Benutzer:Centenier/Werkstatt 7
Régiment de Royal-Bavière | |
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Internes Verbandsabzeichen | |
Aktiv | 1706 bis 1993 |
Staat | ![]() |
Streitkräfte | ![]() |
Teilstreitkraft | ![]() |
Truppengattung | Infanterie |
Typ | Régiment d’infanterie mécanisée |
Unterstellung | 8e division d’infanterie |
Standort | Bar-le-Duc |
Schutzpatron | Saint Maurice |
Motto | On l’engage pour vaincre („Im Einsatz, um zu siegen“) |
Auszeichnungen | Medaille militaire, Croix de guerre 1914–1918 mit fünf Palmenzweigen und einem vergoldeten Stern |
Führung | |
Kommandeur | Colonel Joret |
Das 94e régiment d’infanterie war ein Infanterieverband im Französischen Heer. Aufgestellt wurde es 1706 als Régiment de Royal-Bavière, der königlich französischen Armee. Da es ein ausländisches Regiment war und zum größten Teil aus Ausländern bestand, wurde es im französischen Militärjargon als régiment étranger (Fremdenregiment) bezeichnet. 1780 wurde es in Régiment Royal Hesse-Darmstadt, umbenannt. Der Zusatz Royal sagte aus, daß es ein Regiment der Krone war, der Regimentsinhaber (Colonel) war somit der König selbst und es wurde von einem Colonel en second militärisch geführt.
Colonels
- 1. Januar 1709 : Emmanuel-François-Joseph de Bavière
- 20. Februar 1734: Mestre de camp en second Antoine Henri de Zastrow
- 5. Oktober 1735: Mestre de camp en second M. de Gunntherode
- 25. März (oder 13. Oktober) 1748 : Graf Karl von Helfenberg
- 15. August 1760 : Graf Adam von Löwenhaupt
- 25. Juni 1775 : Karl Graf von Daun
- 15. April 1780 : Ludwig X. Landgraf von Hessen-Darnstadt
- 14. März 1782 : Friedrich-Ludwig, Prinz von Hessen-Darmstadt
- 21. Oktober 1791 : Jacques d’ Alencon
- 23. November 1791 : Frédéric-Charles de Haack
- 20. Dezember 1791 : Nicolas de Roques
- 16. Mai 1792 : André Hamilton
Errichtung
Das Regiment wurde im Jahre 1706 während des Spanischen Erbfolgekrieges in Alessandria als Verband der kurbayerischen Armee aufgestellt und am 1. Januar 1709 dem König von Frankreich überlassen. Colonel en second war Emmanuel-François-Joseph de Bavière, Comte de Bavière genannt, der uneheliche Sohn des Kurfürsten von Bayern. Es war das letzte Regiment, das in der französischen Armee während der Regierungszeit von König Ludwig XIV. in Dienst genommen wurde. Es bestand ursprünglich aus zwei Bataillonen, erhielt jedoch 1715 das Regiment d’Hesse-Darmstadt eingegliedert und wurde im Zuge der Reorganisation der Infanterie im Jahre 1760 aus dem aufgelösten Infanterieregiment La Dauphiné auf ein drittes Bataillon verstärkt. Im Jahre 1780 wurde es dann in „Régiment de Royal Hesse Darmstadt“ umbenannt. In der Rangfolge der Infanterieregimenter rangierte es zunächst an 101. Stelle, 1757 nahm es die Nummer 86 ein.[1]
Regimentsfahne
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Ordonnanzfahne des Regiments Royal-Bavière
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Leibfahne des Regiments Royal-Bavière
Uniformierung des 18. Jahrhunderts
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1720–1734
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1734–1740
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1740–1757
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1757–1762
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1762–1776
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1776–1791
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1791–1792
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1792–1794
Gefechtskalender
Spanischer Erbfolgekrieg 1701 bis 1714
- 1708 bis 1712: Einsatz an der Lauter und an der Saar.
- 1713: Einsatz bei der Einnahme von Landau und Freiburg
1714 bis 1734
Garnison in Straßburg. am 10. Juni 1715 wurde das „Regiment de Reding“ eingegliedert. Im Jahre 1727 verlegte die Einheit in das Feldlager an der Saone.
