François Brousse
Vorlage:Infobox Écrivain François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre 1995 à Clamart, professeur de philosophie ayant exercé principalement dans le Languedoc-Roussillon, est l’auteur d’environ 80 livres publiés à partir de 1938 : poésies, essais ésotériques, romans, théâtre et contes.
Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du Vorlage:Smiley: Der Parameter XX wurde nicht erkannt! .
Présentation
Dans la quarantaine de recueils poétiques dont il est l’auteur, François Brousse incarne le rôle du poète qu’il décrit comme le « jardinier de l’humanité » dans une émission radiophonique (1957) : Vorlage:Citation[1]
En plus de son intérêt pour l’écriture, il est remarqué dans la ville de Perpignan pour animer des entretiens informels sur les places publiques, cafés, herboristeries, cercles spécifiques (Groupe de la Quatrième Dimension-1950, Association France-Inde-1953, etc.).
Son talent d'orateur, sa connaissance, trouvent lieu à se manifester dans des conférences publiques à partir de 1951 et de façon régulière à partir de 1963 d’abord à Prades, puis à Perpignan et ensuite à travers toute la France ainsi qu'à Genève (Suisse, 1990) et Tell el-Amarna (Égypte, 1992). Les thèmes abordés dans ces conférences généralement annoncées dans la presse locale répondent notamment au but qu’il s’était lui-même fixé dès 1945 : « Une de mes missions terrestres consistera à révéler non seulement les clefs de l’ésotérisme hugolien mais encore les arcanes de saint Jean et les secrets de Nostradamus. »[2]
A cette époque il est perçu comme personnage inclassable et pittoresque de la cité et se définit lui-même comme « un homme tranquille ». Il explique ainsi : « Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal. »[3]
Les quotidiens locaux L’Indépendant, Midi Libre, La Dépêche du Midi entre autres ainsi que d’autres supports d’informations régionaux et nationaux lui consacrent pas moins de 250 articles tandis que plus de trois cents autres[4] le concernant de près ou de loin ont été trouvés dans des revues périodiques.
Biographie
1923 - 1938 : Études et rencontres
Enfant unique d’une famille catalane française de Perpignan, François Brousse dès l’âge de dix ans, maîtrise suffisamment la versification pour écrire son tout premier poème et entamer ainsi Fantaisies, son premier recueil de poésie et de nouvelles dédié à ses parents.
Après cinq années d’études à la Faculté de Montpellier pour le professorat de Lettres et de Philosophie, il entre en activité à l’Éducation Nationale et en 1938 les circonstances le mettent en relation avec Cajzoran Ali, femme nord-américaine de 35 ans, qui dix ans auparavant avait publié à New-York un livre sur le yoga, intitulé Divine Posture influence upon endocrine glands : dans son livre Isis-Uranie[5], F. Brousse décrit cette rencontre à Béziers et Montpellier, comme un tournant dans sa vie par l’importance des connaissances qu’elle lui a transmises.
1939 - 1949 : Études historiques
En mai 1939, en prenant appui sur des textes de Victor Hugo, il publie dans la revue Astrosophie l’article « Les Tours de la nuit » où il annonce la chute des dictatures fascistes, et cela à quatre mois de l’entrée en guerre de la France et de l’Angleterre contre Hitler.
En 1947-1948, la parution dans la revue Destins (Paris) d’une série d’articles intitulés « Le secret des tombes royales »[6] ayant trait à l’histoire de France, fait apparaître au grand jour les cycles de 1 000 ans et 300 ans que François Brousse révèle et dont les résonances françaises, européennes et mondiales touchent la seconde moitié du Vorlage:Smiley: Der Parameter XX wurde nicht erkannt! et les débuts du Vorlage:Smiley: Der Parameter XXI wurde nicht erkannt! , avec une période critique aux environs de 2015 [± 4 ans].
En 1949, il termine une autre étude historique : La Prophétie des papes, miroir du monde[7].
