5e régiment de hussards
Le 5Vorlage:E régiment de hussards (ou 5Vorlage:E RH) est un régiment de cavalerie légère de l'armée française constitué sous l'Ancien Régime : il est le dernier régiment de cavalerie créé sous la monarchie. Il se distingua particulièrement lors de la Guerre d'indépendance américaine et pendant les Guerres de la Révolution et de l'Empire. Il est détenteur des traditions du régiment de Lauzun-Houzards.
Vorlage:Infobox Unité militaire
Filiation et différentes dénominations
- 1Vorlage:Er septembre 1778 : création du corps des volontaires étrangers de la marine, en principe composé de 8 légions mixtes pour participer à la guerre contre la Grande-Bretagne
- 5 mars 1780, la 2Vorlage:E Légion des volontaires étrangers de la marine change de nom pour devenir la 2Vorlage:E légion des volontaires étrangers de Lauzun ou Légion de Lauzun. cette unité est présente aux Etats Unis de juillet 1780 à mai 1783.
- 14 septembre 1783 : devient le Régiment de Hussards de Lauzun
- 1Vorlage:Er janvier 1791 : tous les régiments sont renommés d'après leur arme et numérotés d'après leur ancienneté dans l'arme. Il devient donc le 6Vorlage:E Régiment de Hussards, ci-devant Lauzun
- juin 1793 : devient le 5Vorlage:E Régiment de Hussards après l'émigration de la majorité du [[4e régiment de hussards| 4Vorlage:E Régiment de Hussards]]
- 12 mai 1814 : le 5Vorlage:E Régiment de Hussards devient le régiment des Hussards d'Angoulême
- 22 avril 1815 : le régiment reprend son nom de 5Vorlage:E Régiment de Hussards
- 30 novembre 1815 : le 5Vorlage:E Régiment de Hussards est dissout et recrée sous le nom de Régiment des Hussards du Bas Rhin, n° 5
- 1825 : reprend le nom de 5Vorlage:E Régiment de Hussards
- 1921 : dissout
- 1951 : recréation à Coblence du 5Vorlage:E Régiment de Hussards
- 1976 : transformé en [[3e régiment de dragons| 3Vorlage:E Régiment de Dragons]]
- 1980 : recréation comme régiment de réserve du 5Vorlage:E Régiment de Hussards
- 1986 : dissolution du 5Vorlage:E Régiment de Hussards, mais maintien des traditions du 5Vorlage:E RH pour des escadrons répartis au profit des régiments inter-armes divisionnaires.
- 31 décembre 1992 : dissolution des R.I.A.D
Origine
Le 5Vorlage:E Régiment de Hussards est l'héritier de la 2Vorlage:E Légion des volontaires étrangers de la marine ou légion des volontaires étrangers de Lauzun, unité créée le 5 mars 1780 qui prit part à la guerre d'Indépendance des États-Unis de 1780 à 1783. Cette unité mixte (1 compagnie de grenadiers, 1 compagnie de chasseurs, 2 escadrons de hussards, 1 compagnie de canonniers) débarqua à Newport (Rhode Island) en juillet 1780 et passa l'hiver à Lebanon (Connecticut).
La Légion de Lauzun s'illustra pendant le siège de Yorktown, principalement devant Gloucester le 3 octobre 1781 où les hussards de la Légion de Lauzun chassèrent du champ de bataille la cavalerie britannique du colonel Tarleton. La Légion de Lauzun resta aux Etats-Unis d'abord à Hampton (Virginie), puis en février 1782 à Charlotte Court House (Virginie), avant de se déplacer en juillet 1782 vers New York. La Légion quitta les Etats-Unis en mai 1783.
Le régiment des hussards de Lauzun, n° 6 de l'arme, est officiellement créé le 14 septembre 1783 à Hennebont (Morbihan), au retour de la Légion de Lauzun des États-Unis.
Son colonel propriétaire était Armand Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun, le colonel commandant était alors le comte Robert Dillon.
Colonels/chef-de-brigade
- 1783 : Armand Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun, mestre de camp propriétaire
- 1783 : comte de Dillon (mestre de camp commandant)
- 1784 : comte de Pestalozzi (mestre de camp commandant)
- février 1792 : colonel Antoine Marie Paris d'Illins (*)
- juillet 1792 : colonel marquis Emmanuel de Grouchy (**) maréchal de France en 1815
- septembre 1792 : Charles Édouard Jennings de Kilmaine (**)
- avril 1793 : colonel marquis Adélaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange et de Fourilles (**)
- 28 octobre 1793 : chef de brigade François Ruin
- 5 mars 1794 : chef de brigade Engelbert Scholtenius
- 3 septembre 1799 : chef de brigade baron François-Xavier de Schwarz (*)
- 30 décembre 1806 : colonel baron Pierre César Dery (ou d'Héry) (*)
- 21 septembre 1809 : colonel baron Charles-Claude Meuziau (*)
- 16 mai 1813 : colonel baron Nicolas François Alphonse Fournier
- 8 octobre 1814 : colonel baron Jean Baptiste Liègeard
- 12 décembre 1815 : colonel comte Boniface de Castellane (**) maréchal de France en 1852
- 11 septembre 1822 : colonel Marie François Joseph de Müller
- 29 octobre 1828 : colonel comte Augustin Stanislas Philippe des Montiers de Mérinville
- 15 septembre 1830 : colonel baron Georges Charles Benjamin Klein de Kleinenberg (*)
- 11 décembre 1840 : colonel Pierre Gaspard Clère
- 22 avril 1847 : colonel Armand-Octave-Marie d’Allonville (**)
- 3 novembre 1851 : colonel Charles Louis Alexis Joseph Raguet de Brancion (*)
- 24 décembre 1858 : colonel Auguste Alfred comte de Montaigu (**)
