Chasseurs à pied (Frankreich)

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Vorlage:À sourcer En France, le corps des chasseurs à pied est un subdivision de l'arme de l'infanterie dans l'Armée de terre française. Ce corps d'Infanterie légère créé par Ferdinand-Philippe Duc d'Orléans à partir de 1837 est constitué des unités existantes et dissoutes partageant ses traditions, portant sa tenue bleue et se reconnaissant au travers de l'unique drapeau des chasseurs symbole de leur unité et de la cohésion de ce corps d'élite.

Depuis leur création et en raison de leurs nombreuses spécialités, les unités de chasseurs à pieds ont été nommés : Chasseurs d'Orléans, Chasseurs alpins, Chasseurs cyclistes, Chasseurs portés, Chasseurs à pieds parachutistes, ou Chasseurs mécanisés, mais ils ne peuvent en aucun cas être confondus avec les Chasseurs à cheval, les Chasseurs d'Afrique, les Chasseurs parachutistes ou les Chasseurs forestiers dont l'histoire, les traditions et les tenues sont différentes.

Historique du Corps des chasseurs à pieds

Les Origines

Ancien Régime

La première mention du terme de chasseur, dans un contexte militaire en France, apparaît en 1743, pendant la guerre de Bohême, avec la création des chasseurs de Fischer, une troupe francs-tireur de l'armée royale, composée de quatre cents fantassins et de deux cents cavaliers. Cette unité se transforme en 1761, après la mort de Fisher, en un corps mixte de huit cents hommes, les Chasseurs Dragons de Conflans. D'autres troupes légères apparaissent, comme les arquebusiers de Grassin en 1744 et les fusiliers de Molière, en 1745, les volontaires de Gantès, les volontaires Bretons et les volontaires du Dauphiné en 1746, les volontaires du Hainaut en 1747 et les volontaires royaux.

En 1763, toutes ces troupes sont transformées en sept légions, comprenant chacune huit compagnies de dragons, huit de fusiliers et une de grenadiers, il existe : la légion de Conflans, la légion de Condé, la légion du Hainaut (légion Loraine, en 1768), les volontaires de Soubise (devient Vorlage:6e de Soubise, en 1768), volontaires de Flandre»[1].

À partir de 1776, le comte de Saint-Germain, lors de la réforme, fait former par les Vorlage:Nobr d'infanterie, deux compagnies d'élite, une de grenadier et une de chasseurs, en incorporant toutes ces unités disparates. En 1784, cependant six nouveaux bataillons indépendants sont recréés, pour appuyer les régiments de chasseurs à cheval, ce sont les bataillons de chasseurs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des Vosges, du Gévaudan et des Ardennes. Par la suite, en 1787, les bataillons sont de nouveau séparés des chasseurs à cheval, et six nouveaux sont créés. Ces douze bataillons prennent, le nom de leur région de recrutement, on a ainsi trois bataillons de chasseurs royaux de Corse, du Dauphiné, de Provence, et neuf bataillons de chasseurs corses, cantabres, bretons, d'Auvergne, des Vosges, des Cévennes, du Gévaudan, des Ardennes, du Roussillon. Ces troupes portent une tenue distinctive, vert forestier, et des cors de chasse apparaissent sur le retroussis de l'habit.

Révolution et Premier Empire

La compagnie de chasseurs des régiments d'infanterie, est transformée en deuxième compagnie de grenadier, dès 1789. Les bataillons indépendants subsistent, parfois épaulés par des unités de volontaires, comme les chasseurs de Vandamme ou les chasseurs basques. Avec la réforme de l'armée de 1793, les bataillons indépendants de chasseurs et les unités volontaires sont amalgamées, pour former les demi-brigade d'infanterie légère, les tenues vertes sont abandonnées au profit de la tenue bleue de la ligne. Au moment de la réforme de 1796, il existe trente et une demi-brigades légères. Ces dernières en lieu et place des compagnie de fusiliers, emploient les chasseurs pour former les compagnies du centre, ou de ligne. La demi-brigade, puis le régiment d'infanterie légère, comprend alors quatorze, puis douze compagnies de chasseurs, qui sont appuyées par des voltigeurs et des carabiniers. Par la suite [[Napoléon Ier|Napoléon Vorlage:Ier]], en fixe le nombre à vingt-sept, la carabine peu pratique, est elle aussi délaissée au profit du fusil standard de l'infanterie. Au sein de la Garde impériale, [[Napoléon Ier|Napoléon Vorlage:Ier]] emploie aussi plusieurs régiments d'élite, formés uniquement de chasseurs, ce sont les [[1e régiment de chasseurs-à-pied de la Garde impériale|Vorlage:1er]] et [[2e régiment des chasseurs à pied de la Garde impériale|Vorlage:2e chasseurs]], ainsi que le [[1er régiment de fusiliers-chasseurs|Vorlage:1er régiment de fusiliers-chasseurs]] et le Régiment de flanqueurs-chasseurs de la Garde impériale, constitué de forestiers, de fils de forestiers ou d'aspirants au métier de forestier.

