Vorlage:Infobox Géographique (pays) La Suisse est un pays d'Europe occidentale[1]. Elle est entourée par cinq pays l'Autriche et le Liechtenstein à l'est, l'Allemagne au nord, la France à l'ouest et l'Italie au sud et ne dispose pas d'accès à la mer.
Les extremums géographiques se situe au nord à Oberbargen (canton de Schaffhouse), au sud à Chiasso (canton du Tessin), à l'ouest à Chancy (canton de Genève) et à l'est au Piz Chavalatsch (canton des Grisons). Ainsi le pays mesure Vorlage:Unité dans sa plus grande longueur et Vorlage:Unité dans sa plus grande largeur[Bär 1].
Le relief de la Suisse, très hétérogène, est né de la collision des plaques tectoniques eurasienne et africaine. Cette collision, ou orogenèse, a aboutit à la formation des trois grandes structures géographiques du pays : les Alpes, le plateau et le Jura. La topographie des Alpes et les conditions climatiques y régnant font de la Suisse le Château d'eau de l'Europe. Le Rhin, le Rhône et des affluents du Danube et du Pô prennent leurs sources dans le massif du Saint-Gothard, massif des Alpes duquel s'écoulent de nombreux glaciers notamment le glacier d'Aletsch, plus grand glacier d'Europe.
Le relief de la Suisse a modelé la répartition de la population, ainsi l'essentiel des grandes villes se sont développées sur le plateau.
Géographie physique
Géologie
La géologie de la Suisse est très marquée par l'orogenèse alpine, terme désignant l'ensemble des mouvements géologiques ayant conduits à la formation des Alpes. Les mouvements tectoniques ayant formés les Alpes sont aussi à l'origine du plissement du Jura. Le plateau, situé entre les deux massifs, est constitué de molasse, une roche sédimentaire formée par l'érosion des deux massifs.
Trois grandes régions
La Suisse comprend trois grandes régions géologiques; les Alpes, le Jura et le plateau suisse. Elles correspondent chacune à des réalités géologiques bien identifiés. Cependant, deux petites régions du territoire suisse n'entre dans aucune de ses trois régions. Il s'agit, au nord, de la région de Bâle située sur la faille tectonique du fossé rhénan au delà du massif du Jura. Au sud, la région de Mendrisiotto est quant à elle dans la plaine du Pô, au delà du versant sud des Alpes. Ces deux territoires sont toutefois très petits relativement à la surface du pays.
Les Alpes suisses occupent la partie du sud de la Suisse. Elles ont été formées par la poussée de la plaque africaine, poussée qui a aussi engendré la formation du Jura, dans le nord-est et du plateau entre les deux massifs. En terme de superficie les Alpes représentent environ Vorlage:Unité du pays, le plateau Vorlage:Unité et le Jura Vorlage:Unité[Bär 1].
Le relief accidenté du à leur origines montagneuses font que les massifs du Jura et des Alpes sont très peu peuplés à l'exception de certaines vallées comme le Valais. Ainsi, l'essentiel de la population vit sur le plateau dans lequel on retrouve les principales villes du pays comme Genève, Zurich ou Berne.
Les Alpes
Les Alpes sont une vaste chaîne de montagnes de près de Vorlage:Unité de long s'étendant entre Nice en France et Vienne en Autriche. La partie suisse des Alpes est située dans le sud du pays, en couvrant environ Vorlage:Unité du territoire national. Les Alpes suisses ne sont qu'une petite partie de la grande chaîne des Alpes mais l'ensemble le plus vaste du pays. Elles comptent de nombreux sommets situés à plus de Vorlage:Unité tels la Pointe Dufour (point culminant du pays) ou le Cervin.
Sur le plateau, le relief s'élève lentement depuis les Préalpes; a contrario le versant sud descend abruptement vers la plaine du Pô. Entre ces deux versants, les deux vallées du Rhin et du Rhône séparent deux chaînes principales : les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. Les lignes de crêtes de ces deux chaînes se rejoignent dans la région du Saint-Gothard ; de plus, la vallée de la Reuss découpe de façon transversale les Alpes du Nord. Cette situation fait qu'il est possible de franchir les Alpes d'est en ouest ou du nord au sud en n'empruntant qu'un seul col[Bär 2]. Le Massif du Saint-Gothard tire de cette situation géographique son importance stratégique, le contrôle du col du Saint-Gothard est considéré comme étant à l'origine de la création de la Confédération suisse. Cette région du Saint-Gothard est le lieu de naissance de nombreux cours d'eau, tels le Rhin, le Rhône, l'Aar, la Reuss et le Tessin. Elle sépare aussi les Alpes suisses en quatre grands ensembles : les Alpes valaisannes, les Alpes bernoises, les Alpes glaronaises et les Alpes grisonnes[Bär 2].
Elles occupent toute la partie sud du pays. Elles s'élèvent progressivement des Préalpes calcaires aux Alpes cristallines. Altitude moyenne : 1700 mètres. De nombreux sommets de plus de 4000 mètres sont situés sur le territoire helvétique. Trois massifs faisant partie des Alpes centrales se dégagent :
- le massif de la Bernina, le plus oriental (point culminant : Piz Bernina) ;
- les Alpes de l'Oberland bernois (point culminant : Finsteraarhorn, lieu célèbre : le Jungfraujoch) ;
- les Alpes pennines (point culminant : Pointe Dufour, sommet célèbre : le mont Cervin) ;
Ces deux derniers ensembles délimitent le Valais, occupé par la vallée du Rhône.
Le massif du Saint-Gothard marque ce que l'on peut considérer comme le centre des Alpes, séparant les Alpes occidentales (cantons du Valais, de Vaud et de Berne) et les Alpes orientales qui commencent dans les Grisons. Avec le canton germanophone d'Uri au nord et le canton italophone du Tessin au sud, c'est un point de passage important et historique entre l'Allemagne et l'Italie.
Le Tessin, la région du Simplon en Valais et quelques vallées des Grisons, sont les seules régions du pays ouvertes sur le sud des Alpes et la plaine du Pô en Italie. La principale ville est Lugano.