- 14 août 1860 : colonel comte Antoine Jean Jacques Eugène Paulze d'Ivoy de La Poype (**)
- 27 février 1869 : colonel Victor Flogny (*)
- 26 avril 1871 : colonel Félix Eugène Letourneur
- 7 septembre 1873 : colonel marquis Armand Alexandre Emmanuel d'Hautefort (*)
- 3 octobre 1881 : colonel Marie Ludovic Alliot
- 20 décembre 1883 : colonel Jean-Baptiste Derigny
- 11 mai 1888 : colonel comte Florimond René de Briey
- 1891-1897 : colonel François César Ernest Roy de Vaquières
- 1897-1905 : colonel de Maistre
- 1905-1907 : colonel du Garreau de la Mechenie
- 1907-1911 : colonel Émile Taufflieb, général commandant le 37Vorlage:E CA en 1916, sénateur du Bas-Rhin de 1920 à 1927
- août 1911 : colonel de Boutaud de Lavilléon (*)
- 12 octobre 1914 : lieutenant-colonel de France (*)
- 20 février 1916 : lieutenant-colonel Teillard de Rancilhac de Chazelles
- 1918-1921 : colonel Boscals de Reals
- 1Vorlage:Er avril 1951 : colonel Louis Bernard
- 1953-1956 : lieutenant-colonel Ernest Gaudet
- 1956-1958 : lieutenant-colonel Georges Buis (**)
- 1958-1961 : lieutenant-colonel Spangenberger
- 1961-1963 : lieutenant-colonel Geoffroy de Tourville de Buzonnière (*)
- 1963-1965 : lieutenant-colonel René Regnault de Savigny de Moncorps (*)
- 1965-1967 : lieutenant-colonel Théodore de Fallois (*)
- 1967-1969 : lieutenant-colonel Jean Perrin (**)
- 1969-1971 : lieutenant-colonel Donatien Gouraud
- 1971-1973 : lieutenant-colonel Vacherot
- 1973-1975 : lieutenant-colonel André Thiéron de Monclin
- 1975-1976 : lieutenant-colonel Albert Royer
- 1980-1984 : colonel Guy Simon
- 1984-1986 : colonel Jacques Gagniard
De 1986 à 1992, le colonel Henry Brunet d'Evry assure la coordination, l'instruction et le maintien des traditions des escadrons du 5Vorlage:E Hussards confiés aux différents RIAD
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 5Vorlage:E RH
Ancien Régime
- 1783 : garnison à Hennebont
- 1783 : garnison à Lauterbourg (actuel département Bas Rhin)
- 1789 : garnison à Verdun
- 1790 : garnison à Toul, puis Belfort et Vitry-le-François
- 1791 : garnison à Saint-Avold
- 1793 : garnison à Givet
- 1794 : garnison à Hesdin, dépôt à Saint-Mihiel, Châlons-en-Champagne puis Reims
- 1796 : dépôt à Leyde (Pays-Bas)
- 1797 : dépôt à Amsterdam (Pays-Bas)
- 1798 : garnison à Falaise puis Rennes
- 1798 : dépôt à Lauterbourg, puis à Wissembourg et Landau
- 1799 : dépôt à Pont-à-Mousson
Guerres de la Révolution et de l'Empire
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment :
- colonel Dery, blessé avant le combat de Waltersdorf, le 4 février 1807
- colonel Dery, blessé au combat de Piessing (Autriche), le 19 avril 1809
- colonel Meuziau, blessé à la bataille de la Moskowa, le 7 septembre 1812
- colonel Meuziau, blessé au combat de Winkowo, le 18 octobre 1812
Officiers tués en servant au 5Vorlage:E entre 1790 et 1815 :
- Officiers tués : 20
- Officiers morts de leurs blessures : 14
- officiers prisonniers ou tués à l'ennemi : 5
Morts au combat du 5e Hussards de 1790 à 1815 (officiers, sous-officiers et hussards)
- morts : 148
- morts des suites de leurs blessures : 97
- prisonniers ou tués à l'ennemi : 63
- prisonniers : 423
- blessés : 563
- "égarés" en Russie (1812) : 565
- "égarés" en Allemagne (1813) : 276
Une loge maçonnique au régiment des hussards de Lauzun
Le régiment de Lauzun a crée en avril 1789, alors qu'il était en garnison de Verdun, une loge maçonnique au sein même du régiment. La demande fut enregistrée auprès du Grand Orient de France sous le nom de loge de l'Amitié Eternelle, à l'Orient de Lauzun. Il y eut au total 23 officiers, le chirurgien, l'aumônier et 8 civils qui participèrent aux travaux de cette loge entre 1789 et 1790 : 49 % des officiers (en prenant en compte le chirurgien et l'aumônier) étaient maçons.
La répression d'une mutinerie à Nancy - août 1790
Un détachement du régiment est envoyé à Mantes, puis à Marly en juillet 1789. Le 31 août 1790, deux escadrons du régiment, alors cantonné à Toul, participent à la répression de la mutinerie de Nancy : sur un effectif de 200 hommes, les hussards de Lauzun ont 2 officiers tués et 5 blessés, 13 hussards tués et 26 blessés et 62 chevaux tués ou blessés, dans la charge effectuée dans les rues de Nancy.
L'incident de Belfort - 21 octobre 1790
Le régiment déplacé vers Belfort est impliqué avec le Régiment Royal-Liégeois le 21 octobre 1790 dans des manifestations hostiles à l'Assemblée constituante : le régiment est déplacé en urgence vers Vitry-le-François. Un décret de l'Assemblée Nationale du 30 octobre 1790 est pris pour l'arrestation et la mise en jugement des auteurs des désordres et excès commis dans la ville de Belfort par les régiments de Royal Liégeois et des hussards de Lauzun. Le colonel de Pestalozzi, mestre de camp du régiment, est mis aux arrêts. Après une déclaration de repentir et de dévouement exprimé par 12 officiers à l'Assemblée Nationale, un décret du 20 janvier 1791 lève les restrictions de service imposées aux régiments de Royal Liègeois et des hussards de Lauzun.
