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Parc de la Tête d’Or

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Petit pont de bois dans le parc de la Tête d'Or à Lyon

Le parc de la Tête d'Or de la ville de Lyon est le plus grand parc urbain de France. Véritable poumon de l'agglomération, il offre sur 117 hectares une vaste étendue naturelle au cœur de la cité. On y entre par 7 entrées.

Historique

En 1530, les terrains constituant l'actuel parc sont la propriété de la famille Lambert, et le lieu porte déjà le nom de "tête d'or". Ce nom provient d'une légende selon laquelle un trésor avec une tête de Christ en or a été enfoui à cet endroit. Le domaine était alors une zone inondable constituée de lônes (bras morts) du Rhône et de brotteaux (marécages). Il le restera jusqu'à la création du parc.

Dès 1812 un parc urbain à Lyon est en projet. Divers lieux furent envisagés, comme la presqu'ile ou la colline de Fourvière, puis finalement, les terrains actuels, appartenant en grande partie aux hospices de Lyon furent choisis.

Le parc été créé à l'initiative du sénateur-maire Claude-Marius Vaïsse par les paysagistes Denis et Eugène Bulher en 1856, afin de "donner la nature à ceux qui n'en ont pas". Il est situé au nord du quartier des Brotteaux et borde le Rhône. Une digue est construite, permettant rendre non-inondables de vastes terrains, transformés en parc.

Le Parc de la Tête d'Or a été détaché de Villeurbanne en 1895 pour être rattaché au 6e arrondissement de Lyon.

Le parc aujourd'hui

Plan

Il est modelé à l'anglaise, avec de grandes étendues gazonnées et un relief ondulé. Il est bordé par une digue qui le sépare du Rhône sur laquelle se déroulaient la foire et les expositions. Après le déménagement du Palais des Expositions en banlieue à Chassieu, le site est devenu un complexe immobilier avec bureaux, appartements et divertissement, la Cité Internationale de Lyon


On y trouve également un lac de 16 hectares, au centre duquel se trouve l'île du souvenir sur laquelle est érigé un mémorial en forme de quadrilatère. Anciennement appelée Île des Cygnes, elle a été transformée sur les plans de l'architecte Tony Garnier et du sculpteur Jean Larrivé, afin d'honorer les militaires morts au combat. Les noms des soldats sont gravés sur les pans extérieurs des murs. Un couloir souterrain permet d'accéder à l'île, l'escalier qui y mène plongeant littéralement sous le lac.

Datei:Ile du souvenir statue.jpg
Statue sur l'Île du Souvenir

Autres points remarquables

  • La porte des enfants du Rhone mérite un détour. Elle a une grille en fer forgé remarquablement bien fabriqué. Elle ouvre sur une perspective très large sur le parc. Devant, sur la place du général Leclerc, trone le monument des "Enfants du Rhône", du sculpteur Pagny (1887).

Commerces et services

Distraction:

  • théatre de guignol
  • petit train touristique
  • petit train dit "le lezard"
  • un mini-golf
  • poneys pour enfants
  • 1 stand de peche aux canards
  • 2 manèges
  • diverses autres attractions

Restauration:

  • 2 restaurants
  • 2 buvettes
  • plusieurs stands de crèpes et gaufres, barbe à papa, et confiserie

Lieux remarquables

Le parc contient aussi quatre roseraies, mais également d'immenses serres, un jardin botanique, un jardin zoologique et un vélodrome.

Le parc zoologique

Le parc zoologique a été créé en même temps que le parc. C'est le deuxième en France après la ménagerie du jardin des plantes, et le cinquième en Europe. Il comprend près de 550 espèces différentes, ce qui en fait une des ménagerie les plus riches. Une collaboration scientifique le réunit depuis longtemps à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon.

Parmi les projets en cours de réalisation se trouve l'élaboration d'une savane africaine qui remplacera un bon nombre d'enclos animaliers et permettra la création d'un cadre de vie pour plusieurs espèces d'animaux menacées d'extinction.

