https://de.wikipedia.org/w/api.php?action=feedcontributions&feedformat=atom&user=Z%C3%A9roBot Wikipedia - Benutzerbeiträge [de] 2025-11-23T17:28:24Z Benutzerbeiträge MediaWiki 1.46.0-wmf.3 https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernardon_de_la_Salle&diff=183245788 Bernardon de la Salle 2017-11-30T16:36:10Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Trop d&#039;ouvrages}}</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|Chicot}}<br /> {{Infobox Biographie2}}<br /> '''Bernardon de la Salle''' ([[1339]]-juin [[1391]]), originaire du [[diocèse d'Agen]], gendre de [[Barnabé Visconti|Bernabò Visconti]], [[Chefs routiers célèbres|chef routier]], fut seigneur de [[Figeac]], de [[Mornas]], de [[Caderousse]], d'[[Oppède]], de [[Malaucène]], de la Tour-de-Canillac et de Mas-Blanc (à [[Saint-Rémy-de-Provence]]) ainsi que de [[Soriano nel Cimino]] en Italie.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[Fichier:John hawkwood.jpg|thumb|left|200px|Gravure à l'effigie de John Hawkwood, beau-frère de Bernardon de la Salle]]<br /> <br /> Surnommé ''Chicot'' par ses compagnons {{référence nécessaire}}, il est aussi peu connu en [[France]] que célèbre en [[Italie]] où il apparaît sous les noms de '''Bernardo della Sala''' ou de '''Bernardo Guascone'''. [[John Hawkwood]] (''Giovanni Acuto''), son beau-frère, le considérait comme le meilleur des [[condottiere]]s depuis [[Giovanni degli Ubaldini]]. <br /> <br /> === À la solde des Anglais, des papes d'Avignon et des Visconti ===<br /> <br /> Bernardon s'illustra tant par ses faits d’armes au service de [[Charles le Mauvais]], roi de Navarre, du [[Édouard de Woodstock|Prince Noir]], du pape d'Avignon, [[Clément VII (antipape)|Clément VII]], de [[Louis II d'Anjou]], comte de Provence et roi de Naples, que des [[famille Visconti|Visconti]]. À leur service, il est de notoriété que jamais le Gascon ne commit un seul acte de lâcheté ou de félonie. Il serait difficile de dire de même lors de ses guerres d'aventure en Languedoc rhodanien ([[Pont-Saint-Esprit]], [[Anduze]]), en Bourbonnais ([[Saint-Pourçain]], [[Belleperche]]) ou en Italie contre Sienne, Pise ou Lucques. Marié à Riccarda, une fille naturelle Bernabò Visconti&lt;ref&gt;Bernardon de la Salle se maria à Riccarda Visconti, fille de Catarina Freganeschi de Crémone et de Bernabò. Quant à son beau-frère John Hawkwood (Giovanni Acuto), il épousa Donnina, fille naturelle de Bernabò Visconti et de Montaninna de Lazzari.&lt;/ref&gt;, il est aussi le père de [[Bernardon de Serres]] et d'[[Antoine de La Sale|Antoine de la Salle]]&lt;ref&gt;Vers [[1385]], Bernardon de la Salle avait eu, avec sa compagne Perrinette Damendel, un fils naturel baptisé Antoine. À la mort de son père, celui-ci hérita de ses fiefs provençaux de la Tour-de-Canillac et de Mas Blanc sis sur le territoire de Saint-Rémy-en-Provence qui lui avait été vendus par Raymond de Turenne. Ils lui furent confirmés, le 8 mai 1407, par Louis II d'Anjou, comte de Provence. Antoine accompagna ensuite Louis II dans sa tentative de reconquête du royaume de Naples. Passé au service du [[roi René]] comme précepteur de son fils Jean de Calabre, en 1435, il écrivit, pour l'instruction du jeune prince, la fameuse ''Histoire et plaisante chronique du petit Jehan de Saintré et de la jeune Dame des belles cousines''.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Ses campagnes en France ==<br /> <br /> Il commença sa carrière en France, en [[1359]], au côté de [[Jean III de Grailly|Jean de Grailly]], [[Captal de Buch]], capitaine de Charles le Mauvais, roi de Navarre. Démobilisé après la paix de [[Traité de Brétigny|Brétigny]], il fut l'un des initiateurs des [[Grandes Compagnies]] en mai [[1360]]. <br /> <br /> === Un des chefs des Tard-Venus ===<br /> <br /> Ces routiers arrivèrent dans la vallée du Rhône, en décembre de la même année. Outre Chefs Bernardon de la Salle, il y avait [[John Hawkwood]], [[le Petit Meschin]], [[Robert Briquet]], l'[[Espiote]], [[John Creswey]], [[Naudon de Bageran]], [[Lamit]], [[Bataillé]] et [[le Bour de Lesparre]]. Ces [[routiers]], connus sous le nom de [[Tard-Venus]], étaient à la solde d'André de Beaumont, le beau-frère du [[duc de Lancastre]], et de Pierre Vernay, dit l'Anglois, qui avaient pour mission de mettre sur le trône de France un dénommé [[Jean Gouge]] (Gianinno Guccio ou Baglioni). Celui-ci prétendait être [[Jean Ier de France|Jean {{Ier}} de France]], dit le Posthume, le fils de [[Louis X le Hutin]] et de [[Clémence de Hongrie]]. <br /> <br /> Le Gascon s'illustra dans la nuit du 28 décembre en prenant d'assaut Pont-Saint-Esprit&lt;ref&gt;Les Spiripontains, réfugiés dans l'église, durent payer 6 000 florins pour avoir la vie sauve .&lt;/ref&gt;. Face à sa fougue, le Sénéchal de Beaucaire, Jean de Souvain, qui dirigeait la résistance, se cassa une jambe en tombant d'un des hourdages de bois des remparts&lt;ref&gt;Le Parvus Thalamus de Montpellier indique : ''Aquel meteys, an LX, la nuoc dels innocens, fo pres lo luoc de Sant Esprit, sus lo Roze, per una compenha angleses. Johan Souant, sénescal del Belcaire, en la combatement tombet d'un cadafale de fuste ont era et rompet se cuyssa''.&lt;/ref&gt;. ''Ce dont fut pitié, car ils y occirent tant maint preudommes et violèrent tant maintes dames et demoiselles, et y confirent si grant avoir que sans nombre, et grande pourveance, pour vivre un an tout entier'' nous a confié [[Jean Froissart|Froissart]].<br /> <br /> === Mercenaire des Anglais et du roi de Navarre ===<br /> <br /> Puis, Bernardon participa à la fameuse bataille de [[Brignais]] où les troupes régulières françaises furent défaites et où trouva la mort [[Jacques Ier de Bourbon-La Marche|Jacques de Bourbon]], comte de la Marche. Il rejoignit ensuite [[Robert Knolles]] et John Creswey avec lesquels il ravagea le vignoble de Saint-Pourçain&lt;ref&gt;Robert Knolles, dit Canolles ou Robin Quanole, vint assiéger Saint-Pourçain où s'était fortifié [[Thomas de La Marche]], Lieutenant du duc de Bourbon dans tous les païs gouvernés par iceluy. Le Capitaine anglais s'y cassa les dents et, en représailles, fit ravager ce célèbre vignoble (cf. Marcellin Bourdet, 1900, Thomas de la Marche, Bâtard de France et ses aventures (1318 – 1361), Riom).&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Revenu au service de Charles le Mauvais en [[1363]], en octobre, il prit par surprise la [[La Charité-sur-Loire|Charité-sur-Loire]], où il allait être assiégé par les troupes françaises en mai 1364, après la victoire de [[Cocherel]]. Il avait en face de lui, le connétable [[Moreau de Fienne]], les maréchaux [[Jean Ier Le Meingre|Jean {{Ier}} le Meingre]], dit Boucicaut, et [[Arnould d'Audrehem]], ainsi que [[Mouton de Blainville]], [[Louis de Sancerre]] et [[Bertrand Du Guesclin]]. Ne recevant aucun secours du roi de Navarre, Bernardon s'engagea avec Creswey et Briquet à rendre la Charité et à ne plus servir le Mauvais pendant trois ans. <br /> [[Fichier:Edward_the_Black_Prince_-_Illustration_from_Cassell's_History_of_England_-_Century_Edition_-_published_circa_1902.jpg|200px|thumb|Le Prince Noir, lithographie du {{s-|XIX|e}}]]<br /> <br /> === Au service de du Guesclin et du Prince Noir ===<br /> L'année suivante, il se trouva en Espagne en compagnie de Bertrand du Guesclin pour aider [[Henri de Trastamare]] à renverser [[Pierre le Cruel]], roi d'Aragon. Mais Bernardon, au cours du mois de février [[1367]], passa sans état d'âme au service du Prince Noir pour lutter cette fois contre Henri de Trastamare et Bertrand du Guesclin. <br /> <br /> En la mi-août [[1369]], toujours pour le compte du Prince Noir, il s'empara avec [[Bernard de Wisk]] et [[Hortingo de la Salle]], du [[Belleperche (Bourbonnais)|château de Belleperche]], ou résidait [[Isabelle de Valois (1313-1383)|Isabelle de Valois]], belle-mère de [[Charles V de France]]. Il y fut assiégé en septembre 1369, par [[Pierre Ier de Bourbon|Pierre {{Ier}} de Bourbon]], Louis de Sancerre et [[Édouard de Beaujeu]] mais ne se rendit qu'en mai [[1370]]. Ce qui lui permit de participer en septembre de cette même année à la reprise et au sac de [[Limoges]] avec le Prince Noir.<br /> <br /> === Le seigneur de Figeac revient en Languedoc ===<br /> [[Fichier:Figeac.jpg|thumb|230px|left|[[Figeac]], fief offert par les Anglais à Bernardon de la Salle]]<br /> Il fut nommé chevalier le {{date|14|octobre|1371}}, jour où il prit [[Figeac]] pour les Anglais&lt;ref&gt;{{Ouvrage<br /> | langue =fr<br /> | prénom1 =Paul<br /> | nom1 =Durieu<br /> | titre =Les Gascons en Italie<br /> | sous-titre =Études historique<br /> | lieu =Auch<br /> | année =1885<br /> | pages totales=281<br /> | passage=110<br /> | lire en ligne =https://archive.org/stream/lesgasconsenita00durrgoog/lesgasconsenita00durrgoog_djvu.txt<br /> | consulté le =27 mars 2010<br /> }}<br /> &lt;/ref&gt;. Il n'abandonna cette cité, dont lui avait été donné la seigneurie, que contre {{unité|120000|francs}} pour la délaisser au cours de l'été [[1373]] après avoir fait jurer fidélité par ses habitants au roi d'Angleterre.<br /> <br /> Mais depuis le 10 mars [[1372]], d'étranges rumeurs circulaient à Nîmes concernant une compagnie de routiers qui s'était retranchée dans Anduze, fief de [[Guillaume III Roger de Beaufort]], frère de [[Grégoire XI]]. <br /> <br /> C'était l'avant-garde des troupes de Chicot qui campaient aux portes du [[Puy-en-Velay]]. Inquiets, les consuls nîmois envoyèrent leurs valets de ville auprès des municipalités de [[Viviers (Ardèche)|Viviers]] et d'[[Aubenas]] avec pour mission de vérifier sur place la présence, le nombre et les intentions de ces gens d'armes&lt;ref&gt;Les consuls de Nîmes dépêchèrent sur le chemin de [[Regordane]] des courriers pour prendre aussi contact avec leurs homologues d'Alès, de Génolhac et du Puy. Leur rapport, noté à la date du 3 juin 1372, faisait état de la présence de Routiers au-dessus d'Alès et dans la région de Saint-Quentin [la Poterie] qui bloquaient le passage du pont du Saint-Esprit .&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Le pillage de l'Anduzenque ===<br /> <br /> Jusqu'à la fin de l'été 1372, Bernardon de la Salle et ses hommes s'installèrent dans l'Anduzenque et vécurent sur le pays. Le 3 septembre, plusieurs compagnies du Gascon firent mouvement vers [[Bagnols-sur-Cèze]], autre fief du vicomte de Turenne défendu par [[Jean Coq]], son Capitaine des Gardes. Après avoir tenté de s'emparer sans succès de la cité, les routiers se retirèrent et passèrent le Rhône par le pont du Saint-Esprit dans la nuit du 8 au 9 septembre afin de rejoindre leur chef qui s'était dirigé vers le [[Comtat Venaissin]]. Là, Bernardon traita avec [[Juan Fernández de Heredia]]. Le Capitaine des Armes du Comtat l'engagea avec nombre de ses gens dans les troupes de [[François des Baux]], duc d'[[Andria]]&lt;ref&gt;Bernardon de la Salle passa au service de François des Baux, duc d'Andria, et partit à la tête de 15 000 hommes d'armes pour l'aider à reprendre ses fiefs napolitains confisqués par la reine Jeanne. Cette campagne ayant échoué, il monnaya son retour en Provence contre 600 000 florins.&lt;/ref&gt;. Le reste des compagnies se débanda pour refluer vers Nîmes dès le 15 septembre et passer sous les Arênes le 29 du même mois&lt;ref&gt;Dès les premières semaines d'octobre 1372, les consuls de Nîmes envoyèrent un coureur d'estrade sur le chemin de Regordane en direction du Puy et de Brioude pour savoir ce que devenaient les Gascons. Quelques jours plus tard les consuls du Puy dépêchèrent à leur tour un courrier à leurs collègues d'Alès pour les informer des bandes armées étaient bien de retour en Velay et parcouraient le pays.&lt;/ref&gt;.<br /> [[Fichier:Château de Suze la Rousse, Drôme, France-2005-10-23.jpg|230|thumb|Le château de Suze-la-Rousse]]<br /> === La défense du Comtat Venaissin ===<br /> <br /> Arrivé dans le [[Comtat Venaissin]], il entra au service de [[Grégoire XI]]. Au cours du premier semestre [[1375]], Raymond des Baux, prince d’Orange menaçant les États pontificaux, [[Juan Fernandez de Heredia]] chargea le Gascon et [[Raymond de Turenne]] d’attaquer [[Gigondas (Vaucluse)|Gigondas]], [[Jonquières (Vaucluse)|Jonquières]] et [[Suze-la-Rousse]], fiefs de son frère Bertrand&lt;ref&gt;Quand l’artillerie de Carpentras arriva, Aymar de Poitiers-Valentinois, Recteur du Comtat Venaissin, vint avertir les protagonistes que des négociations s’engageaient.&lt;/ref&gt;. Une trêve ayant été signée, les deux Capitaines pontificaux engagèrent alors la lutte contre les Bretons d’[[Olivier du Guesclin]] qui repassèrent le Rhône.<br /> <br /> == Ses campagnes d’Italie ==<br /> <br /> Pour Bernardon cette première incursion en Italie fut décisive. Désormais, toute sa carrière militaire allait se dérouler dans la péninsule tant au service des papes d’Avignon (Grégoire XI ou Clément VII), qu’à celui de la seconde maison d’Anjou, (Louis {{Ier}} et son fils Louis II) ou aux côtés de son cousin Jean Galéas Visconti. <br /> <br /> === Le Capitaine de Grégoire XI ===<br /> [[Fichier:19 Raymond de Turenne (fresque de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne) Benvenuto di Giovanni 1436-1518.jpg|thumb|Raymond de Turenne&lt;br /&gt;par [[Girolamo di Benvenuto]]&lt;br /&gt;fresque de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne]]<br /> À la demande du pape, il fut recruté par [[Guillaume Noellet]], cardinal-légat à la fin de l’année [[1375]]. Sur son ordre, en compagnie de [[Jean de Malestroit]] et [[Sylvestre Budes]], il mit le siège devant [[Bologne]] en juillet de l’année suivante. Pendant ce temps, Grégoire XI se préparait à retourner à Rome. Le pape prit la mer le [[2 octobre]] [[1376]]. Après un voyage mouvementé, le [[14 janvier]] [[1377]], il débarqua à [[Ostie]] et remonta le [[Tibre]] pour rejoindre Rome&lt;ref&gt;Le retour de Grégoire XI ne souleva pas l’unanimité dans la péninsule italienne. Le 31 janvier 1377, sur les ordres du cardinal Robert de Genève, futur Clément VII, la révolte de Césène fut noyée dans le sang par John Hawkwood et ses Anglais. Le 12 mars, Florence, la cité guelfe sur laquelle le pape avait jeté l’interdit, faisait alliance avec Pise et Lucques. Une semaine plus tard, leurs troupes s’emparaient de Bologne, capitale du Patrimoine de Saint-Pierre.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Raymond de Turenne, neveu du pape, qui commandait les armées pontificales, fit immédiatement de Bernardon son bras droit. Face à une situation qui se dégradait, ils partirent en campagne afin de mâter les villes révoltées contre Grégoire XI. Tandis qu’en avril, Raymond attaquait [[Viterbe]] et [[Bolsena]]&lt;ref&gt;L’attaque de Bolsena par le Capitaine Général des armées pontificales se solda par un cuisant échec. Francesco di Vico, le préfet de Rome, averti de sa venue, tendit un guet-apens et fit prisonnier Raymond de Turenne avec 20 chevaliers, tous neveux du pape et des cardinaux. C’est ce nous apprennent les lettres de Grégoire XI datée du 24 et du 25 août 1377, envoyée d’Anagni à Pierre d’Estaing, cardinal d’Ostie, et au chancelier de Naples.&lt;/ref&gt;, en mai, Bernardon, à [[Solaro (Italie)|Solaro]], mettait en fuite Astorre Manfredi. <br /> <br /> Vers la fin du mois de mai, pour fuir les émeutes romaines, Grégoire XI se retira à [[Anagni]]. De sa résidence d’été, le pape donna ordre à Raymond de Turenne, Sylvestre Budes et Jean de Malestroit de marcher sur [[Florence]]. Malestroit s’y refusa. En dépit des efforts conjoints de Turenne, de Budes et du cardinal d’Ostie sa défection ne put être évitée. Non seulement l’armée pontificale ne put entrer sur les terres florentines, mais Malestroit se retourna contre les pontificaux et s’avança, à la mi-septembre, jusqu’à Subiaco pour exiger une augmentation de solde&lt;ref&gt;L’échec de ''la chevauchié sur la terre de Florence'' nous est connue par une lettre de Grégoire XI au roi de France datée du 4 septembre et deux lettres au duc d’Anjou datées du 5 septembre et 12 octobre 1377. Dans sa missive à Charles V, le pape met en cause ''les mauvais florentins'' et dénonce leurs ''iniquités, blasphèmes, injures, persécutions, dommages, esclandres, prodictions, rebellions et offenses''. Dans son premier courrier à ''son très cher filz'' Louis d’Anjou, il l’informa : ''Nous entendions plustot envoier par devers toy Raymond de Tourainne, mais pour garder son honneur, il a convenu estre en une chevauchié que nos gens font contre les diz Florentins''. La lettre d’octobre tira le bilan de l’échec ''Tout nostre fait est deperit par ces fauls Bretons [qui] oncques ne voulurent entrer es terres des ennemis''.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Déçu, le [[5 décembre]], le pape demanda à son neveu de rejoindre la France muni de lettres d’accréditation auprès des ducs d’Anjou, de Berri et de Bourgogne. Raymond de Turenne partit en confiant son commandement à Bernardon de la Salle.<br /> <br /> === Au service du Sacré Collège ===<br /> [[Fichier:Blason ville fr Oppède (Vaucluse).svg|100 px|thumb|Blason d'Oppède]]<br /> [[Fichier:Blason Mornas 2.svg|100 px|thumb|Blason de Mornas]]<br /> [[Fichier:Blason ville fr Caderousse (Vaucluse).svg|100px|thumb|Blason de Caderousse]]<br /> Grégoire XI décéda dans la nuit du 26 au [[27 mars]] [[1378]]. Le soir du [[7 avril]], les cardinaux entrèrent en conclave. Il s’ouvrit sous les plus mauvais auspices. Le lendemain, les émeutiers encerclèrent le Sacré Collège. Les troupes de Bernardon et de son cousin Guillemet eurent toutes les peines à contenir la sédition. Un jour plus tard, sous la pression populaire, Bartolommeo Prignano fut élu. Il choisit comme nom [[Urbain VI]]. <br /> <br /> Le nouveau pontife révéla alors un caractère entier et inflexible et se mit rapidement à dos les cardinaux. Mais déjà, une résistance s’organisait. À Viterbe, les habitants ayant refusé de faire allégeance au nouveau pontife, Bernardon, qui avait rejoint l’armée d’Urbain VI, fut envoyé contre eux en mai puis se retira à Bolsena. <br /> <br /> Le Gascon changea alors de camp et rejoignit, à la fin juin, celui du Sacré Collège. Sur son ordre, en juillet, il chevaucha vers Rome. Rejoint par Malestroit, qui avait beaucoup à se faire pardonner, il se heurta aux Romains sur le pont Salario. Au cours du combat plus d’un demi millier d’entre eux furent tués. Pour le remercier, les cardinaux lui offrirent les revenus des fiefs d’[[Oppède]], de [[Mornas]] et [[Caderousse]] tous sis près d’Avignon&lt;ref&gt;Les fiefs d’Oppède et de Mornas appartenaient à la [[Chambre apostolique|Révérende Chambre Apostolique]], celui de Caderousse en partie.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Ce fut le [[20 septembre]], à [[Fondi]], que s’ouvrit un nouveau conclave sous la protection des lances de Bernardon. À l’unanimité, les cardinaux élurent Robert de Genève qui prit le nom de [[Clément VII (antipape)|Clément VII]]. Le [[Grand Schisme d’Occident]] venait de commencer. <br /> <br /> Le Gascon, en avril [[1379]], affronta John Hawkwood. Après cinq heures de combat, il fut vaincu et capturé par la ''Compagnie de Saint-Georges''. Conduit à Rome, Chicot fut rapidement libéré sous la promesse de quitter le service de l’antipape. La [[reine Jeanne]] ayant été contrainte, le [[18 mai]] [[1379]], de rejoindre l’obédience d’Urbain VI, Clément VII, n’ayant plus un seul allié de poids dans la péninsule, décida de revenir à Avignon où il arriva le [[20 juin]] dans une ambiance de délire indescriptible.<br /> <br /> Il y fut rejoint à la fin décembre par Bernardon. Celui-ci lui rendit hommage pour ses fiefs d’Oppède, de Mornas et de Caderousse&lt;ref&gt;Bernardon de la Salle nomma Guillaume de Cornac, archidiacre d’Aix, régent de ses fiefs. Ce fut à ce titre que celui-ci reçut à Oppède, à la fin janvier 1387, la régente Marie de Blois et son fils Louis II d’Anjou, comte de Provence et roi de Naples, qui se dirigeait vers Apt.&lt;/ref&gt;. Ce fut lors de ce séjour, que Raymond de Turenne vendit à son ami gascon le château de la Tour-Canillac et le Mas-Blanc près de Saint-Rémy-en-Provence.<br /> <br /> === Avec Louis {{Ier}} d’Anjou à la conquête du royaume de Naples ===<br /> <br /> De retour en Italie, en juin [[1380]], Bernardon écrasa une armée à la solde d’Urbain VI. À partir de cette date, il n’existe plus trace de ses faits d’armes jusqu’au printemps [[1381]] où il sembla plus agir comme routier que comme partisan du pape d’Avignon&lt;ref&gt;En mars 1381, Bernardon mit le siège devant Chianciano et Montepulciano. En mai, il s’allia avec Rinaldo Orsini pour assiéger Corbara. En juin, avec Guillemet de la Salle, il envahit la région de Sienne. Puis il aida les Farnèse à s’emparer de Montorio. Giovanni degli Ubaldini s’avança sur eux et les contraignit à se retirer à Radicofani près de Cione de Sienne.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Tout bascula le {{1er juin}}, quand le pontife romain couronna [[Charles III de Naples|Charles de Duras]] roi de Naples. Il ne restait plus au neveu de la [[reine Jeanne]] qu’à conquérir son royaume. Trois jours plus tard, celle-ci lançait un vibrant appel à [[Louis d'Anjou|Louis {{Ier}} d’Anjou]], frère de Charles V, pour qu’il vint à son secours. <br /> [[Fichier:Neapol Castel Nuovo.JPG|thumb|290px|left|Le Castel Nuovo de Naples, siège du pouvoir des rois de Sicile et de Jérusalem]]<br /> Le [[8 juin]], Duras quitta Rome. Le 24, il mettait en déroute les troupes d'[[Othon IV de Brunswick-Grubenhagen|Othon de Brunswick]], époux de Jeanne de Naples, et quatre jours plus tard, il entrait dans le Royaume. Il fut fait immédiatement fait appel au Gascon. Mais en juillet, les troupes de Bernardon et d’Othon furent battues devant la porte Capuana à [[Naples]]. Obligé de se rendre, Chicot fut laissé libre contre la promesse de ne pas combattre contre Charles de Duras pendant un an. <br /> <br /> Il tint sa promesse puisqu’il ne rejoignit Louis {{Ier}} d’Anjou, à [[Maddaloni]], qu’au cours de l’automne [[1382]]. Il pouvait à nouveau affronter les Carlistes&lt;ref&gt;À l’annonce du sacre de Charles de Duras par son rival romain, Clément VII avait répliqué dès le {{1er}} mars 1382, en proclamant Louis {{Ier}} d’Anjou, duc de Calabre. Il devenait de facto le prince héritier du royaume de Naples. Celui-ci quitta Avignon, le 31 mai pour aller à son tour conquérir le royaume de Naples. Il franchit les Alpes en juillet, et Charles de Duras jugea qu’il était temps d’éliminer sa tante Jeanne qu’il retenait prisonnière dans une forteresse des Apennins, en Basilicate. Il ordonna qu’elle fût étouffée. Le Prince de la Paix, tel était son surnom, rendit officielle cette mort le 27 juillet.&lt;/ref&gt;. Ce fut surtout pendant le premier trimestre [[1383]] que Bernardon s’illustra. Il attaqua d’abord [[Montefiascone]]. Puis il se rendit à Orvieto et dévasta le plan de Sala&lt;ref&gt;Cf. F. A. Gualtiero, ''Cronaca inedita degli avvenimenti d’Orvieto'', Turin, 1846.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Rejoint par Guillemet de la Salle, il s’allia avec le préfet de Rome, [[Francesco di Vico]], pour dévaster la [[Maremme]]. Un coup d’arrêt à l’offensive angevine fut porté le {{1er}} mars avec la mort d’[[Amédée VI de Savoie]]&lt;ref&gt;Le {{1er}} mars 1383, dans les Abruzzes, Amédée VI, le principal allié de Louis {{Ier}} d’Anjou, mourut soit de la peste soit de la fièvre des marais.&lt;/ref&gt;. Ses troupes se débandèrent et Bernardon dut retourner d’urgence dans le Comtat Venaissin à l’appel de Clément VII&lt;ref&gt;Le 9 mars 1383, Henri de Séveri, le Recteur du Comtat, avait donné ordre de mettre en alerte les places-fortes qui tenaient le Venaissin. Celle d’Oppède fut placée par le Recteur sous le commandement direct de Bernardon de la Salle dès son retour d’Italie.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Mais le [[30 août]], [[Tarente]], assiégé depuis le début du mois de mars, tomba entre les mains de duc d’Anjou dégageant ainsi la plus grande partie du royaume. L’Angevin prit dès lors officiellement le titre de roi de Sicile et de Jérusalem.<br /> <br /> Le Gascon, qui avait rejoint le royaume de Naples, après s’être attaqué à [[Sant'Antonio Abate]], [[Aversa]] et [[Casoria]], au cours du mois de septembre, pilla [[Afragola]]. Son énorme butin fut entreposé à [[Caserte]]. Puis il passa dans les Pouilles où il resta jusqu’à la mort de Louis {{Ier}} d’Anjou le [[21 septembre]]&lt;ref&gt;Le 15 septembre 1384, Louis d’Anjou, qui avait contacté une angine gangreneuse dans la cité de Bisceglie, dicta ses dernières volontés. Il fit jurer aux barons napolitains et français de son armée de ne jamais traiter avec Charles de Duras. Il demanda à son neveu Charles VI et à Clément VII d’aider la venue en Italie de son épouse Marie de Blois et leur fils Louis afin de parachever la conquête du royaume.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Le Capitaine de Marie de Blois et de Louis II d'Anjou ===<br /> <br /> Pour le Gascon la conquête du royaume de Naples était provisoirement finie. En décembre 1384, en compagnie d’Othon de Brunswick, il s’embarqua pour la Provence et rejoignit Avignon.<br /> Là, le [[21 mai]] [[1385]], il assista au couronnement du jeune [[Louis II d’Anjou]] par Clément VI. Le royaume de Naples étant à reconquérir, le pontife avignonnais avança {{unité|60000|francs}} à [[Marie de Blois (1345-1404)|Marie de Blois]], mère de Louis II. Le Gascon fut engagé comme capitaine pontifical. <br /> À la fin de l’automne, Bernardon retourna en Italie pour reprendre la guerre contre les Carlistes et les Urbanistes. Il reprit d’abord Viterbe. Puis au cours de janvier [[1386]], il se dirigea vers Tarente. N’ayant pu s’en emparer, en mai, il s’en fut piller le territoire de [[Cetona]] puis la région de [[Pise]]&lt;ref&gt;Cette campagne lui valut l’attribution d’un nouveau fief en Provence. Comme depuis 1383, les revenus de Mornas avaient été attribués à Louis de Montjoie, neveu de Clément VII, celui-ci lui remit ceux de Malaucène en mai 1386.&lt;/ref&gt;. Au début de l’été, le Gascon, allié à Francesco di Vico, défit une armée d’Urbain VI à [[San-Michele in Teverina]]. <br /> <br /> À partir du mois d’août, Chicot, son fils [[Bernardon de Serres]] et le préfet Vico firent de Viterbe leur place forte. Les Carlistes décidèrent de les en déloger au printemps [[1387]]. Mais en mars la cité se rebella contre le préfet. Alors que Bernardon fils se rendait à [[Canino]], Bernardon père se dirigea alors vers [[Amelia (Italie)|Amelia]] et captura dans Montefiascone, le recteur du Patrimoine. En juin, il entra à Orvieto, à la tête de 400 cavaliers, et expulsa de la cité les partisans d’Urbain VI. <br /> <br /> === Le compagnon d’aventure ===<br /> [[Fichier:Valdarno superiore.JPG|350 px|thumb|left|Le Valdarno, porte de Pise, entre Arrezo et Florence]]<br /> À partir d’août [[1387]], Bernardon quitta le service de l’Église pour courir à nouveau l’aventure. En un semestre, il attaqua [[Pérouse (Italie)|Pérouse]], San-Michele in Teverina, [[Civitavecchia]] et [[Rispampani]]. En décembre, à la demande des Florentins, il s’empara du [[Valdarno]], puis s’en prit à [[Sant'Agostino]] et [[San-Giusto alle Monache]]. <br /> <br /> Les Pisans, inquiets, lui versèrent une rançon de {{unité|8000|florins}}. Bernardon quitta alors [[Cascina]] pour se rendre à [[Cevoli]] et [[Casciana]] qu’il mit à sac. Les Siennois lui octroyèrent {{unité|9000|florins}} et Lucques {{formatnum:4000}}. À la fin du mois, il s’en fut attaquer [[Fabbrica]] et [[Laiatico]] puis se dirigea sur Volterra où il prit ses quartiers. <br /> <br /> Ce fut là, en janvier [[1388]], qu’il fut contacté par les Florentins pour passer à leur service. Il refusa. La Seigneurie revient à la charge en avril&lt;ref&gt;Au cours du mois de décembre 1387, Bernardon, qui se trouvait à Peccioli, avait négocié avec les Florentins. Contre une rançon de {{unité|7000|florins}}, le Gascon s’était engagé à ne pas attaquer leur territoire pendant quatorze mois.&lt;/ref&gt;. Leur proposition fut assez alléchante pour que le Gascon se rendit en [[Toscane]] au cours des mois de mai et de juin. <br /> <br /> Les Siennois, pour s’en débarrasser, lui offrirent {{unité|12000|florins}}. Il se dirigea alors vers Pise. Le {{date|1 juin 1388}}, Piero Gambacorta&lt;ref&gt;Piero Gambacorta dirigea la Seigneurie de Pise entre 1370 et 1392.&lt;/ref&gt;, seigneur de cette cité, préféra lui remettre {{unité|13000|florins}}. Le Gascon, après cette fructueuse campagne, rentra dans son nid d’aigle de [[Cannara]].<br /> <br /> L’occasion avait été si belle qu’en janvier [[1389]], Bernardon ne put résister aux sollicitations de son beau-frère John Hawkwood, passé au service de [[Florence]]. Ils partirent ensemble piller à nouveau la région de [[Sienne]]. Le Gascon ne se doutait pas qu’un mois plus tard, son ami Raymond de Turenne allait s’attaquer à son fief d’Oppède dans le Comtat Venaissin&lt;ref&gt;Raymond de Turenne, qui se heurtait au refus de Clément VII de lui rendre l’héritage de son oncle Grégoire IX et de lui régler le solde de ses campagnes d’Italie, se remboursait les armes à la main. Au cours du mois de février 1389, il pilla Vaison-la-Romaine, raya de la carte le village d’Aubusson, près de Séguret, ruina l’église Saint-Nazaire de Beaumes-de-Venise, puis s’en prit à Oppède, forteresse pontificale défendue par l’archidiacre Guillaume de Cornac.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> === À la solde de Clément VII et de Visconti ===<br /> <br /> Y eut-il relation de cause à effet ? Toujours est-il qu’en mars [[1389]], Bernardon reprit à nouveau du service auprès de Clément VII et de la maison d’Anjou. Son premier combat se déroula dans le [[royaume de Naples]]. Ils avaient en face de lui son beau-frère John Hawkwood et son ami Othon de Brunswick&lt;ref&gt;Othon de Brunswick, veuf de la reine Jeanne, avait proposé ses services à la mère de Ladislas de Duras. Certains historiens ont laissé entendre que ce revirement pouvait trouver son explication dans un mariage prévu entre Othon et la régente Marguerite de Duras.&lt;/ref&gt; qui avaient choisi de rejoindre les Carlistes. Leur choc ne décida pas d’un vainqueur. <br /> [[Fichier:GiovAmbrogiodePredisattribGianGaleazzoVisconti.jpg|thumb|Jean Galéas Visconti, cousin de Bernardon de la Salle]]<br /> Le Gascon fut alors contacté par Francesco Novello de Carrara pour rejoindre la Ligue contre le potentat de [[Milan]]. Non seulement il refusa mais avertit aussitôt [[Jean-Galéas Visconti]], du danger qu’il courait. <br /> <br /> Au cours du mois d’avril, Clément VII demanda à Bernardon, qui était alors à la tête de {{unité|1000|cavaliers}} gascons, d’investir le comté d’[[Avellino]]. Sa campagne contre les Carlistes fut victorieuse et le Gascon put entrer dans Naples avec ses troupes. De là, il s’en fut mettre le siège devant [[Benano]] et, durant tout le mois de mai, il en profita pour dévaster les campagnes de San-Michele in Teverina, [[Fabro]], [[Salce]] et [[Corbara (Italie)|Corbara]].<br /> <br /> L’été arrivé, Bernardon fut à nouveau sollicité par Florence pour piller encore une fois la région de Sienne. Après une tentative avortée, le Gascon rentra dans le ''Patrimoine de Saint-Pierre'' afin de dégager la cité de Canino assiégée par les Urbanistes. Une telle activité ne pouvait qu’être récompensée et Chicot fut nommé recteur du Patrimoine par Clément VII. En septembre, il prenait ses fonctions en s’installant à [[Todi]]. Pendant ce temps Urbain VI ne décolérait pas et menaçait son entourage de tous les sévices&lt;ref&gt;Noêl Valois a apporté des témoignages terrifiants sur le pontife romain. Il fit arrêter et torturer six de ses cardinaux ''par les soins d’un pirate génois connu pour haïr les clercs''. Pendant ce temps, Sa Sainteté, qui se délectait d’ouïr leurs cris de douleur et leurs hurlements, arpentait son jardin en lisant son bréviaire. L’historien entre dans les détails en indiquant que ces six prélats eurent droit à des cataplasmes de chaux et de vinaigre dans la bouche et les narines, à des éclats de roseaux sous les ongles et à des cordes serrées autour de la tête.&lt;/ref&gt;. Heureusement, le [[15 octobre]], le pontife romain passa de vie à trépas. <br /> <br /> En dépit de nombreuses sollicitations des souverains chrétiens pour mettre un terme au schisme, les cardinaux de Rome décidèrent d’entrer en conclave et le 2 novembre, un des leurs, Pietro Tomacelli devient [[Boniface IX]]. <br /> <br /> Bernardon continua ses incursions. Il entra dans la marche d’[[Ancône (Italie)|Ancône]] et en [[Romagne (Italie)|Romagne]] où ses troupes bloquèrent toutes les voies du nord. Au cours du mois de novembre, elles capturèrent et tuèrent une multitude de partisans du nouveau pape de Rome.<br /> <br /> === L'entrevue de Mende ===<br /> [[Fichier:Mende XVIe.jpg|thumb|Mende au {{XVIe siècle}} d'après une ancienne gravure]]<br /> Tout auréolé de ses succès italiens, Bernardon fut sollicité par Clément VII pour revenir en France. Sa mission était d’importance. En août [[1390]], il se trouvait à [[Mende (Lozère)|Mende]] où [[Jean III d'Armagnac]] tentait, au nom du roi de France, de mettre un terme à la guerre privée que Raymond de Turenne menait contre le pape d’Avignon. Le Gascon signa comme témoin un accord passé entre le légat de Clément VII, Antoine de Lovier, [[Liste des évêques de Maguelonne|évêque de Maguelonne]], et un représentant du vicomte de Turenne&lt;ref&gt;Raymond de Turenne était venu à Mende en compagnie de ses cousins Garin VIII, baron d’Apcher en Gévaudan, et Raoul de Lestrange, seigneur de Boulogne en Vivarais. Une trêve fut décidée jusqu’au 15 août 1391. L’accord fut entériné, au nom de Clément VII, par François de Conzié, archevêque d’Arles, le 20 août 1390. Six jours plus tard, Raymond de Turenne s’engageait ''sur les Saintes Envangiles de Dieu et par la foi de son corps a les tenir et accomplir loyalement et sans fraude''. Enfin le 28 août, à Avignon, Marie de Blois, comtesse de Provence approuvait la convention et y apposait son sceau.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Cette entrevue de Mende permit aux Florentins d’envoyer des ambassadeurs pour solliciter le comte d’Armagnac. Il lui fut proposé de passer les Alpes et de venir attaquer le comte de Vertus en Lombardie&lt;ref&gt;Lors de son mariage avec Isabeau de France, fille de Jean le Bon, Galéas Visconti avait reçu en dot le comté de Vertus en Champagne. Ce titre nobiliaire, le seul dont pouvaient se targuer les Visconti, était passé à Jean-Galéas. L’ambassade de Florence fut discrète puisque ce ne fut que trois mois plus tard que fut révélée officiellement. Jean III d’Armagnac avait un compte à régler avec Jean Galéas au sujet des droits de sa sœur Béatrix d’Armagnac à la succession de son oncle Barnabò. Les ambassadeurs de Florence étaient venus lui proposer alliance et soutien financier.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Une fin mystérieuse ===<br /> <br /> Les liens familiaux entre Bernardon et son cousin étaient assez forts pour que le Gascon agisse. En octobre, il débarqua à [[Pise|Porto Pisano]] et demanda le libre passage aux Pisans pour se rendre auprès de Jean Galéas. <br /> <br /> Son alliance avec son cousin lombard allant dans le même sens que sa lutte contre le rival du pape d’Avignon, Chicot, en avril [[1391]], parvint à soudoyer de nombreux capitaines à la solde des Florentins. À leur tête, il s’en fut assiéger Rome&lt;ref&gt;Son armée bloqua Saint-Pierre de Rome où se trouvait Boniface IX et tout au cours du siège mit ses adversaires en grande difficulté.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Mais la menace des ''Armignacois'' se précisait. Seul Raymond de Turenne avait refusé de suivre Jean et Bernard d’Armagnac en dépit de leurs requêtes amicales&lt;ref&gt;C’est Froissart qui donne le détail des sollicitations de Bernard d’Armagnac auprès de son cousin Raymond de Turenne. Le vicomte déclina l’offre en expliquant : ''Je pense bien avoir fin de guerre avec mon oncle, ce pape d’Avignon''. C’est de cette époque que date sans doute la ritournelle que l’on mit dans la bouche de Turenne : ''À tous trois ferai guerre / Contre pape sans Rome / Contre roi sans couronne / Contre prince sans terre''. C’est-à-dire contre Clément VII, Louis II d’Anjou et son frère Charles du Maine, prince de Tarente.&lt;/ref&gt;. Du coup, en mai, Bernardon revint en France et recruta un demi millier de lances pour le compte de Visconti.<br /> <br /> En juin, le Gascon, qui avait passé les Alpes, arriva en vue de [[Moncenisio]]. Là, il fut surpris dans une vallée par un détachement du comte d’Armagnac. Plus de la moitié de ses hommes furent tués au cours du combat du Ponte et trois cent faits prisonniers. Dans un premier temps, Bernardon réussit à s’enfuir. Mais il fut rattrapé et capturé dans un bois. Il n’eut droit cette fois à aucun quartier. Il fut mis à mort par trois de ses cavaliers qui l’avaient trahi&lt;ref&gt;Telle est la version couramment admise par les historiens italiens. Cependant [[Noël Valois]] indique que Clément VII fut averti de la mort de Bernardon dès le 28 mai 1391. Le Gascon serait donc mort dans le Dauphiné avant même d’avoir franchi les Alpes.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==Articles connexes==<br /> *[[Chefs routiers célèbres]]<br /> <br /> == Notes ==<br /> {{Références nombreuses|colonnes=2}}<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> {{trop d'ouvrages|date=août 2012}}<br /> * Léon Ménard, ''Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes, avec des notes et les preuves'', t. I à VII, Paris, 1750-1758.<br /> * Alexandre-Louis-Guillaume Viguier, ''Notice sur la ville d’Anduze et ses environs'', Montpellier, 1823. <br /> * Jean Alexandre Buchon, ''Collections des chroniques nationales françaises écrites en langue vulgaire du {{s mini-|XIII|e}} au {{s mini-|XVI|e}} siècle'', t. X, Paris, 1825.<br /> * Gaetano Moroni Romano, ''Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica'', t. VIII, Venise, 1840.<br /> * Raffaelo Roncioni, ''Delle Istorie Pisane'', t. XVI, Florence, 1845. <br /> * Filippo Antonio Gualtiero, ''Cronaca inedita degli avvenimenti d’Orvieto'', t. I, Turin, 1846.<br /> * Paulet, ''Histoire de la ville d’Anduze'', Alès, 1847. <br /> * [[Ercole Ricotti]], ''Storia delle compagnie di ventura in Italia'', Turin, 1847.<br /> * Costantino Mini, ''Geografia et storia militare dell’Italia'', Florence, 1851. <br /> * Abbé J. B. Christophe, ''Histoire de la papauté pendant le {{s-|XIV|e}} avec des notes et des pièces justificatives'', t. II, Paris, 1853. <br /> * Clemente Lupi, ''Giornale storico degli archivi toscani, in archivio storico Italiano (nuova serie)'', t. XVII, Florence, 1863.<br /> * [[Paul Durrieu]], comte, ''Les Gascons en Italie; études historiques'', Auch, G. Foix, 1885. {{OCLC|23400674}}<br /> * Louis Bruguier-Roure, ''La guerre autour du Pont-Saint-Esprit'', Mémoires de l'Académie du Vaucluse, t. IX, 1890. <br /> * [[Noël Valois]], ''La France et le Grand Schisme d’Occident'', Paris, 1896-1901. <br /> * L. H. Labande, ''L'occupation de Pont-Saint-Esprit par les Grandes Compagnies (1360 – 1361)'', ''Revue historique de Provence'', 3, 1901.<br /> * L. Gap, ''Oppède au Moyen Âge et ses institutions'', Congrès des Sociétés savantes, 1906. <br /> * C. Faure, ''Études sur l’administration et l’histoire du Comtat Venaissin du {{s mini-|XIII|e}} au {{s mini-|XIV|e}} siècle (1229 – 1417)'', Avignon, 1909.<br /> * Paul Courteault, ''Histoire de Gascogne et de Béarn'', Ed. Boivin, Paris, 1938.<br /> * Émile G. Léonard, ''Les Angevins de Naples'', Paris, 1954.<br /> * [[Guillaume Mollat]], ''Lettres secrètes et curiales du pape Grégoire XI intéressant les autres pays que la France'', Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et de Rome, 1962-1965.<br /> * Henri Dubled, ''Histoire du Comtat Venaissin'', Carpentras, 1981. <br /> * Michel Brusset, ''Malaucène, aspect de l’histoire entre Ventoux et Ouvèze'', Carpentras, 1981. <br /> * D. Balestrucci, ''Signori della guerra'', Medioevo I, 8, Milan, 1997. <br /> * A. Augenti, ''Uomini da guerra'', Medioevo, II, 11, Milan, 1998.<br /> <br /> {{Palette|Capitaines pontificaux d'Avignon|Guerre de Cent Ans}}<br /> {{Portail|Moyen Âge tardif|histoire militaire|Lot-et-Garonne|Aquitaine|Provence|Vaucluse|Languedoc-Roussillon|Italie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Salle, Bernardon de la}}<br /> [[Catégorie:Papauté d'Avignon]]<br /> [[Catégorie:Capitaine pontifical d'Avignon]]<br /> [[Catégorie:Condottiere]]<br /> [[Catégorie:Personnalité française du XIVe siècle]]<br /> [[Catégorie:Militaire français]]<br /> [[Catégorie:Personnalité militaire de la guerre de Cent Ans]]<br /> [[Catégorie:Personnalité française de la guerre de Cent Ans]]<br /> [[Catégorie:Seigneur du Moyen Âge]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1339]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1391]]<br /> [[Catégorie:Mort assassiné en Italie]]<br /> [[Catégorie:Mercenaire]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Refuge_de_la_Femma&diff=193087070 Refuge de la Femma 2017-11-30T04:39:08Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Rédaction}}</p> <hr /> <div>{{ébauche|montagne|Savoie}}<br /> {{Infobox Refuge<br /> |nom=Refuge de la Femma<br /> |image=Refuge de la femma.jpeg<br /> |légende=Vue du refuge<br /> |altitude=2360<br /> |massif=[[Massif de la Vanoise]] ([[Alpes]])<br /> |pays={{France}}<br /> |région=[[Auvergne-Rhône-Alpes]]<br /> |lien région=[[Région française|Région]]<br /> |subdivision=[[Savoie (département)|Savoie]]<br /> |lien subdivision=[[Département français|Département]]<br /> |date=<br /> |propriétaire=[[Parc national de la Vanoise]]<br /> |gérant=C. Jacquemot<br /> |période=mi-juin à fin septembre<br /> |capacité=<br /> |capacité été=68<br /> |capacité hiver=24<br /> |latitude=45/21/47/N<br /> |longitude=6/55/44/E<br /> |référence=<br /> |géolocalisation=France/Savoie<br /> }}<br /> <br /> Le '''refuge de la Femma''' est un refuge situé en France dans le département de la [[Savoie (département)|Savoie]] en région [[Auvergne-Rhône-Alpes]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> {{...}}<br /> <br /> == Caractéristiques et informations ==<br /> Ce refuge bénéficie d'un gardiennage durant une partie de l'année. Sa capacité d'accueil est de 68 places mais elle est réduite à 24 places lorsque le refuge n'est pas gardé. Il dispose d'une salle hors-sac pourvue de divers équipements.<br /> <br /> == Accès ==<br /> {{rédaction|date=septembre 2010}}<br /> <br /> * soit du parking de Bellecombe, puis le sentier jusqu'à Plan-du-Lac, après quoi il est inutile de descendre sur Entre-deux-Eaux : la piste d'alpagistes file plus ou moins horizontalement vers le nord-est puis est, jusqu'à rejoindre le torrent de la Rocheurequ'elle traverse vers La Bourgeat. On poursuit ainsi rive droite jusqu'aux refuges. {{nobr|2 h 30}} à {{nobr|3 h}}.<br /> <br /> * soit depuis Val-d'Isère après avoir traversé le col de la Rocheure, d'où on descend ''grosso modo'' sud-ouest en restant toujours rive droite du torrent, on mettra {{nobr|1 h 15}} à {{nobr|2 h}}, selon les conditions.<br /> <br /> * ceux qui seront montés à la Sana, depuis le refuge de La Leisse auront l'occasion d'une belle traversée en empruntant la VN qui, depuis le collet à la base de l'arête ouest, longe les restes du glacier de la Sana (E) à la base duquel on bifurque sud-ouest, puis sud-sud-ouest le long de pentes d'éboulis, de ruisseaux et de côtes rocheuses émoussées et herbeuses. Depuis le sommet, compter {{nobr|3 h}}.<br /> <br /> * enfin il y a ceux qui auront traversé les pointes du Châtelard, depuis le refuge de Vallonbrun (corniches) et seront descendus rive droite du glacier de vallonbrun (crevasses), se maintenant rive droite de l'exutoire jusqu'à sa jonction avec le torrent de la Rocheure. Une passerelle devrait leur permettre de traverser ce dernier, assez encaissé parfois, puis de remonter vers le refuge tout proche.<br /> <br /> == Ascensions ==<br /> <br /> Depuis le refuge on peut atteindre les sommets suivants :<br /> * le [[Grand roc Noir]] ;<br /> * la [[pointe de la Sana]] ;<br /> * la [[pointe du Charbonnier]] ;<br /> * les [[pointes du Châtelard]].<br /> <br /> == Traversées ==<br /> {{...}}<br /> <br /> == Particularités ==<br /> Le refuge de la Femma est le principal point de départ vers le site des [[gravures rupestres du Grand roc Noir]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des refuges des Alpes]]<br /> * [[Sport en Pays de Savoie]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.camptocamp.org/huts/104089/fr/refuge-de-la-femma Refuge de la Femma] sur camptocamp.org<br /> <br /> {{Portail|architecture et urbanisme|hôtellerie|randonnée|montagne|Alpes|Savoie}}<br /> <br /> [[Catégorie:Refuge de montagne dans le parc national de la Vanoise|Femma]]<br /> [[Catégorie:Refuge du massif de la Vanoise|Femma]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Chevaliers-dragons_de_la_couronne&diff=195283360 Chevaliers-dragons de la couronne 2017-09-28T19:33:10Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{À recycler}}</p> <hr /> <div>{{à recycler|date=décembre 2015}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite= Chevaliers de la couronne<br /> | image = Cavalerie noble.jpg<br /> | taille image = 200<br /> | legende = Uniforme de la Cavalerie noble. Les Chevaliers de la couronne portent un casque.<br /> | creation= {{Date|19|novembre|1791}}<br /> | dissolution=<br /> | pays= [[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]]<br /> | allegeance= [[Image:Banner of the Holy Roman Emperor (after 1400).svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]]<br /> | branche=[[Cavalerie]]<br /> | type= [[Dragon (militaire)|Dragons]]<br /> | role=<br /> | effectif=Jusqu'à {{formatnum:200}}<br /> | faitpartie= [[Armée des émigrés|Armée de Condé]]<br /> | enfaitpartie=<br /> | garnison=<br /> | ancien_nom= Chevaliers-dragons de la couronne (1791-1795)<br /> | surnom=<br /> | couleurs=<br /> | honneur=<br /> | devise=<br /> | marche=<br /> | mascotte=<br /> | inscriptions=<br /> | anniversaire=<br /> | guerres=[[Guerres de la Révolution]]<br /> | batailles=<br /> | fourragere=<br /> | decorations=<br /> | equipement=<br /> | commandant=<br /> | commandant_historique= Comte de Bussy<br /> }}<br /> <br /> Les '''Chevaliers de la couronne''' sont une unité de cavalerie de l'[[Armée des émigrés|Armée de Condé]]. Ils ont l'habit bleu liseré de rouge de la cavalerie noble, à une seule rangée de boutons dorés, gilet, ceinturon, culotte blanche, casque or couvert de peau de phoque de Kerguelen et fourrure de panthère, queue et pompons. Le premier nom exact de ce corps est ''Chevaliers-dragons de la couronne'' de 1791 à 1795&lt;ref&gt; Souvenirs du chevalier d'Hespel d'Hocron, volontaire à l'armée de Condée, 1794-1797: Accompagnés d'une notice sur la famille d'Hespel, Albéric Charles Henri d'Hespel d'Hocron, Hyrvoix de Landosle, Éditions P. Roger, 1927, p.32.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Histoire du régiment ==<br /> <br /> === Constitution ===<br /> <br /> Formé à [[Worms (Allemagne)|Worms]], le {{Date|19|novembre|1791}} &lt;ref&gt;Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et les illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1830, p.38. &lt;/ref&gt;, cette unité est destinée à l’[[Armée des émigrés|Armée de Condé]]. C’est un corps de cavalerie de trois cents gentilshommes ou jeunes gens de bonne famille, désignés sous le nom de ''chevaliers-dragons de la couronne'', que le comte de Bussy, gentilhomme émigré de Bourgogne, avec une somme assez considérable, met sur pied. Ils sont le premier noyau de l'armée que le prince a résolu de rassembler &lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.12. &lt;/ref&gt;. Le comte [[Louis de Frotté]] et [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle|le prince de Talmont]] prennent du service aux Chevaliers de la couronne &lt;ref&gt; Louis de Frotté: le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.64.&lt;/ref&gt;. Le chevalier de Puymaigre est lui aussi attaché aux Chevaliers de la couronne&lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.31. &lt;/ref&gt;. En {{Date||janvier|1792}}, le régiment des Chevaliers de la Couronne va à [[Ettenheim]], puis à [[Oberkirch]]. Condé n’a, à cette époque, que deux mille hommes sous ses ordres et ils l’accompagnent.<br /> <br /> [[Image:Louis de Frotté.jpg|thumb|150px|&lt;center&gt;Fin 1791, le comte [[Louis de Frotté]] prend du service aux Chevaliers-dragons de la couronne&lt;ref name=&quot;Frotté 1993, p.64&quot;&gt;Louis de Frotté : le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.64.&lt;/ref&gt;. &lt;/center&gt;]]<br /> <br /> [[Image:PrincedeTalmont.jpg|thumb|150px|&lt;center&gt; [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle]] fait une première campagne avec l’uniforme des Chevaliers-dragons de la couronne - aide de camp du comte d'Artois (futur [[Charles X de France]]).&lt;/center&gt;]]<br /> <br /> [[Image:Etienne Frederic Lignon Portrait of Richelieu.jpeg|thumb|&lt;center&gt;Le [[Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu|duc de Richelieu]] commande les chevaliers-dragons de la couronne, mais donne sa démission et est remplacé par le duc [[François d'Harcourt (1755-1839)|Marie-François d'Harcourt]], neveu de [[François-Henri d'Harcourt]].&lt;/center&gt;]]<br /> <br /> Le roi de Prusse retrouve à [[Germersheim]] le prince [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]], qui le reçoit à la tête d’un bataillon de gentilshommes dont S. M. fit la revue, ainsi que de quelques autres corps, tels que les chevaliers de la couronne et la [[légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas|Légion de Mirabeau]]&lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.68. &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les débuts de la campagne sont prometteurs. Les troupes de [[Theobald de Dillon]] sont chassées des Pays-Bas et ses soldats crient à la trahison et ils le massacrent le {{date|28|avril|1792}}. La pression des coalisés semble irrésistible&lt;ref name=&quot;Frotté 1993, p.64&quot;/&gt;. <br /> <br /> [[Louis de Frotté]] et les chevaliers-dragons de la couronne sont en colère de ne pas avoir combattu à la [[bataille de Valmy]] et de l’attitude de leurs alliés qui se replient sans raison. Cette retraite du fait de la boue, de l’eau des puits et des mares empoisonnée par les cadavres, de l’attitude des populations patriotes du Nord et l’Est est un cauchemar. Des civils royalistes craignant pour leurs vies aggravent cette débâcle. Le {{date|23|novembre|1792}} un ordre du jour des comte d'Artois (futur [[Charles X de France]]) et de Provence dissout les unités d’émigrés.<br /> <br /> === Autriche ===<br /> <br /> Néanmoins les troupes de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] continuent de combattre aux côtés des Autrichiens. En [[1793]], les hussards de Léopold-Toscane et les Chevaliers de la Couronne, qui sont à Sandern, reçoivent ordre de se porter dans la plaine de Rilsheim, y arrivent en même temps qu’une brigade allemande, ayant à leur tête le duc de Bourbon et le duc d'Enghien. Le désordre de l'armée ennemie est tel dans cet instant, que sa cavalerie se précipite à toutes jambes, dans sa fuite, sur son infanterie, car celle-ci l'ayant prise « pour celle des émigrés et l’a fusillée. Il est résulté de cette méprise une perte considérable en hommes et en chevaux pour les ennemis. On estime celle qu'ils font dans cette journée à deux mille hommes, et elle eût été bien plus considérable si les deux avant-gardes d'Hotzé et de Viomesnil eussent pu se mettre à leur poursuite ; six mille hommes en eussent probablement repoussé trente mille jusqu'aux lignes; mais le [[Dagobert Sigmund von Wurmser|maréchal de Wurmser]], ne voulant sans doute rien compromettre, envoie ordre de ne point se porter au-delà de la position que précédemment l'on occupait &lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.74 et 75. &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le [[Dagobert Sigmund von Wurmser|maréchal de Wurmser]] multiplie les erreurs de tactique, mais M. de Salgues &lt;ref&gt;Parent du chef vendéen [[Louis de Salgues de Lescure]].&lt;/ref&gt; ayant été joint par un piquet de cavalerie, composé des [[Hussards de Salm-Kirburg]], des [[Uhlan]]s de Mirabeau et des chevaliers de la couronne, le projet qu'il annonce de reprendre la redoute, qui a été occupée sur le champ par les républicains, est accueilli avec transport par sa petite troupe, qu'il distribue en trois parties égales afin d'attaquer sur trois points. M. de Salgues prend le commandement d'une de ces colonnes, et les deux autres sont conduites par le vicomte de Cluny et par M. de Laureau. Cette valeureuse troupe se met en mouvement dans le plus grand silence, égorge les deux premières sentinelles et arrive près de la redoute, où elle essuie, sans tirer un seul coup, le feu des trois cents républicains qui l'occupent, et les gentilshommes ayant attaqué le poste, la baïonnette au bout du fusil, l'emportent, malgré l'extrême supériorité de ceux qui la défendaient, et y entrent en faisant retentir l'air des cris de ''vive le Roi !''&lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.92. &lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Au même moment, le général Puymaigre, du corps de Condé, qui se trouvait à cette aile droite à la tête de deux piquets de gentilshommes et de chevaliers de la couronne, chargea avec eux, aux cris de ''vive le Roi !'' un détachement de cavalerie républicaine qu'il repousse jusque sous le canon que l'ennemi avait sur le Galgenberg &lt;ref name=&quot;Condé 1818, p.219&quot;&gt;Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.219. &lt;/ref&gt;!.<br /> <br /> Les chevaliers de la couronne doivent souvent secourir d’autres unités. Ils soutiennent des carabiniers que le feu de l'artillerie des républicains a déjà mis en désordre et qui sont poursuivis par de la cavalerie fraîche&lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1 &lt;/ref&gt;. Les carabiniers hongrois les rejoignent et le lieutenant-colonel, commandant cette division, vient sur-le-champ leur faire ses remerciements. Il en adresse de particuliers au chevalier d'Arbaud, aide- major des chevaliers de la couronne qui, avec autant d'adresse que de courage, a sauvé un bas-officier de carabiniers. Je vis, dans cette circonstance, un exemple de la rage qu'avait, particulièrement inspiré aux Hongrois l'assassinat de notre reine, écrit Ecquevilly &lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.247.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les combats continuent malgré tout. Moreau bat en retraite, nullement suivi par les Autrichiens, mais vivement par l'avant-garde condéenne toujours menée par d'Enghien. On escarmouche à Aichach, on livre bataille le 30 septembre 1793 à Schussenried (300 tués ou blessés) et le 2 octobre à [[Biberach]] où Moreau surprend complètement les Impériaux, les met en déroute et leur fait perdre plus de 4 000 hommes. Si la débâcle n'est pas une catastrophe, c'est uniquement grâce à l'armée de Condé. La petite artillerie condéenne, les compagnies du quartier général, les chevaliers de la couronne s'y distinguent particulièrement et sauvent véritablement les Autrichiens&lt;ref name=&quot;Condé 1818, p.219&quot;/&gt;.<br /> <br /> [[Jean Victor Marie Moreau]] dira le lendemain d’une demi-victoire : ''Sans cette poignée d'émigrés, l'armée autrichienne était à moi !''&lt;ref&gt; Revue de Rouen et de Normandie, Société des émules, Rouen, Au bureau de la Revue de Rouen, 1845, année 13 (1845), p.393 et Histoire de l'armée de Condé pendant la Révolution française (1791-1801): d'après les archives de l'État, les mémoires de l'émigration et des documents inédits, René Bittard des Portes, Slatkine-Megariotis Reprints, 1975, p.306 et Revue des études historiques, Société des études historiques, Société des études historiques, 1902, année 68 (1902), p.206. &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les Chevaliers de la Couronne participent à la [[Bataille de Wissembourg (octobre 1793)|{{1re}} bataille de Wissembourg]]. Cette unité ne compte à cette époque que {{formatnum:200}} hommes&lt;ref&gt; [http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:aCwf-hxRYFkJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page352.htm+%22Chevaliers+de+la+Couronne%22+cond%C3%A9&amp;hl=fr&amp;ct=clnk&amp;cd=6&amp;gl=fr Armée de Condé] &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En [[1795]], l'ordre du licenciement du corps des chevaliers-dragons de la Couronne par le prince de Condé est proposé au roi, comme le seul moyen de mettre un terme à la dissension qui s'était élevée entre M. de Bussy, chef de ce corps et les chevaliers qui lui avaient su très mauvais gré d'avoir entamé, sans les consulter, des négociations avec l'empire pour le faire passer à sa solde. Les chevaliers-dragons de la Couronne sont recréés sur-le-champ sous le nom de chevaliers de la Couronne. Leur formation est absolument assimilée à celle des autres corps de cavalerie, et l'on profite de cette circonstance pour faire quelques changements nécessaires dans la composition des officiers&lt;ref&gt; Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.377.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Royaume-Uni ===<br /> <br /> En [[Angleterre]], [[Louis de Frotté]] sert dans le régiment des Chevaliers de la couronne du vicomte de Bussy et prépare l’insurrection de sa province natale. Voulant signaler son dévouement pour la cause des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbon]], il sollicite vivement à [[Londres]], en [[1794]], auprès de M. de [[Joseph de Puisaye|Puisaye]], chargé des intérêts du roi en [[Bretagne]], l'autorisation de passer en France pour faire s'insurger la [[Normandie]], où il a des intelligences. Les Chevaliers de la couronne sont l’un des quatre corps qui forment &quot;''l'[[Armée catholique et royale de Normandie|Armée des royalistes de Normandie et de la lisière du Bas-Maine]]''&quot; &lt;ref&gt;Louis de Frotté : le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.108. &lt;/ref&gt;. Les Chevaliers de la Couronne rassemblent deux ou trois cents gentilshommes de seize à vingt ans&lt;ref&gt; Louis de Frotté : le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.109. &lt;/ref&gt;. Lors d’une bataille, Frotté reste toute la journée sur le champ de bataille, en montrant beaucoup de courage et de sang-froid. Les trois compagnies d'élite, les Chevaliers de la Couronne, sous les ordres de Mandat et de du Breuil ; les grenadiers de Saint-Jean, commandés par Moulin, et les transfuges, par Saint-Louis, sauvent les dernières colonnes en protégeant la retraite&lt;ref&gt; [http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf La chouannerie dans l'Avranchin / par Félix Jourdan].&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À la [[bataille de Biberach (1796)]], nous retrouvons les Chevaliers de la Couronne et le [[régiment du Dauphin]] cavalerie avec 300 autres cavaliers&lt;ref&gt; [http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:PuCxtOwFPOMJ:www.napoleon-online.de/html/biberach_6.html+%22Chevaliers+de+la+Couronne%22+cond%C3%A9&amp;hl=fr&amp;ct=clnk&amp;cd=15&amp;gl=fr Biberach (1796)] &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le paysan allemand est plus dangereux que le républicain français pour le soldat de Condé. Il assomme, il dépouille tout Français isolé. L'émigré sabre ''cette canaille'' chasse sur les terres des moines, mène brusquement la galanterie avec les filles. Les jeunes Allemandes se pressent en troupes nombreuses autour des campements de l'armée de Condé. Elles rodent dans tes bois et près des feux de bivouac. Les torts ne sont pas toujours du côté des Allemands. Une fille s'étant avisée de se plaindre que des hussards l'avaient violée, [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] fait ''donner de l’argent à la coquine''. Une autre fois, des chevaliers de la couronne courtisant une fille de paysan ont une querelle avec le père, qui est tué &lt;ref&gt; Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, E. Plon, Nourrit (Paris), t.II, p.17.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références|colonnes=3}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Armée des émigrés]]<br /> <br /> {{Portail|Révolution française|Armée française}}<br /> {{DEFAULTSORT:Chevaliers de la couronne}}<br /> [[Catégorie:Unité militaire de l'armée des émigrés]]<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=TER_Grand_Est&diff=200793495 TER Grand Est 2017-09-27T19:08:27Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Section à sourcer}}</p> <hr /> <div>{{Infobox réseau de transport en commun<br /> | logo =Logo SNCF TER GRAND EST tcm75-7924 tcm75-134693 220x90.png <br /> | taille-logo =220 <br /> | légende-logo = <br /> | image = BB 26143.jpg<br /> | légende = Locomotive {{nobr|[[BB 26000]]}} aux couleurs de la région {{nobr|Grand Est}}, en tête d'un {{nobr|[[TER 200]]}} à [[Gare de Strasbourg-Ville|Strasbourg]].<br /> | carte = <br /> | légende-carte = <br /> | nom = TER Grand Est<br /> | situation = [[Grand Est]]<br /> | type = [[Transport express régional|TER]]<br /> | début = 11 décembre 2016<br /> | fin = <br /> | longueur = <br /> | lignes = <br /> | stations = <br /> | gares = <br /> | rame = <br /> | fréquentation = <br /> | écartement_rails = 1435 mm<br /> | propriétaire = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]<br /> | exploitant = SNCF<br /> | Site-Internet = [https://www.ter.sncf.com/grand-est ter.sncf.com/grand-est] <br /> | vitesse_moyenne = <br /> | vitesse_max = <br /> | lignes_du_réseau = <br /> | réseaux_connexes = <br /> }}<br /> Le '''TER Grand Est''' est le réseau de [[transport express régional]] de la région administrative [[Grand Est]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> La fusion des trois régions administratives d'[[Alsace (ancienne région administrative)|Alsace]], de [[Lorraine (ancienne région administrative)|Lorraine]] et de [[Champagne-Ardenne]], a lieu le {{Date-|1 janvier 2016}}. Cependant le TER Grand Est apparaît seulement le 11 décembre 2016 après le regroupement des réseaux [[TER Alsace]], [[TER Lorraine]] et [[TER Champagne-Ardenne]].<br /> <br /> == Matériel roulant ==<br /> === Utilisation ===<br /> {{Section à sourcer|date=septembre 2017}}<br /> Le parc de locomotives TER Grand Est est composé de [[BB 15000]], [[BB 25500]], [[BB 26000]] et [[BB 67400]]. Les BB 25500 et 67400 assurent la traction et pousse de segments [[Rame réversible régionale|RRR]]. Les BB 26000 sont exclusivement affectées aux [[TER 200]] entre Strasbourg et Bâle. Quant aux BB 15000, elles sont affectées aux missions [[TER Vallée de la Marne]] au départ de Paris. Les Régiolis type B 84500 assurent principalement des missions en Lorraine, sur les axes Nancy - [[Gare de Pont-Saint-Vincent|Pont-St-Vincent]], Nancy - Épinal, Nancy - [[Gare de Saint-Dié-des-Vosges|St-Dié]], Épinal - St-Dié, Metz - [[Gare de Sarreguemines|Sarreguemines]] et Sarreguemines - [[Gare de Sarre-Union|Sarre-Union]].<br /> <br /> === Parc actuel ===<br /> Le parc roulant du TER Grand Est est exclusivement hérité des dotations TER des anciennes régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, à l'exception des Coradia Liner mis en service neufs après la réforme territoriale.<br /> {{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 15000]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable sortable alternance&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel au 01/02/2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Motrice<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôts<br /> ! scope=col | Baptêmes<br /> |-<br /> |BB 15002<br /> |31 juillet 1971<br /> |Arzens<br /> |STF Champagne-Ardenne<br /> |Longwy<br /> |-<br /> |BB 15004<br /> |{{1er}}|4 janvier 1972<br /> |Arzens<br /> |STF Champagne-Ardenne<br /> |Sedan<br /> |-<br /> |BB 15005<br /> |2 octobre 1972<br /> |Arzens<br /> |STF Champagne-Ardenne<br /> |St-Louis<br /> |-<br /> |BB 15007<br /> |22 février 1973<br /> |Corail +<br /> |STF Champagne-Ardenne<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 15024<br /> |{{1er}}|6 mai 1975<br /> |Arzens<br /> |STF Champagne-Ardenne<br /> |Lunéville<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}<br /> <br /> {{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 25500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable sortable alternance&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel au 01/02/2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Motrice<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôts<br /> ! scope=col | Baptêmes<br /> |-<br /> |BB 25591<br /> |19 janvier 1973<br /> |Béton<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25606<br /> |{{1er}} juin 1973<br /> |Île-De-France<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25613<br /> |3 octobre 1974<br /> |Île-De-France<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25615<br /> |16 octobre 1974<br /> |FRET<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25657<br /> |{{1er}} juin 1975<br /> |Béton<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25664<br /> |2 juillet 1975<br /> |Béton<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25670<br /> |25 juillet 1975<br /> |Béton<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 25679<br /> |13 octobre 1975<br /> |Béton<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}<br /> <br /> {{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 26000]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable sortable alternance&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! 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scope=col | Motrice<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôts<br /> ! scope=col | Baptêmes<br /> |-<br /> |BB 67464<br /> |9 avril 1971<br /> |En Voyage<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 67512<br /> |29 mai 1972<br /> |Bleue<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 67519<br /> |28 août 1972<br /> |Bleue<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 67569<br /> |19 novembre 1973<br /> |Bleue<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 67591<br /> |15 mai 1974<br /> |Bleue<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |BB 67603<br /> |10 octobre 1974<br /> |Bleue<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=22 [[Rame automotrice|Automotrices]] [[Z 11500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Rames<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |Z 11501||2 décembre 1986||TER unifiée||Thionville||[[Schiltigheim]]<br /> |-<br /> |Z 11502||14 janvier 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11503||4 février 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11504||12 février 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11505||28 mars 1987||TER unifiée||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11506||7 avril 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11507||31 mai 1987||TER unifiée||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11508||16 mai 1987||TER unifiée||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11509||30 mai 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11510||20 juin 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11511||11 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11512||23 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11513||31 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11514||12 septembre 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11515||25 septembre 1987 ||TER unifiée||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11516||16 octobre 1987||Métrolor||Thionville||[[Rémilly]]<br /> |-<br /> |Z 11517||4 novembre 198||Métrolor||Thionville||[[Ancy-sur-Moselle]]<br /> |-<br /> |Z 11518||25 novembre 1987 ||TER unifiée||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11519||11 décembre 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11520||23 décembre 1987||Métrolor||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 11521||10 février 1988||Métrolor||Thionville||[[Woippy]]<br /> |-<br /> |Z 11522||29 mai 1988||Métrolor||Thionville||[[Longuyon]]<br /> |}{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=25 [[Rame automotrice|Automotrices à 2 niveaux]] [[Z 24500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel au 01/01/2010<br /> |-<br /> ! scope=col | Rames<br /> ! scope=col | Motrices<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |302||Z 24503/504||7 mai 2004||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |306||Z 24511/512||12 juillet 2004||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |310||Z 24519/520||{{1er}}octobre 2004||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |313||Z 24525/526||21 octobre 2004||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |324||Z 24547/548||30 janvier 2005||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |326||Z 24551/552||11 février 2005||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |330||Z 24559/560||27 avril 2005||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |335||Z 24569/570||29 juillet 2005||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |336||Z 24571/572||12 septembre 2005||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |338||Z 24575/576||17 février 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |340||Z 24579/580||13 février 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |341||Z 24581/582||17 février 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |343||Z 24585/586||6 mars 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |- <br /> |344||Z 24587/588||4 mai 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |347||Z 24593/594||14 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |- <br /> |362||Z 24623/624||14 décembre 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |363||Z 24625/626||10 janvier 2007||Métrolor||Metz||/<br /> |- <br /> |364||Z 24627/628||15 janvier 2007||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |365||Z 24629/630||24 janvier 2007||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |369||Z 24637/638||26 février 2007||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |370||Z 24639/640||23 mars 2007||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |384||Z 24667/668||26 mars 2008||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |385||Z 24669/670||14 avril 2008||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |386||Z 24671/672||16 avril 2008||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |387||Z 24673/674||2 mai 2008||Métrolor||Metz||/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=51 [[Rame automotrice|Automotrices]] [[Z 27500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Rames<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Nombre de caisse<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |Z 27551/552||23 mars 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27553/554||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27555/556||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27557/558||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27559/560||4 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27561/562||4 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27563/564||10 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27689/690||30 juillet 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27697/698||28 septembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27699/700||27 septembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27701/702||16 octobre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Vitry le François]]<br /> |-<br /> |Z 27703/704||4 octobre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27707/708||21 novembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27711/712||28 mars 2007||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27719/720||25 octobre 2007||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27723/724||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Épernay]]<br /> |-<br /> |Z 27725/726||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Sedan]]<br /> |-<br /> |Z 27727/728||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Bazancourt (Marne)|Bazancourt]]<br /> |-<br /> |Z 27729/730||27 décembre 2007||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27733/734||17 mars 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27739/740||8 avril 2008|||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27749/750||31 mars 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27787/788||27 août 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27789/790||29 juillet 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27791/792||3 septembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27793/794||3 septembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27797/798||10 octobre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27807/808||8 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27809/810||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27811/812||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27813/814||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27817/818||19 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27819/820||19 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/<br /> |-<br /> |Z 27821/822||16 janvier 2009||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27823/824||24 décembre 2008||TER unifiée||4||Metz||/<br /> |-<br /> |Z 27857/858<br /> |3 mars 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |Z 27859/860<br /> |3 mars 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |Z 27867/868<br /> |8 avril 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |Z 27869/870<br /> |8 avril 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |Z 27877/878<br /> |14 mai 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |[[Rouffach]]<br /> |-<br /> |Z 27887/888<br /> |22 juin 2009<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |Z 27913/914||19 novembre 2009||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Rethel]]<br /> |-<br /> |Z 27921/922||25 janvier 2010||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27923/924||13 janvier 2010||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |Z 27939/940||9 avril 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27941/942||3 octobre 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27943/944||17 novembre 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27945/946||27 octobre 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27947/948||20 janvier 2009||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |Z 27949/950||22 décembre 2008||Métrolor||4||Metz||/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=15 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 82500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Engin<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Nombre de caisses<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |B 82501/502||8 juin 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||[[Troyes]]<br /> |- <br /> |B 82503/504||15 mai 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |B 82505/506||16 mai 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |B 82507/508||9 juin 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |B 82509/510||27 novembre 2008||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||[[Romilly-sur-Seine]]<br /> |- <br /> |B 82511/512||11 mars 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |B 82513/514||23 février 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |B 82515/516||11 mars 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |B 82631/632<br /> | 1er septembre 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82777/778<br /> |6 juillet 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82779/780<br /> |6 juillet 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82781/782<br /> |8 septembre 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82783/784<br /> |6 octobre 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82785/786<br /> |10 novembre 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 82787/788<br /> |8 octobre 2010<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=20 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 83500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable sortable alternance&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel au 08/01/2016<br /> |-<br /> ! scope=col | Rames<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Nombre de caisses<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |B 83501/502<br /> |11 avril 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83503/504<br /> |27 décembre 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83507/508<br /> |28 novembre 2014<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83509/510<br /> |19 décembre 2014<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83511/512<br /> |3 mars 2015<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83513/514<br /> |3 mars 2015<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83515/516<br /> |10 novembre 2015<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83547/548<br /> |31 mars 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83549/550<br /> |31 mars 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83551/552<br /> |30 avril 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83553/554<br /> |30 avril 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83555/556<br /> |12 juin 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83557/558<br /> |25 septembre 2014<br /> |TER Alsace<br /> |4<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83559/560<br /> |2 juillet 2015<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83561/562<br /> |16 décembre 2015<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83563/564<br /> |15 février 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83565/566<br /> |8 février 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83567/568<br /> |26 février 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83569/570<br /> |5 avril 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |B 83571/572<br /> |23 décembre 2016<br /> |TER Alsace<br /> |6<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}<br /> <br /> {{Boîte déroulante début|titre=10 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 84500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Motrices<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Nombre de caisse<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |B 84585/586||13 janvier 2017||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84587/588||3 juin 2014||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84589/590||27 juin 2014||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84591/592||24 avril 2014||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84593/594||11 juillet 2014||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84595/596||11 décembre 2014||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84597/598||18 novembre 2015||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84599/600||18 décembre 2015||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84665/666||18 novembre 2015||Métrolor||4||Metz||/<br /> |- <br /> |B 84667/668||31 octobre 2015||Métrolor||4||Metz||/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=17 [[Autorail]]s [[X 73500]] TER Grand Est}}<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;text-align:center; width:100%;&quot;<br /> |+ État du matériel en 2017<br /> |-<br /> ! scope=col | Rames<br /> ! scope=col | Mise en service<br /> ! scope=col | Livrée<br /> ! scope=col | Dépôt<br /> ! scope=col | Baptême<br /> |-<br /> |X 73516<br /> |3 décembre 1999<br /> |TER unifiée<br /> |Strasbourg<br /> |Thann<br /> |-<br /> |X 73521<br /> |20 décembre 1999<br /> |TER unifiée<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |-<br /> |X 73556<br /> |19 septembre 2000<br /> |TER unifiée<br /> |Strasbourg<br /> |/<br /> |- <br /> |X 73658||14 février 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73659||14 février 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73660||15 mars 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73661||15 mars 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |X 73793||21 novembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73794||21 novembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73795||1er décembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |- <br /> |X 73804||18 mars 2004||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/<br /> |-<br /> |X 73813||4 octobre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |X 73814||2 décembre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |X 73815||22 décembre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |X 73816||3 février 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |X 73817||17 février 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |-<br /> |X 73818||21 avril 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/<br /> |}<br /> {{Boîte déroulante fin}}<br /> <br /> === Identité visuelle ===<br /> À compter de 2017, l'identité visuelle « Grand Est » est progressivement appliquée au matériel roulant régional. La livrée reprend le fond gris métallisé caractéristique des TER depuis 1997, sur lequel est appliqué le logo du Conseil Régional. Le matériel ferroviaire arbore également le « Bleu Institution » du nuancier SNCF. Excepté le matériel neuf ou rénové, l'intégralité du parc TER Grand Est arbore les livrées des anciens conseils régionaux.<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;Matériel roulant en livrée TER Grand Est&quot;&gt;<br /> BB 26143 R dans sa nouvelle livrée TER 200 Grand Est après OPMV..jpg|BB 26000 modernisée pour la région Grand Est<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;Matériel roulant en livrée TER Alsace en service sur le TER Grand Est&quot;&gt;<br /> TER 200 driving trailer.jpg|Voiture pilote Corail en livrée Alsace.<br /> X 73909 - Strasbourg - 2013.jpg|Automoteurs X 73900 en livrée Alsace.<br /> Régiolis Région Alsace SNCF B83547M TER 830910 à Strasbourg 28 avril 2014-04.jpg|Régiolis aux couleurs de la région Alsace.<br /> Irisbus Crossway, TER Alsace, 2015.jpg|Autocar TER Alsace.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;Matériel roulant en livrée TER Champagne-Ardenne en service sur le TER Grand Est&quot;&gt;<br /> Gare de Reims - IMG 2343.jpg|AGC aux couleurs de la région Champagne-Ardenne.<br /> Volkswagen Crafter, TER Champagne-Ardenne, Gare de Saint-Dizier, 2015.jpg|Autocar TER Champagne-Ardenne.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;Matériel roulant en livrée TER Lorraine en service sur le TER Grand Est&quot;&gt;<br /> SNCF 302 p1.JPG|Z 24500 en livrée Métrolor &quot;version 2002&quot;.<br /> Saint-Dié-des-Vosges - gare 20151004-01.jpg|AGC en livrée Métrolor &quot;version 2002&quot;.<br /> 60BKD57 (F).JPG|Autocar en livrée Métrolor &quot;version 2002&quot;.<br /> SNCF B 84665 -Sarreguemines - 2017.jpg|Régiolis en livrée Métrolor &quot;version 2013&quot;.<br /> Autocar TER Métrolor - Thionville - 2014.jpg|Autocar en livrée Métrolor &quot;version 2013&quot;.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;Matériel roulant aux couleurs du TER Vallée de la Marne&quot;&gt;<br /> SNCF BB 15007 - Paris - 2016.jpg|Locomotive BB 15007 avec logos TER Vallée de la Marne.<br /> B11tu-ter-vallee-de-la-marne.jpg|Voiture Corail affectée aux TER Vallée de la Marne.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Projets ===<br /> ==== TER 2N NG ====<br /> Afin de faire face à la surcharge des trains transfrontaliers entre la Lorraine et le Luxembourg, la région décide en 2016 de financer des études qui portent sur l'équipement de ses {{unité|25|[[Z 24500|TER 2N NG]]}} issus du parc lorrain en [[Système européen de surveillance du trafic ferroviaire|ERTMS]] de niveau 3 pour un montant de {{unité|6.3|millions}} d'euros&lt;ref name=&quot;CP2017&quot;&gt;[http://www.grandest.fr/commission-permanente-13-juillet-2017-region-investit-developper-ter-vers-luxembourg/ « Commission permanente du 13 juillet 2017 – La Région investit pour développer les TER vers le Luxembourg »], sur le site officiel de la région [http://www.grandest.fr Grand Est], 13 juillet 2017 (consulté le 15 juillet 201).&lt;/ref&gt;. Les études devraient se finir en septembre 2017&lt;ref name=&quot;CP2017&quot; /&gt;. En 2017, elle décide de financer la réalisation du prototype de cette opération, pour un montant de {{unité|5.5|millions}} d'euros&lt;ref name=&quot;CP2017&quot; /&gt;.<br /> <br /> Enfin, toujours en 2017, elle décide d'échanger une partie de ses [[Z 27500|ZGC]] ({{unité|17|exemplaires}}) au profit de tout le parc TER 2N NG de la région Centre-Val de Loire (soit {{unité|12|exemplaires}})&lt;ref name=&quot;CP2017&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;[https://www.lemainelibre.fr/actualite/pays-de-la-loire-comment-faire-face-a-la-surcharge-des-ter-10-07-2017-195258 « La Région vend des rames de TER »], ''[[Le Maine libre]]'', 11 juillet 2017 (consulté le 15 juillet 2017).&lt;/ref&gt;. Cet échange devrait se dérouler entre 2018 et 2022&lt;ref name=&quot;CP2017&quot;/&gt;.<br /> <br /> ==== Régiolis ====<br /> A l'occasion de la livraison du 200ème [[Régiolis]], destiné à la Région Grand Est mais arborant encore l'ancienne identité visuelle des TER Alsace, le [[Liste des présidents des conseils régionaux en France|Président]] [[Philippe Richert]] a annoncé l'acquisition de 10 Régiolis supplémentaires. Cette commande s'accompagne d'une option supplémentaire pour la fourniture de 15 Régiolis type Z 31500 aptes à circuler en [[Allemagne]] en remplacement des [[X 73900]] circulant au [[gazole]] sur des axes intégralement électrifiés&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Grand Est : nouvelle commande de Régiolis|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/06/09/35369012.html|site=transportrail|date=09/06/2017|consulté le=}}&lt;/ref&gt;&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Des Régiolis tricourant sur les liaisons avec l’Allemagne - Rail Passion|url=http://www.railpassion.fr/materiel-actualites-rp/regiolis-tricourant-liaisons-lallemagne/|site=www.railpassion.fr|consulté le=2017-09-16}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Cette commande supplémentaire doit permettre à la Région d'amorcer le retrait des [[Z 11500]], plus anciennes automotrices en service dans la région&lt;ref&gt;au mois d'août 2017&lt;/ref&gt;. Le sort des X 73900 n'est pas précisé.<br /> <br /> ==== Coradia Liner ====<br /> Initialement commandées par l'État, la Région déploie 15 automotrices Coradia Liner d'Alstom sur l'axe Paris - Troyes - Belfort&lt;ref&gt;{{Article|langue=|auteur1=|titre=Quatre nouveaux trains pour la Vallée de la Marne|périodique=L'Union|date=18/11/2016|issn=|lire en ligne=http://www.lunion.fr/841025/article/2016-11-18/quatre-nouveaux-trains-pour-la-vallee-de-la-marne|pages=}}&lt;/ref&gt; en remplacement des [[CC 72000|CC 72100]] et rames [[Voiture Corail|Corail]]. Quatre autres Coradia Liner doivent être mis en service sur les missions [[TER Vallée de la Marne]], en remplacement de rames Corail tractées par des [[BB 15000]]{{Référence nécessaire}}.<br /> <br /> == Projets de dessertes et d'infrastructures ==<br /> === Metz - Luxembourg ===<br /> Au cours de l'été 2017, la Région a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 93 M€ pour le [[Pôle métropolitain européen du Sillon lorrain|Sillon Lorrain]]. Cette enveloppe inclue notamment l'allongement des quais des gares d'[[Gare d'Hagondange|Hagondange]], [[Gare d'Uckange|Uckange]] et [[Gare d'Hettange-Grande|Hettange-Grande]]&lt;ref&gt;{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Transports en Moselle Nord : retirer de l’A31 jusqu’à 10 000 véhicules par jour|périodique=Le Républicain Lorrain|date=03/08/2017|issn=|lire en ligne=http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2017/08/03/transports-en-moselle-nord-retirer-de-l-a31-jusqu-a-10-000-vehicules-par-jour|pages=}}&lt;/ref&gt;. L'autre part de l'enveloppe est dédiée au développement du stationnement autour des gares du Sillon, du [[covoiturage]] et des [[Transports en commun de Thionville Fensch|transports en commun thionvillois]].<br /> <br /> === Paris - Mulhouse ===<br /> Le chantier d'électrification d'une partie de la « [[Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville|ligne 4]] » a été lancé fin novembre 2016&lt;ref&gt;{{Article|langue=|auteur1=|titre=Lancement du chantier de l’électrification de la ligne Paris-Troyes - France 3 Grand Est|périodique=France 3 Grand Est|date=22/11/2016|issn=|lire en ligne=http://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/lancement-du-chantier-electrification-ligne-paris-troyes-1137449.html|consulté le=2017-08-27|pages=}}&lt;/ref&gt;. Le projet, d'un montant de 320 M€, doit voir la section [[Gare de Gretz-Armainvilliers|Gretz-Armainvilliers]] - [[Gare de Nogent-sur-Seine|Nogent-sur-Seine]] électrifiée à l'horizon 2021. La [[caténaire]] doit arriver à [[Gare de Troyes|Troyes]] en 2022&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Paris - Belfort : début des travaux d'électrification|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2016/12/15/34691904.html|site=transportrail|date=15/12/2016|consulté le=}}&lt;/ref&gt;. Ce projet, issu de volontés politiques, n'a pas engendré d'annonces de gains de temps de la part de la SNCF ou des pouvoirs publics.<br /> <br /> Par ailleurs, en devenant autorité organisatrice des [[Intercités]] circulant sur cet axe&lt;ref&gt;{{Article|langue=fr-FR|titre=La région Grand Est va assurer l'exploitation des trains Intercités|périodique=Rue89 Strasbourg|date=2016-09-19|lire en ligne=http://www.rue89strasbourg.com/grand-est-trains-intercites-111942|consulté le=2017-08-27}}&lt;/ref&gt;, la Région annonce au service horaire 2018 une hausse de l'offre avec 15 allers-retours par jour entre Paris et Troyes (contre une baisse à 9 allers-retours initialement prévue par l'État) et le rétablissements des trains directs Paris - [[Gare de Mulhouse-Ville|Mulhouse]] ''via'' Troyes et Culmont&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Paris - Belfort : fin des CC72100 et nouvelle offre en 2018|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/04/11/35153867.html|site=transportrail|date=11/04/2017|consulté le=}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Haguenau - Niederbronn-les-Bains ===<br /> Entre mars et septembre 2017, la ligne entre [[Gare de Niederbronn-les-Bains|Niederbronn-les-Bains]] et [[Gare de Haguenau|Haguenau]] est fermée pour permettre la rénovation de 22 kilomètres de voies, pour un montant total de 16,5 M€&lt;ref&gt;{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Bitche à 1 h 22 de transports en commun de Strasbourg|périodique=Le Républicain Lorrain|date=18/08/2017|issn=|lire en ligne=http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2017/08/18/bitche-a-1h22-de-transports-en-commun-de-strasbourg|pages=}}&lt;/ref&gt;. Le projet porte sur un rehaussement de la vitesse maximale à 110 km/h, la mise en place du [[Block automatique à permissivité restreinte|BAPR]] afin de permettre d'accroître le nombre de circulations et la modernisation des quais afin d'accueillir des trains plus longs&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=français|titre=Grand Est : modernisation de Haguenau - Niederbronn|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/01/26/34854004.html|site=transportrail|date=26/01/2017|consulté le=}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Autres projets ===<br /> * La réouverture de la [[ligne de Bollwiller à Lautenbach]] en [[Alsace]].<br /> * La construction d'une nouvelle ligne permettant la desserte de l'[[aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:TER Grand Est|commons titre=Images du TER Grand Est}}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[TER Alsace]]<br /> * [[TER Champagne-Ardenne]]<br /> * [[TER Lorraine]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * {{Site officiel|https://www.ter.sncf.com/grand-est}}<br /> <br /> {{Palette|Transport express régional}}<br /> <br /> {{Portail|chemin de fer|transports en commun|Grand Est}}<br /> <br /> [[Catégorie:TER Grand Est|*]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Nioumachoua&diff=191096129 Nioumachoua 2017-09-27T03:51:57Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Sources}}</p> <hr /> <div>{{ébauche|localité des Comores}}<br /> {{Infobox Ville<br /> | nom = Nioumachoua<br /> | autres noms = <br /> | statut = <br /> | blason = <br /> | drapeau = <br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | pays = Comores<br /> | division = {{Mohéli}}<br /> | nom de division = [[Subdivisions des Comores|Province]]<br /> | maire = <br /> | mandat maire = <br /> | autorité = <br /> | titre autorité = <br /> | cp = <br /> | code1 = <br /> | nom de code1 = <br /> | gentilé = <br /> | latitude = -12.36666<br /> | longitude = 43.716667<br /> | altitude = <br /> | population = <br /> | année_pop = <br /> | superficie = <br /> | population agglomération = <br /> | année_pop agglomération = <br /> | superficie agglomération = <br /> | carte = Comores/Afrique<br /> | position = <br /> | taille carte = <br /> | géolocdual = <br /> | sites touristiques = <br /> | divers = <br /> | nom divers = <br /> | url = <br /> }}<br /> {{sources|novembre 2011|date=novembre 2011}}'''Nioumachoua''' est la deuxième ville de l’île de [[Mohéli]], après [[Fomboni]], la capitale. Elle se situe dans la partie sud de l’île ; elle est connue à cause des îlots qui se trouvent en face de la ville et que l'on appelle les ''îlots de Nioumachoua''. Ils sont au nombre de huit. Certains parmi ceux-ci sont pourvus de plages de sable blanc.