Plusieurs détachements du régiment sont impliqués dans le dispositif militaire mis en place sur la route empruntée par le roi Louis XVI et sa famille lors de leur tentative de fuite vers Montmédy : un détachement de 40 hussards à Pont-de-Somme-Vesle sous les ordres du sous-lieutenant Boudet, 60 hussards à Varennes commandés par le sous-lieutenant Röhrig et 100 hussards à Dun sous les ordres du chef d'escadron Deslon. Trois officiers sont obligés d'émigrer après l'échec de cette opération dès le 22 juin 1791.
Stationné à Saint-Avold à la fin de 1791, avec des détachements en Bourgogne, le [[6e régiment de hussards|6Vorlage:E Hussards]], ci-devant Lauzun est commandé depuis février 1792 par le colonel Paris d'Illins. Dès le début de la guerre contre l'Autriche, le régiment, commandé par le colonel Emmanuel de Grouchy, est rassemblé à Metz pour former l'avant garde de l'armée du Centre commandée par le général La Fayette. L'échec de l'offensive en Belgique et la menace prussienne en Champagne entraînent le transfert du 6Vorlage:E hussards à l'armée du Nord, commandée par le général Dumouriez. La capitulation de Longwy (23 août 1792) livre à l'ennemi le dépôt du régiment, ses archives et sa caisse. Affaibli par l'émigration, le régiment commandé par Jennings de Kilmaine participe avec succès aux opérations de la bataille de Valmy, de Jemmapes (6 novembre 1792) et au siège de Namur.
En juin 1793, le [[4e régiment de hussards (1791-1793)|4Vorlage:E Régiment de Hussards]], ex-régiment de Saxe, étant totalement passé à l'ennemi avec le général Dumouriez, le [[5e régiment de hussards|5Vorlage:E Régiment de Hussards]], ex-Colonel-général prend le numéro 4 et le 6Vorlage:E Régiment de Hussards prend définitivement le numéro 5.
Le colonel de Kilmaine est remplacé par le colonel de La Grange. Le régiment stationne à Givet, Maubeuge et Valenciennes. À partir du mois de mai, deux escadrons du 5Vorlage:E Régiment de Hussards passent à l'armée des Ardennes où ils participent à des opérations mineures ; 2 escadrons restent à l'armée du Nord. Le régiment est regroupé pendant le mois d'août 1793.
Sous les ordres du général Houchard, le 5Vorlage:E hussards combat l'armée hollandaise à Werwik (13 septembre) et à Menin (12 & 13 septembre) ; sous les ordres du général Jourdan, le régiment participe aux opérations de Wattignies (16 octobre 1793). Le colonel de La Grange est remplacé par le chef de brigade François Ruin.
Le 10 novembre 1793, le 5Vorlage:E Hussards est engagé avec succès contre le régiment de hussards autrichiens n°1 Kaiser Franz: le colonel baron Pàl von Blascovisch et 50 hussards sont capturés.
Le 5Vorlage:E Hussards appartenait à l'armée du Nord, commandée par le général Pichegru. Le 5Vorlage:E Hussards bouscule un régiment de dragons hessois, dans les opérations du 18 et 19 avril 1794 à Abscon, capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés. Le 24 avril, à Villers-en-Cauchies et le 26 avril, à Troisville, à l'Est de Cambrai, les troupes françaises sont fortement bousculées par la cavalerie britanno-autrichienne du général von Otto : le 5Vorlage:E Hussards dans ces deux occasions protège la retraite des troupes françaises mais perd 34 hussards, dont 6 tués, 11 blessés et 17 hussards laissés sur le terrain, prisonniers ou tués. Un détachement du régiment fut détaché à l'Armée de Sambre-et-Meuse qui participa à la prise de Charleroi et à la bataille de Fleurus (16 juin 1794). La jonction de l'armée du Nord et de Sambre et Meuse se fit devant Bruxelles. et le 5Vorlage:E Hussards fut engagé à Templeuve, Wervick, Menin et le siège de Courtrai. La poursuite de l'armée anglaise du duc de York amena le 5Vorlage:E Hussards sur la frontière des Pays Bas. Le 7 juillet 1794, le 5Vorlage:E Hussards attaqua avec la plus grande énergie le régiment de dragons hollandais Van Bylandt, le mit en fuite et lui fit de nombreux prisonniers. De nouveau engagé à Boxtel, le 14 septembre, contre le régiment des hussards de Homspech, il le mit en fuite. Le 19 octobre, à Druten, les troupes anglaises confondirent les uniformes du 5Vorlage:E Hussards dit "Lauzun Patriote" avec ceux des hussards de Rohan, unité d'émigrés français : la brigade anglaise du général Fox fut sévèrement bousculé et le [[9e régiment de hussards|9Vorlage:E Hussards]] captura le drapeau du 1Vorlage:Er bataillon du 37th Regiment of Foot. Le 5Vorlage:E Hussards fut engagé dans les opérations du siège de Nimègue et prit ses quartiers d'hiver à Venlo et la région de Clèves.
En janvier 1795, le Rhin gelé fut franchi par l'armée du général Pichegru. Le 5Vorlage:E Hussards entre dans Utrecht, Amsterdam, La Haye et château de Loos à Apeeldoorn. Il est plusieurs fois engagé contre les régiments des hussards de Hompesch ou de Salm-Kirburg. La paix de Bâle (5 avril 1795) met un terme à la 1Vorlage:Re Coalition. Le 5Vorlage:E Hussards stationne à Deventer, Amsterdam et La Haye.