1939 - 1949 : Études astronomiques
François Brousse mentionne l'existence de quatre planètes transplutoniennes qu’il nomme Proserpine, Minerve, Junon et Vesta – chacune éloignée de la précédente par trois milliards de kilomètres –, nouveaux mondes supposés par l’approfondissement de la loi Flammarion. Selon lui 24 planètes tourneraient sous le rayonnement de notre Soleil.
1950 - 1966 : Poésie de la quatrième dimension
En juillet 1950 dans le journal Sud Ouest (Bordeaux), R. Cahisa fait paraître un article intitulé « À l’inconscient surréaliste substituant le surconscient, François Brousse, philosophe et conteur, fonde le groupe de la Quatrième Dimension. » Sont détaillées les positions du penseur vis-à-vis du Surréalisme et de la Science : « […] Einstein a fait du temps la Quatrième Dimension de l’espace. Erreur dit Brousse. Au-delà du temps et de l’espace, au‑delà du monde matériel rayonne la Quatrième Dimension qui est un sur-monde. Il faut, pour atteindre ce sur-monde, une véritable discipline intérieure : rejet de toute pensée de haine, culture de l’enthousiasme et du sens esthétique, recherche dans les rêves, pensée métaphysique. » Pour lui, François Brousse appartient aussi bien à la lignée des « poètes scientifiques » (Jean de Meung, Vigny) qu’à celle des « poètes ésotériques » (Joséphin Péladan, Trarieux d’Egmont, Maurice Magre). La suite de l’article traite principalement de l’âme : « L’homme revient s’incarner sur une planète jusqu’au moment où il atteint la sagesse suprême. Alors, il dépasse la roue des réincarnations et rentre dans la joie éternelle. […] C’est le sort de toutes les âmes après plus ou moins de transformations. » Il dote ce Groupe, d’un Manifeste de la Quatrième Dimension[8] dont s’inspirent nombre de poèmes édités entre 1950-1970, parmi lesquels Les Pèlerins de la nuit qui obtient en 1954 le Grand Prix d’Honneur[9] aux Jeux floraux du Genêt d’Or à Perpignan.
1966 - 1989 : L'école de Perpignan
Dans le prolongement du Déisme philosophique, la philosophie de F. Brousse admet l'existence d'un principe infini - éternel, absolu, source de l'Être et de la Valeur - l'immortalité de l'âme, et la pérégrination de celle-ci de corps en corps sous la loi souveraine du Karma jusqu'à la réalisation finale. Son optique idéaliste rejoint celle de Berkeley qui ne voyait aucune réalité dans la matière tangible, sensible, constat fait également par François Brousse pour qui cette dernière n’est qu’une apparence sans substrat : seul l’esprit humain lui en donne une[10]. Au terme d’une analyse rigoureuse amorcée dès sa jeunesse[11], sa pensée met en évidence les illusions du temps, de l’espace et de la causalité, démarche synthétisée dans « L’illusion de l’illusion »[12]. Les titres des journaux le présentent tantôt comme « Un sage de bonne compagnie »[13], tantôt comme « L'étoile filante de l'ésotérisme »[14] ou encore comme « L'anarchiste-idéaliste »[15].
1989 - 1995 : Le poète du Transfini
A partir des années 1990, un nouveau style de poésie s'impose, celle du « Transfini », terme déjà utilisé par le mathématicien allemand Georg Cantor (1845-1918)[16]. Pour le poète, « le Transfini est l’union du fini et de l’infini dans une synthèse transcendante : son domaine est celui de l’illumination. »[17] Cette période témoigne d’une exceptionnelle fécondité d’inspiration poétique – neuf livres dont plusieurs publiés post-mortem – qui conjugue expression éthérée et épurée jusqu’à la transparence, et lucidité symbolique des domaines où se meut l’expérience humaine.
COLOMBES[18]
Colombes, ô blanches colombes,
Qui voltigez sur les tombes,
Venez boire au creux des dalles
Une lumière sidérale.
Les morts ne sont pas dans la nuit,
Ils montent aux cieux éblouis
Et passent d’éveil en éveil
Jusqu'à l'insondable soleil.
