Chasseurs à pied (Frankreich)
Vorlage:À sourcer Le corps des chasseurs à pied de France est constitué par l'ensemble des régiments de chasseurs à pied qui servirent dans les rangs des armées française depuis l'époque de l'Ancien Régime jusqu'à l'époque contemporaine.
Ancien régime
La première mention du terme de chasseur, dans un contexte militaire en France, apparaît en 1743, pendant la guerre de Bohême, avec la création des chasseurs de Fischer, une troupe francs-tireur de l'armée royale, composée de quatre cents fantassins et de deux cents cavaliers. Cette unité se transforme en 1761, après la mort de Fisher, en un corps mixte de huit cents hommes, les Chasseurs Dragons de Conflans. D'autres troupes légères apparaissent, comme les arquebusiers de Grassin en 1744 et les fusiliers de Molière, en 1745, les volontaires de Gantès, les volontaires Bretons et les volontaires du Dauphiné en 1746, les volontaires du Hainaut en 1747 et les volontaires royaux.
En 1763, toutes ces troupes sont transformées en sept légions, comprenant chacune huit compagnies de dragons, huit de fusiliers et une de grenadiers, il existe : la légion de Conflans, la légion de Condé, la légion du Hainaut (légion Loraine, en 1768), les volontaires de Soubise (devient Vorlage:6e légion de Soubise, en 1768), volontaires de Flandre»[1].
À partir de 1776, le comte de Saint-Germain, lors de la réforme, fait former par les 108 régiments d'infanterie, deux compagnies d'élite, une de grenadier et une de chasseurs, en incorporant toutes ces unités disparates. En 1784, cependant six nouveaux bataillons indépendants sont recréés, pour appuyer les régiments de chasseurs à cheval, ce sont les bataillons de chasseurs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des Vosges, du Gévaudan et des Ardennes. Par la suite, en 1787, les bataillons sont de nouveau séparés des chasseurs à cheval, et six nouveaux sont créés. Ces douze bataillons prennent, le nom de leur région de recrutement, on a ainsi trois bataillons de chasseurs royaux de Corse, du Dauphiné, de Provence, et neuf bataillons de chasseurs corses, cantabres, bretons, d'Auvergne, des Vosges, des Cévennes, du Gévaudan, des Ardennes, du Roussillon. Ces troupes portent une tenue distinctive, vert forestier, et des cors de chasse apparaissent sur le retroussis de l'habit.
Révolution et Premier Empire
La compagnie de chasseurs des régiments d'infanterie, est transformée en deuxième compagnie de grenadier, dès 1789. Les bataillons indépendants subsistent, parfois épaulés par des unités de volontaires, comme les chasseurs de Vandamme ou les chasseurs basques. Avec la réforme de l'armée de 1793, les bataillons indépendants de chasseurs et les unités volontaires sont amalgamées, pour former les demi-brigade d'infanterie légère, les tenues vertes sont abandonnées au profit de la tenue bleue de la ligne. Au moment de la réforme de 1796, il existe trente et une demi-brigades légères. Ces dernières en lieu et place des compagnie de fusiliers, emploient les chasseurs pour former les compagnies du centre, ou de ligne. La demi-brigade, puis le régiment d'infanterie légère, comprend alors quatorze, puis douze compagnies de chasseurs, qui sont appuyées par des voltigeurs et des carabiniers. Par la suite [[Napoléon Ier|Napoléon Vorlage:Ier]], en fixe le nombre à vingt-sept, la carabine peu pratique, est elle aussi délaissée au profit du fusil standard de l'infanterie. Au sein de la Garde impériale, [[Napoléon Ier|Napoléon Vorlage:Ier]] emploie aussi plusieurs régiments d'élite, formés uniquement de chasseurs, ce sont les [[1e régiment de chasseurs-à-pied de la Garde impériale|Vorlage:1er]] et [[2e régiment des chasseurs à pied de la Garde impériale|Vorlage:2e chasseurs]], ainsi que le [[1er régiment de fusiliers-chasseurs|Vorlage:1er régiment de fusiliers-chasseurs]].

À la Seconde Restauration, chacune des légions départementales est censée comporter un bataillon à huit compagnies de chasseurs à pied. Par la suite en 1820, sont recréés de nouveau des régiments d'infanterie légère, mais comme leurs équivalents du Premier Empire, seuls quelques détails sur la tenue, comme le rétablissement des tenues vertes, les distinguent encore de la ligne.
Les chasseurs de Vincennes

De nouveaux progrès dans la fabrication des armes à feu permettent l’émergence d’un nouveau type d'infanterie légère. En 1833, Delvigne met au point une carabine rayée, presque aussi facile à charger qu'un fusil. La création d'unités de compagnies franches de franc-tireurs, pourtant décidée, n'est pas appliquée, et il faut attendre que le colonel Pontcharra perfectionne l'arme de Delvigne, en lui adjoignant un sabot permettant de forcer la balle à l'intérieur du canon, pour que l’idée soit enfin exploitée. Ferdinand-Philippe d'Orléans crée alors, avec l'aide de Charles d’Houdetot, une unité d’infanterie spéciale, pour expérimenter de nouvelles tactiques d’infanterie légère, la Compagnie de chasseurs d'essai, casernée à Vincennes.
Armés de carabines Delvigne-Pontcharra modèle 1837, équipées d'un sabre-baïonnette, ces fantassins subissent une instruction très poussée sur le tir, pratiquant le tir couché et à l'aide de la hausse.
Ils sont aussi pourvus d'une tenue plus commode et légère que l'infanterie de ligne, éliminant les buffleteries blanches, au profit d'un ceinturon noir plus discret et moins gênant, la tunique est bleue, le pantalon bien que garance, est d’une coupe large. Satisfait, lors d'une revue le Vorlage:Date, Louis-Philippe décide d'augmenter l'effectif et de former un bataillon provisoire à six compagnies. Formée le 14 novembre, l'unité est définitivement adoptée par l'ordonnance du 28 août de l'année suivante. La tenue est de nouveau repensée et on adopte le bleu-roi avec un liseré jonquille. Le bataillon part alors pour l’Algérie, sous le commandement de son parrain, le duc d’Orléans.
L’essai est concluant et le Vorlage:Date, on crée dix bataillons de chasseurs à pied, non enrégimentés. Ces unités sont formées au camp d’Helfaut, près de Saint-Omer, jusqu’au Vorlage:Date. Elles reçoivent leur drapeau des mains du Roi Louis-Philippe le Vorlage:Date. Les bataillons rejoignent ensuite leurs garnisons. Le [[1er bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:Ier]] bataillon est à Metz, le [[2e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:2e]] à Vincennes, le [[4e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:4e]] à Besançon, le [[7e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:7e]] à Strasbourg et le [[9e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:9e]] à Toulouse. Les [[3e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:3e]], [[5e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:5e]], [[6e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:6e]], [[8e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:8e]] et [[10e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:10e bataillons]] partent alors pour l’Algérie. Face aux troupes d'Abd El-Kader, ils se couvrent de gloire à plusieurs reprises, et en particulier à la bataille de l'Isly et celle de Sidi-Brahim. Cette dernière devient l’emblème de ce nouveau corps de troupe. À la suite de la mort de leur parrain, le 13 juillet 1842, le 19 juillet, les bataillons deviennent des bataillons de chasseurs d’Orléans : ils gardent officiellement cette dénomination jusqu’à l’avènement de la Deuxième République, en 1848, où ils reprennent celle de chasseurs à pied.