Localisation | Surface / total de la Suisse (somme = 62,5%) | Désignation du massif |
---|---|---|
Versant nord des Alpes | 27,8% | Alpes bernoises, Alpes uranaises, Alpes glaronaises et Préalpes appenzelloises |
Alpes centrales occidentales | 11,7% | Alpes valaisannes |
Alpes centrales orientales | 14,1% | Alpes rhétiques |
Versant sud des Alpes | 8,9% | Alpes lépontines |
Le Jura
Le Massif du Jura est situé sur trois pays, l'Allemagne, la France et la Suisse. Il forme un arc de cercle incurvé vers l'intérieur du pays depuis le canton de Genève au sud-ouest jusqu'au canton de Schaffhouse au nord-est. Cette chaîne longue de 300 kilomètres délimite en partie la frontière entre la France et la Suisse. Au plus large, entre Besançon et Neuchâtel elle mesure moins de Vorlage:Unité[Bär 3]. Dans sa partie suisse, le massif du Jura couvre environ Vorlage:Unité du territoire national[Bär 1]. Le point culminant du massif, le Crêt de la Neige (Vorlage:Unité), est situé en France à proximité de Genève, le Mont Tendre Vorlage:Unité) étant le plus haut sommet sur le territoire suisse. L'altitude moyenne du massif décroit depuis le sud-ouest vers le nord-est[Bär 4].
Le Jura s'est formé par une poussée des Alpes depuis le sud-est vers le nord-ouest, cette poussée ayant été freiné à divers endroits par d'autres massifs existant précédemment : le Massif central et les Vosges en France, la Forêt-Noire en Allemagne. Cette poussée des Alpes sur le Jura et donc la poussée du Jura sur ces trois massifs à créés des fossés d'effondrements : bassin Rhône-Saône entre Massif central et Vosges, le Haut-Rhin entre Vosges et Forêt-Noire[Bär 4]. La poussée des Alpes n'a toutefois pas affecté toutes les régions de la même façon ni en même temps. Ainsi, trois types de paysages différents sont présents dans le Jura : le Jura des chaînes ou Jura plissé, le Jura des plateaux ou des rides et le Jura tabulaire ou des failles[Bär 4].
Le Jura plissé est le type de paysage du Jura le plus présent en Suisse, il est d'ailleurs relativement peu présent en France. Ces paysages se caractérisent par des chaînes importantes, parallèles, séparées les unes des autres par des vallées appelées vaux[Bär 5]. La vallée de Joux est une de ces vallées longitunales du Jura plissé. Il existe aussi de petites vallées transversales, reliant deux vaux à travers une chaîne, on parle dans ce cas de cluse, comme par exemple avec la cluse de Moutier au nord-est de la ville de Moutier. Ces cluses ont leurs origines avant le plissement du Jura, il s'agit des cours des rivières avant la formation du massif. Le Jura s'est élevé lentement, ces rivières ont pu par érosion conserver leurs cours.
Le Jura des plateaux est principalement présent en France. Il s'agit de paysages de plateaux généralement peu ondulés. En Suisse, on le retrouve dans la région des Franches-Montagnes dans le canton du Jura.
Le Jura tabulaire est principalement situé dans l'extrême nord du canton du Jura et à l'ouest de Bâle dans le nord de l'Argovie. Contrairement aux deux autres paysages jurassiens le Jura tabulaire ne s'est pas plissé, mais de nombreux failles ont créé des hauts plateaux en forme de tables avec des versants aux pentes raides pour descendre dans les vallées aux formes de caisses. Les régions de l'Ajoie] et du Jura bâlois en sont représentatives[Bär 5].
De part la nature karstique du sol fait que l'écoulement d'eau se fait principalement de façon souterraine. Ainsi, les paysages jurassiens sont globalement moins marqués par les effets de l'érosion que ne peuvent l'être ceux des Alpes.
Le plateau
Le plateau Vorlage:En de est parfois aussi appelé "Moyen Pays"[2], traduction littérale du terme allemand. Il est situé entre les deux chaines de montagnes que sont les Alpes et le Jura. Il est principalement situé en Suisse, néanmoins il se poursuit un peu au sud de Genève pour rétrécir et disparaitre dans la région de Chambéry, où les Alpes et le Jura convergent. À l'est le plateau se poursuit au delà du lac de Constance en Allemagne et en Autriche[Labhart 1]. Il occupe environ Vorlage:Unité de la surface du pays, et mesure Vorlage:Unité entre Genève et lac de Constance. Le relief du plateau, légèrement accidenté, est marqué par la présence de nombreuses collines, son altitude est comprise entre 350 et 600 mètres d'altitude. La région la plus élevée du plateau se situe dans le sud du canton de Fribourg au pied des préalpes fribourgeoises sur la ligne de partage des eaux entre Rhin et Rhône. L'altitude la plus basse se situe à Brugg au niveau de la confluence de l'Aar avec le Rhin[Bär 6]. En son milieu, le plateau est coupé par un massif élevé, le Napf. Ce massif est très marqué par l'érosion torrentielle.
Le plateau est principalement formé de molasse. Cette roche sédimentaire a été formé pendant près de Vorlage:Unité d'années par l'érosion des Alpes naissantes[Labhart 1]. Les dépôts alluvionnaires se sont déposés petit à petit sur cette surface partiellement plate jusqu'à former une roche sédimentaire. Le matériel alluvionnaire le plus grossier resta au pied des Alpes, les dépôts les plus fins étant transporté plus loin[Bär 7]. La molasse n'est donc pas de même consistance ni de même épaisseur partout sur le plateau.
L'hydrologie a joué un grand rôle dans la formation des différents paysages du plateau. L'érosion provoquée par des cours d'eau, mais aussi des glaciers, a façonnée de nombreux paysages du plateau. Les glaciers ont eu une grande importance notamment par rapport aux différentes glaciations qui se sont succédé depuis un million d'années[Bär 6].