À la Seconde Restauration, chacune des légions départementales est censée comporter un bataillon à huit compagnies de chasseurs à pied. Par la suite en 1820, sont recréés de nouveau des régiments d'infanterie légère, mais comme leurs équivalents du Premier Empire, seuls quelques détails sur la tenue, comme le rétablissement des tenues vertes, les distinguent encore de la ligne.

La Monarchie de Juillet

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Chasseur à pied 1840

De nouveaux progrès dans la fabrication des armes à feu permettent l’émergence d’un nouveau type d'infanterie légère. En 1833, Delvigne met au point une carabine rayée, presque aussi facile à charger qu'un fusil. La création d'unités de compagnies franches de franc-tireurs, pourtant décidée, n'est pas appliquée, et il faut attendre que le colonel Pontcharra perfectionne l'arme de Delvigne, en lui adjoignant un sabot permettant de forcer la balle à l'intérieur du canon, pour que l’idée soit enfin exploitée. Ferdinand-Philippe d'Orléans crée alors, avec l'aide de Charles d'Houdetot, une unité d’infanterie spéciale, pour expérimenter de nouvelles tactiques d’infanterie légère, la Compagnie de chasseurs d'essai, casernée à Vincennes.

Armés de carabines Delvigne-Pontcharra modèle 1837, équipées d'un sabre-baïonnette, ces fantassins subissent une instruction très poussée sur le tir, pratiquant le tir couché et à l'aide de la hausse.

Ils sont aussi pourvus d'une tenue plus commode et légère que l'infanterie de ligne, éliminant les buffleteries blanches, au profit d'un ceinturon noir plus discret et moins gênant, la tunique est bleue, le pantalon bien que garance, est d’une coupe large. Satisfait, lors d'une revue le Vorlage:Date, Louis-Philippe décide d'augmenter l'effectif et de former un bataillon provisoire à six compagnies. Formée le 14 novembre, l'unité est définitivement adoptée par l'ordonnance du 28 août de l'année suivante. La tenue est de nouveau repensée et on adopte le bleu-roi avec un liseré jonquille. Le bataillon part alors pour l’Algérie, sous le commandement de son parrain, le duc d’Orléans.

L’essai est concluant et le Vorlage:Date, on crée dix bataillons de chasseurs à pied, non enrégimentés. Ces unités sont formées au camp d’Helfaut, près de Saint-Omer, jusqu’au Vorlage:Date. Elles reçoivent leur drapeau des mains du Roi Louis-Philippe le Vorlage:Date. Les bataillons rejoignent ensuite leurs garnisons. Le [[1er bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:Ier]] bataillon est à Metz, le [[2e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:2e]] à Vincennes, le [[4e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:4e]] à Besançon, le [[7e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:7e]] à Strasbourg et le [[9e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:9e]] à Toulouse.

Les [[3e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:3e]], [[5e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:5e]], [[6e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:6e]], [[8e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:8e]] et [[10e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:10e bataillons]] partent alors pour l’Algérie. Face aux troupes d'Abd El-Kader, ils se couvrent de gloire à plusieurs reprises, et en particulier à la bataille de l'Isly et celle de Sidi-Brahim. Cette dernière devient l’emblème de ce nouveau corps de troupe. À la suite de la mort de leur parrain, le Vorlage:Nobr 1842, le 19 juillet, les bataillons deviennent des bataillons de chasseurs d’Orléans : ils gardent officiellement cette dénomination jusqu’à l’avènement de la Deuxième République, en 1848, où ils reprennent celle de chasseurs à pied.

Second empire

À l’approche de la guerre de Crimée, en 1853, Napoléon III décide de créer dix bataillons supplémentaires. Douze bataillons de chasseurs sont engagés dans la campagne. Il forme aussi un bataillon de la Garde.

La Vorlage:3e série de bataillon de chasseurs à pied est créé le Vorlage:Date, le [[21e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:21e]] se forme à Metz, tandis que le [[22e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:22e]] se constitue à Grenoble. Tous deux sont dissous en 1856.

La guerre paraissant inévitable avec l'Autriche, un décret du 14 mars 1859 les bataillons do chasseurs formèrent un bataillon de guerre de 6 compagnies et un dépôt de 4 compagnies.

Le Vorlage:21e bataillon de chasseurs à pied est réorganisé[2] le Vorlage:Date à Saint-Denis. Ces vingt-et-un bataillons de chasseurs à pied combattent lors de la guerre franco-prussienne de 1870, ils sont rejoints par trente-quatre bataillons de marche, formés par les compagnies de dépôt. À la fin de la guerre, le nombre de bataillons de chasseurs à pied est fixé à trente, le bataillon de la Garde devenant le vingt-quatrième.

