Geographie der Schweiz

Überblick über die Geographie der Schweiz
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Vorlage:Infobox Géographique (pays) [[Fichier:3818 - Riffelberg - Matterhorn viewed from Gornergratbahn.JPG|upright=1.25|thumb|Le Cervin dans les Alpes valaisannes, un des symboles du pays.]]

La Suisse est un pays d'Europe occidentale[1] composé de 26 cantons souverains ayant pour capitale fédérale la ville de Berne. Elle est entourée de cinq pays l'Autriche et le Liechtenstein à l'est, l'Allemagne au nord, la France à l'ouest et l'Italie au sud et ne dispose pas d'accès à la mer.

Les points extrêmes du pays se situent au nord à Oberbargen (canton de Schaffhouse), au sud à Chiasso (canton du Tessin), à l'ouest à Chancy (canton de Genève) et à l'est au Piz Chavalatsch (canton des Grisons). Le pays fait Vorlage:Unité dans sa plus grande longueur et Vorlage:Unité dans sa plus grande largeur[Bär 1].

Le relief de la Suisse, très hétérogène, est né de la collision des plaques tectoniques eurasienne et africaine. Cette collision, ou orogenèse, a aboutit à la formation des trois grandes structures géographiques du pays : les Alpes, le plateau et le Jura. Le point culminant du pays est la pointe Dufour avec ses Vorlage:Unité d’altitude. La topographie des Alpes et les conditions climatiques y régnant ; diverses influences atlantique, continentale ou méditerranée, font de la Suisse le « château d'eau de l'Europe ». Le Rhin, le Rhône et des affluents du Danube et du prennent leur source dans le massif du Saint-Gothard, massif des Alpes qui compte de nombreux glaciers notamment le glacier d'Aletsch, plus grand glacier d'Europe.

La Suisse compte 7.593.494 habitants répartis de façon non-homogène sur son territoire. En effet le relief du pays, avec la présence des Alpes et du Jura, a concentré l'essentiel de la population du pays sur le plateau situé entre ces deux massifs. Ainsi l'essentiel des grandes villes, comme Genève, Lausanne, Lucerne, Berne, Bâle et Zurich, se sont développées sur le plateau. Cette population parle quatre langues nationales (l’allemand, le français, l’italien et le romanche) réparties dans des aires géographiques assez bien délimitées.

Géographie physique

Géologie

La géologie de la Suisse est très marquée par la formation des Alpes. Différents phénomènes géologiques ont formé l'actuel paysage de la Suisse. L'orogenèse alpine est celui dont les conséquences sont aujourd'hui les plus visibles, ce terme désigne l'ensemble des mouvements géologiques ayant conduits à la formation des Alpes.

Un socle cristallin s'est formé au début du Paléozoïque, entre 540 et 360 millions d'années avant le présent. Plus tard, entre 205 et 96 millions d'années, l'océan alpin ou Téthys alpine se forme entre l'Eurasie et l'Afrique. Cet océan atteint sa taille maximale à la fin du Jurassique, il y a 135 millions d'années. La collision des plaques eurasienne et africaine le font ensuite rétrécir. Cette collision de plaques, toujours en progression, s'étend sur environ 100 millions d'années. La chaîne des Alpes est le fruit de cette collision, les deux plaques formant des zones de plissement.

La Suisse est située sur une zone tectonique relativement calme, même si la ville de Bâle a été détruite le 18 octobre 1356 par un séisme. Les régions les plus actives sont justement le fossé rhénan (région baloise) et le Valais.

Trois grandes régions

 
Les trois grandes régions suisses :
  • Jura
  • Plateau suisse
  • Alpes
  • La Suisse comprend trois grandes régions géologiques ; les Alpes, le Jura et le plateau. Elles correspondent chacune à des réalités géologiques clairement identifiées. Deux petites régions du territoire suisse n'entrent cependant dans aucune de ces trois régions. La première, au nord, de la région de Bâle située sur la faille tectonique du fossé rhénan au-delà du massif du Jura. La seconde, au sud, la région de Mendrisiotto est quant à elle dans la plaine du Pô, au delà du versant sud des Alpes. Ces deux territoires sont toutefois très peu étendus comparés à la superficie du pays[Bär 1].

    Les Alpes suisses occupent la partie méridionale de la Suisse. Elles ont été formées par la poussée de la plaque africaine, qui a aussi engendré la formation du Jura, dans le nord-est et du plateau entre les deux massifs. En termes de superficie, les Alpes représentent environ 60 % du pays, le plateau 30 % et le Jura 10 %[Bär 1].

    Le relief accidenté des massifs du Jura et des Alpes fait qu'ils sont très peu peuplés, à l'exception de certaines vallées comme le Valais. L'essentiel de la population vit sur le plateau où l'on retrouve les principales villes du pays comme Genève, Zurich ou Berne. Vorlage:Clr

    Les Alpes

     
    Paysage des Alpes en Valais.
     

    Les Alpes sont une vaste chaîne de montagnes de près de Vorlage:Unité de long s'étendant entre Nice en France et Vienne en Autriche. La partie suisse des Alpes est située dans le sud du pays. Les Alpes suisses ne sont qu'une petite partie de la grande chaîne des Alpes mais elles couvrent environ 60 % du territoire national. Elles comptent une cinquantaine de sommets situés à plus de Vorlage:Unité tels la pointe Dufour (point culminant du pays), la Jungfrau ou le Cervin.

    Sur le plateau, le relief s'élève lentement depuis les Préalpes d'origine calcaire ; a contrario le versant sud descend abruptement vers la plaine du Pô. Entre ces deux versants, les vallées du Rhin et du Rhône séparent deux chaînes principales : les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. Les lignes de crêtes de ces chaînes se rejoignent dans la région du Saint-Gothard ; de plus, la vallée de la Reuss découpe de façon transversale les Alpes du Nord. Cette situation permet de franchir les Alpes d'est en ouest ou du nord au sud, en n'empruntant qu'un seul col[Bär 2]. Le Massif du Saint-Gothard tient son importance stratégique de cette situation géographique particulière, le contrôle du col du Saint-Gothard et de la route y menant étant même à l'origine du regroupement au cours du Vorlage:XIIIe siècle des trois vallées au nord du massif qui fondront, quelques années plus tard, la Confédération suisse[2]. Cette région du Saint-Gothard est le lieu de naissance de nombreux cours d'eau, tels le Rhin, le Rhône, l'Aar, la Reuss et le Tessin. Elle sépare aussi les Alpes suisses en quatre grands ensembles : les Alpes valaisannes, les Alpes bernoises, les Alpes glaronaises et les Alpes grisonnes[Bär 2].

    Les Alpes suisses comptent de nombreux sommets de plus de 4000 mètres ; notamment la pointe Dufour point culminant du pays avec Vorlage:Unité ou le Cervin (Vorlage:Unité connu pour sa forme pyramidale.

    L'altitude moyenne est de Vorlage:Unité. De nombreux sommets de plus de 4000 mètres sont situés sur le territoire helvétique. Trois massifs faisant partie des Alpes centrales se dégagent :

    Ces deux derniers ensembles délimitent le Valais, occupé par la vallée du Rhône.

    Le massif du Saint-Gothard marque ce que l'on peut considérer comme le centre des Alpes, séparant les Alpes occidentales (cantons du Valais, de Vaud et de Berne) et les Alpes orientales qui commencent dans les Grisons. Avec le canton germanophone d'Uri au nord et le canton italophone du Tessin au sud, c'est un point de passage important et historique entre l'Allemagne et l'Italie.

    Le Tessin, la région du Simplon en Valais et quelques vallées des Grisons, sont les seules régions du pays ouvertes sur le sud des Alpes et la plaine du Pô en Italie. La principale ville est Lugano.

    Localisation Surface / total de la Suisse
    (somme = 62,5 %)
    Désignation du massif
    Alpes septentrionales 27,8 % Alpes bernoises, Alpes uranaises, Alpes glaronaises et Préalpes appenzelloises
    Alpes centrales occidentales 11,7 % Alpes valaisannes
    Alpes centrales orientales 14,1 % Alpes rhétiques
    Alpes méridionales 8,9 % Alpes lépontines
    Désignation et répartition des massifs alpins en Suisse

    Vorlage:Clr

    Le Jura

     
    Le Creux-du-Van, paysage emblématique du Jura.

    Le Massif du Jura est situé sur trois pays, l'Allemagne, la France et la Suisse. Il forme un arc de cercle incurvé vers l'intérieur du pays depuis le canton de Genève au sud-ouest jusqu'au canton de Schaffhouse au nord-est. Cette chaîne longue de 300 kilomètres délimite en partie la frontière entre la France et la Suisse. Au plus large, entre Besançon et Neuchâtel elle mesure moins de Vorlage:Unité[Bär 3]. Dans sa partie suisse, le massif du Jura couvre environ 10 % du territoire national[Bär 1]. Le point culminant du massif, le Crêt de la Neige (Vorlage:Unité), est situé en France à proximité de Genève, le mont Tendre Vorlage:Unité) étant le plus haut sommet sur le territoire suisse. L'altitude moyenne du massif décroît depuis le sud-ouest vers le nord-est[Bär 4].

    Le Jura s'est formé par une poussée des Alpes depuis le sud-est vers le nord-ouest, cette poussée ayant été freinée à divers endroits par d'autres massifs existant précédemment : le Massif central et les Vosges en France, la Forêt-Noire en Allemagne. Cette poussée des Alpes sur le Jura et celle du Jura sur ces trois massifs ont créé des fossés d'effondrements : bassin Rhône-Saône entre Massif central et Vosges, le Haut-Rhin entre Vosges et Forêt-Noire[Bär 4]. La poussée des Alpes n'a toutefois pas affecté toutes les régions de la même façon ni en même temps. Ainsi, trois types de paysages différents sont présents dans le Jura : le Jura des chaînes ou Jura plissé, le Jura des plateaux ou des rides et le Jura tabulaire ou des failles[Bär 4].

