51e régiment d’infanterie
Le 51Vorlage:E Régiment d’Infanterie de ligne est une unité de l’armée de terre française. Vorlage:Infobox unité militaire
Création et différentes dénominations
- 1685 : Création du Régiment de la Sarre à partir du régiment de la Ferté Sennecterre. La ville de La Sarre porte ce nom en l’honneur d’un soldat célèbre faisant partie du régiment de Montcalm. Créée en 1685 à partir du régiment de la Ferté Sennecterre, ce 51Vorlage:E régiment d’infanterie est une unité de l’armée française, conçue sous le nom de régiment de la Sarre, sous le règne de Louis XIV. Il a notamment participé à la défense de la Nouvelle-France durant la guerre de Sept ans en 1756.
- Vorlage:1er janvier 1791 : tous les régiments sont renommés en fonction de leur arme, et numérotés selon leur ancienneté ; est donc renommé 51Vorlage:E d’infanterie de ligne.
- Amalgame des deux armées sous la Révolution
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au [[251e régiment d'infanterie|251Vorlage:E régiment d'infanterie]]
Chefs de corps
- 1974: Lt-colonel Taithe
- 1976: Colonel David
- 1977 Lt-colonel Le Dentu
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 51Vorlage:E RI de ligne
Ancien Régime
En 1756, son deuxième bataillon fut envoyé en Nouvelle-France et participa ainsi à la Guerre de Sept Ans contre les armées anglaises.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
Officiers blessés ou tués en servant au 51Vorlage:E entre 1808 et 1814 :
- Officiers tués : XX
- Officiers morts de leurs blessures : XX
- officiers blessés : XX
De 1815 à 1848
Le 51Vorlage:E régiment d'infanterie est en Algérie entre 1845 à 1850 et participe à la prise de Zaatcha et à l'expédition de Kabylie.
Le 4 décembre 1851 il participe à la répression de l'insurrection parisienne lors du coup d'État de Napoléon III - Voir le récit par Victor Hugo dans Histoire d'un Crime [1]
En 1854 il est envoyé en Baltique et contribue à la prise de Bomarsund.
Envoyé au corps d'occupation de Rome entre 1860 et 1862, il part ensuite au Mexique entre 1862 et 1867 et participe à l'ensemble de la campagne. Son drapeau est décoré de la Légion d'honneur.
- Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :
- les [[7e régiment d'infanterie de ligne|7Vorlage:E]], 51Vorlage:E, [[62e régiment d'infanterie de ligne|62Vorlage:E]], [[81régiment d'infanterie de ligne|81Vorlage:E]], [[95e régiment d'infanterie de ligne|95Vorlage:E]] et [[99e régiment d'infanterie de ligne|99Vorlage:E Régiments d’Inanterie de Ligne]] ; les [[1er bataillon de chasseurs à pied|1Vorlage:Er]], [[7e bataillon de chasseurs à pied|7Vorlage:E]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|18Vorlage:E]] et [[20e bataillon de chasseurs à pied|20Vorlage:E de Chasseurs à Pied]] ; * les [[1er régiment de zouaves|1Vorlage:Er]], [[2e régiment de zouaves|2Vorlage:E]] et [[3e régiment de zouaves|3Vorlage:E Zouaves]] ; le 2e bataillon d’infanterie légère d’Afrique ; un bataillon de marche de tirailleurs algériens. Le Régiment Etranger, premier des régiment de la légion étrangère qui se distingue à la bataille de Camerone.
De 1870 à 1914
- En 1870, il sert au 3Vorlage:E Corps et se bat à Borny, Rezonville, Saint Privat et Noisseville.
- Au début de la guerre 1914, les 51Vorlage:E et [[87e régiment d'infanterie de ligne|87Vorlage:E R.I]] constituaient la 6e brigade d'infanterie (général E. Care), celle-ci et la 5e brigade d'infanterie (général A. Deffontaines).
