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AMX-13 VCI

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AMX-13 VCI
Image illustrative de l’article AMX-13 VCI
AMX VCI de l’armée mexicaine en 2018.
Unités produites 3 000
Caractéristiques générales
Équipage 3 + 10 (pilote, chef de char, radio tireur et 10 fantassins)[1]
Longueur 5,59 m[1]
Largeur 2,51 m[1]
Hauteur 2,40 m[1]
Masse au combat 13,5 tonnes[1]
Armement
Armement principal canon de 20 mm, mitrailleuse de 12,7 mm ou 1 mitrailleuse de 7,5 mm[1]
Mobilité
Moteur essence
Vitesse sur route 60 km/h[1]
Chronologie des modèles
Vue arrière d'un AMX-13 VTT au Yad la-Shiryon Museum (Israël)

L'AMX-13 VCI (pour « véhicule de combat d'infanterie ») est une des multiples variantes du char léger français AMX-13. Il fut utilisé par l'armée française avant d'être remplacé par l'AMX-10 P à partir de 1973, lui-même remplacé par le VBCI à partir de 2008.

AMX-13 VCI de la Gendarmerie mobile exposé à Satory.

Le prototype sort d'atelier en 1955. La production commence en 1957 aux ateliers de construction de Roanne, puis la production passe chez Creusot-Loire pour permettre la fabrication de l'AMX-30 à Roanne. Environ 3 400 ont été produits jusqu'en 1973[2].

Description

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Fantassins néerlandais à bord d'un AMX-VCI en 1962.

Il transporte dix fantassins[3]. Cet engin est appelé AMX-13 VTT (véhicule de transport de troupe) quand il reçoit un tourelleau CAFL 38 armé d'une mitrailleuse de 7,5 mm (Arme Automatique Modèle 1952) ou l'affût blindé Giat CB 127 équipé d'une Browning M2 de 12,7 mm[4]. Les dernières versions montaient une tourelle équipée d'un canon à tir rapide de 20 mm, la T20-13 ou Toucan I[5].

Un AMX-13 Véhicule de combat du génie du 9e régiment du génie en 1976.
AMX-13 VTT français avec tourelleau CAFL 38 en manœuvre en 1972.

L'AMX-13 VCI a servi de base à plusieurs variantes[1] :

  • VTT : L'État-major des armées choisit en l'AMX-13 transport de troupe chenillé modèle 56 (AMX-13 TT 12 CH Mle 56) pour remplacer les half tracks d'origine américaine. Des essais sont menés d'avril à par la section technique de l'armée sur quatre prototypes. En 1957, une présérie de 25 exemplaires est commandée. 230 exemplaires sont construits et livrés en 1960. L'armement initial est assuré par une mitrailleuse Reibel Mle 1931 non protégée. Deux versions de tourelleaux sont adoptées par la suite, le CAFL 38 doté d'une mitrailleuse Browning Mle 1919 de 7,62 mm ou d'une mitrailleuse AA 52 de 7,5 mm et le S470 (Giat CB 127) avec une mitrailleuse Browning M2 HB de 12,7 mm[réf. nécessaire].
  • PC et PC Officier de tir (pour l'artillerie)
  • VCA : Véhicule Chenillé d'Accompagnement
  • VCG : Véhicule de combat du génie. Armé d'une mitrailleuse de 12,7 mm, il est équipé d'une lame Dozer, d'une grue de 4,5 t démontable et d'un treuil hydraulique. Il embarque 7 pionniers (en plus des 3 hommes d'équipage) et leurs outils[6].
  • RATAC : Radar d'Acquisition et de Tir pour l'Artillerie de Campagne
  • VTB (Sanitaire) : Véhicule de Transport de Blessés
  • Cargo
  • Porte-mortier
  • Porte-missile antichar SS 11