L'érosion des glaciers à créé des vallées dites en auge, larges, encaissées et excavées telles les vallées de la Reuss, la Limmat, la Glatt ou l'Aar en amont de Berne. Les moraines des glaciers ont modelés aussi des éléments de paysages comme des digues retenant les lacs comme à Zurich, Pfäffikon ou Rapperswil.
Le sous-sol molassique du plateau constitue aussi de grands réservoirs pour les nappes phréatiques.
Au cours de la dernière glaciation, la glaciation de Würm, une grande partie du plateau était recouvert par des glaciers. Le glacier du Rhône descendant depuis sa vallée butait sur le massif du Jura et se séparait en deux, une partie partait vers l'est et confluait avec le glacier de l'Aar. L'avancée maximale de ce glacier s'est arrêtée dans la région de Soleure où il forma une grande moraine. De nombreuses vallées fluviales antérieurs à cette glaciation ont été comblées par les moraines des glaciers. Ainsi, quand eu lieu le recul des glaciers, les rivières se sont recréé de nouveaux cours sur un grand plateau, il en a résulté la formation de méandres. De plus l'important dénivelé a générée une forte érosion. C'est pourquoi on trouve sur le plateau des vallées fluviales avec de nombreux méandres encaissés, telle la vallée de la Sarine.
Les glaciers ont aussi poussé des Blocs erratiques que l'on retrouve encore aujourd'hui dans divers endroits du plateau. Parmi ces blocs on peut citer les Pierres du Niton situés dans le lac Léman à Genève.
Hydrologie
L'hydrologie de la Suisse est marquée par la présence de cinq bassins fluviaux, de nombreux lacs et des galciers parmis les plus grands d'Europe. Le climat a un rôle prépondérant sur l'hydrologie en donnant des précipitations, pluviales et neigeuses, mais aussi avec l'ensoleillement définisant l'évaporation des eaux de surface.
Des rivières de cinq bassins versants
La Suisse est située sur les bassins versants de cinq fleuves européens : le Rhin et le Rhône qui prennent leur source en Suisse au massif du Saint-Gothard ainsi que le Danube, le Pô et l'Adige. Pour ces trois derniers, ce sont des affluents et non les cours principaux qui prennent leurs sources en Suisse.
Bassin versant | Pourcentage de la superficie de la Suisse[Bär 8]. | Principaux affluents en Suisse | Lacs | Se jette dans |
---|---|---|---|---|
Rhin | 68 % | Aar, Reuss | Lac des Quatre Cantons, Lac de Neuchâtel, Lac de Constance ... | Mer du Nord dans un delta aux Pays-Bas |
Rhône | 18 % | Doubs | Lac Léman | Mer Méditerranée dans un delta (la Camargue) en France |
Pô | 9,3 % | Tessin | Lac Majeur, Lac de Lugano | Mer Méditerranée dans un delta au nord-est de l'Italie |
Danube | 4.4 % | Inn | Mer Noire | |
Adige | 0,3 % | Rom | Mer Méditerranée |
- Les cinq bassins-versants présents en Suisse.
Le bassin versant du Rhin est celui qui draine la plus grande partie du territoire. Cependant, une grande partie du plateau est drainée par un sous bassin du Rhin. En effet, l'Aar et ses nombreux affluents (Sarine, Reuss, Emme, Limmat ...) irrigue toute la partie centrale du pays.
Le bassin versant du Rhône est divisé en deux parties. Le Doubs est une rivière coulant dans le massif du Jura, c'est un affluent de la Saône, elle même affluent du Rhône. Le cours principal du Rhône coule dans le sud du pays depuis le glacier du Rhône jusqu'au lac Léman.
Dans le sud et le sud-ouest du pays du pays on retrouve les bassin versants du Pô, de l'Adige et du Danube, principalement dans les cantons du Tessin et des Grisons. De nombreux torrents de montagnes alimentent le Tessin sur le versant sud des Alpes, le Tessin étant lui même émissaire du lac de Lugano avant de rejoindre le Pô. Dans les Grisons le Rom coule dans une petite vallée avant d'entrer en confluence avec l'Adige en Italie. L'Inn est un affluent du Danube, il coule dans une longue vallée alpine des Grisons.
Les différents cours d'eau de Suisse partent dans aux quatre coins de l'Europe, ainsi les eaux du Rhin rejoignent la mer du Nord, celles du Rhône la mer Méditerranée, celles du Pô et de l'Adige la mer Adriatique et celles de l'Inn la mer Noire. De plus ces cours d'eau acquérissent en Suisse un débit très important relativement à la surface du bassin versant. Le Rhin sort de Suisse a Bâle, son bassin versant en amont de cette ville ne représente que Vorlage:Unité de sa superficie totale, mais le fleuve y a déjà acquis prrès de la moitié de son débit. Ainsi, on parle parfois de la région du Gothard et plus généralement de la Suisse comme du « château d'eau de l'Europe ».
Les lacs suisses
Sur le cours de toutes ces rivières on trouvent de nombreux lacs, la Suisse compte [[Liste des lacs de Suisse|15 lacs d'une superficie supérieure à Vorlage:Unité]]. Parmis ces lacs, les lacs Léman, de Constance, de Lugano et Majeur sont des lacs bi-nationaux. Le plus grand lac est le lac Léman, mais le plus grand lac entièrement situé en Suisse est le lac de Neuchâtel. La plus grande partie des lacs naturels suisses ont une origine glaciaire, c'est-à-dire qu'il ont été creusés par un glacier au cours d'une glaciation, le recul des glaciers ayant libéré cet espace aujourd'hui occupé par l'eau d'une rivière. Même si ces lacs sont naturels, ils sont pour la plupart régulés, leur niveau étant controlé en aval. C'est sur les rives du lac des Quatre Cantons que serait née la Confédération suisse.
Il existe aussi de nombreux lacs artificiels à vocation hydroélectrique. La plupart de ces lacs sont situés en zone montagneuse (Lac des Dix, Lac de Mauvoisin ...), même si quelques lacs de ce type se situent en plaine comme celui de la Gruyère.
Climat
Les paramètres métérologiques sont régulièrement mesurés par les autorités fédérales depuis 1864[3].
