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Éditions L'Harmattan

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L'Harmattan
Repères historiques
Création
Fondée par Robert Ageneau et Denis Pryen
Fiche d’identité
Forme juridique société par actions simplifiée[1]
Statut édition indépendante
Siège social 5-7, rue de l'École-Polytechnique, Paris (France)
Dirigée par H.D.P. Xavier Pryen
Spécialités sciences humaines
Société mère H.D.P.
Effectif 47[2]
Site web www.harmattan.fr
Préfixe ISBN 978-2-343
978-2-296
978-2-7384
978-2-7475
978-2-85802
978-2-336
978-2-14Voir et modifier les données sur Wikidata
Données financières
Chiffre d'affaires 8 604 848 
au [2],[3]

Le groupe des Éditions L’Harmattan ou L’Harmattan est bâti autour de la maison d'édition française L’Harmattan, créée par Denis Pryen et Robert Ageneau en . Il tire son nom du vent de l’Afrique de l'Ouest, l’harmattan.

Les Éditions L’Harmattan, initialement spécialisées dans l’édition de sciences humaines et sociales francophones, comptent quatre structures éditoriales en Europe, onze en Afrique et deux librairies à Paris.

L’Harmattan est créé en 1975 par Robert Ageneau et Denis Pryen, deux éditeurs issus de la gauche catholique et de l’engagement tiers-mondiste. Leur objectif est alors de publier des ouvrages traitant des relations géopolitiques entre le Tiers-Monde, les pays développés et l’Afrique[4].

Denis Pryen est né en 1939 dans le Nord[5]. Robert Ageneau, né en 1938 en Vendée, a été rédacteur en chef de Spiritus, une revue de missionnaires[6]. Le premier est considéré comme l’homme d’affaires derrière le projet, tandis que le deuxième est l’intellectuel. Ils installent leur librairie à Paris, dans le quartier Saint-Germain-des-Prés.

Le siège des éditions, rue de l'École-Polytechnique, à Paris.

L’Harmattan se fonde sur les expériences de deux maisons d’édition alors en déclin, François Maspero et Présence africaine. La maison d’édition nouvellement créée développe de nouvelles thématiques autour de l’évolution des États africains, l’immigration, et le rôle du christianisme dans les questions de développement[7]. L’Harmattan constitue un réseau de relations avec les mouvements nationalistes notamment du Salvador, du Timor, des Antilles et du Sahara occidental. Les premières publications comptent des livres sur les DOM TOM, le coup d’État de Pinochet, en 1973, la révolution malgache, la famine au Sahel et la littérature en langue africaine.

L'Harmattan publie de nombreux travaux universitaires francophones — notamment des mémoires, des actes de colloques et des thèses — alors que ce type de publications peinent de plus en plus à trouver leur place dans le circuit éditorial traditionnel à partir du milieu des années 1980. Dans un contexte de crise de l’édition scientifique et académique, L'Harmattan, à rebours de la tendance, augmente progressivement son rythme de publication : la maison publie environ 120 titres par an en 1980, 400 à la fin des années 1980, puis près de 700 en 1995[8].

En 2010, Denis Pryen prend sa retraite et nomme son neveu, Xavier Pryen, à la tête de la gestion opérationnelle du groupe[9].

En 2012, L'Harmattan achète 100% des Éditions Michalon, qui deviennent alors Yves Michalon Editions, Yves Michalon restant à la tête de cette structure qui doit conserver son autonomie[10],[11].

En 2017, avec 2 567 titres publiés, L’Harmattan est le premier éditeur français en nombre de livres édités. Il publie de nombreuses thèses et travaux d'étudiants[12].

En 2024, le fondateur de la maison d’édition porte plainte contre son neveu, directeur de la société : il l’accuse d’avoir pris le contrôle du groupe à son insu et d’avoir utilisé ses ressources financières à son profit[9]. Selon Médiapart, le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes préliminaires pour escroquerie, abus de faiblesse et harcèlement moral au travail[13].

Modèle économique

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Dès les années 1970, le modèle d'entreprise est particulier. L'Harmattan se situe au milieu d'un vaste réseau associatif, avec une sensibilité tiers-mondiste et une préoccupation concernant le devenir des États africains et l'aide à apporter aux immigrants. La maison fonctionne avec quelques salariés très motivés et peu rémunérés, et des universitaires directeurs de collections quasiment bénévoles. Au début, la promotion se résume à des présentations durant la fête de l'Humanité ou des stages organisés à l’intention des coopérants français[4]. Afin de limiter les coûts, la maison impose une méthode dite de « prêt à clicher » dès les années 1980, obligeant les auteurs de se soumettre aux formats exigés par la maison d’édition[4],[7]. L’Harmattan recrute des salariés, et initie un contrat à compte d’éditeur à 0 % de droits d’auteur sur les 1000 premiers exemplaires[4] (puis après 2001 sur les 500 premiers exemplaires[9]). Ce modèle économique est singulier et parfois décrié : les auteurs sont rémunérés seulement, et faiblement, à partir du 501e exemplaire vendu[9]. En 1984, L’Harmattan emploie 19 personnes[14].

