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Agnès Martin-Lugand

2020-05-18T15:53:13Z

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{{Infobox Écrivain
| nom = Agnès Martin-Lugand
| image = Agnès Martin-Lugand - 2018 (cropped).jpg
| légende = Agnès Martin-Lugand en septembre 2018 au [[Livre sur la place]] de [[Nancy]]
| nom de naissance =
| surnom =
| activités = [[Romancier|Romancière]]
| date de naissance = {{Date de naissance|1979|en littérature|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Saint-Malo]], [[Ille-et-Vilaine]] ([[Bretagne]])
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| lieu de décès =
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| genre = [[Roman (littérature)|Roman]]
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| complément =
| signature =
}}
'''Agnès Martin-Lugand''' est une [[Romancier|romancière]] [[France|française]] née en {{Date de naissance|1979|en littérature}} à [[Saint-Malo]] en [[Ille-et-Vilaine]] ([[Bretagne]]).

== Biographie ==
Psychologue clinicienne diplômée de l’Université Paris XIII en 2004, elle se spécialise dans le domaine de la petite enfance et de la parentalité, après un stage de fin d’études dans une résidence maternelle en région parisienne.

Elle exerce son métier durant six ans entre Paris, Rouen et Le Havre au sein de différentes structures (crèches, pouponnière, formation des assistantes maternelles). Elle est mariée et mère de deux enfants.

Agnès Martin-Lugand se lance dans l’écriture en 2010 et son premier roman, ''[[Les gens heureux lisent et boivent du café]]'', paraît sur la plateforme Kindle d’Amazon le 27 décembre 2012. En trois semaines à peine, le roman est acheté et téléchargé par 3 000 lecteurs. La jeune femme est alors repérée, lue et contactée par les [[éditions Michel Lafon]] alors que les téléchargements continuent de s’envoler jusqu’à 10 000 exemplaires. ''Les gens heureux lisent et boivent du café'' est publié par la maison en 2013 et fait l’objet d’un engouement immédiat dans le monde entier : traduit dans plus de 30 langues, il est plébiscité par les critiques, les blogueurs et le grand public.

Son deuxième roman, ''[[Entre mes mains le bonheur se faufile]]'', est publié en 2014 ; puis paraissent ''[[La vie est facile, ne t'inquiète pas|La vie est facile, ne t’inquiète pas]]'' — la suite des ''Gens heureux…'' — (2015), ''[[Désolée, je suis attendue]]'' (2016), ''[[J’ai toujours cette musique dans la tête]]'' (2017), ''[[À la lumière du petit matin]]'' (2018), ''[[Une évidence]]'' (2019) et ''Nos résiliences'' (mai 2020).

Chaque année, Agnès Martin-Lugand propose, au printemps, un nouveau roman et part à la rencontre de ses lecteurs à travers toute la France.

Elle a vendu plus de 3,5 millions d’exemplaires de ses romans en France et à l’étranger. En 2020, elle figure pour la troisième fois au palmarès des dix best-sellers de ''L’Express''<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Hollande, Nothomb, Musso... Le déjeuner des best-sellers|url=https://www.lexpress.fr/culture/hollande-nothomb-musso-le-dejeuner-des-best-sellers_2060046.html|site=LExpress.fr|date=2019-02-04|consulté le=2020-05-18}}</ref>, aux côtés d’[[Amélie Nothomb]], [[Sylvain Tesson]], [[Karine Tuil]], [[Michel Houellebecq]]… et est publiée dans plus de 50 pays.

En 2019, ''Les gens heureux lisent et boivent du café'' a fait l’objet d’une adaptation en roman graphique par Véronique Grisseaux (script) et Cécile Bidault (dessins), parue chez Michel Lafon.

Dans ses romans, Agnès Martin-Lugand aborde des sujets de société forts et des thèmes universels : le deuil (''Les gens heureux lisent et boivent du café''), la reconstruction (''La vie est facile, ne t’inquiète pas''), les choix de vie et l’accomplissement (''Entre mes mains le bonheur se faufile''), l’addiction au travail (''Désolée, je suis attendue''), l’ambition (''J’ai toujours cette musique dans la tête''), l’adultère (''À la lumière du petit matin''), les secrets de famille (''Une évidence'')…

Depuis 2017, Agnès Martin-Lugand participe aux recueils collectifs ''Treize à table'' chez Pocket, édités au profit des [[Les Restos du cœur|Restos du cœur]]. En 2018, elle a également contribué au recueil de textes collectif ''L’amour, c’est…'' (illustré par Jack Koch et préfacé par Baptiste Beaulieu), dont une partie des recettes a été reversée à l’association [[Le Rire médecin]].

Elle a été marraine de la Fête du livre de Saint-Étienne en 2016<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=lessor42.fr|titre=Agnès Martin-Lugand, marraine de la Fête du livre de Saint-Etienne : « Je vis une aventure extraordinaire»|url=https://www.lessor42.fr/agnes-martin-lugand-marraine-de-la-fete-du-livre-de-saint-etienne-je-vis-une-aventure-extraordinaire-16541.html|site=L'Essor Loire|consulté le=2020-05-18}}</ref>, membre du jury du prix littéraire Régine-Deforges en 2018 et 2019, et présidente du jury du prix littéraire Aufeminin.com<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Découvrez le jury du prix littéraire e-crire aufeminin 2018 !|url=https://www.aufeminin.com/livres-a-lire/decouvrez-le-jury-du-prix-litteraire-e-crire-aufeminin-2018-s2939144.html|site=aufeminin|date=2018-11-08|consulté le=2020-05-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Découvrez le jury du prix littéraire aufeminin 2019 !|url=https://www.aufeminin.com/livres-a-lire/decouvrez-le-jury-du-prix-litteraire-aufeminin-2019-s4006227.html|site=aufeminin|date=2019-10-29|consulté le=2020-05-18}}</ref>.

== Œuvres ==

* [[2013 en littérature|2013]] : ''[[Les gens heureux lisent et boivent du café]]'', [[Éditions Michel Lafon]] {{ISBN|978-2-749-91998-0}}
* [[2014 en littérature|2014]] : ''[[Entre mes mains le bonheur se faufile]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-749-92209-6}}
* [[2015 en littérature|2015]] : ''[[La vie est facile, ne t'inquiète pas]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-749-92386-4}}
* [[2016 en littérature|2016]] : ''[[Désolée, je suis attendue]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-749-92387-1}}
* [[2017 en littérature|2017]] : ''[[J'ai toujours cette musique dans la tête]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-749-92901-9}}<ref>{{Lien web|langue=ru-RU|titre=Мартен-Люган Аньес — ТОП КНИГ|url=http://top-knig.ru/marten-lyugan-anes/|site=top-knig.ru|consulté le=2017-02-01}}</ref>
* [[2018 en littérature|2018]] : ''[[À la lumière du petit matin]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-749-92902-6}}
* [[2019 en littérature|2019]] : ''[[Une évidence]]'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-7499-3477-8}}
*2020 : ''Nos résiliences'', Éditions Michel Lafon {{ISBN|978-2-7499-3478-5}}

== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}

== Liens externes ==
* {{Site officiel|url=http://www.agnesmartinlugand.fr/}}
* {{Autorité}}
* [https://www.babelio.com/auteur/Agnes-Martin-Lugand/251125 Agnès Martin-Lugand] sur ''[[Babelio]]''

{{Palette|Agnès Martin-Lugand}}
{{Portail|littérature française}}

{{DEFAULTSORT:Martin-Lugand, Agnes}}
[[Catégorie:Romancière française du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Malo]]
[[Catégorie:Naissance en 1979]]
[[Catégorie:Nouvelliste française du XXIe siècle]]

Benutzer:Gabel1960/Thierry Leyne

2020-02-23T02:55:32Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{Infobox Biographie2
| date de naissance = 8 septembre 1965
| date de décès = 23 octobre 2014
}}
'''Thierry Leyne''' est un entrepreneur financier français né le {{date de naissance|8 septembre 1965}} à [[Boulogne-Billancourt]] et mort le {{date de décès|23 octobre 2014}} à [[Tel Aviv-Jaffa|Tel-Aviv-Jaffa]].

== Biographie ==

=== Origines et formation ===
Thierry Leyne nait le 8 septembre 1965 à [[Boulogne-Billancourt]] au sein d'une famille juive orthodoxe<ref name=":0">{{Lien web|langue=FR|auteur1=Rédaction de L'Obs|titre=En affaire avec DSK - Financier habile et discret, Thierry Leyne crée une nouvelle banque avec… Dominique Strauss-Kahn !|url=https://www.nouvelobs.com/magazine/20131003.OBS9421/en-affaire-avec-dsk-financier-habile-et-discret-thierry-leyne-cree-une-nouvelle-banque-avec-dominique-strauss-kahn.html|site=|périodique=L'Obs|date=23 octobre 2013|consulté le=22 février 2020}}</ref>. Son père est assureur<ref name=":1">{{Article |langue=fr |auteur1= |prénom1=Sophie des |nom1=Déserts |titre=Thierry Leyne, le fantôme de DSK |périodique=Vanity Fair |date=18 janvier 2017 |issn= |lire en ligne=https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/articles/article-magazine-sur-les-traces-de-thierry-leyne-le-dernier-fantome-de-dsk/49512 |consulté le=2018-08-13 |pages= }}</ref>.

Il est diplômé de l’[[Technion|Université du Technion]] à [[Haïfa]] en 1985 et de l’[[École polytechnique de Bruxelles|Ecole Polytechnique de Bruxelles]] en 1987<ref name=":0" />.

=== Carrière ===

==== Un succès rapide ====
Il crée la société ''Assya Capital'' en 1994<ref name=":0" />, société financière qui sera établie à [[Tel Aviv-Jaffa|Tel Aviv]], [[Monaco]], au [[Luxembourg]], à [[Genève]], [[Bruxelles]] et [[Bucarest]]<ref>{{Article |langue=fr |titre=Thierry Leyne, l’associé de DSK, se suicide à Tel-Aviv |périodique=Le Temps |date=2014-10-24 |issn=1423-3967 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/economie/thierry-leyne-lassocie-dsk-se-suicide-telaviv |consulté le=2020-02-22 }}</ref>{{,}}<ref name=":0" />.

En 1996, il crée avec trois associés une société de [[Bourse (économie)|bourse]] en ligne, ''Axfin'', qu’il revend à [[Cortal Consors]] en 1999. La vente lui rapporte selon les sources près de 100 millions d’euros<ref name=":1" /> ou plus de 20 millions d'euros<ref name=":2">{{Article |langue=FR |auteur1=Rédaction de l'Obs |titre=Détournement d'argent, suicide mystérieux : enquête sur le nouveau scandale DSK |périodique=L'Obs |date=17 décembre 2014 |issn= |lire en ligne=https://www.nouvelobs.com/politique/20141217.OBS8098/detournement-d-argent-suicide-mysterieux-enquete-sur-le-nouveau-scandale-dsk.html |pages= }}</ref>. Il devient la 415ème fortune française à l'âge de 34 ans<ref name=":2" /> et se crée une réputation d'entrepreneur à succès dans le milieu des affaires<ref name=":1" />.

==== Les investissements des années 2000 ====
Il investit alors dans l'immobilier et devient propriétaire du siège du [[L'Obs|Nouvel Observateur]] à à Paris ainsi que de villas et d'un hôtel à [[Deauville]], le Gardenia<ref name=":1" />. Il rachète également des entreprises ou y prend des parts, en prenant beaucoup de risques, parfois à perte (société d’informatique ''Arès''<ref>{{Article |langue=fr |titre=Thierry Leyne, ancien associé de DSK, l'homme qui voulut être riche |périodique=LExpress.fr |date=2014-12-11 |lire en ligne=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/thierry-leyne-ancien-associe-de-dsk-l-homme-qui-voulut-etre-riche_1630982.html |consulté le=2018-08-13 }}</ref>, dans laquelle il perd près de 5 millions d'euros<ref name=":2" />), parfois avec succès ([[Acadomia]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Bourse|prénom1=Zone|titre=Assya Capital : Assya Capital franchit le seuil de 5% du capital d'Acadomia Groupe {{!}} Zone bourse|url=https://www.zonebourse.com/ASSYA-CAPITAL-32688/actualite/Assya-Capital-Assya-Capital-franchit-le-seuil-de-5-du-capital-d-Acadomia-Groupe-360241/|site=www.zonebourse.com|consulté le=2020-02-23}}</ref>)<ref name=":1" />.

Il s’associe dans certains affaires avec des célébrités, comme [[Patrick Bruel]] pour la société de [[Transport de personnes à motocyclette|moto-taxis]] ''Motocab''<ref name=":3">{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=à 07h00|prénom1=Le 30 octobre 2014|titre=Thierry Leyne, l'homme aux deux visages|url=http://www.leparisien.fr/archives/thierry-leyne-l-homme-aux-deux-visages-30-10-2014-4251645.php|site=leparisien.fr|date=2014-10-30|consulté le=2020-02-22}}</ref>, ou [[Claude Berda]] pour des affaires immobilères<ref name=":1" />. Il est également en affaires avec [[Patrick Drahi]]<ref name=":1" />.

==== 2010-2012 : association avec Gilles Boyer ====
En 2010, il s’associe avec Gilles Boyer<ref name=":1" />, dirigeant de la société ''Global Equities Capital Market'', dans le but développer l'entreprise à l’international. Pour cela, il fusionne ''Assya Capital'' avec ''Global Equities Capital Markets''. La société nouvellement créée offre à ses clients, issus notamment de l’[[Europe de l'Est|Europe de l’Est]], des [[Finance|services financiers]] allant de la [[banque privée]] au [[Conseiller en investissements financiers|conseil en investissement]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Nodé-Langlois|prénom1=Fabrice|titre=Thierry Leyne, le partenaire en affaires de DSK|url=https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2014/05/14/09007-20140514ARTFIG00163-thierry-leyne-le-partenaire-en-affaires-de-dsk.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-05-14|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

La société s’endette rapidement, alors que la plupart des filiales sont en attente d’agrément et n’ont pas encore de revenus<ref name=":1" />. Il fréquente Marco Mouly, un hommes d'affaires à la réputation sulfureuse, qui sera ultérieurement condamné pour [[Fraude à la TVA sur les quotas de carbone|escroquerie à la taxe carbone]], et qui lui prête 6 millions d'euros au taux de 35%<ref name=":1" />. Des tensions naissent entre Gilles Boyer et Thierry Leyne, le premier reprochant aussi au second son train de vie dispendieux<ref name=":3" />.

A l'automne 2012, les deux associés se séparent à l'amiable<ref name=":0" />, Gilles Boyer conservant les activités immobilières du groupe, et Thierry Leyne reprenant les filiales et une dette de 25 millions d’euros<ref name=":1" />.

==== 2013-2014 : association avec Dominique Strauss-Kahn ====

===== Rencontre avec DSK et lancement =====
En octobre 2013, Thierry Leyne s'associe avec [[Dominique Strauss-Kahn]], qu’il a rencontré via sa compagne Nathalie Biderman. Dominique Strauss-Kahn investit dans ''Anatevka'', la holding de Thierry Leyne, qui chapeaute une quinzaine de sociétés<ref name=":4">{{Lien web|langue=fr|titre=DSK l’économiste qui ne s’intéressait pas aux chiffres|url=https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-22-fevrier-2020|site=www.franceinter.fr|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

La société est rebaptisée ''LSK'' pour ''Leyne, Strauss-Kahn & Partners'' et compte une centaine de salariés<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=L'affaire LSK|url=http://rage-culture.com/laffaire-lsk/|site=Rage|date=2019-07-29|consulté le=2020-02-22}}</ref>. Le capital est détenu par Thierry Leyne à hauteur de 30,23%, Dominique Strauss-Kahn pour 20,23%, divers investisseurs pour 26,29% (parmi eux, [[Crédit suisse|Crédit Suisse]], [[Union de banques suisses|UBS]], [[Groupe Pictet|Pictet]], la [[Banque de Luxembourg|Banque du Luxembourg]], une filiale du [[Crédit mutuel|Crédit Mutuel]], [[Euroclear]], [[J. Safra Sarasin|Safra Sarasin]]<ref name=":5">{{Lien web|langue=fr|titre=Le retour aux affaires (douteuses) de DSK|url=https://www.marianne.net/economie/le-retour-aux-affaires-douteuses-de-dsk|site=Marianne|date=2014-11-05|consulté le=2020-02-22}}</ref>), des administrateurs et managers pour 5,23%, le reste étant flottant<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Errard|prénom1=Guillaume|titre=Les troublantes circonstances financières du suicide de l'associé de DSK|url=https://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/28/20005-20141028ARTFIG00125-le-fonds-de-dsk-en-difficultes-financieres.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-10-28|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

Thierry Leyne en est le directeur général et Dominique Strauss-Kahn le Président, dans un rôle qu'il décrit comme non-exécutif<ref name=":6">{{Lien web|langue=fr|titre=Affaire LSK : DSK "pas glorieux" face à la juge d’instruction|url=https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/samedi-investigation/affaire-lsk-dsk-pas-glorieux-face-a-la-juge-dinstruction_3818209.html|site=Franceinfo|date=2020-02-22|consulté le=2020-02-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Suicide de Leyne: DSK assure que son associé avait contracté "des emprunts excessifs"|url=https://www.challenges.fr/afp/suicide-de-leyne-dsk-assure-que-son-associe-avait-contracte-des-emprunts-excessifs_135812|site=Challenges|consulté le=2020-02-22}}</ref>. L’arrivée de Dominique Strauss-Kahn doit permettre d’ajouter une activité de [[banque d’affaires]] aux services deja existants dans le groupe de Thierry Leyne : [[gestion d’actifs]] (Assya), [[assurance]] (Firstauction) et [[capital-investissement]]<ref name=":0" />, DSK ayant pour principales missions de chercher des investisseurs et de livrer des analyses macro-économiques qui seront utilisées par les gestionnaires d'actifs<ref name=":6" />{{,}}<ref name=":7">{{Lien web|langue=fr|nom1=Litzler|prénom1=Jean-Bernard|titre=Thierry Leyne, l'associé de DSK, se suicide à Tel-Aviv|url=https://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/23/20005-20141023ARTFIG00461-thierry-leyne-l-associe-de-dsk-se-suicide-a-tel-aviv.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-10-23|consulté le=2020-02-22}}</ref>. Début 2014, LSK lance un [[Gestion alternative|fond alternatif]], "global macro", basé sur les prévisions de Dominique Strauss-Kahn, dont la fille Vanessa est chargée de superviser la recherche<ref name=":8">{{Lien web|langue=fr|titre=Tragédie LSK : chronique d’une faillite annoncée|url=https://www.lesechos.fr/2015/01/tragedie-lsk-chronique-dune-faillite-annoncee-241894|site=Les Echos|date=2015-01-21|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

Thierry Leyne annonce que LSK cherche à développer un portefeuille de 2 milliards dollars d'actifs<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Errard|prénom1=Guillaume|nom2=Nodé-Langlois|prénom2=Fabrice|titre=DSK cherche deux milliards pour créer un fonds d'investissement|url=https://www.lefigaro.fr/societes/2014/03/20/20005-20140320ARTFIG00119-dsk-cherche-deux-milliards-pour-creer-un-fonds-d-investissement.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-03-20|consulté le=2020-02-22}}</ref>{{,}}<ref name=":7" />, un chiffre jugé fantaisiste par plusieurs observateurs<ref name=":6" />.