Les Alpes forment une barrière. Au nord, dans la majeure partie du pays, le climat général est tempéré, océanique ou continental selon l'orientation est-ouest des vents, et les quatre saisons sont bien marquées. Le sud des Alpes (Valais, Tessin et Engadine) bénéficie d'un climat doux méditerranéen.
Les vents principaux sont le fœhn et la bise.
C'est un pays de contrastes et de nombreux micro-climats en raison de la topographie.
Les précipitations sont très fortes dans les Alpes et au Tessin (2000 mm/an ou plus) mais très faible dans la vallée du Rhône (600 mm/an)
Le Valais et le Tessin bénéficient d'un ensoleillement important durant toute l'année (60%) alors que le plateau suisse avec un taux de 50% en été voit l'ensoleillement chuter à 20% en hiver.
Les normales
Les températures dépendent en premier lieu de l'altitude. un réseau de stations d'observations météorologiques couvre le pays :
- La température moyenne sur le plateau suisse est en janvier de -1 à +1°C. et en juillet de +16 à +19°C. La température moyenne annuelle est de +7 à +9°C.
- Locarno-Monti a la température moyenne annuelle la plus élevée avec +11,5°C.
- Le Jungfraujoch a la température moyenne annuelle la plus faible avec -7,5°C.
Pour une altitude identique, la température de la région Bâloise ainsi que la vallée du Rhône est 1 à 2°C plus élevée et la Plaine de Magadino au Tessin 2 à 3°C plus élevée que celle du plateau suisse.
lieu | altitude de la station | précipitations annuelles moyennes | Durée d'insolation moyenne en août | Durée d'insolation moyenne en décembre | température max. mensuel moyen | température min. mensuel moyen |
---|---|---|---|---|---|---|
La Chaux-de-Fonds (massif du Jura) | 1018 m | 1410 mm/an | 40% | 40% | +19,6°C | -6,4°C |
Berne, plateau suisse | 565 m | 1040 mm/an | 50% | 20% | +23,5°C | -3,9°C |
Sion (Valais, vallée du Rhône) | 482 m | 600 mm/an | 60% | 50% | +25,7°C | -4,8°C |
Säntis (Appenzell, préalpes à l'est du pays) | 2490 m | 2900 mm/an | 55% | 30% | +7,5°C | -10,3°C |
Locarno-Monti (Tessin, sud des Alpes) | 366 m | 1850 mm/an | 60% | 60% | +25,9°C | +0,1°C |
Les extrêmes
Quelques faits [5]:
- Record absolu de température la plus élevée : + 41,5°C à Grono (Grisons) le 11 août 2003.
- Record absolu de température la plus faible : - 41,8°C La Brévine (Neuchâtel) le 12 janvier 1987.
- Hauteur maximum de neige : 816 cm sur le Säntis en avril 1999.
- Pluviométrie maximum en 1 journée : 414 mm à Camedo (Tessin) le 10 septembre 1983.
- Plus longue sécheresse : à Lugano, 77 jours à partir du 6 décembre 1988.
- Plus forte rafale de vent : 285 km/h sur le Jungfraujoch le 27 février 1990.
La Brévine située dans le Jura, à 1043 m d'altitude, est l'endroit le plus froid du pays en raison d'un micro-climat. La température peut atteindre -30°C certaines nuits sans nuage et sans vent.
Les phénomènes météorologiques et morphologiques
Tectonique : La région Bâloise (fossé Rhénan) et le Valais sont les deux régions avec la plus grande activité sismique. La ville de Bâle a été détruite le 18 octobre 1356 par un séisme
Climatique : Le réchauffement climatique provoque dans les Alpes le recul des glaciers. Le Pergélisol fond, les roches deviennent instables et provoquent des éboulements. [6]
En moyenne altitude la couverture neigeuse tends à baisser.
Météorologique : Les inondations dues aux rivières sortant de leur lit (par exemple à Brigue le 24 septembre 1993) et les avalanches de neige sont fréquents dans les régions montagneuses.
La grêle et le brouillard sont les phénomènes affectant surtout le plateau suisse.
Faune et flore
De nombreux paysages de types différents existent en Suisse, ceci étant notamment dû au relief accidenté. Cette diversité des paysages induit une diversité des habitas naturels pour la faune et la flore. On trouve 50.000 espèces d'animaux, de champignons et de plantes dans le pays[Envs 1].
Espèces animales
Selon l'Office fédéral de l'environnement, on dénombre 40.000 espèces animales en Suisse dont Vorlage:Unité sont menacées[OFEV 1].
Il existe deux espèces endémiques parmi les plantes vasculaires la Drave ladine et la Sabline ciliée. Dans le règne animal on recense 51 espèces endémiques[OFEV 1].
Forêts
En 2007, les forêts suisses couvrent une surface de Vorlage:Unité d'hectares, avec des répartitions inégales d'une région à l'autre. Le versant sud des Alpes (Tessin) est particulièrement riche, à contrario le plateau, avec sa forte densité de population, a beaucoup moins de forêts. Entre la période 1993 - 1995 et la période 2004 - 2006, les surfaces forestières ont augmentées de Vorlage:Unité sur la totalité du pays ; Vorlage:Unité sur le plateau, Vorlage:Unité dans le massif du Jura, Vorlage:Unité dans les préalpes, Vorlage:Unité dans les Alpes et Vorlage:Unité dans le sud des Alpes. Le volume total de bois s'élève à Vorlage:Unité de mètres cubes[7].
Le bois est une utilisé en Suisse comme matière première dans la construction et comme agent énergétique. En 2005, l'extraction du bois s'est élevée à Vorlage:Unité de mètres cubes, valeur inférieure à celle de la croissance annuelle du bois commercialisable (Vorlage:Unité de mètres cubes)[Envs 2].
Les forêts ont une place importante dans la biodiversité. 20.000 espèces dépendent des forêts suisses, soit près de la moitié des espèces vivants dans le pays[Envs 2].