À l’approche de la guerre de Crimée, en 1853, Napoléon III décide de créer dix bataillons supplémentaires. Douze bataillons de chasseurs sont engagés dans la campagne. Il forme aussi un bataillon de la Garde. La Vorlage:3e série de bataillon de chasseurs à pied est créé le Vorlage:Date, le [[21e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:21e]] se forme à Metz, tandis que le [[22e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:22e]] se constitue à Grenoble. Tous deux sont dissous en 1856. Le Vorlage:21e bataillon de chasseurs à pied est réorganisé[2] le Vorlage:Date à Saint-Denis. Ces vingt-et-un bataillons de chasseurs à pied combattent lors de la guerre franco-prussienne de 1870, ils sont rejoints par trente-quatre bataillons de marche, formés par les compagnies de dépôt. À la fin de la guerre, le nombre de bataillons de chasseurs à pied est fixé à trente, le bataillon de la Garde devenant le vingt-quatrième. Les bataillons de chasseurs participent alors à de nombreuses expéditions coloniales françaises, en Tunisie pendant l'année 1881, au Tonkin et en Annam, où le [[11e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:11e BCP]] se distingue, à Madagascar, en 1895, où est envoyé un bataillon provisoire, le [[40e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:40e BCP]], formé de volontaires.
La spécialisation
Il faut bien noter que les diverses et successives spécialisations des chasseurs à pied ne changent rien à leur appellation ou tradition. D'ailleurs certains « numéros » sont passés d'une spécificité à une autre, et ceci même à plusieurs reprises.
Après la guerre de 1914-1918 par exemple les Vorlage:9e, Vorlage:15e, Vorlage:18e, Vorlage:20e et Vorlage:25e bataillons de chasseurs à pied ont été alpinisés, alors que le Vorlage:30e bataillon alpin est redevenu « à pied ».
Le Vorlage:24e bataillon de chasseurs à pied est devenu alpin en 1888, puis est devenu « porté » puis mécanisé à la fin de la Vorlage:2e Guerre mondiale et enfin est redevenu alpin, après sa dissolution en 1991. Cela prouve bien que mécanisé, porté, cycliste, aéroporté (Vorlage:5e), parachutiste (Vorlage:10e) ou alpin, il n'est que chasseur à pied…
Les chasseurs alpins
À la suite des initiatives du lieutenant-colonel Zédé et du commandant Arvers, qui explorent les possibilités de guerre en milieu montagnard, en 1888, douze des bataillons sont transformés en bataillons Alpins de Chasseurs à pied, plus spécialisés dans le combat en milieu montagneux et notamment de haute-montagne.
Ces douze unités sont regroupées dans deux corps de montagne :
- le [[14e corps d'armée (France)|Vorlage:14e corps]] à Lyon, qui regroupe, le [[11e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:11e BCA]] à Annecy, le [[13e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:13e]] à Chambéry, le [[14e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:14e]] à Embrun, le [[22e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:22e]] à Albertville et les [[12e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:12e]], [[28e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:28e]] et [[30e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:30e BCA]], casernés à Grenoble ;
- le [[15e corps d'armée (France)|Vorlage:15e corps]] à Nice, lui emploie, les [[6e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:6e]] et [[7e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:7e BCA]] de Nice, le [[23e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:23e]] à Grasse, le [[24e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:24e]] à Villefranche et le [[27e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:27e BCA]] à Menton.
La création de ces nouvelles forces adaptées au combat dans le massif des Alpes répond à une dégradation des relations avec l'Italie, qui vient d'adhérer en 1882 à la Triplice.
Chacun des bataillons est formé de six compagnies de 154 hommes, sous le commandement d'un chef de bataillon, ou d'un lieutenant-colonel.
L'équipement spécialisé, sommaire dans les premiers temps, se perfectionne au fur et à mesure que la troupe prend de l'expérience dans ce nouveau milieu. La coiffe choisie est la tarte ou galette, un béret très large que l'on plaque sur l'oreille droite. Un bâton de montagne avec une poignée en forme de corbin complète la tenue, mais par la suite le piolet, les skis, et les raquettes font leur apparition dans les compagnies.
Les groupes de chasseurs cyclistes
Les premières expériences avec la toute nouvelle bicyclette ont lieu dès 1899, au sein d'unités provisoires de chasseurs à pied. Les essais étant encourageants, chacun des Vorlage:2e, Vorlage:4e, Vorlage:9e, Vorlage:18e et Vorlage:25e BCP forment alors en 1903 une sixième compagnie, dotée de la bicyclette pliante Gérard.
En 1913, dix des BCP constituent un groupe cycliste, destiné à être intégré aux divisions de cavalerie. Ces nouvelles unités, gardent la tenue bleue des chasseurs, mais aussi l'écusson du corps dont ils sont issus, à savoir [[1er bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:1er]], [[2e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:2e]], [[4e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:4e]], [[13e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:13e]], [[15e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:15e]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:18e]], [[19e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:19e]], [[25e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:25e]], [[26e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:26e]] et [[29e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:29e BCP]].
Au cours de la guerre, quatre des groupes sont dissous, puis le Vorlage:2e en 1923, les cinq derniers subsisteront jusqu'au 5 mai 1929, leurs traditions (y compris les croix de guerres gagnées par les chasseurs de ces unités) étant alors reprises par les bataillons de dragons portés, alors en formation au sein des divisions légères de cavalerie.
Les chasseurs forestiers
Les chasseurs forestiers ont existé entre 1875 et 1924-27 en tant que troupe d'élite.
Il semble que ce soit les forestiers eux-mêmes qui aient poussé à leur incorporation dans l’armée. En effet, ayant fait la guerre de 1870 dans les compagnies de guides-forestiers pour une partie d’entre eux, et souffert de l’inorganisation, voire de la pagaille qui les avaient profondément marqués, ils souhaitaient éviter le renouvellement de pareilles situations et garantir l’utilité des sacrifices dont ils n’étaient pas avares mais qu’ils répugnaient à consentir à nouveau en pure perte. Ils firent donc pression pour obtenir un véritable « statut militaire ».
Le décret de 1875 fut modifié et complété en 1882, en 1883 et surtout par celui du 18 novembre 1890. Celui-ci est très bien analysé dans l’article de L. Breton (63ème promotion de 1889) alors garde général à St-Marcellin (Isère)[3]. Lui aussi souligne le manque de doctrine d’emploi du corps qui conduit à « risquer de ne pas demander aux chasseurs forestiers tout ce qu’ils sont capables de donner, ou bien, au contraire de trop présumer de leurs forces et de leur demander plus qu’ils ne peuvent donner ». Il souligne aussi l’insuffisance de l’instruction militaire des préposés forestiers qui constituent la troupe, faute de séances d’instruction assez fréquentes et de participation active aux manœuvres de l’armée.
En application du décret de 1890 le corps des chasseurs forestiers comprenait 6500 hommes (6000 en métropole et 500 en Algérie) et 280 officiers (260 en métropole et 20 en Algérie).