<br /> <br /> == Les îlots de Nioumachoua ==<br /> Les îlots de Nioumachoua qui sont situés au large de la côte sud de Mohéli sont les plus grands et les plus connus. Leurs noms commencent tous par ''shissiwa'' qui signifie ''île''. Ils ont tous le même aspect massif.<br /> <br /> === Shissiwa Wenéfou ===<br /> [[Fichier:Îlot de Nioumachoua.jpg|thumb|right|Îlot de Nioumachoua]]Le plus grand îlot connu sous le nom de ''Shissiwa sha Wenéfou'' en [[Comorien|shikomori]], c’est-à-dire littéralement ''îlot des lépreux'' , a été longtemps le lieu d’accueil des populations atteintes de la [[lèpre]] (comme il n’y avait pas de traitements pour les lépreux, on les isolait pour ne pas contaminer le reste de la population). Ces malades étaient ravitaillés en eau et en nourriture par leur famille. Ils étaient installés sur la côte nord de l’îlot, face à la ville de Nioumachoua. Par contre, la côte sud était habitée par des gens valides qui vivaient de pêche et d'élevage.<br /> <br /> === Shissiwa Mbuzi ou shissiwa Boinaidi ===<br /> <br /> Le second îlot en direction de l’est est connu sous le nom de ''Shissiwa Boinaidi''. À la demande de M. Boinaidi auprès de [[Ramanetaka]] qui a changé son nom en Abderemane en 1832. Cette zone a été réservée exclusivement à l’élevage des caprins. Ainsi, l’îlot a été, pendant une très longue période, une grande zone de pâturage pour les caprins.<br /> <br /> === Shissiwa manyuny ou shissiwa Madi Bacar ===<br /> <br /> Ce troisième îlot vers l’est, connu sous le nom de ''shissiwa Madi Bacar'', était aussi une zone d’élevage des caprins à la demande, cette fois, de Madi Bacar.<br /> <br /> === Shissiwa kandzoni  ===<br /> C’est aussi un lieu de l’élevage. C’est le seul [[îlot]] où l’on peut trouver une rivière. C’est une région qui a été fréquentée par des [[Anjouan|anjouanais]].<br /> <br /> Jusqu'aux années 50, les activités économiques des îlots de Nioumachoua étaient basées principalement sur l’élevage et la pêche. {{Référence nécessaire|Un climat de sérénité et de confiance y régnait entre les éleveurs et pêcheurs. Mais l’augmentation des populations des localités environnantes a entrainé une certaine insécurité sociale et économique : des chèvres ont été massacrées et le séchage du poisson a pris fin.}}<br /> <br /> Aujourd'hui, l'activité dominante des îlots de Nioumachoua est l’activité touristique. Des bungalows sont construits par l’association de développement culturel de Nioumachoua pour y accueillir des touristes nationauxprenom1 et étrangers. De plus, cette zone a été transformée en parc national, le [[Parc marin de Mohéli]], afin de protéger sa richesse écologique et sa biodiversité<br /> <br /> ==Voir aussi==<br /> ===Article connexe===<br /> *[[Parc marin de Mohéli]]<br /> === Liens externes ===<br /> * http://www.malango-comores.fr/mohéli/nioumachoua<br /> <br /> === Notes et références ===<br /> {{ouvrage |prénom1=Claude |nom1=Chanudet |prénom2=Jean-Aimé|nom2=Rakotoarisoa|titre=Mohéli, une île des Comores à la recherche de son identité |éditeur=L'Harmattan|année=2000 |lieu=Paris|pages totales=271 |isbn=2-738-48736-X|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=uCtng4ZCKa0C&amp;lpg=PA72&amp;dq=moheli%20une%20ile%20des%20comores%20a%20la%20recherche%20de%20son%20identit%C3%A9&amp;hl=fr&amp;pg=PA72#v=onepage&amp;q&amp;f=false}}<br /> <br /> [[Catégorie:Ville de Mohéli]]<br /> <br /> {{Palette|Villes des Comores}}<br /> <br /> {{Portail|Comores}}</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Marc_Boutavant&diff=170156672 Marc Boutavant 2016-01-09T23:35:21Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{À sourcer}}</p> <hr /> <div>{{à sourcer|avril 2015|date=janvier 2016}}<br /> {{Infobox Biographie<br /> | entete = <br /> | charte = <br /> | nom = Marc Boutavant<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | upright = <br /> | graphie originale = <br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|||1970|age=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Dijon]]<br /> | date de décès = <br /> | âge au décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | nationalité = [[France|français]]<br /> | pays de résidence = {{France}}<br /> | diplôme = <br /> | profession = [[Illustrateur]], [[auteurs de littérature de jeunesse|auteur de littérature de jeunesse]] et de [[bande dessinée|bandes dessinées]], [[graphiste]]<br /> | activités = <br /> | autres activités = <br /> | formation = [[École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg]]<br /> | hommage = <br /> | ascendants = <br /> | conjoint = <br /> | descendants = <br /> | famille = <br /> | notes = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | légende emblème = <br /> }}<br /> <br /> '''Marc Boutavant''' est un [[illustrateur]] et [[auteurs de littérature de jeunesse|auteur de littérature de jeunesse]] et de [[bande dessinée|bandes dessinées]] [[France|français]] né en 1970 à [[Dijon]]. Il a publié plusieurs [[Littérature d'enfance et de jeunesse|livres jeunesse]] aux [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], [[Actes Sud|Actes Sud junior]], [[Nathan (édition)|Nathan]], [[Éditions du Seuil|Seuil jeunesse]] et [[Mila Éditions]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> {{...}}<br /> Sa première publication est réalisée pour Actes Sud junior avec une série « À petits pas », dont ''L'écologie à petits pas'' avec François Michel. En 2002, il crée son propre univers animal avec la série ''Mouk'', une série de livres pour enfants aux [[Mila Éditions|Éditions Mila]]. Avec [[Emmanuel Guibert]], il est également l'auteur de la série ''[[Ariol|Ariol et ses amis]]'' dans ''[[J'aime lire]]'', du groupe [[Bayard Presse]].<br /> <br /> En 2013, il crée avec Colas Gutman, le personnage de la série ''Chien Pourri'' publiée dans la collection mouche à [[L'École des loisirs]].<br /> <br /> Marc Boutavant a fait partie des auteurs de l'« Atelier des Vosges/Atelier Nawak », cette « nouvelle génération » d'auteurs de bandes dessinées, avec [[Émile Bravo]], [[Lewis Trondheim]], [[Christophe Blain]], [[David B.]], [[Joann Sfar]], [[Frédéric Boilet]], [[Marjane Satrapi]]... Il est aujourd'hui représenté par « Heart Agency », une agence d'illustrateurs basée à [[Londres]] et [[New York]]&lt;ref&gt;{{Lien web |langue= en|titre= Fiche de Marc Boutavant|url= http://www.heartagency.com/artist/MarcBoutavant/biog |date= |site= heartagency.com |consulté le=12 avril 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Adaptations ==<br /> En 2009, ''[[Ariol]]'' a fait l'objet d'une adaptation pour la télévision. Le studio d'animation [[Folimage]] à Valence coproduit et fabrique la série (78 × 4 minutes) avec une société de production canadienne : [[Divertissement Subséquence]]. La réalisation fut confiée à [[Émilie Sengelin]] et [[Amandine Fredon]]. [[TF1]] programme la série dès le 16 novembre 2009, tout comme la chaîne spécialisée [[Télétoon+]].<br /> <br /> En 2011, c'est au tour de ''[[Mouk]]'' d'être adapté pour la télévision par le studio d'animation [[Millimages]]. Réalisée par [[François Narboux]], la série (104 x 11 minutes) est diffusée depuis le 19 septembre 2011 sur [[Disney Junior]] et [[France 5]].<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> * 2001 : ''Boule de poils et mon canard'' (Seuil)<br /> * 2002 : ''Mouk s'ennuie un peu…'' (Mila Boutan)<br /> * 2002 : ''Mouk véli vélo'' (Mila Boutan)<br /> * 2002 : ''Mouk s'habille'' (Mila Boutan)<br /> <br /> === Quelques ouvrages illustrés par Marc Boutavant ===<br /> {{colonnes|nombre=2|1=<br /> * Chien Pourri à Paris / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2015<br /> * Chien Pourri à l'école / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2014<br /> * Chien Pourri à la plage / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2014<br /> * Joyeux Noël, Chien Pourri ! / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2013<br /> * Chien Pourri / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2013<br /> * La princesse aux petits doigts/ Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2012<br /> * Bogueugueu va à Londres / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard Jeunesse, 02/2009<br /> * Bogueugueu entre en sixième / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard Jeunesse, 10/2007<br /> * Mon copain Bogueugueu / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard, 2006<br /> * Qu'est-ce que tu fais, Cochon ? / René Gouichoux. - Nathan, 2006<br /> * Dans la forêt / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * La nature en ville / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * Gustave Taloche, roi de la bagarre / [[Béatrice Fontanel]]. - Actes Sud, 2005<br /> * Sur la plage / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * Expériences à déguster / Delphine Grinberg. - Nathan, 2004<br /> * La petite souris qui a perdu une dent / Clair Arthur. - Flammarion, 2004 <br /> * Mathilde et les petits papiers / [[Béatrice Fontanel]]. - Actes Sud, 03/2003<br /> * Debout ! / Emmanuel Guibert. - Bayard Jeunesse (Coll. J'aime Lire BD), 2002<br /> * Le Jeu idiot de Ramono / Emmanuel Guibert. - Bayard Jeunesse (Coll. J'aime Lire BD), 2002<br /> * La Grève de la vie / Amélie Couture. - Actes Sud Junior, 2002 (PRIX CHRONOS CM1-CM2 2003)<br /> * Sorcière pour un soir / Emmanuel Tredez. - Nathan, 2002<br /> * Fantômes de maisons / Sonia Goldie. - Mila Boutan, 2001<br /> * Mon nez, mon nez ! / Sylvaine Hinglais. - Albin Michel Jeunesse, 2001<br /> * Si j'avais un copain grand et fort / Catherine Missonnier. - Nathan, 2001<br /> * L'Écologie à petit pas / François Michel. - Actes Sud Junior, 2000 <br /> * Le Soleil à petits pas / Michèle Mira Pons. - Actes Sud Junior, 1999<br /> * {{ouvrage<br /> |éditeur=Éditions Nathan<br /> |collection=Album Nathan<br /> |titre=Le Sapin<br /> |prénom=Hans Christian <br /> |nom=Andersen<br /> |lien auteur1=Hans Christian Andersen<br /> |trad=Jean-Baptiste Coursaud<br /> |langue=danois<br /> |lieu=Paris<br /> |année=2005<br /> |mois=novembre<br /> |jour=3<br /> |publi=2008<br /> |pages=32<br /> |format=relié<br /> |isbn=978-2-09-252105-2<br /> }}<br /> * Sur la piste de la biodiversité / Isaline Aubin - Seuil Jeunesse/Muséum national d'Histoire naturelle, 2010 (à l'occasion de la création de la Galerie des Enfants du Muséum - [http://www.galeriedesenfants.fr www.galeriedesenfants.fr])<br /> }}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=1}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> {{autorité}}<br /> <br /> {{Portail|Littérature d'enfance et de jeunesse|bande dessinée}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Boutavant, Marc}}<br /> <br /> [[Catégorie:Auteur français de bande dessinée]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1970]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Dijon]]<br /> [[Catégorie:Auteur français de littérature d'enfance et de jeunesse]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Terminals_Cycle&diff=149047577 Terminals Cycle 2015-12-13T12:29:56Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Section à délister}}</p> <hr /> <div>{{Infobox Cinéma (film)<br /> | titre = <br /> | langue du titre = <br /> | image = TimWhiteSobieski Terminal-at-last-5.jpg|thumb|TimWhiteSobieski Terminal V, Terminal At Last (Terminal Heart)<br /> | légende = <br /> | alternative = <br /> | titre québécois = <br /> | titre original = Terminals<br /> | titre original non latin = <br /> | réalisation = [[Tim White-Sobieski]]<br /> | scénario = [[Tim White-Sobieski]]<br /> | acteur = &lt;!-- 4 ou 5 max. principaux --&gt;<br /> | production = SAVVA Studios<br /> | pays = {{États-Unis}}<br /> | genre = &lt;!-- Genre principal du film sous la forme [[Drame (cinéma)|Drame]] --&gt;<br /> | durée = 9 minutes<br /> | année de sortie = 2001<br /> | Lieux de tournage = [[Ground Zero]], [[New York]]<br /> }}<br /> <br /> '''''Terminaux et Aéroports''''' est un projet d'[[art vidéo]] réalisé par [[Tim White-Sobieski]]&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = english|titre = Site personnel de Tim White-Sobieski|url = http://www.white-sobieski.com/|site = Tim White-Sobieski|date = |consulté le = 31 octobre 2015}}&lt;/ref&gt;. Il se compose d'une série de cinq vidéos à un seul canal explorant plusieurs thématiques liées à l'[[histoire]], aux événements actuels, aux transitions émotionnelles et physiques ainsi qu'aux états psychologiques des vies humaines. Les vidéos individuelles de ce projet sont :<br /> <br /> * ''Terminal I '' (''Day At The Airport''), 2001-02<br /> * ''Terminal II '' (''Terminal At Night'', alias ''Flight In The Night''), 2002-03<br /> * ''Terminal III'' (''Terminal Dream''), 2003<br /> * ''Terminal IV'' (''On The Wing''), 2003,<br /> * ''Terminal V'' (''Terminal At Last'' alias '' Terminal Heart''), 2003<br /> <br /> Projet d'[[art contemporain]] développé sur cinq années, ''Terminal'' est un mélange expérimental de vidéo [[analogique]] et de vidéo [[numérique]] réalisé en collaboration avec plusieurs chercheurs, organisateurs, conservateurs, conseillers et autres talents. Ce projet traite de l'expérience personnelle de l'artiste en réponse aux évènements de [[Attentats du 11 septembre 2001|9/11]], lorsque son atelier situé à proximité fut détruit. Hommage aux victimes, le projet fut très bien accueilli par la critique et plusieurs fois exposé dans les musées et institutions publiques, notamment aux États-Unis, en Espagne, en France, en Allemagne, au Japon, au Danemark, en Norvège et en Italie. À ce jour, la série a été commentée par plus de 40 publications.<br /> <br /> ==Terminaux==<br /> <br /> === ''Terminal I (Day At The Airport)'' ===<br /> <br /> [[Fichier: Tim White-Sobieski, Terminal I (Day At The Airport), 2001-2002, Installation view.png|thumb|Tim White-Sobieski, ''Terminal I (Day At The Airport)'', 2001-2002, vue de l'installation]]<br /> <br /> ''Terminal I'' se compose d'un seul canal vidéo et installation sonore. Créé peu après le 11 septembre à New York, il a été influencé par l'horreur humaine&lt;ref&gt; Sorkin, Michael et Zukin, Sharon. ''After the World Trade Center: Rethinking New York City'', 2002&lt;/ref&gt; dont l'artiste fut témoin alors que son atelier était situé à proximité des [[Twin Towers]]. <br /> <br /> Cette vidéo comporte une imagerie de l'[[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|aéroport Charles-de-Gaulle]] pendant la journée, qui s'échange avec des animations abstraites ressemblant à des vagues océaniques. Une musique de type [[ambient music|ambient]] de clapotis de vagues et des couleurs s'ajoutent au projet.<br /> <br /> === '' Terminal II (Terminal At Night) '' ===<br /> <br /> [[Fichier:Tim White-Sobieski Terminal At Night Video Stills 2002.png|thumb|Tim White-Sobieski, ''Terminal II (Terminal At Night)'', Video Stills, 2002]]<br /> <br /> Ce film fut tourné en vue aérienne de [[New York]] peu de jours après les attentats du 11 Septembre. Avec cette vidéo, le nom &quot;terminal&quot; prend une signification principale supplémentaire, soit celle décrivant une maladie avancée avec une espérance de vie limitée.<br /> <br /> Le projet avait d'abord été nommé ''[[Cortlandt Street (BMT Broadway Line)|Cortland]]-Do-Not-Stop'', d'après l'une des nombreuses stations de train local s'arrêtant au [[World Trade Center]] et qui resterait fermée pendant une longue période à la suite des évènements. La vidéo comprend quelques clichés de lettres originales en mosaïque sur les murs de la piste ainsi que des signes &quot;ne pas arrêter&quot;.<br /> <br /> === ''Terminal III (Terminal Dream)'' ===<br /> <br /> [[Fichier: Tim White-Sobieski Terminal 3 Terminal Dream 2003 LED video tube wall installation 3 channels.png | thumb | Tim White-Sobieski, ''Terminal 3, (Terminal Dream)'', 2003 a entraîné l'installation vidéo de la paroi du tube, 3 canaux]]<br /> <br /> Avec ''Terminal Dream,'' Tim White-Sobieski fait revivre par ses séquences des images virtuelles de la vie, un rappel aux premières machines cinématographiques créées par [[Eadweard Muybridge|Muybridge]] il y a 150 ans dans le but d'arrêter et d'enregistrer le mouvement.<br /> <br /> === ''Terminal IV (On The Wing) '' ===<br /> <br /> [[Fichier:Tim White-Sobieski, Terminal IV (On The Wing) 2003 Video stills.png| thumb | Tim White-Sobieski, ''Terminal IV (On The Wing)'', 2003 alambics vidéo]]<br /> <br /> ''On The Wing'' se veut un développement organique de la série dans une poursuite philosophique et contemplative. Avec une durée de 12 minutes, ce travail fait une exploration empirique de l'être grandeur nature. Deux dimensions sont fondues en un vol: d'un côté le royaume de la pensée pure, non matérielle, infinie, incommensurable, et parfaite; et de l'autre le royaume de l'univers physique, matériel, fini, mesurable et imparfait.<br /> <br /> === ''V Terminal (Terminal Heart)'' ===<br /> <br /> [[Fichier:Tim White-Sobieski Terminal Heart Video Still.png| thumb | Tim White-Sobieski, ''Terminal V (Cœur Terminal)''; Image vidéo; 2003]]<br /> <br /> Créé comme un kaléidoscope humain combinant le jour, la nuit et le rêve, ''Terminal Heart'' est la seule vidéo comprenant un tournage de jour et de nuit en une trame. <br /> <br /> Une pulsation rouge destinée à rappeler le rythme cardiaque et le flux sanguin à travers ses chambres pénètre dans la texture du défilement des vues de nuit d'une ville, de l'aéroport, des images et des ombres de transport, ainsi que des gens. Chacune des vidéos et des photographies de White-Sobiesky témoigne d'aspects du sens de la vie: le deuil et la joie, la perte et le gain, donner et recevoir. <br /> <br /> ''Terminal Heart '' fut inclus dans le cadre de la collection DVD de la vidéo ''Talents''&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Lien web|titre = Talents Video » TIM WHITE SOBIESKI|url = http://www.talentsvideo.com/en/artists/tim_white_sobieski/|site = www.talentsvideo.com|consulté le = 2015-10-31}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==Production==<br /> <br /> Initialement basés sur une vidéo numérique formatée, les films présentent une boucle d'animation autonome enregistrée sur DVD. Tous les films sont basés sur des techniques vidéo de non-animation. Les cinq vidéos se composent de 30 000 images dessinées à la main par l'artiste, qui sont des œuvres d'art autonomes par elles-mêmes.<br /> <br /> ===Musique===<br /> <br /> Toutes les vidéos ont en musique de fond l'album ''Drawn From Life'' (2001) par [[Brian Eno]] et J. Peter Schwalm.<br /> <br /> ===Disponibilité===<br /> <br /> Les films ne sont pas disponibles en distribution grand public ; ils le sont principalement par l'intermédiaire des projections périodiques dans des galeries, des musées et des espaces non-lucratifs. Cependant, ''Terminal Heart'' fut inclus dans le cadre de la collection DVD de la vidéo ''Talents''&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt;.<br /> <br /> La série complète fut publiée en une série limitée de 50 ensembles de DVD, vendu chacun comme œuvre d'art. La série eut sa première à la galerie Pilar Parra, à Madrid, en Espagne, en 2003.<br /> <br /> == Expositions ==<br /> {{section à délister|date=décembre 2015}}<br /> Le projet fut exposé dans les établissements suivants :<br /> * [[Palais de Cristal (Madrid)|Palais de Cristal]], [[Madrid]], [[Espagne]]<br /> * Centro de Arte Alcobendas, [[Madrid]], [[Espagne]]<br /> * Colección Aena De Arte Contemporáneo, [[Madrid]], [[Espagne]]<br /> * Fundación Luis Seoane, [[La Corogne]], [[Espagne]], 2013<br /> * Galerie Folin/Riva, [[New York]], [[États-Unis]]<br /> * Haus Der Kulturen der Welt Berlin&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = en-US|titre = Terminal 1 / SIRAP mon amour|url = http://www.hkw.de/en/programm/projekte/veranstaltung/p_917.php|site = HKW|consulté le = 2015-10-31}}&lt;/ref&gt;, [[Allemagne]]<br /> * Die Hochschule für Bildende Künste Braunschweig, [[Brunswick (Basse-Saxe)|Brunswick]], [[Allemagne]]<br /> * Olivier Houg Galerie, [[Lyon]],[[France]]<br /> * [[Biennale d'art contemporain de Lyon|Biennale de Lyon]], [[Lyon]], [[France]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = La vie moderne - Biennale de Lyon|url = http://www.biennaledelyon.com/uk/|site = www.biennaledelyon.com|consulté le = 2015-10-31}}&lt;/ref&gt;<br /> * Museo de Bellas Artes de Santander&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = MAS - Home|url = http://www.museosantandermas.es/|site = www.museosantandermas.es|consulté le = 2015-10-31}}&lt;/ref&gt;, [[Santander (Espagne)|Santander]], [[Espagne]]<br /> * [[Palais de Tokyo]], [[Paris]], [[France]], 2006<br /> * [[PHotoEspaña|PhotoEspaña]], [[Madrid]], [[Espagne]], 2003<br /> * Pilar Parra Galería de Arte/Galerie Pilar Parra Madrid, [[Espagne]], 2003<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> {{section à wikifier}}<br /> {{colonnes|taille=30|1=<br /> &lt;small&gt;2006<br /> # “VIDEOARCH” - exhibition catalogue, with texts by: Lorenzo Dellai, Ugo Bazzanella, Carmen Chiomento, Mariella Rossi (Novembre 2006, ill.)<br /> # Kunstaspekte - &quot;abstract art now - floating forms&quot; <br /> # Robles,Ana - EXPOSICIУN New York City, Tim White - Lafresa (Lafresa - boletín especial cacmálaga - revista digital de arte contemporáneo) 2006<br /> # Lehmann, Ulrike - &quot;Abstract art now - Floating Forms&quot; - exhibition catalog, Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen, 2006 (ill.)<br /> # COSMOWORLDS - Inside Art International FIAC 2006 (ill.)<br /> # Sichel, Berta – &quot;Tim White-Sobieski, video&quot; ART.ES magazine #12/13, February, pp 61- 64 (ill.)<br /> # “Catodica” - TeKnemedia.net, l'arte contemporanea in Italia, 11 Jan 2006<br /> # &quot;La gran apuesta de Artium - &quot;La obra maestra desconocida según Balzac&quot; - Amarica, 2.02.2006 Vitoria-Gasteiz<br /> <br /> 2005<br /> <br /> # Haus der Kulturen der Welt Berlin - [http://www.hkw.de/en/programm/projekte/veranstaltung/p_917.php: Terminal 1 -Video installation by Tim White-Sobieski], with music by Brian Eno<br /> # Tim White-Sobieski: [http://www.vitale.am/referenzen/tim-white-sobieski: Terminal at last] <br /> # Centro d'Arti e Ricerche Multimediali Applicate - Tim White Sobieski - [http://asscarma.wix.com/carma#!tim-white-sobieski/c1umc: Terminal at last]<br /> # ART AT ADLER, [http://www.adlerkitz.at/fileadmin/user_upload/Presse/Press_Kit_Hotel_Schwarzer_Adler_Kitzbuehel.pdf: Closer to Fall] – Video art of the New Yorker Tim White-Sobieski in the Schwarzer Adler Kitzbuehel<br /> # FAKTuell &quot;Brückenpark Im Licht&quot; - Internationale Videokunst im Dreiradenspeicher in Zgorzelec <br /> # FERRARA, Marco - 15.ma Mostra Internazionale di video e cinema oltre, Milano <br /> # Flórez, Fernando Castro - &quot;Lo Inexplicable&quot; ABC Cultural, Arte, Jan 15, 2005, p28 (ill) <br /> # Galleri S.E - Video Unplugged&quot; - RE-TITLE (online) <br /> # H. Pozuelo, Abel - Tim White juventud y espectáculo - El Cultural, Archivo histórico (ill.) Madrid, January '05 <br /> # Hartenstein, Anka -&quot; Die Ausstellungen &quot;Eurostar&quot; und &quot;Video unplugged&quot; - portalkunstgeschichte.de 20.02.2005) <br /> # Katharina Klara Jung - &quot;rewind&lt;&quot;-exhibition catalogue, Nassauischer Kunstverein Wiesbaden <br /> # MDR ViaEuropa (MITTELDEUTSCHER RUNDFUNK) &quot;Brückenpark Im Licht&quot;, May 2005 (ill.) <br /> # Radescu, Eugen - &quot;identity_factories&quot; ArtPhoto Image Festival catalog, May 2005 <br /> # [http://www.kunstverein-wiesbaden.de: Rewind] - die neuen Alten (ill.)<br /> # Flórez, Fernando Castro - &quot;Lo Inexplicable&quot; ABC Cultural, Arte, Jan 15, 2005, p28 (ill)<br /> <br /> 2004<br /> # Glueck, Grace - ART REVIEW; Work That Is Performed, But Isn't Performance Art - ''Don't Call It Performance'', Oct 1, 2004, Late Edition - Final , Sect E , Column 1 , p. 32<br /> # Revualta, Laura - &quot;11-S, las peliculas de los hechos&quot; ABC Cultural, Sept 18, 2004<br /> # &quot;Invideo&quot;- film festival exhibition catalogue, Milan (ill.)<br /> # &quot;No lo llames performance/ Don't Call it Performance&quot; - exhibition catalogue by Domus Artium 2002 (DA2), Salamanca and El Museo del Barrio, New York with essays by Julián Zugazagoitia, Javier Panera, Paco Barragán, Coco Fusco and Roselee Goldberg (100pp, English/ Spanish)<br /> # &quot;57. Festival internazionale del film Locarno&quot;, film festival catalogue (&quot;video &quot;On The Wing&quot; p. 107, ill.)<br /> # Barragán, Paco - &quot;Arquitecturas Urbanas&quot; - contemporary photography, catalogue<br /> # &quot;Love - from Pop bis Contemporary&quot; – Spectacle, Salzburg, August 2004, p. 136<br /> # Swoboda, Fleur-Christine - &quot;Love, Love, Love - Kunst rund um die Liebe&quot; - Weltkunst, Aug.’04, heft 8, p.48, 50<br /> # Macnab, Geoffrey - &quot;A peek into the secret corner of the human mind&quot;, Pardo News, August 05, 2004 (Locarno Film Festival, video &quot;On The Wing&quot;)<br /> # ''LOVE&quot; - Video- und Fotokunst,'' - Vernissage Zeitschrift, Austria, August 2004 (ill.)<br /> # &quot;Transitions - Tim White (New York) - Ausstellung Video- &amp; Fotokunst in Salzburg&quot; - KunstMarkt, (ill.) (May '04)<br /> # &quot;Corpo Sociale - Galleria Pack&quot; - teknemedia, online publication (May '04)<br /> # &quot;Bewegte Kunst zum Abheben - Der Videokunsler Tim White&quot; - SVZ Salzburger Volkszeitung, Salzburg, 11.5.2004 - Nr. 109 Auflage:12060 (ill.)<br /> # Magro, Cristina - &quot;El Da2 acoge lamuestra videográfica de White&quot; - El Adelanto, Salamanca, Febr. 21, p.72 (ill.)<br /> # E.H.A. - &quot;El Da2 acoge laprimera exposición importante de Tim White en España&quot; - La Gaceta, Salamanca, Febr. 21, p.12 (ill.)<br /> # &quot;El arte de Salamanca - &quot;TIM WHITE: Dos videocreaciones&quot; - Guiadelocio, online (ill.)<br /> #. &quot;Video - ARCO 2004&quot; - marc3art - Guia de Arte y Diseno (online publication)<br /> # Panera, Javier - catalogue essay for the exhibition Domus Artium / DA2 (104pp, English/ Spanish)<br /> # Nordström, Alison - catalogue essay for the Domus Artium / Centro de Arte de Salamanca<br /> # Barbancho, Juan Ramón - &quot;VideoArte: Actualidad y cuestionamiento&quot;, - &quot;Clone&quot; magazine, Sevilla, No6 (Jan/Feb) pp.13-15, ill)<br /> <br /> 2003<br /> # &quot;transitions - Tim White - Video- &amp; Fotokunst bei Artmosphere Wien&quot; - Österreich Journal 14.11.2003 (ill) <br /> # Altman, Dana - “Tim White - VideoArt&quot; - FOTO magazine, 2003 <br /> # “Transitions - Video- und Fotokunst,’’ - Vernissage, Zeitschrift für Kunst, Austria, Dezember 2003 (pp 50-51, ill.) <br /> # “Tim White: transitions - Video- und Fotokunst’’ - Vienna Online, Dezember 2003(ill.) <br /> # &quot;transitions&quot; Tim White - Fashion, Austria (online publication, ill. 2003) <br /> # Barragán, Paco - &quot;Don't Call it Performance&quot;, exhibition brochure, (Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, 2003) <br /> # California Film Institute - Mill Valley Film Festival catalog (vol 26, No. 1, 2003) <br /> # Torrellas Rubio, César - Terminal, exhibition catalogue introduction, Museo de Bellas Artes de Santander 2003(Sept) <br /> # Balbona, Guilermo - &quot;El proyecto &quot;Terminal&quot; de Tim White abre una nueva etapa en el Museo&quot; - El Dario Montañés, Santander, Sept 27 2003(ill.) <br /> # &quot;La innovadora fotografía de Tim White abre una nueva etapa en el Museo de Bellas Artes&quot; - Alerta, el periodico de Cantabria, Santander, Sept 27 2003, p53 (ill) <br /> # Pereira, Cecilia - &quot;Pegadas de luz (Traces of light)&quot; - CGAC, online publication, August <br /> # Gottstein, Björn - Übergewicht der Klangkuns - TAZ, die tageszeitung, Berlin, 13.9.2003 <br /> # Metzger, Christoph (and Akademie der Kunste (Berlin, Germany) - &quot;Conceptualisms&quot; - Katalog-Buch, Pfau-Verlag Saarbrücken, August 2003 <br /> # Terminal - ABC, Madrid, Spain - Saturday, 6th September 2003, # 606 (ill., cover) <br /> # &quot;Traces of Light&quot;- Stylusart, online - Aug. 2003 (&quot;Terminal&quot; - ill.) <br /> # &quot;Pegadas de luz&quot; no CGAC&quot; - Galicia-Hoxe. 2003 (&quot;Terminal&quot; - ill.) <br /> # &quot;Tracks of light&quot;- Cultura Terra Espana, July 2003 <br /> # &quot;CGAC- Light Tracks&quot; - Liceus, July 2003 <br /> # Fernandez-Cid, Miguel -&quot;Pegadas de Luz (Traces of Light)&quot; exhibition catalogue,, 2003, Centro Galego de Arte Contemporanea (EN, SP)<br /> # Kasprzak, Michelle -&quot;The dream of aviation&quot; - glowlab multimedia arts lab news, (Sat., July 12, 2003, glowlab.blogs.com) <br /> # Yelo, María García - &quot;Una muestra de altos vuelos&quot; Diario ABC, Arte 21 de junio de 2003<br /> # &quot;PhotoEspaña 03 mantiene sus ofertas&quot; - El Punto de las Artes, June 27-July 03. 2003, p.5 <br /> # Hontoria, Javier - &quot;La luz después de la catástrofe&quot; El Cultural, June 26-July 2 2003 (ill) <br /> # Garcia Yelo, Maria - &quot;Una muestra de altos vuelos- Tim White&quot; - Cultural, Madrid, p29 (ill.), (#595, 21 de Junio 2003) <br /> # Prague Biennale catalogue, 2003 (ill)<br /> # PhotoEspaña catalogue, Madrid, 2003 (p 191, ill.) <br /> # Dreyfus, Laurence -&quot;Kinematics :New Languages ; Digital Video Art&quot;, exhibition catalogue, 2003 (ill)<br /> # [http://www.opacmeiga.rbgalicia.org/DetalleRexistro.aspx?CodigoBiblioteca=PMB001&amp;Rexistro=783&amp;Formato=ISBD TIM WHITE: TERMINAL, catalogue de l'exposition], Editorial: Museo de Bellas Artes Santander (Santander), Edición: 1ª; Fecha Edición: 2003 {{ISBN|84-88285-53-1}}<br /> # [http://www.opacmeiga.rbgalicia.org/DetalleRexistro.aspx?CodigoBiblioteca=PMB001&amp;Rexistro=783&amp;Formato=ISBD Tim White: TERMINAL, catalogue de l'exposition], Published by Pilar Parra Gallery, 2003, Edition of 1000, bilingue (anglais/espagnol) {{ISBN|0-9676171-46}}&lt;/small&gt;<br /> }}<br /> <br /> == Références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * ''[[imdbtitle:4674906|Terminal 1: A Day at the Terminal]]'' (IMDB)<br /> * ''[http://www.white-sobieski.com/projects/Terminal/TERMINAL-Tim_White-Sobieski.htm Terminal de Tim White-Sobieski]'' (site personnel de l'artiste)<br /> {{Portail|art contemporain|photographie|cinéma américain|peinture}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:White-Sobieski, Tim}}<br /> [[Catégorie:Plasticien contemporain américain]]<br /> [[Catégorie:Artiste contemporain américain]]<br /> <br /> <br /> Contrôle de l'Autorité [https://viaf.org/viaf/18412734/ VIAF: 18412734], [http://www.getty.edu/vow/ULANFullDisplay?find=white-sobieski&amp;role=&amp;nation=&amp;prev_page=1&amp;subjectid=500332834 ULAN: 500332834], [https://portal.dnb.de/opac.htm?method=simpleSearch&amp;cqlMode=true&amp;query=idn%3D133416550 GND: 133416550], [https://www.worldcat.org/identities/lccn-no2014121463/ WorldCat ]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_L%C3%A9autaud&diff=192614714 Paul Léautaud 2015-11-09T08:19:44Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Section à sourcer}}</p> <hr /> <div>{{photo}}<br /> <br /> {{Infobox Écrivain<br /> | nom = Paul Léautaud<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | activités = [[critique littéraire]]<br /> | date de naissance = {{Date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;&gt;Marie Dormoy écrit le &quot;28&quot; in ''Vie secrète...'', p. 17.&lt;/ref&gt;<br /> | lieu de naissance = [[Paris]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{date de décès|22|février|1956|18|janvier|1872|en littérature}}<br /> | lieu de décès = [[Châtenay-Malabry]]<br /> | langue = Français<br /> | mouvement = <br /> | genre = journal, roman autobiographique<br /> | distinctions = <br /> | adjectifs dérivés = <br /> | œuvres principales = ''Journal littéraire'' (19 volumes)&lt;br&gt;''Le petit ami''<br /> | complément = <br /> | signature = <br /> }}<br /> <br /> '''Paul Léautaud''', né le {{date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;/&gt; à [[Paris]] [[1er arrondissement de Paris|1{{er}}]], et mort le {{date|22|février|1956|en littérature}} à [[Châtenay-Malabry]]&lt;ref name=archives&gt;''Archives numérisées de l'état civil de Paris'', acte de naissance {{numéro|1/91/1872}}, avec mention marginale du décès ; ses parents sont : Firmin Léautaud, artiste dramatique, et Jeanne Forestier, également artiste dramatique (consulté le 19 mai 2012).&lt;/ref&gt;, est un [[écrivain]] et [[critique littéraire]] [[France|français]].<br /> <br /> La part de son œuvre consacrée à la critique dramatique fut écrite sous le nom de plume de '''Maurice Boissard'''. On se souvient surtout de lui pour son ''Journal littéraire'' en dix-neuf volumes et comme d'un [[wikt:briscard|briscard]] perspicace et tonitruant grâce aux trente-huit entretiens radiophoniques qu'il a accordés à [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]] en 1950-1951. Ses dernières paroles avant de mourir auraient été : {{citation|Maintenant, foutez-moi la paix.}}{{refnec}}<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Paul Léautaud naît à Paris I{{er}} au {{numéro|37}} [[Rue Molière (Paris)|rue Molière]], de Jeanne Forestier (1852-1916), sans profession, et de Firmin Léautaud (1834-1903), comédien&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt; puis [[Souffleur (théâtre)|souffleur]] pendant vingt-trois années à la [[Comédie-Française]]. Cinq jours après l'accouchement, il est abandonné par sa mère&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt;, l'une des « compagnes temporaires » de ce père souvent indifférent, qui l'élève et l'initie toutefois au monde du Théâtre, qui l'enchante, lui accordant une précoce indépendance : ainsi le petit Paul possède-t-il une clef du domicile, situé au {{numéro|21}} [[rue des Martyrs]], dès l'âge de huit ans&lt;ref&gt;Paul Léautaud, ''Amours'', Mercure de France, 1965.&lt;/ref&gt;. À partir de 1882, Firmin emménage dans un pavillon à [[Courbevoie]] avec son fils et de nombreux chiens.<br /> <br /> Dans sa jeunesse, il se lie d'amitié avec [[Adolphe Van Bever]], le poète [[Pierre Guédy]], Léon Marié&lt;ref&gt;Frère cadet de Jeanne Marié, avec qui il aura une relation amoureuse.&lt;/ref&gt;, et partage avec ces derniers une vie d'employé pauvre. Leur passion commune de la poésie conduira Van Bever et Léautaud à publier en [[1900]] l'anthologie ''Poètes d'Aujourd'hui''.<br /> <br /> En 1891&lt;ref&gt;in Dormoy, ''op. cit.'', p. 89.&lt;/ref&gt; (habitant quelques mois au {{numéro|14}} de la [[rue Monsieur-le-Prince]] à Paris), il découvre [[Stendhal]] et cette rencontre littéraire demeurera comme une étape essentielle dans sa formation d'écrivain. Il entreprend la même année son ''Journal littéraire'', qu'il tiendra soixante-trois ans, témoignage essentiel sur l'homme qu'il était et panorama monumental et richement personnel sur la première moitié du {{s|XX|e}} et le monde littéraire d'alors, principalement vu de son bureau d'employé sous-payé au ''[[Mercure de France]]''. <br /> <br /> Jeune homme, il reverra sa mère en 1901, lors des obsèques de sa tante, à [[Calais]]. Femme d'un notable genevois, la mère ne reconnaîtra d'abord même pas son fils. Ils entameront une courte correspondance puis se quitteront à jamais. Elle mourra en mars 1916, assassinée par sa domestique. Cet épisode le marque pour longtemps. Sa vision des femmes, sa longue liaison avec le « Fléau » (femme acariâtre et tendre, selon) porteront la trace de la blessure. Il avouera avoir manqué sa vie amoureuse. <br /> <br /> Misanthrope à la trogne [[Voltaire|voltairienne]], d'une efficacité incisive dans son écriture, il fait le choix d'une existence retranchée, bien que toujours en contact avec les gens essentiels de la société littéraire : il suscite l'admiration d'[[Octave Mirbeau]] et de [[Lucien Descaves]], qui l'auraient volontiers soutenu pour le [[prix Goncourt]], et il compte parmi ses amis [[Marcel Schwob]], [[Remy de Gourmont]], [[Alfred Vallette]], [[Guillaume Apollinaire]], [[Paul Valéry]] et [[André Gide]].<br /> <br /> Sous le pseudonyme de Maurice Boissard, inspiré de sa marraine l'actrice Blanche Boissart, dite M&lt;sup&gt;lle&lt;/sup&gt; Bianca de la Comédie-Française&lt;ref&gt;Ernest Raynaud, ''Jean Moréas et les Stances, avec un index de tous les noms cités'', 1929, [http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452490r.image.r=l%C3%A9autaud+%28paul%29.f144.langFR lire en ligne].&lt;/ref&gt;, Léautaud devient, en [[1907]], critique dramatique au ''[[Mercure de France]]'', puis à la ''[[Nouvelle Revue française]]'' et aux ''[[Les Nouvelles littéraires|Nouvelles littéraires]]''. {{citation|Tranchant sur l'ordinaire}} (expression de son cru), il confirme son attitude face au monde et les axes premiers de sa nature et de sa pensée. L'auteur du ''Petit ami'' concilie un retranchement forcené dans sa demeure du {{numéro|24}} rue Guérard à [[Fontenay-aux-Roses]], après avoir quitté le [[Rue Jules-Chaplain|passage Stanislas]] à Paris (à partir de [[1911]]), dépourvue de confort (la maison n'étant pas raccordée au réseau électrique, il s'éclairait à la bougie), entouré de dizaines de chiens, de chats et autres animaux plus ou moins exotiques (une oie, un singe…), et une fréquentation du monde culturel, toujours empreinte d'une distance cynique&lt;ref&gt;''Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses'', Film documentaire de Benjamin Roussel, 2009, [http://www.vallee-culture.fr/culture/exposition-92-musee-expositions-sortie-92/Films-documentaires-Un-lieu-un-destin découvrir en ligne]. Intervenants : [[Philippe Barthelet]], [[Loïc Decrauze]], [[Philippe Delerm]], [[Michel Déon]], Isabelle Gallimard, [[Christian Marin]], Jean Petit, Denise Rigal, [[Martine Sagaert]].&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour assurer sa survie, il travaille trente-trois ans comme secrétaire général du ''[[Mercure de France]]''. Même s'il est connu dès les [[années 1930]], la grande notoriété ne viendra que sur le tard, en [[1950]], grâce aux entretiens radiophoniques de [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]]. À quatre-vingts ans, sa verve et ses indignations, portées par une voix aux timbres singuliers, sont plus puissantes que jamais. Il s'éteint dans son sommeil à la [[Vallée-aux-Loups]], dans la maison de santé du Docteur [[Henry Le Savoureux]] à Châtenay-Malabry, sise sur l'ancien domaine d'un autre écrivain, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]], où il logeait depuis un mois.<br /> <br /> Léautaud est un aristocrate par l'esprit, dans sa certitude de lui-même, par une pratique tous azimuts d'une lucidité souvent caustique, par une fidélité sans faille à sa manière d'être et de penser. [[Alfred Vallette]], directeur du ''Mercure'', l'un des hommes à l'avoir le plus côtoyé, lui déclare, en [[1924]], {{citation|Au fond, vous êtes un aristocrate. Tous vos faits et gestes, vos façons d'agir, le prouvent.}} Son parti-pris de la subjectivité en toute chose se concilie sans peine avec une efficacité reconnue de la plume et du verbe. Il est un parangon de l'aristocratisme en solitaire, sans quête du pouvoir, misanthrope attentif de ses contemporains, écrivain par plaisir.<br /> <br /> Ses positions politiques étaient autant réactionnaires qu'anarchistes. Son respect de l'ordre établi, son horreur du désordre et de la nouveauté, son dégoût du peuple tranchaient avec son mépris pour le patriotisme, la violence, la guerre, l'esprit de sacrifice et l'esprit grégaire, le conduisant toujours à adopter les opinions qui lui semblaient le mieux garantir sa vérité intrinsèque. Dans son journal d'après-guerre, il regrette l'[[Europe sous domination nazie|Occupation allemande]] et se montre [[antisémitisme|antisémite]] (alors qu'il raillait dans sa jeunesse les antisémites et les antidreyfusards), il vitupère les ouvriers, jugés fainéants, les allocations familiales (car il prétend détester les enfants, ce que démentira Marie Dormoy&lt;ref&gt;''La vie secrète de Paul Léautaud'', 1972.&lt;/ref&gt;), les syndicats et les partis, surtout de gauche. Il méprisait finalement la politique : il n'a milité dans aucune faction, n'a jamais voté, et s'il a entretenu de bonnes relations avec des personnages aux idées totalement opposées aux siennes (comme [[Jean Paulhan]], qui s'amusait à faire déposer ''[[Les Lettres françaises]]'' devant sa porte&lt;ref&gt;Voir le ''Journal littéraire''.&lt;/ref&gt; ou [[Julien Benda]]), c'est que ceux-ci ne le prenaient pas au sérieux.<br /> <br /> Par testament, il nomme comme ayant droit de ses œuvres la [[Société protectrice des animaux|S.P.A.]], laquelle est gestionnaire de celles-ci jusqu'en 2035.<br /> <br /> == Un intellectuel libre et « égotiste » ==<br /> Dans les volumes 10, 11, 12 et 13 de son ''Journal Littéraire'' (correspondant à la fin des années 1930 et à la Seconde Guerre mondiale) Paul Léautaud exprime des vues teintées d'antisémitisme. Il reviendra sans arrêt sur la judéité de [[Léon Blum]] pour qualifier son gouvernement de coquin. Le « Chamfort de la rue de Condé » se dit favorable à [[Chamberlain]] qui tente de conclure une paix séparée avec le gouvernement nazi. Il qualifiera alors l'Angleterre comme étant sa patrie civique. L'échec des pourparlers du Premier ministre anglais pousse Léautaud à s'exprimer en faveur de l'Allemagne. Le gouvernement de Vichy lui apparaîtra d'ailleurs comme un rempart contre le retour des {{citation|coquins}}, le gouvernement du [[Front Populaire]] qu'il accuse de véhiculer l'utopie égalitaire en France.<br /> <br /> Dans le journal des années de la Seconde Guerre mondiale, il fait état de ses collaborations au journal ''Je suis partout'' d'obédience fasciste. Il condamne la Pologne d'avoir suscité une guerre et d'avoir bravé {{citation|la grande nation allemande}}. Cette expression revient souvent sous sa plume. L'antisémitisme sera un trait de son appareil critique qu'il aura eu toutes ces années la faiblesse de ne pas remettre en question. Dans son journal du 5 novembre 1946, lors même qu'il rejoindra de nouveau la revue du ''Mercure de France'', il écrira : {{Citation |Être antisémite, c'est une opinion. Cette opinion est devenue un crime comme quelques autres. Condamnation. Si les Juifs sont un jour les maîtres, cela deviendra peut-être un crime d'aller à la messe}}.<br /> <br /> Dans ses jugements sur les arts, Léautaud est aussi tranchant. Il juge futile l'art d'[[Henri Matisse]] et tient en haute estime l'art d'[[Ingres]] et de {{qui|[[Bottat]]}}, lequel se montrerait supérieur car il rend la réalité {{citation|sans interprétation}}. Ce sont des propos de cette nature qui accréditent à son endroit les termes de {{citation|fasciste}} et {{citation|réactionnaire}}.<br /> <br /> De même, sa pensée sociale est fortement individualiste. Paul Léautaud défend la thèse selon laquelle il y a des pauvres et des riches, un état immuable. Il serait aussi ridicule de s'en rebeller que de s'insurger contre le fait qu'il y ait des gens plus beaux que d'autres. Il accepte l'inégalité et les différences de fortune comme un trait constant des sociétés humaines. Dans son journal de 1944, il dit croire que cet état des choses est le résultat d'un ordre des mérites et des talents s'inscrivant dans le caractère même des individus. À cet égard, ce n'est pas trahir Léautaud que de le situer parmi ceux dont le cœur et l'esprit penchent vers la droite réactionnaire. <br /> <br /> La vision du monde dont témoigne l’œuvre de Léautaud s’inscrit dans une {{Pas clair<br /> |1=tradition libertaire toute française qui ne dépasse pas les clivages droite-gauche<br /> |2=S'il hérite d'une tradition « libertaire », alors pourquoi le qualifie-t-on plus haut d'antisémite, de fasciste et de réactionnaire?}}. Elle se montre par ailleurs transportée par une pitié et une grande compassion pour le monde animal qui paie le prix pour l'aveuglement des hommes. Les descriptions de la vie animale, de ses souffrances, de l'abandon cruel des compagnons fidèles, s'inscrivent comme les pages les plus touchantes de son journal littéraire.<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> [[File:Paul Leautaud First book cover 1903.jpg|thumb|Le roman ''Le Petit Ami'' sort en 1903 au [[Mercure de France]], premier ouvrage de Paul Léautaud paru sous son nom.]]<br /> * [[1900 en littérature|1900]] : ''Poètes d'Aujourd'hui [1880-1900], morceaux choisis accompagnés de notices biographiques et d'un essai de bibliographie''&lt;ref&gt;Cette anthologie, originellement en 1 seul tome, fut rééditée en 1908 en 2 tomes puis en 1929 en [http://www.remydegourmont.org/de_rg/anthologies/leautaud_vanbever/notice.htm 3 tomes.]&lt;/ref&gt;, avec [[Adolphe Van Bever]], Paris, Mercure de France :<br /> ** Sommaire originel : [[Henri Barbusse]] - [[Henri Bataille]] - [[Tristan Corbière]] - [[André Fontainas]] - [[Paul Fort]] - [[René Ghil]] - [[Fernand Gregh]] - [[Charles Guérin (poète)|Charles Guérin]] - [[André-Ferdinand Hérold]] - [[Francis Jammes]] - [[Gustave Kahn]] - [[Jules Laforgue]] - [[Raymond de la Tailhède]] - [[Pierre Louÿs]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Maurice Magre]] - [[Stéphane Mallarmé]] - [[Camille Mauclair]] - [[Stuart Merrill]] - [[Robert de Montesquiou]] - [[Jean Moréas]] - [[Pierre Quillard]] - [[Henri de Régnier]] - [[Adolphe Retté]] - [[Arthur Rimbaud|Jean-Arthur Rimbaud]]&lt;ref&gt;Graphie du prénom telle qu'imprimée dans 2 premières éditions.&lt;/ref&gt; - [[Georges Rodenbach]] - [[Albert Samain]] - [[Emmanuel Signoret]] - [[Laurent Tailhade]] - [[Paul Valéry]] - [[Émile Verhaeren]] - [[Paul Verlaine]] - [[Francis Vielé-Griffin]].<br /> ** Tome 1 et 2 (ajouts, 1908) : [[Lucie Delarue-Mardrus]] - [[Émile Despax]] - [[Max Elskamp]] - [[Remy de Gourmont]] - [[Gérard d'Houville]] - [[Léo Larguier]] - [[Louis Le Cardonnel]] - [[Sébastien-Charles Leconte]] - [[Grégoire Le Roy]] - [[Jean Lorrain]] - [[Éphraïm Mikhaël]] - [[Albert Mockel]] - [[Anna de Noailles|Comtesse Mathieu de Noailles]] - [[Ernest Raynaud]] - [[Paul-Napoléon Roinard]] - [[Saint-Pol-Roux]] - [[Fernand Séverin]] - [[Paul Souchon]] - [[Henry Spiess]] - [[Charles Van Lerberghe]]<br /> ** Tome 1, 2 et 3 (ajouts, 1929) : [[Guillaume Apollinaire]] - [[André Castagnou]] - [[Jean Cocteau]] - [[Guy-Charles Cros]] - [[Tristan Derème]] - [[Charles Derennes]] - [[Léon Deubel]] - [[Georges Duhamel]] - [[Édouard Dujardin]] - [[Georges Faillet|Fagus]] - [[Tristan Klingsor]] - [[Philéas Lebesgue]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Louis Mandin]] - [[François Porché]] - [[Jules Romains]] - [[André Salmon]] - [[Cécile Sauvage]] - [[André Spire]] - [[Marcel Marchandeau|Touny-Léris]]<br /> * [[1903 en littérature|1903]] : ''Le Petit Ami''&lt;ref&gt;Prépublié dès 1902 dans la revue du ''Mercure de France''.&lt;/ref&gt;, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1926 en littérature|1926]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1907-1923''<br /> * [[1928 en littérature|1928]] : ''Passe-Temps'', Paris, Mercure de France.<br /> * [[1942 en littérature|1942]] : ''Notes retrouvées'' (Imprimerie de [[Jacques Haumont]], Paris) : {{citation|Lundi 25 août 1941. En triant de vieux papiers, je retrouve une série de notes que j'avais bien oubliées. Je ne sais plus si je les ai utilisées, ni si elles se trouvent à leur place dans mon &quot;Journal&quot;. Je les regroupe ici par ordre de dates (de 1927 à 1934).}}<br /> * [[1943 en littérature|1943]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard - 1907-1923 - avec un supplément''<br /> * [[1945 en littérature|1945]] : ''Marly-le-Roy et environs'', Éditions du Bélier<br /> * [[1951 en littérature|1951]] : ''Entretiens avec Robert Mallet'', Paris, Gallimard.<br /> * [[1954 en littérature|1954]] à [[1966 en littérature|1966]] : ''Journal littéraire'' 19 volumes, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1956 en littérature|1956]] : ''In Memoriam'', Paris, Mercure de France. <br /> * 1956 : ''Lettres à ma mère'', Paris, Mercure de France.<br /> * 1956 : ''Le Fléau. Journal particulier 1917-1930'', Paris, Mercure de France. <br /> * [[1958 en littérature|1958]] : ''[[Amours (Léautaud)|Amours]]''<br /> * 1958 : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1915-1941 (tome 2)''<br /> * [[1959 en littérature|1959]] : ''Bestiaire'', Paris, Grasset.<br /> * [[1963 en littérature|1963]] : ''Poésies''<br /> * [[1964 en littérature|1964]] : ''Le Petit ouvrage inachevé''<br /> * [[1966 en littérature|1966]] : ''Lettres à Marie Dormoy'', Paris, Albin Michel, réimprimé en 1988.<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Journal littéraire'', Choix par [[Pascal Pia]] et Maurice Guyot<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Correspondance Paul Léautaud-André Billy 1912-1955'', Le Bélier<br /> * [[1986 en littérature|1986]] : ''Journal particulier 1933'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 1, 1878-1928'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 2, 1929-1956'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France. <br /> * [[2004 en littérature|2004]] : ''Chronique poétique'', Éditions Sigalla.<br /> * [[2012 en littérature|2012]] : ''Journal particulier 1935'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> <br /> == Citations ==<br /> {{section à sourcer|date=​​​​octobre​ 2015|date=novembre 2015}} <br /> {{citation bloc|Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par devoir. Dans l'amour, on fait l'amour par amour.&lt;br /&gt;<br /> La vie de couple&lt;br /&gt;<br /> Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.&lt;br /&gt;<br /> Le mariage fait les cocus, la patrie les imbéciles.}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Claude Courtot &quot;Léautaud&quot; Paris, Artefact/Henri Veyrier, 1986.<br /> * [[Loïc Decrauze]], ''L'[[Aristocratie]] libertaire chez [[Léautaud]] et [[Micberth]]'', Lorisse, 1996.<br /> * [[Philippe Delerm]], ''Maintenant, foutez-moi la paix !'', Paris, [[Mercure de France]], 2006.<br /> * Marie Dormoy, ''La vie secrète de Paul Léautaud'', Paris, Flammarion, 1972.<br /> * Serge Koster, ''Léautaud tel qu'en moi-même'', Paris, Léo Scheer, 2010.<br /> * Raymond Mahieu, ''Paul Léautaud : la recherche de l'identité'' (1872-1914), Paris, Lettres Modernes Minard, 1974.<br /> * [[Pierre Perret]], ''Adieu, Monsieur Léautaud'', Paris, Lattès, 1986.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''L’anarchisme de droite dans la littérature contemporaine'', Paris, PUF, 1988.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''Les anarchistes de droite'', Paris, PUF, 1997, coll. &quot;Que sais-je ?&quot;.<br /> * [[Martine Sagaert]], ''Paul Léautaud'', Castor Astral, Millésimes, 2006.<br /> * Edith Silve, ''Paul Léautaud et le Mercure de France'', Paris, Mercure de France, 1985.<br /> <br /> === Iconographie ===<br /> * [[Edmond Heuzé]], ''Paul Léautaud'', 1937, huile sur toile, [[Paris]], [[musée national d'art moderne]].<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Place Paul-Léautaud]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{Autres projets|wikiquote = Paul Léautaud}}<br /> * {{Vid}} [http://www.ina.fr/playlist/art-et-culture/paul-leautaud-1872-1956-portrait.302433.fr.html Portrait de Paul Léautaud en vidéos] sur ina.fr<br /> * {{pdf}} [http://www.fontenay-aux-roses.fr/fileadmin/fontenay/MEDIA/decouvrir_la_ville/histoire/Publications/Etudes/Livret_Leautaud_9_sept2010.pdf Sur les traces fontenaisiennes de Paul Léautaud]<br /> * [http://fr.topic-topos.com/maison-de-paul-leautaud-fontenay-aux-roses Maison de Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses]<br /> <br /> {{Portail|littérature française|Hauts-de-Seine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Léautaud, Paul}}<br /> <br /> [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Diariste français]]<br /> [[Catégorie:Critique littéraire]]<br /> [[Catégorie:Antisémitisme en France]]<br /> [[Catégorie:Naissance en janvier 1872]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le 1er arrondissement de Paris]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1956]]<br /> [[Catégorie:Décès à Châtenay-Malabry]]<br /> [[Catégorie:Décès à 84 ans]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_L%C3%A9autaud&diff=192614712 Paul Léautaud 2015-11-09T02:20:04Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Section à sourcer}}</p> <hr /> <div>{{photo}}<br /> <br /> {{Infobox Écrivain<br /> | nom = Paul Léautaud<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | activités = [[critique littéraire]]<br /> | date de naissance = {{Date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;&gt;Marie Dormoy écrit le &quot;28&quot; in ''Vie secrète...'', p. 17.&lt;/ref&gt;<br /> | lieu de naissance = [[Paris]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{date de décès|22|février|1956|18|janvier|1872|en littérature}}<br /> | lieu de décès = [[Châtenay-Malabry]]<br /> | langue = Français<br /> | mouvement = <br /> | genre = journal, roman autobiographique<br /> | distinctions = <br /> | adjectifs dérivés = <br /> | œuvres principales = ''Journal littéraire'' (19 volumes)&lt;br&gt;''Le petit ami''<br /> | complément = <br /> | signature = <br /> }}<br /> <br /> '''Paul Léautaud''', né le {{date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;/&gt; à [[Paris]] [[1er arrondissement de Paris|1{{er}}]], et mort le {{date|22|février|1956|en littérature}} à [[Châtenay-Malabry]]&lt;ref name=archives&gt;''Archives numérisées de l'état civil de Paris'', acte de naissance {{numéro|1/91/1872}}, avec mention marginale du décès ; ses parents sont : Firmin Léautaud, artiste dramatique, et Jeanne Forestier, également artiste dramatique (consulté le 19 mai 2012).&lt;/ref&gt;, est un [[écrivain]] et [[critique littéraire]] [[France|français]].<br /> <br /> La part de son œuvre consacrée à la critique dramatique fut écrite sous le nom de plume de '''Maurice Boissard'''. On se souvient surtout de lui pour son ''Journal littéraire'' en dix-neuf volumes et comme d'un [[wikt:briscard|briscard]] perspicace et tonitruant grâce aux trente-huit entretiens radiophoniques qu'il a accordés à [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]] en 1950-1951. Ses dernières paroles avant de mourir auraient été : {{citation|Maintenant, foutez-moi la paix.}}{{refnec}}<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Paul Léautaud naît à Paris I{{er}} au {{numéro|37}} [[Rue Molière (Paris)|rue Molière]], de Jeanne Forestier (1852-1916), sans profession, et de Firmin Léautaud (1834-1903), comédien&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt; puis [[Souffleur (théâtre)|souffleur]] pendant vingt-trois années à la [[Comédie-Française]]. Cinq jours après l'accouchement, il est abandonné par sa mère&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt;, l'une des « compagnes temporaires » de ce père souvent indifférent, qui l'élève et l'initie toutefois au monde du Théâtre, qui l'enchante, lui accordant une précoce indépendance : ainsi le petit Paul possède-t-il une clef du domicile, situé au {{numéro|21}} [[rue des Martyrs]], dès l'âge de huit ans&lt;ref&gt;Paul Léautaud, ''Amours'', Mercure de France, 1965.&lt;/ref&gt;. À partir de 1882, Firmin emménage dans un pavillon à [[Courbevoie]] avec son fils et de nombreux chiens.<br /> <br /> Dans sa jeunesse, il se lie d'amitié avec [[Adolphe Van Bever]], le poète [[Pierre Guédy]], Léon Marié&lt;ref&gt;Frère cadet de Jeanne Marié, avec qui il aura une relation amoureuse.&lt;/ref&gt;, et partage avec ces derniers une vie d'employé pauvre. Leur passion commune de la poésie conduira Van Bever et Léautaud à publier en [[1900]] l'anthologie ''Poètes d'Aujourd'hui''.<br /> <br /> En 1891&lt;ref&gt;in Dormoy, ''op. cit.'', p. 89.&lt;/ref&gt; (habitant quelques mois au {{numéro|14}} de la [[rue Monsieur-le-Prince]] à Paris), il découvre [[Stendhal]] et cette rencontre littéraire demeurera comme une étape essentielle dans sa formation d'écrivain. Il entreprend la même année son ''Journal littéraire'', qu'il tiendra soixante-trois ans, témoignage essentiel sur l'homme qu'il était et panorama monumental et richement personnel sur la première moitié du {{s|XX|e}} et le monde littéraire d'alors, principalement vu de son bureau d'employé sous-payé au ''[[Mercure de France]]''. <br /> <br /> Jeune homme, il reverra sa mère en 1901, lors des obsèques de sa tante, à [[Calais]]. Femme d'un notable genevois, la mère ne reconnaîtra d'abord même pas son fils. Ils entameront une courte correspondance puis se quitteront à jamais. Elle mourra en mars 1916, assassinée par sa domestique. Cet épisode le marque pour longtemps. Sa vision des femmes, sa longue liaison avec le « Fléau » (femme acariâtre et tendre, selon) porteront la trace de la blessure. Il avouera avoir manqué sa vie amoureuse. <br /> <br /> Misanthrope à la trogne [[Voltaire|voltairienne]], d'une efficacité incisive dans son écriture, il fait le choix d'une existence retranchée, bien que toujours en contact avec les gens essentiels de la société littéraire : il suscite l'admiration d'[[Octave Mirbeau]] et de [[Lucien Descaves]], qui l'auraient volontiers soutenu pour le [[prix Goncourt]], et il compte parmi ses amis [[Marcel Schwob]], [[Remy de Gourmont]], [[Alfred Vallette]], [[Guillaume Apollinaire]], [[Paul Valéry]] et [[André Gide]].<br /> <br /> Sous le pseudonyme de Maurice Boissard, inspiré de sa marraine l'actrice Blanche Boissart, dite M&lt;sup&gt;lle&lt;/sup&gt; Bianca de la Comédie-Française&lt;ref&gt;Ernest Raynaud, ''Jean Moréas et les Stances, avec un index de tous les noms cités'', 1929, [http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452490r.image.r=l%C3%A9autaud+%28paul%29.f144.langFR lire en ligne].&lt;/ref&gt;, Léautaud devient, en [[1907]], critique dramatique au ''[[Mercure de France]]'', puis à la ''[[Nouvelle Revue française]]'' et aux ''[[Les Nouvelles littéraires|Nouvelles littéraires]]''. {{citation|Tranchant sur l'ordinaire}} (expression de son cru), il confirme son attitude face au monde et les axes premiers de sa nature et de sa pensée. L'auteur du ''Petit ami'' concilie un retranchement forcené dans sa demeure du {{numéro|24}} rue Guérard à [[Fontenay-aux-Roses]], après avoir quitté le [[Rue Jules-Chaplain|passage Stanislas]] à Paris (à partir de [[1911]]), dépourvue de confort (la maison n'étant pas raccordée au réseau électrique, il s'éclairait à la bougie), entouré de dizaines de chiens, de chats et autres animaux plus ou moins exotiques (une oie, un singe…), et une fréquentation du monde culturel, toujours empreinte d'une distance cynique&lt;ref&gt;''Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses'', Film documentaire de Benjamin Roussel, 2009, [http://www.vallee-culture.fr/culture/exposition-92-musee-expositions-sortie-92/Films-documentaires-Un-lieu-un-destin découvrir en ligne]. Intervenants : [[Philippe Barthelet]], [[Loïc Decrauze]], [[Philippe Delerm]], [[Michel Déon]], Isabelle Gallimard, [[Christian Marin]], Jean Petit, Denise Rigal, [[Martine Sagaert]].&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour assurer sa survie, il travaille trente-trois ans comme secrétaire général du ''[[Mercure de France]]''. Même s'il est connu dès les [[années 1930]], la grande notoriété ne viendra que sur le tard, en [[1950]], grâce aux entretiens radiophoniques de [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]]. À quatre-vingts ans, sa verve et ses indignations, portées par une voix aux timbres singuliers, sont plus puissantes que jamais. Il s'éteint dans son sommeil à la [[Vallée-aux-Loups]], dans la maison de santé du Docteur [[Henry Le Savoureux]] à Châtenay-Malabry, sise sur l'ancien domaine d'un autre écrivain, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]], où il logeait depuis un mois.<br /> <br /> Léautaud est un aristocrate par l'esprit, dans sa certitude de lui-même, par une pratique tous azimuts d'une lucidité souvent caustique, par une fidélité sans faille à sa manière d'être et de penser. [[Alfred Vallette]], directeur du ''Mercure'', l'un des hommes à l'avoir le plus côtoyé, lui déclare, en [[1924]], {{citation|Au fond, vous êtes un aristocrate. Tous vos faits et gestes, vos façons d'agir, le prouvent.}} Son parti-pris de la subjectivité en toute chose se concilie sans peine avec une efficacité reconnue de la plume et du verbe. Il est un parangon de l'aristocratisme en solitaire, sans quête du pouvoir, misanthrope attentif de ses contemporains, écrivain par plaisir.<br /> <br /> Ses positions politiques étaient autant réactionnaires qu'anarchistes. Son respect de l'ordre établi, son horreur du désordre et de la nouveauté, son dégoût du peuple tranchaient avec son mépris pour le patriotisme, la violence, la guerre, l'esprit de sacrifice et l'esprit grégaire, le conduisant toujours à adopter les opinions qui lui semblaient le mieux garantir sa vérité intrinsèque. Dans son journal d'après-guerre, il regrette l'[[Europe sous domination nazie|Occupation allemande]] et se montre [[antisémitisme|antisémite]] (alors qu'il raillait dans sa jeunesse les antisémites et les antidreyfusards), il vitupère les ouvriers, jugés fainéants, les allocations familiales (car il prétend détester les enfants, ce que démentira Marie Dormoy&lt;ref&gt;''La vie secrète de Paul Léautaud'', 1972.&lt;/ref&gt;), les syndicats et les partis, surtout de gauche. Il méprisait finalement la politique : il n'a milité dans aucune faction, n'a jamais voté, et s'il a entretenu de bonnes relations avec des personnages aux idées totalement opposées aux siennes (comme [[Jean Paulhan]], qui s'amusait à faire déposer ''[[Les Lettres françaises]]'' devant sa porte&lt;ref&gt;Voir le ''Journal littéraire''.&lt;/ref&gt; ou [[Julien Benda]]), c'est que ceux-ci ne le prenaient pas au sérieux.<br /> <br /> Par testament, il nomme comme ayant droit de ses œuvres la [[Société protectrice des animaux|S.P.A.]], laquelle est gestionnaire de celles-ci jusqu'en 2035.<br /> <br /> == Un intellectuel libre et « égotiste » ==<br /> Dans les volumes 10, 11, 12 et 13 de son ''Journal Littéraire'' (correspondant à la fin des années 1930 et à la Seconde Guerre mondiale) Paul Léautaud exprime des vues teintées d'antisémitisme. Il reviendra sans arrêt sur la judéité de [[Léon Blum]] pour qualifier son gouvernement de coquin. Le « Chamfort de la rue de Condé » se dit favorable à [[Chamberlain]] qui tente de conclure une paix séparée avec le gouvernement nazi. Il qualifiera alors l'Angleterre comme étant sa patrie civique. L'échec des pourparlers du Premier ministre anglais pousse Léautaud à s'exprimer en faveur de l'Allemagne. Le gouvernement de Vichy lui apparaîtra d'ailleurs comme un rempart contre le retour des {{citation|coquins}}, le gouvernement du [[Front Populaire]] qu'il accuse de véhiculer l'utopie égalitaire en France.<br /> <br /> Dans le journal des années de la Seconde Guerre mondiale, il fait état de ses collaborations au journal ''Je suis partout'' d'obédience fasciste. Il condamne la Pologne d'avoir suscité une guerre et d'avoir bravé {{citation|la grande nation allemande}}. Cette expression revient souvent sous sa plume. L'antisémitisme sera un trait de son appareil critique qu'il aura eu toutes ces années la faiblesse de ne pas remettre en question. Dans son journal du 5 novembre 1946, lors même qu'il rejoindra de nouveau la revue du ''Mercure de France'', il écrira : {{Citation |Être antisémite, c'est une opinion. Cette opinion est devenue un crime comme quelques autres. Condamnation. Si les Juifs sont un jour les maîtres, cela deviendra peut-être un crime d'aller à la messe}}.<br /> <br /> Dans ses jugements sur les arts, Léautaud est aussi tranchant. Il juge futile l'art d'[[Henri Matisse]] et tient en haute estime l'art d'[[Ingres]] et de {{qui|[[Bottat]]}}, lequel se montrerait supérieur car il rend la réalité {{citation|sans interprétation}}. Ce sont des propos de cette nature qui accréditent à son endroit les termes de {{citation|fasciste}} et {{citation|réactionnaire}}.<br /> <br /> De même, sa pensée sociale est fortement individualiste. Paul Léautaud défend la thèse selon laquelle il y a des pauvres et des riches, un état immuable. Il serait aussi ridicule de s'en rebeller que de s'insurger contre le fait qu'il y ait des gens plus beaux que d'autres. Il accepte l'inégalité et les différences de fortune comme un trait constant des sociétés humaines. Dans son journal de 1944, il dit croire que cet état des choses est le résultat d'un ordre des mérites et des talents s'inscrivant dans le caractère même des individus. À cet égard, ce n'est pas trahir Léautaud que de le situer parmi ceux dont le cœur et l'esprit penchent vers la droite réactionnaire. <br /> <br /> La vision du monde dont témoigne l’œuvre de Léautaud s’inscrit dans une {{Pas clair<br /> |1=tradition libertaire toute française qui ne dépasse pas les clivages droite-gauche<br /> |2=S'il hérite d'une tradition « libertaire », alors pourquoi le qualifie-t-on plus haut d'antisémite, de fasciste et de réactionnaire?}}. Elle se montre par ailleurs transportée par une pitié et une grande compassion pour le monde animal qui paie le prix pour l'aveuglement des hommes. Les descriptions de la vie animale, de ses souffrances, de l'abandon cruel des compagnons fidèles, s'inscrivent comme les pages les plus touchantes de son journal littéraire.<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> [[File:Paul Leautaud First book cover 1903.jpg|thumb|Le roman ''Le Petit Ami'' sort en 1903 au [[Mercure de France]], premier ouvrage de Paul Léautaud paru sous son nom.]]<br /> * [[1900 en littérature|1900]] : ''Poètes d'Aujourd'hui [1880-1900], morceaux choisis accompagnés de notices biographiques et d'un essai de bibliographie''&lt;ref&gt;Cette anthologie, originellement en 1 seul tome, fut rééditée en 1908 en 2 tomes puis en 1929 en [http://www.remydegourmont.org/de_rg/anthologies/leautaud_vanbever/notice.htm 3 tomes.]&lt;/ref&gt;, avec [[Adolphe Van Bever]], Paris, Mercure de France :<br /> ** Sommaire originel : [[Henri Barbusse]] - [[Henri Bataille]] - [[Tristan Corbière]] - [[André Fontainas]] - [[Paul Fort]] - [[René Ghil]] - [[Fernand Gregh]] - [[Charles Guérin (poète)|Charles Guérin]] - [[André-Ferdinand Hérold]] - [[Francis Jammes]] - [[Gustave Kahn]] - [[Jules Laforgue]] - [[Raymond de la Tailhède]] - [[Pierre Louÿs]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Maurice Magre]] - [[Stéphane Mallarmé]] - [[Camille Mauclair]] - [[Stuart Merrill]] - [[Robert de Montesquiou]] - [[Jean Moréas]] - [[Pierre Quillard]] - [[Henri de Régnier]] - [[Adolphe Retté]] - [[Arthur Rimbaud|Jean-Arthur Rimbaud]]&lt;ref&gt;Graphie du prénom telle qu'imprimée dans 2 premières éditions.&lt;/ref&gt; - [[Georges Rodenbach]] - [[Albert Samain]] - [[Emmanuel Signoret]] - [[Laurent Tailhade]] - [[Paul Valéry]] - [[Émile Verhaeren]] - [[Paul Verlaine]] - [[Francis Vielé-Griffin]].<br /> ** Tome 1 et 2 (ajouts, 1908) : [[Lucie Delarue-Mardrus]] - [[Émile Despax]] - [[Max Elskamp]] - [[Remy de Gourmont]] - [[Gérard d'Houville]] - [[Léo Larguier]] - [[Louis Le Cardonnel]] - [[Sébastien-Charles Leconte]] - [[Grégoire Le Roy]] - [[Jean Lorrain]] - [[Éphraïm Mikhaël]] - [[Albert Mockel]] - [[Anna de Noailles|Comtesse Mathieu de Noailles]] - [[Ernest Raynaud]] - [[Paul-Napoléon Roinard]] - [[Saint-Pol-Roux]] - [[Fernand Séverin]] - [[Paul Souchon]] - [[Henry Spiess]] - [[Charles Van Lerberghe]]<br /> ** Tome 1, 2 et 3 (ajouts, 1929) : [[Guillaume Apollinaire]] - [[André Castagnou]] - [[Jean Cocteau]] - [[Guy-Charles Cros]] - [[Tristan Derème]] - [[Charles Derennes]] - [[Léon Deubel]] - [[Georges Duhamel]] - [[Édouard Dujardin]] - [[Georges Faillet|Fagus]] - [[Tristan Klingsor]] - [[Philéas Lebesgue]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Louis Mandin]] - [[François Porché]] - [[Jules Romains]] - [[André Salmon]] - [[Cécile Sauvage]] - [[André Spire]] - [[Marcel Marchandeau|Touny-Léris]]<br /> * [[1903 en littérature|1903]] : ''Le Petit Ami''&lt;ref&gt;Prépublié dès 1902 dans la revue du ''Mercure de France''.&lt;/ref&gt;, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1926 en littérature|1926]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1907-1923''<br /> * [[1928 en littérature|1928]] : ''Passe-Temps'', Paris, Mercure de France.<br /> * [[1942 en littérature|1942]] : ''Notes retrouvées'' (Imprimerie de [[Jacques Haumont]], Paris) : {{citation|Lundi 25 août 1941. En triant de vieux papiers, je retrouve une série de notes que j'avais bien oubliées. Je ne sais plus si je les ai utilisées, ni si elles se trouvent à leur place dans mon &quot;Journal&quot;. Je les regroupe ici par ordre de dates (de 1927 à 1934).}}<br /> * [[1943 en littérature|1943]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard - 1907-1923 - avec un supplément''<br /> * [[1945 en littérature|1945]] : ''Marly-le-Roy et environs'', Éditions du Bélier<br /> * [[1951 en littérature|1951]] : ''Entretiens avec Robert Mallet'', Paris, Gallimard.<br /> * [[1954 en littérature|1954]] à [[1966 en littérature|1966]] : ''Journal littéraire'' 19 volumes, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1956 en littérature|1956]] : ''In Memoriam'', Paris, Mercure de France. <br /> * 1956 : ''Lettres à ma mère'', Paris, Mercure de France.<br /> * 1956 : ''Le Fléau. Journal particulier 1917-1930'', Paris, Mercure de France. <br /> * [[1958 en littérature|1958]] : ''[[Amours (Léautaud)|Amours]]''<br /> * 1958 : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1915-1941 (tome 2)''<br /> * [[1959 en littérature|1959]] : ''Bestiaire'', Paris, Grasset.<br /> * [[1963 en littérature|1963]] : ''Poésies''<br /> * [[1964 en littérature|1964]] : ''Le Petit ouvrage inachevé''<br /> * [[1966 en littérature|1966]] : ''Lettres à Marie Dormoy'', Paris, Albin Michel, réimprimé en 1988.<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Journal littéraire'', Choix par [[Pascal Pia]] et Maurice Guyot<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Correspondance Paul Léautaud-André Billy 1912-1955'', Le Bélier<br /> * [[1986 en littérature|1986]] : ''Journal particulier 1933'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 1, 1878-1928'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 2, 1929-1956'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France. <br /> * [[2004 en littérature|2004]] : ''Chronique poétique'', Éditions Sigalla.<br /> * [[2012 en littérature|2012]] : ''Journal particulier 1935'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> <br /> == Citations ==<br /> {{section à sourcer|date= ​​​​octobre​ 2015|date=novembre 2015}} <br /> {{citation bloc|Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par devoir. Dans l'amour, on fait l'amour par amour.&lt;br /&gt;<br /> La vie de couple&lt;br /&gt;<br /> Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.&lt;br /&gt;<br /> Le mariage fait les cocus, la patrie les imbéciles.}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Claude Courtot &quot;Léautaud&quot; Paris, Artefact/Henri Veyrier, 1986.<br /> * [[Loïc Decrauze]], ''L'[[Aristocratie]] libertaire chez [[Léautaud]] et [[Micberth]]'', Lorisse, 1996.<br /> * [[Philippe Delerm]], ''Maintenant, foutez-moi la paix !'', Paris, [[Mercure de France]], 2006.<br /> * Marie Dormoy, ''La vie secrète de Paul Léautaud'', Paris, Flammarion, 1972.<br /> * Serge Koster, ''Léautaud tel qu'en moi-même'', Paris, Léo Scheer, 2010.<br /> * Raymond Mahieu, ''Paul Léautaud : la recherche de l'identité'' (1872-1914), Paris, Lettres Modernes Minard, 1974.<br /> * [[Pierre Perret]], ''Adieu, Monsieur Léautaud'', Paris, Lattès, 1986.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''L’anarchisme de droite dans la littérature contemporaine'', Paris, PUF, 1988.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''Les anarchistes de droite'', Paris, PUF, 1997, coll. &quot;Que sais-je ?&quot;.<br /> * [[Martine Sagaert]], ''Paul Léautaud'', Castor Astral, Millésimes, 2006.<br /> * Edith Silve, ''Paul Léautaud et le Mercure de France'', Paris, Mercure de France, 1985.<br /> <br /> === Iconographie ===<br /> * [[Edmond Heuzé]], ''Paul Léautaud'', 1937, huile sur toile, [[Paris]], [[musée national d'art moderne]].<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Place Paul-Léautaud]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{Autres projets|wikiquote = Paul Léautaud}}<br /> * {{Vid}} [http://www.ina.fr/playlist/art-et-culture/paul-leautaud-1872-1956-portrait.302433.fr.html Portrait de Paul Léautaud en vidéos] sur ina.fr<br /> * {{pdf}} [http://www.fontenay-aux-roses.fr/fileadmin/fontenay/MEDIA/decouvrir_la_ville/histoire/Publications/Etudes/Livret_Leautaud_9_sept2010.pdf Sur les traces fontenaisiennes de Paul Léautaud]<br /> * [http://fr.topic-topos.com/maison-de-paul-leautaud-fontenay-aux-roses Maison de Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses]<br /> <br /> {{Portail|littérature française|Hauts-de-Seine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Léautaud, Paul}}<br /> <br /> [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Diariste français]]<br /> [[Catégorie:Critique littéraire]]<br /> [[Catégorie:Antisémitisme en France]]<br /> [[Catégorie:Naissance en janvier 1872]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le 1er arrondissement de Paris]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1956]]<br /> [[Catégorie:Décès à Châtenay-Malabry]]<br /> [[Catégorie:Décès à 84 ans]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_L%C3%A9autaud&diff=192614709 Paul Léautaud 2015-11-08T18:30:34Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Section à sourcer}}</p> <hr /> <div>{{photo}}<br /> <br /> {{Infobox Écrivain<br /> | nom = Paul Léautaud<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | activités = [[critique littéraire]]<br /> | date de naissance = {{Date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;&gt;Marie Dormoy écrit le &quot;28&quot; in ''Vie secrète...'', p. 17.&lt;/ref&gt;<br /> | lieu de naissance = [[Paris]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{date de décès|22|février|1956|18|janvier|1872|en littérature}}<br /> | lieu de décès = [[Châtenay-Malabry]]<br /> | langue = Français<br /> | mouvement = <br /> | genre = journal, roman autobiographique<br /> | distinctions = <br /> | adjectifs dérivés = <br /> | œuvres principales = ''Journal littéraire'' (19 volumes)&lt;br&gt;''Le petit ami''<br /> | complément = <br /> | signature = <br /> }}<br /> <br /> '''Paul Léautaud''', né le {{date|18|janvier|1872|en littérature}}&lt;ref name=&quot;Marie Dormy&quot;/&gt; à [[Paris]] [[1er arrondissement de Paris|1{{er}}]], et mort le {{date|22|février|1956|en littérature}} à [[Châtenay-Malabry]]&lt;ref name=archives&gt;''Archives numérisées de l'état civil de Paris'', acte de naissance {{numéro|1/91/1872}}, avec mention marginale du décès ; ses parents sont : Firmin Léautaud, artiste dramatique, et Jeanne Forestier, également artiste dramatique (consulté le 19 mai 2012).&lt;/ref&gt;, est un [[écrivain]] et [[critique littéraire]] [[France|français]].<br /> <br /> La part de son œuvre consacrée à la critique dramatique fut écrite sous le nom de plume de '''Maurice Boissard'''. On se souvient surtout de lui pour son ''Journal littéraire'' en dix-neuf volumes et comme d'un [[wikt:briscard|briscard]] perspicace et tonitruant grâce aux trente-huit entretiens radiophoniques qu'il a accordés à [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]] en 1950-1951. Ses dernières paroles avant de mourir auraient été : {{citation|Maintenant, foutez-moi la paix.}}{{refnec}}<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Paul Léautaud naît à Paris I{{er}} au {{numéro|37}} [[Rue Molière (Paris)|rue Molière]], de Jeanne Forestier (1852-1916), sans profession, et de Firmin Léautaud (1834-1903), comédien&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt; puis [[Souffleur (théâtre)|souffleur]] pendant vingt-trois années à la [[Comédie-Française]]. Cinq jours après l'accouchement, il est abandonné par sa mère&lt;ref name=archives&gt;&lt;/ref&gt;, l'une des « compagnes temporaires » de ce père souvent indifférent, qui l'élève et l'initie toutefois au monde du Théâtre, qui l'enchante, lui accordant une précoce indépendance : ainsi le petit Paul possède-t-il une clef du domicile, situé au {{numéro|21}} [[rue des Martyrs]], dès l'âge de huit ans&lt;ref&gt;Paul Léautaud, ''Amours'', Mercure de France, 1965.&lt;/ref&gt;. À partir de 1882, Firmin emménage dans un pavillon à [[Courbevoie]] avec son fils et de nombreux chiens.<br /> <br /> Dans sa jeunesse, il se lie d'amitié avec [[Adolphe Van Bever]], le poète [[Pierre Guédy]], Léon Marié&lt;ref&gt;Frère cadet de Jeanne Marié, avec qui il aura une relation amoureuse.&lt;/ref&gt;, et partage avec ces derniers une vie d'employé pauvre. Leur passion commune de la poésie conduira Van Bever et Léautaud à publier en [[1900]] l'anthologie ''Poètes d'Aujourd'hui''.<br /> <br /> En 1891&lt;ref&gt;in Dormoy, ''op. cit.'', p. 89.&lt;/ref&gt; (habitant quelques mois au {{numéro|14}} de la [[rue Monsieur-le-Prince]] à Paris), il découvre [[Stendhal]] et cette rencontre littéraire demeurera comme une étape essentielle dans sa formation d'écrivain. Il entreprend la même année son ''Journal littéraire'', qu'il tiendra soixante-trois ans, témoignage essentiel sur l'homme qu'il était et panorama monumental et richement personnel sur la première moitié du {{s|XX|e}} et le monde littéraire d'alors, principalement vu de son bureau d'employé sous-payé au ''[[Mercure de France]]''. <br /> <br /> Jeune homme, il reverra sa mère en 1901, lors des obsèques de sa tante, à [[Calais]]. Femme d'un notable genevois, la mère ne reconnaîtra d'abord même pas son fils. Ils entameront une courte correspondance puis se quitteront à jamais. Elle mourra en mars 1916, assassinée par sa domestique. Cet épisode le marque pour longtemps. Sa vision des femmes, sa longue liaison avec le « Fléau » (femme acariâtre et tendre, selon) porteront la trace de la blessure. Il avouera avoir manqué sa vie amoureuse. <br /> <br /> Misanthrope à la trogne [[Voltaire|voltairienne]], d'une efficacité incisive dans son écriture, il fait le choix d'une existence retranchée, bien que toujours en contact avec les gens essentiels de la société littéraire : il suscite l'admiration d'[[Octave Mirbeau]] et de [[Lucien Descaves]], qui l'auraient volontiers soutenu pour le [[prix Goncourt]], et il compte parmi ses amis [[Marcel Schwob]], [[Remy de Gourmont]], [[Alfred Vallette]], [[Guillaume Apollinaire]], [[Paul Valéry]] et [[André Gide]].<br /> <br /> Sous le pseudonyme de Maurice Boissard, inspiré de sa marraine l'actrice Blanche Boissart, dite M&lt;sup&gt;lle&lt;/sup&gt; Bianca de la Comédie-Française&lt;ref&gt;Ernest Raynaud, ''Jean Moréas et les Stances, avec un index de tous les noms cités'', 1929, [http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452490r.image.r=l%C3%A9autaud+%28paul%29.f144.langFR lire en ligne].&lt;/ref&gt;, Léautaud devient, en [[1907]], critique dramatique au ''[[Mercure de France]]'', puis à la ''[[Nouvelle Revue française]]'' et aux ''[[Les Nouvelles littéraires|Nouvelles littéraires]]''. {{citation|Tranchant sur l'ordinaire}} (expression de son cru), il confirme son attitude face au monde et les axes premiers de sa nature et de sa pensée. L'auteur du ''Petit ami'' concilie un retranchement forcené dans sa demeure du {{numéro|24}} rue Guérard à [[Fontenay-aux-Roses]], après avoir quitté le [[Rue Jules-Chaplain|passage Stanislas]] à Paris (à partir de [[1911]]), dépourvue de confort (la maison n'étant pas raccordée au réseau électrique, il s'éclairait à la bougie), entouré de dizaines de chiens, de chats et autres animaux plus ou moins exotiques (une oie, un singe…), et une fréquentation du monde culturel, toujours empreinte d'une distance cynique&lt;ref&gt;''Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses'', Film documentaire de Benjamin Roussel, 2009, [http://www.vallee-culture.fr/culture/exposition-92-musee-expositions-sortie-92/Films-documentaires-Un-lieu-un-destin découvrir en ligne]. Intervenants : [[Philippe Barthelet]], [[Loïc Decrauze]], [[Philippe Delerm]], [[Michel Déon]], Isabelle Gallimard, [[Christian Marin]], Jean Petit, Denise Rigal, [[Martine Sagaert]].&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour assurer sa survie, il travaille trente-trois ans comme secrétaire général du ''[[Mercure de France]]''. Même s'il est connu dès les [[années 1930]], la grande notoriété ne viendra que sur le tard, en [[1950]], grâce aux entretiens radiophoniques de [[Robert Mallet (écrivain)|Robert Mallet]]. À quatre-vingts ans, sa verve et ses indignations, portées par une voix aux timbres singuliers, sont plus puissantes que jamais. Il s'éteint dans son sommeil à la [[Vallée-aux-Loups]], dans la maison de santé du Docteur [[Henry Le Savoureux]] à Châtenay-Malabry, sise sur l'ancien domaine d'un autre écrivain, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]], où il logeait depuis un mois.<br /> <br /> Léautaud est un aristocrate par l'esprit, dans sa certitude de lui-même, par une pratique tous azimuts d'une lucidité souvent caustique, par une fidélité sans faille à sa manière d'être et de penser. [[Alfred Vallette]], directeur du ''Mercure'', l'un des hommes à l'avoir le plus côtoyé, lui déclare, en [[1924]], {{citation|Au fond, vous êtes un aristocrate. Tous vos faits et gestes, vos façons d'agir, le prouvent.}} Son parti-pris de la subjectivité en toute chose se concilie sans peine avec une efficacité reconnue de la plume et du verbe. Il est un parangon de l'aristocratisme en solitaire, sans quête du pouvoir, misanthrope attentif de ses contemporains, écrivain par plaisir.<br /> <br /> Ses positions politiques étaient autant réactionnaires qu'anarchistes. Son respect de l'ordre établi, son horreur du désordre et de la nouveauté, son dégoût du peuple tranchaient avec son mépris pour le patriotisme, la violence, la guerre, l'esprit de sacrifice et l'esprit grégaire, le conduisant toujours à adopter les opinions qui lui semblaient le mieux garantir sa vérité intrinsèque. Dans son journal d'après-guerre, il regrette l'[[Europe sous domination nazie|Occupation allemande]] et se montre [[antisémitisme|antisémite]] (alors qu'il raillait dans sa jeunesse les antisémites et les antidreyfusards), il vitupère les ouvriers, jugés fainéants, les allocations familiales (car il prétend détester les enfants, ce que démentira Marie Dormoy&lt;ref&gt;''La vie secrète de Paul Léautaud'', 1972.&lt;/ref&gt;), les syndicats et les partis, surtout de gauche. Il méprisait finalement la politique : il n'a milité dans aucune faction, n'a jamais voté, et s'il a entretenu de bonnes relations avec des personnages aux idées totalement opposées aux siennes (comme [[Jean Paulhan]], qui s'amusait à faire déposer ''[[Les Lettres françaises]]'' devant sa porte&lt;ref&gt;Voir le ''Journal littéraire''.&lt;/ref&gt; ou [[Julien Benda]]), c'est que ceux-ci ne le prenaient pas au sérieux.<br /> <br /> Par testament, il nomme comme ayant droit de ses œuvres la [[Société protectrice des animaux|S.P.A.]], laquelle est gestionnaire de celles-ci jusqu'en 2035.<br /> <br /> == Un intellectuel libre et « égotiste » ==<br /> Dans les volumes 10, 11, 12 et 13 de son ''Journal Littéraire'' (correspondant à la fin des années 1930 et à la Seconde Guerre mondiale) Paul Léautaud exprime des vues teintées d'antisémitisme. Il reviendra sans arrêt sur la judéité de [[Léon Blum]] pour qualifier son gouvernement de coquin. Le « Chamfort de la rue de Condé » se dit favorable à [[Chamberlain]] qui tente de conclure une paix séparée avec le gouvernement nazi. Il qualifiera alors l'Angleterre comme étant sa patrie civique. L'échec des pourparlers du Premier ministre anglais pousse Léautaud à s'exprimer en faveur de l'Allemagne. Le gouvernement de Vichy lui apparaîtra d'ailleurs comme un rempart contre le retour des {{citation|coquins}}, le gouvernement du [[Front Populaire]] qu'il accuse de véhiculer l'utopie égalitaire en France.<br /> <br /> Dans le journal des années de la Seconde Guerre mondiale, il fait état de ses collaborations au journal ''Je suis partout'' d'obédience fasciste. Il condamne la Pologne d'avoir suscité une guerre et d'avoir bravé {{citation|la grande nation allemande}}. Cette expression revient souvent sous sa plume. L'antisémitisme sera un trait de son appareil critique qu'il aura eu toutes ces années la faiblesse de ne pas remettre en question. Dans son journal du 5 novembre 1946, lors même qu'il rejoindra de nouveau la revue du ''Mercure de France'', il écrira : {{Citation |Être antisémite, c'est une opinion. Cette opinion est devenue un crime comme quelques autres. Condamnation. Si les Juifs sont un jour les maîtres, cela deviendra peut-être un crime d'aller à la messe}}.<br /> <br /> Dans ses jugements sur les arts, Léautaud est aussi tranchant. Il juge futile l'art d'[[Henri Matisse]] et tient en haute estime l'art d'[[Ingres]] et de {{qui|[[Bottat]]}}, lequel se montrerait supérieur car il rend la réalité {{citation|sans interprétation}}. Ce sont des propos de cette nature qui accréditent à son endroit les termes de {{citation|fasciste}} et {{citation|réactionnaire}}.<br /> <br /> De même, sa pensée sociale est fortement individualiste. Paul Léautaud défend la thèse selon laquelle il y a des pauvres et des riches, un état immuable. Il serait aussi ridicule de s'en rebeller que de s'insurger contre le fait qu'il y ait des gens plus beaux que d'autres. Il accepte l'inégalité et les différences de fortune comme un trait constant des sociétés humaines. Dans son journal de 1944, il dit croire que cet état des choses est le résultat d'un ordre des mérites et des talents s'inscrivant dans le caractère même des individus. À cet égard, ce n'est pas trahir Léautaud que de le situer parmi ceux dont le cœur et l'esprit penchent vers la droite réactionnaire. <br /> <br /> La vision du monde dont témoigne l’œuvre de Léautaud s’inscrit dans une {{Pas clair<br /> |1=tradition libertaire toute française qui ne dépasse pas les clivages droite-gauche<br /> |2=S'il hérite d'une tradition « libertaire », alors pourquoi le qualifie-t-on plus haut d'antisémite, de fasciste et de réactionnaire?}}. Elle se montre par ailleurs transportée par une pitié et une grande compassion pour le monde animal qui paie le prix pour l'aveuglement des hommes. Les descriptions de la vie animale, de ses souffrances, de l'abandon cruel des compagnons fidèles, s'inscrivent comme les pages les plus touchantes de son journal littéraire.<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> [[File:Paul Leautaud First book cover 1903.jpg|thumb|Le roman ''Le Petit Ami'' sort en 1903 au [[Mercure de France]], premier ouvrage de Paul Léautaud paru sous son nom.]]<br /> * [[1900 en littérature|1900]] : ''Poètes d'Aujourd'hui [1880-1900], morceaux choisis accompagnés de notices biographiques et d'un essai de bibliographie''&lt;ref&gt;Cette anthologie, originellement en 1 seul tome, fut rééditée en 1908 en 2 tomes puis en 1929 en [http://www.remydegourmont.org/de_rg/anthologies/leautaud_vanbever/notice.htm 3 tomes.]&lt;/ref&gt;, avec [[Adolphe Van Bever]], Paris, Mercure de France :<br /> ** Sommaire originel : [[Henri Barbusse]] - [[Henri Bataille]] - [[Tristan Corbière]] - [[André Fontainas]] - [[Paul Fort]] - [[René Ghil]] - [[Fernand Gregh]] - [[Charles Guérin (poète)|Charles Guérin]] - [[André-Ferdinand Hérold]] - [[Francis Jammes]] - [[Gustave Kahn]] - [[Jules Laforgue]] - [[Raymond de la Tailhède]] - [[Pierre Louÿs]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Maurice Magre]] - [[Stéphane Mallarmé]] - [[Camille Mauclair]] - [[Stuart Merrill]] - [[Robert de Montesquiou]] - [[Jean Moréas]] - [[Pierre Quillard]] - [[Henri de Régnier]] - [[Adolphe Retté]] - [[Arthur Rimbaud|Jean-Arthur Rimbaud]]&lt;ref&gt;Graphie du prénom telle qu'imprimée dans 2 premières éditions.&lt;/ref&gt; - [[Georges Rodenbach]] - [[Albert Samain]] - [[Emmanuel Signoret]] - [[Laurent Tailhade]] - [[Paul Valéry]] - [[Émile Verhaeren]] - [[Paul Verlaine]] - [[Francis Vielé-Griffin]].<br /> ** Tome 1 et 2 (ajouts, 1908) : [[Lucie Delarue-Mardrus]] - [[Émile Despax]] - [[Max Elskamp]] - [[Remy de Gourmont]] - [[Gérard d'Houville]] - [[Léo Larguier]] - [[Louis Le Cardonnel]] - [[Sébastien-Charles Leconte]] - [[Grégoire Le Roy]] - [[Jean Lorrain]] - [[Éphraïm Mikhaël]] - [[Albert Mockel]] - [[Anna de Noailles|Comtesse Mathieu de Noailles]] - [[Ernest Raynaud]] - [[Paul-Napoléon Roinard]] - [[Saint-Pol-Roux]] - [[Fernand Séverin]] - [[Paul Souchon]] - [[Henry Spiess]] - [[Charles Van Lerberghe]]<br /> ** Tome 1, 2 et 3 (ajouts, 1929) : [[Guillaume Apollinaire]] - [[André Castagnou]] - [[Jean Cocteau]] - [[Guy-Charles Cros]] - [[Tristan Derème]] - [[Charles Derennes]] - [[Léon Deubel]] - [[Georges Duhamel]] - [[Édouard Dujardin]] - [[Georges Faillet|Fagus]] - [[Tristan Klingsor]] - [[Philéas Lebesgue]] - [[Maurice Maeterlinck]] - [[Louis Mandin]] - [[François Porché]] - [[Jules Romains]] - [[André Salmon]] - [[Cécile Sauvage]] - [[André Spire]] - [[Marcel Marchandeau|Touny-Léris]]<br /> * [[1903 en littérature|1903]] : ''Le Petit Ami''&lt;ref&gt;Prépublié dès 1902 dans la revue du ''Mercure de France''.&lt;/ref&gt;, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1926 en littérature|1926]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1907-1923''<br /> * [[1928 en littérature|1928]] : ''Passe-Temps'', Paris, Mercure de France.<br /> * [[1942 en littérature|1942]] : ''Notes retrouvées'' (Imprimerie de [[Jacques Haumont]], Paris) : {{citation|Lundi 25 août 1941. En triant de vieux papiers, je retrouve une série de notes que j'avais bien oubliées. Je ne sais plus si je les ai utilisées, ni si elles se trouvent à leur place dans mon &quot;Journal&quot;. Je les regroupe ici par ordre de dates (de 1927 à 1934).}}<br /> * [[1943 en littérature|1943]] : ''Le Théâtre de Maurice Boissard - 1907-1923 - avec un supplément''<br /> * [[1945 en littérature|1945]] : ''Marly-le-Roy et environs'', Éditions du Bélier<br /> * [[1951 en littérature|1951]] : ''Entretiens avec Robert Mallet'', Paris, Gallimard.<br /> * [[1954 en littérature|1954]] à [[1966 en littérature|1966]] : ''Journal littéraire'' 19 volumes, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1956 en littérature|1956]] : ''In Memoriam'', Paris, Mercure de France. <br /> * 1956 : ''Lettres à ma mère'', Paris, Mercure de France.<br /> * 1956 : ''Le Fléau. Journal particulier 1917-1930'', Paris, Mercure de France. <br /> * [[1958 en littérature|1958]] : ''[[Amours (Léautaud)|Amours]]''<br /> * 1958 : ''Le Théâtre de Maurice Boissard : 1915-1941 (tome 2)''<br /> * [[1959 en littérature|1959]] : ''Bestiaire'', Paris, Grasset.<br /> * [[1963 en littérature|1963]] : ''Poésies''<br /> * [[1964 en littérature|1964]] : ''Le Petit ouvrage inachevé''<br /> * [[1966 en littérature|1966]] : ''Lettres à Marie Dormoy'', Paris, Albin Michel, réimprimé en 1988.<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Journal littéraire'', Choix par [[Pascal Pia]] et Maurice Guyot<br /> * [[1968 en littérature|1968]] : ''Correspondance Paul Léautaud-André Billy 1912-1955'', Le Bélier<br /> * [[1986 en littérature|1986]] : ''Journal particulier 1933'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 1, 1878-1928'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France.<br /> * [[1992 en littérature|1992]] : ''Correspondance de Paul Léautaud, tome 2, 1929-1956'' recueillie par Marie Dormoy, Paris, Mercure de France. <br /> * [[2004 en littérature|2004]] : ''Chronique poétique'', Éditions Sigalla.<br /> * [[2012 en littérature|2012]] : ''Journal particulier 1935'', présenté par Edith Silve, Paris, Mercure de France.<br /> <br /> == Citations ==<br /> {{section à sourcer|date= ​​​​octobre​ 2015|date=novembre 2015}} <br /> {{citation bloc|Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par devoir. Dans l'amour, on fait l'amour par amour.&lt;br /&gt;<br /> La vie de couple&lt;br /&gt;<br /> Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.&lt;br /&gt;<br /> Le mariage fait les cocus, la patrie les imbéciles.}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Claude Courtot &quot;Léautaud&quot; Paris, Artefact/Henri Veyrier, 1986.<br /> * [[Loïc Decrauze]], ''L'[[Aristocratie]] libertaire chez [[Léautaud]] et [[Micberth]]'', Lorisse, 1996.<br /> * [[Philippe Delerm]], ''Maintenant, foutez-moi la paix !'', Paris, [[Mercure de France]], 2006.