Polnischer Thronfolgekrieg (1733 bis 1738)
- 1734: Angriff auf die Ettlinger Linien und Beteiligung an der Belagerung von Philippsburg. Hier konnten die Grenadiere des 2. Bataillons das Régiment des Gardes françaises bei der Einnahme einer vorgeschobenen Feldbefestigung unterstützen. Nach dem Ende des Feldzuges wurde das Regiment nach Italien kommandiert, wo es an der Einnahme von Revere und Gonzaga beteiligt war.
- 1736: Im September erfolgte die Rückkehr nach Frankreich und die Verwendung als Garnison im Fort-Louis.
Österreichischer Erbfolgekrieg (1740 bis 1748)
- 1741: Das Regiment war teil der ersten Truppen die zum Schutz des bayerischen Kurfürsten und (gewählten deutschen Kaisers) abgestellt wurden.
- 1742: Belagerung von Prag. Im Februar war das 2. Bataillon unter Capitaine de Montigny zum Schutz der Brücke von Kotzerad und Schloss Kamperburg eingesetzt.
Es war stark an der Unterstützung der Vorposten gegen die Angriffe der österreichischen Husaren beteiligt und kehrte am 16. Mai in die Stadt zurück. Hier war auch das 1. Bataillon wieder eingetroffen, das unter dem Lieutenant-colonel de Gunntherode bei Sahay gekämpft hatte.
Royal-Bavière, qui était alors
réduit à un effectif de 800 hommes, prit une part active à la défense de Prague, et on attribue en grande partie à sa valeur le succès de la sortie du 22 août. Après avoir renversé et comblé les travaux des assiégeants, les Français battaient en retraite, talonnés par les Autrichiens ; le 2e
bataillon de Royal-Bavière, qui formait l'extrême arrièregarde,
arrêta la poursuite de l'ennemi par de vigoureux retours offensifs, et tout le monde, même les blessés, purent rentrer dans la place. Les maréchaux de BROGLIE et de BELLISLE comblèrent d'éloges ce valeureux bataillon et son brave chef de MONTIGNY. Dans la nuit du 7 au 8 septembre, les grenadiers, avec ceux du régiment bavarois de l'Empereur, conduits par le colonel réformé de BEAUSOBRE, font une sortie, s'égarent et se trouvent entre les deux parallèles des assiégeants, et son près d'être enveloppés. Au piquet qui vient le reconnaître, BEAUSOBRE, crie en allemand : amis ! Le laisse approcher, et passe son épée au travers du corps de l'officier autrichien ; chaque grenadier tue son homme d'un coup de baïonnette, et le détachement, profitant du désordre causé par cette surprise, regagne lestement Prague, sans autre perte que celle de 19 hommes, parmi lesquels se trouvaient, à la vérité, 4 officiers. Après l'évacuation de Prague, Royal-Bavière est bientôt jeté dans Egra, qu'il ne quitte qu'au printemps de 1743. C'est au retour d'Egra que le capitaine de RICHAUX s'illustra en défendant héroïquement le pont de Bichely. Entouré de 50 hommes seulement et attaqué par un ennemi nombreux, il fit une résistance désespérée, et tomba percé de coups. Son lieutenant le remplace à son tour. Enfin un sergent luttait encore avec 12 hommes, quand on vint au secours de ces intrépides soldats. Royal-Bavière, relevé à Egra au mois d'avril, revient sur le Danube et reprend au mois de juin la route de France. Le capitaine de grenadiers de POPPEL est tué dans la retraite au passage de la petite rivière d'Ilm. Le régiment achève la campagne avec le maréchal de COIGNY, et hiverne à Weissembourg. En 1744, il sert avec distinction dans le Palatinat : le 2e
bataillon soutient un beau combat
dans le bois de Ringzabern. Le 5 juillet, à l'attaque des lignes tombées au pouvoir de l'archiduc CHARLES le lieutenant-colonel de GUNNTHERODE force l'entrée de Weissembourg du côté des vignes avec le 1er bataillon : au même instant, le 2e , dirigé par M. de MONTIGNY, gravit les murs du côté de la porte de Bitche. Réunis sur la place d'armes, les 2 bataillons, après une lutte terrible, taillent en pièces le régiment hongrois de Forgatz. Pendant ce temps, le 3e
bataillon, récemment formé avec les débris des troupes de l'électeur de