L’armement était identique à celui de l’Infanterie. Il était fourni par l’armée ainsi que les équipements (sacs, cartouchières, guêtres, chaussures) et les matériels de campement. L’uniforme était celui de l’Administration des Eaux et Forêts. Les chasseurs forestiers étant classés parmi les « troupes d’élite » en portaient les signes distinctifs. Ils se répartissaient en France en 48 compagnies (dont 2 de forteresse), 36 sections (dont 18 de forteresse) et 15 détachements. En Algérie étaient organisés trois escadrons d’infanterie montée à raison d’un par conservation.
Un projet de doctrine d’emploi des chasseurs forestiers cohérent est enfin défini[4]. C’était bien tard et la tourmente d’août 1914 empêcha sa mise en application. D’autre part, à partir de 1890, les élèves de l’Ecole forestière durent signer un engagement de trois ans en entrant à l’Ecole : deux ans d’école durant lesquels leur était donnée une instruction militaire de base et une troisième année comme sous-lieutenant dans une unité d’infanterie.
Cette mesure permettait d’augmenter la capacité opérationnelle des futurs cadres des unités de chasseurs forestiers et de préparer des officiers de réserve pour l’infanterie où étaient affectés, pour la mobilisation, ceux qui ne trouvaient pas place dans les chasseurs forestiers (50 % environ). Seuls les gardes généraux et les inspecteurs adjoints encadraient les chasseurs forestiers. Les inspecteurs et conservateurs étaient affectés dans les états-majors. Ceci explique bien les pertes très importantes que subirent les officiers forestiers subalternes pendant la Grande guerre durant laquelle ils combattirent en première ligne dans l’infanterie. On relève en effet sur le monument aux morts de l’Ecole les noms de 96 anciens élèves de l’Ecole forestière de Nancy qui furent tués de 1914 à 1918.
Il faut aussi ne pas oublier les nombreux blessés et invalides dont l’efficacité ultérieure pour le service forestier fut plus ou moins réduite, voire nulle pour certains grands invalides.
Le corps forestier mettra longtemps à se remettre de cette « saignée » qui concerna essentiellement les jeunes classes d’âge qui reçurent en première ligne le choc des combats très meurtriers du début de la guerre. Les responsables réalisèrent les effets immédiats et futurs de cette hécatombe et en 1916 retirèrent des premières lignes les forestiers (ainsi que beaucoup d’ingénieurs et spécialistes indispensables à la poursuite de l’effort de guerre industriel).
Cela évita « l’éradication totale » de la classe d’âge 25/40 ans, mais les vides creusés ne purent être comblés après la guerre que vers 1930. La gestion forestière souffrit pendant 15 ans (et même au-delà) de cette pénurie, accentuée par les besoins accrus en ingénieurs que réclamait la reprise en main de la gestion en Alsace-Lorraine et son intensification en Algérie et dans les colonies ainsi que la reconstitution des forêts dévastées par la guerre sur la ligne de front.
Retirés des tranchées (où restèrent leurs camarades, affectés à des unités d’infanterie ordinaires), les chasseurs forestiers furent affectés à l’approvisionnement en bois des armées dans les zones de front (service forestier des armées) ou à la garde d’états-majors comme celui du général Joffre. Ceci permit de mettre fin aux coupes anarchiques effectuées pendant les deux premières années par les militaires dans les zones de front et de sauver la vie de bien des forestiers.
Si au cours de cette guerre un grand nombre de forestiers furent tués ou blessés, un nombre aussi très important fut décoré (ce fut d’ailleurs très souvent les mêmes). L’Ecole forestière de Nancy qui les avait formés reçut la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
A la fin de la 1ère guerre mondiale leur drapeau est passé sous l'Arc de Triomphe, lors du défilé de la Victoire. Il a ete remis à la dissolution du corps à l'École nationale des eaux et forêts de Nancy, en 1939, on peut dater leur mise en sommeil de cette année là, remplacés par les sapeurs forestiers rattachés au génie. Les Chasseurs forestiers, unité combattante, ont eu deux citations, ils portaient la fourragère verte.
La Grande Guerre et les diables bleus
Pendant la Grande guerre, les chasseurs sont répartis en 78 bataillons (31 d'active, 31 de réserve, 7 bataillons alpins territoriaux et 9 bataillons de marche). Chaque division d'infanterie devant en principe se composer d'au moins un bataillon de chasseurs (BCA ou BCP).
En 1913 est créé le Vorlage:31e BCP ; à l'entrée en guerre, il existe donc trente et un bataillons d'active de chasseurs à pied ou alpins.
Ils forment chacun un bataillon de réserve, dont le numéro est celui du corps d'origine augmenté de quarante, donnant ainsi du Vorlage:41e au 71Vorlage:E bataillons. De plus, sept bataillons de chasseurs alpins territoriaux sont créés, et neuf bataillons de marche, les Vorlage:32e, 102Vorlage:E, 106Vorlage:E, 107Vorlage:E, 114Vorlage:E, 115Vorlage:E, 116Vorlage:E, 120Vorlage:E et 121 Vorlage:E BCP sont créés. Il existe alors soixante dix-huit bataillons de chasseurs à pied et alpins, et dix groupes cyclistes. Trois divisions furent entièrement formées par des unités de chasseurs, les Vorlage:46e, Vorlage:47e et Vorlage:66e divisions d'infanterie.
Le bataillon de chasseurs à pied, en 1914, a un effectif théorique de 30 officiers et 1700 hommes, répartis en six compagnies, une section hors rang et une section de mitrailleuses. Le bataillon de chasseurs alpins a un effectif un peu moindre avec 32 officiers et 1500 hommes.
Devant leur combativité et leur opiniâtreté, les Allemands surnomment les chasseurs, schwarze Teufel, les diables noirs qui deviennent en français les Diables bleus en référence à leur tenue sombre. Le surnom a été donné pour la première fois aux chasseurs alpins, qui se battaient en 1915 sur le front des Vosges au côté des Diables rouges, surnom donné aux fantassins du 15/2 (152 R.I).
Plusieurs bataillons sont engagés à l'extérieur, le Vorlage:58e dans l'Armée d'Orient, le Vorlage:6e BCA à Corfou et deux des divisions bleues, les Vorlage:46e et Vorlage:47e divisions d'infanterie sont envoyées au secours de l’armée italienne à partir de l’automne 1917.
Garnisons des bataillons en 1914
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Compagnies de chasseurs forestiers (Août 1914)[5]: En application du décret de 1890 le corps des chasseurs forestiers comprenait 6500 hommes (6000 en métropole et 500 en Algérie) et 280 officiers (260 en métropole et 20 en Algérie). Ils se répartissaient en France en 48 compagnies (dont 2 de forteresse), 36 sections (dont 18 de forteresse) et 15 détachements.
- Vorlage:1ère Compagnie de Chasseurs Forestiers (Vorlage:21e Corps d'Armée):
Chasseurs Forestiers au Camp de Saint-Maur, 1914.
