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Benutzer:XSBHamX/Tunesischer Film

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Vorlage:Cinéma d'Afrique du Nord Le cinéma tunisien (ar سينما تونسية) compte environ 600 films d'auteurs abrités à la Cinémathèque nationale. Ils traitent de tous les sujets de la société tunisienne. Certains de ces films connaissent un succès international comme Signe d'appartenance de Kamel Cherfi (réalisateur franco-tunisien), qui obtient le premier prix de la Mostra de Venise, Halfaouine, l'enfant des terrasses et Un été à la Goulette de Férid Boughedir, Les Ambassadeurs de Naceur Ktari, Les Silences du palais de Moufida Tlatli, Essaïda de Mohamed Zran et plus récemment Satin rouge réalisé par une femme : Raja Amari.

Production cinématographique

Actuellement, la moyenne annuelle de la production cinématographique tunisienne est de trois longs métrages et six courts métrages par an qui reste loin de son objectif initial de produire cinq longs métrages et dix courts métrages par an. Ceci est en partie expliqué par l'absence de laboratoire pour la phase de post-tournage, ce qui oblige un transfert des films à l'étranger et occasionne une perte de temps et des frais en devises. À partir de novembre 2006, un laboratoire tunisien privé est mis en service à Gammarth par Tarak Ben Ammar, associé de Silvio Berlusconi, à la tête du groupe Quinta Communications qui a produit 65 films internationaux et qui dirige un groupe financier européen dans le secteur télévisuel et des laboratoires de cinéma.

Les films tunisiens sont produits par deux organes : le ministère de la culture et l'ANPA qui produit pour la télévision en support vidéo.

En moyenne, une douzaine de films étrangers par an sont tournés en Tunisie car ils bénéficient d'avantages et de facilités. Les plus célèbres d'entre eux sont Pirates, Le Patient anglais, La Guerre des étoiles et Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue. Selon George Lucas, la Tunisie est le meilleur pays où l'on peut tourner des films car on y trouve de beaux paysages ruraux, une architecture unique et un haut niveau de développement technique. Pour Férid Boughedir, le cinéma égyptien exerce sur le Maghreb la même influence qu'exerce Hollywood sur les cinéastes indépendants à New York.

Cinéma tunisien : une réalité qui fait mal

La production tunisienne est maigre et le nombre de salles de cinéma est passé de 82 en 1987 à 17 en 2006. Les observateurs estiment que la nature du public a changé par rapport aux années 1970 et 1980. Ils ajoutent que les étudiants, intéressés auparavant par les films politiques et de nature engagée et qui ont fréquenté les salles de cinéma, ont changé de goût. Les salles de cinéma proposent aujourd'hui des films commerciaux sans contenus et le genre pornographique (interdit aux moins de 15 ans) commence à se répandre dans le but d'attirer le public et de ne pas le perdre aux profits des cafés. Ils ferment donc leurs portes.

À ces facteurs s'ajoutent la prolifération des ciné-clubs et l'apparition de chaînes satellitaires spécialisées dans le cinéma. D'après les chiffres officiels, il n'existe pas de salles de cinéma dans dix gouvernorats sur 24. Quant aux producteurs, ils se plaignent du fait que les ciné-clubs piratent les films et violent les droits d'auteur, ce qui les prive des bénéfices de leurs films.

Pour les critiques cinématographiques, depuis 1966, année de la production du premier long métrage tunisien, le cinéma tunisien est passé par trois étapes :

  • les films qui célèbrent la libération et la résistance tunisienne comme les films d'Omar Khlifi (Sourakh wa soujana ou Dhil al ardh).
  • les films qui parlent des problèmes survenus après l'indépendance, dont l'immigration, comme le film de Naceur Ktari (Les Ambassadeurs).
  • les films qui évoquent la mémoire nationale comme le film de Moufida Tlatli (Samt al-soukour).

Cette dernière période a fait couler beaucoup d'encre chez les critiques à cause de l'apparition de scènes sensuelles et de nudité tandis que les cinéastes tunisiens disent qu'ils veulent montrer une image folklorique et excitante de la société tunisienne mais certains affirment que ces images sont imposées par les sociétés de production. Les subventions que donnent le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine ne dépasse pas 60% du coût total d'un film, ce qui pousse les cinéastes tunisiens à se diriger vers les sociétés étrangères, notamment françaises, qui imposent leurs conditions et demandent d'insérer de telles scènes en vue de la commercialisation. Pour Férid Boughedir, il n'y a rien à reprocher au cinéma tunisien et ce que disent les critiques occidentaux n'a pas de sens. Il ajoute qu'aucune institution étrangère n'impose ses condition aux cinéastes tunisiens mais le problème est dans la tête des cinéastes qui insèrent de telles scènes et appellent des acteurs étrangers pour pouvoir vendre à l'étranger.

Production documentaire

Le cinéma documentaire tunisien est maigre au niveau de la production. Il doit cette réputation à des grands cinéastes comme Mahmoud Ben Mahmoud, Hichem Ben Ammar, Brahim Babaï, Abdellatif Ben Ammar et à de jeunes cinéastes qui pensent qu'il faut mettre l'accent sur les réalités tunisiennes qui avaient tant besoin d'être filmées. Le cinéma tunisien renoue avec le documentaire à la fin des années 1990 après être approché timidement au cours des premières années du cinéma tunisien.

Le Festival international du film documentaire Doc à Tunis, qui tient sa première édition du 5 au 9 avril 2006, vient conforter cette renaissance.

Festivals

Il se tient tous les deux ans à Tunis l'un des plus grands festivals de cinéma africain : les Journées cinématographiques de Carthage.

Festival de Cannes

Les cinéastes tunisiens sont sollicités pour siéger dans des jurys internationaux. Férid Boughedir est ainsi le premier maghrébin à être désigné comme membre du jury officiel des longs métrages du Festival de Cannes. Il est suivi de Moufida Tlatli.

Participation

Festival de Cannes 2006

La Tunisie participe, le 25 mai 2006, au Festival de Cannes à travers la section Tous les cinémas du monde. 19 films tunisiens sont projetés soit huit heures de projection répartis en cinq séances. Il s'agit de VHS Kahloucha (80 minutes) de Nejib Belkadhi, de dix courts métrages d'une durée totale de 85 minutes inscrits dans le projet intitulé 10 courts - 10 regards produits par Brahim Letaief et Riadh Thabet, du film Khorma (80 minutes) de Jilani Saadi, du long métrage Khochkhach de Salma Baccar et de six courts métrages d'une durée totale de 107 minutes :

Musée du cinéma

Le musée tunisien du cinéma est inauguré en 1998 : il retrace l'évolution de la technologie du cinéma et abrite une collection de matériel de cinéma datant de 1904.

Dès l'entrée du musée, le visiteur se trouve plongé dans une atmosphère feutrée. Le musée abrite une section qui traite de l'époque précédant le cinéma où prédominent les spectacles de karakouz, genre pratiqué en Tunisie depuis le Vorlage:XIVe siècle qui utilise la technique de l'ombre chinoise, et le théâtre de marionnettes sicilien, ainsi que d'autres sections abritant des appareils photos, des caméras, des projecteurs, des tourne-disques de l'époque du cinéma muet ainsi que des pièces rares datant du début du Vorlage:XXe siècle. Une petite salle est aménagée, au premier étage, pour la projection de films. En outre, le visiteur peut suivre des films projetés en bandes continues et axés sur l'histoire du cinéma.

Lien externe

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