Institut national de l’audiovisuel

öffentlich-rechtliche Einrichtung in Frankreich, die Rundfunk- und Fernsehproduktionen archiviert
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L'Institut national de l'audiovisuel (Ina) est un établissement public à caractère industriel et commercial français, chargé notamment d'archiver toutes les productions radiophoniques et audiovisuelles françaises, de la même manière que le fait la bibliothèque nationale de France (BnF) avec les écrits.

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Logo de l'Ina


Historique

Article 3 de a loi du 7 août 1974 : l'Institut national de l'audiovisuel est chargé "de la conservation des archives, des recherches de création audiovisuelle et de la formation professionnelle".

Créé par la réforme de l'audiovisuel menée en 1974 et mis en place le 6 janvier 1975, le cadre général, législatif, réglementaire et financier dans lequel l'Ina assure ses missions est fixé par l'État. Il dispose du pouvoir de contrôle sur ses activités, notamment à travers la présence de représentants de l'État et de parlementaires au conseil d'administration, la réponse à des questions parlementaires, enquêtes et rapports. Il reçoit pour financer ses activités une partie de la Redevance audiovisuelle.

En 1992, la loi du 20 juin étend le Dépôt légal à la télévision et à la radio, et c'est l'Ina qui est le dépositaire. Cette loi donne naissance en 1995 à l'Inathèque, chargée de la conservation et de la mise à la disposition des archives du dépôt légal aux chercheurs et étudiants. Son ouverture au public est effective en octobre 1998, au rez-de-jardin de la Bibliothèque François Mitterrand.

En 2002, le dépôt légal est étendu aux chaînes du câble et du satellite, puis en 2005, à la télévision numérique terrestre.

À partir de septembre 2006, l'Ina est chargé de l'archivage de 17 chaînes de radio et 45 chaînes de télévision, soit une croissance de son fonds d'archives de plus de 300 000 heures par an.

Suite à un travail de numérisation de ses archives, le 27 avril 2006 à travers l'opération Archives pour tous, l'Ina a mis en ligne sur son site 100 000 archives représentant 10 000 heures de programmes : 80% des archives disponibles sur ce site est proposé en visionnage gratuit, l'internaute pouvant visionner les premières minutes des 20% restant. Le téléchargement est payant suivant différentes formules (location ou achat du programme). En 2015, l'Ina devrait avoir numérisé l'intégralité de ses archives.


Présidents



Missions

Premier centre d’archives audiovisuelles dans le monde et première banque d’archives numérisées en Europe

Au coeur du paysage audiovisuel français, l’Ina collecte, sauvegarde, numérise, restaure et communique les archives de la radio et de la télévision françaises, soit plus de 70 ans de programmes radio et 60 ans de télévision.

Avec 3 millions d’heures de radio et de télévision conservées, et plus d’un million de documents photographiques, les fonds d’archives de l’Ina sont parmi les plus importants au monde.

Feuilletons, téléfilms, documentaires, journaux télévisés, magazines d’actualité, de sport, émissions de divertissement, entretiens, fictions radiophoniques, concerts… sans oublier les archives régionales, représentent une source exceptionnelle d’archives pour la production, la diffusion, l’édition, mais aussi la recherche, l’éducation et désormais pour le grand public en accès direct.

L’Ina peut acquérir ou accueillir des fonds privés (en assurant leur conservation et éventuellement leur commercialisation), cependant sa mission principale est de collecter et de conserver deux types de fonds :

  • au titre de l’archivage professionnel, les chaînes publiques hertziennes de radio et de télévision depuis 1945 (lois de 1974, 1982, 1986 et 2000) : 1 400 000 heures fin 2006, dont 700 000 heures de radio et 700 000 heures de télévision,
  • au titre du dépôt légal de la radio et de la télévision françaises, les programmes provenant de l’ensemble des diffuseurs nationaux hertziens de radio et de télévision depuis 1995 (loi du 20 juin 1992) et depuis janvier 2002, des chaînes du câble et du satellite : 1 900 000 heures fin 2006, dont 1 100 000 heures de radio et 800 000 heures de télévision. Les archives dites du "dépôt légal" ne peuvent pas être commercialisées, elles peuvent seulement être consultées pour des travaux de recherche.


L’Ina collecte près de 300 000 heures de programmes de radio et de télévision par an.

L’Ina a mis en place une politique de captation numérique des images et des sons qui, progressivement, permet de collecter des fonds de plus en plus importants. En 2009, seront captées 100 chaînes de télévision et 20 chaînes de radio.


L’Ina sauvegarde et numérise les programmes menacés de disparition.