- Casernement en 1914 : Beauvais; 6Vorlage:E B.I.; [[3e division d'infanterie (France)|3Vorlage:E division d'infanterie]]; 2e corps d'armée.
|
1914
- Le 51Vorlage:E RI a participé à la bataille de Virton le 22 août 1914, à Houdrigny. Il y a quelques tombes de soldats du 51Vorlage:E RI dans ce cimetière militaire :
- soldat Cherot René ;
- soldat Descamps Omer ;
- soldat Hodin Eugène ;
- soldat Lognon Richard ;
- soldat Polle Isidore.
- Cesse
- la Marne
1915
- Argonne
- Beauséjour
- les Eparges
- Champagne
1916
1917
- Mont-Spin
- Plateau de Pommérieux
1918
- Mailly-Raineval
- Plateau du Losange
- Bois Saint-Hubert
- Cote 196
- les Mamelles
- le Fourmilier
- le 16 novembre 1939 au 16 juin 1940.
- Le 22 mai, au matin le bataillon reçoit l'ordre d'occuper défensivement le bois du Mont des Grues (Vorlage:Unité est de Brieulles-sur-Bar). Dans l'après-midi la 2Vorlage:E Cie du B.C.C exécute plusieurs contre-attaques locales avec les 51Vorlage:E, 67Vorlage:E et 91Vorlage:E RI empêchant leur encerclement et infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Le 23 mai. La 3Vorlage:E Cie reçoit l'ordre d'appuyer une attaque aux abords du village d'Oches. Mais en raison de l'évolution rapide de la situation l'ordre est annulé. Malheureusement les chars ne sont pas prévenus du contre-ordre et en fin d'après-midi la 3Vorlage:E Cie se trouve menacée d'encerclement. Par ses propres moyens elle attaque l'adversaire, sème la panique dans ses rangs, réussit à se dégager en infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi. Au cours de ce dégagement elle laisse trois chars sur le terrain. Le 24 mai au matin le bataillon gagne la région de Verrières. En cours de journée les compagnies reçoivent des missions distinctes. La 3Vorlage:E Cie occupe des bois de la cote 253, tenus par une compagnie du 51Vorlage:E RI. Une attaque générale est prévue par le commandement en fin d'après-midi. La situation se modifie et la Cie du 51Vorlage:E RI exécute seule une contre-attaque locale et limitée. Cette action se solde par un échec, et les officiers de chars éprouvent les plus grandes difficultés à regrouper les fantassins en retraite dont tous les cadres ont été tués ou grièvement blessés. Dans l'après-midi la compagnie exécute une mission limitée ayant pour but de neutraliser un nid de mitrailleuses. L'opération est remplie mais deux chars restent sur le terrain. Dans le même temps sur ordre de la 3Vorlage:E DCR, la 2Vorlage:E Cie est chargée d'opérer le nettoyage des bois de la Grange-au-Mont. La situation est mal définie, depuis le matin l'ennemi a progressé. Alors que la compagnie se trouve en colonne dans un layon ne permettant aucune manœuvre elle est déjà dans les lignes ennemies. Elle continue son avance, enfonce le dispositif de l'adversaire, pénètre profondément à l'intérieur de celui-ci, profite d'une clairière pour exécuter un mouvement tournant et par un chemin différent revient dans nos lignes, prenant à revers l'ennemi surpris auquel elle inflige des pertes considérables. Au cours de l'opération 4 chars sont détruits.
- Stonne n'est en mai 1940 qu'un gros bourg d'une douzaine de fermes. Il est situé au sud de Sedan secteur ou les allemands percent et franchisent la Meuse (le 13 mai). Stonne domine la plaine de Sedan, cette position dominante donne un avantage tactique important et toute contre-attaque partant de cette position menace le flanc des panzerdivisions de Guderian qui doivent évoluer vers l'ouest. La prise du petit bourg est donc vital aussi bien pour les allemands que pour les français. Les combats seront d'une rare violence et le village prendra le surnom de " Verdun de 40 " !!