    Le type plissé est le paysage du Jura le plus fréquent en Suisse, il est d'ailleurs relativement peu présent en France. Ces paysages se caractérisent par des chaînes importantes, parallèles, séparées les unes des autres par des vallées appelées vaux[Bär 5]. La vallée de Joux est une de ces vallées longitudinales du Jura plissé. Il existe aussi de petites vallées transversales, reliant deux vaux à travers une chaîne, on parle dans ce cas de cluse, comme par exemple avec la cluse de Moutier au nord-est de la ville du même nom. L'origine de ces cluses est préalable au plissement du Jura, il s'agit du cours des rivières présentes avant la formation du massif. Le Jura s'est élevé lentement, ces rivières ont pu par érosion conserver leurs cours.

    Le Jura des plateaux est principalement présent en France. Il s'agit de paysages de plateaux généralement peu ondulés. En Suisse, on le retrouve dans la région des Franches-Montagnes dans le canton du Jura.

    Le Jura tabulaire est principalement situé dans l'extrême nord du canton du Jura et à l'ouest de Bâle dans le nord de l'Argovie. Contrairement aux deux autres paysages jurassiens, il ne s'est pas plissé, mais de nombreuses failles ont créé de hauts plateaux en forme de tables avec des versants aux pentes raides qui descendent dans des vallées encaissées. Les régions de l'Ajoie et du Jura bâlois en sont les plus représentatives[Bär 5].

    De part la nature karstique du sol, l'écoulement de l'eau se fait principalement de façon souterraine. Ainsi, les paysages jurassiens sont globalement moins marqués par les effets de l'érosion que ne peuvent l'être ceux des Alpes.

    Le plateau

     
    Vue du mont Pilatus sur le plateau suisse près de Lucerne

    Le plateau Vorlage:En de est parfois aussi appelé « Moyen Pays »[dhs 1], traduction littérale du terme allemand. Il est situé entre les deux chaines de montagnes que sont les Alpes et le Jura. Il est principalement situé en Suisse, néanmoins il se poursuit un peu au sud de Genève pour rétrécir et disparaître dans la région de Chambéry, où les Alpes et le Jura convergent. À l'est le plateau se poursuit au delà du lac de Constance en Allemagne et en Autriche[Labhart 1]. Il occupe environ 30 % de la surface du pays, et s'étend sur Vorlage:Unité entre Genève et le lac de Constance. Le relief du plateau, légèrement accidenté, est marqué par la présence de nombreuses collines, son altitude est comprise entre 350 et 600 mètres. La région la plus élevée du plateau se situe dans le sud du canton de Fribourg au pied des Préalpes fribourgeoises sur la ligne de partage des eaux entre Rhin et Rhône. L'altitude la plus basse se situe à Brugg au niveau de la confluence de l'Aar avec le Rhin[Bär 6]. En son milieu, le plateau est coupé par un massif élevé, le Napf. Ce massif est très marqué par l'érosion torrentielle.

    Le plateau est principalement formé de molasse. Cette roche sédimentaire a été formée pendant près de Vorlage:Unité d'années par l'érosion des Alpes naissantes[Labhart 1]. Les dépôts alluvionnaires se sont déposés petit à petit sur cette surface partiellement plate jusqu'à former une roche sédimentaire. Le matériel alluvionnaire le plus grossier resta au pied des Alpes, les dépôts les plus fins étant transportés au loin[Bär 7]. La molasse n'est donc pas de même consistance ni de même épaisseur sur l'ensemble du plateau.

    L'hydrologie a joué un grand rôle dans la formation des différents paysages du plateau. L'érosion provoquée par les cours d'eau, mais aussi les glaciers, a façonné les paysages très divers du plateau. Les glaciers ont eu une importance prépondérante notamment suite aux différentes glaciations qui se sont succédé depuis un million d'années[Bär 6].

    L'érosion des glaciers à créé des vallées dites en auge, larges, encaissées et excavées telles les vallées de la Reuss, la Limmat, la Glatt ou l'Aar en amont de Berne. Les moraines des glaciers ont aussi modelé des éléments de paysages comme des digues retenant les lacs comme à Zurich, Pfäffikon ou Rapperswil.

    Le sous-sol molassique du plateau constitue aussi de grands réservoirs pour les nappes phréatiques.

    Au cours de la dernière glaciation, celle de Würm, une grande partie du plateau était recouverte par les glaciers. Le glacier du Rhône descendant le long de sa vallée butait sur le massif du Jura et se séparait en deux, une partie partait vers l'est et confluait avec le glacier de l'Aar. L'avancée maximale de ce glacier s'est arrêtée dans la région de Soleure où il forma une grande moraine. De nombreuses vallées fluviales antérieures à cette glaciation ont été comblées par les moraines. Ainsi, quand eut lieu le recul des glaciers, les rivières se sont créées de nouveaux cours sur le grand plateau, il en résulta la formation de méandres. De plus, l'important dénivelé a généré une forte érosion. C'est pourquoi on trouve sur le plateau des vallées fluviales avec de nombreux méandres encaissés, telle la vallée de la Sarine.

    Les glaciers ont aussi poussé des Blocs erratiques que l'on retrouve encore aujourd'hui dans divers endroits du plateau. Parmi ces blocs on peut citer les Pierres du Niton situés dans le lac Léman à Genève.

    Hydrologie

     
    Les bassins versants de la Suisse.
  • Rhin
  • Aar (sous-bassin versant du Rhin)
  • Rhône
  • 
  • Danube
  • Adige
  • L'hydrologie de la Suisse est marquée par la présence de cinq bassins fluviaux, de nombreux lacs et des glaciers parmi les plus grands d'Europe. Le climat a un rôle prépondérant sur l'hydrologie en donnant des précipitations, pluviales et neigeuses, mais aussi avec l'ensoleillement définissant l'évaporation des eaux de surface.

    Des rivières de cinq bassins versants

    La Suisse est située sur les bassins versants de cinq fleuves européens : le Rhin et le Rhône qui prennent leur source en Suisse au massif du Saint-Gothard ainsi que le Danube, le et l'Adige. Pour ces trois derniers, ce sont des affluents et non les cours principaux qui prennent leur source en Suisse.

    Bassin versant Pourcentage de la superficie de la Suisse[Bär 8]. Principaux affluents en Suisse Lacs Se jette dans
    Rhin 68 % Aar, Reuss Lac des Quatre Cantons, lac de Neuchâtel, lac de Constance, etc. Mer du Nord dans un delta aux Pays-Bas
    Rhône 18 % Doubs Lac Léman Mer Méditerranée dans un delta (la Camargue) en France
    9,3 % Tessin Lac Majeur, lac de Lugano Mer Méditerranée dans un delta au nord-est de l'Italie
    Danube 4,4 % Inn Mer Noire
    Adige 0,3 % Rom Mer Méditerranée
    Les cinq bassins-versants présents en Suisse.

    [[Fichier:SchaffhausenRheinfall1.jpg|thumb|Les chutes du Rhin près de Schaffhouse.]]

     
    Le lac des Quatre Cantons avec les Alpes uranaises au fond.

    Le bassin versant du Rhin est celui qui draine la plus grande partie du territoire. Le sous bassin de l'Aar, affluent du Rhin, irrigue une part importante du territoire, notamment le plateau. En effet, l'Aar et ses nombreux affluents (Sarine, Reuss, Emme, Limmat…) irrigue toute la partie centrale du pays.

    Le bassin versant du Rhône est divisé en deux parties. Le cours principal du Rhône coule dans le sud du pays depuis le glacier du Rhône jusqu'au lac Léman et il draine la quasi-totalité du Valais ainsi que la région lémanique. Une partie du massif du Jura est irriguée par le Doubs, sous-affluent du Rhône par la Saône, elle-même affluent du Rhône. Le cours principal du Rhône coule dans le sud du pays depuis le glacier du Rhône jusqu'au lac Léman.

    Dans le sud et le sud-ouest du pays, on retrouve les bassins versants du , de l'Adige et du Danube, principalement dans les cantons du Tessin et des Grisons. De nombreux torrents de montagnes alimentent le Tessin sur le versant sud des Alpes, le Tessin étant lui-même émissaire du lac de Lugano avant de rejoindre le . Dans les Grisons le Rom coule dans une petite vallée avant d'entrer en confluence avec l'Adige en Italie. L'Inn est un affluent du Danube, il coule dans une longue vallée alpine des Grisons.

    Les différents cours d'eau de Suisse partent dans aux quatre coins de l'Europe, ainsi les eaux du Rhin rejoignent la mer du Nord, celles du Rhône la mer Méditerranée, celles du Pô et de l'Adige la mer Adriatique et celles de l'Inn la mer Noire. De plus, ces cours d'eau acquièrent en Suisse un débit très important relativement à la surface du bassin versant. Le Rhin sort de Suisse à Bâle, son bassin versant en amont de cette ville ne représente que 20 % de sa superficie totale, mais le fleuve y a déjà acquis près de la moitié de son débit. Ainsi, on parle parfois de la région du Gothard et plus généralement de la Suisse comme du « château d'eau de l'Europe »[3].

