Vorlage:Infobox Édifice religieux
L'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin est une abbaye bénédictine fondée en 1079 sur la commune de Pecquencourt, dans le département du Nord en France. Important foyer culturel du Vorlage:S- au Vorlage:S-, ce monastère produit de nombreux manuscrits et chartes[1]. En 1568, l'abbaye fonde le collège d'Anchin, le plus grand collège de l'université de Douai. L'abbaye est supprimée à la Révolution et démolie en 1792.
Ce qu'il reste de l'abbaye fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date[2].
Géographie
Aquicintum puis Aquacignium, Anchin (ou Enchin) est une île de Vorlage:Unité faisant partie du territoire de Pecquencourt et baignée par des marais, par la rivière Scarpe et le ruisseau du Bouchart[3].
Héraldique
Les armes de l'abbaye se blasonnent ainsi : Vorlage:Citation |
Légendes et histoire
Au Vorlage:S-, Gordaine (ou Gourdaine, en latin Gordianus), ermite et confesseur parfois considéré comme le fondateur de l'abbaye, aurait vécu dans cette île sauvage où il avait bâti une petite église (ecclesiola) où il aurait été inhumé avant que son corps ne soit transporté à Douai[4]. Une fontaine de Montigny-en-Ostrevent commémore son nom[5] et la source de l'Ermite (ou de l'Ermitage) dans le bois de Bugnicourt à Roucourt lui doit vraisemblablement son nom aussi[6]. La fête de Saint Gordaine se célèbre le 16 octobre[7]. L'église Saint-Gilles à Pecquencourt conserve un tableau anonyme du Vorlage:XVIIe siècle illustrant les miracles de saint Gordaine[8].
Selon la légende, Sohier (ou Soihier, ou encore Sicher), sire de Loos et de Courcelles, et Gautier, seigneur de Montigny-en Ostrevent, étaient des ennemis héréditaires. Perdu, de nuit, Sohier frappe à la porte du château de Gautier. Ce dernier le reconnaît et l'héberge néanmoins. Ils font le même rêve dans lequel un cerf blanc[9] les entraîne dans l'île de Gordaine. Le lendemain, ils se rendent sur l'île et y revoient le cerf blanc de leur songe. Ils se réconcilient et décident d'y construire une abbaye vers 1076[10].
Selon son titre de fondation, l'abbaye, dédiée au Sauveur, ne fut réellement fondée qu'en 1079 sur des terres données à cet effet par Anselme II de Bouchain, comte d'Ostrevent[11] en 1077, et Gérard II, évêque de Cambrai, lui donna la cure de Cantin.
L'église Saint-Sauveur fut consacrée en 1086.
C'est en 1096 qu'aurait été organisé à l'abbaye le légendaire tournoi d'Anchin auquel auraient participé trois cents chevaliers venus d'Ostrevent, du Hainaut, du Cambrésis et du pays d'Artois[12]. Anselme II aurait organisé ce gigantesque tournoi, aux alentours de la Chandeleur, pour l’inauguration du monastère ; une charte curieusement Vorlage:Citation aurait même listé les noms des participants, tous de nobles chevaliers du Hainaut, de Valenciennes, Cambrai, Tournai mais aussi du Ponthieu, de l’Artois et même du Boulonnais[13]Vorlage:,[14].
En 1109, le quatrième abbé d'Anchin érige Cantin en ville. Les dons des seigneurs successifs permettent aux abbayes d'Anchin et de Flines d'être chacune propriétaires de domaines riches et étendus sur le territoire de Cantin.
En 1182, sous Baudouin V, comte de Hainaut, commence la construction d’une nouvelle église abbatiale, qui sera consacrée en 1250.
En 1562 est édifié, sous le patronage de l'abbaye, le collège d'Anchin, important collège affilié à l'université de Douai et où l'enseignement est dispensé par les jésuites.
Supprimée à la Révolution française, l'abbaye d'Anchin est déclarée bien national par le décret du Vorlage:Date. Le Vorlage:Date, elle est adjugée à François-Joseph Tassart de Douai pour la somme de Vorlage:Unité et démolie.
