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Benutzer:Shi Annan/Ustaritz

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Vorlage:Ébauche Vorlage:Infobox Commune de France

Ustaritz est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine.

Ancienne capitale de la province du Labourd, Ustaritz fait partie du Pays basque français.

Vorlage:Sommaire

Géographie

Localisation

[[Fichier:Map commune FR insee code 64547.png|thumb|Frontières d’Ustaritz avec les communes limitrophes. Le trait rouge dans le coin supérieur gauche de la carte indique la position de l’autoroute A63.|alt=Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.]]

Ustaritz s’étend sur les deux rives de la Nive, à l’extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques, et donc au sud-ouest de la France. Elle est distante de Vorlage:Unité de la frontière entre l'Espagne et la France[Note 1], et à moins de Vorlage:Unité de l’océan Atlantique à l’ouest[Note 2]. Elle est située sur la route des crêtes parallèles à la Nive, menant de Bayonne à Hasparren, voulue par [[Napoléon Ier|Napoléon Vorlage:Ier]].

En termes de géographie politique, Ustaritz est une commune de l’ancienne province basque du Labourd. Elle fait partie de l'aire urbaine de Bayonne, relevant également de l’unité urbaine de cette commune.

Vorlage:Communes limitrophes Vorlage:Clr

Géologie et relief

La côte basque se situe à la jonction de la plaine landaise et l’extrémité ouest de la chaîne des Pyrénées, présentant une diversité géologique importante, qui va des formations triasiques du Keuper, aux plages et dunes landaises. Les plaques ibérique et européenne ayant convergé et étant entrées en collision entre le Crétacé supérieur et le Miocène, elles ont engendré une chaîne intracontinentale. Deux unités septentrionales affleurent sur la côte basque, regroupant l’unité de Sainte-Barbe à la limite d’Ustaritz avec Arcangues au nord-ouest, qui culmine à Vorlage:Unité, et celle de la localité proprement dite. Elles se caractérisent par une « sédimentation gravitaire profonde à caractère distal » en une succession de systèmes turbiditiques gréseux ou carbonatés. Elles reposent en contact tectonique sur les unités méridionales de la Rhune[1]. Du fait d’une pluviométrie abondante, les alluvions des terrasses ainsi que les glacis du Quaternaire ancien sur de grandes surfaces ont subi une érosion récente. Ceci est particulièrement notable sur la partie ouest de la commune. La zone du flysch est relativement accidentée en raison des nombreux ravins aux méandres encaissés et sinueux[PLU2 1].

Le territoire de la commune est caractérisé par neuf types de formations géologiques. On distingue ainsi des alluvions fluviatiles actuelles, subactuelles et datant de la glaciation de Würm, constituées de galets, de cailloutis, de graviers et de sables. La glaciation de Riss a laissé des galets et des graviers dans une gangue sableuse ainsi que des lentilles d’argiles plastiques. De la glaciation de Mindel et du Pléistocène moyen résulte une formation comprenant essentiellement des galets dans une gangue sableuse brun-rouge. Le Ponto-Pliocène a généré des accumulations de matériaux détritiques presque exclusivement siliceux, sur des épaisseurs pouvant dépasser Vorlage:Nobr. Des calcaires et marnes de Bidache et des zones de flysch résultent du Turonien et du Maastrichtien qui lui succède. Le Cénomanien, premier étage géologique du Crétacé supérieur, est à l’origine des calcaires d’Ablaintz, bleu-noir, en bancs séparés par des feuillets schisteux noirâtres. Des bancs de calcaires zoogènes proviennent de l’Aptien. Du Crétacé encore, mais de l’Albien, nous est parvenue une alternance d’argile et de grès, nommée « flysch de Mixe ». Enfin, une roche éruptive, l’ophite triasique primitive à tardive, caractérise également la géologie du territoire communal[PLU2 2].

Ustaritz s’étend sur les méandres de la Nive et offre des paysages de prairies et de champs de maïs qui montent vers les hauteurs boisées du quartier Hérauritz, avec comme horizon les montagnes basques des Pyrénées occidentales, Ursuya, Baïgura, Artzamendi et Mondarrain[2]. De nombreux versants, plus ou moins perpendiculaires à la Nive, accueillent les ruisseaux de Latsa, Antzara Erreka et d’Urdainz. Cette physionomie vallonnée caractérise les trois quarts du territoire communal[PLU2 3]. La vallée de la Nive, par contraste avec les reliefs irréguliers qui l’entourent, est une vaste plaine alluviale ouverte parfois sur plusieurs centaines de mètres[PLU2 3].

La superficie de la commune est de Vorlage:Unité ; son altitude varie fortement, de Vorlage:Nobr NGF au niveau du lit mineur de la Nive, jusqu’à Vorlage:Nobr sur les lignes de crêtes[PLU2 3].

Vorlage:Citation écrivait au début du Vorlage:S- Dominique Joseph Garat[AU 1].

Hydrographie

Vorlage:Message galerie 2

Ustaritz est située dans le bassin versant de la Nive ainsi que dans celui de l’Uhabia, sur la frontière ouest de son territoire[PLU2 4]. La commune est traversée par la Nive, célèbre rivière des vacances du petit Nicolas, et affluent gauche de l'Adour à Bayonne[3]. Ustaritz se trouve à la limite du cours navigable de la Nive[2].

Des affluents de la Nive, tels que les ruisseaux de la Tannerie, d'Urdainz et Latsa[4]Vorlage:,[5]Vorlage:,[6] (lui-même rejoint par le Mahatchuriérak erreka[7], qui marque la limite nord du territoire communal) ainsi que l'Hardako erreka[8], à la frontière nord avec Villefranque, et l'Antzara erreka Vorlage:Incise, accompagné de son tributaire, l'Urloko erreka[9] (lui-même rejoint par le Lukuko erreka), serpentent eux aussi sur les terres d'Ustaritz[10].

L’Uhabia[11], sous le nom d'Apalagako erreka, marque la limite ouest du territoire de la commune[PLU2 5]. Enfin, un plan d’eau d’une superficie de Vorlage:Unité occupe le site d’une ancienne gravière[PLU2 5].

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet[12].

Le climat d'Ustaritz est relativement semblable à celui de sa proche voisine Biarritz, décrit ci-dessous, avec des précipitations assez importantes ; le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Vorlage:Nobr et avoisine les Vorlage:Nobr en été. La température la plus basse relevée a été Vorlage:Nobr le Vorlage:Nobr, et la plus élevée, Vorlage:Nobr le Vorlage:Nobr[Note 3]Vorlage:,[13]. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée. Les vents d’ouest sont dominants, tant par leur fréquence par leur intensité. Ils se caractérisent par une vitesse souvent supérieure à Vorlage:Unité[PLU2 3]. Les vents d’est soufflent également fréquemment sur la zone de Biarritz. On observe rarement des pointes de vitesse supérieures à Vorlage:Unité, générées par les vents d’ouest et sud uniquement[PLU2 3].

Vorlage:Relevé météo

Voies de communication et transport

Infrastructure routière

Ustaritz est située sur la route départementale D932, entre Bayonne et Cambo-les-Bains, aux croisements avec la D137 (Ustaritz - Bayonne) et la D250 (Ustaritz - Saint-Pée-sur-Nivelle) et accessible à partir de la sortie Bayonne-Sud de l'autoroute A63 (Vorlage:Unité). La D932 est en Vorlage:Nobr jusqu’à l’entrée du quartier Arrauntz puis à Vorlage:Nobr[PLU1 1]. Elle traverse le territoire communal du nord au sud. Deux routes départementales secondaires alimentent également le territoire communal, la RD 3 et la RD 350[PLU1 2]. Deux ponts franchissent la Nive, l'un en direction de Villefranque (D137) et l'autre en direction de Jatxou (D250).

Ustaritz rejoint Bayonne par le chemin de halage longeant la Nive. Anciennement utilisé pour le transport fluvial des marchandises, ce chemin de Vorlage:Unité est à présent réservé aux vélocyclistes et aux promeneurs.

Transport en commun

[[Fichier:Uztaritze geltokia.jpg|thumb|upright|La gare d'Ustaritz.|alt=Photographie de deux bâtiments aux boiseries rouges sang, en bordure d’une voie ferrée. Un panneau sur fond bleu indique Ustaritz/Ustaritze.]] La ville est reliée quotidiennement à Bayonne et Cambo-les-Bains par le plusieurs allers-retours TER Aquitaine. La gare d'Ustaritz se situe sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port. La gare de Jatxou est également située sur le territoire communal Vorlage:Incise et dessert principalement la commune de Jatxou sur la même ligne ferroviaire.

La ligne de car du réseau Transports 64 entre Espelette et Bayonne via Cambo-les-Bains propose en 2014 Vorlage:Nobr quotidiens en semaine[14]. Cette ligne traversante ne dessert toutefois pas plusieurs pôles d'intérêt, comme les quartiers ouest ou le centre sportif Landagoïen[PLU1 3].