Il crée et inaugure en mai 2014 une banque au [[Soudan du Sud]], la National Credit Bank, une opération qui semble risquée dans une région instable<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=ENQUÊTE RADIO FRANCE - DSK face à la juge : l’économiste plaide l'incompétence en matière financière|url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/enquete-radio-france-dsk-face-a-la-juge-l-economiste-plaide-l-incompetence-en-matiere-financiere-1582292069|site=France Bleu|date=2020-02-22|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

===== Difficultés financières et engrenage =====
En parallèle, la société, déjà en grande difficulté financière lorsqu'elle est devenue LSK<ref name=":9">{{Lien web|langue=fr|titre=Les zones d'ombre de l'affaire Leyne, Strauss-Kahn & Partners|url=https://www.lesechos.fr/2014/11/les-zones-dombre-de-laffaire-leyne-strauss-kahn-partners-296560|site=Les Echos|date=2014-11-03|consulté le=2020-02-22}}</ref>{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":6" />, voit [[EY (société)|Ernst & Young]], son [[commissaire aux comptes]] au Luxembourg, émettre une opinion avec réserve en octobre 2013, puis démissionner de sa mission de [[Réviseur d'entreprise|réviseur]] en juillet 2014<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":5" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=DSK Anatevka|url=https://www.scribd.com/doc/245516314/DSK-Anatevka|site=Scribd|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

Au printemps 2014, ''Assya'', filiale de LSK, fait l'objet d'un signalement aux autorités financières luxembourgeoise et suisse, ainsi qu'à [[Euronext]], de la part d'un [[Gestion alternative|fonds alternatif]] suisse, ''Insch Capital Management''<ref name=":8" />, en raison de pratiques soutenant artificiellement les cours<ref name=":9" />.

LSK n'obtient pas le statut de Banque d'Affaires de la part de la Commission de Surveillance du Secteur Financier au Luxembourg, indispensable à ses ambitions<ref name=":2" />. La situation des affaires est aggravée par la chute de la bourse et les sanctions européennes de la Russie, dont sont issus beaucoup de clients de la société<ref name=":4" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Match|prénom1=Paris|titre=Thierry Leyne, Dominique Strauss-Kahn, LSK|url=https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Thierry-Leyne-le-tragique-destin-de-l-associe-de-DSK-641534|site=parismatch.com|consulté le=2020-02-22}}</ref>. LSK fait l'objet nombreuses pressions de la part de ses créanciers<ref name=":6" />{{,}}<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":8" />. Le 25 juillet 2014, un des principaux actifs de LSK, qui en détenait 25% pour une valorisation de 13 millions d'euros, dépose le bilan<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":8" />. LSK est condamnée le 3 octobre 2014 à verser 2 millions d'euros à un de ses créanciers, l'assureur ''La Bâloise''<ref>{{Lien web|titre=Bâloise assigne LSK pour 2 millions d’euros|url=https://paperjam.lu/article/news-baloise-assigne-lsk-pour-2-millions-deuros|site=paperjam.lu|consulté le=2020-02-22}}</ref>.

Le 20 octobre 2014, Dominique Strauss-Kahn fait part de sa démission de la Présidence de LSK<ref>{{Article |langue=fr |titre=Strauss-Kahn entendu comme témoin assisté dans l'affaire LSK |périodique=Reuters |date=2019-07-16 |lire en ligne=https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1UB2AS-OFRTP |consulté le=2020-02-22 }}</ref>.

=== Mort ===
Le 23 octobre 2014, Thierry Leyne se suicide en se [[Défenestration|défenestrant]] de son appartement au 23ème étage de la Tour Yoo à Tel-Aviv<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":7" />.

Il laisse trois lettres, dans lesquels il évoque un [[Dépression (psychiatrie)|état dépressif]] et une maladie : une à l'attention de sa compagne, une à l'attention de ses enfants, et une à l'attention de son bras droit Philippe Hervé<ref name=":1" />.

Le 7 novembre, LSK est déclaré en faillite<ref>{{Article |langue=FR |auteur1=L'Obs avec AFP |titre=LSK, ex-société de DSK, déclarée en faillite par la justice |périodique=L'Obs |date=7 novembre 2014 |issn= |lire en ligne=https://www.nouvelobs.com/economie/20141107.OBS4407/lsk-ex-societe-de-dsk-declaree-en-faillite-par-la-justice.html |pages= }}</ref>.

Sa mort fait l'objet de spéculations de la part de certains acteurs. N'ayant pas fait l'objet d'une enquête de la part de la police israélienne, et le corps n'ayant été reconnu que par son chauffeur et le grand rabbin de [[Marseille]] (présent à Tel Aviv le lendemain de sa mort), des rumeurs de fuite ont été évoquées<ref name=":8" />, dont sa famille s'est indignée<ref name=":1" />.

== Vie privée ==
Thierry Leyne a été marié à Karen Leyne avec qui il a eu trois garçons et une fille, et qui s'est suicidée en 2010. Il a ensuite été le compagnon de la communicante Nathalie Biderman<ref name=":1" />.

Il était un grand admirateur de [[Warren Buffett]]<ref name=":1" />.

== Notes et références ==

<references />{{Portail|Finance|Israël|France}}

{{DEFAULTSORT:Leyne, Thierry}}
[[Catégorie:Naissance en septembre 1965]]
[[Catégorie:Décès en octobre 2014]]
[[Catégorie:Décès à Tel Aviv-Jaffa]]
[[Catégorie:Décès à 49 ans]]
[[Catégorie:Personnalité française du monde des affaires]]

Paula Forteza

2020-02-03T13:24:50Z

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{{Homonyme|Forteza}}
{{Infobox Politicien
| charte =
| nom = Paula Forteza
| image = Paula Forteza.jpg
| légende = Paula Forteza en 2017.
| fonction1 = [[Député français|Députée française]]
| circonscription 1 = [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|{{2e}} des Français établis hors de France]]
| depuis le fonction1 = {{Date|21 juin 2017}} ({{Durée|21|juin|2017}})
| élection1 = [[Élections législatives de 2017 des représentants des Français établis hors de France|17 juin 2017]]
| législature 1 = {{Législature de la Cinquième République|XV}}
| groupe parlementaire 1 = [[Groupe La République en marche (Assemblée nationale)|LREM]] (2017-2020) [[Non-inscrit à l'Assemblée nationale|NI]] (depuis 2020)
| prédécesseur 1 = [[Sergio Coronado]]
| successeur 1 =
| nom de naissance =
| date de naissance = 8 août 1986
| lieu de naissance = [[Paris]] ([[France]])
| nationalité = [[France|Française]]
| parti = [[La République en marche|LREM]] (2017-2020)
| université = Université Torcuato di Tella à Buenos Aires [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]
| profession =
| liste =
| site web = {{url|forteza.fr/}}
| féminin = oui
}}

'''Paula Forteza''', née le {{date de naissance|8 août 1986}} à [[Paris]], est une [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]].

Elle est élue députée en 2017 sous l'étiquette de [[La République en marche]] (LREM), dans la [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|deuxième circonscription des Français de l'étranger]] (Amérique latine et Caraïbes). Tête de liste de [[Cédric Villani]] dans le [[19e arrondissement de Paris|{{19e}} arrondissement de Paris]] pour les [[élections municipales de 2020 à Paris]], elle quitte LREM en 2020.

== Biographie ==
=== Famille, études et parcours professionnel ===
Née à [[Paris]] de parents argentins le 8 août 1986<ref>[https://projetarcadie.com/content/paula-forteza Paula Forteza sur le Projet Arcadie]</ref>, elle y vit jusqu'à ses sept ans avant de retourner en Argentine. Elle a fait ses études au [[lycée franco-argentin Jean-Mermoz]] et est diplômée de l'université Torcuato di Tella à [[Buenos Aires]] et de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]<ref>{{Article|prénom1=Sao|nom1=Paulo|titre=LEGISLATIVES 2017 - Interview de Paula Forteza du Parti La République En Marche|périodique=[[Le Petit Journal (web)|Le Petit Journal]]|date=2017-3-9|lire en ligne=http://www.lepetitjournal.com/bogota/2017-03-09-15-42-22/actu-colombie/281703-legislatives-interview-de-paula-forteza-du-parti-la-republique-en-marche|consulté le=2017-06-19}}</ref>.

Elle a travaillé en 2014 pour [[Etalab]], un programme du Premier ministre chargé de la politique de données ouvertes et de gouvernement ouvert, en particulier la publication des dépenses de l’administration<ref>{{Article|langue=en-US|titre=Entretien avec Paula Forteza, candidate francophone et francophile de “La République En Marche !”|périodique=Centre de la Francophonie de Floride et des Caraïbes|date=2017-06-13|lire en ligne=http://francophoniefloride.org/entretien-avec-paula-forteza-candidate-francophone-et-francophile-de-la-republique-en-marche/|consulté le=}}</ref>.

=== Politique ===

==== Députée ====
En mai 2017, elle est choisie comme candidate pour représenter [[La République en marche]] dans la [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|{{2e}} circonscription des Français établis hors de France]]. Elle est élue face à [[Sergio Coronado]] le 17 juin 2017.

Avec [[Matthieu Orphelin]], elle est à l'origine en 2018 d'un site permettant de poser des questions dont certaines seront reprises pour être posées au gouvernement<ref>{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/politique/20180131.OBS1553/vous-avez-une-question-pour-le-gouvernement-deux-deputes-la-poseront-pour-vous.html|titre=Vous avez une question pour le gouvernement ? Deux députés la poseront pour vous|site=https://www.nouvelobs.com}} </ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lcp.fr/afp/deux-deputes-lrem-lancent-une-initiative-de-questions-citoyennes-au-gouvernement|titre=Deux députés LREM lancent une initiative de "questions citoyennes" au gouvernement|site=http://www.lcp.fr}} </ref>{{,}}<ref name="outil">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/02/02/25001-20180202ARTFIG00150-plateforme-de-questions-citoyennes-au-gouvernement-progres-ou-gadget.php|titre=Plateforme de questions citoyennes au gouvernement : progrès ou «gadget» ?|site=http://www.lefigaro.fr}}</ref>.

En juillet 2019, à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la [[Questeur (parlement)|questure]] de l'Assemblée<ref>{{Lien web|auteur=Clément Pétreault|titre=L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux|url=https://www.lepoint.fr/politique/l-assemblee-nationale-et-le-bal-des-ambitieux-12-07-2019-2324205_20.php|site=lepoint.fr|date=12 juillet 2019|consulté le=13 juillet 2019}}.</ref>.

Au printemps 2019, elle est pressentie pour le poste de secrétaire d'État au numérique, finalement dévolu à [[Cédric O]] : selon ''Le Figaro'', elle aurait été {{cita|plus centrée sur l’utilisation du numérique pour revivifier la démocratie ou encore protéger les données personnelles}}<ref name="Figaro0419">{{Lien web|auteur=Elisa Braun|titre=Qui est Cédric O, le nouveau secrétaire d’État au numérique?|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/qui-est-cedric-o-le-nouveau-secretaire-d-etat-au-numerique-20190401|site=lefigaro.fr|date=2 avril 2019|consulté le=29 juin 2019}}.</ref>.

==== Travaux parlementaires ====
Paula Forteza a été responsable du texte sur les [[lois pour la confiance dans la vie politique]] en août 2017<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=|titre=Confiance dans la vie publique|url=http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/confiance_action_publique|site=www.assemblee-nationale.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.

Elle a été nommée rapporteure du projet de loi Protection des données personnelles<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Projet de loi Protection des données personnelles|url=http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/donnees_personnelles_protection#15-AN1|site=www.assemblee-nationale.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>, qui a introduit dans le droit français (Loi « Informatique et Libertés ») deux textes européens : le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et la Directive relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel (n°2016/680). Le texte a été promulgué le 20 juin 2018<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=LOI n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles|url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037085952&categorieLien=id|site=legifrance.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.

En octobre 2019, elle est nommée rapporteure pour une mission parlementaire sur l’identité numérique<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Mission d'information commune sur Identité numérique|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/15/missions-d-information/missions-d-information-communes/identite-numerique/(block)/64047|site=www2.assemblee-nationale.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>, aux côté des députées [[Christine Hennion]] et [[Marietta Karamanli|Marietta Karamenli]].

En janvier 2020, elle a remis au Gouvernement le rapport parlementaire « ''Quantique : le virage technologique que la France ne ratera pas'' » détaillant 50 propositions pour faire de la France un ''leader'' international de cette technologie<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Remise des conclusions du rapport "Quantique : le virage technologique que la France ne ratera pas"|url=https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid148332/remise-des-conclusions-du-rapport-quantique-le-virage-technologique-que-la-france-ne-ratera-pas.html|site=enseignementsup-recherche.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Quantique : le virage technologique que la France ne ratera pas|url=https://www.entreprises.gouv.fr/numerique/quantique-virage-technologique-que-la-france-ne-ratera-pas|site=entreprises.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=La France cherche sa place dans la révolution de l'informatique quantique qui s'annonce|url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/la-france-cherche-sa-place-dans-la-revolution-de-linformatique-quantique-qui-sannonce-1161424|site=lesechos.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>. Ce rapport est co-rédigé par[[Jean-Paul Herteman]], ex-PDG de Safran et Iordanis Kerenidis, directeur de recherche au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], missionnés conjointement par le Premier ministre en avril 2019<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Décret du 5 avril 2019 chargeant une députée d'une mission temporaire sur les technologies quantiques|url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038342057&dateTexte=&categorieLien=id|site=www.legifrance.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>

=== Critique de la majorité et départ de LREM ===
En 2019, elle participe, avec [[Jean-Pierre Mignard]] et [[Aurélien Taché]], au lancement du mouvement {{cita|Hypérion}} qui vise, selon les termes de ce dernier, à {{cita|incarner la sensibilité de la gauche démocrate}} au sein de la majorité<ref>{{Lien web |auteur=Sarah Paillou |titre=INFO JDD. Voici le manifeste "d'Hypérion", nouveau club de l'aile gauche de la Macronie |url=https://www.lejdd.fr/Politique/info-jdd-voici-le-manifeste-dhyperion-nouveau-club-de-laile-gauche-de-la-macronie-3902336 |date=3 juin 2019 |site=lejdd.fr |consulté le= 30 octobre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Aurélien Taché et Jean-Pierre Mignard : « La République en marche doit savoir assumer le débat » |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/09/la-republique-en-marche-doit-savoir-assumer-le-debat_5447783_823448.html |date=9 avril 2019 |site=lemonde.fr |consulté le= 30 octobre 2019}}.</ref>.

Le 28 janvier 2020, lors d'une interview sur [[RMC]], elle annonce son départ de la [[La République en marche]] : elle explique {{cita|avoir attendu un tournant à gauche et écologique du mandat qui n'arrive pas}}, et exprime un profond désaccord sur le fond ainsi que sur la méthode politique, déplorant le manque de dialogue de l'exécutif et {{cita|un parti verrouillé de toutes parts qui récompense les amitiés plus que les compétences}}<ref name=":0">{{Lien web|langue=français|auteur1=|titre=LREM perd une nouvelle députée : Paula Forteza|url=https://www.liberation.fr/direct/element/lrem-perd-une-nouvelle-deputee-paula-forteza_108367/?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1580197994|site=Libération.fr|périodique=|date=28 janvier 2020|consulté le=28 janvier 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Paula Forteza, députée élue sous l'étiquette LREM et soutien de Cédric Villani, annonce qu'elle va quitter le mouvement|jour=28|mois=janvier|année=2020|url=https://www.francetvinfo.fr/politique/la-republique-en-marche/paula-forteza-deputee-elue-sous-l-etiquette-lrem-annonce-son-depart-de-la-republique-en-marche_3802875.html|site=[[France Info (offre globale)|France Info]]|consulté le=28 janvier 2020}}.</ref>. Elle devient députée non-inscrite et appelle à la création d'un nouveau groupe {{cita|écologiste et progressiste}}<ref name=":0" />.

=== Élections municipales de 2020 à Paris ===
Elle soutient [[Cédric Villani]] pour les [[élections municipales de 2020 à Paris]] dans sa candidature dissidente<ref>{{Lien web|auteur=Manuel Jardinaud|titre=A Paris comme ailleurs, LREM se fracture en vue des municipales|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/050919/paris-comme-ailleurs-lrem-se-fracture-en-vue-des-municipales|site=[[Mediapart]]|date=5 septembre 2019|consulté le=8 septembre 2019}}.</ref>, et occupe la tête de sa liste dans le [[19e arrondissement de Paris|{{19e}} arrondissement]]<ref>https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/municipales-a-paris-villani-devoile-a-son-tour-ses-tetes-de-liste-1152335</ref>.

== Notes et références ==
{{Références|taille=35}}

== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{Bases vie publique}}
* {{Officiel}}

{{Palette|Parlementaires des Français établis hors de France}}
{{Portail|politique française}}

{{CLEDETRI:Forteza, Paula}}
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Femme politique française]]
[[Catégorie:Candidat aux élections législatives françaises de 2017]]
[[Catégorie:Député de la XVe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député des Français établis hors de France]]
[[Catégorie:Naissance en août 1986]]
[[Catégorie:Député de La République en marche]]

Paula Forteza

2019-11-05T15:07:03Z

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{{Homonyme|Forteza}}
{{Infobox Politicien
| charte =
| nom = Paula Forteza
| image = Paula Forteza.jpg
| légende = Paula Forteza en 2017.
| fonction1 = [[Député français|Députée française]]
| circonscription 1 = [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|{{2e}} des Français établis hors de France]]
| depuis le fonction1 = {{Date|21 juin 2017}} ({{Durée|21|juin|2017}})
| à partir du fonction1 =
| jusqu'au fonction1 =
| élection1 = [[Élections législatives de 2017 des représentants des Français établis hors de France|17 juin 2017]]
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| prédécesseur 1 = [[Sergio Coronado]]
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| date de naissance = 8 août 1986
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}}

'''Paula Forteza''', née le {{date de naissance|8 août 1986}} à [[Paris]], est une [[femme politique]] [[France|française]].

Membre de [[La République en marche]], elle est députée depuis juin 2017, élue dans la [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|deuxième circonscription des Français de l'étranger]] (Amérique latine et Caraïbes).

== Famille, études et parcours professionnel ==
Née à [[Paris]] de parents argentins le 8 août 1986<ref>[https://projetarcadie.com/content/paula-forteza Paula Forteza sur le Projet Arcadie]</ref>, elle y vit jusqu'à ses sept ans avant de retourner en Argentine. Elle a fait ses études au [[lycée franco-argentin Jean-Mermoz]] et est diplômée de l'université Torcuato di Tella à [[Buenos Aires]] et de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]<ref>{{Article|prénom1=Sao|nom1=Paulo|titre=LEGISLATIVES 2017 - Interview de Paula Forteza du Parti La République En Marche|périodique=[[Le Petit Journal (web)|Le Petit Journal]]|date=2017-3-9|lire en ligne=http://www.lepetitjournal.com/bogota/2017-03-09-15-42-22/actu-colombie/281703-legislatives-interview-de-paula-forteza-du-parti-la-republique-en-marche|consulté le=2017-06-19}}</ref>.