    Les lacs suisses

    Sur le cours de toutes ces rivières se trouvent de nombreux lacs, la Suisse en compte [[Liste des lacs de Suisse|15 d'une superficie supérieure à Vorlage:Unité]]. Parmi ceux-ci, les lacs Léman, de Constance, de Lugano et Majeur sont des lacs binationaux. Le plus grand lac est le lac Léman, mais le plus grand lac entièrement situé en Suisse est le lac de Neuchâtel. La plupart des lacs naturels suisses ont une origine glaciaire. Ils ont été creusés par un glacier au cours d'une glaciation, puis leur recul a libéré l'espace aujourd'hui occupé par l'eau, d'une ou plusieurs rivières, qui s'y est accumulée. Si ces lacs sont naturels, ils sont cependant pour la plupart régulés, leur niveau étant contrôlé en aval. C'est sur les rives du lac des Quatre Cantons que serait née la Confédération suisse.

    Il existe aussi de nombreux lacs artificiels à vocation hydroélectrique. La plupart d'entre eux sont situés en zone montagneuse (lac des Dix, lac de Mauvoisin, etc.), même si quelques uns se situent sur le plateau comme celui de la Gruyère.

     
    Lugano et son lac.

    Climat

    Vorlage:Loupe [[Fichier:Berner Alpen.jpg|thumb|Alpes bernoises, la chaîne alpine constitue une barrière climatique importante.]] La Suisse est affectée d'un climat dit de transition, qui résulte de l'influences de différents climats, sans qu'aucun d'entre eux ne soit prédominant. Les quatre climats qui influencent celui de la Suisse sont l'océanique par l'ouest, le nord-européen par le nord, le continental par l'est et le méditerranéen par le sud[Bär 9].

    L'ouest de l'Europe connaît un climat océanique dû à l'influence du Gulf Stream dans le nord de l'Atlantique. Ce climat apporte le plus souvent des masses d'air douces et humides sur la Suisse. Depuis le nord de l'Europe, des coulées d'air froid polaire descendent de manière occasionnelle et abaissent considérablement les températures en hiver. La Suisse subit aussi l'influence du climat continental, présent dans l'est de l'Europe, qui amène des variations importantes entre été et hiver. Il apporte occasionnellement des masses d'air sèches et froides en hiver et des masses d'air chaudes à très chaudes en été. Le climat méditerranéen présent sur le bassin du même nom étend aussi son influence sur la Suisse. Cependant, ses conséquences sur le climat sont différentes entre le versant sud des Alpes où il donne de l'air chaud et humide et le versant nord des Alpes où il apporte de l'air chaud mais sec, notamment par effets de foehn[Bär 9].

    Ces quatre influences climatiques sont présentes en Suisse, néanmoins leur importance respective varient selon la situation géographique. Ainsi, la Suisse orientale connaît des amplitudes thermiques plus marquées que l'ouest du pays. Le climat continental est prédominant dans l'est, alors que le climat océanique l'est à l'ouest du pays[Bär 9].

    Précipitations

    La moyenne des précipitations annuelles en Suisse est nettement supérieure à celle du continent européen[4], Vorlage:Unité contre Vorlage:Unité. Une grande partie des précipitations provient des flux d'air atlantique.

    Les précipitations ne sont pas homogènes sur le territoire. En Valais, la moyenne annuelle des précipitations est deux fois plus basse qu'au niveau national[4]. Les régions situées sous le vent des massifs montagneux, par rapport aux vents dominants, sont plus sèches que les régions non abritées. La partie romande du plateau et le nord-ouest du pays sont relativement secs, abrités des vents dominants, respectivement par le Jura et la Forêt-Noire d'une part, et les Vosges d'autre part. En Valais, certaines régions très proches géographiquement peuvent avoir des niveaux de précipitations très différents. La Jungfrau avec Vorlage:Unité est l'une des régions les plus arrosées du pays alors que Stalden, situé à environ Vorlage:Unité n'enregistre que Vorlage:Unité de précipitations annuelles[Bär 10].

    Les normales

    Les températures dépendent en premier lieu de l'altitude. Un réseau de stations d'observations météorologiques couvre le pays.

    La température moyenne sur le plateau suisse est en janvier de Vorlage:Tmp et en juillet de Vorlage:Tmp. La température moyenne annuelle est de Vorlage:Tmp. Pour une altitude identique, la température de la région bâloise ainsi que la vallée du Rhône est Vorlage:Tmp plus élevée et la Plaine de Magadino au Tessin Vorlage:Tmp plus élevée que celle du plateau suisse.

    Lieu Altitude de la station d'observation météorologique (en m) Précipitations annuelles moyennes (en mm/an) Durée d'insolation moyenne en août (en %) Durée d'insolation moyenne en décembre (en %) Température max. mensuel moyen en juillet Température min. mensuel moyen en janvier
    La Chaux-de-Fonds (massif du Jura) 1.018 1.410 40 40 +Vorlage:Tmp Vorlage:Tmp
    Berne, plateau suisse 565 1.040 50 20 +Vorlage:Tmp Vorlage:Tmp
    Sion (Valais, vallée du Rhône) 482 600 60 50 +Vorlage:Tmp Vorlage:Tmp
    Säntis (Appenzell, Préalpes à l'est du pays) 2.490 2.900 55 30 +Vorlage:Tmp Vorlage:Tmp
    Locarno-Monti (Tessin, sud des Alpes) 366 1.850 60 60 +Vorlage:Tmp +Vorlage:Tmp
    Diversité climatique (données pour la période entre 1961 et 1990)[5].

    Les extrêmes

    La température la plus élevée, jamais mesurée en Suisse, est de Vorlage:Tmp à Grono dans le canton des Grisons, le 11 août 2003. Le lieu le plus chaud est Locarno-Monti, avec une température moyenne annuelle de Vorlage:Tmp. La plus basse température mesurée est de Vorlage:Tmp à La Brévine dans le canton de Neuchâtel, le 12 janvier 1987. Le lieu le plus froid est le Jungfraujoch avec une température moyenne annuelle de Vorlage:Tmp[6].

    Pour les précipitations, le record de pluie annuel est à Mönchsgrat avec Vorlage:Unité au cours de la période 1939-1940. Le 10 septembre 1983, on mesure Vorlage:Unité à Camedo (Tessin) en 24 heures. En l'espace de 10 minutes, Locarno a reçu Vorlage:Unité de pluie le 29 août 2003. La plus importante quantité de neige tombée en 24 heures fut de Vorlage:Unité, entre le 29 et le 30 janvier 1982. En avril 1999, on a mesuré Vorlage:Unité de neige au Säntis, ce qui constitue la plus importante couche de neige dans le pays[6].

    Le lieu le plus sec de Suisse est Ackersand en Valais avec une moyenne de Vorlage:Unité de précipitations annuelles. La période la plus sèche en Suisse a débuté le 6 décembre 1998, avec une absence de précipitations sur Lugano durant 77 jours[6].

    Les plus fortes rafales de vent mesurées l'ont été : en montagne le 27 février 1990 au Grand Sant-Bernard avec une rafale à Vorlage:Unité et en plaine à Glaris le 15 juillet 1985 avec Vorlage:Unité[6].

    Évolution du climat

    Les paramètres météorologiques sont régulièrement mesurés par les autorités fédérales depuis 1864[7]. Le réchauffement climatique global que connaît la Terre est perceptible en Suisse, notamment de part le recul des glaciers. Le pergélisol connaît un recul, ainsi des roches deviennent instables et provoquent des éboulements[8].

    Biodiversité

    La Suisse est marquée par une grande variété de reliefs, d'altitudes et de paysages, qui induit une diversité des habitats naturels. Ces nombreux habitats naturels favorisent la biodiversité de la faune et de la flore. On trouve environ 50.000 espèces d'animaux, de champignons et de plantes dans le pays[Envs 1]. Le Vorlage:Date, la Suisse a ratifié la Convention sur la diversité biologique, qui est entrée en vigueur le Vorlage:Date[OFEV 1]. Dans ce cadre, l'Office fédéral de l'environnement a mis en place un programme de surveillance de la biodiversité, baptisé Monitoring de la biodiversité (MDB)[OFEV 2].

    En 2006, 60 espèces présentes en Suisse sont considérées comme menacées à l'échelle mondiale par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), chiffre stable[OFEV 3].

    Espèces animales

    [[Fichier:Alpine Ibex.jpg|thumb|Capra ibex (bouquetin), vallée du Lötschental.]]

    Selon l'Office fédéral de l'environnement, on dénombre 30.000 espèces animales en Suisse dont 41 % sont menacées[OFEV 4].

    Les espèces animales sont au nombre de 30.000, parmi lesquelles 83 mammifères, 386 oiseaux, 15 reptiles, 20 amphibiens, 51 poissons osseux, 2 agnathes, 25.000 arthropodes (dont 22.330 insectes), 270 mollusques et 3.200 vers (plats, ronds, rubanés) et annélides[9]. Dans le règne animal on recense 51 espèces endémiques[OFEV 4].

    Selon le Monitoring de la biodiversité (MDB), la biodiversité est stable, c'est-à-dire que globalement sur l'ensemble du territoire suisse le nombre d'espèces animales disparaissant est compensé par l'apparition de nouvelles espèces[OFEV 5]. La disparition ou l'apparition d'espèces ne signifie pas ici l'extinction globale de l'espèce ou son apparition sur la surface terrestre il s'agit de sa présence ou non sur le territoire suisse, par exemple des espèces d'oiseaux migratoires nichant auparavant en Suisse ne le faisant plus actuellement ou l'inverse. Ainsi, le pipit rousseline (Anthus campestris), une espèce de passereaux ne niche plus en Suisse depuis 1998. Il en va de même pour la marouette poussin (Porzana parva), qui n'est plus considérée comme nichant dans le pays depuis 2002 et le courlis cendré (Numenius arquata) depuis 2003[10]. Des espèces peuvent être chassées par d'autres, ainsi le goéland cendré (Larus canus), présent sur une île du lac de Neuchâtel de 1966 à 1996, aurait été chassé par le goéland leucophée (Larus michahellis)[10].