Transport aérien

Ustaritz est située à Vorlage:Unité de l'aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet Vorlage:Code aéroport[15]. Le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomération Côte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aéroport. Celui-ci a accueilli près de Vorlage:Unité en 2013[16]. Il assure de façon régulière des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, Genève et Londres Stansted et a offert de mars à Vorlage:Nobr des liaisons avec en autres, Marseille, Strasbourg, Lille, Charleroi-Bruxelles-Sud, Dublin, Stockholm-Skavsta et Stockholm-Arlanda, Londres, Copenhague, Oslo et Helsinki. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au Vorlage:Nobr, Air France, Etihad Regional, EasyJet, Finnair, Hop !, Ryanair, SAS, Twin Jet et Volotea[17].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Ustaritz, ville intermédiaire entre l’agglomération de Bayonne et le Pays basque intérieur, fait partie aujourd’hui du bassin d’habitat rurbain de l’agglomération Côte Basque-Adour[Note 4]Vorlage:,[PLU1 4], aussi nommée B.A.B., en référence à l’ancienne communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz. Le développement urbain d’Ustaritz s’est essentiellement accompli sur la rive gauche de la Nive[PLU1 3]. L’urbanisation occupe peu à peu l’ensemble de la plaine alluviale comprise entre la Nive et la route D932, qui mène de Bayonne à Cambo-les-Bains, et se caractérise par un habitat dispersé sous la double influence d’une tradition agricole ancienne, et sa position de banlieue de Bayonne[PLU1 5].

La commune comprend aujourd’hui cinq quartiers[M 1]. Le Bourg Suzon (Purgoina) s’est développé sur la terrasse dominant la Nive[2] ; il présente des maisons des Vorlage:Sp-s, en particulier dans la rue Ferrondoa ; on y trouve également la mairie, haut lieu historique du Labourd, le centre Lapurdi (centre administratif et office du tourisme) et le châteaux Lota du Vorlage:S-.

Ce quartier a rejoint peu à peu le quartier Saint-Michel, au sud en direction de Souraïde et Saint-Pée-sur-Nivelle, qui recèle le cimetière (stèles discoïdales et monument funéraire Garat), le château de Haitze et le collège Saint-François-Xavier ; c'est un quartier forestier, agrémenté d'une table d'orientation et d'aires de pique-nique, qui a connu un fort développement commercial aux abords de la RD932.

Le quartier Hiribehere au nord de la commune, est composé d’un habitat rural ancien et d’un ensemble conventuel ; on y trouve également la maison forte Sorhoeta qui date du Vorlage:S- ; le quartier s’est développé vers l’ouest par l’adjonction de lotissements[PLU1 5].

Hérauritz, le long de la Nive, s’est regroupé autour d’une place, où se font face le château Larreguienea du Vorlage:S- et la chapelle Sainte-Catherine d'origine médiévale, séparés par un fronton ; ce quartier s’est lui aussi étendu, notamment vers le sud, en bordure de la voie communale Vorlage:N°.

Arrauntz, autrefois paroisse distincte en direction de Bayonne[PLU1 6], présente l'image d'un village basque typique, avec son église et son fronton ; on y trouve également la maison-musée Elizalderena, érigée en 1696, et un pressoir à pommes (bereterraenea) datant du Vorlage:S- ; son extension est très forte, sur près de Vorlage:Unité sur un axe nord-est sud-ouest[PLU1 6].

Logement

Vorlage:Message galerie 2

L’évolution du nombre de logements de la localité est fortement influencée par l’accroissement démographique important des trente dernières années, qui a vu la population presque doubler. En parallèle le parc de logements a été multiplié par deux de 1982 à 2008, passant de 1.107 à 2.326[PLU1 7], la diminution de la taille des ménages entrainant une croissance plus rapide du parc de résidences principales que du nombre d’habitants[PLU1 8]. Le rythme de la croissance du nombre de logements s’est également intensifié durant cette période ; si durant les années 1968 - 1982 on constate une progression moyenne annuelle de trente logements, le rythme passe à quarante logements supplémentaires annuels durant la période 1982 - 1999, pour atteindre le niveau de cinquante à partir de 1999 et jusqu’en 2008[PLU1 7]. En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2.524, alors qu'il était de 1.864 en 1999[Insee 1]. Selon le diagnostique du PLU, exposé dans le rapport de présentation, Vorlage:Citation[PLU1 8].

Parmi les logements étudiés par l’Insee en 2009, 91,0 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,4 % des appartements[Insee 2]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,4 %, en légère baisse par rapport à 1999 (68,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 8,1 % contre 5,7 %, leur nombre étant en forte augmentation, 185 contre 97[Insee 3]. Entre 1999 et 2008, le nombre de logements de type HLM qui représentait 6 % des résidences principales en 1999, soit Vorlage:Nobr, avait cru de 147 % pour atteindre, en 2011, Vorlage:Nobr, portant à près de 10 % le rapport HLM sur résidences principales[PLU1 9].

La communauté de commune d'Errobi est responsable de la création, de l'aménagement, et de la gestion des équipements d'accueil des gens du voyage. À ce titre, Ustaritz a aménagé deux aires d'accueil pour les gens du voyage, proposant Vorlage:Nobr. Compte tenu de leur implantation en zone inondable, ces aires tolérées ne sont pas conformes à la législation[PLU1 10]. Un projet disposant de Vorlage:Nobr, au lieu-dit Itsu Lurrak en bordure de la Vorlage:Nobr, est en cours de réalisation. Il ne répond néanmoins qu’aux besoins temporaires hors saison et n’est pas destiné à ceux résultant d’une occupation sédentaire[PLU1 10].

La commune possède de nombreuses maisons reflétant le style labourdin. Il faut citer, entre autres, la maison Chokolatenea (quartier du Bourg - 1694), qui fut la demeure d'un chocolatier, les maisons de la rue de Ferrondoa (quartier du Bourg - 1572), anciennement rue des Magistrats, la maison Chachoenea, quartier Saint-Michel, datant de 1648, la maison Haroztegia (maison du forgeron - quartier du Bourg), qui est un exemple typique de la maison labourdine[18], et la maison Operena, quartier Saint-Michel, qui abrita le général anglais Hope, en guerre contre les armées napoléoniennes. Enfin la maison Mokopeita (quartier du Bourg), fut la demeure d'André Trébuchet, peintre qui y résida dès 1925 et qui participa en 1946 à la réfection en peinture de l'intérieur de l'église. Cette dernière date de 1601 et a été rénovée en 1673. André Trébuchet y travailla jusqu’en 1947[PLU2 6].

Projets d'aménagement

Le plan local d’urbanisme (PLU) d’Ustaritz a été approuvé le Vorlage:Nobr et a fait l’objet de plusieurs modifications dont la dernière révision a été approuvée par délibération du conseil municipal du Vorlage:Nobr[PLU1 11]. Parmi les zones ouvertes à l’urbanisation, le PLU distingue les zones urbaines en développement de celles à urbaniser[PLU2 7]. Les zones urbaines en développement sont des Vorlage:Citation. Par cette désignation, la commune sous-entend que ces zones possèdent le niveau d’équipement nécessaire à une urbanisation immédiate[PLU2 8]. Outre le centre-bourg, une partie des quartiers de Hiribehere et Herauritz sont concernés, englobant un secteur réservé aux activités à vocation médicosociales et un autre dédié à la création d’un équipement collectif de quartier. Viennent s’ajouter à cet ensemble une zone non équipée en réseau collectif d’assainissement, qui nécessite l’installation de systèmes d’assainissement autonome, ainsi qu’une autre principalement destinée aux établissements à usage commercial, artisanal et industriel[PLU2 8].

Les zones à urbaniser sont des Vorlage:Citation[PLU2 7]. Il s’agit dans ce cas de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Matzikoenia, de l’aménagement spécifique du site de Saint-François-Xavier, et de secteurs destinés à une implantation économique non industrielle c’est-à-dire Vorlage:Citation[PLU2 7].

Il faut également signaler l’affectation sous le statut d’emplacement réservé, c’est-à-dire inconstructibles sauf pour l’affectation prévue, de quatre secteurs. Il s’agit des emplacement réservés destinés au projet de la plaine sportive d’Etxéparéa, à la requalification de la gravière en zone de loisirs, et enfin à la création d’un parc relais destiné au stationnement lié à l’axe ferroviaire de la Nive, tous trois situés en zone inondable, au sein du périmètre Natura 2000 et au sein d’un périmètre de protection de captage. Vient s’y ajouter l’emplacement réservé destiné à la ZAC de Matzikoenia[PLU2 8].

Enfin, prenant en compte le risque d’inondation créé par la Nive et ses affluents, le périmètre de protection de captage et les enjeux environnementaux résultant de la zone Natura 2000, de nouvelles zones ont été classées « naturelles », c’est-à-dire Vorlage:Citation[PLU2 9]. Ces zones viennent s’ajouter à celles présentant des enjeux en matière de biodiversité, de prévention des risques ou de protection des ressources en eau, constituées par le secteur concerné par le site Natura 2000 de « La Nive » (FR7200786) et les habitats naturels d’intérêt communautaire associés, les zones inondables de la Nive et les territoires concernés par les périmètres de protection de captage d’Haitze[PLU2 9].

Risques naturels

Compte tenu de la part importante que représente la sylviculture sur le territoire de la localité, Ustaritz est sensible aux feux de forêts[19]. Ustaritz est, d’autre part, concernée par un risque d’inondation lié aux crues de la Nive et de son affluent, l’Antzara Erreka[PLU2 10]. L'arrêté préfectoral du Vorlage:Nobr a d’ailleurs défini un plan de prévention du risque inondation pour la commune d’Ustaritz[20].