Ils regardent s’enfuir le monde
Comme les écumes de l’onde
Et savourent, amants bénis,
Les étreintes du transfini.
Aspects novateurs de la pensée de François Brousse
Lucidité scientifique
En automne 1961, son essai Une Torche aux astres allumée[19] remet en cause une des bases de la science de cette époque : l’impossibilité pour une particule d’égaler et encore moins de dépasser la vitesse de la lumière. Or ce seuil infranchissable est pulvérisé en 1996 : « La physique moderne tient la vitesse de la lumière pour une barrière infranchissable. Un laboratoire allemand a pourtant réussi à faire voyager une particule 4,7 fois plus vite que la vitesse de la lumière. »[20]
Après avoir anticipé cette étape, François Brousse signale la suivante dans le même ouvrage : « Une fois franchie la muraille lumineuse, Temps et Matière changent de dimensions. Le Temps, après avoir atteint le point zéro, va s’inverser et repartir dans le passé. Il entre dans la série des nombres négatifs. Il part de l’avenir et se meut dans l’aboli. L’Antimatière est précisément une matière prise dans le filet du temps inverse. »
Sa pensée perspicace propose par ailleurs une audacieuse lignée de transformations : « La matière se transforme en énergie, l’énergie en désir, le désir en pensée, la pensée en éternité. »[21]
Les mondes parallèles
À côté de l’idée de réincarnation et de métempsycose et sans entrer en conflit avec elle, coexiste celle des vies parallèles : dans les milliards de systèmes solaires des abîmes de l’illimité, il existe des « Terres » semblables à la nôtre, avec des vitesses de rotation différentes de la nôtre et habitées par des humanités semblables à la nôtre. Sur ces « Terres » parallèles, parmi ces humanités, des formes de Moi, différentes et pourtant rattachées à mon être multiple, déroulent leurs vies parallèles : j’y exerce un métier souhaité et non réalisé ici ; j’y habite le pays que je préfère ; j’y épouse un(e) autre conjoint(e) ; j’y rencontre tel peintre célèbre que j’admire ; je participe à telle expédition inenvisageable ici ; j’accède à des livres disparus ici, etc. Ainsi chacun des souhaits enfantés ici est réalisé dans l’un de ces mondes parallèles, et cela, en ce moment, maintenant.
L’intérêt des vies parallèles, au nombre symbolique de 777 aux dires de François Brousse, est au moins double. D’abord il participe à la suppression de toute frustration ici même, par la satisfaction sur d’autres plans, quand on arrive à le ressentir profondément. Est-ce une consolation à peu de frais ? "Pourquoi voulez-vous que cela coûte cher ? Dieu donne tout pour rien", rétorque François Brousse.[22]. En admettant des existences dans l’étendue et non plus dans la durée, les « vies antérieures » ne sont plus successives, elles sont simultanées. Dans le cas d’une vitesse de rotation de planète parallèle plus lente que la nôtre, cette vie parallèle se déroule dans ce qui est considéré comme appartenant à notre passé. De même, si la vitesse de rotation d’une planète parallèle est plus rapide que la nôtre, alors cette vie parallèle se situe dans ce qui est considéré être notre avenir. Ainsi un esprit aiguisé expliquera rêves prémonitoires et signes comme des communications de ce monde dit « futur » vers notre monde dit « actuel ».