Pour que ce modèle de petite diffusion fonctionne, il faut comprimer les frais : la structure est légère avec peu de salaires et de frais de promotion, et Denis Pryen exploite très rapidement les possibilités de l’imprimerie moderne, tirant jusqu’à huit ouvrages à la fois en offset grâce à la technique de l’amalgame, puis utilisant le numérique qui permet des tirages très bas (100 exemplaires)[4]. La stratégie est toutefois désapprouvée par Robert Ageneau, qui considère qu'elle est réalisée au détriment d’une approche qualitative et restrictive[6],[15]. À la suite d’une décision de justice de 1980, Robert Ageneau quitte la société en 1980 pour fonder sa propre maison d’édition[6], les Éditions Karthala[16].

Cette histoire des origines et de la fondation de L’Harmattan a été étudiée[17],[18] par l’historien Denis Rolland[19] qui en a tiré deux ouvrages parus en 2022 chez L’Harmattan : Histoire de L’Harmattan. Genèse d’un éditeur au carrefour des cultures (1939-1980)[20] (préfacé par l’historien de la culture Jean-François Sirinelli et par l’historien de l’édition Jean-Yves Mollier) et L’Harmattan. Matériaux pour l’histoire d’un éditeur - 1962-1980[21].

Activité éditoriale et culturelle

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Éditeur de livres

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Façade de la librairie L’Harmattan, rue des Écoles à Paris en 2019.

Le cœur de métier de L'Harmattan est la publication d’ouvrages. En 1980, L’Harmattan publiait 40 titres, pour passer à 100 en 1984[14], 800 en 1997[4], et environ 2 500 en 2018. Les principales thématiques abordées sont les sciences humaines et sociales, l’économie, le droit et la littérature. Si toutes les zones géographiques sont abordées, la maison d’édition veille à un équilibre entre les publications liées aux pays en développement, et les publications sur les pays développés[22].

Le fonds éditorial comprend 65 000 titres au catalogue, 30 000 auteurs, 300 collections actives et 150 revues. En tout, en plus des vidéos et des revues, un million de livres d’occasion sont stockés dans les entrepôts de Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, et mis sur le marché via la Très Grande Librairie (TGL)[23].

Éditeur numérique multisupports

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À son métier d’origine de publication de livres, L’Harmattan associe aujourd’hui un métier d’éditeur numérique multisupports. Les auteurs peuvent ainsi publier des ouvrages en version numérique (généralement au format EPUB). L’adoption rapide du numérique comme méthode d’édition a fait de L’Harmattan le deuxième éditeur numérique de France en 2010, derrière la Fnac, et devant Numilog[24].

L’Harmattan TV diffuse par ailleurs quelque 400 films, produisant et diffusant tous les ans une centaine de films (documentaires, fictions, « captations théâtrales »[25].

Acquisition et vente du Lucernaire

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En 2004, la maison d’édition fait l’acquisition du Lucernaire, centre culturel situé dans le quartier du Montparnasse à Paris[26]. À l'automne 2023, il est revendu au fonds d’investissement Adhema, dirigé par le comédien et producteur Maxence Gaillard, pour une somme comprise entre 7 et 9 millions d’euros[27],[13].

Controverses

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Sélection, cofinancement et droits d'auteur

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Le modèle économique de L’Harmattan repose sur la publication d’un grand nombre de textes, avec un faible nombre d'exemplaires pour chaque livre. La plupart des ouvrages sont publiés à moins de 500 exemplaires, par exemple entre 100 et 300 exemplaires pour les essais. Afin de parvenir à l'équilibre financier sur de faibles tirages, L'Harmattan pratique une réduction des coûts dans tous les domaines : la direction des collections est confiée à des universitaires pour la plupart bénévoles ; les effectifs sont de moins de 50 employés[note 1] ; l'auteur doit envoyer un manuscrit qu'il a lui-même maquetté aux normes de l'Harmattan afin d'être prêt à l'impression ; l'auteur accepte par contrat de ne pas percevoir de droits d'auteurs avant le 500e exemplaire vendu[note 2] ; certains auteurs sont tenus d'acheter 50 exemplaires de leur propre ouvrage[note 3] ;  la maison d'édition réalise un travail minime sur les manuscrits, qui consiste simplement à élaguer et couper si nécessaire ; l'auteur doit lui-même effectuer les corrections[28],[29],[8]. A ce sujet, Denis Pryen déclare qu'il ne serait pas rentable de payer une personne pour effectuer une réécriture pour un ouvrage tiré à 100 ou 300 exemplaires. Il ajoute, au sujet des réécritures  : « Une bonne thèse est bien souvent plus intéressante qu'un essai grand public tellement revisité qu'il n'apporte rien »[8].