BAVIÈRE, et commandé par M. de BRUCKNER, s'empare du village des Picards et 3 emporte une église et un cimetière retranchés. Cette brillante journée, dans laquelle RoyalBavière fit prisonniers le colonel FORGARTZ et 259 hommes de son régiment, coûta la vie aux capitaines de BRUCKNER et LALLEMAND, aux lieutenants VICTOR, LELIÈVRE, CHANDOLLET, d'HERBAUMONT, BRUDON, et à 77 bas-officiers et soldats : le nombre des blessés s'éleva à 123, parmi lesquels 3 lieutenants. Après la retraite des Autrichiens derrière le Rhin, Royal-Bavière les poursuit jusqu'à Passau, et revient pour prendre part au siège de Fribourg : il y emporta le bourg et le château de Burghausen. Il se trouve là pour la seconde en face du régiment de Forgatz, qui lui céda encore le terrain. En 1745, il retourne en Allemagne avec le comte de SÉGUR, se signale au combat de Pfaffenhofen, fait partie de l'arrière-garde après ce combat, et au passage d'un marais sauve le trésor de l'armée dont l'ennemi s'était déjà emparé. Il tombe sur les soldats autrichiens occupés à se partager l'or trouvé dans les caisses et les disperse. Le régiment, très affaibli, fit la campagne défensive de 1746 sur le Rhin, et à la fin de cette année il fut envoyé au secours de la Provence envahie. En janvier 1747, Royal-Bavière était campé sur le Var, et il se retrouvait pour la troisième fois vis-à-vis de Forgatz, qui lui disputait le passage du Verdon. Il le bat encore une fois, traverse le torrent grossi par les pluies, et force son ennemi à se retirer vers Castellane. Il l'y poursuit, emporte Castellane et contraint Forgatz à défiler sous le feu de ses fusils. Cependant Gênes qui, dans un élan d'enthousiasme populaire, venait de chasser les Autrichiens de ses murs, se voyait serrée de près. Le régiment est envoyé par mer à son secours : il traverse pour y arriver toute la flotte anglaise, et entre dans Gênes en libérateur. Les habitants se prosternaient devant son drapeau colonel, qui portait sur une de ses faces l'image de la Conception de la Vierge, et qu'ils se mirent à considérer comme le palladium de leur cité. Royal-Bavière fut, en effet, l'âme de la défense de Gênes. Le 21 mai, ses grenadiers se couvrent de gloire à la reprise de Rivalora et de Polserverra ; le 18 juin, le 4e
bataillon, récemment formé, soutient un furieux combat et repousse une attaque
des Autrichiens. Quelques jours plus tard, la 4e
compagnie de grenadiers, capitaine
ANCILLON, après une sortie malheureuse, se dévoue pour le salut commun, arrête l'ennemi au passage d'un défilé et reste inébranlable à son poste jusqu'à l'arrivée de M. de BOUFFLERS qui la dégage. Chaque grenadier survivant reçut deux ducats du Grand Conseil de Gênes. Le 13 juillet, l'ennemi s'empare de presque toutes les hauteurs qui dominent la ville du côté de la Coronata : Royal-Bavière sort de la ville et reprend tous les postes à la baïonnette. En septembre, le 3e
bataillon reçoit l'ordre de réoccuper le château d'Ivica : il part sans
artillerie, escalade les roches voisines et intimide la garnison, qui met bas les armes au nombre de 300 hommes. En octobre, 6 compagnies de Royal-Bavière, avec 5 compagnies de Royal-Comtois, combattent pendant 6 heures, près de Rossiglione, contre 4 000 Autrichiens, et donnent le temps au duc de RICHELIEU d'arriver à leur secours. Cette même année 1747, le comte de BAVIÈRE, qui servait en Flandre dans son grade de lieutenant-général, trouve la mort à Lawfeld. Il est remplacé à la tête du régiment par son neveu, le comte d'HEILFEMBERG, qui lui enfant de l'amour et fils de l'électeur de Bavière, qui porta vainement pendant cette guerre le titre d'empereur d'Allemagne. Au commencement de 1748, Royal-Comtois et Royal-Bavière étaient en quartiers d'hiver à Voltri. Ils y sont attaqués le 18 février par les généraux NADASTY et BATTHIANY et font une admirable défense. La conduite du lieutenant KLEIN dans cette occasion doit être rapportée. Placé avec 30 hommes dans un cimetière, il en perd 10 à la première décharge : il se retire dans l'église et s'y barricade, mais il y est forcé et perd encore 5 hommes ; il monte dans le clocher avec les 15 survivants, use toutes ses cartouches ; enfin, comme CHARLES XII à Bender, il voit les Autrichiens mettre le feu au clocher. Le général BATTHIANY, 4 émerveillé de tant d'intrépidité dans le dévouement, vient lui-même capituler avec KLEIN et lui fait présent de son cheval. Dans cette affaire de Voltri, Royal-Bavière avait eu pour la quatrième fois sur les bras le régiment de Forgatz. Celui-ci s'était jeté avec rage sur les retranchements : il échoua encore devant la bravoure de son adversaire, qui montra surtout sa supériorité par les soins qu'il prit des prisonniers et des blessés de son rival.