Elle a travaillé en 2014 pour [[Etalab]], un programme du Premier ministre chargé de la politique de données ouvertes et de gouvernement ouvert, en particulier la publication des dépenses de l’administration<ref>{{Article|langue=en-US|titre=Entretien avec Paula Forteza, candidate francophone et francophile de “La République En Marche !”|périodique=Centre de la Francophonie de Floride et des Caraïbes|date=2017-06-13|lire en ligne=http://francophoniefloride.org/entretien-avec-paula-forteza-candidate-francophone-et-francophile-de-la-republique-en-marche/|consulté le=}}</ref>.

== Députée de la {{XVe}} législature ==

=== Élection et fonctions à l'Assemblée nationale ===
En mai 2017, elle est choisie comme candidate pour représenter [[La République en marche]] dans la [[Deuxième circonscription des Français établis hors de France|{{2e}} circonscription des Français établis hors de France]]. Elle est élue face à [[Sergio Coronado]] le 17 juin 2017.

En juillet 2019, à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la [[Questeur (parlement)|questure]] de l'Assemblée<ref>{{Lien web|auteur=Clément Pétreault|titre=L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux|url=https://www.lepoint.fr/politique/l-assemblee-nationale-et-le-bal-des-ambitieux-12-07-2019-2324205_20.php|site=lepoint.fr|date=12 juillet 2019|consulté le=13 juillet 2019}}.</ref>.

=== Relations avec le gouvernement Édouard Philippe ===
Au printemps 2019, elle est pressentie pour le poste de secrétaire d'État au numérique, finalement dévolu à [[Cédric O]] : selon ''Le Figaro'', elle aurait été {{cita|plus centrée sur l’utilisation du numérique pour revivifier la démocratie ou encore protéger les données personnelles}}<ref name="Figaro0419">{{Lien web|auteur=Elisa Braun|titre=Qui est Cédric O, le nouveau secrétaire d’État au numérique?|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/qui-est-cedric-o-le-nouveau-secretaire-d-etat-au-numerique-20190401|site=lefigaro.fr|date=2 avril 2019|consulté le=29 juin 2019}}.</ref>.

En avril 2019, elle est mandatée par le Premier ministre pour une mission de quatre mois sur les technologies quantiques<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=Legifrance|titre=Décret du 5 avril 2019 chargeant une députée d'une mission temporaire|url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038342057&dateTexte=&categorieLien=id|site=https://www.legifrance.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>{{refins}}.

=== Activité législative ===
{{Section à sourcer|date=octobre 2019}}

Paula Forteza a été responsable du texte{{Quoi}} sur les [[lois pour la confiance dans la vie politique]]. Le but de ce texte était de redonner confiance aux citoyens en la vie politique, trop souvent considérée comme un milieu de corruption et de petits arrangements. La loi, qui a été votée à l'été 2017, prévoit plusieurs points : la déclaration du patrimoine et d'activités, l'impossibilité pour un élu d'engager des membres de leur famille directe (conjoint, parents, enfants, beaux-parents et beaux-enfants), la transparence des frais de mandats, la suppression de la réserve parlementaire et de la réserve ministérielle, etc.

Paula Forteza a été nommée rapporteure du projet de loi sur le [[Règlement général sur la protection des données]]<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=|titre=Protection des données personnelles|url=http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/donnees_personnelles_protection?etape=15-ANNLEC|site=http://www.assemblee-nationale.fr|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref> qui a été étudié en Commission des Lois les 23 et 24 janvier 2018, et vise à introduire dans le droit français (Loi « Informatique et Libertés ») deux textes européens : le règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Directive relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel (n°2016/680). Ce projet de loi apportera dès le 25 mai (date d'entrée en vigueur au niveau européen) de nouveaux droits aux utilisateurs d'Internet : le consentement obligatoire, le droit à la portabilité, le droit à l'oubli et de nouvelles protections pour les mineurs (mise en place d'une majorité numérique, à 15 ans). Ce texte va dans le sens de l'établissement d'un marché unique européen, qui passe par l'harmonisation des réglementations de chaque pays.

Le 31 octobre 2019, Paula Forteza est nommée rapporteure, pour la [[Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République|Commission des Lois]], d'une mission parlementaire sur l'identité numérique auprès de [[Christine Hennion]] de la [[Commission des Affaires économiques]]. La mission est présidée par [[Marietta Karamanli]]<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=Assemblée nationale|titre=Mission d'information commune Identité numérique|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/15/commissions-permanentes/commission-des-lois/missions-d-information/identite-numerique/(block)/64053|site=http://www2.assemblee-nationale.fr|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Emile Marzolf |titre=L’Assemblée nationale lance une mission sur l’identité numérique pour faire entendre sa voix |périodique=Web |date=1/11/2019 |issn= |lire en ligne=https://www.acteurspublics.fr/articles/lassemblee-nationale-lance-une-mission-sur-lidentite-numerique-pour-faire-entendre-sa-voix |pages= }}</ref>.

Avec [[Matthieu Orphelin]], elle est l'instigatrice d'un site permettant de poser des questions dont certaines seront reprises pour être posées au gouvernement<ref>{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/politique/20180131.OBS1553/vous-avez-une-question-pour-le-gouvernement-deux-deputes-la-poseront-pour-vous.html|titre=Vous avez une question pour le gouvernement ? Deux députés la poseront pour vous|site=https://www.nouvelobs.com}} </ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lcp.fr/afp/deux-deputes-lrem-lancent-une-initiative-de-questions-citoyennes-au-gouvernement|titre=Deux députés LREM lancent une initiative de "questions citoyennes" au gouvernement|site=http://www.lcp.fr}} </ref>{{,}}<ref name="outil">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/02/02/25001-20180202ARTFIG00150-plateforme-de-questions-citoyennes-au-gouvernement-progres-ou-gadget.php|titre=Plateforme de questions citoyennes au gouvernement : progrès ou «gadget» ?|site=http://www.lefigaro.fr}}</ref>.

=== Prises de position ===
Le 7 février 2018, elle est cosignataire d'une tribune dans ''Le Monde'', dans laquelle elle explique que {{Citation|ne regarder les données qu’au simple prisme économique, c’est oublier qu’elles sont d’abord le fruit de nos interactions avec des services, avec des objets connectés et de nos sociabilités liées à nos échanges sur les médias sociaux}}<ref>{{Article |titre=« Les internautes réclament un usage moins opaque et une maîtrise de leurs données personnelles » |périodique=Le Monde.fr |date=7/2/2018 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/07/les-internautes-reclament-un-usage-moins-opaque-et-une-maitrise-de-leurs-donnees-personnelles_5253178_3232.html |consulté le=2018-08-11 }}</ref>.

Le 15 mars 2018, elle publie une tribune co-signée par plus de 100 députés sur la participation citoyenne dans ''Le Monde''. Dans le cadre de la révision constitutionnelle prévue par le gouvernement et qui devrait être étudiée à l'été 2018, elle appelle à faire de la participation citoyenne une priorité<ref>{{Article |titre=« La participation citoyenne doit devenir une mission parlementaire de valeur constitutionnelle » |périodique=Le Monde.fr |date=15/3/2018 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/15/la-participation-citoyenne-doit-devenir-une-mission-parlementaire-de-valeur-constitutionnelle_5271118_3232.html |consulté le=2018-08-11 }}</ref>.

Le 4 novembre 2018, elle publie une tribune dans le ''Journal du Dimanche'', co-signée par 109 collègues députés de La République en Marche, qui réagit à l’élection de [[Jair Bolsonaro]] au Brésil, et appelle à {{cita|convaincre par l’exemple qu’une alternative progressiste, rassembleuse et contemporaine est possible}}<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=Redaction JDD|titre=110 députés En marche tirent les leçons de l'élection de Bolsonaro au Brésil|url=https://www.lejdd.fr/International/Ameriques/110-deputes-en-marche-tirent-les-lecons-de-lelection-de-bolsonaro-au-bresil-3793241|site=https://www.lejdd.fr/|périodique=|date=4 novembre 2018|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>.

Le 6 avril 2019, elle publie une tribune dans le ''Journal du Dimanche'', dans laquelle elle répond aux idées proposées par le PDG de [[Facebook (entreprise)|Facebook]], [[Mark Zuckerberg]], dans une tribune publiée le 30 mars 2019, sur la manière dont il faudrait réguler Internet.<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=Paula Forteza|titre=Paula Forteza, députée LREM : "Mes réponses à Mark Zuckerberg"|url=https://www.lejdd.fr/Politique/paula-forteza-deputee-lrem-mes-reponses-a-mark-zuckerberg-3887501#xtor=CS1-4|site=https://www.lejdd.fr/|périodique=|date=6 avril 2019|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=Mark Zuckerberg|titre=EXCLUSIF. Mark Zuckerberg : "Quatre idées pour réguler Internet"|url=https://www.lejdd.fr/Medias/exclusif-mark-zuckerberg-quatre-idees-pour-reguler-internet-3883274|site=https://www.lejdd.fr/|périodique=|date=30 mars 2019|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>

En 2019, elle participe, avec [[Jean-Pierre Mignard]] et [[Aurélien Taché]], au lancement du mouvement {{cita|Hypérion}} qui vise, selon les termes de ce dernier, à {{cita|incarner la sensibilité de la gauche démocrate}} au sein de la majorité<ref>{{Lien web |auteur=Sarah Paillou |titre=INFO JDD. Voici le manifeste "d'Hypérion", nouveau club de l'aile gauche de la Macronie |url=https://www.lejdd.fr/Politique/info-jdd-voici-le-manifeste-dhyperion-nouveau-club-de-laile-gauche-de-la-macronie-3902336 |date=3 juin 2019 |site=lejdd.fr |consulté le= 30 octobre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Aurélien Taché et Jean-Pierre Mignard : « La République en marche doit savoir assumer le débat » |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/09/la-republique-en-marche-doit-savoir-assumer-le-debat_5447783_823448.html |date=9 avril 2019 |site=lemonde.fr |consulté le= 30 octobre 2019}}.</ref>. Elle soutient [[Cédric Villani]] pour les [[élections municipales de 2020 à Paris]]<ref>{{Lien web|auteur=Manuel Jardinaud|titre=A Paris comme ailleurs, LREM se fracture en vue des municipales|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/050919/paris-comme-ailleurs-lrem-se-fracture-en-vue-des-municipales|site=[[Mediapart]]|date=5 septembre 2019|consulté le=8 septembre 2019}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{Références|taille=35}}

== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{Bases vie publique}}
* {{Officiel}}

{{Palette|Parlementaires des Français établis hors de France}}
{{Portail|politique française}}

{{CLEDETRI:Forteza, Paula}}
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Femme politique française]]
[[Catégorie:Candidat aux élections législatives françaises de 2017]]
[[Catégorie:Député de la XVe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député des Français établis hors de France]]
[[Catégorie:Naissance en août 1986]]
[[Catégorie:Député de La République en marche]]

Fossegrenda

2019-10-14T11:36:53Z

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{{Infobox Localité
| image = Trondheim komm.svg
| région = [[Trøndelag]]
| pays = Norvège
}}
[[Fichier:Leirfossene_kraftverk.JPG|vignette|La centrale hydraulique de Leirfossene]]
'''Fossegrenda''' est un quartier de [[Trondheim]], qui se situe à environ 5 km au sud de [[Midtbyen]]. Cette localité est entourée par la Nidelva et la centrale de Leirfossene au sud-ouest, par les quartiers de Nidarvoll<ref>{{Chapitre|langue=nb|titre chapitre=Nidarvoll|titre ouvrage=Wikipedia|date=2019-10-08|lire en ligne=https://no.wikipedia.org/w/index.php?title=Nidarvoll&oldid=19842555|consulté le=2019-10-14}}</ref> et de Bratsbergveien au nord-est, et par le quartier de Leira au sud-est. Néanmoins, Fossegrenda est également un quartier résidentiel avec des maisons induviduelles et plusieurs immeubles d'habitation collective. 63% des habitations sont des maisons individuelles<ref>{{Lien web|titre=Fossegrenda 25 C|url=https://profil.nabolag.no/114029104?theme=em1#MENNESKENE|consulté le=2019-10-06}}</ref>. Fossengrenda a été nommé ainsi en raison de sa proximité avec la centrale hydraulique à [[Leirfossene centrale|Leirfossene]] dans [[Nidelva]].<ref>{{Lien web|nom1=Rosvold, Knut A.|titre=Fossegrenda|url=https://snl.no/Fossegrenda|éditeur=[[Store norske leksikon]]|consulté le=2. april 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Fossegrenda|url=https://www.strindahistorielag.no/wiki/index.php?title=Fossegrenda|éditeur=[[Strinda historielag]]|consulté le=2. april 2019}}</ref> Fossegrenda fait partie de l'arrondissement de [[Lerkendal]].

Le quartier s'est développé comme zone industrielle à partir de 1975, et demeure aujourd'hui un important centre industriel et d'affaires de la ville de [[Trondheim]]. On y trouve des entreprises de divers secteurs comme par exemple : la vente de matériel médical (AssiTech AS)<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=L'aide-escalier|url=https://assistep.no/|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>, l'entretien ménager (Trøndervask AS), la comptabilité, etc. Un laboratoire de géologie mène également des recherches à Fossengrenda<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Fugro Geolab Nor AS|url=https://www.norwayexports.no/listing/fugro-geolab-nor-as/|site=Norway Exports|consulté le=2019-10-14}}</ref>. 

== Références ==
<references />

== Liens externes ==
[https://www.gulesider.no/bedrifter+fossegrenda/bedrifter Entreprises à Fossegrenda]

{{Portail|Norvège}}
[[Catégorie:Quartier de Trondheim]]

Thomas Gaudin

2019-10-08T20:59:30Z

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{{Homon|Gaudin}}{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = Thomas Gaudin
| image = THOMAS GAUDIN.png
| upright =
| légende = 
| nom de naissance = 
| surnom = 
| date de naissance = {{date de naissance|26|juin|1973|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Fontenay-sous-Bois]]
| date de décès =
| lieu de décès =
| nationalité = {{France}}
| profession = Auteur, réalisateur, metteur en scène, comédien
| films notables = J'attendrai le suivant
| séries notables =
| site web =
}}
'''Thomas Gaudin''' est un [[auteur]], [[réalisateur]], [[metteur en scène]] et [[comédien]] français, né le [[26 juin|26]] [[juin]] [[1973]] à [[Fontenay-sous-Bois]] ([[Val-de-Marne]]). Il a notamment été nommé aux Oscar en 2003 pour ''[[:en:J'attendrai_le_suivant|J'attendrai le suivant]]'' le film qu'il a coécrit avec Philippe Orreindy. Il est également le metteur en scène de l’[[humoriste]] [[Fabrice Éboué|Fabrice Eboué]].

== Biographie ==

=== Enfance et famille ===
Thomas Gaudin est le petit fils de la chanteuse-accordéoniste et comédienne, [[Line Viala]]. Il est élevé par sa mère et son beau père. Son père, quant à lui décède prématurément à l’âge de 42 ans. Thomas Gaudin a 3 demi-frères et une demi-sœur.

Au collège Thomas Gaudin a une scolarité agitée, il est surtout perçu comme boute-en-train. Il fait rire ses camarades. Plus tard, il enchaîne les petits boulots : porteur de valises dans un hôtel quatre étoiles,programmateur d'une émission de [[blues]] sur [[Radio Béton]] à Tours, vendeur ou «promeneur de cabots. A 22 ans c'est la révélation, il décide de devenir comédien. D'après Libération, « Il a arrêté le lycée en troisième, s'est inscrit à plusieurs stages de théâtre dont il a surtout retenu qu'on le comparait à Jean-Pierre Marielle<ref>{{Article |langue=Français |auteur1= |titre=Thomas Gaudin Grande bouche de métro |périodique=Libération |date=22/03/2003 |issn= |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2003/03/22/thomas-gaudin-grande-bouche-de-metro_459325 |pages= }}</ref>. »

Il a un enfant, Ariel, né en 1992.

=== Des sketchs dans le métro ===
Tout en enchaînant les jobs alimentaires et les petits rôles, Thomas Gaudin joue quotidiennement des sketchs sous forme de happenings dans le métro.

Entre 1996 et 2001 il crée la compagnie des tracas quotidiens. il y joue entre-autres sketchs «le mendiant de l'amour » dans les wagons de la [[Thomas Gaudin#inbox/%20blank|RATP]]<nowiki> : «Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, excusez-moi de vous déranger [...] Y aurait-il parmi vous une femme, de 18 à 55 ans, qui aie envie de construire un foyer ? Si, oui, elle peut descendre discrètement à la station suivante».</nowiki>

C'est ainsi qu'il rencontre Philippe Orreindy qui décide de faire de ce [[Thomas Gaudin#inbox/%20blank|sketch]] un court métrage drôle et poignant, « J’attendrai le suivant »<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=I'll Wait for the Next One|url=https://oscars.fandom.com/wiki/I%27ll_Wait_for_the_Next_One|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=J'attendrai le suivant |périodique=Télérama |date=2002 |issn= |lire en ligne=https://www.telerama.fr/cinema/films/j-attendrai-le-suivant,460663.php |pages= }}</ref>. Une oeuvre primées plusieurs fois en France et à l'international.

=== Du théâtre au stand-up ===
Alors que Thomas Gaudin attend que les directeurs de casting lui répondent, il obtient, en 1998, quatre petits rôles dans le [[Thomas Gaudin#inbox/%20blank|Cyrano de Bergerac]] de [[Thomas Gaudin#inbox/ blank|Jérôme Savary]].

L'une des plus importantes rencontres a lieu 3 ans plus tard : à l'occasion d'un stage de GO du Club Med, il rencontre Olivier Devals, un humoriste avec qui il formera le duo «Devals et Gaudin». Avec ce duo, ils remporteront plusieurs festivals majeurs et seront sacrés révélation 2004 au festival international d’humour [[Juste pour rire]] de Montréal auquel il participeront 2 fois. Ils seront également sélectionné au festival grand rire de Québec.

Le duo jouera son spectacle au [[Théâtre du Point-Virgule|Point Virgule]] à Paris et dans de nombreux festivals. En parallèle, ils intégreront avec [[Pascal Casanova]] (le complice de Thomas dans le métro ) l’émission de [[Canal+|Canal +]] « [[Le Vrai Journal|Le vrai journal]] » de [[Karl Zéro|Karl zéro]], dans laquelle ils auront une séquence hebdomadaire de caméra cachée durant 3 saisons. Plus tard, ils seront recrutés par [[Laurent Ruquier]] pour réaliser des caméras cachées dans l’émission quotidienne « On a pas tout dis » sur [[France 2]]. L'aventure durera 6 mois. Ils collaboreront également avec [[Jean-Luc Lemoine|Jean Luc Lemoine]] en tant que comédiens et auteurs pour son émission [[L'habit ne fait pas Lemoine|L’habit ne fait pas Lemoine]] sur [[France 2]].

Parallèlement Thomas Gaudin réalisera des publicités pour de nombreuses marques ( Mercedes, Ouigo, Axa ). Il dirigera notamment Franck Ribéry, Karim Benzema et les joueurs de l’équipe de France de [[football]] pour une publicité du Crédit agricole.

Il collabore avec [[Fabrice Éboué|Fabrice Eboué]] à l’écriture sur toutes les émissions de [[Marc-Olivier Fogiel|Marc Olivier Fogiel]] sur [[M6]], puis sur les magnétos « Fabrice Eboué se rachète » sur [[France 4]].

