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Pyramide (architecture)

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La Transamerica Pyramid, San Francisco

La pyramide est une construction dont la forme se rapproche de l'objet géométrique du même nom.

Monuments antiques

Les civilisations précolombiennes (Aztèques, Incas, Mayas…), ainsi que les civilisations égyptiennes, ont créé de nombreuses pyramides, à usage religieux de temple ou de sépulture.

Les plus célèbres sont probablement les pyramides d'Égypte notamment la pyramide de Khéops.

Réalisations du XIXe siècle

La pyramide sur la place du marché de Karlsruhe.
Tombe pyramidale de Philippe-Louis Mangay à Freyming-Merlebach

La pyramide de Karlsruhe est une pyramide de grès rouge située au centre de la place du marché à Karlsruhe, en Allemagne. C'est le tombeau du fondateur de la ville, le margrave Charles-Guillaume de Bade-Durlach. Elle a été érigée entre 1823 et 1825, sous la direction de l'architecte Friedrich Weinbrenner, à la place de la Konkordienkirche, l'église luthérienne baroque à colombages qui accueillait la dépouille de Charles-Guillaume depuis 1807.

La pyramide a une assise carrée et une hauteur extérieure de 6,5 mètres. C'est un exemple de l'éclectisme égyptien, un style en vogue au début du XIXe siècle, suite à la Campagne d'Égypte menée par Napoléon. Les successeurs du margrave ne reposent pas dans la pyramide, mais dans une chapelle funéraire construite au nord-est du centre-ville, dans le parc du château.

La pyramide de Philippe-Louis Mangay. À Freyming-Merlebach, Philippe-Louis Mangay (1782-1842) riche avocat à la cour royale de Metz se fait inhumer dans une tombe de forme pyramidale, square Saint-Maurice à Freyming-Merlebach[1]. Cette tombe est située près du chœur (XVIIIe) de l'ancienne église paroissiale de Feyming.

Réalisations contemporaines

Cette forme a été reprise à la fin du XXe siècle par Jean Balladur pour la réalisation de La Grande-Motte.

À San Francisco (Californie), les architectes de la Transamerica Pyramid (construite en 1972, 260 mètres) ont choisi de traiter de façon futuriste la forme de la pyramide.

La pyramide du Louvre, dessinée par l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, sert de porte d'entrée monumentale au musée.

Symbolique

La pyramide est avec le cône, le volume ayant la plus grande capacité à évoquer la masse[2],[3].Cette évocation de la masse est liée à celle de l'éternité, car elle est notamment la forme du tumulus, de la masse mégalithique[4]. Ainsi Christian Norberg-Schulz écrit à son propos " Sa forme équilibrée apparaît comme une synthèse de forces verticales et horizontales et sa construction incomparablement massive semble la concrétisation d'un ordre stable et éternelle" La signification dans l'architecture occidentale.

Pour la franc-maçonnerie, la pyramide représente la Lumière, l'éveil des Hommes qui se rapprochent de la vérité, des dieux. Chez les Égyptiens, la pyramide est le lieu où l'Homme passe de la vie à la mort. Les francs-maçons ont donc repris ce symbole pour désigner le passage de l'ignorance à la connaissance, de la vie profane à la vie d'initié. En architecture, de nombreux monuments portent cette symbolique.

Article connexe

Sources

  1. Metz 2013, Le Petit Futé, ouvrage collectif, page 308.
  2. Christian Norberg-Schulz, La Signification dans l'architecture occidentale, éd. Mardaga (ISBN 978-2-87009-954-4), p. 8–29.
  3. Le fronton est une pyramide soulevée, réflexion de Christian Devillers dans : Christian Devillers, L'architecture d'aujourd'hui, 1992, 282 p., p. 120–121.
  4. Livio Vacchini, Capolavori chef-d'œuvre, éd. du Linteau (ISBN 978-2-91034-244-9), p. 19–23.

Modèle:Lien AdQ