- 1743 Garnison in Eger Bei den Gefechten von Braunau am Inn und Rosenheim fielen 200 Mann.
- 1744 Sicherungsdienste in der Kurpfalz
- 1745 Nach Beendigung der Kampfhandlungen der französischen Truppen in diesem Gebiet, wies das Regiment noch eine Stärke von 1094 Man auf.
- 1747 Der Regimentsinhaber, Emmanuel-François-Joseph, Comte de Bavière, fällt in der Schlacht bei Lauffeldt und wird durch seinen Neffen Emmanuel-Joseph, Comte d’Helfenberg, ersetzt. Dieser war ein natürlicher Sohn des bayerischen Kurfürsten und Kaisers Karl VII.
- Nach dem Friedensschluss wurde das Regiment nach Korsika verlegt, wo es bis 1753 blieb.
Siebenjähriger Krieg (1757 bis 1763)
- Im Jahre 1757 wurde das Regiment der Armee am Niederrhein unter dem Kommando von Maréchal d'Estrées zugeteilt. Ende Juni des gleichen Jahres befand es sich mit dem Gros der Armee im Feldlager bei Bielefeld. Am 26. Juli kämpfte es in der Schlacht bei Hastenbeck, wo es am linken Flügel in die vordere Angriffskolonne eingeteilt war. Am Jahresende lag das Regiment im Winterquartier in Vienenburg.[2]
Ende Januar 1758 wurde das Regiment zu der Armee detachiert, die von Ludwig XV. aufgestellt wurde um in Böhmen die Österreichischen Truppen zu unterstützen. Als jedoch Ferdinand von Braunschweig im Februar seine Offensive nach Böhmen begann, zog sich die französische Armee an den Rhein zurück. Vom 30. April bis zum 4. Mai lag es in der zweiten Linie der Armee des Grafen von Clermont im befestigten Lager vor Wesel. Im Juli des gleichen Jahres wurde es in die Nähe von Friedberg (Hessen) verlegt, wo sich die Armee des Prinzen von Soubise versammelte. Am 23. Juli 1758 war das Regiment in der Schlacht bei Sandershausen in der vordersten Linie des Zentrums eingesetzt. Hier gelang es dem Verband, die angreifende hessische Kavallerie aufzuhalten, die vorher die französische Kavallerie in die Flucht geschlagen hatte.
- 1759 Gefecht bei Bergen
- 1760 Das Regiment wird im Gefecht bei Emsdorf aufgerieben, die Überlebenden gehen in Gefangenschaft. Der Comte d’Helfenberg fällt in der Blüte seiner Jahre. Neuer Regimentsinhaber wird Colonel Graf Adam de Löwenhaupt.[3]
- 1761 Verlegung nach Ostende zur Beobachtung der englischen Flottenbewegungen auf der Nordsee
- 1762 Abmarsch nach Deutschland. Es folgt die Campagne am Niederrhein mit Garnison in Neubreisach. Nach dem Friedensschluss wurde das Regiment nach Landau verlegt.