Mobilisés dès le 31 Juillet 1914 des chasseurs forestiers locaux assurèrent par petits groupes la surveillance de la frontière entre le col du Bonhomme et le col de Louspach ; Vorlage:1er Groupe Col du Bonhomme (caporal Barnier) ; Vorlage:2e Groupe Rosberg ; Vorlage:3e Groupe Pré de Raves ; Vorlage:4e Groupe Duspach (sergent Doudant). Après avoir refoulé les premières patrouilles allemandes, ils se replièrent sur Fraize où ils furent mis à la disposition du capitaine des douanes de Plainfaing, qui organisa la surveillance des issues de ce village pendant les journées des 5 et 6 août ; le Vorlage:158e Régiment étant arrivé à Fraize, le 7, les chasseurs forestiers partirent pour Bruyères, et de là rejoignirent la Vorlage:1ère compagnie. Celle-ci fut formée à Épinal le 4 Août 1914 par le rassemblement des préposés forestiers de 25 à 48 ans, exerçant en temps de paix leurs fonctions administratives sur le territoire de la 21ème Division (Conservation des Eaux et Forêts de Chaumont pour partie, Épinal p.p. et de Nancy p.p.). Cette unité comprenait à l’origine 4 officiers : un capitaine commandant (capitaine Hatt), un capitaine en second (capitaine Baudement), un lieutenant en premier (lieutenant Hudault), un lieutenant en second (lieutenant Deschaseaux), 7 sous-officiers, 10 caporaux, 220 chasseurs forestiers, pour la plupart anciens sous-officiers ou caporaux de l’armée d’active. Dès sa formation, la Vorlage:1ère Compagnie de Chasseurs forestiers fut affectée au Vorlage:21e Corps d’Armée ; elle suivra l’état-major de ce corps dans tous ses déplacements, fournissant sentinelles et plantons au P.C ou au Q.G. Elle montera la garde aux issues des cantonnements, elle contrôlera les laissez-passer, elle assurera la garde des prisonniers pendant leur passage aux postes d’examens, elle les convoiera sur l’arrière, elle exercera constamment un rôle de police, concurremment avec la prévôté aux Armées. Enfin, pendant le mois d’Août 1914, notamment du 23 au 26, elle jouera le rôle le plus actif, en participant à la défense des ponts de la Meurthe. La compagnie quitte Epinal le 11 Août 1914. Du 11 au 13, elle cantonne à Saint-Dié où elle est particulièrement chargée de la surveillance des issues ; du 14 au 16 elle est à Saales, le 17 à Saint-Blaise, où elle dirige les équipes de travailleurs chargés de l’assainissement du champ de bataille de « Diespach » ; le 18, elle bivouaque au Donon, le 19, elle est à Voyer. Ce jour-là, une partie de la compagnie prend les tranchées et rassemble quelques fuyards d’un régiment d’infanterie coloniale ; le 20, elle se trouve à Abrechviller. A ce moment commence le mouvement de retraite du Vorlage:21e C.A. La compagnie se replie sur Saint-Quirin (où une escouade réussit à ramener le matériel dont une corvée s’est allégée pour aller au ravitaillement), Val et Châtillon. Le 23, elle est à Raon-l’Etape, où elle participe dans la nuit du 23 au 24, à la défense des ponts de la Meurthe avec ses trois premières sections.
Dans cet engagement, le lieutenant Hudault, les chasseurs Lecomte, Noël, Julien, Riboulot et Villemin sont blessés, le chasseur Jacquot est tué. Voici, entre autres épisodes, les faits qui se sont passés à la passerelle de Neuville, dont la défense était confiée par le capitaine au caporal Barnier et à neuf hommes de son escouade (Pavem, Petit-Demange, Biessou, Pierron, Humbert, Burtin, Bernier, Riboulot et Devaux). Après avoir mis en état de défense la maison qui se trouvait en face de cette passerelle, les chasseurs forestiers réussissent à repousser à plusieurs reprises les Allemands qui cherchent à s’approcher ; dans la soirée du 24, le groupe des défenseurs est renforcé par 1 sergent et 6 hommes du Vorlage:21e Bataillon de Chasseurs à Pied ; les chasseurs forestiers ne quittent leur poste que sur l’ordre d’un capitaine du Vorlage:20e bataillon, dont la compagnie se trouvait déployée en tirailleurs dans le fossé de la route faisant face au canal d’alimentation de la scierie Lecuve (l’ennemi occupe l’autre rive sur une longueur d’environ 1 kilomètre) ; c’est en se repliant sous un feu intense que le chasseur forestier Riboulot est blessé, le chasseur Jacquot est tué. Le caporal Barnier est ses hommes rejoignent la compagnie le 26 à Saint-Benoît au Q.G du Corps d’Armée.

C’est également là que la Vorlage:8e section, commandée par le lieutenant en second qui avait assuré du 23 au 26 la garde du P.C au bois de la Rappe (Sud de Baccarat), à Sainte-Barbe et à Menil, rejoint la compagnie.
La compagnie rassemblée suit l’état-major qui se déplace de Jeanménil à Saint-Hélène et à Girecourt sur Dubion. Le 4 Septembre, embarquement en gare d’Epinal. Cantonnement à Wassy les 5 et 6 Septembre. Le corps d’armée engagé victorieusement dans la bataille de la Marne, talonne l’ennemi. La compagnie est à Hampigny du 7 au 9 Septembre, à Dampierre-de-l’Aube le 10, à Coole (Marne) le 11, à Saint-Germain-la-Ville le 12, à la Cheppe le 13 et le 14 à Suippes. Elle quittera cette localité le Vorlage:1er Octobre pour s’embarquer à Châlons-sur-Marne à destination de Merville (Pas-de-Calais), où elle arrive le 3 Octobre. Cantonnement à Bethune du 5 au 8 Octobre, à Houdain du 9 au 24. Le 25, elle s’installe à Noeux-les-Mines, qu’elle quittera en Juin 1915, lorsque le cantonnement sera cédé aux Anglais. Le Vorlage:1er Décembre 1914, 42 chasseurs forestiers de la zone frontalière, susceptibles de servir de guides dans les Vosges, sont mis à la disposition de la Vorlage:7e Armée. La plupart de ces chasseurs furent très appréciés dans les diverses formations où ils furent affectés. L’un d’eux, le sergent Bernière, trouve une mort glorieuse à proximité de son poste de paix, en se portant au secours de son officier blessé. L’effectif de la compagnie déjà réduit, sera amoindri encore par le départ de 3 volontaires pour les unités combattantes (chasseurs Marmet, Jachet et Dieudonné) et par la remise à la disposition de l’Administration des Eaux et Forêts des gradés et chasseurs des classes 1887 et 1888. En Mars 1915, la compagnie ne comprenait plus que 3 officiers (un capitaine et deux lieutenants), 7 sous-officiers, 10 caporaux et 120 hommes. A partir du 15 Avril 1915, la compagnie, indépendamment de sa mission de police, aura à remplir un rôle purement forestier, rôle que les circonstances rendront par la suite de plus en plus important. Au cours de l’hiver de 1914-1915, le Vorlage:21e C.A. pour satisfaire à ses besoins en bois, effectue sur les contreforts de la Lorette des exploitations intensives et abusives, sans aucune considération culturale ou économique. Les propriétaires réclamèrent. Le Général Maistre, soucieux de concilier l’intérêt supérieur de la défense et les intérêts particuliers, songea à réglementer les coupes et confia ce travail à la Vorlage:1ère Compagnie des Chasseurs Forestiers qui, par des opérations bien conduites, assura le maintien des massifs boisés de Verdrel, d’Olhain et Bouvigny, tout en délivrant au Vorlage:21e et Vorlage:33e Corps tous les bois dont ils avaient un besoin urgent. Après l’offensive d’Artois, la nécessité d’une organisation défensive plus complète sur le front se faisant sentir, le G.Q.G. fit appel dans une très large mesure, aux ressources forestières du pays. Dans la zone des armées, il créa les services forestiers d’armée (S.F.A.), à l’arrière, les exploitations forestières de la D.A. (E.F.D.A). La direction technique de ces services fut confiée à des officiers forestiers qui eurent pour collaborateurs les chasseurs forestiers des compagnies forestières. La Vorlage:1ère compagnie détacha tout d’abord un lieutenant et 18 chasseurs à l’E.F.D.A. de Roumare (Seine-Inférieure) le 28 Août 1915. A partir de cette date, l’envoi de détachements au S.F.A. se succéda sans interruption et la compagnie fut réduite à l’état squelettique. La portion centrale subsistera néanmoins jusqu’au 20 Mai 1919, date à laquelle tous les chasseurs de la compagnie disséminés dans les divers secteurs du front, sont rattachés à la Vorlage:12e Compagnie de Chasseurs Forestiers. Sans avoir eu à remplir une mission militaire de première importance, et cela en raison même de sa destination, la Vorlage:1ère Compagnie de Chasseurs Forestiers a fait son devoir en toutes circonstances. Le général Maistre, au cours de son passage au Vorlage:21e Corps d'Armée, lui en n’a fréquemment témoigné sa vive reconnaissance.