Les campagnes à l'Armée de Sambre et Meuse de 1796 et 1797
En 1796, plusieurs détachements du 5Vorlage:E Hussards furent détachés auprès de l'Armée de Sambre-et-Meuse, en janvier 1796 dans la région de Düsseldorf, puis en septembre 1796 dans la région de Cologne, puis une nouvelle fois de Düsseldorf. Le dépôt du régiment était toujours à Amsterdam et une troisième fois le 5Vorlage:E hussards fut dirigé à l'Armée de Sambre et Meuse : en mars 1797, deux escadrons du régiment pour participer au siège de Mayence pendant que les deux autres rejoignirent le général Hoche et participèrent à la bataille de Neuwied, le 18 avril 1797, où le lieutenant Bertholet captura un canon et un drapeau. Avec les préliminaires de la paix de Leoben, le 5Vorlage:E Hussards fut dirigé vers les Pays-Bas, avant de revenir à l'Armée de Sambre et Meuse une 4Vorlage:E fois en octobre 1797.
Les campagnes de la 2Vorlage:E coalition (1798-1800)
Regroupé aux Pays-Bas en février 1798, le 5Vorlage:E Hussards est désigné pour rejoindre l' Armée d'Angleterre, commandée par le général Kilmaine. Le régiment rentre en France après une absence de près de 4 ans et séjourne à Rouen, Falaise (mars à mai) et Rennes (mai juillet).
Dès le 23 juillet 1798, le 5Vorlage:E Hussards est dirigé vers l' Armée d'Allemagne et le régiment se déplace vers Strasbourg.
Le 5Vorlage:E Hussards est engagé, avec le 4e Hussards aux combats de Liptingen (20 mars 1799), de Dillinger (24 mars) et à la bataille de Stockach (25 mars) et il perd 40 officiers et hussards. Le régiment couvre la retraite de l'armée et rejoint Strasbourg dès avril 1799. Le régiment est néanmoins engagé dans de nombreux combats d'avant-garde.
Après un rapide passage en Suisse (février-mars 1800), le 5Vorlage:E Hussards reprend sa place dans la nouvelle Armée du Rhin, commandée par le général Moreau. Le 5e Hussards repasse le Rhin, le 25 avril 1800 : le régiment combat à Engen (3 mai), à Mösskirch (5 mai), à Biberach (9 mai), à Memmingen (10 mai) et au passage de l'Iller (5 juin) - où le général autrichien von Sporck et son aide de camp sont capturés par le capitaine Crabbé et le hussard Bion.
L'armistice du 15 juillet 1800 suspendit les combats pour une durée illimitée. les négociations de Lunéville n'ayant pas abouti, les opérations militaires reprirent. Le 5Vorlage:E Hussards participe à la bataille d'Hohenlinden (3 décembre 1800) - où le hussard Perrault capture un drapeau - aux combats de Müldorf (4 décembre), de Neumarkt (16 décembre), de Frankenmarkt (17 décembre), de Schwanstadt (18 décembre) - où le maréchal des logis Straub capture l'étendard du régiment Lothringen Cuirassiers n° 7 - de Lambach (19 décembre) - où le maréchal des logis Chabert capture le général von Mecséry et le hussard Loevenbruck le prince Maurice de Liechtenstein, colonel du 2e Uhlans. L'armistice est signée le 25 décembre 1800 à Steyer.
Pendant la campagne de 1800, le 5Vorlage:E Hussards a perdu 41 morts, 90 blessés, et 16 prisonniers.
Les campagnes d'Espagne (1823) de Belgique (1831-1832) et d'Algérie (1840 & 1846/48)
Le régiment est recrée le 31 août 1815 sous le nom de régiment des Hussards du Bas-Rhin. Son colonel est le comte Boniface de Castellane. En 1823, le régiment participe aux opérations en Espagne. Il passe la frontière le 7 avril 1823 et se distingue aux combats de Logrono (18 avril) et de San Lucar de Mayor (19 juin) : il rentrera en France le 12 décembre 1823. Il reprit son de nom de 5e régiment de hussards en 1825.
Pendant le Revolution de 1830, le colonel comte des Monstiers de Mérinville, 10 officiers et l'aumonier du régiment furent chassés du régiment pour leur attachement à la famille royale. En 1831, le 5Vorlage:E Hussards intervient en août dans la région de Louvain contre l'armée hollandaise qui menaçe l'indépendance du nouveau royaume de Belgique. Le 5Vorlage:E Hussards revint de nouveau en Belgique en septembre pour participer au siège d'Anvers.
En 1840, les 1er et 3e escadrons partent en janvier pour l'Algérie et participent aux opérations de Cherchell, Médéah et Miliana, Blida, où ils perdent 2 hussards et 6 blessés. Les escadrons sont dissous sur place en septembre et sont versés dans les 1er, 2e, 3e et 4e régiment de chasseurs d'Afrique..
En 1846, le régiment complet part pour l'Algérie et participe aux opérations de 1846, 1847 et 1848, avant de rentrer en France en juin 1848 à Castres : 1 officier et une dizaine de hussards sont morts dans ses combats.
Second Empire, campagnes en Algérie (1855/59) en Italie (1859) et Mexique (1862/67)
Pendant la Seconde République le 5Vorlage:E Hussards intervient pendant la catastrophe du pont d'Angers, le 14 avril 1850 et permet de sauver plusieurs soldats du 11Vorlage:E Léger.
Le 5Vorlage:E Hussards tient ensuite garnison à Paris. Son colonel, d'Allonville assure le calme de la ville avant le coup d'état du 2 décembre 1851. le régiment est néanmoins éloigné de la capitale car n'ayant pas voulu crier "Vive Napoléon" à l'occasion d'un défilé en présence du prince-président Louis Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III : le régiment est déplacé à Limoges.