<br /> * Marie Dormoy, ''La vie secrète de Paul Léautaud'', Paris, Flammarion, 1972.<br /> * Serge Koster, ''Léautaud tel qu'en moi-même'', Paris, Léo Scheer, 2010.<br /> * Raymond Mahieu, ''Paul Léautaud : la recherche de l'identité'' (1872-1914), Paris, Lettres Modernes Minard, 1974.<br /> * [[Pierre Perret]], ''Adieu, Monsieur Léautaud'', Paris, Lattès, 1986.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''L’anarchisme de droite dans la littérature contemporaine'', Paris, PUF, 1988.<br /> * [[François Richard (écrivain)|François Richard]], ''Les anarchistes de droite'', Paris, PUF, 1997, coll. &quot;Que sais-je ?&quot;.<br /> * [[Martine Sagaert]], ''Paul Léautaud'', Castor Astral, Millésimes, 2006.<br /> * Edith Silve, ''Paul Léautaud et le Mercure de France'', Paris, Mercure de France, 1985.<br /> <br /> === Iconographie ===<br /> * [[Edmond Heuzé]], ''Paul Léautaud'', 1937, huile sur toile, [[Paris]], [[musée national d'art moderne]].<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Place Paul-Léautaud]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{Autres projets|wikiquote = Paul Léautaud}}<br /> * {{Vid}} [http://www.ina.fr/playlist/art-et-culture/paul-leautaud-1872-1956-portrait.302433.fr.html Portrait de Paul Léautaud en vidéos] sur ina.fr<br /> * {{pdf}} [http://www.fontenay-aux-roses.fr/fileadmin/fontenay/MEDIA/decouvrir_la_ville/histoire/Publications/Etudes/Livret_Leautaud_9_sept2010.pdf Sur les traces fontenaisiennes de Paul Léautaud]<br /> * [http://fr.topic-topos.com/maison-de-paul-leautaud-fontenay-aux-roses Maison de Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses]<br /> <br /> {{Portail|littérature française|Hauts-de-Seine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Léautaud, Paul}}<br /> <br /> [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Diariste français]]<br /> [[Catégorie:Critique littéraire]]<br /> [[Catégorie:Antisémitisme en France]]<br /> [[Catégorie:Naissance en janvier 1872]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le 1er arrondissement de Paris]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1956]]<br /> [[Catégorie:Décès à Châtenay-Malabry]]<br /> [[Catégorie:Décès à 84 ans]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Nouvelle_Plan%C3%A8te&diff=178157943 Nouvelle Planète 2015-06-17T13:19:24Z <p>ZéroBot: Bot: Ajout du paramètre &#039;date&#039; dans le modèle {{Wikification}}</p> <hr /> <div>{{admissibilité|date=juin 2015|motif=Absence totale de source secondaires justifiant d'un article encyclopédique}}<br /> {{pub}}<br /> {{sources|date=juin 2015}}<br /> {{wikification|date=juin 2015}}<br /> {{Infobox Organisation<br /> | couleur boîte = <br /> | texte noir = <br /> | nom = Nouvelle Planète<br /> | image = [[File:Logo NP CMJN.jpg|thumb|Logo NP CMJN]]<br /> | devise = <br /> | carte = <br /> | légende carte = <br /> | région = <br /> | création = {{date|1986}}<br /> | dissolution = <br /> | ancien nom = <br /> | type = [[Fondation]]&lt;br /&gt;[[Organisation non gouvernementale]]<br /> | siège = [[Lausanne]], [[Suisse]]<br /> | titre siège = <br /> | latitude = <br /> | longitude = <br /> | géolocalisation = <br /> | langue = <br /> | budget = <br /> | membre = <br /> | effectifs = <br /> | dirigeant = [[Willy Randin]]<br /> | titre dirigeant = Fondateur <br /> | dirigeant2 = [[Philippe Randin]]<br /> | titre dirigeant2 = Directeur<br /> | dirigeant3 = <br /> | titre dirigeant3 = <br /> | personne clé =<br /> | affiliation = <br /> | site web = [http://www.nouvelle-planete-ch/en/ nouvelle-planete.ch]<br /> }}<br /> <br /> '''Nouvelle Planète''' est une [[organisation à but non-lucratif]] basée en [[Suisse]] qui soutient des petits projets concrets dans les pays du Sud et met en place des relations directes entre le Nord et le Sud&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = Français|titre = Fedevaco- Membres|url = http://www.fedevaco.ch/cms/page.php?p=77|site = fedevaco.ch|date = 18.05.2015|consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Présentation&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Lien web|langue = |titre = Rapport Annuel 2014|url = http://www.nouvelle-planete.ch/sites/default/files/rapport_annuel_2014_online.pdf|site = www.nouvelle-planete.ch|date = Février 2015|consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt; ==<br /> Nouvelle Planète est une organisation d'entraide internationale active depuis 1986. Elle est agréée par la Chaîne du Bonheur&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Organisations partenaires de la Chaîne du bonheur|url = http://www.bonheur.ch/fr/organisation/organisations-partenaires.html|site = Chaîne du Bonheur- La Suisse solidaire|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt;, membre des fédérations cantonales de coopérations&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Federeso: Nouvelle Planète|url = http://federeso.ch/associations/nouvelle-planete|site = federeso.ch|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt; et du Conseil Suisse des Activités de Jeunesse&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = SAVJ- Organisations membres|url = http://www.sajv.ch/fr/membres/organisations-membres/|site = savj.ch|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt;. L'organisation est également soutenue par {{Laquelle|la Confédération}}. <br /> <br /> Nouvelle Planète a deux grands objectifs : Soutenir des projets d'entraide afin d'améliorer la situation des populations défavorisées et préserver l'environnement, et favoriser les relations directes entre le Nord et le Sud.<br /> <br /> Elle base ses actions sur des préoccupations d'actualité :<br /> <br /> *Manque de formation et d’éducation des enfants et des jeunes des pays du Sud ainsi que de structures d’accueil, d’appui ou d’encadrement<br /> *Changements climatiques, déboisement, désertification, pollution<br /> *Pauvreté chronique des zones rurales du Sud et en particulier des femmes <br /> *Importance du fossé entre pays riches et pays pauvres<br /> *Méconnaissance des problèmes de pauvreté au Sud<br /> *Difficulté de la population du Nord à se mobiliser et à faire preuve de solidarité avec les plus démunis  <br /> <br /> ==Origines&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Notre vision- Nouvelle Planète site officiel|url = http://www.nouvelle-planete.ch/fr/notre-vision|site = www.nouvelle-planete.ch|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt;==<br /> <br /> ===Historique ===<br /> <br /> Nouvelle Planète s'est développée à partir du projet d'extension de l'hôpital Albert Schweitzer à Lambaréné, au [[Gabon]]. Le fondateur, Willy Randin, ancien directeur de l'hôpital, ainsi que Maurice Lack, un architecte spécialisé en bioclimatologie, souhaitaient un projet basé sur l'énergie renouvelable. Les personnes en charge de l'hôpital n'étant pas séduits par le projet, Willy Randin et Maurice Lack ont décidé de développer leurs idées avec des personnes intéressées ailleurs dans le monde. Ils créent ainsi le Centre Ecologique Albert Schweitzer.<br /> <br /> Willy Randin travaillait alors pour une grande agence de développement en Suisse, et a ainsi pu se rendre compte de la volonté des citoyens de mieux comprendre la réalité des pays du Sud, et de se mobiliser dans des petits projets en établissant des relations directes avec les bénéficiaires. <br /> <br /> Il a ainsi décidé de créer Nouvelle Planète le 12 novembre 1986. <br /> <br /> ===Albert Schweitzer===<br /> [[File:Albert Schweitzer 1955.jpg|thumb]]<br /> Nouvelle Planète s'est beaucoup inspirée de la philosophie d'Albert Schweitzer (1875-1965), Prix Nobel de la Paix en 1952. Cet humaniste souhaitait trouver une solution à l'époque de décadence qu'il avait l'impression de vivre (guerre mondiale, technologie nucélaire), aux effets dévastateurs de la mondialisation. Mais il était surtout un homme de terrain: c'est par le biais de la médecine en faveur des plus défavorisés qu'il agissait. Pour lui, l'Homme était le plus grand moteur du progrès, et non pas les choses. L'éthique ne peut être élaborée que par l'individu.<br /> <br /> Un des principes fondamentaux de l'éthique d'Albert Schweitzer est de préserver l'humanité et de respecter toute vie. Sa philosophie préconise de vivre en harmonie avec toutes les formes de vies existantes, et à n'en négliger aucune: hommes, animaux, nature. <br /> <br /> Willy Randin, fondateur de l'organisation, s'est inspiré de la pensée du philosophe lors de son séjour en tant que directeur de l'hôpital à Lambaréné au Gabon: le respect de toute vie, l'action concrète, la recherche de simplicité, la confiance mutuelle et l'optimisme. Il crée Nouvelle Planète en 1986, une organisation d'entraide à l'écoute des besoins des populations locales, considérant ces dernières comme étant les seules à même de décider de leur propre développement. Il s'agit alors d'offrir un soutien ponctuel, afin d'aider les populations locales dans leurs démarches et leur permettre d'améliorer leurs conditions de vie. Nouvelle Planète joue donc un rôle de soutien à des démarches locales déjà existantes, cela afin de mieux garantir l'appropriation des projets et leur viabilité sur le long-terme par les bénéficiaires.<br /> <br /> == Projets au Sud&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Projets au Sud- Nouvelle Planète site officiel|url = http://www.nouvelle-planete.ch/fr/projets-au-sud|site = www.nouvelle-planete.ch|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt; ==<br /> Nouvelle Planète soutient des projets visant à satisfaire les besoins essentiels des populations défavorisées et de régions pauvres, dans une dizaine de pays à travers le monde: Sénégal, Guinée, Burkina Faso, Ouganda, Cameroun, [[Madagascar]], [[Inde]], [[Myanmar]], [[Vietnam]], [[Amazonie]] et [[Haïti]].<br /> <br /> Ces projets sont demandés par des partenaires locaux. De plus, le projet doit répondre à une demande de groupement établi et non pas d'individus. <br /> <br /> == Camps/voyages&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Camps outre-mer|url = http://www.nouvelle-planete.ch/sites/default/files/deliantnp_camps_2011_4.pdf|site = www.nouvelle-planete.ch|date = |consulté le = 18.05.2015}}&lt;/ref&gt; ==<br /> Dans le but d'encourager l'engagement solidaire et de favoriser les échanges entre le Nord et le Sud, Nouvelle Planète organise chaque année des voyages solidaires durant lesquels les participants s'engagent activement en faveur des populations du Sud.<br /> <br />  Après une préparation en Suisse d'environ huit mois, les participants sont intégrés à la vie locale d'un village et participent à la réalisation d'un projet d'entraide ainsi qu'aux activités villageoises. <br /> <br /> == Financement&lt;ref&gt;Manuel de Nouvelle Planète, accepté par le Conseil de Fondation le 29 avril 2012&lt;/ref&gt; ==<br /> Les ressources financières de Nouvelle Planète sont réparties en trois catégories: <br /> <br /> # Soutien précis à un projet<br /> <br /> # Soutien aux activités générales de Nouvelle Planète<br /> <br /> # Soutien à des activités de sensibilisation des jeunes et de la population, et à l'organisation de camps et de jumelages (relations directes - échanges).<br /> <br /> Les montants reçus proviennent de personnes privées au travers du journal de Nouvelle Planète (parution cinq fois par année), de la Confédération suisse, de la Chaîne du Bonheur, de Fondations et associations, de cantons et de communes, mais aussi d'appuis institutionnels comme le Liechtenstein, le canton de Genève,la DDC, ou encore des membres des groupes de jumelage, etc.<br /> <br /> Nouvelle Planète est reconnue de pure utilité publique et bénéficie de l'exemption d'impôts. Elle est certifiée par le ZEWO (qui garantit la fiabilité de l'utilisation responsable des dons) et a obtenu la certification ISO 9001:2000 pour un management de qualité. <br /> <br /> == Équipe&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt; ==<br /> L'équipe du siège à Lausanne est composée de 6 personnes. <br /> <br /> Le Conseil de fondation est composé de plus de 5 membres bénévoles et se réunit au moins une fois par année pour définir la politique générale, suivre les activités, accepter les budgets et les comptes. Une partie des membres fait également partie du Comité de direction qui se réunit 4 à 6 fois par an à Lausanne pour préparer les décisions importantes et suivre la gestion.<br /> <br /> Nouvelle Planète s'appuie également sur le travail de bénévoles de tous les milieux, notamment pour la tenue de stands lors de manifestations en Suisse.<br /> <br /> Des stagiaires, civilistes et bénévoles appuient occasionnellement l'équipe à Lausanne. <br /> <br /> Des groupes d'actions régionaux sont constitués de personnes bénévoles qui soutiennent les actions de l'organisation et diffusent des informations dans les cantons de Genève, Valais, Fribourg et Neuchâtel. <br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> ==Liens externes==<br /> *[http://www.nouvelle-planete.ch/ Site de Nouvelle Planète]<br /> <br /> {{Portail|Suisse}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Nouvelle Planete}}<br /> [[Catégorie:Écoconstruction]]<br /> [[Catégorie:Organisation non gouvernementale suisse]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Verson&diff=129567549 Verson 2013-07-01T07:22:22Z <p>ZéroBot: RBOT : Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Ébauche|commune du Calvados}}<br /> <br /> {{Infobox Commune de France<br /> | nom= Verson<br /> | image= Verson.JPG<br /> | légende= Verson et l'église Saint-Germain<br /> | région= [[Basse-Normandie]]<br /> | département= [[Calvados (département)|Calvados]]<br /> | arrondissement= [[Arrondissement de Caen|Caen]]<br /> | canton= [[Canton d'Évrecy|Évrecy]]<br /> | insee= 14738<br /> | cp= 14790<br /> | maire= Michel Marie<br /> | mandat maire= [[2008]]-[[2014]]<br /> | intercomm= [[Communauté d'agglomération Caen la Mer]]<br /> | longitude= -0.450833333333<br /> | latitude= 49.1555555556<br /> | alt mini= 12<br /> | alt maxi= 93<br /> | superficie= 10.36<br /> | population= {{Dernière population commune de France}}<br /> | année_pop= {{Dernière population commune de France|date}}<br /> | gentilé= Versonnais<br /> | siteweb= [http://www.ville-verson.fr/ ville-verson.fr]<br /> | géoloc-département= Calvados<br /> }}<br /> <br /> '''Verson''' (prononcer {{MSAPI|v|ɛ|ʁ|s|ɔ̃|}} {{Prononciation|Versonaudio.ogg}}) est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[Département français|département]] du [[Calvados (département)|Calvados]] en [[Région française|région]] [[Basse-Normandie]], peuplée en {{Dernière population commune de France|date}} de {{Dernière population commune de France|nombre}} habitants [[gentilé|appelés]] les ''Versonnais''. Elle fait partie de la [[communauté d'agglomération]] [[Caen la Mer]].<br /> <br /> == Géographie ==<br /> === Localisation ===<br /> Elle est située à {{Unité|7|km}} au sud-ouest de [[Caen]].<br /> <br /> {{Communes limitrophes<br /> |commune= Verson&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.geoportail.gouv.fr/ |titre= Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée }}&lt;/ref&gt;<br /> |nord-ouest= [[Saint-Manvieu-Norrey]]<br /> |nord= [[Carpiquet]]<br /> |nord-est= [[Bretteville-sur-Odon]]<br /> |est= [[Bretteville-sur-Odon]]<br /> |sud-est= [[Éterville]]<br /> |sud= [[Fontaine-Étoupefour]]<br /> |sud-ouest= [[Mouen]], &lt;br /&gt; [[Baron-sur-Odon]] &lt;small&gt;''(par un angle)''&lt;/small&gt;<br /> |ouest= [[Cheux]]<br /> }}<br /> <br /> === Géologie et relief ===<br /> La superficie de la commune est de {{unité|1036|hectares}} ; l'altitude varie entre 12 et {{unité|93|mètres}}&lt;ref&gt;''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le sol de la commune est calcaire avec des affleurements [[schiste]]ux. Étant construite le long de l'[[Odon (rivière)|Odon]], la commune compte des nombreuses collines et coteaux notamment à l'est et sur la rue du Général-Leclerc.<br /> [[Fichier:Affleurements schisteux.jpg|vignette|Affleurements schisteux dans le Vieux-Verson.]]<br /> La commune se situe à la limite de deux zones géologiques : le [[Bassin parisien]] à l'est et une couche plus ancienne à l'ouest à savoir le [[Massif armoricain]]. Cette couche plus ancienne explique les affleurements de schiste.<br /> <br /> === Hydrographie ===<br /> Verson est dans le [[Bassin versant|bassin]] de l'[[Orne (fleuve)|Orne]], par son affluent l'[[Odon (rivière)|Odon]] qui fait fonction de limite avec [[Fontaine-Étoupefour]] et [[Éterville]] au sud. À cet endroit, le cours de l'Odon est à {{Unité|41|km}} de la source et à {{Unité|6|km}} du confluent avec l'Orne, ce qui explique un débit important. Sa pente est assez marquée en amont (1,75 %), puis s’adoucit (0,3 %) jusqu’à sa confluence&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web<br /> |url= http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=I2651001<br /> |titre= Fiche cours d'eau - L'Odon (I2651001)<br /> |site = le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau]] (SANDRE)<br /> |consulté le=13 mai 2013<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Sauf parfois en été, le débit de l'Odon est suffisamment important pour permettre au club de canoë-kayak de pratiquer ses activités. En automne et en hiver, les fortes précipitations peuvent entraîner des crues de l'Odon&lt;ref&gt;Rapport de présentation du [[schéma de cohérence territoriale]] (SCOT) de Caen-Métropole, octobre 2011, {{lire en ligne|lien=<br /> http://www.caen-metropole.fr/web/images/editeur/fichier_20111020_EIEapprouve.pdf}}.&lt;/ref&gt;. Ceci explique les fréquentes inondations dans le Bas-Verson, dans les champs jouxtant la rivière ainsi que dans la commune voisine de [[Louvigny (Calvados)|Louvigny]]&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web|url= http://www.calvados.gouv.fr/IMG/pdf/DDRM_version_integrale.pdf |titre= Les risques<br /> majeurs du Calvados}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Autrefois, avant le domestication de l'Odon, le débit était suffisamment important pour permettre l'implantation de nombreux moulins, dont il reste des exemples à Verson. En arrivant sur Verson, l'Odon se divise en plusieurs bras appelés ''Petit'' et ''Grand Odon''.<br /> <br /> [[Fichier:Collines de l'Odon.jpg|vignette|Le bassin de l'Odon à l'ouest de Verson.]]<br /> <br /> === Climat ===<br /> Le climat de Verson est de type océanique tempéré avec des pluies assez abondantes, rarement intenses, réparties sur l’ensemble de l’année, et des températures jamais excessives quelle que soit la saison.<br /> <br /> D’un point de vue régional, les précipitations sont plus marquées sur les reliefs et sont plus nuancées entre la côte et l’intérieur des terres : la [[plaine de Caen]] peut alors être qualifiée de sèche par rapport au reste de la Basse-Normandie (environ {{Unité|800|mm}} par an). Les précipitations moyennes annuelles à la station météorologique de Caen-Carpiquet entre 1971 et 2005 s’élèvent à environ {{Unité|720|mm}}. les précipitations sont réparties équitablement sur l’année cependant les quatre derniers mois de l’année et janvier sont plus arrosés (avec plus de {{Unité|60 |mm/mois}} et une moyenne sur cinq mois de {{Unité|70.9|mm/mois}}). Les précipitations atteignent leur minimum au mois d’août avec 46.4 mm et leur maximum au mois de novembre avec {{Unité|77|mm}}.<br /> <br /> La moyenne annuelle des températures sur la période 1971-2005&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.caen-metropole.fr/web/images/editeur/Etat_initial_Environnement_Decembre_2008.pdf |titre= Caen Métropole, environnement}}&lt;/ref&gt; est de {{Unité|10.9|°C}}. Août étant le mois le plus chaud (température moyenne : {{Unité|17.6|°C}}) et janvier le plus froid (température moyenne : {{Unité|5.1|°C}}). L’amplitude thermique est relativement faible avec 12.5°C. Elle caractérise un climat océanique : étés frais et hivers doux.<br /> <br /> La durée moyenne d’insolation par mois est de 135 heures ; néanmoins, la période de d’avril à septembre dépasse les 150 heures d’insolation avec une moyenne maximale de 212 heures pour le mois d’août. Ce qui montre que le territoire de Verson bénéficie d’une durée d’insolation supérieure à la moyenne régionale. Cette caractéristique météorologique constitue un atout pour l’activité agricole.<br /> <br /> On peut remarquer l'absence d'une période de sècheresse sur Verson grâce au diagramme ombrothermique de la station de Carpiquet, même si certaines années ont présentées des changement par rapport aux habitudes.<br /> <br /> Les vents dominants à la station de Caen-Carpiquet sont de secteur sud-ouest avec une direction secondaire est-nord-est. Les vents violents (vitesse supérieure à {{Unité|8.5|m/s}}) ont une fréquence maximale de janvier à mars.<br /> &lt;!-- ?? Données météorologiques moyennes du territoire de ''Caen Métropole - Station de Carpiquet - 1971-2005. Consulté le 25 Janvier 2013'' --&gt;<br /> <br /> Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Carpiquet, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.<br /> <br /> {{Relevé météo<br /> |Charte=commune<br /> |titre=Données climatiques à Carpiquet.<br /> |source=Climatologie mensuelle à la station départementale de [[Carpiquet]] de 1961 à 1990&lt;ref name=&quot;infoclimat&quot;&gt;<br /> {{Lien web<br /> |url =http://www.infoclimat.fr/climatologie-07027-caen-carpiquet.html<br /> |titre=Climatologie mensuelle à Carpiquet<br /> |site=le site de l'association InfoClimat<br /> |consulté le=11 janvier 2013<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> |tmax-jan=17.3 |tmoy-jan=4.5 |tmin-jan=1.8 |soleil-jan=70.2 |prec-jan=63.5<br /> |tmax-fev=8 |tmoy-fev=4.9 |tmin-fev=1.9 |soleil-fev=88 |prec-fev=57.6<br /> |tmax-mar=10.5 |tmoy-mar=6.9 |tmin-mar=3.2 |soleil-mar=137.7 |prec-mar=56.3<br /> |tmax-avr=12.7 |tmoy-avr=8.8 |tmin-avr=4.9 |soleil-avr=170.5 |prec-avr=45.6<br /> |tmax-mai=16.3 |tmoy-mai=12 |tmin-mai=7.7 |soleil-mai=204.6 |prec-mai=58.4<br /> |tmax-jui=19.2 |tmoy-jui=14.8 |tmin-jui=10.4 |soleil-jui=210.9 |prec-jui=52.3<br /> |tmax-jul=21.6 |tmoy-jul=17 |tmin-jul=12.3 |soleil-jul=226.7 |prec-jul=47.7<br /> |tmax-aou=21.7 |tmoy-aou=17 |tmin-aou=12.3 |soleil-aou=209.5 |prec-aou=46.5<br /> |tmax-sep=19.7 |tmoy-sep=15.1 |tmin-sep=10.6 |soleil-sep=168.9 |prec-sep=61.4<br /> |tmax-oct=15.9 |tmoy-oct=11.9 |tmin-oct=7.9 |soleil-oct=127.6 |prec-oct=67.7<br /> |tmax-nov=10.9 |tmoy-nov=7.7 |tmin-nov=4.6 |soleil-nov=84.2 |prec-nov=84.9<br /> |tmax-dec=8.1 |tmoy-dec=5.4 |tmin-dec=2.7 |soleil-dec=64.8 |prec-dec=69<br /> |tmax-ann=14.3 |tmoy-ann=10.5 |tmin-ann=6.7 |soleil-ann=1763.6 |prec-ann=710.9<br /> }}<br /> <br /> === Voies de communications et transports ===<br /> [[Fichier:Gare de Verson.png|vignette|droite|La gare de Verson sur l'ancienne [[ligne de Caen à Vire]].]]<br /> <br /> Au cours de son histoire, la commune s'est développée autour de trois axes parallèles :<br /> * Le vieux Verson, qui suit la vallée de l'Odon ;<br /> * Le Verson des {{XIXe s}} et {{XXe siècle}}s tout le long de la rue du Général-Leclerc (anciennement la route de Bretagne) ;<br /> * Le dernier axe avec l'[[Autoroute française A84|A84]] et le développement de la [[zone d'activité]].<br /> <br /> Le {{Date|22|août|1886|dans les chemins de fer}}, la commune est reliée à la [[gare de Caen]] par une ligne de [[chemin de fer]] qui va à l'origine jusqu'à [[Aunay-sur-Odon]] et qui est ensuite prolongée en [[1891 dans les chemins de fer|1891]] jusqu'à la [[gare de Vire]]&lt;ref&gt;''Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation'', Paris, n°28, 25 mai 1887, {{p.|218}} {{lire en ligne|url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5472991f.image.hl.r=caen.f2.langFR}}&lt;/ref&gt;. Le transport des voyageurs sur la [[ligne de Caen à Vire]] est interrompu le {{Date|1|mars|1938|dans les chemins de fer}}&lt;ref&gt;[http://cosili.isuisse.com/france/fv/fv1938.html Wilez.com]&lt;/ref&gt;. Le [[transport de marchandises]] est par la suite limité à [[Jurques]], puis définitivement suspendu en 1972&lt;ref&gt;''[[Ouest-France]]'', édition de Caen, 6 avril 1972&lt;/ref&gt;. La ligne est ensuite déclassée en 1975&lt;ref&gt;Décret du 24 février 1975 ; ''[[Journal officiel de la République française]]'', 8 mars 1975, {{p.|2620}} {{lire en ligne|url=http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&amp;dateJO=19750308&amp;pageDebut=02619&amp;pageFin=&amp;pageCourante=02620}}&lt;/ref&gt;. La rue de la gare et une maison de garde-barrière sur la rue Haut-Saint-Martin rappellent aujourd'hui le souvenir de cette ligne disparue.<br /> <br /> Verson est depuis longtemps un point de passage obligé entre Caen et la Bretagne.<br /> * En effet depuis le début le début du Moyen Âge, Verson se situe sur la route du [[Pèlerinage du mont Saint-Michel|pèlerinage vers le mont Saint-Michel]].<br /> * La rue du Général-Leclerc ou route de Bretagne, passant par le centre de Verson, n'est autre que l'ancienne [[route nationale 175]] qui était l'unique route reliant Normandie et Bretagne avant l'inauguration de l'A84.<br /> * L'A84 passe aussi sur le territoire de Verson, au nord du bourg. La première sortie de l'autoroute dans le sens Caen-Rennes est celle pour Verson.<br /> <br /> En outre, à l'époque romaine Verson était situé sur la [[voie romaine]] de [[Augustodurum|Bayeux]] à [[Vieux-la-Romaine|Vieux]].<br /> <br /> La commune est desservie par les lignes 9 et 32 des [[Réseau interurbain du Calvados|Bus Verts du Calvados]]. Suite à son entrée dans Caen La Mer, Verson doit être raccordé à la rentrée 2013 au réseau [[Transports en commun de Caen|Twisto]].<br /> <br /> == Toponymie ==<br /> L'origine du nom Verson est incertaine puisqu'on ne connait pas l'origine de la commune. Néanmoins, Verson pourrait avoir une origine celtique ''Versodunum'', gallo-romaine ''Vercie'', ou de la langue romane ''Versum'' puis ''Versun'' et enfin ''Verson''&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.ville-verson.fr/test/index.php5?article=96 |titre= Ville de Verson - Les origines |consulté le= 23 décembre 2012 }} &lt;/ref&gt;. Il signifierait « la colline verte ».<br /> <br /> == Histoire ==<br /> === Néolithique ===<br /> Des fouilles archéologiques ont mis au jour les vestiges d'un village ancien de {{formatnum:7000}} ans ainsi qu'une vaste [[nécropole]] [[Gaulois (peuples)|gauloise]]&lt;ref&gt;[http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Des-fouilles-archeologiques-ont-lieu-a-Verson_40780-2077622------14118-aud_actu.Htm Ouest-France du 16 mai 2012]&lt;/ref&gt;.<br /> &lt;!--À exploiter, les liens externes étant à éviter dans le corps du texte (voir WP:LE#Politique d'usage des liens externes)<br /> ------------------<br /> * Les vilains de Verson : voir les liens<br /> # [http://www.an1000.org/forum/847_0-la-chanson-des-vilains-de-verson.html Les chansons des vilains de Verson : en 1247, réquisitoire qui dénonce la situation des vilains]<br /> # [http://ww3.ac-creteil.fr/hgc/spip/Les-charges-paysannes-corvees-et Les charges paysannes : corvées et droits seigneuriaux]<br /> # [http://passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?p=152846 Forum sur l'histoire]<br /> ------------------ --&gt;<br /> === Époque romaine ===<br /> Il est probable que des habitants se soient installés sur le site de Verson/[[Fontaine-Étoupefour]], à l'endroit d'un probable gué ou pont sur l'Odon de la voie romaine Bayeux-Vieux, connue sous le nom de [[Chemin Haussé]].<br /> Des vestiges romains ont été retrouvés sur les communes situées sur l'autre versant de la rivière &lt;ref&gt;http://www.ville-verson.fr/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Moyen Âge ===<br /> ==== Fondation de Verson par les Saxons et l'éphémère royaume de Syagrius ====<br /> Les Saxons ont débarqués aux alentours de 480 en Normandie pour d'abord la ravager et ensuite s'y installer en tant que colons. Les historiens peuvent donc penser que Verson a été créé lors de cette invasion&lt;ref&gt;{{Harvard|Hunger|p=4|''Histoire de Verson''|id=Hunger1908}}&lt;/ref&gt;. Le nord de la Gaule est alors sous la domination de [[Syagrius]] depuis 464.<br /> <br /> ==== Époque mérovingienne ====<br /> [[Clovis]], roi des Francs saliens de Tournai (actuellement en Belgique), pénètre en Gaule en 485-486, il conquiert le [[Domaine gallo-romain|royaume des Romains de Syagrius]] suite à la bataille de [[Soissons]] en 486. On ne sait pas quand les Francs parviennent en Normandie mais il est sûr que la région est sous leur domination en 507&lt;ref&gt;{{ouvrage |prénom1= Georges|nom1= Duby|lien auteur1= Georges Duby|titre= Grand Atlas Historique |éditeur= Larousse|lien éditeur= Éditions Larousse|année= 2008}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Des fouilles, menées entre 1970 et 1972 sur un des points culminants de Verson, le mont Saint-Martin, attestent de la présence de tombes, dont une appartenant à un chrétien. Cette nécropole date des {{VIIe s}} et {{VIIIe siècle}}s. Ainsi on peut affirmer que le site de Verson est occupé à la période mérovingienne.<br /> <br /> ==== Époque carolingienne ====<br /> Verson est un village assez important à l'époque carolingienne, puisqu'une église Saint-Martin est construite au {{IXe siècle}}. Cette église est un centre paroissial majeur de la région jusqu'au début du {{XIIIe siècle}}. C'est sans doute à cette époque que les villageois de Verson partirent s'installer sur les bords de l'Odon en raison du manque d'eau autour du mont Saint-Martin.<br /> <br /> ==== Invasion des Navarrais et des Anglais : 1356-1359 ====<br /> [[Charles le Mauvais]], roi de [[Royaume de Navarre|Navarre]], révolté contre [[Jean le Bon]], s'allia aux Anglais pour ravager la région de Caen. De nombreux pillages eurent lieu dans Verson et les villages alentours mais c'est aux moulins que Charles le Mauvais voulait s'attaquer pour affamer le pays. Le 25 février [[1359]], Verson fut libéré par des bourgeois notables de Caen qui expulsèrent les Anglais&lt;ref&gt;{{Harvard|Hunger|p=7|''Histoire de Verson''|id=Hunger1908}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==== Les Bourdon ====<br /> Guillaume Bourdon, sieur de Roquereuil, intendant des finances, se marie avec Antoinette Ribault, descendante de [[Pierre d'Arc]], chevalier du Lys, frère de [[Jeanne d’Arc]], afin de former la famille des Bourdon.<br /> <br /> === Renaissance et époque moderne ===<br /> Le bourgeois caennais Pierre Bourdon obtient la [[fiefferme]] de Verson par adjudication le 5 septembre [[1548]]. Les Bourdon-Grammont habitent le {{Citation|Manoir de la Fontaine}}, rue de la Croix-Beaujard, alors rue Royale, construit vers la fin du {{XVIe|s}} siècle.<br /> <br /> === Révolution ===<br /> En 1789, Verson élit ses députés du [[Tiers état]] : Moisant, François Tilliard et Charles Fabulet&lt;ref&gt;{{Harvard|Hunger|p=9-10|''Histoire de Verson''|id=Hunger1908}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Exupère-Pierre Bourdon-Grammont, chevalier de Saint-Louis, commandant du vaisseau ''Le Léopard'' de la Marine royale se rallie à la République et renonce à son fief de Verson.<br /> <br /> En 1793, Verson est rattaché à l'éphémère canton de [[Cheux]]. Celui-ci éclate dès 1801 et est partagé entre les cantons [[Canton d'Évrecy|d'Évrecy]] (dont Verson fait partie) et [[Canton de Tilly-sur-Seulles|de Tilly-sur-Seulles]].<br /> <br /> === Deuxième Guerre mondiale ===<br /> En 1940, le château (aujourd’hui, la mairie) est occupé par les Allemands. Il devient le quartier général de la [[Luftwaffe]], basée à Carpiquet.<br /> <br /> Avec l’aide des Anglais, beaucoup de femmes et d’hommes de Verson participent à l’exode vers Bayeux en 1944. En témoignage de cet exode, les Versonnais on fait ériger une croix dans la rue qui porte désormais son nom ''rue de la Croix-Beaujard''.<br /> <br /> Verson étant dans une cuvette, il n’y a pas véritablement eu de bataille. 25 % des habitations ont été abîmées. La commune aurait dû être détruite le 26 juin 1944, en trois bombardements, mais le mauvais temps a compromis cette opération. Seule l’église a été touchée à trois reprises par des tirs d’obus qui ont détruit toute la [[nef]].<br /> <br /> == Politique et administration ==<br /> Du 20 décembre 1993 au {{1er}} janvier 2013, la commune a fait partie de la [[communauté de communes des Rives de l'Odon]]. Le 1{{er}} janvier 2013, elle a intégré la [[communauté d'agglomération Caen la Mer]]&lt;ref&gt;[http://www.calvados.pref.gouv.fr/sections/actualites/creation_de_la_nouve/downloadFile/file/Creation_CA_Caen_la_Mer.pdf?nocache=1339402042.88 Communiqué de presse, 11 juin 2012]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Verson est rattachée au [[canton d'Évrecy]].<br /> <br /> === Tendances politiques et résultats ===<br /> Verson est une commune votant plutôt à gauche. Le maire actuel Michel Marie gouverne sous l’étiquette [[DVG]], mais ce résultat n'est pas significatif puisque qu'il n'y avait qu'une seule liste candidate en 2008&lt;ref&gt;http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008/%28path%29/municipales_2008/014/014738.html&lt;/ref&gt; <br /> <br /> En revanche, on observe un vote nettement à gauche lors des principales élections depuis 2004.<br /> <br /> Ainsi en 2004, lors des elections régionales, [[Philippe Duron]], l'actuel maire [[Parti socialiste (France)|PS]] de [[Caen]] arrive en tête au 2ème tour avec 57 % des voix &lt;ref&gt;http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2004/%28path%29/regionales_2004/025/014/014738.html&lt;/ref&gt;<br /> <br /> En 2007, [[Ségolène Royal]], candidate PS à l'élection présidentielle receuille 55 % des suffrages au 2ème tour.&lt;ref&gt;http://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/verson,14790/&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Cette même année pour les élections législatives, [[Alain Tourret]] candidat radical de gauche obtient 53 % au 2ème tour.&lt;ref&gt;http://www.francetvinfo.fr/elections/verson_14790#type=legislative&amp;year=2007&lt;/ref&gt;<br /> <br /> En 2012 [[François Hollande]] le candidat PS à la présidence de la République obtient 37 puis 60 % des voix lors des 2 tours.&lt;ref&gt;www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/verson,14790/&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Enfin lors des élections législatives de 2012, Alain Tourret obtient 62 %.&lt;ref&gt;www.francetvinfo.fr/elections/verson_14790#type=legislative&amp;year=2012&lt;/ref&gt;<br /> <br /> === Administration municipale ===<br /> La commune comprenant entre {{formatnum:3500}} et {{nombre|4999|habitants}}, le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] est composé de vingt-sept membres&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.&lt;/ref&gt;. Le maire est assisté par huit adjoints.<br /> <br /> === Liste des maires ===<br /> {{ÉluDébut |Titre= Liste des maires |Charte= commune }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|11|avril|1790}} |Fin= 14 novembre 1790 |Identité= François Tillard |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|14|novembre|1790}} |Fin= 16 septembre 1792 |Identité= Antoine Fabulet|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|16|septembre|1792}} |Fin= 3 novembre 1793 |Identité= Jean Quesnel|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|3|novembre|1793}} |Fin= 10 juin 1800 |Identité= Charles-Jean-Claude Fabulet |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|19|juin|1800}} |Fin= 13 février 1816 |Identité= Antoine-Jean-Edme Gautier|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|14|février|1816}} |Fin= 12 janvier 1826 |Identité= Jacques Bayeux-Dumesnil|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|12|janvier|1826}} |Fin= 30 octobre 1831 |Identité= Michel-Jean-Baptiste Jouin|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|18|novembre|1831}} |Fin= {{Date|20|juin|1833}} |Identité= Jacques-Pierre-Édouard Gauguin|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|10|mars|1834}} |Fin= 29 octobre 1843 |Identité= Laurent Jardin|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|12|novembre|1843}} |Fin= 3 juin 1848 |Identité= Jacques-Pierre-Édouard Gauguin|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|11|juin|1848}} |Fin= 20 avril 1851 |Identité= Louis-Charles-Lambert Postel|Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|8|mai|1851}} |Fin= 8 novembre 1853 |Identité= Hosmidas Bernières |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|8|novembre|1853}} |Fin= 10 septembre 1865 |Identité= Jules Dauphin-Valembourg |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|10|septembre|1865}} |Fin= 20 mai 1888 |Identité= Émile Lefèvre |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date|20|mai|1888}} |Fin= ''après 1907'' |Identité= Alphonse Porée |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date||mai|1933}} |Fin= {{Date||juin|1934}} |Identité= François Burthe |Parti= |Qualité= [[Notaire]] }}<br /> {{Élu |Début= [[1935]] |Fin= 1944 |Identité= Exupère-Louis Dubosq |Parti= |Qualité= [[Agriculteur]] }}<br /> {{Élu |Début= [[1944]] |Fin= 1965 |Identité= Pierre Hébert |Parti= |Qualité= [[Ingénieur]] en hydrolique - [[Industriel]] }}<br /> {{Élu |Début= [[1965]] |Fin= 1977 |Identité= Émile Potel |Parti= |Qualité= [[Instituteur]] }}<br /> {{Élu |Début= [[1977]] |Fin= 1983 |Identité= Bernard Hébert |Parti= |Qualité= Industriel }}<br /> {{Élu |Début= [[1983]] |Fin= {{Date||mars|2001}} |Identité= Jean-Claude Raoult |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= Conseiller en gestion et développement local }}<br /> {{Élu actuel |Début= {{Date||avril|2001}} |Identité= Michel Marie |Parti= [[Divers gauche|DVG]]|Qualité= [[Professeur (enseignant)|Enseignant]]&lt;!--Qualité à la date de la première élection--&gt; }}<br /> {{ÉluDonnées}}<br /> {{ÉluFin}}<br /> <br /> === Politique environnementale ===<br /> La station d'épuration du Grand Odon a été mise en service en 1995&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.fontaine-etoupefour.fr/spip.php?article45 |titre= Fontaine Etoupefour, SIGO |consulté le= 12 janvier 2013 }}&lt;/ref&gt;. Elle traite les rejets de six communes ([[Baron-sur-Odon]], [[Grainville-sur-Odon]], [[Mondrainville]], [[Mouen]], [[Tourville-sur-Odon]] et Verson). D’une capacité de traitement de {{formatnum:20000}} habitants, elle est conforme à la directive européenne relative au traitement des eaux résiduaires urbaines ; elle traite actuellement les rejets de {{formatnum:11700}} habitants. Elle est située à l'est de la commune, sur l'Odon.<br /> <br /> À l'ouest de Verson, à la limite entre la commune et [[Mouen]], se trouve la [[déchèterie]], mise en place pour les [[Communauté de communes des Rives de l'Odon|ex-communes des Rives de L'Odon]]. La déchetterie reprend tous les déchets recyclables, hormis le papier. Une partie des déchets verts collectés sont additionnés avec les boues de la station d'épuration et avec les déchets verts de la déchetterie d'[[Évrecy]] afin de former du [[Compostage (biologie)|compost]] vendu aux particuliers et aux professionnels sur une aire recouvrant globalement le [[canton d'Évrecy]].<br /> <br /> Un ramassage des déchets papiers et cartons, sous forme de sacs jaunes, par un camion toutes les semaines a été mis en place ces dernières années.<br /> <br /> Un [[écoquartier]] doit voir le jour au nord-est de Verson à l'horizon 2015 sous le nom de ''quartier des Mesniles''&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.shema.fr/eco-quartier-verson-reference-shema-2-133.html|titre= aménageurs SHEMA, Écoquartier Verson}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.atelierphilippemadec.fr/urbanisme/les-ecoquartiers/ecoquartier-des-mesniles.html|titre= Atelier Philippe Madec, quartier des Mesniles, Verson}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Jumelages ===<br /> Au 14 mai 2013, Verson est [[Jumelage|jumelée]] avec deux villes&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web<br /> |url=http://jumelage.de.lodon.free.fr/Jumelage/Historique.html<br /> |titre= Jumelage de l'odon - Historique<br /> |consulté le= 14 mai 2013<br /> }}.&lt;/ref&gt; :<br /> * {{Jumelage|Hambühren|Allemagne|année=1991}}.<br /> * {{Jumelage|Buk|Pologne|année=2007}}.<br /> <br /> == Population et société ==<br /> === Démographie ===<br /> {{Introduction population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant un texte d'introduction--&gt;<br /> <br /> {{Tableau population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques --&gt;<br /> <br /> {{Graphique population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant l'histogramme d'évolution démographique --&gt;<br /> <br /> === Enseignement ===<br /> * L'école maternelle [[Françoise Dolto]] accueille 119 élèves répartis en une classe de petite section, une classe de petite/moyenne section, une classe de moyenne section, une classe de moyenne/grande section et une classe de grande section.<br /> * L'école primaire [[Victor Hugo]] accueille 238 élèves répartis en deux CP, un CE1, un CE1/CE2, un CE2, un CE2/CM1, un CM1, deux CM2 et une CLIS.<br /> * Le collège [[Jacques Prévert]] accueille 657 élèves répartis en six sixièmes, sept cinquièmes, six quatrièmes et six troisièmes.<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Ecole maternelle de Verson.jpg|L'école maternelle Françoise-Dolto.<br /> Ecole primaire de Verson.jpg|L'école primaire Victor-Hugo.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Manifestations culturelles et festivités ===<br /> * [[Téléthon]] en décembre.<br /> * Mois de la [[francophonie]] en mars.<br /> * La foire aux greniers de Verson organisée par les baladins de l'Odon en mai.<br /> * Fête communale de la [[Germain d'Auxerre|Saint Germain]] en mai.<br /> * Forum des associations en septembre.<br /> <br /> === Santé ===<br /> De nombreux professionnels de santé sont installés à Verson : on peut compter trois dentistes, trois infirmières, trois kinésithérapeutes, trois médecins généralistes, une orthophoniste, deux ostéopathes, une podologue, trois psychologues et une sage-femme.<br /> <br /> === Sports ===<br /> * Le Tennis Club de Verson fait partie des clubs les plus importants du Calvados avec environ 350 adhérents, une équipe féminine en Nationale 4 ainsi qu'une équipe masculine en pré-national.<br /> * L'Amicale sportive de Verson fait évoluer une équipe de [[football]] en [[Ligue de Basse-Normandie de football|ligue de Basse-Normandie]] et deux autres en [[District départemental de football|divisions de district]]&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://bassenormandie.fff.fr/competitions/php/club/club_classement.php?cl_no=5092 |titre= Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – Am. S. Verson |consulté le= 6 février 2013 }}&lt;/ref&gt;. Elle engage aussi de nombreuses équipes de jeunes.<br /> * Le club d'haltérophilie.<br /> * L'Amicale Handball de Verson.<br /> * Les Archers de l'Odon.<br /> * Le Club de plein air de l'Odon permet l'initiation et le perfectionnement à l'escalade et au kayak. Il participe aux différentes compétitions de kayak et d'escalade organisées par les Fédérations de kayak et d'escalade.<br /> * Les Cyclos de l'Odon organise des sorties cyclotouristiques. <br /> * Gym enfant de l'Odon.<br /> * Gymnastique volontaire Fontaine-Verson.<br /> * Hameçon versonnais.<br /> * Vers'Odon.<br /> * Les pointeurs versonnais.<br /> * Yoga de l'Odon.<br /> * Tennis de table.<br /> <br /> === Culte ===<br /> Pour le [[Église catholique|culte catholique romain]], la commune fait partie de la paroisse Sainte-Monique-de-l'Odon&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.bayeuxlisieux.catholique.fr/paroisse.php?cat=&amp;action=display&amp;paroisse=18 |titre= Site de l'Église catholique de Bayeux et Lisieux - Sainte Monique de l'Odon |consulté le= 12 janvier 2012 }}&lt;/ref&gt;, à laquelle est rattachée l'église Saint-Germain.<br /> <br /> == Économie ==<br /> === Revenus de la population et fiscalité ===<br /> En 2010, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{euro|37144}}, ce qui plaçait Verson au {{formatnum:4414}}{{e}} rang parmi les {{formatnum:31525}} communes de plus de 39 ménages en métropole&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web<br /> |url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2010/structure-distrib-revenus-com-2010.zip<br /> |titre= Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010<br /> |site= le site de l'Insee<br /> |consulté le= 11 novembre 2012<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Entreprises, services et commerces ===<br /> Verson compte de nombreuses entreprises et commerces : agence immobilière, assurance, ambulance, toilettage pour animaux, auto-école, garages, station service, banques, bar-tabac, bar-PMU-brasserie, boucherie-traiteur, boulangeries-pâtisseries, charcuterie-traiteur, salons de coiffure, couture-retouches, création de sites internet, déplacement et taxi, épicerie fine/cave à vins, fleuriste, instituts de beauté, poste, opticien, pharmacie, primeur, pompe funèbre, restaurants et restauration rapide, supermarché et tapissier.<br /> <br /> Le long de l'A84, trois zones industrielles se sont développées. Des entreprises des transports, de BTP, de camping-cars, de création, d'agro-alimentaire, d’électroménager, des fournisseurs de matériaux de construction, des menuiseries et chaudronnerie s'y sont installés.<br /> <br /> La commune compte cinq revendeurs de [[camping-car]]s sur son territoire.<br /> <br /> == Culture locale et patrimoine ==<br /> === Lieux et monuments ===<br /> ==== Monuments historiques ====<br /> La commune dispose d'un monument classé et de deux monuments inscrits à l'[[monument historique (France)|inventaire des monuments historiques]].<br /> <br /> L'[[Église Saint-Germain de Verson|église Saint-Germain]] ({{XIIe siècle}}) est classée depuis le 21 mai 1910&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00111793 | Église }}.&lt;/ref&gt;. À l'intérieur, un Christ en croix du {{XVIe s}} est classé à titre d'objet&lt;ref&gt;{{Palissy|PM14000796|Statue - Christ en croix}}.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Dans le cimetière, une croix est également inscrite à l'inventaire depuis le 4 octobre 1932&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00111792 | Croix de cimetière }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le manoir de la Fontaine ({{XVIe siècle}}) est inscrit depuis le 17 avril 1933&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00111794 | Manoir de la Fontaine }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==== Autres lieux et monuments ====<br /> * Espace Senghor : espace culturel, lieu d'échanges associatifs, bibliothèque.<br /> * Mairie (elle prend place dans le château) et son parc.<br /> * [[Monument aux morts]].<br /> * Le calvaire.<br /> <br /> &lt;gallery&gt;<br /> Eglise St Germain Verson.JPG|L'église Saint-Germain.<br /> Manoir de la Fontaine Verson.JPG|Le manoir de la Fontaine.<br /> Nécropole Verson.JPG|Le cimetière gaulois.<br /> MairiedeVerson.jpg|La mairie.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Personnalités liées à la commune ===<br /> * [[Léopold Sédar Senghor]] (1906-2001) : le plus illustre des Versonnais, premier agrégé noir dans une université française, député à l'assemblée constituante, premier président de la République du [[Sénégal]] (1960 - 1980). Membre de l'[[Académie française]] pour son œuvre poétique et philosophique. C'est après son mariage avec une Normande, Colette Hubert, en 1957, qu'il séjournera régulièrement à Verson. Le décès de [[Léopold Sédar Senghor]] survient le 20 décembre 2001, dans sa propriété de Verson.<br /> * Le capitaine Gautier, Edmée Louis-Antoine Gautier de Villiers (1785 à Verson-1860) : la légende dit qu'il est enterré avec son cheval&lt;ref&gt; {{Lien web|url= http://www.ville-verson.fr/test/index.php5?article=22 |titre= Ville de Verson - Le capitaine Gautier |consulté le= 22 janvier 2010 }} &lt;/ref&gt;.<br /> * Victor Hunger (1856-1935) : passionné par l'histoire locale, il publia en 1908 le fruit de ses recherches sur la commune de Verson. Par ailleurs, il consacra beaucoup de ses activités dans le domaine des chevaux.<br /> * [[Charles-Alfred Bertauld]] (9 juin 1812, Verson - 8 avril 1882, Paris), avocat et homme politique <br /> <br /> &lt;gallery&gt;<br /> Baobab et Pommier.JPG|Sculpture en hommage à [[Léopold Sédar Senghor]] : « Le baobab et le pommier ».<br /> Tombe Capitaine Gautier.JPG|La tombe du capitaine Gautier.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Héraldique ===<br /> Le conseil municipal de Verson a choisi de prendre les armes de la famille de Bourdon-Grammont comme blason de la ville. Ces armes sont le résultat de l’éclatement des armes de la famille nobiliaire versonnaise des Bourdon-Grammont et des armes d’Arc et du Lys lors du mariage de Guillaume Bourdon, Sieur du Rocreuil, et d’Antoinette Ribault, descendante de [[Pierre d'Arc]], chevalier du Lys, frère de [[Jeanne d’Arc]]&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.ville-verson.fr/test/index.php5?article=67 |titre= Ville de Verson - Les Armoiries |consulté le= 24 décembre 2012 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> {{Blason-ville-fr<br /> | img1= Blason Verson.svg<br /> | legende1= Armes de Verson<br /> | texte= Les armes de la commune de Verson se blasonnent ainsi :&lt;br /&gt;''Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux deux lions affrontés d'or soutenant un bourdon du même, au deuxième et au troisième d'azur à l'épée couronnée d'or, accostée de deux fleurs de lys du même&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f14738 |titre= GASO, la banque du blason - Verson Calvados |consulté le= 22 juin 2013 }}&lt;/ref&gt;.''<br /> }}<br /> <br /> == Pour approfondir ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Ouvrage |prénom1= Arcisse |nom1= de Caumont |lien auteur1= Arcisse de Caumont |titre= Statistique monumentale du Calvados |éditeur= Hardel |lieu= Caen |année= 1846 |tome= 1 |titre volume= | passage= 105-109 |lire en ligne= {{Google Livres|QNREXwUzh8YC|page= 105 }} }}<br /> * {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Victor|nom1=Hunger|titre=Histoire de Verson|éditeur=E. Brunet|année=1908|bnf=34133836n|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5726038j|id=Hunger1908}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des communes du Calvados]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{Autres projets<br /> | commons= Category:Verson<br /> | wiktionary= Verson<br /> }}<br /> <br /> * [http://www.ville-verson.fr/ Site de la mairie]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note|colonnes=2}}<br /> <br /> === Références ===<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> <br /> {{Palette<br /> |Communauté d'agglomération Caen la Mer<br /> |Pays de Caen}}<br /> {{Portail|Calvados|communes de France|Caen}}<br /> <br /> [[Catégorie:Commune du Calvados]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Tri_martolod&diff=186667912 Tri martolod 2013-06-30T21:58:32Z <p>ZéroBot: RBOT : Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|''Tri martolod''}}<br /> <br /> '''''{{lang|br|Tri Martolod}}''''' (''Trois marins'' en [[breton]]) est une [[chanson bretonne|chanson traditionnelle bretonne]], rendue célèbre par l'interprétation, l'arrangement et les enregistrements faits par [[Alan Stivell]].<br /> <br /> Il s’agit d'une ronde à trois pas que l'on rencontre sur toute la côte de Bretagne et plus particulièrement en Sud-[[Cornouaille]]. On peut également la danser en gavotte du Bas-[[Pays de Léon|Léon]].<br /> <br /> Les paroles commencent par l’histoire de trois jeunes marins et dérivent rapidement sur un dialogue amoureux.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> [[File:Colmar - Foire au Vins - Nolwenn Leroy et Alan Stivell.JPG|thumb|Interprétation de la chanson en duo par [[Nolwenn Leroy]] et [[Alan Stivell]] au [[Foire aux vins d'Alsace|festival de Colmar]] le {{date|7|août|2012}}.]]<br /> <br /> Le chant traditionnel est créé par un breton (ou plusieurs), marin-pêcheur, vers le {{XIXe siècle}}.<br /> <br /> Dans son recueil d'airs pour cornemuses, [[Polig Monjarret]] recense la mélodie qu'il intitule ''Tri-ugent martolod'' (60 marins). Cette chanson apparaît dans divers recueils de chansons bretonnes : dès 1968 dans ''Sonioù Pobl'' ({{citation|les chants du peuple}}) de [[Skol Vreizh]] puis, sous le titre &quot;Tri Martolod&quot;, dans ''Kanomp Uhel'' ({{citation|chantons haut}}) édité par la [[Coop Breizh]].<br /> <br /> [[Alan Stivell]] découvre cette chanson dans des stages de culture bretonne à l'âge de 15 ans. Il en fait le premier arrangement [[folk rock]] entre 1966 et 1970, avec notamment une introduction à la [[harpe celtique]] cordée métal&lt;ref&gt;''[[Bretons (magazine)|Bretons]]'', n°80, octobre-novembre 2012, « L'hymne bis »&lt;/ref&gt;. Il crée une orchestration (harpe, violon, guitares, claviers, basse, batterie), une harmonisation et un arrangement (tempo, accords, suite harmonique...). Il interprète cette chanson à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] le {{date|28|février|1972}} lors d'un concert retransmis en direct sur ''[[Europe 1]]''. Cependant, il l'avait ajouté à son set {{Citation|pour avoir un nombre de titres suffisants !}}&lt;ref group=n&gt;''[[Bretons (magazine)|Bretons]]'', n°80, octobre-novembre 2012, « L'hymne bis » : {{Citation|Mais ce n'était pas un titre emblématique. Je proposais plutôt des morceaux ou des chants qui démontrent quelque chose, notamment que la Bretagne peut être moderne. Mon ''Tri Martolod'' n'était pas super rock, ce qui était un peu plus le cas pour ''[[Suite Sudarmoricaine]]''. C'est peut-être justement ça qui a plu au plus large public.}}&lt;/ref&gt; Aujourd'hui, il la chante à tous ses concerts, dans des versions qui diffèrent souvent avec les tournées. Dans la même période, il sort un single, avec une interprétation légèrement différente, qu'il reprendra en 1993 sur ''[[Again (album)|Again]]''. Avec ''[[Pop-Plinn]]'' et ''[[Suite Sudarmoricaine]]'', c'est le titre qui a été le plus programmé en radio. Alan Stivell l'interpréta sur de nombreux plateaux de télévision.<br /> <br /> Le groupe [[Manau]] s'inspire de l'enregistrement d'Alan Stivell pour créer son titre ''La Tribu de Dana'', mais sans demander l'accord à Alan Stivell ni préciser de qui provient l'arrangement. Il [[Échantillonneur|sample]] d'ailleurs au départ l'intro de harpe d'Alan Stivell, ce que ce dernier n'apprécie pas car c'est aussi le son de la première [[harpe celtique]] construite par son père&lt;ref group=n&gt;[http://www.humanite.fr/node/321623 Polémique autour d'un &quot;sample&quot; de &quot;Tri Martolod&quot; de Stivell par Manau], ''L'Humanité'', 15 août 1998 : {{citation|L'une des choses qui m'a le plus choqué, c'est qu'ils aient pris ce son (de la harpe de son père, décédé Ä NDLR) qui pour moi est sacré. C'est comme si c'était le son d'un Stradivarius, mais dans la mesure où il n'y aurait eu qu'un seul Stradivarius (...). Il y a un peu quelque chose comme une profanation. Dans mon &quot;Tri Martolod&quot; à moi, il y a le thème traditionnel, et il y a mon arrangement musical, plus mes sons, plus mon interprétation.}} Alan Stivell&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À son tour, [[Nolwenn Leroy]], qui la reprend sur son album ''[[Bretonne (album)|Bretonne]]'', l'interprète sur beaucoup de plateaux télé. La chanson est nommée aux [[NRJ Music Awards 2012]] sur [[TF1]] dans la catégorie « chanson francophone de l'année ». Aux [[Victoires de la musique]] sur [[France 2]], elle l'interprète dans une version plus douce, proche de celle de [[Yann-Fañch Kemener]] et [[Didier Squiban]], avec notamment Virginie Le Furaut à la [[harpe celtique]], [[Robert Le Gall (musicien)|Robert Le Gall]] au violon et [[Frédéric Renaudin]] au piano&lt;ref&gt;[http://www.youtube.com/watch?v=JiJdoHyx9xU Vidéo Nolwenn Leroy], Tri Martolod inédit aux Victoires de la Musique 2012&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Parole d'une des versions ==<br /> C'est la version enregistrée notamment par Alan Stivell au début des années 1970. D'autres versions, dont celle de Tri Yann enregistrée à la même époque, sont plus longues. Le texte d'origine atteint 15 couplets.<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> {{citation|Tri martolod yaouank... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Tri martolod yaouank i vonet da veajiñ (bis)<br /> <br /> E vonet da veajiñ, gê!&lt;br /&gt;<br /> E vonet da veajiñ (bis)<br /> <br /> Gant 'n avel bet kaset... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Gant 'n avel bet kaset betek an Douar Nevez (bis)<br /> <br /> Beteg an Douar Nevez, gê!&lt;br /&gt;<br /> Beteg an Douar Nevez (bis)<br /> <br /> E-kichen mein ar veilh... la la la...&lt;br /&gt;<br /> E-kichen mein ar veilh o deus mouilhet o eorioù (bis)<br /> <br /> O deus mouilhet o eorioù, gê!&lt;br /&gt;<br /> O deus mouilhet o eorioù (bis)<br /> <br /> Hag e-barzh ar veilh-se... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Hag e-barzh ar veilh-se e oa ur servijourez (bis)<br /> <br /> E oa ur servijourez, gê!&lt;br /&gt;<br /> E oa ur servijourez (bis)<br /> <br /> Hag e c'houlenn ganin... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Hag e c'houlenn ganin pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)<br /> <br /> Pelec'h 'n eus graet konesañs, gê!&lt;br /&gt;<br /> Pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)<br /> <br /> E Naoned er marc'had... la la la...&lt;br /&gt;<br /> E Naoned er marc'had hor boa choazet ur walenn (bis)<br /> <br /> Hor boa choazet ur walenn, gê&lt;br /&gt;<br /> Hor boa choazet ur walenn (bis)}}<br /> }} <br /> <br /> === Traduction française : Trois marins===<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> Trois jeunes marins tra la la...<br /> Trois jeunes marins s’en allant voyager<br /> <br /> S’en allant voyager, S’en allant voyager<br /> <br /> Conduits par le vent tra la la...<br /> Conduits par le vent jusqu’à Terre Neuve<br /> <br /> Jusqu'à Terre Neuve, jusqu'à Terre Neuve<br /> <br /> Près des pierres du moulin, tra la la...<br /> Près des pierres du moulin ils ont mouillé l’ancre<br /> <br /> Ils ont mouillé l'ancre, ils ont mouillé l'ancre<br /> <br /> Et dans ce moulin, tra la la...<br /> Et dans ce moulin il y avait une servante<br /> <br /> Il y avait une servante, il y avait une servante<br /> <br /> Et elle me demande, tra la la...<br /> Et elle me demande où nous avions fait connaissance<br /> <br /> Où nous avions fait connaissance, où nous avions fait connaissance<br /> <br /> À Nantes au marché, tra la la...<br /> À Nantes au marché nous avions choisi un anneau<br /> <br /> Nous avions choisi un anneau, nous avions choisi un anneau<br /> }}<br /> <br /> == Interprétations ==<br /> * Une ancienne version, nommée ''An tri-ugent martolod'' (Les soixantes marins) est recensée par [[Polig Monjarret]] dans sa collection d'airs de [[biniou bras]] et chantée par sa femme Zaïg sur un disque sorti chez [[Mouez Breiz]], accompagnée de Gérard Pondaven à l'accordéon.<br /> * Le premier groupe à réinterpréter la chanson est [[An Namnediz]] ([[Tugdual Kalvez]], Gwenola, Henri Landreau, Luc Thénaud) sur le disque ''Sevel E Vouezh'', premier groupe de folk-song breton au début des années 1960 (guitares, basse, banjo, violon, flûtes, guimbardes, harmonica), et le premier à utiliser un instrument électrifié&lt;ref&gt;[http://nozbreizh.fr/php2/album.php?idalbum=588 Nozbreizh], extrait de la première version par Namnediz&lt;/ref&gt;.<br /> * L'interprétation restée mythique est celle d'Alan Stivell lors de son concert à l'[[Olympia (Paris)]] en 1972, enregistrée sur l'album live ''[[À l'Olympia (album d'Alan Stivell)|À l'Olympia]]'' et sur un 45 tours sorti quelques mois avant (avec ''The King of the Fairies'').<br /> * À la suite d'Alan Stivell mais avec un arrangement différent, les [[Tri Yann]] vont l'enregistrer sur leur premier disque, ''[[Tri Yann an Naoned]]'' ({{citation|Les trois Jeans de Nantes}}), sorti fin 1972.<br /> * En septembre 1993, [[Alan Stivell]] sort l'album ''[[Again (album)|Again]]'' où il reprend ''Tri martolod'' dans une interprétation plus rock, accompagné du chanteur des [[Pogues]] [[Shane Mc Gowan]] et de [[Laurent Voulzy]] aux chœurs. En 1999, lors du concert à Bercy spécial Bretagne(s), Stivell la chante cette fois-ci entouré des Tri Yann, de Dan Ar Braz et de l'Héritage des Celtes. En 2001, il en fait une nouvelle interprétation aux [[Vieilles Charrues]] à [[Carhaix]]. On en retrouve l'enregistrement dans son DVD ''[[Parcours (Alan Stivell)|Parcours]]'' (''Fox-Pathé'').<br /> * En 1994, le groupe [[Deep Forest]] reprend la chanson, mise à la mode [[techno]] dans sa création ''[[Dao Dezi]]''.<br /> * En 1995, [[Yann-Fañch Kemener]] interprète l'air dans une version acoustique, accompagné du pianiste [[Didier Squiban]].<br /> * En 1998, les rappeurs du groupe celtique [[Manau]] l'incorporent à leur chanson ''[[La Tribu de Dana]]'', qui devient un tube en France&lt;ref&gt;[http://www.lemonde.fr/culture/article/2005/08/20/la-tribu-de-dana_681460_3246.html « La tribu de Dana »], ''Le Monde'', 20.08.2005, Martine Valo&lt;/ref&gt;. Cette version s'inspire de l'arrangement et de l'orchestration d'Alan Stivell.<br /> * En 2000, le groupe polonnais {{Lien|fr=Shannon (groupe)|lang=pl|trad=Shannon (grupa muzyczna)|texte=Shannon}} l'enregistre sur son album éponyme.<br /> * En 2003, la chanson est interprétée par la chanteuse [[Québec|québécoise]] [[Claire Pelletier]] dans son album ''En concert au St-Denis''<br /> * En 2003, le chanteur breton-[[Belgique|belge]] [[Gérard Jaffrès]] l'interprète sur son album ''[[Viens dans ma maison]]''.<br /> * En 2005, la formation {{Lien|Lien|fr=Ryczące Shannon|lang=pl|trad=Ryczące Shannon|texte=Ryczące Shannon}} enregistre sa version en [[polonais]] sur son premier album ''Ryczące Shannon Project'' et y ajoute des cornemuse autour de la guitare électrique.<br /> * En 2008, elle est enregistrée en [[russe]] sur le single ''Tebya Jdala'' (Тебя Ждала, Je vous attendais) de la chanteuse Nachalo Veka accompagnée de la harpiste Hellawes (Хелависа), comprenant une version instrumentale aux arrangements folk-rock&lt;ref&gt;[http://www.youtube.com/watch?v=xXMyhC2a7Xw Vidéo Тебя Ждала par НАЧАЛО ВЕКА feat. Хелависа] - ([http://www.nachaloveka.ru/music.php?mod=album_info&amp;aid=18 site officiel nachaloveka.ru])&lt;/ref&gt;.<br /> * Le groupe de [[folk metal]]/[[death mélodique]] [[suisse]] [[Eluveitie]] s’en est aussi inspiré pour faire la chanson ''Inis Mona'' incluse à leur album ''[[Slania]]'', sorti en 2008. <br /> * En 2008 le groupe de rock breton [[Daonet]] a également intégré ce titre avec une version aux arrangements plus rock et des paroles également adaptées sur son CD ''[[Rok a raok]]''.<br /> * En 2009, il est repris en version [[Musique hongroise|folk hongrois]] par le groupe Arany Zoltán et en version [[russe]] par le groupe Кукара4а freedom&lt;ref name=&quot;Tahiti&quot;&gt;[http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/tahiti-tri-martolod-version-collier-de-fleurs-ca-vous-dit-10-03-2013-2030451.php Tahiti. &quot;Tri Martolod&quot; version collier de fleurs, ça vous dit ?] sur letelegramme.com, 10 mars 2013&lt;/ref&gt;<br /> * En 2010, [[Nolwenn Leroy]] l'interprète sur son album ''[[Bretonne (album)|Bretonne]]'' et lors de sa tournée 2011-2012.<br /> * En 2011, elle est reprise par [[Les Marins d'Iroise]] sur leur CD éponyme avec le titre ''Tri Martelod Yaouank'' et par le groupe [[allemand]] [[Santiano (groupe)|Santiano]] sur leur CD éponyme avec le titre ''Tri Martelod''.<br /> * En 2011, le groupe de [[folk metal]] médiéval [[allemand]] [[Dunkelschön]] interprète la chanson lors de ses tournées et sur son album ''Zauberwort''.<br /> * En 2012, les [[Chœurs de l'Armée rouge]] interprètent la chanson pour leur venue en France&lt;ref&gt;Xavier Alexandre, [http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-general-qui-fait-chanter-Tri-Martolod-par-les-ch%C5%93urs-de-l-Armee-rouge_40780-2056035------14118-aud_actu.Htm Le général qui fait chanter « Tri Martolod » par les chœurs de l’Armée rouge], ''Ouest-France'', 16 mars 2012&lt;/ref&gt;.<br /> * En 2013, il est interprété pour la première fois en [[tahitien]] dans le cadre du Tahiti Guitare Festival, avec la compagnie tahitienne Tamariki Poerani et le duo breton [[Jean-Charles Guichen]] &amp; [[Claire Mocquard]]&lt;ref name=&quot;Tahiti&quot; /&gt;.<br /> * En 2013, Olli &amp; the Bollywood Orchestra l'enregistre sur l'album ''Olli goes to Bollywood'', chantée pour la première fois en [[hindi]] sur des [[musique indienne|sonorités indiennes]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|group=n}}<br /> <br /> === Références ===<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets<br /> | wikisource = br:Tri martolod yaouank<br /> }}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Article | prénom1 = Bernard | nom1 = Lasbleiz | titre = Tri Martolod À travers les mailles du filet !| périodique = Musique bretonne | numéro= 155| mois = Mai-Juin | année = 1999 | pages = 14-19 | url texte = http://mediatheque.dastum.net/GEIDEFile/MB155-brv4.PDF?Archive=170160299834&amp;File=MB155%2Dbrv4_PDF}}<br /> * ''[http://servijer.net/mediaoueg/Kanomp-uhel Kanomp Uhel]'', édité par Coop Breizh<br /> * ''Sonioù-Pobl'', édité par Skol Vreiz<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://pagesperso-orange.fr/per.kentel/martold3.htm Paroles et traduction]<br /> * [http://www.greatsong.net/PAROLES-ALAN-STIVELL,TRI-MARTOLOD,100575264.html Version] chantée par Alan Stivell<br /> <br /> {{Palette|Alan Stivell}}<br /> {{Portail|musique bretonne|chanson}}<br /> <br /> [[Catégorie:Single musical sorti en 1972]]<br /> [[Catégorie:Single musical sorti en 2011]]<br /> [[Catégorie:Single publié par Mercury Records]]<br /> [[Catégorie:Chant traditionnel]]<br /> [[Catégorie:Chanson bretonne]]<br /> [[Catégorie:Chanson d'Alan Stivell]]<br /> [[Catégorie:Chanson de Nolwenn Leroy]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Palais_de_la_M%C3%A9diterran%C3%A9e&diff=156218356 Palais de la Méditerranée 2013-06-30T03:53:59Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Infobox Hôtel<br /> | nom = Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée<br /> | logo = <br /> | taille logo = <br /> | image = Palais de la Mediterranee, from seafront.jpg<br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | rue = 13 et 15 [[promenade des Anglais]]<br /> | ville = Nice<br /> | état = Alpes-Maritimes<br /> | pays = France<br /> | latitude = 43/41/42.86/N<br /> | longitude = 7/15/47.27/E<br /> | date d'ouverture = {{Date|10|janvier|1929}} (casino){{-}}Puis [[2004]]<br /> | étoiles = 5<br /> | étages = 9<br /> | superficie =<br /> | chambre = 187 <br /> | restaurant = 1 restaurant et 1 bar <br /> | architecte = [[Charles Dalmas]]&lt;br/&gt;[[Marcel Dalmas]]<br /> | propriétaire = Constellation Hotels Holdings<br /> | style = [[Art déco]]<br /> | protection = {{classé MH|1989}}<br /> | site officiel = [http://palais.concorde-hotels.fr/fr/ Consulter]<br /> | géolocalisation = France/Provence-Alpes-Côte d'Azur/Nice<br /> }}<br /> <br /> Le '''Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée''' est un luxueux complexe hôtelier situé aux numéros 13 et 15 de la [[promenade des Anglais]] à [[Nice]]. Il est la propriété de Constellation Hotels Holdings.<br /> <br /> Sa façade principale sur la promenade des Anglais et la façade en retour sur la rue du Congrès ont été classées au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date|18|août|1989}}&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00080807|Palais de la Méditerranée}}&lt;/ref&gt;. Les façades de l'édifice ont reçu le [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|label « Patrimoine du {{s-|XX|e}} »]].<br /> <br /> == Historique ==<br /> === Construction et inauguration du casino ===<br /> Après la [[Première Guerre mondiale]], la riche clientèle hivernante est de retour, les hôtels collinaires tombent en désuétude au profit des nouveaux palaces installés le long du bord de mer. La vogue est aux [[bains de mer]] et aux [[jeux de hasard]]. Durant ces [[Années folles]], Nice compte déjà deux grands établissements de loisirs : la [[Casino de la Jetée-Promenade|Jetée-Promenade]] et le [[Casino municipal de Nice|casino municipal]]. En [[1920]], dans l'esprit des décideurs économiques, un troisième « Palais des Fêtes » s'impose pour fidéliser la clientèle. Le projet prend forme grâce au financier [[Frank Jay Gould]], et à l'expérience de l'hôtelier Joseph Aletti et du casinotier Edouard Baudoin qui ont la volonté d’édifier le casino le plus beau du monde. Après concours, sa construction est confiée au cabinet d'architectes [[Charles Dalmas|Dalmas]] Père et fils.<br /> <br /> Le programme est d'envergure. Trente millions de francs sont nécessaires à sa construction et à son aménagement. Le chantier, qui s'étalera de 1927 à 1928&lt;ref&gt;Collectif, ''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', Paris, Flohic, 2000, {{ISBN|978-2842340711}}, p. 680&lt;/ref&gt;, fournit du travail à 350 ouvriers. Le plan utilisé rappelle celui de la façade de l'[[Opéra Garnier|Opéra de Paris]]. Le résultat est impressionnant : l'usage du [[béton armé]] permet des élévations et des portées jamais égalées jusque-là. Les façades et sa décoration intérieure sont entièrement [[Art déco]] (le hall d'entrée, l'escalier imposant en marbre blanc, les énormes baies vitrées en vitraux, les bois précieux et les lustres en cristal). La façade sud est décorée de figures féminines et de chevaux marins sculptés par [[Antoine Sartorio]]&lt;ref&gt;''Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes'', p. 681&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le soir, les façades éclairées par des projecteurs, donnent au casino « l’effet d’un véritable palais des Mille et Une Nuits&lt;ref&gt;''La Construction moderne'', numéro du 20 octobre 1929, p.47.&lt;/ref&gt; ». La pleine exploitation du palais s’effectue en deux temps. Le {{date|10 |janvier|1929}}, une première inauguration a lieu avec l'ouverture du théâtre et du restaurant, puis une deuxième, deux semaines plus tard, avec l'inauguration des salles de [[Boule (jeu de casino)|boule]] et de [[Baccara (jeu)|baccara]]. Ces deux soirées inaugurales sont saluées par la presse comme l’événement majeur de la saison touristique&lt;ref&gt;''[[Le Petit Niçois]]'' du 11 et 27 janvier 1929.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> === Difficultés financières et démolition ===<br /> En [[1934]], le bâtiment est modernisé, et perd son caractère Art déco à partir de la [[Seconde Guerre mondiale]]. À la suite d'une gestion hasardeuse, de difficultés financières et de l'[[affaire Le Roux]], la société d'exploitation est mise en [[Liquidation judiciaire en droit français|liquidation judiciaire]] en [[1978]]. Il fut par la suite racheté par des investisseurs qui souhaitaient le raser. C'est ainsi qu'en [[1981]], le décor et le mobilier du palais sont vendus aux enchères&lt;ref&gt;''Nice Matin'' du 19 mars 1981.&lt;/ref&gt; ainsi que ses fameux vitraux. <br /> <br /> À l'exception de deux de ses façades, le casino est entièrement démoli en mai [[1990]]. Sensible aux arguments des écrivains [[Michel Butor]] et [[Max Gallo]], mobilisés avec diverses associations de défense, [[Jack Lang]], alors ministre, avait décidé du classement de la façade Art déco in extremis. <br /> <br /> === L'hôtel Palais de la Méditerranée ===<br /> En 2001, la Société hôtelière du palais de la Méditerranée et la [[Société du Louvre]] investissent 120 millions d'euros pour sa reconstruction, sur incitation de l'homme d'affaires [[Jean-Frantz Taittinger]]&lt;ref name=&quot;mairie_nice&quot;&gt;[http://www.nice.fr/index.php/fre/Tourisme/Palais-de-la-Mediterranee/(language)/fre-FR Palais de la Méditerranée], site municipal officiel de Nice. Consulté le 5 janvier 2009.&lt;/ref&gt;. Fin 2002, le [[Groupe Partouche]] obtient la gestion du futur casino du Palais. En 2004, pour sa réouverture, le Palais de la Méditerranée intègre le groupe [[Concorde Hotels &amp; Resorts]] (qui sera racheté en 2005 par [[Starwood Capital Group]]). Désormais, c'est un complexe hôtelier de luxe avec restaurants, [[solarium]], piscines et vue panoramique ainsi qu'un [[Casino (lieu)|casino]]. Il dispose également d'une salle de spectacle.<br /> <br /> En juin 2012, la presse annonce que l'hôtel va être cédé, en plus du [[Hôtel Martinez|Martinez]] à Cannes, de l'[[hôtel du Louvre]] et du [[Hôtel Concorde La Fayette|Concorde Lafayette]], à des investisseurs du [[Qatar]]&lt;ref&gt;{{article|langue= |prénom1=|nom1=|lien auteur1= |titre=Le Qatar reprend les hôtels de prestige de Starwood Capital|périodique=Les Échos|lien périodique=Les Échos|volume= |numéro=|jour=22|mois=juin|année= 2012|pages= |issn= |url texte=http://www.lesechos.fr/22/06/2012/lesechos.fr/0202134485171_le-qatar-reprend-les-hotels-de-prestige-de-starwood-capital.htm |consulté le= 2 février 2013}}&lt;/ref&gt;. La finalisation du rachat est annoncée le {{1er}} février 2013&lt;ref name=&quot;palierse&quot;&gt;{{article|langue= |prénom1=Christophe|nom1=Palierse|lien auteur1= |titre=Le Qatar rachète l'hôtel Martinez|périodique=Les Échos|lien périodique=Les Échos|volume= |numéro= |jour={{1er}}|mois=février|année= 2013|pages= |issn= |url texte=http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202540474808-le-qatar-rachete-quatre-fleurons-de-l-hotellerie-francaise-qu-il-confie-en-gestion-a-hyatt-534475.php|consulté le=2 février 2013}}&lt;/ref&gt;. L'hôtel est désormais détenu par Constellation Hotels Holdings, une [[société de gestion]] basée au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] et contrôlée par des capitaux qatariens&lt;ref name=&quot;palierse&quot;/&gt;. Dans le même temps, la chaîne hôtelière américaine [[Hyatt (entreprise)|Hyatt]] est choisie comme exploitant&lt;ref name=&quot;palierse&quot;/&gt;. L'hôtel prend peu après le nom de Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée.<br /> <br /> == Caractéristiques ==<br /> Suite à son inauguration en 2004, l'hôtel dispose de 187 [[Chambre d'hôtel|chambres]] et suites décorées par Sybille de Margerie. Il comprend un espace détente restauration dénommé « Le 3e » et constitué d'un restaurant de cuisine méditerranéenne, un bar aux influences indiennes, ainsi qu'une [[Piscine (bassin)|piscine]] intérieur-extérieur chauffée toute l'année. L’établissement dispose également de 1 700 m² d’espaces de réception, répartis en seize salles de réunion.<br /> <br /> L'hôtel a officiellement obtenu sa ''cinquième étoile'' le 30 septembre 2009&lt;ref&gt;[http://www.nicematin.com/ra/derniere-minute/214742/nice-cannes-antibes-et-vence-quatre-hotels-5-etoiles-de-plus-dans-le-departement « Quatre hôtels 5 étoiles de plus dans le département »], ''[[Nice-Matin]]'', {{date|2|octobre|2009}}. Consulté le 3 octobre 2009.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets<br /> | commons = Category:Palais de la Méditerranée (Nice)<br /> }}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Nadine Bovis-Aimar, ''Le Palais de la Méditerranée, un défi des Années folles'', {{p.}}4-13, [[Nice-Historique]], Nice, année 1993, {{numéro}}51 [http://www.nicehistorique.org/vwr/?nav=Index&amp;document=798 Texte]<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des hôtels classés cinq étoiles en France]]<br /> * [[Liste des monuments historiques de Nice]]<br /> * [[Route du bord de mer (Alpes-Maritimes)]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Site officiel|http://nice.regency.hyatt.com/}} <br /> * [http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/xxeme_label/notices/06/nice/palais_mediterranee/palais.htm Ministère de la Culture - PACA - Label Patrimoine du XX{{e}} siècle : Palais de la Méditerranée]<br /> <br /> {{Palette|Palace en France}}<br /> {{Portail|Nice|Art déco|Architecture|Monuments historiques}}<br /> <br /> [[Catégorie:Hôtel en France]]<br /> [[Catégorie:Monument historique de Nice]]<br /> [[Catégorie:Monument historique classé en 1989]]<br /> [[Catégorie:Palais niçois|Méditerranée]]<br /> [[Catégorie:Salle de spectacle de Nice]]<br /> [[Catégorie:Bâtiment art déco]]<br /> [[Catégorie:Architecture Art déco à Nice]]<br /> [[Catégorie:Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle »]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=OVH&diff=127830609 OVH 2013-06-30T03:46:44Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Infobox Société<br /> | couleur boîte = <br /> | nom et logo = <br /> | nom = OVH<br /> | logo = Logo ovh.svg<br /> | légende = <br /> | slogan = Solutions de téléphonie et d’hébergement Internet<br /> | forme juridique = [[Société par actions simplifiée|SAS]]<br /> | action = <br /> | date de création = <br /> | date de disparition = <br /> | dates-clés = [[1999]] : Création<br /> | fondateur = <br /> | personnages-clés = [[Henryk Klaba]] (Président), [[Octave Klaba]] son fils (DG)<br /> | siège (ville) = [[Roubaix]]<br /> | siège (pays) = France<br /> | direction actuelle = [[Octave Klaba]]<br /> | secteurs d'activités = [[Hébergeur web]]<br /> | produits = [[Hébergeur web]], [[Noms de domaine]], [[Serveurs dédiés]], [[Voix sur IP|Téléphonie VOIP]], [[ADSL]], [[SDSL]], [[Serveur dédié virtuel|VPS]]<br /> | société mère = <br /> | société sœur = <br /> | filiales = <br /> | actionnaires = <br /> | effectif = <br /> | chiffre d'affaires = <br /> | évolution du CA = <br /> | somme du bilan (banques) = <br /> | primes brut (assurances) = <br /> | résultat net = <br /> | évolution du résultat net = <br /> | fonds propres = <br /> | dette = <br /> | capitalisation boursière = <br /> | site web = [http://www.ovh.com ovh.com]<br /> | date de mise à jour = 26/05/2010<br /> }}<br /> '''OVH''' est un [[Hébergeur Internet|hébergeur]] de [[Site web|sites web]] français. Il propose des [[Serveur dédié|serveurs dédiés]], des [[Serveur dédié virtuel|serveurs privés]], de l'[[hébergement mutualisé]], du housing, des lignes [[ADSL]] ainsi que [[SDSL]], l'enregistrement des noms de domaine, ainsi que de la [[Voix sur IP|téléphonie sur IP]]. Avec environ {{formatnum:150 000}} serveurs en juin 2013&lt;ref&gt;[http://www.ovh.com/fr/a1085.coulisses-datacentre-ovh ''Dans les coulisses d’un datacentre OVH.com'']&lt;/ref&gt;, OVH dispose de l'un des plus grands parcs de serveurs au monde&lt;ref&gt;[http://www.datacenterknowledge.com/archives/2009/05/14/whos-got-the-most-web-servers/ ''Who Has the Most Web Servers? Data Center Knowledge'', Mise à jour avril 2012]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Historique ==<br /> OVH est créé en 1999 par [[Octave Klaba]], alors étudiant en 3{{e}} année à l'[[Institut catholique d'arts et métiers|ICAM]] Lille&lt;ref&gt;[http://web.archive.org/web/20000118001235/www.ovh.net/ovh/defaut.shtml archive du site www.ovh.net de janvier 2000]&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;http://www.ovh.com/fr/apropos/presentation.xml&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le nom &quot;OVH&quot; vient des initiales de son surnom, Oles Van Herman. On peut voir ''On Vous Héberge ?'' apparaître comme message de bienvenue lors d'une connexion FTP sur l'un de leurs serveurs, ce qui est un [[rétro-acronyme]] pour OVH.<br /> <br /> En 2001, OVH louait sept baies chez un prestataire parisien, [[Claranet]]. La société commençait à manquer de place et la climatisation du site posait problème. OVH déménage alors dans un datacenter abandonné de Free dans le 11ème arrondissement de Paris.<br /> <br /> Peu à peu, le parc grossit pour atteindre 1200 machines. <br /> <br /> Pour faire face à la demande, OVH implante de nouveaux serveurs. Fin 2002, la société loue un autre datacenter auprès de Free à Courbevoie. L’opportunité se présente ensuite d’acquérir un bâtiment de 3 000 m2 dans le 19ème arrondissement. <br /> <br /> Dès 2006, OVH ouvre ses premières filiales étrangères. La Pologne, pays d’origine de la famille Klaba, est la première. Et très vite, la même année, deux autres filiales commerciales sont lancées au Sénégal et en Espagne.<br /> <br /> Le volume d’activité d'OVH connaît une croissance exponentielle, passant de 6 000 à 12 000 serveurs. Une opportunité immobilière se présente alors à Roubaix, où OVH a son siège et ses équipes techniques, mais pas de datacenter. OVH construit alors Roubaix 1 (RBX-1). En 2008, c'est au tour de la construction de Roubaix 2 (RBX-2). L'année suivante, Roubaix 3 (RBX-3). Et en 2011, l'hébergeur lance un centre de données de dernière génération ne nécessitant aucune climatisation : Roubaix 4 (RBX-4). Toujours innovant, OVH achève en 2012 la construction de son premier datacentre en containers à Strasbourg afin de répondre aux besoins de ses clients d'Europe de l'Est.<br /> <br /> En parallèle, les implantations à l'étranger se multiplient : Tunisie, Maroc, Royaume-Uni, Irlande, Italie, Allemagne, Finlande, Portugal, Pays-Bas. OVH compte actuellement 15 filiales en Europe et deux autres en Afrique du Nord.<br /> <br /> En 2012, OVH poursuit sa lancée, portée vers l’international en travaillant sur l'ouverture de OVH, Inc. aux [[États-Unis]] et au [[Canada]]&lt;ref&gt;[http://www.pcinpact.com/news/76989-ovh-a-inaugure-au-canada-plus-grand-centre-donnees-monde.htm OVH a inauguré au Canada « le plus grand centre de données du monde »]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Services ==<br /> <br /> === Hébergement sur serveur mutualisé ===<br /> <br /> {{Article détaillé|Hébergement mutualisé}}<br /> Le client paye pour la location d'un espace sur un serveur qui est aussi partagé par d'autres, permettant ainsi une division des coûts.<br /> <br /> === Location de serveur dédié ===<br /> <br /> {{Article détaillé|Serveur dédié}}<br /> Le client a la possibilité de louer un serveur dédié appartenant à OVH. Ce dernier dispose alors d'un accès distant au serveur et est libre d'installer ce qu'il souhaite dessus.<br /> <br /> === Cloud computing ===<br /> <br /> {{Article détaillé|Cloud computing}}<br /> Le client peut disposer de serveurs à la demande ou effectuer du stockage dans le Cloud. Il peut également y créer son propre [[datacenter]] dédié.<br /> <br /> == Controverses ==<br /> En décembre 2010 [[WikiLeaks]] a choisi OVH comme hébergeur&lt;ref&gt;[http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/expulse-d-amazon-wikileaks-s-installe-en-france-02-12-2010-1270137_47.php ''Expulsé d'Amazon, WikiLeaks trouve refuge en France'', Le Point, 2 décembre 2010]&lt;/ref&gt;. Le 3 décembre, [[Éric Besson]], ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, s'est enquis des moyens de faire interdire cet hébergement en France&lt;ref&gt;[http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2010/12/03/nef-1318666.shtml ''Eric Besson veut expulser WikiLeaks de Roubaix'', Nord Eclair, 3 décembre 2010]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Sponsoring ==<br /> Depuis [[septembre 2010]], OVH est le sponsor de [[Romain Mesnil]]&lt;ref&gt;https://www.ovh.com/fr/apropos/annonces/romain_mesnil_et_ovh.xml&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == OVH Canada ==<br /> Le 26 janvier 2012 , Henryk et Octave Klaba et les partenaires institutionnels canadiens – la Ville de Beauharnois, le Centre local de développement (CLD) Beauharnois-Salaberry et Montréal international — ont officialisé l’implantation d’OVH à Beauharnois Salaberry. Ce datacenter (BHS) destiné au marché nord américain, devrait à terme accueillir plus de 360 000 serveurs&lt;ref&gt;http://www.ovh.com/fr/all/a738.bhs_un_160american_dream&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Chiffres clés&lt;ref&gt;[http://forum.ovh.com/showthread.php?t=70994 ''au moins ca c est fait'', message d'Octave Klaba sur un forum OVH, 1 juin 2011]&lt;/ref&gt; ==<br /> * '''Sites hébergés : ''' 18 000 000 ({{date||avril|2012}}), 1{{er}} en [[Europe]] de l'[[hébergement web]], 4ème mondial.<br /> * '''Serveurs : ''' 150 000.<br /> * '''Noms de domaines : ''' 2 900 000 ({{date||Décembre|2012}})&lt;ref&gt;[http://www.ovh.com/fr/a899.retour_express_sur_2012 '' Retour express sur 2012 '', 3 Janvier 2013]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * [http://www.ovh.com/ Site officiel]<br /> <br /> {{Portail|Internet|Lille Métropole}}<br /> <br /> [[Catégorie:Hébergeur web]]<br /> [[Catégorie:Internet en France]]<br /> [[Catégorie:FAI en France]]<br /> [[Catégorie:Entreprise Internet française]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Mont_des_Avaloirs&diff=129019434 Mont des Avaloirs 2013-06-29T19:00:07Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Ébauche|montagne|Mayenne}}<br /> {{Infobox Montagne<br /> | nom=Mont des Avaloirs<br /> | image=En haut du mont des avaloirs.JPG<br /> | légende=Vue vers le sud-ouest depuis le sommet du mont des Avaloirs.<br /> | altitude=416<br /> | ref altitude=<br /> | massif=[[Massif armoricain]]<br /> | latitude=48/27/02/N<br /> | longitude=0/08/40/W<br /> | ref coord=<br /> | pays={{France}}<br /> | région=[[Pays de la Loire]]<br /> | lien région=[[Région française|Région]]<br /> | subdivision=[[Mayenne (département)|Mayenne]]<br /> | lien subdivision=[[Département français|Département]]<br /> | première ascension=<br /> | voie=<br /> | âge=<br /> | roches=<br /> | type=<br /> | géolocalisation=France/Mayenne<br /> }}<br /> <br /> Du haut de ses 416 mètres, le '''mont des Avaloirs''' est le point culminant du [[Massif armoricain]] et du [[Grand Ouest]] ([[Normandie]], [[Bretagne]], [[Pays de la Loire]]). Il est situé dans le département de la [[Mayenne (département)|Mayenne]], à la limite de celui de l'[[Orne (département)|Orne]], à [[Pré-en-Pail]]. Il est le principal sommet de la longue ligne des [[collines de Normandie]] et présente l'aspect d'un plateau de landes et de maigres prés.<br /> <br /> Sur place, un belvédère construit en [[1992]] offre une vue panoramique sur 360° au visiteur : au nord-ouest, la [[forêt de Monaye]] et le bassin de [[Pré-en-Pail]] traversé par la [[Mayenne (rivière)|Mayenne]] ; au nord-est, le massif de la [[forêt d'Écouves]] et notamment la [[butte Chaumont]] et le [[signal d'Écouves]], second sommet du Massif armoricain ; vers l'est, le mont Souprat, la campagne d'[[Alençon]] et le massif de la [[forêt de Perseigne]] ; au sud, les [[Alpes mancelles]] et la [[forêt de Pail]] ; à l'ouest, le pays bocager de [[Javron]]. Venant de [[Pré-en-Pail]] et à courte distance du parking du belvédère démarre un sentier qui aboutit au lieu-dit ''la Pierre au Loup'', où prend sa source la rivière [[Mayenne (rivière)|Mayenne]], sur la commune de [[Lalacelle]], [[Orne (département)|Orne]].<br /> <br /> Il y a quelques années, le mont des Avaloirs et le signal d'Écouves, situé {{unité|17|km}} au nord dans le département de l'[[Orne (département)|Orne]], étaient crédités de la même altitude ({{unité|417|m}}). Ainsi les deux sommets dominaient ensemble le [[Grand Ouest]]. Mais les études récentes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] viennent de modifier ces valeurs (abaissées à {{unité|416|m}} pour le mont des Avaloirs&lt;ref&gt;[http://geodesie.ign.fr/fiches/pdf/T.F.M3-37_479944.pdf Fiche de nivellement consultée le 29 novembre sur le site geodesie.ign.fr]&lt;/ref&gt; et à {{unité|413|m}} pour le [[Signal d'Écouves]]), ce qui fait du mont des Avaloirs le point culminant de la région.<br /> <br /> En décembre 2011, un premier timbre postal à l'effigie de ce site naturel a été créé par David Marquet, en hommage à André Davoust, député de la Mayenne de 1959-1967. Le timbre représente l'ensemble en vue élargie du mont des Avaloirs (forêt de Multonne) avec la présence du blason historique régional des Pays de la Loire symbolisant aussi la limite avec la Basse- Normandie. Un clin d'œil est fait également à la légende des Avaloirs (Chouans recueillis par une habitante des alentours)&lt;ref&gt;[http://www.mont-des-avaloirs.com/monblog/index.html Mont des Avaloirs - Point culminant de l'Ouest de la France]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le mont des Avaloirs est considéré comme étant le juge de paix de la course cycliste à étapes le [[Circuit de la Sarthe|Circuit de la Sarthe - Pays de la Loire]]. En général l'étape se termine à [[Pré-en-Pail]]. La montée du mont est longue de près de deux kilomètres avec des passages à 8 %.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Article connexe ===<br /> * [[Parc naturel régional Normandie-Maine]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.mont-des-avaloirs.com Site internet du mont des Avaloirs]<br /> <br /> <br /> {{Portail|Mayenne|Maine|montagne}}<br /> <br /> [[Catégorie:Massif armoricain en Mayenne|Avaloirs]]<br /> [[Catégorie:Sommet de Mayenne|Avaloirs]]<br /> [[Catégorie:Point culminant d'un massif|Avaloirs]]<br /> [[Catégorie:Point culminant d'un département français|Avaloirs]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Clouscard&diff=125492677 Michel Clouscard 2013-06-29T17:57:54Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Sources secondaires}}{{Infobox_Philosophe<br /> | région = Philosophe français <br /> | époque = Époque contemporaine<br /> | image = Michel Clouscard2.jpg <br /> | légende = Michel Clouscard<br /> | nom = Michel Clouscard<br /> | naissance = {{Date de naissance|6|août|1928}}&lt;br /&gt;à [[Montpinier]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) <br /> | décès = {{Date de décès|21|février|2009}}&lt;br&gt; à [[Gaillac]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) (à 80 ans)<br /> | tradition philosophique = [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hégélianisme]], [[marxisme]] <br /> | principaux intérêts = [[Philosophie]], [[politique]], [[économie]], [[histoire]], [[sociologie]]<br /> | influencé par = [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]], [[Karl Marx|Marx]], [[Georg Lukács|Lukács]], [[Lucien Goldmann|L. Goldmann]]<br /> | a influencé = <br /> | idées remarquables = [[Libéral-libertaire|Libéralisme libertaire]], critique du néo-kantisme, Œdipe de la Praxis, relation Être-Code, dialectique du frivole et du sérieux, états généraux et parlement du travailleur collectif<br /> | œuvres principales = ''[[L'Être et le Code]]''&lt;br&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction]]''&lt;br&gt;''[[Critique du libéralisme libertaire]]'' <br /> }}<br /> '''Michel Clouscard''', né en [[1928]] à [[Montpinier]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) et mort le {{date de décès|21|février|2009}} à [[Gaillac]] (Tarn), est un penseur politique, proche du [[Parti communiste français]]. Il était notamment [[sociologie|sociologue]] et [[philosophe]], et auteur d'une critique du [[capitalisme]] le définissant dans son stade actuel de [[libéral-libertaire|libéralisme-libertaire]]. <br /> <br /> Opposant au capitalisme, démarqué du stalinisme, critique de l'évolution des idées de progrès confrontées aux mutations libérales de la fin du {{s-|XX|e}}, son œuvre se rattache à la pensée de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]] et [[Karl Marx|Marx]] dont il montre les liens et l'unité. Développant une recherche philosophique autour de l'idée de [[Du contrat social|contrat social]], Michel Clouscard a postulé que {{citation|le principe constitutif de toute société est la mise en relation de la production et de la consommation&lt;ref&gt;''Les Métamorphoses de la lutte des classes'', Paris, Le Temps des Cerises, p. 15.&lt;/ref&gt;}}. <br /> <br /> Sa contribution visait à fournir une base conceptuelle pour penser une philosophie politique démocratique et autogestionnaire permettant le dépassement de la gestion des richesses, des nations et de l'éducation politique des citoyens par la classe capitaliste.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Michel Clouscard a d'abord été un athlète de haut niveau : il fut présélectionné en 1948 pour les [[Jeux olympiques d'été de 1948]] à l'épreuve du [[200 mètres]]&lt;ref&gt;[http://www.humanite.fr/2009-02-26_Tribune-libre_Clouscard-un-penseur-visionnaire « Clouscard, un penseur visionnaire »], ''[[L'Humanité]]'', 26 février 2009.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses études universitaires en lettres et philosophie s'achèvent par ''[[L'Être et le Code]]'', une thèse soutenue en 1972 et publiée dans l'indifférence en Belgique&lt;ref&gt;Les premiers éditeurs de cette œuvre sont les Éditions Moutons.&lt;/ref&gt;. [[Henri Lefebvre]] dirigeait son travail et le côtoya ultérieurement. [[Jean-Paul Sartre]] faisait aussi partie du jury et malgré les critiques acerbes de Clouscard contre le phénoménologue [[Edmund Husserl|Husserl]]&lt;ref&gt;Cf. notamment ''[[L'Être et le Code]]'', Introduction, ''De la critique de l'épistémologie bourgeoise à la raison dialectique'', Paris, L'Harmattan, {{p.|7-18}}.&lt;/ref&gt;, puis contre lui-même&lt;ref&gt;Clouscard polémique contre la philosophie politique et l'existentialisme sartrien dans son ouvrage publié aux Éditions sociales (Paris) sous le titre ''Rousseau ou Sartre : de la Modernité'', et réédité à Paris, Delga, 2006, sous le titre ''[http://editionsdelga.fr/18-critique-du-liberalisme-libertaire.html Critique du libéralisme libertaire]''. Cf. Notamment {{p.