Anise Postel-Vinay

französische Historikerin und Résistance-Kämpferin
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Anise Angèle Postel Vinay dite Anise Postel-Vinay, née Girard le Vorlage:Date de naissance dans le [[16e arrondissement de Paris|Vorlage:16e]][1] de Paris et morte le Vorlage:Date de décès à Paris[2], est une déportée résistante française.

Biographie

Anise Postel-Vinay est la fille de Louis-Lucien Girard, ORL[3], médecin pendant la Première Guerre mondiale et de Germaine Riss[2]. Elle faisait partie de la Fédération française des Eclaireuses[3]. Elle obtient son baccalauréat au lycée Molière à Paris, puis elle entreprend des études d’allemand à la Sorbonne[2].

À l'âge de Vorlage:Nobr, elle intègre un réseau du Secret Intelligence Service[2]. Elle est notamment chargée de relever les positions des bunkers allemands autour de Paris. Ces renseignements étaient Vorlage:Citation, cachés dans des Vorlage:Citation[2]. Anise Postel-Vinay découvre ultérieurement que le traducteur, Vorlage:Citation[3].

Elle est arrêtée pour faits de résistance le Vorlage:Date- à l’âge de Vorlage:Nobr. Emmenée au siège de la Gestapo n° 11 rue des Saussaies, elle est incarcérée à la prison de la Santé, puis transférée à la prison de Fresnes[2]. Elle passe une année à Fresnes, puis elle est déportée à Ravensbrück le Vorlage:Date-. Elle fait la connaissance dans le train de déportation de l'ethnologue Germaine Tillion[4], puis au camp, de Geneviève de Gaulle[2] et se lie avec ces deux femmes. Elle est employée à l'« atelier de fourrure », c'est-à-dire qu'elle découd les ourlets de manteaux des déportés pour y trouver d'éventuels objets de valeur[2].

Elle est libérée le Vorlage:Date- par la Croix-Rouge suédoise[2]. À son retour à Paris, elle apprend la mort de sa sœur, Claire Girard. Cependant, son frère est rescapé de Buchenwald et son père du camp de concentration de Dora.

Années d'après-guerre

Elle épouse le Vorlage:Date- André Postel-Vinay, lui-même ancien résistant et compagnon de la Libération[5]. Ils ont quatre enfants : le journaliste Olivier Postel-Vinay, Daniel, l'historienne Claire Andrieu et Cyril[6].

Elle participe aux activités d'associations d'anciens déportés, notamment l'ADIR dont elle a été secrétaire générale[7] et contribue aux trois ouvrages publiés par Germaine Tillion sur le camp de Ravensbrück, notamment Ravensbrück[8] et Une opérette à Ravensbrück[9]. Elle est cofondatrice de l'association Germaine Tillion, et en est la première secrétaire générale[10].

Elle assiste aux obsèques nationales au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, le Vorlage:Date-. Le président François Hollande la mentionne dans son discours[11], évoquant une « femme sublime » et « sœur de souffrance et d’espérance » des deux résistantes entrées au Panthéon[2].

Elle publie en 2015 un récit biographique et de témoignage sur sa déportation, Vivre, avec Laure Adler[2].

Publication

Notes et références

Vorlage:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Catégorie:Naissance en juin 1922 Catégorie:Naissance dans le 16e arrondissement de Paris Catégorie:Élève du lycée Molière (Paris) Catégorie:Scoutisme en France Catégorie:Femme dans la Résistance Catégorie:Résistant français Catégorie:Déporté résistant Catégorie:Survivant de Ravensbrück Catégorie:Décès dans le 13e arrondissement de Paris Catégorie:Décès à 97 ans Catégorie:Décès en mai 2020 Personnalité liée au scoutisme en France

  1. Vorlage:Lien web
  2. a b c d e f g h i j k Vorlage:Article
  3. a b c Vivre, Anise Postel-Vinay, Laure Adler, Grasset, 2015.
  4. Vorlage:Article.
  5. Vorlage:Article.
  6. Vorlage:Lien web
  7. Vorlage:Article.
  8. Anise Postel-Vinay, « Les Exterminations par gaz à Hartheim », in Ravensbrück, Paris, Le Seuil, 1988, Vorlage:ISBN notice du Sudoc Vorlage:Lire en ligne.
  9. Vorlage:Article.
  10. Communiqué de l'Ordre de la Libération, Vorlage:Date-, Vorlage:Lire en ligne.
  11. Vorlage:Lien web