Il écrit pour l’émission [[On n'demande qu'à en rire]] de [[Laurent Ruquier]] des sketchs notamment pour l’humoriste [[Waly Dia]] et Babass.

Il écrit avec [[Kamel le Magicien|Kamel le magicie]]<nowiki/>n un 52mn pour [[Canal+]] : « Kamel piège Canal » produit par [[CALT (société de production)|CALT]] et diffusé pour les 30 ans de [[Canal+|Canal +]].

En 2018- 2019, il co-écrit et met en scène le dernier spectacle « Fabrice Eboué plus rien à perdre »<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Humour : la quarantaine "rugissante" de Fabrice Eboué |périodique=Le Monde |date=28/01/2018 |issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/scenes/article/2018/01/28/humour-la-quarantaine-rugissante-de-fabrice-eboue_6002748_1654999.html |pages= }}</ref>

En 2020 sera diffusé sur [[C8 (chaîne de télévision)|C8]] « Un week-end tranquille », une pièce co-écrite par [[Alil Vardar]] et Thomas Gaudin et jouée au théâtre de la [[Comédie de Paris]]<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Un week-end tranquille |périodique=Télérama |date=13/11/2018 |issn= |lire en ligne= |pages= }}</ref>

== Distinctions ==
A 31 ans, Thomas Gaudin est nommé aux Oscars pour « J'attendrai le suivant<ref>{{Article |langue=English |auteur1= |titre=Academy Award Nominees 2003 |périodique=Variety |date=11/02/2003 |issn= |lire en ligne= |pages= }}</ref> » un [[court métrage]] inspiré du sketch qu'il interprétait dans les rames [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]. Ce court métrage sera primé plus de 30 fois à travers le monde ([[César du cinéma|César]], [[European Film Award|European Films Award]], etc.) et recevra le Prix du court métrage du Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez<ref>{{Lien web|titre=Archives - Festival de l'Alpe d'Huez|url=https://www.festival-alpedhuez.com/archives.php|site=www.festival-alpedhuez.com|consulté le=2019-10-07}}</ref>. Il reçoit également un prix du [[Festival des films du monde de Montréal]].

En 2002, il reçoit le prix du meilleur acteur au festival international du film de [[Festival du film de Cabourg|Cabourg]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Cabourg Film Festival|url=https://www.revolvy.com/page/Cabourg-Film-Festival?cr=1|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>. Lauréat du prix du meilleur acteur romantique au Festival du film romantique de Cabourg, son prix lui sera remis par Marie Trintignant<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Cabourg Film Festival - Wikipedia|url=https://en.m.wikipedia.org/wiki/Cabourg_Film_Festival|site=en.m.wikipedia.org|consulté le=2019-10-08}}</ref>.

En 2004, il reçoit le Prix Révélation du [[Festival Juste Pour Rire|Festival Juste pour Rire]] avec Devals et Gaudin.

En 2005, à l'occasion du Festival national des humoristes de Tournon, il reçoit pour le duo Devals et Gaudin le Prix du Public et le Prix Appellation Saint Joseph / Christian Varini<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Festival national des humoristes|url=https://www.festivaldeshumoristes.com/affiches-et-palmares-depuis-1989/|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>.

Sa parodie « Jean-Claude et Djamila »<ref name=":0">{{Article |langue=français |auteur1= |titre=« Jean-Claude et Djamila » et « Déstigmatisons les Roms ! » : deux vidéos absolument scandaleuses |périodique=Causeur |date=07/09/2012 |issn= |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2003/03/22/thomas-gaudin-grande-bouche-de-metro_459325 |pages= }}</ref> est sélectionnée au Festival des Dents de la Poule et au Festival du Film d'Humour de Meudon dans la sélection « humour amer »<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Meudon 7ème Art|url=http://www.festivalmeudon.org/portfolio/jean-claude-et-djamila/|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>.

== Filmographie ==

=== Comédien et réalisateur ===

==== Court-métrage ====
« Vidéo Paradiso » - réalisé par Jean-Marc Froissart . Acheté et diffusé par [[Canal+]] et [[TPS Star|TPS STAR]]. [[Gulliver Productions|Gulliver Production]].

''«'' J’attendrai le suivant » <ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=J'ATTENDRAI LE SUIVANT|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-48534/casting/|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref> » - Co-scénaristes Philippe Orreindy et Thomas Gaudin

« Jean-Claude et Djamila » <ref name=":0" /> - (Parodie sur [[Dailymotion]] ) Sélection au Festival des Dents de la Poule, Festival du Film d'Humour Meudon 7ème Art - Sélection « humour amer ».

== Théâtre ==

=== Comédien ===
2011 : Duo d'humoriste Devals et Gaudin''''',''' [[Théâtre du Point-Virgule|Le point virgule]] + tournée''<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Rocamadour. Le duo Devals et Gaudin à Côté Rocher |périodique=La Dépêche |date=10/10/2009 |issn= |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2009/10/10/691065-rocamadour-le-duo-devals-et-gaudin-a-cote-rocher.html |pages= }}</ref> ''[[France]] et [[Québec]]''<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Grand Rire de Québec: laissez-passer plus cher, programmation bonifiée |périodique=Le Soleil |date=04/05/2011 |issn= |lire en ligne= |pages= }}</ref>''.''

Cyrano de Bergerac ''- [[Jérôme Savary]], [[Théâtre national de Chaillot|Théatre National de Chaillot]]''<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Spectacle: Cyrano de Bergerac|url=https://data.bnf.fr/fr/39493739/cyrano_de_bergerac_spectacle_1997/|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>

=== Metteur en Scène ===
2020 : Kamel bluffe les stars (diffusé en 2020 sur [[C8 (chaîne de télévision)|C8]])

2018 : One-Man Show de [[Fabrice Éboué|Fabrice Eboué]] « Plus rien à perdre » <ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=ONPC : les invités de Laurent Ruquier ce samedi 3 février 2018 |périodique=Le Figaro |date=02/02/2018 |issn= |lire en ligne=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/onpc-les-invites-de-laurent-ruquier-ce-samedi-3-fevrier-2018_dffc37ba-0803-11e8-b81b-18ee966ba3e1/ |pages= }}</ref> - Mise en scène. [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|Théâtre de la Renaissance]] 2018, Tournée - ''Nomination au [[Molière du meilleur spectacle comique|Molière du]] Meilleur Spectacle d'Humour 2018''

2016 : One-Man Show d'''<nowiki/>''''[[Alil Vardar]] - ''[[La Grande Comédie|Théâtre de La Grande Comédie]]''

2016-2015 : « Entre adultes consentants » - Théâtre des Feux de la Rampe, Tournée - ''Co-auteur : Gwen Aduh''

2012 : One-Man Show de [[Tano (comédien)|Tano]] - Avignon 2012 + tournée + [[Montreux Comedy Festival|Festival de Montreux]]

== Télévision et radio ==

=== Série télévisées ===
[[La Petite Histoire de France|La petite histoire de France]] - [[M6]]

[[La Pire Semaine de ma vie (série télévisée, 2004)|La pire semaine de ma vie]] : [[M6]]

[[Inside Jamel Comedy Club]] : [[Canal+|CANAL +]] épisode 6

[[Franck Keller]] : [[TF1]]

[[Avocats et Associés|Avocat et associés]] : [[France 2|FR2]]

[[Nestor Burma (série télévisée)|Nestor Burma]] : [[TF1]]

=== Emissions ===
2015 : Emission « Magic Hall » Prime-Time [[TF1]] - Produit par [[Air Productions|Air production]]

2014 : « Kamel fête Canal » ([[Kamel le Magicien]]) , émission de 52' diffusées pour les 30 ans de [[Canal+|Canal +]] - Produit par Calt Prod

2011-2012 : Emission de Laurent Ruquier « On ne demande qu'à en rire » - sur France 2 ( Stéphane Murat, Babass, Waly Dia …)

2010 : [[Mathieu Madénian]], Chroniques pour [[Europe 1]]

2010 : « Fabrice Eboué se rachète » - Pour France 2 Laurent Ruquier

2009 : Émission « [[L'habit ne fait pas Lemoine|L’habit ne fait pas Lemoine]] » - Presenté par [[Jean-Luc Lemoine]] sur [[France 2]] (10 émissions.)

2008 : Devals et Gaudin, auteurs et comédiens de caméras cachées « On a pas tout dit » - Présenté par [[Laurent Ruquier]] sur [[France 2]] ( 10 épisodes )

2007 : Brèves sur l'actu dans l'émission « Comment ça vannes » - [[Rire et Chansons]] .

2007 : [[Fabrice Éboué|Fabrice Eboué]] « [[T'empêches tout le monde de dormir (émission de télévision)|T’empêche tout le monde de dormir]] » - Présenté par [[Marc-Olivier Fogiel]] sur [[M6]]. ( 45 émissions)

2007 : [[Patrick Thibault]] (Monsieur Gorgux) pour l'émission « [[L'Arène de France|L’arène de France]] » - Presenté par [[Stéphane Bern]] sur [[France 2]]. ( 20 émissions)

2004 –2006 : « La France sans dessus-dessous» - Mini série de Caméras Cachées sur l’actualité . Le vrai journal de [[Karl Zéro]] sur [[Canal+|Canal +]] ( 4O épisodes)

== Publicité ==

=== Réalisateur ===
''2016 : [[Betclic]].fr''

2015 : Campagne contre le racisme de France Télévisions « Osons la fraternité »- Spots produits par Electron Libre Productions

''2014 : Fête des mères [[Ouigo|Ouigo SNCF]] - Agence TBWA. Produit par ELCE-TBWA''

''2014 : Footogram - [[Crédit agricole|Crédit Agricole]], avec l'équipe de France. Agence BETC. Produit par Fighting Fish''<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=« Le Crédit Agricole fête quarante ans de foot avec BetC|url=https://www.cbnews.fr/marques/image-credit-agricole-fete-quarante-ans-foot-avec-betc-6122|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>''.''

''2013 : « Smile guy »pour [[Kraft Foods Group|Kraft Food]]- Agence : Buzzman''

''2012 : Réalisation de pub [[Mercedes-Benz Classe C|Mercedes Classe C]] - Agence : CLM/BBDO . Production Wizz''

''2011 : Campagne web « Top retraite [[AXA Assurances|AXA Assurance]]<nowiki/>s » - Agence : [[Publicis Groupe|Publicis]]. Production Wizzprod.''

''2010 : Campagne web « Chanceroom» - Agence : Buzzman''

''2008 : Campagne web « Marylin Manson est chauve » - Agence :Buzzman Plusieurs millions de clics sur internet.''

=== Autres collaborations ===
Studio Arthur Sclovsky

Milk – Buzzman

[[MSC Croisières|MSC]] ( Croisières)

[[Juste pour rire]] internationa

[[Les Coups d'humour|Coups d'humour]] [[TF1]]

[[Pliés en 4|Plié en 4]] [[France 4]]

Jean-Marc Dumont et production

[[Publicis Groupe|Publicis]] net

[[Rire et Chansons]]

[[Club Med]]

Wizbuzz

== Clips et musique ==
2016 : Clips et chansons « [[Commissariat central]] » [[M6]]

2013 : « Les flics de la bac montent le son ». Le clip officiel a généré à ce jour plus de 1.300.000 vues sur [[YouTube|Youtube]].

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Liens externes ==

* {{Autorité}}
* {{Imdb nom|1614980}}
* {{Officiel}}
{{Portail|cinéma français|réalisation|}}

Fractal Universe

2019-08-26T16:15:05Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{admissibilité|date=août 2019|motif=notoriété ?}}
{{orphelin|date=août 2019}}

{{À wikifier|date=août 2019}}

{{Infobox Musique (artiste)
| charte = Groupe
| nom = Fractal Universe
| image = [[Fichier:FractalUniverse2017.jpg|droite|Fractal Universe 2017]]
| pays d'origine = France
| genre = [[Death metal#Sous-genres|Death metal progressif]]
| label = [[Metal Blade Records]]
| années actives = Depuis 2014
| site web = [http://www.fractaluniverseband.com www.fractaluniverseband.com]
| membres actuels = Vince Wilquin Hugo Florimond Valentin Pelletier Clément Denys
}}

'''Fractal Universe''' est un groupe de [[Death metal#Sous-genres|death metal progressif]] français, originaire de [[Nancy]], signé sur le label [[Metal Blade Records]].

== Biographie ==
Fractal Universe s'est formé à Nancy, fin 2014.

Avec la sortie d'un premier [[Extended play|EP]]''{{lang|en|Boundaries of Reality}}'' en 2015, le groupe commence à se produire en France et en Europe, partageant la scène avec [[The Black Dahlia Murder]] ou [[Monuments]] et se produisant notamment au [[Motocultor Festival]] en 2016.

Après la parution du son premier album, ''{{lang|en|Engram of Decline}}'' en {{date-|avril 2017}}<ref> {{Lien web |url= https://metalinjection.net/av/full-album-stream/fractal-universe-get-proggy-with-it-on-engram-of-decline |titre= Tech-Death Tuesday: FRACTAL UNIVERSE Get Proggy With It On Engram Of Decline |auteur= Austin Weber |site= metalinjection.net |date= 11 avril 2017 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.metalsucks.net/2019/02/25/this-fractal-universe-jam-is-%F0%9F%94%A5%F0%9F%94%A5%F0%9F%94%A5/ |titre= This Fractal Universe Jam is |auteur= Vince Neilstein |langue=en |site= metalsucks.net |date=25 février 2019 }}.</ref>, le groupe effectue une tournée de près de {{Unité|80|dates}} sur 2017 et 2018, où il se produit notamment au [[Hellfest]]<ref>{{Lien web |url= https://www.roarrenegade.com/le-jeudi-au-hellfest/ |titre= Le Jeudi au Hellfest |site= roarrenegade.com |date=30 juin 2018}}.</ref>.

Son deuxième album, ''{{lang|en|Rhizomes of Insanity}}'' paraît le {{date-|19 avril 2019|en musique}}<ref>{{Lien web |url= https://hardforce.com/actu/28651/fractal-universe-rhizomes-of-insanity-chronique |titre= Fractal Universe - Rhizomes Of Insanity |site=hardforce.com |date=19 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.nocleansinging.com/2019/04/16/fractal-universe-rhizomes-of-insanity/ |titre= FRACTAL UNIVERSE: “RHIZOMES OF INSANITY” |site= nocleansinging.com}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.vacarm.net/interview-entretien/interview-du-groupe-de-death-metal-progressif-fractal-universe/ |titre= Interview du groupe de death metal progressif Fractal Universe |auteur= Catherine Alberola |site= vacarm.net |date= 3 mai 2019}}.</ref>
. Il bénéficie d'une couverture dans des médias internationaux{{Lien web |titre=Tech-Death Tuesday: FRACTAL UNIVERSE Advance Towards Greatness With Their Sophomore Album, Rhizomes of Insanity |url=https://metalinjection.net/av/tech-death-tuesday/fractal-universe-advance-towards-greatness-with-their-sophomore-album-rhizomes-of-insanity |site=Metal Injection |date=2019-04-16 |consulté le=2019-08-26 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=gear gods fractal universe - Recherche Google |url=https://www.google.com/search?q=gear+gods+fractal+universe&rlz=1C5CHFA_enFR726FR726&oq=gear+gods+fractal+universe&aqs=chrome..69i57j33.6791j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8 |site=www.google.com |consulté le=2019-08-26 }}</ref> (''[[Rock Hard]]'', ''Metal Injection'', ''Metal Sucks'', ''Gear Gods''...) et permet au groupe d'enchaîner plusieurs premières parties à travers l'Europe ([[Whitechapel]], [[The Black Dahlia Murder]], [[Cannibal Corpse]]...).

== Membres ==
[[Fichier:Fractal Universe live in Paris in April 2019..jpg|vignette|300x300px|Fractal Universe en concert à Paris en Avril 2019]]

=== Membres actuels ===
* Vince Wilquin - guitare, chant (depuis 2014)
* Hugo Florimond - guitare (depuis 2014)
* Valentin Pelletier - basse (depuis 2014)
* Clément Denys - batterie (depuis 2014)

== Discographie<ref>* {{Lien web |url= https://www.metal-archives.com/bands/Fractal_Universe/3540392749 |titre= Fractal Universe |site= metal-archives.com}}.</ref> ==
* 2015 : ''{{lang|en|Boundaries of Reality}}'' (EP - Autoproduit)
* 2017 : ''{{lang|en|Engram of Decline}}'' (Kolony Records)
* 2019 : ''{{lang|en|Rhizomes of Insanity}}'' (Metal Blade Records)

== Notes et références ==
{{...}}
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{site officiel|https://www.fractaluniverseband.com/}}

{{Portail|metal}}

[[Catégorie:Groupe de musique formé en 2014]]
[[Catégorie:Groupe de death metal français]]

Benutzer:Klaus Piotrik Qais Felli-Littmann/GAFAM

2019-07-11T12:27:11Z

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{{sigle|5}}
'''GAFAM''' est l'[[acronyme]] des [[géants du Web]] {{Incise|[[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon.com|Amazon]] et [[Microsoft]]}} qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du {{s-|XX}} et le début du {{s-|XXI}}) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les {{langue|en|Big Five}}, ou encore « {{langue|en|The Five}} ». Cet acronyme correspond au sigle {{page h'|GAFA}} initial, auquel le M signifiant Microsoft a été ajouté.
<gallery>
Google "G" Logo.svg|
Amazon icon.png|
Facebook logo 36x36.svg|
Apple logo black.svg|
Microsoft logo.jpg|
</gallery>
Bien que dans certains secteurs une partie des cinq entreprises peuvent être en concurrence directe, elles offrent globalement des produits ou services différents tout en présentant quelques caractéristiques en commun qui méritent de les réunir sous un même acronyme : par leur taille, elles sont particulièrement influentes sur l'Internet américain et européen tant au niveau économique et politique que social et sont régulièrement l'objet de critiques ou de poursuites sur le plan fiscal, sur des abus de position dominante et sur le non-respect de la vie privée des internautes.

D'autres régions du monde possèdent leurs propres géants locaux, comme la Russie avec [[Yandex]] et [[VKontakte]]<ref>{{Lien web|titre=Les géants du web russe veulent se lancer à la conquête du monde|url=http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/les-geants-du-web-russe-veulent-se-lancer-a-la-conquete-du-monde-23-06-2012-2062396.php|site=[[Le Parisien]]|date=23 juin 2012|consulté le=2 août 2018}}.</ref> ou la Chine avec les [[BATX]], acronyme faisant références à [[Baidu]], [[Alibaba Group|Alibaba]], [[Tencent]] et [[Xiaomi]].

== Histoire ==
Le développement de ces cinq [[géants du Web]] s'inscrit dans le cadre de la [[révolution numérique]] ou de la [[troisième révolution industrielle]], intervenant au début du {{s-|XXI}}. Il s'appuie sur les principes de l'[[Économie (activité humaine)|économie]] en [[Effet de réseau|réseau]] et de l'[[économie d'échelle]]. Microsoft rejoint les quatre géants « originaux » du Web lorsque dans la seconde moitié des années {{date-|2010}}, la firme acquiert le réseau [[LinkedIn]] et développe ses offres dans l'[[informatique en nuage]], particulièrement auprès des entreprises<ref>{{Lien web|auteur=Frédéric Bianchi|titre=Pourquoi Microsoft a dépassé Google en Bourse|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/pourquoi-microsoft-a-depasse-google-en-bourse-1460157.html|site=[[BFM Business]]|date=31 mai 2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref>.