Les mondes parallèles sont une voie d’accès à la quatrième dimension et invitent la conscience du « Ici et maintenant » à considérer le « Partout et toujours ». Ils supposent que l’âme est Une et Multiple ; ils sont comparables à un totem à 777 visages superposés les uns au-dessus des autres ou encore à un immeuble à 777 étages, chacun occupé par un des 777 « Moi ». « Le réel est étroit, le possible est immense », disait Alphonse de Lamartine auquel répond François Brousse : « Je ne suis pas un réel isolé, je suis tous les possibles réalisés. »[23]
Victor Hugo, prophète méconnu
Dès l’âge de 15 ans, François Brousse est admiratif de Victor Hugo à qui il consacre l’opuscule « La Poésie de Victor Hugo »[24]. Par la suite il découvre la stature de prophète de Victor Hugo, lequel prévoit de son vivant la Première Guerre mondiale avec notamment deux vers fulgurants : « Verdun, premier rempart de la France alarmée »[25] ; « Enseignons à nos fils à creuser des tranchées. »[26]
Son exploration approfondie de l’œuvre hugolienne lui permet de publier dans la revue Astrosophie de mai 1939 l’article « Les Tours de la nuit » où il annonce la chute des dictatures fascistes. Il lui semble d’ailleurs facile de reconnaître le führer Adolf Hitler : « […] Un être aux yeux de loup, homme par la moustache […] » dans les aperçus saisissants qu’en donne Victor Hugo dans « La Vision de Dante » au cœur de La Légende des siècles, où est décrite en traits de flamme l’image d’un despote monstrueux. Pour compléter le paysage historique, dans Les Châtiments, surgit la diatribe intitulée « Ad Majoram Dei Gloriam » où la trinité pétainiste « Travail, Famille, Patrie » est magistralement entrevue : « Prêtres, nous écrirons sur un drapeau qui brille / Ordre, Religion, Propriété, Famille. »
Dans son essai Les secrets kabbalistiques de Victor Hugo[27] qui aborde avec pertinence les notes intimes du poète, François Brousse présente Victor Hugo comme une personnalité prodigieuse, centaure de l'infini, Janus de l'incroyable, sirène de l'océan des cieux, sphinx tétramorphe couché au bord des gouffres, tel apparaît ce maître indéchiffré où tous les fleuves de l'inspiration font confluer leurs flots aux tumultes de gloire et de ravissement [...]
L'aspect cyclique des évènements
L’aspect cyclique des événements régente la vie de l’homme, des peuples, des humanités, du cosmos. À cet aspect se rattache son optique des vies successives, processus par lequel l’homme acquiert la plénitude de son idéal dans les domaines de la sagesse, l’amour et la beauté, et dont l’acquisition signe la fin de ses retours sur la Terre.
L'Upanishad de la Montagne bleue
« L’Hima-Nila Upanishad » ou « Upanishad de la Montagne bleue »[28] est une vaste fresque transmise à François Brousse en 1938, et qui situe l’humanité actuelle – la Cinquième Race – dans une évolution survolant les millénaires passés et futurs.
Les vingt-quatre lames du Tarot égyptien
Un ensemble de vingt-quatre figures ou archétypes, véhiculés par un Tarot égyptien, existent dans l’Inconscient universel. Ces figures ont été révélées à François Brousse par Cajzoran Ali en 1938 : « […] L’inspiration poétique, les rêves, la folie et aussi la fantaisie, le folklore, la mythologie, la religion sont en quelque sorte des reflets de ces archétypes universels que l’on retrouve à travers tous les peuples et qui ont l’air d’être surgis miraculeusement dans une sorte d’harmonie et de concordance et de parallélisme parfaits.»[29] Ils représentent à la fois vingt-quatre cycles principaux, vingt-quatre planètes, vingt-quatre religions, vingt-quatre philosophies, vingt-quatre méthodes et aussi vingt-quatre maîtres éternels de l’histoire du monde.
Fête annuelle du Wesak
Au cours des années 1981-1995, François Brousse publie les comptes rendus des expériences qu'il fait lors des fêtes spirituelles bouddhiques du Wesak, lesquelles célèbrent aux mois de mai, les trois événements capitaux de la vie de Bouddha (sa naissance, son éveil et sa mort). Outre les vingt-quatre mages[30] dont l’humanité a gardé le souvenir civilisateur et qui œuvrent sous l’impulsion de Sanat Kumara à partir de l’Himalaya non pas physique mais spirituel, astral, participent à cet événement tous ceux en mesure de s’y transporter en esprit. S’y manifeste aussi Amida Bouddha – une des étoiles du Panthéon bouddhique – en délivrant un message à portée universelle.