|282-288}}.&lt;/ref&gt;, celui-ci reconnaissait que « ''[son] ambition même rend le livre valable. Il ne s'agit rien moins que de monter l'histoire sous forme d'une totalisation génétique. L'auteur veut restituer le procès de production d'un ensemble pré-capitaliste '' &lt;ref&gt;Lettre de Jean-Paul Sartre transmise au jury et lue par M. Lefebvre en 1972, Archives de l'[http://www.vulc1.fr/cl/fr Association pour Michel Clouscard]&lt;/ref&gt;». Ce travail suscitera une vie de recherches et d'écritures pour développer son travail et l'étendre jusqu'à l'étude de la société française de 1945 à nos jours&lt;ref&gt;Œuvres complètes http://editionsdelga.fr/search.php?orderby=position&amp;orderway=desc&amp;search_query=clouscard&amp;submit_search=Rechercher&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Michel Clouscard fut professeur de sociologie à l'[[université de Poitiers]] de [[1975]] à [[1990]], puis se retira à [[Gaillac]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) pour rédiger la fin de son travail, en partie encore inédit. Il est mort dans la nuit du 20 au 21 février 2009, chez lui des suites de la [[maladie de Parkinson]]. <br /> <br /> En février 2008, Michel Clouscard était devenu président d'honneur de l'association qui porte son nom. <br /> <br /> <br /> <br /> == De ''L'Être et le Code'' aux ''Métamorphoses de la lutte des classes''== <br /> {{article détaillé|L'Être et le Code}}<br /> <br /> === Constitution de ses thèses === <br /> Dès le début des [[années 1970]], Michel Clouscard développe une critique du [[Libéral-libertaire|libéralisme libertaire]]. Il étudie le changement de la structure socio-économique en Europe à partir de 1945 et développe une conceptualisation de la nouvelle économie politique capitaliste. <br /> <br /> Selon lui, du temps de [[Karl Marx]], l'industrie n'avait pas atteint le stade de l'industrie légère qui permet de produire le gadget, l'objet libidinal et fait de l'étude de la frivolité une donnée essentielle pour analyser la production contemporaine. Avec l'apparition du mode de production de série, un changement qualitatif sur les objets et les enjeux de la production impose de développer encore la critique de l'économie politique de [[Karl Marx]]. Et dès lors, de comprendre l'inflexion idéologique de la société capitaliste passée d'une doctrine morale répressive à une doctrine morale permissive. C'est le passage de l'austérité imposée à tous sous le fascisme traditionnel répressif à l'austérité clivée de l'après Mai 68 où les modèles culturels ont changé : la permissivité servant de monnaie d'échange pour déguiser l'oppression économique de la classe ouvrière en « nouvelle société » du jouir sans entrave. Les conséquences idéologiques et les contradictions liées à ce modèle préparent une nouvelle répression fascisante des contradictions, mais comme [[Pier Paolo Pasolini]] le faisait aussi remarquer par un néo-fascisme des « fascistes à cheveux longs&lt;ref&gt;« ''La sous-culture du pouvoir a absorbé la sous-culture de l'opposition et l'a faite sienne : avec une diabolique habileté, elle en a patiemment fait une mode qui, si on ne peut pas la déclarer fasciste au sens propre du terme, est pourtant bel et bien de pure « extrême droite »'' », Pier Paolo Pasolini, ''Écrits corsaires'', Paris, Flammarion, ''Le « discours » des cheveux'', {{p.|31}}.&lt;/ref&gt;».<br /> <br /> Clouscard comprend donc l'évolution sociale et sociétale dans un ensemble historique en devenir. Il met en rapport l'évolution permissive de la morale sociale avec les besoins d'une nouvelle donne mercantile du capitalisme – besoin de créer de nouveaux marchés et de poursuivre l'oppression économique de la classe laborieuse. Il détermine la fonction économique et mercantile de la promotion de nouveaux modèles culturels dans l'idéologie publicitaire pour sauver le capitalisme en crise. <br /> <br /> L'émancipation transgressive et libertaire n'est pas ici critiquée en partant du point de vue de l'individu ou de la [[société civile]] comme monade intouchable, mais comme partie d'un corps social. Dans la logique d'une philosophie politique de l'État, l'incitation à renverser l'« ordre établi » par la culture ([[maoïsme]]) et l'« imagination au pouvoir » de [[Mai 68]], sans changer les bases de la société, ont permis la création de nouveaux marchés. C'est-à-dire la consommation « libérée » de marchandises ou de services produits au travers de l'oppression continuée de la classe ouvrière. Selon les idéologues bourgeois, la « libre jouissance » amènerait à la liberté individuelle des travailleurs « jouant le jeu », malgré l'aliénation des fruits de leur force de travail (l'[[extorsion]] de la [[Plus-value (marxisme)|plus-value]]). Une rhétorique de diversion, selon cet auteur, qui met au jour une stratégie de gestion des contradictions sociales.<br /> <br /> == ''[[Métamorphoses de la Lutte des Classes|Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'' et la critique du libéralisme libertaire ==<br /> {{Loupe|Libéral-libertaire}}<br /> === Du libertinage d'Ancien Régime à la critique de l'émancipation transgressive du « libéralisme libertaire »=== <br /> ''[[L'Être et le Code]]'' est donc la base conceptuelle de référence pour son étude ultérieure de la société française. La compréhension de la codification du corps social selon la relation être-code et au travers de la dialectique du frivole et du sérieux fournit la clé pour dégager l'histoire de France avant 1789 d'une célébration unilatérale des seuls aspects progressistes des [[Lumières]] (lutte pour la rationalisation). Au contraire, l'examen des conceptions politiques prudentes et mesurées des [[Collaborateurs de l'Encyclopédie (1751-1772)|Encyclopédistes]] face à l'[[Ancien Régime]] fournit un exemple du positionnement idéologique et de leur épistémologie, notamment anthropologique. Le [[matérialisme positiviste]], le [[naturalisme (philosophie)|naturalisme]] est certes en opposition avec l'idéologie absolutiste qu'est la théocratie de droit divin, mais une figure comme [[Voltaire]] montre l'horizon réel des élites intellectuelles de la bourgeoisie. En effet, à la veille de la Révolution, la bourgeoisie d'argent et de culture est parvenue à partager une même culture « libertine » avec la noblesse. <br /> <br /> Comme le montre Clouscard&lt;ref&gt;Notamment dans ''[[L'Être et le Code]]'' et ''[[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]''.&lt;/ref&gt;, les élites des Lumières portent certes l'industrialisation et la rationalisation qui sera l'un des socles idéologiques de la fin de l'hégémonie politique de la noblesse et du clergé. Mais sans réel discours critique sur le mode de production des richesses et sur les questions sociales. L'arrière-plan politique de l'équipe de [[Denis Diderot|Diderot]] est une [[monarchie constitutionnelle]], c'est-à-dire une rationalisation démocratique et [[cens (impôt)|censitaire]] de la gestion des rapports de domination. C'est pourquoi [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]] est isolé : ''[[Du contrat social]]'' revendique clairement la [[République]]. La prise de pouvoir du tiers état sous la férule de la bourgeoisie est autant l'aboutissement de la stratégie d'intégration et du partage du pouvoir que l'aboutissement d'un entendement idéologique des classes sociales ascendantes qui vont assumer la gestion de la société. Genèse de l'universalité abstraite, idéologique des Droits de l'Homme…<br /> <br /> === La critique de la nouvelle aliénation « libertaire » en régime capitaliste ===<br /> Dès lors, pour ne pas rester dans le contre-sens évident d'une lecture de son œuvre hostile aux progrès sociétaux&lt;ref&gt;On pense notamment aux revendications d'[[Alain Soral]].&lt;/ref&gt;, il faut préciser que Clouscard ne fait qu'analyser comment l'évolution du mode de production capitaliste et sa survie politique après 1945 conduisent au stade du [[libéral-libertaire|libéralisme libertaire]]. Les contradictions sociales (famine d'après-guerre, industrie dévastée, récession, etc.) ayant conduit à adopter un nouveau modèle de société décrit par l'auteur dans ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'', l'étude des mœurs s'impose alors pour rendre compte des mutations des sociétés industrialisées. <br /> <br /> Son étude sociologique amène Clouscard à relativiser l'enthousiasme idéologique des élites de la nouvelle intelligentsia qui veut identifier assouplissement de la répression morale des modèles de société et triomphe de la révolution douce du capitalisme, capable de dissoudre les blocages et les inhibitions (freudo-marxisme d'[[Herbert Marcuse]]). La codification idéologique exaltant le nouveau « libertinage » soixante-huitard s'expliquant dans son œuvre par l'intégration progressive de nouvelles couches sociales - les nouvelles couches moyennes - au système de gestion techno-bureaucratique de la nouvelle gestion sociale démocrate du capitalisme&lt;ref&gt;Cf. [[La Bête sauvage (livre)|La Bête sauvage]].&lt;/ref&gt;.) La connivence entre les intelligentsia de la « nouvelle gauche » et la « nouvelle droite » exprimant alors la dualité de complémentarité des intérêts et des membres de la « bourgeoisie financière » et les nouvelles couches moyennes qui sont dans une situation aussi ambiguë par rapport au prolétariat actuel que la bourgeoisie de 1789 avec le reste du tiers état. Dans la préface à la seconde édition de ''[[L'Être et le Code]]'', l'auteur écrit notamment : <br /> <br /> « Les livres qui seront consacrés à l’actuelle société française montrent l’aboutissement de cette histoire de France : Mai 68, la parfaite contre-révolution libérale, celle de la modernité qui cache le &quot;nouveau réactionnaire&quot; &lt;ref&gt;Paris, L'Harmattan, 2004.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === Des combats sociétaux dans un régime d'économie de marché au néo-fascisme=== <br /> <br /> Ainsi, l'analyse critique des progrès sociétaux au cours du {{s-|XX|e}} ne peut valoir comme critique morale de l'émancipation des femmes ou des jeunes, mais comme analyse critique de la création de nouveaux marchés par l'assouplissement des mœurs. Les puissances trompeuses du capitalisme (communication publicitaire, etc) précèdent l'individu qui s'attache à des modèles de conduites « émancipées » qui « libèrent le corps » sans libérer ni l'âme, ni la force de travail des individus du [[Travailleur Collectif]] contraints de s'exploiter pour participer au système des signes de la jouissance.<br /> <br /> Les combats sociétaux sont donc exploités et instrumentalisés par la forme même de la société. Aidée par les formidables gains de productivité permettant la production industrielle des biens de subsistance et d'équipement, l'économie de marché trouve des débouchés commerciaux aux revendications sociétales, mais dans un régime d'inégalité sociale. Les plus pauvres accèdent comme les plus riches aux mêmes modèles culturels, mais tandis que la classe ouvrière est toujours exploitée pour produire et n'accède qu'à une consommation frivole minimale – parfois seulement des signes les plus modestes – les nouvelles couches moyennes et de la bourgeoisie consomment beaucoup plus sans produire et accèdent à la « gamme » de luxe des nouveaux produits : loisirs, voyages, produits bio de luxe, modes de vie marginaux et alternatifs, contestation moralisante des rapports capitalistes, etc.<br /> <br /> === L'animation et le management au service du [[Le Capitalisme de la séduction|capitalisme de la séduction]] ===<br /> L'animation et le management sont le versant populiste et démagogique de la nouvelle culture libertine des classes dominantes qui promet la jouissance à la classe ouvrière et génère un discours consensuel de diversion pour démobiliser le combat politique des travailleurs. L'originalité de cette idéologie est certainement constituée par l'abandon des grands et problématiques récits collectifs qui obligent à la prise en compte des classes sociales. Pour la première fois, la production idéologique s'attache à créer un récit collectif de l'émancipation de l'individu au sein d'une nouvelle société libertaire et bienveillante. Les problématiques du travail ne sont pas abordées dans une perspective collective mais en ciblant l'individu. Cette culture (participation et discours) qui récuse la [[lutte des classes]], tend à masquer ou à minimiser l'importance des différences de classe, recouvre le réel par ce que Clouscard désigne et conceptualise comme une « séduction », résurgence de la [[sophiste|sophistique]] pour de nouvelles cibles :<br /> <br /> : « La séduction, c'est le pouvoir du langage indépendamment du concept, indépendamment de la sagesse. À un moment donné, un discours peut apparaître ayant le pouvoir d'anéantir l'être: c'est le discours du paraître, le discours de la séduction. La vérité en tant que telle est alors recouverte&lt;ref&gt;[http://www.youtube.com/watch?v=EIIaDuHJm0s Michel Clouscard], sur le plateau d'[[Apostrophes]], 1983.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === Les niveaux d'initiation à la civilisation et à l'exploitation capitaliste === <br /> <br /> Dans son étude de l'anthropologie de la modernité, ''[[Le Capitalisme de la séduction]]'', Clouscard dévoile sa critique de l'idéologie de la social-démocratie libertaire. Écrit dans le sillage de l'élection de [[François Mitterrand]], lorsque [[Jack Lang]] était [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], cet ouvrage rend compte de la nouvelle éducation permissive qui façonne l'horizon existentiel et conceptuel de la jeunesse pour apporter au monde du travail non plus des revendications collectives mais des fantasmes individuels. La société traditionnelle supposait la participation aux tâches laborieuses et un apprentissage du travail comme principe de réalité, mais la civilisation de la « fée électricité » abolit la référence à la peine et au mérite dans la quotidienneté. Autrefois, l'émancipation coïncidait aussi à l'intégration au monde du travail, mais Clouscard montre que le capitalisme ciblant et développant de nouveaux marchés que sont la femme et le jeune, l'« émancipation » commence bien plus jeune. Il dénonce ainsi la fonction idéologique du [[féminisme]] mondain : la femme ouvrière doit revendiquer le droit à l'exploitation et dénoncer son mari ouvrier comme « phallocrate », guerre civile dans la classe ouvrière. Tandis que le « jeune », qui consomme sans être productif, peut accuser le père ouvrier de manque de largesse de vues. S'installe alors un lien d'échange symbolique avec les objets qui condensent les promesses idéologiques, la fantasmatique de l'idéologie publicitaire et l'initiation à la civilisation de la marchandise : la nouvelle civilisation capitaliste produit une nouvelle aliénation qui doit donc être étudiée et dite selon les niveaux initiatiques de cette société. L'étude de la frivolité est déterminante pour comprendre la nouvelle [[lutte des classes]] et Clouscard développe une méthodologie qui critique mais emprunte à la modernité de [[Claude Lévi-Strauss|Lévi-Strauss]], ce qui lui fera dire : {{Citation|Les mêmes, qui ont tout accepté de Lévi-Strauss, pour qui le système de la parenté est structural de l'intersubjectivité, n'accepteront pas que l'intersubjectivité occidentale relève aussi d'un système de la parenté... [ celui institué par la bourgeoisie ]. Serait-ce parce que l'Occidental est plus &quot;civilisé&quot; &lt;ref&gt;''[[Traite de l'amour fou]]''.&lt;/ref&gt; ?!!}} <br /> <br /> Le dispositif d'ensemble est celui d'un nouveau contrat social entre des parents bourgeois débonnaires et des enfants « émancipés » mais « autonomes ». Par ailleurs, l'incitation douce par la présence des nouvelles marchandises que sont les signes du « look » (le jean), le relationnel (la bande qui complète l'éducation « nocturne » que ne peut fournir la famille), l'animation machinale du corps (rythmes binaires, harmonies de l'impressionnisme « psychédélique »), le mode de loisir émancipateur (« [[chanvre|cannabis]] », rapports sexuels), la régulation des contradictions et la sélection des plus résistants (la jouissance offre des pièges que sont les addictions, les anomies, etc.).<br /> <br /> Ce dispositif est conceptualisé comme l'émergence au sein de la société marchande d'une distribution « gratuite » de marchandises et de signes, de discours et de modèles culturels émancipateurs, mais au prix de la soumission politique des travailleurs pour la consommation immédiate et « naturalisée » des nouvelles marchandises du capitalisme de l'industrie légère. Et pour les plus pauvres, la consommation des signes de richesse (lunettes de soleil) mais non de leur réalité (semaine à Miami) : l'imaginaire est tellement prégnant, le système des significations « culturelles » tellement balisé que Clouscard résume et conceptualise l'opération comme le « [[potlatch]] d'une part de la [[plus-value]] » en direction de la classe ouvrière. Une part marginale de la plus-value extorquée aux travailleurs adultes (notamment des hommes) a servi de capital de départ pour la création de nouveaux marchés en direction des futurs travailleurs exploités (les jeunes et les femmes). Au travers de l'incitation douce et progressive, la nouvelle économie politique capitaliste s'est avancée : économie dont les marchandises et les modèles de consommation sont addictifs. Clouscard nomme celle-ci économie prostitutionnelle dans l'ouvrage ''[[Refondation progressiste face à la contre-révolution libérale]]''. Surtout, le « [[potlatch]] d'une part de la [[plus-value]] » correspond à l'oppression « douce » du néo-capitalisme et tend à compléter, voire prendre la relève de la seule extorsion de la plus-value, qui permettait de décrire la situation objective de la classe ouvrière dans la société capitaliste du {{s-|XX|e}}. La morale [[époque victorienne|victorienne]] codifiait une situation immanente aux conditions objectives d'austérité, tandis que l'anti-morale libertaire codifie la négation du prolétariat par une autre partie de la classe ouvrière (les travailleurs) : les nouvelles couches moyennes.<br /> <br /> === La contradiction du libéralisme libertaire : la crise, retour du refoulé === <br /> <br /> :« ''Le capitalisme a viré à gauche au niveau politico-culturel et a viré à droite au niveau économico-social''&lt;ref&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction]]'', Paris, Éditions Sociales, {{p.|242}}.&lt;/ref&gt; .»<br /> <br /> Michel Clouscard dénonçait cette dérive de l'économie de marché au moment où le cycle d'alternance entre récession et relance introduisait le [[chômage]] et l'[[Politique de rigueur|austérité]] comme horizon structurel pour les travailleurs et en particulier pour la [[classe ouvrière]], et permettait donc qu'une partie de la classe ouvrière « sur-numéraire » et fragilisée trouve comme débouché l'industrie du loisir et l'« économie prostitutionelle ». En 1983, Clouscard finissait ainsi ''[[Le Capitalisme de la séduction]]'' : <br /> <br /> :« ''La crise va révéler la nature profonde de ce système : l'austérité (la répression économique sur les travailleurs, essentiellement la classe ouvrière) a comme corollaire non seulement le maintien, mais l'expansion de la consommation &quot;libertaire&quot; social-démocrate. C'est en pleine période de crise qu'est née l'idéologie de l'informatisation de la société au service de la convivialité. À mesure que l'austérité s'aggrave, le chiffre d'affaires de l'industrie du loisir, du tourisme, du plaisir augmente. Les deux semblent être en raison inverse. La jouissance &quot;libertaire&quot; social-démocrate a comme condition le productivisme, l'inflation, le chômage, etc.''&lt;ref&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction|Le Capitalisme de la Séduction]]'', Paris, Éditions Sociales, {{p.|243}}.&lt;/ref&gt; »<br /> <br /> == ''[[L'Être et le Code]]'' dans son œuvre ==<br /> <br /> === La critique de l'anthropologie politique doit compléter la critique de l'économie politique chez Marx ===<br /> <br /> Clouscard s'est attelé à mettre à jour la [[dialectique du frivole et du sérieux]] pour compléter le discours critique de Marx et Engels. Si l'économie politique fournit la base logique pour comprendre les rapports sociaux tels qu'ils sont objectivement, l'étude de l'anthropologie fournit les modalités du codage idéologique des rapports entre les classes que suppose l'oppression d'une classe par une autre. Tandis que la dialectique du maître et de l'esclave constituait le primordium de la phénoménologie des luttes de classes chez Hegel, la dialectique du frivole et du sérieux montre le codage par la classe savante pour légitimer les rapports de production et revendiquer la légitimité de la donne sociale. Ainsi, l'extorsion de la plus-value produite par la classe des producteurs est pensée et légitimée par la classe des consommateurs qui ne distingue pas la réalité logique qui se tient sous la phénoménologie des différences existentielles entre les classes sociales. L'anthropologie historique de Clouscard reprend donc la critique de la philosophie spéculative idéaliste constituée par toute philosophie récusant la détermination matérielle économique apportée par Marx et Engels. La critique des rapports socio-politiques entre les hommes est alors complétée par la découverte que des pans entiers du corpus philosophique portent la trace évidente des enjeux anthropologiques, eux-mêmes sur-déterminés radicalement par la mise en relation de la production et de la consommation, du travail et de la jouissance.<br /> <br /> === Le relation être-code et la critique du néo-kantisme === <br /> <br /> Le passage de l'ontologie sociale produite par le travail humain sous des rapports de production déterminés au savoir de cette réalité humaine est problématique. Les rapports de production fonctionnent comme un inconscient, provenant du déni du rôle de la classe laborieuse dans toute l'histoire de la philosophie jusqu'aux balbutiements de la pensée socialiste. D'où l'importance déterminante de l'étude de la codification intellectuelle des rapports sociaux (mœurs, classes sociales, mode de pensée) pour dépasser le ''statu quo'' des rapports politiques donnés, le « même » reproduisant le « même ». Ainsi, sa thèse ''L'Être et le Code'' apparaît comme une magistrale étude de l'[[autisme]] social et intellectuel des classes dominantes, dont il rassemble et fustige l'épistémologie idéaliste dans son concept de [[néo-kantisme (Clouscard)|néo-kantisme]]. Car c'est au sein même de la pensée de la réalité contemporaine par l'épistémologie dominante que se meuvent les interdits conceptuels pour reconnaître et dépasser la codification du processus social :<br /> <br /> « Cette continuité du ''même'', selon le [[synchronie et diachronie|synchronique]] et le [[Synchronie et diachronie|diachronique]], s'objective selon la dialectique de l'être et du code. La continuité de la relation dialectique de l'être et du code est celle du ''même'' selon la progressive négation de l'être par le savoir (le code). C'est la continuité de la relation être-code qui autorise (dans) la progressive négation de l'ontologie originelle par le procès de production du savoir (sujet transcendantal). De l'ontologie étymologique à sa plus grande réduction par le code (le savoir), c'est le ''même'' mais comme passage d'une ontologie à son savoir, de l'inconscient au discours logique, de la substance au sujet&lt;ref&gt;''[[L'Être et le Code]]'', Paris, l'Harmattan, {{p.|85-86}}.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === La dialectique du frivole et du sérieux ===<br /> <br /> Clouscard démontre dès sa thèse de doctorat l'importance de la gestion de la « frivolité » dans le contrôle social qu'exercent les classes dominantes.  Pour que les esclaves produisent, fournissez « du pain et des fêtes » disait la maxime romaine. La [[dialectique du frivole et du sérieux]] lui permet de conceptualiser les enjeux anthropologiques qui manifestent la relation infrastructure (mode de production) et superstructure (idéologie, pratique sociale, ritualisation). Les classes dominantes contrôlant la production et régulant la consommation des richesses extorquées, en cas de crise (économique, idéologique, politique), celles-ci peuvent assouplir la participation de populations spécifiques à la consommation des fruits du travail des classes laborieuses. C'est une régulation tendancielle qui rend compte des réponses – immanentes et/ou produites – à la fissuration des relations entre les classes sociales, notamment apportées par le passage d'un sous-mode de production à un autre. Ainsi, les contradictions pouvant générer la fin d'un modèle social, les « crises » peuvent être résolues et/ou se résoudre en assouplissant les règles. « Il faut que tout change pour que rien ne change &lt;ref&gt;« Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change » est la vraie citation dans ''[[Le Guépard]]'', [[Giuseppe Tomasi di Lampedusa]]&lt;/ref&gt;! »<br /> <br /> === La suturation par les classes dominantes de la fissure apportée par « le monde d'en bas »===<br /> <br /> Ainsi, le débat idéologique et toute l'histoire philosophique peuvent être relus par les circonstances concrètes de l'histoire réelle (économique, antagonisme entre les classes). C'est l'axe de l'étude idéologique que fournit ''[[L'Être et le Code]]'', examinant notamment ces suturations des contradictions (sociales, idéologiques, pratiques) par les classes dominantes de la fissure apportée par « le monde d'en bas ». Cette suturation, comme la lutte des classes et le passage d'un mode de production à un autre, marque autant un progrès que la pérennité du développement de celui-ci au sein de rapports sociaux inégalitaires. La dialectique du frivole et du sérieux est la dialectique établie entre les termes équivalents de consommation et de production.<br /> <br /> === Extension du domaine de la conceptualisation, donc de la possibilité du jugement moral === <br /> <br /> L'étude anthropologique de Michel Clouscard décrit donc l'ensemble des étapes parcourues par les rapports entre les classes. Et cette figure constante de cette fissuration-suturation explique l'irruption des rapports de production dans le discours moral, notamment dans son œuvre ''[[Le Frivole et le Sérieux]]'' en 1976. Les fondements structurels du mode de production que sont les rapports entre les classes sont reconduits dans leurs bases étymologiques originelles mais selon un aménagement stratégique des données de départ. Ce passage d'un sous-mode de production au suivant, cette négation des contradictions de l'être social et des rapports de classes constituant même une figure essentielle de la phénoménologie historique, le dépassement conscient des formes antérieures de la société amène à intégrer le domaine de la « frivolité » dans la réflexion socialiste, non, pour la célébrer ou lui prêter des vertus miraculeuses en l'[[hypostase|hypostasiant]] (freudo-marxisme d'[[Herbert Marcuse]]), mais pour mettre en regard la consommation la plus générale du corps social avec la théorie socialiste et l'épistémologie du [[matérialisme dialectique]] et [[matérialisme historique|historique]], dont [[Karl Marx|Marx]] a énoncé les premiers principes. Ce passage doit donc progresser dans sa totalisation du fait social et de son champ critique, ce qui l'oppose à la dogmatisation stalinienne de jugements de valeur arbitraires ou au « ni-ni » du [[relativisme]] moral et politique du « [[néokantisme|néo-kantisme]] », au sens de codification idéologique&lt;ref&gt; Nous renvoyons aux articles de l'Association pour Michel Clouscard :[http://www.vulc1.fr/cl/fr/index.php/Le_Concept_de_N%C3%A9o-Kantisme Le concept de néo-kantisme chez Clouscard] &lt;/ref&gt; .<br /> <br /> === L'assouplissement permissif des mœurs (« Mai 68 libertaire&lt;ref&gt;Michel Clouscard distingue le « Mai 68 libertaire » de l'émancipation du corps, des transgressions contestataires et le « Mai 68 ouvrier » des accords de Grenelle.&lt;/ref&gt; ») lu au travers des résultats de ''[[L'Être et le Code]]'' ===<br /> <br /> C'est pourquoi, il est possible – et selon Clouscard politiquement nécessaire – de lire le changement de stratégie du capitalisme. Au cours de son travail de sociologue et d'historien de l'idéologie capitaliste et de militant socialiste, cet auteur a su poser la question du passage de la morale victorienne (répressive et névrotique) à l'a-morale de la société capitaliste actuelle (« Il est interdit d'interdire » disait le slogan) : « L'assouplissement permissif des mœurs est-il une victoire ou une nouvelle aliénation de la classe ouvrière ? À qui bénéficie-t-il réellement ? » L'intégration de nouvelles couches moyennes, qui fait de la lutte des classes une « métamorphose » en introduisant de nouvelles couches au statut indéterminé – ni prolétaires, ni bourgeoises –, est donc étudié selon la figure de la suturation de la fissuration des rapports sociaux et les débats idéologiques soumis aux catégories de la [[dialectique du frivole et du sérieux]]. Ses résultats soutiennent avec conviction la thèse qu'un nouveau dispositif de jouissance des rapports entre les classes a vu le jour. Celui-ci consiste dans le dévoiement puis l'intégration d'une stratégie [[social-démocratie|social-démocrate]] dans la gestion du capitalisme, les mesures sociales permettant de privilégier les métiers du tertiaires et du quaternaire pour constituer le « ventre mou » de la « techno-bureaucratie social-démocrate&lt;ref&gt;Cf. ''[[La Bête sauvage]]''&lt;/ref&gt; ». Ce nouveau dispositif de classes prend le relais de l'affrontement frontal de l'antagonisme bourgeoisie/prolétariat par le développement de types sociaux jusqu'alors embryonnaires et désormais associés à un « management » et une « animation » plus ou moins futile et « frivole » de la nouvelle « convivialité » de la civilisation marchande (mode, industrie des loisirs, jeux, festivités…), devenue champ étendu de la nouvelle « mondanité » des couches dominantes. En résulte une nouvelle « civilisation capitaliste&lt;ref&gt;Cf. ''[[Le Capitalisme de la séduction ]]''&lt;/ref&gt; » car « la première société hédoniste de l'histoire&lt;ref&gt;Cf. ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]''.&lt;/ref&gt; », mais en conservant les clivages les plus criants de la société. Cela induit notamment la libération du corps clivé de la psyché, mais, encore, la libération de certains par l'oppression de la classe ouvrière mondiale.<br /> <br /> === Le capitalisme libéral social-démocrate et libertaire, concept descriptif du capitalisme contemporain === <br /> <br /> Le néo-capitalisme c'est cette exaspération définitive d'un capitalisme bourgeois qui atteint ses conséquences autistiques avec sa nouvelle détermination « libertaire » : une culture permissive et transgressive accompagne l'extorsion d'un « procès de production » humain, lui-même au profit des agapes des « nouvelles couches moyennes » et de la classe possédante (nouvelle figure du libertinage, étudié dans ''[[L'Être et le Code]]''). L'oppression capitaliste traditionnelle se déguise par son idéologie d'appel. L'intégration progressive de nouvelles activités qui bénéficieront des privilèges historiques des classes dominantes étymologiques, à savoir la consommation de la plus-value produite par les travailleurs… sans travailler. La classe des consommateurs qui ne produisent pas mais gèrent les contradictions sociales ne ferait donc que croître jusqu'à la prise de conscience menant à la conscience socialiste qui ouvrira la voie à une gestion collective et égalitaire des ressources. On le voit la vision défendue par Clouscard intègre le domaine de la frivolité à celui de la lutte des classes de Marx et refuse le libéralisme philosophique. Ainsi, il retrace la métamorphose idéologique de l'intelligenstia française et fait le procès d'une « trahison des clercs » dans les postulats du libéralisme philosophique et surtout du nouveau mode de vie et genre de vie apparus au cours du {{s-|XX|e}}.<br /> <br /> == ''Rousseau ou Sartre : De la Modernité'' == <br /> {{Article détaillé|Critique du libéralisme libertaire}}<br /> <br /> === Le néo-kantisme contre l'État et la Volonté Générale : l'hégémonie de la société civile capitaliste contre les citoyens ===<br /> <br /> Il fustige notamment Sartre et lui oppose le projet humaniste de Rousseau dans la ''[[Critique du libéralisme libertaire]]'' notamment. Clouscard reproche la conceptualisation parcellaire de la société à la plupart des penseurs estimés au {{s-|XX|e}} ([[Sigmund Freud|Freud]], [[Roland Barthes|Barthes]], [[Michel Foucault|Foucault]], [[Jacques Lacan|Lacan]], etc.). Les figures de la [[dialectique du frivole et du sérieux]] qu'il met au jour dans son étude d'anthropologie historique de la société française depuis le Moyen Âge lui apportant la base épistémologique pour dénoncer le discours idéologique qui code l'actuelle promotion active de la marchandisation de la société en échange de la liberté de consommer les marchandises du domaine de la frivolité (les loisirs, le principe de plaisir). Et de relever les incidences des métamorphoses de la société dans le champ philosophique. La liberté de consommer précède l'existence conceptuelle de la liberté chez de nombreux auteurs, pour lesquels l'oppression d'une classe par une autre n'aurait pas sa place dans le champ moral, faute de base épistémologique claire. D'où la polémique universitaire contre ces auteurs. C'est l'hégémonie de la société civile dans le champ moral – logique privée – contre la question de l'État. Clouscard rappelle donc les fondements de la modernité apportés par Rousseau : la problématique du Bien Commun et de la Volonté Générale ne peuvent trouver leur place dans la contextualisation du débat moral au sein de la société civile. C'est l'écrasante victoire de la pratique sociale de la société voulue par l'économie de marché.<br /> <br /> === Lever les interdits apportés à la recherche d'un nouveau contrat social === <br /> <br /> Clouscard montre que ce qu'il faut retenir de Rousseau c'est que l'État est conçu pour que la pratique sociale qui implique les citoyens permette à l'humanité de rendre conforme à ses arbitrages une relation dialectique déjà opérante entre le Phénomène et le Noumène. Cela n'est pas acceptable pour la philosophie néo-kantienne, autant système d'interdits épistémologiques que système de falsification de l'histoire de la philosophie. Ainsi, selon l'épistémologie néo-kantienne qu'il dénonce, l'émergence d'un débat collectif moral ne pourrait être car il est impossible pour l'entendement d'accéder au Noumène, à la Chose-en-soi, à la Totalité. Mais l'histoire de la philosophie dominante a fait l'économie de la critique de Kant par Hegel. L'évolution de l'entendement humain est un mystère pour Kant qui s'interroge spéculativement sur l'existence du jugement synthétique a priori. Cependant Clouscard démontre que l'entendement, les concepts cheminent aussi par l'Histoire. Des contradictions cheminent dans le monde et sont résolues dans la praxis humaine. Car la praxis est la matrice déterminante pour rendre compte des évolutions, même de l'entendement législateur. Ainsi l'idéalisme absolu hégélien et le matérialisme dialectique et historique de Marx font front commun contre l'idéalisme kantien et font voler en éclat les impasses liées à l'« impossibilité de connaître le Noumène ». En réalité l'humanité est reliée au Noumène par et au travers de la praxis (cf. la thèse de l'isomorphisme de la société civile et du corps-sujet). La praxis est déjà mise en relation du Phénomène et du Noumène. Au sein de l'histoire vivante et des rapports sociaux, des crise et des contradictions de l'État réel, la praxis met l'homme au centre d'un Noumène dont il s'approprie la dimension matérielle en niant l'Être par le procès de production et qu'il conceptualise en produisant des représentations au sein du parcours dialectique de la praxis. Le procès de production concrétise déjà un système de relations dialectiques entre le Noumène et le Phénomène.<br /> <br /> === L'exégèse fondamentale de l'unité de l'œuvre de Rousseau, penseur de l'État === <br /> <br /> Dès lors, l'exégèse de l'unité du projet de Rousseau par Clouscard révèle que l'objet de ses travaux est essentiellement politique et vise à faire de la question de l'État la mise en relation de la société civile et de l'État, tandis que le capitalisme – dans ses fondements juridiques et sa pratique concrète – fait prévaloir la société civile, asservit l'État aux intérêts privés et confisque la souveraineté politique des peuples. Clouscard refuse donc les lectures qui font de Rousseau le précurseur du romantisme et de l'idéalisme subjectif, car cela signifie que la place accordée à la subjectivité serait en contradiction avec le projet d'harmonie et de « transparence » que portait Rousseau&lt;ref&gt; Clouscard révèle plutôt le romantisme comme le symptôme de l'évolution sociale et matérielle, l'essor et les contradictions de nouvelles couches sociales et de nouvelles figures sociales. Ainsi, par l'étude sociale succincte et l'examen du système de la parenté de la bourgeoisie de la libre entreprise, il met en lien le romantisme, le positivisme et le romanesque. Donc le romantisme est l'évolution de la sensibilité de l'être de classe au niveau des représentations nouménales. Le romantisme procède d'un transfert des nouvelles réalités dans la société bourgeoise (après 1789) au niveau de l'esprit subjectif. cf. &quot; Critique du Libéralisme Libertaire&quot; {{p.|111-133}} &lt;/ref&gt; . En effet, c'est en penseur du politique que l'auteur du ''[[Du contrat social|Contrat social]]'' expose les enjeux de l'inter-subjectivité dans ''[[Julie ou la Nouvelle Héloïse]]''. <br /> <br /> Il écrit ainsi : « La notion de démocratie est (encore) une opération synthétique. [ La légitimité politique ] est dans la conscience unifiée qui alors décide du sens. Ce qui rend possible l'échange – des consciences – du contrat social. La démocratie est le mode de relation des consciences qui ont dépassé leurs contradictions pour décider du sens de la vie. La psyché et la démocratie unifient la conscience qui ainsi proclame le sens : le sens de la sensibilité et le sens de la raison. L'esprit – au sens laïque du terme – s'accomplit. »<br /> <br /> À l'occasion de cette lecture, les concepts de Rousseau sont retravaillés à la lumière de l'histoire de la philosophie : autant parce que sa pensée existentielle et politique est tronquée par Kant que parce qu'on retrouve un lien très fort entre sa conception du rapport nature-culture et ses idées sur l'émancipation politique de l'homme par l'État, lien dont Clouscard pense l'unité et la modernité après Hegel et Marx. Sa thèse est que Rousseau est autant le penseur le plus sérieux de la psyché et de la démocratie dans la perspective d'un État socialiste que le précurseur indéniable du matérialisme dialectique et historique, c'est-à-dire de la transformation de l'homme par l'homme. La lecture de Clouscard permet de réconcilier le « projet marxiste » avec la démocratie, et son étude constitue l'arrière-plan théorique de ses propositions pour un Parlement du Travailleur Collectif.<br /> <br /> == Marché du désir ou Parlement du Travailleur Collectif ==<br /> <br /> === Un « moraliste » marxiste ou un savoir de la morale ? ===<br /> <br /> Puisque Clouscard entend fournir une avancée théorique permettant de refonder l'État socialiste, et qu'il est impératif de restituer aussi l'intersubjectivité dans le débat démocratique, sa recherche aborde de nouvelles problématiques pour étudier la signification sociale de la morale pour l'État. Le consensus du libéralisme libertaire impose de « dé-réguler » la morale, puisque toute règle s'oppose au développement potentiel d'un nouveau marché, les règles morales n'échappent pas à ce principe du stade ultime du capitalisme en quête de débouchés nouveaux. Clouscard développe alors l'étude d'une signification socialiste de la morale. Sa vision n'est pas répressive mais responsabilisante. Il s'agit de comprendre le coût social de la permissivité et les conséquences d'une pratique « dé-régulée ». <br /> <br /> En effet, la thèse fondamentale de Clouscard sur l'évolution du capitalisme étant que celui-ci cible désormais une subjectivité à asservir pour créer autant une allégeance de tous au modèle de société que de nouveaux marchés comme le nouveau marché du désir. Sa critique de la nouvelle économie politique montre le lien entre l'apparition du mode de production de série, de l'industrie légère et des capacités effectives de créer une société hédoniste, c'est-à-dire échappant au manque... et l'apparition des nouvelles marchandises fondamentales que sont alcool, drogue, sexe, violence, jeux. Le principe de plaisir du capitalisme se payant du plus critiquable de ses principes de réalité : l'exploitation de l'homme par l'homme, la marchandisation, etc.<br /> <br /> === Manifeste pour un nouveau progressisme : ''Le Frivole et le Sérieux'' === <br /> <br /> Comme l'indique le sous-titre de l'ouvrage de 1976 : « Vers un nouveau progressisme », ''Le Frivole et le Sérieux'' est adressé aux socialistes du monde entier. D'un point de vue scientifique et philosophique, Michel Clouscard étudie comment la problématique morale traditionnelle de l'« économie de la rareté » du mode de production antérieur peut servir de base référentielle pour générer une éthique sociale collective qui prenne en compte comme norme éthique collective la situation éthique imposée au prolétaire : produire pour consommer.<br /> <br /> Dans ses ouvrages, notamment ''[[Refondation progressiste]]''&lt;ref&gt;''Refondation progressiste'', Paris, l'Harmattan, II, B, notamment 4, {{p.|79-99}}&lt;/ref&gt;, il reprendra ce qu'il désignera comme une plaidoirie pour une éthique immanente à la production morale des conditions d'existence, baptisée [[éthique de praxis]]. Il met en avant l’urgence d’une morale provisoire face au [[libéralisme libertaire]] et la nécessité d’une éthique basée sur l'équilibre entre production et consommation&lt;ref&gt; Il est à noter que Clouscard n'est pas un penseur écologiste qui voudrait limiter la consommation.&lt;/ref&gt;. L'objectif n'étant pas de créer un nouveau moralisme, mais de jeter les bases d'une réflexion [[éthique]] universelle permettant de réconcilier le frivole et le sérieux, la consommation et la production&lt;ref&gt;Ce projet trouve son aboutissement dans le Parlement du Travailleur Collectif.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Polémique contre les freudo-marxistes === <br /> <br /> Cette marchandisation, qui est le signe même de l'hégémonie de la société libérale de l'économie de marché, donc du triomphe des classes possédantes sur les producteurs, sera pourtant présentée comme une victoire des travailleurs par la plupart des [[freudo-marxisme|freudo-marxiste]]s, tels Marcuse ou Deleuze, contre lesquels Michel Clouscard s'emporte dans un ouvrage théorique à la verve pamphlétaire : ''[[Néo-fascisme et idéologie du désir (Clouscard)|Néo-fascisme et idéologie du désir]]''. <br /> <br /> : « [[Karl Marx|Marx]] s'est exclusivement consacré à l'étude de la concentration du capital, car c'est le principe de l'[[économie politique]]. Nous allons proposer l'étude de la dérive de l'accumulation comme principe de la connaissance [[phénoménologie|phénoménologique]] de la mutation de la [[bourgeoisie]] de la libre entreprise [ xıx{{e}} ] à la bourgeoisie des services et des fonctions de la société libérale [ fin xx{{e}} - début xxı{{e}} ]. Ainsi nous allons révéler un énorme non-dit : celui de la généalogie de cette société libérale&lt;ref&gt;''[[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]'', Paris, Delga, {{p.|141}}&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> == Réconcilier le principe de réalité et le principe de plaisir : Parlement du Travailleur Collectif == <br /> <br /> Pour résoudre la contradiction sociale apportée par les relations conflictuelles entre les classes sociales, Michel Clouscard a proposé d'ajouter un Quatrième Pouvoir aux Trois Pouvoirs préconisés par [[Montesquieu]]. Celui d'une Chambre des Représentants du Monde du Travail où seraient débattues les grandes options de la société. Il s'agit d'une proposition de gestion démocratique et auto-gestionnaire par l'ensemble des travailleurs. Il développe le principe d'un Parlement du Travailleur Collectif, notamment dans ses ouvrages ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'' et ''[[Refondation progressiste]]''.<br /> <br /> == Influence de Michel Clouscard == <br /> <br /> Le roman ''[[Extension du domaine de la lutte]]'' de [[Michel Houellebecq]] expose une analyse des relations sociales hommes-femmes sous l'aspect du [[libéralisme]], proche des conceptions de Clouscard, bien que Houellebecq soit un [[libéral]] jumelé de [[conservatisme]].<br /> <br /> Bien que Michel Clouscard soit une des principales références d'[[Alain Soral]], il s'est démarqué explicitement et publiquement de l'engagement politique de cet auteur dans un article intitulé « Aux antipodes de ma pensée&lt;ref&gt;[http://www.humanite.fr/node/78732 « Aux antipodes de ma pensée »], ''L'Humanité'', 30 mars 2007&lt;/ref&gt; », publié dans le journal ''[[L'Humanité]]'' (c'est en fait Le Pen qui est visé par la phrase reprise en titre). [[Alain Soral]] avait préfacé le livre ''Néo-fascisme et idéologie du désir'' en [[1999]], plusieurs années avant son passage au comité central du [[Front national (parti français)|Front national]].<br /> <br /> == Citations == <br /> {{Pour Wikiquote}}<br /> * « Le néo-fascisme sera l’ultime expression du libéralisme social libertaire, de l’ensemble qui commence en Mai 68. Sa spécificité tient dans cette formule : « Tout est permis, mais rien n’est possible. » [ Puis ], à la permissivité de l’abondance, de la croissance, des nouveaux modèles de consommation, succède l’interdit de la crise, de la pénurie, de la paupérisation absolue. Ces deux composantes historiques fusionnent dans les têtes, dans les esprits, créant ainsi les conditions subjectives du néo-fascisme. De Cohn-Bendit à Le Pen, la boucle est bouclée : voici venu le temps des frustrés revanchards. » [http://www.vulc1.fr/cl/fr/index.php/Les_Trente_Honteuses Les Trente Honteuses], 30 avril 2002 - Journal ''l'Humanité''<br /> * « L'État a été l'instance [[superstructure|superstructurale]] de la répression capitaliste. C'est pourquoi [[Karl Marx|Marx]] le dénonce. Mais aujourd'hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l'État-nation a pu être le moyen d'oppression d'une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la [[mondialisation]]. C'est un jeu [[dialectique]]. »<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> * ''L'Être et le Code'', Éditions Mouton, 1972 ; réédition L'Harmattan, 2004, {{ISBN| 978-2747555302}}.<br /> * ''Néo-fascisme et idéologie du désir'', 1973 ; réédition : Le Castor Astral, 1999 ; [http://www.editionsdelga.fr réédition Delga 2008], {{ISBN |978-2-915854-10-7}}.<br /> * ''Le Frivole et le Sérieux'', Albin Michel, 1978 ; [http://www.editionsdelga.fr réédition Delga], 2010 {{ISBN|978-2915854206}}<br /> * ''Le Capitalisme de la séduction - Critique de la social-démocratie'', Éditions sociales 1981, [http://www.editionsdelga.fr Réédition Delga 2006], {{ISBN| 978-2209054572}}.<br /> * ''La Bête sauvage, Métamorphose de la société capitaliste et stratégie'', Éditions sociales, 1983.<br /> * ''De la Modernité : Rousseau ou Sartre'', Éditions sociales, 1985.<br /> ** réédité sous le titre ''Critique du libéralisme libertaire, généalogie de la contre-révolution'', [http://www.editionsdelga.fr Éditions Delga], 2005, {{ISBN |2-915854-01-7}}.<br /> * ''Les Dégâts de la pratique libérale ou les métamorphoses de la société française'', Nouvelles Éditions du Pavillon, 1987.<br /> * ''Traité de l'amour fou. Genèse de l'Occident'', Scandéditions-Éditions sociales, 1993, {{ISBN |978-2209068623}}.<br /> * ''Les Métamorphoses de la lutte des classes'', Le Temps des Cerises, 1996, {{ISBN| 978-2841090716}}.<br /> * ''Refondation progressiste face à la contre-révolution libérale'', Éditions L'Harmattan, 2003, {{ISBN |978-2747553070}}.<br /> * ''La production de l'« individu »'', [http://www.editionsdelga.fr Delga], 2011, {{ISBN|978-2915854275}}.<br /> <br /> ==Notes et références==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * Ossian Gani et Fabien Trémeau, ''Tout est permis mais rien n'est possible. Un documentaire sur la pensée de Michel Clouscard'', Les Films des trois univers et Éditions Delga, 2011.<br /> * Aymeric Monville, ''Le néo-capitalisme selon Michel Clouscard'', [http://www.editionsdelga.fr Delga], Éditions Delga, 2011, {{ISBN| 978-2915854336}}.<br /> <br /> === Liens internes ===<br /> * [[l'Être et le Code]]<br /> * [[Libéral-libertaire|Libéralisme-libertaire]]<br /> * [[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> *[http://philoclouscard.free.fr/index.html Le site officiel de Michel Clouscard]<br /> *[http://www.vulc1.fr/cl/fr Le site de l'association 'Pour Michel Clouscard'] actuellement en travaux, inaccessible <br /> *[http://www.humanite.fr/2005-11-16_Tribune-libre_Du-liberalisme-libertaire Du libéralisme libertaire] Article de ''[[L'Humanité]]''<br /> *[http://www.youtube.com/watch?v=OOcFmYX5UNw&amp;feature=related Apparition de Michel Clouscard] à [[Apostrophes]] en 1982.<br /> <br /> {{Portail|philosophie|sociologie|marxisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Clouscard, Michel}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en 1928]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le Tarn]]<br /> [[Catégorie:Anthropologue français]]<br /> [[Catégorie:Essayiste ou théoricien marxiste]]<br /> [[Catégorie:Philosophe athée]]<br /> [[Catégorie:Philosophe du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Philosophe français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Philosophe français du XXIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Sociologue français du XXIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Enseignant à l'université de Poitiers]]<br /> [[Catégorie:Décès en 2009]]<br /> [[Catégorie:Mort de la maladie de Parkinson]]<br /> [[Catégorie:Décès dans le Tarn]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]<br /> [[Catégorie:Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Clouscard&diff=125492676 Michel Clouscard 2013-06-29T17:46:45Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Sources secondaires}}{{Infobox_Philosophe<br /> | région = Philosophe français <br /> | époque = Époque contemporaine<br /> | image = Michel Clouscard2.jpg <br /> | légende = Michel Clouscard<br /> | nom = Michel Clouscard<br /> | naissance = {{Date de naissance|6|août|1928}}&lt;br /&gt;à [[Montpinier]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) <br /> | décès = {{Date de décès|21|février|2009}}&lt;br&gt; à [[Gaillac]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) (à 80 ans)<br /> | tradition philosophique = [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hégélianisme]], [[marxisme]] <br /> | principaux intérêts = [[Philosophie]], [[politique]], [[économie]], [[histoire]], [[sociologie]]<br /> | influencé par = [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]], [[Karl Marx|Marx]], [[Georg Lukács|Lukács]], [[Lucien Goldmann|L. Goldmann]]<br /> | a influencé = <br /> | idées remarquables = [[Libéral-libertaire|Libéralisme libertaire]], critique du néo-kantisme, Œdipe de la Praxis, relation Être-Code, dialectique du frivole et du sérieux, états généraux et parlement du travailleur collectif<br /> | œuvres principales = ''[[L'Être et le Code]]''&lt;br&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction]]''&lt;br&gt;''[[Critique du libéralisme libertaire]]'' <br /> }}<br /> '''Michel Clouscard''', né en [[1928]] à [[Montpinier]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) et mort le {{date de décès|21|février|2009}} à [[Gaillac]] (Tarn), est un penseur politique, proche du [[Parti communiste français]]. Il était notamment [[sociologie|sociologue]] et [[philosophe]], et auteur d'une critique du [[capitalisme]] le définissant dans son stade actuel de [[libéral-libertaire|libéralisme-libertaire]]. <br /> <br /> Opposant au capitalisme, démarqué du stalinisme, critique de l'évolution des idées de progrès confrontées aux mutations libérales de la fin du {{s-|XX|e}}, son œuvre se rattache à la pensée de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], [[Georg Wilhelm Friedrich Hegel|Hegel]] et [[Karl Marx|Marx]] dont il montre les liens et l'unité. Développant une recherche philosophique autour de l'idée de [[Du contrat social|contrat social]], Michel Clouscard a postulé que {{citation|le principe constitutif de toute société est la mise en relation de la production et de la consommation&lt;ref&gt;''Les Métamorphoses de la lutte des classes'', Paris, Le Temps des Cerises, p. 15.&lt;/ref&gt;}}. <br /> <br /> Sa contribution visait à fournir une base conceptuelle pour penser une philosophie politique démocratique et autogestionnaire permettant le dépassement de la gestion des richesses, des nations et de l'éducation politique des citoyens par la classe capitaliste.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Michel Clouscard a d'abord été un athlète de haut niveau : il fut présélectionné en 1948 pour les [[Jeux olympiques d'été de 1948]] à l'épreuve du [[200 mètres]]&lt;ref&gt;[http://www.humanite.fr/2009-02-26_Tribune-libre_Clouscard-un-penseur-visionnaire « Clouscard, un penseur visionnaire »], ''[[L'Humanité]]'', 26 février 2009.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses études universitaires en lettres et philosophie s'achèvent par ''[[L'Être et le Code]]'', une thèse soutenue en 1972 et publiée dans l'indifférence en Belgique&lt;ref&gt;Les premiers éditeurs de cette œuvre sont les Éditions Moutons.&lt;/ref&gt;. [[Henri Lefebvre]] dirigeait son travail et le côtoya ultérieurement. [[Jean-Paul Sartre]] faisait aussi partie du jury et malgré les critiques acerbes de Clouscard contre le phénoménologue [[Edmund Husserl|Husserl]]&lt;ref&gt;Cf. notamment ''[[L'Être et le Code]]'', Introduction, ''De la critique de l'épistémologie bourgeoise à la raison dialectique'', Paris, L'Harmattan, {{p.|7-18}}.&lt;/ref&gt;, puis contre lui-même&lt;ref&gt;Clouscard polémique contre la philosophie politique et l'existentialisme sartrien dans son ouvrage publié aux Éditions sociales (Paris) sous le titre ''Rousseau ou Sartre : de la Modernité'', et réédité à Paris, Delga, 2006, sous le titre ''[http://editionsdelga.fr/18-critique-du-liberalisme-libertaire.html Critique du libéralisme libertaire]''. Cf. Notamment {{p.|282-288}}.&lt;/ref&gt;, celui-ci reconnaissait que « ''[son] ambition même rend le livre valable. Il ne s'agit rien moins que de monter l'histoire sous forme d'une totalisation génétique. L'auteur veut restituer le procès de production d'un ensemble pré-capitaliste '' &lt;ref&gt;Lettre de Jean-Paul Sartre transmise au jury et lue par M. Lefebvre en 1972, Archives de l'[http://www.vulc1.fr/cl/fr Association pour Michel Clouscard]&lt;/ref&gt;». Ce travail suscitera une vie de recherches et d'écritures pour développer son travail et l'étendre jusqu'à l'étude de la société française de 1945 à nos jours&lt;ref&gt;Œuvres complètes http://editionsdelga.fr/search.php?orderby=position&amp;orderway=desc&amp;search_query=clouscard&amp;submit_search=Rechercher&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Michel Clouscard fut professeur de sociologie à l'[[université de Poitiers]] de [[1975]] à [[1990]], puis se retira à [[Gaillac]] ([[Tarn (département)|Tarn]]) pour rédiger la fin de son travail, en partie encore inédit. Il est mort dans la nuit du 20 au 21 février 2009, chez lui des suites de la [[maladie de Parkinson]]. <br /> <br /> En février 2008, Michel Clouscard était devenu président d'honneur de l'association qui porte son nom. <br /> <br /> <br /> <br /> == De ''L'Être et le Code'' aux ''Métamorphoses de la lutte des classes''== <br /> {{article détaillé|L'Être et le Code}}<br /> <br /> === Constitution de ses thèses === <br /> Dès le début des [[années 1970]], Michel Clouscard développe une critique du [[Libéral-libertaire|libéralisme libertaire]]. Il étudie le changement de la structure socio-économique en Europe à partir de 1945 et développe une conceptualisation de la nouvelle économie politique capitaliste. <br /> <br /> Selon lui, du temps de [[Karl Marx]], l'industrie n'avait pas atteint le stade de l'industrie légère qui permet de produire le gadget, l'objet libidinal et fait de l'étude de la frivolité une donnée essentielle pour analyser la production contemporaine. Avec l'apparition du mode de production de série, un changement qualitatif sur les objets et les enjeux de la production impose de développer encore la critique de l'économie politique de [[Karl Marx]]. Et dès lors, de comprendre l'inflexion idéologique de la société capitaliste passée d'une doctrine morale répressive à une doctrine morale permissive. C'est le passage de l'austérité imposée à tous sous le fascisme traditionnel répressif à l'austérité clivée de l'après Mai 68 où les modèles culturels ont changé : la permissivité servant de monnaie d'échange pour déguiser l'oppression économique de la classe ouvrière en « nouvelle société » du jouir sans entrave. Les conséquences idéologiques et les contradictions liées à ce modèle préparent une nouvelle répression fascisante des contradictions, mais comme [[Pier Paolo Pasolini]] le faisait aussi remarquer par un néo-fascisme des « fascistes à cheveux longs&lt;ref&gt;« ''La sous-culture du pouvoir a absorbé la sous-culture de l'opposition et l'a faite sienne : avec une diabolique habileté, elle en a patiemment fait une mode qui, si on ne peut pas la déclarer fasciste au sens propre du terme, est pourtant bel et bien de pure « extrême droite »'' », Pier Paolo Pasolini, ''Écrits corsaires'', Paris, Flammarion, ''Le « discours » des cheveux'', {{p.|31}}.&lt;/ref&gt;».<br /> <br /> Clouscard comprend donc l'évolution sociale et sociétale dans un ensemble historique en devenir. Il met en rapport l'évolution permissive de la morale sociale avec les besoins d'une nouvelle donne mercantile du capitalisme – besoin de créer de nouveaux marchés et de poursuivre l'oppression économique de la classe laborieuse. Il détermine la fonction économique et mercantile de la promotion de nouveaux modèles culturels dans l'idéologie publicitaire pour sauver le capitalisme en crise. <br /> <br /> L'émancipation transgressive et libertaire n'est pas ici critiquée en partant du point de vue de l'individu ou de la [[société civile]] comme monade intouchable, mais comme partie d'un corps social. Dans la logique d'une philosophie politique de l'État, l'incitation à renverser l'« ordre établi » par la culture ([[maoïsme]]) et l'« imagination au pouvoir » de [[Mai 68]], sans changer les bases de la société, ont permis la création de nouveaux marchés. C'est-à-dire la consommation « libérée » de marchandises ou de services produits au travers de l'oppression continuée de la classe ouvrière. Selon les idéologues bourgeois, la « libre jouissance » amènerait à la liberté individuelle des travailleurs « jouant le jeu », malgré l'aliénation des fruits de leur force de travail (l'[[extorsion]] de la [[Plus-value (marxisme)|plus-value]]). Une rhétorique de diversion, selon cet auteur, qui met au jour une stratégie de gestion des contradictions sociales.<br /> <br /> == ''[[Métamorphoses de la Lutte des Classes|Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'' et la critique du libéralisme libertaire ==<br /> {{Loupe|Libéral-libertaire}}<br /> === Du libertinage d'Ancien Régime à la critique de l'émancipation transgressive du « libéralisme libertaire »=== <br /> ''[[L'Être et le Code]]'' est donc la base conceptuelle de référence pour son étude ultérieure de la société française. La compréhension de la codification du corps social selon la relation être-code et au travers de la dialectique du frivole et du sérieux fournit la clé pour dégager l'histoire de France avant 1789 d'une célébration unilatérale des seuls aspects progressistes des [[Lumières]] (lutte pour la rationalisation). Au contraire, l'examen des conceptions politiques prudentes et mesurées des [[Collaborateurs de l'Encyclopédie (1751-1772)|Encyclopédistes]] face à l'[[Ancien Régime]] fournit un exemple du positionnement idéologique et de leur épistémologie, notamment anthropologique. Le [[matérialisme positiviste]], le [[naturalisme (philosophie)|naturalisme]] est certes en opposition avec l'idéologie absolutiste qu'est la théocratie de droit divin, mais une figure comme [[Voltaire]] montre l'horizon réel des élites intellectuelles de la bourgeoisie. En effet, à la veille de la Révolution, la bourgeoisie d'argent et de culture est parvenue à partager une même culture « libertine » avec la noblesse. <br /> <br /> Comme le montre Clouscard&lt;ref&gt;Notamment dans ''[[L'Être et le Code]]'' et ''[[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]''.&lt;/ref&gt;, les élites des Lumières portent certes l'industrialisation et la rationalisation qui sera l'un des socles idéologiques de la fin de l'hégémonie politique de la noblesse et du clergé. Mais sans réel discours critique sur le mode de production des richesses et sur les questions sociales. L'arrière-plan politique de l'équipe de [[Denis Diderot|Diderot]] est une [[monarchie constitutionnelle]], c'est-à-dire une rationalisation démocratique et [[cens (impôt)|censitaire]] de la gestion des rapports de domination. C'est pourquoi [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]] est isolé : ''[[Du contrat social]]'' revendique clairement la [[République]]. La prise de pouvoir du tiers état sous la férule de la bourgeoisie est autant l'aboutissement de la stratégie d'intégration et du partage du pouvoir que l'aboutissement d'un entendement idéologique des classes sociales ascendantes qui vont assumer la gestion de la société. Genèse de l'universalité abstraite, idéologique des Droits de l'Homme…<br /> <br /> === La critique de la nouvelle aliénation « libertaire » en régime capitaliste ===<br /> Dès lors, pour ne pas rester dans le contre-sens évident d'une lecture de son œuvre hostile aux progrès sociétaux&lt;ref&gt;On pense notamment aux revendications d'[[Alain Soral]].&lt;/ref&gt;, il faut préciser que Clouscard ne fait qu'analyser comment l'évolution du mode de production capitaliste et sa survie politique après 1945 conduisent au stade du [[libéral-libertaire|libéralisme libertaire]]. Les contradictions sociales (famine d'après-guerre, industrie dévastée, récession, etc.) ayant conduit à adopter un nouveau modèle de société décrit par l'auteur dans ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'', l'étude des mœurs s'impose alors pour rendre compte des mutations des sociétés industrialisées. <br /> <br /> Son étude sociologique amène Clouscard à relativiser l'enthousiasme idéologique des élites de la nouvelle intelligentsia qui veut identifier assouplissement de la répression morale des modèles de société et triomphe de la révolution douce du capitalisme, capable de dissoudre les blocages et les inhibitions (freudo-marxisme d'[[Herbert Marcuse]]). La codification idéologique exaltant le nouveau « libertinage » soixante-huitard s'expliquant dans son œuvre par l'intégration progressive de nouvelles couches sociales - les nouvelles couches moyennes - au système de gestion techno-bureaucratique de la nouvelle gestion sociale démocrate du capitalisme&lt;ref&gt;Cf. [[La Bête sauvage (livre)|La Bête sauvage]].&lt;/ref&gt;.) La connivence entre les intelligentsia de la « nouvelle gauche » et la « nouvelle droite » exprimant alors la dualité de complémentarité des intérêts et des membres de la « bourgeoisie financière » et les nouvelles couches moyennes qui sont dans une situation aussi ambiguë par rapport au prolétariat actuel que la bourgeoisie de 1789 avec le reste du tiers état. Dans la préface à la seconde édition de ''[[L'Être et le Code]]'', l'auteur écrit notamment : <br /> <br /> « Les livres qui seront consacrés à l’actuelle société française montrent l’aboutissement de cette histoire de France : Mai 68, la parfaite contre-révolution libérale, celle de la modernité qui cache le &quot;nouveau réactionnaire&quot; &lt;ref&gt;Paris, L'Harmattan, 2004.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === Des combats sociétaux dans un régime d'économie de marché au néo-fascisme=== <br /> <br /> Ainsi, l'analyse critique des progrès sociétaux au cours du {{s-|XX|e}} ne peut valoir comme critique morale de l'émancipation des femmes ou des jeunes, mais comme analyse critique de la création de nouveaux marchés par l'assouplissement des mœurs. Les puissances trompeuses du capitalisme (communication publicitaire, etc) précèdent l'individu qui s'attache à des modèles de conduites « émancipées » qui « libèrent le corps » sans libérer ni l'âme, ni la force de travail des individus du [[Travailleur Collectif]] contraints de s'exploiter pour participer au système des signes de la jouissance.<br /> <br /> Les combats sociétaux sont donc exploités et instrumentalisés par la forme même de la société. Aidée par les formidables gains de productivité permettant la production industrielle des biens de subsistance et d'équipement, l'économie de marché trouve des débouchés commerciaux aux revendications sociétales, mais dans un régime d'inégalité sociale. Les plus pauvres accèdent comme les plus riches aux mêmes modèles culturels, mais tandis que la classe ouvrière est toujours exploitée pour produire et n'accède qu'à une consommation frivole minimale – parfois seulement des signes les plus modestes – les nouvelles couches moyennes et de la bourgeoisie consomment beaucoup plus sans produire et accèdent à la « gamme » de luxe des nouveaux produits : loisirs, voyages, produits bio de luxe, modes de vie marginaux et alternatifs, contestation moralisante des rapports capitalistes, etc.<br /> <br /> === L'animation et le management au service du [[Le Capitalisme de la séduction|capitalisme de la séduction]] ===<br /> L'animation et le management sont le versant populiste et démagogique de la nouvelle culture libertine des classes dominantes qui promet la jouissance à la classe ouvrière et génère un discours consensuel de diversion pour démobiliser le combat politique des travailleurs. L'originalité de cette idéologie est certainement constituée par l'abandon des grands et problématiques récits collectifs qui obligent à la prise en compte des classes sociales. Pour la première fois, la production idéologique s'attache à créer un récit collectif de l'émancipation de l'individu au sein d'une nouvelle société libertaire et bienveillante. Les problématiques du travail ne sont pas abordées dans une perspective collective mais en ciblant l'individu. Cette culture (participation et discours) qui récuse la [[lutte des classes]], tend à masquer ou à minimiser l'importance des différences de classe, recouvre le réel par ce que Clouscard désigne et conceptualise comme une « séduction », résurgence de la [[sophiste|sophistique]] pour de nouvelles cibles :<br /> <br /> : « La séduction, c'est le pouvoir du langage indépendamment du concept, indépendamment de la sagesse. À un moment donné, un discours peut apparaître ayant le pouvoir d'anéantir l'être: c'est le discours du paraître, le discours de la séduction. La vérité en tant que telle est alors recouverte&lt;ref&gt;[http://www.youtube.com/watch?v=EIIaDuHJm0s Michel Clouscard], sur le plateau d'[[Apostrophes]], 1983.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === Les niveaux d'initiation à la civilisation et à l'exploitation capitaliste === <br /> <br /> Dans son étude de l'anthropologie de la modernité, ''[[Le Capitalisme de la séduction]]'', Clouscard dévoile sa critique de l'idéologie de la social-démocratie libertaire. Écrit dans le sillage de l'élection de [[François Mitterrand]], lorsque [[Jack Lang]] était [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], cet ouvrage rend compte de la nouvelle éducation permissive qui façonne l'horizon existentiel et conceptuel de la jeunesse pour apporter au monde du travail non plus des revendications collectives mais des fantasmes individuels. La société traditionnelle supposait la participation aux tâches laborieuses et un apprentissage du travail comme principe de réalité, mais la civilisation de la « fée électricité » abolit la référence à la peine et au mérite dans la quotidienneté. Autrefois, l'émancipation coïncidait aussi à l'intégration au monde du travail, mais Clouscard montre que le capitalisme ciblant et développant de nouveaux marchés que sont la femme et le jeune, l'« émancipation » commence bien plus jeune. Il dénonce ainsi la fonction idéologique du [[féminisme]] mondain : la femme ouvrière doit revendiquer le droit à l'exploitation et dénoncer son mari ouvrier comme « phallocrate », guerre civile dans la classe ouvrière. Tandis que le « jeune », qui consomme sans être productif, peut accuser le père ouvrier de manque de largesse de vues. S'installe alors un lien d'échange symbolique avec les objets qui condensent les promesses idéologiques, la fantasmatique de l'idéologie publicitaire et l'initiation à la civilisation de la marchandise : la nouvelle civilisation capitaliste produit une nouvelle aliénation qui doit donc être étudiée et dite selon les niveaux initiatiques de cette société. L'étude de la frivolité est déterminante pour comprendre la nouvelle [[lutte des classes]] et Clouscard développe une méthodologie qui critique mais emprunte à la modernité de [[Claude Lévi-Strauss|Lévi-Strauss]], ce qui lui fera dire : {{Citation|Les mêmes, qui ont tout accepté de Lévi-Strauss, pour qui le système de la parenté est structural de l'intersubjectivité, n'accepteront pas que l'intersubjectivité occidentale relève aussi d'un système de la parenté... [ celui institué par la bourgeoisie ]. Serait-ce parce que l'Occidental est plus &quot;civilisé&quot; &lt;ref&gt;''[[Traite de l'amour fou]]''.&lt;/ref&gt; ?!!}} <br /> <br /> Le dispositif d'ensemble est celui d'un nouveau contrat social entre des parents bourgeois débonnaires et des enfants « émancipés » mais « autonomes ». Par ailleurs, l'incitation douce par la présence des nouvelles marchandises que sont les signes du « look » (le jean), le relationnel (la bande qui complète l'éducation « nocturne » que ne peut fournir la famille), l'animation machinale du corps (rythmes binaires, harmonies de l'impressionnisme « psychédélique »), le mode de loisir émancipateur (« [[chanvre|cannabis]] », rapports sexuels), la régulation des contradictions et la sélection des plus résistants (la jouissance offre des pièges que sont les addictions, les anomies, etc.).<br /> <br /> Ce dispositif est conceptualisé comme l'émergence au sein de la société marchande d'une distribution « gratuite » de marchandises et de signes, de discours et de modèles culturels émancipateurs, mais au prix de la soumission politique des travailleurs pour la consommation immédiate et « naturalisée » des nouvelles marchandises du capitalisme de l'industrie légère. Et pour les plus pauvres, la consommation des signes de richesse (lunettes de soleil) mais non de leur réalité (semaine à Miami) : l'imaginaire est tellement prégnant, le système des significations « culturelles » tellement balisé que Clouscard résume et conceptualise l'opération comme le « [[potlatch]] d'une part de la [[plus-value]] » en direction de la classe ouvrière. Une part marginale de la plus-value extorquée aux travailleurs adultes (notamment des hommes) a servi de capital de départ pour la création de nouveaux marchés en direction des futurs travailleurs exploités (les jeunes et les femmes). Au travers de l'incitation douce et progressive, la nouvelle économie politique capitaliste s'est avancée : économie dont les marchandises et les modèles de consommation sont addictifs. Clouscard nomme celle-ci économie prostitutionnelle dans l'ouvrage ''[[Refondation progressiste face à la contre-révolution libérale]]''. Surtout, le « [[potlatch]] d'une part de la [[plus-value]] » correspond à l'oppression « douce » du néo-capitalisme et tend à compléter, voire prendre la relève de la seule extorsion de la plus-value, qui permettait de décrire la situation objective de la classe ouvrière dans la société capitaliste du {{s-|XX|e}}. La morale [[époque victorienne|victorienne]] codifiait une situation immanente aux conditions objectives d'austérité, tandis que l'anti-morale libertaire codifie la négation du prolétariat par une autre partie de la classe ouvrière (les travailleurs) : les nouvelles couches moyennes.<br /> <br /> === La contradiction du libéralisme libertaire : la crise, retour du refoulé === <br /> <br /> :« ''Le capitalisme a viré à gauche au niveau politico-culturel et a viré à droite au niveau économico-social''&lt;ref&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction]]'', Paris, Éditions Sociales, {{p.|242}}.&lt;/ref&gt; .»<br /> <br /> Michel Clouscard dénonçait cette dérive de l'économie de marché au moment où le cycle d'alternance entre récession et relance introduisait le [[chômage]] et l'[[Politique de rigueur|austérité]] comme horizon structurel pour les travailleurs et en particulier pour la [[classe ouvrière]], et permettait donc qu'une partie de la classe ouvrière « sur-numéraire » et fragilisée trouve comme débouché l'industrie du loisir et l'« économie prostitutionelle ». En 1983, Clouscard finissait ainsi ''[[Le Capitalisme de la séduction]]'' : <br /> <br /> :« ''La crise va révéler la nature profonde de ce système : l'austérité (la répression économique sur les travailleurs, essentiellement la classe ouvrière) a comme corollaire non seulement le maintien, mais l'expansion de la consommation &quot;libertaire&quot; social-démocrate. C'est en pleine période de crise qu'est née l'idéologie de l'informatisation de la société au service de la convivialité. À mesure que l'austérité s'aggrave, le chiffre d'affaires de l'industrie du loisir, du tourisme, du plaisir augmente. Les deux semblent être en raison inverse. La jouissance &quot;libertaire&quot; social-démocrate a comme condition le productivisme, l'inflation, le chômage, etc.''&lt;ref&gt;''[[Le Capitalisme de la séduction|Le Capitalisme de la Séduction]]'', Paris, Éditions Sociales, {{p.|243}}.&lt;/ref&gt; »<br /> <br /> == ''[[L'Être et le Code]]'' dans son œuvre ==<br /> <br /> === La critique de l'anthropologie politique doit compléter la critique de l'économie politique chez Marx ===<br /> <br /> Clouscard s'est attelé à mettre à jour la [[dialectique du frivole et du sérieux]] pour compléter le discours critique de Marx et Engels. Si l'économie politique fournit la base logique pour comprendre les rapports sociaux tels qu'ils sont objectivement, l'étude de l'anthropologie fournit les modalités du codage idéologique des rapports entre les classes que suppose l'oppression d'une classe par une autre. Tandis que la dialectique du maître et de l'esclave constituait le primordium de la phénoménologie des luttes de classes chez Hegel, la dialectique du frivole et du sérieux montre le codage par la classe savante pour légitimer les rapports de production et revendiquer la légitimité de la donne sociale. Ainsi, l'extorsion de la plus-value produite par la classe des producteurs est pensée et légitimée par la classe des consommateurs qui ne distingue pas la réalité logique qui se tient sous la phénoménologie des différences existentielles entre les classes sociales. L'anthropologie historique de Clouscard reprend donc la critique de la philosophie spéculative idéaliste constituée par toute philosophie récusant la détermination matérielle économique apportée par Marx et Engels. La critique des rapports socio-politiques entre les hommes est alors complétée par la découverte que des pans entiers du corpus philosophique portent la trace évidente des enjeux anthropologiques, eux-mêmes sur-déterminés radicalement par la mise en relation de la production et de la consommation, du travail et de la jouissance.<br /> <br /> === Le relation être-code et la critique du néo-kantisme === <br /> <br /> Le passage de l'ontologie sociale produite par le travail humain sous des rapports de production déterminés au savoir de cette réalité humaine est problématique. Les rapports de production fonctionnent comme un inconscient, provenant du déni du rôle de la classe laborieuse dans toute l'histoire de la philosophie jusqu'aux balbutiements de la pensée socialiste. D'où l'importance déterminante de l'étude de la codification intellectuelle des rapports sociaux (mœurs, classes sociales, mode de pensée) pour dépasser le ''statu quo'' des rapports politiques donnés, le « même » reproduisant le « même ». Ainsi, sa thèse ''L'Être et le Code'' apparaît comme une magistrale étude de l'[[autisme]] social et intellectuel des classes dominantes, dont il rassemble et fustige l'épistémologie idéaliste dans son concept de [[néo-kantisme (Clouscard)|néo-kantisme]]. Car c'est au sein même de la pensée de la réalité contemporaine par l'épistémologie dominante que se meuvent les interdits conceptuels pour reconnaître et dépasser la codification du processus social :<br /> <br /> « Cette continuité du ''même'', selon le [[synchronie et diachronie|synchronique]] et le [[Synchronie et diachronie|diachronique]], s'objective selon la dialectique de l'être et du code. La continuité de la relation dialectique de l'être et du code est celle du ''même'' selon la progressive négation de l'être par le savoir (le code). C'est la continuité de la relation être-code qui autorise (dans) la progressive négation de l'ontologie originelle par le procès de production du savoir (sujet transcendantal). De l'ontologie étymologique à sa plus grande réduction par le code (le savoir), c'est le ''même'' mais comme passage d'une ontologie à son savoir, de l'inconscient au discours logique, de la substance au sujet&lt;ref&gt;''[[L'Être et le Code]]'', Paris, l'Harmattan, {{p.|85-86}}.&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> === La dialectique du frivole et du sérieux ===<br /> <br /> Clouscard démontre dès sa thèse de doctorat l'importance de la gestion de la « frivolité » dans le contrôle social qu'exercent les classes dominantes.  Pour que les esclaves produisent, fournissez « du pain et des fêtes » disait la maxime romaine. La [[dialectique du frivole et du sérieux]] lui permet de conceptualiser les enjeux anthropologiques qui manifestent la relation infrastructure (mode de production) et superstructure (idéologie, pratique sociale, ritualisation). Les classes dominantes contrôlant la production et régulant la consommation des richesses extorquées, en cas de crise (économique, idéologique, politique), celles-ci peuvent assouplir la participation de populations spécifiques à la consommation des fruits du travail des classes laborieuses. C'est une régulation tendancielle qui rend compte des réponses – immanentes et/ou produites – à la fissuration des relations entre les classes sociales, notamment apportées par le passage d'un sous-mode de production à un autre. Ainsi, les contradictions pouvant générer la fin d'un modèle social, les « crises » peuvent être résolues et/ou se résoudre en assouplissant les règles. « Il faut que tout change pour que rien ne change &lt;ref&gt;« Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change » est la vraie citation dans ''[[Le Guépard]]'', [[Giuseppe Tomasi di Lampedusa]]&lt;/ref&gt;! »<br /> <br /> === La suturation par les classes dominantes de la fissure apportée par « le monde d'en bas »===<br /> <br /> Ainsi, le débat idéologique et toute l'histoire philosophique peuvent être relus par les circonstances concrètes de l'histoire réelle (économique, antagonisme entre les classes). C'est l'axe de l'étude idéologique que fournit ''[[L'Être et le Code]]'', examinant notamment ces suturations des contradictions (sociales, idéologiques, pratiques) par les classes dominantes de la fissure apportée par « le monde d'en bas ». Cette suturation, comme la lutte des classes et le passage d'un mode de production à un autre, marque autant un progrès que la pérennité du développement de celui-ci au sein de rapports sociaux inégalitaires. La dialectique du frivole et du sérieux est la dialectique établie entre les termes équivalents de consommation et de production.<br /> <br /> === Extension du domaine de la conceptualisation, donc de la possibilité du jugement moral === <br /> <br /> L'étude anthropologique de Michel Clouscard décrit donc l'ensemble des étapes parcourues par les rapports entre les classes. Et cette figure constante de cette fissuration-suturation explique l'irruption des rapports de production dans le discours moral, notamment dans son œuvre ''[[Le Frivole et le Sérieux]]'' en 1976. Les fondements structurels du mode de production que sont les rapports entre les classes sont reconduits dans leurs bases étymologiques originelles mais selon un aménagement stratégique des données de départ. Ce passage d'un sous-mode de production au suivant, cette négation des contradictions de l'être social et des rapports de classes constituant même une figure essentielle de la phénoménologie historique, le dépassement conscient des formes antérieures de la société amène à intégrer le domaine de la « frivolité » dans la réflexion socialiste, non, pour la célébrer ou lui prêter des vertus miraculeuses en l'[[hypostase|hypostasiant]] (freudo-marxisme d'[[Herbert Marcuse]]), mais pour mettre en regard la consommation la plus générale du corps social avec la théorie socialiste et l'épistémologie du [[matérialisme dialectique]] et [[matérialisme historique|historique]], dont [[Karl Marx|Marx]] a énoncé les premiers principes. Ce passage doit donc progresser dans sa totalisation du fait social et de son champ critique, ce qui l'oppose à la dogmatisation stalinienne de jugements de valeur arbitraires ou au « ni-ni » du [[relativisme]] moral et politique du « [[néokantisme|néo-kantisme]] », au sens de codification idéologique&lt;ref&gt; Nous renvoyons aux articles de l'Association pour Michel Clouscard :[http://www.vulc1.fr/cl/fr/index.php/Le_Concept_de_N%C3%A9o-Kantisme Le concept de néo-kantisme chez Clouscard] &lt;/ref&gt; .<br /> <br /> === L'assouplissement permissif des mœurs (« Mai 68 libertaire&lt;ref&gt;Michel Clouscard distingue le « Mai 68 libertaire » de l'émancipation du corps, des transgressions contestataires et le « Mai 68 ouvrier » des accords de Grenelle.&lt;/ref&gt; ») lu au travers des résultats de ''[[L'Être et le Code]]'' ===<br /> <br /> C'est pourquoi, il est possible – et selon Clouscard politiquement nécessaire – de lire le changement de stratégie du capitalisme. Au cours de son travail de sociologue et d'historien de l'idéologie capitaliste et de militant socialiste, cet auteur a su poser la question du passage de la morale victorienne (répressive et névrotique) à l'a-morale de la société capitaliste actuelle (« Il est interdit d'interdire » disait le slogan) : « L'assouplissement permissif des mœurs est-il une victoire ou une nouvelle aliénation de la classe ouvrière ? À qui bénéficie-t-il réellement ? » L'intégration de nouvelles couches moyennes, qui fait de la lutte des classes une « métamorphose » en introduisant de nouvelles couches au statut indéterminé – ni prolétaires, ni bourgeoises –, est donc étudié selon la figure de la suturation de la fissuration des rapports sociaux et les débats idéologiques soumis aux catégories de la [[dialectique du frivole et du sérieux]]. Ses résultats soutiennent avec conviction la thèse qu'un nouveau dispositif de jouissance des rapports entre les classes a vu le jour. Celui-ci consiste dans le dévoiement puis l'intégration d'une stratégie [[social-démocratie|social-démocrate]] dans la gestion du capitalisme, les mesures sociales permettant de privilégier les métiers du tertiaires et du quaternaire pour constituer le « ventre mou » de la « techno-bureaucratie social-démocrate&lt;ref&gt;Cf. ''[[La Bête sauvage]]''&lt;/ref&gt; ». Ce nouveau dispositif de classes prend le relais de l'affrontement frontal de l'antagonisme bourgeoisie/prolétariat par le développement de types sociaux jusqu'alors embryonnaires et désormais associés à un « management » et une « animation » plus ou moins futile et « frivole » de la nouvelle « convivialité » de la civilisation marchande (mode, industrie des loisirs, jeux, festivités…), devenue champ étendu de la nouvelle « mondanité » des couches dominantes. En résulte une nouvelle « civilisation capitaliste&lt;ref&gt;Cf. ''[[Le Capitalisme de la séduction ]]''&lt;/ref&gt; » car « la première société hédoniste de l'histoire&lt;ref&gt;Cf. ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]''.&lt;/ref&gt; », mais en conservant les clivages les plus criants de la société. Cela induit notamment la libération du corps clivé de la psyché, mais, encore, la libération de certains par l'oppression de la classe ouvrière mondiale.<br /> <br /> === Le capitalisme libéral social-démocrate et libertaire, concept descriptif du capitalisme contemporain === <br /> <br /> Le néo-capitalisme c'est cette exaspération définitive d'un capitalisme bourgeois qui atteint ses conséquences autistiques avec sa nouvelle détermination « libertaire » : une culture permissive et transgressive accompagne l'extorsion d'un « procès de production » humain, lui-même au profit des agapes des « nouvelles couches moyennes » et de la classe possédante (nouvelle figure du libertinage, étudié dans ''[[L'Être et le Code]]''). L'oppression capitaliste traditionnelle se déguise par son idéologie d'appel. L'intégration progressive de nouvelles activités qui bénéficieront des privilèges historiques des classes dominantes étymologiques, à savoir la consommation de la plus-value produite par les travailleurs… sans travailler. La classe des consommateurs qui ne produisent pas mais gèrent les contradictions sociales ne ferait donc que croître jusqu'à la prise de conscience menant à la conscience socialiste qui ouvrira la voie à une gestion collective et égalitaire des ressources. On le voit la vision défendue par Clouscard intègre le domaine de la frivolité à celui de la lutte des classes de Marx et refuse le libéralisme philosophique. Ainsi, il retrace la métamorphose idéologique de l'intelligenstia française et fait le procès d'une « trahison des clercs » dans les postulats du libéralisme philosophique et surtout du nouveau mode de vie et genre de vie apparus au cours du {{s-|XX|e}}.<br /> <br /> == ''Rousseau ou Sartre : De la Modernité'' == <br /> {{Article détaillé|Critique du libéralisme libertaire}}<br /> <br /> === Le néo-kantisme contre l'État et la Volonté Générale : l'hégémonie de la société civile capitaliste contre les citoyens ===<br /> <br /> Il fustige notamment Sartre et lui oppose le projet humaniste de Rousseau dans la ''[[Critique du libéralisme libertaire]]'' notamment. Clouscard reproche la conceptualisation parcellaire de la société à la plupart des penseurs estimés au {{s-|XX|e}} ([[Sigmund Freud|Freud]], [[Roland Barthes|Barthes]], [[Michel Foucault|Foucault]], [[Jacques Lacan|Lacan]], etc.). Les figures de la [[dialectique du frivole et du sérieux]] qu'il met au jour dans son étude d'anthropologie historique de la société française depuis le Moyen Âge lui apportant la base épistémologique pour dénoncer le discours idéologique qui code l'actuelle promotion active de la marchandisation de la société en échange de la liberté de consommer les marchandises du domaine de la frivolité (les loisirs, le principe de plaisir). Et de relever les incidences des métamorphoses de la société dans le champ philosophique. La liberté de consommer précède l'existence conceptuelle de la liberté chez de nombreux auteurs, pour lesquels l'oppression d'une classe par une autre n'aurait pas sa place dans le champ moral, faute de base épistémologique claire. D'où la polémique universitaire contre ces auteurs. C'est l'hégémonie de la société civile dans le champ moral – logique privée – contre la question de l'État. Clouscard rappelle donc les fondements de la modernité apportés par Rousseau : la problématique du Bien Commun et de la Volonté Générale ne peuvent trouver leur place dans la contextualisation du débat moral au sein de la société civile. C'est l'écrasante victoire de la pratique sociale de la société voulue par l'économie de marché.<br /> <br /> === Lever les interdits apportés à la recherche d'un nouveau contrat social === <br /> <br /> Clouscard montre que ce qu'il faut retenir de Rousseau c'est que l'État est conçu pour que la pratique sociale qui implique les citoyens permette à l'humanité de rendre conforme à ses arbitrages une relation dialectique déjà opérante entre le Phénomène et le Noumène. Cela n'est pas acceptable pour la philosophie néo-kantienne, autant système d'interdits épistémologiques que système de falsification de l'histoire de la philosophie. Ainsi, selon l'épistémologie néo-kantienne qu'il dénonce, l'émergence d'un débat collectif moral ne pourrait être car il est impossible pour l'entendement d'accéder au Noumène, à la Chose-en-soi, à la Totalité. Mais l'histoire de la philosophie dominante a fait l'économie de la critique de Kant par Hegel. L'évolution de l'entendement humain est un mystère pour Kant qui s'interroge spéculativement sur l'existence du jugement synthétique a priori. Cependant Clouscard démontre que l'entendement, les concepts cheminent aussi par l'Histoire. Des contradictions cheminent dans le monde et sont résolues dans la praxis humaine. Car la praxis est la matrice déterminante pour rendre compte des évolutions, même de l'entendement législateur. Ainsi l'idéalisme absolu hégélien et le matérialisme dialectique et historique de Marx font front commun contre l'idéalisme kantien et font voler en éclat les impasses liées à l'« impossibilité de connaître le Noumène ». En réalité l'humanité est reliée au Noumène par et au travers de la praxis (cf. la thèse de l'isomorphisme de la société civile et du corps-sujet). La praxis est déjà mise en relation du Phénomène et du Noumène. Au sein de l'histoire vivante et des rapports sociaux, des crise et des contradictions de l'État réel, la praxis met l'homme au centre d'un Noumène dont il s'approprie la dimension matérielle en niant l'Être par le procès de production et qu'il conceptualise en produisant des représentations au sein du parcours dialectique de la praxis. Le procès de production concrétise déjà un système de relations dialectiques entre le Noumène et le Phénomène.<br /> <br /> === L'exégèse fondamentale de l'unité de l'œuvre de Rousseau, penseur de l'État === <br /> <br /> Dès lors, l'exégèse de l'unité du projet de Rousseau par Clouscard révèle que l'objet de ses travaux est essentiellement politique et vise à faire de la question de l'État la mise en relation de la société civile et de l'État, tandis que le capitalisme – dans ses fondements juridiques et sa pratique concrète – fait prévaloir la société civile, asservit l'État aux intérêts privés et confisque la souveraineté politique des peuples. Clouscard refuse donc les lectures qui font de Rousseau le précurseur du romantisme et de l'idéalisme subjectif, car cela signifie que la place accordée à la subjectivité serait en contradiction avec le projet d'harmonie et de « transparence » que portait Rousseau&lt;ref&gt; Clouscard révèle plutôt le romantisme comme le symptôme de l'évolution sociale et matérielle, l'essor et les contradictions de nouvelles couches sociales et de nouvelles figures sociales. Ainsi, par l'étude sociale succincte et l'examen du système de la parenté de la bourgeoisie de la libre entreprise, il met en lien le romantisme, le positivisme et le romanesque. Donc le romantisme est l'évolution de la sensibilité de l'être de classe au niveau des représentations nouménales. Le romantisme procède d'un transfert des nouvelles réalités dans la société bourgeoise (après 1789) au niveau de l'esprit subjectif. cf. &quot; Critique du Libéralisme Libertaire&quot; {{p.|111-133}} &lt;/ref&gt; . En effet, c'est en penseur du politique que l'auteur du ''[[Du contrat social|Contrat social]]'' expose les enjeux de l'inter-subjectivité dans ''[[Julie ou la Nouvelle Héloïse]]''. <br /> <br /> Il écrit ainsi : « La notion de démocratie est (encore) une opération synthétique. [ La légitimité politique ] est dans la conscience unifiée qui alors décide du sens. Ce qui rend possible l'échange – des consciences – du contrat social. La démocratie est le mode de relation des consciences qui ont dépassé leurs contradictions pour décider du sens de la vie. La psyché et la démocratie unifient la conscience qui ainsi proclame le sens : le sens de la sensibilité et le sens de la raison. L'esprit – au sens laïque du terme – s'accomplit. »<br /> <br /> À l'occasion de cette lecture, les concepts de Rousseau sont retravaillés à la lumière de l'histoire de la philosophie : autant parce que sa pensée existentielle et politique est tronquée par Kant que parce qu'on retrouve un lien très fort entre sa conception du rapport nature-culture et ses idées sur l'émancipation politique de l'homme par l'État, lien dont Clouscard pense l'unité et la modernité après Hegel et Marx. Sa thèse est que Rousseau est autant le penseur le plus sérieux de la psyché et de la démocratie dans la perspective d'un État socialiste que le précurseur indéniable du matérialisme dialectique et historique, c'est-à-dire de la transformation de l'homme par l'homme. La lecture de Clouscard permet de réconcilier le « projet marxiste » avec la démocratie, et son étude constitue l'arrière-plan théorique de ses propositions pour un Parlement du Travailleur Collectif.