Les inondations et des coulées de boues de Vorlage:Nobr, Vorlage:Nobr et Vorlage:Nobr ont justifié la publication d’arrêtés de catastrophe naturelle, datés respectivement du Vorlage:Nobr, du Vorlage:Nobr et du Vorlage:Nobr[19].

La localité est située dans une zone de sismicité modérée de Vorlage:Nobr sur une échelle de Vorlage:Nobr[21].

Toponymie

Le toponyme Ustaritz apparaît dès le Vorlage:S- et on le trouve sous les formes Sanctus Vincentius de Ustariz et Ustaridz (respectivement 1186 et 1194, cartulaire de Bayonne[22]Vorlage:,[Note 8]), Eustaritz (1242), Ustarydz, Utztaridz et Uztaritz (1249 pour les trois formes), Ustaritz (1322, rôles gascons[Note 9]) et Ustariz (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Ustarits (Carte des Pays Basques de France et d'Espagne). La commune porta brièvement le nom de Marat-sur-Nive à partir de 1793[Note 10].

Jean-Baptiste Orpustan analyse le nom d'Ustaritz comme étant la concaténation du radical urd- Vorlage:Incise « plat, plateau » et d'haritz, « chêne pédonculé, grand chêne », par opposition au chêne tauzin ou petit chêne[23]. Hector Iglesias suggère, quant à lui, une origine germanique au toponyme Ustaritz, se basant sur la liste de toponymes galiciens se terminant en -riz Vorlage:Incise et propose l’anthroponyme Oste-ric(us)[24].

Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863 est assez disert sur les toponymes de la localité[25]. Ainsi Haitze apparaît sous les formes Hatze, Fathse, Hacha, Haïtce et Haisse (respectivement 1193, Vorlage:S-, 1233, 1249 et 1256, cités dans le cartulaire de Bayonne) et Haïtzéa (1863). De même Herauritz est mentionné sous les graphies Harauriz et Farauriz (respectivement 1233 et Vorlage:S-, dans le cartulaire de Bayonne) et Hérorits en 1863. À leur tour, Hiribehere y apparaît sous la forme Hiribéhère et Sokorrondo en tant que Soclorondo.

Le nom basque actuel de la localité est Uztaritze et le gentilé est Uztariztar[26].

Histoire

Préhistoire

Des fouilles ont permis d’identifier une activité humaine au Paléolithique en particulier au lieux-dits Arrauntz, Haitzeko Ihara et Larrexuria, qui ont conduit la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Aquitaine à publier un arrêté préfectoral de zonage archéologique en date du Vorlage:Nobr[27]. D’autres occupations préhistoriques sont attestées au lieu-dit Portougayna et au nord-ouest de Notre-Dame-de-la-Nive[27]. La Villa des chênes a également révélé une occupation datant des Paléolithique, Néolithique et âge du bronze[PLU2 11].

Antiquité

[[Fichier:Aquitani tribes map-fr.svg|thumb|Carte de la Novempopulanie indiquant la position du territoire des Tarbelles au nord-ouest des Pyrénées.|alt=Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.]] Les Tarbelles (Tarbelli en latin), peuple aquitain (proto-basque) dont le territoire était centré sur Aquae Tarbellicae (Dax) tout en s’étendant au Labourd et à la Basse-Navarre, ont occupé sous l’occupation romaine la zone où se trouve aujourd’hui Ustaritz[28]. Ustaritz se trouve sur la voie empruntée par les bandes de Celtes et de Germains, en route vers la péninsule ibérique, et eut sans doute à subir leurs pillages[29].

Moyen Âge

Ustaritz ne fut pas épargnée par les multiples raids des Castillans et des Navarrais, et sans doute des Sarrasins[29]. Elle dut se défendre contre ces incursions, ce qui explique la construction du château fort de la Motte, sur l’emplacement duquel se situe la mairie actuelle, ainsi que des maisons fortes de Hirigoina, Mestepierresenea et Sorhoeta, et plus loin, sur la crête ouest, du château de Haitze, que la tradition veut avoir été relié par un souterrain à la maison forte d’Hirigoina[29].

Le nom de l’église paroissiale aujourd’hui disparue, Saint-Vincent, atteste de l’ancienneté de la christianisation Vorlage:Incise[2].

La vicomté du Labourd fut créée en 1023 par Don Sanche le Grand, roi de Navarre. Le premier vicomte du Labourd fut Sanche Vorlage:1er. En 1152, Aliénor d'Aquitaine, en se mariant avec Henri II, apporte l'Aquitaine à la couronne d'Angleterre lors de l'accession au trône de ce dernier (1155). Cette domination durera trois siècles. En 1174, Arnaud-Bertrand, vicomte du Labourd, est expulsé de Bayonne par Richard Cœur de Lion. En effet, le fils d'Aliénor et d'Henri II, chargé par son père de l'administration de l'Aquitaine à partir de 1170, doit assiéger Bayonne en 1174 pour affermir le droit des Plantagenêt sur la région. Il prend la ville en dix jours. Le vicomte Arnaud est contraint de se réfugier à Ustaritz, au château de la Motte Vorlage:Incise. Il y demeurera jusqu'en 1193. Dès lors, et jusqu'en 1790, Ustaritz est la capitale du Labourd, succédant à Bayonne[2].

En 1193, Guillaume-Raymond de Sault, successeur d'Arnaud-Bertrand, vend ses droits sur la vicomté du Labourd au roi d'Angleterre pour 3.680 florins d'or[30]. En 1245 Henri III peut donc achever le projet de Richard Vorlage:Ier d'instituer un représentant permanent du roi auprès de l'administration locale. Cette charge de bailli, installée à Ustaritz, deviendra viagère à compter de 1337 Vorlage:Incise puis héréditaire sous la domination des rois de France (à partir du Vorlage:S-)[31].

Le tribunal d'Ustaritz existait depuis très longtemps, traitant presque tous les procès importants des Vorlage:Nobr du Labourd[32]. Le livre d'or de la cathédrale de Bayonne (ou cartulaire de la cathédrale de Bayonne) mentionne en 1235 que les Vorlage:Citation. Ustaritz gardera ce privilège jusqu'en 1790[33].

Temps modernes

Plaine maïsicole

En 1523, des lansquenets allemandes à la solde de Charles Quint incendient le village et massacrent ses habitants[AU 1]. Cette même année, pour la première fois au Pays basque, mais aussi en Europe occidentale, a lieu à Ustaritz la première expérimentation de culture de maïs[2].

Le château de la Motte, actuelle mairie et ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine

Ustaritz, comme bon nombre de communes du Labourd, eut à souffrir de la chasse aux sorcières orchestrée par Pierre de Lancre sur mandat d'Henri IV[Note 11]. En Vorlage:Nobr, trois fugitifs d'Ustaritz furent arrêtés par l'Inquisition de Logroño, sur dénonciation d'un enfant de la famille de Gorraiz d'Ustaritz également.

Le biltzar (ou bilçar) est la réunion des maires-abbés (baldam-apheza) de chacune des Vorlage:Nobr, désignés dans chacune d’elles parmi les maîtres de maisons franches (c'est-à-dire ne dépendant d'aucune autre maison), qui administraient les affaires communales (le plus souvent le dimanche après la messe en des lieux de nos jours encore nommés Kapitaleku, dans des cimetières ou comme à Ustaritz autour du Kapito-harri (« pierre du conseil »). Le biltzar se réunissait au château de la Motte à Ustaritz. La noblesse et le clergé en étaient exclus[34]. Le plus ancien procès-verbal du biltzar d'Ustaritz date du Vorlage:Nobr, et rend compte des délibérations de l'assemblée présidée par Micheau de Sossiondo, lieutenant général du bailliage de Labourd[35]. Le biltzar tient sa dernière session le Vorlage:Nobr. Les minutes font état de la demande à l'Assemblée nationale nouvellement constituée, issue des États généraux, du « maintien de la constitution actuelle[36] […] » ou au moins de la création d'un département réunissant les trois provinces basques françaises[37].

Si le biltzar et le tribunal du Labourd démontrent une activité tournée vers l’intérieur du Pays basque pour les affaires administratives et judiciaires, l’activité économique et commerciale d’Ustaritz était tout entière tournée vers Bayonne. En effet, la localité étant placée sur la route entre la côte et la Navarre ou la Castille, elle bénéficiait d’un trafic de marchandises important, empruntant les chemins muletiers en provenance des cols d’Otchondo ou de Belate, qui subissaient un transbordement en arrivant à Ustaritz, soit vers l’aval dans de grandes gabares, soit en amont des barrages, dans des chalantak, bateaux plats et étroits aptes à franchir les passelis des moulins[32]. D’Espagne, parvenaient la laine, l’huile et le vin, alors que de France transitaient du grain, des tissus, du cuir, des articles coloniaux et des produits manufacturés[38].

On comprend à la lecture des lignes précédentes, qu’Ustaritz ait été un centre économique important, justifiant la présence d’hommes de loi (juges, avocats, notaires, greffiers et huissiers) et de toute une population participant au commerce, avec, outre les marchands et muletiers, des aubergistes, des artisans et des mariniers. Tout cet édifice s’écroulera avec l’avénement de la Révolution et le rétablissement de la primauté administrative et judiciaire de Bayonne, en parallèle des dommages subits durant les guerres de la Révolution avec l’Espagne. Il faudra attendre le début du Vorlage:S- pour percevoir un renouveau économique[38].