Dangers naturels
Les dangers naturels ont toujours été présents en Suisse, les innondations dans le Seeland ou dans la plaine de la Linth, les problèmes liés aux glaciers comme celui du Giétro et les tremblements de terre, comme celui ayant affecté Bâle en 1356. Ces dernières années les dangers naturels sont à l'origine de 9 décès par an : 6 dans des avalanches, 2 dans ces crues et 1 dans des éboulement[Envs 3].
Géographie humaine
Découpage administratif
Le découpage administratif de la Suisse est lié à son histoire : le pays s'est en effet formé, au fil des siècles, par la réunion d'États souverains appelés cantons[8], sous forme d'une confédération. Depuis 1848, le pays est composé de Vorlage:Citation[9] qui sont au nombre de 26 depuis 1979. Les derniers cantons a être entré dans la confédération sont ceux de Genève, Neuchâtel et du Valais en 1815. Le canton du Jura est créé en 1979, il était auparavant partie intégrante du canton de Berne.
À l'exception des huit plus petits d'entre-eux (Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Zoug, Bâle-Ville, Appenzell Rhodes-Extérieures et Genève), les cantons sont divisés en districts qui servent de contrôle et d'exécution entre l'État et les communes; ces entités intermédiaires ne sont qu'administratives, judiciaires ou électorales et ne disposent d'aucune autonomie politique[10]. Tous les cantons sont divisés en communes, la Suisse en compte plus de 2.700[11].
Depuis 1999, la Suisse est statistiquement découpée en sept grandes régions[12] pouvant regrouper plusieurs cantons. Elles sont équivalentes aux régions NUTS 2 d'Eurostat (office statistique de l'Union européenne). Correspondant à un échelon obligatoire pour la statistique suisse depuis leur création, elles ne représentent toutefois pas une unité institutionnelle en tant que tel. À des fins d'analyse et de comparaisons nationales et internationales, l'Office fédéral de la statistique utilise plusieurs autres niveaux géographiques liés à la politique territoriale, à des régions d'analyse ou aux typologies territoriales[13].
- Listes des cantons suisses.
Population
Vorlage:Article détaillé À la fin de l'année 2006, la Suisse compte Vorlage:Unité[Démog 1]. En termes de population, elle est au 95Vorlage:È rang mondial[14].
Évolution temporelle
L'évolution de la population suisse est observée depuis 1798, lorsque le gouvernement de la République helvétique procède à un premier recensement. Par la suite, et dès 1850, le gouvernement fédéral organise des recensements tous les dix ans, qui montrent, entre 1860 et 2006 en Suisse, une multiplication par trois de la population qui passe de Vorlage:Unité à Vorlage:Unité d’habitants[Démog 2]. Dans le détails, les valeurs suivantes ont été relevées[15] :
1798 | 1837 | 1850 | 1860 | 1870 | 1880 | 1890 | 1900 | 1910 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1664832 | 2190258 | 2392740 | 2510494 | 2655001 | 2831787 | 2917754 | 3315443 | 3753293 |
1920 | 1930 | 1941 | 1950 | 1960 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3880320 | 4066400 | 4265703 | 4714992 | 5429061 | 6269783 | 6365960 | 6873687 | 7288010 |
Variations démographiques régionales Vorlage:Article détaillé La population de la Suisse évolue différemment selon les régions.[17] De plaine ou de montagne, urbain ou rural, industrialisé ou agricole, attrait touristique ou pas : ces facteurs ont notamment influencés leur démographie.
Un recensement fédéral est effectué tous les dix ans depuis 1850.
- Période de 1850 à 1880
Ère industrielle et du développement du chemin de fer. La croissance démographique, résultat de flux migratoires importants, est modérée sur l’ensemble de la Suisse.
L’émigration est présente dans les régions agricoles des cantons de Vaud et de Lucerne, ainsi que du nord du pays. L'importation de céréales est source de concurrence pour l’agriculture du pays.
Les vallées tessinoises et grisonnes, ont perdu jusqu’à la moitié de leur population du fait de l’émigration vers l’Amérique principalement.
Les régions du Jura (industrie horlogère) et de la Suisse orientale (industrie textile) voient leur population augmenter avec le développement de leurs activités industrielles.
Les villes se développent grâce au chemin de fer. D'autres régions croissent au bénéfice d'un solde de natalité positif : le Valais et la Suisse centrale. - Période de 1880 à 1910
Fort développement, transformation économique et sociale fondamentale.
L'immigration en provenance des États voisins et un taux de natalité élevé conjugué avec une mortalité en forte régression conduit à une forte augmentation de population.
les grandes villes doublent de population : Zurich (+ 150%), Lucerne, St-Gall, Lausanne et Bâle (+ 120% ), Berne et Bienne (+ 100%) ainsi que, par exemple, les régions industrielles le long de l’Aar entre Bienne et Aarau.
Développement de certaines communes touristiques (Montreux, Montana, Zermatt, Interlaken, dans la région des lacs tessinois, en Haute-Engadine, ainsi qu’à Davos et Arosa)
Comme la période précédente les zones rurales ainsi que les vallées tessinoises et grisonnes continue de perdre leur population. De même que les communes rurales du Jura. - Période de 1910 à 1941
Période opposée à la précédente : stagnation économique et repli sur les valeurs nationales. La proportion des étrangers passe de 16 à 5%, la natalité chute rapidement et le modèle de la petite famille s’impose et les disparités régionales s’estompent.
Crise de l’industrie horlogère dans le Jura, Effondrement définitif de la broderie en Suisse orientale et baisse de la demande dans le tourisme. Les vallées du sud des Alpes continuent de se dépeupler ainsi que les zones rurales de Fribourg et Vaud. La population des noyaux urbains stagnent ou régressent
. À l'inverse, les périphéries des villes croissent (initiation du phénomène d'agglomération). Parmi les régions rurales le Valais et la Suisse centrale se peuplent, de même que les Grisons. - Période de 1941 à 1970
Forte croissance économique et démographique dans les régions urbaines, suburbaines, industrielles et touristiques. La croissance du plateau suisse est généralisée du Lac de Constance jusqu'à Neuchâtel et Fribourg. Le bassin lémanique et les agglomérations tessinoises sont deux autres pôles dynamiques.