<br /> <br /> == Marché du désir ou Parlement du Travailleur Collectif ==<br /> <br /> === Un « moraliste » marxiste ou un savoir de la morale ? ===<br /> <br /> Puisque Clouscard entend fournir une avancée théorique permettant de refonder l'État socialiste, et qu'il est impératif de restituer aussi l'intersubjectivité dans le débat démocratique, sa recherche aborde de nouvelles problématiques pour étudier la signification sociale de la morale pour l'État. Le consensus du libéralisme libertaire impose de « dé-réguler » la morale, puisque toute règle s'oppose au développement potentiel d'un nouveau marché, les règles morales n'échappent pas à ce principe du stade ultime du capitalisme en quête de débouchés nouveaux. Clouscard développe alors l'étude d'une signification socialiste de la morale. Sa vision n'est pas répressive mais responsabilisante. Il s'agit de comprendre le coût social de la permissivité et les conséquences d'une pratique « dé-régulée ». <br /> <br /> En effet, la thèse fondamentale de Clouscard sur l'évolution du capitalisme étant que celui-ci cible désormais une subjectivité à asservir pour créer autant une allégeance de tous au modèle de société que de nouveaux marchés comme le nouveau marché du désir. Sa critique de la nouvelle économie politique montre le lien entre l'apparition du mode de production de série, de l'industrie légère et des capacités effectives de créer une société hédoniste, c'est-à-dire échappant au manque... et l'apparition des nouvelles marchandises fondamentales que sont alcool, drogue, sexe, violence, jeux. Le principe de plaisir du capitalisme se payant du plus critiquable de ses principes de réalité : l'exploitation de l'homme par l'homme, la marchandisation, etc.<br /> <br /> === Manifeste pour un nouveau progressisme : ''Le Frivole et le Sérieux'' === <br /> <br /> Comme l'indique le sous-titre de l'ouvrage de 1976 : « Vers un nouveau progressisme », ''Le Frivole et le Sérieux'' est adressé aux socialistes du monde entier. D'un point de vue scientifique et philosophique, Michel Clouscard étudie comment la problématique morale traditionnelle de l'« économie de la rareté » du mode de production antérieur peut servir de base référentielle pour générer une éthique sociale collective qui prenne en compte comme norme éthique collective la situation éthique imposée au prolétaire : produire pour consommer.<br /> <br /> Dans ses ouvrages, notamment ''[[Refondation progressiste]]''&lt;ref&gt;''Refondation progressiste'', Paris, l'Harmattan, II, B, notamment 4, {{p.|79-99}}&lt;/ref&gt;, il reprendra ce qu'il désignera comme une plaidoirie pour une éthique immanente à la production morale des conditions d'existence, baptisée [[éthique de praxis]]. Il met en avant l’urgence d’une morale provisoire face au [[libéralisme libertaire]] et la nécessité d’une éthique basée sur l'équilibre entre production et consommation&lt;ref&gt; Il est à noter que Clouscard n'est pas un penseur écologiste qui voudrait limiter la consommation.&lt;/ref&gt;. L'objectif n'étant pas de créer un nouveau moralisme, mais de jeter les bases d'une réflexion [[éthique]] universelle permettant de réconcilier le frivole et le sérieux, la consommation et la production&lt;ref&gt;Ce projet trouve son aboutissement dans le Parlement du Travailleur Collectif.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Polémique contre les freudo-marxistes === <br /> <br /> Cette marchandisation, qui est le signe même de l'hégémonie de la société libérale de l'économie de marché, donc du triomphe des classes possédantes sur les producteurs, sera pourtant présentée comme une victoire des travailleurs par la plupart des [[freudo-marxisme|freudo-marxiste]]s, tels Marcuse ou Deleuze, contre lesquels Michel Clouscard s'emporte dans un ouvrage théorique à la verve pamphlétaire : ''[[Néo-fascisme et idéologie du désir (Clouscard)|Néo-fascisme et idéologie du désir]]''. <br /> <br /> : « [[Karl Marx|Marx]] s'est exclusivement consacré à l'étude de la concentration du capital, car c'est le principe de l'[[économie politique]]. Nous allons proposer l'étude de la dérive de l'accumulation comme principe de la connaissance [[phénoménologie|phénoménologique]] de la mutation de la [[bourgeoisie]] de la libre entreprise [ xıx{{e}} ] à la bourgeoisie des services et des fonctions de la société libérale [ fin xx{{e}} - début xxı{{e}} ]. Ainsi nous allons révéler un énorme non-dit : celui de la généalogie de cette société libérale&lt;ref&gt;''[[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]'', Paris, Delga, {{p.|141}}&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> == Réconcilier le principe de réalité et le principe de plaisir : Parlement du Travailleur Collectif == <br /> <br /> Pour résoudre la contradiction sociale apportée par les relations conflictuelles entre les classes sociales, Michel Clouscard a proposé d'ajouter un Quatrième Pouvoir aux Trois Pouvoirs préconisés par [[Montesquieu]]. Celui d'une Chambre des Représentants du Monde du Travail où seraient débattues les grandes options de la société. Il s'agit d'une proposition de gestion démocratique et auto-gestionnaire par l'ensemble des travailleurs. Il développe le principe d'un Parlement du Travailleur Collectif, notamment dans ses ouvrages ''[[Les Métamorphoses de la lutte des classes]]'' et ''[[Refondation progressiste]]''.<br /> <br /> == Influence de Michel Clouscard == <br /> <br /> Le roman ''[[Extension du domaine de la lutte]]'' de [[Michel Houellebecq]] expose une analyse des relations sociales hommes-femmes sous l'aspect du [[libéralisme]], proche des conceptions de Clouscard, bien que Houellebecq soit un [[libéral]] jumelé de [[conservatisme]].<br /> <br /> Bien que Michel Clouscard soit une des principales références d'[[Alain Soral]], il s'est démarqué explicitement et publiquement de l'engagement politique de cet auteur dans un article intitulé « Aux antipodes de ma pensée&lt;ref&gt;[http://www.humanite.fr/node/78732 « Aux antipodes de ma pensée »], ''L'Humanité'', 30 mars 2007&lt;/ref&gt; », publié dans le journal ''[[L'Humanité]]'' (c'est en fait Le Pen qui est visé par la phrase reprise en titre). [[Alain Soral]] avait préfacé le livre ''Néo-fascisme et idéologie du désir'' en [[1999]], plusieurs années avant son passage au comité central du [[Front national (parti français)|Front national]].<br /> <br /> == Citations == <br /> {{Pour Wikiquote}}<br /> * « Le néo-fascisme sera l’ultime expression du libéralisme social libertaire, de l’ensemble qui commence en Mai 68. Sa spécificité tient dans cette formule : « Tout est permis, mais rien n’est possible. » [ Puis ], à la permissivité de l’abondance, de la croissance, des nouveaux modèles de consommation, succède l’interdit de la crise, de la pénurie, de la paupérisation absolue. Ces deux composantes historiques fusionnent dans les têtes, dans les esprits, créant ainsi les conditions subjectives du néo-fascisme. De Cohn-Bendit à Le Pen, la boucle est bouclée : voici venu le temps des frustrés revanchards. » [http://www.vulc1.fr/cl/fr/index.php/Les_Trente_Honteuses Les Trente Honteuses], 30 avril 2002 - Journal ''l'Humanité''<br /> * « L'État a été l'instance [[superstructure|superstructurale]] de la répression capitaliste. C'est pourquoi [[Karl Marx|Marx]] le dénonce. Mais aujourd'hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l'État-nation a pu être le moyen d'oppression d'une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la [[mondialisation]]. C'est un jeu [[dialectique]]. »<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> * ''L'Être et le Code'', Éditions Mouton, 1972 ; réédition L'Harmattan, 2004, {{ISBN| 978-2747555302}}.<br /> * ''Néo-fascisme et idéologie du désir'', 1973 ; réédition : Le Castor Astral, 1999 ; [http://www.editionsdelga.fr réédition Delga 2008], {{ISBN |978-2-915854-10-7}}.<br /> * ''Le Frivole et le Sérieux'', Albin Michel, 1978 ; [http://www.editionsdelga.fr réédition Delga], 2010 {{ISBN|978-2915854206}}<br /> * ''Le Capitalisme de la séduction - Critique de la social-démocratie'', Éditions sociales 1981, [http://www.editionsdelga.fr Réédition Delga 2006], {{ISBN| 978-2209054572}}.<br /> * ''La Bête sauvage, Métamorphose de la société capitaliste et stratégie'', Éditions sociales, 1983.<br /> * ''De la Modernité : Rousseau ou Sartre'', Éditions sociales, 1985.<br /> ** réédité sous le titre ''Critique du libéralisme libertaire, généalogie de la contre-révolution'', [http://www.editionsdelga.fr Éditions Delga], 2005, {{ISBN |2-915854-01-7}}.<br /> * ''Les Dégâts de la pratique libérale ou les métamorphoses de la société française'', Nouvelles Éditions du Pavillon, 1987.<br /> * ''Traité de l'amour fou. Genèse de l'Occident'', Scandéditions-Éditions sociales, 1993, {{ISBN |978-2209068623}}.<br /> * ''Les Métamorphoses de la lutte des classes'', Le Temps des Cerises, 1996, {{ISBN| 978-2841090716}}.<br /> * ''Refondation progressiste face à la contre-révolution libérale'', Éditions L'Harmattan, 2003, {{ISBN |978-2747553070}}.<br /> * ''La production de l'« individu »'', [http://www.editionsdelga.fr Delga], 2011, {{ISBN|978-2915854275}}.<br /> <br /> ==Notes et références==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * Ossian Gani et Fabien Trémeau, ''Tout est permis mais rien n'est possible. Un documentaire sur la pensée de Michel Clouscard'', Les Films des trois univers et Éditions Delga, 2011.<br /> * Aymeric Monville, ''Le néo-capitalisme selon Michel Clouscard'', [http://www.editionsdelga.fr Delga], Éditions Delga, 2011, {{ISBN| 978-2915854336}}.<br /> <br /> === Liens internes ===<br /> * [[l'Être et le Code]]<br /> * [[Libéral-libertaire|Libéralisme-libertaire]]<br /> * [[Critique du libéralisme libertaire|Critique du Libéralisme Libertaire]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> *[http://philoclouscard.free.fr/index.html Le site officiel de Michel Clouscard]<br /> *[http://www.vulc1.fr/cl/fr Le site de l'association 'Pour Michel Clouscard'] actuellement en travaux, inaccessible <br /> *[http://www.humanite.fr/2005-11-16_Tribune-libre_Du-liberalisme-libertaire Du libéralisme libertaire] Article de ''[[L'Humanité]]''<br /> *[http://www.youtube.com/watch?v=OOcFmYX5UNw&amp;feature=related Apparition de Michel Clouscard] à [[Apostrophes]] en 1982.<br /> <br /> {{Portail|philosophie|sociologie|marxisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Clouscard, Michel}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en 1928]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le Tarn]]<br /> [[Catégorie:Anthropologue français]]<br /> [[Catégorie:Essayiste ou théoricien marxiste]]<br /> [[Catégorie:Philosophe athée]]<br /> [[Catégorie:Philosophe du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Philosophe français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Philosophe français du XXIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Sociologue français du XXIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Enseignant à l'université de Poitiers]]<br /> [[Catégorie:Décès en 2009]]<br /> [[Catégorie:Mort de la maladie de Parkinson]]<br /> [[Catégorie:Décès dans le Tarn]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=M%C3%A9tropole&diff=142144863 Métropole 2013-06-29T17:17:39Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Voir homonymie|Métropole (homonymie)}}<br /> {{Ébauche|intercomm|France}}<br /> <br /> En [[France]], une '''métropole''' est un [[Établissement public de coopération intercommunale|établissement public de coopération intercommunale (EPCI)]] à fiscalité propre créé par la ''loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de [[réforme des collectivités territoriales]]''&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=IOCX0922788L|texte=Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales}}, et notamment ses articles 12 à 19&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il s'agit de la forme la plus intégrée des intercommunalités françaises, qui ne concerne que les territoires de plus de {{unité|500000|habitants}}.<br /> <br /> Les métropoles se distinguent des communautés classiques ([[communauté urbaine|communautés urbaines]] ou d'[[communauté d'agglomération|agglomération]]) car elles exercent à la fois des compétences déléguées classiquement par les communes membres, mais également des compétences ordinairement dévolues aux départements et régions.<br /> <br /> == Objectifs et enjeux ==<br /> Le président Sarkozy a annoncé, lors de son discours du 25 septembre 2008 à Toulon : « Le moment est venu de poser la question des échelons de collectivités locales dont le nombre et l’enchevêtrement des compétences est une source d’inefficacité et de dépenses supplémentaires. La compétitivité de notre économie est capitale. Elle ne peut supporter un poids excessif de dépenses publiques »&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://www.sarkozynicolas.com/nicolas-sarkozy-discours-de-toulon-texte-integral/<br /> |titre=Discours de Monsieur le Président de la République - Zénith de Toulon<br /> |auteur=Nicolas Sarkozy<br /> |date=25 septembre 2008<br /> |site=http://www.sarkozynicolas.com<br /> |consulté le=16 février 2011<br /> }}&lt;/ref&gt;.<br /> Dans ce cadre, le gouvernement a engagé une réforme profonde des collectivités territoriales, destinée à limiter l'imbrication des institutions locales, en rendant le fonctionnement plus économique et en améliorant la gouvernance, notamment dans le cadre d'une concurrence européenne, voire mondiale, des métropoles les plus importantes.<br /> <br /> C'est pourquoi le gouvernement prévoyait, dans son projet de loi de réforme des collectivités territoriales&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://www.senat.fr/leg/pjl09-060.html<br /> |titre=Projet de loi de réforme des collectivités territoriales, présenté au nom de M. François Fillon, Premier ministre, par M. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales<br /> |auteur=<br /> |date=21 octobre 2009<br /> |site=http://www.senat.fr<br /> |consulté le=16 février 2011<br /> }}&lt;/ref&gt;, la création d'une nouvelle [[Collectivité territoriale en France|collectivité territoriale]] à statut particulier, la métropole, dont il annonçait la création d'office d'une dizaine d'entre-elles, par de nouvelles lois devant intervenir avant 2014.<br /> <br /> Les métropoles devaient absorber, dans leur territoire, l'ensemble des intercommunalités existantes, mais également le département, dont elles étaient censées reprendre toutes les compétences.<br /> <br /> Les territoires départementaux se seraient ainsi vu réduits aux zones, rurales ou périurbaines, situées en<br /> dehors du territoire métropolitain. La région aurait par ailleurs été incitée à confier à la métropole<br /> l'exercice de certaines attributions en son nom et pour son compte. <br /> <br /> L'objectif gouvernemental était de doter la France de pôles urbains de dimension européenne, vastes et puissants sur le plan économique, et tout en engageant indirectement la disparition progressive de l'échelon départemental.<br /> <br /> La réforme engendrée par la loi du 16 décembre 2010 s'avère moins ambitieuse, puisque la métropole reste un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI), qui ne peut être créé que sous condition démographique, alors que certaines associations d'élus (l'AMGVF par exemple) préconisaient d'agréger les métropoles autour de convergences économiques et structurelles. Par ailleurs, les métropoles n'exercent plus de plein droit des compétences départementales que dans les domaines des transports scolaires, de la gestion des voies départementales et des zones d'activités, ainsi que de<br /> la promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques. On est donc bien loin de l'absorption du territoire départemental initialement envisagé&lt;ref&gt;{{article<br /> | langue=<br /> | prénom1=Stéphane<br /> | nom1=Braconnier<br /> | lien auteur1=<br /> | titre=Le fantome de la métropole<br /> | périodique =Actualité Juridique de Droit Administratif<br /> | lien périodique =<br /> | jour=24<br /> | mois=janvier<br /> | année=2011<br /> | numéro=2/2011<br /> | pages=65<br /> | issn=<br /> }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Par ailleurs, il n'est pas possible de créer une métropole en [[Île-de-France]], afin de ne pas préjuger des décisions à intervenir sur l'organisation institutionnelle du [[Grand Paris]].<br /> <br /> == Définition ==<br /> {{Citation juridique française<br /> |La métropole est un [[établissement public de coopération intercommunale]] regroupant plusieurs [[commune française|communes]] d'un seul tenant et sans [[enclave]] et qui s'associent au sein d'un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d'aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d'en améliorer la compétitivité et la cohésion. Peuvent obtenir le statut de métropole les établissements publics de coopération intercommunale qui forment, à la date de sa création, un ensemble de plus de 500 000 habitants et les [[communauté urbaine|communautés urbaines]] instituées par l'article 3 de la loi n° 66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines. Le présent article ne s'applique pas à la région d'[[Île-de-France]].&lt;br /&gt;Par dérogation au premier alinéa, la condition de continuité territoriale n'est pas exigée pour la création d'une métropole dont le périmètre intègre celui d'une [[communauté d'agglomération]] créée avant le 1{{er}} janvier 2000 et ayant bénéficié de l'application, au moment de sa création, des dispositions de l'article 52 de la [[Loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale|loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale]]&lt;ref&gt;Toutefois, en application des dispositions de l'article 16 de la Loi du 16 décembre 2010, des métropoles comprenant des enclaves ou des discontinuités peuvent être créées jusqu'au 17 décembre 2011, lorsque les communes formant l'enclave ou la discontinuité sont regroupées dans un EPCI à fiscalité propre&lt;/ref&gt;. <br /> |CGCT<br /> |L5217-1<br /> |Article L 5217-1 du Code général des collectivités territoriales}}<br /> <br /> == Compétences ==<br /> Contrairement aux collectivités territoriales, les établissements publics, et donc les métropoles, ne peuvent agir que dans le cadre de compétences qui leur sont déléguées, dont l'énumération est déterminée par la loi.<br /> <br /> Les organismes qui ont délégué certaines de leurs compétences à la métropole ne peuvent plus légalement intervenir dans ces domaines.<br /> <br /> === Compétences issues des communes ===<br /> La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des [[commune française|communes]] membres, les compétences suivantes :<br /> * En matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel :<br /> ** Création, aménagement et gestion des zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;<br /> ** Actions de développement économique ;<br /> ** Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d'équipements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt métropolitain ; <br /> * En matière d'aménagement de l'espace métropolitain :<br /> ** [[Schéma de cohérence territoriale]] et schéma de secteur ; [[plan local d'urbanisme]] (PLU) ; création et réalisation de [[zone d'aménagement concerté|zones d'aménagement concerté]] (ZAC) ; constitution de réserves foncières ;<br /> ** Organisation des transports urbains ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; parcs de stationnement, [[plan de déplacements urbains]] (PDU);<br /> ** Prise en considération d'un programme d'aménagement d'ensemble et détermination des secteurs d'aménagement au sens du [[code de l'urbanisme (France)|code de l'urbanisme]] ;<br /> * En matière de politique locale de l'habitat :<br /> ** [[Programme local de l'habitat]] (PLH);<br /> ** Politique du logement ; aides financières et actions en faveur du [[logement social en France|logement social]] et des personnes défavorisées ;<br /> ** Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l'habitat insalubre ;<br /> * En matière de [[politique de la ville]] :<br /> ** Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale ;<br /> ** Dispositifs locaux de prévention de la délinquance ; <br /> * En matière de gestion des services d'intérêt collectif :<br /> ** [[Assainissement en France|Assainissement]] et [[Eau potable en France|eau]] ;<br /> ** [[Cimetière]]s et [[crématorium]]s ;<br /> ** [[Abattoir]]s et [[Marché d'intérêt national|marchés d'intérêt national]] ;<br /> ** Services d'incendie et de secours.<br /> * En matière de protection et de mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie :<br /> ** Collecte, élimination et valorisation des [[Ordures ménagères|déchets des ménages]] et déchets assimilés ;<br /> ** Lutte contre la [[pollution de l'air]] ;<br /> ** Lutte contre les [[Pollution sonore|nuisances sonores]] ;<br /> ** Soutien aux actions de [[Économie d'énergie|maîtrise de la demande d'énergie]]&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot; &gt; ;<br /> {{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5217-4|texte=Article L 5217-4 du Code général des collectivités territoriales}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Compétences issues des départements ===<br /> La métropole exerce de plein droit à l'intérieur de son périmètre, en lieu et place du [[Département français|département]], les compétences suivantes :<br /> * Transports scolaires ;<br /> * Gestion des routes départementales ;<br /> * Zones d'activités et promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques.<br /> <br /> Elle peut également, par convention avec le département, exercer tout ou partie des compétences suivantes : <br /> * action sociale ;<br /> * [[Collège en France|Collèges]] (à l'exception des missions d'encadrement et de surveillance des élèves, qui est une compétence d'État) ;<br /> * Développement économique ;<br /> * Schéma d'aménagement touristique départemental et [[comité départemental du tourisme]] ;<br /> * Musées départementaux ;<br /> * Équipements sportifs départementaux&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot; /&gt;.<br /> <br /> === Compétences issues des régions ===<br /> La métropole exerce de plein droit à l'intérieur de son périmètre, en lieu et place de la [[Région française|région]], les compétences relatives à la promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques.<br /> <br /> Elle peut également exercer, par convention avec la région, tout ou partie des compétences suivantes :<br /> * [[Lycée en France|Lycées]] (à l'exception des missions d'encadrement et de surveillance des élèves, qui est une compétence d'État) ;<br /> * Développement économique&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot; /&gt;. <br /> <br /> === Compétences dévolues par l'État ===<br /> L'État peut transférer aux métropoles, à leur demande, des grands équipements et infrastructures&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot; /&gt;.<br /> <br /> === Autres compétences ===<br /> La métropole est consultée lors de l'élaboration ou de l'évolution de grands schémas et documents de planification en matière d'aménagement, de transports et d'environnement, dont la liste sera fixée par décret&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Création et fonctionnement ==<br /> === Création ===<br /> {{...}}<br /> === Fonctionnement ===<br /> {{...}}<br /> Les communautés sont administrées par des conseils de communauté, dont les membres sont élus, jusqu'aux élections municipales de 2014, en leur sein, par les [[Conseil municipal (France)|conseils municipaux]].<br /> <br /> À partir des [[Élection municipale française|élections municipales]] de 2014, les conseillers métropolitains des communes de plus de {{unité|1000 habitants}} seront élus au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales. Les représentants des communes de plus petite taille resteront élus en leur seins par les conseils municipaux&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5211-6|texte=Article L 5211-6 du Code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction issue de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les conseils de métropoles élisent en leur sein le président et les vice-présidents, qui forment le bureau de l'établissement. Le président est l'exécutif et le chef des services de la métropole&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5211-9|texte=Article L 5211-9 du Code général des collectivités territoriales}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Fiscalité et ressources ==<br /> {{...}}<br /> <br /> Sur le plan financier et fiscal, la métropole est soumise au droit commun des [[Établissement public de coopération intercommunale|EPCI]].<br /> <br /> Toutefois, des dispositifs d’unification du foncier bâti et l’instauration d’une [[Dotation globale de fonctionnement|DGF]] globalisée sont prévus au profit de la métropole, sous réserve de l'accord unanime de l’ensemble des conseils municipaux des communes membres de la métropole, ce qui sera sans doute rarement mis en œuvre en pratique.<br /> <br /> == Données statistiques ==<br /> L'étude d'impact du projet de loi de réforme des collectivités territoriales mentionnait que huit communautés urbaines dépassaient, au {{date|1|janvier|2009}}, {{Unité|500000}} habitants :<br /> # - [[Grand Lyon]] : 57 communes, {{Unité|1274069}} habitants&lt;ref&gt;Le nombre d'habitants est donné au 1{{er}} janvier 2006&lt;/ref&gt; représentant 75 % de la population départementale.<br /> # - [[Lille Métropole Communauté urbaine]], 85 communes, {{Unité|1124816}} habitants représentant 46 % de la population départementale<br /> # - [[Communauté urbaine Marseille Provence Métropole]], 18 communes, {{Unité|1034304}} habitants représentant 53 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté urbaine de Bordeaux]], 28 communes, {{formatnum:726716}} habitants représentant 50 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté urbaine de Toulouse Métropole]], 25 communes, {{Unité|661535}} habitants représentant 55 % de la population départementale.<br /> # - [[Nantes Métropole]], 24 communes, {{Unité|594732}} habitants représentant 47 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté urbaine Nice Côte d'Azur]], 24 communes, {{Unité|517699}} habitants représentant 48 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté urbaine de Strasbourg]], 28 communes, {{Unité|515828}} habitants représentant 43 % de la population départementale.<br /> et avaient donc qualité pour se transformer en métropoles.<br /> <br /> Par ailleurs, l'évolution démographique de cinq communautés d'agglomération permettrait à terme leur transformation en métropole. Il s'agit de : <br /> # - [[Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe]]&lt;ref&gt;Cette communauté est issue de la fusion de la [[Agglomération de Rouen|Communauté d'agglomération de Rouen]] et de ses voisines pour former la [[Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe]] &lt;/ref&gt;, (CREA), avec 71 communes représentant {{Unité|486519}} habitants représentant 39 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée]], 11 communes, {{Unité|424328}} habitants représentant 41 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération]], 31 communes, {{Unité|413187}} habitants représentant 40 % de la population départementale.<br /> # - [[Communauté d'agglomération Rennes Métropole]], 38 communes, {{Unité|402619}} habitants représentant 41 % de la population départementale&lt;ref&gt;{{Lien web | url=http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/04/15/montpellier-integre-le-projet-des-10-futures-metropoles-de-france-235241.html | titre=Présentation des 13 métropoles concernées |}}&lt;/ref&gt;.<br /> # - [[Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole]], 26 communes, {{Unité|397593}} habitants représentant 34 % de la population départementale&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://www.legifrance.gouv.fr/html/actualite/actualite_legislative/EI_reforme_collectivites_territoriales.pdf<br /> |titre=Étude d'impact du projet de loi de réforme des collectivités territoriales<br /> |page=37<br /> |année=2009<br /> |site=http://www.legifrance.gouv.fr<br /> |consulté le=17 février}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Métropoles de France ==<br /> Au 1{{er}} janvier 2012, il existe une métropole en France.<br /> <br /> {|class=&quot;wikitable sortable&quot;<br /> |+ '''Les métropoles de France'''<br /> |-<br /> ! scope=col | Nom <br /> ! scope=col | Siège <br /> ! scope=col | Date de création<br /> ! scope=col | Nombre de&lt;br /&gt;communes<br /> ! scope=col | Population&lt;br /&gt;(au {{date|1|janvier|2010}})&lt;ref&gt;[http://www.recensement.insee.fr/home.action Résultats du recensement de la population], sur le site de l'[[Insee]]&lt;/ref&gt;<br /> ! scope=col | Président<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Métropole Nice Côte d'Azur]]<br /> | [[Nice]] || 31-12-2011 <br /> | align=right | 46<br /> | align=right | {{formatnum:545000}}<br /> | [[Christian Estrosi]]<br /> |}<br /> <br /> ==Ambiguïtés sur le terme « métropole »==<br /> Nombre de communautés d'agglomération ou de communautés urbaines portent le nom de la ville principale de l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) suivi du terme &quot;métropole&quot;. Certaines, aux regards de leur nombre d'habitants (inférieure à 500 000 regroupement compris), ne peuvent pas prétendre à la création d'un EPCI de type métropole. Ceci va donc poser un problème quant à la dissociation des &quot;métropoles&quot; en tant que telle et les &quot;métropoles&quot; qui sont en fait le plus souvent des communautés d'agglomération ou urbaine.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Administration territoriale]]<br /> * [[Administration territoriale de la France]]<br /> * [[Intercommunalité]]<br /> * [[Intercommunalité en France]]<br /> * [[Formes d'intercommunalités en France]]<br /> * [[Syndicat intercommunal à vocations multiples|Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM)]]<br /> * [[Syndicat intercommunal à vocation unique|Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU)]]<br /> * [[Communauté de communes]]<br /> * [[Communauté d'agglomération]]<br /> * [[Communauté urbaine]]<br /> * [[Intérêt communautaire]]<br /> * [[Assemblée des communautés de France]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{pdf}} {{Lien web<br /> |url=http://www.adcf.org/files/Note-AdCF-loi-reforme-collectivites-territoriales-16decembre2010.pdf<br /> |titre=Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 (...) : présentation des dispositions intéressant les communautés<br /> |auteur=<br /> |date=20 décembre 2010<br /> |éditeur=[[Assemblée des communautés de France]] (ADCF)<br /> |consulté le=24 janvier 2011<br /> }}<br /> <br /> * [http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/Orga_territoriale/accueil_orga_territ.html Direction générale des collectivités locales] : nombreuses informations sur les collectivités territoriales en France<br /> <br /> {{Palette Droit administratif en France}}<br /> <br /> {{Portail|Droit français|Intercommunalités de France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Métropole (intercommunalité française)| ]]<br /> [[Catégorie:Forme d'intercommunalité]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Armorikanisches_Massiv&diff=128235603 Armorikanisches Massiv 2013-06-29T16:01:39Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{Infobox Montagne<br /> | nom=Massif armoricain<br /> | carte=Geologic map Armorican Massif FR.svg<br /> | légende=Carte géologique du massif armoricain.<br /> | altitude=416<br /> | ref altitude=<br /> | point culminant=[[Mont des Avaloirs]]<br /> | massif=<br /> | longueur=<br /> | largeur=<br /> | superficie=65000<br /> | pays={{France}}<br /> | région=[[Région Bretagne|Bretagne]]&lt;br /&gt;[[Basse-Normandie]]&lt;br /&gt;[[Pays de la Loire]]&lt;br /&gt;[[Poitou-Charentes]]<br /> | lien région=[[Région française|Régions]]<br /> | subdivision=[[Finistère]], [[Côtes-d'Armor]], [[Morbihan]], [[Ille-et-Vilaine]]&lt;br /&gt;[[Manche (département)|Manche]], [[Orne (département)|Orne]], [[Calvados (département)|Calvados]]&lt;br /&gt;[[Mayenne (département)|Mayenne]], [[Loire-Atlantique]], [[Maine-et-Loire]], [[Sarthe (département)|Sarthe]], [[Vendée (département)|Vendée]]&lt;br /&gt;[[Deux-Sèvres]]<br /> | lien subdivision=[[Département français|Départements]]<br /> | âge=[[Paléozoïque]]<br /> | roches=Roches [[Roche métamorphique|métamorphiques]] et [[Roche sédimentaire|sédimentaires]]<br /> }}<br /> <br /> Le '''Massif armoricain''' est une des parties visibles d'une [[Pénéplaine|ancienne chaîne de montagnes]]. Il est situé à l’ouest de l’[[Europe]] et de la [[France]], correspondant principalement à la [[Bretagne]], à l'ouest de la [[Normandie]], à l'ouest des [[Pays de la Loire]] et au nord-ouest de la région [[Poitou-Charentes]] (département des [[Deux-Sèvres]]). Il tire son nom de l’ancienne [[Armorique]], région gauloise située entre la [[Loire (fleuve)|Loire]] et la [[Seine]]. Né au [[Paléozoïque]] (ancien terme : ère primaire) de l’[[Cycle varisque|orogenèse hercynienne]], il n’a, à l’inverse du [[Massif central]], que peu profité du plissement alpin. Il a cependant été soulevé, conjointement avec les Cantabriques, lors de l'ouverture du [[golfe de Gascogne]], dont il est, avec la [[cordillère Cantabrique]], l’épaulement. <br /> <br /> Bien qu'il atteigne rarement l'altitude de 400 mètres (416 mètres au [[Mont des Avaloirs]], [[Mayenne (département)|Mayenne]], 413 m au Signal d'Écouves, [[Orne (département)|Orne]]), il doit cependant être classé parmi les massifs montagneux, tant pour la nature de ses sols que pour ses paysages escarpés.<br /> <br /> == Géographie ==<br /> [[Fichier:Rochedoetre.jpg|thumb|upright|La [[Roche d'Oëtre]]]]<br /> Le Massif armoricain s'étend sur {{unité|65000|km|2}}&lt;ref name=&quot;MassifArmoBri&quot;&gt;{{harvsp|Armorican Massif - Encyclopædia Britannica|id=MassifArmoBri}}&lt;/ref&gt;, en [[Bretagne]], [[Pays de la Loire]], [[Basse-Normandie]] occidentale et ouest du [[Poitou]].<br /> <br /> Son relief en [[Bretagne]] propose deux lignes de crêtes :<br /> * la chaîne des [[Monts d'Arrée]] au nord, culminant à {{unité|385|m}} au [[Roc'h Ruz]] suivi à {{unité|384|m}} au [[Ménez Kador]] (signal de Toussaines) et au [[Roc'h Trevezel]], se prolongeant vers l'est par les [[monts du Mené]] ([[Mont Bel-Air]], Toit des [[Côtes-d'Armor]], {{unité|339|m}}) ;<br /> * les [[Montagnes Noires]] au sud, culminant à {{unité|326|m}} :<br /> ** les [[Landes de Lanvaux]] puis le [[Sillon de Bretagne]], dans la continuité des Montagnes Noires jusqu'à [[Nantes]].<br /> Les rivières ont tracé de profondes vallées : [[Aulne]], [[Odet]], [[Blavet (Bretagne)|Blavet]], [[Scorff]], [[Laïta]], [[Aven]], etc.<br /> <br /> Son relief en [[Mayenne (département)|Mayenne]] :<br /> * le [[mont des Avaloirs]], point culminant du massif, atteignant {{unité|416|m}}, selon des études récentes de l'I.G.N. ;<br /> * la chaîne des [[Coëvrons]].<br /> <br /> Son relief en [[Sarthe (département)|Sarthe]] :<br /> * les [[Alpes mancelles]] forment la limite orientale du Massif armoricain et culminent au [[mont du Haut-Fourché]], atteignant {{unité|217|m}}.<br /> <br /> Son relief en [[Normandie]] :<br /> * le [[Signal d'Écouves]], dans l'[[Orne (département)|Orne]], atteint {{unité|413|m}} ;<br /> * le [[Mont Pinçon]], dans le [[Calvados (département)|Calvados]], atteint {{unité|365|m}} ;<br /> * la [[Roche d'Oëtre]], dans l'[[Orne (département)|Orne]], est l'un des sites les plus pittoresques de ce massif ;<br /> * [[Mortain]] et ses cascades, les plus grandes de l'Ouest.<br /> <br /> Son relief en [[Vendée (département)|Vendée]] et dans les [[Deux-Sèvres]] :<br /> * les hauteurs de Vendée avec {{unité|290|m}} au Mont Mercure et {{unité|269|m}} au [[Puy Crapaud]] et, dans la [[Gâtine]], {{unité|271|m}} au Terrier de [[Saint-Martin-du-Fouilloux]].<br /> <br /> [[Fichier:Panorama-roch-trevezel-09-2005.jpg|thumb|center|upright=3.2|[[Roc'h Trevezel]]]]<br /> <br /> == Géologie ==<br /> [[Fichier:France geological map-fr.svg|thumb|Massif armoricain sur la carte géologique de la France.]]<br /> === Les domaines géologiques ===<br /> Le massif armoricain a été façonné par deux grands [[orogenèse]]s, le cycle cadomien et le [[Cycle varisque|varisque]], permettant de distinguer le domaine cadomien au nord et le domaine hercynien au sud du massif. <br /> <br /> ==== Le domaine nord armoricain ou domaine cadomien ====<br /> Les chaînes de montagnes et [[craton]]s issus du [[cycle icartien]] et les [[sédiment]]s du [[Pentévrien]] ont été fortement déformés, plissés et [[Métamorphisme|métamorphisés]] par le [[cycle cadomien]] et [[hercynien]]. Le [[Socle (géologie)|socle]] précambrien contient des roches métamorphiques type [[gneiss]]ique de ces périodes pré-cadomiennes mais elles sont rares et peu connues. Il en reste quelques traces dans la région de [[Saint-Brieuc]] datant de l'Icartien.<br /> <br /> Le domaine cadomien consiste en lambeaux de l'ancienne chaîne cadomienne, constituée de [[Pluton (géologie)|plutons]] [[granite|granitiques]] datant du [[Protérozoïque]] ([[Perros-Guirec]], baie de [[Saint-Brieuc]], région de [[Sartilly]], [[Mayenne (département)|Mayenne]]) accompagnés de sédiments pour la plupart issus de cette chaîne, donc détritiques, eux aussi [[précambrien]]s (sud du [[Cotentin]], ouest du [[Calvados (département)|Calvados]], nord de la [[Mayenne (département)|Mayenne]], région de la [[Rance (fleuve)|Rance]]), auxquelles se sont ajoutés des [[sédiment]]s [[paléozoïque]]s, en continuité avec les dépôts antérieurs (centre de la [[Bretagne]], de [[Douarnenez]] à [[Angers]] en passant par [[Rennes]]), ou sans continuité, et qui ont été légèrement plissés durant l'orogenèse hercynienne. L'ensemble a été injecté, au [[Carbonifère]], de [[Pluton (géologie)|plutons]] granitiques hercyniens (régions de [[Bourbriac]], [[Plœuc-sur-Lié]] et [[Dinan]]), et découpé par une faille de la même époque, courant de la [[Rade de Brest]] à la [[Sarthe (département)|Sarthe]].<br /> <br /> La limite Sud correspond au [[Zone de cisaillement|cisaillement]] nord-armoricain et la partie sud du domaine cadomien est occupée par les formations sédimentaires paléozoïques du [[synclinorium]] médio-armoricain ([[synclinal]] du Menez-Belair ; synclinal de [[Vieux-Vy-sur-Couesnon]] ; synclinal de [[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]] pour l'Ille-et-Vilaine).<br /> <br /> ==== Le domaine sud armoricain ou domaine hercynien ====<br /> Les terrains sud-armoricains sont en grande partie constitués de granites d'origine hercynienne, injectés le long d'une série de failles courant de la [[pointe du Raz]] à la [[Loire (fleuve)|Loire]], nommées « zone broyée sud-armoricaine ». Quelques zones sédimentaires cambriennes, ordoviciennes ou siluriennes ([[Belle-Île-en-Mer]], côte ouest de la [[Vendée (département)|Vendée]], région au sud d'[[Angers]], [[La Grande Brière]]), plissés ou métamorphisés pendant l'orogenèse hercynienne, forment les roches sédimentaires paléozoïques de la région.<br /> <br /> Au [[Protérozoïque]], la région est marquée par une activité volcanique et orogénique, l'[[Cycle cadomien|orogenèse cadomienne]] et une accumulation massive de sédiments (époque du [[Briovérien]]). <br /> <br /> La phase hercynienne, débutant il y a 330 millions d'années, est à l'origine des [[granite]]s qui constituèrent l'ossature d'une montagne puissante. Les [[Grès (géologie)|grès]] de l'[[Ordovicien]] et les [[schiste]]s du [[Silurien]] glissent alors vers les synclinaux. Le glissement vers le nord de la plaque ibéro-aquitaine induit d'importants plissements au [[Silurien]] : elle s'enfonce dans la [[plaque lithosphérique]] armoricaine et sa [[subduction]] provoque la formation de la cordillère ligérienne puis d'une chaîne montagneuse au sud du massif armoricain, chaînes montagneuses qui s'accompagnent de [[Roche détritique|formations détritiques]] ([[Molasse|faciès molassique]]), de [[Pluton (géologie)|granitisation]] et de métamorphisme au [[Dévonien]] et au [[Carbonifère]]&lt;ref&gt;{{Article|langue=|auteur=Michel Colchen, Patrick Rolin|titre=La chaîne hercynienne en Vendée|périodique=Géologie de la France|date=2001|volume=|numéro=1-2|pages=53-85|url texte=}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Après la mise en place des plissements de l'orogenèse hercynienne, l'érosion du massif s'est produite durant tout le [[Mésozoïque]] et s'est accélérée au [[Paléocène]] sous un climat subtropical qui a affecté les roches différemment selon leur dureté. Il en a résulté une pénéplaine rigide qui subit le contrecoup de la formation des [[Alpes]] et des [[Pyrénées]], non par une élévation comme pour les régions plus proches de ces montagnes jeunes, mais par une déformation générant un escalier de failles.<br /> <br /> === Les grands domaines structuraux ===<br /> <br /> On distingue plusieurs domaines structuraux se caractérisant par des roches et des [[Géomorphologie structurale|structures géomorphologique]] spécifiques&lt;ref&gt;{{Article|auteur=C. Le Corre et al|titre=Le Massif Armoricain|périodique=Scientifical Geological Bulletin|date=1991|volume=44|numéro=1-2|pages=31-57|url texte=}}&lt;/ref&gt; :<br /> <br /> * domaine domnonéen (zone de la [[Domnonée]]) : [[Socle (géologie)|socle]] précambrien polymétamorphique et polyorogénique (la dernière est l'[[Cycle cadomien|orogenèse cadomienne]]) peu réactivé lors du [[cycle varisque]] ;<br /> * domaine mancellien (du Pays [[Le Mans|manceau]]) : socle précambrien plus jeune (roches du Briovérien de type flysh et roches paléozoïques métamorphisées et plissées lors de l'orogenèse cadomienne) en position supra-crustale et [[Pluton (géologie)|plutons]] varisques ;<br /> * domaine centre-armoricain : roches sédimentaires paléozoïques [[Mer épicontinentale|épicontinentales]] (marge Nord du [[Gondwana]]) et [[Discordance (stratigraphie)|discordantes]] sur le socle cadomien, métamorphisées par les déformations et une [[Pluton (géologie)|granitisation]] hercynienne croissante vers l'ouest ;<br /> * domaine ligérien (des [[Pays de la Loire]]) : socle précambrien métamorphisé et couverture discordante paléozoïque volcano-sédimentaire (parfois le domaine de l'anticlinal de Cornouaille est regroupé avec le domaine ligérien) ;<br /> * domaine ouest-vendéen : unités métamorphiques précambriennes reliées au [[Massif central]].<br /> <br /> Les deux premiers domaines font partie du domaine cadomien, les trois autres du domaine hercynien. Ils sont également délimités par le ''cisaillement nord armoricain'' et le ''cisaillement sud armoricain'' (ce dernier étant divisé en deux branches importantes dont la zone broyée sud armoricaine), [[Zone de cisaillement|cisaillements]] hercyniens accompagnés de roches broyées et de plutons syntectoniques.<br /> <br /> == Références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> {{Autres projets<br /> |commons=Category:Armorican massif<br /> |commons titre=}}<br /> === Bibliographie ===<br /> * {{en}} {{lien web|url=http://www.britannica.com/EBchecked/topic/35436/Armorican-Massif|titre=Armorican Massif|site=le site de l'[[Encyclopædia Britannica]] |id=MassifArmoBri}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Armorica]]<br /> <br /> {{Palette|Massifs montagneux de France}}<br /> {{Portail|montagne|Bretagne|Mayenne|Normandie|Vendée|Deux-Sèvres}}<br /> <br /> [[Catégorie:Massif armoricain|*]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis_Pauwels&diff=163922660 Louis Pauwels 2013-06-28T22:08:31Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|Pauwels}}<br /> {{sources|date=octobre 2008}}<br /> {{Infobox Écrivain<br /> | nom = Louis Pauwels<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | nom alias = <br /> | date de naissance = {{date|2|août|1920}}<br /> | lieu de naissance = [[Gand]]<br /> | date de décès = {{date|28|janvier|1997}} (à 76 ans)<br /> | lieu de décès = <br /> | activité = journaliste, écrivain<br /> | langue = français<br /> | genre = roman, essai, chroniques, théâtre<br /> | mouvement = <br /> | distinctions = <br /> | œuvre =<br /> * ''[[L'Amour monstre]]'' (1954)<br /> * ''[[Le Matin des magiciens]]'' (1960, en collaboration avec [[Jacques Bergier]])<br /> | complément = <br /> }}<br /> <br /> '''Louis Pauwels''' est un [[journaliste]] et [[écrivain]] [[France|français]], né en [[Belgique]] le {{Date|2|août|1920}} et mort le {{Date|28|janvier|1997}} d'une crise cardiaque&lt;ref&gt;Joelle Meskens et Michel Grodent, [http://archives.lesoir.be/disparition-de-louis-pauwels-ecrivain-optimiste-et-redo_t-19970129-Z0D86G.html « DISPARITION DE LOUIS PAUWELS,ECRIVAIN OPTIMISTE ET REDOUTABLE POLEMISTE »], ''[[Le Soir]]'', 29 janvier 1997&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Parcours ==<br /> Né à [[Gand]], en Belgique, mais élevé en France par Gustave Bouju, son beau-père tailleur du fait du remariage de sa mère française, Louis Pauwels prononçait lui-même son nom 'Povels' et indiqua à [[Jacques Chancel]] dans une de ses « [[Radioscopie (émission)|Radioscopie]] » que c'était ainsi qu'il fallait le prononcer, même si la prononciation exacte en néerlandais eût été 'Pôls'. Instituteur à [[Athis-Mons]] de [[1939]] à [[1945]] (licence de Lettres interrompue au début de la guerre), Louis Pauwels écrit dans de nombreuses revues littéraires françaises mensuelles dès 1946 (''[[Esprit]]'', ''[[Variété]]'', etc.) et durant les [[années 1950]].<br /> <br /> === Les débuts ===<br /> <br /> À la Libération, il participe à la fondation de « Travail et Culture » en [[1946]] (proche du PCF, destinée à la culture des masses, dont il est le secrétaire), puis entre dans les groupes [[Gurdjieff]] en 1948 pour quinze mois, à l'issue desquels il devient rédacteur en chef de ''[[Combat (journal)|Combat]]'' en 1949 et éditorialiste au quotidien ''[[Paris-Presse]] ''. Il dirigera (entre autres) la ''Bibliothèque Mondiale'' (précurseur du « Livre de Poche »), ''Carrefour'', le mensuel féminin ''[[Marie Claire]]'', et la revue ''[[Arts et Culture]]'' en [[1952]]. Il publie pendant cette période plusieurs romans, dont le très remarqué ''L'amour monstre'', qui sont considérés comme des romans d'avant-garde, malgré leur style plutôt classique. ''[[L'amour monstre]] reçut des voix au [[Prix Goncourt]] 1955 et est cité par [[Serge Gainsbourg]] dans sa célèbre chanson « Initials B.B. ».<br /> <br /> === ''Le Matin des magiciens'' ===<br /> Avec [[Jacques Bergier]] (rencontré en [[1954]] alors qu'il était directeur littéraire de La ''Bibliothèque Mondiale''), il écrivit en [[1960]] ''[[Le Matin des magiciens]]'', et en [[1970]] la suite interrompue de ''L'Homme éternel''. Le {{date|25|novembre|1960}}, il interviewe [[Maurice Papon]], [[préfet de police de Paris]], faisant un portrait de lui en tant que « philosophe humaniste » ; Papon vient de publier ''L'ère des responsabilités'', un an avant le [[massacre du 17 octobre 1961]]&lt;ref&gt; [http://www.rue89.com/mon-oeil/2009/04/23/decouvrez-maurice-papon-le-prefet-humaniste Découvrez Maurice Papon le préfet humaniste], ''[[Rue89]]'', avec l'[[Institut national de l'audiovisuel|INA]], 23 avril 2009.&lt;/ref&gt;. En 1961, il interviewe l'écrivain [[Louis Ferdinand Céline]].<br /> <br /> Toujours avec Bergier (ainsi que [[François Richaudeau]]), il fonde en [[octobre 1961]] la revue bimestrielle ''[[Planète (revue)|Planète]]'' (environ 150 pages, format carré, 17 x {{unité|17|cm}}) qui paraîtra jusqu'en [[mai 1968]] (elle sera relancée la même année sous le titre ''Le Nouveau Planète'' ; 64 numéros au total entre les deux éditions). Diverses études hors-série plus fouillées seront publiées dans une collection par auteurs appelée « Encyclopédie Planète » (chaque volume comptant environ 250 pages - une trentaine de volumes) et les 17 « Anthologies Planètes » déléguées à [[Jacques Sternberg]] regrouperont de courts textes d'auteurs sur un sujet donné.&lt;br /&gt;L'ufologue [[Aimé Michel]], appartient lui aussi à la rédaction de ''Planète''.&lt;br /&gt;<br /> <br /> ''[[Le Matin des magiciens]]'' et son prolongement périodique, la revue ''[[Planète (revue)|Planète]]'', valent à Louis Pauwels la célébrité et créent un engouement en France pour le paranormal, les civilisations disparues et les mystères de la science.<br /> <br /> === Planète ===<br /> Le succès de la revue ''[[Planète (revue)|Planète]]'' et du concept de ''[[Réalisme fantastique]]'' est tel que Louis Pauwels peut développer un petit groupe de presse, les Éditions Retz, qui publie deux autres revues, ''[[Plexus (revue)|Plexus]]'', magazine érotique, et ''[[Pénéla]]'', magazine féminin, tous deux sur le même format carré et à dos carré que Planète, dont la promotion est assurée par le slogan ''La première revue de bibliothèque''. Planète connaît une douzaine d'éditions en langue étrangère et suscite des débats de 1961 à 1970, les uns ne voyant dans la revue qu'une imposture intellectuelle et scientifique, les autres (dont [[Henri Laborit]]) appréciant son anticonformisme et son apport à une société française alors en pleine mutation. La polémique est aujourd'hui largement éteinte et ''Planète'' est considérée par certains comme une revue de haute tenue, dont les approximations dans l'information, les délires ésotériques ou ufologiques, les apologies de la drogue étaient en partie compensés par un rédactionnel et une iconographie en phase sur son temps.<br /> <br /> Elle contribua également à faire mieux connaître du grand public des auteurs comme [[Jorge Luis Borges|Borges]], [[Daniel Keyes|Keyes]], [[Arthur C. Clarke|Clarke]], [[Robert Sheckley|Sheckley]] et [[Fredric Brown|Brown]].<br /> <br /> === Du JDD au « Fig Mag » ===<br /> Louis Pauwels arrête ''Planète'' au début des années 1970, lassé de répéter une formule qui était de toute façon tombée dans le domaine public, aussi bien dans la forme (la revue de même format Janus) que dans le contenu (la série des livres ''L'aventure Mysterieuse'' des Éditions J'ai lu). Il se concentre alors sur une nouvelle revue, ''Question de'', orientée uniquement sur la spiritualité. Parallèlement il rédige de nombreux articles pour ''[[Le Journal du dimanche]]'' en [[1975]]-[[1976]]. En [[1977]], il dirige les services culturels du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', où il établit les bases du ''[[Figaro Magazine]]'', hebdomadaire dont il prend la tête jusqu'en 1993. Membre fondateur de la ''Fondation Marcel et Monique Odier de Psycho-Physique'' à [[Genève]] en 1992 avec [[Gabriel Veraldi]] et [[Rémy Chauvin]], il fut aussi la même année le 1{{er}} parrain de ''Nouvelles, l’École du journalisme'' à [[Nice]], école privée non reconnue par la profession.<br /> <br /> === Le retournement ===<br /> Revenu à la foi [[catholicisme|catholique]], il a pris ses distances avec sa période ''Planète'', [[Alain de Benoist]] ([[GRECE]]) lui dédia ainsi son livre ''Comment peut-on être païen ?'' en [[1981]] (éd. Albin Michel), peu avant sa conversion de [[novembre 1982]] à [[Acapulco]], provoquée par un accident que Louis Pauwels jugeait incompréhensible.<br /> <br /> === Vie familiale ===<br /> Louis Pauwels fut marié en première noces à Suzanne. Ils eurent une fille, [[Marie-Claire Pauwels|Marie-Claire]], journaliste qui obtint le [[Prix Roger-Nimier]] en [[2003]] pour ''Fille à papa'', une biographie de son père ; et un fils, François, patron pêcheur à Trouville, restaurateur à Paris. Il épousa en secondes noces l'actrice [[Élina Labourdette]], avec qui il adopta une fille, Zoé.<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> {{à recycler|biographie}}<br /> * ''Franchise 4 : où sont les femmes ?'', [[1945]]. Première apparition de Louis Pauwels dans le monde de l'édition, dans ce magazine illustré qu'il conçut et réalisa, avec J. Sylveire et P. Faucheux, directeur [[Pierre Garrigues]] (no unique, Paris, Curiosa).<br /> * ''Saint quelqu'un'', Paris, Éditions du Seuil, [[1946]]. <br /> * (avec [[Lanza del Vasto]] et [[Julien Gracq]]), ''Cheval blanc'', {{unité|2|t}}., Paris, 1947-1948.<br /> * ''Les Voies de petite communication'', Paris, Éditions du Seuil, coll. « Pierres Vives », 1949. <br /> * (''et al.''), ''Paris des rêves'', Lausanne, Éd. Clairefontaine, Lausanne, 1950. <br /> * ''Le Château du dessous'', Paris, Gallimard, 1952.<br /> * ''[[L'Amour monstre]]'' roman, Paris, Éditions du Seuil, 1954, rééd. 1984 (second du prix Goncourt 1954). <br /> * ''Monsieur Gurdjieff : documents, témoignages, textes et commentaires sur une société initiatique contemporaine'', Paris, Éditions du Seuil [[1954]], rééd. Albin Michel, [[1979]] et [[1995]].<br /> ([[François Mauriac]] écrit dans un éditorial du ''Figaro'', en 1954 : « Il faut lire le livre terrible, composé de témoignages, que Louis Pauwels consacre à Monsieur [[Georges Gurdjieff|Gurdjieff]], le fameux mystagogue, l'homme qui avait rapporté d'Orient une méthode pour tuer le moi, pour redevenir soi-même et pour posséder la terre, le sire du Prieuré d'Avon aux pieds duquel Katherine Mansfield, à bout de souffrances, est venue se coucher et mourir… Monsieur Gurdjieff ! Quel personnage inventé ne pâlirait auprès de lui ! Quel roman noir atteignit jamais à la hauteur de cette histoire vraie ? » {{refnec}}).<br /> * ''La Gloire de [[Sacha Guitry]]'' / Louis Pauwels. ed CAL. [[1961]]. Cinq chefs-d'œuvre sélectionnés et présentés sous la direction de Louis Pauwels<br /> * ''En français dans le texte'' / Louis Pauwels / [[Jacques Mousseau]] / [[Jean Feller]], France-Empire 1962. Reprise d'entretiens télévisés de personnalités du moment.<br /> * ''[[Le Matin des magiciens]]'' : introduction au réalisme fantastique / Louis Pauwels et [[Jacques Bergier]]. éd. Gallimard, [[1960]].<br /> * ''L'Homme éternel'' / Louis Pauwels et [[Jacques Bergier]]. éd. Gallimard, [[1970]]. (Embellissement de la vie ; 1)<br /> * ''La Roulette du Bon Dieu : incroyables mais vraies, 200 histoires'' / Louis Pauwels (aux commentaires) / Pol Quentin, éd. Hachette, [[1971]].<br /> * ''Président Faust'' / Louis Pauwels ; textes et poèmes originaux du film TV (dramatique) de Louis Pauwels et [[Jean Kerchbron]] ; ill. de Gourmelin. éd. Albin Michel, [[1974]].<br /> * ''Blumroch l'admirable, ou Le déjeuner du surhomme'' / Louis Pauwels. éd. Gallimard, [[1976]]. (Folio ; 1062) <br /> * ''Histoires magiques de l'histoire de France'' / Louis Pauwels, [[Guy Breton (journaliste-auteur)|Guy Breton]]. éd. Albin Michel, [[1977]], tomes 1 et 2.<br /> * ''Nouvelles histoires magiques'' / Louis Pauwels, Guy Breton. éd. Albin Michel, [[1978]].<br /> * ''Histoires extraordinaires'' / Guy Breton, Louis Pauwels. éd. Albin Michel, [[1980]]. <br /> * ''Nouvelles histoires extraordinaires'' / Louis Pauwels, Guy Breton. éd. Albin Michel, 1982. <br /> * Histoires fantastiques / Guy Breton, Louis Pauwels. éd. Albin Michel, 1983. <br /> 6{{e}} et dernier ouvrage de la série.<br /> * Catalogue de l'exposition Dali (au casino de Knokke Le Zoute) / Louis Pauwels. éd. de la Connaissance, 1956, Bruxelles.<br /> * ''François d'Assise'' / Louis Pauwels / Jean Feller / Jean-Pierre Grabet (photos), éd. Hachette, 1958, coll. « Les reportages dans l'histoire ».<br /> * ''Les Cent plus beaux poèmes d'amour'' / (réunis par) Louis Pauwels, éd. Bibliothèque du Club de la femme, [[1960]].<br /> * ''Le tout télévision'' / Rogey Andrey, Michel Delain, Gérald Pechemez et Christian Quidet, éd. France Empire, [[1961]] (21 portraits de célébrités du petit écran, dont Louis Pauwels).<br /> * ''Jean Giono… Regain'' / [[Maximilien Vox]] / Louis Pauwels (entretiens avec un homme heureux, [[Jean Giono]]), éd. Club des Amis du Livre, [[1962]].<br /> * ''Les Passions selon [[Salvador Dalí|Dali]]'' / Louis Pauwels. éd Denoel [[1968]], rééd. 2004. <br /> À la fin des années soixante, [[Salvador Dalí]] engage avec Louis Pauwels de longues conversations dans sa maison, à [[Portlligat]], au nord de [[Cadaqués]]. Dali se livre, met en scène ses intuitions par l'image ou le geste. Brûlant les étapes d'un discours rationalisant, il sert sa vérité crue. Les questions de l’intervieweur se sont effacées pour laisser place à toute la verve du peintre catalan, qui égrène avec humour et impertinence ses idées surréalistes.<br /> * ''Les Derniers Jours de la monogamie'' / Louis Pauwels / Laslo Havas. éd Mercure de France [[1969]]&lt;ref&gt;''Les Derniers Jours de la monogamie'' réunit deux textes : un essai de Laslo Havas (''Le Rapport Havas'') et un roman de Louis Pauwels (''La Confession impardonnable'', qui sera édité à part chez Mercure de France en 1972). Ces deux textes sont précédés d'un Avertissement de Josef von Ferenczy.&lt;/ref&gt;.<br /> * ''Témoins de notre temps'' / [[Lise Payette]] et [[Laurent Bourguignon]], éd. du Jour, Montréal/Canada, [[1971]] : retranscription des entrevues de Louis Pauwels, [[Alain Bombard]], [[Georges Simenon]], [[Jean Rostand]], [[Marguerite Duras]], [[Marcel Achard]], [[Hervé Bazin]] et [[Catherine Deneuve]], à Paris en mars [[1970]], diffusées de juin à septembre 1970 par le réseau français de [[Télévision de Radio-Canada|Radio-Canada]], dans l'émission quotidienne « D'un jour à l'autre » de Lise Payette.<br /> * ''Lettre ouverte aux gens heureux et qui ont bien raison de l'être''. éd. Albin Michel, [[1971]].(coll. Lettre ouverte).(Réponse dans : ''Lettre à Louis Pauwels sur les gens inquiets et qui ont bien le droit de l'être'' / [[Paul Serant]], éd. La Table Ronde, [[1972]], et dans ''Lettre aux gens malheureux, et qui ont bien raison de l'être'' /[[Jacques Sternberg]], éd. Eric Losfeld, coll. L'Extricable, [[1972]]).<br /> * ''L'Amour à refaire'' (dossier Planète, 10 ans de recherches) / Louis Pauwels / [[Wilhelm Reich]] / [[Léo Ferret]], éditions Planète, 1971.<br /> * ''[[Pierre-Yves Tremois]] - rencontre: gravures, monotypes'' / Louis Pauwels / [[Henry de Montherlant]] / [[Jean Rostand]], éd. Jacques Frapier, 1971, rééd. Frédéric Birr, 1977.<br /> * ''La Confession impardonnable'' / Louis Pauwels, éd. Mercure de France, [[1972]].<br /> * ''Louange du tabac'' / Louis Pauwels. éd Trinckvel, 1972.<br /> * Ce que je crois / Louis Pauwels. Montréal : Éditions La Presse ; éd. Grasset, [[1974]], dédicacé ''Au Noble Aimé Michel''.<br /> * ''[[Françoise Adnet]]'' / Louis Pauwels, éd. Max Fourny (son époux) : Art et industrie : Vilo, [[1977]].<br /> Reproductions de peintures de l'artiste.<br /> * ''L'Arche de Noé et les naïfs'' / Louis Pauwels, assisté de [[Hélène Renard]] et de [[Myriam Sicouri-Roos]]… [[Irena Polanec]]; éd. Max Fourny : Art et industrie : Vilo, 1977. <br /> * ''La Fin du monde ? : études et documents'' / présentés par Louis Pauwels et [[Aimé Michel]]. éd. Retz, 1977.<br /> * ''La Face cachée de la France'' / Louis Pauwels, tome 1, éd Seghers, [[1978]]. collection « mémoire vive » (avec chapitre d'Aimé Michel).<br /> * ''Comment devient-on ce que l'on est ?'' / Louis Pauwels, éd. Stock, 1978. (Les Grands auteurs)<br /> * ''L'Apprentissage de la sérénité'' / Louis Pauwels, éd. Retz : Centre d'étude et de promotion de la lecture, 1978, coll. « Les encyclopédies du mieux-être », [[prix Chateaubriand]] [[1978]].<br /> * Mensuel ''Lire'' {{numéro|41}} de 1979, &quot;Littérature moderne - littérature française&quot; : Louis Pauwels, [[Albert Camus]].<br /> * ''L'Homme et sa réalisation'' / Louis Pauwels, [[Lanza del Vasto]], [[Gustave Thibon]], [[Maurice Genevoix]], etc. ; entretiens recueillis par [[Éric Edelmann]], éd. Beauschesne, [[1980]]. <br /> * ''Le Droit de parler'' / Louis Pauwels ; préf. de [[Jean-Edern Hallier]]. éd. Albin Michel, 1981. <br /> Recueil des chroniques que l'auteur a rédigés, d'octobre 1977 à mars 1981, pour le ''[[Figaro]]'' et le ''[[Figaro-Magazine]]''.<br /> * ''Romans'' / Louis Pauwels. éd. Albin Michel, [[1982]]. Reprise version omnibus de quatre ouvrages antérieurs de l'éditeur. <br /> * ''Verlinde (les œuvres de)'' / Louis Pauwels, éd. Natiris, [[1983]]<br /> * ''La liberté guide mes pas : chroniques, 1981-1983'' / Louis Pauwels. éd. Albin Michel, 1984. <br /> * ''Lire [[Gustave Corcao]]'' / Louis Pauwels - essai 500 ex. éditions E, 1987. En hommage aux religieux du monastère bénédictin de Sainte-Madeleine<br /> * ''Dix ans de silence : poésies'' / Louis Pauwels. éd. Grasset, 1989. <br /> * ''Dali m'a dit'' / Louis Pauwels. éd. Carrère, [[1989]]. <br /> * ''Andrew Vicari. Vie et œuvres'' / Louis Pauwels (La Vigonade à Vicari) / Daniel Curzi, éd. G.E.P., 1989, 3000 ex.<br /> * ''Le Mythe de l'objectivité (étude)'' / Louis Pauwels, délégué de l'Académie des Beaux-Arts à la séance publique annuelle des cinq Académies de l'Institut de France, le {{Date|22|octobre|1991}}. Thème : « De l'information ». <br /> * ''Les Orphelins (roman)'' / Louis Pauwels, éd. de Fallois, 1994, Grand Prix du Roman de la Ville de Paris [[1995]].<br /> * ''50 ans de Notre Histoire : 1945 - 1995'', coll &quot;L'aventure du {{s-|XX|e}}&quot;, éd. du Chêne, 1995, sous la direction d'[[Alain Peyrefitte]]. <br /> Une sélection d'articles d'éditorialistes du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', illustrés : Louis Pauwels, [[Raymond Aron]], [[André Frossard]], [[Jean d'Ormesson]], [[Franz-Olivier Giesbert]], [[Hélène Carrère d'Encausse]], [[Jean François-Poncet]], [[Georges Suffert]]…<br /> * ''Lectures amoureuses de [[Jean-Jacques Pauvert]]'' (textes de Louis Pauwels, et autres auteurs), éd. [[La Musardine]], 1996, rééd. 2001. <br /> * ''Les Dernières Chaînes'' / Louis Pauwels. éd. du Rocher, Monaco, 1997. Posthume. <br /> Son testament http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/button_link.png<br /> * ''Entretiens avec [[Louis-Ferdinand Céline]]'' - CD « Anthologie Louis-Ferdinand Céline 1894 - 1961 » / Louis Pauwels / [[Albert Zbinden]], ed Frémeaux et ass., 2003.<br /> * ''Un jour, je me souviendrai de tout'' / Louis Pauwels. éd. du Rocher, [[2005]]. Posthume.<br /> * ''Conversation entre Louis Pauwels et [[Dorothée Blanck]] la dériveuse'', éd. La Soupente (à paraître).<br /> <br /> === Ouvrages non publiés ===<br /> <br /> * ''Le Jour des révélés'', [[1941]], essai.<br /> * ''La Vallée de Josaphat'', 1941, essai.<br /> * ''Le Roi mécanique'', [[1942]], pièce de théâtre (tragédie); reprise en conte: Le pouvoir absolu.<br /> * ''Arjuna'', [[1944]], roman.<br /> * ''La Place des ailes'', [[1975]], essai.<br /> <br /> === Préfaces ou postfaces ===<br /> * ''Veille de fête'', [[Roger Boutefeu]], éd. du Seuil, [[1950]].<br /> * ''Lokis et autres drôleries'', [[Prosper Mérimée]], [[1955]], Bibliothèque Mondiale (BM) {{numéro|57}}.<br /> * ''Nouvelles asiatiques'', comte de [[Gobineau]], [[1956]], BM {{numéro|80}}.<br /> * ''L'art d'aimer'', [[Ovide]], 1957, BM {{numéro|91}}.<br /> * ''[[Tristan et Iseult]]'', 1957, BM {{numéro|100}}. <br /> * ''Les [[Les Frères Karamazov (roman)|frères Karamazov]]'', [[Fiodor Dostoïevski]], 1957, BM {{numéro|101}} et 102 (Cet étonnant monsieur Gurdjieff 1 à 2).<br /> * ''La fille du capitaine'', [[Alexandre Pouchkine]], [[1957]], BM {{numéro|106}} (Gurdjieff 3).<br /> * ''De Paris à Cadix'', [[Alexandre Dumas]], 1957, BM {{numéro|107}} (Gurdjieff 4). <br /> * ''Belles images de la loterie nationale'', éd. Le Bélier, [[1961]].<br /> * ''Je reste un barbare'', Roger Boutefeu, éd. du Seuil, 1962. <br /> * ''[[Le Golem (Meyrink)|Le Golem]]'', [[Gustav Meyrink]], éd. La Colombe, [[1962]].<br /> * ''Les sociétés secrètes'', René Alleau, éd. Planète, 1963. (avec [[Jacques Bergier]])<br /> * ''Les nuits secrètes de Paris'', Guy Breton, éd. Noir et Blanc, [[1963]]. <br /> * ''Les Écarlates (nouvelles)'', Juan Muntaner (+15 planches hors texte de Arpad Elfer), éd. Cercle du Livre Précieux, 1963 (rééd. L'Or du Temps -Régine Deforges, coll. Récits érotiques- en [[1969]]).<br /> * ''Nouvelles du temps et de l'espace'', [[Genevieve Gennari]], éd. Librairie Académique Perrin, 1964.<br /> * ''Les enfants terribles'', [[Jean Cocteau]], éd. Bernard Grasset (Club des Amis du Livre), [[1964]].<br /> * ''Les Chefs d'œuvre de l'Érotisme'', [[Jacques Sternberg]] et [[Alex Grall]], éd. Planète, [[1965]].<br /> * ''L'immense voyage : les méditations d'un grand naturaliste'', [[Loren Eiseley]], éd. Planète, [[1965]]. avec [[Jacques Bergier]])<br /> * ''Cowboy Kate &amp; other stories'', [[Sam Haskins]], Crown Publishers, Inc., New York, 1965. (en anglais)<br /> * ''Luxure (Lust)'', [[Giacomo de Pass]], recueil de 12 lithographies, [[1967]].<br /> * ''Gourmelin. Les Chefs d'œuvre du Dessin'', Jacques Sternberg et Alex Grall, éd. Planète, [[1968]].<br /> * ''Le temps d'un week-end'', Remy Garroux, éd. L'Or du Temps (Régine Deforges, coll. Récits érotiques), [[1969]].<br /> * ''Dawn'', Julien Saguet, éd. L'Or du Temps (Régine Deforges, coll. Récits érotiques), [[1970]].<br /> * ''Dictionnaire des sociétés secrètes en Occident'', Pierre Mariel, éd. Grasset, [[1971]].<br /> * ''[[Anna Karénine]]'', [[Léon Tolstoï]], éd. Gallimard, [[1972]].<br /> * ''Lettre Ouverte à nos dirigeants'', [[Jacques Garello]], éd. Albatros, [[1986]].<br /> * ''La découverte de l'Autre'', [[Gustave Corçao]], éd. Sainte-Madeleine, [[1987]].<br /> * ''Planète'' (bandeau : ''Planète revient''), [[Gabriel Veraldi]], éd. du Rocher, [[1996]]. Livre commémoratif, 25 ans après la disparition de sa revue.<br /> * ''[[Françoise Adnet]] : splendeur du misérabilisme'', [[Mustapha Chelbi]], éd. Finzi, [[2004]].<br /> <br /> === Audiovisuel ===<br /> * Monsieur Gurdjieff / Louis Pauwels; émission du {{Date|15|février|1954}} sur la RTF, avec Pierre Lazareff, Jacques Bergier… (reprise radiophonique le {{Date|5|avril|1999}}, émission « Radio Archives » sur France Culture).<br /> * Campagne électorale pour le référendum, du 11 au 17 septembre [[1958]]: interview de Louis Pauwels le 15 septembre. Document audiovisuel INA.<br /> * Interview de [[Michel Debré]], alors 1{{er}} ministre, le {{Date|11|octobre|1959}} à la télévision INA.<br /> * Visage à découvert: Guy Mollet - Louis Pauwels/Jean Farran. Interview par les deux hommes, le 9 novembre 1959, à l'investiture présidentielle de Charles de Gaulle. Document audiovisuel INA/BNF.<br /> * Interview de Jean Cocteau à Saint-Jean Cap Ferrat, le {{Date|11|février|1960}} à la télévision INA.<br /> * {{Lien web<br /> | url = http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&amp;id_notice=CPF08009278<br /> | titre = Un préfet philosophe<br /> | auteur = Louis Pauwels<br /> | coauteurs = Jean Feller, Jacques Mousseau<br /> | date = 25 novembre 1960<br /> | site = http://www.ina.fr<br /> | éditeur = ORTF}}<br /> * En Français dans le texte / Louis Pauwels, Jacques Mousseau / Jean Feller; interview télévisée de personnalités, 1960 - 1961.<br /> * Le fantastique: littérature et fantastique, interviews de Louis Pauwels, [[Jacques Bergier]], [[Jean Ray]], [[Thomas Owen]]…, réalisateur Jean Antoine, R.T.B.F., 1962. <br /> * Introduction au Réalisme Fantastique / Louis Pauwels. Disque 33 T de 1963: conférence dans l'esprit « Planète » au théâtre de l'Odéon de Paris le {{Date|20|novembre|1962}}, avec Jacques Bergier, [[Jean Charon]] et [[Jean-Louis Barraud]].<br /> * Le relais de l'Amitié. Louis Pauwels présente Jacques Bergier, en [[1963]] sur Europe 1.<br /> * Les Encyclopédistes, ou l'inventaire du Savoir, ORTF, documentaire dans la série « Nouveau dimanche: images et idées », 1968 (INA 1975); réalisateur Jean-Charles Brochier, avec la participation de Louis Pauwels, Roland Barthes, Raymond Queneau, Pierre Naville, Alain Pons, Claude Tchou et Robert Mauzi.<br /> * L'Invité du Dimanche, {{1re}} chaîne télévisée française, le 8 décembre 1968. Il s'agit de Louis Pauwels.<br /> * En Toutes Lettres. Émission du 8 janvier 1969 sur la {{1re}} chaîne télévisée française, à propos du roman de René Barjavel « La Nuit des temps », avec la participation de Louis Pauwels, Jacques Bergier, Jean Ferniot, André Cayatte, Roger Chapelain-Midy et Pierre Cardin. Réalisation Pierre Viallet et Charles Chabou.<br /> * D'un jour à l'autre, été 1970, réseau français de Radio-Canada, intervieweuse Lise Payette. Diffusion d'une entrevue avec Louis Pauwels à Paris datée de mars 1970. Reprise dans l'ouvrage « Témoins de notre temps », éd. du Jour, Montréal, 1971.<br /> * Format 30. Entretien avec Louis Pauwels et Jacques Bergier. Télévision canadienne française, le {{1er}} janvier 1971.<br /> * Radio Monte Carlo, thème « Le retour du diable », débat de Louis Pauwels avec Rouget, de l'Union Rationaliste, le 3 décembre 1973.<br /> * Ouvrez les guillemets, thème « Les Gnostiques », le 21 janvier 1974 sur la {{1re}} chaîne ORTF, avec Bernard Pivot et André Bourin. <br /> * L'Invité d'un autre Monde, télévision française chaque samedi après-midi, 1974 - 1975. Louis Pauwels reçoit une personnalité hebdomadaire (Aimé Michel…)<br /> * France Culture, émission ''Parti pris'', le 5 février 1976 : consacrée à Louis Pauwels pour la sortie de son livre (réf. suivante)<br /> * ''[[Apostrophes]]'', le 6 février 1976 : critique du livre ''Blumroch l'admirable'', avec Bernard Pivot (INA/BNF) <br /> * Louis Pauwels : autoportrait. Entretien avec l’auteur ; intervieweuse Anne Andreu, réalisateur André Maurice, 1977, collection « L’Homme en Question », FR3 prod. (INA)<br /> * Louis Pauwels, série « L'Homme en Question », dimanche 31 juillet 1977, 20 H 30 sur FR3. Paul Giamoli anime un débat autour de l'auteur, après un reportage (cf. supra) qui lui est consacré. Réalisation André Maurice et Guy Beligmann.<br /> * René Barjavel, série « L'Homme en Question », dimanche 7 aout 1977, 20 H 30 sur FR3. Anne Sinclair anime un débat où l'auteur est questionné par Louis Pauwels son ami, Raymond Castans, Pierre Démeron et Jean-Louis Ezine.<br /> * ''Apostrophes'', le 5 juin 1981 : thème « D'Est en Ouest », avec Edgard Morin, Simone Signoret… (INA/BNF)<br /> * Radioscopie(s) de Louis Pauwels par Jacques Chancel, le 20 février 1978, le 19 juin 1980, le 27 mai 1981 (les 3 INA et BNF), et le 10 avril 1987.<br /> * Louis Pauwels (titre). Reportage sur l’auteur; interviewer Michel Polac, réalisateur Maurice Dugowson, 1988, collection « Libre Echange », MK2 éditions (Marin Karmitz prod.), M6 distrib.<br /> * France-Culture, émission radiophonique sur et avec Louis Pauwels, le matin du 19 mai 1989.<br /> * ''Apostrophes'' / Bernard Pivot, sur Antenne 2 le 19 mai 1989 en soirée, thème « La soirée des Magiciens », avec Louis Pauwels, Robert Merle, John Irving et Jacques Attali.<br /> * Émission télévisée ''[[7 sur 7]]'', sur TF1, animée par [[Anne Sinclair]], le dimanche 4 juin 1989.<br /> * [http://radio-canada.ca/par4/special/planete/planete1.html La philosophie du « Nouveau Planète » de Louis Pauwels et Jacques Bergier], durant dix émissions de la série « Par 4 Chemins », Radio-Canada, du 9 au 21 juin 1989.<br /> * Le Cercle de minuit / Laure Adler, émission télévisée sur Antenne 2, en 1996 (dernière apparition TV).<br /> <br /> === Théâtre ===<br /> * Les [[Chroniques martiennes]], 1966, d'après Ray Bradbury (dans une adaptation dramatique de Louis Pauwels et de Jean-Louis Barrault qui devait être créé à l'Odéon - Théâtre de France, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault et Jean-Pierre Grandval, des décors de Jacques Noël, mais le projet a été arrêté en cours de montage.<br /> * Cette adaptation a été finalement créée en 1974, par le Théâtre Poétique National, compagnie Guy Shelley, dans une mise en scène de [[Jean-Claude Amyl]], au Théâtre Saint-Roch, avec, notamment, Nicole Chausson, Pierre Boutron, Alain Fourès, Elizabeth Margoni, Yvan Varco, Anne-Marie Quentin, Guy Shelley, Anne Simons, Emmanuel Dechartre, Daniel Milgram, Roseline Villaumé, Yves Fabrice, Xavier Bouvier, Bernadette Lompret, Olivier Sidney, Guy Noah, Jacky Pratoussy, Pierre Chevalier, Georges Costes, Jean-José Fleury, Thierry Chauvière.<br /> Le spectacle a fait l'objet d'une captation par FR3, toujours en 1974, dans une réalisation de Renée Kammerscheit diffusée le 13 décembre 1974, Virginie Billetdoux et Jean-Claude Amyl s'étant joints à la distribution initiale.<br /> <br /> === Télévision ===<br /> * [[Le Golem (téléfilm, 1967)|Le Golem]], du roman de [[Gustav Meyrink]], téléfilm en 1967 de [[Jean Kerchbron]] (adaptation, dialogues et présentation).<br /> * Président Faust, 12 janvier 1974, œuvre personnelle (avec conseils de Bergier).<br /> * Les roses de Manara, 1975, d'après ''Don Juan'' (déjà précédé d'un texte de 22p. préparatoire, dans ''Marie-France'' de février 1957: ''Don Juan, sa véritable histoire'').<br /> * Les jeunes filles, d'après [[Henry de Montherlant]].<br /> <br /> Non réalisée:<br /> <br /> * L'adaptation cinématographique de « L'Amour monstre » par [[Ingmar Bergman]], en 1973, avec [[Jeanne Moreau]] (titre prévu: « Les monstres de la vie »).<br /> <br /> === Direction de collections ===<br /> * &quot;Bibliothèque Mondiale&quot;<br /> * &quot;Lumière Interdite&quot;<br /> * &quot;Le Club des femmes&quot;<br /> * &quot;Les reportages dans l'histoire&quot;<br /> * &quot;Bibliothèque de l'irrationnel et des grands mystères&quot;<br /> * &quot;Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes&quot;<br /> * &quot;Histoire des idées, des héros, des sociétés de la France secrète et de l'occident&quot;<br /> <br /> === Bibliographie critique ===<br /> * Le mariage de Louis Pauwels (avec Elina Labourdette), ''Paris Match'', {{numéro|382}}, du 4 août 1956 (reportage photographique au Mesnil-le-Roy)<br /> * Dieu dans la littérature d'aujourd'hui, Gérard Mourgue, éd. France-Empire, 1961, tome 1. La religion dans l'œuvre de Louis Pauwels (avant sa conversion tardive au catholicisme), sur une vingtaine de pages parmi d'autres auteurs contemporains français.<br /> * Pauwels affronte le sida mental, mensuel ''Globe'', avril 1987, grand entretien avec Lio : Louis Pauwels s'explique sur l'affaire.<br /> * ''Pauwels, ou le malentendu'' / Gabriel Veraldi. éd. Grasset, 1989. <br /> * Hommage à Louis Pauwels, ''Le Figaro Magazine'', {{numéro|16318}}, du 1{{er}} février 1997 (et complément dans ''Madame-Figaro'' du 15 février 1997).<br /> * Le testament spirituel de Louis Pauwels, ''Le Figaro Magazine'', {{numéro|16365}}, du 28 mars 1997.<br /> * Gregory Gutierez, « Le discours du Réalisme fantastique: la revue Planète », université de la Sorbonne, Paris IV, UFR de Langue Française, maîtrise de lettres modernes spécialisées, [http://greguti.free.fr/litt/gutierez-planete.PDF Mémoire LF499], 1998.<br /> * Par 4 chemins, Radio-Canada, [http://radio-canada.ca/par4/vb/vb981216.html#s3 billet de Michel Polac] (…&quot;vieille connaissance&quot; de Louis Pauwels !), le 16 décembre 1998.<br /> * ''Fille à papa'' / Marie-Claire Pauwels (sa fille, directrice du ''Figaro-Madame''). éd. Albin Michel, 2003 (prix Robert-Nimier 2004).<br /> <br /> == Honneurs et récompenses ==<br /> * Second (-1 voix) du prix Goncourt en décembre 1955<br /> * Prix Albert Olivier en 1974<br /> * Prix René de Chateaubriand en 1977<br /> * Prix Saint-Marc de la ville de Venise en 1981<br /> * Meilleur fumeur de l'Académie des fumeurs de pipe, à Saint-Claude, en octobre 1982<br /> * Présenté à l'Académie française en 1984, et le 11 décembre 1989<br /> * Membre de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] en 1985 (section Membre libre)<br /> * Citoyen d'honneur de la ville de Gand, lieu de sa naissance en Belgique, en 1986<br /> * Officier de la [[Légion d'honneur]] en 1994 (Chevalier en 1974)<br /> * Grand Prix du Roman de la ville de Paris en 1995<br /> * Instigateur de l'Omnium des Libertés en 1996<br /> * Le [[Prix Louis Pauwels]] est créé en sa mémoire en 1998.<br /> <br /> == Quelques citations ==<br /> <br /> {{pour wikiquote}}<br /> <br /> === De lui-même ===<br /> {{à sourcer|date=octobre 2008}}<br /> * Les faibles ont des problèmes. Les forts ont des solutions.<br /> * L'égalité est une injustice faite aux plus capables.<br /> * Ceux qui craignent, avec tant de bonté, qu’on lave le cerveau d’un quidam savent laver le cerveau d’une nation.<br /> * L'indifférence n'est pas une fatigue de l'âge. C'est la cessation des choix.<br /> * Gardons-nous d'appeler amour ce qui relève seulement du hasardeux frisson et de la brève moiteur. <br /> * Chaque fois que le christianisme s'efface, l'idée de bonheur resurgit.<br /> * Les esprits sont comme les parachutes. Ils ne fonctionnent que quand ils sont ouverts.<br /> * Tout ce qui est important est ignoré.<br /> * Sur cette Planète tous les hommes meurent, mais peu vivent.<br /> * &quot;Plus vous serez fanatiques, plus vous serez éclairés !&quot;<br /> * Il y a plus important que survivre, c'est se sentir hors d'atteinte.<br /> * Quand il y a discrédit du divin et de l'humain, le crédit du tyran est en hausse.<br /> * Avec l'ère des machines, beaucoup d'esprits se croient robots. <br /> * Quand on est sur une haute montagne et que tout en bas deux hommes s'égorgent, on doit croire qu'ils s'amusent.<br /> * Une conscience qui s'élargit est une conscience qui doute.<br /> * Plus une philosophie est élevée, plus elle donne des ailes aux gorets.<br /> * Ce n'est pas le monde qui est désespérant, c'est notre regard sur le monde.<br /> * Avec ses ténébreux orages, ses vertiges suicidaires, ses dévorations d'absolu, la jeunesse est l'âge le moins fait pour le bonheur.<br /> * Les malheurs qui ne nous tuent pas nous grandissent (voir aussi [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]]).<br /> * L'homme de qualité exige tout de soi. C'est un souverain. L'homme sans qualité exige tout des autres. C'est un despote.<br /> * Tous les humains meurent, peu ont vécu.<br /> * L'action est tout. Le gloire n'est rien.<br /> * On a créé de l'énergie, mais on a détruit de la chaleur humaine. <br /> * Je gage que peu de choses nous séparent. Sauf des opinions. <br /> * Le mystère est naturel aux intelligents.<br /> * L'imbécile veut changer le monde. L'intelligent se contente de le gérer. <br /> * Vous savez, quand on vieillit, le pire ce n'est pas d'être moins désirable, c'est de ne plus désirer... <br /> * Dieu n'est pas juste. Dieu qui a tout, n'a pas de balance.<br /> * Il n'y a de la pensée que s'il y a défi. <br /> * L'idée que nous sommes fugaces sous un ciel à jamais fixe est une illusion de berger. <br /> * La plupart des hommes ont des incidents. Quelques-uns ont des destins. <br /> * Il n'y a qu'une morale : vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser.<br /> * Le pouvoir des choses sur l'homme est plus propre que le pouvoir d'un homme sur un autre homme.<br /> * Le taux de liberté dans une société ne se mesure pas aux déclarations de ses gouvernements, mais à la part que saisit l'État sur le gain des gens.<br /> * Le sort du riche n'est pas lié au sort du pays. Le riche appartient au monde sans frontières de la Puissance.<br /> * La philosophie, pour quoi faire ? Pour nous faire.<br /> * Il existe deux façons d'aller à la sagesse: se priver de tout, c'est dangereux; la satiété est plus sûre. <br /> * La chenille qui interroge son futur s'imagine sur-chenille (voir [[Noosphère]])<br /> * L'intelligence n'est pas suicidaire, elle est comme Dieu. Et Dieu peut tout, sauf se suicider.<br /> * Ce n'est pas parce qu'un sentiment devient général qu'il devient vérité.<br /> * La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir.<br /> * Seule la paresse fatigue le cerveau.<br /> * Au sommet de la puissance, on ne voit plus rien du tout. <br /> * Je commence à découvrir le bonheur. Il ne ressemble pas du tout à l'existence.<br /> * Contre la peur, un seul remède : le courage.<br /> * On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux.<br /> * Comprendre, c'est regarder, s'émerveiller, s'élargir sans cesse.<br /> * Pas de libération sans un minimum de rigueur, de règles, d'interdits consentis, assumés, pour être ensuite surmontés et distancés<br /> * S’il suffisait de s’asseoir en pliant les jambes pour avoir le satori, toutes les grenouilles auraient le satori.<br /> * Vous êtes susceptibles d'être critiqués par trois sortes de gens : ceux qui font le contraire, ceux qui ne font rien, et ceux qui font la même chose.<br /> * Vous partagez tout avec un être. Et vous diminuez de moitié.<br /> * Qui a été capable de s'émerveiller, même s'il doit un jour être écrasé par le monde, a su qu'il était utile et bon d'être homme. <br /> * Connaître est, en effet, démystifier.<br /> * Il est difficile de s'accepter. Il faut y mettre du sien. <br /> * On ne le dira jamais assez : les vieux cons sont simplement d'anciens jeunes cons.<br /> * Se sentir solidaire n'empêche pas de rester solitaire.<br /> * Formuler le réel relève du sacré.<br /> * La seule paix définitive est celle des cimetières. <br /> <br /> En mourant, un soir du 31 décembre, mon père m'a dit : <br /> &quot; Il ne faut pas trop compter sur Dieu, mais peut-être que Dieu compte sur nous... &quot;<br /> <br /> «L'ironie de ma position, c'est que j'étais souvent au Figaro en opposition avec les gens qui m'approuvaient. Leurs raisons n'étaient pas les miennes. Ils pensaient à tort que je défendais leurs privilèges. J' étais frappé de leur manque d'intérêt pour la culture. Ils n'en acceptaient et n'en retenaient que ce qui les confortait dans leur statut de bourgeois.»<br /> <br /> Parlant des manifestations contre la réforme [[projet de loi Devaquet|Devaquet]] : &quot;C'est une jeunesse atteinte d'un SIDA mental. Ella a perdu ses immunités naturelles : tous les virus décomposants l'atteignent&quot;&lt;ref&gt;''Le Figaro-Magazine'', Décembre 1986&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Éloge à l'Académie des beaux-arts (extrait) ===<br /> <br /> Discours prononcé par Henri Loyrette, séance du 10 novembre 1999&lt;ref&gt;[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/discours_hommage_pauwels.htm NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX DE M. Louis PAUWELS], site internet de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des Beaux-Arts]].&lt;/ref&gt; :<br /> {{début citation}}Il y a des hommes que la mort livre tout préparés, la notice nécrologique dûment calibrée, soigneusement apprêtés pour un grand sommeil et un éternel oubli. Il y a des hommes que la mort nous présente (...) défigurés par la haine qu'on leur voue comme par l'admiration d'un petit troupeau d'adorateurs. Louis Pauwels est de ces derniers. On s'en réjouira en pensant qu'il prend ainsi des assurances sur l'avenir quand les autres, ces morts si ternes et si lisses, ne seront plus rien. On déplorera qu'une carrière aussi diverse, contrastée, aventureuse, soit réduite à son ultime phase. Louis Pauwels est donc mort à droite, très à droite, pour certains fascisant et antisémite. C'est ainsi que la plupart le voient aujourd'hui ; c'est ainsi qu'il se savait vu, tour à tour blessé de cette caricature et fier d'être ainsi méconnu. Oublié, en effet, le romancier, le poète, l'essayiste. Oubliées les prises de positions courageuses contre la peine de mort et le soutien apporté à Robert Badinter, face à un lectorat qui ne réclamait pas tant de mansuétude. Oubliés les avatars d'une vie exceptionnelle qui fit de cet enfant pauvre un journaliste et patron de presse redoutés. Souvent il reconnaissait avoir tout fait pour susciter cette réserve ou cette détestation, citant volontiers Saint-Simon : « Mon estime pour moi-même a toujours augmenté dans la mesure du tort que je faisais à ma réputation ».{{fin citation}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Réalisme fantastique]]<br /> * [[Aimé Michel]]<br /> * [[Rémy Chauvin]]<br /> * [[George Langelaan]]<br /> * [[Jacques Bergier]]<br /> * [[Charles Noel Martin]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/discours_hommage_pauwels.htm Discours hommage à Pauwels]<br /> <br /> {{Portail|Flandre-Orientale|presse écrite|littérature}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Pauwels, Louis}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance à Gand]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1920]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1997]]<br /> [[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Polémiste]]<br /> [[Catégorie:Éditorialiste français]]<br /> [[Catégorie:Journaliste du Figaro]]<br /> [[Catégorie:Collaborateur du Journal du Dimanche]]<br /> [[Catégorie:Gnosticisme]]<br /> [[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br /> [[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Lieu de décès inconnu]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Les_Moitiers-d%E2%80%99Allonne&diff=131487498 Les Moitiers-d’Allonne 2013-06-27T14:52:11Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Ébauche|commune de la Manche}}<br /> {{Voir homonymes|Allonne}}<br /> <br /> {{Infobox Commune de France<br /> | nom = Les Moitiers-d'Allonne<br /> | image = Église Notre-Dame et église Saint-Pierre des Moitiers-d'Allonne (3).JPG<br /> | légende = Église Notre-Dame et église Saint-Pierre<br /> | région = [[Basse-Normandie]]<br /> | département = [[Manche (département)|Manche]]<br /> | arrondissement = [[Arrondissement de Cherbourg|Cherbourg]]<br /> | canton = [[Canton de Barneville-Carteret|Barneville-Carteret]]<br /> | insee = 50332<br /> | cp = 50270<br /> | maire = Alain Lechevalier<br /> | mandat maire = [[2008]]-[[2014]]<br /> | intercomm = [[Communauté de communes de la Côte des Isles]]<br /> | longitude = -1.77833333333<br /> | latitude = 49.4025<br /> | alt mini = 0<br /> | alt maxi = 127<br /> | superficie = 17.21<br /> | population= {{Dernière population commune de France}}<br /> | année_pop= {{Dernière population commune de France|date}}<br /> | gentilé = Moutrons<br /> | siteweb = [http://www.lesmoitiersdallonne.com www.lesmoitiersdallonne.com]<br /> | géoloc-département = Manche<br /> }}<br /> <br /> '''Les Moitiers-d'Allonne''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[Département français|département]] de la [[Manche (département)|Manche]] et la [[Région française|région]] [[Basse-Normandie]], peuplée de {{Dernière population commune de France|nombre}} habitants&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt; [[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Dernière population commune de France|date}}.&lt;/ref&gt; ''(les Moutrons)''.<br /> <br /> == Géographie ==<br /> Cette commune maritime se compose de deux bourgs principaux&lt;ref&gt;{{Géoportail|longitude= -1.7794 |latitude= 49.4014 |couches = Scan<br /> |admin=1 |échelle= 16000 |desc= Les Moitiers-d'Allone }}&lt;/ref&gt; : Moitiers d'Allonne et Hatainville. <br /> <br /> Il y a plusieurs écarts : le Grand Breuil, le Petit Breuil, Hameau Néel, Hameau Surcouf, le Bosquet, Hameau Daumelle, Hameau Lepetit, Romont, Hameau Mauger, Hameau Buret, Thoville, la Roquette, le Méaudenaville de Bas, le Méaudenaville de Haut, la Fontaine Martin, la Fafinerie, Bavent, les Mares aux Vanneaux.<br /> <br /> La côte présente un paysage varié : les Défens, la Mielle du Nord, les Roques, les Ronds Duval, la Découverte, le Trouet. Au sud de son littoral existe une petite zone naturelle. L'intérieur des terres est composé de landes et champs : les Bavents, le Caillou, les Trois Moulins, la Lande du Bosquet, la Chibart, le Catelet, les Liches, Roussard.<br /> <br /> Les Moitiers d'Allonne est traversé par quelques cours d'eau : le Veillègue, ruisseau des Doults, ruisseau du Doue.<br /> <br /> {{Communes limitrophes<br /> |élision= oui<br /> |commune= des Moitiers-d'Allonne&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.geoportail.fr/visu2D.do?ter=metropole |titre= Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée |consulté le= }}&lt;/ref&gt;<br /> |nord-ouest= [[Baubigny (Manche)|Baubigny]], &lt;br /&gt; {{Surligné|#CCEAFF|''[[Manche (mer)|Mer de la Manche]]''}}<br /> |nord= [[Baubigny (Manche)|Baubigny]], [[Sénoville]]<br /> |nord-est= [[Sénoville]], &lt;br /&gt; [[Sortosville-en-Beaumont]]<br /> |est= [[Sortosville-en-Beaumont]], &lt;br /&gt; [[La Haye-d'Ectot]]<br /> |sud-est= [[La Haye-d'Ectot]]<br /> |sud= [[Barneville-Carteret]]<br /> |sud-ouest= {{Surligné|#CCEAFF|''[[Manche (mer)|Mer de la Manche]]''}}<br /> |ouest= {{Surligné|#CCEAFF|''[[Manche (mer)|Mer de la Manche]]''}}<br /> }}<br /> <br /> == Histoire ==<br /> ''Alongna'' attesté en 1320&lt;ref name=&quot;Nègre&quot;&gt;''Toponymie générale de la France'', Volume 1 par Ernest Nègre&lt;/ref&gt;. Nom d'origine gauloise, issu de la divinité [[Alaunus]].<br /> <br /> Puis Allonne, qui n'était qu'un seul domaine, se scinda en deux paroisses :<br /> * Saint-Pierre-d'Allonne, qui ressortissait du fief de Thoville,<br /> * Notre-Dame-d'Allonne, qui ressortissait à trois fiefs, ceux du Breuil, de Quinetot et de Sortosville&lt;ref&gt;''Carteret-Barneville &amp; le Cotentin'', guide du syndicat d'initiative, 1925 &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ces deux dernières devinrent des communes à la Révolution. En 1818, [[Saint-Pierre-d'Allonne]] absorbe [[Notre-Dame-d'Allonne]]. La commune prend le nom de ''Les Moitiers-d'Allonne''&lt;ref name=&quot;Cassini&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;EhessNDA&quot;&gt;{{Cassini-Ehess|url= http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=503 |titre= Notice communale - Notre-Dame-d'Allonne |datecons= 18 mars 2012 }}&lt;/ref&gt;. De l'anglo-normand ''Moistier'' qui signifie église&lt;ref name=&quot;Nègre&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Microtoponymie ===<br /> Le bourg ''Hatainville'', d'origine scandinave, ''Hasstein-villa'' (« la ferme de Hasstein »).<br /> <br /> Le hameau ''Romont'', d'origine germanique, contraction de ''Rodulf Mons'' (« la hauteur de Rodulf »).<br /> <br /> Le hameau ''Bavent'', d'origine germanique, propriété de Badvin&lt;ref&gt;Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2 par Ernest Nègre&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les hameaux ''Breuil'', d'origine gauloise ''brogilo'' (bois clôturé)&lt;ref&gt;Voir [[Breuil]]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le hameau ''Thoville'', d'origine scandinave : ''Thori-villa'' (« la ferme de Thori »).<br /> <br /> Les autres lieux-dits en ''(Hameau / Mare)''-'''Y''' sont des constructions « récentes », ils désignaient le bien d'une famille '''Y'''.<br /> <br /> == Administration ==<br /> [[File:Les Moitiers-d'Allonne - Mairie.JPG|thumb|Mairie]]<br /> {{ÉluDébut|Titre=Liste des maires |Charte= commune }}<br /> {{Élu |Début= |Fin= |Identité= Albert Mabire |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= ? |Fin= mars 2001 |Identité= Dieudonné Renaux |Parti= |Qualité= }}<br /> {{Élu |Début= {{Date||mars|2001}} |Fin= mars 2008 |Identité= Daniel Mabire |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= }}<br /> {{Élu actuel |Début= {{Date||mars|2008}} |Fin= |Identité= Alain Lechevalier |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= Professeur technique }}<br /> {{ÉluDonnées}}<br /> {{ÉluFin}}<br /> <br /> == Démographie ==<br /> {{Introduction population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant un texte d'introduction--&gt;<br /> <br /> {{Tableau population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques --&gt;<br /> <br /> {{Graphique population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant l'histogramme d'évolution démographique --&gt;<br /> <br /> {{Démographie2<br /> |titre= Évolution démographique de Notre-Dame-d'Allone avant la fusion<br /> |taille-police= 95%<br /> |marge-interlignes= 10px <br /> |hauteur-lignes= 110%<br /> |charte= commune<br /> |colonnes= 3<br /> |1793| 506 |1800| 490 |1806| 539 <br /> |style-notes= centré<br /> |sansdoublescomptes= 1962<br /> |sources= EHESS&lt;ref name=&quot;EhessNDA&quot;/&gt;<br /> }}<br /> <br /> == Économie ==<br /> * Carrière de grès à ciel ouvert, exploitée par la [[Secma]].<br /> * Gisement de [[Barytine|baryte]].<br /> <br /> == Lieux et monuments ==<br /> [[Fichier:Les Moitiers-d'Allonne - Autel des druides 06.JPG|vignette|upright|Autel des druides]]<br /> * [[Allée couverte]] de l'[[Autel des druides]] classée aux [[Monument historique (France)|Monuments historiques]]&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00110454 | Allée couverte dite Autel des Druides }}&lt;/ref&gt;.<br /> * [[Dunes d'Hatainville]].<br /> * Église Notre-Dame, abritant un [[haut-relief]] ''(La Trinité)'' du {{XVIe siècle}} classé à titre d'objet aux Monuments historiques&lt;ref&gt;{{Palissy|PM50000653 | Groupe sculpté : La Sainte Trinité }}&lt;/ref&gt;.