    Différentes espèces animales sont apparues, ou réapparues, en Suisse ces dernières années. Le loup (Canis lupus) a été exterminé au Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix , cependant, à partir des années 1990 il a repeuplé la Suisse depuis l'Italie. La loche d'étang (Misgurnus fossilis), un poisson disparu de la vallée du Rhin (région de Bâle) dans les années 1950, a été réintroduit dans la vallée du Rhône dans les années 1990. Le ragondin (Myocastor coypus) est apparu en Suisse en 2003. Le Guêpier d'Europe (Merops apiaster), oiseau migrateur méridional remonte en Suisse régulièrement depuis 1991[10].

    [[Fichier:Deer Swiss National Park.jpg|left|thumb|Cervidés, Parc national.]] L'ours, présent sur les armoiries de la capitale fédéral Berne. L'ours brun a été massivement chassé au cours des Vorlage:Smiley: Der Parameter XVIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xviii  et Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix , l'espèce a disparu de la Suisse au début du Vorlage:Smiley: Der Parameter XX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xx , le dernier spécimen ayant été abattu en Engadine dans le val S-charl en 1904. Non loin du sud de la Suisse, en Italie, dans le Trentin, une population de quelques individus a survécu. Afin de relancer la reproduction de cette population, dix ours de Slovénie ont été introduits dans le parc national Adamello-Brenta entre 1999 et 2002. En juillet 2005, un premier mâle est arrivé en Suisse par le sud du Tyrol. Il a été ensuite observé dans le val Müstair, le Parc national suisse et la Engadine[OFEV 6]. Le Vorlage:Date, un ours a été abattu par les garde-faune grisons. Cette décision a été prise face au danger que l'animal faisait encourir aux populations locales venant chercher sa nourriture dans les zones d'habitation. Un second ours s'est établi en Suisse en 2007. Ce dernier est jugé plus farouche et craintif que le premier[11].

    La biodiversité des espèces animales est donc stable à l'échelle nationale, cependant ceci est moins vrai à l'échelle régionale. Ainsi, le nombre de vertébrés et d'orthoptères a diminué entre 1997 et 2004 dans le Jura et sur le plateau, est stable dans les Alpes centrales occidentales, mais est en augmentation dans les versants nord et sud des Alpes et dans les Alpes centrales orientales. Ainsi le Lynx, qui avait été réintroduit en Suisse centrale dans les années soixante, a spontanément colonisé les Alpes centrales et le versant sud des Alpes[OFEV 7].

    Parmi les espèces animales, on trouve des espèces classées en voie d'extinction à l'échelle mondiale. L'apron du Rhône (Zingel asper) est un poisson classé au bord de l'extinction. On ne trouve plus que quelques populations isolées les unes des autres dans le bassin du Rhône. En 2006, le nombre d'individus est estimé à 200 pour la Suisse[OFEV 8].

    Plantes et champignons

     
    Myosotis rehsteineri sur les rives du lac de Constance

    En Suisse, on compte 19.000 espèces de plantes et champignons dont 3.000 plantes vasculaire et fougères, 1.030 mousses, 1.660 lichens, 9.000 champignons et 4.000 algues. Il existe deux espèces endémiques parmi les plantes vasculaires : la Drave ladine et la Sabline ciliée[OFEV 4].

    Plusieurs espèces de végétaux présents en Suisse sont en voie d'extinction au niveau mondial. La Tulipa aximensis a été redécouverte en Valais en 1998, elle était jusqu'alors considérée comme éteinte à l'échelle mondiale[OFEV 3]. Une autre tulipe sauvage, la Tulipa didieri, n'est quant à elle présente que sur quatre petits sites valaisans et un site en Savoie. Au bord du lac de Constance, le myosotis rehsteineri n'occupe plus que quelques gazons littoraux sur les rives de ce lac. Le saxifrage amphibie, saxifrage disparu en 1956, est selon l'Union internationale pour la conservation de la nature le seul taxon dont la disparition en Suisse a aussi signifié la disparition à l'échelle mondiale[OFEV 8].

    Forêts

    thumb|left|La forêt de Tamangur en Engadine à 2300 m, une des plus élevées d'Europe[12].

    En 2007, les forêts suisses couvrent une surface de Vorlage:Unité d'hectares, avec des répartitions inégales d'une région à l'autre : si le versant sud des Alpes (Tessin) est particulièrement riche, le plateau, avec sa forte densité de population, a beaucoup moins de forêts. Entre la période 1993 - 1995 et la période 2004 - 2006, les surfaces forestières ont augmenté de 4,9 % sur la totalité du pays ; 0 % sur le plateau, 0,9 % dans le massif du Jura, 2,2 % dans les Préalpes, 9,1 % dans les Alpes et 9,8 % au sud des Alpes. Le volume total de bois s'élève à Vorlage:Unité de mètres cubes[13].

    Les forêts ont une place importante dans la biodiversité : 20.000 espèces dépendent des forêts suisses, soit près de la moitié des espèces vivant dans le pays[Envs 2].

    Le bois est utilisé en Suisse comme matière première dans la construction et comme agent énergétique. En 2005, l'extraction du bois s'est élevée à Vorlage:Unité de mètres cubes, valeur inférieure à celle de la croissance annuelle du bois commercialisable (Vorlage:Unité de mètres cubes)[Envs 2].

    Dangers naturels

    Les dangers naturels ont toujours été présents en Suisse, les inondations dans le Seeland ou dans la plaine de la Linth, les problèmes liés aux glaciers comme celui du Giétro et les tremblements de terre, comme celui ayant affecté Bâle en 1356. Ces dernières années, les dangers naturels sont à l'origine, d'en moyenne, neuf décès par an : six dans des avalanches, deux dans ces crues et un dans des éboulements[Envs 3].

    Géographie humaine

    Vorlage:Citation bloc

    Découpage administratif

     
    La Suisse et les cantons suisses.

    Le découpage administratif de la Suisse est lié à son histoire : le pays s'est en effet formé, au fil des siècles, par la réunion d'États souverains appelés cantons[14], sous forme d'une confédération. Depuis 1848, le pays est composé de Vorlage:Citation[15] qui sont au nombre de 26 depuis 1979. Les derniers cantons à être entrés dans la Confédération sont ceux de Genève, Neuchâtel et du Valais en 1815. Le canton du Jura est créé en 1979 par séparation d'une partie du canton de Berne.

    À l'exception des huit plus petits d'entre eux (Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Zoug, Bâle-Ville, Appenzell Rhodes-Extérieures et Genève), les cantons sont divisés en districts qui servent de contrôle et d'exécution entre l'État et les communes : ces entités intermédiaires ne sont qu'administratives, judiciaires ou électorales et ne disposent d'aucune autonomie politique[16]. Tous les cantons sont divisés en communes. La Suisse, au Vorlage:Date, en compte 2.636[17] Vorlage:Exp [18].

    Depuis 1999, la Suisse est découpée sur le plan statistique en sept grandes régions[19] pouvant regrouper plusieurs cantons. Elles sont équivalentes aux régions NUTS 2 d'Eurostat (office statistique de l'Union européenne). Correspondant à un échelon obligatoire pour la statistique suisse depuis leur création, elles ne représentent toutefois pas une unité institutionnelle en tant que telle. À des fins d'analyse et de comparaisons nationales et internationales, l'Office fédéral de la statistique utilise plusieurs niveaux géographiques liés à la politique territoriale[20]. Vorlage:Clr

    Abr Canton Chef-lieu Population
    en milliers (2007)[21]
    Surface
    (kmVorlage:2)[22]
    Densité
    (hab./kmVorlage:2)
    Langues officielles
    ZH Zurich Zurich 1.307,6 1.729 742 allemand
    BE Berne Berne 963,0 5.959 161 allemand, français
    LU Lucerne Lucerne 363,5 1.493 241 allemand
    UR Uri Altdorf 35,0 1.077 32 allemand
    SZ Schwytz Schwytz 141,0 908 153 allemand
    OW Obwald Sarnen 34,0 491 69 allemand
    NW Nidwald Stans 40,1 276 145 allemand
    GL Glaris Glaris 38,2 685 56 allemand
    ZG Zoug Zoug 109,1 239 448 allemand
    FR Fribourg Fribourg 263,2 1.671 155 français, allemand
    SO Soleure Soleure 250,2 791 314 allemand
    BS Bâle-Ville Bâle 185,2 37 4.995 allemand
    BL Bâle-Campagne Liestal 269,1 547 516 allemand
    SH Schaffhouse Schaffhouse 74,5 298 248 allemand
    AR Appenzell Rhodes-Extérieures Herisau[note 1] 52,7 243 216 allemand
    AI Appenzell Rhodes-Intérieures Appenzell 15,5 173 88 allemand
    SG Saint-Gall Saint-Gall 465,9 2.026 228 allemand
    GR Grisons Coire 188,8 7.105 26 allemand, romanche, italien
    AG Argovie Aarau 581,6 1.404 409 allemand
    TG Thurgovie Frauenfeld 238,3 991 238 allemand
    TI Tessin Bellinzone 328,6 2.812 116 italien
    VD Vaud Lausanne 672,0 3.212 206 français
    VS Valais Sion 298,6 5.224 56 français, allemand
    NE Neuchâtel Neuchâtel 169,8 803 210 français
    GE Genève Genève 438,2 282 1.536 français
    JU Jura Delémont 69,6 838 83 français
    CH Suisse Berne 7.593,5 41.284 182 allemand, français, italien, romanche[note 2]
    Les cantons suisses.