La puissance des GAFAM tend à être contestée par les {{page h'|Natu|NATU}}<ref>{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/20150802.RUE3739/apres-les-gafa-les-nouveaux-maitres-du-monde-sont-les-natu.html|titre=Après les Gafa, les nouveaux maîtres du monde sont les Natu|auteur=Pierre Haski|date=2 août 2015|site=[[L’Obs]]|consulté le=3 août 2018}}.</ref> ([[Netflix]], [[Airbnb]], [[Tesla Motors|Tesla]], [[Uber (entreprise)|Uber]]).

== Influences ==
=== Généralités ===
Les GAFAM ont énormément d'influence dans le [[monde occidental]]. En {{date-|2017}}, les {{abréviation|GAFA|Google Amazon Facebook Apple}} dépensent ensemble la somme record de 50 millions de dollars en lobbying auprès du gouvernement américain (Google 18 millions ; Amazon près de 13 millions ; Facebook 11,5 millions et Apple 7 millions)<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Tony Romm|titre=Apple, Amazon, Facebook and Google spent nearly $50 million — a record — to influence the U.S. government in 2017|url=https://www.recode.net/2018/1/23/16919424/apple-amazon-facebook-google-uber-trump-white-house-lobbying-immigration-russia|site=[[Recode]]|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref>. Microsoft dépense 8,5 millions de dollars, une somme stable par rapport aux années précédentes<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Arif Bacchus|titre=Microsoft spent about $8.5 million lobbying the US Government last year|url=https://www.onmsft.com/news/microsoft-spent-about-8-5-million-lobbying-the-us-government-last-year|site=onmsft.com|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref>. En Europe, Microsoft et Google sont parmi les entreprises américaines qui dépensent le plus en matière de lobbying auprès de la commission européenne (respectivement, de 4,5 à près de 5 millions d'euros annuellement pour la première et 5,5 millions en {{date-|2016}} pour la seconde)<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Jennifer Baker|titre=Microsoft outspends world's tech firms with '€5m' EU lobby bill|url=https://www.theregister.co.uk/2014/10/01/microsoft_tops_tech_eu_lobbying_spend/|site=[[The Register]]|date=1{{er}} octobre 2014|consulté le=4 août 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=LobbyFacts Database|url=https://lobbyfacts.eu|site=lobbyfacts.eu|consulté le=4 août 2018}}.</ref>.

Au niveau de la circulation des contenus, cette forte concentration des acteurs met en place une dynamique oligopolistique parce que l'activité numérique tourne autour d'un nombre très restreint de plateformes. Ce mouvement s'observe dès le début des années 2000<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Benoît Epron|prénom2=Marcello|nom2=Vitali-Rosati|titre=L'édition à l'aire du numérique|passage=88|lieu=Paris|éditeur=Éditions La Découverte|date=2018|pages totales=128|isbn=978-2-7071-9935-5|lire en ligne=http://hdl.handle.net/1866/20642}}</ref>. Ces acteurs, bientôt « géants», occupent une position importante dans leurs secteurs d'activités. Par exemple, le paysage des moteurs de recherche est passé de quelques dizaines d’acteurs au début du Web à un marché structuré dans sa quasi-totalité autour de trois acteurs ([[Google]], [[Yahoo!|Yahoo]], [[Bing (moteur de recherche)|Bing]]). Leur influence est par contre plus limitée dans les pays autoritaires où les réseaux sont contrôlés par l’État et où ils contrôlent souvent leurs propres géants de l'internet comme [[Yandex]] pour la [[Russie]] ou les [[BATX]] pour la [[Chine]], un pays où Apple et Microsoft sont toutefois présents en se pliant à la censure du gouvernement. Google, qui s'était retiré de Chine en {{date-|2010}}, envisage depuis {{date-|2017}} un retour sur ce marché de plus de 770 millions d'internautes, avec une version censurée de son moteur de recherche<ref>{{Lien web|auteur=Anaïs Cherif|titre=Google prêt à s'auto-censurer pour reconquérir la Chine|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/google-pret-a-s-auto-censurer-pour-reconquerir-la-chine-786916.html|site=[[La Tribune (France)|La tribune]]|date=2 août 2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref>.

Cette influence est perceptible dans plusieurs secteurs d'activités. Benoît Epron et [[Marcello Vitali-Rosati]] parlent d'un [[oligopole]] à franges : ils conçoivent un marché structuré autour et capté en grande partie par un nombre réduit d’acteurs majeurs, entourés d’un nombre élevé d’acteurs plus mineurs se partageant une part très limitée du marché<ref name=":0" />.

=== Politique ===
La masse d'information personnelle collectée par ces entreprises et leur position dominante peut permettre d'influer sur la politique d'un pays comme dans le cas du [[scandale Facebook-Cambridge Analytica]]<ref>{{Lien web|auteur=Sonia Delesalle-Stolper|titre=«Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit»|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/03/26/sans-cambridge-analytica-il-n-y-aurait-pas-eu-de-brexit_1638940|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=26 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref> ou sur les résultats de recherche dans le cas de Google qui peut déclasser des sites jugés négativement notamment par le ministère de la défense des États-Unis (sites socialistes, pacifistes, proches de la Russie ou journal d'enquête tel que [[The Intercept]])<ref>{{Lien web|auteur=Pierre Rimbert|titre=Censure et chaussettes roses|url=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/RIMBERT/58251|site=[[Le Monde diplomatique]]|mois=janvier|année=2018|consulté le=4 août 2018}}.</ref>.

En {{date-|2017}}, le Danemark nomme un ambassadeur auprès des GAFAM<ref>{{Lien web|auteur=Annabelle Laurent|titre=On a rencontré Casper Klynge, le premier ambassadeur auprès des GAFA|url=https://usbeketrica.com/article/on-a-rencontre-casper-klynge-ambassadeur-aupres-des-gafa|site=[[Usbek & Rica]]|date=11 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>.

=== Économie ===
[[File:Les-10-entreprises-ayant-les-plus-grandes-capitalisations-boursières-1er-trimestre-2019.png|thumb|La place des GAFAM parmi les entreprises ayant les plus grandes capitalisations boursières]]
En {{date-|2017}}, selon le classement ''BrandZ'' qui mesure la valeur des marques, les GAFAM occupent les cinq premières place ; Google en tête devant Apple, Microsoft, Amazon et enfin Facebook<ref name="encelot">{{Lien web|auteur=Marjorie Encelot|titre=Les Gafam, ces superpuissances qui ont le pouvoir de faire dérailler les Bourses mondiales|url=https://investir.lesechos.fr/marches/analyses-opinions/les-gafam-ces-superpuissances-qui-peuvent-faire-derailler-les-bourses-mondiales-1685867.php|site=[[Les Échos]]|date=19 juin 2017|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. La valeur combinée de la maison mère de Google ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) et Apple est supérieure à celle du [[CAC 40]] au complet et grâce à ses réserves, Apple pourrait acheter les deux plus grosses entreprises de l'indice boursier français ([[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] et [[Total (entreprise)|Total]])<ref name="encelot" />.

La [[capitalisation boursière]] et la trésorerie cumulé des GAFAM sont respectivement équivalentes au [[produit intérieur brut]] de l'Allemagne et à celui de la Suède et en 2016, les cinq entreprises dépensent près de 60 milliards de dollars américains en recherche et développement<ref>{{Lien web|Nicolas Richaud|titre=Quels sont Les 10 chiffres qui illustrent la puissance des GAFAM?|url=https://www.lesechos.fr/24/11/2017/LesEchosWeekEnd/00100-084-ECWE_quels-sont-les-10-chiffres-qui-illustrent-la-puissance-des-gafam-.htm|site=[[Les Échos]]|date=24 novembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

{| class="wikitable"
|+ Puissance économique des GAFAM
!Société
!Création
!Produits phares
!Source de revenu principale (en {{date-|2017}})<ref>{{Lien web|auteur=Charlie Perreau|titre=D'où viennent les revenus des Gafam ?|url=https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1207982-d-ou-viennent-les-revenus-des-gafam-selon-statista/|site=[[Le Journal du Net]]|date=19 mars 2018|consulté le=8 août 2018}}.</ref>
!Utilisateurs<ref>[[Fabernovel]], [https://innovate.fabernovel.com/fr/work/study-gafanomics-new-economy-new-rules/ ''Gafanomics, new economy, nex rules''], octobre 2014</ref> (Milliards)
!Capitalisation boursière<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Global Top 100 companies by market capitalisation|url=https://www.pwc.com/gx/en/audit-services/assets/pdf/global-top-100-companies-2018-report.pdf|site=[[PricewaterhouseCoopers]]|format=pdf|date=31 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}</ref> (Milliards USD en mars 2018)
!Acquisitions notoires
|-
| [[Google]] ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) || align="center"| [[1998]] || [[Moteur de recherche]], Régie publicitaire, Intelligence artificielle || Publicité (86 %) || align="center"| 1,42 || align="center"| 719 || [[reCAPTCHA]], [[Waze]], [[DoubleClick]], [[YouTube]], [[Android]]
|-
| [[Apple]] || align="center"| [[1976]] || [[Ordinateur personnel]] || Matériel (81 %) || align="center"| 0,85 || align="center"| 851<ref group="Note">{{formatnum:1000}} milliards le 2 août 2018, Apple devient la première entreprise à atteindre cette valeur.</ref>||[[Beats Electronics]]
|-
| [[Facebook (entreprise)|Facebook]] || align="center"| [[2005]] || [[Réseau social]], Publicité, Intelligence artificielle || Publicité (98 %) || align="center"| 2,13 || align="center"| 464 || [[Instagram]], [[WhatsApp]], [[Oculus (entreprise)|Oculus]]
|-
| [[Amazon (entreprise)|Amazon]] || align="center"| [[1994]] || [[Commerce en ligne]], [[informatique en nuage]] || Vente en ligne (82 %) || align="center"| 0,244 || align="center"| 701 || [[Whole Foods Market]]
|-
| [[Microsoft]] || align="center"| [[1975]] || [[Système d'exploitation]], informatique en nuage || Logiciels (62 %) || align="center"| 1 || align="center"| 703 || [[Outlook.com|Hotmail]], [[Nokia]], [[Skype]], LinkedIn, [[GitHub]]
|}

=== Social ===
Le modèle d'affaire ou la stratégie de la plupart des GAFAM implique qu'ils collectent une masse considérable de données des internautes ou des utilisateurs de leurs produits, ce qui les place régulièrement sous le feu des critiques en matière de respect de la vie privée.

Ainsi, le {{date-|25 mai 2018}}, au jour même de l'entrée en vigueur du [[règlement général sur la protection des données]], l'association autrichienne {{Lien|langue=en|trad=noyb.eu|fr=noyb.eu}} ({{langue|en|none of your business}}) dépose quatre recours devant autant d'autorités européennes de contrôle : en Allemagne devant le Commissaire de Hambourg à la protection des données et à la liberté d'information ({{abréviation|HmbDfDI|Hamburgische Beauftragte für Datenschutz und Informationsfreiheit|de}}) contre WhatsApp (Facebook), en Autriche à la {{abréviation|DSB|Datenschutzbehörde|de}} contre Facebook, en Belgique à l'{{abréviation|APD|Autorité de Protection des Données}} contre Instagram (Facebook) et en France à la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|CNIL]] à l'encontre de Android (Google)<ref>{{Lien web|auteur=Marc Rees|titre=RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »|url=https://www.nextinpact.com/news/106652-rgpd-google-instagram-whatsapp-et-facebook-attaques-pour-leur-politique-tout-ou-rien.htm|site=[[Next INpact]]|date=28 mai 2018|consulté le=8 août 2018}}.</ref>.

Trois jours après et au nom de {{nombre|12000|personnes}}, l'association française [[La Quadrature du Net]] dépose à son tour une plainte portant sur sept services ou filiales des GAFAM (Google Search, YouTube et Gmail pour Google, [[iOS]] pour Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn pour Microsoft) afin que les entreprises cessent le pistage publicitaire et l'analyse comportementale des internautes<ref>{{Lien web|titre=La Quadrature du net (et 12.000 internautes) porte plainte contre les Gafam|url=https://www.nouvelobs.com/tech/20180528.OBS7338/la-quadrature-du-net-et-12-000-internautes-porte-plainte-contre-les-gafam.html|site=[[L’Obs]]|date=28 mai 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

Les associations reprochent aux cinq entreprises de ne pas respecter le règlement européen, un point de vue partagé par une analyse du conseil norvégien des consommateurs<ref>{{Lien web|auteur=Louis Adam|titre=RGPD : les GAFA ne joueraient pas le jeu|url=https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-les-gafa-ne-joueraient-pas-le-jeu-39870498.htm|site=[[ZDNet]]|date=29 Juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

En Californie, le « {{langue|en|California Consumer Privacy Act}} » est un projet de loi lancé à partir de {{date-|décembre 2017}} et qui vise à interdire aux entreprises (quelles qu'elles soient) de vendre les données des internautes. De nombreuses entreprises s'opposent au projet et financent alors un mouvement destiné à le faire échouer : Google et Facebook versent {{formatnum:200000}} dollars chacun ; Amazon et Microsoft {{formatnum:195000}} dollars chacun<ref>{{Lien web|auteur=Abdelkader Zahar|titre=Amazon, Microsoft et Google financent une offensive contre la confidentialité des données en Californie|url=https://www.huffpostmaghreb.com/entry/amazon-microsoft-et-google-financent-une-offensive-contre-la-confidentialite-des-donnees-en-californie_mg_5b2bb3e2e4b0321a01cea731|site=huffpostmaghreb.com|date=21 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.</ref>. Empêtré dans le scandale [[Cambridge Analytica]], Facebook se retire du mouvement d'opposition au projet de loi et Microsoft est taxé d'hypocrisie alors que l'entreprise soutient d'un côté le règlement européen de protection de la vie privée mais s'oppose à une loi de même nature en Californie<ref>{{Lien web|auteur=Nicolas Lellouche|titre=Aux États-Unis, Amazon, Microsoft et Uber s’opposent à une loi pour la protection de la vie privée|url=https://www.01net.com/actualites/aux-etats-unis-amazon-microsoft-et-uber-s-opposent-a-une-loi-pour-la-protection-de-la-vie-privee-1473257.html|site=[[01net (site web)|01net]]|date=18 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.</ref>.

Des anciens employés et des investisseurs dans les GAFAM dénoncent également la façon dont les produits sont conçus afin de les rendre indispensables et addictifs<ref>{{Lien web|auteur=Klervi Drouglazet|titre=Tristan Harris, Sean Parker, Renée DiResta… Qui sont les repentis de la Silicon Valley ?|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/tristan-harris-sean-parker-renee-diresta-qui-sont-les-repentis-de-la-silicon-valley.N653649|site=[[L'Usine digitale]]|date=16 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. Tristan Harris quitte son poste d'ingénieur chez Google afin de se consacrer à [[Time Well Spent]], une organisation destinée à inciter les concepteurs à orienter le design de leurs produits de façon à redonner le pouvoir aux utilisateurs plutôt que de les soumettre à l'[[économie de l'attention]] et à l'[[Fear of missing out|anxiété de manquer quelque chose]]<ref>{{Lien web|auteur=Alice Maruani|titre=Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20160604.RUE3072/tristan-harris-des-millions-d-heures-sont-juste-volees-a-la-vie-des-gens.html|site=[[L'Obs]]|date=4 juin 2016|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. Aux États-Unis, un groupe constitué d'anciens employés de Facebook et Google ont monté une campagne nommée « la vérité à propos de la technologie »<ref>{{Lien web|auteur=Grégoire Martinez|titre=D'anciens employés de Facebook et Google sensibilisent sur les dangers des technologies|url=http://www.europe1.fr/technologies/danciens-employes-de-facebook-et-google-sensibilisent-sur-les-dangers-des-technologies-3565598|site=[[Europe 1]]|date=5 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. Dotée d'un budget de sept millions de dollars, l'initiative vise à sensibiliser les élèves, leurs parents et leurs professeurs à l'addiction aux nouvelles technologies. En plus de Tristan Harris, le collectif est notamment composé de :
* Lynn Fox, ancienne responsable de la communication de Google et Apple
* {{Lien|langue=en|fr=Dave Morin}}, co-créateur de Facebook Connect<ref group="Note">Module qui permet de s'identifier (se connecter) à un site via un compte Facebook</ref>
* {{Lien|langue=en|fr=Justin Rosenstein}}, co-créateur du [[bouton j'aime]]
* {{Lien|langue=en|fr=Roger McNamee}}, un des premiers investisseur de Facebook
* Sandy Parakilas, ancienne responsable des opérations de Facebook

=== À l'interne ===
Si les GAFAM exercent une influence considérable sur le « monde extérieur », elles peuvent également subir des pressions internes provenant de leurs propres employés.

En {{date-|2018}}, Google a fait part de son intention de ne pas renouveler l'année suivante un contrat avec le département de la Défense des États-Unis dans le cadre d'un projet d'intelligence artificielle destinée aux drones de combat, alors qu'une douzaine d'employés mécontents du lien entre leur employeur et les militaires démissionnent et qu'une pétition signée par {{nombre|4000|personnes}} circule au sein de l'entreprise, demandant à ce que cesse le projet<ref name="ronfaut">{{lien web|auteur=Lucie Ronfaut|titre=Dans la Silicon Valley, les géants du Web craignent la fronde de leurs propres employés|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/20/32001-20180620ARTFIG00003-dans-la-silicon-valley-les-geants-du-web-craignent-la-fronde-de-leurs-propres-employes.php|site=[[Le Figaro]]|date=20 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. Dans une tentative d'étouffer les voix dissidentes, la vice-présidente pour l'activité cloud de Google, [[Diane Greene]], affirme lors d'une réunion publique, qu'il s'agit d'un contrat mineur de seulement 9 millions de dollars ; or, des courriels internes révélés par [[The Intercept]] montrent que l'entreprise s'attendait à ce que les revenus liés au projet passent de 15 à 250 millions de dollars par an et par ailleurs, {{Lien|langue=en|fr=Fei-Fei Li}} (scientifique en chef du département Intelligence artificielle de Google) s'inquiète de {{citation|ce qui se passerait si les médias commençaient à reprendre un thème selon lequel Google construit secrètement des armes d'{{abréviation|IA|Intelligence Artificielle}} ou des technologies d'IA pour permettre à l'industrie de la défense de se doter d'armes}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Lee Fang|titre=Leaked Emails Show Google Expected Lucrative Military Drone AI Work to Grow Exponentially|url=https://theintercept.com/2018/05/31/google-leaked-emails-drone-ai-pentagon-lucrative/|site=[[The Intercept]]|date=1{{er}} juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. La même année, un autre projet de Google suscite également le mécontentement en interne lorsque l'entreprise annonce vouloir investir le marché chinois avec une version censurée de son moteur de recherche<ref>{{Lien web|titre=Le moteur de Google en Chine, c'est pas pour demain|url=https://www.zdnet.fr/actualites/le-moteur-de-google-en-chine-c-est-pas-pour-demain-39872475.htm|site=[[ZDNet]]|date=17 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.</ref>. Une lettre ouverte est alors signée par {{nombre|1400|employés}} qui réclament plus de transparence et d'information au sujet du projet afin de pouvoir prendre des décisions éthiques concernant leur travail et leur emploi au sein de Google<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Kate Conger|auteur2=Daisuke Wakabayashi|titre=Google Employees Protest Secret Work on Censored Search Engine for China|url=https://www.nytimes.com/2018/08/16/technology/google-employees-protest-search-censored-china.html|site=[[The New York Times]]|date=16 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.</ref>.