<br /> * [[Masse de Romont]] où se situe la [[Lande]] des Trois Moulins et son parcours santé.<br /> <br /> <br /> &lt;gallery&gt;<br /> Ntmoulinmallonne01.JPG |{{1er}} moulin.<br /> Ntmoulinmallonne017.JPG |{{2e}} moulin.<br /> Ntmoulinmallonne018.JPG |{{3e}} moulin.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Activité et manifestations ==<br /> {{…}}<br /> <br /> == Personnalités liées à la commune ==<br /> * [[François-Médard Racine]] (1774-1817), corsaire né à Notre-Dame-d'Allonne.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets<br /> | commons= Category:Les Moitiers-d'Allonne<br /> | wiktionary= Les Moitiers-d’Allonne<br /> }}<br /> * [[Liste des communes de la Manche]]<br /> * [[Liste des anciennes communes de la Manche]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note}}<br /> <br /> === Références ===<br /> :''Altitudes'' : répertoire géographique des communes&lt;ref&gt;[http://professionnels.ign.fr/ficheProduitCMS.do?idDoc=5323862#top Site de l'IGN].&lt;/ref&gt;.<br /> :''Coordonnées, superficie'' : IGN&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=95194 |titre= Les Moitiers-d'Allonne sur le site de l'Institut géographique national}} (archive Wikiwix)&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> <br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * [http://www.lesmoitiersdallonne.com/ Site officiel]<br /> * [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&amp;codeZone=50332-COM Les Moitiers-d'Allonne sur le site de l'Insee]<br /> <br /> <br /> {{Palette Communes de la Communauté de communes de la Côte des Isles}}<br /> {{Portail|Manche|communes de France|Côte des Isles}}<br /> <br /> [[Catégorie:Commune de la Manche|Moitiers-d'Allonne, Les]]<br /> [[Catégorie:Côte des Isles]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_Rat_Luciano&diff=196017098 Le Rat Luciano 2013-06-27T13:57:50Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Infobox Musique (artiste)<br /> | charte = vocal<br /> | nom = Le Rat Luciano<br /> | image = <br /> | nom alias = <br /> | nom de naissance = Christophe Carmona<br /> | date de naissance = {{Date de naissance|21|4|1976|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Marseille]], [[France]]<br /> | profession = [[Chanteur]]<br /> | genre = [[Rap français|Rap]], [[hip-hop]]<br /> | années actives = <br /> | label = <br /> | site web = <br /> }}<br /> <br /> {{à sourcer|date=juillet 2007}}<br /> '''Christophe Carmona''' dit '''Le Rat Luciano''', né le 21 avril [[1976]] à [[Marseille]], est un [[rap]]peur français membre du groupe [[Fonky Family]]&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web<br /> |url=http://www.music-story.com/le-rat-luciano/biographie<br /> |titre=Biographie du rappeur Le Rat Luciano<br /> |site=music-story.com<br /> |auteur=François Alvarez<br /> |année=<br /> |consulté le= 21 juin 2012}}<br /> &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Carrière ==<br /> Originaire de Marseille, il est né le 21 avril 1976 dans le fameux quartier du Panier - d'un père d'origine [[Espagne|espagnole]] et d'une mère d'origine [[Martinique|martiniquaise]].<br /> <br /> Le « Rat » débute sa carrière avec le groupe Black &amp; White Zulus avec le pseudonyme de Don Carmon ; le groupe est composé de Blaze, Menzo, Chichou, Brigadier et de lui-même ; [[Pone]] &amp; DJ Djel s'occupent des compositions. En décembre 1994, un concert est organisé dans un centre socio-culturel en hommage à Ibrahim Ali, jeune Marseillais d'origine comorienne tué par des colleurs d'affiche du Front National. Les organisateurs recherchent alors quelqu'un pour faire la première partie du concert. Pone &amp; Djel font se rencontrer Don carmon (Le Rat) &amp; Menzo des Black White zulus ainsi que Sat &amp; Don Choa du groupe Le Rythme &amp; La Rime.<br /> Ils s'unissent pour ce concert et doivent trouver en urgence un nom à inscrire sur les affiches: Le Rat Luciano lui-même trouve le nom de Fonky Family. C'est à partir de cette soirée que le groupe nait. Le tout premier morceau rappé par le groupe ce soir-là s'appelait ''On pète les plombs''.<br /> <br /> Au départ le groupe était composé de Don Choa, Sat, Menzo, Le Rat Luciano, Pone, Djel, Blaze et Namor. La chanteuse Karima les rejoindra plus tard et n'apparaitra que sur Bad Boys de Marseille, elle quitte le groupe peu de temps après ainsi que Namor qui lui ne participera même pas au titre ''Bad Boys de Marseille''.<br /> <br /> Avec Akhenaton du groupe [[IAM]], la Fonky Family écrit ''Bad Boys de Marseille'' en [[1995]], devenu un 'classique' du Rap Français. <br /> En janvier [[1998]], la Fonky Family sort son premier album [[Si Dieu veut…|''Si Dieu Veut'']] (Double Disque de Platine) suivie en novembre 1999 du LP Hors Série Volume 1. <br /> Le 31 octobre 2000, Le « Rat » sort son premier album solo intitulé ''[[Mode De Vie… Béton Style|Mode De Vie... Béton Style]]'' (Disque d'Or) ou figurent des titres comme ''Sacré'', ''Il Est Fou Ce Monde'', ''Niquer Le Bénef'' ou encore ''Zic De La Zone''.<br /> Il participe à la réalisation du deuxième opus de la Fonky Family, ''Art de Rue'' (Double Disque de Platine), sorti en mars 2001 ainsi que du Hors série Volume 2 sortie fin 2001 et le troisième, sorti en [[2006]], ''Marginale Musique'' (Disque d'Or). Sur cet album, il compose sept morceaux. Son deuxième album solo est toujours attendu.<br /> Entre temps le groupe sort un album live du concert Fonky Family enregistré le 17 novembre 2001 au Dôme de Marseille où Le Rat Luciano reprendra a cappella son titre phare: Sacré.<br /> Une mixtape de 61 titres est sorti en juin 2010.<br /> <br /> Il est également connu pour ses collaborations avec les artistes du R'n'B ou du Rap français (Costello, [[Kalash l'Afro]], Kenza Farah, [[Nessbeal]], [[Ärsenik]], 113, Disiz La Peste, Xtaz, Komploz, 2 Source Sure, Le Remède, [[K.ommando Toxic]], Vensty, Ritmo, Les X-Men, Les Zakariens, [[Rohff]], etc...), suisse (Double Pact), belge (Starflam), québécois (Rainmen, Les Architekts.)<br /> <br /> Dans une interview accordée à Fred Musa en 2008, il confirme la fin du groupe Fonky Family, annoncée un peu plus tôt par Sat l'artificer, un autre membre du groupe.<br /> <br /> Le Rat Luciano est reconnu dans le milieu du rap français pour son talent incontestable ainsi que pour sa gentillesse. Il est un des rares rappeurs connu à accorder sa participation sur des titres avec des artistes peu connus. (ex: [[Krysis KLS]], [[Anonym]], [[M.A.F.]], [[Zindib]], [[Corbo Lor No]], [[Zginga]], [[Prince Ali]] et plus récemment [[Lacrim]] , [[Ange le Rital]] &amp; Sira (La Camisol) . <br /> Dans une interview, Le Rat Luciano avouait que s'il accordait autant de featuring avec des rappeurs pas encore connu, c'est que lui même était déçu, plus jeune, de se voir refuser une collaboration.<br /> <br /> == Discographie ==<br /> * [[1992]] : ''Black &amp; White Zulus'' (2 titres)<br /> * [[1998]] : [[Si Dieu veut…|''Si Dieu Veut'']] (FF)<br /> * [[1999]] : ''Hors Serie Volume 1'' (FF)<br /> * [[2000]] : ''Sacré'' (Le Rat Luciano en solo)<br /> * [[2000]] : ''[[Mode De Vie… Béton Style]]'' (Le Rat Luciano {{1er}} album solo)<br /> * [[2001]] : ''[[Art de Rue]]'' (FF)<br /> * [[2001]] : ''Hors Serie Volume 2'' (FF)<br /> * [[2003]] : ''Live au Dome de Marseille'' (FF)<br /> * [[2006]] : ''Marginale Musique'' (FF)<br /> * [[2009]] : ''Mixtape Quartier Attitude part 1'' par DJ Djel<br /> * [[2010]] : ''Mixtape Quartier Attitude part 2'' par DJ Djel<br /> <br /> == Apparitions ==<br /> *[[1992 en musique|1992]]<br /> <br /> :Black'nd White Zulus - ''La folie positive (Fire)''<br /> :Black'nd White Zulus - ''L'argent, la boisson, la fumée, et les femmes''<br /> <br /> *[[1995]]<br /> <br /> :Akhenaton Feat Fonky Family - ''Bad boys de Marseille'' sur l'album d'Akh, ''Métèque et mat''<br /> <br /> *[[1997]]<br /> <br /> :Akhenaton Feat Le Rat Luciano - ''Rien à perdre'' sur le single d'Akh, ''J'ai pas de face''<br /> :Fonky Family - ''Les jeunes dans Le Hip Hop''<br /> <br /> *[[1998]]<br /> <br /> :Fonky Family Feat 3{{e}} Œil &amp; Le Venin - ''J'ai rien vu'' la B.O. du film ''Zonzon''<br /> :Le Rat Luciano Feat Costello &amp; Sat - ''Faut qu'on sorte de là'' sur la compile ''Les chroniques de Mars Vol.1''<br /> :Le Rat Luciano Feat Akhenaton &amp; Freeman - ''Le megotrip'' sur la compile ''Les chroniques de Mars Vol.1''<br /> :Fonky Family Feat 3{{e}} Œil, Faf Larage, K.Rhyme Le Roi, Freeman &amp; Akhenaton - ''Le retour du shit squad'' sur la compile ''Les chroniques de Mars Vol.1''<br /> :Fonky Family - ''L'amour du risque'' sur la B.O. du film ''Taxi''<br /> :Oxmo Puccino Feat Le Rat Luciano, Akhenaton, Freeman &amp; Pit Baccardi - ''24 heures à vivre'' sur l'album d'Oxmo, ''Opéra Puccino''<br /> <br /> *[[1999]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano Feat Lino &amp; Don Choa - ''Atmosphère suspecte'' sur la compile ''Première classe Vol.1''<br /> :Le Rat Luciano Feat. De Source Sure - ''On change d'avis comme de slip mais pas d'amis'' sur l'album ''Maintenant''<br /> :Bubba San Feat. Le Rat Luciano &amp; Don Choa - ''On s'accroche''<br /> :K-Reen Feat. Don Choa &amp; Le Rat Luciano - ''Loin de ton rêve''<br /> <br /> *[[2000]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano Feat Costello - ''C'est avec nous que tous traites'' sur le maxi ''Hostile 2000 Vol.2''<br /> :Ad'Hoc-1 Feat Le Rat Luciano - ''Tuerie'' sur l'album d'Ad'Hoc-1, ''Musique du monde''<br /> :Le Rat Luciano feat Le Komploz - ''Nos cœurs parlent seuls'' sur la mixtape ''A cœur ouvert''<br /> :Le Rat Luciano Feat. Sat &amp; Costa - ''Extralarge''<br /> :Double Pact Feat. Don Choa &amp; Le Rat Luciano - ''Faut le Faire &amp; les Fucks'' sur l'album ''C'est comme la vie''<br /> <br /> *[[2001]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano et Don Choa - ''Le truc'' sur la compile ''Sur un air positif''<br /> :Le Rat Luciano Feat Xtaz - ''La vie qu'j'ai m'plait'' sur la compile ''Original Bombattak''<br /> :Carré Rouge Feat Le Rat Luciano &amp; Fel - ''Jeux de vrais'' sur l'album du Carré Rouge, ''De la part de l'ombre''<br /> :Bilal 450 Feat Le Rat Luciano - &quot;Les pointures&quot; sur l'album de Bilal 450, ''361° derrière moi''<br /> *[[2002]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano Feat Vensty - ''De quoi il s'agit'' sur la compile ''Niroshima 2''<br /> :Monsieur R Feat Le Rat Luciano, Tandem, Scred Connexion, Ol' Kainry, Kamnouze, Al Peco, Sniper &amp; Youssoupha etc. - ''La lutte est en marche'' sur la compile ''Sachons dire NON Vol.3''<br /> :113 Feat Le Rat Luciano &amp; Don Choa - ''On roule on rode'' sur l'album du 113, ''113 fout la merde''<br /> :Sat Feat Le Rat Luciano &amp; Rohff - ''Nous contre eux Part II'' sur l'album de Sat, ''Dans mon monde''<br /> :Costello Feat. Youss &amp; Le Rat Luciano - ''Bras de fer'' sur l'album ''Cocoss Style''<br /> :Le Rat Luciano Feat. Desto &amp; Kokou - ''Le plaisir saint''<br /> :La Tria Feat. Le Rat Luciano - ''Tous du même bord''<br /> <br /> *[[2003]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano Feat Treyz - ''Money, sex, drogue et délits'' sur la compile ''Dont sleep 2''<br /> :113 Feat Le Rat Luciano &amp; Don Choa - ''On roule on rode'' sur l'album du 113, ''Dans l'urgence''<br /> :Éloquence Feat Le Rat Luciano &amp; Disiz la peste - ''Le monde est notre'' sur la mixtape ''Disizenkane''<br /> :Ol' Kainry Feat Le Rat Luciano, Passi, Lino &amp; Busta Flex - ''Qui veut Remix'' sur l'album d'Ol' Kainry, ''Au-delà des apparences''<br /> :Le Rat Luciano - ''Illusions'' sur la compile ''Talents fâchés 1''<br /> :Sat Feat Le Rat Luciano &amp; Rohff - ''Nous contre eux Part II'' sur la réédition de l'album de Sat, ''Dans mon monde''<br /> :Fonky Family - Un Œil Sur Nous sur la B.O. du film Double zéro''<br /> :Don Choa Feat Le Rat Luciano - ''Jardins secrets'' sur l'album de Don Choa, ''Vapeurs toxiques''<br /> :Don Choa Feat Fonky Family - ''Jusqu'au bout'' sur l'album de Don Choa, ''Vapeurs toxiques''<br /> :Don Choa Feat Fonky Family - ''Nouveau jour'' sur l'album de Don Choa, ''Vapeurs toxiques''<br /> :45 Niggaz Feat Le Rat Luciano - ''Vie d'enfoiré'' sur l'album de 45 Niggaz, ''Justice sauvage''<br /> :Le Rat Luciano Feat Tonyno - ''On fait ce qu'on peut'' sur la compile ''TSE music Vol.1''<br /> :Le Rat Luciano feat Tunisiano - ''En France'' sur la compile ''Liberté d'Expression''<br /> :Dany Boss Feat. Muels &amp; Le Rat Luciano - ''Plus de temps''<br /> <br /> *[[2004]]<br /> <br /> :Kery James Feat Le Rat Luciano ... - ''Relève la tête'' sur la compile ''Savoir &amp; vivre ensemble''<br /> :Relic Feat Le Rat Luciano &amp; Sat - ''Écorchés vifs'' sur l'album de Relic, ''Légende urbaine''<br /> :Sang Pleur Feat Le Rat Luciano, Soprano &amp; Carré Rouge - ''L'enfer me ment'' sur le EP de Sang Pleur, ''L'enfer me ment''<br /> :Boo Graz Feat. Le Rat Luciano - ''Que faire''<br /> :Acid Feat. Le Rat Luciano, Joe Lucazz &amp; Iboo - ''D'où on sort'' sur l'album d'Acid<br /> :Ketama Feat. Le Rat Luciano - ''Quelques mondes d'écart''<br /> :Le Rat Luciano Feat. K-Phare &amp; Billar - ''On vient de la''<br /> <br /> *[[2005]]<br /> <br /> :Soosol Feat Le Rat Luciano - ''Ils veulent quoi'' sur l'album de Soosol, ''Pre-history''<br /> :Kayna Samet Feat Le Rat Luciano - ''A perte de vue Remix'' sur l'album de Kayna, ''Entre deux je''<br /> :Le Rat Luciano - ''Trop sincère pour être n°1 sur la compile ''Rap performance''<br /> :Le Rat Luciano Feat K.ommando Toxic - ''Art de rue'' sur la compile ''Haute tension''<br /> :Fonky Family Feat Relic - ''Écorché'' vif sur la compile ''Narcobeat 1: Équipé sport''<br /> :113 Feat Le Rat Luciano &amp; Booba - ''On sait l'faire'' sur l'album du 113, ''113 degrés''<br /> :K.ommando Toxic Feat Le Rat Luciano - ''Mon art et moi'' sur le Street CD du K.ommando Toxic, ''Retour vers le futur''<br /> :Eloquence Feat Le Rat Luciano &amp; Disiz - ''Le monde est à moi'' sur la mixtape CD d'Éloquence, ''Le début de la fin''<br /> :Le Rat Luciano Feat Évolution &amp; V-laskes - ''Art de survie'' sur la compile ''Cocktail xplosif''<br /> :Corbo Lo No Feat. Le Rat Luciano - '' Le quartier sous forme de sons''<br /> :Experimental Feat. Le Rat Luciano - ''Le Message''<br /> :Jamel Mektoub Feat. Le Rat Luciano - ''La rose noire'' sur l'album ''Disque d'Or''<br /> :Joe Lucazz Feat. Le Rat Luciano - ''Code pénal''<br /> :L'Arme Absolue Feat. Le Rat Luciano - ''Zic de crève''<br /> :Psykoz Feat Le Rat Luciano &amp; Soprano - ''Rap de galeriano'' sur la compile ''Mars donne l'alerte''<br /> <br /> *[[2006]]<br /> <br /> :100% Casa Feat Le Rat Luciano - ''Nuit Remix'' sur le Street CD de 100% Casa, ''Crapstape''<br /> :El Matador Feat Le Rat Luciano - ''Notre revanche'' sur la compile ''Bombattak Mc's''<br /> :Le Rat Luciano - ''Dans la peau de Tony'' sur la compile ''Illegal Radio''<br /> :Le Rat Luciano Feat Psy 4 De La Rime, L'algerino &amp; Bouga - ''Marseille all stars'' sur la compile ''Crise des banlieues''<br /> :Le Rat Luciano - ''On mène cette vie-là'' sur la compile ''Poésie urbaine Vol.2''<br /> <br /> *[[2007]]<br /> <br /> :Soprano Feat Le Rat Luciano - ''Juste fais-le'' sur l'album de Soprano, ''Puisqu'il faut vivre''<br /> :Le Rat Luciano Feat Lil Saï &amp; Kalash l'Afro - ''Écoute la rue Marianne'' sur la compile du même nom<br /> :Kalash L'afro Feat Le Rat Luciano - ''Vendeurs de rêves'' sur l'album de Kalash, ''Cracheur de flammes''<br /> :Le Rat Luciano - ''Révolution'' sur la compile ''Mission karcher''<br /> :Le Rat Luciano Feat Ennemi d'État - ''Notre politique'' sur la compile ''Mission karcher''<br /> :Le Rat Luciano Feat. Ennemi d'Etat - ''C'est Qui''<br /> :Kenza Feat Le Rat Luciano - ''Sur tous les chemins'' sur l'album de Kenza, ''Authentik''<br /> :Joe Lucazz Feat Le Rat Luciano - ''La vie est courte'' sur la compile ''Rap de banlieusard Vol.2''<br /> :Don Choa Feat Menzo &amp; Le Rat Luciano - ''Toutes les zones'' sur l'album de Don Choa, ''Jungle de béton''<br /> :Les Zakariens Feat Le Rat Luciano &amp; Kalash L'afro - ''Porteurs de flambeaux'' sur l'album des Zakariens, ''Avenir en suspens''<br /> :Le Rat Luciano - ''Cette vie-là'' sur la compile ''Premier combat Vol.1''<br /> :Légende Urbaine Feat Le Rat Luciano - ''Époque flinguée'' sur l'album de Légende Urbaine, ''L'école de ma rue''<br /> :MAF Feat Le Rat Luciano - ''Interdit d'illusions'' sur le Street CD de MAF, ''Interdit d'illusions''<br /> :Black Marché Feat Le Rat Luciano - ''Hommes de fer'' sur le Street CD de Black Marché, ''Au quart 2 tour''<br /> :Carpe Diem Feat. Le Rat Luciano - ''J'ai voulu'' sur le Street Album ''Temps Voulu''<br /> <br /> *[[2008]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano Feat Ritmo - ''Y'a que ça qui peut nous calmer'' sur la compile ''Fat taf 2''<br /> :Black Marché Feat Le Rat Luciano - ''Hommes de fer'' sur la mixtape de Black Marché, ''Fais 13 attention''<br /> :Nessbeal Feat Le Rat Luciano - ''Les anges aux visages sales'' sur l'album de Nessbeal, ''Rois sans couronne''<br /> :R D'élite Feat Le Rat Luciano - ''Lutter pour exister'' sur l'album d'R D'élite, ''Instruments de torture''<br /> :Le Rat Luciano Feat Costello - ''Au-delà des lignes'' sur la compile ''Département 13''<br /> :Le Rat Luciano Feat Costello - ''Le Respect''<br /> :XTAZ feat Le Rat Luciano - ''On se fait du mal'' sur l'album d'XTAZ, ''The storytape''<br /> :Azyatik Feat. Sat &amp; Le Rat Luciano - ''Survivants'' sur l'album ''Histoires d'Ombres''<br /> :Joe Lucazz Feat. Le Rat Luciano - ''La vie est courte'' sur l'album ''Rencontre avec Joe''<br /> :Kenza Farah Feat. Le Rat Luciano - ''Sur tous les chemins'' sur l'album ''Authentik''<br /> <br /> *[[2009]]<br /> <br /> :Kery James Feat Le Rat Luciano - ''Le respect du silence'' sur l'album de Kery James, ''Réel''<br /> :TLF Feat Le Rat Luciano &amp; Black Marché - ''Money'' sur la compile ''Talents fâchés 4 coins de la France''<br /> :Mickey dark feat Le Rat Luciano - &quot;Lutter pour exister&quot;<br /> :Tony Feat Le Rat Luciano &amp; Juiceland - ''Même si'' sur la mixtape de Tony, ''A l'écart''<br /> :Mik Delit Feat Le Rat Luciano - ''Au-delà des générations'' sur l'album de Mik Delit, ''Tu verras dans nos yeux''<br /> :Kommando Toxik feat Le Rat Luciano - &quot;le son des braves&quot; sur l'album de Kommando Toxik<br /> :Kryzis-Kls feat Le Rat Luciano - &quot;Rejeté&quot;<br /> :Anonym Feat Le Rat Luciano - ''Sur le terrain comme dans le Rap''<br /> :Black Marché feat Le Rat Luciano, Fahar &amp; Alonzo - ''Direct Crapuleux - Remix''<br /> *[[2010]]<br /> <br /> :Puissance Nord Feat Le Rat Luciano - ''Nouveau monde'' sur l'album de Puissance Nord, ''Carte blanche''<br /> :Le Rat Luciano &quot;On ose&quot; de ghetto sud 2 de Lil sai<br /> :Le Rat Luciano Feat Mister You et Larsen - &quot; C'est du lourd &quot; sur Street Lourd 2<br /> :Le Rat Luciano Feat Zindib(78) - &quot; Quartiers malades &quot;<br /> <br /> *[[2011]]<br /> <br /> :Kryzis Kls Feat Le Rat Luciano - &quot;Nous Sommes ce que Nous Sommes&quot; sur l'album de Kryzis Kls &quot;Nous Sommes ce que Nous Sommes&quot;<br /> :Bilel Feat Le Rat Luciano - &quot;Putain d'époque&quot; sur l'album de Bilel &quot;Forceps&quot;<br /> :Gino Feat Le Rat Luciano - &quot;Nous remix&quot; sur la mixtape de Gino &quot;Prologue&quot;<br /> :Prince ali Feat Le Rat Luciano - &quot;C'est dans l'air&quot; sur l'album de K-lifa<br /> :Lil Saï Feat Le Rat Luciano &amp; Soprano - &quot;Ecrire l'Histoire&quot; sur le maxi Lil Saï &quot;Ecrire l'Histoire&quot;<br /> :Lacrim Feat Le Rat Luciano - &quot;Vis tes reves ou reve de vivre&quot; sur le street album de Lacrim &quot;Faites entrer Lacrim&quot;<br /> :Zesau Feat Le Rat Luciano - &quot;Fuck you Paye me&quot; sur l'album de Zesau &quot;Frères d'armes&quot;<br /> :Kalash L'Afro Feat Sheir, Le Rat Luciano Et Sorya - &quot;Hors De Controle&quot; sur l'album de Kalash L'Afro &quot;Plus De Seum&quot;<br /> :Daddy Lord.C Feat Le Rat Luciano - &quot;Classique&quot; sur l'album de Daddy Lord.C &quot;Le Fruit Des Sacrifices&quot;<br /> :Isleym, Najim Feat Le Rat Luciano - &quot;Tu merites mieux&quot; sur l'album de Kore &quot;Rainb Fever 4&quot;<br /> <br /> *[[2012]]<br /> <br /> :Le Rat Luciano - &quot;Insaisissable&quot;<br /> :Mister Yelo feat Le Rat Luciano - &quot;RDV&quot; sur l'album de Mister Yelo &quot;L'essence Yel'&quot;<br /> :Sazamyzy et Hype Feat Le Rat Luciano - &quot;La monnaie dans la tete&quot; sur &quot;Grand Banditisme Paris vol2&quot;<br /> :La Fouine feat Le Rat Luciano - &quot;Espérer&quot; sur la compilation &quot;13eme art music&quot;<br /> :Ange Le Rital feat Lil'Saï et Le Rat Luciano - &quot;Dans les yeux&quot; sur l'album de Ange le rital<br /> :Mac Tyer Feat Salif, Rim-k, Medine, le Rat Luciano.. - &quot;Marche comme un soldat&quot; sur l'album de Mac Tyer &quot;Untouchable&quot;<br /> :Lacrim feat ...Le Rat Luciano - &quot;Wild boy remix&quot; sur la mixtape de Lacrim &quot;Toujours le meme&quot;<br /> :Lacrim feat Le Rat Luciano - &quot;Sors ton portable&quot; sur la mixtape de Lacrim &quot;Toujours le meme&quot;<br /> <br /> *[[2013]]<br /> <br /> :Zbatata feat Le Rat Luciano - &quot;Loca life&quot; sur l'album de Zbatata &quot;VRV&quot;<br /> :Sultano feat Le Rat Luciano - &quot;Eternelles Réflexions&quot; sur l'album de Sultano &quot;Le poids des secrets&quot;<br /> :Did Hall feat Le Rat Luciano - &quot;Dans le Ghetto&quot; sur le street album de Did Hall &quot;Ambiance de fils de ...&quot;<br /> :Le Rat Luciano - &quot;La mort du rap game&quot; sur l'album de Ghetto fabulous gang &quot;La mort du rap game&quot;<br /> :Tlf feat Sinik et Le Rat Luciano - &quot;Cruel&quot; sur la mixtape de Tlf &quot;Ghetto Drame 2.013&quot;<br /> <br /> == Filmographie ==<br /> * [[1996]] : ''Nénette et Boni'' de [[Claire Denis]]<br /> * [[2003]] : ''Gomez &amp; Tavarès'' de [[Gilles Paquet-Brenner]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Fonky Family]] : Groupe de RAP français dont faisait partie le Rat Luciano<br /> <br /> {{portail|Hip-hop|musique|Marseille}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Rat Luciano}}<br /> <br /> [[Catégorie:Rappeur français]]<br /> [[Catégorie:Nom de scène]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le 2e arrondissement de Marseille]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Marseille]]<br /> [[Catégorie:Personnalité marseillaise]]<br /> [[Catégorie:Musicien des Bouches-du-Rhône]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kleine_vierzehnj%C3%A4hrige_T%C3%A4nzerin&diff=159303495 Kleine vierzehnjährige Tänzerin 2013-06-27T09:56:02Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Infobox Art<br /> | titre = La Petite Danseuse de quatorze ans<br /> | image = Danseuse2 degas Musee Orsay.jpg<br /> | taille = 250<br /> | alt = <br /> | légende = ''La Petite Danseuse de quatorze ans'' exemplaire du [[musée d'Orsay]]<br /> | artiste = [[Edgar Degas]]<br /> | année = 1881<br /> | technique = Cire d'origine fondue en bronze selon la technique de la [[cire perdue]] et [[Patine|patinée]]<br /> | type = Sculpture<br /> | hauteur = 98<br /> | largeur = 35,2<br /> | profondeur = 24,5<br /> | diamètre = <br /> | unité = cm<br /> | format = <br /> | musée = Plusieurs exemplaires, bronze original à la [[National Gallery of Art]]<br /> | localisation = <br /> | ville = [[Washington (district de Columbia)|Washington]]<br /> | pays = [[États-Unis]]<br /> | propriétaire = <br /> | inventaire = <br /> | commentaire = <br /> | latitude = <br /> | longitude = <br /> | géolocalisation = <br /> }}<br /> <br /> '''''La Petite Danseuse de quatorze ans''''' (aussi intitulée ''Grande Danseuse habillée'') est une [[sculpture]] d'[[Edgar Degas]] réalisée en [[cire]] entre [[1875]] et [[1880]]. Le modèle identifié est une jeune [[danse]]use du nom de Marie van Goethem âgée à l'époque de 14 ans. Lors de son exposition en 1881 l'œuvre, présentée dans une cage de verre, surprit par le réalisme sans concession de la figure, dont le traitement par la technique de la cire et l'emploi d'accessoires réels, accentuait l'illusion de la réalité. Après la mort de l'artiste des épreuves d'après l'original sont éditées en [[bronze]] par le fondeur Adrien-Aurélien Hébrard. 29 exemplaires recensés sont conservées dans les musées et collections privées, le tirage original se trouve à la [[National Gallery of Art]] de Washington, d'autres épreuves sont exposées au [[musée d'Orsay]] de [[Paris]], au [[Metropolitan Museum of Art]] de [[New York]] ou à la [[Ny Carlsberg Glyptotek]] de [[Copenhague]].<br /> <br /> ==Provenance==<br /> Sculpture en cire et accessoires naturels exposée lors de la sixième exposition des impressionnistes de 1881 [[boulevard des Capucines]]. Propriété du peintre jusqu'à sa mort en 1917. Retrouvées dans son atelier parmi les 73 sculptures qui furent sauvées et restaurées par le sculpteur et proche ami du peintre [[Paul-Albert Bartholomé]]. En 1921 elle est fondue en bronze d'après un moulage de l'original en plâtre, par le fondeur Adrien-Aurélien Hébrard. Le tirage original est exposé à la galerie Hébrard en 1922. La cire originale et le premier tirage en bronze sont la propriété des héritiers Hébrard jusqu'en 1955, année ou ils sont acquis par le collectionneur Paul Mellon qui en fait don sous réserve d'usufruit à la National Gallery of Art de Washington.<br /> ==Description==<br /> La sculpture représente une jeune ballerine debout dans une attitude de repos, les jambes en dehors, les pieds formant la quatrième [[position classique]], les mains derrière le dos, le buste dressé et la tête rejetée en arrière&lt;ref name=&quot;Cabanne184&quot;&gt;Pierre Cabanne, ''Monsieur Degas'', {{p.}}184&lt;/ref&gt;. Elle est vêtue d'un bustier en soie, d'un [[tutu]] en mousseline, de bas et de chaussons de danse. Ses cheveux sont noués par un ruban. La sculpture originale dont le corps est en cire colorée imitant la texture d'une peau humaine, était revêtue de vrais accessoires en tissus, et d'une perruque en cheveux confectionnés par mme Cusset, une fabricante de perruque&lt;ref name=&quot;Cabanne184&quot;/&gt;. L'épreuve en bronze ne garde comme accessoires réels que le ruban des cheveux et la jupe, le reste étant recouvert de diverses patines colorées qui différencient le corps des vêtements.<br /> <br /> La forme et la couleur du tutu ont été sujet à débat depuis l'exposition ''Degas and the little dancer'' qui s'est déroulée au {{Lien|Joslyn Art Museum|lang = en|trad = Joslyn Art Museum |texte=Joslyn Art Museum}} en 1998. À l'origine la jupe est un tutu long de type romantique en mousseline (ce modèle est d'ailleurs nommé {{Citation|tutu Degas}}). Les exemplaire en bronze ont repris un type de tutu plus court et raide en s'inspirant du tutu d'origine de la statue de cire de 1881, mais dont l'état était délabré par le temps; ce qui pour le commissaire de l'exposition Richard Kendall, ne correspondait pas au vêtement original qui fut exposé en 1881. Sa version d'un tutu bouffant de couleur blanche arrivant jusqu'au genoux, basée sur des dessins préparatoire de Degas et des documents d'époque, a provoqué une controverse dans le milieu de l'art&lt;ref&gt;[http://www.artclair.com/jda/archives/docs_article/57523/la-petite-danseuse-de-degas--la-guerre-des-tutus.php La petite danseuse de Degas : la guerre des tutus] artclair.com&lt;/ref&gt;.<br /> ==Le modèle==<br /> [[File:Edgar Germain Hilaire Degas 083.jpg|thumb|upright|left|Edgar Degas, ''Classe de ballet'' (1878-1880) [[Philadelphia Museum of Art]]. Marie van Goethem est représentée de dos à droite de la scène. ]]<br /> La jeune danseuse qui servit de modèle à la sculpture de Degas se nommait Marie Genevieve van Goethem (ou orthographiée van Gutten, Vanguthen ou van Golethen&lt;ref&gt;Olivier Marmin ''Diagonales de la danse'' {{p.}}370&lt;/ref&gt;). Née le 17 février 1864 d'un père tailleur et d'une mère blanchisseuse, tous deux belges installés dans un quartier pauvre du 9{{ème}} arrondissement de Paris. Marie van Goethem et ses deux sœurs Antoinette et Louise-Joséphine sont placées par leur mère à l'[[Opéra de Paris]] où elles sont élèves en classe de ballet. Marie et sa sœur ainée Antoinette sont aussi modèles, leurs noms sont mentionnés dans les carnets de Degas&lt;ref&gt;''Degas: Galeries nationales du Grand Palais'', Paris 9 février-16 mai 1988 {{p.}}370&lt;/ref&gt;. Peu d'éléments ressortent de sa biographie. Elle est renvoyée de l'Opéra en 1879 et dès lors se prostitue ainsi que sa sœur Antoinette&lt;ref&gt;[http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1028 Degas sculpteur et le réalisme audacieux de la Petite danseuse de 14 ans] Histoire-image.org&lt;/ref&gt;. Hormis la sculpture, elle figure aussi dans une autre œuvre de Degas la ''Classe de ballet'' (1880) du musée de Philadelphie, où elle est représentée de dos à droite du tableau, identifiable par sa longue chevelure dénouée&lt;ref name=&quot;Cabanne185&quot;&gt;Pierre Cabanne, ''Monsieur Degas'', {{p.}}185&lt;/ref&gt;.<br /> ==Scandale de l'exposition==<br /> Lors de son exposition en 1881, du fait de la technique employée, et de son réalisme, la sculpture provoqua la surprise et le scandale; et ce, même parmi les admirateurs du peintre comme [[Joris-Karl Huysmans]]&lt;ref&gt;Pierre Cabanne, ''Monsieur Degas'', {{p.}}186&lt;/ref&gt;, qui parle du « malaise » que peut susciter la vue de la sculpture auprès du public&lt;ref name=&quot;Cabanne184&quot;/&gt;. [[Paul Mantz]] dans son article du journal ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'' fut l'un des plus critiques contre le traitement de l'apparence de la ''Petite danseuse'': {{citation|pourquoi son front est il... comme ses lèvres, marqué d'un caractère si profondément vicieux?}}&lt;ref name=&quot;Cabanne185&quot;/&gt;. D'autres observateurs, comme le peintre [[Auguste Renoir]], et le critique [[Charles Ephrussi]], considérèrent la sculpture comme une tentative de réalisme particulièrement novatrice&lt;ref name=&quot;Cabanne185&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:La Petite Danseuse de Quatorze Ans}}<br /> {{Références}}<br /> === Bibliographie ===<br /> * [[Jean Bouret]], ''Degas'', Paris, Somogy, 1987.<br /> * Nathalie Reymond, ''Degas, illustre et inconnu'', Paris, librairie Séguier, 1988.<br /> * [[Pierre Cabanne]], ''Monsieur Degas'', Paris, Jean-claude Lattès, 1989.<br /> * {{en}} Richard Kendall (commissaire de l'exposition), Douglas W. Druick, Arthur Beale, ''Degas and The Little Dancer'', exposition du Joslyn Art Museum, Yale University Press, 1998 {{ISBN|0300074972}}.<br /> <br /> {{Portail|sculpture|danse|France au XIXe siècle|musée d'Orsay}}<br /> {{DEFAULTSORT:Petite danseuse de quatorze ans}}<br /> <br /> [[Catégorie:Œuvre d'Edgar Degas]]<br /> [[Catégorie:Sculpture du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Sculpture en bronze]]<br /> [[Catégorie:Danse par thème]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Glacerie&diff=128614987 La Glacerie 2013-06-27T08:25:54Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs</p> <hr /> <div>{{Ébauche|commune de la Manche}}<br /> <br /> {{Infobox Commune de France<br /> | nom = La Glacerie<br /> | région = [[Basse-Normandie]]<br /> | département = [[Manche (département)|Manche]]<br /> | arrondissement = [[Arrondissement de Cherbourg-Octeville|Cherbourg-Octeville]]<br /> | canton = [[Canton de Tourlaville|Tourlaville]]<br /> | insee = 50203<br /> | cp = 50470<br /> | maire = Christian Lemarchand<br /> | mandat maire = [[2008]]-[[2014]]<br /> | intercomm = [[Communauté urbaine de Cherbourg]] (CUC)<br /> | longitude = -1.60083333333<br /> | latitude = 49.6108333333<br /> | alt mini = 5<br /> | alt maxi = 178<br /> | superficie = 18.70<br /> | population= {{Dernière population commune de France}}<br /> | année_pop= {{Dernière population commune de France|date}}<br /> | gentilé = Glacériens<br /> | siteweb = [http://www.mairie-laglacerie.fr/ www.mairie-laglacerie.fr]<br /> | géoloc-département = Manche<br /> }}<br /> <br /> '''La Glacerie''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[Département français|département]] de la [[Manche (département)|Manche]] et la [[Région française|région]] [[Basse-Normandie]], peuplée de {{Dernière population commune de France|nombre}} habitants&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt; [[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Dernière population commune de France|date}}.&lt;/ref&gt; ''(les Glacériens)''.<br /> <br /> == Géographie ==<br /> La commune est située au sud-est de Cherbourg-Octeville. Traversée par les vallées du Trottebec et de la [[Divette (fleuve)|Divette]], la commune est fortement urbanisée aux abords de l'ancien tracé de la [[Route nationale 13 (France)|RN 13]], mais encore rurale autour du village de la Verrerie, anciennement village de l'Église.<br /> <br /> Couvrant {{Unité|1870|hectares}}, le territoire de La Glacerie est le plus étendu des cinq communes du [[canton de Tourlaville]].<br /> <br /> {{Communes limitrophes<br /> |commune= La Glacerie&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://www.geoportail.fr/visu2D.do?ter=metropole |titre= Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée }}&lt;/ref&gt;<br /> |nord-ouest= [[Cherbourg-Octeville]]<br /> |nord= [[Tourlaville]]<br /> |nord-est= [[Digosville]]<br /> |est= [[Le Mesnil-au-Val]]<br /> |sud-est= [[Le Mesnil-au-Val]], &lt;br /&gt; [[Brix]]<br /> |sud= [[Tollevast]]<br /> |sud-ouest= [[Martinvast]], &lt;br /&gt; [[Tollevast]]<br /> |ouest= [[Martinvast]]<br /> }}<br /> <br /> == Transport ==<br /> === Inter-urbain ===<br /> La commune se trouve associé au transport en commun départemental par bus ([[Manéo]]) via les lignes :<br /> * {{Surligné | #C8012A | texte=#fff | 001 }} : Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô<br /> <br /> == Histoire ==<br /> Territoire de la paroisse de Tourlaville, La Glacerie ne naît qu'à l'implantation d'une manufacture de verre au {{XVIIIe siècle}}. Auparavant, tout n'est que forêt. Vauban écrit à ce propos en 1686 : « le milieu du pays est bossu et couvert de bois fort épais… lesquelles s'étendent jusqu'à un quart de lieue de Cherbourg et font une suite de bois qui a 7 à 8 lieues de long sur 4 de large. » Seule la route reliant Cherbourg à Brix traverse cette [[forêt de Brix]]. <br /> <br /> En [[1655]], [[Richard Lucas de Néhou]], propriétaire de cette manufacture, profitant du bois à disposition, implante dans la vallée du Trottebec une fabrique de verre et de glaces, qui fournira notamment la [[galerie des Glaces]] du [[château de Versailles]] dans le cadre de la [[Manufacture royale de glaces de miroirs]]. Un village dit des Verriers se forme autour. Fermée en 1834, la manufacture fut totalement détruite lors des bombardements alliés de [[1944]], à l'exception de la chapelle, convertie en habitation. <br /> <br /> En 1901, la commune se crée autour du village par démembrement de la commune de [[Tourlaville]]. Henri Menut, ancien maire de Tourlaville prend la tête de la municipalité, et fonde un musée de la verrerie.<br /> <br /> == Héraldique ==<br /> [[Fichier:Blason_ville_fr_La_Glacerie_(Manche).svg|thumb|left|upright=0.4]]<br /> Le blason de la commune est ''d'azur au chevron d'argent chargé en chef d'une rose de gueules sommé d'une fleur de lys d'or et accompagné en chef de deux miroirs d'argent garnis d'or, et en pointe d'un clocheton de chapelle d'argent soutenu d'une trangle de gueules''.<br /> <br /> Officiellement créé le {{Date|11|mai|1984}}, il reprend les emblèmes familiaux des dirigeants successifs de la verrerie : la rose rouge pour Antoine de Caquelay, le chevron d'argent pour Richard Lucas de Néhou, et la trangle de gueule de la famille Oury. L'azur rappelle les attributs de Tourlaville tandis que les deux miroirs et la fleur de lys rappelle que la verrerie fut manufacture royale. Le clocher est celui de la chapelle des Verriers bâtie à la fin du {{XVIIe siècle}}&lt;ref&gt;''[http://www.mairie-laglacerie.fr/frame/frameset.php3?lien=historique/historique.html Le blason de la commune]'', ville-laglacerie.fr&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Administration ==<br /> {{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs |Charte= commune }}<br /> {{Élu actuel |Début= [[mars (mois)|mars]] [[2001]] |Fin= |Identité= Christian Lemarchand |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] | Qualité= Fonctionnaire du Ministère de la Justice }}<br /> {{Élu |Début=[[1977]] |Fin=[[2001]] |Identité= Guy Letouzé |Parti= DVD | Qualité= Ouvrier de l'arsenal }}<br /> {{Élu |Début= - |Fin= - |Identité= Léopold Bellamy | Qualité= - }}<br /> {{Élu |Début= - |Fin= - |Identité= Alexandre Picot | Qualité= - }}<br /> {{Élu |Début= - |Fin= - |Identité= Louis Dupont | Qualité= - }}<br /> {{Élu |Début= - |Fin= - |Identité= Victor Martin | Qualité= - }}<br /> {{Élu |Début= - |Fin= - |Identité= Eugène Lelaidier | Qualité= - }}<br /> {{Élu |Début= [[1901]] |Fin= [[1919]] |Identité= Henri Menut | Qualité=Ancien maire de [[Tourlaville]] }}<br /> {{ÉluDonnées}}<br /> {{ÉluFin}}<br /> <br /> <br /> Le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] est composé de 29 membres dont le maire et huit adjoints.<br /> <br /> == Démographie ==<br /> {{Introduction population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant un texte d'introduction--&gt;<br /> <br /> {{Tableau population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques --&gt;<br /> <br /> {{Graphique population d'article de commune de France}}&lt;!-- Modèle affichant l'histogramme d'évolution démographique --&gt;<br /> <br /> == Économie ==<br /> La principale ressource économique provient des zones commerciales de la Banque à Genêts et des Marettes, autour du centre commercial régional Cotentin et de l'hypermarché [[Auchan]].<br /> <br /> == Lieux et monuments ==<br /> * Village de la Verrerie : village historique des verriers.<br /> * Musée de La Glacerie dans une ferme rénovée du {{s-|XIX|e}}.<br /> * Église Notre-Dame ({{XXe}} siècle).<br /> * Chapelle Saint-Michel (1963).<br /> * Manoir de la Fieffe ({{XVIIe siècle}}), inscrit aux [[Monument historique (France)|Monuments historiques]]&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00110409 | Manoir de la Fieffe }}.&lt;/ref&gt;.<br /> * Château de Roches (1871).<br /> * Manoir de la Roche au Chat.<br /> <br /> == Activité et manifestations ==<br /> [[Fichier:Hippodrome de La Glacerie.jpg|thumb|right|250px|L'[[hippodrome de La Glacerie]]]]<br /> L'Union sportive de La Glacerie fait évoluer trois équipes de [[football]] en [[District départemental de football|divisions de district]]&lt;ref&gt;{{Lien web|url= http://bassenormandie.fff.fr/competitions/php/club/club_classement.php?cl_no=9786 |titre= Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – US La Glacerie |consulté le= 8 juin 2010 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La commune héberge l'hippodrome de l'agglomération cherbourgeoise, l'[[hippodrome de La Glacerie]], ainsi que son golf 9 trous inauguré en 1973, le golf des Roches (ou golf de Cherbourg-La Glacerie).<br /> <br /> == Personnalités liées à la commune ==<br /> * Richard Lucas, sieur de [[Néhou]] : gentilhomme verrier qui prend en main la petite manufacture de Tourlaville (1655), et la développe dans le cadre de la [[Manufacture royale de glaces de miroirs]].<br /> * Henri Menut (Paris, 1841 - Cherbourg, 1924) : premier maire de La Glacerie, de 1901 à 1919. Maire de Tourlaville entre 1890 et 1892, il est à l'origine de la création de la commune et du musée de la Manufacture royale des glaces, ouvert en 1913 et détruit lors des bombardements de juin 1944. Décoré de nombreuses fois, il a notamment reçu les insignes de Chevalier de la [[Légion d'honneur]] en 1909. Aujourd'hui, ses médailles, ainsi que des vestiges de l'ancien musée, figurent au musée de La Glacerie.<br /> * [[Maurice Cabart Danneville]] (1886 - 1942), médecin et sénateur de la Manche de 1930 à 1940. Il est enterré dans le cimetière de La Glacerie.<br /> * [[Charles Maurice Cabart Danneville]], né le 24 juin 1846 à Paris et mort dans cette même ville le 26 juillet 1918, est un homme politique français. Il est élu conseiller général de [[Cherbourg]], puis l'année suivante conseiller municipal de cette même ville. Il est ensuite élu député de [[Cherbourg]] en [[1889]] et réélu en [[1893]], puis sénateur de la [[Manche (département)|Manche]] de [[1897]] jusqu'à sa mort. Il est également maire de [[Tourlaville]] de [[1900]] à [[1901]]. Il est inhumé dans le cimetière de La Glacerie.<br /> * [[Louis-Émile Bertin]] (Nancy, 1840 - La Glacerie, 1924), ingénieur général du Génie maritime et savant de renommée universelle, membre de l'Institut, créateur de la marine militaire du Japon et des arsenaux de Kure et de Sasebo, décédé et inhumé à La Glacerie.<br /> * [[Charles-Émile Bertin]] (Cherbourg, 1871 - Versailles, 1959), colonel, fils aîné de Louis, Émile Bertin, un spécialiste éminent du Japon Meiji, inhumé à La Glacerie, avec son épouse Madeleine Rieunier (1879-1956), la fille benjamine de l'amiral [[Henri Rieunier]], ministre de la marine. <br /> * [[Marie-Ernestine Serret]] est une artiste-peintre française, née le 12 septembre 1812 à Paris et décédée en 1884. Elle est inhumée à La Glacerie.<br /> * Hélène-Renée Cabart-Danneville ([[1891]]-[[1974]]), apprend la peinture à l'[[Académie Julian]]. Ses tableaux, peints presque tous en extérieur, reflètent son profond attachement pour La Glacerie, où elle passa une grande partie de sa jeunesse. Elle épouse en [[1921]] le Docteur Marcel-Louis Adam, issu lui-même d'une vieille famille normande. Elle est inhumée à La Glacerie.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * [[Liste des communes de la Manche]]<br /> * La [[Divette (fleuve)|Divette]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note}}<br /> <br /> === Références ===<br /> :''Altitudes, superficie'' : IGN&lt;ref&gt;Répertoire géographique des communes ([http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm]).&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> {{Autres projets<br /> | commons= Category:La Glacerie<br /> | wiktionary= La Glacerie<br /> }}<br /> <br /> * [http://www.mairie-laglacerie.fr/ Site officiel de la mairie]<br /> * [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&amp;codeZone=50203-COM La Glacerie sur le site de l'Insee]<br /> <br /> <br /> {{Palette Communes de la Communauté urbaine de Cherbourg}}<br /> {{Portail|Manche|Cherbourg|communes de France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Commune de la Manche|Glacerie, La]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Hani_Ramadan&diff=164431195 Hani Ramadan 2013-06-27T08:08:38Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|Ramadan (homonymie)}}<br /> <br /> '''Hani Ramadan''', né le 2 juin 1959 à [[Genève]], est un [[Professeur (enseignant)|enseignant]], [[intellectuel]] et [[prédicateur]] [[suisse]] de confession [[musulman]]e originaire d'[[Égypte]]. Docteur ès lettres à l'[[université de Genève]], en [[Suisse]]. C'est un des fils de [[Saïd Ramadan]], et le frère de [[Tariq Ramadan]]. Il est marié et père de 3 enfants.<br /> <br /> Directeur du [[centre islamique de Genève]] et employé des écoles du [[canton de Genève]], Hani Ramadan est l'auteur de plusieurs livres et articles de presse controversés concernant l'islam et sa doctrine. <br /> == Biographie ==<br /> Hani Ramadan est né le {{date|2|juin|1959}} à Genève. Il a suivi toute sa scolarité dans les écoles du [[canton de Genève]].<br /> <br /> Entré à l'université de Genève, il obtient une licence en lettres en octobre 1981, une licence en philosophie en 1983 et une licence en arabe et [[sciences islamiques|islamologie]] en 1984. En 1990 il obtient un titre de [[doctorat|docteur]] ès lettres auprès de cette même université&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;{{lien web|url=http://www.aidh.org/dial_rel/Images/h_ramadan.pdf|titre=Enquête sur Hani Ramadan et son activité pour l'État de Genève}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1983 il obtient la nationalité suisse par [[naturalisation]]&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis 1981, il enseigne le [[français]] au [[cycle d'orientation]] de ''La Golette'', dans la région de Genève, à des élèves âgés de 12 à 15 ans.<br /> <br /> Depuis les années 1980, Hani Ramadan tient des conférences au sujet de l'islam. Ses conférences sont diffusées sous forme de cassettes vidéo en Suisse et en France. Il publie également des livres sur l'islam et sa doctrine, participe à des colloques, des forums et des rencontres interreligieuses&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1991 il publie le livre &quot;La femme en Islam&quot; où il décrit le rôle de la femme conformément à ses convictions religieuses. Les propos dans ce livre sont jugés {{citation|discriminatoires}} par ses collègues du cycle d'orientation - femmes en particulier. Ce livre est à l'origine de tensions entre les enseignants du cycle d'orientation&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1995 il reprend la place de son père décédé, en tant que directeur du [[centre islamique de Genève]]. Outre la gestion administrative de l'institution, Hani Ramadan exerce des activités d'[[imam]], il y prononce des sermons, dirige des prières et célèbre des mariages religieux. Ses sermons sont publiés sur le [[site web]] de l'institution. Il exerce cette fonction de manière bénévole, quelques heures par semaine&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses enfants sont nés entre 1990 et 1996&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2002, Hani Ramadan publie dans le quotidien français [[Le Monde]] un article intitulé &quot;La charia incomprise&quot;&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.comores-online.com/mwezinet/religion/charia.htm|titre=La charia incomprise}}&lt;/ref&gt;. Cet article provoque de très nombreuses et vives réactions dans la presse. Dans cet article il revient sur la récente condamnation à mort de [[Amina Lawal]] par [[lapidation]] au [[Nigéria]], fustige la réaction de la presse face à cet événement, qu'il décrit comme étant la volonté de [[Dieu]]&lt;ref&gt;conformément à ce qui est écrit dans les textes sacrés de l'islam&lt;/ref&gt;. Il parle également du [[Syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]], qu'il suggère être une punition divine à l'encontre de comportements {{citation|déviants}}&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Début 2003, Hani Ramadan est licencié de son poste d'enseignant au cycle d'orientation de ''La Golette''. Son employeur - le [[canton de Genève]] - estime que ses opinions affichées publiquement, ses écrits et son activité d'imam sont incompatibles avec les valeurs de [[laïcité]], de neutralité politique et religieuse de l'établissement&lt;ref name=&quot;enquete&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ge.ch/conseil_etat/2001-2005/ppresse/20030205.asp|titre=Conseil d'État de Genève, point de presse du 5 février 2003}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Hani Ramadan fait recours contre cette décision et obtient gain de cause après une procédure qui a duré deux ans. Son employeur se voit dans l'obligation de le réintégrer au collège de ''La Golette'' et lui verser deux années d'arriérées de salaire, il n'occupera cependant plus une place d'enseignant.<br /> <br /> En 2004 les services secrets suisses ont vent que des [[moudjahidin]]s sont recrutés à Genève, en direction de la [[Syrie]] et de l'[[Irak]], ils suspectent le [[centre islamique de Genève]], dirigé par Hani Ramadan d'être lié à ce &quot;trafic&quot; et engagent un [[agent double]] pour enquêter secrètement à ce sujet. L'enquête relève que Hani Ramadan n'est pas lié et n'est pas au courant de ce trafic. Deux ans plus tard, l'agent double Claude Covassi, se retourne contre son employeur et rend l'enquête publique&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://oummatv.tv/Le-retour-en-Suisse-de-Claude|titre=Le retour en Suisse de Claude Covassi}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Licenciement de son poste d'enseignant ==<br /> Alors qu'il est enseignant de français au [[Cycle d'orientation (Genève)|Cycle d’orientation]] de la Golette dans la région de [[Genève]] depuis 1981, en 1991 parait son ouvrage ''La Femme en Islam'', dans lequel il explique la différence de statut des hommes et des femmes dans cette religion ; le contenu en est jugé discriminatoire par des collègues, en particulier femmes. Il s'ensuit une certaine animosité à son égard, qui prépare le terrain de la suite des événements&lt;ref name=aidh&gt;[http://www.aidh.org/dial_rel/Images/h_ramadan.pdf Rapport d'enquête]&lt;/ref&gt;. En 1998, à la suite d'une présentation du livre dans le journal [[l'Hebdo]], un grand hebdomadaire [[suisse romand]], une pétition mettant en question la compatibilité de ses déclarations avec le devoir de réserve des enseignants, signée par une cinquantaine de collègues, est soumise à la présidente de la direction des écoles. H. Ramadan estime que ses propos ont été déformés. Par ailleurs, ses élèves organisent une pétition en sa faveur et aucune suite n’est donnée, à l’exception d’un rappel au devoir de réserve&lt;ref name=aidh/&gt;. En 2000, une nouvelle polémique démarre dans les media, à la suite d’un appel au [[djihad]] qu’il lance à l’occasion d'une manifestation qu’il co-dirige contre l’occupation israélienne. H Ramadan affirme que le djihad qu’il prône n’est en aucun cas violent, et que la presse a encore une fois trahi ses propos. Son employeur estime pour sa part qu’il a enfreint son devoir de réserve, mais ne juge pas nécessaire de donner suite&lt;ref name=aidh/&gt;. <br /> <br /> Le 10 septembre 2002, dans un article du journal [[le Monde]] intitulé ''La Charia incomprise'', Hani Ramadan explique la notion de [[charia|droit islamique]] dont {{citation|la richesse est reconnue par les plus grands spécialistes du droit comparé}}. Il fait référence à la [[lapidation]] en la présentant comme une mesure dissuasive pratiquement impossible à appliquer dans la réalité et facilement contournable mais légitime {{Citation|parce qu'il s'agit d'une injonction divine, la rigueur de cette loi est éprouvante pour les musulmans eux-mêmes. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification}}. Il établit un parallèle avec le [[Syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]] dont souffrent {{Citation|ceux qui ont un comportement déviant}}, en particulier les homosexuels, les personnes pratiquant l'adultère ou consommant de la drogue : ce sont des punitions imposées par Dieu à une humanité [[péché|pécheresse]], qu'il convient d'accepter, mais en montrant de la compassion pour la victime&lt;ref&gt;[http://www.comores-online.com/mwezinet/religion/charia.htm La Charia incomprise]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le Département de l'instruction publique (DIP) de Genève estime, sur avis du [[Conseil d'État (Suisse)|Conseil d’État]], qu’il a enfreint l’obligation de réserve et de neutralité exigés des fonctionnaires et le démet de ses fonctions&lt;ref&gt;[http://www.droitshumains.org/dial_rel/libex_cp-cg.htm Débat sur l'affaire - Tribune de Genève 14.10.2002]&lt;/ref&gt;. Néanmoins, l’enquête ayant relevé qu’il « s’abstient de faire état de ses convictions religieuses directement devant ses élèves », la Commission de recours de l’instruction publique (CRIP) considère qu’il a exercé sa liberté d’expression en toute légalité, puisque dans un cadre sans lien direct avec sa fonction&lt;ref name=aidh/&gt;. Elle annule la décision de licenciement lors de deux jugements consécutifs, en 2004 et en 2005. Le gouvernement du canton de Genève, qui a refusé de tenir compte de la décision du Tribunal administratif en 2004, se voit en 2005 dans l’obligation de le réintégrer et de lui verser son salaire, y compris les sommes dues durant sa période de licenciement. Néanmoins, il n’a pas été réaffecté à un poste d’enseignant&lt;ref&gt;Le Monde 23.12.03&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2006, il a été recruté par le centre de formation Shâtibî (librairie Tawhid) de Lyon, fondé en 1986 par l'[[Union des jeunes musulmans|UJM]], comme responsable de travaux dirigés.<br /> <br /> == Thèses et polémiques ==<br /> Dans un texte intitulé « La civilisation du Dajjâl, l'Antéchrist » du 26 août 2009 &lt;ref name=&quot;han&quot;&gt;[http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2009/08/26/la-civilisation-du-dajjal-l-antechrist.html]&lt;/ref&gt;, Hani Ramadan a déclaré : « La tradition islamique reconnaît la venue, vers la fin des temps, d’un homme qui trompera le monde, appelé Al-Masîh Ad-Dajjâl, le Messie Imposteur, ou si l’on veut l’Antéchrist. Il sera borgne. (...) L’œil du [[grand architecte de l'Univers|grand architecte]] des Lumières et d’un nouvel ordre mondial apparaît ainsi au sommet de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, tout comme sur le dollar américain. Est-ce vraiment un hasard ? » &lt;ref name=&quot;han&quot; /&gt;Dans un autre texte intitulé &quot;Vol d'organes palestiniens?&quot; du 23 août 2009 &lt;ref&gt;[http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2009/08/23/vol-d-organes-palestiniens.html]&lt;/ref&gt;, Hani Ramadan reprend un article du site internet d'Al-Manar [http://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Manar], la chaîne de télévision du mouvement islamiste libanais Hezbollah, accusant l'État d'Israël de confisquer les cadavres des Palestiniens afin de faire commerce de leurs organes. Faisant référence à l'article de Donald Boström publié le 17 août 2009 dans les pages &quot;Cultures&quot; du journal suédois ''Aftonbladet'', Ramadan évoquait le « dernier crime mis à jour par la presse suédoise, qui démontre que la barbarie sioniste n'a pas de limite »<br /> <br /> Hani Ramadan réagit fréquemment sur le conflit israélo-palestinien en termes controversés. Il considère que la &quot;logique sioniste est guerrière par essence&quot;, et &quot;se traduit par le massacre des innocents&quot; &lt;ref&gt;[http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2009/09/17/bernard-kouchner-et-la-logique-sioniste.html]&lt;/ref&gt;. Il estime également que la politique israélienne vise à &quot;affirmer dans les faits la suprématie du peuple élu&quot; &lt;ref&gt;[http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2009/09/27/fait-divers-trois-palestiniens-tues-a-gaza-trois-autres-grie.html]&lt;/ref&gt;. Il pense enfin que l'Europe est &quot;infiltrée par Tsahal&quot; &lt;ref&gt;[http://haniramadan.blog.tdg.ch/archive/2009/10/23/visages-de-l-imposture-l-europe-infiltree-par-tsahal.html]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Publications ==<br /> * ''La Femme en Islam'', 1991.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets|wikiquote=Hani Ramadan}}<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Centre islamique de Genève]]<br /> * [[Saïd Ramadan]]<br /> * [[Tariq Ramadan]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://haniramadan.blog.tdg.ch/ Blog de Hani Ramadan]<br /> <br /> * [http://www.dailymotion.com/CoursHaniRamadan Cycles d'études en sciences islamiques donnés par Hani Ramadan (vidéos)]<br /> <br /> {{Portail|Genève|Islam}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Ramadan, Hani}}<br /> <br /> [[Catégorie:Religieux musulman]]<br /> [[Catégorie:Religieux genevois]]<br /> [[Catégorie:Essayiste suisse]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Genève]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1959]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=M%C3%A9tropole_du_Grand_Paris&diff=166772705 Métropole du Grand Paris 2013-06-26T22:22:57Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>[[Fichier:Logo grand paris.png|thumb|Logo du Grand Paris]]<br /> <br /> Le '''Grand Paris''' est un projet visant à transformer l’[[agglomération parisienne]] en une grande [[métropole mondiale]] et européenne du {{s-|XXI|e}}, afin qu'elle soit {{Citation|en [[symbiose]] avec son environnement}}&lt;ref&gt;[http://www.mon-grandparis.fr/le-grand-paris Selon le texte de la page d'accueil du site ''mon-grandparis.fr''], consulté le 11 mars 2010.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ce projet mené par le [[Gouvernement François Fillon (2)|gouvernement de François Fillon]], et plus spécialement par [[Christian Blanc]], alors secrétaire d’État chargé du Développement de la région capitale, a proposé la création de pôles économiques majeurs autour de Paris, ainsi que la création d'un [[réseau de transport public du Grand Paris]] performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris. La [[Société du Grand Paris]] est un établissement public chargé de créer un nouveau métro automatique ({{Citation|Grand Paris Express}}, {{unité|200|km}} de voies et 75 gares, évalué à 32,5 milliards d'euros&lt;ref&gt;Projet de métro officiellement approuvé par le {{Légifrance|base=JORF|numéro=VILV1118224D|texte=décret {{n°}}2011-1011 du 24 août 2011 portant approbation du schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris}}, publié le vendredi 26 août au ''Journal officiel''.&lt;/ref&gt;) dans la banlieue parisienne (voir ci-dessous « [[#Projet de Christian Blanc|Projet de Christian Blanc]] »&lt;ref name=&quot;Loi&quot;&gt;{{pdf}}[http://www.debatpublic.fr/docs//pdf/%28loi-n-2602010-597-du-3-juin-2010-version-initiale-3.rtf%29.pdf Loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris].&lt;/ref&gt;).<br /> <br /> Le projet est aussi institutionnel. Il s'agit de créer une structure de gouvernance institutionnelle entre [[Paris]] et son [[agglomération parisienne|agglomération]].<br /> <br /> '''[[Paris Métropole]]''' est, quant à lui, un [[syndicat mixte]] ouvert qui regroupe la [[Paris|ville de Paris]], la région [[Île-de-France]] et plusieurs dizaines de [[collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] de son [[agglomération parisienne|agglomération]].<br /> <br /> == Histoire de la notion de Grand Paris ==<br /> {{…}}<br /> L’expression « Grand Paris » est ancienne, et a été maintes fois réactivée. Sous ce vocable, [[Napoléon III]] imaginait étendre la capitale depuis [[Saint-Germain-en-Laye]], à l'ouest, à [[Marne-la-Vallée]], à l'est&lt;ref&gt;[http://www.lexpress.fr/actualite/economie/immobilier/le-grand-paris-une-idee-de-napoleon-iii_760016.html « Napoléon III imaginait la capitale s'étendant jusqu'à Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest, et à Marne-la-Vallée, à l'est. », Patrice de Moncan, entrevue de Corinne Scemama, publié le 10 mai 2009 dans ''L'Express''], consulté le 15 septembre 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[André Morizet]], maire de [[Boulogne-Billancourt|Boulogne-sur-Seine]], conseiller général, membre de la [[commission du Vieux Paris]], reprend l'expression en 1932 dans un livre ''Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs''&lt;ref&gt;Publié chez Hachette.&lt;/ref&gt;. Il écrit : « Habitants du Grand Paris, mes frères, notre succès est en nous ! » Avec [[Henri Sellier]], ministre de la Santé et maire de Suresnes, André Morizet se vit confier une mission sur la réforme administrative du Grand Paris à l'époque du [[Front populaire (France)|Front populaire]] (1936-1937) avec deux principes : réaffirmer l'autonomie politique des arrondissements de la ville de Paris et la constitution d'un conseil appelé à gérer les intérêts généraux de l'agglomération du Grand Paris. Celui-ci aurait le statut de haut-commissaire ou de secrétaire d'État destiné à gérer le [[Seine (département)|département de la Seine]] assisté de trois préfets.<br /> <br /> Le géographe [[Jean-François Gravier]] reprend cette idée et cette expression en [[1949]] parmi les propositions qu'il fait dans son ouvrage ''La Mise en valeur de la France''&lt;ref name=&quot;Adoumié&quot;&gt;Vincent Adoumié (dir.), ''Les Régions françaises'', Hachette, 2010 {{p.}}31.&lt;/ref&gt;, dont le but est de corriger les déséquilibres du territoire français qu'il avait présentés deux ans auparavant dans ''[[Paris et le désert français]]''. Il imagine alors un Grand Paris de plus de cinq millions d'habitants et met déjà en avant le problème de la place trop importante de l'automobile dans la capitale&lt;ref name=&quot;Adoumié&quot;/&gt;.<br /> <br /> Aujourd’hui le Grand Paris peut être délimité sur trois zones :<br /> <br /> * Paris et [[Agglomération parisienne#La petite couronne|la petite couronne]] ({{unité|755|km|2}} – 6,1 millions d’habitants). Taille moyenne des grandes villes mondiales, c’est l’échelon retenu par la police (la [[Préfecture de police|préfecture de police de Paris]] y est compétente depuis 2009&lt;ref&gt;Depuis le 14 septembre 2009, les polices des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis sont sous l'autorité du seul préfet de police ; voir Isabelle Mandraud, « Le Grand Paris sera d'abord celui de la sécurité », ''Le Monde'', 16 juin 2009.&lt;/ref&gt;), la [[chambre de commerce et d'industrie de Paris]]… et aussi par le [[comité pour la réforme des collectivités locales]] ou par le sénateur [[Philippe Dallier]] dans son rapport sur le Grand Paris. L'agglomération s’étend bien au-delà des limites de cette zone.<br /> * [[Paris Métropole]] ({{unité|2546|km|2}} – 9,32 millions d’habitants)&lt;ref&gt;[http://www.parismetropole.fr/images/stories/PARIS_METRO_192_ADHERENTS_MAI_2011.pdf Périmètre de Paris Métropole, mai 2011], consulté le 10 juin 2011.&lt;/ref&gt;. Sans doute la délimitation la plus cohérente car en plus d’être un bloc relativement compact regroupant 90 % de l’agglomération, le syndicat repose sur la reconnaissance de chacune des collectivités membres à faire partie de la métropole parisienne ; en outre, il doit être consulté pour tout ce qui a trait à l’aménagement du Grand Paris. Cependant, il ne s’agit que d’un syndicat d’étude aux moyens très limités et à la notoriété faible.<br /> * [[Unité urbaine de Paris]] ({{unité|2723|km|2}} – 10,2 millions d’habitants). Unité morphologique de l’agglomération, elle est en perpétuelle évolution et n’est guère que statistique.<br /> <br /> ==L'émergence d'un projet pour le Grand Paris sous la présidence de Nicolas Sarkozy==<br /> === La consultation internationale « Le Grand Pari(s) » ===<br /> Le {{Date|17|septembre|2007}}, lors du discours d'inauguration de la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]], [[Nicolas Sarkozy]] annonce son intention de lancer une consultation architecturale internationale pour « travailler sur un diagnostic prospectif, urbanistique et paysager, sur le « Grand Paris » à l'horizon de vingt, trente voire quarante ans »&lt;ref&gt;Texte intégral en ligne sur [http://www.legrandparis.culture.gouv.fr/consultationdetail/92 www.legrandparis.culture.gouv.fr]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{Date|4|juin|2008}}, dix équipes internationales d’architectes se sont vu confier la tâche, par [[Nicolas Sarkozy]], de réfléchir à un « projet d'exception » pour l’avenir de Paris dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire intitulée « Le Grand Pari(s) »&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.citechaillot.fr/vod.php?id_categorie=5|titre=Le Grand Pari(s)|auteur=Cité de l’architecture et du patrimoine|consulté le=3 mars 2010}}, vidéos en ligne présentant notamment la réponse de chacune des dix équipes&lt;/ref&gt;. Les dix équipes retenues sont les équipes de [[Richard Rogers]], [[Yves Lion]], [[Djamel Klouche]], [[Christian de Portzamparc]], [[Antoine Grumbach]], [[Jean Nouvel]], [[Studio 08]], [[Roland Castro (architecte)|Roland Castro]], LIN [[Finn Geipel]] [[Giulia Andi]] et [[MVRDV]]. La consultation est placée sous la responsabilité d'un « comité de pilotage » formé par 14 représentants des ministères, de la région Île-de-France, de la ville de Paris et des maires d'Île-de-France&lt;ref&gt;[http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/cpgdpari.pdf liste des membres sur le site du ministère de la culture]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les propositions des architectes ont fait l'objet d'une exposition intitulée « Le Grand Paris de l’agglomération parisienne », à la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]] du 30 avril au {{Date|22|novembre|2009}}.<br /> <br /> === L'Atelier international du Grand Paris ===<br /> {{voir aussi|Atelier international du Grand Paris}}<br /> Le 10 février 2010, [[Bertrand Lemoine]], architecte et ingénieur, directeur de recherche au CNRS, a été nommé au poste de directeur général de l'[[Atelier international du Grand Paris]]&lt;ref&gt;[http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/72629/bertrand-lemoine-a-la-tete-de-l-atelier-international-du-grand-paris.php Bertrand Lemoine directeur de l'atelier international du Grand Paris], article du 12 octobre 2010, sur ''le journaldesarts.fr''. Consulté le 27 avril 2012.&lt;/ref&gt;, qui fédère aujourd'hui les équipes d'architectes au sein d'une structure permanente. Le rôle de l'Atelier international du Grand Paris est de poursuivre la production d'idées et de propositions sur le Grand Paris, de faciliter les coopérations entre acteurs de la métropole et de promouvoir le débat public. Il a recensé quelque 650 projets en cours sur le Grand Paris et poursuit l'inventaire des « mille lieux » du Grand Paris. Son Conseil scientifique rassemblait initialement les dix équipes pluridisciplinaires ayant participé en 2008-2009 à la consultation internationale sur « le Grand Pari de l’agglomération parisienne ». Il réunit aujourd'hui quinze équipes pluridisciplinaires menées par des architectes-urbanistes, recrutées en 2012 suite à l’organisation d’une nouvelle consultation internationale.<br /> <br /> Son conseil d’administration rassemble depuis juin 2011 des représentants de l’État (ministères de l'Égalité des Territoires et du Logement, de la Culture et de la Communication, [[Préfet de Paris]] et de l'Île-de-France) et des représentants de la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]], de la région [[Île-de-France]], de l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) et de Paris Métropole. [[Pierre Mansat]], adjoint au maire de Paris chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d’Île-de-France est président du conseil d’administration de l’AIGP.<br /> <br /> L'Atelier international du Grand Paris s’inscrit dans une démarche transversale. Il conduit et met en œuvre des actions de recherche, de développement, de valorisation et d’animation des réseaux de professionnels du cadre bâti. Il s’attache à favoriser le dialogue et la concertation entre tous les acteurs concernés du Grand Paris. Il constitue un lieu d’expérimentation, de création et de débat. Après ses travaux sur la mobilité à l’automne 2010, dans le cadre des débats publics sur les projets de transport dans la région parisienne, et qui ont contribué de manière déterminante à aboutir en 2011 à une synthèse sur les transports publics dans le Grand Paris, l’Atelier continue, tout en veillant à garder une vision globale et prospective sur le devenir du Grand Paris, à poursuivre ses réflexions en lien avec de nombreux partenaires sur différentes problématiques transversales : questions culturelles, transformations des territoires, avis sur les contrats de développement territorial, évolution des règles d’urbanisme, programme de recherche sur « la ville au prisme de l’énergie », processus de révision du [[schéma directeur de la région Île-de-France]] (SDRIF), intensité urbaine, espaces ouverts et agriculture, quartiers de gares{{etc.}}<br /> <br /> Son Conseil scientifique poursuit une série d'études sur deux thèmes. « Habiter le Grand Paris » répond aux ambitions affichées d’augmenter très significativement le volume de logements neufs dans la métropole parisienne, de rééquilibrer habitat et emplois sur le territoire du Grand Paris et de faire du logement un outil essentiel du développement urbain et de l’égalité des territoires. Ces études ont été livrées fin mars 2013. « Systèmes métropolitains » interroge la métropole à l’aune de ses différentes échelles, de la ville-monde à la structuration des bassins de vie et des pôles de centralité, des flux et des réseaux, pour dessiner une physiologie, un caractère, un récit propre au Grand Paris.<br /> <br /> ==== Liste des équipes du Conseil scientifique de l'AIGP ====<br /> Les dix équipes pluridisciplinaires ayant participé à la consultation de 2008-2009 et ayant formé le premier Conseil scientifique de l'AIGP sont :<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot;<br /> !<br /> !Nom de l'équipe<br /> !Nationalité<br /> !Principal représentant<br /> !Autres participants majeurs<br /> |-<br /> | 1<br /> | [[MVRDV]]<br /> | {{NED}}<br /> | [[Winy Maas]]<br /> | [[Jacob Van Rijs]], [[Nathalie De Vries]]<br /> |-<br /> | 2<br /> | Atelier Castro Denissof Casi<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Roland Castro (architecte)|Roland Castro]]<br /> | [[Sophie Denissof]], [[Silvia Casi]]<br /> |-<br /> | 3<br /> | LIN<br /> | {{ALL}}<br /> | [[Finn Geipel]]<br /> | [[Giulia Andi]]<br /> |-<br /> | 4<br /> | Studio 09<br /> | {{ITA}}<br /> | [[Bernardo Secchi]]<br /> | [[Paola Viganò]]<br /> |-<br /> | 5<br /> | Nouvel, Duthilleul, Cantal-Dupart<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Jean Nouvel]]<br /> | [[Jean-Marie Duthilleul]], [[Michel Cantal-Dupart]], [[Alexandre Allard]], [[Rémy Babinet]], &lt;br /&gt;[[Patrick Bouchain]], [[Daniel Buren]], [[Michel Desvigne]], [[Alain Fleischer]], &lt;br /&gt;[[Anne Lacaton]], [[Jean-Philippe Vassal]]<br /> |-<br /> | 6<br /> | Atelier Christian de Portzamparc<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Christian de Portzamparc]]<br /> | [[Daniel Béhar]]<br /> |-<br /> | 7<br /> | L'AUC<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Djamel Klouche]]<br /> |<br /> |-<br /> | 8<br /> | Groupe Descartes<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Yves Lion]]<br /> | [[François Leclercq]], [[David Mangin]]<br /> |-<br /> | 9<br /> | Rogers Stirk Harbour &amp; Partners<br /> | {{UK}}<br /> | [[Richard Rogers]]<br /> | [[Mike Davies]], [[Arup]]<br /> |-<br /> |10<br /> | Agence Grumbach &amp; associés<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Antoine Grumbach]]<br /> | [[Jean-Marie Charpentier]], [[Bruno Fortier]]<br /> |}<br /> <br /> Les 15 équipes qui forment en 2013 le Conseil scientifique de l’AIGP sont constituées de :<br /> <br /> # Atelier Roland Castro, Sophie Denissof et Associés, Silvia Casi ;<br /> # Les Urbanistes Associés, Devillers et Associés ;<br /> # FGP(a) + TER, Philippe Gazeau, architecte ;<br /> # Antoine Grumbach et Associés ;<br /> # Agence François Leclercq, Atelier Lion &amp; Associés, Agence Marc Mimram ;<br /> # LIN, Finn Geipel + Giulia Andi ;<br /> # Bres + Mariolle et Chercheurs Associés ;<br /> # MVRDV avec AAF et ACS, Winy Maas, architecte ;<br /> # DPA, Dominique Perrault, architecte urbaniste ;<br /> # Agences Élisabeth et Christian de Portzamparc ;<br /> # Rogers Stirk Harbour + Partners, Mike Davies, architecte ;<br /> # Studio 013_Bernardo Secchi et Paola Vigano ;<br /> # Seura Architectes (F. Bougnoux, JM. Fritz, D. Mangin) ;<br /> # Star Stratégies + Architecture, Beatriz Ramo (Rotterdam) ;<br /> # Trevelo et Viger-Kohler (TVK) / Acadie / Güller Güller / Bas Smets.<br /> <br /> === Projet de Christian Blanc ===<br /> {{Article détaillé|Réseau de transport public du Grand Paris|Société du Grand Paris}}<br /> [[Christian Blanc]], nommé secrétaire d’État chargé du Développement de la région capitale par [[Nicolas Sarkozy]], a proposé la création de pôles économiques majeurs autour de Paris, ainsi que la création d'un [[Réseau de transport public du Grand Paris]] performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris. Ce projet se retrouve en concurrence frontale avec le tracé du projet de rocade [[Arc Express]] présenté par le [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]] et le [[Conseil Régional d'Île-de-France]] présidés par [[Jean-Paul Huchon]].<br /> Des citoyens de l'Association Grand Paris demandent la fusion des deux projets, qui est partiellement effectuée pour l'inauguration de Chaillot le 29 avril 2009.<br /> La ''loi {{numéro|2010}}-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris'' a défini le [[Réseau de transport public du Grand Paris]] comme « constitué des infrastructures affectées au transport public urbain de voyageurs, au moyen d'un métro automatique de grande capacité en rocade qui, en participant au désenclavement de certains territoires, relie le centre de l'agglomération parisienne, les principaux pôles urbains, scientifiques, technologiques, économiques, sportifs et culturels de la région d'Ile-de-France, le réseau ferroviaire à grande vitesse et les aéroports internationaux, et qui contribue à l'objectif de développement d'intérêt national fixé par l'article {{1er}} »&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX0920421L|texte=Loi {{numéro|2010}}-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{article<br /> | prénom1 =Sybille<br /> | nom1 =Vincendon<br /> | lien auteur1 =<br /> | titre = Du Grand Paris au grand gâchis<br /> | sous-titre = L’occasion était unique. Mais le projet d’organisation de la métropole francilienne s’est fracassé sur des luttes politiques et se réduira à une loi-croupion, loin des problèmes de logement, de transports et d’inégalités. Récit d’un fiasco.<br /> | périodique = Libération<br /> | lien périodique = Libération (journal)<br /> | jour = 21<br /> | mois = mai<br /> | année = 2010<br /> | issn =<br /> | url texte = http://www.liberation.fr/societe/0101636737-du-grand-paris-au-grand-gachis<br /> | consulté le = 13 juin 2010<br /> }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La loi crée un établissement public, la [[Société du Grand Paris]] chargée de la mise en œuvre de ce réseau de transport, en lien avec le [[Syndicat des transports d'Île-de-France]] (STIF), ainsi que des outils juridiques afin de faciliter la réalisation de grandes opérations d'urbanisme ; elle prévoit enfin la création d'un [[établissement public]] chargé de l'aménagement, de l'urbanisme et de la mise en place d'un « [[Campus du plateau de Saclay#Projets de développement|cluster scientifique]] » pour le [[plateau de Saclay]] et l'[[Opération d'intérêt national]] de [[Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines]].<br /> <br /> Suite à la concertation publique en 2011, les deux projets Grand Paris et Arc Express sont fusionnés dans un seul projet intitulé Grand Paris Express. Une première enquête publique est prévue en 2012 (fin 2011 pour prolonger la ligne 14), pour une mise en service échelonnée de [[2018]] à [[2025]], sauf pour la liaison entre Versailles et La Défense, repoussée après cette date. Une rocade Arc Express, dédiée au transport lourd autour de Paris, est également prévue&lt;ref&gt;[http://www.batiactu.com/edito/grand-paris---bilan-d-etape-30175.php « Grand Paris : bilan d'étape »], sur ''batiactu.com'', 10 octobre 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Grand Paris Express ===<br /> {{article détaillé|Grand Paris Express}}<br /> <br /> Une somme de 32,4 milliards d’euros sera investie d’ici [[2025]] pour la modernisation des réseaux actuels en particulier des [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]], et la réalisation d’un métro automatique de rocade autour de Paris, élément majeur du Grand Paris nommé Grand Paris Express. Deux projets étaient en concurrence dans ce but : [[Arc Express]], d’une part, qui consiste en un métro de {{unité|60|km}} en rocade porté par la région, et la Double boucle de métro souterrain de {{unité|130|km}} pensée par le gouvernement, aussi appelée « Grand Huit ».<br /> <br /> [[Nathalie Kosciusko-Morizet]], ministre chargée des Transports, a mis l’accent sur la « rénovation », permise par cet accord, qui concernera le réseau actuel. Selon elle, les Franciliens vont voir rapidement « des améliorations très concrètes ». Il s'agit du [[prolongement de la ligne E du RER à l'ouest]], de l’amélioration des [[Ligne C du RER d'Île-de-France|RER C]] et [[Ligne D du RER d'Île-de-France|D]], ainsi que des poursuites des projets de tramways et de transports en site propre&lt;ref&gt;[http://blog-partenaire-europeen.com/2011/01/un-pas-de-plus-vers-le-grand-paris/ « Un pas de plus vers le grand Paris »], sur ''blog-partenaire-europeen.com'', article du 28 janvier 2011, consulté le 16 juin 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == La gouvernance du Grand Paris==<br /> Aujourd’hui, l’exercice du pouvoir en Île-de-France est trop morcelé pour que puisse émerger une gestion métropolitaine efficace en termes d’objectifs et efficiente en termes de moyens. La complexité du système et l’enchevêtrement des compétences entre les différents niveaux multiplie les coûts, tend à rallonger les délais de prise de décision et crée de l’incertitude pour les projets de développement des entreprises. Pour être traités efficacement, les grands enjeux du développement de la métropole capitale exigent une gouvernance unique. Il en va ainsi de la gestion du foncier disponible, notamment pour le logement, mais aussi du système logistique et du tourisme. Pour gagner en lisibilité et en efficacité cette gouvernance unifiée pour le Grand Paris doit tendre vers un exécutif unique à compétences générales selon la Chambre de commerce et d'industrie de Paris&lt;ref&gt;[http://www.etudes.ccip.fr/sites/www.etudes.ccip.fr/files/upload/dossiers/presidentielle2012-ccip-fiche11-1-grand-paris-executif.pdf Pour un exécutif unique à compétences générales pour le Grand Paris], chambre de commerce et d'industrie de Paris, janvier 2012.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En {{Date||mars|2009}}, le [[comité pour la réforme des collectivités locales]] rend son rapport, communément appelé « rapport [[Édouard Balladur|Balladur]] », dans lequel la fusion du département de Paris avec ceux de la [[petite couronne]] (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis) est proposée à l'horizon 2014. Ce projet est aussi plébiscité par le sénateur [[Philippe Dallier]], vice-président de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, ainsi que par [[Claude Bartolone]], président du [[conseil général de Seine-Saint-Denis]]. La question de la gouvernance institutionnelle ne figure pas dans la loi de [[réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2014)|réforme des collectivités territoriales françaises]] de 2010 et est remis à une date ultérieure.<br /> <br /> Suite à l'alternance de 2012, le scénario de la fusion des départements est abandonné. Dans le cadre de l'avant-projet de loi du [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement Ayrault]] sur la décentralisation, le moratoire sur l'achèvement obligatoire de la carte intercommunale dans la petite couronne, adopté dans la loi de 2010 suite à un amendement de Philippe Dallier, est supprimé; les communes des trois départements devront être regroupées en [[Établissement public de coopération intercommunale|EPCI]] à fiscalité propre au {{1er}} janvier 2015. C'est un scénario &quot;polycentrique&quot; associant Paris et de grandes [[communauté d'agglomération|communautés d'agglomération]], préconisé notamment par [[Patrick Braouezec]], président de [[Paris métropole]], qui est retenu. Ce syndicat mixte d'étude est appelé a évoluer vers un [[pôle métropolitain]] réformé (association des conseils généraux et de la région [[Île-de-France]]; élargissement des compétences aux questions relatives au logement)&lt;ref&gt;[http://www.lagazettedescommunes.com/132028/vers-un-big-bang-intercommunal-en-petite-couronne/ Vers un big bang intercommunal en petite couronne], [[la Gazette des communes]], 2 octobre 2012; consulté le 9 février 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> Le projet de loi de ''Modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles'' prévoit finalement pour Paris la constitution au {{1er}} janvier 2016 d'un syndicat mixte s'apparentant au pôle métropolitain, la [[Métropole de Paris (projet de loi)|Métropole de Paris]], centré notamment sur la question du logement&lt;ref&gt;{{pdf}} [http://www.senat.fr/rap/l12-580/l12-5801.pdf rapport de la commission des lois du sénat, titre II, chapitre {{1er}}], consulté le 18 mai 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == L'émergence de grandes communautés d’agglomération ==<br /> Diverses collectivités se sont regroupées au sein de communautés d'agglomération de grande taille, afin de peser sur les choix de développement de l'agglomération parisienne, et permettre la prise en compte de leurs préoccupations.<br /> <br /> === Plaine-Commune ===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Plaine-Commune}}<br /> Le {{Date|8|février|2008}}, [[Patrick Braouezec]], président de la [[Communauté d'agglomération Plaine-Commune]] (créée en 2001, et regroupant désormais les villes d'[[Aubervilliers]], de [[La Courneuve]], d'[[Épinay-sur-Seine]], de [[L'Île-Saint-Denis]], de [[Pierrefitte-sur-Seine]], de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], de [[Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]], de [[Stains]] et de [[Villetaneuse]]), saisit son instance de démocratie participative, le [[Conseil de développement durable|Conseil de développement]] de la communauté d'agglomération, en sollicitant sa contribution sur « l’avenir de la métropole francilienne ».<br /> <br /> Le {{Date|26|novembre|2008}}, le Conseil de développement de Plaine Commune présente sa contribution&lt;ref&gt;{{pdf}}<br /> {{Lien web<br /> |url = http://www.plainecommune.fr/gallery_files/site_1/1725/cd_grandparis%20_2008.pdf.pdf<br /> |titre =Projet du « Grand Paris » et de l'avenir de la métropole francilienne<br /> | auteur = Conseil de développement de Plaine Commune<br /> | année = 2008<br /> | site = http://www.plainecommune.fr<br /> | consulté le =12 juin 2010<br /> }}&lt;/ref&gt; au bureau communautaire. Soucieux de la légitimité démocratique du projet retenu, le Conseil de développement de Plaine Commune invite tous les acteurs concernés à construire un projet partagé avec la population francilienne. Pour sa part, il invite les huit Conseils de développement d'Île-de-France à se saisir de la question.<br /> <br /> === Est Ensemble===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Est Ensemble}}<br /> Après plusieurs années de réflexion sur des regroupements à géométrie variable, les villes de [[Bagnolet]], [[Bobigny]], [[Bondy]], [[Les Lilas]], [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]], [[Noisy-le-Sec]], [[Le Pré-Saint-Gervais]], [[Pantin]] et [[Romainville]] se sont regroupées au sein de la [[Communauté d'agglomération Est Ensemble]], qui, avec près de {{unité|400000|habitants}}, est, à sa création, la plus grosse intercommunalité d'[[Île-de-France]].<br /> <br /> === Grand Paris Seine Ouest ===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest}}<br /> Les communautés d'agglomération [[Communauté d'agglomération Val de Seine|Val de Seine]] et [[Communauté d'agglomération Arc de Seine|Arc de Seine]] ont fusionné le {{date|1|janvier|2010}} pour former cette nouvelle [[communauté d'agglomération]] qui regroupera [[Boulogne-Billancourt]], [[Sèvres]], [[Issy-les-Moulineaux]], [[Vanves]], [[Meudon]], [[Chaville]] et [[Ville-d'Avray]]. Première structure à porter officiellement le nom de « Grand Paris », elle n'intègre pourtant pas la [[Mairie de Paris|ville de Paris]].<br /> <br /> == Magazines sur le Grand Paris ==<br /> Un magazine trimestriel de reportages, d'enquêtes et d'entretiens consacré au « Très Grand Paris » a été lancé en [[février 2010]] par un groupe de jeunes diplômés de l'école de journalisme de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]. Diffusé à {{formatnum:10000}} exemplaires, ''[[Megalopolis (magazine)|Megalopolis]]&lt;ref&gt;[http://www.megalopolismag.com/ Voir le site officiel de ''Megalopolis''].&lt;/ref&gt;'' affiche l'objectif ambitieux de devenir « le magazine de référence de la région parisienne », selon la proclamation des fondateurs dans l'éditorial du premier numéro.<br /> <br /> ''Objectif Grand Paris'' est un magazine trimestriel, en vente en kiosque et par abonnement, lancé en novembre 2012. Il est destiné aux décideurs économiques et politiques impliqués dans le projet : élus, hauts fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales, chefs d’entreprise, responsables des organisations professionnelles et du monde associatif. Ce journal traite des projets architecturaux, des nouveaux centres urbains, des enjeux, de la dynamique environnementale, des suivis de chantiers de ce vaste projet qu'est le Grand Paris&lt;ref&gt;[http://www.objectifgrandparis.fr/n2/magazine/index.htm Objectif Grand Paris Magazine], numéro de mars 2013. Consulté le 31 mai 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Pour approfondir ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Paris]] • [[Paris Métropole]]<br /> * [[Société du Grand Paris]]<br /> * [[Île-de-France]]<br /> * [[Grand Londres]]<br /> * [[Remodelage de Berlin]]<br /> * [[Zone métropolitaine de Bruxelles]]<br /> * [[Agglomération parisienne]]<br /> * [[Réseau de transport public du Grand Paris]]<br /> * [[Grand Paris Express]]<br /> * [[Opération d'intérêt national Seine-Aval]]<br /> * [[Grand Lyon]]<br /> * [[Intercommunalité en France]]<br /> * [[Conseil de développement]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.ateliergrandparis.com/ Site de l'Atelier International du Grand Paris]<br /> * [http://www.societedugrandparis.fr/ Site de la Société du Grand Paris]<br /> * [http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/artgpagglo.html Page« Le Grand Pari de l'agglomération parisienne »] sur le site du ministère de la culture<br /> * [http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article/wwwgrandparismaritimefr.html?id=20623 Archive du site « Le Havre, façade maritime du Grand Paris »]<br /> * [http://www.paris.fr/portail/pro/Portal.lut?page_id=9786 Dossier Paris Métropole] sur Paris.fr<br /> * [http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=8690&amp;document_type_id=5&amp;document_id=14127&amp;portlet_id=20610 Site de la Délégation à Paris Métropole et aux Coopérations interterritoriales (DPMC)] de la mairie de Paris<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Jean-Marc Offner, ''Le Grand Paris'', coll. « Problèmes politiques et sociaux », {{numéro}}942, ''La Documentation française''<br /> * ''Paris Métropole, formes et échelles du Grand-Paris'', coll. « SC », éd. de la Villette<br /> * [http://www.20minutes.fr/article/236675/Paris-L-Etat-doit-reparer-l-erreur-commise-a-la-defaite-de-De-Gaulle.php « L'État doit réparer l'erreur commise à la défaite de De Gaulle »], entretien avec Antonio Duarte, président de l’association Grand-Paris, par Magali Gruet, ''20 minutes'', édition du 12 juin 2008<br /> * Frédéric Gilli et Jean-Marc Offner, ''Paris, métropole hors-les-murs ; aménager et gouverner un Grand Paris'', coll. « Nouveaux débats », Presses de Sciences-Po, Paris, 2009<br /> * Alessandro Giacone, ''Les Grands Paris de Paul Delouvrier'', Paris, éd. Descartes &amp; co., 2009<br /> * Paris / banlieues : conflits et solidarités. Par Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau. Creaphis, 2007<br /> * [http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/44/49/40/PDF/BocquetGrandParis.pdf Denis Bocquet, ''Gouvernance territoriale et enjeux du Grand Paris : la métropole capitale entre inertie et réforme''], Munich, 2009<br /> * Michèle Leloup, ''Le Grand Paris, Les coulisses de la consultation'', archibooks, Paris, 2009 {{ISBN|978-2-35733-055-9}}<br /> * Denis Bocquet, « Gouvernance territoriale et enjeux du Grand Paris: la métropole capitale entre inerties et réformes », in Sabine Bastian et Franck Trouilloud (éd.), ''Frankreich und Frankophonie: Kultur -– Sprache –- Medien'', Martin Meidenbauer Vlg., 2009, {{p.}}25-48, {{lire en ligne|url=http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/44/49/40/PDF/BocquetGrandParis.pdf}} sur le site [http://halshs.archives-ouvertes.fr/ HAL-SHS] (Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société)<br /> * Marc Wiel, ''Le Grand Paris - Premier conflit né de la décentralisation'', coll. « Questions contemporaines », éd. L'Harmattan, 2010 {{ISBN|978-2-296-13180-4}}<br /> * Jean-Pierre Orfeuil &amp; Marc Wiel, ''Grand Paris - Sortir des illusions, approfondir les ambitions'', coll. « Mode de ville », éd. Scrineo, septembre 2012 {{ISBN|978-2-9197-5576-9}}<br /> <br /> {{Palette Politique de Nicolas Sarkozy}}<br /> <br /> {{Portail|Transports en Île-de-France|Île-de-France|politique|géographie|Intercommunalités de France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Paris]]<br /> [[Catégorie:Île-de-France]]<br /> [[Catégorie:Intercommunalité en France]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Grand_Paris&diff=130965647 Grand Paris 2013-06-26T22:22:57Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>[[Fichier:Logo grand paris.png|thumb|Logo du Grand Paris]]<br /> <br /> Le '''Grand Paris''' est un projet visant à transformer l’[[agglomération parisienne]] en une grande [[métropole mondiale]] et européenne du {{s-|XXI|e}}, afin qu'elle soit {{Citation|en [[symbiose]] avec son environnement}}&lt;ref&gt;[http://www.mon-grandparis.fr/le-grand-paris Selon le texte de la page d'accueil du site ''mon-grandparis.fr''], consulté le 11 mars 2010.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ce projet mené par le [[Gouvernement François Fillon (2)|gouvernement de François Fillon]], et plus spécialement par [[Christian Blanc]], alors secrétaire d’État chargé du Développement de la région capitale, a proposé la création de pôles économiques majeurs autour de Paris, ainsi que la création d'un [[réseau de transport public du Grand Paris]] performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris. La [[Société du Grand Paris]] est un établissement public chargé de créer un nouveau métro automatique ({{Citation|Grand Paris Express}}, {{unité|200|km}} de voies et 75 gares, évalué à 32,5 milliards d'euros&lt;ref&gt;Projet de métro officiellement approuvé par le {{Légifrance|base=JORF|numéro=VILV1118224D|texte=décret {{n°}}2011-1011 du 24 août 2011 portant approbation du schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris}}, publié le vendredi 26 août au ''Journal officiel''.&lt;/ref&gt;) dans la banlieue parisienne (voir ci-dessous « [[#Projet de Christian Blanc|Projet de Christian Blanc]] »&lt;ref name=&quot;Loi&quot;&gt;{{pdf}}[http://www.debatpublic.fr/docs//pdf/%28loi-n-2602010-597-du-3-juin-2010-version-initiale-3.rtf%29.pdf Loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris].&lt;/ref&gt;).<br /> <br /> Le projet est aussi institutionnel. Il s'agit de créer une structure de gouvernance institutionnelle entre [[Paris]] et son [[agglomération parisienne|agglomération]].<br /> <br /> '''[[Paris Métropole]]''' est, quant à lui, un [[syndicat mixte]] ouvert qui regroupe la [[Paris|ville de Paris]], la région [[Île-de-France]] et plusieurs dizaines de [[collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] de son [[agglomération parisienne|agglomération]].<br /> <br /> == Histoire de la notion de Grand Paris ==<br /> {{…}}<br /> L’expression « Grand Paris » est ancienne, et a été maintes fois réactivée. Sous ce vocable, [[Napoléon III]] imaginait étendre la capitale depuis [[Saint-Germain-en-Laye]], à l'ouest, à [[Marne-la-Vallée]], à l'est&lt;ref&gt;[http://www.lexpress.fr/actualite/economie/immobilier/le-grand-paris-une-idee-de-napoleon-iii_760016.html « Napoléon III imaginait la capitale s'étendant jusqu'à Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest, et à Marne-la-Vallée, à l'est. », Patrice de Moncan, entrevue de Corinne Scemama, publié le 10 mai 2009 dans ''L'Express''], consulté le 15 septembre 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[André Morizet]], maire de [[Boulogne-Billancourt|Boulogne-sur-Seine]], conseiller général, membre de la [[commission du Vieux Paris]], reprend l'expression en 1932 dans un livre ''Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs''&lt;ref&gt;Publié chez Hachette.&lt;/ref&gt;. Il écrit : « Habitants du Grand Paris, mes frères, notre succès est en nous ! » Avec [[Henri Sellier]], ministre de la Santé et maire de Suresnes, André Morizet se vit confier une mission sur la réforme administrative du Grand Paris à l'époque du [[Front populaire (France)|Front populaire]] (1936-1937) avec deux principes : réaffirmer l'autonomie politique des arrondissements de la ville de Paris et la constitution d'un conseil appelé à gérer les intérêts généraux de l'agglomération du Grand Paris. Celui-ci aurait le statut de haut-commissaire ou de secrétaire d'État destiné à gérer le [[Seine (département)|département de la Seine]] assisté de trois préfets.<br /> <br /> Le géographe [[Jean-François Gravier]] reprend cette idée et cette expression en [[1949]] parmi les propositions qu'il fait dans son ouvrage ''La Mise en valeur de la France''&lt;ref name=&quot;Adoumié&quot;&gt;Vincent Adoumié (dir.), ''Les Régions françaises'', Hachette, 2010 {{p.}}31.