Architecture
L'église abbatiale
La première église, sous le vocable de Saint-Sauveur, fut consacrée le Vorlage:Date. Puis en 1182, le comte du Hainaut, Baudouin V, pose la première pierre de la nouvelle église qui sera consacrée le Vorlage:Date et dont les dimensions sont de Vorlage:Unité de long pour Vorlage:Unité de large avec une hauteur de Vorlage:Unité, ses quatre tours culminant à Vorlage:Unité.
Après la Révolution, le tabernacle de l'abbaye d'Anchin est conservé à l'hôpital général de Douai, et La Trinité, ou Retable d'Anchin[15], polyptyque sur bois réalisé par l’artiste douaisien Jehan Bellegambe vers 1511 pour l'abbaye, est conservé à Douai, au musée de la Chartreuse[16].
Le grand-orgue, à soixante jeux et quatre claviers manuels dont deux de cinq octaves, construit en 1732 pour l'abbaye par Cornil Cacheux et achevé par Charles Dallery, avec son buffet orné de statues de David et Sainte Cécile sculpté en 1760 par Antoine Gilis (1702-1781)[17] d'après des dessins des moines, a été transféré en 1792 à la collégiale Saint-Pierre de Douai par Louis Péronard[18].
Bâtiments conventuels
La bibliothèque
Gossuin, disciple bien-aimé de Bernard de Clairvaux, contemporain et vainqueur d'Abélard, fut un des hommes les plus savant de son temps qui institua une école d'enluminure de manuscrit dans son abbaye. Quelques manuscrits échappés des guerres et des révolutions forment, avec ceux de l'abbaye de Marchiennes, une grande partie de la collection conservée à la bibliothèque de Douai[19].
Liste des abbés
Abbés réguliers
- 1079-1087 : Alard Vorlage:1er, abbé réformateur, il impose la règle de Saint-Benoît qui est adoptée également par l'abbaye d'Affligem en 1085, et mise en place par deux maîtres et modèles d'observance : le prieur Titubalde et Rodulphe, délégués par Alard, qui vint avec eux la veille de l'Ascension de 1085[20] ;
- 1088 : Anselme, ou Alelme, Vorlage:2e abbé, appelé de l'abbaye Notre-Dame du Bec ;
- 1088-1102 : Haymeric, Vorlage:3e abbé, appelé comme simple religieux de l'abbaye Saint-Vaast, près d'Arras. Sous sa prélature furent faites de nombreuses donations et fondations (prieuré d'Aymeries). Le pape Urbain II lui écrivit à plusieurs reprises. Il assista au concile de Clermont de 1095 et au synode d'Arras en 1097 ;
- 1102-1110 : Geduin (mort en 1123), Vorlage:4e abbé, moine à l'abbaye Saint-Vincent de Laon, désigné comme abbé de l'abbaye Saint-Michel de Beauvais, il avait refusé le poste et fuit à Saint-Sauveur lorsque les religieux de ce lieu l'élurent à leur tour. Il se retira au prieuré Saint-Magulphe, ou Machut, au Pays-de-Galles, qui appartenait à l'abbaye où il mourut ;
- 1110-1111 : Robert (mort en 1119), Vorlage:5eabbé, moine venu de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. Des dissensions sur son élection l'obligèrent à donner sa démission l'année suivante ;
- 1112-1130 : Alvise (né vers 1070, mort en 1148 à Philippes en Macédoine), Vorlage:6e abbé, puis évêque d'Arras, moine réformé de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, était prieur à l'abbaye Saint-Vaast lors de son élection. Il obtint des papes Pascal II et Calixte II des diplômes assurant aux abbés d'Anchin des droits quasi épiscopaux, ainsi que des bénéfices nombreux et étendus ;
- 1130-1165 : saint Gossuin, dit Gozuinus, Vorlage:7e abbé[21] ;
- 1165-1175 : Alexandre, Vorlage:8e abbé, biographe de son prédécesseur, élu le même jour que celui de l'enterrement de l'abbé Gossuin ;
- 1176 : Simon, Vorlage:9e abbé ;
- Adam, Vorlage:10e abbé ;
- Guillaume, ou Willaume Le Parent, Vorlage:12e abbé ;
- 1243-1250 : Jacques de Béthune, Vorlage:14e, reçu l'habit des mains de l'abbé Simon ;
- 1250 : Guillaume Brunel, Vorlage:15eabbé ;
- Jean de Batterie, Vorlage:24e ou Vorlage:30e abbé ;
- Jean Lentailleur, Vorlage:36e abbé ;
- 1577 : Warnier de Daure, Vorlage:37e abbé.