IIIe République

Les bataillons de chasseurs participent alors à de nombreuses expéditions coloniales françaises, en Tunisie pendant l'année 1881, au Tonkin et en Annam, où le [[11e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:11e BCP]] se distingue, à Madagascar, en 1895, où est envoyé un bataillon provisoire, le [[40e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:40e BCP]], formé de volontaires.

La spécialisation

Il faut bien noter que les diverses et successives spécialisations des chasseurs à pied ne changent rien à leur appellation ou tradition. D'ailleurs certains « numéros » sont passés d'une spécificité à une autre, et ceci même à plusieurs reprises.

Après la guerre de 1914-1918 par exemple les Vorlage:9e, Vorlage:15e, Vorlage:18e, Vorlage:20e et Vorlage:25e bataillons de chasseurs à pied ont été alpinisés, alors que le Vorlage:30e bataillon alpin est redevenu « à pied ».

Le Vorlage:24e bataillon de chasseurs à pied est devenu alpin en 1888, puis est devenu « porté » puis mécanisé à la fin de la Vorlage:2e Guerre mondiale et enfin est redevenu alpin, après sa dissolution en 1991. Cela prouve bien que mécanisé, porté, cycliste, aéroporté (Vorlage:5e), parachutiste (Vorlage:10e) ou alpin, il n'est que chasseur à pied…

À la suite des initiatives du lieutenant-colonel Zédé et du commandant Arvers, qui explorent les possibilités de guerre en milieu montagnard, en 1888, douze des bataillons sont transformés en bataillons Alpins de Chasseurs à pied, plus spécialisés dans le combat en milieu montagneux et notamment de haute-montagne.

Ces douze unités sont regroupées dans deux corps de montagne :

La création de ces nouvelles forces adaptées au combat dans le massif des Alpes répond à une dégradation des relations avec l'Italie, qui vient d'adhérer en 1882 à la Triplice.

Chacun des bataillons est formé de six compagnies de 154 hommes, sous le commandement d'un chef de bataillon, ou d'un lieutenant-colonel.

L'équipement spécialisé, sommaire dans les premiers temps, se perfectionne au fur et à mesure que la troupe prend de l'expérience dans ce nouveau milieu. La coiffe choisie est la tarte ou galette, un béret très large que l'on plaque sur l'oreille droite. Un bâton de montagne avec une poignée en forme de corbin complète la tenue, mais par la suite le piolet, les skis, et les raquettes font leur apparition dans les compagnies.

Les groupes de chasseurs cyclistes

Les premières expériences avec la toute nouvelle bicyclette ont lieu dès 1899, au sein d'unités provisoires de chasseurs à pied. Les essais étant encourageants, chacun des Vorlage:2e, Vorlage:4e, Vorlage:9e, Vorlage:18e et Vorlage:25e BCP forment alors en 1903 une sixième compagnie, dotée de la bicyclette pliante Gérard.

En 1913, dix des BCP constituent un groupe cycliste, destiné à être intégré aux divisions de cavalerie. Ces nouvelles unités, gardent la tenue bleue des chasseurs, mais aussi l'écusson du corps dont ils sont issus, à savoir [[1er bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:1er]], [[2e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:2e]], [[4e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:4e]], [[13e bataillon de chasseurs alpins|Vorlage:13e]], [[15e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:15e]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:18e]], [[19e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:19e]], [[25e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:25e]], [[26e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:26e]] et [[29e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:29e BCP]].

Au cours de la guerre, quatre des groupes sont dissous, puis le Vorlage:2e en 1923, les cinq derniers subsisteront jusqu'au 5 mai 1929, leurs traditions (y compris les croix de guerres gagnées par les chasseurs de ces unités) étant alors reprises par les bataillons de dragons portés, alors en formation au sein des divisions légères de cavalerie.

La Grande Guerre et les diables bleus

Pendant la Grande guerre, les chasseurs sont répartis en 78 bataillons (31 d'active, 31 de réserve, Vorlage:Nobr alpins territoriaux et Vorlage:Nobr de marche). Chaque division d'infanterie devant en principe se composer d'au moins un bataillon de chasseurs (BCA ou BCP).

En 1913 est créé le Vorlage:31e BCP ; à l'entrée en guerre, il existe donc trente et un bataillons d'active de chasseurs à pied ou alpins.

Ils forment chacun un bataillon de réserve, dont le numéro est celui du corps d'origine augmenté de quarante, donnant ainsi du Vorlage:41e au 71Vorlage:E bataillons. De plus, sept bataillons de chasseurs alpins territoriaux sont créés, et neuf bataillons de marche, les Vorlage:32e, 102Vorlage:E, 106Vorlage:E, 107Vorlage:E, 114Vorlage:E, 115Vorlage:E, 116Vorlage:E, 120Vorlage:E et 121 Vorlage:E BCP sont créés. Il existe alors soixante dix-huit bataillons de chasseurs à pied et alpins, et dix groupes cyclistes. Trois divisions furent entièrement formées par des unités de chasseurs, les Vorlage:46e, Vorlage:47e et Vorlage:66e divisions d'infanterie.