- Vorlage:6e Compagnie de Chasseurs Forestiers (6e Corps d'Armée, 3e Armée)
Compagnies de chasseurs forestiers (Septembre 1914):
- Vorlage:7e Compagnie de Chasseurs Forestiers (dépôts d'infanterie, Place Forte de Belfort, 1ère Armée)
- 1 compagnie de Chasseurs Forestiers (dépôts d'infanterie, Place Forte d'Épinal, 1ère Armée)
En Algérie étaient organisés trois escadrons d’infanterie montée à raison d’un par conservation:
- Vorlage:1er Escadron de Chasseurs Forestiers (Division d'Alger),
- Vorlage:2e Escadron de Chasseurs Forestiers (Division d'Oran),
- Vorlage:3e Escadron de Chasseurs Forestiers (Division de Constantine).
Composition des bataillons de chasseurs
Il s'agit de la composition théorique des bataillons de l'armée active à la veille de la guerre.
Le bataillon est commandé par un chef de bataillon. Son effectif total est d'environ 30 officiers et 1.700 hommes. À noter que l'effectif réglementaire des bataillons de chasseurs alpins était de 32 officiers et 1.550 hommes.
Chaque bataillon de chasseurs à pied est constituée de
- 6 compagnies de 250 hommes commandées par un capitaine. Chaque compagnie est elle-même divisée en 4 sections. Chaque section s'articule en 2 demi-sections, soit 4 escouades.
Une escouade comprend 15 chasseurs placés sous le commandement d'un caporal.
L'effectif d'une compagnie comprend :- officiers : le capitaine, 3 Lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef,
- sous-officiers : 1 adjudant, 1 sergent-major, 1 sergent fourrier, 8 sergents,
- caporaux et hommes du rang : 1 caporal fourrier, 16 caporaux, 2 tambours, 2 clairons, 1 infirmier, 4 brancardiers, 1 tailleur, 1 cordonnier, 1 cycliste, 3 conducteurs et 210 soldats,
- une section hors- rang qui comprend des artificiers, armuriers, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d'approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers et conducteurs,
- une section de mitrailleuses de 2 pièces.
Décorations
Au cours de la Grande Guerre, les unités de chasseurs obtiennent :
- 242 citations à l'ordre de l'Armée,
- 5 fourragères rouges aux couleurs de la Légion d'honneur (Vorlage:6e, Vorlage:8e, Vorlage:16e, Vorlage:27e et Vorlage:30e),
- 24 fourragères aux couleurs de la médaille militaire,
- 41 fourragères aux couleurs de la croix de guerre.
Pertes
L'effectif total des corps de chasseurs, d'environ 72.000 hommes, est constamment renouvelé car les pertes totales dans ces unités au cours de la guerre sont de 82.000 morts.
L'entre-deux-guerres
À l'armistice, les bataillons de réserve, territoriaux et de marche sont dissous, faisant retomber le nombre de bataillons à trente et un. Mais ces unités ne restent pas inactives, outre les tâche d'occupation en Rhénanie, sept bataillons sont envoyés soutenir le gouvernement polonais contre l'offensive de l'Armée rouge (Vorlage:6e, Vorlage:7e, Vorlage:13e, Vorlage:15e, Vorlage:23e, Vorlage:24e et Vorlage:27e BCA et le Vorlage:29e BCP), entre 1920 et 1924. Par la suite, les Vorlage:15e, Vorlage:23e, Vorlage:24e Vorlage:25e et Vorlage:27e BCA, participent à la pacification du Rif, au Maroc, en 1925, alors que les Vorlage:7e et Vorlage:13e BCA, sont envoyés en Tunisie
En 1929, une nouvelle vague de suppression, réduit le nombre de bataillons à vingt et un. Cependant en 1937, sont recréés les Vorlage:5e et Vorlage:17e comme bataillons de chasseurs portés, embarqués sur des tracteurs Lorraine, et destinés à former l'infanterie des futures divisions cuirassées de réserve.
Garnisons des bataillons de Chasseurs en 1939
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Les chasseurs durant le conflit
À la mobilisation, sont formés huit nouveaux bataillons, ainsi que quinze bataillon de réserve A, numérotés de 41 à 71. Sont aussi formés le [[199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne|Vorlage:199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne]], issu de l'école de Haute Montagne de Chamonix, et dix bataillons de chasseurs pyrénéens, numérotés de un à dix.
En février 1940, les Vorlage:4e et Vorlage:16e BCP sont eux aussi transformés en bataillon de chasseurs portés. En avril, deux demi-brigades, la Vorlage:5e et la Vorlage:27e, sont envoyées en Norvège, lors de l'expédition de Narvik.
À la suite de l'armistice, seuls subsistent les Vorlage:1er (Belley), Vorlage:2e (Jujurieux), Vorlage:8e (Magnac-Laval), Vorlage:10e (Neuville/ain), Vorlage:16e (Limoges) et Vorlage:30e (Confolens) BCP, ainsi que les Vorlage:6e (Grenoble), Vorlage:13e (Chambery), Vorlage:20e (Digne), Vorlage:24e (Hyères), Vorlage:25e (Hyères) et Vorlage:27e BCA (Annecy).
Au sein des Forces françaises libres, il existe un éphémère bataillon de chasseurs d'Angleterre, constitué avec les éléments rapatriés de Norvège, qui est fondu dans la 1re division française libre, en 1941.
Le Vorlage:Date est créé au camp de la Valbonne (Ain) le Vorlage:33e bataillon de chasseurs à pied. Formé pour aller combattre en Syrie, les combats ayant cessé au Levant le 14 juillet, cet éphémère bataillon est dissous le lendemain 15 juillet.