Le Monde indique que ces méthodes sont controversées. Comme l'auteur ne reçoit pas de droits d'auteur avant le 500e exemplaire et que les tirages sont souvent inférieurs à 500 exemplaires, il en résulte qu'il n'est pas forcément rémunéré. Charles Gueboguo, publié par L'Harmattan lorsqu'il était doctorant, explique n'avoir touché aucun droit d'auteur. De plus, il a dû débourser 800 euros pour mettre en page son manuscrit, car l'Harmattan demandait à recevoir un document conforme à ses normes. Puis Charles Gueboguo a dû acheter 50 exemplaires pour un montant total de 850 euros. Carole Zalberg, secrétaire générale de la Société des gens de lettres, estime que quand « d’une manière ou d’une autre, un auteur a engagé des frais pour être publié, il est difficile de parler d’un contrat d’édition ». Denis Pryen indique qu'en 2015, L'Harmattan doit débourser 1 400 euros pour une impression de 500 exemplaires, et il déclare : « Nous n’avons jamais fait de compte d’auteur, parce que nous ne faisons pas payer l’édition du livre. »[28]

Denis Pryen affirme que son système permet de « remplir un rôle d’intérêt général », de pratiquer une « politique éditoriale ambitieuse » et de « faire exister des milliers de titres qui, sans cela, n’auraient jamais été publiés »[30],[28]. Denis Pryen indique également que l'auteur bénéficie de la promotion et de la communication effectuée par L'Harmattan. Charles Gueboguo affirme, au contraire, qu'il a dû lui-même effectuer la promotion de son livre, sans soutien de l'Harmattan autre que le placement de l'ouvrage sur le site internet de la maison d'édition[28]. Denis Pryen revendique une politique de « réseaux » (constitués dans le tissu associatif, universitaire ou institutionnel) et de mailings très ciblés[8]. Emmanuel de Rengervé, du SNAC, déclare : « L’Harmattan répond au besoin de reconnaissance et de visibilité de nombreuses personnes. Mais ce n’est pas pour autant qu’il remplit un rôle d’intérêt général. Il remplit tout simplement une niche. Son seul souci, c’est la rentabilité. »[28]

L’Harmattan est condamné en 1999 (TGI de Paris, ) à 50 000 francs de dommages et intérêts à l'un de ses auteurs, Ali Benhaddou, pour une clause dans son contrat indiquant que l'auteur toucherait 0 % de droits sur les mille premiers exemplaires de son ouvrage[31],[32]. La maison d'édition perd également en appel en 2005 : elle est condamnée à verser 7 000 euros, en raison de clauses illicites concernant notamment la gratuité des droits de reproduction et l’absence de mention du nombre d’exemplaires du premier tirage[33]. Dans un droit de réponse au Monde, les éditions L’Harmattan indiquent qu’« un arrêt de la cour d'appel de Paris du 25 novembre 2005, a reconnu la légalité de [leur] contrat avec droits à partir du 501e exemplaire vendu et que cette décision juridique n’est plus contestée. »[28] Le Monde indique que la pratique est légale si l'auteur y a « consenti sans ambiguïté »[31].

Harcèlement moral au travail

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Depuis 2009 Xavier Pryen fait appel aux conseils d’Yves Bucillat, un "coach" que le personnel de la maison d’édition qualifie de "gourou". Ce dernier dirige aujourd’hui plusieurs de ses pôles stratégiques, au point de disposer « quasiment tous les pouvoirs » selon Médiapart[13].

Le 8 juillet 2024, une ancienne directrice éditoriale réalise un signalement à la Miviludes contre Yves Bucillat. Le consultant est accusé de faire « régner la terreur parmi le personnel des éditions », de s’arroger des « mesures relevant des ressources humaines n’entrant pas dans son périmètre » et de causer une « détresse psychologique » chez plusieurs de salariés[13].

Le parquet de Paris a confié à la Brigade de répression de la Délinquance faite aux Personnes (BRDP) une enquête pour «harcèlement moral au travail » et « placement ou maintien d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique »[13].