    Population

    À la fin de l'année 2007, la Suisse comptait Vorlage:Unité[Dém 1]. En termes de population, le pays est au 95Vorlage:È rang mondial[23]. La population de la Suisse est observée depuis 1798. Si les frontières du pays sont globalement inchangées depuis 1815 et le Congrès de Vienne qui marque la fin de la domination française de la Suisse, la dernière modification territoriale date du Vorlage:Date lors de la signature du traité des Dappes entre la France et la Suisse sur le partage des Vorlage:Unité de la vallée des Dappes[24].

    Évolution de la population

     
    Évolution démographique de 1860 à 2007.

    L'évolution de la population suisse est observée depuis 1798, lorsque le gouvernement de la République helvétique procède à un premier recensement[25]. Dès 1850, le gouvernement fédéral organise des recensements tous les dix ans, qui montrent, entre 1860 et 2006 en Suisse, une multiplication par trois de la population, passant de Vorlage:Unité à Vorlage:Unité d'habitants[Démog 1].

    À l'échelle géographique les variations démographiques ne sont pas homogènes[26]. De nombreux facteurs locaux ont influencés ces variations démographiques : zone de plaine ou de montagne, situation urbaine ou rurale, industrie ou agriculture, présence ou non d'attrait touristique. Ces facteurs, parmi d'autres, continuent à influencer les différences locales en termes de démographie.

    Les périodes retenues par l'Office fédéral de la statistique pour étudier les variations démographiques internes s'articulent autour de dates charnières ; 1885 et l'essor économique avec la crise des années 1870 et 1880, 1914 et le début de la Première Guerre mondiale, 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale et enfin 1973 avec le premier choc pétrolier.

    Période de 1850 à 1880

    Au cours de ces trois décennies, l'accroissement de la population est continu mais modéré. L'accroissement naturel est relativement important, des migrants s'installent en Suisse ; ce double accroissement de la population parvient cependant à peine à combler les départs de migrants suisses vers l'étranger[Refed 1]. Cette période, marquée par le développement du chemin de fer, voit la première concentration démographique persistante surtout sur le plateau. Les principales villes du pays se développent ainsi que de grandes régions industrielles, telles que le Jura avec l'industrie horlogère, le Jura bernois avec l'industrie métallurgique et mécanique, le canton de Bâle-Campagne avec les industries horlogère et textile, la Suisse orientale avec l'industrie textile (les deux Appenzell, le Fürstenland, – entre Saint-Gall et Wil –, le Rheintal, l'Oberthurgau et le canton de Glaris). La naissance du tourisme hivernal alpin voit aussi le développement de certaines petites régions comme Davos ou la Haute-Engadine.

    Dans certaines régions comme le Valais, la Suisse centrale et à un degré moindre le plateau fribourgeois et bernois, une forte croissance démographique se produit sans développement industriel ou touristique. Cet accroissement de population en l'absence de développement économique engendre dans ces régions une tendance à la paupérisation des populations, alors principalement catholiques, qui connaissent un isolement politique, social et économique[Refed 2].

    Au cours de cette période, les vallées tessinoises et grisonnes connaissent de fortes pertes déomgraphiques. Dans certaines vallées les recencessements montrant même des pertes de moitié de la population. Ces zones ont connues une forte émmigration, notamment vers l'Amérique, néanmoins l'Office fédéral de la statistique estime que les recensements de 1850 et 1860 auraient été surévalués dans de nombreuses communes de montagne. Ainsi les diminution de populations sont, sur cette période, probablement moindre[Refed 2].

    Période 1880-1910

    Pendant les trentes années précédant le premier conflit mondial la croissance démographique du pays est très importante, la population passsant de 2,82 à 3,71 millions d'habitants. Les explications à cela sont diverses. La société suisse connaît des transformations économiques et sociales fondamentales, induisant notamment une forte baisse de la mortalité. La baisse de la mortalité, une natalité toujours élevée et une importante immigration sont les facteurs expliquant cet accroissement de la population[Refed 2].

    Cette période est aussi marquée par une urbanisation très forte du pays. La population de Zurich augmente de 150 %, Lucerne, Saint-Gall, Lausanne et Bâle de 120 % environ chacune et Berne et Bienne de 100 %. Le fort accroissement démographique de cette période se retrouve aussi dans des régions industrielles telles la vallée de l'Aar (de Bienne à Aarau), l'Oberland zurichois, le Jura et la Suisse orientale. Les zones touristiques connaissemt aussi d'importantes augmentation de population, certaines communes telles que Montreux, Leysin, Montana, Zermatt, les environs d'Interlaken, les berges du lac des Quatre Cantons, la région des lacs tessinois, la Haute-Engadine, Davos, Arosa ont des augmentations de population encore plus fortes que les zones industrielles. En revanche, le dévellopement démographique connu par la Basse-Engadine, le Kandertal et la Haut-Valais n'est que provisoire, conséquence des chantiers ferroviaires[Refed 3].

    Comme au cours de la période précédente, le dépeuplement des vallées grisonnes et tessinoises se poursuit. Les zones de dépeuplement touchent principalement des zones agricoles. Le Klettgau schaffhousois perd, par exemple plus de 20 % de ses habitants. Le contraste entre les zones rurales (en perte de population) et les zones urbaines et industrielles (en fort développement) est d'autant plus marqué par la la proximité géographique de ces zones, souvent très proches[Refed 3].

    Période 1910-1941

    La Première Guerre mondiale éclate en 1914. La Suisse est entourée par des pays impliqués dans ce conflit : l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la France et l'Italie, mais n'y participe pas. Néanmois le début du conflit est une date marquante pour la démographie du pays : la natalité connaît alors une chute rapide et continue. Le modèle d'une famille restreinte s'impose dans les familles suisses. De plus, la période précédente de forte immigration s'arrête brusquement avec le début du conflit. Au cours de la période 1914-1940, le nombre de ressortissants étrangers diminue passant de 16 à 5 % de la population totale[Refed 3].

    Les déplacements de population à l'intérieur du pays sont moins importants qu'au cours des périodes précédentes. La croissance démographique est assez faible et les différences entre régions moins marquées. Le tissu économique du pays connaît différentes crises, telles que celle de la broderie en Suisse-orientale, celle touchant l'industrie horlogère du Jura et la baisse du tourisme, qui se ressentent sur le plan démographique. De grandes zones rurales comme les Moyen-Pays fribourgeois et vaudois sont affectées par une nette baisse de la population rurale[Refed 3]. À cause de ces crises économiques, certaines villes voient leurs populations diminuer : c'est le cas pour Saint-Gall (-17 %) ou pour La Chaux-de-Fonds (-7 %)[Refed 4]. Le processus de formation d'agglomérations urbaines, apparu au cours de la période précédente, s'accentue : les communes de la banlieue de Zurich, de la banlieue sud de Bâle et des environs de Genève sont celles dont l'accroissement est le plus fort au cours de cette période[Refed 4].

    À l'instar des villes et des banlieues suburbaines, les zones rurales connaissent des développements disparates. Des zones comme l'Oberland bernois et la Suisse centrale profitent d'investissement de l'État et se développent, en connaissant des gains démographiques notables. Le Valais et les Grisons sont les régions dans lesquelles la croissance démographique est la plus forte. Les parties occidentale et orientale du plateau voient leurs populations régresser alors que la partie centrale s'accroît.

    Période 1941-1970
     
    Représentation graphique de l'évolution de la population[27].

    Le début de cette période est marqué par le second conflit mondial qui s'achève en 1945. Les trente années qui suivent, appelées les Vorlage:Guil, sont une période de forte croissance économique pour la Suisse ainsi que pour une grande majorité des pays développés.

    Au cours de cette période, la croissance démographique du pays est continue. L'économie et le paysage du pays sont fortement modifiés. Toutes les régions urbaines et surtout suburbaines, industrielles et touristiques, traditionnelles ou nouvelles sont touchées par ce développement démographique[Refed 4].

    Le développement de ces zones se fait au détriment d'autres. Ainsi a lieu un exode massif depuis diverses zones vers les régions précitées. Les différentes régions touchées par cet exode sont les zones rurales des cantons de Vaud et de Fribourg ou certaines communes thurgoviennes, schaffhousoises ou lucernoises à l'écart des grands axes. Des zones du Jura (Ajoie, Franches-Montagnes, Jura neuchâtelois), les régions préalpines de l'Emmental, de l'Entlebuch, du Toggenbourg et d'Appenzell connaissent aussi de fortes pertes démographiques. Les plus forts déclins se trouvent dans les vallées alpines non touristiques : régions industrielles de Glaris, vallées grisonnes (Surselva, Hinterrhein, Albula, Basse-Engadine), fonds de vallées tessinoises. Cet exode depuis les vallées alpines arrive pour la première fois en Valais, notamment dans la vallée de Conches[Refed 4].

    Le développement démographique de cette période fait apparaître une dualité centre-périphérie à grande échelle : les régions du plateau contre celles des montagnes. Ainsi, la zone de croissance démographique du plateau est quasi sans discontinuités du lac de Constance jusqu'à Neuchâtel et Fribourg. Les agglomérations tessinoises et le bassin lémanique sont deux autres pôles connaissant un fort développement[Refed 4].

    Période 1970-2000

    La croissance démographique de la période précédente s'arrête brutalement en 1973 avec le premier choc pétrolier. Pendant les trois années qui suivent, la population du pays diminue, phénomène nouveau depuis plus de soixante ans. Le pays connaît de nouveau une hausse de la natalité au cours des années 1980, puis une immigration renforcée entre 1990 et 1997. L'accroissement annuel moyen de cette période est le plus faible des cinq périodes considérées[Refed 5].