A l'occasion du coup d'état de 2 décembre 1851, le 5Vorlage:E Hussards assure la sécurité dans le département de l'Indre et du Cher.
En mars 1855, le régiment est désigné pour son 3Vorlage:E séjour en Algérie : 3 escadrons à Constantine et 3 escadrons à Sétif. Les esadrons participèrent à des expéditions dans le sud Algérien, vers Tuggurth. Différentes colonnes sont organisées en 1856, 1857 (frontières tunisiennes) et 1858.
En 1859, le 5Vorlage:E Hussards est embarqué pour l'Italie où il débarque dès le 8 mai 1859 : il est embrigadé avec le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|1Vorlage:Er chasseurs d'Afrique]] (général de Planhol) dans la divison du général Desvaux (1er Corps du maréchal Baraguey d'Hilliers). Les éléments du 3Vorlage:E escadron sont cités pour leur participation aux combats de Mélégnano. Le 5Vorlage:E Hussards est engagé pendant la bataille de Solférino : le 1er escadron fait 150 prisonniers le matin. L'après-midi le régiment charge avec les [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|1Vorlage:Er]] et [[3e régiment de chasseurs d'Afrique|3Vorlage:E chasseurs d'Afrique]] : le régiment déplore 20 morts (dont son lieutenant-colonel) et plus de 40 blessés.
Le régiment rentre en France mais dès 1862, le 1Vorlage:Er escadron est désigné pour l' expédition du Mexique. Cet escadron débarque à Vera-Cruz le 24 septembre 1862 et assure l'escorte du général Forey pendant le siège de Puebla (mai 1863). Une partie de l'état-major et le 2Vorlage:E escadron partent pour le Mexique en 1864. Avec deux escadrons du 2e régiment de chasseurs d'Afrique, les escadrons du 5e Hussards forment le 2Vorlage:E régiment de Marche. Les deux escadrons participent aux opérations du col de Candelaria (1er août 1864) avec le 3e régiment de zouaves, à l'affaire de Etla (18 décembre 1864), aux combats de Huaniquéo (24 avril 1865), de l'hacienda Colorado (16 juin 1866), de Tlaxcala (2 novembre 1866). Les 2 escadrons quittent le Mexique le 24 février 1867 et débarquent à St Nazaire le 23 mars : le régiment a perdu 18 morts et au moins 17 blessés dans les différents combats de la campagne de 1862 à 1867 mais les morts des fièvres font plus que doubler les pertes réelles du régiment.
En 1870, le 5e Hussards est en garnison à Paris, aux ordres du colonel Flogny.
Guerre de 1870 à 1871
de 1871 à 1914
En 1871, à Carcassonne, le 1Vorlage:Er régiment de hussards de marche et les éléments du 5Vorlage:E Hussards prisonniers en Allemagne permettent la remise sur pied du 5Vorlage:E Hussards à Carcassonne. Après une mission sur les Pyrénées pendant les troubles politiques en Espagne (proclamation de la 1Vorlage:Ère République en février 1873), le 5Vorlage:E Hussards est en garnison à Lyon (1873), avant de partir pour la 4Vorlage:E fois en Algérie de 1877 à 1880, à Alger puis Orléansville : il appartient alors à la 4Vorlage:E brigade de hussards, 6Vorlage:E division de cavalerie, stationné dans la 19Vorlage:E région.
De retour en France, le régiment est en garnison successivement à :
- Nancy (1880),
- Pont-à-Mousson (1883), dépôt à Sézanne - 4e brigade de hussards, 2e division de cavalerie
- Neufchâteau (1891)
- Pont-à-Mousson (1892), dépôt à Troyes - 6e brigade de cavalerie, 6e corps
- Nancy (1896), dépôt à Troyes
Il participe aux grandes manoeuvres du [[20e corps d'armée (France)| 20Vorlage:E Corps]] et à l'accueil des souverains étrangers à Nancy.
Le 5Vorlage:E Hussards en garnison à Nancy (quartier Donop) est le régiment de reconnaissance du [[20e corps d'armée (France)| 20Vorlage:E Corps]] (général Foch) de la [[IIe Armée (France)| IIVorlage:E Armée]] (général Edouard de Castelnau). Il se compose en août 1914, de 4 escadrons actifs, d'une section de mitrailleuses et met sur pied 2 escadrons de réserve :
Chef de corps : colonel Boutaud de Lavilléon
commandant en second : lieutenant-colonel Maxime Weygand
1Vorlage:Er demi-régiment : chef d'escadrons de France
- 1Vorlage:Er escadron, capitaine de Mesmay
- 2Vorlage:E escadron, capitaine de Ligniville
2Vorlage:E demi-régiment : chef d'escadrons de Lavigerie
Escadrons de Réserve, chef d'escadrons de la Giraudière
1914
Dès le 30 juillet 1914, le colonel de Lavilléon place le régiment en état d'alerte. le 1Vorlage:Er août, le 5Vorlage:E Hussards quitte le quartier Donop pour cantonner à Pulnoy.
le 4 août, avant même la notification de l'état de guerre entre la France et l'Allemange, le maréchal des logis Perez est tué dans une rencontre avec une patrouille allemande. Les escadrons sont très rapidement engagés en Lorraine en direction de Morhange et Château-Salins.
Le 11 août, le 4Vorlage:E escadron est fortement engagé à Clémery contre un escadron de chevau-légers bavavois.
Après la bataille de Mohrange, le régiment assure la protection de la retraite de l'armée française, avant d'être de nouveau engagé au nord de Luneville, puis dès le 13 septembre au nord de Toul, vers Régneville-en-Haye, Thiaucourt.