- 1763 Verlegung nach Sunsbourg,[4] 1764 nach Landau und dann nach Wissembourg.
- 1766 Verlegung nach Dünkirchen
- 1767 Verlegung nach St. Omer
- 1768 Garnison in Lille
- 1769 Im Feldlager bei Compiègne
- 1771 Garnison in Neubreisach und Straßburg
Umbenennung und Tradition
Im Jahre 1780 wurde der Name des Regiments geändert, es hieß von nun an Régiment d’infanterie Royal Hesse-Darmstadt
Im Zuge der Französischen Revolution wurde 1791 die Armee umorganisiert, die Regimenter verloren ihre Namen und wurden nur noch nach Nummern bezeichnet. Der Verband hieß von nun an nur noch 94e régiment d’infanterie de ligne. Dieses Regiment bestand bis zum Jahre 1993, als es aufgelöst wurde.
Die Tradition und Fahne des Regiments werden seit dem 1. Juli 2014 vom „Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine“ (etwa:Häuserkampf-Ausbildungszentrum) im „Camp de Sissonne“ (Champagne) weitergeführt.
Sonstiges
Ab 1779 gehörte Hans Axel von Fersen, Favorit[5] der französischen Königin Marie-Antoinette, dem Regiment an.
Einzelnachweise
- ↑ nach „LES UNIFORMES ET LES DRAPEAUX DE L’ARMÉE DU ROI“ Marseille 1899.
- ↑ nach anderen Quellen in Phalsbourg (Pfalzburg) in Lothringen - das liegt dermaßen weit auseinander, dass nur eine der Angaben richtig sein kann.
- ↑ auch Lowenhaupt
- ↑ damit ist offenbar Straßburg gemeint
- ↑ damit wird der Begriff „Liebhaber“ umschrieben
Literatur
- Ludwig Hüttl: Max Emanuel - der Blaue Kurfürst. München, 1976, ISBN 3-7991-5863-4
- Paul Martin, « Le Régiment Royal Hesse-Darmstadt », L’Essor, n° 77
- Mouillard, Lucien, Les Régiments sous Louis XV, Paris, 1882
- Pajol, Charles P. V., Les Guerres sous Louis XV, vol. VII, Paris, 1891
- Rogge, Christian; The French & Allied Armies in Germany during the Seven Years War, Frankfurt, 2006
- Service historique de l’armée de terre, Archives du génie, article 15, section 1, §5, pièce 23
- Jean-Jaques de Nauyon de Curmont: „LES UNIFORMES ET LES DRAPEAUX DE L’ARMÉE DU ROI“ 3 Bände - Marseille 1899
- Denis Diderot & Jean le Rond d’Alembert: „Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers“ Paris 1751–1772 - 28 Bände.
Einzusehen in der französischen Wikipedia unter École militaire (France) - Général Andolenko „A partir du Recueil d’Historiques de l’Infanterie Française“ - Eurimprim 1969
- Eugene Fieffé: Geschichte der Fremdtruppen im Dienste Frankreichs. Band I. München 1866.
- Hans-Joachim Kühn: Deutsche Fremdenregimenter in königlich französischen Diensten, in: Saarländische Familienkunde, 28. Jg., 1995, Band 7, Heft 111, S. 439-448. (online PDF)
- Henri Bouchot: „L’Epopée du costume militaire français“. Aquarelles et dessins originaux de JOB (Paris 1898)
- Charrié, P., Drapeaux et étendards du Roi, Léopard d’Or, 1989
- Chartrand, R., Louis XV’s Army (1), Osprey, 1996
- Chartrand, R., Louis XV’s Army (3), Osprey, 2003
- Chartrand, R., Louis XV’s Army (4), Osprey, 1997
- Chartrand, R., Louis XV’s Army (5), Osprey, 1998
- Funcken, Le costume et les armes des soldats de tous les temps, Casterman, 1966
- Funcken, L’uniforme et les armes des soldats de la Guerre en dentelles, Cast. 1975
- Albert Rigondaud „Le Plumet - l’uniformes et les drapeaux de l’armée de l’Ancien régime et du 1er Empire.“ Paris 1971
- Lucien Rousselot: „L’Armée Française - ses uniformes, son équipement, son armement“. 1969
La paix se fit cette année. Royal-Bavière quitta Gênes le 15 décembre pour rentrer en France,
sauf quelques piquets qui passèrent en Corse, où ils demeurèrent jusqu'en 1753.