Parallèlement à la collecte, l’Ina assure la conservation physique de ce patrimoine audiovisuel français dont les supports, souvent uniques, se dégradent inexorablement au fil du temps. En 1999, l’Ina a lancé un vaste plan de sauvegarde et de numérisation (PSN) qui a déjà permis de numériser 300 000 heures de programmes radio et télévision. D’ici 2015, l’ensemble des fonds en danger (835 000 heures) sera traité sous peine de disparition définitive. Le coût total de ce plan sur 15 ans représente 200 millions d’euros. La France sera ainsi le seul pays au monde à avoir sauvé sa mémoire audiovisuelle.


L’Ina restaure cette mémoire.

La demande croissante d’images de bonne qualité et la dégradation du fonds ancien rendent nécessaire le traitement curatif des matériels films, vidéo et sons dégradés. Plus de 500 heures sont ainsi restaurées chaque année grâce aux équipes de l’Ina et aux logiciels développés en interne en lien avec les équipes de chercheurs.


L’Ina communique cette mémoire :

  • accès professionnel : numérisation et thématisation

Pour faciliter la commercialisation des archives aux professionnels, tant en France qu’à l’international, l’Ina s’est engagé, en complément de la numérisation de ses fonds, dans une vaste opération de thématisation. Plus de 300 corpus thématiques sont déjà disponibles dans les rubriques : politique, événements, société, culture, spectacles, sports, personnalités… Depuis février 2004, l’Ina propose aux professionnels un service unique au monde sur inamediapro.com [1], première banque mondiale d’archives audiovisuelles numérisées et accessibles en ligne, soit 300 000 heures d’archives et 3 millions de notices documentaires. En 2005, inamediapro.com a reçu le prix Focal Award (Federation of Commercial Audiovisual Libraries) de la meilleure banque professionnelle d'images au monde.


  • accès scientifique : analyser et comprendre l’audiovisuel

Le centre de consultation de l’Inathèque de France, installé au rez-de-jardin de la Bibliothèque nationale de France (BnF), met à la disposition des chercheurs, des enseignants et des étudiants, via un ensemble de Stations de Lecture Audiovisuelle (SLAV), les fonds d’archives constitués au titre du dépôt légal de la radio et de la télévision françaises. D'ici 2009, ces fonds pourront également être consultés dans les délégations régionales de l’Ina, à Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Rennes et Lille. L’Inathèque de France organise également des ateliers de réflexion (Le Collège iconique), des colloques (Les rencontres Ina-Sorbonne) et des rendez-vous mensuels (Les lundis de l'Ina) consacrés au rôle joué par les médias dans notre société.


  • accès institutionnel et grand public : une mémoire qui se partage

L’Ina développe une politique de valorisation des archives à des fins éducatives et culturelles et initie pour cela de nombreux partenariats. Au travers de projets innovants, l’Ina facilite ainsi l’éducation à l’image et favorise par ailleurs la diffusion du patrimoine sous des formes les plus variées au sein de festivals, rétrospectives, expositions, musées ou autres événements culturels.

Depuis le 27 avril 2006, le grand public a un accès direct, en simple consultation ou en téléchargement, à plus de 100 000 émissions de télévision et de radio sur ina.fr [2]. Ce site propose des accès notamment par mots clés, dates, genres et thèmes. Il offre 13 000 heures d'archives audiovisuelles concernant plus de 100 personnalités telles que l'Abbé Pierre, Simone Veil, Jean Rochefort ou Yannick Noah. Des dossiers sont accessibles sur des sujets comme Mai 68, le conflit au Proche-Orient ou encore le Quinze de France. 700 heures d'émissions phares du patrimoine audiovisuel telles que Cinq colonnes à la une, Les coulisses de l'exploit ou Apostrophes peuvent également être consultées, ou encore l'intégrale du procès Papon, Les Maîtres du mystère... Des fonds historiques sont mis à disposition du grand public, ainsi que plus de 2000 heures de fictions (Maigret, Les cinq dernières minutes...), divertissements et magazines (Age tendre et tête de bois, Droit de réponse...), de journaux télévisés (5000 heures) et de programmes des Actualités Françaises (200 heures).

Cette offre doit s’enrichir de 5000 heures par an et s'étendre avec l'ouverture régulière de sites thématiques :

  • en février 2007 à la politique avec Les présidentielles [4], élections, candidats, enjeux, débats depuis 1946,
  • en avril 2007 au cinéma avec Chroniques d'un festival [5], 60 ans de mémoire audiovisuelle du Festival de Cannes (existe aussi en version anglaise [6]),
  • en juin 2007 à la chanson avec Place aux chansons [7], 50 ans de tubes à la télévision française.


