Pierre Lellouche est un homme politique français, né le 3 mai 1951 à Tunis (Tunisie), d'une famille juive traditionaliste de petits commerçants tunisiens (Actualite juive, 1er mars 1989). Il est membre de l'UMP.
Etudes et profession
Avocat d'affaires, il est diplômé d’études supérieures de la Faculté de Droit de Paris X-Nanterre et de l’Institut d'études politiques de Paris, et docteur en droit de Harvard.
Convictions politiques
Libéral, pro-israélien, atlantiste et de droite, il est la bête noire des milieux d'extrême-gauche et de gauche qui voient en lui l'archétype du néo-conservateur français.
Pierre Lellouche est membre de plusieurs groupes d'études internationaux visant au renforcement du lien transatlantique et à éclairer les grands mouvements qui animent les relations internationales. Il est notamment membre du comité de direction de Nuclear Threat Initiative, vice-président (France) de l'Atlantic Partnership, membre de la Commission Trilatérale et de l'International Institute for Strategic Studies. En 1998, lors de la proposition de loi sur le PACS, il défend des convictions fondées sur la famille traditionnelle et s'oppose à tout contrat civil pour homosexuel qu'il voit comme le prélude au mariage et à l'adoption homosexuelle. Lors du débat parlementaire, il a déclaré qu'il fallait "stériliser" les homosexuels, ce qu'atteste le compte-rendu officiel([1]), mais qu'il a nié par la suite.
Il est néanmoins l'auteur de la loi, votée à l'unanimité par le Parlement français le 16 décembre 2002, visant à aggraver les peines en cas de violence à caractère raciste ou antisémite. Ce dispositif légal a également servi de modèle pour la rédaction permettant de sanctionner plus lourdement les violences à caractère homophobe.
Il est également un partisan de l'abolition de l'ISF, qu'il considère comme un impôt injuste basé sur le seul patrimoine et non les revenus qui conduisit ainsi les paysans de l'Ile de Ré, victimes de l'envolée des prix du foncier, à être redevable de cet impôt alors que les réelles plus grosses fortunes avaient, elles, les moyens de s'expatrier en Belgique ou en Suisse [1] et [2]. A Paris, tout propriétaire (même ancien) d'un appartement familial de 4 pièces situé dans un arrondissement chic et agréable du centre et de l'ouest de la ville se retrouve aussi assujetti à cet impôt du seul fait de la spéculation immobilière. En septembre 2005, il tente sans succès de faire réformer l'ISF.
Expert en relations internationales, partisan du libéralisme, ancien conseiller de Jacques Chirac sur le Moyen-Orient et aujourd'hui partisan de Nicolas Sarkozy, il est membre du courant libéral de l'UMP des « réformateurs ».
Il est présent et actif dans la communauté juive d'Ile de France.
Carrière politique
Conseiller de Paris depuis mars 2001, Pierre Lellouche est réélu dès le premier tour député le 16 juin 2002, pour un 3ème mandat, pour la Vorlage:RomainVorlage:E législature (2002-2007), dans la circonscription de Paris (4Vorlage:E) (VIIIVorlage:E et IXVorlage:E arrondissements).
Membre de la commission des Affaires étrangères et de la Délégation pour l'Union Européenne de l'Assemblée Nationale, Pierre Lellouche est, au sein de l'UMP, secrétaire national à la défense depuis janvier 2005.
Il a été le négociateur français pour l'implantation du réacteur nucléaire ITER à Cadarache (Bouches-du-Rhône) en 2005.
Comme Jean Tiberi, Claude Goasguen et Françoise de Panafieu, Pierre Lellouche a été candidat à l'investiture UMP pour la campagne de 2008 pour la mairie de Paris, mais il n'a pu accéder au second tour des primaires qui ont été organisées pour les départager.
Mandats
- 02/04/1993 - 21/04/1997 : député de Sarcelles
- 18/06/1995 - 18/03/2001 : membre du conseil municipal de Cannes (Alpes-Maritimes)
- 01/06/1997 - 18/06/2002 : député
- depuis le 01/07/2002 : député
Mandat au 16/06/2002 :
- Membre du conseil de Paris (ville ET département)
Depuis novembre 2004, président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN.
Liens externes
Notes et références
- ↑ Débat sur le Pacs, 8 novembre 1998, 3Vorlage:Ème séance à l’Assemblée nationale.
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