Utilisateurs

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  • Drapeau de l'Argentine Argentine : 180 dont 150 produit sous licence en Argentine [2],[7].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : 555 exemplaires : 305 VTT, 72 PC, 58 Cargo, 90 Mortier (dont 86 MILAN) et 30 ENTAC, remplacé par le M113A1-B et le AIFV-B[8]
  • Drapeau de Chypre Chypre : 12 commandés à la France en 1989 et reçus en 1991[7],[2]
  • Drapeau de l'Équateur Équateur : 87 furent commandés en 1975, seulement 81 furent reçus entre 1976 et 1978[7]. En 2025, encore 25 AMX-13 et 82 AMX-VCI sont en service[2]
  • Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis : 11 commandés en 1974 et reçus l'année suivante[7],[3].
  • Drapeau de la France France: remplacé par l'AMX-10 P. Un escadron de 16 d'AMX-13/90[9] et des AMX-VCI restent en service jusqu'en 1990 au 30e groupe de chasseurs de la 7e division blindée[10].
  • Drapeau de l'Indonésie Indonésie : 100 commandés aux Pays-Bas en 1976 et reçus entre 1977 et 1981[7]. En 2025, 75 AMX-VCI, 10 AMX-13 poseur de pont, 2 AMX-13 de dépannage et 6 AMX-VCI du génie sont toujours en service[2]
  • Drapeau de l'Italie Italie : 509 commandés à la France en 1960 et reçus entre 1961 et 1966[7].
  • Drapeau du Koweït Koweït : 34 commandés à la France en 1982 et reçus entre 1982 et 1983[7].
  • Drapeau du Liban Liban : 90 ex-français entre 1973-1990[2].
  • Drapeau du Maroc Maroc : 28[7],[3]
  • Drapeau du Mexique Mexique : 401 commandés à la Belgique en 1994 et reçus entre 1994 et 1996[7]. En 2025, 390 DNC-1 (AMX-13 VCI modernisé) sont en service[2]
  • Drapeau du Qatar Qatar : 33 commandés à la France en 1979 et reçus l'année suivante[7]. En 2025, 30 AMX-VCI sont en service[2]
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : 599 dont 345 AMX-PRI (VCI), 162 PRCO (PC), 46 PRVR (cargo) et 46 PRGWT (ambulance). 67 PRI ont été modifiés en porte-mortiers (PRMR) et 26 en PRAT, blindés antichars avec missiles TOW[11].
  • Drapeau du Soudan Soudan : 5[2]
  • Drapeau du Venezuela Venezuela : 25[2]

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h « AMX 13 VCI », sur chars-francais.net,
  2. a b c d e f g h i et j « AMX VCI », sur army-guide.com (consulté le )
  3. a b et c « AMX-13 VCI blindé de transport de troupe - Armoured personnel carrier », sur ArmyRecognition.com (consulté le )
  4. Christopher F. Foss, Jane's, Armour and Artillery, vol. 23, ed. Jane's Publishing Company Limited, 2002, p. 296
  5. tourelle développée par la Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (Lesavre et de Launet 2007, p. 53-54 et planche 18)
  6. « AMX 13 VCG », sur chars-francais.net,
  7. a b c d e f g h i et j (en) « Arms transfers database », sur sipri.org (consulté le )
  8. Pierre Arcq, « Le renouvellement des transporteurs de troupes de l'armée belge », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 905,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  9. David Delporte, « Ordre de bataille de l’armée de terre au 1er janvier 1989 », sur Armée française en 1989, (consulté le ).
  10. David Delporte, « Les unités d'infanterie », sur Armée française en 1989, (consulté le ).
  11. (nl) Piet F. van den Heuvel et Alfred Staarman, « AMX voertuigen in de Koninklijke Landmacht, 1961-1983 » [archive du ]
  • René Lesavre et Michel de Launet, Les armements de défense antiaérienne par canons et armes automatiques, Paris, Centre des hautes études de l’armement, division Histoire de l’armement, coll. « Comité pour l’histoire de l’armement terrestre » (no 8-3), , 113 p.

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Liens externes

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