Les unités de l'armée de Vichy sont dissoutes lors de l'invasion de la France libre en novembre 1942. Seul le Vorlage:2e BCP se distingue au moment de la défense du camp retranché de Toulon, envahi le 27 novembre, entrainant le sabordage de la flotte.
Les anciens cadres et chasseurs constituent cependant la base de nombreux maquis de la résistance, ainsi celui des Glières, où participent de nombreux anciens chasseurs du Vorlage:27e BCA. C'est pourquoi à la Libération, de nombreuses unités FFI se transforment en une vingtaine de bataillons de chasseurs, qui sont engagés aussi bien sur les poches de l'Atlantique qu'en Allemagne.
Après guerre
Après guerre, il existe dix-neuf bataillons, dont quatre en France (Vorlage:1er, Vorlage:5e, Vorlage:17e et Vorlage:31e), neuf au sein des Forces françaises en Allemagne (Vorlage:2e, Vorlage:4e, Vorlage:8e, Vorlage:16e, Vorlage:19e, Vorlage:20e, Vorlage:24e, Vorlage:29e et Vorlage:30e), et six au sein de la [[27e division alpine|Vorlage:27e division alpine]], alors en Autriche.
Seule une compagnie de marche, formée par les alpins des Vorlage:6e, Vorlage:11e, Vorlage:13e et Vorlage:27e BCA est envoyée en Indochine, crée le 01/01/1947 commandée par le Capitaine Desserteaux mais le Vorlage:10eB.C.P recréé en 1947 au Maroc, comme [[10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied|Vorlage:10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied]], est envoyé au Tonkin en 1950, puis dissous en août 1952 et transformé en [[3e bataillon de parachutistes vietnamiens|Vorlage:3e bataillon de parachutistes]] de la nouvelle armée vietnamienne.
Par contre, la guerre d'Algérie, provoque la création en masse de nouvelles unités de chasseurs, remontant provisoirement leur nombre à vingt-sept. Ainsi trois bataillons sont composés de soldats du contingent émanant du grand ouest formés au centre d'instruction de Granville, le Vorlage:28e BCA qui agit dans le secteur de Sidi Aïch (vallée de la Soummam), le Vorlage:29e BCP est basé à El Kseur (avec son commando de chasse de PK 17: le V 94), sur la Soummam et le Vorlage:31e BCP dans la région de Tiaret. En Tunisie 3 bataillons le 12 le 14 le 25 dans la région du Kef, sous le commandement du colonel Putz tué à Laverdure, Algérie le Vorlage:Date .
Le déclin
Après la guerre d'Algérie, l'effectif des chasseurs diminue de nouveau. Ils se répartissent en deux spécialités, alpins et portés, qui plus tard sont qualifiés de « mécanisés ». Si les unités alpines conservent l'appellation traditionnelle de bataillon, les anciens chasseurs à pied, devenus « portés » ou « mécanisés », deviennent des groupes de chasseurs.
Les groupes de chasseurs mécanisés sont alors au nombre de sept (Vorlage:1er, Vorlage:2e, Vorlage:8e, Vorlage:16e, Vorlage:19e, Vorlage:24e et Vorlage:30e GC) et les bataillons alpins, de cinq (Vorlage:6e, Vorlage:7e, Vorlage:11e, Vorlage:13e, Vorlage:27e BCA). Il existe aussi plusieurs unités de réserve, les Vorlage:15e, Vorlage:22e, Vorlage:53e et Vorlage:67e BCA et les Vorlage:10e, Vorlage:29e, Vorlage:31e BCP et le Vorlage:41e GCP. Avec l'abandon de la conscription, leur nombre diminue encore de façon drastique : en 1994, il ne subsiste plus que trois groupes de chasseurs mécanisés, les Vorlage:8e, Vorlage:16e et Vorlage:19e GC. Finalement, seul le Vorlage:16e réussit à échapper à la dissolution. Toutes les unités de réserve, elles, sont supprimées. Du côté des alpins, la fonte est moins importante, puisqu'il existe encore trois bataillons de chasseurs alpins, les Vorlage:7e, Vorlage:13e et Vorlage:27e, de plus le Vorlage:24e GC basé à Tübingen dans le cadre des FFA (Forces Françaises en Allemagne) dissous en 1991, voit ses traditions reprises par le Centre d’entraînement de montagne de Barcelonnette (CIECM), qui devient le Vorlage:24e BCA, en octobre 1993, mais il est dissous à son tour définitivement en 2008.
Redevenu [[16e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:16e Bataillon de chasseurs]], le Vorlage:16e BC, unique unité de chasseurs mécanisés, est transféré en France en 2010. Il s'implante à Bitche en lieu et place du Vorlage:57e Régiment d'artillerie, dissous.
Les traditions des Chasseurs à pied
300px|vignette|droite|Drapeau des Chasseurs à Vincennes le 17 septembre 2011 Les chasseurs sont regroupés au sein de bataillons ou de groupes indépendants, qui ne dépendent pas de régiments. Le drapeau étant un insigne régimentaire, il fut décidé de n'en remettre qu'un seul pour tous les corps de chasseurs, que les unités gardent à tour de rôle. Le Vorlage:1er drapeau est remis au Vorlage:2e BCP, par [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe Vorlage:Ier]], le Vorlage:Date. Cet unique drapeau porte en conséquence, tous les faits d'armes accomplis par les différents bataillons.
- Le deuxième drapeau (1848-1852)
- Le troisième drapeau (1852-1854)
- Le quatrième drapeau (1854-1870)
- Le cinquième drapeau (1870-1880)
- Le sixième drapeau (1880-1902-1925)
- Le septième drapeau (1925-1960)
- Le huitième drapeau (1942-1942-1945)
- Le neuvième drapeau (1945-1950)
- Le dixième drapeau (1950-1960)
- Le onzième drapeau (1960)
La hampe était surmontée d'une pique dorée portant à base dans un cartouche oblong, sur la face: « R.F. », et sur le revers: « Chasseurs à pied ».
- Inscriptions sur la soie
- sur l'avers: « République Française Chasseurs à pied ».
- sur le revers: « Honneur et Patrie ». Aux 4 angles une couronne de laurier.
- sur le bleu:
- Blaregnies 1940
- Norvège 1940
- sur le blanc
- Isly 1844
- Sidi-Brahim 1845
- Sébastopol 1854-1855
- Solférino 1859
- Extrême-Orient 1885-1888
- Madagascar 1895
- Maroc 1912-1914
- Grande Guerre 1914-1918
- sur le rouge:
- Les Glières 1944
- Indochine 1950-1952
- sur le bleu:
Le drapeau des chasseurs forestiers

Le drapeau unique des chasseurs forestiers (qui est passé sous l'Arc de Triomphe, lors du défilé de la Victoire en 1919) a été remis à l'École Nationale des Eaux et Forêts (école de cadre militaire située à Nancy) en 1939, et non pas aux Invalides, ce qui est exceptionnel. On peut dater leur mise en sommeil de cette année-là. Les Chasseurs forestiers, unité combattante, ont eu deux citations, ils portaient la fourragère verte. La hampe est surmontée d'une pique dorée portant à base dans un cartouche oblong, sur la face: « R.F. », et sur le revers: « Chasseurs Forestiers ».