A l'inverse, toutes les régions montagneuses non touristiques voient leur attrait diminuer, comme les vallées latérales du Valais. Toutes les zones rurales du plateau suisse à l'écart des grands axes de communication perdent leur population au profit des périphéries des grands centres urbains et des villes isolées. - Période de 1970 à 2000
La phase de haute conjoncture qui existait jusqu'alors cessa brusquement vers 1973/74 et eu pour conséquence une régression démographique durant 3 ans et ce n'est qu'en 1981 que le chiffre de population retrouve le niveau de 1974.
La natalité est à nouveau plus élevée dès la fin des années 1980 et, grâce à une immigration renforcée; entre 1990 et 1997.
Tout le plateau suisse est en croissance mais avec des régions rurales isolées qui voient leur population baisser. Genève excepté, les villes-centres voient le nombre des habitants diminuer au profit des localités de périphérie avec les taux de croissance les plus élevés dans les couronnes extérieures des agglomérations. Par exemple : communes des districts de Nyon (agglomération de Genève), Morges, Echallens et Oron (Lausanne), Affoltern, Bremgarten, Dielsdorf et Uster (Zurich).
La vallée du Rhône en Valais, la Suisse centrale (plus spécialement à Nidwald et dans le district de Sursee), la région de Fribourg et le Tessin voient également leur population augmenter plus fortement que la moyenne.
Certaines communes situées dans les régions isolées dans l’espace alpin central et oriental, (comme le Gothard, la Vallée de Conches, l’Oberhasli bernois, Uri, la Surselva, le Val Blenio et la Léventine) ont des pertes de population parfois considérables. Par ailleurs, l’Emmental et l’Entlebuch, comme par le passé, voient leur population diminuer ainsi que certaines parties du Jura (vallée de Joux, Ste-Croix, l’arrière-pays neuchâtelois, le Jura bernois, les Franches-Montagnes et l’Ajoie).
Structure actuelle
Langues
La Suisse a quatre langues langues nationales : l'allemand, le français, l'italien et le romanche. En 2000, Vorlage:Unité de la population a comme langue principale l'allemand, Vorlage:Unité le français, Vorlage:Unité l'italien, Vorlage:Unité le romanche et Vorlage:Unité une langue non nationale[Lingus 1].
Il existe de nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch. Ce sont des langues parlées, en effet, seule la langue allemande est écrite de manière officielle. On parle de la Suisse alémanique pour désigner la partie nord et est du pays dans laquelle ces dialectes sont parlés. Ce sont les régions frontalières avec l'Allemagne et l'Autriche, pays germanohones. Des dialectes suisses allemands sont aussi parlés juqu'à la frontière italienne, notamment dans le Haut-Valais. Le français est parlé dans l'ouest du pays, le français de Suisse se différencie peu du français parlé en France. On parle de Suisse romande au sujet de la partie francophone de la Suisse. L'italien est parlé dans le Tessin et dans quelques vallées au sud des Grisons. Ce sont des régions situées sur le versant sud des Alpes. En Suisse italienne, le dialecte tessinois, apparenté aux parlers lombards, est toujours d'usage. Le romanche est parlé dans le canton des Grisons par une minorité disséminée dans diverses vallées du canton. L'usage de cette langue est en régression. En 2000, Vorlage:Unité ont comme langue principale le Romanche.
Les frontières linguistiques ne suivent pas nécessairement les frontières cantonales. La frontière linguistique entre la Suisse romande et la Suisse alémanique est parfois appelée le Röstigraben. Elle passe, du nord au sud, part des vallées du Jura, puis par les lacs de Morat et Neuchâtel. Sur le plateau elle emprunte le cours de la Sarine, puis remonte vers les Alpes fribourgeoises, vaudoises. Dans le nord du Valais elle suit la ligne de crête des Alpes du nord, elle traverse le Rhône et le Valais et rejoint la frontière italienne au niveau du Val d'Aoste, région francophone d'Italie. La frontière entre le suisse-allemand et l'italien suit, dans le Gothard, la ligne de crêtes entre les versants orientés au nord et au sud des Alpes. Le romanche étant en déclin, la frontière linguistique aves les dialectes suisses-allemands se déplace. Il existe donc des cantons bilingues, les cantons de Fribourg, du Valais et de Berne ont pour langues officielles le français et l'allemand. Le canton des Grisons est le seul canton trilingue de la confédération : allemand, romanche et italien.
Environ Vorlage:Unité de la population a comme langue principale une autre langue qu'une langue nationale. Cette population correspond essentiellement à l'immigration[Lingus 2]. Par ordre décroissant, les 15 langues non nationales les plus parlées en Suisse sont le Serbe / croate, l'albanais, le portugais, l'espagnol, l'anglais, le turc, le tamoul, l'arabe, le néerlandais, le russe, le chinois, le thaï, le kurde et le macédonien[Lingus 3].
Répartition spatiale
La Suisse est fortement urbanisée avec trois habitants sur quatre qui résident en zones urbaines ou la croissance démographique est actuellement la plus forte (+0,7%) que dans les campagnes (+0,5%).
Parmi cette population urbaine, la moitié, soit 2 718 000 personnes, habitent dans les agglomérations des cinq plus grandes villes (Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne).
Les principales agglomérations ont des caractéristiques différentes et certaines sont transfrontalières : (pdf) carte}}
- Zurich est la principale agglomération avec environ 1 100 000 habitants et bénéficie d'un réseau de transport régional efficace desservant Aarau, Zoug, Schaffhouse, Winterthour.
- Le Bassin franco-valdo-genevois [1] est l'agglomération genevoise comptant une population totale d'environ 800 000 habitants en Suisse et en France. Avec Genève comme centre il s'étend au District de Nyon (Vaud), au Pays de Gex (Ain) et au Genevois haut-savoyard (Haute-Savoie)
- L'Arc lémanique [2] est l'aire urbaine située autour du lac Léman avec 2 pôles principaux (Genève et Lausanne) distants de 60 km.