Astrologie amalécite
François Brousse préconise une nouvelle astrologie, appelée « astrologie amalécite »[31] dans laquelle le Soleil rétrograde de deux signes, décrite plus précisément dans le livre de Dan Languillier, Alpheratz le Navire des étoiles[32].
L'arbre de vie et d'éternité
« La Kabbale, science des analogies universelles, lien d’or et d’acier entre les lettres, les nombres, les idées, les constellations, les planètes, les couleurs, les sons, les saveurs, les odeurs, les phénomènes tactiles, les formes géométriques, déploie comme un temple hindou une forêt de piliers, à la fois colossaux et magiques. […] Si l’Hébreu est magnifique, le Sanscrit est surhumain, le Grec est sublime, le Latin est divin, et le Français accepte, dans le lac merveilleux de son essence linguistique, le reflet du Soleil des soleils. » Dès lors François Brousse établit une gématrie française de telle façon qu’à chaque lettre corresponde un nombre, selon l’échelle habituelle fixée par la coutume, puisée aux profondeurs de la pensée cosmique: A = 1 ; B = 2, etc... « Pour obtenir le nombre d’un mot, il suffit d’additionner la valeur de toutes les lettres, et l’on aboutit à la somme secrète, le murmure occulte. À ce moment, surgit un nouveau procédé : la correspondance avec les vingt-deux lames majeures du Tarot, ce livre aux pages merveilleuses[33].
Le Yoga Polaire
Ayant reçu au cours de circonstances particulières en 1938, 1953 et 1966 un ensemble de méthodes alliant méditations, respirations et visualisations, François Brousse les a synthétisées dans Le Yoga Polaire[34] dont il décrit ainsi les forces insoupçonnées : « À travers la totalité de ces méthodes on peut, je le répète, dépasser en une seule vie la roue des réincarnations, s’élancer à la conquête de l’immortalité qui brûle tous nos karmas et nous hausser jusqu’à la gloire infinie du plan divin. Il faut se découvrir Soi-même au fond de soi-même[35]. »
Œuvre littéraire
L’oeuvre littéraire de François Brousse est consultable à la Bibliothèque nationale de France et tous les livres de François Brousse sont disponibles auprès de l’association La Licorne Ailée. Les Editions de la Licorne Ailée ont été créées en 1982 afin de promouvoir et de diffuser l'oeuvre de François Brousse. Par conséquent les ouvrages antérieurs à 1982 ont généralement été publiés une première fois à compte d'auteur puis réédités par Les Editions de la Licorne Ailée. Sauf mention contraire, les ouvrages postérieurs à 1982 ont été édités par cette maison d'édition.
Poésie
François Brousse a écrit plus de 5 000 poèmes qui ont été rassemblés en une trentaine d'ouvrages répertoriés ci-dessous.
Les ouvrages les plus anciens ont été compilés et réédités dans Oeuvres poétiques t.I en 1986 :
- Le Poème de la Terre (1938)
- La Tour de cristal (1939)
- Chants dans le ciel (1940)
- A l'ombre de l'Antéchrist - Poèmes écrits sous l'occupation allemande (1945)
- Le Rythme d'or (1951)
- Les Pèlerins de la nuit (1953)
- L'Enlumineur des mondes (1954)
- La Harpe aux cordes de Lune (1957)
- L'éternel reflet (1963)
- Hymne à la joie (1964)
Les ouvrages de 1970 à 1975 ont été compilés et réédités dans Oeuvres poétiques t.II en 1988 :
- Voltiges et vertiges - Sonnets psychédéliques (1970)
- De l'autre Cygne à l'Un (1973)
- Murmures magiques (1975)
Editions ou rééditions individuelles de 1982 à nos jours :
- Rama aux Yeux de Lotus Bleu (1952)
- L’Angélus des Rêves (1978 ; 1989)
- Ivresses et Sommeils (1980 ; 1989)
- Au Royaume des Oiseaux et des Licornes (1982)
- Orphée au Front Serein (1984)
- L’Aigle Blanc d’Altaïr (1987)
- Le Graal d’Or aux Mille Soleils (1989)
- La Rosée des constellations (1991)
- Les Transfigurations (1992)
- Le Baiser de l’Archange (1993)
- Le Frisson de l’Aurore (1993)
- Les Miroitements de l’Infini (1994)
- Le Chant Cosmique de Merlin (1995)
- L’Homme aux Semelles de Tempête (1995)
- Poèmes de mon Lointain Matin (1995)
- Rencontre avec l’Être (1995)
- La Roseraie des Fauvettes (1997)
- L’idéale Métamorphose (1998)
- Le Sourire de l’Astre (1998)
- Fantaisies (2000)
- Le Refrain de l’Absolu (2001)
- Le Pas des Songes (2001)
- Vers l’Ailleurs, anthologie poétique (2005)
- Les Jardins de la Reine Jeanne (2006)
- Le Rire des Dieux (2006)
- Vie Lyrique (2006)
- La Mort du mahatma Gandhi (Editions de la Neuvième Licorne, 2008)
Essais
Sauf mention contraire, l'ensemble des ouvrages cités ci-dessous a été publié ou bien réédité par les Editions de la Licorne Ailée. Dans ce cas, la première date signale la première édition et la suivante la réédition.