Le bataillon de chasseurs à pied, en 1914, a un effectif théorique de Vorlage:Nobr et Vorlage:Nombre, répartis en six compagnies, une section hors rang et une section de mitrailleuses. Le bataillon de chasseurs alpins a un effectif un peu moindre avec Vorlage:Nobr et Vorlage:Nombre.

Devant leur combativité et leur opiniâtreté, les Allemands surnomment les chasseurs, schwarze Teufel, les diables noirs qui deviennent en français les Diables bleus en référence à leur tenue sombre. Le surnom a été donné pour la première fois aux chasseurs alpins, qui se battaient en 1915 sur le front des Vosges au côté des Diables rouges, surnom donné aux fantassins du 15/2 (152 R.I).

Plusieurs bataillons sont engagés à l'extérieur, le Vorlage:58e dans l'Armée d'Orient, le Vorlage:6e BCA à Corfou et deux des divisions bleues, les Vorlage:46e et Vorlage:47e divisions d'infanterie sont envoyées au secours de l’armée italienne à partir de l’automne 1917.

Garnisons des bataillons en 1914

Composition des bataillons de chasseurs

Il s'agit de la composition théorique des bataillons de l'armée active à la veille de la guerre.

Le bataillon est commandé par un chef de bataillon. Son effectif total est d'environ Vorlage:Nobr et Vorlage:Nombre. À noter que l'effectif réglementaire des bataillons de chasseurs alpins était de Vorlage:Nobr et Vorlage:Nombre.

Chaque bataillon de chasseurs à pied est constituée de

  • 6 compagnies de 250 hommes commandées par un capitaine. Chaque compagnie est elle-même divisée en 4 sections. Chaque section s'articule en 2 demi-sections, soit 4 escouades.
    Une escouade comprend 15 chasseurs placés sous le commandement d'un caporal.
    L'effectif d'une compagnie comprend :
  • une section hors- rang qui comprend des artificiers, armuriers, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d'approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers et conducteurs,
  • une section de mitrailleuses de 2 pièces.

Décorations

Au cours de la Grande Guerre, les unités de chasseurs obtiennent :

Pertes

L'effectif total des corps de chasseurs, d'environ 72.000 hommes, est constamment renouvelé car les pertes totales dans ces unités au cours de la guerre sont de Vorlage:Nombre.

L'entre-deux-guerres

À l'armistice, les bataillons de réserve, territoriaux et de marche sont dissous, faisant retomber le nombre de bataillons à trente et un. Mais ces unités ne restent pas inactives, outre les tâche d'occupation en Rhénanie, sept bataillons sont envoyés soutenir le gouvernement polonais contre l'offensive de l'Armée rouge (Vorlage:6e, Vorlage:7e, Vorlage:13e, Vorlage:15e, Vorlage:23e, Vorlage:24e et Vorlage:27e BCA et le Vorlage:29e BCP), entre 1920 et 1924. Par la suite, les Vorlage:15e, Vorlage:23e, Vorlage:24e Vorlage:25e et Vorlage:27e BCA, participent à la pacification du Rif, au Maroc, en 1925, alors que les Vorlage:7e et Vorlage:13e BCA, sont envoyés en Tunisie

En 1929, une nouvelle vague de suppression, réduit le nombre de bataillons à vingt et un. Cependant en 1937, sont recréés les Vorlage:5e et Vorlage:17e comme bataillons de chasseurs portés, embarqués sur des tracteurs Lorraine, et destinés à former l'infanterie des futures divisions cuirassées de réserve.

Garnisons des bataillons de Chasseurs en 1939

Chasseurs à pied
Chasseurs alpins
Chasseurs portés

Les chasseurs durant le conflit

À la mobilisation, sont formés huit nouveaux bataillons, ainsi que quinze bataillon de réserve A, numérotés de 41 à 71. Sont aussi formés le [[199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne|Vorlage:199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne]], issu de l'école de Haute Montagne de Chamonix, et dix bataillons de chasseurs pyrénéens, numérotés de un à dix.

En février 1940, les Vorlage:4e et Vorlage:16e BCP sont eux aussi transformés en bataillon de chasseurs portés. En avril, deux demi-brigades, la Vorlage:5e et la Vorlage:27e, sont envoyées en Norvège, lors de l'expédition de Narvik.

À la suite de l'armistice, seuls subsistent les Vorlage:1er (Belley), Vorlage:2e (Jujurieux), Vorlage:8e (Magnac-Laval), Vorlage:10e (Neuville/ain), Vorlage:16e (Limoges) et Vorlage:30e (Confolens) BCP, ainsi que les Vorlage:6e (Grenoble), Vorlage:13e (Chambery), Vorlage:20e (Digne), Vorlage:24e (Hyères), Vorlage:25e (Hyères) et Vorlage:27e BCA (Annecy).

