Prix Emmanuel-Roblès
Apparence
Le Prix Emmanuel-Roblès, Prix des lecteurs de Blois-Agglopolys, est un prix littéraire récompensant un auteur de premier roman. Il est baptisé ainsi en hommage à Emmanuel Roblès.
Des lycéens, étudiants, bibliothécaires, libraires, adhérents d'associations, détenus de la Maison d'arrêt ou tout passionné par le livre, se regroupent pour travailler sur cette sélection. Le lauréat du prix est doté d'une bourse qui lui permet de commencer ou de poursuivre un projet d'écriture[1].
Lauréats du Prix Emmanuel-Roblès
- 1991 – Nina Bouraoui : La Voyeuse interdite (Gallimard)
- 1992 – Patrice Orcel : Un dilettante à la campagne (Gallimard)
- 1993 – Bernard Chambaz : L'Arbre de vies (Bourin)
- 1994 – Tobie Nathan : Saraka Bô (Rivages)
- 1995 – Maïté Pinero : Le Trouble des eaux (Julliard)
- 1996 – Christian Le Guillochet : L'Oiseau éventail (Lucien Souny)
- 1997 – Dominique Sigaud : L'Hypothèse du désert (Gallimard)
- 1998 – Bénédicte Puppinck : Éther (Seuil)
- 1999 – Nicolas Michel : Un revenant (Gallimard)
- 2000 – Armel Job : La Femme manquée (Robert Laffont)
- 2001 – Philippe Besson : En l'absence des hommes (Julliard)
- 2002 – Soazig Aaron : Le Non de Klara (Maurice Nadeau)
- 2003 – Stéphane Héaume : Le Clos Lothar (Zulma)
- 2004 – Aminata Zaaria : La nuit est tombée sur Dakar (Grasset)
- 2005 – Jean-Pierre Ohl : Monsieur Dick ou le Dixième Livre (Gallimard)
- 2006 – Hugo Boris : Le Baiser dans la nuque (Belfond)
- 2007 – Carole Martinez : Le Cœur cousu (Gallimard)
- 2008 – Marc Lepape : Vasilsca (Galaade )
- 2009 – Tatiana Arfel : L'Attente du soir (Corti)
- 2010 – Estelle Nollet : On ne boit pas les rats-kangourous (Albin Michel)
- 2011 – Hélène Grémillon : Le Confident (Plon)
- 2012 - François Garde : Ce qu'il advint du sauvage blanc ([Gallimard])
- 2013 - Raphaël Jérusalmy : Sauver Mozart : Le journal d'Otto J. Steiner (Actes Sud Editions)
Notes et références
- ↑ « Le prix Roblès Couronner les meilleurs auteurs », sur le site de la Ville de Blois.