Le {{date-|19 juin 2018}}, dans une lettre ouverte publiée en internet et dans [[The New York Times]], {{nombre|300|employés}} de Microsoft font part de leur mécontentement à [[Satya Nadella]] après que l'entreprise, via un post de blog, s'est honorée d'avoir l'[[United States Immigration and Customs Enforcement|ICE]] en tant que client qui utilise sa plateforme [[Microsoft Azure|Azure]] (notamment afin de faciliter la reconnaissance faciale des immigrants)<ref name="ronfaut" />. Dans le contexte polémique de la politique d'immigration de Donald Trump, les employés disent refuser « d'être complices » d'une {{citation|agence qui a fait la preuve d’une volonté répétée à promulguer des règles cruelles et inhumaines.}}<ref name="labrunie">{{Lien web|auteur=Fleur Labrunie|titre=Microsoft critiqué par ses employés pour avoir collaboré avec la police des frontières américaine|url=https://www.numerama.com/business/388071-microsoft-critique-par-ses-employes-pour-avoir-collabore-avec-la-polices-des-frontieres-americaine.html|site=[[Numerama]]|date=22 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>. Le 21 juin, une centaine de programmeurs de GitHub (acheté par Microsoft) menacent de ne plus utiliser la plateforme de gestion de développement si Microsoft ne rompt pas sa collaboration avec l'agence de l'immigration<ref name="labrunie" />.

Amazon est également critiqué par un groupe d'actionnaires qui s'inquiète de l'utilisation de ''Rekognition'', un logiciel de reconnaissance faciale, par les forces de police américaine. Dans une lettre ouverte adressée à [[Jeff Bezos]], les actionnaires font part de leur inquiétude que {{citation|cette technologie puisse être utilisée pour cibler et surveiller injustement et [de façon disproportionnée] les personnes de couleur, les immigrants et les organisations de la société civile}}. Soixante-dix organisations dont l'[[Union américaine pour les libertés civiles]] soutiennent le groupe d'actionnaires et envoient à leur tour une lettre au fondateur de Amazon, accompagné d'une pétition signée par près de {{nombre|60000|personnes}}<ref>{{lien web|auteur=Marius François|titre=Des actionnaires font pression sur Amazon pour mettre fin à un contrat avec la police américaine|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/19/32001-20180619ARTFIG00138-des-actionnaires-font-pression-sur-amazon-pour-mettre-fin-a-un-contrat-avec-la-police-americaine.php|site=[[Le Figaro]]|date=19 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.</ref>.

== Fiscalité et concurrence ==
Les GAFAM, comme toutes les entreprises du secteur numérique, peuvent avoir beaucoup de clients par rapport au nombre d'employés. Cela leur permet de dégager des bénéfices conséquents. De plus, en tant que [[multinationale]]s, elles ont les moyens légaux d'échapper quasiment totalement à l’[[impôt sur les bénéfices]] en pratiquant l'[[optimisation fiscale]] qui consiste à rapatrier les bénéfices dans les pays fiscalement avantageux. Ces deux phénomènes leur permettent ainsi d'engendrer des profits considérables<ref>{{Lien web|auteur=Pierric Marissal|titre=Évitement fiscal. Les profits record des Gafam dans le viseur de l’Europe|périodique=L'Humanité|url=https://www.humanite.fr/evitement-fiscal-les-profits-record-des-gafam-dans-le-viseur-de-leurope-652486|site=[[L’Humanité]]|date=22 mars 2018|consulté le=17 avril 2018}}.</ref>. Selon en rapport de [[Moody's]] parue en {{date-|2017}}, Apple possède 231 milliards de dollars US placés dans les paradis fiscaux, Microsoft environ 130 milliards US et Alphabet (Google) 51 milliards usd<ref>{{Lien web|auteur=Loïc Pialat|titre=La Silicon Valley a tout à gagner de la réforme des impôts de Donald Trump|url=https://www.letemps.ch/economie/silicon-valley-gagner-reforme-impots-donald-trump|site=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|date=12 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. Selon BFM TV, en {{date-|2017}}, Google a payé 14 millions d'euros d'impôts en France, Apple 19 millions, Amazon 8 millions (sur son activité logistique) et Facebook, 1,9 million<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=BFMTV|titre=Combien d'impôts paient aujourd'hui les GAFA au fisc français?|url=https://www.bfmtv.com/economie/combien-d-impots-paient-aujourd-hui-les-gafa-google-amazon-facebook-apple-uber-netflix-twitter-au-fisc-francais-1586463.html|site=BFMTV|consulté le=2018-12-18}}.</ref>.

L'Union européenne estime que les GAFA(M) paient moins de la moitié de l'impôt versé par les entreprises dites « classiques » alors qu'elles engrangent des revenus considérables<ref>{{Lien web|auteur=Christian Deprez|titre=Les GAFA paient moitié moins d'impôts que les entreprises traditionnelles, estime l'UE|url=https://www.generation-nt.com/gafa-europe-impot-optimisation-fiscale-taxe-actualite-1946264.html|site=generation-nt.com|date=20 Septembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. Plusieurs pays européens ont des projets visant à imposer le bénéfice ou le chiffre d'affaires des GAFAM là où elle le réalise ; dont la Grande-Bretagne qui prévoie la mise en œuvre en {{date-|2020}} d'une imposition des grandes entreprises du numérique à hauteur de 2 % de leur chiffre d'affaires<ref>{{lien web|auteur=Lionel Bonaventure|titre=La France va taxer les Gafa en 2019, une première européenne aux contours flous|url=https://www.france24.com/fr/20181218-europe-ue-france-taxe-gafa-contours-flous-facebook-apple-google-amazon-gilets-jaunes|site=[[France 24]]|date=18 décembre 2018|consulté le=23 décembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Ingrid Vergara|titre=La Grande-Bretagne veut taxer les géants du web|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/10/30/32001-20181030ARTFIG00131-la-grande-bretagne-veut-taxer-les-geants-du-web.php|date=30 octobre 2018|consulté le=23 décembre 2018}}.</ref>.

Le ministre de l'Économie et des Finances français, [[Bruno Le Maire]], propose qu'une taxe de 3 % soit imputée sur le chiffre d'affaires des GAFAM en Europe et non pas sur les bénéfices ; une proposition refusée par plusieurs pays européens qui soulignent le caractère injuste d'une taxation sur le chiffre d'affaires<ref>{{Lien web|auteur=Guillaume Périssat|titre=Taxation des GAFAM : les Nordiques plutôt froids|url=https://www.linformaticien.com/actualites/id/49458/taxation-des-gafam-les-nordiques-plutot-froids.aspx|site=linformaticien.com|date=5 juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. Le {{date-|6 décembre 2018}}, Bruno Le Marie affirme que même en l'absence d'accord européen, la France introduira une taxe au niveau national dès le {{date|1 janvier 2019}} pour un montant évalué à {{Unité|500|millions d'euros}}<ref>{{Lien web|auteur=Claude Soula|titre=Bruno Le Maire annonce sa taxe Gafa avant de l'avoir|url=https://www.nouvelobs.com/economie/20181217.OBS7259/bruno-le-maire-annonce-sa-taxe-gafa-avant-de-l-avoir.html|site=L'Obs|date=17 décembre 2018|consulté le=2018-12-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Claudia Cohen|titre=La France taxera les GAFA dès 2019, s'il n'y a pas d'accord européen|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/06/20002-20181206ARTFIG00091-la-france-taxera-les-gafa-des-2019-s-il-n-y-a-pas-d-accord-europeen.php|site=[[Le Figaro]]|date=2018-12-06|consulté le=2018-12-07}}.</ref>. La future taxe sur les GAFAM ne semble pas si évidente à mettre en place d'un point de vue légal et ne devrait donc pas voir le jour avant au moins le printemps {{date-|2019}}<ref>{{Lien web|auteur=Fabrice Nodé-Langlois|titre=La «taxe Gafa» n'est pas pour tout de suite|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/11/20002-20181211ARTFIG00307-la-taxe-gafa-n-est-pas-pour-tout-de-suite.php|site=[[Le Figaro]]|date=2018-12-11|consulté le=2018-12-12}}.</ref>. {{Refnec|Une déclaration qui ne manque pas de susciter des interrogations de la part des responsables des entreprises des GAFAM qui émettent des doutes en ce qui concerne la mise en place de cette taxe.}}

En matière de concurrence, les GAFAM ont le pouvoir de racheter toutes les entreprises innovantes montantes et ainsi empêcher toute concurrence de les détrôner (puisque la concurrence devient alors une filiale). Cette situation est souvent dénoncée par l'[[Union européenne]], notamment par sa [[Commissaire européen à la Concurrence|commissaire à la Concurrence]] [[Margrethe Vestager]]<ref>{{Lien web|auteur=Nicolas Certes|titre=Margrethe Vestager menace de démanteler Google - Le Monde Informatique|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-margrethe-vestager-menace-de-demanteler-google-71423.html|site=[[Le Monde informatique]]|consulté le=17 avril 2018|date=10 avril 2018}}.</ref>.

Dans ce contexte, les GAFAM ont été ou sont l'objet de diverses poursuites sur le plan fiscal ou concurrentiel.

Le {{date-|19 janvier 2019}}, Bruno Le Maire se dit "confiant" quant à l'introduction d'une taxe au niveau européen à partir de la fin du mois de {{date-|mars 2019}}. La taxe souhaitée par la France prévoit de toucher toutes les entreprises numériques ayant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et supérieur à 25 millions d'euros en France<ref name="20190120FILWWW00003">{{Lien web|titre=Le Maire confiant dans un accord sur la taxation des Gafa|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2019/01/20/97002-20190120FILWWW00003-le-maire-confiant-dans-un-accord-sur-la-taxation-des-gafa.php|site=FIGARO|date=2019-01-20|consulté le=2019-01-20}}.</ref>. Le {{date-|18 janvier 2019}}, le gouvernement espagnol adopte lui aussi un projet de loi en faveur d'une taxe à 3% sur certains services numériques (publicité et revente des données) générés par les GAFAM. Cette taxe doit être validée par le parlement mais elle concernerait, comme en France, les entreprises numériques ayant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et celles dont le chiffre d'affaires en Espagne est supérieur à 3 millions d'euros. Le gouvernement espagnol espère, avec cette mesure, plus de 1,2 milliard d'euros de recettes fiscales <ref name="20190120FILWWW00003" />.

Le {{date-|29 janvier 2019}}, l'[[Organisation de coopération et de développement économiques]] (OCDE) annonce un accord entre 127 pays pour mettre en place une loi mondiale visant à taxer les GAFAM. Cette loi entrerait en vigueur en {{date-|2020}} et constitue une réelle avancée car les pays concernés représentent 90 % de l'économie mondiale. Sous la pression de l'opinion publique, ces gouvernements souhaitent taxer les GAFAM au sein des pays où leurs activités génèrent de gros profits mais où elles ne paient pas d'impôts, faute d'héberger les sièges sociaux. Si le texte est adopté, il se substituera aux mesures nationales isolées mises en place ou en projet dans des pays comme le [[Royaume-Uni]], la [[France]] ou l'[[Espagne]]. Le texte pourrait impacter d'autres entreprises qui ne font pas partie des GAFAM, particulièrement les grosses multinationales qui réalisent des bénéfices pour leurs activités immatérielles<ref>{{Lien web|auteur=Anne Michel|titre=Vers un accord mondial pour mieux taxer Google, Amazon, Facebook et Apple ?|date=29 janvier 2019|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/29/taxation-des-gafa-l-ocde-veut-parvenir-a-un-accord-mondial-en-2020_5416080_3234.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=2019-01-30}}.</ref>.

Le {{date-|12 mars 2019}}, [[Pierre Moscovici]], commissaire européen, dénonce {{Citation|le comportement agressif des [[États-Unis]] qui menacent de saisir l'[[Organisation mondiale du commerce|OMC]] afin de contrer la volonté de la France et d'autres pays de l'[[Union européenne|UE]] de vouloir taxer les GAFAM<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Passe d'armes entre France et Etats-Unis sur la taxation des Gafa|url=https://www.challenges.fr/media/gafa/taxe-gafa-passe-d-armes-entre-france-et-etats-unis_647656|site=Challenges|consulté le=2019-03-13}}.</ref>}}. Il ajoute que {{Citation|la France et d'autres pays sont tout-à-fait légitimes pour décider qu'il existe une taxation nationale de l'activité numérique. Ce n'est pas anti-américain, ce n'est pas protectionniste. C'est juste une question d'équité.<ref>{{Lien web|titre=Taxes Gafa: Moscovici déplore «l'attitude agressive» des Etats-Unis|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/taxes-gafa-moscovici-deplore-l-attitude-agressive-des-etats-unis-20190312|site=FIGARO|date=2019-03-12|consulté le=2019-03-13}}.</ref>}}.

Début juillet 2019, le président des [[États-Unis|Etats-Unis]] [[Donald Trump]] s'insurge contre le projet de la France et de l'[[Union européenne|Union Européenne]] de taxer les GAFAM<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=RMC |titre=Taxe GAFA en France: Donald Trump menace de riposter |url=https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/taxe-gafa-en-france-donald-trump-menace-de-riposter-1174526.html |éditeur=RMC |consulté le=2019-07-11 }}</ref>. Il menace en retour de brandir des sanctions économiques contre les marchandises provenant des pays qui voteront une taxe contre les GAFAM en augmentant les tarifs douaniers à l'arrivée aux Etats-Unis<ref>{{Article |langue=fr |titre=L’administration Trump riposte à la « taxe GAFA » française |date=2019-07-11 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/11/l-administration-trump-riposte-a-la-taxe-gafa-francaise_5487926_3234.html |consulté le=2019-07-11 }}</ref>. En réponse, le [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère de l'économie français]] fait savoir que le projet de taxe serait maintenuː « Les pays sont fiscalement souverains. Donc pour nous, ce n’est pas adapté d’utiliser l’instrument commercial pour attaquer la souveraineté d’un État. <ref>{{Lien web |titre=La taxe «Gafa» ne viole aucun accord international, d'après Bercy |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-taxe-gafa-ne-viole-aucun-accord-international-d-apres-bercy-20190711 |site=FIGARO |date=2019-07-11 |consulté le=2019-07-11 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Taxe Gafa: la mise au point de Bercy suite à la riposte américaine |url=https://www.challenges.fr/media/gafa/les-etats-unis-ouvrent-une-enquete-sur-le-projet-de-taxe-gafa-en-france_663501 |site=Challenges |consulté le=2019-07-11 }}</ref>»

=== Google ===
En {{date-|2016}} et après six ans d'enquête, Google verse plus de 171 millions d'euros au fisc britannique dans le cadre d'un accord visant à clore une enquête sur des arriérés d'impôt s'étendant sur une décennie<ref>{{Lien web|auteur=Benjamin Ferran|titre=L'accord entre Google et le fisc britannique fait polémique|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/01/25/32001-20160125ARTFIG00131-l-accord-entre-google-et-le-fisc-britannique-fait-polemique.php|site=[[Le Figaro]]|date=25 janvier 2016|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. L'année suivante, dans le même contexte, l'entreprise règle plus de 300 millions d'euros au fisc italien<ref>{{Lien web|auteur=Paolo Garoscio|titre=Optimisation fiscale : Google passe à la caisse en Italie|url=https://www.clubic.com/pro/entreprises/google/actualite-829776-optimisation-fiscale-google-caisse-italie.html|site=[[Clubic]]|date=5 mai 2017|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. En France, Google est accusé de fraude fiscale aggravée et en {{date-|mai 2016}}, le [[parquet national financier]] perquisitionne les bureaux parisiens de l'entreprise alors que le fisc lui réclamme plus d'un milliard d'euros<ref>{{Lien web|titre=Perquisition au siège de Google France dans une enquête pour fraude fiscale|url=http://www.france24.com/fr/20160524-perquisition-siege-google-france-enquete-fraude-fiscale-evasion-fiscale-michel-sapin|site=[[France 24]]|date=25 mai 2016|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. Finalement, sur la base d'un flou juridique relatif à la notion d' « établissement stable », le tribunal administratif de Paris donne raison à Google qui n'aura donc pas à payer les arriérés réclamés<ref>{{Lien web|auteur=Sébastian Seibt|titre=Google échappe à plus d'un milliard d'euros d'arriérés d'impôts en France|url=http://www.france24.com/fr/20170712-impots-google-echappe-arriere-impot-redressement-decision-tribunal-france|site=[[France 24]]|date=13 juillet 2017|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. En {{date-|2016}}, Alphabet (la maison mère de Google) transfère 15,9 milliards d'euros des Pays-Bas aux [[Bermudes]]<ref>{{Lien web|titre=la maison mère de Google transfère 16 milliards d'euros aux Bermudes|url=http://www.lepoint.fr/economie/fiscalite-la-maison-mere-de-google-transfere-16-milliards-d-euros-aux-bermudes-03-01-2018-2183798_28.php|site=[[Le Point]]|date=3 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager inflige deux amendes à Google pour abus de position dominante. La première, en {{date-|juin 2017}} et d'un montant de 2,42 milliards d'euros, vise à condamner la manipulation par Google des résultats de son moteur de recherche qui favorise son propre produit, [[Google Shopping]]<ref name="abusG">{{Lien web|auteur=Léna Corot|titre=Google (à nouveau) condamné par la Commission européenne pour abus de position dominante|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/abus-de-position-dominante-google-a-nouveau-condamne-par-la-commission-europeenne.N721439|site=[[L'Usine digitale]]|date=18 juillet 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. En {{date-|2018}}, l'entreprise est condamnée à payer 4,34 milliards d'euros d'amende alors qu'elle oblige les fabricants des appareils Android à préinstaller son navigateur [[Google Chrome]] et faire en sorte que les requêtes soient dirigées vers celui-ci. Google est aussi condamné pour payer les fabricants et les opérateurs afin que ceux ci préinstallent le moteur de recherche Google sur leurs appareils<ref name="abusG" />. L'entreprise fait appel des deux condamnations.

En {{date-|juillet 2018}}, un ingénieur de [[Mozilla]] démontre que [[Google Chrome]] est privilégié sur [[YouTube]] alors que le chargement complet des pages de la nouvelle interface du site appartenant à Google est cinq fois plus lente avec [[Mozilla Firefox|Firefox]] et [[Microsoft Edge]] qu'avec le navigateur de Google<ref>{{Lien web|auteur=Patrick Ruiz|titre=Un ingénieur de Mozilla affirme que YouTube est plus lent sur Firefox et Microsoft Edge|sous-titre=Que sur Google Chrome|url=https://www.developpez.com/actu/216691/Un-ingenieur-de-Mozilla-affirme-que-YouTube-est-plus-lent-sur-Firefox-et-Microsoft-Edge-que-sur-Google-Chrome/|site=[[Developpez.com]]|date=26 juillet 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

=== Apple ===
Selon une étude réalisée par ''[[Oxfam International|Oxfam]] America'' et portant sur l'évasion fiscale des plus grandes entreprises américaine entre {{date-|2008}} et {{date-|2014}} ; Apple, Microsoft, IBM, Cisco et Google ont transféré plus de 450 milliards de dollars dans les paradis fiscaux, dont 181 milliards concernent Apple uniquement<ref>{{Lien web|Ariane Beky|titre=L’évasion fiscale selon Apple, Google, IBM, Microsoft : un bilan|url=https://www.silicon.fr/evasion-fiscale-google-apple-ibm-microsoft-bilan-145615.html|site=[[Silicon.fr|Silicon]]|date=23 avril 2016|consulté le=6 août 2018}}.</ref>.