- La Chute de l’Aigle Allemand (Imp. Sinthe et Co., Perpignan, 1944)
- L’Avenir des Peuples - Etude sur les destinées du monde (Imp. Sinthe et Co., Perpignan, 1945)
- Le Secret des Tombes Royales (1947 ; 1991)
- Ezéchiel, mage chaldéen (1955 ; réédité dans Les secrets kabbalistiques de la Bible en 1987)
- La Lune, Fille et Mère de la Terre (1958 ; 1992)
- Antoine Orliac, Poète Martiniste (Revue Sources Vives n°8, Perpignan, nov. 1958)
- De Pythagore à Camille Flammarion (1960 ; 1991)
- Une Torche aux Astres Allumée (1961 ; 1989)
- Lamennais et le Christianisme Universel (1963)
- Sub Rosa, pensées sans entraves (1964)
- Les Clés de Nostradamus (1965 ; réédité dans Nostradamus ressuscité t.II en 1997)
- Les Secrets kabbalistiques de la Bible (1968 ; 1987)
- Zoroastre, l’Apôtre du Soleil (1972 ; 1989)
- L'Ordre de l'étoile polaire et Celui qui vient (1974 ; réédité dans la Trinosophie de l'étoile polaire en 1990)
- Isis-Uranie (1976 ; réédité dans la Trinosophie de l'étoile polaire en 1990)
- Le double Infini (1977 ; réédité dans la Trinosophie de l'étoile polaire en 1990)
- René Espeut, Biologiste et Poète (Revue Sources Vices n°34, Perpignan, hiver 1979)
- La Prophétie des Papes, miroir du Monde (1981)
- Les Visiteurs des Millénaires - Le Comte de Saint-Germain, t.I (1982 ; 1990)
- La Trinosophie de l’Etoile Polaire (1984 ; 1990)
- Les Secrets Kabbalistiques de Victor Hugo (1985)
- Les Secrets Kabbalistiques de la Bible (1987)
- L’Astrosophie, la science divine des étoiles (Editions Dervy-livre, Paris, 1989)
- La Septième Erreur de l’Humanité (1991)
- L’Arbre de Vie et d’Eternité, une nouvelle forme de Kabbale (1992)
- Le Livre des révélations, t.I et II (1992)
- Les Mystères d’Apollon (1992)
- La Coupe d’Ogmios (1993)
- L’Évangile de Philippe de Lyon (1994)
- Par le Soupirail du rêve (1996)
- Nostradamus ressuscité, t.I (1996), t.II (1997), t.III (1998)
- Dans la Lumière Esotérique (1999)
- Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean, t.I (2001)
- Bulletin du Maître polaire - Cours de Métaphysique - 1992-1993 (2001) ; 1993-1994 (2002) ; 1994-1995 (2003)
- Le Manifeste de la Quatrième Dimension (Editions de la Neuvième Licorne, 2008)
- Poésie, Langage de l'Ame (Editions de la Neuvième Licorne, 2008)
Romans
- Péhadrita parmi les étoiles (1983)
- L’Abeille de Misraïm (1986)
- Contes du Gouffre et de l’Infini (1988)
Aspects culturels
Biographie
François Brousse, l’Enlumineur des mondes, Jean-Pierre Wenger. Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005
La poésie de François Brousse mise en scène
Conservatoire National de Région de Perpignan
- Montage poétique (1982) : 1 représentation (Perpignan)
- Le livre des secrets (2005-2006) : 2 représentations (Perpignan)
Production La Licorne Ailée (92 140, Clamart)
- Histoire d'une âme (1985-1988) : 7 représentations (Paris, Boulogne-sur-Mer, Perpignan)
- Le chant intérieur (1987) : 1 représentation (Paris)
- Devant l'éternité du Nil (1988-1998) : 7 représentations (Paris, Minieh-Égypte, Druyes-Yonne, Montpellier)
- Les maîtres de l'âme (1989) : 1 représentation (Paris)
- Rama aux yeux de lotus bleu (1993-1996) : 4 représentations (Paris & Région parisienne)
