Schlacht bei Abbeville

Schlacht des Zweiten Weltkriegs
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En même temps que l'évacuation de Dunkerque et profitant que les forces blindées allemandes sont stoppées, le général Weygand (qui a remplacé Gamelin), tente à tout prix de creuser une route d'évasion à Abbeville. La Bataille d'Abbeville est une bataille qui se déroula du 28 mai au 4 Juin.

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Le général Weygand

Objectif

Coté Alliés

Weygand a passé plusieurs ordres du jour offensifs

  • le premier est de couvrir les ports encore libre de Dieppe, Le Havre, Rouen alors que Calais, Boulogne et Dunkerque sont encerclés et tous sur le point de tomber.
  • Le deuxième est de repousser les allemands de la tête de pont pour enfin d'ancrer une ligne défensive sur la Somme et mettre en place la "ligne Weygand". On peut rapprocher cette idée du "miracle de la Marne" en 1914 arrêter les allemands sur un fleuve et les contenir (Weygand tente ainsi de reproduire la manœuvre de Joffre. Encore une fois on cherche à colmater et a établir "un front continu" et non pas a déstabiliser franchement l'adversaire. Pour les français l'opération est d'importance

Côté Allemand

  • Pour les allemands il s'agit avant tout de protéger les flancs de ses unités blindées qui combattent plus au nord notamment à la prise des ports. Ils pouvaient très bien le faire de l'autre côte de la Somme et laisser les français franchir le fleuve. Mais des décisions ont pesé sur l'OKH allemand pour que la tête de pont soit conservée. Mais lors du plan rouge (fall rot) les ponts d'Abbeville ne seront pas des passages privilégiés pour les allemands, l'effort se fera plus à l'est. On peut donc dire que Abbeville revêt moins d'importance pour les allemands que pour les français.

Forces en présence

Côté Alliés

Weygand dispose, en récupérant ce qu'il reste des unités, de 400 chars, répartis entre la 1st Armored Division restée en Normandie, de la 4è DCR de De Gaulle et la 2è DCR du colonel Perré. Après l'échec de Mont Cornet, la 4è DCR est recomplétée.

Côté Allemand

En face, sur le Mont Caubert, se trouve la 57è Division d'infanterie Bavaroise, les canons de 3,7 cm, les 8,8 de la flak, des batteries de 105 et de 150 mm.

La bataille

Bataille de chars

En même temps que l'évacuation de Dunkerque et profitant que les forces blindées allemandes sont stoppées, le général Weygand (qui a remplacé Gamelin), tente à tout prix de creuser une route d'évasion à Abbeville.

Il dispose, en récupérant ce qu'il reste des unités, de 400 chars, répartis entre la 1st Armored Division restée en Normandie, de la 4è DCR de de Gaulle et la 2è DCR du colonel Perré. Après l'échec de Montcornet, la 4è DCR est recomplétée. Mais Weygand, au lieu de lancer toutes ses forces de blindés, envoie 3 attaques successives. C'est la principale attaque blindée de l'ouest depuis le début de la guerre.

En face, sur le mont Caubert, se trouve la 57è Division d'infanterie Bavaroise, les canons de 3,7 cm, les 8,8 de la flak, des batteries de 105 et de 150 mm. La 57è Division tient le choc, bien installée sur ses positions défensives! Les Anglais perdent 66 chars et se replient le 27 mai. De Gaulle tente de prtendre à son tour le mont Caubert et attaque pendant 3 jours de suite avec 190 chars, le 22è Régiment d'infanterie colonial et 1200 Dragons portés. L'attaque échoue à cause des 8,8 de la flak et par manque de soutien d'infanterie. De Gaulle est ensuite relevé par la 51è Division écossaise et par la 2è DCR.

 
Canon de 88 cm de la flak

Le bilan de ces journées de combat se solde par une perte de 260 blindés du côté allié, par 200 tués et du côté Allemand, 1200 tués. Cette attaque montre que même une attaque de char peut-être neutralisée par de l'infanterie lorsque celle-ci est bien installée et munie de canons anti-char, tels que le 8,8 de la Flak. Les Allemands rééditeront cette défense 4 ans plus tard le 18 juillet 1944 lors de l'Attaque de Montgomery à l'est de Caen!

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Char H-39 détruit à Caubert

22ème Régiment d'infanterie coloniale

Le fait que le 22è Rgt lui soit alloué, force le Colonel De Gaulle à modifier le plan ellaboré par son chef d'Etat-major le commandant Chomel.

  • L'attaque sur Abbeville sera donc faite par 3 mouvements parallèles.
    • L'infanterie divisinnaire, le 4è BCP et les chars lourd B1 bis à gauche.
    • Le II/22è RIC et les chars légers R35 au milieu.
    • Le I/22è RIC et les chars de cavalerie Somua et H39 à droite.
    • Le III/22è RIC en réserve.

Le 28 mai est la seule grande offensive lancée par les alliés. Précédé par un mattraquage d'artillerie, les français bousculent le dispositif allemand. Le Rgt occupe Mareuil-Caubert face à la 57 Division d'infanterie Bavaroise du general lieutenant Oskar Blümm.

Au nord, les I et II/22è RIC ont pris le village de Villiers, puis le bois face au mont Caubert, mais celui-ci résiste toujours. Les pertes à Abbeville sont de 500 morts. Le 30 mai, la 4è DCR est rélevée et le 22è est remplacé par les ecossais. La bataille d'Abbeville qui vit attaquer plus de 500 chars et 4 divisions d'infanterie constitue la plus grande offensive que les Allemands aient subit avant la bataille de Koursk.

Le 22è RIC combat toujours les 5,6 et 7 juin sur la ligne Weygand. Obligé de se retirer, il est acculé à la mer près de St. Valery en Caux, mal nourris, sans ravitaillement en vivres et en munitions, épuisés, combattant toujours, ce qui reste du régiment, environ 400 hommes, se réfugie dans une ferme qui servira d'ultime défense.

Le régiment refuse de se rendre et décide de faire "Bazeilles". Les Panzer sont appelés en renfort et crachent de tous leurs tubes sur la ferme, mais l'infanterie allemande ne progresse pas. Le combat dure 3 heures et faute de munition, le colonel Le Tacon décide de se rendre.

Le 22è RIC compte 2200 tués ou blessés.

Conséquence et conclusion

Il semble qu'on présente généralement la bataille d'Abbeville comme un succès réel mais d'ampleur limitée, qui a lui seul était bien incapable de renverser le cours de la campagne, et qui s'est avéré inutile en raison de la déroute finale. La bataille d'Abbeville finissait à peine que Dunkerque tombait déjà (4 juin), sonnant quasiment la fin de la lutte du côté français.

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Prisonnier allemand capturé par les hommes du 22è RIC à Mareuil Caubert

Liens externes

de la journée du 31 Mai 1940 pour le char Condé de la 47ème BCC]

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