Danièle Sallenave
Vorlage:Voir homonymes Danièle Sallenave est un écrivain français née le Vorlage:Date à Angers, membre de l’Académie française.
Normalienne, agrégée de lettres, traductrice de l'italien (La Divine Mimesis de Pier Paolo Pasolini), elle a également collaboré au journal Le Monde, à la revue Le Messager européen et aux Temps modernes.
Elle a enseigné la littérature et l'histoire du cinéma à l'université Paris-X Nanterre de 1968 à 2001.
Elle tient depuis septembre 2009 une chronique hebdomadaire sur France Culture. Le Vorlage:Date elle a été élue à l'Académie française au fauteuil (n° 30) de Maurice Druon.
Penser la singularité
Dans ses essais, elle affirme contre le fanatisme religieux et le communautarisme la nécessité d’une pensée renouvelée de la singularité.
Vorlage:Citation (à l’occasion de la parution de son livre Dieu.com)Vorlage:Refnec.
Opinions diverses
Lorsqu'était à l'étude la signature de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, Danièle Sallenave a publié dans le journal le Monde du 03 juillet 1999 un article attaquant ce projet, qui selon elle menaçait l'unité républicaine française.
En voici un extrait :
— Danièle Sallenave, « Partez, briseurs d’unité ! », Le Monde, 3 juillet 1999.
Cet article a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de Henri Giordan qui lui a répondu dans le même journal le 7 juillet 1999[1].
Régulièrement, Danièle Sallenave écrit des articles attaquant les défenseurs des langues régionales telles que le breton, l'occitan ou le picard.Vorlage:Refnec
Œuvres
- Chez P.O.L.
- Adieu (1988)
- Conversations conjugales (1987)
- La vie fantôme (1986)
- Un printemps froid (1983)
- Chez d'autres éditeurs
- Paysages de ruines avec personnages, Flammarion, 1975
- Le voyage d'Amsterdam ou les règles de la conversation, Flammarion, 1977
- Un printemps froid, Seuil, 1985
- Rome, Autrement, 1986
- La vie fantôme, Seuil, 1988
- Le don des morts, Gallimard, 1991
- Le théâtre des idées, Gallimard, 1991
- Passages de l'Est, Gallimard, 1991
- Villes et villes, Des femmes, 1991
- Le principe de ruine, Gallimard, 1991
- Lettres mortes, Michalon, 1995
- Les portes de Gubbio, Hachette, 1980/Gallimard, 1995
- Les trois minutes du diable, Gallimard, 1994/1996
- Viol, Gallimard, 1997
- L'Amazone du grand Dieu, Bayard, 1997 A quoi sert la littérature?, Textuel, 1997
- Carnets de route en Palestine occupée : Gaza-Cisjordanie, novembre 1997, Stock, 1998
- D'amour, Gallimard, 2002
- Nos amours de la France - République, identités, régions, en collaboration avec Perico Legasse, Textuel, 2002
- dieu.com, Gallimard, 2003
- La Fraga, Gallimard, 2004
- Quand même, Gallimard, 2006
- Castor de guerre, Gallimard, 2008
- « Nous, on n'aime pas lire », Gallimard, 2009
- La vie éclaircie : Réponses à Madeleine Gobeil, Gallimard, 2010
Prix littéraires
- 1980 - Prix Renaudot pour Les portes de Gubbio
- 2005 - Grand prix de littérature de l'Académie française
- 2005 - Grand Prix Jean Giono pour La Fraga
- 2006 - Prix Marguerite Duras pour Quand-même
- 2008 - Prix Jean Monnet de littérature européenne du département de Charente, pour Castor de guerre[2]
Festivals
Critique
Son article « Fin du communisme : l'hiver des âmes » paru en mars 1992 dans Les Temps modernes a été critiqué par l'essayiste Jean-François Revel dans La grande parade (2000). Il reproche à Sallenave de prendre la défense de ceux qui ont cru au communisme et se retrouvent face à l'effondrement de leur idéologie, alors que « les vrais victimes de l'idéologie communisme sont les dizaines de millions de morts qu'il a laissés derrière lui ». Pour Revel, c'est sur ses résultats et non sur ses intentions que l'on doit juger le communisme alors qu'il estime que Sallenave fait l'inverse, et que son comportement est « cynisme » vis-à-vis des victimes des régimes communistes[3].
Notes et références
Liens externes
- Fonds Danièle Sallenave de la BU de l'Université d'Angers.
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- ↑ PRG-2b.org
- ↑ Prix Jean Monnet de littérature européenne du département de la Charente, sur le site du Département de la Charente
- ↑ Jean-François Revel, La grande parade, Plon, 2000, p.25 et suivantes.