- l’Eurodistrict Trinational de Bâle (ETB) est l'agglomération bâloise comptant une population totale d'environ 660 000 habitants en Suisse, France et Allemagne. Avec Bâle comme centre il s'étend à Saint-Louis et Huningue en Alsace et à Weil-am-Rhein et Lörrach au Bade-Wurtemberg.
- Berne
- Lugano et Mendrisio avec Como et Varese en Italie forment un système d’agglomérations multipolaires faisant partie de l'aire urbaine de la métropole milanaise. La Regio Insubrica [3] est une communauté de travail transfrontalière entre le Tessin et les régions italiennes limitrophes.
Villes principales : Zurich, Genève, Bâle, Lausanne et Berne
Voir aussi : Villes de Suisse
Typologie du territoire
On peut distinguer cinq typologies de territoire [18]
Les régions métropolitaines | Les réseaux de villes | Les zones calmes | Les zones touristiques alpines | Les friches alpines |
Les régions métropolitaines (ou aires urbaines) sont au nombre de trois :
- Zurich
- Genève – Lausanne
- Bâle
Les réseaux de villes
Des villes proches l'une de l'autre et liées par un dénominateur commun :
- Autour du lac de Constance en Suisse, en Allemagne et en Autriche : Kreuzlingen, Constance, Friedrichshafen, Bregenz, Lustenau, Dornbirn, Arbon, Romanshorn, Saint-Gall.
- Suisse centrale, autour du lac des quatre cantons : Lucerne, Zoug, Schwyz, Brunnen, Altdorf, Buochs, Stans, Sarnen.
- Le Tessin : Bellinzone, Locarno et Lugano avec Como et Varese en Italie.
- Le Valais, le long du Rhône : Brig, Sierre, Sion, Martigny, Monthey.
- Autour de Berne, une région bilingue français - allemand : Thoune, Fribourg, Neuchâtel, Bienne, Soleure, Burgdorf et Berne.
- Le long de l'Aar : Bienne, Granges, Soleure, Langenthal, Olten, Aarau.
Les zones calmes
Principalement le Jura, les zones rurales du Gros de Vaud et du Pays de Gruyère à l'ouest, l'Entlebuch et l'Emmental au centre et l'Appenzell – Thurgovie au nord-est de la Suisse.
Les zones touristiques alpines
Les villes temporaires à population variable selon les saisons, par exemple : Davos, Saint-Moritz, Interlaken et région, Gstaad, Montana, Zermatt, Verbier.
Les friches alpines
Les zones en sommeil mais ayant un potentiel de développement : Le massif du Gothard, les vallées alpines du Tessin et des Grisons ainsi que diverses régions localisées du Valais ou de l'Oberland bernois.
Politique des agglomérations
Depuis 2001 la Confédération Suisse soutient une trentaine de projets parmi les 50 agglomérations du pays. Le constat est le suivant : Les aires urbaines prennent de plus en plus d'importance dans l'économie et dans le réseau des villes. Ce sont les communes centres qui supportent l'essentiel des charges des agglomérations alors que la population préfère habiter dans les communes périphériques pour bénéficier d'un cadre de vie plus agréable.
Actions de la Confédération :
- Soutenir des projets innovateurs.
- lancer la réalisation de projets d'agglomération.
- Accroître l'engagement financier dans le trafic d'agglomération.
3 exemples de projets-modèles :
- Le Réseau Urbain Neuchâtelois (RUN). 120 000 habitants. Mise en réseau des villes et des communes des deux agglomérations du canton, l'une située au cœur du Jura (La Chaux-de-Fonds - Le Locle), l'autre en plaine au bord du lac (Neuchâtel).
- agglomération Vevey-Montreux-Riviera. 10 communes qui comptent 70 000 habitants.
- Saint-Moritz : agglomération touristique de Haute-Engadine. 11 communes qui comptent 16 000 habitants au total. Mais environ 80 000 résidents pendant la haute saison touristique.
Infrastructures de transport
Vorlage:... Vorlage:Article détaillé
Cols et tunnels
Voir aussi : Liste des cols et tunnels de Suisse
Ponts
Réseau de routes
Voir aussi : Réseau autoroutier de Suisse
Réseau de chemin de fer
Les chemins de fer ont façonné la Suisse moderne qui a développé à partir de 1850 un réseau très dense. [19] Lignes internationales, nationales ou régionales avec de nombreuses compagnies ayant développé des réseaux secondaires à voie étroite (par exemple le Glacier Express du Chemin de fer rhétique). Les réseaux d'agglomération se sont développés à partir de 1990 avec le RER à Zurich (S-Bahn) suivi par Berne puis Bâle (le premier RER international, entre Saint-Louis en France et la gare de Bâle-Sankt Johann.)
La ville de Bâle a la particularité d'avoir 3 gares appartenant chacune aux 3 réseaux nationaux : suisse (gare de Bâle SBB), français (gare de Bâle SNCF) et allemand (Basel Badischer Bahnhof).
La structure du réseau ferroviaire
Les principales lignes domestiques, orientées sud-ouest – nord-est, courent le long du plateau suisse
- Ligne principale : (de France) Genève – Lausanne – Fribourg – Berne – Olten (ancien nœud ferroviaire) – Zurich – Saint-Gall - St. Margrethen (Vers l'Allemagne ou l'Autriche)
- Ligne du pied du Jura : Genève – Yverdon – Neuchâtel – Bienne - Olten – Delémont – Bâle (vers l'Allemagne et la France) ou : Olten – Zurich – Saint-Gall
Les principales lignes internationales passent à travers les Alpes suisses et le Jura en rayonnant avec Milan comme point central :
- Paris – tunnel du Mont d'Or (1915) - Lausanne – tunnel du Simplon (1906) – Milan (voir Orient Express)
- (Balkans, Italie) Milan – tunnel du Simplon – tunnel du Lötschberg (1913) – Berne – Olten – tunnel de base du Hauenstein (1916) – Bâle (vers l'Allemagne et la France)
- Milan – Chiasso - tunnel ferroviaire du Gothard (1882) – Lucerne – Olten – Bâle
- Milan – Chiasso - tunnel ferroviaire du Gothard – Zurich (vers l'Allemagne et l'Autriche)
Les premiers nœuds ferroviaires étaient à Olten et Lausanne [20] situés aux intersections des lignes internationales.