- Les troupes françaises qui prendront part à la bataille en 1940 : 3Vorlage:E Division d'infanterie motorisée (DIM) du général Bertin-Bossu. Il s'agit d'une excellente division d'active dont l'équipement est pratiquement complet. Elle comprend pour les unités principales :
- 51Vorlage:E Régiment d'Infanterie (RI). (Lt-colonel GUY)
- [[67e régiment d'infanterie de ligne|67Vorlage:E Régiment d'Infanterie]] (Lt-colonel DUPRET)
- [[91e régiment d'infanterie de ligne|91Vorlage:E Régiment d'Infanterie]] (Lt-colonel JACQUES)
- [[42e régiment d'artillerie divisionnaire|42Vorlage:E Régiment d'Artillerie]] (RAD)
- [[242e régiment d'artillerie lourde divisionnaire|242Vorlage:E Régiment d'Artillerie]] (RALD)
- 3Vorlage:E Division Cuirasée (DR) du général Brocart. Cette division n'a malheureusement pas tous ses moyens en chars et n'a été formée qu'à partir de mars 1940, son instruction est donc incomplète mais son moral reste bon. Elle comprend :
- Une demi-brigade de chars lourds B1, 41Vorlage:E et 49Vorlage:E Bataillon de chars de combat (BCC).
- Une demi-brigade de chars légers Hotchkiss H-39, 42Vorlage:E et 45Vorlage:E Bataillon
- de chars de combat (BCC).
- [[16e bataillon de chasseurs à pied|16Vorlage:E Bataillon de Chasseurs Portés]] (BCP).
- [[319e régiment d'artillerie|319Vorlage:E Régiment d'Artillerie]] (RA).
- Ses moyens radio et de ravitaillement en essence sont insuffisants ainsi que ses éléments de reconnaissance et le 16Vorlage:E BCP n'a que 50% de ses véhicules tout terrain !! Elle possède environ 130 chars sur les 160 en dotation complète.
- Les forces allemandes :
- Régiment motorisé Grossdeutschland (incontestablement une des meilleures unités allemande avec un satut d'élite) il comprend 4 bataillons.
- 10e Panzerdivision qui comprend la 4Vorlage:E PanzerBrigade (7Vorlage:E et 8Vorlage:E Régiment de panzers), 10Vorlage:E Schützen brigade et 90Vorlage:E RA.
- 2Vorlage:E Division d'infanterie motorisée avec 5Vorlage:E, 25Vorlage:E, 92Vorlage:E RI 2Vorlage:E RA.
- [[16e division d'infanterie (France)|16Vorlage:E Division d'infanterie]] 60Vorlage:E 64Vorlage:E 79Vorlage:E RI 16Vorlage:E RA.
- Il faut bien sûr ajouter les bataillons de reconnaissance, anti-char... Participeront aussi des unités du genie de la 1Vorlage:EPanzerdivision.
- Libération de la Poche de Dunkerque (septembre 1944 - 9 mai 1945)
- le 51Vorlage:E R.I a participé :
- La poche de Dunkerque, large d'un peu moins de Vorlage:Unité, s'étend sur Vorlage:Unité de côte. Dix-sept mille soldats allemands puissamment armés (19 pièces de Vorlage:Unité et 44 batteries), commandés par l'amiral Frisius, résistent depuis le 4 septembre 1944, lorsque la 2Vorlage:E division d'infanterie canadienne poursuivant la 15Vorlage:E armée allemande en Belgique, laisse la brigade blindée tchèque du général Liska assiéger la place. Le dispositif se met en place. Les Tchèques sont appuyés par les canons du 33Vorlage:E régiment d'artillerie britannique. Le 51Vorlage:E régiment d'infanterie, ci-devant [[110e régiment d'infanterie de ligne|110Vorlage:E R.I]], constitué par le 51Vorlage:E R.I et des unités des forces françaises de l'intérieur (FFI) du Nord (bataillons "Dunkerque" et "Jean Bart"), du Lieutenant-colonel Lehagre, renforcé par des bataillons FFI du Nord, de l'Oise et du Pas-de-Calais grossissent les rangs. Ces 4500 hommes tiennent alors les deux tiers du front.