Au sein des Forces françaises libres, il existe un éphémère bataillon de chasseurs d'Angleterre, constitué avec les éléments rapatriés de Norvège, qui est fondu dans la 1re division française libre, en 1941.

Le Vorlage:Date est créé au camp de la Valbonne (Ain) le Vorlage:33e bataillon de chasseurs à pied. Formé pour aller combattre en Syrie, les combats ayant cessé au Levant le 14 juillet, cet éphémère bataillon est dissous le lendemain 15 juillet.

Les unités de l'armée de Vichy sont dissoutes lors de l'invasion de la France libre en novembre 1942. Seul le Vorlage:2e BCP se distingue au moment de la défense du camp retranché de Toulon, envahi le 27 novembre, entrainant le sabordage de la flotte.

Les anciens cadres et chasseurs constituent cependant la base de nombreux maquis de la résistance, ainsi celui des Glières, où participent de nombreux anciens chasseurs du Vorlage:27e BCA. C'est pourquoi à la Libération, de nombreuses unités FFI se transforment en une vingtaine de bataillons de chasseurs, qui sont engagés aussi bien sur les poches de l'Atlantique qu'en Allemagne.

De 1945 à 1962

Après guerre, il existe dix-neuf bataillons, dont quatre en France (Vorlage:1er, Vorlage:5e, Vorlage:17e et Vorlage:31e), neuf au sein des Forces françaises en Allemagne (Vorlage:2e, Vorlage:4e, Vorlage:8e, Vorlage:16e, Vorlage:19e, Vorlage:20e, Vorlage:24e, Vorlage:29e et Vorlage:30e), et six au sein de la [[27e division alpine|Vorlage:27e division alpine]], alors en Autriche.

Seule une compagnie de marche, formée par les alpins des Vorlage:6e, Vorlage:11e, Vorlage:13e et Vorlage:27e BCA est envoyée en Indochine, crée le Vorlage:Date- commandée par le Capitaine Desserteaux mais le Vorlage:10eB.C.P recréé en 1947 au Maroc, comme [[10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied|Vorlage:10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied]], est envoyé au Tonkin en 1950, puis dissous en août 1952 et transformé en [[3e bataillon de parachutistes vietnamiens|Vorlage:3e bataillon de parachutistes]] de la nouvelle armée vietnamienne.

Par contre, la guerre d'Algérie, provoque la création en masse de nouvelles unités de chasseurs, remontant provisoirement leur nombre à vingt-sept. Ainsi trois bataillons sont composés de soldats du contingent émanant du grand ouest formés au centre d'instruction de Granville, le Vorlage:28e BCA qui agit dans le secteur de Sidi Aïch (vallée de la Soummam), le Vorlage:29e BCP est basé à El Kseur (avec son commando de chasse de PK 17: le V 94), sur la Soummam et le Vorlage:31e BCP dans la région de Tiaret. En Tunisie 3 bataillons le 12 le 14 le 25 dans la région du Kef, sous le commandement du colonel Putz tué à Laverdure, Algérie le Vorlage:Date .

De 1962 à aujourd'hui

Après la guerre d'Algérie, l'effectif des chasseurs diminue de nouveau. Ils se répartissent en deux spécialités, alpins et portés, qui plus tard sont qualifiés de « mécanisés ». Si les unités alpines conservent l'appellation traditionnelle de bataillon, les anciens chasseurs à pied, devenus « portés » ou « mécanisés », deviennent des groupes de chasseurs.

Les groupes de chasseurs mécanisés sont alors au nombre de sept (Vorlage:1er, Vorlage:2e, Vorlage:8e, Vorlage:16e, Vorlage:19e, Vorlage:24e et Vorlage:30e GC) et les bataillons alpins, de cinq (Vorlage:6e, Vorlage:7e, Vorlage:11e, Vorlage:13e, Vorlage:27e BCA). Il existe aussi plusieurs unités de réserve, les Vorlage:15e, Vorlage:22e, Vorlage:53e et Vorlage:67e BCA et les Vorlage:10e, Vorlage:29e, Vorlage:31e BCP et le Vorlage:41e GCP. Avec l'abandon de la conscription, leur nombre diminue encore de façon drastique : en 1994, il ne subsiste plus que trois groupes de chasseurs mécanisés, les Vorlage:8e, Vorlage:16e et Vorlage:19e GC. Finalement, seul le Vorlage:16e réussit à échapper à la dissolution. Toutes les unités de réserve, elles, sont supprimées. Du côté des alpins, la fonte est moins importante, puisqu'il existe encore trois bataillons de chasseurs alpins, les Vorlage:7e, Vorlage:13e et Vorlage:27e, de plus le Vorlage:24e GC basé à Tübingen dans le cadre des FFA (Forces Françaises en Allemagne) dissous en 1991, voit ses traditions reprises par le Centre d’entraînement de montagne de Barcelonnette (CIECM), qui devient le Vorlage:24e BCA, en octobre 1993, mais il est dissous à son tour définitivement en 2008.