Abbés commendataires
- 1694 : Cardinal César d'Estrées (1628-1714) ;
- 1789 : Henri Benoît Stuart, cardinal d'York (1725-1807), Vorlage:46e et dernier abbé, et Vorlage:6e commendataire. Il fait modifier l'accès au monastère par la création de deux petits pavillons qui demeurent les seules vestiges de l'abbaye.
Religieux et personnalités notables liées à l'abbaye
- Clarembault (1065-1078), abbé de l'abbaye Saint-Thierry au diocèse de Reims ;
- Gelduin, abbé de l'abbaye de Saint-Michel, il se retire à Anchin comme simple moine en 1096 ;
- Udon, ou Odon, évêque de Cambrai (vers 1050-1113), mort à l'abbaye d'Anchin[22]Vorlage:,[23] ;
- Manassès II de Reims, évêque de Reims, il vint à l'abbaye en 1098 ;
- Amand de Castello, ou du Chastel, chanoine de Tournay, prieur de l'abbaye d'Anchin, puis abbé de l'abbaye de Marchiennes vers 1120[24]
- Roger, il fut abbé de 1133 à 1140 à l'abbaye Saint-Quentin de Péronne ;
- Léonius de Furnes (mort en 1163), moine, puis prieur du prieuré Saint-Georges d'Hesdin, abbé de l'abbaye de Lobbes, puis de l'abbaye Saint-Bertin ;
- Vorlage:Smiley: Der Parameter XII wurde nicht erkannt! : Algat, moine qui devint abbé de l'abbaye de Crespin ;
- Pierre de Celle (vers 1115-1183), moine, ami de Gossuin d'Anchin, il fut abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle près de Troyes en 1145 puis, vers 1161 ou 1162, abbé de l'abbaye Saint-Remi de Reims, et enfin évêque de Chartres ;
- Frère Baudry, ou Balderic, est l'auteur de l'ouvrage Hilarii de Trinitate[25] contenant les douze livres de Trinatate de saint Hilaire de Poitou et date de l'époque d'Alvise et Gossuin ;
- Frère Lambert, ou Lamberti, moine au temps d'Alvise et Gossuin, il a transcrit des ouvrages de la bibliothèque d'Anchin[26] ;
- Frère Sicher, ou Sicherus, auteur des Œuvres de saint Bernard en trois volumes[27]. Il fut souvent associé à Frère Ailrède, homonyme de l'abbé anglais, il était moine peintre miniaturiste[28] ;
- Frère Renauld, il a entreprit du vivant de l'abbé Gossuin un ouvrage monumental qui lui demanda dix ans de travail et qui fut achevé en 1173[29] ;
- Frère Hélie, originaire d'Angleterre, avait fait profession à l'abbaye Saint-Bertin sous l'abbatiat de Léonius, puis est venu à Anchin où il exécuta plusieurs manuscrits[30] dont un en double exemplaire pour l'abbaye Saint-Bertin et d'Anchin. Il est aussi l'auteur du Manuscrit de Boulogne entre 1145 et 1152 ;
- Frère Rainaud, copiste, associé à Frère Ailrède, peintre miniaturiste[31]. Il copia le Laudibus Crucis de Raban Maur de Mayence, disciple d'Alcuin, et composé au Vorlage:S-, pour lequel il s'associa avec Frère Oliverus, peintre miniaturiste[32] ;
- Gossuin (1086-9 octobre 1166), Vorlage:6e abbé (1131-1166), célèbre pour son œuvre littéraire[33]Vorlage:,[22]Vorlage:,[34] ;
- Frère Bauduin et Frère Jean, enlumineurs, auteurs du Trinitate de saint Augustin en quinze livres[35], et Frère Jordan, auteur de Dni Augustini in omnes psalmos[36], Gregorii magni epistolœ[37] sous l'abbatiat de Gossuin ;
- Vorlage:Smiley: Der Parameter XII wurde nicht erkannt! : Lietbert, il fut abbé de l'abbaye de Marchiennes[38] ;
- Vorlage:Smiley: Der Parameter XII wurde nicht erkannt! : Frère Gérard, ou Gerardus, présent à Anchin, il fut l'un des plus habiles calligraphe[39] et rubricateur de son époque avant de devenir abbé de l'abbaye d'Imécourt[40] ;
- Vorlage:Smiley: Der Parameter XII wurde nicht erkannt! : Fulbert, abbé de l'abbaye Saint-Sépulcre de Cambrai[41] ;
- Gaspard de Bavincourt (mort en 1576) ;
- Vorlage:Lien (1538-1606).