&lt;/ref&gt;, dont le but est de corriger les déséquilibres du territoire français qu'il avait présentés deux ans auparavant dans ''[[Paris et le désert français]]''. Il imagine alors un Grand Paris de plus de cinq millions d'habitants et met déjà en avant le problème de la place trop importante de l'automobile dans la capitale&lt;ref name=&quot;Adoumié&quot;/&gt;.<br /> <br /> Aujourd’hui le Grand Paris peut être délimité sur trois zones :<br /> <br /> * Paris et [[Agglomération parisienne#La petite couronne|la petite couronne]] ({{unité|755|km|2}} – 6,1 millions d’habitants). Taille moyenne des grandes villes mondiales, c’est l’échelon retenu par la police (la [[Préfecture de police|préfecture de police de Paris]] y est compétente depuis 2009&lt;ref&gt;Depuis le 14 septembre 2009, les polices des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis sont sous l'autorité du seul préfet de police ; voir Isabelle Mandraud, « Le Grand Paris sera d'abord celui de la sécurité », ''Le Monde'', 16 juin 2009.&lt;/ref&gt;), la [[chambre de commerce et d'industrie de Paris]]… et aussi par le [[comité pour la réforme des collectivités locales]] ou par le sénateur [[Philippe Dallier]] dans son rapport sur le Grand Paris. L'agglomération s’étend bien au-delà des limites de cette zone.<br /> * [[Paris Métropole]] ({{unité|2546|km|2}} – 9,32 millions d’habitants)&lt;ref&gt;[http://www.parismetropole.fr/images/stories/PARIS_METRO_192_ADHERENTS_MAI_2011.pdf Périmètre de Paris Métropole, mai 2011], consulté le 10 juin 2011.&lt;/ref&gt;. Sans doute la délimitation la plus cohérente car en plus d’être un bloc relativement compact regroupant 90 % de l’agglomération, le syndicat repose sur la reconnaissance de chacune des collectivités membres à faire partie de la métropole parisienne ; en outre, il doit être consulté pour tout ce qui a trait à l’aménagement du Grand Paris. Cependant, il ne s’agit que d’un syndicat d’étude aux moyens très limités et à la notoriété faible.<br /> * [[Unité urbaine de Paris]] ({{unité|2723|km|2}} – 10,2 millions d’habitants). Unité morphologique de l’agglomération, elle est en perpétuelle évolution et n’est guère que statistique.<br /> <br /> ==L'émergence d'un projet pour le Grand Paris sous la présidence de Nicolas Sarkozy==<br /> === La consultation internationale « Le Grand Pari(s) » ===<br /> Le {{Date|17|septembre|2007}}, lors du discours d'inauguration de la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]], [[Nicolas Sarkozy]] annonce son intention de lancer une consultation architecturale internationale pour « travailler sur un diagnostic prospectif, urbanistique et paysager, sur le « Grand Paris » à l'horizon de vingt, trente voire quarante ans »&lt;ref&gt;Texte intégral en ligne sur [http://www.legrandparis.culture.gouv.fr/consultationdetail/92 www.legrandparis.culture.gouv.fr]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{Date|4|juin|2008}}, dix équipes internationales d’architectes se sont vu confier la tâche, par [[Nicolas Sarkozy]], de réfléchir à un « projet d'exception » pour l’avenir de Paris dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire intitulée « Le Grand Pari(s) »&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.citechaillot.fr/vod.php?id_categorie=5|titre=Le Grand Pari(s)|auteur=Cité de l’architecture et du patrimoine|consulté le=3 mars 2010}}, vidéos en ligne présentant notamment la réponse de chacune des dix équipes&lt;/ref&gt;. Les dix équipes retenues sont les équipes de [[Richard Rogers]], [[Yves Lion]], [[Djamel Klouche]], [[Christian de Portzamparc]], [[Antoine Grumbach]], [[Jean Nouvel]], [[Studio 08]], [[Roland Castro (architecte)|Roland Castro]], LIN [[Finn Geipel]] [[Giulia Andi]] et [[MVRDV]]. La consultation est placée sous la responsabilité d'un « comité de pilotage » formé par 14 représentants des ministères, de la région Île-de-France, de la ville de Paris et des maires d'Île-de-France&lt;ref&gt;[http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/cpgdpari.pdf liste des membres sur le site du ministère de la culture]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les propositions des architectes ont fait l'objet d'une exposition intitulée « Le Grand Paris de l’agglomération parisienne », à la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]] du 30 avril au {{Date|22|novembre|2009}}.<br /> <br /> === L'Atelier international du Grand Paris ===<br /> {{voir aussi|Atelier international du Grand Paris}}<br /> Le 10 février 2010, [[Bertrand Lemoine]], architecte et ingénieur, directeur de recherche au CNRS, a été nommé au poste de directeur général de l'[[Atelier international du Grand Paris]]&lt;ref&gt;[http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/72629/bertrand-lemoine-a-la-tete-de-l-atelier-international-du-grand-paris.php Bertrand Lemoine directeur de l'atelier international du Grand Paris], article du 12 octobre 2010, sur ''le journaldesarts.fr''. Consulté le 27 avril 2012.&lt;/ref&gt;, qui fédère aujourd'hui les équipes d'architectes au sein d'une structure permanente. Le rôle de l'Atelier international du Grand Paris est de poursuivre la production d'idées et de propositions sur le Grand Paris, de faciliter les coopérations entre acteurs de la métropole et de promouvoir le débat public. Il a recensé quelque 650 projets en cours sur le Grand Paris et poursuit l'inventaire des « mille lieux » du Grand Paris. Son Conseil scientifique rassemblait initialement les dix équipes pluridisciplinaires ayant participé en 2008-2009 à la consultation internationale sur « le Grand Pari de l’agglomération parisienne ». Il réunit aujourd'hui quinze équipes pluridisciplinaires menées par des architectes-urbanistes, recrutées en 2012 suite à l’organisation d’une nouvelle consultation internationale.<br /> <br /> Son conseil d’administration rassemble depuis juin 2011 des représentants de l’État (ministères de l'Égalité des Territoires et du Logement, de la Culture et de la Communication, [[Préfet de Paris]] et de l'Île-de-France) et des représentants de la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]], de la région [[Île-de-France]], de l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) et de Paris Métropole. [[Pierre Mansat]], adjoint au maire de Paris chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d’Île-de-France est président du conseil d’administration de l’AIGP.<br /> <br /> L'Atelier international du Grand Paris s’inscrit dans une démarche transversale. Il conduit et met en œuvre des actions de recherche, de développement, de valorisation et d’animation des réseaux de professionnels du cadre bâti. Il s’attache à favoriser le dialogue et la concertation entre tous les acteurs concernés du Grand Paris. Il constitue un lieu d’expérimentation, de création et de débat. Après ses travaux sur la mobilité à l’automne 2010, dans le cadre des débats publics sur les projets de transport dans la région parisienne, et qui ont contribué de manière déterminante à aboutir en 2011 à une synthèse sur les transports publics dans le Grand Paris, l’Atelier continue, tout en veillant à garder une vision globale et prospective sur le devenir du Grand Paris, à poursuivre ses réflexions en lien avec de nombreux partenaires sur différentes problématiques transversales : questions culturelles, transformations des territoires, avis sur les contrats de développement territorial, évolution des règles d’urbanisme, programme de recherche sur « la ville au prisme de l’énergie », processus de révision du [[schéma directeur de la région Île-de-France]] (SDRIF), intensité urbaine, espaces ouverts et agriculture, quartiers de gares{{etc.}}<br /> <br /> Son Conseil scientifique poursuit une série d'études sur deux thèmes. « Habiter le Grand Paris » répond aux ambitions affichées d’augmenter très significativement le volume de logements neufs dans la métropole parisienne, de rééquilibrer habitat et emplois sur le territoire du Grand Paris et de faire du logement un outil essentiel du développement urbain et de l’égalité des territoires. Ces études ont été livrées fin mars 2013. « Systèmes métropolitains » interroge la métropole à l’aune de ses différentes échelles, de la ville-monde à la structuration des bassins de vie et des pôles de centralité, des flux et des réseaux, pour dessiner une physiologie, un caractère, un récit propre au Grand Paris.<br /> <br /> ==== Liste des équipes du Conseil scientifique de l'AIGP ====<br /> Les dix équipes pluridisciplinaires ayant participé à la consultation de 2008-2009 et ayant formé le premier Conseil scientifique de l'AIGP sont :<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot;<br /> !<br /> !Nom de l'équipe<br /> !Nationalité<br /> !Principal représentant<br /> !Autres participants majeurs<br /> |-<br /> | 1<br /> | [[MVRDV]]<br /> | {{NED}}<br /> | [[Winy Maas]]<br /> | [[Jacob Van Rijs]], [[Nathalie De Vries]]<br /> |-<br /> | 2<br /> | Atelier Castro Denissof Casi<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Roland Castro (architecte)|Roland Castro]]<br /> | [[Sophie Denissof]], [[Silvia Casi]]<br /> |- <br /> | 3<br /> | LIN<br /> | {{ALL}}<br /> | [[Finn Geipel]] <br /> | [[Giulia Andi]]<br /> |- <br /> | 4<br /> | Studio 09<br /> | {{ITA}}<br /> | [[Bernardo Secchi]]<br /> | [[Paola Viganò]]<br /> |- <br /> | 5<br /> | Nouvel, Duthilleul, Cantal-Dupart<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Jean Nouvel]]<br /> | [[Jean-Marie Duthilleul]], [[Michel Cantal-Dupart]], [[Alexandre Allard]], [[Rémy Babinet]], &lt;br /&gt;[[Patrick Bouchain]], [[Daniel Buren]], [[Michel Desvigne]], [[Alain Fleischer]], &lt;br /&gt;[[Anne Lacaton]], [[Jean-Philippe Vassal]]<br /> |- <br /> | 6<br /> | Atelier Christian de Portzamparc<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Christian de Portzamparc]]<br /> | [[Daniel Béhar]]<br /> |-<br /> | 7<br /> | L'AUC<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Djamel Klouche]]<br /> | <br /> |- <br /> | 8<br /> | Groupe Descartes<br /> | {{FRA}}<br /> | [[Yves Lion]]<br /> | [[François Leclercq]], [[David Mangin]]<br /> |- <br /> | 9<br /> | Rogers Stirk Harbour &amp; Partners<br /> | {{UK}}<br /> | [[Richard Rogers]]<br /> | [[Mike Davies]], [[Arup]]<br /> |-<br /> |10<br /> | Agence Grumbach &amp; associés <br /> | {{FRA}}<br /> | [[Antoine Grumbach]]<br /> | [[Jean-Marie Charpentier]], [[Bruno Fortier]]<br /> |}<br /> <br /> Les 15 équipes qui forment en 2013 le Conseil scientifique de l’AIGP sont constituées de :<br /> <br /> # Atelier Roland Castro, Sophie Denissof et Associés, Silvia Casi ; <br /> # Les Urbanistes Associés, Devillers et Associés ;<br /> # FGP(a) + TER, Philippe Gazeau, architecte ;<br /> # Antoine Grumbach et Associés ;<br /> # Agence François Leclercq, Atelier Lion &amp; Associés, Agence Marc Mimram ;<br /> # LIN, Finn Geipel + Giulia Andi ;<br /> # Bres + Mariolle et Chercheurs Associés ;<br /> # MVRDV avec AAF et ACS, Winy Maas, architecte ; <br /> # DPA, Dominique Perrault, architecte urbaniste ; <br /> # Agences Élisabeth et Christian de Portzamparc ; <br /> # Rogers Stirk Harbour + Partners, Mike Davies, architecte ; <br /> # Studio 013_Bernardo Secchi et Paola Vigano ;<br /> # Seura Architectes (F. Bougnoux, JM. Fritz, D. Mangin) ; <br /> # Star Stratégies + Architecture, Beatriz Ramo (Rotterdam) ; <br /> # Trevelo et Viger-Kohler (TVK) / Acadie / Güller Güller / Bas Smets.<br /> <br /> === Projet de Christian Blanc ===<br /> {{Article détaillé|Réseau de transport public du Grand Paris|Société du Grand Paris}}<br /> [[Christian Blanc]], nommé secrétaire d’État chargé du Développement de la région capitale par [[Nicolas Sarkozy]], a proposé la création de pôles économiques majeurs autour de Paris, ainsi que la création d'un [[Réseau de transport public du Grand Paris]] performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris. Ce projet se retrouve en concurrence frontale avec le tracé du projet de rocade [[Arc Express]] présenté par le [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]] et le [[Conseil Régional d'Île-de-France]] présidés par [[Jean-Paul Huchon]]. <br /> Des citoyens de l'Association Grand Paris demandent la fusion des deux projets, qui est partiellement effectuée pour l'inauguration de Chaillot le 29 avril 2009.<br /> La ''loi {{numéro|2010}}-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris'' a défini le [[Réseau de transport public du Grand Paris]] comme « constitué des infrastructures affectées au transport public urbain de voyageurs, au moyen d'un métro automatique de grande capacité en rocade qui, en participant au désenclavement de certains territoires, relie le centre de l'agglomération parisienne, les principaux pôles urbains, scientifiques, technologiques, économiques, sportifs et culturels de la région d'Ile-de-France, le réseau ferroviaire à grande vitesse et les aéroports internationaux, et qui contribue à l'objectif de développement d'intérêt national fixé par l'article {{1er}} »&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX0920421L|texte=Loi {{numéro|2010}}-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{article<br /> | prénom1 =Sybille<br /> | nom1 =Vincendon<br /> | lien auteur1 =<br /> | titre = Du Grand Paris au grand gâchis<br /> | sous-titre = L’occasion était unique. Mais le projet d’organisation de la métropole francilienne s’est fracassé sur des luttes politiques et se réduira à une loi-croupion, loin des problèmes de logement, de transports et d’inégalités. Récit d’un fiasco.<br /> | périodique = Libération<br /> | lien périodique = Libération (journal)<br /> | jour = 21<br /> | mois = mai<br /> | année = 2010<br /> | issn =<br /> | url texte = http://www.liberation.fr/societe/0101636737-du-grand-paris-au-grand-gachis<br /> | consulté le = 13 juin 2010<br /> }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La loi crée un établissement public, la [[Société du Grand Paris]] chargée de la mise en œuvre de ce réseau de transport, en lien avec le [[Syndicat des transports d'Île-de-France]] (STIF), ainsi que des outils juridiques afin de faciliter la réalisation de grandes opérations d'urbanisme ; elle prévoit enfin la création d'un [[établissement public]] chargé de l'aménagement, de l'urbanisme et de la mise en place d'un « [[Campus du plateau de Saclay#Projets de développement|cluster scientifique]] » pour le [[plateau de Saclay]] et l'[[Opération d'intérêt national]] de [[Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines]].<br /> <br /> Suite à la concertation publique en 2011, les deux projets Grand Paris et Arc Express sont fusionnés dans un seul projet intitulé Grand Paris Express. Une première enquête publique est prévue en 2012 (fin 2011 pour prolonger la ligne 14), pour une mise en service échelonnée de [[2018]] à [[2025]], sauf pour la liaison entre Versailles et La Défense, repoussée après cette date. Une rocade Arc Express, dédiée au transport lourd autour de Paris, est également prévue&lt;ref&gt;[http://www.batiactu.com/edito/grand-paris---bilan-d-etape-30175.php « Grand Paris : bilan d'étape »], sur ''batiactu.com'', 10 octobre 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Grand Paris Express ===<br /> {{article détaillé|Grand Paris Express}}<br /> <br /> Une somme de 32,4 milliards d’euros sera investie d’ici [[2025]] pour la modernisation des réseaux actuels en particulier des [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]], et la réalisation d’un métro automatique de rocade autour de Paris, élément majeur du Grand Paris nommé Grand Paris Express. Deux projets étaient en concurrence dans ce but : [[Arc Express]], d’une part, qui consiste en un métro de {{unité|60|km}} en rocade porté par la région, et la Double boucle de métro souterrain de {{unité|130|km}} pensée par le gouvernement, aussi appelée « Grand Huit ».<br /> <br /> [[Nathalie Kosciusko-Morizet]], ministre chargée des Transports, a mis l’accent sur la « rénovation », permise par cet accord, qui concernera le réseau actuel. Selon elle, les Franciliens vont voir rapidement « des améliorations très concrètes ». Il s'agit du [[prolongement de la ligne E du RER à l'ouest]], de l’amélioration des [[Ligne C du RER d'Île-de-France|RER C]] et [[Ligne D du RER d'Île-de-France|D]], ainsi que des poursuites des projets de tramways et de transports en site propre&lt;ref&gt;[http://blog-partenaire-europeen.com/2011/01/un-pas-de-plus-vers-le-grand-paris/ « Un pas de plus vers le grand Paris »], sur ''blog-partenaire-europeen.com'', article du 28 janvier 2011, consulté le 16 juin 2011.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == La gouvernance du Grand Paris==<br /> Aujourd’hui, l’exercice du pouvoir en Île-de-France est trop morcelé pour que puisse émerger une gestion métropolitaine efficace en termes d’objectifs et efficiente en termes de moyens. La complexité du système et l’enchevêtrement des compétences entre les différents niveaux multiplie les coûts, tend à rallonger les délais de prise de décision et crée de l’incertitude pour les projets de développement des entreprises. Pour être traités efficacement, les grands enjeux du développement de la métropole capitale exigent une gouvernance unique. Il en va ainsi de la gestion du foncier disponible, notamment pour le logement, mais aussi du système logistique et du tourisme. Pour gagner en lisibilité et en efficacité cette gouvernance unifiée pour le Grand Paris doit tendre vers un exécutif unique à compétences générales selon la Chambre de commerce et d'industrie de Paris&lt;ref&gt;[http://www.etudes.ccip.fr/sites/www.etudes.ccip.fr/files/upload/dossiers/presidentielle2012-ccip-fiche11-1-grand-paris-executif.pdf Pour un exécutif unique à compétences générales pour le Grand Paris], chambre de commerce et d'industrie de Paris, janvier 2012.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> En {{Date||mars|2009}}, le [[comité pour la réforme des collectivités locales]] rend son rapport, communément appelé « rapport [[Édouard Balladur|Balladur]] », dans lequel la fusion du département de Paris avec ceux de la [[petite couronne]] (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis) est proposée à l'horizon 2014. Ce projet est aussi plébiscité par le sénateur [[Philippe Dallier]], vice-président de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, ainsi que par [[Claude Bartolone]], président du [[conseil général de Seine-Saint-Denis]]. La question de la gouvernance institutionnelle ne figure pas dans la loi de [[réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2014)|réforme des collectivités territoriales françaises]] de 2010 et est remis à une date ultérieure.<br /> <br /> Suite à l'alternance de 2012, le scénario de la fusion des départements est abandonné. Dans le cadre de l'avant-projet de loi du [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement Ayrault]] sur la décentralisation, le moratoire sur l'achèvement obligatoire de la carte intercommunale dans la petite couronne, adopté dans la loi de 2010 suite à un amendement de Philippe Dallier, est supprimé; les communes des trois départements devront être regroupées en [[Établissement public de coopération intercommunale|EPCI]] à fiscalité propre au {{1er}} janvier 2015. C'est un scénario &quot;polycentrique&quot; associant Paris et de grandes [[communauté d'agglomération|communautés d'agglomération]], préconisé notamment par [[Patrick Braouezec]], président de [[Paris métropole]], qui est retenu. Ce syndicat mixte d'étude est appelé a évoluer vers un [[pôle métropolitain]] réformé (association des conseils généraux et de la région [[Île-de-France]]; élargissement des compétences aux questions relatives au logement)&lt;ref&gt;[http://www.lagazettedescommunes.com/132028/vers-un-big-bang-intercommunal-en-petite-couronne/ Vers un big bang intercommunal en petite couronne], [[la Gazette des communes]], 2 octobre 2012; consulté le 9 février 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> Le projet de loi de ''Modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles'' prévoit finalement pour Paris la constitution au {{1er}} janvier 2016 d'un syndicat mixte s'apparentant au pôle métropolitain, la [[Métropole de Paris (projet de loi)|Métropole de Paris]], centré notamment sur la question du logement&lt;ref&gt;{{pdf}} [http://www.senat.fr/rap/l12-580/l12-5801.pdf rapport de la commission des lois du sénat, titre II, chapitre {{1er}}], consulté le 18 mai 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == L'émergence de grandes communautés d’agglomération ==<br /> Diverses collectivités se sont regroupées au sein de communautés d'agglomération de grande taille, afin de peser sur les choix de développement de l'agglomération parisienne, et permettre la prise en compte de leurs préoccupations.<br /> <br /> === Plaine-Commune ===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Plaine-Commune}}<br /> Le {{Date|8|février|2008}}, [[Patrick Braouezec]], président de la [[Communauté d'agglomération Plaine-Commune]] (créée en 2001, et regroupant désormais les villes d'[[Aubervilliers]], de [[La Courneuve]], d'[[Épinay-sur-Seine]], de [[L'Île-Saint-Denis]], de [[Pierrefitte-sur-Seine]], de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], de [[Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]], de [[Stains]] et de [[Villetaneuse]]), saisit son instance de démocratie participative, le [[Conseil de développement durable|Conseil de développement]] de la communauté d'agglomération, en sollicitant sa contribution sur « l’avenir de la métropole francilienne ». <br /> <br /> Le {{Date|26|novembre|2008}}, le Conseil de développement de Plaine Commune présente sa contribution&lt;ref&gt;{{pdf}}<br /> {{Lien web<br /> |url = http://www.plainecommune.fr/gallery_files/site_1/1725/cd_grandparis%20_2008.pdf.pdf<br /> |titre =Projet du « Grand Paris » et de l'avenir de la métropole francilienne <br /> | auteur = Conseil de développement de Plaine Commune<br /> | année = 2008<br /> | site = http://www.plainecommune.fr<br /> | consulté le =12 juin 2010 <br /> }}&lt;/ref&gt; au bureau communautaire. Soucieux de la légitimité démocratique du projet retenu, le Conseil de développement de Plaine Commune invite tous les acteurs concernés à construire un projet partagé avec la population francilienne. Pour sa part, il invite les huit Conseils de développement d'Île-de-France à se saisir de la question.<br /> <br /> === Est Ensemble===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Est Ensemble}}<br /> Après plusieurs années de réflexion sur des regroupements à géométrie variable, les villes de [[Bagnolet]], [[Bobigny]], [[Bondy]], [[Les Lilas]], [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]], [[Noisy-le-Sec]], [[Le Pré-Saint-Gervais]], [[Pantin]] et [[Romainville]] se sont regroupées au sein de la [[Communauté d'agglomération Est Ensemble]], qui, avec près de {{unité|400000|habitants}}, est, à sa création, la plus grosse intercommunalité d'[[Île-de-France]].<br /> <br /> === Grand Paris Seine Ouest ===<br /> {{Article détaillé|Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest}}<br /> Les communautés d'agglomération [[Communauté d'agglomération Val de Seine|Val de Seine]] et [[Communauté d'agglomération Arc de Seine|Arc de Seine]] ont fusionné le {{date|1|janvier|2010}} pour former cette nouvelle [[communauté d'agglomération]] qui regroupera [[Boulogne-Billancourt]], [[Sèvres]], [[Issy-les-Moulineaux]], [[Vanves]], [[Meudon]], [[Chaville]] et [[Ville-d'Avray]]. Première structure à porter officiellement le nom de « Grand Paris », elle n'intègre pourtant pas la [[Mairie de Paris|ville de Paris]].<br /> <br /> == Magazines sur le Grand Paris ==<br /> Un magazine trimestriel de reportages, d'enquêtes et d'entretiens consacré au « Très Grand Paris » a été lancé en [[février 2010]] par un groupe de jeunes diplômés de l'école de journalisme de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]. Diffusé à {{formatnum:10000}} exemplaires, ''[[Megalopolis (magazine)|Megalopolis]]&lt;ref&gt;[http://www.megalopolismag.com/ Voir le site officiel de ''Megalopolis''].&lt;/ref&gt;'' affiche l'objectif ambitieux de devenir « le magazine de référence de la région parisienne », selon la proclamation des fondateurs dans l'éditorial du premier numéro.<br /> <br /> ''Objectif Grand Paris'' est un magazine trimestriel, en vente en kiosque et par abonnement, lancé en novembre 2012. Il est destiné aux décideurs économiques et politiques impliqués dans le projet : élus, hauts fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales, chefs d’entreprise, responsables des organisations professionnelles et du monde associatif. Ce journal traite des projets architecturaux, des nouveaux centres urbains, des enjeux, de la dynamique environnementale, des suivis de chantiers de ce vaste projet qu'est le Grand Paris&lt;ref&gt;[http://www.objectifgrandparis.fr/n2/magazine/index.htm Objectif Grand Paris Magazine], numéro de mars 2013. Consulté le 31 mai 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Pour approfondir ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Paris]] • [[Paris Métropole]]<br /> * [[Société du Grand Paris]]<br /> * [[Île-de-France]]<br /> * [[Grand Londres]]<br /> * [[Remodelage de Berlin]]<br /> * [[Zone métropolitaine de Bruxelles]]<br /> * [[Agglomération parisienne]]<br /> * [[Réseau de transport public du Grand Paris]]<br /> * [[Grand Paris Express]]<br /> * [[Opération d'intérêt national Seine-Aval]]<br /> * [[Grand Lyon]]<br /> * [[Intercommunalité en France]]<br /> * [[Conseil de développement]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.ateliergrandparis.com/ Site de l'Atelier International du Grand Paris]<br /> * [http://www.societedugrandparis.fr/ Site de la Société du Grand Paris]<br /> * [http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/artgpagglo.html Page« Le Grand Pari de l'agglomération parisienne »] sur le site du ministère de la culture<br /> * [http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article/wwwgrandparismaritimefr.html?id=20623 Archive du site « Le Havre, façade maritime du Grand Paris »]<br /> * [http://www.paris.fr/portail/pro/Portal.lut?page_id=9786 Dossier Paris Métropole] sur Paris.fr<br /> * [http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=8690&amp;document_type_id=5&amp;document_id=14127&amp;portlet_id=20610 Site de la Délégation à Paris Métropole et aux Coopérations interterritoriales (DPMC)] de la mairie de Paris<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Jean-Marc Offner, ''Le Grand Paris'', coll. « Problèmes politiques et sociaux », {{numéro}}942, ''La Documentation française''<br /> * ''Paris Métropole, formes et échelles du Grand-Paris'', coll. « SC », éd. de la Villette<br /> * [http://www.20minutes.fr/article/236675/Paris-L-Etat-doit-reparer-l-erreur-commise-a-la-defaite-de-De-Gaulle.php « L'État doit réparer l'erreur commise à la défaite de De Gaulle »], entretien avec Antonio Duarte, président de l’association Grand-Paris, par Magali Gruet, ''20 minutes'', édition du 12 juin 2008<br /> * Frédéric Gilli et Jean-Marc Offner, ''Paris, métropole hors-les-murs ; aménager et gouverner un Grand Paris'', coll. « Nouveaux débats », Presses de Sciences-Po, Paris, 2009<br /> * Alessandro Giacone, ''Les Grands Paris de Paul Delouvrier'', Paris, éd. Descartes &amp; co., 2009<br /> * Paris / banlieues : conflits et solidarités. Par Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau. Creaphis, 2007<br /> * [http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/44/49/40/PDF/BocquetGrandParis.pdf Denis Bocquet, ''Gouvernance territoriale et enjeux du Grand Paris : la métropole capitale entre inertie et réforme''], Munich, 2009<br /> * Michèle Leloup, ''Le Grand Paris, Les coulisses de la consultation'', archibooks, Paris, 2009 {{ISBN|978-2-35733-055-9}}<br /> * Denis Bocquet, « Gouvernance territoriale et enjeux du Grand Paris: la métropole capitale entre inerties et réformes », in Sabine Bastian et Franck Trouilloud (éd.), ''Frankreich und Frankophonie: Kultur -– Sprache –- Medien'', Martin Meidenbauer Vlg., 2009, {{p.}}25-48, {{lire en ligne|url=http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/44/49/40/PDF/BocquetGrandParis.pdf}} sur le site [http://halshs.archives-ouvertes.fr/ HAL-SHS] (Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société)<br /> * Marc Wiel, ''Le Grand Paris - Premier conflit né de la décentralisation'', coll. « Questions contemporaines », éd. L'Harmattan, 2010 {{ISBN|978-2-296-13180-4}}<br /> * Jean-Pierre Orfeuil &amp; Marc Wiel, ''Grand Paris - Sortir des illusions, approfondir les ambitions'', coll. « Mode de ville », éd. Scrineo, septembre 2012 {{ISBN|978-2-9197-5576-9}}<br /> <br /> {{Palette Politique de Nicolas Sarkozy}}<br /> <br /> {{Portail|Transports en Île-de-France|Île-de-France|politique|géographie|Intercommunalités de France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Paris]]<br /> [[Catégorie:Île-de-France]]<br /> [[Catégorie:Intercommunalité en France]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Gitta_Mallasz&diff=140800610 Gitta Mallasz 2013-06-26T20:36:40Z <p>ZéroBot: RBOT) (Ajout de la catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs)</p> <hr /> <div>{{nom hongrois|Mallász|Gitta}}<br /> [[Fichier:Gitta Mallasz.jpg|thumb|alt=Texte alternatif pour l'image|Gitta Mallasz à son arrivée en France]]<br /> <br /> '''Margit Eugénie Mallasz''' dite '''Gitta Mallasz''' (épouse Walder) née le [[21 juin]] [[1907]] à [[Ljubljana]] ([[Slovénie]]) et décédée le [[25 mai]] [[1992]], à [[Tartaras]] ([[Loire (département)|Loire]]) s'est fait connaître par la publication du livre ''[[Dialogues avec l'ange]]'' dont elle se disait être le « scribe » et non « l'auteur »&lt;ref&gt;[http://www.ina.fr/video/CPC93002894/gitta-mallasz-le-scribe-des-anges-video.html Gitta Mallasz ou le scribe des anges], entretien video avec Michel Cazenave, FR3, 1993&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Margit Eugénie (Gitta) Mallasz est née en 1907 dans une famille austro-hongroise. Son père était officier de l'armée hongroise et sa mère autrichienne. Adolescente, à Budapest, elle fréquente l’école des arts décoratifs, où elle se lie d’amitié avec Hanna Dallos. Très douée pour la natation, elle obtient la médaille de bronze du 4 X 100m nage libre aux [[Championnats d'Europe de natation 1931]] à Paris&lt;ref&gt;[http://www.the-sports.org/swimming-european-championships-1931-results-women-s10-c0-b0-g81-t2006-u153-v0.html Swimming - European Championships]&lt;/ref&gt;. Elle fait ainsi connaissance de Lili Strausz, professeur d’expression corporelle, qui pratique aussi le massage. Par la suite, Gitta Mallasz reprend le dessin, renoue avec Hanna et travaille dans l’atelier que celle-ci dirige avec son mari Joseph Kreutzer, rue Ilonka Szabo (aujourd'hui rue Ilona) à [[Buda (ville)|Buda]]&lt;ref name=&quot;Oeuvres GM&quot;&gt;[http://www.dialogues-ange.fr/gitta_mallasz_oeuvres.html Œuvres de Gitta Mallasz]&lt;/ref&gt;. L’[[antisémitisme]] sévissant à [[Budapest]], c’est elle, l’ex-championne et par ailleurs chrétienne, qui ramène les commandes qu’Hanna et Joseph, juifs, ne peuvent plus solliciter.<br /> <br /> === 1939-1944 === <br /> La seconde guerre mondiale éclate. L’atmosphère devient lourde et angoissante. Hanna et Joseph louent une petite maison dans les environs de Budapest, réduisent leurs activités pour se consacrer à l’essentiel. Gitta et Lili les rejoignent. C'est ainsi que se constitue un quatuor de jeunes gens en quête d’absolu et de spiritualité. <br /> <br /> Un jour, au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! ce n'est plus moi qui parle ! »&lt;ref&gt;&quot;Attention ! ce n'est plus moi qui parle !&quot;, ''Dialogues avec l'ange'', édition intégrale (1990), p 23.&lt;/ref&gt;. C'est le [[25 juin]] [[1943]]. Commencent alors les ''[[Dialogues avec l'ange]]'' : dix sept mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour sauver une centaine de juives (Gitta Mallasz, qui avait accepté de diriger l'atelier pour protéger ses amies, a reçu pour cela le titre de [[Juste parmi les nations]] en juin 2011&lt;ref&gt;[http://www1.yadvashem.org/yv/en/righteous/pdf/righteous_june_2011.pdf yadvashem.org]&lt;/ref&gt;). Mais en Hongrie, en [[1944]], l’étau [[nazisme|nazi]] se resserre. Joseph est [[Déportation|déporté]] le 3 juin, Hanna et Lili partiront le 2 décembre à [[Ravensbrück]]. Ils ne reviendront pas. <br /> <br /> Gitta se retrouve seule avec les cahiers où sont transcrits les Dialogues&lt;ref&gt;[http://www.dialogues-ange.fr/dialogues_cahier_gitta.html Cahiers de Gitta Mallasz ]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === 1945-1960 ===<br /> Après la terreur allemande, le totalitarisme soviétique. Gitta Mallasz ouvre un nouvel atelier 4 rue Batthyányi à Budapest&lt;ref name=&quot;Oeuvres GM&quot;/&gt; et devient dessinatrice de costumes et interprète du {{Lien|Állami_Népi_Együttes|lang=hu}} (Ensemble folklorique national)&lt;ref name=&quot;Oeuvres GM&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Bernard Montaud, Patricia Montaud, et Lydia Müller, ''La vie et la mort de Gitta Mallasz'', Dervy, Paris, 2001, p. 43.&lt;/ref&gt; de {{Lien|Rábai Miklós|lang=hu}}. De ces années là, malgré sa réussite professionnelle, elle dira qu’elle était comme un cadavre ambulant. En 1960, elle &quot;choisit la liberté&quot; et s'installe en France.<br /> <br /> === 1960-1992 ===<br /> Afin que sa famille ne soit pas persécutée, elle contracte un mariage blanc qui deviendra un mariage d’amour avec Laci Walder, un juif communiste, ancien des [[Brigades internationales]]. Avec son mari, Hélène Boyer et de nombreux amis, elle s’attelle alors à sa tâche : la traduction des ''Dialogues avec l'ange''.<br /> La publication tarde. Mais l’écrivain [[Claude Mettra]], producteur à France Culture consacre le [[22 mars]] [[1976]] une émission à Gitta Mallasz et son aventure spirituelle. Dans la foulée, le texte est publié chez [[Éditions Aubier-Montaigne|Aubier]]. Une [[Radioscopie (émission)|Radioscopie]] de [[Jacques Chancel]] le [[10 mars]] [[1977]] fait connaître l’ouvrage auprès du grand public&lt;ref&gt;[http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/audio/PHD99228175/gitta-mallasz.fr.html Radioscopie de Gitta Mallasz]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les années passent. Laci Walder meurt en [[1982]]. Gitta Mallasz se refuse obstinément à devenir [[gourou]] alors que tout l’y invite. Mais en juin [[1983]] une invitation pour une conférence au [[C.G. Jung Institute]] de [[Zurich]] fait déclic : dès lors, Gitta Mallasz consacrera le reste de sa vie à commenter les ''[[Dialogues avec l'ange]]'', et à mettre en garde contre les mauvaises interprétations, soit au cours de conférences&lt;ref&gt;[http://www.dialogues-ange.fr/gitta_mallasz_interviews%20et%20conferences.html Conférences de Gitta Mallasz]&lt;/ref&gt;, soit par des livres de commentaires.<br /> En 1988, un grave accident lui casse les deux poignets. Elle quitte alors sa petite maison du Périgord pour aller vivre à [[Tartaras]], dans les vignes de la [[Côte Rôtie]], auprès de Bernard et Patricia Montaud, avec lesquels elle a noué une grande amitié. Depuis 1985, c'est lui qui organise ses conférences. Elle y vivra ses dernières années paisiblement, écrivant ses derniers livres et continuant à transmettre l'enseignement.<br /> <br /> Elle meurt le [[25 mai]] [[1992]]. Ses cendres sont dispersées dans le Rhône. Comme ses amis, elle n’aura pas de sépulture.<br /> <br /> == Ouvrages ==<br /> * traductrice et auteur des commentaires, ''[[Dialogues avec l'ange]] - Edition intégrale'', Aubier, Paris, 1990 {{ISBN|2-7007-2833-5}}<br /> * avec Françoise Maupin, ''Les Dialogues tels que je les ai vécus'', Aubier, Paris, 1984 {{ISBN|2-7007-0378-2}}<br /> * avec Roger Bret, ''Les Dialogues, ou l'enfant né sans parents'', Aubier, Paris, 1986 {{ISBN|2-7007-2630-8}}<br /> * avec Dominique Raoul-Duval, ''Les Dialogues, ou le saut dans l'inconnu'', Aubier, Paris, 1988 {{ISBN|2-7007-2816-5}}<br /> * avec Dominique Raoul-Duval, ''Petits Dialogues d'hier et d'aujourd'hui'', Aubier, Paris, 1991 {{ISBN|2-7007-2841-6}}<br /> * entretiens avec Bernard et Patricia Montaud, ''Quand l'ange s'en mêle'', Dervy, Paris, 1990 {{ISBN|2-8507-6591-0}}<br /> <br /> == Œuvre artistique ==<br /> Gitta Mallasz exerce d'abord au sein de l'atelier d'arts graphiques et décoratifs d'Hanna Dallos à Budapest. Elle y réalise affiches et documents publicitaires ou touristiques et illustre livres et cartes de vœux. Après guerre, elle fonde son propre atelier qui réalise une large gamme de travaux. Dans les années cinquante, elle travaille pour l'ensemble folklorique de l'état hongrois où elle dessine les costumes. En France, dans les années soixante, elle illustre des pochettes de disque et des livres pour enfants et peint des meubles dans la plus pure tradition hongroise&lt;ref name=&quot;Oeuvres GM&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * [[Patrice Van Eersel]], ''La source blanche'', Grasset, Paris, 1996 {{ISBN|978-2-2464-8881-1}}<br /> * Bernard Montaud, Patricia Montaud, et Lydia Müller, ''La vie et la mort de Gitta Mallasz'', Dervy, Paris, 2001 {{ISBN|978-2-8445-4114-7}}<br /> * Bernard Montaud, ''Le Testament de l'ange : Les derniers jours de Gitta Mallasz'', [[Albin Michel]], Paris, 1995 {{ISBN|978-2-2260-7940-4}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> <br /> * [[Dialogues avec l'ange]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.cles.com/enquetes/article/gitta-mallasz-l-emerveillement-ordinaire Interview de Gitta Mallasz, Nouvelles Clés, 1989]<br /> * [http://www.editas.fr/boutique/index.php/Biographie-Gitta-Mallasz Biographie de Gitta Mallasz]<br /> * [http://www.dialogues-ange.fr/gitta_mallasz.html Documents sur Gitta Mallasz]<br /> <br /> {{Portail|Autriche-Hongrie|Hongrie|Slovénie|spiritualité}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Mallasz, Gitta}}<br /> <br /> [[Catégorie:Spiritualité autres]]<br /> [[Catégorie:Écrivain hongrois]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1907]]<br /> [[Catégorie:Naissance en Autriche-Hongrie]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Ljubljana]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1992]]<br /> [[Catégorie:Décès dans la Loire]]<br /> [[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Oologie&diff=115077957 Oologie 2013-03-07T06:35:25Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ca:Oologia</p> <hr /> <div>Die '''Oologie''' ist die [[Vogelei|Vogeleierkunde]] und ein Teilgebiet der [[Ornithologie]]. In Abgrenzung von der [[Embryologie]] beschäftigt sie sich mit der Außenhülle der Eier und nicht mit deren Inhalt. Ein weiteres Nachbargebiet ist die Nesterkunde ([[Kaliologie]]).<br /> <br /> Die Oologie beschäftigt sich hauptsächlich mit der Beschreibung und Bestimmung von [[Ei]]ern anhand von Größe, Gewicht, Gestalt und Form. Oologische Sammlungen nennt man Ootheken.<br /> <br /> == Literatur ==<br /> * Friedrich W. Baedeker: ''Die Eier der europäischen Vögel. Nach der Natur gemalt''. Baedeker Verlag, Leipzig 1855/1863 (2 Bde.; zusammen mit [[Christian Ludwig Brehm]]). <br /> * Colin J. Harrison: ''Jungvögel, Eier und Nester aller Vögel Europas, Nordafrikas und des Mittleren Ostens'' („A field guide to the nests, eggs and nestlings of European birds“). 2. Aufl. AULA-Verlag, Wiebelsheim 2004, ISBN 3-89104-685-5 (Nachdr. d. Ausg. Hamburg 1975). <br /> * [[Wolfgang Makatsch]]: ''Die Eier der Vögel Europas. Eine Darstellung der Brutökologie aller in Europa brütenden Vögel''. Verlag Neumann-Neudamm, Melsungen 1974/1976 (2 Bde.). <br /> * Hans Noll: ''Bestimmungstabelle für Nester und Eier einheimischer Vögel''. 3. Aufl. Wepf Verlag, Basel 1968. <br /> * Eugène Rey: ''Die Eier der Vögel Mitteleuropas''. Verlag Krüger, Lobenstein 1912 (2 Bde.). <br /> * Max Schönwetter (Autor), [[Wilhelm Meise]] (Hrsg.): ''Handbuch der Oologie''. Akademie-Verlag, Berlin 1967/1992 (2 Bde.). <br /> * E. Willibald: ''Die Nester und Eier der in Deutschland und den angrenzenden Ländern brütenden Vögeln''. Koch Verlag, Leipzig 1886.<br /> <br /> == Quellen ==<br /> * {{Meyers Online|5|352|spezialkapitel=Ei|kapiteltext=Ei (Oologie)}}<br /> <br /> [[Kategorie:Ornithologie]]<br /> <br /> [[be:Аалогія]]<br /> [[be-x-old:Аалёгія]]<br /> [[ca:Oologia]]<br /> [[da:Oologi]]<br /> [[en:Oology]]<br /> [[es:Oología]]<br /> [[et:Munateadus]]<br /> [[fi:Oologia]]<br /> [[fr:Oologie]]<br /> [[is:Eggjafræði]]<br /> [[ja:鳥卵学]]<br /> [[lb:Oologie]]<br /> [[no:Oologi]]<br /> [[pl:Owologia]]<br /> [[ro:Oologie]]<br /> [[ru:Оология]]<br /> [[sk:Oológia]]<br /> [[sv:Oologi]]<br /> [[tl:Oolohiya]]<br /> [[uk:Оологія]]<br /> [[war:Oolohiya]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=07-Ghost&diff=115077726 07-Ghost 2013-03-07T06:18:41Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ar:الاشباح السبعة ( أنمي )</p> <hr /> <div>{{Medienbox<br /> | Titel = 07-Ghost<br /> | Originaltitel = {{lang|ja|セブンゴースト}}<br /> | Transkription = Sebun Gōsuto<br /> | Bild = <br /> | Bildunterschrift = <br /> | Genre = Action, Comedy, Fantasy<br /> | Inhalt = <br /> {{Infobox Comic<br /> | Franchise = 07-Ghost<br /> | Art = manga<br /> | Autor = [[Yuki Amemiya]] and [[Yukino Ichihara]]<br /> | Verlag = [[Ichijinsha]]<br /> | Magazin = [[Monthly Comic Zero Sum]]<br /> | Datum = <br /> | Von = 2005<br /> | Bis = <br /> | Ausgaben = 15<br /> }}<br /> {{Infobox Fernsehsendung<br /> | Franchise = 07-Ghost<br /> | PL = [[Japan]]<br /> | PJ = 2009<br /> | PRO = Ayako Kimishima, Hitoshi Kawamura, Masanori Goto, Tomoyuki Saito<br /> | LEN = 22<br /> | EA = 25<br /> | ST = <br /> | OS = [[Japanische Sprache|Japanisch]]<br /> | MUSIK = [[Kotaro Nakagawa]]<br /> | EAS = 7. April 2009 - 22. September 2009<br /> | SEN = [[Chiba TV]]<br /> | EASDE = <br /> | SENDE = <br /> | SYN = ja<br /> }}<br /> }}<br /> <br /> '''07-Ghost''' ([[Japanische Schrift|jap.]] {{lang|ja|セブンゴースト}}, ''Sebun Gōsuto'' von engl. ''Seven Ghost'') ist ein [[Manga]] der [[Mangaka|japanischen Zeichnerinnen]] [[Yuki Amemiya]] und [[Yukino Ichihara]], der seit 2005 in Japan erscheint. Das bisher neunbändige Werk wurde als [[Hörspiel]] und [[Anime]]serie adaptiert. Der Manga handelt von einem übernatürlich begabten Erben eines untergegangenen Reichs, der gegen die Mächte kämpft, die sein Land zerstörten. Dabei gerät er in den Konflikt zwischen dem bösen Todesgott „Verloren“ und sieben Geistern.<br /> <br /> == Inhalt ==<br /> Der Junge Teito Klein erinnert sich nicht an seine Vergangenheit und hat nur immer wieder undeutliche Träume von einem Mann und einer Kirche. Dem Sklavendasein kann Teito entkommen, als er an die Militärakademie von Barsburg berufen wird. Teito kann das ''Zaiphon'' benutzen, eine seltene und wertvolle übernatürliche Kraft. Nach einem Jahr an der Akademie besteht er gemeinsam mit seinem guten Freund Mikage die Abschlussprüfung. Die beiden schwören sich, ewig zusammenzuhalten. <br /> <br /> Nach der Prüfung trifft Teito zufällig den Stabschef, Ayanami. Da erinnert er sich daran, dass dieser seinen Vater ermordet hat, von dem er immer wieder träumte. So versucht er nun, Ayanami zu töten, wird aber aufgehalten und festgesetzt. Mit Hilfe von Mikage kann Teito in den benachbarten 7. Bezirk fliehen, wo er bei sieben Bischöfen Asyl findet. Er erfährt, dass sein Vater, der König von Raggs, von Ayanami getötet und das Reich vom Barsburger Reich zerstört wurde. Ayanami suchte das Auge von Michael, das jetzt im Besitz von Teito ist. Nun will Teito gegen Barsburg kämpfen und mehr über seine Vergangenheit erfahren, gerät dabei aber auch in den Konflikt zwischen dem bösen Todesgott „Verloren“ und sieben Geistern.<br /> <br /> == Veröffentlichung ==<br /> Der Manga wird seit 2005 im japanischen Magazin ''[[Monthly Comic Zero Sum]]'' des Verlags [[Ichijinsha]] veröffentlicht. Die Einzelkapitel erschienen ab November 2005 auch in bisher 15 Sammelbänden. Go! Comi veröffentlicht die Reihe auf Englisch, auf Deutsch sind seit Juli 2010 14 Bände bei [[Egmont Manga und Anime]] erschienen.<br /> <br /> == Adaptionen ==<br /> === Hörspiel ===<br /> 2007 wurde ein Hörspiel basierend auf dem Manga unter dem Titel ''Kamisama ni Todoku Koibumi'' auf CD veröffentlicht. Im Februar 2009 folgte ein zweites, 70-minütiges Hörspiel.<br /> <br /> === Anime ===<br /> 2009 produzierte [[Studio Deen]] eine 25-teilige [[Anime]]-Serie zum Manga. Regie führte [[Nobuhiro Takamoto]], das Charakterdesign entwarf Maki Fujii und die künstlerische Leitung übernahm Hirotsugu Kakoi. Die Serie wurde von [[Chiba TV]] erstmals vom 7. April bis zum 22. September 2009 nach Mitternacht (und damit am vorigen [[Fernsehtag]]) in Japan ausgestrahlt. Es folgten Ausstrahlungen bei regionalen Sendern und [[AT-X]].<br /> <br /> ==== Synchronsprecher ====<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; id=&quot;Synchronisation&quot;<br /> |- class=&quot;hintergrundfarbe5&quot;<br /> ! Rolle || japanischer Sprecher ([[Seiyū]])<br /> |-<br /> | Teito Klein<br /> | [[Saiga Mitsuki]]<br /> |-<br /> | Ayanami<br /> | [[Sho Hayami]]<br /> |-<br /> | Bischof<br /> | [[Hidenobu Kiuchi]]<br /> |-<br /> | König<br /> | [[Hiroki Takahashi]]<br /> |-<br /> | Frau<br /> | [[Junichi Suwabe]]<br /> |-<br /> | Labrador<br /> | [[Kōki Miyata]]<br /> |-<br /> | Castor<br /> | [[Susumu Chiba]]<br /> |- <br /> | Mikage<br /> | [[Daisuke Namikawa]]<br /> |}<br /> <br /> ==== Musik ====<br /> Die Musik der Serie wurde von Kotaro Nakagawa komponiert. Der Vorspann ist unterlegt mit dem Titel ''Aka no Kakera'' ({{lang|ja|緋色のカケラ}}) von Yuki Suzuki, das Abspannlied ist ''Hitomi no Kotae'' ({{lang|ja|瞳のこたえ}}) von Noria.<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * [http://07-ghost.net/index.html Offizielle Website] (japanisch, englisch)<br /> * [http://www.manganet.de/index.php/cat/c697_07-ghost.html?view=reihenintro Offizielle Website] von Egmont zur deutschen Manga-Veröffentlichung<br /> * Eintrag zum [http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/manga.php?id=7929 Manga] und [http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/anime.php?id=10468 Anime] bei [[Anime News Network]] (englisch)<br /> * {{IMDb Titel|tt1424033}}<br /> <br /> {{SORTIERUNG:#:7 Ghost}}<br /> [[Kategorie:Manga (Werk)]]<br /> [[Kategorie:Anime-Fernsehserie]]<br /> [[Kategorie:Actionfernsehserie]]<br /> [[Kategorie:Fantasy-Fernsehserie]]<br /> [[Kategorie:Comedy-Fernsehserie]]<br /> [[Kategorie:Zeichentrickserie]]<br /> [[Kategorie:Fernsehserie der 2000er Jahre]]<br /> <br /> [[ar:الاشباح السبعة ( أنمي )]]<br /> [[en:07-Ghost]]<br /> [[eo:07-Spirito]]<br /> [[es:07 Ghost]]<br /> [[fr:07-Ghost]]<br /> [[it:07-Ghost]]<br /> [[ja:07-GHOST]]<br /> [[ko:세븐 고스트]]<br /> [[no:07-Ghost]]<br /> [[pl:07-Ghost]]<br /> [[pt:07 Ghost]]<br /> [[ro:07-Ghost]]<br /> [[ru:07-Ghost]]<br /> [[simple:07-Ghost]]<br /> [[sv:07-Ghost]]<br /> [[th:เซเว่นโกสต์]]<br /> [[tl:07 Ghost]]<br /> [[zh:07-GHOST]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Reise_der_Hoffnung&diff=115077571 Reise der Hoffnung 2013-03-07T06:09:23Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ja:ジャーニー・オブ・ホープ</p> <hr /> <div>{{Infobox Film<br /> |DT = Reise der Hoffnung<br /> |OT = Die Reise der Hoffnung<br /> |PL = {{Schweiz}}<br /> |PJ = 1990<br /> |LEN = 110 <br /> |OS = [[Schweizerdeutsch]], [[Türkische Sprache|Türkisch]]<br /> |REG = [[Xavier Koller]]<br /> |DRB = [[Xavier Koller]], [[Feride Çiçekoglu]], [[Serif Gören]]<br /> |PRO = [[Peter-Christian Fueter]]/ [[Condor Films]] &lt;br /&gt;<br /> [[Alfi Sinniger]]/Catpics<br /> |KAMERA = [[Elemér Ragályi]]<br /> |MUSIK = [[Jan Garbarek]]<br /> |SCHNITT = Daniel Gibel&lt;br /&gt;Galip Iyitanir<br /> |DS = * [[Necmettin Çobanoglu]] : Haydar Sener <br /> * [[Emin Sivas]] : Mehmet Ali <br /> * [[Yaman Okay]] : Turkmen <br /> * [[Erdinc Akbas]] : Adama <br /> * [[Mathias Gnädinger]] : Ramser <br /> * [[Dietmar Schönherr]] : Massimo<br /> * [[Andrea Zogg]]: Christen<br /> }}<br /> <br /> '''Die Reise der Hoffnung''' (Alternativtitel ''Reise der Hoffnung''; türkischer Titel ''Umud'a yolculuk'') ist ein [[schweiz]]erisches Filmdrama aus dem Jahre 1990. [[Xavier Koller]], welcher in seiner Schweizer Heimat bereits [[Meinrad Inglin]]-[[Roman]][[Adaption (Literatur)|adaptionen]] verwirklichte, erhoffte sich dadurch den großen Durchbruch in [[Hollywood]].<br /> <br /> == Handlung ==<br /> Der Film handelt von einer [[Aleviten|alevitischen]] Familie mit sieben Kindern, welche auf illegale Weise in die Schweiz auswandern will. Die Eltern, Haydar und Meryem, machen sich mit dem siebenjährigen Sohn Mehmet Ali auf die Reise in das Land, welches sie nur von Postkarten kennen; die anderen Kinder sollen später nachgeholt werden. In Italien nimmt sie der Lastwagenfahrer Ramser gegen Bezahlung von 300 DM an die Schweizer Grenze mit, wo die Einreise infolge fehlenden Visums verweigert wird. Am Bahnhof von [[Mailand]] geraten sie in Hände von [[Schlepper]]n. Die Familie soll zu Fuss über die Berge wandern. Im [[Schneesturm]] auf dem [[Splügenpass]] stirbt Mehmet Ali in den Armen seines Vaters an Erschöpfung. Haydar wird festgenommen. Der Film endet mit Ramsers Besuch im [[Gefängnis]].<br /> <br /> == Auszeichnungen ==<br /> Der Film erhielt 1991 den [[Oscar]] für den besten [[Oscar/Bester fremdsprachiger Film|nicht-englischsprachigen Film]]. Der Gewinn des Academy Awards galt als überraschend, da allgemein der vielfach preisgekrönte französische Beitrag ''[[Cyrano von Bergerac (1990)|Cyrano von Bergerac]]'' favorisiert worden war.<br /> <br /> == Geschichtlicher Hintergrund des Films ==<br /> Im Oktober 1988 erschütterte der Kältetod eines [[Türken|türkischen]] Jungen die Schweiz. Der Vater wurde in [[Untersuchungshaft]] genommen, das Verfahren eingestellt. Später wurden die [[Flüchtlinge]] wieder in die [[Türkei]] ausgewiesen, der Vater wurde verhaftet. Er durfte sein Kind erst nach dem Verhör beerdigen. Später wurde eine professionelle Gruppe von Schleppern festgenommen.<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * {{IMDb Titel|tt0100470}}<br /> <br /> {{SORTIERUNG:Reise Der Hoffnung}}<br /> [[Kategorie:Filmtitel 1990]]<br /> [[Kategorie:Schweizer Film]]<br /> [[Kategorie:Filmdrama]]<br /> <br /> [[en:Journey of Hope (film)]]<br /> [[fr:Voyage vers l'espoir]]<br /> [[it:Viaggio della speranza]]<br /> [[ja:ジャーニー・オブ・ホープ]]<br /> [[pl:Reise der Hoffnung]]<br /> [[sv:Resan till hoppet]]<br /> [[tr:Umuda Yolculuk]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kategorie:Aussenpolitik_(Schweiz)&diff=115077551 Kategorie:Aussenpolitik (Schweiz) 2013-03-07T06:08:20Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: nn:Kategori:Sveitsisk utanrikspolitikk</p> <hr /> <div>{{Commonscat|International relations of Switzerland|Außenpolitik (Schweiz)}}<br /> <br /> [[Kategorie:Außenpolitik nach Staat|Schweiz]]<br /> [[Kategorie:Politikfeld (Schweiz)]]<br /> <br /> [[bg:Категория:Външна политика на Швейцария]]<br /> [[en:Category:Foreign relations of Switzerland]]<br /> [[es:Categoría:Relaciones internacionales de Suiza]]<br /> [[fa:رده:سیاست خارجه سوئیس]]<br /> [[fr:Catégorie:Politique étrangère de la Suisse]]<br /> [[it:Categoria:Relazioni internazionali della Svizzera]]<br /> [[ko:분류:스위스의 대외 관계]]<br /> [[nn:Kategori:Sveitsisk utanrikspolitikk]]<br /> [[pt:Categoria:Relações internacionais da Suíça]]<br /> [[ru:Категория:Внешняя политика Швейцарии]]<br /> [[sv:Kategori:Schweiz utrikespolitik]]<br /> [[tr:Kategori:İsviçre dış politikası]]<br /> [[ur:زمرہ:سویٹزرلینڈ کے خارجہ تعلقات]]<br /> [[zh:Category:瑞士外交]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kategorie:Politik_(Schweiz)&diff=115077525 Kategorie:Politik (Schweiz) 2013-03-07T06:06:33Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: nn:Kategori:Sveitsisk politikk</p> <hr /> <div>{{Commonscat|Politics of Switzerland}}<br /> <br /> [[Kategorie:Politik nach Staat|Schweiz]]<br /> [[Kategorie:Politik (Europa)|Schweiz]]<br /> [[Kategorie:Schweiz]]<br /> <br /> [[als:Kategorie:Schwiizer Politik]]<br /> [[ar:تصنيف:سياسة سويسرا]]<br /> [[bar:Kategorie:Politik (Schweiz)]]<br /> [[bg:Категория:Политика на Швейцария]]<br /> [[br:Rummad:Politikerezh Suis]]<br /> [[bs:Kategorija:Politika Švicarske]]<br /> [[ca:Categoria:Política de Suïssa]]<br /> [[cs:Kategorie:Švýcarská politika]]<br /> [[da:Kategori:Schweiz' politik]]<br /> [[el:Κατηγορία:Πολιτική της Ελβετίας]]<br /> [[en:Category:Politics of Switzerland]]<br /> [[eo:Kategorio:Politiko de Svislando]]<br /> [[es:Categoría:Política de Suiza]]<br /> [[eu:Kategoria:Suitzako politika]]<br /> [[fa:رده:سیاست در سوئیس]]<br /> [[fi:Luokka:Sveitsin politiikka]]<br /> [[fr:Catégorie:Politique en Suisse]]<br /> [[gl:Categoría:Política de Suíza]]<br /> [[he:קטגוריה:שווייץ: פוליטיקה]]<br /> [[id:Kategori:Politik di Swiss]]<br /> [[it:Categoria:Politica della Svizzera]]<br /> [[ja:Category:スイスの政治]]<br /> [[ko:분류:스위스의 정치]]<br /> [[lt:Kategorija:Šveicarijos politinė sistema]]<br /> [[nl:Categorie:Politiek in Zwitserland]]<br /> [[nn:Kategori:Sveitsisk politikk]]<br /> [[no:Kategori:Sveitsisk politikk]]<br /> [[oc:Categoria:Politica de Soïssa]]<br /> [[pl:Kategoria:Polityka Szwajcarii]]<br /> [[pt:Categoria:Política da Suíça]]<br /> [[rm:Categoria:Politica (Svizra)]]<br /> [[ru:Категория:Политика Швейцарии]]<br /> [[sh:Kategorija:Politika Švicarske]]<br /> [[sk:Kategória:Politika vo Švajčiarsku]]<br /> [[sl:Kategorija:Politika Švice]]<br /> [[sr:Категорија:Политика Швајцарске]]<br /> [[sv:Kategori:Politik i Schweiz]]<br /> [[uk:Категорія:Політика Швейцарії]]<br /> [[ur:زمرہ:سویٹزرلینڈ کی سیاست]]<br /> [[zh:Category:瑞士政治]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Twiztid&diff=115077503 Twiztid 2013-03-07T06:05:09Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ja:ツイズティッド</p> <hr /> <div>&lt;!-- siehe [[Wikipedia:Formatvorlage Charts]] für Hinweise zu den Chartquellen --&gt;<br /> {{Infobox Chartplatzierungen<br /> | vorläufige Chartplatzierung = nein<br /> | Alben = <br /> {{Album<br /> |Mostasteless<br /> |{{Charts|US|149|10.07.1999|1|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Freek Show<br /> |{{Charts|US|51|18.11.2000|2|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Mirror Mirror<br /> |{{Charts|US|103|27.04.2002|1|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |The Green Book<br /> |{{Charts|US|52|19.07.2003|2|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Cryptic Collection 3<br /> |{{Charts|US|85|05.06.2004|1|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Man's Myth Vol. 1<br /> |{{Charts|US|62|16.07.2005|2|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Mutant (Vol. 2)<br /> |{{Charts|US|80|13.08.2005|1|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Independents Day<br /> |{{Charts|US|57|21.07.2007|2|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |W.I.C.K.E.D.<br /> |{{Charts|US|11|04.04.2009|3|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Heartbroken &amp; Homicidal<br /> |{{Charts|US|29|09.10.2010|2|}}<br /> }}<br /> {{Album<br /> |Abominationz<br /> |{{Charts|US|18|10.11.2012|…|}}<br /> }}<br /> | Quellen Alben =<br /> &lt;ref name=&quot;Billboard&quot;&gt;[http://www.billboard.com/#/artist/twiztid/chart-history/339534 US-Charthistorie]&lt;/ref&gt;<br /> }}<br /> '''Twiztid''' ist eine [[Horrorcore]]-Gruppe aus [[Michigan]], die 1997 gegründet wurde. Sie besteht aus Jamie Madrox (''James Spaniolo'') und Monoxide (''Paul Methric''), beides ehemalige Mitglieder der [[Detroit]]er Untergrund-Truppe [[House of Krazees]]. Sie sind Freunde der [[Insane Clown Posse]] und wurden bekannt, als sie von diesen auf Tournee mitgenommen wurden. Im Jahr 1998 brachten sie ihr erstes Album ''Mostasteless'' heraus, das in der 99er-Version ein USA-weiter Hit wurde. Ähnlich gut verkaufte sich ihr Album von 2003, ''The Green Book''. Daneben gehören 'Twiztid zur [[Psychopathic Records|Psychopathic-Records-Allstargruppe]] [[Dark Lotus]].<br /> <br /> == Diskographie ==<br /> * ''Mostasteless'' (1998) <br /> * ''Mostasteless'' (1999)<br /> * ''Psychopathics from Outer Space'' (1999) <br /> * ''Cryptic Collection'' (2000) <br /> * ''Freek Show'' (2000) <br /> * ''Cryptic Collection Vol. 2'' (2001) <br /> * ''Mirror Mirror'' (EP) (2002) <br /> * ''The Green Book'' (2003) <br /> * ''Psychopathics from Outer Space 2'' (2003) <br /> * ''Cryptic Collection Vol. 3'' (2004) <br /> * ''Chainsmoker LP (Monoxide Solo)'' (2004)<br /> * ''Man's Myth Vol. 1 (2005) <br /> * ''Mutant Vol. 2'' (2005)<br /> * ''Phatso (Jamie Madrox Solo)'' (2006)<br /> * ''Cryptic Collection Vol. 4 Halloween Edition'' (2006)<br /> * ''Independents Day'' (2007)<br /> * ''Psychopathics from Outer Space 3'' (2007)<br /> * ''Toxic Terror EP'' (2008)<br /> * ''W.I.C.K.E.D.'' (2009)<br /> * ''Heartbroken &amp; Homicidal'' (2010)<br /> * ''Abominationz'' (2012)<br /> <br /> == Quellen ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * [http://www.twiztid.com/ Offizielle Seite]<br /> * [{{Allmusic|Rubrik=artist|ID=mn0000804124|NurURL=ja}} Twiztid bei allmusic.com]<br /> <br /> [[Kategorie:Horrorcore]]<br /> [[Kategorie:Hip-Hop-Gruppe]]<br /> [[Kategorie:US-amerikanische Band]]<br /> <br /> [[da:Twiztid]]<br /> [[en:Twiztid]]<br /> [[fi:Twiztid]]<br /> [[fr:Twiztid]]<br /> [[ja:ツイズティッド]]<br /> [[nl:Twiztid]]<br /> [[no:Twiztid]]<br /> [[ru:Twiztid]]<br /> [[simple:Twiztid]]<br /> [[sv:Twiztid]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bondoukou&diff=115077424 Bondoukou 2013-03-07T06:00:11Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ms:Bondoukou</p> <hr /> <div>{{Infobox Ort<br /> |BREITE = 8/2/24.1/N<br /> |LÄNGE = 2/48/5.9/W<br /> |NAME = Bondoukou<br /> |AMT-NAME = <br /> |KARTE = <br /> |WAPPEN = <br /> |FLAGGE = <br /> |VE2-NAME = <br /> |VE2-ART = <br /> |VE3-NAME = <br /> |VE3-ART = <br /> |HÖHE = 350<br /> |FLÄCHE = 1080<br /> |EINWOHNER = 65350<br /> |STAND = <br /> |GRÜNDUNG = <br /> |ISO-CODE = CI-08<br /> |WWW = <br /> |WWW-SPRACHE = <br /> |BÜRGERMEISTER = <br /> |BM-TITEL = <br /> |BM-STAND = <br /> |PARTEI = <br /> |BILD = <br /> |BILD-TEXT = <br /> }}<br /> <br /> '''Bondoukou''' ist die Hauptstadt der [[Elfenbeinküste|ivorischen]] Region [[Zanzan]], in der Nähe der Grenze zu [[Ghana]]. Bondoukou liegt im Osten des [[Départements de Bondoukou]] und ist auch dessen Hauptort. Die Stadt ist bekannt für ihre zahlreichen [[Moschee]]n, weswegen sie ''La ville aux mille mosquées'' (Stadt der tausend Moscheen) genannt wird.<br /> <br /> == Geschichte ==<br /> Ursprünglich war die Stadt das Handelszentrum der [[Dioula]], bis es zu Beginn des 17. Jahrhunderts von [[Abron (Sprache)|abransprachigen]] Gruppen der [[Akan]] erobert wurde. Sie wurde bald ein Knotenpunkt des [[Gyaaman]] Reiches. Für kurze Zeit war die Stadt in der Hand von [[Samory Touré]], bis sie 1897 in [[Französisch-Westafrika]] eingegliedert wurde.&lt;ref&gt;Muhammad, Akbar. The International Journal of African Historical Studies 10.2 (1977): 242-258.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Die Händler der Dioula brachten die Stadt nicht nur als Handelszentrum zwischen dem gold- und [[kolanuss]]produzierenden Osten und den Handelsmetropolen im Westen zu wirtschaftlicher Bedeutung, sondern bauten Bondoukou auch zu einem wichtigen islamischen Missionsstützpunkt aus. In beiden Bereichen besitzt Bondoukou auch heute noch große Bedeutung.<br /> <br /> == Bevölkerung ==<br /> Die Kommune Bondoukou zählt 65.350 Einwohner, wobei 50.350 Personen der Stadt und 15.000 dem Einzugsgebiet mit seinen zahlreichen Dörfern zugerechnet werden.&lt;ref&gt;[http://web.archive.org/web/20080414153525/http://www.geocities.com/bondoukou2000/ www.bondoukou.ci]&lt;/ref&gt;<br /> Auf dem Gebiet der Kommune leben heute hauptsächlich drei große ethno-kulturelle Gruppierungen. In großer Mehrheit ist die [[Gur-Sprachen|voltaische]] Sprachgruppe mit den [[Ethnie]]n [[Kulango (Volk)|Kulango]], [[Nafana]], [[Gbin]], Noumou, [[Senufo-Sprachen|Djimini]], [[Lobi]] und [[Mo (Volk)|Dêgha]] vertreten. Weitere Gruppen sind die Akan mit dem Volk der Abron und die Mandé mit den [[Malinke|Malinké]].<br /> <br /> == Infrastruktur ==<br /> Neben mehreren Grundschulen, befinden sich zwei staatliche Sekundarschulen (''Lycée moderne'' und ''Collège moderne'') und fünf private weiterführende Schulen (''Collège Moderne Nanan Adou Koffi'', ''Collège Moderne Honoré de Balzac'', ''Groupe Scolaire les Professionnels'', ''Collège Moderne Amani N’Guessan Michel'' und ''Collège Moderne Ouattara Mahama'') in Bondoukou.<br /> <br /> == Klimatabelle ==<br /> {{Klimatabelle<br /> | TABELLE = <br /> | DIAGRAMM TEMPERATUR = rechts<br /> | DIAGRAMM NIEDERSCHLAG = deaktiviert<br /> | DIAGRAMM NIEDERSCHLAG HÖHE = 200<br /> | QUELLE = [http://wetterkontor.de/de/klima/klima2.asp?land=ci&amp;stat=65545 wetterkontor.de]<br /> | Überschrift = <br /> | Ort = Bondoukou<br /> &lt;!-- durchschnittliche Höchsttemperatur für den jeweiligen Monat in °C --&gt;<br /> | hmjan = 33.1<br /> | hmfeb = 34.2<br /> | hmmär = 33.8<br /> | hmapr = 32.2<br /> | hmmai = 31.1<br /> | hmjun = 29.2<br /> | hmjul = 27.8<br /> | hmaug = 27.0<br /> | hmsep = 28.2<br /> | hmokt = 30.0<br /> | hmnov = 31.4<br /> | hmdez = 31.5<br /> &lt;!-- durchschnittliche Niedrigsttemperatur für den jeweiligen Monat in °C --&gt;<br /> | lmjan = 19.3<br /> | lmfeb = 21.4<br /> | lmmär = 22.1<br /> | lmapr = 22.0<br /> | lmmai = 21.8<br /> | lmjun = 21.0<br /> | lmjul = 20.9<br /> | lmaug = 20.4<br /> | lmsep = 20.5<br /> | lmokt = 20.6<br /> | lmnov = 20.5<br /> | lmdez = 19.6<br /> &lt;!-- durchschnittliche Temperatur für den jeweiligen Monat in °C --&gt;<br /> | avjan = <br /> | avfeb = <br /> | avmär = <br /> | avapr = <br /> | avmai = <br /> | avjun = <br /> | avjul = <br /> | avaug = <br /> | avsep = <br /> | avokt = <br /> | avnov = <br /> | avdez = <br /> &lt;!-- durchschnittliche Niederschlagsmenge für den jeweiligen Monat in mm --&gt;<br /> | nbjan = 16<br /> | nbfeb = 55<br /> | nbmär = 124<br /> | nbapr = 124<br /> | nbmai = 149<br /> | nbjun = 176<br /> | nbjul = 95<br /> | nbaug = 70<br /> | nbsep = 183<br /> | nbokt = 168<br /> | nbnov = 58<br /> | nbdez = 18<br /> &lt;!-- durchschnittliche Anzahl täglicher Sonnenstunden für den jeweiligen Monat in h/d --&gt;<br /> | shjan = 7.5<br /> | shfeb = 7.4<br /> | shmär = 6.8<br /> | shapr = 6.7<br /> | shmai = 6.5<br /> | shjun = 5.0<br /> | shjul = 3.4<br /> | shaug = 3.0<br /> | shsep = 4.1<br /> | shokt = 5.9<br /> | shnov = 6.7<br /> | shdez = 6.6<br /> &lt;!-- durchschnittliche Wassertemperatur (Meere, Seen u.ä.) für den jeweiligen Monat in °C --&gt;<br /> | wtjan = <br /> | wtfeb = <br /> | wtmär = <br /> | wtapr = <br /> | wtmai = <br /> | wtjun = <br /> | wtjul = <br /> | wtaug = <br /> | wtsep = <br /> | wtokt = <br /> | wtnov = <br /> | wtdez = <br /> &lt;!-- durchschnittliche Regentage für den jeweiligen Monat in d --&gt;<br /> | rdjan = <br /> | rdfeb = <br /> | rdmär = <br /> | rdapr = <br /> | rdmai = <br /> | rdjun = <br /> | rdjul = <br /> | rdaug = <br /> | rdsep = <br /> | rdokt = <br /> | rdnov = <br /> | rddez = <br /> &lt;!-- durchschnittliche Luftfeuchtigkeit für den jeweiligen Monat in % --&gt;<br /> | lfjan = 53<br /> | lffeb = 54<br /> | lfmär = 65<br /> | lfapr = 73<br /> | lfmai = 77<br /> | lfjun = 80<br /> | lfjul = 82<br /> | lfaug = 83<br /> | lfsep = 83<br /> | lfokt = 81<br /> | lfnov = 75<br /> | lfdez = 67<br /> }}<br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * [http://museum.msu.edu/Exhibitions/Virtual/DrinkingtheWordofGod/Bondoukou.html Bondoukou (Stadt)] bei dem [http://museum.msu.edu/ Michigan State University Museum]<br /> <br /> [[Kategorie:Ort der Elfenbeinküste]]<br /> [[Kategorie:Zanzan]]<br /> <br /> [[da:Bondoukou]]<br /> [[en:Bondoukou]]<br /> [[fr:Bondoukou]]<br /> [[hr:Bondoukou]]<br /> [[it:Bondoukou]]<br /> [[lt:Bonduku]]<br /> [[ms:Bondoukou]]<br /> [[nl:Bondoukou]]<br /> [[pl:Bondoukou]]<br /> [[ro:Bondoukou]]<br /> [[ru:Бондуку]]<br /> [[zh:邦杜庫]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Pedro_Carmona&diff=115077330 Pedro Carmona 2013-03-07T05:53:09Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ru:Педро Кармона Эстанга</p> <hr /> <div>'''Pedro Francisco Carmona Estanga''' (* [[6. Juli]] [[1941]] in [[Barquisimeto]]) ist ein [[Venezuela|venezolanischer]] Industrieller und Präsident der ''Fedecámaras'' (der venezolanischen Industrie- und Handelskammer), der im April 2002 maßgeblich am Putschversuch gegen [[Hugo Chávez]] beteiligt war und im Rahmen dessen am 12. April als Übergangs-Präsident eingesetzt wurde&lt;ref&gt;{{Internetquelle | url=http://derstandard.at/920062 | titel=Regierung Chavez in Venezuela gestürzt | werk=der Standard | datum=21. Juli 2004 | zugriff=14. März 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Am 12. April wurde ein Erlass veröffentlicht, in dem<br /> * Pedro Carmona zum Präsidenten ernannt wurde (Art. I)<br /> * Das Land wieder den Namen „República de Venezuela“ bekommt (Art. II)<br /> * Das Parlament aufgelöst wurde (Art. III)<br /> * Präsidentschaftswahlen innerhalb eines Jahres angeordnet werden (Art. VI)<br /> * Der Präsident und sein Kabinett Übergangspersonen für Beamte auf nationalen, regionalen und lokalen Ebenen einsetzen kann (Art. VII)<br /> * Öffentliche Ämter und Mitglieder derselben „reorganisiert“ werden können (Art. VIII). Davon betroffen waren der Präsident und die Richter des Obersten Gerichtshofes, der Generalstaatsanwalt, der Volksanwalt und die Mitglieder der nationalen Wahlbehörde.<br /> * 49 Gesetze, die der Regierung größere Kontrolle über die Wirtschaft gaben, zurückgenommen werden (Art. IX)<br /> <br /> Unter dem Druck der Öffentlichkeit und Teilen des Militärs trat Carmona nach 36 Stunden zurück, und Chávez wurde wieder ins Amt eingesetzt&lt;ref&gt;[http://derstandard.at/?url=/?id=923779 derStandard.at - Alles für den Hugo]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Nach dem Scheitern der Machtübernahme wurde Carmona unter Hausarrest gestellt und der Rebellion und Übernahme der Präsidentschaft angeklagt. Als er in ein anderes Gefängnis transferiert werden sollte, floh Carmona in die Kolumbianische Botschaft, wo er politisches Asyl beantragte. <br /> <br /> Am 27. Mai 2002 gab ihm die kolumbianische Regierung von Präsident [[Andrés Pastrana Arango]] Asyl. Die venezolanische Regierung wies dies zurück, akzeptierte es aber gleichzeitig als rechtlich gültig. Carmona durfte die Botschaft verlassen und erreichte Bogotá mit einem kolumbianischen Militärflugzeug. Seitdem lebt er in Miami. <br /> <br /> Im März 2011 erklärte Carmona, dass die [[Organisation Amerikanischer Staaten]] (OAS) damals den Putschversuch unterstützt und die Auflösung der demokratischen Institutionen und Neuwahlen gebilligt habe.&lt;ref&gt;{{Internetquelle | url=http://amerika21.de/meldung/2011/03/25710/oas-putschversuch-venezuela | titel=OAS stützte Putschversuch 2002 in Venezuela | werk=amerika21 | datum=14. März 2011 | zugriff=14. März 2011}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Fußnoten ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Siehe auch ==<br /> * [[Hugo Chavez#Der Putsch|Putsch gegen Hugo Chávez]]<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * [http://www.analitica.com/Bitblio/carmona_estanga/decreto1.asp Erlass der Übergangsregierung] (spanisch)<br /> <br /> {{Folgenleiste<br /> |AMT=[[Liste der Staatspräsidenten von Venezuela|Präsident von Venezuela]]<br /> |ZEIT=2002<br /> |VORGÄNGER=[[Hugo Chávez]]<br /> |NACHFOLGER=[[Diosdado Cabello]]<br /> }}<br /> <br /> {{Normdaten|PND=170388689}}<br /> <br /> {{SORTIERUNG:Carmona, Pedro}}<br /> [[Kategorie:Präsident (Venezuela)]]<br /> [[Kategorie:Unternehmer]]<br /> [[Kategorie:Träger des Ordens Bernardo O’Higgins]]<br /> [[Kategorie:Träger des Ordens El Sol del Perú]]<br /> [[Kategorie:Geboren 1941]]<br /> [[Kategorie:Mann]]<br /> <br /> {{Personendaten<br /> |NAME=Carmona, Pedro<br /> |ALTERNATIVNAMEN=Carmona Estanga, Pedro Francisco<br /> |KURZBESCHREIBUNG=venezolanischer Industrieller und Interimspräsident<br /> |GEBURTSDATUM=6. Juli 1941<br /> |GEBURTSORT=[[Barquisimeto]]<br /> |STERBEDATUM=<br /> |STERBEORT=<br /> }}<br /> <br /> [[ca:Pedro Carmona Estanga]]<br /> [[en:Pedro Carmona]]<br /> [[es:Pedro Carmona]]<br /> [[fi:Pedro Carmona]]<br /> [[fr:Pedro Carmona]]<br /> [[it:Pedro Carmona Estanga]]<br /> [[pl:Pedro Carmona]]<br /> [[pt:Pedro Carmona]]<br /> [[ru:Педро Кармона Эстанга]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Brief_%C3%BCber_die_Blinden_zum_Gebrauch_f%C3%BCr_die_Sehenden&diff=115077258 Brief über die Blinden zum Gebrauch für die Sehenden 2013-03-07T05:47:23Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: fr:Lettre sur les aveugles à l&#039;usage de ceux qui voient</p> <hr /> <div>[[File:DiderotLetterBlind.jpg|thumb|Lettres sur les aveugles, Londoner Erstausgabe 1749]]<br /> '''Brief über die Blinden zum Gebrauch für die Sehenden''' ( franz. = '''Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient''') ist ein [[Essay]] des französischen Autors [[Denis Diderot]], gedruckt 1749 in London.<br /> <br /> In seiner philosophischen Untersuchung, die in Form eines Briefs vefasst ist, stellt Diderot die These auf, “''daß der Zustand unserer Organe und unserer Sinne großen Einfluß auf unsere Metaphysik und unsere Moral hat“''.<br /> <br /> == Historischer Hintergrund ==<br /> Adressatin des Briefs ist die Schriftstellerin [[Madeleine de Puisieux|M&lt;sup&gt;me&lt;/sup&gt; de Puisieux]], mit der Diderot zeitweise ein Verhälnis unterhielt, und die er über längere Zeit finanziell unterstützte.<br /> Seit dem frühen 18. Jahrhundert wurden in Paris Staroperationen durchgeführt, die u.a. von dem Augenarzt Michel Brisseau beschrieben worden sind &lt;ref&gt; Traité de la cataracte et du glaucoma, Paris, L. D'Houry, 1709. &lt;/ref&gt;. Nach erfolgreichen Augenoperationen, die auch blind geborenen Menschen das Sehen ermöglicht hatte, entspann sich in Frankreich eine Debatte in philosophisch-literarischen Kreisen über die Grundlagen der Wahrnehmung. M&lt;sup&gt;me&lt;/sup&gt; de Pusieux hatte vor, eine derartigen Operation zu beobachten.<br /> <br /> Wegen dieser Schrift wurde Diderot durch [[Lettre de cachet]] vom 24. Juli 1749 bis zum 3. November 1749 im [[Staatsgefängnis im Donjon von Vincennes|Staatsgefängnis von Vincennes]] inhaftiert. Die Verhaftung kam zu einem Zeitpunkt, als die Vorbereitungen für den Druck des ersten Bandes der [[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie]] in vollem Gang waren, die Veröffentlichung war durch die Verhaftung Diderots gefährdet. Diderots Verleger und Geldgeber [[André Le Breton|Le Breton]], [[Michel-Antoine David]], [[Laurent Durand]] und [[Antoine-Claude Briasson|Claude Briasson]] schickten Bittschriften an an den Grafen [[Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson| d'Argenson]] (1696-1764), Staatssekretär [[Ludwig XIV|Ludwigs XIV.]] und Aufseher der Nationalbibliothek, der damals noch mit [[Madame de Pompadour|M&lt;sup&gt;me&lt;/sup&gt; de Pompadour]] befreundet war, an den für die Zensur zuständigen und allseits verhaßten Polizeiminister [[Nicolas René Berryer]], sowie an den Kanzler des Königs, [[Henri François D'Aguesseau]] &lt;ref&gt; [//www.kronobase.org/chronologie-categorie-Henri+Fran%C3%A7ois+D'Aguesseau.html] &lt;/ref&gt;. Die Haftbedingungen in Vincennes waren vergleichsweise mild, Diderot konnte sich innerhalb des Donjon frei bewegen, Besuche empfangen, z. B. von [[Jean Jacques Rousseau]], mit Mitarbeitern Kontakt aufnehmen und ihnen Arbeitsanweisungen geben.<br /> <br /> Er wurde nach gut drei Monaten freigelassen und konnte weiterarbeiten.<br /> <br /> Die Inhaftierung führte bei Diderot in der Folge zu mehr Vorsicht und Sorgfalt beim Formulieren und Publizieren von Texten, mit dem Ziel, die Zensoren zu überlisten. Als zu riskant eingeschätzte Texte blieben in der Schublade. Eine spätere Ergänzung Diderots zu seiner Untersuchung erschien zwar 1782 in [[Friedrich Melchior Grimm|Grimms]] exklusiver, handgeschriebener [[Correspondance littéraire, philosophique et critique|Correspondance littéraire]], die nur Abonnenten verteilt wurde. Publiziert wurden sie erst im 20. Jahrhundert in einer Werkausgabe. <br /> &lt;!---<br /> == Inhalt ==<br /> ===Rezeption---&gt;<br /> == Ausgaben ==<br /> &lt;!---<br /> *Addition à la lettre sur les aveugles à l'usage ce ceux qui voient. Paris 1972. [http://membres.multimania.fr/urnantes/Cadres%20Dossiers%20en%20Ligne/Dossiers_en_ligne/Philosophie/Diderot/addition_lettre.htm] ---&gt;<br /> ;Deutsche Übersetzung<br /> *Brief über die Blinden. Zum Gebrauch der Sehenden. Hrsg. Theodor Lücke. In: Diderot: Philosophische Schriften. Bd 1. Berlin: Aufbau-Verl. 1961.<br /> <br /> == Literatur ==<br /> *Kindlers Neues Literaturlexikon. Hrsg. Von Walter Jens. Bd 4. München 1998. S. 672-673; 674. <br /> == Weblinks ==<br /> *[http://encyclopedie.uchicago.edu/node/26 Diderot's Internment at Vincennes, Briefe und Dokumente]<br /> *[http://www.univ-montp3.fr/pictura/Diderot/DiderotAveugles.php Stéphane Lojkine: Beauté aveugle et monstrusité sensible: détournement de la question esthétique chez Diderot.] <br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> *[http://encyclopedie.uchicago.edu/node/26 Diderot's Internment at Vincennes, Briefe und Dokumente]<br /> <br /> <br /> [[Kategorie:Werk von Denis Diderot]]<br /> [[Kategorie:Philosophisches Werk]]<br /> [[Kategorie:Aufklärung (Literatur)| ]]<br /> [[Kategorie:Literarisches Werk]]<br /> [[Kategorie:Literatur (18. Jahrhundert)]]<br /> [[Kategorie:Literatur (Französisch)]]<br /> [[Kategorie:Sachliteratur]]<br /> [[Kategorie:Werk von Denis Diderot]]<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> [[fr : Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient]]<br /> <br /> [[en:Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient]]<br /> [[fr:Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient]]<br /> [[it:Lettera sui ciechi ad uso di coloro che vedono]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Die_Chroniken_von_Narnia:_Prinz_Kaspian_von_Narnia&diff=115077174 Die Chroniken von Narnia: Prinz Kaspian von Narnia 2013-03-07T05:40:41Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: hy:Նարնիայի ժամանակագրություններ. Արքայազն Կասպիանը</p> <hr /> <div>{{Infobox Film<br /> | BILD = Prinz Kaspian von Narnia.jpg<br /> | DT = Die Chroniken von Narnia: Prinz Kaspian von Narnia<br /> | OT = The Chronicles of Narnia: Prince Caspian<br /> | PL = [[Vereinigte Staaten]]<br /> | PJ = 2008<br /> | LEN = 140<br /> | OS = [[Englische Sprache|Englisch]]<br /> | FSK = 12&lt;ref&gt;[http://www.spio.de/fskonline%5CPDF%5C0808%5C114047DVD.pdf Freigabebescheinigung] (PDF; 71&amp;nbsp;kB) der FSK&lt;/ref&gt;<br /> | JMK = 10&lt;ref&gt;Bundesministerium für Unterricht, Kunst und Kultur (BMUKK): [http://www.bmukk.gv.at/schulen/service/jmk/detail.xml?key=16281 Details zum Film]&lt;/ref&gt;<br /> | REG = [[Andrew Adamson]]<br /> | DRB = Andrew Adamson,&lt;br /&gt;[[Christopher Markus]],&lt;br /&gt;[[Stephen McFeely]]<br /> | PRO = Andrew Adamson,&lt;br /&gt;[[Mark Johnson (Filmproduzent)|Mark Johnson]],&lt;br /&gt;[[Philip Steuer]]<br /> | MUSIK = [[Harry Gregson-Williams]]<br /> | KAMERA = [[Karl Walter Lindenlaub]]<br /> | SCHNITT = [[Sim Evan-Jones]]<br /> | DS =<br /> * [[Ben Barnes (Schauspieler)|Ben Barnes]]: Prinz Kaspian X.<br /> * [[Georgie Henley]]: Lucy Pevensie<br /> * [[Skandar Keynes]]: Edmund Pevensie<br /> * [[William Moseley (Schauspieler)|William Moseley]]: Peter Pevensie<br /> * [[Anna Popplewell]]: Susan Pevensie<br /> * [[Sergio Castellitto]]: König Miraz<br /> * [[Peter Dinklage]]: Trumpkin, der Rotzwerg<br /> * [[Warwick Davis]]: Nikabrik, der Schwarzzwerg<br /> * [[Vincent Grass]]: Doktor Cornelius<br /> * [[Pierfrancesco Favino]]: General Glozelle<br /> * [[Cornell S. John]]: Glenstorm, der Zentaur<br /> * [[Lejla Abbasová]]: Windmähne, Glenstorms Frau<br /> * [[Yemi Akinyemi]]: Eisenhuf, Glenstorms Sohn<br /> * [[Carlos da Silva]]: Suncloud, Glenstorms Sohn<br /> * [[Ephraim Goldin]]: Rainstone, Glenstorms Sohn<br /> * [[Jan Pavel Filipensky]]: Wetterfest, der Riese<br /> * [[Damián Alcázar]]: Lord Sopespian<br /> * [[Alicia Borrachero]]: Königin Prunaprismia<br /> * [[Simón Andreu]]: Lord Scythley<br /> * [[Predrag Bjelac]]: Lord Donnon<br /> * [[David Bowles]]: Lord Gregoire<br /> * [[Shane Rangi]]: Asterius, der Minotaurus / Werwolf<br /> * [[Klára Issová]]: Hexe<br /> * [[Tilda Swinton]]: Jadis, die Weiße Hexe<br /> * [[Liam Neeson]]: Aslan, der Löwe<br /> * [[Ken Stott]]: Trüffeljäger, der Dachs<br /> * [[Harry Gregson-Williams]]: Pattertwig, das Eichhörnchen<br /> * [[Sim Evan-Jones]]: Peepiceek, die Maus<br /> * [[David Walliams]]: Der beleibte Bär<br /> * [[Eddie Izzard]]: Riepischiep, die Maus<br /> * [[Douglas Gresham]]: Telmarischer Ausrufer<br /> }}<br /> '''Die Chroniken von Narnia: Prinz Kaspian von Narnia''' ist eine Verfilmung des Romans ''[[Prinz Kaspian von Narnia]]'' aus der Fantasy-Reihe [[Die Chroniken von Narnia]] von [[C. S. Lewis]]. Es handelt sich dabei um den zweiten von aktuell drei durch [[Walden Media]] verfilmten Teilen.<br /> Der Vorgänger ist ''[[Die Chroniken von Narnia: Der König von Narnia (2005)|Die Chroniken von Narnia: Der König von Narnia]]'' aus dem Jahr 2005, der Nachfolger ist ''[[Die Chroniken von Narnia: Die Reise auf der Morgenröte]]''. Regie führte wie beim ersten Teil der neuseeländische Regisseur [[Andrew Adamson]].<br /> <br /> Die Weltpremiere des Films fand am 7.&amp;nbsp;Mai 2008 im [[New York City|New Yorker]] [[Ziegfeld Theatre (Kino)|Ziegfeld Theatre]] statt.&lt;ref&gt;''[http://www.etonline.com/news/2008/05/61441/index.html ETonline.com]'', 7. Mai 2008.&lt;/ref&gt;&lt;ref&gt;gettyimages ''[http://www.gettyimages.com/Search/Search.aspx?contractUrl=1&amp;language=en-US&amp;family=editorial&amp;p=prince%20caspian%20premiere&amp;src=standard#1 gettyimages.com]'', 7. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> In Deutschland und Österreich war der Film seit dem 31.&amp;nbsp;Juli 2008 in den Kinos zu sehen.<br /> <br /> == Handlung ==<br /> Mitten in der Nacht wird auf einem [[Schloss (Architektur)|Schloss]] in Narnia ein Kind geboren. Es ist der Sohn des [[Regentschaft|Regenten]] Miraz, welcher über das Volk der Telmarer herrscht, solange [[Kronprinz]] Kaspian noch jung ist. Sofort schickt Miraz einige Soldaten zu Prinz Kaspian, um diesen töten zu lassen und sich selbst und seiner Familie den Thron zu sichern. Der junge Mann wird jedoch von seinem Lehrer Doktor Cornelius gewarnt und fortgeschickt. Auf der Flucht in den Wald trifft er einige Narnianer, welche die Telmarer eigentlich für schon ausgestorben bzw. für [[Fabelwesen]] halten. Doch die Soldaten von Miraz sind Kaspian auf den Fersen und greifen ihn an. In seiner Not bläst Kaspian in sein Horn, welches ihm Cornelius kurz vor seinem Aufbruch gab und das Hilfe herbeiruft. Der Sage nach gehörte es einst im goldenen Zeitalter Narnias Königin Susan (Susan Pevensie).<br /> <br /> Zur gleichen Zeit in England im Jahre 1941: Ein Jahr ist vergangen, seit das erste Abenteuer der Pevensie-Geschwister unfreiwillig endete. Die Kinder sind mitten im Alltag, einzig Peter ist sein Leben in England leid, da der junge Hochkönig nun wieder wie ein Kind behandelt wird. Auf dem Weg in die Schule, in einer [[U-Bahn]]-Station, werden sie plötzlich von einem magischen Wind erfasst. Die graue Welt um sie herum löst sich auf, und sie finden sich an einem Strand in Narnia wieder. Die Freude der Geschwister ist indes nur von kurzer Dauer, als sie die Ruinen eines nahegelegenen Schlosses entdecken: Die Überreste von Cair Paravel machen den Kindern klar, wie viel Zeit in Narnia vergangen sein muss (es sind ca. 1.300 Jahre). In der verborgenen Schatzkammer des Schlosses finden sie ihre Waffen wieder und so machen sie sich auf herauszufinden, was während ihrer Abwesenheit geschehen ist.<br /> <br /> Währenddessen wird Miraz vom Rat seines Volkes unter Druck gesetzt. Insbesondere Lord Sopespian will nicht glauben, dass Kaspians Verschwinden zufällig ist. Miraz präsentiert dem Rat den gefangenen Zwerg Trumpkin und erfindet die Ausrede, der Kronprinz sei von Narnianen entführt worden. Miraz schickt zwei Soldaten aus, den Zwerg ins Meer zu werfen, doch wird dieser in letzter Sekunde von den Pevensie-Geschwistern gerettet.<br /> <br /> Unterdessen wacht Kaspian im Bau von Trüffeljäger, einem freundlichen, sprechenden [[Dachs]], auf. Er will fliehen, erkennt jedoch das Horn und wird sich seiner Verantwortung bewusst. So macht er sich mit dem Dachs und dem mürrischen [[Zwerg (Mythologie)|Zwerg]] Nikabrick auf den Weg zu den restlichen Narnianen. Bei einer abendlichen Versammlung begegnen diese ihm zunächst mit Hass und Ablehnung. Kaspian erweist sich aber als geschickter Redner und kann sie überzeugen, dass nur unter seiner Herrschaft Frieden herrschen könne.<br /> <br /> Lucy sieht während ihres Fußmarsches Aslan, wird jedoch von den anderen nicht ernst genommen. Da sich der mächtige Löwe 1.300 Jahre nicht mehr gezeigt hat, haben auch die Narnianen ihre Hoffnung und ihr Vertrauen in ihn verloren. In derselben Nacht trifft Lucy wieder auf Aslan und spricht mit ihm, doch am Morgen stellt sich auch dies nur als ein Traum heraus. Wenig später treffen die vier auf Kaspian und sein Gefolge und verbünden sich mit ihm und den Narnianen. Im geheimen Stützpunkt der Narnianen angekommen, schmieden sie einen Plan, um das Schloss von Miraz anzugreifen: Zuerst verschaffen sich Kaspian und die vier Pevensie-Kinder mithilfe von fliegenden [[Greif|Vogelgreifen]] Zutritt in das Schloss und öffnen von innen das Tor. Kaspian erfährt von seinem Lehrer, dass sein Vater, König Kaspian IX, von Miraz heimtückisch getötet wurde. Kaspian sinnt auf Rache und stürmt in den Schlafraum seines Onkels. Diesem gelingt die Flucht, wobei die Schlossbesatzung gewarnt wird und den Angriff der Narnianen erwartet. Die Telmarer-Soldaten sind ohnedies waffentechnisch und zahlenmäßig überlegen, und so ziehen sich die Narnianen zurück, wobei sie starke Verluste hinnehmen müssen.<br /> <br /> Wieder im Stützpunkt angekommen, bricht wegen des verlustreichen Angriffs ein Streit zwischen Kaspian und Peter aus, die sich gegenseitig der Niederlage beschuldigen. Währenddessen wird Miraz zum König gekrönt und die Brücke über den Fluss von Beruna fertiggestellt, so dass die Soldaten nun den Stützpunkt der Narnianen angreifen können. Da sich die Situation immer weiter zuspitzt, will der Zwerg Nikabrick die weiße [[Hexe]] Jadis heraufbeschwören, wird aber von den Pevensie-Kindern aufgehalten und von Trumpkin getötet. Immer noch sind sie der Armee Miraz' an Zahl unterlegen. Um Zeit zu gewinnen, überbringt Edmund eine Aufforderung zum Zweikampf von Peter an Miraz. Miraz muss sein Gesicht vor seinem Volk wahren und kann die Herausforderung nicht ausschlagen.<br /> <br /> Es kommt zum Zweikampf zwischen den beiden Königen Peter und Miraz, während Lucy und Susan sich auf den Weg machen, um Aslan zu finden. Peter und Miraz kämpfen erbittert gegeneinander und können dem jeweils anderen einige Wunden zufügen. Dann beschließen sie eine kurze Pause. Zur gleichen Zeit werden Susan und Lucy im Wald von Miraz' Soldaten verfolgt. Susan bleibt zurück, um sie aufzuhalten und schickt Lucy allein weiter. Sie schafft es, alle Soldaten mit jeweils einem Pfeil niederzustrecken. Doch ein Soldat schlägt ihr den Bogen aus der Hand. Gerade noch rechtzeitig taucht Kaspian auf und rettet sie. Die beiden reiten zurück, um Peter zu unterstützen. Inzwischen geht der Kampf weiter und Peter gewinnt die Oberhand, er kann Miraz auf die Knie zwingen, will jedoch Kaspian den Todesstoß überlassen. Dieser tötet seinen Onkel letztlich nicht, denn er hat erkannt, dass er sich als guter König nicht auf eine Stufe mit Miraz stellen will. Nach dem Ende des Kampfes eilt Lord Sopespian dem verwundeten Miraz scheinbar zu Hilfe, doch während er Miraz stützt, ersticht er ihn mit einem von Susans Pfeilen. Sopespian stellt die Situation als &quot;Verrat&quot; dar und behauptet, den Pfeil hätten die Narnianen aus dem Hinterhalt auf den König abgeschossen. Daraufhin beginnt die Schlacht zwischen Narnianen und den Telmarern.<br /> <br /> Durch einen Hinterhalt schaffen es die Narnianen, die Telmarer zu umzingeln; diese sind jedoch immer noch zu zahlreich, und die Narnianen setzen zum Rückzug an. Während die Schlacht tobt, schafft es Lucy, Aslan zu finden und dieser erweckt die Bäume wieder zum Leben und schickt sie den Narnianen zu Hilfe, welche die Entscheidung bringen und die Telmarer in die Flucht schlagen. Sie fliehen zum Fluss zurück, wo Aslan sie schon erwartet. Mithilfe eines herbeigerufenen Flussgeistes wird die Brücke zerstört und die Telmarer werden besiegt. Lord Sopespian selbst fällt dem Flussgeist zum Opfer.<br /> <br /> Zurück auf dem Schloss, Sitz des neu gekrönten Königs Kaspian, erklärt Aslan den Telmarern, dass sie willkommen sind, aber auch wie die Pevensie-Kinder in eine andere Welt zurückkehren und neu anfangen können, da sie Nachfahren von Menschen, genauer Piraten, sind, die vor langer Zeit auf einer Insel strandeten und durch eines der magischen Tore den Zutritt zu Narnia fanden.<br /> Die vier Kinder entschließen sich zum Abschied, wobei es für Peter und Susan ein endgültiger Abschied ist, weil sie nun zu alt sind und nicht mehr zurückkehren können. Zum Schluss küssen sich Susan und Kaspian (nach einigen offensichtlichen Flirtsituationen) und dann verabschieden sich die vier Kinder schweren Herzens und landen wieder in der eigenen Welt.<br /> <br /> == Unterschiede zum Buch ==<br /> Zwischen der Handlung in der Buchvorlage und der des Films bestehen einige größere Unterschiede, was möglicherweise ein Grund dafür ist, dass dem Film ein flacher und vorhersehbarer Handlungsstrang zugeschrieben wird. Im Gegensatz zur ersten Verfilmung, die relativ authentisch zur Vorlage ist, sind in diesem Film nur die Personen und das grobe Geschehen beachtet worden. Das sind die wichtigsten Unterschiede:<br /> * Im Buch wird Prinz Kaspian als ''ein Junge mit goldenen Haaren'' beschrieben.&lt;ref&gt;Die Chroniken von Narnia (Gesamtausgabe Ueberreuter) S.&amp;nbsp;296, 5.–6.&amp;nbsp;Zeile.&lt;/ref&gt; Im Film aber ist er ein junger Mann und hat dunkles Haar.<br /> * Der Film beginnt mit der Geburt des neuen Thronfolgers, die Kinder in England treten erst nach dem Blasen des Hornes auf. Das Buch beginnt mit den Kindern, die nicht wissen warum sie nach Narnia gekommen sind und erst später erfahren, dass das Horn sie gerufen hat. Der Leser tappt wie die Kinder im Dunkeln, und erfährt von Prinz Kaspian (genau wie die Kinder) durch die Erzählung des Zwerges Trumpkin.<br /> * Der Einbruch in Miraz' Schloss kommt überhaupt nicht vor, stattdessen verlieren die Narnianen ohne die Hilfe der alten Könige eine Schlacht auf freiem Feld.<br /> * Prinz Kaspian bläst das Horn im Film schon auf seiner Flucht, im Buch erst nach eben jener verlorenen Schlacht.<br /> * Trumpkin wurde nicht gefangen genommen, als er seinen Unterschlupf verteidigte, sondern als man ihn nach Cair Paravel schickte, um die dort vermuteten Könige und Königinnen abzuholen.<br /> * Der Grund warum Edmund und nicht Peter gegen Trumpkin kämpft, ist im Film nicht aufgeführt. Im Buch wussten die Brüder nicht, wie stark der Zwerg ist. Hätte Trumpkin gewonnen, so hätten die Kinder weniger Ansehen verloren als bei einer Niederlage Peters. Edmunds Sieg war gleich eine doppelte Lehre für ihn. Außerdem findet im Buch noch ein Wettschießen zwischen Susan und Trumpkin statt, welches Susan gewinnt. Nachdem Lucy Trumpkin noch eine Wunde heilt, ist dieser endlich davon überzeugt, die Könige der alten Zeiten gefunden zu haben.<br /> * Auf der Special Edition der DVD befindet sich eine zusätzliche Szene, in der Kaspian und Susan das im Buch genannte Wettschießen veranstalten. Obwohl Kaspian mit einer Armbrust schießt, gewinnt Susan, anstatt auf Äpfel schießen sie auf Tannenzapfen.<br /> * Miraz nannte sich vom Anfang des Buches an König, im Film wird er später gekrönt.<br /> * Während Miraz' Krönung rufen im Hintergrund die Lords, dass Beruna, Galma, Tashbaan und Ettinsmoor dem König ihre Truppen zur Verfügung stellen. Dies ist falsch. Beruna ist im Buch eine narnianische Stadt bei der Berunabrücke, im Film wird sie weggelassen, nur die Brücke wird gebaut. Galma war vor sowie nach der Herrschaft Miraz' und seiner Vorväter genau wie Terebinthia eine mit Narnia befreundete Insel. Da die Telmarer Angst vor dem Wasser hatten, ist es schwer zu glauben, dass Galma Miraz Truppen zur Verfügung stellte.Tashbaan ist die Hauptstadt Kalormens, Narnias ärgster Feinde. Ettinsmoor ist ein Landstrich des wilden Nordens, in dem nur dumme Riesen leben. Außerdem gilt im Riesenschloss Harfang Menschenfleisch als Delikatesse, so dass die Telmarer diesen Landstrich mit Sicherheit nicht betreten hätten.<br /> * Peter und Edmund treffen auf Prinz Kaspian als Nikabrik gerade die Weiße Hexe beschwören will. Die Mädchen lernen Kaspian erst später kennen.<br /> * Im Buch verspricht Peter sogleich, er wolle Kaspian den Thron nicht nehmen, sondern ihn für ihn beschaffen. Im Film herrscht bis kurz vor Schluss eine spürbare Rivalität zwischen den Jungen.<br /> * Im Buch wird Miraz von Lord Glozell erstochen, im Film ist dieser sein General und treuester Mann. Miraz wird von Lord Sopespian getötet.<br /> * Susan führt im Film die Bogenschützen an. Im Buch kämpfen die Mädchen (genau wie im ''[[Der König von Narnia|König von Narnia]]'') überhaupt nicht.<br /> * Während die Narnianen kämpfen, ziehen Aslan, Susan, Lucy sowie der Weingott [[Bacchus]] und seine [[Mänaden]] durch Beruna und sammeln mehr Anhänger um sich.<br /> * Anders als im Film kehren die Narnianen nach ihrem Sieg nie zu Miraz' Schloss zurück. Nach der [[Schlacht]] gibt Aslan ein Fest auf der Wiese, später baut Kaspian Cair Paravel wieder auf.<br /> * Die Liebesgeschichte zwischen Kaspian und Susan existiert in der Buchvorlage nicht.<br /> * Susans Einwand im Film, mit ihr und Kaspian hätte es sowieso nicht geklappt, da sie 1300 Jahre älter sei, kann als [[Running Gag]] verstanden werden, da Kaspian in der ''[[Die Reise auf der Morgenröte|Reise auf der Morgenröte]]'' die Tochter eines Sternes heiratet, die ebenfalls mehrere hundert Jahre älter ist als er.<br /> * Die Charaktere von Peter und Susan wurden im Film sehr verändert. Peter ist in keinem der Bücher so draufgängerisch dargestellt, z. B. prügelt er sich nicht. Susan ist in allen Büchern sehr [[Angst|ängstlich]]. Im Vergleich zu ihr ist Lucy viel [[Tapferkeit|tapferer]], was im Film nicht zu erkennen ist.<br /> <br /> == Hintergrundinformationen ==<br /> === Zahlen und Fakten ===<br /> * Im Kostüm-Department arbeiteten 70 Mitglieder, die 1.042 unterschiedliche Kleidungsstücke produzierten. Für König Miraz und seine Lords sowie die Armee der Telmaren wurden insgesamt 3722 einzelne Objekte hergestellt, dazu zählten Helme, Masken, Stiefel und Handschuhe. Für ein [[Kettenhemd]] der Telmarer wurden 2184 Nieten verwendet; für alle Kettenhemden zusammen wurden an die 850.000 Nieten benötigt.<br /> * Das Team, bestehend aus Schauspielern und Filmcrew, setzte sich aus Bürgern von 15 verschiedenen Nationen zusammen, darunter auch der gebürtige Deutsche [[Karl Walter Lindenlaub]], der als Chef-Kameramann verpflichtet wurde. Auch waren Kanadier, Polen, Slowenen, Mexikaner und Italiener im Projekt involviert.<br /> * Zum Waffenarsenal, das [[Richard Taylor (Filmdesigner)|Richard Taylors]] [[Weta Workshop]] produzierte, zählten 200 [[Lanze]]n, 200 [[Degen (Waffe)|Degen]], 100 [[Schwert]]er, 250 [[Schild (Waffe)|Schilde]] und 150 [[Armbrust|Armbrüste]].<br /> * Das Schloss von König Miraz, das in den Filmstudios Barrandov in Prag gebaut wurde, war das größte Set, das der Produktions-Designer des Films, [[Roger Ford]], in seiner über 40 Jahre währenden Karriere je errichten ließ. Um die 6000 Quadratmeter zu errichten, benötigte ein Team von 200 Handwerkern 15 Wochen Aufbauzeit. – Die Architektur des Schlosses ist laut Ford an Schloss [[Pierrefonds (Oise)|Pierrefonds]] bei [[Paris]] angelehnt. Eine [[Drehgenehmigung]] dort wurde dem Filmteam jedoch nicht gestattet.<br /> * Ein weiteres Set, das im Film vorkommt, ist eine Brücke, deren Konstruktion einen Monat in Anspruch nahm, und für die 20 Ingenieure konsultiert werden mussten. Sie entstand bei [[Bovec]] in Slowenien, und soll an [[Gaius Iulius Caesar]]s [[Caesars Rheinbrücke|Rheinbrücke]] erinnern.&lt;ref&gt;''[http://www.movieman.de/Bericht.php?bid=24958&amp;nid=2000 movieman.de]'', 23. April 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * Eine der Hebammen zu Beginn des Films wird von [[Alina Phelan]] dargestellt, die in ''Der König von Narnia'' bereits eine [[Kentaur]]-Bogenschützin verkörpert hat. Phelan ist laut ihrer eigenen Angabe auf dem Audiokommentar auf den DVDs die Schwester von Regisseur Andrew Adamson.<br /> * Die Schauspieler [[Skandar Keynes]], [[Pierfrancesco Favino]] und [[Sergio Castellitto]] haben bereits 2003 in einem Film gemeinsam vor der Kamera gestanden. In ''Ferarri'', der Filmbiografie [[Enzo Ferrari]]s, hat Castellitto den erwachsenen Enzo Ferrari verkörpert, Keynes den jungen Automobilkonstrukteur. Favino war im selben Film in einer Nebenrolle zu sehen.