    Sur le plateau, des mouvements de population ont lieu des villes, centres d'agglomérations, vers les communes situées en périphérie, mais dans leur globalité ces agglomérations s'accroissent. Cependant, pour la première fois la croissance démographique enregistrée par ces agglomérations est inférieure à celle des régions rurales. Les croissances les plus élevées se trouvent dans les couronnes extérieures des agglomérations : Nyon (agglomération de Genève), Morges, Echallens et Oron (Lausanne), Affoltern, Bremgarten, Dielsdorf et Uster (Zurich)[Refed 5].

    Les grandes agglomérations s'étendent vers l'espace rural mais commencent aussi à se chevaucher comme à Zurich avec Winterthour, Baden, Zoug, Lachen-Pfäffikon, Rapperswil, Wil, Brugg et Aarau ou avec Berne et Thoune. Le plateau devient une continuité territoriale, ailleurs des aires urbaines se développent : les grandes agglomérations autour du Léman (Genève, Lausanne et Vevey-Montreux), les centres urbains du Valais, et les agglomérations du Tessin[Refed 5].

    Au cours de cette période les régions connaissant de fortes pertes démographiques sont principalement des régions isolées dans les Alpes ; la vallée de Conches, l'Oberhasli bernois, Uri, la Surselva, le val Blenio et la Léventine. L'Emmental, l'Entlebuch et certaines parties du Jura sont aussi des régions se dépeuplant[Refed 5].

    Structure actuelle

    À la fin de l'année 2007, le pays compte Vorlage:Unité, population en hausse de 1,1 % soit Vorlage:Unité par rapport à l'année précédente. L'augmentation de population est présente dans l'ensemble des cantons, ceux dans lesquels cette augmentation est la plus forte étant ceux de Fribourg, Zoug, Zurich et Schwytz. Le pays est très marqué par l'immigration : ainsi, près d'un résidant sur cinq n'est pas de nationalité suisse[Dém 1]. En 2006, 21,7 % de la population a moins de 20 ans, alors que 16,2 % a plus de 64 ans[28]. En 2006, à la naissance, l'espérance de vie d'une femme est de 84.2 années alors que celle d'un homme est de 79.2 années[29].

    Répartition spatiale

    La population de la Suisse est fortement urbaine. En effet, en 2007 73 % des habitants vivent dans des zones urbaines[30]. Le relief du pays a modelé la répartition de la population, le plateau est la zone la plus peuplée du pays, il concentre les principales agglomérations de Suisse. Avec une densité de population d'environ Vorlage:Unité, il s'agit d'une des régions les plus densément peuplées d'Europe[31]. Il existe de fortes disparités de densités de population entre des cantons situés sur le plateau et d'autres situés dans les Alpes. Ainsi, les densités de population des cantons de Lucerne, Soleure ou Zurich sont respectivement de 254,3 316,6 et Vorlage:Unité. A contrario, les cantons du Valais et des Grisons connaissent des densités de population très basses 57,3 et Vorlage:Unité. Sur le versant sud des Alpes, le canton du Tessin connaît lui aussi une densité de population inférieure à la moyenne nationale, avec 166,8 contre Vorlage:Unité[32].

    Les cinq agglomérations les plus peuplées du pays sont Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne. Il s'agit aussi des cinq villes les plus peuplées. Ces cinq agglomérations comptent 2.689 milliers d'habitants soit 35 % de la population totale du pays[30]. Les agglomérations de Genève et Bâle sont transfrontalières. Cependant, pour ces agglomérations, l'Office fédéral de la statistique (office fédéral responsable de la statistique à l'échelle nationale) ne donne que les populations résidant sur le territoire suisse[33]. L'agglomération de Zurich compte 1.132,2 milliers d'habitants, la commune 358,5 milliers. C'est la plus grande ville du pays et un pôle économique important (réseau de transport régional). L'agglomération de Genève compte 503,6 milliers d'habitants, la commune 180,0 milliers. C'est la plus grande ville de Suisse romande. Bâle est la troisième ville de Suisse, avec 163,5 milliers d'habitants dans la commune et 489,9 milliers dans la partie suisse de son agglomération transfrontalière (Eurodistrict trinational de Bâle). Berne, la capitale fédérale, n'est qu'au quatrième rang des villes et des agglomérations de Suisse avec respectivement 122,7 et 346,3 milliers d'habitants dans la commune et l'agglomération. Lausanne est la cinquième ville de Suisse, son agglomération compte 317,0 milliers d'habitants, sa commune 119,2 milliers, elle est distante de Genève d'environ 60 kilomètres[30]. Dans le Tessin, la plus grande agglomération est celle de Lugano avec 130,6 milliers, il s'agit de la 9Vorlage:Ème agglomération du pays en termes de nombre d'habitants[34].

    Situation linguistique
     
    Les différentes langues de la Suisse : allemand, français, italien, romanche.

    La Suisse a quatre langues nationales : l'allemand, le français, l'italien et le romanche. En 2000, 63,7 % de la population a comme langue principale l'allemand, 20,4 % le français, 6,5 % l'italien, 0,5 % le romanche et 9,0 % une langue non nationale[Lingus 1].

    Il existe de nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch. Ce sont des langues parlées. En effet, seule la langue allemande est écrite de manière officielle. On parle de la Suisse alémanique pour désigner la partie nord et est du pays dans laquelle ces dialectes sont parlés. Ce sont les régions frontalières avec l'Allemagne et l'Autriche, pays germanophones. Des dialectes suisses allemands sont aussi parlés jusqu'à la frontière italienne, notamment dans le Haut-Valais. Le français est parlé dans l'ouest du pays, le français de Suisse se différencie peu du français parlé en France. On parle de Suisse romande au sujet de la partie francophone de la Suisse. L'italien est parlé dans le Tessin et dans quelques vallées au sud des Grisons. Ce sont des régions situées sur le versant sud des Alpes. En Suisse italienne, le dialecte tessinois, apparenté aux parlers lombards, est toujours d'usage. Le romanche est parlé dans le canton des Grisons par une minorité disséminée dans diverses vallées du canton. L'usage de cette langue est en régression. En 2000, Vorlage:Unité ont comme langue principale le Romanche[35].

    Les frontières linguistiques ne suivent pas nécessairement les frontières cantonales. La frontière linguistique entre la Suisse romande et la Suisse alémanique est parfois appelée le Röstigraben. Elle passe, du nord au sud, en partant des vallées du Jura, puis par les lacs de Morat et Neuchâtel. Sur le plateau, elle emprunte le cours de la Sarine, puis remonte vers les Alpes fribourgeoises, vaudoises. Dans le nord du Valais elle suit la ligne de crête des Alpes du nord, traverse le Rhône et le Valais et rejoint la frontière italienne au niveau du Val d'Aoste, région francophone d'Italie. La frontière entre le suisse-allemand et l'italien suit, dans le Gothard, la ligne de crête entre les versants orientés au nord et au sud des Alpes. Le romanche étant en déclin, la frontière linguistique avec les dialectes suisses-allemands se déplace. Il existe donc des cantons bilingues. Les cantons de Fribourg, du Valais et de Berne ont pour langues officielles le français et l'allemand. Le canton des Grisons est le seul canton trilingue de la confédération : allemand, romanche et italien.

    Environ 9 % de la population a comme langue principale une autre langue qu'une langue nationale. Cette population correspond essentiellement à l'immigration[Lingus 2]. Par ordre décroissant, les 15 langues non nationales les plus parlées en Suisse sont le Serbe / croate, l'albanais, le portugais, l'espagnol, l'anglais, le turc, le tamoul, l'arabe, le néerlandais, le russe, le chinois, le thaï, le kurde et le macédonien[Lingus 3].

    Population étrangère

    Fin 2007, la Suisse compte 1.602.093 ressortissants étrangers soit 21,1 % de la population totale[Dém 1]. Au cours du Vorlage:Smiley: Der Parameter XX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xx , cette proportion a fluctué au gré des phases successives d'immigration et d'émigration, faisant osciller la balance migratoire entre les extrêmes que sont la décennie 1910 - 1920 avec une valeur de -3,1 ‰ et la décennie 1950 - 1960 avec 6,8 ‰[36]. De manière générale, ces mouvements de population suivent la conjoncture du marché du travail ainsi que les crises politiques. La taille du pays, sa structure économique et la politique restrictive en matière de naturalisations expliquent cette situation[37]

    Les étrangers présents en Suisse sont généralement des populations installées depuis longtemps. Ainsi, près de 20 % des étrangers sont nés dans le pays et sont des étrangers de deuxième ou troisième génération. De plus, 38,7 % de ceux qui ne sont pas nés en Suisse y vivent depuis 15 ans ou plus de manière ininterrompue. Sur l'ensemble de la population étrangère, deux tiers ont une autorisation d’établissement illimitée[37]. Alors que les immigrants des années 1980 étaient principalement des italiens et des espagnols, ces deux origines sont, depuis 2003, plus nombreux à émigrer qu'à immigrer en Suisse. Ils ont été remplacés par les ressortissants portugais et surtout allemands qui représentent, en 2007, un immigré sur quatre. Les nationalités extra-européennes ont également gagné en importance, pour représenter 19 % des immigrants lors de la même année.[38].

    Développement territorial

    Structures urbaines

    La population de la Suisse est très urbanisée, c'est-à-dire qu'elle vit principalement dans les villes et les agglomérations. En 1980, 61 % de la population suisse vit dans l'espace urbain ; en 1990, cette proportion monte à 69 % et en 2000 il atteint 73 %[39]. En 2000, on compte 50 agglomérations, l'Office fédéral du développement territorial recense quatre principales grandes zones urbaines d'influence. Il y a les trois aires métropolitaines que sont Zurich, Bâle et Genève-Lausanne avec pour chacune d'elles les agglomérations voisines, ainsi que la région bernoise avec son agglomération et les agglomérations voisines (Fribourg, Thoune, etc.)[40].