Un site sur le rugby ainsi qu'un site en anglais sont prévus prochainement.


Leader mondial en recherche et expérimentation sur l'image et le son

Dès sa création, l'Ina a été chargé d'une activité de recherche, ensuite rapidement tournée vers la mise au point d'images de synthèse utilisées notamment par l'industrie française du dessin animé.

De 1982 à 2000, l'Ina a créé et piloté le salon Imagina, devenu le rendez-vous annuel pour tous les professionnels de l'audiovisuel numérique.

Aujourd'hui, 95% de cette recherche est orientée vers la présentation du patrimoine audiovisuel. Ainsi, l'Ina est devenu l’un des leaders internationaux de grands projets de recherche et d’expérimentation pour la sauvegarde et la protection des images et des sons en développant les outils numériques nécessaires à la restauration, l’indexation et le marquage des documents audiovisuels.

L'Ina travaille avec de grandes entreprise publiques et privées (CEA, France Télécom, Thomson, Thalès...), des universités et des centres de recherche français et étrangers. Depuis février 2004, l’Ina coordonne le projet européen de recherche Prestospace, qui vise à développer des solutions intégrées et une approche industrielle pour les travaux de sauvegarde et de numérisation des archives audiovisuelles. L’Ina est également impliqué dans le développement de systèmes efficaces de classement et de recherche des contenus multimédias, de techniques de marquage des images permettant de les tracer, d'outils de navigation visant à faciliter la consultation des archives. Il participe aussi à de grands projets internationaux : le pôle de compétitivité Ile de France Cap Digital, la bibliothèque numérique européenne, Quaero : projet européen de moteur de recherche multimédia...

Au sein de ce vaste laboratoire de recherche, le Groupe de recherches musicales (GRM) est un lieu unique de recherche, de création et de conservation dans les domaines du son enregistré et des musiques électroacoustiques.


Producteur et éditeur de programmes audiovisuels et multimédia

L’Ina produit et édite des programmes audiovisuels et multimédia pour l’ensemble du paysage audiovisuel français et international.

Depuis trente ans, l'Ina a produit plus de 2000 oeuvres (correspondant à 1800 heures de programmes) : 1500 ont été diffusées à la télévision et 200 films ont été sélectionnés dans des festivals internationaux. Ces productions (ou co-productions) concernent de grandes figures historiques (Dante), politiques (Moi, Fidel Castro), scientifiques (Claude Lévi-Strauss) ou artistiques (Chagall, de grands moments de l'Histoire (La saga des immigrés, Une histoire de langue française) ou encore des sujets de société (Grandir au collège)...

L'Ina étend également sa production aux domaines éducatifs, pédagogiques et multimédias : par exemple avec France 5 pour le développement du site internet Côté profs pour les enseignants, avec des éditeurs scolaires pour la création de cartables électronique, ou encore en participant à la conception de l'Espace numérique des savoirs, le portail éducatif du Ministère de l'Education Nationale. Son Studio hypermédia est à l’origine de nombreuses innovations en matière de programmes interactifs mettant en scène les archives de l’Ina, en particulier Les Jalons pour l’histoire du temps présent et les Entretiens interactifs.

Par ailleurs, l’Ina édite ou co-édite des collections sonores ou vidéo retraçant les grandes heures de la radio et de la télévision. En matière de radio, la collection Ina mémoire vive regroupe de grands récitals de musique classique, mais aussi des discours, entretiens, lectures ou conférences avec des personnalités ayant particulièrement marqué une époque (André Malraux, Pierre Mendès France, Georges Pompidou, Michel Foucault...). Pour la télévision, de nombreuses collections sont consacrées à des émissions phares comme Les grands entretiens de Bernard Pivot, coédités avec Gallimard et comprenant notamment des entretiens avec Marguerite Yourcenar, Julien Green, Marguerite Duras, Françoise Dolto ou Albert Cohen. Il existe également une collection humoristique consacrée à des émissions telles que le Petit théâtre de Bouvard, les Shadoks ou encore Bonne nuit les petits.

Depuis une dizaine d'années, l'Ina édite également de nombreuses vidéos pour un public scolaire. Plus de 300 titres existent déjà sur des thèmes tels que la musique, le cinéma, l'histoire, la civilisation... La plupart des titres du catalogue de l'Ina concernent la littérature (adaptations, analyses d'oeuvres, biographies, portraits, oeuvres théâtrales...). Il existe aussi un DVD interactif Apprendre la TV : le JT vendu à ce jour à plus de 4500 exemplaires. Chaque année, environ 2500 documents sont commandés par les établissements scolaires et les médiathèques. Les sujets et les titres les plus demandés sont : Albert Camus, Vipère au poing, Le jeu de l'amour et du hasard, Eugénie Grandet, L'affaire Calas, La prise du pouvoir par Louis XIV.