- Mahatma Gandhi (2008-2009) : 2 représentations (Perpignan, Castelnau-le-Lez)
Production La Compagnie Artistique Soleil (38 000, Grenoble)
- Coeur d'une âme (1988) : 1 représentation (Perpignan)
- Voyage à travers le temps et les arts (1988) : 2 représentations (Grenoble)
- Poèmes et danses sacrés du ciel et de la Terre (1990) : 1 représentation (Perpignan)
- Akh-en-Aton, pharaon Soleil (1991-1994) : 4 représentations (Grenoble, Montpellier)
Production La Compagnie de l’Étoile (75 014, Paris)
- La Vénus de Milo (1997-2005) : 17 représentations (Paris, Villefranche-sur-Saône, Montpellier, Avignon-Festival-OFF)
- Le poème de la Terre (1999-2000) : 14 représentations (Paris, Montpellier, Avignon-Festival-OFF-1999)
- Les pages de l'amour (1999-2000) : 4 représentations (Paris, Montpellier, Lyon)
- Regard d'ange (2000-2001) : 11 représentations (Paris)
- Le chant cosmique de Merlin (2005) : 1 représentation (Paris)
- La mésaventure de Méphistophélès (2006-2007) : 21 représentations (Perpignan, Paris)
- Gandhi, l’astre des sages (2007-2008) : 19 représentations (Paris, Avignon-Festival-OFF-2008)
Expositions consacrées à François Brousse
Production La Compagnie de l’Étoile (75 014, Paris)
- François Brousse (mars 2003) : Bibliothèque Municipale d'Armentières (59)
- François Brousse (octobre 2005) : commémoration avec conférences, tables rondes, lectures à la stèle de V. Hugo, films, etc. ; Centro espagnol de Perpignan (66)
- François Brousse (décembre 2006-janvier 2007) : Médiathèque de Perpignan (66)
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- La Licorne Ailée: édite et diffuse l'œuvre de François Brousse
- blog dédié François Brousse
- SONGE: école d'onirologie fondée par Bernard Mirande, qui a suivi l'enseignement de François Brousse
Catégorie:Écrivain français du XXe siècle
Catégorie:Poète français du XXe siècle
- ↑ Jean-Pierre Wenger, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 255
- ↑ Charles Amazan [un des pseudonymes littéraires de François Brousse], L’Avenir des peuples, Imprimerie SINTHE & Co, Perpignan, Achevé d’imprimer le 25 janvier 1945, p. 8
- ↑ François Brousse, interviewé par François Villée, « L’Apocalypse n’est pas pour demain », revue L’Inconnu, Paris, n°50, avril 1980
- ↑ Jean-Pierre Wenger, Conférence « François Brousse, Homme-Cosmos du XXème siècle », Colloque SONGE
- ↑ François Brousse, « Isis-Uranie », dans La Trinosophie de l’étoile polaire, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1990, p. 79-208
- ↑ François Brousse, Le Secret des tombes royales, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1991
- ↑ Brousse François, La Prophétie des papes, miroir du monde, Buro services, Perpignan, 1981, Ed. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Brousse François, Manifeste de la Quatrième Dimension, Éd. La neuvième Licorne, Vitrolles, 2008 – Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ « Palmarès du concours de 1954 », dans Revue Tramontane, Perpignan, N°369, juin 1954