Redevenu [[16e bataillon de chasseurs à pied|Vorlage:16e Bataillon de chasseurs]], le Vorlage:16e BC, unique unité de chasseurs mécanisés, est transféré en France en 2010. Il s'implante à Bitche en lieu et place du Vorlage:57e Régiment d'artillerie, dissous.

Le 1er juillet 2016, le "Centre d'entrainement au combat, le 5e Régiment de dragons" (CENTAC/5e RD) perd son appellation de tradition alors que le 5e RD redevient un régiment de char de l'ordre de bataille. Il est décidé de confier au CENTAC les traditions du 1er Groupe de chasseurs. Le centre devient à compter de cette date "Centre d'entrainement au combat, le 1er Bataillon de chasseurs" (CENTAC/1er BC). Son personnel ne porte pas la tenue bleue (hormis celui provenant d'un bataillon de chasseurs) car puisqu'il s'agit d'une "unité école", l'ensemble des militaires affectés conserve la tenue de son arme ou service d'origine.

Les traditions des Chasseurs à pied

300px|vignette|droite|Drapeau des Chasseurs à Vincennes le 17 septembre 2011 Les chasseurs sont regroupés au sein de bataillons ou de groupes indépendants, qui ne dépendent pas de régiments. Le drapeau étant un insigne régimentaire, il fut décidé de n'en remettre qu'un seul pour tous les corps de chasseurs, que les unités gardent à tour de rôle. Le Vorlage:1er drapeau est remis au Vorlage:2e BCP, par [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe Vorlage:Ier]], le Vorlage:Date. Cet unique drapeau porte en conséquence, tous les faits d'armes accomplis par les différents bataillons.

  • Le deuxième drapeau (1848-1852)
  • Le troisième drapeau (1852-1854)
  • Le quatrième drapeau (1854-1870)
  • Le cinquième drapeau (1870-1880)
  • Le sixième drapeau (1880-1902-1925)
  • Le septième drapeau (1925-1960)
  • Le huitième drapeau (1942-1942-1945)
  • Le neuvième drapeau (1945-1950)
  • Le dixième drapeau (1950-1960)
  • Le onzième drapeau (1960)

La hampe était surmontée d'une pique dorée portant à base dans un cartouche oblong, sur la face: « R.F. », et sur le revers: « Chasseurs à pied ».

Inscriptions sur la soie

219x219px|vignette|Fanion du 13e BCA Les fanions des bataillons étaient originellement de couleur verte et jonquille (la tradition des chasseurs veut qu'on ne prononce pas le mot "jaune" qui est remplacée par "jonquille") puis ont varié entre 1873 et 1914, certains étaient bleu et jonquille, d'autres encore tricolores. C'est le fanion bleu et jonquille qui a fini par l'emporter. Le modèle original est composé d'un carré d'étamine de Vorlage:Unité x Vorlage:Unité, coupé diagonalement à hauteur du bâton, le triangle inférieur bleu foncé, le triangle supérieur jonquille. Le cor traditionnel encadre le numéro du bataillon.

Le Vorlage:24e GC a toujours conservé les couleurs verte et jonquille du fanion des chasseurs de la Garde impériale dont il est l'héritier. Le cimier de la hampe du fanion est un cor de chasse en métal argenté. Il existe les particularismes suivants pour les cimiers : coq pour le 1er Bataillon de chasseur ; kouba (improprement dénommée marabout) au centre du cor pour le 8e Bataillon de chasseurs ; aigle impériale pour le 24e Bataillon de chasseurs ; chamois au centre du corps pour le 30e Bataillon de chasseurs. Depuis quelques années, les fanions ne comportent plus d'inscription de nom de batailles. Yvick Herniou et Éric Labayle, dans leur ouvrage Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre,(Tome 2) ont inventorié les inscriptions portées sur les fanions à l'issue du 1er conflit mondial.

La Tenue

left|thumb|473x473px|Tenue Solférino des chasseurs alpins Les chasseurs portent la tenue bleue avec l'insigne du bataillon comportant un cor de chasse d'argent. Le pantalon de cette tenue est orné d'un fin passepoil jonquille. Cette tenue est donc différente des autres armes de l'armée de Terre qui portent une tenue générique (dite "Terre de France"). Le gilet d'arme et le plastron sont de couleur jonquille. Le képi est bleu foncé à soutache jonquille (soutache d'agent pour les officiers, major et adjudant-chefs, soutache d'or pour les adjudants et élèves-officiers, lorsque ces derniers conservaient leur tenue d'origine). Le bandeau du képi est en velours noir à compter du grade d'adjudant, en signe de deuil du Duc d'Orléans.

La tenue de tradition est la tenue Solférino. Elle est portée avec un blouson ou une chemisette en fonction de la météo. Des épaulettes sont ajoutées en certaines circonstances : elles sont vertes à tournante jonquille pour la troupe.