Le 20 septembre, le 5Vorlage:E Hussards est embarqué en train pour débarquer le 22 septembre à 15 km d'Amiens en Picardie pour être immédiatement engagé vers Cappy, Eclusiers, Bray-sur-Somme, où le régiment gagnera au titre du [[20e corps d'armée (France)| 20Vorlage:E Corps]] , une citation à l'ordre de l'armée.
En octobre, le 5Vorlage:E Hussards passe sous les ordres du général Conneau - le général Louis Conneau, né en 1856, qui fut élevé aux Tuileries avec le Prince Impérial et resta jusqu'à la fin son compagnon et son ami le plus intime - [[1er corps de cavalerie| 1Vorlage:Er Corps de Cavalerie]] et participe jusqu'en janvier 1915 à la Course à la mer. Il est engagé à Messines, Nailleul, sur l'Yser.
1915
Dans les tranchées à Steenstraat (Belgique), les détachements du 5Vorlage:E Hussards sont durement bombardés le 4 janvier 1915 et perdent 46 tués et 27 blessés. le régiment reste en Flandre jusqu'en avril 1915.
Porté par étapes jusqu'à la vallée de la Canche pour participer à l'offensive en Artois. Des détachements et des officiers sont présents dans les tranchées, mais le régiment n'est pas engagé.
Le régiment est embarqué pour la Lorraine et stationne du 15 juillet au 31 août à Luneville.
A la mi-septembre, le [[20e corps d'armée (France)| 20Vorlage:E Corps]] est transporté en Champagne. Le 25 septembre 1915, le 5Vorlage:E Hussards est engagé sur le fortin de Beauséjour, dans le secteur de la Butte du Mesnil-Maisons-de-Champagne. Le 3Vorlage:E escadron (capitaine des Moutis) et le 4Vorlage:E escadron (capitaine Florange) sous les ordres du chef d'escadrons de Lavigerie chargent sur les tranchées allemandes, capturent 600 prisonniers, 2 mitrailleuses et permettent la reprise de la progression du [[160e régiment d'infanterie| 160Vorlage:E RI]], au prix de la perte de 17 tués (dont le lieutenant Camion), 42 blessés et 140 chevaux.
Les 3Vorlage:E et 4Vorlage:E escadrons recevront une citation à l'ordre de l'armée.
Après 3 mois passé à organiser le terrain conquis en Champagne, le régiment est déplacé dans la région de Nancy.
1916
Avec le déclenchement de l' offensive sur Verdun, le 5Vorlage:E Hussards assure la régularité de la circulation sur les routes dans la zone de la IIe Armée, avant d'être engagé dans le secteur d'Avocourt, la côte 304, le Mort-Homme.
En prévision de l'offensive sur la Somme, le 5Vorlage:E Hussards est déplacé en avril 1916 à Crèvecoeur. Un détachement à pied est mis en place entre Curlu et Frise (dans la région marécageuse que borde la Somme) qui est engagé du 26 juin au 12 juillet : il perd les capitaines d'Huart et de la Mettrie, le lieutenant Albessard et 4 hussards.
Après une période de repos entre Dieppe et le Tréport, le 5Vorlage:E Hussards retourne sur la Somme du 15 novembre au 15 décembre 1916.
La nouvelle organisation du 29 décembre 1916, entraine la dissolution du 5Vorlage:E et 6Vorlage:E escadron.
- le colonel et l'EM à la disposition du général commandant le corps d'armée
- le 1Vorlage:E escadron et la section de mitrailleuses sont affectés à la [[11e division d'infanterie (France)| 11Vorlage:E D.I.]]
- le 2Vorlage:E escadron est affecté à la [[39e division d'infanterie (France)| 39Vorlage:E D.I.]]
- le 3Vorlage:E escadron est affecté à la [[153e division d'infanterie (France)| 153Vorlage:E D.I.]]
- le 4Vorlage:E escadron est affecté à la [[168e division d'infanterie (France)| 168Vorlage:E D.I.]]
1917
1918
Comme de très nombreux régiments de cavalerie, le 5Vorlage:E Régiment de Hussards est dissous le 1Vorlage:Er avril 1921 au quartier Rebéval à Neufchâteau (Vosges) : cette ville possède à l'heure actuelle une rue du 5Vorlage:E régiment de Hussards. Ses éléments sont répartis au profit du :
- [[5e régiment de dragons|5Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Landau),
- [[7e régiment de dragons|7Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Saint-Germain-en-Laye),
- [[18e régiment de dragons|18Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Trèves),
- [[19e régiment de dragons|19Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Bonn),
- [[21e régiment de dragons|21Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Landau),
- [[22e régiment de dragons|22Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Pontoise),
- [[23e régiment de dragons|23Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Meaux),
- [[29e régiment de dragons|29Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Provins)
- [[5e régiment de chasseurs à cheval|5Vorlage:E Régiment de chasseurs]] (Senlis),
- [[7e régiment de chasseurs à cheval|7Vorlage:E Régiment de Chasseurs]] (Evreux),
- [[14e régiment de chasseurs|14Vorlage:E Régiment de Chasseurs]] (Wiesbaden)
- [[2e régiment de hussards|2Vorlage:E Régiment de Hussards]] (Versailles),
- [[7e régiment de hussards|7Vorlage:E Régiment de Hussards]] (Angers)
- [[8e régiment du génie|8Vorlage:E Régiment du Génie]] (Tours)
- l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Au total 310 hommes et 576 chevaux sont répartis dans de nouveaux régiments.
Le Groupe Iéna, association amicale des anciens militaires du 5Vorlage:E Hussards veille aux maintiens des traditions du régiment.