- Inscriptions sur la soie
- sur l'avers: « République Française Chasseurs Forestiers ».
- sur le revers: « Honneur et Patrie ». Aux 4 angles sur les deux faces une couronne de laurier.
Les fanions
250px|vignette|Fanion du 13e BCA
- De bataillon
Les fanions des bataillons étaient originellement de couleur verte et jonquille (la tradition des chasseurs veut qu'on ne prononce pas le mot "jaune" qui est remplacée par "jonquille") puis ont varié entre 1873 et 1914, certains étaient bleu et jonquille, d'autres encore tricolores. C'est le fanion bleu et jonquille qui a fini par l'emporter. Le modèle original est composé d'un carré d'étamine de Vorlage:Unité x Vorlage:Unité, coupé diagonalement à hauteur du bâton, le triangle inférieur bleu foncé, le triangle supérieur jonquille. Le cor traditionnel encadre le numéro du bataillon.
Le Vorlage:24e GC a toujours conservé les couleurs verte et jonquille du fanion des chasseurs de la garde dont il est l'héritier.
- De compagnies
L'uniforme
Les chasseurs portent la tenue bleue avec l'insigne du bataillon comportant un cor de chasse d'argent. Le pantalon de cette tenue est orné d'un fin passepoil jonquille. Cette tenue est donc différente des autres armes de l'armée de Terre qui portent une tenue générique (dite "Terre de France"). Le gilet d'arme est jonquille. Le képi est bleu foncé à soutache jonquille (soutache d'agent pour les officiers, major et adjudant-chefs, soutache d'or pour les adjudants et élèves-officiers, lorsque ces derniers conservaient leur tenue d'origine). Le bandeau du képi est en velours noir à compter du grade d'adjudant, en signe de deuil du Duc d'Orléans.
Les chasseurs alpins portent la tarte (large béret commun aux troupes de montagne), les chasseurs mécanisés portent le béret bleu foncé (dit béret "toutes armes"), les chasseurs portés portent le béret noir, les chasseurs à pied parachutistes portent également le béret bleu foncé, mais orné d'un demi-vol armé en lieu et place du cor de chasse.
Fichier:Insigne_des_bataillons_Chasseurs.jpg
L'écusson de manche modèle 1945 comporte, outre le cor d'argent et éventuellement le numéro de la demi-brigade ou du bataillon, deux soutaches jonquilles (trois soutaches pour les bataillon de chasseurs à pied parachutistes).
La tenue des chasseurs forestiers en 1914 est composée de:
- la tunique : semblabe au modèle 1900, elle est fabriquée en drap vert foncé dit "finance". Elle possède deux poches de poitrine et deux poches de hanche. Les parements des manches sont simulés en pointe. Les pattes de col sont des trompes de chasse brodés jonquille pour les sous-officers et chasseurs forestiers, d'argent pour les officiers. Des chevrons d'ancienneté ainsi qu'une trompe de chasse distinctive des troupes d'élite peuvent figurer sur les manches.
- le pantalon : modèle 1867 de chasseur à pied, modifié en 1893 (agrafe en fil d'acier ). Il est fabriqué en drap proche du gris de fer bleuté et pourvu d'un passepoil jonquille pour les sous-officers et chasseurs forestiers, mais d'un double large passepoil vert finance pour les officiers.
- le collet à capuchon (type chasseur alpin), remplacé pendant la guerre par le manteau (type capote d'infanterie de ligne) à pattes de collets avec trompes de chasse jonquille.
- le képi : modèle 1884 de couleur vert finance avec passepoil et trompe de chasse jonquille pour les sous-officers et chasseurs forestiers, argent pour les offiers.
-
Képi de Préposé des Eaux et Forêts / Chasseur Forestier en 1914.
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Képi de Brigadier des Eaux et Forêts / de Chasseur Forestier en 1914.
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Képi de Garde Général Stagiaire des Eaux et Forêts / Sous-Lieutenant des Chasseur Forestier en 1914.
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Képi de Garde Général des Eaux et Forêts / Lieutenant des Chasseur Forestier en 1914 (Afrique du Nord).
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Képi d'Inspecteur des Eaux et Forêts / Chef d'Escadron des Chasseur Forestier en 1914.
- les jambières : modèle 1913, matriculées et tamponnées du numéro de la compagnie.
Seul l'armement (fusil Mle 1886/93 dits Lebel) et l'équipement (sacs, cartouchières, guêtres, chaussures et les matériels de campement) étaient fourni par le ministère de la guerre, la tenue était fournie par l'Administration des Eaux et Forêts.
Les refrains des bataillons
Par tradition, chaque Bataillon ou Groupe sonne un refrain spécifique. Il est de tradition de les connaître tous, et ceci fait partie du "baptême chasseur" que subit tout officier entrant au corps.
Refrain commun à tous les Bataillons et Groupes : "Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins en arrière. Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins à la queue".
24°GC : Vorlage:Citation
30°GC : Vorlage:Citation
La Velleda ou Fanfare des Forestiers est sonnée le 11 novembre pour commémorer les chasseurs forestiers tombés pendant la Vorlage:1ère guerre mondiale ou à l'occasion de la Saint-Hubert (saint patron des forestiers), ainsi que pour commémorer les sapeurs forestiers lors de la Vorlage:2e guerre mondiale, qui, bien que relevant du Génie portaient une trompe de chasse bleu-cerise sur fond noir au col.
Les chants traditionnels
- La Sidi-Brahim
- La Protestation :
Nous sommes trente mille braves,
aux képis sombres, aux manteaux bleus,
et nous voyons même les zouaves
derrière nous courir au feu.
Vous qui voulez qu'on nous supprime,
qu'avez-vous à nous reprocher ?
En guerre, en paix, notre seul crime,
c'est de savoir trop bien marcher.
Ne touchez pas aux corps d'élite
chasseurs, chasseurs, pressons le pas.
Nous voulons bien marcher plus vite,
mais qu'on ne nous supprime pas !
Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier[6] qui passe,
Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier passé… Il est passé ! »"
- Baliveau (chant, fanfare forestière) :
Voyez sur ces sentiers,
Ces hommes fiers, ardents, vigoureux
Le marteau pend à coté d'eux,
Ce sont les forestiers.
Leur troupe se répand,
En ligne sur le flanc du coteau
Et la sombre forêt entend
Le bruit sourd des marteaux.
Tremblez, taillis courbez la tête,
Déjà la hache est prête
BALIVEAU, BALIVEAU
De midi l'heure sonne
Au hameau voisin de la forêt,
Alors l'inspecteur donne
Le signal de l'arrêt.
On s'assied côte à côte
À l'ombre sur le bord du chemin
Et de son sac on ôte
Son repas et son vin.
Tandis qu'au repas, l'on fait la fête
Au loin l'écho répète
BALIVEAU, BALIVEAU.
A mon heure dernière
Quand ma paupière sera fermée
Je veux que l'on m'enterre
Sous la sombre ramée.
Aux marbres noirs d'ébène
Aux lettres d'or
Aux croix argentées
Je préfère un vieux chêne
De taillis sous futaie,
Afin que parfois à l'aurore
Je puisse entendre encore
BALIVEAU, BALIVEAU.