Révolution française et Empire

La loi du Vorlage:Nobr, qui détermine un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décide de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts sont créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplace dès lors le bailliage du Labourd. Le district d'Ustaritz est alors composé des cantons de Bardos, Biarritz, Cambo, Espelette, Hasparren, Macaye, Mouguerre, Sare, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pée-sur-Nivelle, Urrugne, Ustaritz et Bayonne. Le canton d'Ustaritz est quant à lui constitué des communes d'Arbonne, Jatxou, Ustaritz et Villefranque[39]. Le siège d'Ustaritz est transféré presque immédiatement à Bayonne, la capitale historique de la province du Labourd dont elle avait été séparée par Richard Cœur de Lion à la fin du Vorlage:S-. Son Directoire incite un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Ustaritz devient Marat-sur-Nive[35].

En 1813, Ustaritz est occupée par les troupes portugaises, s'opposant aux troupes napoléoniennes. L'occupation se déroula sans exaction. En Vorlage:Nobr, durant le sursaut des Cent-Jours, un contingent espagnol sous les ordres du comte de Labisbal, franchit la Bidassoa et s’avance jusqu'à Anglet et Ustaritz. Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, intervient alors auprès du monarque espagnol, Ferdinand VII, et les troupes espagnols battent en retraite pacifiquement[35].

Époque contemporaine

Le renouveau annoncé après la dépression liée à la perte du statut de capitale de la province et à la cessation du trafic commercial avec l’Espagne, se construit en trois étapes. En effet, la décadence générée par la Révolution avait ruiné la commune et entraîné le départ, voire l’expatriation d’une partie importante de la population uztariztare. Les deux guerres carlistes de la première partie du Vorlage:S- poussent un grand nombre de réfugiés espagnols de langue basque vers la France, qui se fixent en particulier à Ustaritz[38]. D’autre part, à cette même époque les Filles de la Croix installent sur la commune la seconde maison de leur ordre, rue Hiribehere[2]. Le couvent amenera ensuite la création d’un pensionnat, d’un hospice et d’un orphelinat. Enfin, revenant principalement du Mexique et du Chili, ceux que l'on appellera les Américains, jeunes gens poussés à l’expatriation par la décadence de la commune, reviennent au pays, riches de leur expérience et de capitaux qui stimulent l’économie locale. Ils sont à l’origine de la construction de nombre de villas, à l’architecture et au nom parfois insolites, tels la Guadeloupe, Lota, Aranco, Talcahuano ou encore Valparaiso[2]. On leur doit également la construction de l’église paroissiale néo-gothique, en remplacement de l’église primitive, la nouvelle église se caractérisant par une des toutes premières utilisations de la fonte en architecture[2].

Politique et administration

Situation administrative

Ustaritz est le chef-lieu du canton éponyme, qui compte Vorlage:Nobr et 24.828 habitants au recensement de 2011. Depuis 2001, Bernard Auroy, ancien maire d'Ustaritz, est conseiller général du canton.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

Liste des maires successifs
Zeitraum Name Partei Beruf
1790 1790 Duhalde l'aîné    
1790 1792 Martin-Isidore Dibarrart    
1792 1793 Mathieu Duhalde    
1793 1794 Jean-Baptiste Saint-Jean    
1794 1795 Jean Marithury    
1795 1796 André Haitze    
1796 1798 Dominique Garat    
1798 1801 Pierre Dassance    
1801 1803 Antoine Scholtus    
1803 1813 André Haitze    
1813 1821 Auger Dibasson    
1821 1825 Jean Novion    
1825 1826 Pierre Duhalde    
1826 1832 André Haitze    
1832 1836 Jean Duhart    
1836 1840 Martin Saint-Jean    
1840 1848 Paul Garat    
1848 1849 Lucien Novion    
1849 1852 Salvat Darmendrail    

Liste des maires successifs
Zeitraum Name Partei Beruf
1852 1865 Paul Garat    
1865 1869 Dominique Sescosse    
1869 1871 Laurent Sescosse    
1871 1878 Salvat Detchart    
1878 1879 Amédée de Laborde-Noguez    
1879 1884 Martin Darmendraïl    
1884 1888 Amédée de Laborde-Noguez    
1888 1898 Pierre Duhart    
1898 1904 Charles Duhart    
1904 1910 Bernard Olhagaray    
1910 1939 Maurice Souberbielle    
1939 1959 Louis Dassance    
1959 1977 Gilbert Auroy    
1977 1989 Bernard Dassance    
1989 1995 Bernard Auroy DVD  
1995 2001 Bernard Auroy DVD  
2001 2008 Bernard Auroy DVD  
2008 2014 Dominique Lesbats    
2014 bis heute Bruno Carrere DIV  

Instances judiciaires et administratives

Ustaritz appartient à l’arrondissement de Bayonne, sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

Politique environnementale

Ordures ménagères

La compétence de collecte des ordures ménagères, des déchets recyclables et la gestion des déchèteries est de la responsabilité de la communauté de communes Errobi, qui adhère au syndicat mixte Bil Ta Garbi pour ce qui concerne le traitement et la mise en décharge des déchets ultimes. L’une des trois déchèteries de la communauté de communes est sise sur le territoire d’Ustaritz. La localité a mis en place un système volontaire de tri sélectif, par l’installation de conteneurs[PLU2 12].

Qualité de l’eau

Ustaritz adhère au syndicat mixte de l’usine de la Nive (SMUN), auquel elle délègue la production d’eau potable. Ce syndicat délègue depuis 2009, la gestion et l’exploitation de l’eau potable à la Lyonnaise des Eaux dans le cadre d’un contrat d’affermage. Le syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA assure la gestion de la totalité du réseau d’adduction en eau potable[PLU2 13].

Une station de captage d’eau est située sur le territoire communal (forage Errepira), sur la rive gauche de la Nive, à quelques dizaines de mètres en amont du seuil d’Haitze, assurant un débit nominal unitaire de Vorlage:Unité[PLU2 13]. Selon le bilan de la qualité des eaux établi en 2009 par la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS), l’eau issue de l’usine de traitement de la Nive est Vorlage:Citation[PLU2 14]. Ustaritz est également alimentée par les eaux provenant de la source du Laxia située sur le territoire de Bayonne[PLU1 12].

La commune est en partie équipée d’un réseau public d’assainissement des eaux usées. La station d’épuration intercommunale (Halsou, Jatxou, Larressore et Ustaritz), est installée sur le territoire de la commune. Les eaux traitées sont ensuite redirigées vers la Nive[PLU2 14]. L’extension et la modernisation du réseau de collecte et de traitement des eaux usées sont également de la responsabilité du syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA, qui a, là encore, délégué l’exercice de sa mission à la Lyonnaise des Eaux[PLU2 14].

Finances locales

Vorlage:…

Intercommunalité

Ustaritz fait partie de neuf structures intercommunales[40] :

  • la communauté de communes Errobi ;
  • le syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable URA ;
  • le syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif URA (à la carte) ;
  • le syndicat mixte de la Nive maritime ;
  • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

La commune accueille le siège du syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi, ainsi que ceux du syndicat mixte d'alimentation en eau potable URA d'une part, du syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif URA (à la carte) d'autre part, et enfin du syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Jumelages

Vorlage:Jumelage[41]

Population et société

Démographie

Vorlage:Section démographie d'article de commune de France La population a presque doublé sur les Vorlage:Nobr, avec l’arrivée de Vorlage:Nombre entre 1982 et 2011, soit un accroissement moyen de près de Vorlage:Nombre. Cette forte croissance démographique est due au solde migratoire excédentaire important, conforté par un solde naturel positif[PLU1 13]. Cette croissance témoigne d’une forte attractivité de cette commune résidentielle au caractère agricole, située à proximité de la bande littorale[PLU1 13].

Enseignement

En 1833, Ustaritz (Uztaritze) possédait une école, pour garçons uniquement.

Aujourd'hui, la commune compte une crèche halte-garderie (Urraska) et cinq écoles primaires, dont trois écoles publiques : Idekia (au centre d'Ustaritz), et dans les quartiers Herauritz (Heraitze) et Arrauntz (Arruntza), ainsi que deux écoles privées : Saint-Vincent et Uztaritzeko Ikastola (au centre d'Ustaritz). Les écoles privées Ikastola Louis Dassance et Saint Vincent dispensent un enseignement bilingue (basque et français) ainsi que l'école publique d'Arrauntz. Les écoles publiques Idekia et Herauritz dispensent uniquement un enseignement en français.

Le collège privé Saint-François-Xavier, dispensant un diplôme universitaire de technologie (DUT), le lycée privé Saint Joseph, proposant un brevet de technicien supérieur (BTS) , le centre de formation d'apprentis (CFA) aux métiers commerciaux et financiers et le centre de formation pour adultes Etcharry, géré par l’association pour la formation en milieu rural, sont également présents sur le territoire de la commune[42]. L’ensemble du secteur d’enseignement regroupe près de Vorlage:Nombre en 2013[PLU1 14].

Manifestations culturelles et festivités

Ustaritz est réputé pour ses fêtes animées et joyeuses (Uztaritzeko Pestak).

