Fleuve côtier
Apparence
	
	
Un fleuve côtier est un « petit cours d'eau[1] qui prend naissance près des côtes et qui se jette dans la mer »[2],[3] ou l'océan, tout en conservant un débit minimal permanent[4].
Définition
[modifier | modifier le code]Le fleuve côtier[5] est un fleuve particulier avec :
- un débit permanent (autrement dit, un débit d'étiage non nul) et une embouchure marine, pour acquérir la qualification de « fleuve » ;
- une longueur généralement inférieure à 200 km[réf. souhaitée] et/ou un bassin versant inférieur à 10 000 km2[réf. souhaitée], pour acquérir la qualification de « côtier » ;
- un faible rang de Strahler.
Sur les petites îles, les cours d'eau se jettent quasiment tous directement dans la mer : ils sont néanmoins souvent appelés ravines (et non fleuves côtiers) ; en effet, leur débit d'étiage est souvent nul.
L'espace drainé par un fleuve côtier est appelé « bassin côtier »[6].
Quelques fleuves côtiers célèbres
[modifier | modifier le code]Belgique
[modifier | modifier le code]L'Yser, en Flandre française et belge, est connu pour la bataille qui, en , arrêta définitivement la progression des troupes allemandes dans le secteur.
France
[modifier | modifier le code]- L'Aa dans le nord de la France, « cher » aux cruciverbistes.
- L'Arc, qui arrose Aix-en-Provence et se jette dans l'étang de Berre (lagune d’eau saumâtre proche de la Méditerranée).
- La Bidassoa en Aquitaine, avec l'île des Faisans, où fut signé en 1659 le traité des Pyrénées.
- Les courants landais (désignation propre à chaque petit fleuve côtier dans le département des Landes).
- Le Couesnon, frontière historique entre le duché de Bretagne et le duché de Normandie, au niveau du mont Saint-Michel.
- La Rance en Bretagne et son usine marémotrice, première réalisation d'utilisation moderne de l’énergie des marées.
- La Roya dont le cours supérieur est en France (Alpes-Maritimes) et qui franchit la frontière italienne pour se jeter dans la Méditerranée à Vintimille.
- La Seudre en Charente-Maritime, pour son élevage ostréicole.
- La Sèvre Niortaise qui se jette dans l'anse de l'Aiguillon en face de l'île de Ré.
- Le Var, fleuve des Alpes-Maritimes qui a donné son nom à un département qu'il n'arrose plus depuis le rattachement du comté de Nice à la France en 1860.
- La Veules en Normandie, longue de 1,154 km, le plus court fleuve côtier de France.
Autres pays
[modifier | modifier le code]- L'Alcantara en Sicile, décrite à la fin du XVe siècle par le poète et historien Pietro Bembo.
- Le Pinaros (appellation antique du Pinarus), à 10 km environ au sud d'Issos, lieu où la bataille d'Issos s'est déroulée en dans l'antique Cilicie.
- Le Méandre[7] dans le sud-ouest de la Turquie, qui a donné son nom aux méandres.
- Le Rubicon en Italie, franchi par Jules César en
- Le D, fleuve côtier dans l'Oregon, aux États-Unis, et la rivière Roe River dans le Montana, qui se sont disputé le titre de « cours d'eau le plus court au monde » pendant quelques années.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « COURS D'EAU », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).
- ↑ « fleuve côtier », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le )
- ↑ « Variabilité spatio-temporelle des flux de matières en suspension d'un fleuve côtier méditerranéen : la Têt (France) », sur www.sciencedirect.com (consulté le )
- ↑ UNESCO, « Cours d'eau » (consulté le )
- ↑ Jules Verne, Géographie illustrée de la France et de ses colonies, Paris, J. Hetzel, coll. « Bibliothèque d'éducation », , 768 p., p. 266, 274, 402, 450, 490, 498, 514, 530, 689, 690
- ↑ Louis Dussieux, Géographie historique de la France ou Histoire de la formation du territoire, Paris, Firmin Didot frères, , 184 p., p. 9
- ↑ Le Méandre fait 548 km de long et sa classification parmi les fleuves côtiers peut donc étés contestée.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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