- Chant des forestiers:
Je connais sous mon ciel de France,
Des gars bronzés au front songeur,
A la vareuse vert finance
Au pantalon bleu de chasseur.
Le béret penché sur l'oreille,
Et sur les lèvres une chanson,
Ils partent quand l'aube vermeille,
Là-haut colore l'horizon.
Refrain
Les Forestiers (bis)
Par tous les temps les voyez vous
Dans les sentiers (bis)
Par monts par vaux (bis)
Toujours plus haut (bis)
Entendez vous l'écho répéter
"Baliveau" (bis)
Dans la forêt (bis)
Ces indiscrets (bis)
Ils ont tôt fait d'en pénétrer
Tous les secrets (bis)
Chacun se dit en les voyant passer,
"Qu'il est beau le métier
des braves forestiers"
Vivant au sein de la nature
Ils en connaissent les beautés
Connaissant ses moindres parures
Jusque dans leur intimité.
S'agit-il de compter fleurette ?
Les forestiers sont un peu là !
Martine, Lizon, Suzette,
Le savent bien hardi les gars !
Le cor de chasse est leur cocarde
Chacun la porte fièrement
Du Général à l'humble Garde
Ils l'ont défendue vaillament
Dans le grand livre de l'histoire,
Les forestiers chacun le sait,
Ont écrit des pages de gloire
En l'honneur du pays français.
Le vocabulaire
Les chasseurs emploient traditionnellement tout un vocabulaire, destiné particulièrement à se distinguer de l'infanterie de ligne. Ainsi, on ne dit pas :
- la musique du bataillon mais la fanfare
- le tambour mais la caisse claire
- la caserne mais le quartier
- l'uniforme mais la tenue
- la capote mais le manteau
- jaune mais jonquille
- rouge mais bleu-cerise, sauf pour le drapeau, la légion d'honneur et les lèvres de la femme aimée... Quant au sang, il est vert, car le sang vert c'est pour la France (sang versé pour la France).
- la fanfare ne joue pas mais sonne.
Par contre on appelle :
- la tarte : le grand béret du chasseur alpin,
- le pas chasseur : le pas accéléré de défilé de l'unité de chasseurs à la cadence de 140 pas/minute,
Notes et références
- ↑ Législation militaire 1763.
- ↑ In Les CHASSEURS à PIED, Revue Historique de l'Armée Français, numéro spécial Vorlage:P., 1966, 194 p.
- ↑ Revue des Eaux et Forêts d’octobre 1894 : « organisation militaire des chasseurs forestiers ».
- ↑ Cours d’instruction militaire de l’Ecole forestière paru en juin 1914.
- ↑ Desbois (Évelyne), "La surprise", in 14-18 Magazine, n° 9, Août-septembre 2002.
- ↑ Sous la monarchie de Juillet, les patelettes en toile cirée du sac des chasseurs à pied brillaient au soleil, tels les carreaux de verre portés également sur le dos par les vitriers.
Chasseurs à pied
- Jean Amadou, au Vorlage:29e BCP.
- Roland Costa de Beauregard, chef de Corps du Vorlage:6e BCA puis du Vorlage:2e GCP - général commandant l'école d'application de l'infanterie.
- Luc Besson, chasseur au Vorlage:13e BCA.
- Antoine Bethouart, chef de corps du Vorlage:24e BCA.
- Jean-Marie Bockel.
- Henry de Buttet, sous-lieutenant au 28e BCA, puis au 29e BCP.
- Certain de Canrobert, futur Maréchal de France, commande en 1842 le Vorlage:5e bataillon en Algérie. (Son nom figure dans le refrain du Vorlage:5e BCP)
- Émile Driant, chef de corps du Vorlage:1er BCP, puis à la tête des Vorlage:56e et Vorlage:59e BCP, pendant la bataille du bois des Caures.
- Jacques Faure, officier et sportif français qui commanda notamment la [[27e brigade d'infanterie de montagne|Vorlage:27e division alpine]] lors de la guerre d'Algérie.
- Bernard Fresson au 199Vorlage:E bataillon de Haute montagne.
- Roger Frison-Roche au 199Vorlage:E bataillon de Haute montagne.
- Charles de Gaulle, chef de corps du Vorlage:19e BCP de 1927 à 1929.
- Maurice Gamelin, capitaine au 15°, chef de corps du 11°(1911-1914)-Généralissime en 1940.
- Henri Genès, chasseur au Vorlage:8e GC.
- Maurice Herzog, capitaine au Vorlage:27e BCA.
- Paul Jaurès fils de Jean Jaurès , aspirant au Vorlage:10e BCP.
- Pierre Koenig, aspirant au Vorlage:15e BCA et lieutenant au Vorlage:3e BCP.
- Christophe Lambert, chasseur au Vorlage:6e BCA.
- Monseigneur Lustiger, aspirant au Vorlage:29e GC.
- Patrice de Mac-Mahon, chef de corps du Vorlage:10e BCP.Futur Maréchal de France. (Son nom figure dans le refrain du 10°BCP)
- Jean-Marie Messier, aspirant au Vorlage:24e GC.
- François de Penfentenyo de Kervéréguen, chef de section au Vorlage:10e BCP. (tombé à Blarégnies)
- Philippe Pétain, lieutenant au Vorlage:24e BCA et capitaine au Vorlage:3e BCP.
- Raymond Poincaré, capitaine de réserve au Vorlage:30e BCP.
- Bernard Prevost, lieutenant au Vorlage:24e GCP. Préfet-Directeur Général (Gendarmerie).
- Prince Rainier III de Monaco, sergent d'honneur au Vorlage:22e BCA.
- Albert Roche, chasseur au Vorlage:27e BCA, chevalier de la légion d'honneur, nommé "premier soldat de France" par le général Ferdinand Foch.
- Jean-Marc Romens (Ernest) - Vorlage:10e BCP (Division du Rhin)
- Tino Rossi, chasseur au Vorlage:22e BCA.
- Henri Salvador, chasseur au Vorlage:10e BCP.
- Marcel Weil, Chef de corps au Vorlage:10e BPCP - bataillon parachutiste de chasseurs à pied- (1951-1952) en Indochine.
Unités de chasseurs à pied
Voir aussi
Article connexe
- Infanterie légère
- Chasseur à cheval
- Chasseurs alpins
- Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française
- Vorlage:2e Brigade Blindée ([[2e Division Blindée|Vorlage:2e Division Blindée]]).
Bibliographie
- Yvick Herniou et Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 Vorlage:ISBN
- Revue historique de l'armée française, Numéro spécial Vorlage:Numéro2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p.
- Arnaud de Vial, La Guerre d'Algérie
- Tome 1, Ceux de Cherchell, sur la prestigieuse École où ont été formés tous les officiers de réserve qui ont été affectés dans les bataillons de Chasseurs, pendant la guerre d'Algérie. 2010. Éditions Jeanne d'Arc.
- Tome 2, Le Courage des morts Vorlage:ISBN
- L'histoire vécue du Vorlage:31e BCP en Algérie, 1959-1962
- L'histoire vécue du huitième Groupe de Chasseurs Portés en 1962 au moment de l'affaire des missiles de Cuba, Éditions Jeanne d'Arc, 2010
- Yvick Herniou, Ephéméride des chasseurs, Éditions Muller, 1993.