Le régiment fut réduit à 2 bataillons le 26 décembre 1748.
En 1757, Royal-Bavière part de Longwy au mois d'avril, et joint l'armée du maréchal
d'ESTRÉES à Cologne. Il est à la bataille d'Haastembeck et à la conquête du Hanovre.
Le 10 janvier 1758, il arrive le premier et à l'heure convenue au rendez-vous d'Halbentar, et
se trouve pendant quelque temps seul en présence de 50 000 hommes. Il se replie avec l'armée
sur Wesel et repasse sur la rive gauche du Rhin.
Le 23 juillet, à Sundershausen près de Cassel, il se distingue par une manœuvre dangereuse
qui a plein succès. Il ouvre ses rangs à notre cavalerie rompue et poursuivie de près par
l'ennemi, et les refermant aussitôt, il présente un front solide à la cavalerie hessoise. Il l'attend
de pied ferme, exécute sur elle une décharge à bout portant, et achève de la mettre en désordre
par une charge à la baïonnette. Le régiment de cavalerie d'Isembourg fut anéanti. Poursuivant
sa course et suivi de près par Royal-Deux-Ponts, le régiment attaque l'infanterie des Alliés
dans un chemin creux, la culbute, lui prend 12 pièces de canon, et la force à se jeter, partie
dans les bois qui bordent la Fulda, et partie vers un escarpement à pic, d'où 300 à 400 hommes
furent précipités dans la rivière et y périrent.
Le 4 octobre, Royal-Bavière, embrigadé avec Royal-Deux-Ponts, est détaché sous les ordres
du marquis de GRILLON pour s'emparer d'un pont sur la Lahn. L'armée hanovrienne,
prévenue par ses espions, se trouve là tout entière, rangée en bataille en deçà du pont. La
brigade bat en retraite, mais à pas lents, faisant un feu alternatif par bataillon, et parvient à
s'échapper sans laisser en arrière ni un canon, ni un blessé, ni un seul chariot de munitions.
Le 10 octobre, le régiment participe à la victoire de Lützelberg.
Il combat en 1759 à Bergen, et prend part à la dernière charge qui expulsa l'ennemi du
village, puis à Minden.
Le 18 février 1760, le régiment reçoit l'incorporation du régiment allemand de la Dauphine.
Le 16 juillet, à l'affaire d'Emsdorf, où un corps français est surpris dans son camp, le premier
effort de l'ennemi est supporté par Royal-Bavière, Anhalt et les hussards de Berchény.
Le colonel-lieutenant, comte d'HEILFEMBERG est tué d'un coup de canon dès le
commencement de l'action ; ses soldats se rallient autour du lieutenant-colonel, baron de
FALKENHEIM, et disputent le terrain jusqu'à la nuit.