Le carnaval (Ihauteria) d'Ustaritz, a une tradition multiséculaire avec le défilé des kaskarots de maison en maison. La tradition du Zanpantzar, recréé en 1985, attire chaque année des milliers de spectateurs le jour du mardi gras. C'est assurément l'un des plus pittoresques du Labourd. Depuis 1985, dans le cadre du festival Hartzaro - le réveil de l'ours - qui rythme le retour du printemps, ont lieu en particulier des joutes de bertsolari, des concours gastronomiques et des groupes musicaux, de danses et carnavaliers venus de tout le Pays basque s'y produisent. La dernière édition a eu lieu du 26 février au 4 mars 2014; la prochaine aura lieu du 12 au 17 février 2015.

Le premier dimanche du mois d'octobre, a lieu Lapurtarren Biltzarra. Cette fête rassemble tous les Uztariztars et les jeunes de l'ensemble de la province basque du Labourd, le matin autour d'un défilé de chars souvent utilisés comme moyens de contestation politique des élus, un repas organisé par l'ikastola Louis Dassance et de nombreuses animations musicales.

Santé

La commune dispose d'un environnement médical fourni (cinq médecins, cinq dentistes, deux pharmacies, six infirmières, quatre masseurs kinésithérapeutes, trois orthophonistes, un diététicien, un podologue et un praticien de médecine physique de réadaptation).

D'autre part, le centre d'Hérauritz est un centre médico-social qui comprend un centre de rééducation motrice (CRM) pour des enfants et des adolescents et une maison d'accueil spécialisée (MAS) s'adressant à des adultes dépendants.

Enfin deux maisons de retraite ont ouvert leurs portes (Eliza-Hegi et Le Caducée).)

Sports

Pelote basque

En 1933, grâce à son trio Léon Hiribarren - Gaston Heuty - François Etcheverry, Ustaritz est championne de France de yoko garbi (ou joko garbi : petit chistera au panier peu profond, qui se joue en fronton mur à gauche ou en place libre) durant la Grande Semaine des Sports basques.

Petit fronton place libre
Partie de pala en place libre
Partie de chistera en place libre
Stade Errobi (Errobi kirol Zelaia)

Vorlage:Clr La ville possède Vorlage:Nobr, courts ou place libre, dont une place de rebot, au fronton de l'école Saint-Vincent. De plus la localité dispose d’un trinquet au quartier Hiribehere et de la salle multifonctions de Kiroleta qui permet d’organiser des compétitions importantes[PLU1 14].

Autres sports

Le complexe sportif Landagoyen accueille des activités multisport, des courts de tennis et une piscine couverte. Ustaritz compte également un stade de rugby Errobi et une école de football.

Diverses activités animent la vie sportive de la commune, tels le club hippique Aitz Zaixpy au centre équestre de Sokorondo, l'association sportive Kiroleta et le club de football Laburdins. D’autres salles sont ouvertes aux sports, telles Asca et Bilgune (danse, arts martiaux, gymnastique)[PLU1 14].

La révision du PLU de 2013 prévoit le développement d'une plaine sportive, au lieu-dit Etxeparea, qui regroupera notamment des terrains de football, de tennis, ainsi qu’un terrain de pétanque et une aire de jeux et de pique nique[PLU1 14].

Médias

La Radio Lapurdi Irratia, radio catholique des paroisses du Labourd (diocèse de Bayonne), appartient à la Fédération française des radios chrétiennes et émet à partir du collège Saint-François-Xavier sur FM 96,8.

Cultes

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Administrations sur place

Le château Lota regroupe l'Institut culturel basque (Euskal kultur erakundea), l'IKAS, centre pédagogique basque (Euskal pedagogia zerbitzua) et le Conseil de la langue basque.

Le centre Lapurdi, quant à lui, accueille la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie), la CAF (Caisse d'allocations familiales), la CRAM Aquitaine (Retraite de régime général), la Mission avenir jeunes, l'ADL (Aide à domicile du Labourd), un relais assistantes maternelles, un conciliateur, la bibliothèque municipale Osasuna, l'office de tourisme, le syndicat d'assainissement de d'eau potable, l'inspection de l'Éducation nationale, un PIJ (Point information jeunesse) et le Trésor public.

Le château Lota accueille des administrations
Blason du centre Lapurdi

Vorlage:Clr

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Ustaritz fut depuis très longtemps un centre d'activité important du Pays basque, et un nœud d'échanges économiques avec l'Espagne et le Pays basque, départ de la route des muletiers vers Ainhoa, le Baztan et Pampelune, résultant d'une activité agricole dynamique et de sa situation privilégiée de port fluvial sur la Nive. Négociants et gens de robes constituèrent sa bourgeoisie aux Vorlage:Sp-.

  • 1245 : le cidre est la principale production du village
  • 1523 : Ustaritz expérimente la première culture du maïs en Europe

Emploi

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Entreprises et commerces

L’activité économique d’Ustaritz est historiquement agricole. Sous l’influence du dynamisme de l’agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz, son activité se modifie fortement et se diversifie, enregistrant des mutations importantes. En parallèle d'un développement du secteur tertiaire, l’activité industrielle subit un tassement, et l’agriculture voit son importance diminuer[PLU1 4].

Agriculture

L'activité de la commune est en grande part agricole. L’utilisation des prairies pour les bovins et l’exploitation de forêts représentent à elles seules près de 70 % de l’occupation du territoire communal. Selon le recensement agricole de 2010, la surface agricole utile (SAU) représente 23 % de la surface de la commune (Vorlage:Unité sur un total de Vorlage:Unité)[PLU2 15]. Un tiers seulement de la SAU concerne des terres labourables Vorlage:Incise, le reste étant consacré au fourrage ou au pâturage[PLU1 15]. La SAU est en baisse sensible depuis 2000 : - 23 % en 2010 par rapport aux Vorlage:Unité de 2000[PLU2 15]. De même, si le nombre d’exploitations agricoles avait augmenté entre 1988 et 2000, atteignant le Vorlage:Noir, il est depuis en constante régression, descendant à Vorlage:Nobr, la tendance étant supérieure à la moyenne départementale sur la même période (- 24 % vs. - 18 %)[PLU2 15]. En Vorlage:Nobr, 25 % des surfaces exploitées le sont par des agriculteurs de plus de Vorlage:Nobr sans succession[PLU2 15].

On compte, en 2013, Vorlage:Nobr soumis soit au règlement sanitaire départemental, soit, pour l’un d’entre eux destiné à l’élevage de gibier à plumes (faisanderie), au régime des installations classées pour la protection de l’environnement[PLU2 15]. Ustaritz fait d’autre part partie de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) du piment d'Espelette, et en 2011, cinq exploitants cultivaient le piment sur une surface totale de Vorlage:Unité[43]Vorlage:,[PLU2 15]. La commune appartient également à la zone AOC de l'ossau-iraty[44]. En Vorlage:Nobr, on compte deux exploitations ovines bénéficiant de cette AOC[PLU1 16].

Deux zones sont plus particulièrement dédiées à l’agriculture. Il s’agit de la vallée de la Nive, aux terres fertiles répondant aux besoins hydriques du maïs, et de l’ouest de la localité dont les lisières boisées sont favorables à l’élevage extensif[PLU1 15].

L’exploitation des forêts concerne, en 2013, Vorlage:Unité, soit près de la moitié de la surface du territoire communal (49,8 %)[PLU2 16]. Elle se répartit sur trois massifs boisés principaux, dont la forêt communale (Uztaritzeko Oihana) qui couvre Vorlage:Unité au sud-ouest de la commune et dont la gestion est confiée à l’Office national des forêts (ONF) ; les deux autres parcelles boisées sont situées au lieu-dit Kapito-Harri et le long la Vorlage:Nobr[PLU2 16].

Industrie

La commune accueille la société Larroulet SA (meunerie) qui fait partie des cinquante premières[45] entreprises agroalimentaires du département.

Le groupe industriel Toffolo a son siège social à Ustaritz, tout comme les éditions Harfang.

Une gravière (carrière à ciel ouvert de matériaux alluvionnaires) est exploitée sur la Nive par l'entreprise Duhalde, au lieu-dit Errepigaraya, sur Vorlage:Unité[PLU2 17].

Sur le territoire de la commune ont été recensés au Vorlage:1er janvier 2008[46] : 22 établissements liés à l'industrie, 68 à la construction, 48 au commerce et réparations et 152 aux services. 28 d'entre eux comptaient 10 salariés et plus.

Au recensement de 2006[47], 1.409 emplois (1.181 salariés et 228 non salariés) étaient décomptés.

Au 31 décembre 2008 le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 151[48].

Comptes 2005 de la commune[49]Vorlage:Clr
Chiffres clés En milliers d'euros En euros/habitant
Total des produits de fonctionnement
3 719
644
Total des charges de fonctionnement
3 477
602
Résultat comptable de fonctionnement
242
42
Total des ressources d'investissement
2 465
427
Total des emplois d'investissement
2 037
353
Capacité de financement des investissements
428
74
Capacité d'autofinancement
424
73
Fonds de roulement
653
113
Endettement (encours au 31/12)
4 566
791
Annuité de la dette
528
91
Éléments de fiscalité En milliers d'euros En euros/habitant
Potentiel fiscal (population = 5.919 Vorlage:Hab.)
2 357
398
Produits : foncier bâti
392
68
Produits : foncier non bâti
27
5
Produits : taxe d'habitation
567
98
Produits : taxe professionnelle
403
70

Artisanat, commerces et services

Ustaritz voit son activité artisanale et commerciale se développer. Elle fait partie d’un programme du Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC), afin d’améliorer l’attractivité touristique et économique de la commune. Le développement de la zone d'aménagement concerté (ZAC de Matzikoenea, le long de la Vorlage:Nobr, répond à cette logique[PLU1 4].