    Entre 1980 et 2000 le nombre d'agglomérations est passé de 33 à 48, cette augmentation s'étant principalement faite dans les années 1980 (48 agglomérations en 1990). De même le nombre de communes inclues dans des agglomérations a lui augmenté passant de 502 à 974 au cours de la même période. A contrario le nombre de villes isolées ont quant à lui dimminué de 15 à 9 toujours sur cette période[41]. L'urbanisation s'est faite de façon polycentrique, de par la structure fédéraliste du pays, c'est pourquoi on trouve un nombre relativement élevé de villes de petite et de moyenne dimension[42].

    Au sein des espaces urbains, ce sont les villes-centres qui constituent les pôles principaux en termes d'économie et d'emploi, alors que pour les communes périphériques l'habitat est la fonction principale. Certaines agglomérations disposent aussi de centres secondaires qui occupent aussi un certain rôle économique[43].

    Espace rural

    Vorlage:...

    Transport

    Vorlage:Article détaillé

     
    Route et rail dans le massif du Gothard.

    La création de la Suisse est liée à la volonté de contrôler les cols permettant le passage du nord au sud des Alpes. Son histoire est marquée par ce franchissement du massif : contrôle du Col du Saint-Gothard par les Waldstätten[44], construction de la route du Simplon par Napoléon Ier[45] , le réduit national centré sur le massif du Saint-Gothard lors de la Seconde Guerre mondiale[46]. La population est fortement concentrée sur le plateau, induisant des infrastructures de transports entre les différents pôles urbains de cette zone. Ainsi, les transports en Suisse sont liés aux déplacements sur le plateau, mais aussi, à plus grande échelle, entre les deux versants des Alpes. De par la nécessité de franchissement de cette chaîne montagneuse, les réseaux de transports sont marqués par la présence de nombreux cols et tunnels.

    Les chemins de fer ont façonné la Suisse moderne qui a développé, à partir de 1850 un réseau très dense[dhs 2], avec notamment différentes lignes internationales, nationales ou régionales et de nombreuses compagnies ayant développé des réseaux secondaires à voie étroite (par exemple le Glacier Express du chemin de fer rhétique). En termes de kilomètres parcourus par habitant et par année sur un réseau ferré, la Suisse est le premier pays au monde avec Vorlage:Unité devant le Japon[47]. Les réseaux d'agglomération se sont développés à partir de 1990 avec le S-Bahn de Zurich suivi par Berne puis Bâle (le premier RER international, entre Saint-Louis en France et la gare de Bâle-Sankt Johann. La ville de Bâle a la particularité d'avoir trois gares appartenant chacune aux trois réseaux nationaux : suisse (gare de Bâle SBB), français (gare de Bâle SNCF) et allemand (Basel Badischer Bahnhof).

    Zones classées

    Sur le territoire suisse il existe de nombreuses zones classées, par différentes entités et pour différents critères.

    Parc national suisse

     
    Paysage du Parc national suisse.

    Le Parc national suisse est l'unique parc national du pays, il a créé le Vorlage:Date. Après plusieurs phases d'extensions, il mesure, en 2009, Vorlage:Unité. Il se situe en Engadine, dans le canton des Grisons, dans la partie la plus orientale du pays. Il jouxte la frontière italienne et relie les deux vallées de l'Inn et du Val Müstair, ainsi le col de l'Ofen passe au milieu du parc[48].

    Au Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix  les Alpes commencèrent à connaître certaines nuisances et détériorations partielles du paysage dues à l'engouement qu'elles suscitaient. Cet aspect alla de paire avec un intérêt grandissant pour la protection de la nature. Ainsi différentes sociétés savantes entreprirent des démarches pour la création de zones protégées ; en 1907 la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève auprès du Conseil fédéral évoqua la création de réserves naturelles dans les Alpes. À la même époque, la Société helvétique des sciences naturelles démarra un projet de parc national. Ce projet était plus restrictif que les parcs nationaux américains de l'époque. En effet, les aires de repos ou de délassement pour le public étaient interdites. En 1909, un premier accord est signé entre la Société helvétique des sciences naturelles et la commune de Zernez. L'arrêté de création du parc est signé le Vorlage:Date, ainsi la Confédération prit en charge une partie des responsabilités de la Société helvétique des sciences naturelles. Le Parc national a, par la suite, été agrandi pour atteindre sa taille actuelle en 1961. À la fin des années 1990, des projets d'extension de la zone protégée autour du parc avortèrent[dhs 3].

    Selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), il est classé en tant que réserve de catégorie 1, protection la plus élevée[49].

    Patrimoine mondial de l'UNESCO en Suisse

    En 2009, neuf sites suisses sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO ; trois le sont par rapport à leurs caractères naturels, les six autres l'étant pour des motifs culturels[50].

    Sites naturels

    Le site appelé Alpes suisses Jungfrau-Aletsch est site de haute montagne de Vorlage:Unité situé sur les cantons de Berne et du Valais. Il englobe le glacier d'Aletsch et trois grands sommets : l'Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Il a été inscrit au patrimoine mondial en 2001, périmètre par la suite étendu en 2007. Ce site constitue un exemple « remarquable » de la formation des Alpes, dans lequel on trouve notamment des successions végétales liées au retrait des glaciers, conséquence du réchauffement climatique[51].

    Le Monte San Giorgio est une montagne situé dans le sud du Tessin, au bord du lac de Lugano. En 2003, l'UNESCO a classé un site de Vorlage:Unité sur cette montagne. Ce site classé est en effet le meilleur témoin de la vie marine au Trias. À cette époque se trouvait un lagon tropical qui a produit des fossiles d'animaux et de végétaux d'une grande richesse[52].

    Le Haut lieu tectonique suisse Sardona a été inscrit au patrimoine en 2008. C'est un site de Vorlage:Unité. Ce site montre l'orgonèse d'une chaine montagneuse, ici les Alpes, par la collision de deux plaques tectoniques. On y voit des successions de couches de roches avec notamment des roches plus anciennes au-dessus de roches plus jeunes. Ce site est reconnu pour être un site capital pour la géologie. On y trouve également le plus glissement de terrain de la période post-glacaire, des Alpes centrales[53].

    Sites culturels

    thumb|Vieille ville de Berne. Berne, la capitale fédérale, a été fondée en 1191 par le duc Bertold V de Zähringen dans une boucle de l'Aar. La vieille ville est située dans cette boucle. Au cours du Vorlage:Smiley: Der Parameter XVIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xviii  les vieilles constructions, dont certaines dataient des Vorlage:Smiley: Der Parameter XV wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xv  et Vorlage:Smiley: Der Parameter XVI wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xvi , ont été rénovées tout en gardant leur caractère médiéval. La Vieille ville de Berne a été classé par l'UNESCO en 1983[54].

    Le Couvent bénédictin de Saint-Jean-des-Sœurs à Müstair a été fondé par Charlemagne en 800. Müstair se trouve dans les Grisons à l'extrême sud-est du pays. Ce couvent conserve des peintures murales importantes[55].

    Le Couvent de Saint-Gall est un grand monastère carolingien. Entre le Vorlage:Smiley: Der Parameter VIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/viii  et 1805 (sécularisation), il a été l'un des monastères les plus importants d'Europe[56].

    À Bellinzone, dans le canton du Tessin, un site a été classé en 2000. Intitulé Trois châteaux, muraille et remparts du bourg de Bellinzone. Ce site inclut tout un ensemble de foritications centré sur le château de Castelgrande. Le second château, celui de Montebello, fait aussi partie de cet ensemble fortifié. Le troisième chateaux classé, celui de Sasso Corbaro, est quant à lui situé sur un promontoire au sud-est de l'ensemble. Selon l'UNESCO, cet ensemble fortifié est un « exemple remarquable de structure défensive de la fin du Moyen Âge contrôlant un col alpin stratégique »[57].

    Le Lavaux est une région vinicole située sur les berges nord du lac Léman. En 2007, l'UNESCO a classé une zone de 30 kilomètres de long entre Lausanne et le Château de Chillon, site appelé « Lavaux, vignoble en terrasses »[58].

    Le site appelé « Chemin de fer rhétique dans le paysage de l'Albula et de la Bernina » a été classé en 2008. Il inclut deux lignes ferroviaires franchissant les Alpes par deux cols. Il regroupe un ensemble de viaducs et de tunnels de grandes valeurs historiques et architecturales[59].

    Développement de la géographie dans le pays

    Des pionniers de la géographie descritptive aux universités modernes

     
    Aegidus Tschudi, un des pionniers de la géographie descritptive en Suisse.

    Selon Hans-Rudolf Egli, Conrad Türst, Johannes Stumpf et Aegidius Tschudi ont été des pionniers dans la topographie de la Suisse en ébauchant des cartes du pays[dhs 4]. Par la suite, Josias Simler, Johann Jakob Scheuchzer et Albrecht von Haller marquèrent aussi la géographie descriptive du pays. Au Vorlage:Smiley: Der Parameter XVIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xviii , Horace-Bénédict de Saussure explora les Alpes et fit construire des instruments de mesure précis.

    Au Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix  la géographie est considérée comme une discipline des sciences naturelles. Dans le pays, les glaciers et l'origine des Alpes sont étudiés par Bernhard Studer à Berne, Louis Agassiz à Neuchâtel, Ludwig Rütimeyer à Bâle et Albert Heim à Zurich. Ces scientifiques enseignaient aussi la géologie ou la biologie, en effet aucune chaire de géographie n'existait encore[dhs 4].