Premier centre européen de formation aux métiers de l’audiovisuel et du numérique

Premier pôle européen de formation aux métiers de l'image et du son, l'Ina est aujourd'hui un des acteurs européens majeurs de l'enseignement professionnel à l'audiovisuel. Il organise près de 50 000 jours / stagiaires par an. Au-delà de son offre de formation professionnelle qui comporte chaque année plus de 230 stages et 200 formations "sur mesure", l'Ina développe une activité de formation initiale grâce à de nombreux partenariats nationaux et européens. En octobre 2007, Ina’Sup, l’école supérieure de l’audiovisuel et du numérique, proposera deux masters : Productions-éditions audiovisuelles et numérique et Gestion et conservation des patrimoines audiovisuels et numériques.


Un rôle international

La France est le premier pays au monde à avoir engagé un programme de numérisation de son patrimoine audiovisuel d'une telle ampleur. Pionnier en la matière, l'Ina intervient dans de nombreux pays du monde afin de conseiller les entreprises et institutions dans leur travail de sauvegarde des archives audiovisuelles. L'Ina poursuit également des missions des solidarité, comme en Afghanistan et au Cambodge, afin d'aider les pays meurtris par la guerre ou les conflits à reconstruire leur mémoire audiovisuelle.

En septembre 2004, la Fédération Internationale des Archives de Télévision (FIAT/IFTA) [8], qui regroupe près de 180 institutions d'archivage dans 70 pays (et était présidée par l'Ina jusqu'en octobre 2006) a lancé un appel international pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel mondial.



Les archives de l'Ina

Avec plus de 2,5 millions d'heures d'archives au total, les fonds de l'Ina regroupent la mémoire sonore et visuelle de plus de 60 ans de notre histoire, répartie dans six grandes collections : le fonds cinéma, le fonds national de télévision, le fonds radio, le fonds photo, les fonds régionaux et le fonds du dépôt légal.


Le fonds cinéma

Ce fonds contient trente ans d'actualités :

  • le fonds de la Coopérative générale du cinéma français qui comporte 18 films produits entre 1944 et 1963, 12 documentaires et 6 longs métrages, dont La bataille du rail de René Clément, primé au premier Festival de Cannes de l'après-guerre en 1946.


Le fonds national de télévision

  • Les actualités nationales ou fonds "actualités", avec les journaux télévisés, les émissions et débats politiques, les magazines d'information, de reportages, les magazines et retransmissions sportives, diffusés par la Radio Télévision Française (RTF) puis l'ORTF, et la télévision publique aujourd'hui. L'Ina possède ainsi le premier journal télévisé créé par Pierre Sabbagh le 26 juin 1949 et de très nombreuses interventions de personnalités politiques.
  • Le fonds dit de "Production" concerne surtout les programmes nationaux de la télévision publique depuis la RTF jusqu'à nos jours et couvre tous les genres télévisuels : téléfilms, séries, feuilletons, documentaires, émissions de divertissement, jeux, dessins animés, magazines culturels ou de société, retransmissions d'événements sportifs, de pièces de théâtre, de concerts... ainsi que les émissions produites ou coproduites depuis 1975 par l'Ina. On peut y revoir le premier Tour de France, les premières émissions de débat (Problème de gouvernement, Liberté de l'esprit), les allocutions du Général de Gaulle, ainsi que les émissions A armes égales ou Cinq colonnes à la une qui ont marqué toute une époque. D'autres émissions célèbres comme Apostrophes, Champs-Elysées, Stade 2 ou Télé Foot, véritables rendez-vous pour les téléspectateurs dans les années 1980-1990, y sont conservées.


Le fonds radio

Les premiers enregistrements radiophoniques remontent à 1933 avec notamment les discours de grandes personnalités comme Blum, Reynaud ou Daladier. Pour la période de la Seconde Guerre mondiale, les archives comprennent quelques 4000 enregistrements sonores émanant des radios qui émettaient depuis Paris (zone occupée), Vichy (zone libre) ou encore de l'extérieur (la Résistance). Après la Guerre, une véritable collecte des émissions a été organisée : on y entend des entretiens avec des artistes (Breton, Claudel ou Giono...), des concerts de l'Orchestre national du théâtre des Champs-Elysées, des émissions de variétés ou d'information culturelle telles que Rendez-vous à cinq heures, Avant-premières ou Dimanche dans un fauteuil, Radioscopie, Les grandes enquêtes ou Le monde contemporain.