Tourisme

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Culture locale et patrimoine

La particularité d’Ustaritz tient à sa position tant historique que géographique : ancienne capitale du Labourd et siège du Biltzar jusqu’en 1789, autrefois d’importance supérieure à Bayonne en nombre comme en fonction, avec une présence affirmée de notables, liée à sa position de siège du Tribunal traitant tous les procès importants du Labourd jusqu’en 1790. De cette histoire, Ustaritz garde encore aujourd’hui une force certaine : un terreau culturel vivant, un patrimoine bâti de qualité et un important patrimoine naturel et foncier.

Située à 10 minutes de Bayonne vers l’intérieur du Pays basque, Ustaritz connaît actuellement un regain d’intérêt démographique et culturel certain face à une Côte Basque saturée. Par son emplacement dans la zone intermédiaire, à proximité de l'agglomération des villes du BAB, proche des principaux moyens de communication (autoroute, gares, aéroport), voie d’accès du Pays basque intérieur, Ustaritz occupe une position stratégique qui en fait le véritable centre de gravité démographique du Pays basque français.

De nombreuses personnalités telles les frères Garat et l'écrivain Martin Duhalde au Vorlage:S-, Pierre Dassance et Jean-Baptiste Darricarrère au Vorlage:S-, plus récemment Louis Dassance, Michel Labèguerie, l’historien Eugène Goyheneche, les abbés Elizalde, Léon Léon, Piarres Lafitte, l’écrivain Marie-Jeanne Minaberry, et de nos jours les écrivains Michel Duhart, Eric Mailharrancin et Daniel Landart, également comédien et metteur en scène de théâtre… ont contribué à lui forger une identité de bastion de la culture basque, image récemment renforcée par l’accueil d’organismes culturels d’importance comme Euskal Kultur Erakundea (Institut Culturel Basque), le centre de documentation pédagogique basque IKAS, la radio en langue basque Gure Irratia. La présence de nombreux établissements scolaires et centres de formation ont conforté cette image « culturelle et intellectuelle ».

De cette double évolution, découle un besoin de services à la personne et de construction de nouveaux équipements dans une dynamique de développement territorial local : la culture devient un besoin fort et constitutif de lien entre nouveaux et anciens habitants, ainsi qu’entre générations. Le profil démographique d’Ustaritz fonde la nécessité d’une action culturelle publique et de proximité, avec une population relativement jeune, et un niveau social moyen. Ainsi, le faible taux de 4% de résidences secondaires permet de jauger la force et le dynamisme de la commune.

Autre atout unanimement reconnu et mis en exergue par les différentes études culturelles menées sur le territoire : la présence de nombreuses associations artistiques et culturelles pour la plupart regroupées autour de l'association Herri Soinu, organisatrice de festivals et d'actions spécifiques sur l'EAC (Éducation artistique et Culturelle) et les Arts de la Rue. Elles témoignent de la vitalité des pratiques amateurs, particulièrement actives dans les domaines de la musique et de la danse traditionnelles, mais aussi des arts plastiques. Ustaritz bénéficie également de la présence d'une population importante d’artistes ou de professionnels de la culture.

Créée en 1992, l'association Herri Soinu prend en charge l'organisation de festivals et d'actions plus spécialement engagées sur la médiation culturelle (EAC - Éducation artistique et Culturelle) et les arts de la rue (Zanpantzar depuis 1985 - Tutak création 2013 - Mutxikoaren Eguna). Créé en 1996 sur le thème du carnaval (ihauteria), le festival Hartzaro pilote ainsi depuis 2005 un jumelage culturel intercommunal auprès des enfants. Depuis 2011 le festival Herri Uzta a étendu son action sur l’ensemble du territoire de la communauté de Communes Errobi, preuve qu’une intercommunalité culturelle structurée peut fonctionner. Herri Soinu a également engagé une démarche de classification au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO des Kaskarots et des pratiques carnavalesques en Labourd.

Lieux et monuments

Ustartiz compte Vorlage:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[50] et Vorlage:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[51]. Par ailleurs, elle compte Vorlage:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[52].

Patrimoine civil

La commune d'Ustaritz compte plusieurs châteaux sur son territoire. Le château de la Motte, qui est l'actuelle mairie (sous le nom de Gaztelua), est l'ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine. Son aspect féodal - le château possédait à chaque angle une tour en poivrière - disparut au Vorlage:S-.

À l'ouest d'Ustaritz, le château de Haitze (Vorlage:S-), surplombant une colline est la demeure d’une des plus anciennes familles de nobles du Labourd. Maison noble citée en 1233 'haitse' (JBO), le château fut reconstruit sur l'emplacement d'une maison forte du Moyen Âge, et est classé au patrimoine national[53]. Les Haitze sont connus depuis 1168, Bonnet de Haitze est cité par les gentilshommes Labourdins en 1193. Parmi les plus illustres membres de la famille Haitze se trouvent Sanz d’Haitze, évêque de Bayonne au Vorlage:S-, et André de Haitze, maire d’Ustaritz durant seize années entre 1795 et 1832. Pierre de Haitze, fils de Bernard et de Placide, seigneur de Haitze et de Berriots, meurt sans descendance en 1798. Son frère André de Haitze, ancien gouverneur de Socoa, devient seigneur de Haitze et Berriots. Mort sans postérité en 1838, il légua ses biens à son neveu André de Laborde Noguez dont les descendants s’attachent aussi  à valoriser ce lieu.

Enfin, le château Larreguienea, du Vorlage:S-, se dresse au quartier Herauritz. Le 19 juillet 1838, Joachim Turmann, propriétaire du château fit donation du sol et du mur de la chapelle ancienne de Sainte-Catherine aux habitants du quartier de  Herauritz par acte passé devant Maître Pascal Dassance notaire à Ustaritz,  charge pour les habitants de reconstruire cet immeuble dans un délai d’un an.

Le château Lota (Vorlage:S-)
Le château de Haitze (Vorlage:S-)

Vorlage:Clr

D'autres châteaux, plus récents, sont dus aux « Américains », basques revenus d'Amérique au Vorlage:S-.

Le château Lota, propriété communale, abrite les bureaux de Euskal Kultur Erakundea (Institut Culturel Basque). Il occupe une place centrale dans le village, entre Bourg Suzon et quartier Hiribehere, à proximité de l’église Saint-Vincent, construite en 1864. L’histoire de ce château est assez mystérieuse et seuls quelques éléments épars issus de la mémoire collective du village ont subsisté. Le château Lota a été construit entre 1874 et 1879. Les commanditaires étaient Bernard dit Baptiste Duhart et son épouse Dominique-Rosalie Ainciondo. Ils firent construire cette magnifique demeure, de style néorenaissance, dans leur village natal d’Ustaritz après avoir fait fortune au Chili et lui donnèrent le nom d'un port houiller chilien, centre de leur activité commerciale. Ce château est une des demeures d’Américains les plus remarquables des environs. Les façades extérieures à la modénature raffinée sont insolites, la qualité de la décoration intérieure et extérieure est rare et dénote dans le paysage local. Sa singularité fait partie intégrante de l’histoire et du paysage d’Ustaritz.

Le château Haltya, dans le quartier Herauritz, fut quant à lui, construit par Sauveur Halty, à son retour du Mexique en 1874. Même s'il ne présente pas un caractère historique, c'est un des éléments emblématiques du paysage architectural d’Ustaritz. Sa silhouette néo-renaissance domine le quartier de la Guadeloupe à l’extrémité d’un parc qui longe la côte qui sépare Hiribehere de Hérauritz. Côté Hérauritz, la grille d’entrée majestueuse laisse la place à une allée bordée de chênes centenaires (espace boisé classé). Il fut la demeure du Dr Souberbielle, maire d’Ustaritz de 1910 à 1939. Il a connu brièvement une activité d’hôtel-restaurant dans les années 2000.

Le château d’Arkia est l’une des demeures construites par les « Américains » d’Ustaritz. À partir de 1830, de nombreux Basques partent en Amérique du Sud pour y faire fortune. À leur retour au Pays, ils font édifier de fastueuses demeures et contribuent ainsi à la relance économique de la région. Le château d’Arkia est un manoir de style écossais construit en 1860 par Jean Olhagaray, un entrepreneur originaire de Villefranque parti exploiter la mine d’argent de Sinaloa au Mexique. On peut d’ailleurs toujours voir sur la façade du château l’écusson portant l’équipement avec lequel il a construit sa richesse : un pic, une masse, une pelle et un panier d’osier.

La commune présente d'autres monuments civils intéressants, tels que le cromlech de Kapito Harri, œuvre du sculpteur Christiane Giraud, constitué de neuf pierres dressées et d'une dalle gravée indiquent avec précision les positions du soleil au lever et au coucher, lors des solstices et équinoxes. La neuvième pierre indique la direction du lever du soleil le jour de la Saint-Martin.

La croix des Anglais (Harrisko Kurutzea), dans la forêt qui longe la D250, porte la date de 1713, et fut sans doute dressée en mémoire des soldats anglais faits prisonniers durant la guerre de succession d'Espagne, en cet endroit à l'écart du village, puisque les non-catholiques ne pouvaient être ensevelis dans le cimetière du village.

