Jules Anglès
| Naissance |
Grenoble |
|---|---|
| Décès |
(à 49 ans) Château de Cornillon, Mably, France |
| Profession | |
| Conjoint | |
| Famille |
François Ernest Raoul |
Jules Jean Baptiste Anglès ( - Grenoble † - château de Cornillon, Mably) est un haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.
Biographie
Issu d'une famille de parlementaires dauphinoise (aujourd'hui devenue Anglès d'Auriac), fils d'un avocat consistorial, conseiller au Parlement du Dauphiné, il est admis 7e à l'École polytechnique en 1799, Jules entra dans l'administration comme auditeur au Conseil d'État le (section de la marine). Il est envoyé en Autriche y accomplir des missions administratives : il est intendant en Silésie en , puis à Salzbourg () et enfin à Vienne ().
Rappelé à Paris le , il passa maître des requêtes au Conseil d'État au 3e arrondissement de la police générale, division chargée de la correspondance avec les départements annexées ( - ). On le charge ensuite de la police des départements au-delà des Alpes.
Il fut à la première Restauration ministre de la Police (« Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale ») dans le gouvernement provisoire de 1814, puis conseiller d'état le . Lié à l'affaire du Marquis de Maubreuil, il abandonne alors Beugnot.
Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand.
Le , élu député par le collège du département des Hautes-Alpes, avec 71 voix sur 119 votants et 185 inscrits, il rentra bientôt dans l'administration.
Il est nommé le à la préfecture de police de Paris à la place du Duc Decazes. En butte à l'hostilité de tous les partis, on lui reprochait l'assassinat du duc de Berry et ses procédés d'administration, il démissionna alors de son poste le et fut remplacé dans ses fonctions le surlendemain par M. Delaveau. Il fut aussi ministre d'État.
Il se retira dans ses terres proches de Roanne et mourut le en son château de Cornillon à Mably.
Fonctions
- Auditeur au Conseil d'État () ;
- Intendant en Silésie (), à Salzbourg (), à Vienne () ;
- Maître des requêtes au Conseil d'État ( - ) ;
- Ministre de la Police (gouvernement provisoire de 1814) ;
- conseiller d'état () ;
- Député du département des Hautes-Alpes () ;
- Préfet de police de Paris () ;
- Ministre d'État ;
- Maire de Mably (Loire) (1826)[1].
Titres
- Baron Anglès et de l'Empire par lettres patentes du ;
- 1er comte Anglès le .
Distinctions
- Légion d'honneur[2] :
- Légionnaire (15 octobre 1809), puis,
- Officier (10 mai 1820), puis,
- Commandeur de la Légion d'honneur (1er mai 1821).
| Figure | Blasonnement |
| Armes du baron Anglès et de l'Empire
D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au canton des barons conseillers d'État brochant.[3] |
Annexes
Articles connexes
- Liste de polytechniciens par promotion ;
- Liste de polytechniciens par ordre alphabétique ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
- Gouvernement provisoire de 1814 ;
- Ministère de la Police ;
- Liste des ministres français de la Police ;
- Préfet de police de Paris.
- Liste chronologique des préfets de police ;
Liens externes
- Archives nationales (CARAN) – « LES PREFETS » – Dossier Côte : F1b I 155/5 (E A/162 V).
Bibliographie
- « Jules Anglès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
- Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, H. Champion, Paris, 1974 ;
- James Morton : The First Detective, 2004, Londres, Ebury Press, (ISBN 0091903378).
Notes et références
- Naissance en 1778
- Naissance à Grenoble
- Décès en 1828
- Baron de l'Empire
- Comte français du XIXe siècle
- Préfet de police de Paris
- Membre du Conseil d'État français
- Ministre du Premier Empire
- Ministre français de la Police
- Ancien député des Hautes-Alpes
- Ministre français d'État
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Élève de l'École polytechnique (France)