<br /> * Interessant zu beobachten ist, dass eine geschichtliche Verbindung zu den alten Römern besteht, so ist die Bauweise und Konstruktionsart der Brücke über den Fluss dieselbige, die auch [[Gaius Iulius Caesar]] für die Überquerung des Rheins benutzte.<br /> * Eine weitere historische und sehr interessante Parallele ist, dass für fast sämtliche Rüstungen und Waffen der Telmarer diejenigen der spanischen [[Konquistador|Conquistadoren]] als Vorbild dienen. Das ist besonders gut an den Helmen zu erkennen, welche eigentlich – bis auf die Verzierungen – vollständig den Vorlagen entsprechen. Die telmarischen Schwerter entsprechen – aufgrund der Parierbügel und-Ringe – den Übergangsschwertern, bevor der Degen deren Platz einnahm. Die Säbel ähneln dem [[Krummschwert]] [[Falchion]]. Für die telmarischen Masken nahm man wahrscheinlich die der [[Samurai]] als Vorbild, allerdings sind die Masken der Telmarer silbern und wie grimmige bärtige Gesichter geformt, um dem Gegner Angst zu machen.<br /> <br /> === Drehorte und Soundtrack ===<br /> * Der Film wurde an Schauplätzen in [[Neuseeland]], [[Tschechien]], [[Slowenien]] und [[Polen]] gedreht. Innenaufnahmen entstanden so unter anderem in den [[Filmstudios Barrandov]] in [[Prag]] und den [[Henderson Valley Studios]] in [[Auckland]].&lt;ref&gt;''[http://www.imdb.com/title/tt0499448/locations Internet Movie Database]'', 9. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> * Der Song zum Film wurde im Auftrag von [[Walt Disney Pictures]] und [[Walden Media]] von der US-amerikanischen Rockband [[Switchfoot]] beigesteuert. Es handelt sich dabei um eine Rockballade mit dem Titel ''This is Home''. Ein [[Musikvideo]] wurde am 7. Mai 2008 veröffentlicht. Für das Album wurden neben ''This is Home'' auch Songs von anderen Interpreten, wie [[Regina Spektor]], [[Oren Lavie]] und [[Hanne Hukkelberg]] produziert.&lt;ref&gt;''[http://www.amazon.de/Chronicles-Narnia-Prince-Caspian-US/dp/B0015HZAP2/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;s=music&amp;qid=1210342351&amp;sr=1-1 Amazon.de]'', 9. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> === Finanzen ===<br /> Die Produktionskosten des Films belaufen sich auf 200 Millionen US-Dollar.&lt;ref&gt;''[http://abcnews.go.com/abcnewsnow/Shows/story?id=4839668&amp;page=1 ABC News]'', 13. Mai 2008.&lt;/ref&gt; Wie [[Box Office]] bekannt gab, startete der Film am 16. Mai 2008 mit einem Erlös von 19,3&amp;nbsp;Millionen US-Dollar.&lt;ref&gt;''[http://www.boxofficemojo.com/daily/chart/?sortdate=2008-05-16&amp;p=.htm Daily Box Office]'', 16. Mai 2008.&lt;/ref&gt; Am Eröffnungswochenende wurde der Film 8.400 mal in 3.929 US-amerikanischen Kinos gezeigt, und spielte somit 56,6&amp;nbsp;Millionen US-Dollar ein. Gleichzeitig nahm der Film damit Platz&amp;nbsp;1 der Kinocharts ein.&lt;ref&gt;''[http://www.boxofficemojo.com/news/?id=2497&amp;p=.htm Box Office]'', 18. Mai 2008.&lt;/ref&gt; Das Ziel der Produzenten, die 80 Millionen US-Dollar Einnahmen des ersten Teils zu erreichen, wurde damit nicht erreicht.&lt;ref&gt;''[http://www.stock-world.de/panorama/Film/2631490-US_Kinocharts_Prinz_Kaspian_von_Narnia_erobert_Eins.html Stock World]'', 19. Mai 2008.&lt;/ref&gt; Allgemein ist der Film nicht so erfolgreich wie sein Vorgänger, da er allein in den USA weniger als die Hälfte der Summe von Teil eins eingespielt hat.<br /> <br /> == Deutsche Synchronsprecher ==<br /> Die [[Synchronsprecher]] für die deutsche Fassung waren:<br /> {| class=&quot;prettytable&quot;<br /> | style=&quot;vertical-align:top; width:25%&quot; |<br /> * Prinz Kaspian: [[Hubertus von Lerchenfeld]]<br /> * Lucy Pevensie: [[Leslie-Vanessa Lill]]<br /> * Edmund Pevensie: [[Tobias John von Freyend]]<br /> * Peter Pevensie: [[Johannes Wolko]]<br /> * Susan Pevensie: [[Marieke Oeffinger]]<br /> * König Miraz: [[Holger Schwiers]]<br /> * Trumpkin: [[Christoph Jablonka]]<br /> * Nikabrik: [[Gudo Hoegel]]<br /> | style=&quot;vertical-align:top; width:25%&quot; |<br /> * Glenstorm: [[Torsten Michaelis]]<br /> * Doktor Cornelius: [[Ulf J. Söhmisch]]<br /> * General Glozelle: [[Michael Lott]]<br /> * Lord Sopespian: [[Andreas Borcherding]]<br /> * Aslan: [[Thomas Fritsch (Schauspieler)|Thomas Fritsch]]<br /> * Jadis, die Weiße Hexe: [[Carin C. Tietze]]<br /> * Trüffeljäger: [[Hans-Georg Panczak]]<br /> * Reepicheep: [[Axel Malzacher]]<br /> |}<br /> <br /> ;Anmerkung:Im ersten Teil wurde Lucy Pevensie von [[Marie-Christin König]] synchronisiert.<br /> <br /> == Auszeichnungen ==<br /> * 2008: [[Teen Choice Award 2008|Teen Choice Award]]: Bester Action/Abenteuerfilm<br /> * 2009: [[Teen Choice Award]]: Bester Action/Abenteuerfilm<br /> <br /> === Nominierungen ===<br /> * 2008: [[MTV Movie Awards 2008|MTV Movie Award]]: Bester unveröffentlichter Sommerfilm<br /> * 2008: Teen Choice Award: Bester männlicher Newcomer – [[Ben Barnes (Schauspieler)|Ben Barnes]]<br /> * 2008: [[National Movie Awards]]: Bester Familienfilm<br /> * 2008: National Movie Awards: Bester männlicher Hauptdarsteller – [[Ben Barnes (Schauspieler)|Ben Barnes]]<br /> <br /> Die [[Deutsche Film- und Medienbewertung (FBW)]] zeichnete den Film mit dem Prädikat „wertvoll“ aus.<br /> <br /> == DVD-Veröffentlichung ==<br /> ''Prinz Kaspian von Narnia'' ist seit dem 4. Dezember 2008 im deutschsprachigen Raum (Deutschland, Österreich) auch im Fachhandel sowohl auf DVD aber auch auf [[Blu-ray Disc]] zu bekommen. Neben einer Single-Disc gibt es wie bereits erwartet eine Doppel-DVD, mit zusätzlich Bonusmaterial, [[Easter Egg]]s, und einem Audiokommentar der Hauptdarsteller und des Regisseurs. Auch sind geschnittene Szenen zu sehen. In der Schweiz wurde die DVD/Blu-ray Disc bereits im November veröffentlicht.<br /> <br /> == Kritiken ==<br /> * [[Der Spiegel]] bezeichnet den Film als ''langweilig'' und schreibt ''der Film müffelt nach religiöser [[Mission (Christentum)|Mission]]''. Außerdem wird bemängelt, dass ''in Narnia [[Gehorsam|gehorcht]] und gedient, aber nie nachgefragt wird. Das ist [[Ideologie|ideologisch]] fragwürdig, vor allem aber äußerst unspannend. Die konsequente Abwesenheit eines [[Freier Wille|freien Willens]] in der [[Fantasiewelt|Phantasiewelt]] macht das ebenso [[Missionierende Religion|missionarische]] wie [[Mars (Mythologie)|martialische]] Märchen besonders unangenehm.&lt;ref&gt;''[http://www.spiegel.de/kultur/kino/0,1518,568981,00.html Spiegel]'', 30. Juli 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * [[Die Zeit]] schreibt, „Der Film Prinz Kaspian von Narnia“ sei „seiner dreifachen Aufgabe nicht gewachsen, zugleich familientaugliche Unterhaltung, religiöse Erbauung und politische [[Metaphorik]] für die ausgehende Bush-Ära und ihr Weltbild zu sein. Das [[Kindlichkeit|Kindlich]]-[[Naivität|Naive]], das Düster-Brutale und das [[Christlich]]-[[Reaktionär]]e brechen auseinander.“ Und „Gerade der zweite Teil verdient sich das Prädikat Kriegskitsch; er beschreibt nicht zuletzt die Produktion von Kindersoldaten in einem heiligen Krieg.“&lt;ref&gt;[[Georg Seeßlen]]: ''[http://www.zeit.de/2008/32/Narnia-Chroniken?page=all Glaubensschlacht in Hollywood.]'' DIE ZEIT, 31. Juli 2008, Nr. 32.&lt;/ref&gt;<br /> * Die [[Rheinische Post]] schreibt, dass die ''[[Dramaturgie]] auf unangenehme Weise simpler als im ersten Teil ist''. Außerdem ''scheut der Filme nun vollends keine [[Philosophie|philosophischen]] Stolpersteine mehr. Der Krieg scheint ein Geschenk Gottes, dank dessen echte Helden reifen dürfen.''&lt;ref&gt;''[http://www.rp-online.de/public/article/kultur/film/595683/Die-Chroniken-von-Narnia-gehen-weiter.html Rheinische Post]'', 30. Juli 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * [[Die Welt]] findet ebenfalls, dass der Film ''im Vergleich zum ersten Teil weit abfällt'', was auch an der ''schlechten Vorlage'' von C. S. Lewis liegt. Der zweite Teil sei [[Brutalität|brutaler]] geworden, um ''die Zielgruppe auf sämtliche [[Christ]]en zwischen sieben und 107 zu erweitern''.&lt;ref&gt;''[http://www.welt.de/kultur/arti2267000/In_Narnia_wird_es_dunkler_und_boesartiger.html Die Welt]'', 30. Juli 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * [[Variety]]: ''…a bit darker, more conventional and more crisply made than its 2005 predecessor'' (…ein wenig dunkler, [[konvention]]eller und knapper gestaltet als sein Vorgänger aus dem Jahr 2005.)&lt;ref&gt;''[http://www.variety.com/review/VE1117937080.html?categoryid=31&amp;cs=1 Variety.film]'', 9. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * [[MSNBC]]: ''…it’s an exhilarating adventure piece.'' (…es ist ein erheiterndes Stück Abenteuer)&lt;ref&gt;''[http://www.msnbc.msn.com/id/24600327/ MSNBC]'', 13. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> * [[USA Today]]: ''…is better made and more of an epic than 2005’s first installment of Chronicles of Narnia. … Though the movie could have ended a few scenes earlier, it is still a journey well worth taking.'' (…er ist besser gemacht und hat mehr von einem [[Epos]], als der erste Film der ''Chroniken von Narnia'' von 2005 …Obwohl der Film einige Szenen früher hätte enden können, lohnt sich die Reise.) &lt;ref&gt;''[http://www.usatoday.com/life/movies/reviews/2008-05-14-prince-caspian_N.htm USA.Today]'', 16. Mai 2008.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * {{IMDb Titel|tt0499448}}<br /> * {{OFDb|149489}}<br /> * [http://disney.go.com/disneypictures/narnia/ Offizielle Website] auf disney.go.com (englisch)<br /> * [http://www.disney.de/DisneyKinofilme/narnia/ Offizielle Website] auf disney.de<br /> * {{Rotten Tomatoes|chronicles_of_narnia_prince_caspian}}<br /> * {{Film-zeit|19930}}<br /> * [http://www.zoolamar.com/2007/12/11/prinz-kaspian-von-narnia-trailer-und-blogwidget/ Offizielles Newswidget, Bilder, Videos] auf zoolamar.com<br /> <br /> {{NaviBlock<br /> |Navigationsleiste Narnia<br /> |Navigationsleiste Filme von Andrew Adamson<br /> }}<br /> <br /> {{Normdaten|TYP=w|LCCN=no/2008/85868|VIAF=179305775}}<br /> <br /> {{SORTIERUNG:Chroniken Von Narnia Prinz Kaspian Von Narnia #Die}}<br /> [[Kategorie:Filmtitel 2008]]<br /> [[Kategorie:Fantasyfilm]]<br /> [[Kategorie:Narnia|Prinz Kaspian Von Narnia]]<br /> [[Kategorie:US-amerikanischer Film]]<br /> [[Kategorie:Abenteuerfilm]]<br /> <br /> {{Link GA|en}}<br /> <br /> [[cs:Letopisy Narnie: Princ Kaspian]]<br /> [[cy:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[da:Narnia: Prins Caspian (film)]]<br /> [[en:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[eo:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian (filmo)]]<br /> [[es:Las crónicas de Narnia: el príncipe Caspian]]<br /> [[et:Narnia kroonikad: Prints Caspian]]<br /> [[fa:سرگذشت نارنیا: شاهزاده کاسپین]]<br /> [[fi:Narnian tarinat: Prinssi Kaspian]]<br /> [[fr:Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian]]<br /> [[ga:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[gl:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[he:סיפורי נרניה: הנסיך כספיאן]]<br /> [[hu:Narnia Krónikái: Caspian herceg]]<br /> [[hy:Նարնիայի ժամանակագրություններ. Արքայազն Կասպիանը]]<br /> [[id:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[it:Le cronache di Narnia - Il principe Caspian]]<br /> [[ja:ナルニア国物語/第2章: カスピアン王子の角笛]]<br /> [[ko:나니아 연대기: 캐스피언 왕자]]<br /> [[ms:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[nl:De kronieken van Narnia: Prins Caspian (film)]]<br /> [[no:Legenden om Narnia – Prins Caspian]]<br /> [[pl:Opowieści z Narnii: Książę Kaspian]]<br /> [[pt:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[ru:Хроники Нарнии: Принц Каспиан]]<br /> [[simple:The Chronicles of Narnia: Prince Caspian]]<br /> [[sv:Berättelsen om Narnia: Prins Caspian]]<br /> [[th:อภินิหารตำนานแห่งนาร์เนีย ตอน เจ้าชายแคสเปี้ยน]]<br /> [[tr:Narnia Günlükleri: Prens Kaspiyan]]<br /> [[uk:Хроніки Нарнії: Принц Каспіан]]<br /> [[zh:納尼亞傳奇:賈思潘王子]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Spanische_Kolonie_Florida&diff=115077128 Spanische Kolonie Florida 2013-03-07T05:35:54Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ko:스페인령 플로리다</p> <hr /> <div>{{Quelle}}<br /> {{Überarbeiten}}<br /> [[Datei:Flag_of_New_Spain.svg|thumb|Die Flagge von Neu Spanien]]<br /> <br /> Die '''Spanische Kolonie Florida''' (auch '''Spanisch-Florida''' oder '''''La Florida''''') bezeichnet ein während der [[spanische Kolonialisation|spanischen Kolonialisation]] von den [[Spanien|Spaniern]] beanspruchtes Gebiet im Südosten des [[Nordamerika|nordamerikanischen Kontinents]]. Die Spanier landeten erstmals im Jahre 1513 auf der Halbinsel, auf der sich der heutige [[Bundesstaat der Vereinigten Staaten]] [[Florida]] befindet. Die Spanier beanspruchten von 1565 bis 1763 und in den Jahren 1784 bis 1821 sowohl die Halbinsel, als auch nördliche Gebiete auf dem Festland als [[Kolonie]]. In den 1560ern reichte das von ihnen kontrollierte Gebiet bis hin zu der vor der Küste des heutigen [[South Carolina]]s gelegenen [[Mission Santa Elena]] auf der Insel [[Parris Island|Parris]].<br /> <br /> == Erste spanische Kolonie ==<br /> [[Datei:Juan Ponce de León.jpg|thumb|[[Juan Ponce de León]]]]<br /> <br /> Der [[Konquistador]] [[Juan Ponce de León]] sichtete Florida, welches er für eine Insel hielt, auf seiner angeblichen Suche nach dem [[Jungbrunnen]] am 27. März 1513. Er landete am 2. April an der Ostküste der vermeintlichen Insel an und betrat das Land während des spanischen [[Osterfest]]es, Pascua Florida, dem zu Ehren Ponce de León das Land benannte. Zu dieser Zeit lebten auf der Halbinsel viele [[amerikanische Ureinwohner|Indianer Nordamerikas]]. Er verließ Florida und kehrte 1521 mit Ausrüstung und Siedlern wieder um das Land zu kolonialisieren. Der Gründungsversuch blieb erfolglos, wiederholte Angriffe der indigenen Bevölkerung zwangen die frühen Siedler in die Flucht.<br /> <br /> Die frühesten Berichte über das Binnenland Floridas stammen von Überlebenden der spanischen Eroberungsversuche. [[Pánfilo de Narváez]] erforschte die Westküste Floridas im Jahre 1528, wurde jedoch von Indianer angegriffen. Seit seinem Versuch über den [[Golf von Mexiko]] auf dem Seeweg nach [[Mexiko]] zu fliehen gilt er als verschollen. Jedoch überlebte einer seiner Offiziere, [[Álvar Núñez Cabeza de Vaca]], der sich neun Jahre zwischen Florida und Mexiko dahingeschleppt hatte. Er kehrte in sein Heimatland zurück und veröffentlichte seine Beobachtungen. Dies wiederum veranlasste [[Hernando de Soto (Entdecker)|Hernando de Soto's]] Florida im Jahre 1539 zu erforschen. Mitglieder seiner Expedition beschrieben später Details zu den in Florida lebenden Indianern, ihren Lebensgewohnheiten und ihrem Verhalten. 1559 errichtete [[Tristán de Luna y Arellano]] eine kurzlebige Siedlung namens [[Pensacola (Florida)|Pensacola]], die bereits nach zwei Jahren aufgegeben wurde.<br /> <br /> Die [[Frankreich|Franzosen]] begannen sich für die Region zu interessieren, was zu einer Beschleunigung der spanischen Kolonialisation Amerikas führte. [[Jean Ribault]] führte im Jahre 1562 eine Expedition nach Florida an und [[René Goulaine de Laudonnière]] gründete zwei Jahre später 1564 [[Fort Caroline]] auf dem Gebiet des heutigen [[Jacksonville (Florida)|Jacksonville]], um für [[Hugenotten|hugenottische]] Siedler als Hafen zu dienen.<br /> <br /> Nur ein Jahr später wurde [[St. Augustine (Florida)|San Agustín]] (St. Augustine) gegründet und mit der Hilfe von [[Pedro Menéndez de Avilés]] besiedelt. Damit ist der Ort die älteste dauerhafte und zugleicht durchgehend bewohnte Ansiedlung von Europäern auf dem Festland der Vereinigten Staaten. Von diesem Ort, der als Basis genutzt wurde, errichteten die Spanier überall im Südosten der heutigen USA [[römisch-katholisch]]e [[Spanische Missionen|Missionsstationen]] aufzubauen. Noch im selben Jahr eroberte Menéndez de Avilés Fort Caroline und tötete alle französischen Soldaten, lediglich die Katholiken überlebten. Das Fort benannte er zu Fort San Mateo um. Zwei Jahre später eroberte [[Dominique de Gourgues]] das Fort zurück und tötete alle spanischen Verteidiger.<br /> <br /> 1586 plünderte und brandschatzte der [[England|englische]] Kapitän zur See und gelegentliche [[Piraterie|Freibeuter]] [[Sir Francis Drake]] den Ort St. Augustine.<br /> <br /> Während des 17. Jahrhundert verschoben englische Siedler in den Kolonien [[Virginia]] und [[Carolina (Provinz)|Carolina]] die Grenzen der spanischen Besitztümer nach Süden, während die französischen Kolonialisten aus dem [[Mississippi River|Mississippi]]-Delta die westlichen Grenzen der Spanier bedrängten. 1702 griff der englische Colonel [[James Moore (Gouverneur)|James Moore]] gemeinsam mit den alliierten [[Creek]] die Siedlung St. Augustine an, es gelang ihnen jedoch nicht, die Kontrolle über das Fort zu übernehmen. 1704 brannten Moore und seine Soldaten die spanischen Missionen nieder zu brennen und die auf Seiten der Spanier stehenden Indianer hinzurichten. Die Franzosen übernahmen im Jahre 1719 die spanischen Siedlungen in Pensacola.<br /> <br /> In dieser Phase begannen die späteren [[Seminolen]] in das Gebiet einzuwandern.<br /> <br /> == Britische Kolonie ==<br /> [[Datei:West Florida Map 1767.jpg|thumb|right|Das Gebiet [[Westflorida]]s um 1767]]<br /> <br /> Im Jahre 1763 tauschte Spanien Florida an die Briten ein und erhielt dafür die Kontrolle über [[Havanna]] auf der Insel [[Kuba]], das die Briten während des [[Siebenjähriger Krieg|Siebenjährigen Krieges]] erobert hatten. Beinahe die gesamte spanische Bevölkerung verließ daraufhin die Region Florida, gemeinsam mit großen Teilen der indigenen Bevölkerung. Die britischen Kolonialherren teilten das Gebiet in [[Ostflorida|Ost-]] und [[Westflorida]] auf und begannen mit aggressiven Rekrutierungsmaßnahmen um Siedler in die Kolonie zu locken. Dazu gehörten kostenloses Land und Unterstützung für exportorientierte Unternehmen.<br /> <br /> 1767 verlegten die Briten ihre nördliche Grenze West Floridas auf eine Linie die von der Mündung des [[Yazoo River]] östlich bis an den [[Chattahoochee River]] reichte und damit etwa das untere Drittel der heutigen Staaten Mississippi und [[Alabama]]s ausmachte. Während dieser Zeit wanderten verstärkt Creek in die Region ein, dies führte schließlich zur Bildung des Stammes der Seminolen. Der Stamm bestand überwiegend aus „Unteren Creek“ aus [[Georgia]], [[Muskogee-Sprachen|mikasuki-sprechenden Muskogee]] und entflohenen [[Sklave]]n [[afrika]]nischer Herkunft. ([[Schwarze Seminolen]]). Ein geringerer Anteil wurde durch Weiße und Indianer anderer Stämme gestellt. Die ursprünglich dort lebenden Indianer waren durch Krankheit oder Krieg vernichtet worden, es wird angenommen, dass die meisten Überlebenden das Gebiet gemeinsam mit den spanischen Siedlern um 1763 verlassen hat. Dies ließ weite Flächen für die Besiedlung durch die „Unteren Creek“ offen, die sich seit Jahren in einer Auseinandersetzung mit den „Oberen Creek“ aus Alabama befanden. Die entstehenden Seminolen besiedelten anfangs die bewaldeten Flächen des nördlichen Floridas und breiteten sich nach und nach bis zu den [[Everglades]] im Süden aus, wo viele ihrer Nachkommen heute noch leben.<br /> <br /> Großbritannien konnte die Kontrolle über Florida während des [[Amerikanischer Unabhängigkeitskrieg|amerikanischen Unabhängigkeitskrieges]] bewahren, aber es gelang den Spaniern, die zu der Zeit mit den aktiv gegen Großbritannien kriegführenden Franzosen alliiert waren, den größten Teil Westfloridas zurückzuerobern. Gegen Ende des Krieges trat im Jahr 1783 der [[Frieden von Paris (1783)|Frieden von Paris]] zwischen den Königreichen Spanien und Großbritannien in Kraft. In der Folge übergab Großbritannien die Kolonie an die ehemaligen spanischen Herrscher zurück, jedoch ohne die Grenzen des Gebietes festzulegen. Die Spanier bevorzugten die ausgedehnten Grenzen, während die den Norden kontrollierenden USA nur die alte Grenze entlang des 31. Breitengrades anerkannten. Im 1795 zwischen den beiden Ländern geschlossenen [[Vertrag von San Lorenzo]] akzeptierte Spanien schließlich die von den Amerikanern akzeptierte Grenze.<br /> <br /> == Zweite spanische Kolonie ==<br /> [[Datei:East and West Florida 1810.jpg|thumb|Die spanische Kolonie Florida im Jahre 1810.]]<br /> <br /> Im frühen 19. Jahrhundert versuchte Spanien mit großzügigen Ländereien in Florida neue Siedler anzulocken und sowohl aus den USA wie aus Spanien stammende Kolonisten zogen in größerer Zahl ins Land. Nach Angriffen durch die Europäer auf indianische Ortschaften, begannen Indianer Siedlungen der Kolonie Georgia zu überfallen - angeblich auf Geheiß der Spanier. Die [[United States Army]] fiel zunehmend häufig in das Hoheitsgebiet der spanischen Kolonie ein, darunter auch im Rahmen des Feldzuges gegen die Seminolen in den Jahren 1817/1818 unter [[Andrew Jackson]], der als [[Erster Seminolenkrieg]] bekannt wurde. Nach diesem Krieg kontrollierte die USA praktisch Ostflorida.<br /> <br /> Am 22. Februar 1819 wurde der [[Adams-Onís-Vertrag]] von den Vereinigten Staaten und Spanien unterzeichnet und erreichte seine Gültigkeit am 10. Juli 1821. Nach den Vereinbarungen des Vertrages erhielten die USA die Gebiete Floridas und verzichteten im Gegenzug auf alle Ansprüche in [[Texas]].&lt;ref&gt;[http://www.fordham.edu/halsall/mod/1819florida.html Treaty of Amity, Settlement, and Limits between the United States of America and His Catholic Majesty] in englischer Sprache. Letzter Zugriff am 3. Januar 2010&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> *[http://www.semtribe.com/History/ Seminole Tribe: ''History of the Seminoles'']<br /> *[http://floridahistory.org/floridians.htm Florida History: „ M. C. Bob Leonard, Professor of History, Tampa, Florida: ''A Social History of Florida.''“]<br /> * [http://www.kislakfoundation.org/millennium-exhibit/lyon1.htm Eugene Lyon: ''The Cultural Synthesis in Florida and the Caribbean'']<br /> <br /> [[Kategorie:Kolonialgeschichte Nordamerikas]]<br /> [[Kategorie:Spanische Kolonialgeschichte]]<br /> [[Kategorie:Geschichte der Dreizehn Kolonien]]<br /> [[Kategorie:Region in Nordamerika]]<br /> [[Kategorie:Region in den Vereinigten Staaten]]<br /> [[Kategorie:Historisches Überseegebiet]]<br /> [[Kategorie:Geschichte von Florida]]<br /> [[Kategorie:Geschichte von Georgia]]<br /> [[Kategorie:Geschichte von Alabama]]<br /> [[Kategorie:Geschichte von Louisiana]]<br /> <br /> [[br:Florida spagnol]]<br /> [[ca:Provincia de La Florida]]<br /> [[en:Spanish Florida]]<br /> [[es:Florida española]]<br /> [[fr:Floride espagnole]]<br /> [[id:Florida Spanyol]]<br /> [[it:Florida spagnola]]<br /> [[ja:スペイン領フロリダ]]<br /> [[ko:스페인령 플로리다]]<br /> [[la:Florida Hispanica]]<br /> [[nn:Spansk Florida]]<br /> [[no:Spansk Florida]]<br /> [[pl:Floryda (kolonia hiszpańska)]]<br /> [[ru:Испанская Флорида]]<br /> [[zh:西属佛罗里达]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kategorie:Au%C3%9Fenpolitik_(%C3%96sterreich)&diff=115077018 Kategorie:Außenpolitik (Österreich) 2013-03-07T05:24:46Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: nn:Kategori:Austerriksk utanrikspolitikk</p> <hr /> <div>{{Commonscat|International relations of Austria|Außenpolitik (Österreich)}}<br /> <br /> [[Kategorie:Politikfeld (Österreich)]]<br /> [[Kategorie:Außenpolitik nach Staat|Osterreich]]<br /> <br /> [[ar:تصنيف:علاقات النمسا الخارجية]]<br /> [[bg:Категория:Външна политика на Австрия]]<br /> [[cy:Categori:Cysylltiadau tramor Awstria]]<br /> [[en:Category:Foreign relations of Austria]]<br /> [[eo:Kategorio:Ekstera politiko de Aŭstrio]]<br /> [[es:Categoría:Relaciones internacionales de Austria]]<br /> [[fa:رده:روابط خارجی اتریش]]<br /> [[fr:Catégorie:Politique étrangère de l'Autriche]]<br /> [[hy:Կատեգորիա:Ավստրիայի ներքին քաղաքականություն]]<br /> [[it:Categoria:Relazioni internazionali dell'Austria]]<br /> [[ko:분류:오스트리아의 대외 관계]]<br /> [[mk:Категорија:Надворешни односи на Австрија]]<br /> [[nn:Kategori:Austerriksk utanrikspolitikk]]<br /> [[pt:Categoria:Relações internacionais da Áustria]]<br /> [[ru:Категория:Внешняя политика Австрии]]<br /> [[sv:Kategori:Österrikes utrikespolitik]]<br /> [[tr:Kategori:Avusturya'nın dış ilişkileri]]<br /> [[zh:Category:奧地利外交]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Auferstehung&diff=115076977 Auferstehung 2013-03-07T05:20:43Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ms:Kebangkitan</p> <hr /> <div>{{Dieser Artikel|behandelt religiöse Auferstehungsvorstellungen. Zur [[Auferstehung Jesu Christi]] siehe dort, zu weiteren Bedeutungen siehe [[Auferstehung (Begriffsklärung)]].}}<br /> <br /> Als '''Auferstehung''' (griech. ἀνάστασις, Infinitiv ἀνιστάναι; 1. Pers. Präs. Indik. aktiv ἀνίστημι; lat. ''resurrectio'') wird die Aufrichtung eines oder aller Gestorbenen zu einem [[Ewiges Leben|ewigen Leben]] nach bzw. aus dem [[Tod]] bezeichnet. Eine Auferstehung erhoffen Menschen unterschiedlicher [[Religion]]szugehörigkeit, jedoch die Mehrheit der Gläubigen aller [[Weltreligion]]en. Nahezu alle [[Religion]]en teilen den [[Glauben]] an ein [[Ewiges Leben]].<br /> <br /> == Überblick ==<br /> Der Ausdruck wurde in verschiedenen Kulturkreisen der [[Antike]] für verschiedene religiöse Vorstellungen verwendet, die sich auf bestimmte Grundtypen zurückführen lassen:<br /> ;im [[Zarathustrismus]] und später im [[Islam]]:<br /> :als leibliche Auferstehung aller Gestorbenen zu einem [[Endgericht]] Gottes über Böse und Gute (ethischer Dualismus) <br /> ;im [[Hellenismus]], [[Platonismus]] und [[Gnostizismus]]:<br /> :als Wiedervereinigung der durch den Tod zuvor vom [[Leib]] getrennten [[Seele]] mit ihrem nunmehr wiederhergestellten und nicht mehr der [[Verwesung]] unterworfenen Leib. Diese Vorstellung kann sich mit älteren, ägyptischen oder fernöstlichen Gedanken einer [[Reinkarnation|Wiedergeburt]] oder [[Reinkarnation|Seelenwanderung]] verbinden. Sie setzt die [[Unsterblichkeit]] der körperlosen Seele voraus und begreift sie als den Wesenskern der Person und das Organisationszentrum des Leibes, das seine Vergänglichkeit überdauert.<br /> ;im [[Judentum]]:<br /> :als göttliche Rettung der auserwählten gerechten [[Israeliten]] aus dem Tod bzw. aus Gottes Endgericht zu einem neuen Leben auf dieser Erde – oder als umfassende [[Schöpfung|Neuschöpfung]] der Welt, die alle Lebewesen einbezieht und den Tod überwindet (Bezug auf die Idee der Gerechtigkeit Gottes und eschatologische Heilsgeschichte)<br /> ;im [[Christentum]]:<br /> :als Vorwegnahme dieser Rettung aus dem Endgericht an der Person des [[Messias]] [[Jesus Christus]], der zugleich der kommende Richter aller Lebenden und Toten ist und die kommende Auferstehung der Toten verbürgt (christologische Endzeiterwartung).<br /> <br /> Anders als in den von griechischer [[Mythologie]] und [[Philosophie]] geprägten Vorstellungen war schon der jüdische, erst recht der urchristliche Auferstehungsglaube ursprünglich nicht von einem [[Philosophie des Geistes#Leib-Seele-Problem|Leib-Seele-Dualismus]] bestimmt, sondern konnte das jenseitige Schicksal des Einzelnen nicht vom Heil des Gottesvolks, aller Menschen, ja der ganzen Welt lösen. Das neue Leben ist daher in den späteren nachexilischen Bibeltexten keine Rückkehr in das alte, durch den Tod bedrohte endliche Dasein, sondern ein Leben, das den Tod nicht mehr kennt.<br /> <br /> == Zoroastrismus ==<br /> Der [[Zoroastrismus]], eine auf [[Zarathustra]] (630–553 v.d.Z.) zurückgeführte [[Perserreich|persische]] Religion, lehrt zunächst – ähnlich wie altägyptische Religion – eine Reise der [[Seele]]n der Verstorbenen nach dem Tod an die ''Činvat-Brücke''. Hier werde Gericht über Gute und Böse gehalten. Für die im irdischen Leben rechtschaffenen Menschen sei die Brücke breit wie ein Pfad, für die anderen schmal wie eine Messerspitze. Die Guten gelangten in die seligen Gefilde des [[Garten Eden|Paradieses]] ''Garodemäna'' (später ''Garotman''), den „Ort der Lobgesänge“ (vgl. den [[Himmel (Religion)|Himmel]]); die Seele der Bösen aber gelange an den „schlechtesten Ort“ (vgl. [[Hölle]]). <br /> <br /> 3000 Jahre nach der Geburt Zarathustras, der die Menschen den Weg zum Heil lehrte, werde der ''Saoschjant'' ([[Erlösung|Erlöser]]) erscheinen. Er werde die bösen Geister vernichten und eine neue, unvergängliche Welt herbeiführen; auch die Toten sollen dann auferstehen.<br /> <br /> Hier waren also – zeitlich etwa parallel zum exilischen Judentum – bereits die Vorstellungen von Endgericht, Erlösung, Auferstehung, Vernichtung der gottfeindlichen Mächte miteinander verbunden. Sie könnten die ähnlichen Lehren der drei monotheistischen Religionen beeinflusst haben. Unklar bleibt, ob die Vernichtung der bösen Geister auch die Rettung der Verdammten und eine Neuschöpfung der bisherigen, dem Tod unterworfenen Welt umfasst.<br /> <br /> == Hellenismus ==<br /> Die griechischen Ausdrücke für „auferstehen“ beziehungsweise „auferwecken“ wurden in der antiken, vom [[Hellenismus]] verbreiteten griechischen Literatur nie für das Fortleben der Seele nach dem Tod oder eine Seelenwanderung verwendet, sondern immer für die Wiederbelebung von [[Scheintod|Scheintoten]]. Sie tauchen nur sehr selten, meist in [[Roman]]en, für die Wiederbelebung von Verstorbenen auf; oft entpuppt sich deren Tod dann ebenfalls als Irrtum und Schein. So schrieb [[Platon]] in seinem Werk ''[[Politeia]]'' von einem Soldaten, der im Krieg gefallen zu sein schien, aber wieder lebendig wurde, als sein Leichnam verbrannt werden sollte.&lt;ref&gt;[http://www.opera-platonis.de/Politeia10.html Platon: ''Der Staat'', 10. Buch]&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Demgemäß feierten hellenistische [[Mysterienkult]]e eine Wiedergeburt des Lebens nach dem Tod als zyklische Wiederkehr der Kräfte und Rhythmen der Natur, nicht als endgültige Befreiung der Schöpfung vom Tod.<br /> <br /> Der [[Kynismus]], ausgehend vom griechischen Philosophen [[Diogenes von Sinope|Diogenes]] (3. Jahrhundert vor Christus), vertrat einen solchen Mysterienkult und verband dabei die Idee einer Weltseele ([[Stoa]]) mit Elementen der griechischen [[Mythologie]] wie dem Halbgott [[Herakles]]. Der Begriff der Auferstehung ist in diesem Zusammenhang unbelegt.<br /> <br /> == Judentum ==<br /> === Tanach ===<br /> Der Glaube an eine Auferstehung einiger oder aller Toten ist im [[Tanach]] nur selten und in relativ spät entstandenen Schriften bezeugt. Viel verbreiteter und älter war die Vorstellung der Ur- und Vätergeschichten im [[1. Buch Mose]], wonach Menschen, die Gottes Gebote befolgten, dafür mit einem langen irdischen Leben belohnt und als Tote bei ihren Vorfahren beerdigt wurden ({{B|Gen|25|8}}): <br /> {{Zitat|[[Abraham]] … starb in einem guten Alter, als er alt und lebenssatt war, und wurde zu seinen Vätern versammelt.}}<br /> <br /> Von den [[Prophetie im Tanach|vorschriftlichen Propheten]] [[Elija]] ({{B|1 Kön|17|17-24}}) und [[Elischa (Prophet)|Elischa]] ({{B|2 Kön|4|17-37}}) überliefert die Bibel als Zeichen ihrer Begabung mit [[Heiliger Geist|Gottes Geist]] die befristete Wiederbelebung einiger bereits Gestorbener. <br /> <br /> Der Gedanke an eine Auferstehung der [[Israeliten]] deutet sich erstmals in der [[Prophetie im Tanach|Prophetie]] des 8. Jahrhunderts an. So heißt es in {{B|Hos|6|1-3}}:<br /> {{Zitat|Kommt, wir kehren zum Herrn zurück! Denn er hat (Wunden) gerissen, er wird uns auch heilen; er hat verwundet, er wird auch verbinden. Nach zwei Tagen gibt er uns das Leben zurück, am dritten Tag richtet er uns wieder auf und wir leben vor seinem Angesicht. Lasst uns streben nach Erkenntnis, nach der Erkenntnis des Herrn. Er kommt so sicher wie das Morgenrot; er kommt zu uns wie der Regen, wie der Frühjahrsregen, der die Erde tränkt.}}<br /> Das künftige Handeln Gottes wird hier wie eine Krankenheilung und als Gewissheit wie der Wechsel der Tages- und Jahreszeiten dargestellt. Das neue stellt das vorherige Leben der von Gottes Gericht Getroffenen so wieder her, dass sie fortan Gottes Willen erfüllen. Dies bedeutet eine innergeschichtliche Wende zum Guten und wurde erst nach dem Untergang des [[Israel (Reich)|Nordreichs Israel]] 722 v. Chr. auf ein neues Leben der Gerechten nach dem Tod bezogen. <br /> <br /> Da der israelitische Glaube Leib und Seele des Menschen als untrennbare sterbliche Einheit betrachtete ({{B|Gen|2|7.19}}), umfassen auch biblische Auferweckungsbilder die ganze [[Person]]. So erfuhr der im [[Babylonisches Exil|Babylonischen Exil]] (586-539 v. Chr.) wirkende Prophet [[Ezechiel]] in seiner [[Vision des Propheten Ezechiel von der Auferweckung Israels|Vision von den Totengebeinen]] Gottes Macht über den Tod als Wiederherstellung aller verwesten Israeliten zu einem neuen leiblichen Leben, das das Leerwerden der Gräber einschließt ({{B|Ez|37|1-14}}). Ähnlich sagt die nach dem Exil entstandene sogenannte [[Jesaja]]-[[Apokalypse]] in {{B|Jes|26|19}}:<br /> {{Zitat|Seine Toten werden auferstehen und ihre Leichen werden auferweckt werden.}}<br /> Auch hier geht es um Israel, nicht um die Menschheit. Die Stelle verwendet die Verben „auferstehen“ und „auferwecken“ parallel und weist im ''passivum divinum'' unausgesprochen auf den Urheber des neuen Lebens hin. In {{B|Jes|25|8}} hieß es zuvor von [[JHWH]]: <br /> {{Zitat|Er wird den Tod verschlingen auf ewig. Und JHWH wird die Tränen von allen Gesichtern abwischen und wird aufheben die Schmach seines Volkes in allen Ländern; denn der Herr hat es gesagt.}}<br /> Auferstehung bzw. Auferweckung bedeutet im Tanach also zunächst ein exklusives Heilshandeln Gottes an seinem erwählten Volk, das zugleich eine Perspektive für alle Menschen öffnet. Ihnen wird hier die Überwindung des Todes als notwendiger Bestandteil des Heils für Israel zugesagt. Innerzeitliche und jenseitige [[Erlösung]] gehen Hand in Hand. <br /> <br /> Erst im [[Buch Daniel]] (ab 170 v. Chr.) wurde diese Zusage zur Erwartung einer universalen Auferweckung der Toten zum Endgericht Gottes ausgedehnt ({{B|Dan|12|2f}}):<br /> {{Zitat|Und viele, die in der Erde schlafen liegen, werden aufwachen, die einen zum [[Ewiges Leben|ewigen Leben]], die anderen zu ewiger Schmach und Schande.}}<br /> Diesen Gedanken verband die jüdische [[Apokalyptik]] mit der [[Äon (Theologie)|Äonenwende]], also einem von Gott herbeigeführten Abbruch der Weltgeschichte, der die Schöpfung vollkommen verwandeln werde. Das Schicksal des einzelnen Menschen war in dieser kollektiven Erwartung eingeschlossen. Theologischer Ausgangspunkt ist Gottes im [[Zehn Gebote|1. Gebot]] ({{B|Ex|20|2}}) ausgedrückte unverbrüchliche Selbstbindung an die endgültige Befreiung Israels, die auf die Rettung aller Völker von unmenschlicher Gewaltherrschaft zielt ({{B|Dan|7|13f}}). Diese Hoffnung hielten die glaubenstreuen Juden auch in auswegloser Existenzbedrohung fest.<br /> <br /> === Deuterokanonische Schriften ===<br /> Das nach den [[Makkabäer]]kriegen entstandene [[2. Makkabäerbuch]] (100-50 v. Chr.) lehrt in einigen Kapiteln die Auferweckung der gerechten, für ihre Treue zu JHWHs [[Tora]] getöteten [[Märtyrer]] unter den Juden. So beschreibt das als legendarischer Einschub geltende Kapitel 7 den vom Fremdherrscher [[Antiochos IV.]] angeordneten [[Folter]]tod von sieben Brüdern und ihrer Mutter. Sie stehen für alle Juden, die sich angesichts des sicheren grausamen Todes der geforderten Abkehr von ihrem Glauben verweigerten und an JHWHs Geboten festhielten. Sie werden als Zeugen für Gottes Macht über diesen ungerechten Tod zitiert, um spätere Generationen zu Glaubenstreue und Martyrium zu ermutigen und den Fremdherrschern Gottes Gericht anzukündigen:&lt;ref&gt;[http://www.uibk.ac.at/theol/leseraum/bibel/2makk7.html Das zweite Buch der Makkabäer, Kapitel 7 (Einheitsübersetzung)]&lt;/ref&gt;<br /> {{Zitat|Eher sterben wir, als dass wir die Gesetze unserer Väter übertreten. [...]&lt;/br&gt; Du Unmensch! Du nimmst uns dieses Leben; aber der König der Welt wird uns zu einem neuen, ewigen Leben auferwecken, weil wir für seine Gesetze gestorben sind. [...]&lt;/br&gt; Gott hat uns die Hoffnung gegeben, dass er uns wieder auferweckt. Darauf warten wir gern, wenn wir von Menschenhand sterben. Für dich aber gibt es keine Auferstehung zum Leben. [...]&lt;/br&gt; Du bist ein vergänglicher Mensch und doch hast du die Macht unter den Menschen zu tun, was du willst. Aber glaub nicht, unser Volk sei von Gott verlassen. Mach nur so weiter! Du wirst seine gewaltige Kraft spüren, wenn er dich und deine Nachkommen züchtigt. [...]&lt;/br&gt; Du wirst nichts ausrichten. Denn wir sind selbst schuld an unserem Leid, weil wir gegen unseren Gott gesündigt haben. Darum konnte so Unfassbares geschehen. Glaub aber ja nicht, dass du heil davonkommst; denn du hast es gewagt, mit Gott zu kämpfen.}}<br /> Schließlich bezieht die Mutter die Auferstehungslehre zusammenfassend auf Gottes [[Schöpfung]]smacht:<br /> {{Zitat|...der Schöpfer der Welt hat den werdenden Menschen geformt, als er entstand; er kennt die Entstehung aller Dinge. Er gibt euch gnädig Atem und Leben wieder, weil ihr jetzt um seiner Gesetze willen nicht auf euch achtet. [...]&lt;/br&gt; Schau dir den Himmel und die Erde an; sieh alles, was es da gibt, und erkenne: Gott hat das aus dem Nichts erschaffen und so entstehen auch die Menschen. Hab keine Angst vor diesem Henker, sei deiner Brüder würdig und nimm den Tod an! Dann werde ich dich zur Zeit der Gnade mit deinen Brüdern wiederbekommen.}}<br /> <br /> Der Glaube an die Auferstehung der Gerechten blieb jedoch im damaligen Judentum umstritten. Vielfach wurden Niederlagen und Tode jüdischer Freiheitskämpfer auf zuvor begangene Gebotsübertretungen zurückgeführt, die ihre künftige Rechtfertigung durch Gott in Frage stellten. Dagegen betete und opferte der Anführer einer erfolgreichen Befreiungsschlacht auch für die Auferstehung der wegen Götzendienst gefallenen Juden, wie eine Episode im 2. Makkabäerbuch, 12. Kapitel zeigt:&lt;ref&gt;[http://www.uibk.ac.at/theol/leseraum/bibel/2makk12.html 2. Makkabäer 12,32-45: ''Die bestrafte Untreue einiger Juden und das Sühnopfer für die Toten'']&lt;/ref&gt; <br /> {{Zitat|[...] Der edle Judas aber ermahnte die Leute, sich von Sünden rein zu halten; sie hätten ja mit eigenen Augen gesehen, welche Folgen das Vergehen der Gefallenen gehabt habe. Er veranstaltete eine Sammlung, an der sich alle beteiligten, und schickte etwa zweitausend Silberdrachmen nach Jerusalem, damit man dort ein Sündopfer darbringe. Damit handelte er sehr schön und edel; denn er dachte an die Auferstehung. Hätte er nicht erwartet, dass die Gefallenen auferstehen werden, wäre es nämlich überflüssig und sinnlos gewesen, für die Toten zu beten. Auch hielt er sich den herrlichen Lohn vor Augen, der für die hinterlegt ist, die in Frömmigkeit sterben.}}<br /> <br /> In den [[Schriftrollen vom Toten Meer]] ist die Auferstehung nur in dem Fragment 4Q521 als Aussage über Gott angedeutet:<br /> {{Zitat|Er heilt Durchbohrte, belebt Tote, verkündet Armen Gerechtigkeit...}}<br /> Damit wurde die prophetische Tradition fortgesetzt, wonach Gott gerade die in diesem Leben zu kurz Gekommenen, die Armen, die ungerecht Getöteten aus dem Tod retten und rehabilitieren werde.<br /> <br /> Im [[Äthiopisches Henochbuch|Äthiopischen Henochbuch]] findet sich die Auferstehungshoffnung bereits in frühen Passagen (um 50 v. Chr.), die aber noch nicht deutlich von der Vorstellung einer unsterblichen Seele unterschieden sind (u.a. 20,8; 22; 90,33.38; 91,10; 92,3). Erst in den um 70-100 n. Chr. hinzugefügten Bilderreden (Kapitel 37-71) wird die künftige Verwandlung der toten und verwesten Körper zu einem neuen Leben auf dieser Erde erwartet (51,1):<br /> {{Zitat|In jenen Tagen wird die Erde das herausgeben, was ihr anvertraut ist, und die Unterwelt [Scheol] wird herausgeben, was sie empfangen hat, und die [[Hölle]] wird, was sie schuldet, herausgeben.}}<br /> Zuvor (46,6; 48,9-10) wird diese Verheißung auf die Gerechten begrenzt, die Sünder werden davon ausgeschlossen.<br /> <br /> Auf diese Passagen spielen auch das [[4. Buch Esra]] (7,32) und das syrische [[Buch Baruch]] (21,23f; 42,7; 50,2) an. Dabei wird Auferstehung jedoch als Wiedervereinigung einer unsterblichen Seele mit einem neuen sterblichen Körper in einer verwandelten Erde gedacht. Noch jüngere jüdische Schriften wie der ''[[Liber Antiquitatum Biblicarum|Pseudo-Philo]]'' versuchten beide Vorstellungskomplexe auf verschiedene Weisen auszugleichen.<br /> <br /> === Rabbinische Theologie ===<br /> Wie die [[Sadduzäerfrage]] ({{B|Mk|12|18-27}}) zeigt, war die leibliche Auferstehung im palästinischen Judentum des 1. Jahrhunderts ein Streitthema. Die [[Sadduzäer]] lehnten diesen Glauben ab, da er in der [[Tora]], die für sie alleingültige [[Offenbarung]]surkunde war, nirgends direkt vorkommt. Die [[Pharisäer]] dagegen glaubten im Anschluss an spätere jüdische Schriften überwiegend an die Auferstehung der Gerechten (2. Makkabäerbuch), manche auch an eine Auferstehung aller Toten zum Endgericht (Danielbuch). <br /> <br /> Damalige Grabinschriften zeigen nicht eindeutig den Auferstehungsglauben. Eine Aussage, die begrabene Person (griech. ''psyche'') sei lebendig, ließ z.&amp;nbsp;B. offen, ob damit ein neuer Leib oder ein seelisches Weiterleben gemeint war. Demnach waren Vorstellungen über ein Leben nach dem Tod in der jüdischen Theologie zwischen 100 v. bis 100 n. Chr. weder einheitlich noch vorrangig gegenüber anderen Glaubensthemen.<br /> <br /> Nach der Zerstörung des Jerusalemer Tempels 70 n. Chr. gewannen die Pharisäer bzw. [[Rabbinen]] (Toralehrer) die Führungsrolle im Judentum. Sie gaben dem Gemeinschaftsgebet im Synagogengottesdienst Vorrang gegenüber dem nicht mehr praktizierbaren Tempelopferkult. Das [[Achtzehnbittengebet]] fasst den damaligen Glaubenskonsens zur Auferstehung in der 2. Benediktion zusammen:&lt;ref&gt;[http://buber.de/cj/judaica/18bitten Die 18 Bitten, zitiert nach dem ''Sidur Sefar Emet'' (Jüdisches Gebetsbuch), Basel 1964, S.40ff]&lt;/ref&gt;<br /> {{Zitat|Du bist mächtig in Ewigkeit, Herr, belebst die Toten, du bist stark zum Helfen. Du ernährst die Lebenden mit Gnade, belebst die Toten in großem Erbarmen, stützest die Fallenden, heilst die Kranken, befreist die Gefesselten und hältst die Treue denen, die im Staube schlafen. Wer ist wie du, Herr der Allmacht, und wer gleichet dir, König, der du tötest und belebst und Heil aufsprießen lässt. Und treu bist du, die Toten wieder zu beleben. Gelobt seist du, Ewiger, der du die Toten wieder belebst!}}<br /> Die Auferstehung wird hier aus der rettenden Allmacht, Gnade und Treue Gottes zu allem Leben abgeleitet. <br /> <br /> Ein Traktat der [[Mischna]] erklärte sie daraufhin zum Dogma und schloss die, die nicht daran glauben, vom Heil aus (San X,1b):<br /> {{Zitat|Folgende haben keinen Anteil an der kommenden Welt: Wer da sagt, es gibt keine Auferstehung der Toten von der Tora aus...}}<br /> Dabei blieb weiterhin umstritten, ob bereits die Tora die Auferstehung lehre und welcher Art das neue Leben der Toten sein würde. Die meisten Rabbiner begrenzten die Auferstehung zum ewigen Leben auf von Gott als gerecht anerkannte Juden; einige lehrten, nur in Israel beerdigte Juden würden auferstehen. Seit dem 4. Jahrhundert wurde es üblich, die Diaspora-Toten mit etwas Erde aus Israel zu beerdigen; unterirdische Verbindungen würden ihre Rückkehr zur Auferstehung in Israel ermöglichen. Im [[Talmud]] werden allzu materielle Heilsbedingungen und Beschreibungen des künftigen Lebens abgewehrt (bBer 6 17a):<br /> {{Zitat|In der kommenden Welt gibt es kein Essen und Trinken, keine Fortpflanzung und keine Vermehrung... Die Gerechten sitzen vielmehr da, ihre Kronen auf den Köpfen, und genießen den Glanz der Herrlichkeit Gottes.}}<br /> Dazu wurden Bibelstellen wie {{B|Jes|64|3}} auf die kommende Welt bezogen (bBer 34b):<br /> {{Zitat|Kein Auge hat es'' [Gottes Reich] ''gesehen außer Gott allein.}}<br /> <br /> === Mittelalter ===<br /> Erst jüdische Theologen des [[Mittelalter]]s versuchten, die widersprüchlichen rabbinischen Lehrmeinungen zur Auferstehung auszugleichen. ''Saadja Gaon'' schrieb dazu in seinem Werk ''Ha-Emunot we-ha-Deot'' ein eigenes Kapitel, das als getrennter, Rabbi Eliezer zugeschriebener Auszug in Umlauf kam. Er lehrte eine befristete leibliche Wiederbelebung der Gerechten in der messianischen Endzeit, der er traditionelle materielle Aussagen zuordnete, und eine völlig unvorstellbare Auferstehung aller Toten nach Gottes Endgericht.<br /> <br /> [[Maimonides]] stellte die Auferstehung als letzten seiner 13 Glaubensartikel heraus. An anderen Stellen schien er jedoch die unsterbliche Seele zu lehren. Deswegen angegriffen, erläuterte er seinen Glauben in ''Ma'amar Techiat Ha-Metim'' (1191): Die leibliche Auferstehung gelte in der messianischen Zeit und ende mit dem Tod aller Auferweckten; in der jenseitigen kommenden Welt folge ein rein geistiger Zustand als unsterbliches Seelenleben.<br /> <br /> Seine Hauptgegner in diesem Disput waren [[Meir ha-Levi Abulafia]] (um 1165-1244) und [[Nachmanides|Mose ben Nachman]] (1194-1270). Letzterer erklärte in ''Torat ha-Adam'', man könne an Gottes belohnende und strafende Gerechtigkeit gemäß der Tora auch glauben, wenn man die leibliche Auferstehung ablehne.<br /> <br /> === Neuzeit ===<br /> In der Neuzeit haben sich drei Lehrmeinungen herausgebildet, die jeweils an verschiedene Aussagen des Tanach anknüpfen: <br /> * Die eine nimmt an, dass alle Menschen mit Leib und Seele sterben, aber in der messianischen Zeit leiblich auferstehen (Sanhedrin 10,1 mit Bezug auf Dan 12,2).<br /> * Die andere nimmt an, dass die reine unsterbliche Seele, unbefleckt durch [[Geburt]], Leben und Tod, wieder rein zu Gott zurückkehrt. Sie geht davon aus, dass diese Seele nach dem Tod unabhängig vom Körper weiterlebt (Schabbat 152b mit Bezug auf {{B|Spr|12|28}}). <br /> * Die dritte nimmt an, dass die Seele des Menschen nach dem Tod seines Körpers bis zur messianischen Zeit weiterlebe, sich schließlich mit einem neugeschaffenen Körper vereinige und so leibhaftig auferstehe. <br /> <br /> Im liberalen Reformjudentum wird der leibliche Auferstehungsglaube unter philosophischem Einfluss zugunsten des Glaubens an die unsterbliche Seele abgelehnt. So erklärten liberale Rabbiner nach einer Konferenz in [[Pittsburgh]] 1885:<br /> {{Zitat|We reassert the doctrine of Judaism, that the soul of man is immortal, grounding this belief on the divine nature of the human spirit... We reject as ideas not rooted in Judaism the beliefs both in the bodily resurrection and in Gehenna and Eden.}}<br /> Der Versammlungsleiter ''[[Isaac Mayer Wise]]'' (1819-1900) strich schon 1857 Anspielungen auf die leibliche Auferstehung aus seinen jüdischen Gebetbüchern. Ihm folgten Neuausgaben in den USA, während europäische Neuausgaben dieser Gebetbücher den traditionellen Text überliefern, aber im Sinne der unsterblichen Seele deuten. Wie diese nach dem Tod weiterlebt und was sie ist, hat das Judentum nie genau dargestellt.&lt;ref&gt;Theologische Realenzyklopädie 4. Auflage, Artikel ''Auferstehung'', Abschnitt I/2 ''Judentum'' (Günter Sternberger), S. 443-449&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Christentum ==<br /> {{Hauptartikel|Auferstehung Jesu Christi}}<br /> Der Begriff '''Auferweckung''' (vom griechischen Verb εγείρω) bezeichnet im Sprachgebrauch der [[Bibel]] denselben Sachverhalt als Tat [[JHWH|Gottes]], so die [[Auferstehung Jesu Christi]], aber auch die durch [[Wunder Jesu]] befristete Wiederbelebung von Sterblichen vor ihrem endgültigen Tod.<br /> <br /> Dass Gott [[Jesus von Nazaret]] am „dritten Tag“ seit seiner [[Kreuzigung]] unter [[Pontius Pilatus]] (etwa eineinhalb Tage nach seinem Tod) auferweckt habe, ist ein zentrales [[Glaubensbekenntnis]] des [[Urchristentum]]s im [[Neues Testament|Neuen Testament]] {{Bibel|1 Kor|15|3ff.}}. Diese Tat Gottes feiert das [[Christentum]] am jährlichen [[Osterfest]], dem christlichen Hauptfest.<br /> <br /> Der Auferstehungsglaube beruht auf dem Glauben an die Auferstehung Jesu Christi, die das NT in zwei miteinander verknüpften Überlieferungskomplexen verkündet:<br /> * der Grabauffindung „am ersten Tag der Woche“ durch die Frauen, die Jesu Sterben und Grablegung beobachtet hatten,<br /> * von den Erscheinungen des auferweckten Jesus in leiblicher Gestalt vor Menschen, insbesondere einigen seiner Jünger, die sich dadurch zur Völkermission berufen sahen.<br /> Wie diese Texte entstanden sind, sich zueinander verhalten und wie die Osterereignisse historisch verlaufen sein könnten, ist Gegenstand einer intensiven exegetischen, wissenschaftlichen, inner- wie außerkirchlichen Debatte (siehe dazu obigen Hauptartikel).<br /> <br /> In [[1. Korintherbrief]] 15 und [[2. Korintherbrief]] 5 lehrt Paulus übereinstimmend mit manchen damaligen Pharisäern die kommende leibliche Auferstehung aller Toten zum Endgericht als endgültige Verwandlung der ganzen Welt. Dieses Erkenntnis habe durch die Auferstehung Jesu Christi begonnen und sei durch ihn verbürgt. Er stellt damit die Auferstehung des menschgewordenen Gottessohnes vor dem Hintergrund des Ewigen Lebens in den Rahmen prophetischer und apokalyptischer Heilserwartungen des Judentums.<br /> <br /> Daneben überliefert das NT befristete Wiederbelebungen von Verstorbenen als [[Wunder Jesu]] oder einiger seiner [[Apostel]] ({{B|Mt|9|8-26}}; {{B|Lk|7|11-17}}; {{B|Joh|11|1-45}}; {{B|Apg|9|36-42}}; {{B|Apg|20|9-11}}). Diese Texte sollen die Heilkraft Jesu und der in seinem Namen heilenden Apostel veranschaulichen, drücken also weder einen allgemeinen Auferstehungsglauben aus noch einen allgemeinen Glauben an die Fähigkeit von auserwählten Christen, Tote wiederzubeleben.<br /> <br /> Berichte von Christen über einzelne befristete Wiederbelebungen (etwa eines Freundes von [[John Knox]]&lt;ref&gt;Kurt E. Koch: ''Im Paradies.'' The Association for Christian Evangelism, Quebeck, ISBN 0-88981-011-7, S. 31.&lt;/ref&gt;, einer [[Suizid|Selbstmörderin]] durch [[Johann Christoph Blumhardt]] 1887&lt;ref&gt;Friedrich Zündel: ''Pfarrer Johann Christoph Blumhardt – Ein Lebensbild.'' 5. Auflage, S. Höhr, Zürich 1887, S. 219f.&lt;/ref&gt; oder des Unfalltoten Daniel Ekechukwu 2001&lt;ref&gt;[http://www.alexanderseibel.de/die_wunder_des_reinhard_bonnke.htm Alexander Seibel: ''Die Wunder des Reinhad Bonnke.''] Abgerufen am 6. Januar 2011.&lt;/ref&gt;) sind selten und nicht verifizierbar; ähnliche Berichte findet man auch in anderen Religionen.&lt;ref&gt;Kurt E. Koch: ''Im Paradies.'' S. 77.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Kirchliche Auferstehungslehren unterscheiden sowohl unsterbliche Seele und sterblichen Leib bei Menschen allgemein, die ihre Auferstehung wieder vereinen soll, als auch die Auferstehung Jesu Christi als Gottes alleinigen Willensakt von der folgenden Auferstehung aller Sterblichen durch das kommende Handeln Jesu Christi.<br /> <br /> Der genaue Ablauf der Auferstehung ist konfessionell umstritten: besonders die Frage, ob die allgemeine Totenauferstehung am [[Parusie|Jüngsten Tag]] mit der Erweckung der getauften Christen zusammenfallen werde, oder ob sie – wie vielerorts angenommen wird – unmittelbar nach dem irdischen Tod erfolgt, Jesus gleich, am dritten Tag {{Bibel|1 Thess|4|13ff.}}.<br /> <br /> == Auferstehung von Tieren ==<br /> Während früher fast nur die Auferstehung von Menschen diskutiert wurde, wird heute auch nach einem Weiterleben oder Wiederauferstehen von Tieren gefragt. Diese Vorstellung ist in den bekannten religiösen Schriften zu diesem Thema nicht dokumentiert. Dennoch glauben manche christliche Theologen, darunter [[Martin Luther]], dass auch Tiere bei der geglaubten zukünftigen Verwandlung der ganzen Welt auferstehen werden. Diese Überlegungen werden indirekt aus anderen Aussagen zu Tieren gefolgert, z.&amp;nbsp;B. aus Gen 1,27ff: Gott habe Tiere genauso wie Menschen aus Erde geschaffen, also besäßen sie eine gleichartige Seele wie Menschen und würden ebenfalls nach dem Tod ein neues körperliches Leben erhalten.&lt;ref&gt;[http://www.aktion-kirche-und-tiere.de/index.php?client=1&amp;lang=1&amp;idcatart=1694 Ulrich Seidel: Friedhöfe für Tiere?]&lt;/ref&gt; In der [[Orthodoxe Kirchen|orthodoxen]] Kirche wird die Auferstehung der Tiere grundsätzlich bejaht, als Teil der Schöpfung, die durch die Erlösung des Menschen ebenfalls erlöst wird.<br /> <br /> == Kritik ==<br /> ''Hauptartikel: [[Religionskritik]]''<br /> <br /> === Natur- und Geschichtswissenschaft ===<br /> Die heutigen Naturwissenschaften sind methodisch einem [[Empirismus]] verpflichtet, der aus den beobachtbaren und experimentell überprüfbaren Erscheinungen auf physikalische, chemische und biologische Gesetzmäßigkeiten schließt und sie daraus erklärt. Sie behandeln „jenseitige“ Realitäten oder singuläre Ereignisse ohne naturwissenschaftlich nachweisbare Ursachen („[[Wunder]]“) nicht. Zwar kennen auch sie die Kategorie der [[Geschichtswissenschaft| Kontingenz]] und des [[Zufall]]s, leiten daraus aber keine grundsätzliche Relativierung des naturwissenschaftlichen Weltbilds ab. <br /> <br /> Seit der kritischen Erkenntnistheorie [[Immanuel Kant]]s werden Glaubenssätze streng von Tatsachenaussagen unterschieden und in den Bereich des Subjektiven, nicht systematisch Nachweisbaren verwiesen. <br /> <br /> Auch die kritische [[Geschichtswissenschaft]] geht von einem Ursache-Wirkungs-Kontinuum der Geschichte aus und rechnet nicht mit völlig analogielosen Ereignissen ohne innergeschichtliche Ursachen ([[Ernst Troeltsch]]), so dass eine Auferstehung allenfalls als [[Mythologie|mythologisches]] Motiv, nicht aber als historisches Ereignis gelten kann. <br /> <br /> [[Rationalismus|Rationalistische]] Erklärungsversuche für Auferstehungsberichte in antiken Quellen gibt es seit dem [[Zeitalter der Aufklärung]]. Sie laufen stets auf die These eines [[Scheintod]]s hinaus. In Bezug auf Jesus von Nazaret gehen sie entweder davon aus, dass er die [[Kreuzigung]] überlebte oder eine Verwechslung vorlag, so dass eine andere Person anstelle von Jesus gekreuzigt worden sei.<br /> <br /> === Psychologie und Soziologie ===<br /> Psychologisch argumentierende Religionskritiker sehen im Auferstehungsglauben oft einen menschlichen Versuch, die Endgültigkeit des [[Tod]]es in einer Glaubensgemeinschaft zu mildern oder gar aufzuheben. [[Ludwig Feuerbach]] kritisierte dies als [[Projektion (Psychoanalyse)| Projektion]], [[Karl Marx]] als [[Opium]] (Selbstberuhigung und illusorischen Rausch), [[Sigmund Freud]] als [[Verdrängung (Psychoanalyse)|Verdrängung]] und [[Neurose|neurotische Selbstentzweiung]] bzw. [[infantil]]e Wunschvorstellung, [[Bertrand Russell]] als irrationale [[Angst]]abwehr.<br /> <br /> == Siehe auch ==<br /> * [[Ganztodtheorie]]<br /> <br /> == Literatur ==<br /> '''Allgemein'''<br /> <br /> * Sung-Hee Lee-Linke (Hrsg.): ''Auferstehung oder Reinkarnation?''. Lembeck, Frankfurt/M. 2006, ISBN 3-87476-498-2<br /> <br /> '''Christentum'''<br /> * Godehard Brüntrup, Matthias Rugel, Maria Schwartz (Hrsg.): ''Auferstehung des Leibes - Unsterblichkeit der Seele'', Kohlhammer, Stuttgart 2010, ISBN 3-17-020979-5<br /> * [[Dag Øistein Endsjø]]. ''Greek Resurrection Beliefs and the Success of Christianity''. New York: Palgrave Macmillan 2009.<br /> * Markus Knapp: ''Ostern – der Grund des christlichen Glaubens. Die Auferstehung Jesu in historischer und theologischer Perspektive.'' In: Theologie im Kontakt 10, hrsg. v. [[Reinhard Göllner]], Münster o. J. (2002), S. 53–78.<br /> * Thomas Marschler: ''Auferstehung und Himmelfahrt Christi in der scholastischen Theologie bis zu Thomas von Aquin. Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters N.F. 64,1-2. Aschendorff, Münster 2003 ISBN 3-402-04017-4<br /> * [[Nicholas Thomas Wright]]: ''Die Auferstehung des Sohnes Gottes. Eine historische Perspektive.'', 2001, ISBN 3-921113-03-2 ausführlicher englisch ''The Resurrection of the Son of God'' ISBN 0-8006-2679-6<br /> * Franz J. Hinkelammert: ''Das Reich des Lebens und das Reich des Todes. Leben und Tod in der christlichen Botschaft''. In: Ders.: ''Die ideologischen Waffen des Todes. Zur Metaphysik des Kapitalismus''. Edition Exodus, Münster 1985, ISBN 3-905575-05-1, S. 163 ff.<br /> <br /> '''Islam'''<br /> * Harald Motzki (Hrsg.): ''Hadith. Origins and developnments''. Ashgate Books, Aldershot, Hampshire 2004, ISBN 0-86078-704-4 (in fast allen Hadithbüchern gibt es ein Kapitel über die Auferstehung)<br /> * Bediüzzaman S. Nursî: ''Das große Zeichen. Qurankommentar''. Envar-Verlag, Wetzlar 1988, ISBN 3-926872-01-2 (darin „Abhandlung über die Auferstehung“ [10. Wort] und „Über das Paradies“ [28. Wort])<br /> <br /> '''Alter Orient und Afrika'''<br /> * Dierk Lange: &quot;The dying and the rising God in the New Year Festival of Ife&quot;. In: Lange, [http://books.google.de/books?id=syATJKcx5A0C&amp;printsec=frontcover&amp;dq=lange,+kingdoms&amp;hl=de&amp;ei=N_-fTYqhL82Vswam6KzoAQ&amp;sa=X&amp;oi=book_result&amp;ct=result&amp;resnum=1&amp;ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&amp;q&amp;f=false ''Ancient Kingdoms of West Africa''], Dettelbach, Röll Vlg. 2004, S.&amp;nbsp;343–376.<br /> * Tryggve Mettinger: ''The Riddle of Resurrection: &quot;Dying and Rising Gods&quot; in the Ancient Near East''. Stockholm, Almqvist 2001.<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> {{Wikiquote|Auferstehung}}<br /> * {{IEP|http://www.iep.utm.edu/r/resurrec.htm|Resurrection|Jeff Green}}<br /> * [http://www.liberale-juden.de/cms/index.php?id=83.html Jüdische Auffassung – Was kommt nach dem Tod?]<br /> * {{WiBiLex|Auferstehung (AT)|Autoren=Kathrin Liess|Zugriffsdatum=27. Januar 2013}}<br /> <br /> == Einzelbelege ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> [[Kategorie:Religion]]<br /> [[Kategorie:Biblisches Thema]]<br /> [[Kategorie:Tod (Mythologie)]]<br /> <br /> [[als:Auferstehung]]<br /> [[bg:Възкресение]]<br /> [[ca:Resurrecció]]<br /> [[cs:Vzkříšení]]<br /> [[da:Opstandelse]]<br /> [[en:Resurrection]]<br /> [[eo:Reviviĝo]]<br /> [[es:Resurrección]]<br /> [[fa:رستاخیز]]<br /> [[fi:Ylösnousemus]]<br /> [[fr:Résurrection (christianisme)]]<br /> [[fy:Opstanning]]<br /> [[gd:Aiseirigh]]<br /> [[gl:Resurrección]]<br /> [[he:תחיית המתים]]<br /> [[hr:Uskrsnuće]]<br /> [[hu:Feltámadás]]<br /> [[id:Kebangkitan]]<br /> [[it:Risurrezione]]<br /> [[ja:復活 (キリスト教)]]<br /> [[kn:ಪುನರುತ್ಥಾನ]]<br /> [[lb:Operstéiung]]<br /> [[lt:Prisikėlimas]]<br /> [[mk:Воскресение]]<br /> [[ms:Kebangkitan]]<br /> [[nl:Opstanding]]<br /> [[no:Oppstandelse]]<br /> [[pl:Zmartwychwstanie]]<br /> [[pt:Ressurreição]]<br /> [[ru:Воскресение из мёртвых]]<br /> [[rue:Воскресїня]]<br /> [[sh:Vaskrsenje]]<br /> [[simple:Resurrection]]<br /> [[sq:Ringjallja]]<br /> [[sr:Васкрсење]]<br /> [[sv:Uppståndelse]]<br /> [[sw:Ufufuko]]<br /> [[tl:Muling pagkabuhay]]<br /> [[uk:Воскресіння]]<br /> [[zh:復活]]<br /> [[zh-yue:復活]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Gaius_Cassius_Longinus_(Konsul_171_v._Chr.)&diff=115076877 Gaius Cassius Longinus (Konsul 171 v. Chr.) 2013-03-07T05:12:21Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: ru:Гай Кассий Лонгин (консул 171 года до н. э.)</p> <hr /> <div>'''Gaius Cassius Longinus''' entstammte dem römischen [[Plebejer|plebejischen]] Geschlecht der [[Cassier]] und war 171 v. Chr. [[Consulat|Konsul]] sowie 154 v. Chr. [[Censur|Zensor]].<br /> <br /> == Leben ==<br /> <br /> Gaius Cassius Longinus, dessen Vater und Großvater das gleiche Pränomen führten, ist der erste bekannte Träger des Cognomens ''Longinus''. Er war auch der wichtigste Vertreter seines Geschlechts im 2. Jahrhundert v. Chr.<br /> <br /> Erstmals wird Cassius Longinus 178 v. Chr. erwähnt, als er als [[Militärtribun]] fungierte.&lt;ref&gt;[[Titus Livius]] 41, 5, 8.&lt;/ref&gt; 174 v. Chr. hatte er das Amt eines [[Praetur|''praetor urbanus'']] inne und im folgenden Jahr 173 v. Chr. jenes eines [[Decemvir]] für Ackerverteilungen in [[Ligurien]].&lt;ref&gt;Livius 42, 4, 4.&lt;/ref&gt; <br /> <br /> Zum Konsulat rückte Cassius Longinus 171 v. Chr. auf und erhielt einen ebenfalls plebejischen Amtsgenossen, [[Publius Licinius Crassus (Konsul 171 v. Chr.)|Publius Licinius Crassus]],&lt;ref&gt;''[[Fasti Capitolini]]'' ad annum 171 v. Chr.; Livius 42, 28, 5 und 42, 29, 1; u. a.&lt;/ref&gt; obwohl es bereits im Vorjahr, und zwar erstmals in der römischen Geschichte, ein rein plebejisches Kollegium von Konsuln gegeben hatte. Cassius Longinus bemühte sich vergeblich, den Oberbefehl im [[Dritter Makedonisch-Römischer Krieg|Krieg]] gegen den makedonischen König [[Perseus (Makedonien)|Perseus]] zu erhalten. Diese Aufgabe fiel vielmehr seinem Mitkonsul zu, während er selbst zu seiner Enttäuschung Italien als Amtsbereich erhielt.&lt;ref&gt;Livius 42, 32, 1-5.&lt;/ref&gt; Er sammelte seine Truppen in [[Aquileia]] und machte sich von dort aus eigenmächtig auf den Weg, um über [[Illyrien]] auf den makedonischen Kriegsschauplatz zu gelangen, musste aber auf Befehl des [[Römischer Senat|Senats]] wieder nach Italien umkehren.&lt;ref&gt;Livius 43, 1, 4-12.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Während Cassius Longinus sich auf dem Marsch nach Makedonien in den von ihm durchzogenen Gebieten friedlich verhalten hatte, verwüstete er diese Regionen auf dem Rückweg brandschatzend und plündernd. Deshalb führten Gesandte der betroffenen Stämme der [[Karner (Volk)|Karner]], [[Histrier|Istrier]] und [[Iapyden]] sowie eine vom Bruder des ersten namentlich bekannten Herrschers von [[Noricum]], [[Cincibilus]], angeführte Delegation im folgenden Jahr 170 v. Chr. Klage vor dem Senat. Damals diente Cassius Longinus als Militärtribun des Konsuls [[Aulus Hostilius Mancinus]] in Makedonien, und so drückte der Senat zwar gegenüber den Gesandten sein Missfallen an der Vorgangsweise des früheren Konsuls aus, meinte aber zugleich, dass ein Mann konsularischen Rangs, der im Dienst des Staats abwesend war, nicht ungehört verurteilt werden könne. Wenn er aus Makedonien zurückgekehrt sei, könnten sie ihre Beschwerden gegen ihn erneut vorbringen. Zumindest ließen die Senatoren den fremden Gesandten Geschenke überreichen und Kommissare in die geschädigten Gebiete reisen.&lt;ref&gt;Livius 43, 5, 1-9.&lt;/ref&gt; Seine Tätigkeit in Makedonien versah Cassius Longinus bis 168 v. Chr.&lt;ref&gt;Livius 44, 31, 15.&lt;/ref&gt;; danach wurde er nicht mehr belangt.<br /> <br /> Das letzte bezeugte Amt des Cassius Longinus ist die [[Censur|Zensur]], die er 154 v. Chr. gemeinsam mit [[Marcus Valerius Messalla (Konsul 161 v. Chr.)|Marcus Valerius Messalla]] bekleidete.&lt;ref&gt;''Fasti Capitolini''; [[Marcus Tullius Cicero|Cicero]], ''De domo sua'' 130 und 136; [[Lucius Calpurnius Piso Frugi|Piso]] bei [[Plinius der Ältere|Plinius]], ''[[Naturalis historia]]'' 17, 244; [[Sextus Pompeius Festus|Festus]], p. 285.&lt;/ref&gt; Die Zensoren planten die Errichtung eines Theaters aus Stein; gegen dieses Bauvorhaben legte aber der zweimalige Konsul [[Publius Cornelius Scipio Nasica Corculum]] als verderblich für die Sitten Einspruch ein. Scipio Nasica erreichte denn auch, dass das bereits begonnene Theater kraft eines Senatsbeschlusses wieder niedergerissen wurde.&lt;ref&gt;[[Velleius Paterculus]] 1, 15, 3; [[Valerius Maximus]] 2, 4, 2; [[Orosius]] 4, 21, 4; [[Appian]], ''Bürgerkriege'' 1, 28 (der das Ereignis zeitlich zu spät einordnet und Cassius Longinus das falsche Pränomen ''Lucius'' gibt); u. a.&lt;/ref&gt; Ob der hier behandelte Cassius oder ein anderer Vertreter seiner ''gens'' den [[Marcus Porcius Cato der Ältere|älteren Cato]] anklagte,&lt;ref&gt;[[Aulus Gellius]], ''[[Noctes Atticae]]'' 10, 14, 3.&lt;/ref&gt; ist ungewiss.<br /> <br /> == Literatur ==<br /> <br /> *{{RE|III,2|1726||Cassius 55)|[[Friedrich Münzer]]}}<br /> <br /> == Anmerkungen ==<br /> <br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> {{SORTIERUNG:Cassius Longinus, Gaius}}<br /> [[Kategorie:Geboren im 3. Jahrhundert v. Chr.]]<br /> [[Kategorie:Gestorben im 2. Jahrhundert v. Chr.]]<br /> [[Kategorie:Konsul (Römische Republik)]]<br /> [[Kategorie:Mann]]<br /> <br /> {{Personendaten<br /> |NAME=Cassius Longinus, Gaius<br /> |ALTERNATIVNAMEN=Longinus, Gaius Cassius<br /> |KURZBESCHREIBUNG=römischer Konsul 171 v. Chr. sowie Zensor 154 v. Chr.<br /> |GEBURTSDATUM=3. Jahrhundert v. Chr.<br /> |GEBURTSORT=<br /> |STERBEDATUM=nach 154 v. Chr.<br /> |STERBEORT=<br /> }}<br /> <br /> [[bg:Гай Касий Лонгин (консул 171 пр.н.е.)]]<br /> [[ca:Gai Cassi Longí (cònsol 171 aC)]]<br /> [[en:Gaius Cassius Longinus (consul 171 BC)]]<br /> [[es:Cayo Casio Longino (cónsul 171 a. C.)]]<br /> [[fi:Gaius Cassius Longinus (vuoden 171 eaa. konsuli)]]<br /> [[fr:Caius Cassius Longinus (consul en -171)]]<br /> [[hu:Caius Cassius Longinus (Kr. e. 171)]]<br /> [[pt:Caio Cássio Longino (cônsul de 171 a.C.)]]<br /> [[ru:Гай Кассий Лонгин (консул 171 года до н. э.)]]<br /> [[sh:Gaj Kasije Longin (171. pne.)]]<br /> [[uk:Гай Кассій Лонгін (консул 171 року до н. е.)]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Soziale_Beziehung&diff=115076865 Soziale Beziehung 2013-03-07T05:11:32Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: az:Sosial əlaqələr</p> <hr /> <div>Eine '''Soziale Beziehung''' haben zwei Individuen oder Gruppen dann, wenn ihr Denken, Handeln oder Fühlen gegenseitig aufeinander bezogen ist. <br /> <br /> == Soziologie ==<br /> Der Begriff der ''sozialen Beziehung'' wird häufig in der [[Soziologie]] verwendet.<br /> <br /> Soziale Beziehungen sind eine elementare Voraussetzung des Menschen, um [[Gesellschaft (Soziologie)|gesellschaftlich]] erfolgreich zu leben. Erlernt er in seinen allerersten Jahren nicht, sie einzugehen (''siehe'' [[Urvertrauen]]), so ist er zeitlebens geschädigt.<br /> <br /> Diese Beziehungen können positive oder negative Qualitäten haben. Beziehungen, die positive Auswirkungen haben, werden auch als [[Ressource#Soziologie|Ressourcen]] des Individuums angesehen.<br /> <br /> === Begriffsentwicklung bei Max Weber und Leopold von Wiese ===<br /> Der Begriff „soziale Beziehung“ geht auf [[Max Weber]] zurück. Dieser definiert:<br /> <br /> ''Soziale Beziehung soll ein seinem Sinngehalt nach aufeinander gegenseitig eingestelltes und dadurch orientiertes Sichverhalten mehrerer heißen. Die soziale Beziehung besteht also durchaus und ganz ausschließlich: in der ''Chance'', dass in einer (sinnhaft) angebbaren Art [[Soziales Handeln|sozial gehandelt]] wird, einerlei zunächst: worauf diese Chance beruht.'' (In: ''[[Wirtschaft und Gesellschaft]]'', Kapitel 1, § 3).<br /> <br /> Aus dieser Definition ergibt sich, dass eine Beziehung erst beendet ist, wenn keine Chance mehr besteht, dass in ihrem Sinn gehandelt wird. Eine Ehe ist somit soziologisch betrachtet solange gültig, bis nicht einmal mehr die geringste Chance besteht, dass in ihrem Sinn gehandelt wird. Eine soziale Beziehung besteht immer aus zwei oder mehreren Personen.<br /> <br /> Eine soziale Beziehung ist eine [[Soziale Interaktion|Interaktions]]&lt;nowiki&gt;kette&lt;/nowiki&gt;. Es gibt verschiedene Arten der sozialen Beziehung. Darunter zählen beispielsweise Bekanntschaften, Paarbeziehungen, Freundschaften oder Verwandtschaften. Die Bekanntschaft ist eine schwache Form der sozialen Beziehung. Sie besteht, wenn sich (mindestens) zwei Personen gegenseitig identifizieren und wiedererkennen können. Die Paarbeziehung sticht hingegen durch ihre Exklusivität hervor: Sie ist sozial geschlossen und birgt Verpflichtungen. <br /> <br /> In der Zeit der Weimarer Republik entwickelte [[Leopold von Wiese]] eine eigene, damals durchaus einflussreiche „[[Beziehungssoziologie]]“, die aber heute [2007] so gut wie nicht mehr herangezogen wird.<br /> <br /> In den 1950er Jahren entwickelte [[Paul Watzlawick]] sein systemisches Denken. Eines seiner berühmten 'fünf Axiome' handelt von '[[Paul Watzlawick#Inhalt und Beziehung|Inhalt und Beziehung]]'. <br /> <br /> Sein systemisches Denken skizzierte Watzlawick in einem Interview so:<br /> <br /> ''„Der systemische Ansatz basiert auf der Situation im Jetzt und Hier. Das heißt auf der Art und Weise, in der die Menschen miteinander kommunizieren und im Kommunizieren dann in Schwierigkeiten kommen können. Wir versuchen also zu verstehen, wie das menschliche Bezugssystem funktioniert, in dem der sogenannte Patient mit drinnen steht und mitwirkt ... Unsere Frage ist: Wozu? Was ist die Funktion des sogenannten Symptoms? Das geht so weit für mich, dass, wenn ich zum Beispiel Ehe-Therapie betreibe, der Patient nicht mehr der Mann oder die Frau sondern die '''Beziehung''' zwischen diesen beiden Menschen ist. Das ist mein Patient. An der Beziehung will ich arbeiten.“''&lt;ref&gt;Zitiert nach der Zeitschrift ''Kommunikation und Seminar'', Junfermann, Paderborn, Heft Juni 2007, S. 55. Die Hervorhebung durch Fettschrift ist nicht im Original &lt;/ref&gt;<br /> <br /> === Siehe auch ===<br /> * [[Beziehungsarbeit]]<br /> * [[Soziale Interaktion]]<br /> * [[Sozialer Kreis]]<br /> * [[Soziales Handeln]]<br /> * [[Soziales Netzwerk (Soziologie)]]<br /> * [[Soziales System]]<br /> <br /> == Sozialpsychologie ==<br /> Die [[Sozialpsychologie]] befasst sich mit zweisamen sozialen Beziehungen wie [[Freundschaft]] und [[Romantische Beziehung|romantischen Beziehungen]], aber auch mit den Beziehungen zwischen Individuum und Gruppe. <br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> [[Kategorie:Soziale Beziehung| ]]<br /> [[Kategorie:Sozialpsychologie]]<br /> <br /> [[az:Sosial əlaqələr]]<br /> [[bg:Обществени отношения]]<br /> [[ca:Relació social]]<br /> [[en:Social relation]]<br /> [[eo:Sociaj rilatoj]]<br /> [[es:Relación social]]<br /> [[fi:Yhteisöllisyys]]<br /> [[fr:Rapports sociaux]]<br /> [[id:Interaksi sosial]]<br /> [[kk:Әлеуметтік қарым-қатыныстар]]<br /> [[ko:사회적 상호작용]]<br /> [[ky:Коомдук мамилелер]]<br /> [[lt:Visuomeniniai santykiai]]<br /> [[mk:Социјална релација]]<br /> [[pl:Stosunek społeczny]]<br /> [[pt:Relação social]]<br /> [[ru:Общественные отношения]]<br /> [[sr:Друштвени односи]]<br /> [[uk:Соціальні стосунки]]<br /> [[vi:Quan hệ xã hội]]<br /> [[zh:社会关系]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kategorie:Kultur_(Peking)&diff=115076857 Kategorie:Kultur (Peking) 2013-03-07T05:10:58Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: pt:Categoria:Cultura de Pequim</p> <hr /> <div>{{Commonscat|Culture of Beijing}}<br /> <br /> [[Kategorie:Peking]]<br /> [[Kategorie:Kultur (China)|!Peking]]<br /> [[Kategorie:Kultur nach Ort|Peking]]<br /> <br /> [[en:Category:Culture in Beijing]]<br /> [[fa:رده:فرهنگ در پکن]]<br /> [[ja:Category:北京の文化]]<br /> [[ko:분류:베이징 시의 문화]]<br /> [[pt:Categoria:Cultura de Pequim]]<br /> [[uk:Категорія:Культура Пекіна]]<br /> [[zh:Category:北京文化]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=House_of_Yes_%E2%80%93_Live_from_House_of_Blues&diff=115076592 House of Yes – Live from House of Blues 2013-03-07T04:50:33Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: es:House of Yes: Live from House of Blues</p> <hr /> <div>{{Infobox Musikalbum<br /> | Typ = Live<br /> | Künstler = Yes<br /> | Titel = House of Yes - Live from House of Blues<br /> | Genre = [[Progressive Rock]]<br /> | Jahr = 2000<br /> | Label = Beyond Music<br /> | Formate = CD/DVD<br /> | AnzahlTitel = 15<br /> | Laufzeit = <br /> | Besetzung = <br /> * [[Jon Anderson]]: Gesang<br /> * [[Steve Howe]]: Gitarre, Gesang<br /> * [[Igor Petrowitsch Choroschew|Igor Khoroshev]]: Keyboards, Gesang<br /> * [[Billy Sherwood]]: Gitarre, Gesang<br /> * [[Chris Squire]]: Bass, Gesang<br /> * [[Alan White]]: Schlagzeug, Percussion, Gesang<br /> | Produzent = Biff Dawes (Engineer), Mike Plotnikoff (Mixing), Kris Solem (Mastering)<br /> | Vorheriges = [[The Ladder (Album)|The Ladder]]&lt;br /&gt;(1999)<br /> | Nächstes = [[Keysstudio]]&lt;br /&gt;(Kompilation 2001)&lt;br /&gt;[[Magnification]]&lt;br /&gt;(Studioalbum 2001)<br /> }}<br /> '''House of Yes - Live from House of Blues''' ist der Titel eines Live-Albums und einer Live-DVD der britischen [[Progressive Rock|Progressive-Rock]]-Band [[Yes (Band)|Yes]] aus dem Jahr 2000. Mit dem insgesamt 24. Album veröffentlichten ''Yes'' ihr viertes Live-Album.<br /> <br /> == Entstehung ==<br /> <br /> Das Album wurde während der ''[[The Ladder (Album)|The-Ladder]]''-Tournee, die vom 6. September 1999 bis zum 25. März 2000 stattfand und aus insgesamt 83 Shows bestand, am Sonntag, dem 31. Oktober 1999 in [[Las Vegas]] im dortigen ''House of Blues'' vor 1.000 Zuschauern aufgenommen. Yes waren zuvor in Lateinamerika und in den USA unterwegs gewesen. Das Konzert in Las Vegas war das 22. Konzert dieser Tour. Lediglich in Lateinamerika spielte die Band vor großem Publikum (2.000 - 8.000 Zuschauer), der Rest der Tour fand in kleineren Hallen, die nur etwa 1.000 bis 3.000 Besucher fassen, statt.<br /> <br /> Die Setliste des Konzertes in Las Vegas lautete:<br /> <br /> # ''Firebird Suite''<br /> # ''Yours Is No Disgrace''<br /> # ''Time And A Word''<br /> # ''Homeworld (The Ladder)''<br /> # ''Perpetual Change''<br /> # ''Lightning Strikes''<br /> # ''The Messenger''<br /> # ''Ritual - Nous Sommes Du Soleil''<br /> # ''And You And I''<br /> # ''Close To The Edge''<br /> # ''It Will Be A Good Day (The River)''<br /> # ''Face To Face''<br /> # ''Hearts''<br /> # ''Awaken''<br /> # ''I've Seen All Good People''<br /> # ''Cinema''<br /> # ''Owner Of A Lonely Heart''<br /> # ''Roundabout''<br /> <br /> == Titelliste ==<br /> <br /> Die Titelliste des Albums und der DVD unterscheidet sich von der Setliste des Konzertes vor allem dadurch, dass die Stücke ''Close To The Edge'' und ''Hearts'' nicht auf dem Album vertreten sind:<br /> <br /> '''CD 1'''<br /> <br /> # ''Firebird Suite''<br /> # ''Yours Is No Disgrace'' 13:03<br /> # ''Time And A Word'' 0:58<br /> # ''Homeworld (The Ladder)'' 9:44<br /> # ''Perpetual Change'' 10:48<br /> # ''Lightning Strikes'' 5:07<br /> # ''The Messenger'' 6:39<br /> # ''Ritual - Nous Sommes Du Soleil'' 0:59<br /> # ''And You And I'' 11:23<br /> <br /> '''CD 2'''<br /> <br /> # ''It Will Be A Good Day (The River)'' 6:28<br /> # ''Face To Face'' 5:32<br /> # ''Awaken'' 17:34<br /> # ''I've Seen All Good People'' 7:27<br /> # ''Cinema'' 1:57<br /> # ''Owner Of A Lonely Heart'' 6:03<br /> # ''Roundabout'' 7:41<br /> <br /> == Cover ==<br /> <br /> Das Albumcover wurde erneut von [[Fantasy]]-Künstler [[Roger Dean]] gestaltet. Es zeigt das quadratische Bandlogo, das erstmal auf ''YesYears'' Verwendung gefunden hatte und eine bunte [[Libellen|Libelle]]. Die Tourfotos stammen von Robin Kauffman und den Brüdern Gottlieb.<br /> <br /> == Rückschau ==<br /> <br /> ''House of Yes'' von der Tour zu ''The Ladder'' gilt heute als das schwächste Live-Album von Yes. Kritisiert wurde vor allem, dass mit ''Close to the Edge'' und ''Hearts'' zwei für die Bandgeschichte wichtige Stücke weggelassen wurden (nach Aussage von Konzertbesuchern machten Yes zu viele Fehler während dieser beiden Stücke), zum anderen, dass man sich allzu oft mit Nachbearbeitungen aushalf. Bei den Songs von ''The Ladder'' kamen zudem [[Playback]]s zu Einsatz. Auf der DVD sieht man Jon Anderson zwischen zwei Stücken entschuldigend die Achseln zucken. Andererseits ist auch zu sehen, dass Anderson in ''Perpetual Change'' (etwa nach 2:50 Min.) einen falschen Text singt (Bassist Chris Squire grinst zu ihm hinüber), man hört aber den korrekten Text. Die Lippenbewegungen Andersons passen dementsprechend nicht zum Ton.<br /> <br /> == Quellen und Weblinks ==<br /> <br /> * Chambers, Stuart: Yes. An endless dream of '70s, '80s and '90s rock music. An unauthorized interpretative history in three phases. Burnstown, ON, General Store Publishing House, 2002. ISBN 1-894263-47-2.<br /> * Farley, Alan: The Extraordinary World Of Yes. New York/Lincoln/Shanghai 2004. ISBN 0-595-33133-5.<br /> * Welch, Chris: ''Close to the Edge. The story of Yes''. London/NY/Sydney 1999. ISBN 0-7119-6930-2<br /> * Watkinson, David: ''Perpetual change - 30 years of Yes''. London 2001. ISBN 0-85965-297-1<br /> * ''The Ladder'' wird in den neueren Yes-Biografien erwähnt. Eine umfassende Bibliografie zur Band findet sich auf den Seiten der [[Progressive Rock Bibliography]] ([http://www.progbibliography.de]), einer englischsprachigen Website.<br /> * {{Babyblaue Seiten|1590|House Of Yes - Live From The House Of The Blues}}<br /> * Eintrag in der [http://www.relayer35.com/Yescography/HouseOfYes.htm Yescography]<br /> <br /> [[Kategorie:Album (Progressive Rock)]]<br /> [[Kategorie:Live-Album]]<br /> [[Kategorie:Album 2000]]<br /> [[Kategorie:Yes-Album]]<br /> <br /> [[cs:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[en:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[es:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[fr:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[hu:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[it:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[ja:ハウス・オブ・イエス]]<br /> [[ka:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[no:House of Yes: Live from House of Blues]]<br /> [[pl:House of Yes: Live from House of Blues]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Samuel_Bowles&diff=115075945 Samuel Bowles 2013-03-07T04:25:54Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: es:Samuel Bowles</p> <hr /> <div>'''Samuel Bowles''' (* [[1939]]) ist ein [[US-amerikanisch]]er [[Ökonom]]. Er ist Forschungsprofessor am [[Santa Fe Institute]].<br /> <br /> == Leben ==<br /> Bowles studierte an der [[Yale University]] (B.A., 1960) und erhielt 1965 einen [[Ph.D.]] von der [[Harvard University]] in Wirtschaftswissenschaften. Von 1965 bis 1974 war er Professor für Wirtschaftswissenschaften in Harvard. Von 1974 bis 2002 war er Professor an der [[University of Massachusetts Amherst]], wo er derzeit Professor Emeritus ist. Von 2002 bis 2010 war er Professor an der [[Universität Siena]]. Seit 2000 ist er zudem Direktor am Santa Fe Institute.<br /> <br /> == Arbeit ==<br /> Bowles beschäftigt sich zum einen mit der Koevolution von Präferenzen, Institutionen und Verhalten, mit Schwerpunkt auf der Modellierung und empirischen Untersuchung [[Soziokulturelle Evolution|kulturellen Evolution]], die Bedeutung und Evolution kooperativer Motive für die Erklärung von Verhalten, sowie die Anwendung auf Politikfragen wie [[Geistiges Eigentumsrecht|geistige Eigentumsrechte]], [[Bildung]] oder staatliche [[Umverteilung]].<br /> <br /> Sein zweites Forschungsgebiet ist [[soziale Ungleichheit]] mit Schwerpunkt auf dem Zusammenhang zu unvollständigen [[Vertrag|Verträgen]] und ökonomischen Transaktionen in Unternehmen, Märkten, Familien und Gemeinden. Hierzu gehört die Erforschung des Gebrauchs und Missbrauchs im wettbewerblichen Handel, die Vererbung von Ungleichheit, Ungleichheit als Quelle von Ineffizienz, die langfristige Evolution hierarchischer Institutionen und Übergänge zwischen egalitären und ungleichen institutionellen Strukturen, sowie das Verhältnis zwischen [[Globalisierung]] und Umverteilung.<br /> <br /> == Werke (Auswahl) ==<br /> * ''A Cooperative Species: Human Reciprocity and Its Evolution'' (mit [[Herbert Gintis]]). Princeton University Press, 2011. ISBN 0691151253.<br /> * ''Microeconomics: Behavior, Institutions, &amp; Evolution: Behavior, Institutions, and Evolution''. Princeton University Press, 2003. ISBN 0691091633.<br /> * ''Moral Sentiments and Material Interests: The Foundations of Cooperation in Economic Life: The Foundation of Cooperation in Economic Life'' (Hg., mit Herbert Gintis, [[Ernst Fehr]]). The MIT Press, 2005. ISBN 9780262072526.<br /> * ''Unequal Chances: Family Background and Economic Success''. Princeton University Press, 2005. ISBN 9780691119304.<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> * {{DNB-Portal|120898241}}<br /> * [http://tuvalu.santafe.edu/~bowles/ Website von Bowles am Santa Fe Institute]<br /> <br /> {{Normdaten|PND=120898241|LCCN=n/79/111516|VIAF=85273993}}<br /> <br /> {{SORTIERUNG:Bowles, Samuel}}<br /> [[Kategorie:Ökonom (21. Jahrhundert)]]<br /> [[Kategorie:Ökonom (20. Jahrhundert)]]<br /> [[Kategorie:Hochschullehrer (Harvard University)]]<br /> [[Kategorie:Hochschullehrer (University of Massachusetts Amherst)]]<br /> [[Kategorie:Hochschullehrer (Siena)]]<br /> [[Kategorie:US-Amerikaner]]<br /> [[Kategorie:Geboren 1939]]<br /> [[Kategorie:Mann]]<br /> <br /> {{Personendaten<br /> |NAME=Bowles, Samuel<br /> |ALTERNATIVNAMEN=<br /> |KURZBESCHREIBUNG=US-amerikanischer Ökonom<br /> |GEBURTSDATUM=1939<br /> |GEBURTSORT=<br /> |STERBEDATUM=<br /> |STERBEORT=<br /> }}<br /> <br /> [[en:Samuel Bowles (economist)]]<br /> [[es:Samuel Bowles]]<br /> [[it:Samuel Bowles]]<br /> [[ja:サミュエル・ボールズ]]<br /> [[ru:Боулс, Самуэль]]<br /> [[sv:Samuel Bowles]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kategorie:Politik_(Panama)&diff=115075834 Kategorie:Politik (Panama) 2013-03-07T04:16:24Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: tr:Kategori:Panama&#039;da siyaset</p> <hr /> <div>{{Commonscat|Politics of Panama}}<br /> <br /> [[Kategorie:Politik (Mittelamerika)|Panama]]<br /> [[Kategorie:Politik nach Staat|Panama]]<br /> [[Kategorie:Panama]]<br /> <br /> [[an:Categoría:Politica de Panamá]]<br /> [[bg:Категория:Политика на Панама]]<br /> [[br:Rummad:Politikerezh Panama]]<br /> [[en:Category:Politics of Panama]]<br /> [[eo:Kategorio:Politiko de Panamo]]<br /> [[es:Categoría:Política de Panamá]]<br /> [[fi:Luokka:Panaman politiikka]]<br /> [[fr:Catégorie:Politique au Panama]]<br /> [[gv:Ronney:Politickaght ny Panamaa]]<br /> [[he:קטגוריה:פנמה: פוליטיקה]]<br /> [[id:Kategori:Politik di Panama]]<br /> [[it:Categoria:Politica di Panamá]]<br /> [[ja:Category:パナマの政治]]<br /> [[ko:분류:파나마의 정치]]<br /> [[nl:Categorie:Politiek in Panama]]<br /> [[no:Kategori:Panamansk politikk]]<br /> [[pt:Categoria:Política do Panamá]]<br /> [[ru:Категория:Политика Панамы]]<br /> [[sl:Kategorija:Politika Paname]]<br /> [[sv:Kategori:Politik i Panama]]<br /> [[tl:Kategorya:Politika ng Panama]]<br /> [[tr:Kategori:Panama'da siyaset]]<br /> [[vi:Thể loại:Chính trị Panama]]<br /> [[zh:Category:巴拿馬政治]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Badminton_England&diff=115075814 Badminton England 2013-03-07T04:15:27Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: zh:英格蘭羽毛球總會</p> <hr /> <div>{{Infobox Sportverband<br /> | verband = Badminton England<br /> | logo = <br /> | bildunterschrift = <br /> | jahr = 1934<br /> | ort = <br /> | präsident = Geoff Rofe <br /> | präsidentin = <br /> | vorsitzender = <br /> | vorsitzende = <br /> | vorstand = <br /> | vereine = <br /> | mitglieder = 52.000 (Stand: 31. März 2012)<br /> | sitz = National Badminton Centre, [[Milton Keynes]]<br /> | sprachen = englisch<br /> | url = [http://www.badmintonengland.co.uk/ www.badmintonengland.co.uk]<br /> }}<br /> '''Badminton England''' ist die oberste nationale administrative Organisation in der Sportart [[Badminton]] in [[England]] und hat seinen Sitz im ''National Badminton Centre'' in [[Milton Keynes]]. <br /> <br /> ==Geschichte==<br /> Der Verband wurde 1934 als ''Badminton Association of England'' gegründet und ging aus der 1893 gegründeten [[Badminton Association]] hervor. Der Verband war Gründungsmitglied der [[Badminton World Federation|International Badminton Federation]]. Das Büro des Verbandes befand sich bis 1980 in Bromley, Kent. Danach wurde der Sitz nach Milton Keynes verlegt. Der Verband hat die Departments ''Elite Play'', ''Events'', ''Membership'', ''Development'' und ''Coaching''. 2006 tätigte Badminton England ein Joint Venture mit Inchima Limited namens badminton.tv zum Online-Coaching der Mitglieder.<br /> <br /> ==Bedeutende Persönlichkeiten==<br /> *[[Herbert Scheele]]<br /> <br /> ==Publikationen==<br /> * [[Badminton Gazette]]<br /> <br /> ==Veranstaltungen, Turniere und Ligen==<br /> {| cellspacing=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;0&quot; class=&quot; multicol&quot; style=&quot;background:transparent; width:100%;&quot;<br /> | width=&quot;50%&quot; align=&quot;left&quot; valign=&quot;top&quot; |<br /> * [[All England]]<br /> * [[All England Seniors’ Championships]]<br /> * [[Berkshire Championships]]<br /> * [[Buckinghamshire Championships]]<br /> * [[Cumberland Championships]]<br /> * [[Devon Championships]]<br /> * [[Englische Meisterschaft (Badminton)|Englische Meisterschaft]]<br /> * [[Englische Junioren-Badmintonmeisterschaft|Englische Juniorenmeisterschaft]]<br /> * [[English Invitation Tournament]]<br /> * [[English Invitation Singles Tournament]]<br /> * [[English Masters]]<br /> * [[Essex Championships]]<br /> * [[Hampshire Championships]]<br /> * [[Hertfordshire Championships]]<br /> * [[Inter-County Championships]]<br /> * [[Isle of Wight Championships]]<br /> * [[Jersey Open]]<br /> * [[Kent Championships]]<br /> * [[London Championships]]<br /> * [[London League]]<br /> | width=&quot;50%&quot; align=&quot;left&quot; valign=&quot;top&quot; |<br /> * [[Middlesex Championships]]<br /> * [[North London Championships]]<br /> * [[Northamptonshire Championships]]<br /> * [[Northern Championships]]<br /> * [[Northern Counties Championships]]<br /> * [[Northumberland Championships]]<br /> * [[Nottinghamshire Championships]]<br /> * [[Portsmouth and District Championships]]<br /> * [[Premier Division (Badminton)|Premier Division]]<br /> * [[Somerset Championships]]<br /> * [[South of England Championships]]<br /> * [[Surrey Championships]]<br /> * [[Sussex Championships]]<br /> * [[West Hants Championships]]<br /> * [[West of England Championships]]<br /> * [[West Sussex Championships]]<br /> * [[Wimbledon Open]]<br /> * [[Worcestershire Championships]]<br /> * [[Yorkshire Championships]]<br /> |}<br /> <br /> ==Referenzen==<br /> * Pat Davis: ''The Encyclopaedia of Badminton''. Robert Hale, London, 1987, S. 13, ISBN 0-7090-2796-6<br /> <br /> ==Weblinks==<br /> * [http://www.badmintonengland.co.uk/ Badminton England]<br /> * [http://www.badminton.tv/ badminton.tv]<br /> <br /> {{Navigationsleiste Mitgliedsverbände von Badminton Europe}}<br /> [[Kategorie:Badmintonverband|England]]<br /> [[Kategorie:Badminton in England]]<br /> [[Kategorie:Sportverband (Vereinigtes Königreich)]]<br /> [[Kategorie:Nationaler Sportverband (Vereinigtes Königreich)|Badminton]]<br /> <br /> [[en:Badminton England]]<br /> [[nl:Badminton Engeland]]<br /> [[zh:英格蘭羽毛球總會]]</div> ZéroBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Playboy_Mansion&diff=115075711 Playboy Mansion 2013-03-07T04:10:27Z <p>ZéroBot: r2.7.1) (Bot: Ergänze: pt:Playboy Mansion West</p> <hr /> <div>[[Datei:Playboy Mansion North Side 2007.jpg|miniatur|Die Playboy Mansion]]<br /> Die '''Playboy Mansion''' (dt. Villa, Schloss) ist eine Villa, die in den [[Holmby Hills]] von [[Los Angeles]] liegt. Bewohnt wird sie von [[Playboy (Magazin)|Playboy]]-Gründer [[Hugh Hefner]].<br /> <br /> == Geschichte ==<br /> [[Datei:Playboy Mansion Front Door 2007.jpg|miniatur|Haupteingang der Playboy Mansion]]<br /> [[Datei:Plan of Pool and Grotto 2.jpg|miniatur|Plan des Pool mit der berühmten Grotte]]<br /> [[Datei:Grotto Outside top Inside Bottom 2007.jpg|miniatur|Die Grotte von außen und innen]]<br /> <br /> Die Fläche der Villa misst 1.951 Quadratmeter, zudem ist sie von zwei Hektar Land umgeben.<br /> <br /> Erbaut wurde das Haus 1927 von dem Architekten Arthur R. Kelly. 1971 erwarb es Hugh Hefner für 1,2 Millionen US-Dollar.&lt;ref name = &quot;PBM&quot;&gt; [http://www.naanoo.com/follow_3535_2.html Die Playboy Mansion] &lt;/ref&gt; Heute hat es einen Wert von 54 Millionen US-Dollar.&lt;ref&gt; [http://www.bloomberg.com/news/2011-02-11/playboy-mansion-valued-at-54-million-in-shareholder-lawsuit.html Wert der Playboy Mansion] (englisch) &lt;/ref&gt;<br /> <br /> Das Haus verfügt über mehr als 22 Schlafzimmer, einen Weinkeller und einen Spielraum, der mit einem Billardtisch, klassischen und modernen Arcade-Spielen, Flipperautomaten, Klavieren, Jukeboxes, Fernsehern, Stereoanlagen und einer großen Couch ausgestattet ist. In der Outdoor-Anlage befindet sich ein Tennisplatz, diverse Pools, ein Privatzoo und die berühmte Grotte, um die sich viele Mythen ranken.<br /> <br /> Bekannt wurde die Playboy Mansion in den 70er Jahren durch die vielen und wilden Partys, die dort von Hugh Hefner veranstaltet wurden. Die Playboy Mansion ist derzeit der einzige private Wohnsitz in Los Angeles, auf dem [[Feuerwerkskörper]] auch außerhalb der [[Silvester|Silvesternacht]] abgefeuert werden dürfen.&lt;ref name = PBM&gt; &lt;/ref&gt;<br /> <br /> Auch das Nachbarhaus der Playboy Mansion ist seit 1996 im Besitz von Hefner. Bewohnt wird es derzeit von Hefners Exfrau Kimberley Konrad und ihren Kindern.<br /> <br /> 2002 kaufte Hefner ein weiteres Haus auf der gegenüberliegenden Straßenseite, das von diversen [[Playmate|Playboy-Playmates]] bewohnt wird.<br /> <br /> == Erscheinen und Events ==<br /> <br /> * Die Playboy Mansion ist Schauplatz der TV-Serie [[The Girls of the Playboy Mansion]].<br /> <br /> * Jedes Jahr findet in der Playboy Mansion eine große [[Halloween|Halloween-Party]] statt. Auf einer dieser Feiern lernte Hefner auch seine Ehefrau [[Crystal Harris]] kennen.<br /> <br /> * Auch die ''Midsummer Night's Dream Party'' ist eine jährliche Veranstaltung in der Playboy Mansion. Sie findet immer am ersten Samstag im August statt.<br /> <br /> * Während der frühen 2000er wurden im Hinterhof der Playboy Mansion Boxkämpfe veranstaltet, bei denen beispielsweise [[Vassiliy Jirov]] und [[David Haye]] kämpften.<br /> <br /> * Die Playboy Mansion ist zudem zentraler Gegenstand eines Bildbandes ([[Coffee Table Book]] - ''Inside the Playboy Mansion'', 1998) und eines Video-Spiels (''Playboy: The Mansion''), in dem der Spieler ein „Playboy-Imperium“ aufbauen muss.<br /> <br /> * Die Band [[U2 (Rockband)|U2]] veröffentlichte 1997 den Song ''The Playboy Mansion'' auf einem ihrer Alben. Auch [[The Nightwatchman]] veröffentlichte mit ''One Man Revolution'' einen Song, der u.a. von der Playboy Mansion handelt.<br /> <br /> * Die Playboy Mansion ist auch in diversen Musikvideos, wie in dem von ''Playmate of the Year'' von [[Zebrahead]]; ''Work It'' von [[Nelly (Rapper)|Nelly]] featuring [[Justin Timberlake]]; ''Rockstar'' von [[Nickelback]] und ''Beverly Hills'' von [[Weezer]], zu sehen.<br /> <br /> * Im 1987 erschienenen Film [[Beverly Hills Cop II]] von [[Eddie Murphy]], besucht dessen Charakter ''[[Axel Foley]]'' eine Party in der Playboy Mansion.<br /> <br /> * 2005 erschien ein Kalender mit dem Namen ''Playmates at Play at the Playboy Mansion''. Dieser Kalender wurde 2004 auf dem Gelände der Playboy Mansion geschossen. Die Playmates ''Hiromi Oshima'', ''Lauren Michelle Hill'', ''[[Carmella DeCesare]]'', ''Sandra Ehemann'', ''Irina Voronina'', ''Cara Wakelin'', ''[[Karen McDougal]]'', ''Christina Santiago'', ''Pennelope Jimenez'', ''Marketa Janska'', ''Krista Kelly'' und ''Teri Marie Harrison'' wurden dafür in Badeanzügen fotografiert. <br /> <br /> * In vielen populären Serien, wie [[Sex and the City]] und [[Der Prinz von Bel-Air]] war die Playboy Mansion in einzelnen Episoden zu sehen.<br /> <br /> * Auch im Jahr 2007 wurden Boxkämpfe in der Playboy-Villa veranstaltet. Zu diesen wurden Gäste wie [[Shia LaBeouf]] oder [[Chuck Liddell]] eingeladen.<br /> <br /> * Am 31. Mai 2008 fand in der Playboy Mansion eine große Wein- und Kostproben Veranstaltung statt.<br /> <br /> * 2011 fanden Dreharbeiten für einen Werbespot der niederländischen Biermarke ''Bavaria'' auf der Mansion statt.<br /> <br /> == Finanzierung ==<br /> Grundsätzlich wird die Playboy Mansion von [[Playboy (Magazin)|Playboy Enterprices]] finanziert. Hefner bezahlt allerdings Miete an Playboy Enterprices für den Teil der Playboy Mansion, der ausschließlich für ihn und seine persönlichen Gäste zur Verfügung steht, Mahlzeiten und Getränke sowie sonstige Leistungen die durch ihn und seine persönlichen Gäste anfallen. Im Jahr 2002 waren dies 1,3 Millionen US-Dollar, im Jahr 2003 1,4 Millionen US-Dollar und im Jahr 2004 betrug die Miete 1,3 Millionen US-Dollar.&lt;ref name = &quot;SEC&quot;&gt; [http://ccbn.tenkwizard.com/filing.php?repo=tenk&amp;ipage=3519404&amp;pg=zMrOxsvPy9HOzs3Mx83Nx8/P&amp;doc=1&amp;num=42&amp;total=101&amp;TK=PLA&amp;CK=1072341&amp;FG=0&amp;CK2=1072341&amp;FC=00000&amp;BK=FFFFFF&amp;SC=ON&amp;TC=FFFFFF&amp;TC1=FFFFFF&amp;TC2=FFFFFF&amp;LK=3399FF&amp;AL=cc3366&amp;VL=cc3366 SEC filings von Playboy Enterprices] (englisch) &lt;/ref&gt;<br /> <br /> Playboy Enterprices bezahlte für die operativen Aufwendungen (einschließlich Abschreibungen und Steuern) 3,6 Millionen US-Dollar im Jahr 2002, 2,3 Millionen US-Dollar im Jahr 2003 und 3,0 Millionen US-Dollar im Jahr 2004, abzüglich der Miete von Hefner.&lt;ref name = &quot;SEC&quot;&gt; &lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Karitative Events ==<br /> In der Playboy Mansion werden regelmäßig karitative Events, wie eine Party für die Karma-Stiftung, die Celebrity Poker Party oder eine Party für das Marijuana Policy Project, veranstaltet. Alle Erlöse und Spenden dieser Partys kommen den entsprechenden Organisationen zugute. Auch ein Event, von dem die Erforschung von [[Autismus]] profitieren soll, wird in der Playboy Mansion abgehalten.<br /> <br /> == Einzelnachweise ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Weblinks ==<br /> *{{Commonscat}}<br /> <br /> {{Coordinate|article=/|NS=34.076389|EW=-118.429625|type=landmark|region=US-CA}}<br /> <br /> [[Kategorie:Bauwerk in Los Angeles]]<br /> <br /> [[en:Playboy Mansion]]<br /> [[es:Mansión Playboy]]<br /> [[fi:Playboy-kartano]]<br /> [[fr:Manoir Playboy]]<br /> [[he:אחוזת פלייבוי]]<br /> [[it:Playboy Mansion]]<br /> [[no:Playboy Mansion]]<br /> [[pt:Playboy Mansion West]]<br /> [[simple:Playboy Mansion]]<br /> [[sv:The Playboy Mansion]]</div> ZéroBot