- ↑ Brousse François, « Réponse à un Chéla – 4/4 – Ce qu’on appelle la matière n’a aucune existence rationnelle… », Revue B. M. P., N°123-124, mars-juillet 1994, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Brousse François, « Bloc Mémo – 5 février 1930 », Revue B. M. P., N°253-257, mars-juillet 2006, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Brousse François, « L’illusion de l’illusion », Revue B. M. P., N°67, mai 1989, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Journal L'Indépendant, Perpignan, 19 août 1986
- ↑ Journal Midi-Libre, Perpignan, 31 octobre 1986
- ↑ Journal Midi-Libre, Perpignan, 9 novembre 1986
- ↑ Georg Cantor a introduit une hiérarchie parmi les ensembles infinis, ainsi que des nombres ordinaux transfinis avec des opérations pour les manipuler
- ↑ Brousse François, Conférence, Paris, 18 février 1994 – « L’illumination, c’est sentir que toutes les cellules de votre corps sont autant de soleils et que ces soleils correspondent avec tous les soleils de l’espace » (Brousse François, Entretien, Clamart, 22 janvier 1991)
- ↑ Brousse François, « Colombes », La Rosée des constellations, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1991, p. 123
- ↑ Brousse François, Une Torche aux astres allumée, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1989 (2ème éd.)
- ↑ Brown Julian, « Le mur de la lumière est franchi », Revue Sciences et Avenir, N°588, février 1996
- ↑ Brousse François, Sub Rosa – Pensées sans entraves (2ème éd.), dans Revue B. M. P., N°113-114, juin-juillet 1993, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Brousse François, Entretien, Paris, 24 juillet 1985
- ↑ Brousse François, « Réponse à un Chéla – 4/4 – Notre apparition sur la Terre ne nous transmet qu’une possibilité restreinte… », Revue B. M. P., N°123-124, juin-juillet 1994, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Brousse François, « La poésie de Victor Hugo », Revue B. M. P., N°226-230, octobre-décembre 2003-janvierfévrier 2004, Éd. La Licorne Ailée, Clamart
- ↑ Hugo Victor, Odes et ballades, « Ode Troisième – Les Vierges de Verdun » [1828, 4ème éd.]
- ↑ Hugo Victor, La Légende des siècles, « L'élégie des fléaux », Éd. Hetzel, Bruxelles, 1859
- ↑ Broussse François, Les secrets kabbalistiques de Victor Hugo, Ed. La Licorne Ailée, Clamart, 1985
- ↑ Brousse François, La Trinosophie de l’Étoile polaire, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1990, p.79-208
- ↑ Brousse François, Conférence « Zorah ou la rencontre avec le mystère », Perpignan, 11 décembre 1975
- ↑ Cf. Liste dans la biographie de Wenger Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Éd. Danicel productions, Saint-Cloud, 2005, p. 399-416 (Chapitre XXXV)
- ↑ Brousse François, « Dialogues avec François Brousse », Revue Dialogues, N°54, août-septembre 1984
- ↑ Languillier Dan, Alpheratz le Navire des étoiles, Imp. Sarl ACBE Copy Media, Mérignac, 2009 – Édité par l’Association Astrellis, chez Dan Languillier, Résidence Bellevue A1 – 80, rue Paul Rubens – 66 000 Perpignan
- ↑ Brousse François, L’Arbre de vie et d’éternité, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1992, p. 7-9
- ↑ Brousse François, Le Yoga polaire, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1997
- ↑ Brousse François, La Trinosophie de l’étoile polaire, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1990, p. 42