[[Fichier:Hopital général de Douai Tabernacle de l'Abbaye d'Anchin.JPG|thumb|Tabernacle de l'abbaye d'Anchin, hôpital général de Douai.]]
Chartes
- 1161 : parchemin émanant de Gossuin d'Anchin, abbé par laquelle le saint prélat, de l'assentiment de son chapitre fait remise aux frères de l'abbaye Notre-Dame de Vaucelles, d'une rente annuelle de quatorze deniers, et de six chapons. Le titre est co-signés par un certain nombre de religieux dont cinq sont des manuscripteurs d'Anchin, et porte le sceau de l'abbaye pendant à des attaches de soie. En cire blanche dont le fond est coloré en rouge porte l'effigie du Christ assis, la tête entourée d'un nimbe crucifère, et bénissant de la main droite et, de la gauche, tenant la croix avec cette légende : Vorlage:Citation[42].
Le trésor
- la bibliothèque de l'abbaye, constituée d'actes originaux du Vorlage:Sp- a été conservée presque intégralement. En 1792, elle a été transférée à Douai, où elle est intégrée au fonds de la bibliothèque municipale ;
- une crosse de prélat en cuivre doré[43] du Vorlage:XIIIe siècle, de facture limousine[44], découverte à Anchin en 1872 dans le mobilier funéraire d'une tombe, est déposée au musée des beaux-arts de Valenciennes ;
- La Dernière Cène, tableau du peintre lillois Joseph Wamps est conservé à la collégiale Saint-Pierre de Douai. Plusieurs esquisses d'œuvres du même artiste, réalisées pour l'abbaye et incendiées durant la Première Guerre mondiale, se trouvent au musée de la Chartreuse de Douai[45].
Propriétés et dépendances
Prieurés
- le prieuré Saint-Georges (Pas-de-Calais) dépendait de l'abbaye d'Anchin de 1535 à 1789[46] ;
- le prieuré d'Évin-Malmaison dépendait de l'abbaye d'Anchin pour la période de 1658 à 168[46] ;
- le prieuré Saint-Georges d'Hesdin, érigé en 1096, dépendait de l'abbaye d'Anchin pour la période de sa donation comme chapelle en 1092 jusqu'à 1789[46] ;
- le prieuré d'Aymeries, fondé en 1088 ;
- le prieuré Saint-Magulphe, ou Machut (vers l'an 1000) au Pays-de-Galles ;
- le prieuré Saint-Sulpice de Doullens.
Terres et dîmes
- en 1160, l'abbé Anselme, de l'abbaye de Cysoing, cède des terres près du prieuré de la Sainte-Vierge au Bois dit Beaurepaire à Saint-Sauveur d'Anchin ;
- en 1170, l'abbé de l'abbaye Sainte-Calixte de Cysoing cède à celui de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin les dîmes et terrages de Saint-Calixte à Auberchicourt, lesquels se levaient notamment sur une rasière devant le château (Castellum).
Galerie
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Le collège d'Anchin à Douai.
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Les orgues de l'abbaye d'Anchin transférés à la collégiale Saint-Pierre de Douai.
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Le diptyque du maître-autel.
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Derniers vestiges du pavillon de droite à l'entrée de l'abbaye, après sa démolition en 1792.
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Détail de l'abbatiale d'après le polyptyque d'Anchin par Jean Bellegambe.
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Plan de l'abbatiale en 1792.