    Des chaires universitaires sont fondées en 1886 à Berne, en 1895 à Zurich, en 1896 à Fribourg et en 1912 à Bâle. Celle de l'École polytechnique fédérale de Zurich est créée en 1915. Ces chaires universitaires étaient à l'époque rattachées aux facultés de sciences, ceci étant dû aux thèmes abordées par la recherche géographique aux Vorlage:Smiley: Der Parameter XVIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xviii  et Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix [dhs 5]. Au cours de la période 1886-1915, la géomorphologie est prédominante dans les sujets d'études, l'ethnologie apparaît petit à petit au cours de période 1915-1945. Période au cours de laquelle Zurich introduisit la géographie agraire, Genève la géographie politique et Fribourg la géopolitique[dhs 5].

    Après 1945, la géographie physique connaît une forte spécialisation avec la création de spécialités telles l'hydrologie et de la climatologie. En ce qui concerne la géographie humaine, les problématiques économiques se développent. À partir des années 1980, ce sont la recherche environnementale globale et l'étude des pays en voie de développement qui gagnent en importance[dhs 6]. Différentes sociétés savantes furent créées notamment par l'intérêt accordé envers les pays lointains. Des sociétés de géographie et d'ethnographie sont fondées en 1858 à Genève, en 1872 à Berne, en 1878 à Saint-Gall, en 1885 à Neuchâtel, en 1899 à Zurich, en 1923 à Bâle et en 1995 au Tessin. La Société suisse de géographie fut quant à elle créée en 1970, pour ensuite être remplacée par l'Association suisse de géographie en 1989[dhs 7]. Vorlage:Clr

    Cartographie

    Premières représentations

    [[Fichier:Wurmsbach Gygerplan.jpg|thumb|Partie centrale du lac de Zurich sur une carte de Hans Conrad Gyger.]] La première carte sur laquelle l'actuelle territoire de la Suisse est mentionné est la Table de Peutinger[dhs 8], il s'agit d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain. Aux XVe et XVIe siècles des cartes de la confédération sont dressées. En 1496 et 1497, Conrad Türst dressa deux cartes sur parchemin en faisant notamment apparaitre le relief des montagnes par une perspective cavalière. En 1538, Sebastian Münster publia une carte réalisée par Aegidius Tschudi, jugée d'une réalisation exceptionnelle[dhs 8]. Les premières cartes cantonales datent de 1566 pour Zurich, 1578 pour Berne et environ 1600 pour Lucerne. La région lémanique fut cartographiée par Jean Duvillard et Jacques Goulart au Vorlage:Smiley: Der Parameter XVI wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xvi , le lac des Quatre Cantons en 1645 par Johann Leopold Cysat.

    Au Vorlage:Smiley: Der Parameter XVII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xvii , Hans Conrad Gyger réalisa des cartes très précises, notamment dans des buts stratégiques. Il dressa une carte du territoire zurichois. Selon Hans-Rudolf Egli, ses cartes font partie des « chefs-d'œuvre de la cartographie mondiale »[dhs 8]. Il créa aussi des plans des des marches et de la dîme, leurs buts étaient de résoudre les litiges aux frontières zurichoises et clarifier les droits de propriété et de dîme[60].

    Contrairement au siècle précédent où la cartographie répondait à des exigences militaires, ce sont les géomètres civils, au Vorlage:Smiley: Der Parameter XVIII wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xviii , qui réalisèrent des travaux de cartographie. Ceux-ci étaient le plus souvent demandés par des particuliers afin de cartographier des propriétés. Pour cette raison, la science cartographique du pays n'a pas évolué durant cette période. Entre 1796 et 1802 fut publié l'atlas Meyer-Weiss, il comportait 16 cartes au 1:120 000. Cette carte globale de la Suisse fut la première depuis celle de Tschudi en 1538.

    Cartes officielles

    Historique
     
    Carte Dufour représentant Lausanne.

    Au Vorlage:Smiley: Der Parameter XIX wurde nicht erkannt!Vorlage:Smiley/Wartung/ErrorVorlage:Smiley/Wartung/xix , les besoins stratégiques de l'armée ainsi que les besoins en connaissance du terrain par la communauté scientifique, exigent une carte précise et homogène du pays. C'est en 1805 que Niklaus Rudolf von Wattenwyl demande à la diète d'accélérer les travaux de relevé du territoire. Les premiers relevés sont effectués pour l'armée entre 1809 et 1831[dhs 9]Vorlage:,[61].

    À partir de 1832, Guillaume-Henri Dufour est chargé de poursuivre les travaux topographiques. En 1837, devant le manque de moyens, il décide de fonder à Genève un bureau topographique qu'il dirigera jusqu'en 1865[62] avec du personnel fixe[61]. La première carte officielle de la Suisse issue de ce bureau est publiée entre 1845 et 1864. La carte Dufour, au 1:100.000 monochrome, se caractérise par son relief symbolisés par des hachures et des ombres[dhs 8]Vorlage:,[63].

    Le bureau de topographie est dirigé par Hermann Siegfried entre 1866 et 1879. Transféré à Berne en 1868, ce bureau devint plus tard l'Office fédéral de topographie. Succédant à la carte Dufour, les premières planches de l'atlas topographique de la Suisse au 1:25.000 et 1:50.000, à trois couleurs, sont publiées dès 1870. Elles paraitront jusqu'en 1926[64].

    Cartes actuelles

    De nouvelles cartes paraissent à partir de 1938. Conçues notamment par Eduard Imhof, ces séries de cartes nationales de la Suisse sont polychromes. Elles sont révisées tous les six ans depuis 1979 et sont encore en vigueur aujourd'hui.

    Les cartes nationales de la Suisse couvrent l'ensemble du territoire aux échelles comprises entre 1:25.000 et 1:1.000.000, elles sont disponibles sur support électronique et pour certains téléphones mobiles. À côté de ces cartes de base sont éditées de nombreuses cartes thématiques de loisir : cartes d'excursions, de randonnée à ski, cartes routières, carte des châteaux ou des biens culturels. Des cartes spéciales, comme des cartes synoptiques, pour l'aéronautique et la géologie, sont également disponibles sur supports électroniques[65].

    Offices fédéraux

    La géographie, qu'elle soit descriptive des phénomènes naturels ou humaine (phénomènes démographiques, aménagement du territoire, etc) s'étend sur des spécialités différentes. Ainsi, il existe de nombreux offices fédéraux excerçant leurs compétences particulières sur ces domaines.

    Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) regroupe les offices fédéraux de l'environnement, du développement territorial. Au sein du Département fédéral de l'intérieur (DFI), l'Office fédéral de météorologie et de climatologie s'occupe des prévisions météorologiques et questions liées au climat - passé, actuel et futur.

    Annexes

    Bibliographie et sources

    Vorlage:Plume : source utilisée pour la rédaction de l’article

    Géographie physique
    Biodiversité
    Géographie humaine

    Notes et références

    Notes

    Vorlage:Références

    Références Labhart

    Vorlage:Références

    Références Bär

    Vorlage:Références

    Références Environnement suisse

    Vorlage:Références

    Références Office fédéral de l'environnement

    Vorlage:Références

    Références Démographie de la Suisse

    Vorlage:Références

    Références La population de la Suisse 2007

    Vorlage:Références

    Références Recensement fédéral de la population 2000, Evolution de la population des communes 1850-2000

    Vorlage:Références

    Références Recensement fédéral de la population 2000 Le paysage linguistique en Suisse

    Vorlage:Références

    Références Dictionnaire historique de la Suisse

    Vorlage:Références

    Autres références

    Vorlage:Références

    Articles connexes

    Liens externes

    Vorlage:CommonsAtlas

    Vorlage:Géographie de l'Europe

    Vorlage:Portail

    * de:Schweiz#Geographie

    1. Définition des zones géographiques d'Europe sur United Nations Statistics Division, un site de l'ONU, consulté le 3 octobre 2008.
    2. Vorlage:Histoire de la Suisse Bouquet, Vorlage:P.14.
    3. Par exemple, sur www.swissworld.org : « On dit que la Suisse est le château d'eau de l'Europe »
    4. a b Amédée Zryd, Les glaciers en mouvement, Presses polytechniques et universitaires romandes « Le savoir suisse », Lausanne, 2008 Vorlage:ISBN. Vorlage:P.92.
    5. Cartes et diagrammes, pp. 14 - 15, Atlas mondial suisse, édition 2002, Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) ISBN 329200232-x
    6. a b c d MétéoSuisse, Records météos en Suisse, chiffres à jour fin 2005, page consultée le 5 février 2009.
    7. Stephan Bader et Pierre Kunz, Climat et risques naturels - La Suisse en mouvement, Georg éditeur, Genève, 1998 Vorlage:ISBN, Vorlage:P.23.
    8. Le réchauffement fait bouger l'Eiger Swissinfo 10.07.2006
    9. Office fédéral de l'environnement, magazine Environnement, Berne, numéro 3 année 2006, Vorlage:P.12.
    10. a b c Monitoring de la biodiversité, Diversité des espèces en Suisse et dans les régions (Z3), consulté le 5 février 2009.
    11. OFEV, L'ours J33 a été abattu, Communiqués aux médias, consulté le 5 février 2009.
    12. God da Tamangur myswitzerland.com, consulté le 8 avril 2009
    13. Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, Inventaire forestier national : disparités régionales, consultée le 16 novembre 2008.
    14. Vorlage:DHS
    15. Selon l'article 1 de la Constitution fédérale de 1848
    16. Vorlage:DHS
    17. La liste officielle des communes peut être consultée sur le Vorlage:Lien web
    18. Office fédéral de la statistique, Le nombre des communes a nettement diminué en 2008, communiqué de presse du 7 janvier 2009.
    19. Communiqué de presse mai 1999 Office fédéral de la statistique
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    21. Vorlage:Lien web
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