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Musique algorithmique

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Depuis le démarrage de la réflexion sur la composition assistée par ordinateur, première expérimentation musicale à utiliser l’ordinateur, les systèmes de composition se sont tour à tour préoccupée d’infléchir ou de laisser l’initiative à la machine, et, parallèlement, de libérer totalement l’homme de certaines tâches de régulation ou de lui laisser une part importante de création.

Pierre Barbaud débuta dans cet esprit fonctionnel ses travaux sur la composition “automatique” et mit au point avec Roger Blanchard en 1959 le programme ALGOM I-5 pour l’ordinateur Gamma 60 du Centre de calcul électronique de la compagnie Bull à Paris. Cette approche logicielle utilise des techniques aléatoires fondées sur des algorithmes de création musicale automatique. Dans cette approche de l'informatique musicale, la problématique finit par osciller de façon quasi paradoxale mais finalement foncièrement dialectique, entre déterminisme et aléatoire, entre aléa et logique, entre hasard et nécessité. Elle influe par là même sur une création déjà ébranlée dans ses fondements, et qui recherche à la fois la précision dans les détails de la matière explorée et une liberté, voire une complète indétermination dans le mouvement structurel de sa construction.