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Vestiges de l'abbaye en 2009.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Gerzaguet, L'Abbaye d'Anchin de sa fondation (1079) au Vorlage:S- : essor, vie et rayonnement d'une grande communauté bénédictine, Septentrion, 1998, Vorlage:ISBN Vorlage:Lire en ligne
- Hippolyte Romain Joseph Duthillœul, Galerie douaisienne, ou Biographie des hommes remarquables de la ville de Douai, A. d'Aubers Impr., 1844, 409 p. Vorlage:Lire en ligne
- Monique Pelade-Olivier, Étude iconographique du polyptyque d'Anchin de Jean Bellegambe, Maîtrise, université de Nanterre Paris-X, mai 1997.
- Vorlage:Mgr, Étude sur le retable d'Anchin, Arras, Rousseau, 1960. In-8°, 64 p., 1 grav.
- Vorlage:Ouvrage
- Vorlage:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des Abbayes de la Région Nord Pas-de-Calais
- Liste d'abbayes bénédictines
- Collège d'Anchin (Douai)
- Université de Douai
Liens externes
- Abbaye d'Anchin, sur mamet-dom.net
- Institut d'Anchin, sur anchin.org
- Enluminures d'Anchin au temps de l'abbé Gossuin (1131-1133 à 1165), sur persee.fr
Anchin, Abbaye Saint-Sauveur d'
Anchin, Abbaye Saint-Sauveur d'
Anchin, Abbaye Saint-Sauveur d'
Anchin, Abbaye Saint-Sauveur d')
Anchin, Abbaye Saint-Sauveur d'
- ↑ Jean-Pierre Gerzaguet, éditeur, Les Chartes de l'abbaye d'Anchin (1079-1201), Brepols, Turnhout (Belgique), 2005, collection ARTEM, Vorlage:N°, 511 p. Vorlage:ISBN
- ↑ Eintrag Nr. PA00107914 in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch)
- ↑ Enée-Aimé Escalier, L'Abbaye d'Anchin, 1079-1792, L. Lefort, Lille, 1852, Vorlage:P. Vorlage:Lire en ligne
- ↑ Charles Mériaux, « Gallia irradiata : saints et sanctuaires dans le Nord de la Gaule du haut Moyen Âge », in Beiträge zur Hagiographie, 4, 2006, Stuttgart, F. Steiner, Annexe I : « Églises et communautés religieuses », Vorlage:P., Anchin, église Saint-Sauveur Vorlage:Lire en ligne
- ↑ Enée-Aimé Escalier, L'Abbaye d'Anchin, 1079-1792, L. Lefort, Lille, 1852, Vorlage:Lire en ligne, Vorlage:P.
- ↑ Résurgences Senséennes
- ↑ forum - orthodoxe .com : saints pour le 16 octobre du calendrier ecclésiastique.
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy.
- ↑ L'épisode du « cerf » se retrouve dans la légende de la fondation de plusieurs autres abbayes, notamment celle de la Trinité de Fécamp.
- ↑ Edward le Glay, « Spicilège ou recueil de documens pour servir à l'histoire des faits… : Petite chronique de Flandre et de Hainaut : Comment Anchins fu estorée », in Nouvelle série des Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique, t. 3, 1837, Vorlage:Lire en ligne, Vorlage:P.
- ↑ Alexandre-Joseph Namèche, Cours d'Histoire nationale, Bruxelles, 1854, tome 3, Vorlage:P. Vorlage:Lire en ligne
- ↑ Paul André Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Duval et Herment, Amiens, 1842, Vorlage:P. Vorlage:Lire en ligne
- ↑ J.-B. Carpentier, Histoire Généalogique des Païs Bas, ou Histoire de Cambrai et du Cambrésis concernant ce qui s’est passé sous les empereurs et les rois de France et d’Espagne, 2 volume in-quarto, Leyde, 1664.