Le vélodrome

Le vélodrome est créé en 1894, à l'occasion de l'exposition universelle se déroulant, cette année là, à Lyon. Des courses s'y déroulent pour exposer les derniers modèles de bicyclettes. Pourtant, en 1909, Edouard Herriot fit voter la transformation du vélodrome en terrain de jeu, afin d'éviter d'importantes dépenses nécessaires à sa réhabilitation.

Le vélodrome survivra et connaitra de grands moments, comme les championnats du monde de 1989, à l'occasion duquel il fut complètement réhabilité. Trois clubs y sont installés, et des compétitions s'y déroulent périodiquement.

Mais l'avenir du vélodrome est très incertain, et il pourrait ne pas survivre longtemps.

Les roseraies

Le parc contient quatre roseraies :

  • La roseraie historique, créée en 1980 sur 1600 m², incluse dans le jardin botanique avec 570 variétés, et permettant de retracer l'histoire de la culture des roses.
  • La roseraie de concours où, chaque année, le jury attribue les prix de la plus belle rose de France.
  • Les rosiers sauvages du jardin botanique : une centaine d'espèces.
  • La nouvelle roseraie inaugurée en 1964 comprenant 60.000 rosiers représentant les 320 variétés les plus fréquentes en France et à l'étranger. Elle s'étend sur 5 hectares.

Le jardin botanique

Le jardin botanique fait l'objet d'un article particulier consultable ICI.

Environ 15 000 plantes y sont repertoriées, ce qui en fait un des jardin botanique les plus riches d'Europe. Il attire des spécialistes du monde entier.

Les serres

Grande serre du parc

Les serres construites en fer et en verre sont des batiments remarquables, très représentatives du XIXè siècle puisqu'elles datent de 1878 (restaurées en 1970 et 1995). Elles font en fait partie du jardin botanique.

  • Les grandes serres avec des plantes tropicales.
  • La serre aquarium avec le fameux nénuphar d'Amazonie.
  • La serre hollandaise avec ses plantes carnivores.
  • Les petites serres chaudes avec les orchidées et les fougères.
  • Les petites serres froides abritant les plantes à fleurs horticoles.

Les serres ont une surface totale de 6 500 m², ce qui est le plus grand ensemble de France, et permet de préserver environ 6 000 variétés de plantes.

Anecdotes

  • Au début du 19ème siècle, des fouilles furent entreprises pour retrouver le trésor de la tête d'or. Les recherches ne cesserent qu'en 1860, et aucun trésor ne fut trouvé
  • Le 2 décembre 1981, une portée exceptionnelle de 25 anacondas a vu le jour au parc

Informations diverses

Quelques chiffres

  • 170 m d'altitude
  • Température moyenne annuelle : 11,4°C
  • Température moyenne en janvier : 2,4°C
  • Température moyenne en juillet : 20,6°C
  • Pluviosité : 828 mm par an
  • 62 jours de gel par an
  • plus de 2 500 000 visiteurs par an

Horaires

Ouvert de 6h30 à 20h30 de mi-octobre à mi-avril

Ouvert de 6h30 à 22h30 de mi-avril à mi-octobre

Entrée libre

Accès

  • Métro : Ligne A - arrêt "Masséna"
  • Bus : 41, 47 et 36
  • Car : Parking accessible par l'entrée de la voûte - boulevard Stalingrad (autre circulation dans le parc non autorisée)
  • Voiture: parking possible à la cité internationale, et dans les rues adjacentes au parc

Contacts

  • Le parc

Parc de la Tête d'Or

69006 LYON

Tél. : 04 72 69 47 60

Fax. : 04 72 69 48 09


  • Le jardin botanique

Jardin botanique

Parc de la Tête d'Or

69006 Lyon

Tel : 04 72 82 35 00


  • Le jardin zoologique

Jardin zoologique

Parc de la Tête d'Or

69006 Lyon

Tel : 04 72 82 35 00

Fax : 04 72 82 35 09

Voir aussi

Lien interne

Liste des Parcs de l'agglomération lyonnaise

Lien externe

Tête d'Or, Parc de la