L'écusson de manche modèle 1945 (losange) est bleu foncé timbré d'un cor de chasse et compte deux soutaches jonquilles pour les chasseurs hors de l'arme. Les chasseurs appartenant à un bataillon portent le même écusson ; le numéro du bataillon est inscrit au-dessus du cor. Il existe des particularismes : l'écusson du 10e Bataillon parachutiste de chasseurs à pied comporte trois soutaches ; l'écusson du Centre d'instruction et d'entrainement au combat en montagne, le 24e bataillon de chasseurs (CIECM/24e BCA) ne comporte pas de numéro, ce dernier est remplacé par une grenade ; l'écusson de la préparation militaire Sidi Brahim est inversé (fond jonquille, 2 soutaches bleues foncées), le cor est remplacé par une grenade.

Les chasseurs alpins portent la tarte (large béret commun aux troupes de montagne), les chasseurs mécanisés portent le béret bleu foncé (dit béret "toutes armes"), les chasseurs portés portent le béret noir, les chasseurs à pied parachutistes portent également le béret bleu foncé, mais orné d'un demi-vol armé en lieu et place du cor de chasse.500x500px|Tenue Solférino des chasseurs à pieds|thumb centre

L'écusson de manche modèle 1945 comporte, outre le cor d'argent et éventuellement le numéro de la demi-brigade ou du bataillon, deux soutaches jonquilles (trois soutaches pour les bataillon de chasseurs à pied parachutistes).

Les refrains des bataillons[3]

Chaque bataillon a un refrain qui lui est propre. Ces refrains sont complètement différents entre eux aussi bien au niveau du ton que du texte. En effet, à l'heure des combats d'infanterie sans moyen de transmission, le clairon sonnait son refrain au cor. De ce fait, les généraux supervisant les combats connaissaient la position de leurs troupes.

Chaque nouveau chasseur doit connaître les 32 refrains des bataillons d'actives pour passer son « baptême chasseur » : 31 bataillons d'active existants en 1913 auxquels s'ajoute le 40Vorlage:E bataillon formé pour la conquête de Madagascar en 1895.

La tradition veut que chaque numéro de jour corresponde à un refrain chasseur. Il est de coutume de sonner chaque matin le refrain du jour avant l'appel de la compagnie.

  • 1Vorlage:Er bataillon« Si l'septième de ligne a des couilles au cul C'est qu'le Premier Chasseurs les lui a foutues ! »
  • 2Vorlage:E bataillon« Le Commandant a mal aux dents, mes enfants ! » (bis)
  • 3Vorlage:E bataillon« V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique au galop V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique sac au dos ! »
  • 4Vorlage:E bataillon« Quatrième bataillon, Commandant Clinchant Toujours en avant ! »
  • 5Vorlage:E bataillon« Cinquième Bataillon ventre à terre Commandé par Certain Canrobert, en avant ! »
  • 6Vorlage:E bataillon« Le sixième est là, il est un peu là ! »
  • 7Vorlage:E bataillon« Bataillon, Bataillon, Bataillon de fer Bataillon, Bataillon, Bataillon d'acier ».
  • 8Vorlage:E bataillon« T'as beau courir, tu ne m'rattraperas pas ! » (bis)
  • 9Vorlage:E bataillon« Marie, j'ai vu ton cul tout nu Cochon, pourquoi le regardes-tu ? »
  • 10Vorlage:E bataillon« Dixième Bataillon, Commandant Mac-Mahon N'a pas peur du canon nom de nom »
  • 11Vorlage:E bataillon« Onzième Bataillon de Chasseurs Alpins Onzième Bataillon d'lapins »
  • 12Vorlage:E bataillon« Ah c'qu'il est con, c'qu’il est con l'Douzième Ah c'qu’il est con, c'qu’il est con c'con là ! »
  • 13Vorlage:E bataillon« Sans pain, sans fricot, au treizième on n'boit que d'l'eau ! »
  • 14Vorlage:E bataillon« La peau de mes roulettes pour une casquette La peau de mes rouleaux pour un shako ! »
  • 15Vorlage:E bataillon« Je fumerais bien une pipe Mais je n’ai pas de tabac ! »
  • 16Vorlage:E bataillon« Seizième Bataillon d'Chasseurs à pied Seizième Bataillon d'Acier ! »
  • 17Vorlage:E bataillon« Cré nom d'un chien, nous voilà bien partis Cré nom d'un chien, nous voilà bien ! »
  • 18Vorlage:E bataillon« Encore un biffin d'enfilé, rompez, Encore un biffin d'enfilé ! »
  • 19Vorlage:E bataillon« Trou du cul, trou du cul plein de poils sales Trou du cul, trou du cul poilu ! »
  • 20Vorlage:E bataillon« Vingtième Bataillon, Commandant Cambriels, Les Chasseurs à pied ont des ailes ! »
  • 21Vorlage:E bataillon« En voulez-vous des kilomètres ? En voilà ! »
  • 22Vorlage:E bataillon« Encore un biffin de tombé dans la merde Encore un biffin d'emmerdé ! »
  • 23Vorlage:E bataillon« V'la le 23e, nom de Dieu, ça va barder ! »
  • 24Vorlage:E bataillon« Tout le long du bois, j'ai baisé Jeannette, Tout le long du bois, j'l'ai baisée trois fois ! »
  • 25Vorlage:E bataillon« Pas plus con qu'un autre nom de nom, Mais toujours autant ! » (ou content)
  • 26Vorlage:E bataillon« Tu m'emmerdes et tu m'fais chier, tu m'dis ça c'est pour blaguer ! »
  • 27Vorlage:E bataillon« Si vous avez des couilles, il faudra le montrer ! »
  • 28Vorlage:E bataillon« Saut'Putten ; t'auras d'la saucisse, Saut'Putten, t'auras du boudin ! »
  • 29Vorlage:E bataillon« C'est le Vingt-neuvième, qui n'a pas d'pain Qui crève de faim, qui marche quand même ! »
  • 30Vorlage:E bataillon« Il était un p'tit homme, Tout habillé de bleu, nom de Dieu ! » (ou sacrebleu)
  • 31Vorlage:E bataillon« Trente-et-unième, l'dernier v'nu, Pas l'plus mal foutu ! »
  • 40Vorlage:E bataillon« Trou du cul de la reine des Hovas ! »

