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17e régiment d’infanterie

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Vorlage:Ébauche Vorlage:Infobox unité militaire Le 17Vorlage:E régiment d'infanterie (17Vorlage:E RI) est une unité de l’armée française parmi les plus anciennes. Il s'est particulièrement distingué à Clostercamp (1760), Austerlitz (1805), Auerstaedt (1806), à la Moskowa (1812), et lors des émeutes viticoles de 1907. Il est dissous en 1921.

Création et différentes dénominations

Colonels/chef-de-brigade

Ancien régime

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :

Officiers blessés ou tués en servant au 17Vorlage:E RI entre 1804 et 1815 :

  • Officiers tués : 43
  • Officiers morts de leurs blessures : 36
  • Officiers blessés : 250

Restauration

IIVorlage:E République et Second Empire

  • 1852 : Le Febvre - colonel
  • 1852 : Le Brun - colonel
  • 1854 : Pecqueux - colonel
  • 1860 : Adam - colonel
  • 1861 : Adhémar de Lautignac - colonel
  • 1864 : De Colomb - colonel
  • 1865 : Weissemberger - colonel

IIIVorlage:E et IVVorlage:E République

  • 1875 : Valessie - colonel
  • 1884 : Belin - colonel
  • 1889 : Ravez - colonel
  • 1894 : Rigollet - colonel
  • 1914: colonel Brue.
  • 1914: chef de bataillon puis colonel Mareschal.
  • 1916: lieutenent-colonel Paitard[1].
  • 1918: chef de bataillon Carré
  • 1918: chef de bataillon gonse
  • 1918: lieutenant-colonel Péan

Historique des garnisons, combats et bataille du 17Vorlage:E RI de ligne

Ancien Régime

De 1815 à 1848

  • 1830 : les 2 premiers bataillons font partie de l'expédition d'Alger - Combat de Dely-Hibrahim et Sidi-Kalef du 24 au 29 juin - Prise d'Alger le 5 juillet - du 17 au 19 novembre expédition de l'Atlas (Blida-Medeha) - le 17 décembre envoyé à Oran - rentre en France en novembre 1831

De 1871 à 1914

Cantonné à Béziers et Agde depuis le début de la [[Troisième République (France)|IIIVorlage:E République]], ce régiment languedocien refuse d'appliquer les consignes répressives à l'encontre des viticulteurs du Languedoc ayant pris part aux émeutes viticoles de 1907

Victimes de la surproduction, les vignerons manifestent contre les fraudes et les importations. Dans une région où la vigne est une activité essentielle, la crise mobilise les populations et, en mars 1907, revendications et manifestations se multiplient sous l'égide de Marcelin Albert, petit propriétaire et cafetier, et du maire de Narbonne, Ernest Ferroul.

En juin, des tirs du [[10e régiment de cuirassiers|10Vorlage:E régiment de cuirassiers]] de Lyon font plusieurs morts. Lorsque le 17Vorlage:E RI, qui incorpore des appelés de la région, est déplacé de Béziers à Agde, au moment des événements de Narbonne, ses hommes s'inquiètent du sort des Biterrois livrés à la soldatesque, et plusieurs centaines d'entre eux, au mépris des ordres, regagnent Béziers, « crosse en l'air », et s'installent en plein centre-ville avec de nombreux soutiens (21 juin 1907). Cette désobéissance, apothéose de la crise, cesse bientôt sans incident majeur, tandis que le gouvernement vote une loi sur la chaptalisation.

La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du 17Vorlage:E sont affectés à Gafsa (Tunisie), lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en-dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du 17Vorlage:E, contrairement à la légende qui courut à ce sujet. Cependant, durant la Première Guerre mondiale, poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en premiere ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914[2]. Le régiment est déplacé à Gap puis près d'Épinal en 1914, un bataillon à Rambervillers et deux bataillons à la caserne Haxo de Golbey. Les soldats mutins sont mutés dans la garnison de Gafsa, en Tunisie[3].

  • chefs de corps:
  • 1914: colonel Brue.
  • 1914: chef de bataillon puis colonel Mareschal.
  • 1916: lieutenent-colonel Paitard[4].
  • 1918: chef de bataillon Carré
  • 1918: chef de bataillon gonse
  • 1918: lieutenant-colonel Péan

Affectation : 25e brigade d'infanterie/[[13e division d'infanterie| 13Vorlage:E division d’infanterie]]/[[21e corps d'armée|21Vorlage:E corps d'armée]] d'août 1914 à décembre 1916.

1914

1915

1916

1917

1918

  • Parly, Soissons, Amblény, Auberive, Saint-Hilaire, Somme-Py
Le régiment a été dissous en 1921 et n'a plus figuré depuis cette date à l'ordre de bataille de l'armée française.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Refrain

« Vaillants petits soldats du 17 régiment, marche en avant ! »

Drapeau

Les noms de huit batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[5]

Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918

Décorations

  • Sa cravate est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre e l'armée).
  • Il a le droit au port de la Fourragère à la couleurs de la Croix de Guerre 14-18.

Personnes célèbres ayant servi au 17Vorlage:E RI

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis SUSANE, Histoire de l’ancienne infanterie française, Paris, Corréard, 1851
  • Labayle (Éric) et Bonnaud (Michel), Répertoire des corps de troupes de l’armée française pendant la Grande Guerre, tome 1, L’infanterie métropolitaine Unités d’active, Notices historiques, Éditions Claude Bonnaud, 464 p.
  • Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de troupe de l’Armée Française 1569-1900, Paris, Berger-Levrault & Cie Editeurs, 1900, 782 p., relié carton, 18 x 28 cm.
  • Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, 2Vorlage:E édition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31.5 X 23.5 cm, 413 p.

Liens internes

Liens extérieurs

Sources et références

  1. Tué à son poste de commandement par un obus, le 1Vorlage:Er juin 1918, à Pernant
  2. Jules Maurin et Rémy Pech, 1907, les mutins de la République : la révolte du Midi viticole, Toulouse, Privat, 2007, 329 p
  3. Emmanuel Le Roy Ladurie, 1907, le millésime de la colère. L’Histoire no 320, mai 2007, p 64
  4. Tué à son poste de commandement par un obus, le 1Vorlage:Er juin 1918, à Pernant
  5. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007


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