- En 1932, suite à une décision ministérielle de 1929, signée par le ministre de la guerre Painlevé, le 2Vorlage:E escadron du [[8e régiment de dragons|8Vorlage:E Régiment de Dragons]] (Lunéville) devient l'escadron de tradition du 5Vorlage:E Régiment de Hussards. L'étendard du 5Vorlage:E Hussards est confié à la garde du 8Vorlage:E Régiment de Dragons, alors installé au quartier La Barollière.
A la mobilisation en septembre 1939, le 8Vorlage:E Dragons forme avec le [[31e régiment de dragons|31Vorlage:E Dragons]], la 4Vorlage:E brigade de cavalerie, intégrée à la [[2e division de cavalerie (France)|2Vorlage:E Division de cavalerie]].
Le 2Vorlage:E escadron est fortement engagé dans les combats du 16 et 17 mai 1940, à St Gérard et Bois l'Abbé, du côté de Dinant. Tous les officiers sont tués au combat, sauf le lieutenant de Benoit (mort en 1943) et le sous lieutenant Branet, prisonnier. Le sous lieutenant Jacques Branet avait été le dernier porte étendard du 5Vorlage:E Hussards en 1939.
Prisonnier à l'Oflag II D, il s'évade avec le lieutenant Alain de Boissieu et le sous lieutenant Klein en passant en Union Soviétique dans la nuit du 28-29 mars 1941. Après être resté 5 mois prisonnier en URSS, il peut rejoindre le Royaume-Uni. Engagé dans les F.F.L, il crée de sa propre initiative un escadron de cavalerie qu'il conduira en Tripolitaine, via le Cap et le Caire. Cette unité sera finalement intégrée dans le [[501e régiment de chars de combat|501Vorlage:E régiment de chars de combat]] en 1943.
A la demande du capitaine Branet, cet escadron, devenue 3Vorlage:E Compagnie du 501e régiment de chars de combat, va reprendre les traditions du 5Vorlage:E Hussards (confirmée par la décision n° 955/EMP-CH du 22 février 1944 signée par le général Giraud, à Alger). Dans un courrier du 28 juin 1951, le chef d'escadrons Branet précisait : … le 22 février 1944, le 3Vorlage:E Compagnie du 501Vorlage:E R.C.C reçut un fanion spécial dont une face est bleue hussard brodée d'une effigie de St Georges terrassant le dragon.
Le général Branet, compagnon de la libération, est décédé en 1969
De 1945 à nos jours
- 1Vorlage:Er avril 1951 reconstitution à Coblence (quartier Dejean) du 5Vorlage:E Hussards sous les ordres du colonel Louis BERNARD. Le régiment est équipé de M24 Chaffee
- en garnison à Fritzlar à partir d'août 1951 : le régiment fut par la suite rééquipé d'AMX-13
- 1956, déplacement sur la garnison de Weingarten (quartier Galliffet) et jusqu'en 1967 un escadron à Ravensburg (quartier Margueritte) : le régiment est rééquipé d'EBR.
- 1976, le 5Vorlage:E Hussards, déplacé à Stetten, rééquipé d'AMX30, devient le [[3e régiment de dragons| 3Vorlage:E Régiment de Dragons]].
- 1Vorlage:Er mars 1980, le 5Vorlage:E Hussards est recréé à Laon, département de l'Aisne (quartier Thérémin d'Hame), comme Régiment de Reconnaissance de la [[108e division d'infanterie (France)| 108Vorlage:E Division d'Infanterie]] : le 4e régiment de hussards est son régiment support.
- 1984 : à la dissolution du [[4e régiment de hussards| 4Vorlage:E Régiment de Hussards]], le [[2e régiment de dragons| 2Vorlage:EDragons]] devient le régiment support du 5Vorlage:E Hussards. Déplacement sur la base de Laon-Couvron (02)
- 1Vorlage:Er janvier 1986 : les 3 escadrons du 5Vorlage:E Hussards, équipés d'AML, sont mis à la disposition des 3 Régiments Inter-Armes Divisionnaires (RIAD) de la [[1re région militaire| 1Vorlage:Re Région Militaire]], le [[54e régiment inter-divisionnaire| 54Vorlage:E RIAD]] ([[8e régiment d'infanterie de ligne| 8Vorlage:E RI]] de Soissons), le [[239e régiment inter-divisionnaire| 239Vorlage:E RIAD]] ([[39e régiment d'infanterie de ligne| 39Vorlage:E RI]] de Rouen) et le [[243e régiment inter-divisionnaire| 243Vorlage:E RIAD]] ([[43e régiment d'infanterie de ligne| 43Vorlage:E RI]] de Lille) : l'instruction des 3 escadrons et l'étendard restent confiés au 2Vorlage:E Dragons de Laon-Couvron
- 31 décembre 1992 dissolution définitive.
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
batailles inscrites sur les différents étendards du régiment de 1812 à nos jours
- Valmy 1792 - par lettre ministérielle du 7 mars 1989, à l'occasion des célébrations du bicentenaire de la Révolution
- Jemappes 1792 - sur l'étendard du IIVorlage:E Empire
- Austerlitz 1805 - sur l'étendard de 1812
- Iéna 1806 - pour la participation du régiment à la campagne de 1806, le 5Vorlage:E Hussards n'étant pas présent à la bataille d'Iéna - sur étendard de 1812, du IIVorlage:E Empire et depuis 1880
- Eylau 1807 - pour la participation du régiment à la campagne de 1807, le 5Vorlage:E Hussards n'a pas été engagé pendant la bataille d'Eylau - sur l'étendard de 1812
- Eckmühl 1809 - sur l'étendard du IIVorlage:E Empire
- Wagram 1809 - sur l'étendard de 1812
- La Moskowa 1812 - sur l'étendard du IIVorlage:E Empire et depuis 1880
- Hanau 1813 - sur l'étendard du IIVorlage:E Empire
- Solférino 1859 - sur l'étendard du IIVorlage:E Empire et depuis 1880
- Puebla 1863 - depuis 1880
- Lorraine 1914 - depuis 1927
- Champagne 1915 - depuis 1927
- La Marne 1918 - depuis 1927
Armes d'honneur attribuées à des membres du 5Vorlage:E Hussards
- BION Nicolas, hussard, une carabine d'honneur pour avoir capturé le général Feld Marschalleutnant comte von Sporck et son aide de camp le 5 juin 1800 - membre de la légion d'honneur de droit
- CRABBE Jean-louis, capitaine, un sabre d'honneur pour la même action que le hussard BION - membre de la légion d'honneur de droit
- EPINGER Nicolas, sous-lieutenant, un sabre d'honneur, pour avoir capturé 6 officiers de Uhlans, le 19 décembre 1800. membre de la légion d'honneur de droit, officier de la légion d'honneur dès le 14 juin 1804.