Une promenade dans Ustaritz révèle également un pressoir à pommes du Vorlage:S-, des lavoirs (quartier Hérauritz et quartier du Bourg), un four à chaux (quartier Hérauritz) et de nombreux frontons et trinquets.

De 1929 à 1932 l'architecte décorateur peintre: Louis Süe réalisa la villa de Jean Patou.

Patrimoine religieux

Église Saint-Vincent (Vorlage:S-)
Le collège Saint-François-Xavier
thumb|Anciennes stèles autour de la croix du nouveau cimetière [[Fichier:Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) old part of cemetery with discoidal steles.JPG|thumb|Un autre coin du cimetière où sont regroupées d'anciennes stèles discoïdales]]

Vorlage:Clr Ustaritz recèle un riche patrimoine religieux. L'église Saint-Vincent[54], datant du Vorlage:S- Vorlage:Incise et édifice protégé du patrimoine national, se caractérise par une structure en fonte utilisée pour les galeries. Ce fut un des premiers bâtiments construit avec ce matériau, d'avant-garde pour son époque. Elle est construite sur un plan en croix latine, avec une nef flanquée de deux bas-côtés, qui s’achève par un chevet pentagonal encadré de deux sacristies. Elle possède un clocher porche carré surmonté d’une flèche[PLU2 6]. Les peintures du chœur sont l’œuvre d’André Trébuchet et datent de 1946. L’église, comme beaucoup d’églises du Labourd, possède des galeries en bois[PLU2 6].

L'église Notre-Dame-de-la-Purification[55] date du Vorlage:S-, son clocher ayant été rajouté à la fin du Vorlage:S- et modifié au Vorlage:S-.

La chapelle funéraire de Dominique-Joseph Garat (1749-1833) dans le cimetière du quartier Saint-Michel, est la plus ancienne chapelle funéraire du Pays basque.

Le collège Saint-François-Xavier, appelé le petit séminaire, date de 1926 et est l'œuvre Art déco de l'architecte Joseph Hiriart.

Le couvent des Filles de la Croix (Seroren Komentua) qui accueille la communauté du même nom, établie à Ustaritz depuis 1829, en bordure de la Nive.

Le cimetière contient de nombreuses stèles discoïdales[52], datant pour certaines d'entre elles des Vorlage:Sp-s. Elles furent regroupées et mises en valeur près de l'emplacement de l'ancienne église, à l'initiative de l'association Lauburu, à la fin des années 1970. Le cimetière recèle également une croix[56] inventoriée par le ministère de la Culture.

Ustaritz est située sur la voie du Baztan, une voie du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse les Pyrénées le plus à l'ouest et par le col le plus bas (col de Belate, Vorlage:Unité). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à Bayonne, soit le long de la côte sur la voie de Soulac, soit parce qu'ils y débarquaient, pour rejoindre le Camino francés le plus rapidement possible.

Patrimoine naturel

Le territoire de la localité est dominé par la présence de bois et de prairies, aux côtés de cultures agricoles, les zones urbaines représentant en 2012 moins de 15 % de la surface communale (14,07 %), alors que les bois et la ripisylve de la Nive s’étendent sur près de 50 % du territoire (49,84 %), les prairies sur 24,18 % et les cultures sur 9,0 %[PLU2 18]. Le bassin de la Nive est classé « site d’importance communautaire » dans le réseau Natura 2000 comme réservoir de la biodiversité[57]. La trame verte et bleue, issue du Grenelle Environnement de 2007, se résume, dans le cas d’Ustaritz, à la Nive et à ses berges, qui constituent des lieux de transit pour de nombreuses espèces[PLU2 19].

La flore qui s’est développée sur la zone d’Ustaritz correspond à des biotopes très divers, allant de la lande sèche, caractérisée par une flore mésophile ou xérophile et dominées par des Éricacées et des Fabacées, aux aulnaies marécageuses et aux roselières, en passant par des zones de transitions caractéristiques de la mégaphorbiaie en parallèle des cours d’eau[PLU2 20]. L’étendue des représentants végétaux est donc très importante, et pour n’en citer que quelques spécimens, il faut retenir la présence d’Ajoncs d’Europe (Ulex europaeus), de la Fougère-Aigle (Pteridium aquilinum), de colonies de Joncs (Juncaceae), de la Renouée du Japon (Reynoutria japonica), du Chêne pédonculé (Quercus robur) ou sessile (Quercus petraea), dont les vieux sujets favorisent la nidification, du Merisier (Prunus avium), du Frêne élevé (Fraxinus excelsior), de l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa) et des Saules roux et marsault. Ces milieux naturels sont complétés par des plantations d’Érables negundo (Acer negundo)[PLU2 20].

Le territoire communal recèle en outre trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[Note 12]. Il s’agit d’une part de la zone « bois et landes de Faldaragon-Eguralde » qui s’étend sur la partie est du territoire. L’ouest accueille la ZNIEFF « bois et landes d’Ustaritz de Saint-Pée ». Enfin le « réseau hydrographique des Nives » constitue la troisième zone naturelle[PLU2 21]. Ces classements en ZNIEFF ont été justifiés par l’existence d’une faune et d’une flore variées. Les ornithologues ont en effet la possibilité d’observer localement un nombre conséquent de rapaces tels l’Autour des palombes (Accipiter gentilis), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), l’Épervier d'Europe (Accipiter nisus), l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus), le Milan noir (Milvus migrans), la Buse variable (Buteo buteo), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), le Faucon hobereau (Falco subbuteo) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). S’y ajoutent deux rapaces nocturnes, la Chouette hulotte (Strix aluco) et la Chouette effraie (Tyto alba). Des passereaux sont également présents, comme la Mésange bleue (Parus caeruleus), la Mésange huppée (Parus cristatus), la Mésange charbonnière (Parus major) et la Mésange nonnette (Parus palustris), ou encore la Sittelle torchepot (Sitta europaea), l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla). le Pipit des arbres (Anthus trivialis), le Grand Corbeau (Corvus corax) ou le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla). Enfin, le Pic épeiche (Dendrocopos major) et le Pic vert (Picus viridis) font retentir la forêt de leur tambourinages sonores[PLU2 22].

Des mammifères ont également justifié le classement de ces zones en ZNIEFF de type II. Il s’agit du chevreuil (Capreolus capreolus), du chat sauvage (Felis sylvestris), de la genette commune (Genetta genetta), du blaireau européen (Meles meles), du vison d'Europe (Mustela lutreola), du ragondin (Myocastor coypus) et du putois (Mustela putorius)[PLU2 23]. La zone « bois et landes d’Ustaritz de Saint-Pée » est particulièrement riche de nombreuses espèces de poissons telles la Grande alose (Alosa alosa) et l’Alose feinte (Alosa fallax), la Loche franche (Barbatula barbatula) et la Loche de rivière (Cobitis taenia), le Mulet porc (Liza ramada) et le Mulet cabot (Mugil cephalus), la Truite de rivière (Salmo trutta fario) ou de mer (Salmo trutta trutta), ou encore le Saumon atlantique (Salmo salar)[PLU2 23]. Enfin, on trouve sur le territoire communal quelques reptiles tels que la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus), le Lézard des murailles (Podarcis muralis) et le Lézard à deux bandes (Lacerta bilineata)[PLU2 24].

Équipements culturels

Maison musée labourdine (Etxe-moseoa) Elizalderena, quartier Arrauntz, datant de 1696

L'institut culturel basque (Euskal kultur erakundea) est une association qui œuvre pour la promotion de la langue et de la culture basque en Iparralde et qui fut fondée en 1990. Dès 1997, elle comptait plus de deux cents membres (143 communes et 79 associations). L'institut a été dirigé par Txomin Héguy depuis sa fondation jusqu'à 1997, puis par Pantxoa Etchegoin. L'association mène une importante activité de traduction, en collaboration avec Euskaltzaindia, publiant des annuaires à destination des différentes administrations, travaillant sur la toponymie et la signalisation publique bilingue. Elle est à l'origine de divers publications enfantines telles que Xirrita et Kometa. Dans le domaine du théâtre, en collaboration avec EATB, fédération de théâtre basque, elle soutient des groupes comme Bordaxuri, Xirritxi Mirritxi et Oztibarreko antzerki. Active dans le domaine du bertsolarisme, elle collabore étroitement avec Bertsularien Lagunak. Dans celui de la danse contemporaine, elle soutient le groupe Ekarle. L'institut projette également la création d'un réseau qui rassemblerait les groupes musicaux et de danse d'Euskal Herria, les associations chorales, et favoriserait les relations entre les écoles de musique et le conservatoire de Bayonne. Dans le domaine de la défense du patrimoine, l'institut publie depuis 1992 un guide du patrimoine, récapitulant les ressources culturelles du Pays basque français ; il patronne la création de la commission permanente du Patrimoine basque, ainsi qu'un projet de création d'un centre d'éducation du patrimoine à Irissarry.

Le centre pédagogique basque IKAS[58] (euskal pedagogia zerbitzua), fondé en 1996, association loi de 1901 sous convention avec l'Éducation nationale et l'Office public de la langue basque, est un organisme exerçant une mission de service public en matière de production, d'édition et de diffusion de matériel pédagogique et une structure fédérative de proximité des quatre filières d'enseignement (filière publique, privée confessionnelle, ikastolas, et enseignement aux adultes).