  1. En 1997, Libération indique que le « maintien d'une structure permanente légère (vingt-cinq salariés, beaucoup de directeurs de collection étant bénévoles) permet de réduire » les frais fixes[8]. En 2015, Le Monde indique que « tout est réduit au minimum dans l'entreprise », notamment les fraix fixes, avec « moins de 50 employés »[28].
  2. A l'origine, les droits d'auteur étaient de 0 % sur les 1000 premiers exemplaires vendus. Ensuite, le contrat a prévu 0 % pour les 500 premiers exemplaires, 4 % de 501 à 1 000 exemplaires, et 6 % au-delà[28].
  3. En 1984, Denis Pryen, fondateur de la maison, indique que la publication des ouvrages longs n'est possible sur le plan financier qu'avec un cofinancement de l'auteur[14]. En 1997, Libération signale que parfois l'auteur doit acheter cinquante exemplaires de son livre : sont concernés « les auteurs de poésie, de critique littéraire et de thèses publiées intégralement »[8]. En 2015, Le Monde indique qu'il est exigé que l'auteur achète cinquante exemplaires de son propre ouvrage[28].

Références

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  1. SIREN : 311 023 121.
  2. a et b « Librairie-editions L'harmattan », sur societe.com (consulté le ).
  3. Bilans 2019-2020 sur societe.com.
  4. a b c d e et f Antoine de Gaudemar, « Autant en rapporte L’Harmattan », Libération, .
  5. « Denis PRYEN - Dirigeant de la société H d p - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
  6. a b et c Chanda Tirthankar, « Karthala, le "volcan" du boulevard Arago », sur rfi.fr, (consulté le ).
  7. a et b « Le mystère L’Harmattan », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a b c d e et f Antoine de Gaudemar, « Autant en rapporte L'Harmattan. », sur Libération, (consulté le )
  9. a b c et d « Les éditions L’Harmattan déchirées par un conflit familial », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Clément Solim, « L'Harmattan achète Michalon et promet "une autonomie complète" », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  11. Philippe-Jean Catinchi, « La mort d’Yves Michalon, éditeur et écrivain », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Edouard Pflimlin, « L’édition française de livres en quelques chiffres », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a b c d et e Laurent Mauduit, « Éditions L’Harmattan : la direction visée par deux enquêtes préliminaires », sur www.mediapart.fr (mediapart), (consulté le ).
  14. a b et c Denis Pryen et Suzanne Lallemand, « L’Harmattan », Journal des anthropologues, vol. 18, no 1,‎ , p. 50–53 (DOI 10.3406/jda.1984.1220, lire en ligne, consulté le ).
  15. « L’Harmattan Guinée paie-t-elle ses auteurs ? Livre et lecture en Guinée, Problématique de la politique nationale du livre (notre dossier) », sur guinee7.com (consulté le ).
  16. « Afrique/France : [Épisode 6] L’Harmattan/ Karthala, les faux frères ennemis de l’édition de l’Afrique à Paris », La Lettre du Continent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Invité Afrique - Denis Rolland (historien) : "L’Harmattan" désigne la vocation africaine de cette maison d’édition », sur RFI, (consulté le ).
  18. « Dupuis, Imago, L’lHarmattan : trois parutions sur l'histoire de l'édition », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  19. « Telesud », sur Télésud (consulté le ).
  20. « Histoire de L’Harmattan - Genèse d’un éditeur au carrefour des cultures (1939-1980), Denis Rolland - livre, ebook, epub », sur editions-harmattan.fr (consulté le ).
  21. « L’Harmattan. Matériaux pour l’histoire d'un éditeur - 1962-1980, Denis Rolland - livre, ebook, epub », sur editions-harmattan.fr (consulté le ).
  22. « L’Harmattan, la maison d’édition qui ne paie pas ses auteurs », sur lemonde.fr, .
  23. À propos de Tgl Harmattan - AbeBooks.fr.
  24. L’offre de livres numériques en France[PDF] - Mathias Daval et Rémi Douine, Le MOTif, , p. 19.
  25. C'est-à-dire des pièces de théâtre enregistrées.
  26. « Le Lucernaire vendu à Adhema, un fonds d’investissement dirigé par le comédien Maxence Gaillard », sur Le Figaro, (consulté le ).
  27. « Les éditions L’Harmattan déchirées par un conflit familial », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. a b c d e f g h et i Raoul Mbog, « L’Harmattan, la maison d’édition qui ne paie pas ses auteurs », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « L'édition en sciences humaines et sociales (2) : une crise de l'édition spécialisée », sur Acrimed | Action Critique Médias, (consulté le )
  30. Laurent Mauduit, « Éditions L’Harmattan : la direction visée par deux enquêtes préliminaires », sur Mediapart, (consulté le )
  31. a et b « L'Harmattan condamné », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. L’historique du SNAC et quelques références d’actions - Syndicat national des auteurs et des compositeurs.
  33. « Les méthodes de l’Harmattan condamnées » - Blog de Pierre Assouline, Le Monde, .

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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