- JOJOT Jean Baptiste, hussards, un mousqueton d'honneur, pour action d'éclat le 4 juin 1797 - membre de la légion d'honneur de droit
- LEVENBRUCK (ou LOEVENBRUCK) Jean Pierre, un mousqueton d'honneur, pour avoir capturé le prince Maurice de Liechtenstein, colonel du 2Vorlage:E régiment de Uhlans, le 19 décembre 1800 - membre de la légion d'honneur de droit
- PERRAULT Jacques, hussards, un mousqueton d'honneur, pour avoir capturé avec 2 camarades 100 prisonniers autrichiens, le 5 mai 1800 - il est aussi cité pour avoir capturé une pièce d'artillerie et un drapeau à la bataille d'Hohenlinden - membre de la légion d'honneur de droit
- SEGUIN Jean, hussard, un mousqueton d'honneur, pour deux actions d'éclat - membre de la légion d'honneur de droit
- WAGNER, Antoine, brigadier, une carabine d'honneur, pour avoir capturé une pièce de canon, le 19 décembre 1800 - membre de la légion d'honneur de droit
Devise
- Le régiment a pour devise, celle de la famille de Gontaut-Biron "Perit sed in armis" (il meurt les armes à la main)
- La fête officielle du régiment est le 24 juin, en souvenir de la bataille de Solférino
- Le chant de tradition du régiment est "Eugènie" en souvenir de la campagne du Mexique
Décorations
- Le 5Vorlage:E Hussards est titulaire de la Médaille d'Or de la ville de Milan, remise au régiment en 1909 pour le cinquantième anniversaire de la bataille de Solferino.
- L'étendard porte sur sa cravate la croix de guerre 1914-1918 avec une palme (citation à l'ordre de l'Armée au titre du 20e corps d'armée - ordre du 29 septembre 1914, [[IIe Armée|IIVorlage:E Armée]])
- le 3Vorlage:E escadron a été cité à l'ordre de l'armée le 21 octobre 1915 au titre de la IIVorlage:E Armée et à l'ordre de la division le 18 janvier 1919 au titre de la [[153e division d'infanterie|153Vorlage:E division]].
- Le 4Vorlage:E escadron a été cité à l'ordre de l'armée le 21 octobre 1915 au titre de la IIVorlage:E Armée (en même temps que le 3Vorlage:E escadron).
- le 2Vorlage:E escadron a été cité à l'ordre de l'armée le 9 juin 1918 au titre de la [[VIe Armée|VIVorlage:E Armée]] et à l'ordre du corps d'armée le 1Vorlage:Er septembre 1918 au titre du [[38e corps d'armée|38Vorlage:E corps d'armée]].
- le 1Vorlage:Er escadron a été cité à l'ordre de l'armée le 30 mai 1919 au titre de la [[IIIe Armée|IIIVorlage:E Armée]].
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Association des anciens du 5Vorlage:E Hussards "les hussards de Lauzun"
Amicale Franco-Allemande de la Garnison de Weingarten http://www.5emeregimentdehussards-weingarten.fr/
Sources et bibliographie
- Historique du 5e régiment de hussards (1914-1918), Paris, Berger-Levrault, s.d., 64 p.
- Branet (Jacques), L'escadron - carnets d'un cavalier, Paris, Flammarion, 1968, 231 p.
- Castillon de Saint-Victor, Historique du 5Vorlage:E régiment de hussards, Paris, Ed. Lobert & Pierson, 1889, 210 p.
- Dupont (Marcel), Nos vieux houzards, Paris Berger-Levrault, 1934, 184 p.
- Dupuy (Raoul). Historique des régiments de hussards (1690-1892), Paris, Lib. Militaire Dubois, 1893, 171 p.
- Fallou (Louis), Nos hussards (1692-1902), Paris, La Giberne, 1902, 300 p.
- Massoni (Gérard-Antoine), Un régiment de cavalerie légère : le 5Vorlage:E régiment de Hussards de 1783 à 1815, Paris, Archives & culture, 2007, 438 p.
- Massoni (Gérard-Antoine), "Le 5Vorlage:E régiment de hussards en Russie", dans Vivat Hussar, Tarbes, n° 37, 2002, p. 58 à 66
- Massoni (Gérard-Antoine), "Une loge maçonnique au régiment de Lauzun-Hussards (1789-1790)" dans Vivat Hussar, Tarbes, n° 37, p. 45 à 57
- Massoni (Gérard-Antoine), "Jennings de Kilmaine, colonel du 6Vorlage:E Hussards, ci-devant Lauzun, commandant en chef des Armées du Nord et des Ardennes, commandant en chef d'Armée d'Angleterre", dans Vivat Hussar, Tarbes, n° 36, 2001, p. 49 à 61
- Régiment de cavalerie français
Vorlage:Portail histoire militaire
Catégorie:Guerres de la Révolution française Hussards, 05 HUS, 05 Hussard 05