Batignolles-Châtillon

Unternehmen
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La Compagnie générale de Construction de locomotives (Batignolles-Châtillon) était une filiale nantaise de la Société de Construction des Batignolles créée en 1917. Elle eu entre autres pour activité la construction ferroviaire et la production d'armement.

Historique de l'entreprise

La Compagnie générale de construction de locomotives (Batignolles-Châtillon), qui s'installa à Nantes, dans le quartier de la Haluchère, a été constituée le Vorlage:Date à la suite d'un accord entre la Société de Construction des Batignolles et la Société des forges de Châtillon-Commentry-Neuves-Maisons dont les apports représentaient presque la moitié du capital social. Edouard Goüin en fut le premier président.

Rapidement l'usine, dont les bâtiments en béton précontraint datant de 1919 sont dû aux entrepreneurs François Mercier et Claude Limousin (selon le procédé Freyssinet), qui est mitoyenne de la ligne ferroviaire Nantes/Châteaubriant, emploie plus de 3.500 ouvriers. Pour loger ces derniers, non nantais dans une forte proportion (Bretons, Tourangeaux, Parisiens, mais aussi, Autrichiens, Italiens, Espagnols, Portugais, Tchécoslovaques, Polonais, etc…), l'entreprise crée en 1920, trois cités ouvrières : La Halvêque, La Baratte et Le Ranzay. Celles-ci étaient pourvues de rues numérotées, avec un certain nombre de services, notamment un dispensaire, une école primaire et une église (Saint-Georges des Batignolles), ainsi que des terrains de sport et un cinéma. Les cités, formées par 450 maisons en bois chacune dotée d'un jardin, sont construites par les Établissements Bessonneau, d'où le nom usuel de cités Bessonneau[1].
Ces logements (dont on peut voir une reconstitution au Vorlage:Numéro31 boulevard des Batignolles Vorlage Coord: Einbindungsfehler
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Des trois cités, il ne reste désormais plus rien : Le Ranzai sera démoli en 1965 (le cinéma fermé en 1968, sera rasé en 1998), La Halvêque disparait en 1972 pour laisser la place à une cité HLM, tandis que La Baratte laissé à l'abandon dès 1974, est aujourd'hui remplacée par le stade de la Beaujoire[2].

En 1928, la Société de Construction des Batignolles rompt définitivement avec son objet initial en fermant ses ateliers de l'avenue de Clichy, elle fait apport de sa clientèle, ses brevets, études et fabrications de locomotives à sa filiale, la Compagnie générale de construction de locomotives Batignolles-Châtillon.

En 1950, le société se lance dans la production de matériel pour l'industrie pétrolière et gazière.

En 1951, à la faveur d'une augmentation de capital, la SPIE, filiale du Groupe Empain, prend le contrôle de Batignolles-Châtillon.

En 1957 la société holding Batignolles-Châtillon est dissoute à la suite de l'apport fusion fait à la Société des Forges et Ateliers du Creusot.

En 1985, faillite du groupe Creusot-Loire. L'usine des Batignolles est cédée à trois repreneurs[3] :

Filiales

  • H. Ernault-Batignolles, pour le secteur de la machine-outil (constituée en 1934)
  • Locomotives et Locotracteurs Diesel S.A (absorbée en 1954)
  • Batignolles-Châtillon (Mécanique générale) (constituée en 1956)

Documentaires

  • Batignolles, la mémoire sur les rails
  • Le pain noir et les roses rouges des Batignolles

Notes et références

  1. Bessonneau : les petites maisons en bois des Batignolles
  2. Article Ouest-France de 18 mars 2010
  3. Vorlage:Lien web

Sources

  • Jacky Réault, L'usine des Batignolles à Nantes , 1981
  • Joël Guibert, L’usine des Batignolles à Nantes, 1989
  • Batignolles : Mémoires d’usine, mémoires des cités, 1991
  • Bruno Bellepomme, Les Batignolles, trois cités, un quartier, 1994
  • Roger Peoc'h et Jean-Yves Le Guellaf, Notre vie de métallos batignollais de 1918 à aujourd'hui,

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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