De 1945 à nos jours
- 2006 centre d'entraînement des brigades (CEB) de Mourmelon, par changement de nom du régiment de camp de Mourmelon (RCM). Il conserve la garde du drapeau et des traditions du 51Vorlage:E R.I
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2]Vorlage:,[3] :


- Arcole 1796
- Eylau 1807
- Bomarsund 1854
- San-Lorenzo 1863
- Beauséjour 1915
- Verdun 1917
- L'Avre 1918
- Tahure 1918
- Stonne 1940
- AFN 1952 - 1962
Décorations

Sa cravate est décorée de la Légion d'honneur[4].[5] , de la Croix de Guerre 1914-1918 avec 4 palmes
.
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Traditions et uniformes
Insigne
Devise
plus est en nous
Uniformes d’Ancien Régime
Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire
Personnages célèbres ayant servi au 51Vorlage:E RI
- Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (1756-1845), homme politique français
- Jules Semler-Collery : Né à Dunkerque en 1902. Décédé à Montmorency en 1988.
- Compositeur. Commandant.
Issu d'une famille de musiciens, il donne très jeune des cours de piano à Bourbourg où il vit avec ses parents. Il fait de brillantes études musicales et décidé après son service militaire au 31Vorlage:E Régiment d'infanterie comme clarinettiste, de rester dans l'armée. Nommé à Metz en 1925, il y reste jusqu'à sa mutation à Fez au 3Vorlage:E Régiment Etranger puis à Rabat où il est chargé de constituer l'orchestre symphonique de la Légion Etrangère. Il rentre en France en 1931 pour diriger la musique du 95Vorlage:E Régiment d'infanterie de Bourges puis celle du 51Vorlage:E Régiment d'infanterie d'Amiens. Après un temps à Brest, il termine sa carrière comme chef de la musique principale des équipages de la Flotte à Toulon. Compositeur, il écrit de très nombreuses œuvres, des marches mais aussi de la musique de chambre. Il est notamment le co-auteur avec René Cordier de la "Marche officielle du tricentenaire du rattachement de Dunkerque à la France" en 1962. En 1966, il préside dans sa ville natale l'exécution de cette œuvre par 1500 musiciens. Parmi ses compositions militaires on peut citer la "Marche de la marine française". Trois de ses frères ont été chefs de musique des armées.
- Ossian Dumas (1826-1874) officier saint-cyrien dont le courage républicain lors du coup d'État de Napoléon III est relaté par Victor Hugo dans Histoire d'un crime.
Sources et bibliographie
- [1]51Vorlage:E régiment d'infanterie de ligne.
- [2]régiment de la Sarre.
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- A partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
Notes et références
- ↑ :http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_d%E2%80%99un_crime_-_III
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- ↑ En 1859, lors de la bataille de Magenta, Napoléon III décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la Légion d'honneur. Le [[2e régiment de zouaves|2Vorlage:E Zouaves]] est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les 51Vorlage:E, [[57e régiment d'infanterie de ligne|57Vorlage:E]],[[76e régiment d'infanterie de ligne|76Vorlage:E]] et [[99e régiment d'infanterie de ligne|99Vorlage:E de ligne]], le [[3e régiment de zouaves|3Vorlage:E Zouaves]], le [[3e régiment de tirailleurs algériens|3Vorlage:E RTA]], le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|1Vorlage:E Chasseurs d'Afrique]] et le Drapeau des chasseurs (unique pour l'ensemble des bataillons)
- ↑ Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 1997
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des régiments français
- Régiments français d'Ancien Régime
- Liste des grades dans l'armée française