A partir de 1975, le fonds est alimenté chaque jour par les émissions de Radio France : Le pays d'ici, Les mardis du théâtre ou du cinéma, L'Histoire en direct sur France Culture ; Le masque et la plume, Là-bas si j'y suis, Rue des entrepreneurs, L'oreille en coin, Le téléphone sonne sur France Inter ; Euphonia, Le matin des musiciens sur France Musique.


Le fonds photo

Evalué à environ 1,5 million de photographies, les plus anciennes remontant à 1950, ce fonds témoigne des premières années de la télévision où les émissions avaient lieu en direct, et n'étaient ni enregistrées, ni archivées. On y trouve des reportages sur les tournages montrant le travail des équipes techniques, des réalisateurs, des chanteurs, humoristes et comédiens ainsi que des portraits de personnalités et des reportages d'actualités retraçant la vie des Français entre 1961 et 1974.

Les fonds régionaux

Il existe six délégations régionales qui conservent les programmes des radios et des télévisions publiques régionales. Chaque délégation valorise en moyenne 50 000 heures d'archives (radio et télévision) datant, pour les plus anciennes, des années 50.


Le fonds du dépôt légal

Ce fonds concerne les programmes diffusés par :

  • La Télévision nationale hertzienne : TF1, France 2, France 3, Canal +, M6, Arte, France 5. Du 1er janvier 1995 au 1er janvier 2002, il s'agit du dépôt des programmes d'origine française en première diffusion, et un échantillonnage pour les journaux télévisés, les jeux et les retransmissions sportives. Il existe également un dépôt de 7 journées témoins chaque année correspondant à l'intégralité d'une journée de diffusion pour toutes les chaînes. Depuis le 1er janvier 2002, tous les programmes sont collectés 24 heures sur 24.


Ce fonds dépôt légal comprend également :

  • Un fonds vidéo-musiques : 3500 documents constitués de clips musicaux d'origine française en première diffusion depuis le 1er janvier 1995.
  • Un fonds publicité : 10 000 documents par an intégrant des spots publicitaires en première diffusion française depuis le 1er janvier 1995.
  • Un fonds du Service d'observation des programmes : 67 500 documents regroupant l'enregistrement intégral des programmes des chaînes nationales hertziennes de 1986 à 2001 pour TF1, France 2 et France 3 ; de 1992 à 2001 pour Canal +, Arte et M6.
  • Un fonds de documentation écrite : il s'agit d'un fonds d'ouvrages, de périodiques, de rapports, de thèses et de publications de recherche comme, des grilles de programmes, des dossiers de presse, des ouvrages consacrés aux médias ou des périodiques.



A savoir

  • Le plus vieux document de l'Ina date de 1891. Il s'agit de la voix de Gustave Eiffel.
  • Certaines archives sont de véritables moments d'anthologie : on trouve la première apparition des Rolling Stones à la télévision française en 1964 dans l'émission Quoi de neuf présentée par Denise Fabre.
  • Si on voulait voir et écouter toutes les archives de l'Ina, il faudrait presque 300 ans sans interruption. D'ici 2010, elles auront doublé de volume.
  • Lors de la première journée de mise en ligne des archives de l'Ina, 6 millions et demi d'internautes sont venus visiter le site ina.fr. La série animée des Shadoks et les images de Mai 68 viennent en tête des programmes les plus consultés.
  • On reconnaît les archives de l'Ina grâce au logo blanc Ina incrusté sur les images, mais la loi interdit de "sigler" une oeuvre sans l'accord des auteurs.
  • Des réflexions sur le dépôt légal d'internet sont en cours. Il devrait être mis en place à l'horizon 2008 sous l'égide de l'Ina pour sa partie audiovisuelle.


  • Disparitions d'archives : lors d'un entretien dans l'émission d'Antoine Perraud, Jeux d'archives (France Culture, 31 mars 2007), William Karel fait remarquer que certains documents audiovisuels et des notices se rapportant à de Gaulle ou à la guerre d'Algérie ont disparu de l'Ina. Tous deux notent aussi que le fameux "lapsus" de Raymond Barre lors de l'enregistrement à Lyon de sa réaction après l'attentat de la rue Copernic (3 octobre 1980) a été partiellement effacé de l'enregistrement stocké à l'Ina (voir par exemple en ligne sur le site de l'Ina : IT1 NUIT TF1 - 03/10/1980 - 00h20m27s).


Voir aussi


Le site institutionnel


Les sites d'archives en ligne


Le sport sur ina.fr


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