En {{date-|2016}}, Apple est condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande, alors que durant plus de dix ans, ce pays a taxé l'entreprise à des taux situés entre 0,005 % et 1 % de son bénéfice, ce qui représente une aide fiscale d'État selon la Commission européenne alors que le taux moyen dans l'Union est de 21 %<ref>{{Lien web|titre=Apple condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande|url=http://www.leparisien.fr/economie/avantages-fiscaux-en-irlande-apple-risque-une-forte-amende-de-bruxelles-30-08-2016-6079423.php|site=[[Le Parisien]]|date=30 août 2016|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. En {{date-|2018}}, selon un rapport de la gauche alternative au Parlement européen, non seulement l'Irlande n'a pas mis fin aux pratiques de contournement fiscal d'Apple, mais l'entreprise continue de bénéficier de taux d'imposition très avantageux sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne<ref>{{Lien web|auteur=Christophe Alix|titre=Apple persiste et signe dans l'optimisation fiscale via l'Irlande|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/06/21/apple-persiste-et-signe-dans-l-optimisation-fiscale-via-l-irlande_1660798|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=21 juin 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>.

En décembre 2017, Apple assigne en justice l'association [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]] qui a manifesté pacifiquement dans un de ses magasins à Paris afin de dénoncer l'évasion fiscale pratiquée par l'entreprise<ref>{{Lien web|titre=Qu'est-ce qu'Attac, l'association dans le viseur d'Apple ?|url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/qu-est-ce-qu-attac-l-association-dans-le-viseur-d-apple-7791693099|site=[[RTL]]|date=4 janvier 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. Apple est débouté de sa demande par le tribunal de grande instance et doit verser {{unité|2000|euros}} à ATTAC au titre des frais judiciaires<ref>{{Lien web|auteur=Renaud Lecadre|titre=Apple est débouté contre Attac|url=http://www.liberation.fr/france/2018/02/23/apple-est-deboute-contre-attac_1631865|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=23 février 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>.

Une réforme fiscale adoptée aux États-Unis en {{date-|2017}} permet aux entreprises américaines de payer un impôt allégé lorsqu'elle rapatrie leur trésorerie dans le pays, ce que fera Apple qui devra au passage s'acquitter d'un impôt de 38 milliards de dollars (le montant de la somme rapatriée n'est pas divulguée)<ref>{{Lien web|auteur=Jérôme Marin|titre=Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôt aux États-Unis sur ses bénéfices à l’étranger|url=https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/01/17/apple-va-payer-38-milliards-de-dollars-d-impot-aux-etats-unis-sur-ses-benefices-a-l-etranger_5243221_1656994.html|site=[[Le Monde]]|date=17 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

En France, l'[[Autorité de la concurrence (France)|autorité de la concurrence]] perquisitionne le siège social parisien de l'entreprise en {{date-|juin 2013}} à la suite d'une plainte pour abus de position dominante de ''eBizcuss'', un revendeur de produits Apple (« ''{{langue|en|Apple Premium Reseller}}'' »), alors en liquidation judiciaire et qui reproche à Apple de favoriser l'approvisionnement de ses propres magasins « ''{{langue|en|Apple stores}}'' » lors de la mise en marché de nouveaux produits<ref>{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Apple: le raid du gendarme de la concurrence n'était pas illégal|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/apple-le-raid-du-gendarme-de-la-concurrence-n-etait-pas-illegal-1382252.html|site=[[BFM Business]]|date=5 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.</ref>. En {{date-|2017}}, une dizaine d'entreprise, dont [[Spotify]] et [[Deezer]], écrivent à la Commission européenne pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles d'Apple et Google<ref>{{Lien web|auteur=Thomas Giraudet|titre=Voici la lettre que les fondateurs de Spotify et plusieurs entrepreneurs français ont écrit à la Commission européenne pour se plaindre d'Apple et de Google|url=http://www.businessinsider.fr/spotify-deezer-fabernovel-lettre-commission-europenne-apple-google|site=[[Business Insider]]|date=9 Mai 2017|consulté le=6 août 2018}}.</ref> qui prennent la forme de {{Citation bloc|restriction de l'accès aux données ou de l'interaction avec les consommateurs, aux classements et aux résultats de recherche biaisés en passant par le manque de clarté, des termes et des conditions déséquilibrés et la préférence de leurs services intégrés verticalement.}}Le 5 février 2019, le fisc français et Apple trouvent un compromis pour un arriéré d'impôts dû sur la période 2008-2007. Les deux parties ont négocié un accord à hauteur de 500 millions d'euros<ref>{{Lien web|auteur=Vincent Fagot|titre=Apple règle 500 millions d’euros d’arriérés d’impôts au fisc français|date=5 février 2019|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/05/apple-solde-des-arrieres-d-impots-et-verse-500-millions-d-euros-au-fisc-francais_5419400_3234.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=2019-02-06}}.</ref>.

=== Facebook ===
{{section à recycler|date=décembre 2018|motif=imprécisions sur certains événements. Vérifier et réorganiser le propos.}}
En 2017, Facebook a payé 1,9 millions d'euros d'impôts en France, en vertu d'un chiffre d'affaires déclaré de 55,9 millions d'euros. Le magazine ''L'Express'' évalue à environ 800 millions d'euros le chiffre d'affaires réel, si {{citation|l'activité réalisée en France [n'était pas] facturée depuis l'Irlande}}<ref>{{Article|langue=fr |titre=Facebook France : 1,9 million d'euros d'impôts seulement |auteur=Emmanuel Paquette |date=20-7-2018 |périodique=L'Express |lire en ligne=https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/facebook-france-seulement-1-9-millions-d-euros-d-impots_2026838.html}}.</ref>. En 2012, près de 700 millions de dollars de ses recettes réalisées en dehors des États-Unis sont transférées aux [[Îles Caïmans]]<ref>{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Exclusif : comment les profits de Facebook partent aux îles Caïmans|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/exclusif-facebook-na-paye-191-000-euros-dimpots-france-598994.html|site=[[BFM Business]]|date=10 septembre 2013|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. En 2016, l'administration fiscale américaine, qui soupçonne Facebook de fraude fiscale, assigne l'entreprise en justice afin de la forcer à transmettre des documents pouvant servir à établir le montant d'un éventuel redressement estimé de 3 à 5 milliards de dollars<ref>{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Facebook craint un redressement fiscal de 5 milliards de dollars|url=https://www.numerama.com/business/186246-facebook-craint-un-redressement-fiscal-de-5-milliards-de-dollars.html|site=[[Numerama]]|date=29 juillet 2016|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. L'année suivante, Facebook promet à l'avenir d'être plus transparent et déclarer, à l'horizon 2019, certains de ses revenus là où ils sont effectivement engendrés et non pas uniquement en Irlande où le taux d'imposition des entreprises est de 12,5 % (contre par exemple plus de 33 % en France)<ref>{{Lien web|titre=Optimisation fiscale : Facebook promet plus de "transparence"|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/optimisation-fiscale-facebook-promet-plus-de-transparence-761534.html|site=[[La Tribune (France)|La Tribune]]|date=31 décembre 2017|consulté le=6 août 2018}}.</ref>.

Lors de l'audition de [[Mark Zuckerberg]] devant le Congrès américain dans le cadre du scandale ''Cambridge Analytica'', le sénateur [[Lindsey Graham]] soulève la question du monopole de Facebook en ces termes : {{citation|Si je suis lassée de Facebook, à quel réseau social équivalent puis-je m'inscrire ? Je parle de vos vrais compétiteurs. Vous ne pensez pas que vous avez le monopole ?}}. Mark Zuckerberg répondra qu'il n'a {{citation|certainement pas cette impression}}<ref>{{Lien web|titre=Facebook : concurrence et gratuité, Zuckerberg élude les questions des sénateurs|url=https://www.zdnet.fr/actualites/facebook-concurrence-et-gratuite-zuckerberg-elude-les-questions-des-senateurs-39866786.htm|site=[[ZDNet]]|date=11 avril 2018|consulté le=6 août 2018}}.</ref>.

Lors de cette même audition, Mark Zuckerberg fait une déclaration importante concernant le statut de son réseau social : {{Citation|Je suis d’accord sur le fait que nous sommes responsables du contenu}}. Cette déclaration faite le 11 avril 2018 devant le Congrès des États-Unis, change considérablement le statut de ce réseau social, qui était reconnu, avant ce changement de paradigme, comme un hébergeur {{citation|et ainsi de ne pas être responsable pour les contenus publiés par ses utilisateurs}}. En tant qu'hébergeur, Facebook n'était pas responsable des contenus publiés par les utilisateurs, sauf si la nature illicite de ce contenu leur était rapporté. Le quotidien français ''Le Monde'' affirme que {{citation|la question de savoir si Facebook est responsable des contenus (photos, vidéos, écrits) est cruciale pour les ayants droit}}. De par cette déclaration, Facebook devient un média au même titre que les autres éditeurs et plus précisément un éditeur numérique<ref>{{Accès payant}} {{Article|langue=fr |auteur1=Zoé Vilain |titre=Facebook est un média au même titre que les autres éditeurs |périodique=Le Monde |date=18 avril 2018|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/18/facebook-est-un-media-au-meme-titre-que-les-autres-editeurs_5287181_3232.html |accès payant=oui |consulté le=2018-12-03}}</ref>.

=== Amazon ===
En {{date-|2012}}, le fisc français réclame à l'entreprise 198 millions d'euros en arriérés et pénalités pour avoir déclaré à l'étranger des revenus réalisés en France ; un contentieux réglé en {{date-|2018}} par une entente à l'amiable et dont le montant restera secret alors qu'en Italie, et dans un contexte similaire, Amazon débourse 100 millions d'euros<ref>{{Lien web|titre=Impôts: Amazon annonce avoir trouvé un accord avec le fisc français|url=https://www.challenges.fr/economie/fiscalite/impots-amazon-annonce-avoir-trouve-un-accord-avec-le-fisc-francais_565220|site=[[Challenges]]|date=5 février 2018|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. Entre {{date-|2006}} et {{date-|2014}}, Amazon bénéficie d'un accord passé avec le Luxembourg qui lui permet d'échapper en grande partie à l'impôt sur les sociétés en Europe ; accord Jugé illégal par la commissaire européenne à la concurrence qui somme l'entreprise de reverser 250 millions d'euros au [[grand-duché]]<ref name="ducourtieux">{{Lien web|auteur=Cécile Ducourtieux|titre=Optimisation fiscale : Bruxelles sanctionne Amazon et assigne Dublin en justice|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/04/la-commission-europeenne-sanctionne-amazon-au-luxembourg-et-apple-en-irlande_5196039_3214.html|site=[[Le Monde]]|date=4 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. À la fin {{date-|2014}}, le scandale [[Luxembourg Leaks|LuxLeaks]] incite le Luxembourg à ne pas renouveler l'accord et de son côté, Amazon crée des filiales dans chaque pays où elle opère, afin de régler ses impôts effectivement là où elle réalise ses bénéfices<ref name="ducourtieux" />{{,}}<ref name="Berthelot">{{Lien web|auteur=Benoît Berthelot|titre=Comment Amazon embrouille le fisc|url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/comment-amazon-embrouille-le-fisc-1264911|site=[[Capital (magazine)|Capital]]|date=12 janvier 2018|consulté le=6 août 2018}}.</ref>. Cependant, selon un rapport du ''Syndex''<ref group="Note">''Syndex'' est un cabinet d’expertise au service exclusif des représentants des salariés.</ref>, la succursale française a payé, pour {{date-|2015}}, moins de deux millions d’euros d’impôts sur les bénéfices alors que son chiffre d'affaires atteint le milliard d'euros et que les 252 millions d’euros que l'entreprise déduit au titre des services extérieurs représentent l’équivalent de sa marge commerciale<ref name="Berthelot" />.

=== Microsoft ===
Fin {{date-|2014}}, Microsoft règle en France un redressement fiscal de plus de 72,4 millions d'euros, dont 16,4 millions dans le cadre d'un accord à l'amiable avec l'administration fiscale<ref>{{Lien web|titre=Microsoft s’est acquitté d’une amende de 16,4 millions d’euros au fisc|url=https://www.journaldugeek.com/2015/02/02/microsoft-redressement-16-4-millions-euros-fisc/|site=[[Le Journal du geek]]|date=2 février 2015|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. L'entreprise facture ses prestations depuis son siège européen situé en Irlande, pays au taux d'imposition avantageux, même si ses services sont rendus dans un pays tiers par ce que Microsoft considère alors comme une simple filiale faisant office d'agent commercial. Or ce montage n'est pas considéré comme valable par l'administration fiscale française et en {{date-|2017}}, celle-ci réclame 600 millions d'euros à Microsoft France au titre de l'impôt dû dans le cadre de ses activités de vente d'espaces publicitaires dans son moteur de recherche Bing<ref>{{Lien web|auteur=Dominique Filippone|titre=Le fisc réclame 600 M€ à Microsoft France|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-fisc-reclame-600-meteuro-a-microsoft-france-69200.html|site=[[Le Monde informatique]]|date=31 août 2017|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

Par ailleurs, dès les années {{date-|1990}}, l'histoire de Microsoft est entachée de poursuites judiciaires à son encontre pour abus de position dominante et pratiques anticoncurrentielles, au point que l'entreprise frôle le démantèlement dans les années {{date-|2000}}<ref name="dixans">{{Lien web|titre=Affaire Microsoft: plus de dix ans de procédures aux États-Unis et en Europe|url=https://www.zdnet.fr/actualites/affaire-microsoft-plus-de-dix-ans-de-procedures-aux-tats-unis-et-en-europe-39146527.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. Plusieurs États américains, le [[département de la Justice des États-Unis]], des concurrents potentiels et plus tard la Commission européenne, reprochent à Microsoft d'imposer [[Microsoft Windows|Windows]] aux fabricants d'ordinateurs ainsi que de lier l'utilisation du système d'exploitation à ses propres logiciels maison comme le [[Lecteur Windows Media]] et le navigateur Web<ref name="dixans" />. Dans ce contexte, la Commission européenne inflige en {{date-|2004}} une amende de plus de 497 millions d'euros à Microsoft, entre autres pour [[vente liée]]<ref>{{Lien web|auteur1=Estelle Dumout|auteur2=Jerome Thorel|titre=Microsoft sanctionné pour violation des lois européennes sur la concurrence|url=https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-sanctionne-pour-violation-des-lois-europeennes-sur-la-concurrence-39146545.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.</ref>. En {{date-|2013}}, l'entreprise est de nouveau condamnée en Europe à une amende, cette fois de 561 millions d'euros, pour avoir retiré de [[Windows 7]] l'écran de sélection permettant de choisir un navigateur par défaut, éventuellement autre que celui de Microsoft<ref>{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Bruxelles condamne Microsoft à 561 millions d’euros d’amende|url=https://www.numerama.com/magazine/25298-bruxelles-condamne-microsoft-a-561-millions-d-euros-d-amende.html|site=[[Numerama]]|date=6 mars 2013|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.

== Démantèlement ==
À la fin des années {{date-|2010}}, la position monopolistique des GAFAM amène à débattre la question de leur démantèlement ; la situation étant parfois comparée à celles de la [[Standard Oil]] au début du {{s-|XX|e}} et de [[American Telephone & Telegraph|AT&T]] au début des années {{date-|1980}}<ref>{{Lien web|titre=GAFAM : le déclin de l’empire américain ?|url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-mercredi-05-juin-2019|site=[[France Culture]]|date=5juin 2019|consulté le=9 juin 2019}}.</ref>. Ainsi, la sénatrice [[Elizabeth Warren]], candidate à l'élection présidentielle américaine de {{date-|2020}}, propose de démanteler les entreprises du numérique dont le chiffre d'affaires dépasse 25 milliards de dollars et de les empêcher d'acheter des entreprises si ces acquisitions étendent leurs pouvoirs à d'autres secteurs (comme par exemple lorsque Google a acheté [[Waze]] et [[DoubleClick]] ; étendant son emprise respectivement dans le secteur de la navigation [[Global Positioning System|GPS]] et le marché publicitaire)<ref>{{Lien web|titre=Une sénatrice américaine veut démanteler les GAFAM pour restaurer la concurrence|url=https://www.nextinpact.com/brief/une-senatrice-americaine-veut-demanteler-les-gafam-pour-restaurer-la-concurrence-8045.htm|site=[[Next INpact]]|date=11 mars 2019|consulté le=9 juin 2019}}.</ref>. Le {{date-|9 mai 2019}}, le co-fondateur de Facebook [[Chris Hughes (entrepreneur)|Christopher Hughes]] appel au démantèlement du réseau social qui est devenu selon lui un danger pour l'entrepreneuriat et la démocratie<ref>{{Lien web|auteur=Elisa Braun|titre=«Il est temps de démanteler Facebook», d’après son cofondateur Chris Hughes|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/il-est-temps-de-demanteler-facebook-d-apres-son-cofondateur-chris-hughes-20190509|site=[[Le Figaro]]|date=9 mai 2019|consulté le=9 juin 2019}}.</ref>.

== Autres flexions de cet acronyme ==
On trouve aussi le terme '''GAFAMI''', ajoutant [[IBM]] à [[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon]] et [[Microsoft]].

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
=== Références ===
{{Références}}

== Annexes ==

=== Bibliographie ===
* Nikos Smyrnaios, ''Les GAFAM contre l'internet'', éditions Ina, 2017 {{Isbn|2869382421}}.

=== Articles connexes ===
* [[Redécentralisation d'Internet]] (opposée aux GAFAM)
* [[Concentration d'un marché]] (économie)
* [[Économie numérique]]

{{Palette|Internet par pays}}
{{portail|Internet|États-Unis}}

[[Catégorie:Économie des États-Unis]]
[[Catégorie:Internet aux États-Unis]]

Emmanuel d’Hooghvorst

2019-06-24T15:21:49Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{À sourcer|date=octobre 2018}}
{{À wikifier|date=mars 2019}}
{{suppression}}
{{Voir homonymes|Emmanuel d'Hooghvorst|Hooghvorst}}
{{Infobox Biographie2
| image =
| légende = Portrait d'Emmanuel d'Hooghvorst}}

Le baron '''Emmanuel d'Hooghvorst''', arrière-arrière-petit-fils du général [[Emmanuel Van der Linden d'Hooghvorst|Emmanuel Vanderlinden, baron d'Hooghvorst]], de son nom complet '''Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst''' (1914 - 1999), était un littérateur, un philosophe [[:wikt:spagirique|spagirique]] et un alchimiste de nationalité belge<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Family tree of Victor d'Hooghvorst (van der Linden)|url=https://gw.geneanet.org/gounou?lang=en&n=d+hooghvorst+van+der+linden&oc=2&p=victor|site=Geneanet|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.

Il est un disciple de [[Louis Cattiaux]].