Les bataillons de réserve, les bataillons territoriaux et bataillons de marche ont également eu leur refrain, comme par exemple :

  • 32e bataillon (de marche) : "Si j'avais du pinard, j'en boirais bien une goutte ! Si j'avais du pinard j'en boirais bien un quart !".
  • 53e bataillon (bataillon de réserve du 13e BCA) : "Sans fricot, sans pain, au 53 on n'boit qu'du vin !".
  • 87e bataillon (territorial) : "Le commandant a dit mes enfants vous êt' de sacrés lurons !".

La Ritournelle : "Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins en arrière. Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins à la queue".

Les chants

  • La Sidi-Brahim
  • La Protestation :

Nous sommes trente mille braves,
aux képis sombres, aux manteaux bleus,
et nous voyons même les zouaves
derrière nous courir au feu.

Vous qui voulez qu'on nous supprime,
qu'avez-vous à nous reprocher ?
En guerre, en paix, notre seul crime,
c'est de savoir trop bien marcher.

Ne touchez pas aux corps d'élite
chasseurs, chasseurs, pressons le pas.
Nous voulons bien marcher plus vite,
mais qu'on ne nous supprime pas !

Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier[4] qui passe,
Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier passé… Il est passé ! »"

Le vocabulaire

Les chasseurs emploient traditionnellement tout un vocabulaire, destiné particulièrement à se distinguer de l'infanterie de ligne. Ainsi, on ne dit pas :

  • la musique du bataillon mais la fanfare
  • le tambour mais la caisse claire
  • la caserne mais le quartier
  • l'uniforme mais la tenue
  • la capote mais le manteau
  • jaune mais jonquille
  • rouge mais bleu-cerise, sauf pour le drapeau, la légion d'honneur et les lèvres de la femme aimée... Quant au sang, il est vert, car le sang vert c'est pour la France (sang versé pour la France)[5].
  • la fanfare ne joue pas mais sonne.

Par contre on appelle :

  • la tarte : le grand béret du chasseur alpin,
  • le pas chasseur : le pas accéléré de défilé de l'unité de chasseurs à la cadence de 140 pas par minute,

Unités de chasseurs à pied

Personnalités ayant été chasseurs à pied

Notes et références

  1. Législation militaire 1763.
  2. In Les CHASSEURS à PIED, Revue Historique de l'Armée Français, numéro spécial Vorlage:P., 1966, 194 p.
  3. Vorlage:Lien web
  4. Sous la monarchie de Juillet, les patelettes en toile cirée du sac des chasseurs à pied brillaient au soleil, tels les carreaux de verre portés également sur le dos par les vitriers.
  5. Phrase issue du chant "La Protestation des chasseurs"

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Yvick Herniou et Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 Vorlage:ISBN
  • Revue historique de l'armée française, Numéro spécial Vorlage:Numéro2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p.
  • Arnaud de Vial, La Guerre d'Algérie
    • Tome 1, Ceux de Cherchell, sur la prestigieuse École où ont été formés tous les officiers de réserve qui ont été affectés dans les bataillons de Chasseurs, pendant la guerre d'Algérie. 2010. Éditions Jeanne d'Arc.
    • Tome 2, Le Courage des morts Vorlage:ISBN
      • L'histoire vécue du Vorlage:31e BCP en Algérie, 1959-1962
      • L'histoire vécue du huitième Groupe de Chasseurs Portés en 1962 au moment de l'affaire des missiles de Cuba, Éditions Jeanne d'Arc, 2010
  • Yvick Herniou, Ephéméride des chasseurs, Éditions Muller, 1993.

Liens externes

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