L'objet essentiel était de conserver Marbourg ; le 3e
bataillon de Royal-Bavière, - c'était l'exrégiment
de la Dauphine,- s'était jeté seul dans ce poste, et il le défendit avec la plus grande bravoure. Le régiment fut écrasé ce jour-là et dut rentrer en France pour se rétablir. La succession du comte d'HEILFEMBERG échut au comte de LOEWENHAUPT, précédemment colonel de la Dauphine. Au commencement de 1761, on envoya le régiment à Ostende pour observer les mouvements des Anglais sur les côtes de la mer du Nord. Il retourna la même année en Allemagne et il fit la campagne de 1762 sur le bas Rhin. L'ordonnance du 21 décembre le réduisit à 2 bataillons. A la paix Royal-Bavière se trouvait en garnison à Neufbrisach. Il passa de là à Landau en mai et à Strasbourg en décembre 1763, puis à Landau en mars 1764, à Neufbrisach en novembre 1764, au Port-Louis en août 1765, à Weissembourg en octobre 1765, à Dunkerque en octobre 1766, à Saint-Omer en juin 1767, à Lille en octobre 1768, et au camp de Compiègne en juillet 1769. Envoyé à Neufbrisach après la levée du camp, il fut à Strasbourg en octobre 1771, à Weissembourg en septembre 1772, à Landau en juin 1774, 5 à Strasbourg en octobre 1774, à Landau en mai 1775, à Weissembourg et Lauterbourg en octobre 1776, à Weissembourg et Bitche en mai 1777, à Lille en novembre 1777, à Eu et Saint-Valéry en juin 1778. Au mois de septembre suivant, le 1er bataillon se rendit à Nancy et le 2e
fut envoyé à la Hougue, puis à Hennebon et à Brest, où il s'embarqua pour les
Antilles en décembre 1781. Ce bataillon est rentré à Brest le 5 avril 1783. Trois mois après, le régiment, auquel l'ordonnance du 15 avril 1780 avait fait prendre le titre de Royal-HesseDarmstadt, se trouve réuni à Landau, centre de son recrutement habituel. Il fut de là à Strasbourg en octobre 1783, au Port-Louis en octobre 1785, et il revint à Strasbourg en juin 1786. Les princes de HESSE-DARMSTADT se sont fait remplacer dans le commandement par des colonels commandants qui furent Jean-Ernest, baron de PIRSCH, nommé le 15 avril 1780, et Auguste DESROCHES, nommé le 14 mars 1783. Lorsque la garnison de Strasbourg reçut la nouvelle de la prise de la Bastille, elle se livra à une joie assez intempestive. Cependant, les journées des 23 et 24 juillet ne consistèrent qu'en tapages dans les brasseries et quelques vitres cassées. Royal-Hesse-Darmstadt alla expier à Neufbrisach ses manifestations de gaieté germanique. Il résulta de cette rigueur qu'il fut le premier corps de l'armée qui prit la cocarde tricolore. Cet empressement lui valut bientôt sa complète réhabilitation et son retour à Strasbourg aux acclamations de la garnison et de la bourgeoisie. Il partit pour Givet en juin 1790 et détacha son 2e
bataillon à Rocroi. Les 2 bataillons se
réunirent à Mézières en avril 1791. En 1792, le 2e
bataillon seul demeura dans cette place. Le 1er bataillon, appelé à l'armée du
Centre, assista à la bataille de Valmy. Il venait de recevoir dans ses rangs le sous-lieutenant REILLE, devenu maréchal de France. Le 1er bataillon contribua ensuite à la conquête de la Belgique, et passa l'hiver à Malines. Il fait la campagne de 1793 à l'armée du Nord, et se rend après la prise de Valenciennes dans la Vendée, où il est amalgamé, le 31 décembre 1794, dans la 171e
demi-brigade. Celle-ci,
maintenue à l'armé des Côtes de l'Océan, a été versée, le 16 septembre 1796, dans la 94e
du
Directoire. – Voir au régiment de Salm-Salm. Le 2e
bataillon de Royal-Hesse-Darmstadt a servi sous JOURDAN aux armées des Ardennes
et de Sambre-et-Meuse. Il est entré le 26 mars 1794 dans la composition de la 172e
demibrigade,
versée en 1796 dans la 99e
nouvelle, qui a été incorporée en 1803 dans le 62e
régiment de ligne. Le n° 99 est resté vacant sous l'Empire. Le régiment Royal-Bavière avait eu la prévôté et jusqu'à 18 drapeaux. Les drapeaux d'ordonnance avaient la croix semée de fleurs de lis d'or et les quartiers bleu d'azur. Ils étaient entourés d'une large bordure bleu et blanc en losanges alternatifs. Le costume était bleu, avec parements, collet et revers de panne noire, doublure blanche, pattes ordinaires garnies de 4 boutons blancs et boutonnières blanches, groupés par 2 ; 10 boutons et boutonnières pareils, par 2, sur les deux côtés de l'habit ; 10 boutonnières blanches de chaque côté de la veste ; chapeau bordé d'argent. De 1775 à 1780, le régiment s'est distingué des autres corps allemands par le collet, les revers et les parements noirs. Devenu Royal-Hesse-Darmstadt, il eut la couleur capucine pour distinction.