La radio en langue basque Gure Irratia. La radio Gure Irratia a été créée en 1981 dans une maison de Villefranque. Ensuite elle va aménager ses studios à Bayonne rue Passemillon, puis rue Poissonnerie. En avril 2006, Gure Irratia s’installe à Ustaritz, mais ses locaux seront entièrement détruits par un violent incendie. La radio occupe alors des locaux mis à sa disposition par la commune d’Ustaritz.et en 2009, elle réinvestit à nouveau ses quartiers sur le site de Landagoien. Elle développe un réseau à temps plein toute l'année avec un auditoire de 30 000 personnes sur les fréquences de 106.6 et 90.5. Depuis 1999 Gure Irratia a rejoint la fédération ‘Euskal Irratiak’ avec Irukegiko irratia, Xiberoko botza et Antxeta irratia.

Patrimoine culturel

Langues

Philippe Veyrin note que le basque parlé à Ustaritz est plus proche du navarrais que du labourdin[35]. Dans sa Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863, le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre en effet que le dialecte basque parlé à Ustaritz est le bas-navarrais occidental. Cependant la classification a changé. Grâce aux nouveaux critères méthodologiques, la dialectologie basque s'est considérablement développée au cours des dernières années. Et selon les derniers travaux réalisés par le philologue Koldo Zuazo, le dialecte basque utilisé à Ustaritz est le navarro-labourdin avec un sous-dialecte est-ouest. C'est un sous-dialecte intermédiaire combiné entre le sous-dialecte navarro-labourdin de l'est et de l'ouest[59].

Personnalités liées à la commune

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Vorlage:Catégorie principale Vorlage:Catégorie principale Ustaritz, ancienne capitale du Labourd, et centre culturel basque, a vu la naissance ou a été la résidence d’écrivains tels André Baratciart (1743 - 1826), vicaire d’Ustaritz et auteur en 1784 de Guiristinoqui bicitceco eta hiltceco moldea[60], ou Martin Duhalde, né à Ustaritz en 1733 et mort à Bayonne en 1804, qui publie en 1809 à Bayonne Meditacioneac gei premiatsuen gainean, cembait abisuekin, othoitcekin eta bicitceco erregela batekin Arima Jaincotiarren oneraco[61]. On peut citer également le pédagogue A. Hiriart, précurseur du bilinguisme, qui écrit en 1840 Introduction à la langue française et à la langue basque[2], ou encore Pierre-Nérée Dassance, né à Ustaritz le Vorlage:Nobr et mort le Vorlage:Nobr, ecclésiastique basque, professeur en 1824 au séminaire de Larressore, nommé en 1852 chanoine de la cathédrale de Bayonne ; on lui doit la traduction en français de L'Imitation de Jésus-Christ qu'il publie en 1856 ; il édite également une traduction en basque labourdin des quatre évangiles, écrite par Haraneder, prêtre de Saint-Jean-de-Luz[62]. Jean-Baptiste Darricarrère est également issu de la tradition uztariztare ; il vient au monde à Ustaritz le Vorlage:Nobr et est un philologue basque ; il considére que le basque est issu des langues indo-européennes et se passionne pour la phonétique, l'étymologie et l'orthographe du basque. Il commence un dictionnaire basque-français qu'il ne peut achever, faute de moyens financiers suffisants. Il meurt en 1925[63].

Le séminaire Saint-François-Xavier d’Ustaritz continuera la tradition et fournissant des professeurs et hommes de lettres qui sont restés célèbres, tel le chanoine Pierre Lafitte Ithurralde (1901 - 1985), membre de l'Académie de la langue basque dès 1952 et nommé docteur honoris causa par l'université du Pays basque en 1982[64].

Louis Dassance, né en 1888 à Ustaritz et décédé en 1976, est un homme politique, maire d'Ustaritz de Vorlage:Nobr après avoir été adjoint au maire pendant 20 autres années. Il est l'un des fondateurs de Gure Herria, journal dans lequel il a publié de nombreux articles ainsi que dans Eskualduna Herria, le Bulletin du Musée basque et Gure Almanaka. Élu en 1926, il est pendant Vorlage:Nobr président de Eskualtzaleen Biltzarra. À partir de 1949, il est vice-président du Conseil national pour la défense des Cultures et des Langues régionales à Paris. Il est nommé président d'honneur de l'association des études pédagogiques en 1957[65]. Il inspire Eugène Goyheneche, né à Ustaritz en 1915 et décédé en 1989, historien, archiviste-paléographe, diplômé de l'École des chartes, basque engagé, connu pour ses travaux historiques sur le Pays basque ; il est consacré docteur honoris causa de l'université du Pays basque et reçoit le prix Manuel Lekuona en 1989 pour l'ensemble de ses travaux[66].

La famille des frères Garat Hiriarte, députés aux États généraux, est issue de la bourgeoisie de la commune ; le père y était médecin. L'aîné, Dominique, né à Ustaritz en 1735, est député à l'Assemblée constituante et maire d'Ustaritz entre 1796 et 1799[67]. Le cadet, Dominique Joseph, né à Bayonne en 1749, est ministre de la Justice de la Convention Vorlage:Incise successeur de Roland de la Platière au ministère de l'Intérieur en 1793, puis sénateur et comte de l'Empire[67]. Sur le fronton de la chapelle funéraire où il repose, dans le quartier Saint-Michel, on peut lire : « Ci-gît, le comte Joseph Dominique Garat, né le Vorlage:Nobr, membre de l'Académie française dans les plus hautes fonctions de l'État il servit sa Patrie par ses talents et son exemple. Recommandable par la noble simplicité de ses mœurs, il chérissait, comme sa famille, les Basques, ses compatriotes. Son épouse et son fils s'interdisent tout éloge de ses éminentes qualités qu'il couvrit du voile de la modestie durant sa longue mais trop courte carrière. Qu'il repose dans l'éternité »[2].

D’autres hommes politiques, né à Ustaritz, se sont distingués, tel Léon Garat Hiriarte, né après 1750, le moins connu des trois frères Garat, avocat au barreau de Bordeaux et à Ustaritz, où son implication dans la résolution des problèmes juridiques de ces compatriotes est restée célèbre. Joseph Garat (1911-1990), élève au collège d'Ustaritz, est, lui, député des Basses-Pyrénées de 1956 à 1958[68]. Enfin Michel Labéguerie, né en 1921 à Ustaritz et décédé à Toulouse en 1980, est un homme politique français de tendance démocrate-chrétienne, joueur de txistu, initié par le padre Hilario de Olazaran venu de la province voisine de Navarre (Baztan) ; il est également considéré comme le père de la nouvelle chanson basque[69].

Ustaritz est également la patrie de deux joueurs de rugby à XV, qui ont fait partie de l'équipe de France, Jean-Baptiste Amestoy, né en 1935[70], et Jean-Martin Etchenique, né en 1954[71].

Héraldique

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Mythes et anecdotes

Le poète Francis Jammes, lorsqu'il entra dans la maison Mendibela (le voile de la montagne) du quartier Hiribehere, se serait accidentellement étalé sur le sol en pierre de la Rhune de l'entrée de la demeure…

On dit que Dominique Joseph Garat devint, après avoir notifié à Louis XVI la sentence de mort le 20 janvier 1793, de plus en plus grognon et renfermé et que ses lunettes d'or qui servirent ce 20 janvier 1793, ne sortirent plus d'un tiroir auquel il était interdit de toucher. Familier de la maison de Dominique Joseph Garat, le curé d'Ustaritz les utilisa un jour pour lire son bréviaire et lorsque Dominique Joseph Garat revenant d'une visite les aperçut, il s'écria : « Les lunettes de la sentence » et tomba foudroyé.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Vorlage:Références

Références

Insee

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Sources bibliographiques

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Site de la mairie

La référence est notée « M » dans le texte. Vorlage:Références Le rapport de présentation du plan local d’urbanisme - Vorlage:Lien web. Vorlage:Références Le rapport de présentation du plan local d’urbanisme - Vorlage:Lien web. Vorlage:Références

Autres sources

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Catégorie:Ustaritz Catégorie:Voie du Baztan Catégorie:Ancien chef-lieu de district Catégorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques ayant porté un nom révolutionnaire Catégorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques Catégorie:Aire urbaine de Bayonne


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  1. Vorlage:Lien web.
  2. a b c d e f g h i j k Vorlage:Ouvrage.
  3. La Nive bei SANDRE (französisch).
  4. Le ruisseau de la Tannerie bei SANDRE (französisch)
  5. Le ruisseau d’Urdainz bei SANDRE (französisch).
  6. Le Latsa bei SANDRE (französisch).
  7. Le Mahatchuriérak erreka bei SANDRE (französisch).
  8. l’Hardako erreka bei SANDRE (französisch).
  9. L’Urloko erreka bei SANDRE (französisch).
  10. Vorlage:Géoportail.
  11. L’Uhabia bei SANDRE (französisch).
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  18. Élie Lambert (docteur de l'Institut d'histoire de l'art de la Sorbonne) - citation dans les deux tomes de La Maison basque de Soupre.
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  41. Annuaire des villes jumelées.
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  45. Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest.
  46. Insee - Répertoire Sirène - Champs ICS.
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  55. L'église Notre-Dame-de-la-Purification in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch).
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