Actuellement, pour le réseau domestique et avec l'horaire cadencé, les gares principales de Zurich, Lausanne, Berne et Bâle sont les nœuds du réseau.
Voir aussi : Liste des chemins de fer suisses
Ports et aéroports
La Suisse compte six aéroports internationaux:
1. Zurich
L'aéroport de Zurich (ou Zurich-Kloten ou Unique-Airport) est situé à Kloten au nord de la ville.
- Le plus important aéroport de suisse
- 19,2 millions de passagers en 2006
- Liaisons avec les plus grands aéroports du Monde (Hong Kong, Los Angeles, RIo de Janeiro...)
2. Bâle
L'aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg (ou EuroAirport) est situé à Saint-Louis en France. Son statut est binational (Suisse/France).
- 4 millions de passagers en 2006
- Vols charter
3. Genève
L'aéroport international de Genève (ou Genève-Cointrin) est situé à Cointrin à 5 kilomètres du centre-ville. Il possède également un secteur français accessible depuis Ferney-Voltaire.
- Importante desserte par Easy Jet
- 9.3 millions de passagers en 2006
- Liaisons européennes essentiellement
4. Berne
L'aéroport international de Bern-Belp est situé à Belp au sud de la ville.
5. Sion
6. Lugano-Agno
L'aéroport international de Lugano (Lugano-Agno) est situé à Agno à l'ouest de la ville.
La suisse compte un seul port marchand à Bâle :
- Le port fluvial de Bâle est situé sur le Rhin avec 4 sites en amont et en aval de la ville de Bâle. Le Rhin, "eau internationale", permets à la Suisse de disposer de l'accès à la mer.
Régions économiques
Quelques chiffres
- Superficie : 41 290 km² (dont 1 740 km² (4,2%) de lacs et cours d’eau)
- Distance nord-sud : 220 km
- Distance est-ouest : 348 km
- Lieu situé le plus à l'est : Piz Chavalatsch (Grisons) 10°30’ de longitude Est
- Lieu situé le plus à l'ouest : Chancy (Genève) 5°57’ de longitude Est
- Point le plus haut : 4 634 m (la pointe Dufour dans le massif du Mont Rose, Valais)
- Point le plus bas : 193 m (lac Majeur, Tessin)
- Longueur des frontières :
- Italie 734,2 km
- France 571,8 km
- Allemagne 345,7 km
- Autriche 165,1 km
- Liechtenstein 41,1 km
Annexes
Bibliographie et sources
- La Suisse sur le CIA World FactBook
- Oskar Bär, Géographie de la Suisse, Éditions Delta, Vevey, 1976.
- J.Barbier, J.-L.Piveteau et M.Roten, Géographie de la Suisse, Presses Universitaires de France, Paris, 1973.
- Office fédéral de la statistique et Office fédéral de l'environnement, L'environnement suisse statistique de poche 2008.
- Office fédéral de la statistique et Office fédéral de l'environnement, Environnement Suisse 2007, Berne/Neuchâtel, 2007.
- Office fédéral de la statistique, Portrait démographique de la Suisse Edition 2007, Neuchâtel, 2007, Vorlage:ISBN.
- Office fédéral de la statistique, Recensement fédéral de la population 2000 Le paysage linguistique en Suisse, Neuchâtel, 2005, Vorlage:ISBN.
- Office fédéral de la statistique, Recensement fédéral de la population 2000 Évolution de la population des communes 1850-2000, Neuchâtel, 2002, Vorlage:ISBN.
Notes et références
- Notes
- Références Labhart
- Références Bär
- Références Environnement suisse
- Références Office fédéral de l'environnement
- Références Démographie de la Suisse
- Références Recensement fédéral de la population 2000 Le paysage linguistique en Suisse
- Autres références
Articles connexes
- Vorlage:LienIndexSuisse
- Swisstopo, l'Office fédéral de topographie
Liens externes
- Géographie de la Suisse sur le site swissworld.org
- swissinfodesk géographie sur le site de la bibliothèque nationale suisse
- Office fédéral du développement territorial are.admin.ch
Vorlage:Géographie de l'Europe
- ↑ Définition des zones géographiques d'Europe sur United Nations Statistics Division, un site de l'ONU, consulté le 3 octobre 2008.
- ↑ Vorlage:DHS
- ↑ Climat et risques naturels - La Suisse en mouvement, Stephan Bader et Pierre Kunz, Georg éditeur, Genève, 1998 Vorlage:ISBN, page 23
- ↑ Atlas mondial suisse, édition 2002, Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) ISBN 329200232-x
- ↑ Source : Météo Suisse
- ↑ Le réchauffement fait bouger l'Eiger Swissinfo 10.07.2006
- ↑ Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, Inventaire forestier national: disparités régionales, consultée le 16 novembre 2008.
- ↑ Vorlage:DHS
- ↑ Selon l'article 1 de la Constitution fédérale de 1848
- ↑ Vorlage:DHS
- ↑ La liste officielle des communes peut être consultée sur le Vorlage:Lien web
- ↑ Communiqué de presse mai 1999 Office fédéral de la statistique
- ↑ La liste complète est disponible sur Vorlage:Xls Vorlage:Lien web|site=Office fédéral de la statistique|consulté le=25 septembre 2008}}
- ↑ Pays par population], sur le CIA World Factboook, consultée le 17 novembre 2008.
- ↑ Vorlage:DHS
- ↑ Vorlage:Lien web
- ↑ Évolution de la population des communes 1850-2000 Recensement fédéral de la population 2000
- ↑ Tracés, Bulletin technique de la Suisse romande n°01 du 17 janvier 2007, 133Vorlage:E année : « Repenser la Suisse »
- ↑ Vorlage:DHS
- ↑ Lausanne important carrefour ferroviaire international
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