- ↑ L’histoire de ce tournoi de 1096 est un faux très habile du Vorlage:S- où Arthur Dinaux (Vorlage:Article) s’est laissé d’ailleurs prendre en reproduisant la Vorlage:Citation et la commente. Il y ajoute celle, tout aussi fausse, de l’ordre de la Licorne, fondé à Valenciennes en 1096. Cet ordre, s’il avait existé, aurait été le précurseur de trois siècles de tous les ordres connus. Créé entre les Vorlage:Sp- et affublé bien malheureusement à Anselme de Ribemont, il aurait repris les noms de tous les chevaliers qui le suivaient à la Vorlage:1re croisade. Il a fallu attendre la démonstration d’E.A. Escallier, parue en 1852 (Vorlage:Ouvrage) pour que cela cesse un moment, tous les auteurs abusés y ont alors souscrit. Cela n’empêcha pas Maigne de faire éditer, en 1861, un Dictionnaire Encyclopédique des Ordres de Chevalerie civils et militaires et de citer à nouveau ce pseudo ordre comme étant une Vorlage:Citation (L’Abbaye d’Anchin (1079-1792)). Cela a enfin aussi été confirmé par Le Glay (Vorlage:Article). Mais le phénomène se poursuit en se référant à ces divers ouvrages pourtant déjà maintes fois reconsidérés erronés après étude.
- ↑ Musenor
- ↑ Les primitifs flamands du musée de la Chartreuse de Douai.
- ↑ Vorlage:Ouvrage
- ↑ Vorlage:Lien web
- ↑ H. R. Duthillœul, Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la ville de Douai, in-8°, Douai, 1845.
- ↑ Texte dans la Chronique d'Affligem (MGH),SS,9.409.c,5 et 6, cité par E. A. Escollier, L'Abbaye d'Anchin 1079-1792, chez L. Lefort, Lille, 1852, Chapitre II, Vorlage:P..
- ↑ Vie de saint Gossuin d'Anchin (né vers 1087-1089, mort en 1169), (BHL3625), éd. R. Gibbons, Douai, 1620, Vorlage:P..
- ↑ a b Henri Platelle, « La mort Précieuse. La mort des moines d'après quelques sources des Pays-Bas du Sud », in Revue Mabillon Ligugé, 1982, vol. 60, Vorlage:N°, Vorlage:P.
- ↑ Henri Platelle, Présence de l'au-delà : une vision médiévale du monde, Presses Univ. Septentrion, 2004, Vorlage:P. Vorlage:ISBN Vorlage:Lire en ligne
- ↑ A. Van Lokeren (dir.), Messager des sciences historiques, ou archives des arts et de la bibliographie de la Belgique, vol. 25, 1857, Gand, L. Hebbelink, Vorlage:P. Vorlage:Lire en ligne
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- ↑ N°914 du catalogue des manuscrits.
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- ↑ J. Leclercq, « Poèmes à la louange de S. Gossuin d'Anchin », in Mélanges offerts à Baudouin de Gaiffier et François Halkin, Analecta Bollandiana Bruxelles, 1982, vol. 100, Vorlage:P..
- ↑ Henri Platelle, Présence de l'au-delà : une vision médiévale du monde, Presses Univ. Septentrion, 2004, Vorlage:P. Vorlage:ISBN (Google Books)
- ↑ Mss n° 298 du catalogue de Duthillœul.
- ↑ Mss n°289 du catalogue de Duthillœul.
- ↑ Mss n°342 du catalogue.
- ↑ Eugène Alexis Escallier, L'Abbaye d'Anchin 1079-1792, chap VII, Lille, L. Lefort, 1852, Datei:ButtonYellow88.png.
- ↑ Quatre ouvrages sont signés de son nom : n°254 du catalogue, 277, 278 (2 vol).
- ↑ Eugène Alexis Escallier, Vorlage:Opcit, chap VII, Datei:ButtonYellow88.png.
- ↑ Escallier, Vorlage:Opcit.
- ↑ Manuscrit conservé aux Archives départementales du Nord à Lille parmi les titres de l'abbaye de Vaucelles. Nous ignorons si ce sceau est celui de Vaucelles ou d'Anchin, l'auteur ne le précise pas.
- ↑ Photographie de la Réunion des musées nationaux.
- ↑ Ph. Beaussart, « Une crosse limousine trouvée à l'abbaye d'Anchin dans les collections du musée de Valenciennes », in Valentiana, Vorlage:N° (1989), Vorlage:P..
- ↑ Philippe Gain, « Joseph Wamps », in Les Amis de Douai, revue de l'Office du tourisme de Douai, janvier-mars 1989, Vorlage:P..
- ↑ a b c Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790, Impr. Nationale, 1848, Vorlage:Lire en ligne