Zum Inhalt springen

Place des États-Unis

aus Wikipedia, der freien Enzyklopädie
Dies ist eine alte Version dieser Seite, zuletzt bearbeitet am 22. April 2020 um 14:50 Uhr durch fr>Polymagou. Sie kann sich erheblich von der aktuellen Version unterscheiden.

Vorlage:Infobox Voie parisienne La place des États-Unis est une voie située dans le quartier de Chaillot à Paris dans le [[16e arrondissement de Paris|Vorlage:16e]].

Situation et accès

Elle fait environ un hectare.

Elle est accessible par la station de métro Boissière (ligne 6) et l'arrêt de bus Kléber-Paul Valéry (lignes 22/30). Vorlage:…

Origine du nom

Elle porte ce nom car elle est située dans un quartier habité par la colonie américaine et qui est proche de l'ancienne ambassade américaine.

Historique

Cette place est ouverte en 1866-1867 par la Ville de Paris sur l'emplacement des réservoirs de Chaillot, alimentés par l'eau de la Seine montée par des pompes à vapeur. Elle a absorbé la rue de Juigné et une partie de la rue de Belloy. Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du Vorlage:Date-. L'établissement des jardins situés au milieu de la place a fait l'objet d'un arrêté du Vorlage:Date-.

La place de Bitche

Créée par la destruction des anciens réservoirs de Passy[1] (reconstruits en 1866 plus haut, entre les rues Lauriston, Paul-Valéry et Copernic), la place s'appelait originellement « place de Bitche », du nom de la ville de Bitche en Moselle, qui avait vaillamment résisté à l'invasion prussienne pendant la guerre de 1870.

La place des États-Unis

Mais elle changea de nom très rapidement, lorsque Levi Morton, ambassadeur des États-Unis à Paris, y établit en 1881 sa résidence, ainsi que le siège de la légation qui avait dû quitter ses bureaux inadaptés du 5, rue de Chaillot. En effet, le jeu de mot auquel prêtait, en anglais, la dénomination originale[2] émut jusqu'au département d'État de sorte que, sur l'insistance du chargé d'affaires, le préfet de la Seine accepta de rebaptiser la place, tandis qu'une place du [[19e arrondissement de Paris|Vorlage:19e]] prenait le nom de « place de Bitche ».

La statue de la Liberté

Le Vorlage:Date- fut inauguré le modèle en bronze de la statue de la Liberté de Bartholdi, offerte à la Ville de Paris par le Comité des Américains de Paris.

La statue était placée au centre de la place, en face de la légation des États-Unis[3]. Elle resta à cet emplacement jusqu'en 1888.

Le Monument à La Fayette et Washington

Le monument à La Fayette et Washington.

À l'est du square, en haut de la place, se trouve le monument à La Fayette et George Washington (1890), un groupe de bronze par Auguste Bartholdi, offert par les États-Unis.

Le Monument aux Volontaires américains

Le Vorlage:Date-, sur la place des États-Unis, le président du Conseil Raymond Poincaré inaugura le Monument aux Volontaires américains de la Première Guerre mondiale, érigé par souscription publique[4].

La statue de bronze est l'œuvre du sculpteur Jean Boucher qui a travaillé d'après une photographie du poète Alan Seeger. Le nom de l'écrivain se trouve à l'arrière du monument sur lequel sont gravés ceux des 23 autres Américains tombés dans les rangs de la Légion étrangère.

Le Monument aux Volontaires américains.

Sur le socle, de chaque côté, sont gravées deux citations du poète traduites par Alain Rivoire, extraites de Ode à la mémoire des volontaires américains tombés pour la France, « pour être lue devant les statues de La Fayette et de Washington à Paris au Decoration Day, le Vorlage:Date- ». Cette ode fut écrite par le poète peu avant sa mort : Vorlage:Citation bloc

Vorlage:Citation bloc

En 1978, la partie orientale de la place, vers l'avenue d'Iéna, est renommée « place de l'Amiral-de-Grasse » en hommage à son action durant la guerre d'indépendance des États-Unis.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Square Thomas-Jefferson

Le square Thomas-Jefferson, au centre de la place des États-Unis.

Le centre de la place forme un square, le square Thomas-Jefferson, où se trouvent :

Bâtiment

Vorlage:Message galerie

[[Fichier:Plaque Edith Wharton, 3 place des États-Unis, Paris 16.jpg|vignette|Plaque au Vorlage:Numéro3.]]

Hôtel Deutsch de la Meurthe.
6, place des États-Unis.
Vorlage:Numéro avec majuscule.
Hôtel de Brantes.

Vorlage:Message galerie

12, place des États-Unis.
Hôtel de Yturbe.
17-19, place des États-Unis.
18, place des États-Unis.

Références

Vorlage:Références

Vorlage:Portail

Etats-Unis Catégorie:Relations entre les États-Unis et la France Etats-Unis

  1. Jacques-Constantin et Auguste-Charles Périer avaient installé deux machines à vapeur (la Constantine et l'Augustine) près de la place de l'Alma pour pomper l'eau de la Seine et la refouler dans les réservoirs de Passy. Cette pompe à feu de Chaillot fonctionna du 8 août 1781 jusqu'en 1900.
  2. Bitch : femme de mauvaise vie.
  3. Selon le Petit Journal du 10 mai 1885 : « La Ville de Paris a accepté ce don y voyant une preuve de la fraternité entre les deux pays. Le Conseil municipal assistera en corps à l'inauguration officielle de la statue mercredi 13 mai, à 2 heures, place des États-Unis. Depuis quelques jours, une charpente est dressée au milieu de la place, en face de l'hôtel de la légation des États-Unis, les ouvriers s'occupent activement de mettre en place le piédestal provisoire qui supporte une réduction au cinquième de la statue destinée à l'Amérique. L'opération de la fonte a eu lieu jeudi, à 3 heures, dans les ateliers de M. Thiébault, rue de Villiers […] Le choix de l'emplacement adopté a été dicté par des raisons de haute convenance que chacun peut apprécier : mais il nous parait devoir être modifié dans l'avenir. Une statue de cette importance, 16 mètres de haut piédestal compris, réclame un développement d'espace très considérable pour se présenter dans de bonnes conditions à la vue et la place des États-Unis ne nous parait pas réunir ces conditions. »
  4. Le 21 janvier 1917, treize jours avant la rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et l'Allemagne, avait été organisée à Paris à la Comédie-Française, une soirée d'hommage aux volontaires américains engagés dans les troupes françaises. Présidée par le sous-secrétaire d'État à l'Administration militaire, René Besnard, cette cérémonie avait été marquée par le lancement d'une souscription publique dans le but d'ériger un monument aux volontaires américains.
  5. Institut de stratégie comparée, Commission française d'histoire militaire, Institut d'histoire des conflits contemporains, www.stratisc.org.
  6. André de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Les quartiers de l'Étoile, Paris, Éditions Pierre Horay, 1953, Vorlage:P..
  7. SOE in France: An Account of the Work of the British Spécial Opérations.
  8. Armelle Héliot, « Les grands bals de l'après-guerre : munificence et charité bien ordonnée », Le Figaro, 29-30 juillet 2017, p. 19.
  9. Julien Nenault, « Les folles nuits des Noailles », Vanity Fair, Vorlage:Numéro, mars 2014, Vorlage:P..
  10. Ariane Chemin, « Les dîners de madame Ojjeh », Le Monde, 2 octobre 2006.
  11. « Les belles adresses des Ben Ali », Le Monde, Vorlage:1er février 2011.