== Biographie ==
{{TI|date=juin 2019|Des informations importantes de ce chapitre ne sont toujours pas sourcées, dont certaines sont rédigées de façon insuffisamment neutre. Au bout du compte, les seules informations réellement sourcées sont les citations (d'ailleurs bien trop nombreuses), qui sont bien souvent de simples sources primaires (ou pas toujours indépendantes du sujet), insuffisantes pour confirmer les opinions contenues dans cette biographie (elles devraient être systématiquement sourcées par des [[WP:SPSS|sources secondaires]] indépendantes et de qualité). De ce fait, toute cette section de l'article peut contenir [[WP:SYN|des synthèses inédites]], c'est-à-dire}}
{{trop de citations|date=juin 2019}}

=== Enfance et jeunesse ===
Emmanuel d'Hooghvorst, né à [[Bruxelles]] le 30 avril 1914, est l'aîné d'une famille de six enfants. Il est fils de Victor van der Linden d'Hooghvorst (1878 - 1942) et de Marthe Descantons de Montblanc (1887 - 1978)<ref>[https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=van+der+linden+d+hooghvorst&oc=0&p=emmanuel H Emmanuel van der LINDEN d'HOOGHVORST]</ref>.

Il fait ses [[humanités]] gréco-latines au collège Cardinal Mercier de [[Braine-l'Alleud]] où il se lie d'amitié avec le futur peintre russe [[Nicolas de Staël]]. Ensuite, il étudie la Philosophie à l'[[Université catholique de Louvain (1835-1968)|Université catholique de Louvain]]<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=J.-P. Deschepper, P. Seys|titre=Chronique de l'Institut Supérieur de Philosophie, in : Revue philosophique de Louvain, vol. 91, n° 92|passage=p. 715 ss.|lieu=Louvain|éditeur=Peeters Publishers|date=novembre 1993|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

[[Nicolas de Staël]] disait d’Emmanuel d’Hooghvorst qu’il était son meilleur ami. En 1935 Nicolas de Staël et Emmanuel d’Hooghvorst vont faire un voyage en [[Espagne]] durant quatre mois : « Ils dorment chez l’habitant : Nicolas paie en dessins et Emmanuel en corvées de plonge »<ref>{{Ouvrage| titre=Le Prince foudroyé, la vie de Nicolas de Staël, |auteur=Laurent Greilsamer |lieu= Paris |éditeur= Fayaéditeur=rd |date= 1998 |page= 64}}</ref>.

Il passe ensuite un an au [[Congo belge]], comme prospecteur d'or. Peut-être est-ce là qu'il s'intéresse, sinon à l'alchimie, du moins à la [[chrysopée]]<ref>{{Lien web| url=https://www.editionsbeya.com/documentation/tradition-au-xxe-siecle/stephane-feye |titre=STÉPHANE FEYE - EMMANUEL D’HOOGHVORST - CABALE ET ALCHIMIE (conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst le 5 décembre 1999, par le Professeur Stéphane Feye) |auteur=Stéphane Feye |éditeur=Beya}}</ref>.
[[Fichier:Livre Léon Degrelle E. d'Hooghvorst.jpg|alt=Manifeste contre Léon Degrelle, rédigé par Emmanuel d'Hooghvorst|vignette|189x189px|Manifeste contre Léon Degrelle, par E. d'Hooghvorst]]
En avril 1936, en tant que catholique membre de « l'Action Nouvelle » il publie un violent pamphlet : ''J'accuse [[Léon Degrelle]],'' destiné à dévoiler les intentions du [[rexisme]], et dans lequel il s'exclame : « La campagne rexiste est une effroyable exploitation de la crédulité populaire. Il faut pourtant que le public connaisse la véritable personnalité du leader de [[Rexisme|REX]], ses intentions dernières et les moyens qu'il emploie pour les réaliser. »<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=J'Accuse Léon Degrelle|passage=p. 1|lieu=Anvers|éditeur=Établissements Delplace, Koch & Co, 49, Longue rue Porte aux Vaches|date=avril 1936|pages totales=32|isbn=|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref>Cf. aussi {{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz|titre=Pour le roi et la patrie. La noblesse belge dans la Résistance|passage=|lieu=Bruxelles|éditeur=Racine|date=2002|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}, {{p.|88-89}}.</ref>

Pendant la [[Guerre d'Espagne|guerre civile d'Espagne]], il est correspondant de guerre pour le quotidien belge ''[[La Libre Belgique]]''<ref>{{Lien web |url=http://www.artandpopularculture.com/Louis_Cattiaux |titre=Louis Cattiaux |éditeur=The Art and Popular Culture Encyclopedia}}</ref>.

En 1939, il épouse la Comtesse Élisabeth de Marnix de Sainte Aldegonde qui lui donnera quatre enfants<ref>{{Lien web| url=https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&m=D&p=emmanuel&n=van+der+linden+d+hooghvorst&siblings=on&notes=on&t=T&v=6&image=on&marriage=on&full=on|titre=Descendants d'Emmanuel van der LINDEN d'HOOGHVORST| éditeur=Geneanet}}</ref>.

=== Début des recherches hermétiques ===
Durant l'occupation allemande, il est emprisonné deux fois par la [[Gestapo]], puis libéré<ref>''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst le 5 décembre 1999, par le Professeur Stéphane Feye, Pour consulter le texte, voir à ''Bibliographie.''.</ref>. C'est alors qu'il commence à se mettre sérieusement à l'étude des textes classiques et spécialement du [[Néoplatonisme]] et du [[École pythagoricienne|Pythagorisme]]. Il avouera souvent, plus tard, à ses proches que s'il n'a pas été fusillé, comme beaucoup de ses amis engagés dans la Résistance l'ont été, c'était dû au fait qu'il s'était plongé dans ces études<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Lettre inédite au professeur Stéphane Feye|passage=|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

En 1949, il découvre ''Le Message retrouvé'', œuvre maîtresse du peintre-hermétiste [[Louis Cattiaux]] (parue en 1946 à compte d'auteur, avec une préface de [[Lanza del Vasto]]) grâce à une critique de [[René Guénon]]. Dans le n° 270 des ''[[Études traditionnelles|Études Traditionnelles]]'' de 1948, Guénon la définit comme un ouvrage d'hermétisme qui « mérite d'être lu et étudié avec soin par tous ceux qui s'intéressent à cet aspect particulier de la tradition »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Louis Cattiaux|titre=Le Message Retrouvé|passage=|lieu=Paris|éditeur=Chez l'Auteur, 3, rue Casimir Périer|date=1946|pages totales=143|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

Cette découverte le pousse à entrer immédiatement en contact avec [[Louis Cattiaux]] en prenant rendez-vous chez ce dernier qui habitait au 3, [[Rue Casimir-Périer (Paris)|rue Casimir Périer]] à Paris, « assis entre sa femme et son chat » comme l'écrit joliment [[Lanza del Vasto]] dans ladite Préface. Leur premier entretien a failli ne jamais avoir lieu : Emmanuel d'Hooghvorst se présenta à l'heure prévue chez Cattiaux qui s'excusa de ne pouvoir le recevoir, car devant se rendre à un prétendu “Conseil d'Administration” ; il lui permettait toutefois d'aller, en attendant son retour, moudre le café près de sa femme Henriette, dans la cuisine. Une fois revenu, Cattiaux lui adressa tout de go : « Vous êtes toujours là, vous ? Vous n'êtes pas trop mal pour un Belge ! » Charles d'Hooghvorst écrira d'ailleurs plus tard de Cattiaux : « Déconcertant, aux réactions imprévisibles, guidées par une logique particulière qui prenait ses visiteurs au dépourvu, il aimait choquer et même scandaliser, mais toujours avec humour »<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Charles d'Hooghvorst|titre=Louis Cattiaux, le méconnu|périodique=Epignôsis Initiation, n°21|date=1990|issn=|lire en ligne=|pages=43 à 72}}</ref>.[[Fichier:Les_frères_Emmanuel_et_Charles_d'Hooghvorst.jpg|alt=|vignette|Emmanuel d'Hooghvorst (à droite) et son frère Charles]]

Tel fut le début d'une amitié nourrie par une relation épistolaire intense entre [[Louis Cattiaux]] et les deux frères, Emmanuel et Charles d'Hooghvorst<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle|passage=|lieu=Grenoble|éditeur=Le Mercure Dauphinois|date=1999|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Ils s'écrivent parfois plusieurs lettres par jour. Une bonne partie de ces volumineux échanges écrits sera publiée par Emmanuel d'Hooghvorst en anthologie dans la revue belge ''Le Fil d'Ariane'' (''cf''. ''infra''). Il les classera et les intitulera par thème (non chronologiquement) sous le titre de ''Florilège Cattésien''. Le Professeur espagnol Raimon Arola republiera tout ce ''Florilège'' en traduction castillane en 1999 à [[Tarragone]] tout d'abord, puis en 2006 sous le titre ''Florilegio Epistolar, Reflejos de una busqueda alquímica'' (''Florilège épistolaire, reflets d'une quête alchymique'')<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Louis Cattiaux|titre=Florilegio Epistolar, Reflejos de una busqueda alquímica|passage=|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=mars 1999|pages totales=197|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Enfin, ce ''Florilège'' sera réédité de nouveau en français en 2006. Dans cette quatrième édition, le Pr Arola précise : « Cette relation cache bien davantage qu'il n'y paraît. On y trouve une histoire insolite et surprenante, comme un miracle survenu au cœur du XXe siècle. »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Raimon Arola (Éd)|titre=Croire l'Incroyable, ou l'Ancien et le Nouveau dans l'histoire des Religions|passage=239 et 240.|lieu=Grez-Doiceau|éditeur=Éditions Beya|date=juin 2006|pages totales=435|isbn=2-9600364-7-6|lire en ligne=}}</ref> Il évoquera encore « une amitié à l'instar de celles contées jadis dans les épopées héroïques et qui furent à l'origine des grands exploits réalisés par les mortels avec l'aide des dieux »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Creer lo increíble o Lo Antiguo y lo nuevo en la historia de las religiones|passage=7|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=227|isbn= 84-96639-06-1|lire en ligne=}}</ref>.

En effet, Charles, de dix ans le cadet d'Emmanuel, publiera comme ce dernier de très nombreuses études sur des sujets hermético-traditionnels, imprégnées des idées de [[Louis Cattiaux]]. Bon nombre de ces articles furent regroupés (sous le pseudonyme de ''Carlos del Tilo'') dans ''El Libro de Adán''<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Carlos del Tilo|titre=El Libro de Adán|passage=|lieu=Tarragona|éditeur=Biblioteca La Puerta|date=2002|pages totales=223|isbn= 84-95134-83-7|lire en ligne=}}</ref>.

Quant à [[Lanza del Vasto]], le premier préfacier de l'ouvrage de [[Louis Cattiaux|Cattiaux]], s'il restait toujours ami des trois et était reçu tant chez les d'Hooghvorst que chez les Cattiaux, il était plutôt préoccupé d'une mission sociale, ce qui aboutira à la fondation de ''[[Communautés de l'Arche (Lanza del Vasto)|La Communauté de l'Arche]]''. [[Louis Cattiaux|Cattiaux]] d'ailleurs, peu avant son décès, finira par écrire à Charles le 9 mars 1953 : « Pour [[Lanza del Vasto|Lanza]], vous comprenez à présent le drame ! C'est Emmanuel et vous-même qui avez recueilli ''Le Message Retrouvé'' dont il n'a pas voulu, et qui le présentez à sa place car il a craint de ne plus être Maître. »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Creer lo increíble o Lo Antiguo y lo nuevo en la historia de la religiones|passage=7|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=227|isbn= 84-96639-06-1|lire en ligne=}}</ref> Cela n'empêchera toutefois pas [[Lanza del Vasto]] de rester fidèle et de participer à [[Rhisnes]] (près de [[Namur]]) en 1973, en compagnie d'Emmanuel d'Hooghvorst, à une réunion consacrée au ''Message Retrouvé'' chez le Pr S. Feye qui, à l'époque, tentait de fonder une Communauté basée sur ''[[Communautés de l'Arche (Lanza del Vasto)|La Communauté de l'Arche]]''<ref>''Cf.'' ci-dessous (Bibliographie) ''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst en 1999, par le Professeur Stéphane Feye,</ref>.

C'est ainsi, comme l'écrit Didier Kahn, chargé de recherche au CNRS (Université de Paris IV - Sorbonne), qu'à l'instar d'un [[Fulcanelli]] et d'un [[Eugène Canseliet]], [[Louis Cattiaux|Cattiaux]] « donna lui aussi naissance à toute une école autour de ses disciples Charles et Emmanuel d'Hooghvorst »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Didier Kahn|titre=L'Alchimie à livres ouverts|passage=Survivances de l'alchimie (XIXe-XXe siècle)|lieu=Paris|éditeur=Hermann Éditeurs|date=2017|pages totales=58|isbn= 978 2 7056 9463 0|lire en ligne=}}, p. 51.</ref>.

Les deux frères décident très tôt de tout mettre en œuvre pour que soit réédité, cette fois avec succès, et en entier, ''Le Message retrouvé'' de leur ami. L'ouvrage, en effet, ne comportait, dans sa première édition de 1946, que 12 chapitres, répartis en versets. Or, Cattiaux l'amplifie continuellement jusqu'au ''Livre'' (nouvelle dénomination des anciens ''Chapitres'') 40 qu'il laissera inachevé à son décès inattendu.

Cette entreprise éditoriale n'avait, comme atout majeur, que la notoriété de [[Lanza del Vasto]] qui, du reste, ne cessait d’augmenter. En effet, la fondation à ''La Borie Noble'' (département de l’[[Hérault (département)|Hérault]]) de la [[Communautés de l'Arche (Lanza del Vasto)|Communauté de l’Arche]], les nombreux voyages et conférences de [[Lanza del Vasto|Lanza]] dans le monde entier, sa lutte pour la [[non-violence]] dans l’esprit de son maître [[Mohandas Karamchand Gandhi|Gandhi]], et surtout ses nombreuses publications, pouvaient assurer un certain succès au ''Message Retrouvé'' que [[Lanza del Vasto|Lanza]] préfaçait. Cependant, cette préface, bien que savamment rédigée, était loin d’être l’écrit le plus connu de [[Lanza del Vasto|Lanza]]. Maint disciple de [[Lanza del Vasto|Lanza]] en ignorait l’existence. Quant à l’éloge du ''Message Retrouvé'' que [[René Guénon]] avait publié (''cf. supra''), il possédait un revers à sa médaille : si cela pouvait augmenter l’audience dans certains milieux (métaphysiciens, occultistes, hermétistes, alchimistes etc.), [[René Guénon]] suscitait aussi de violentes oppositions et comptait de nombreux ennemis dans les cercles tant catholiques qu’ésotériques. La question intéressait Cattiaux qui tenta, pendant un long échange épistolaire de trois ans avec [[René Guénon]], de le convaincre de rédiger une Introduction à cette future édition du ''Message Retrouvé''<ref>Toute cette correspondance de trois ans (du 19 octobre 1947 au 10 octobre 1950) a été publiée sous le titre ''Paris - Le Caire'' par les Éditions du Miroir d'Isis, Ways, octobre 2011, 134 p. {{ISBN|978-2-917485-02-6}}.</ref>. C’est aussi dans ce courrier qu’on découvre le changement d’optique qui fera finalement d’Emmanuel d’Hooghvorst le présentateur de l’ouvrage : « Quant à savoir si votre nom [de Guénon] me fera du bien ou du tort dans ces milieux, c'est le moindre de mes soucis, croyez bien. Emmanuel d'Hooghvorst a trouvé ici autre chose qui l'a intéressé plus que toutes les loges réunies [...]. »<ref>''Paris - Le Caire,'' Éditions du Miroir d'Isis, Ways, octobre 2011, 138 p. {{ISBN|978-2-917485-02-6}}, p. 113.</ref> Quoi qu'il en soit, la mort de [[René Guénon]] survenue le 7 janvier 1951 mettait fin au projet.

=== Vie d'écrivain et de traducteur ===
En 1951, Emmanuel d'Hooghvorst écrit son premier article sur ''Le Message retrouvé'', publié à [[Lausanne]] dans le n° 6 de la Revue suisse ''Les Cahiers trimestriels Inconnues''<ref name="EHFA"> {{Lien web|langue=|auteur=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Le Message Retrouvé
Emmanuel d’Hooghvorst|url=http://lemessageretrouve.net/presentation/MR_Presentation_par_EH_Inconnues.pdf|site=|périodique=|date=|consulté le=10 juin 2019|citation=Cette présentation du ''Message retrouvé'' par Emmanuel d’Hooghvorst est parue dans le n°
6, de la revue Suisse Inconnues en 1951, p. 3 à 54.|page=1}}</ref>. Déjà dans le n° 5 de cette revue, il avait publié l'article intitulé : ''Essai sur l'Art d'Alchymie''. Dès la première page de cet essai, Emmanuel d'Hooghvorst pose, sur les innombrables livres d'alchimie, une question fondamentale : « Nous pouvons nous demander pourtant, en lisant ces livres, si nous avons affaire à des charlatans cachant leur ignorance sous les apparences d'un jargon prétentieux, ou à des Sages cachant jalousement leur savoir sous les épines d'un style obscur dans le but d'éprouver la sagacité et la constance du lecteur. Les deux hypothèses sont vraies »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Essai sur l'Art d'Alchymie in : Inconnues n° 5|passage=3 et 4.|lieu=Lausanne, 2 chaussée des Allinges|éditeur=Pierre Genillard|date=juin 1951|pages totales=188|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

En juillet 1953, [[Louis Cattiaux]] décède brusquement. Les deux frères redoublent d'efforts dans leur décision éditoriale. Déjà du vivant de leur ami, ils diffusaient parmi leurs proches des fascicules des versets du ''Message retrouvé'', typographiés et multipliés au stencil. « À la disparition de [[Louis Cattiaux]], les d'Hooghvorst tentent, par tous les moyens, de faire paraître l'édition complète du ''Message retrouvé''. Au printemps 1956, après de longues et coûteuses négociations, l'édition intégrale voit le jour<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Creer lo increíble o Lo Antiguo y lo nuevo en la historia de las religiones|passage=p. 12|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=227|isbn= 84-96639-06-1|lire en ligne=}}</ref>. »

Dès 1954, Emmanuel avait publié dans le volume 9 de ladite Revue suisse ''Inconnues'', un article intitulé : ''Le Message prophétique de Louis Cattiaux''.

Parallèlement à cette volonté de diffuser [[Louis Cattiaux|Cattiaux]], Emmanuel d'Hooghvorst continue ses études approfondies des traités originaux d'hermétisme et d'alchimie. La plupart de ceux-ci, malgré des exceptions comme la volumineuse production de [[Paracelse]] (en haut-moyen allemand pour la plupart de ses traités) et les deux tomes de la ''Bibliothèque des philosophes chimiques'' de Nicolas Salmon-Mangin de Richebourg (en français), sont rédigés en grec ou en latin.<ref>Pour les traités grecs, ''cf''. M. Berthelot, ''Collection des Alchimistes grecs'', Paris, éd. de Georges Steinheil, Paris 1888 (les 3 vol. totalisent 1.219 pages) ou les volumes ''Les Alchimistes grecs'' de la collection Les Belles Lettres (ISBN 2-251-00448-3 et ISBN 2-251-00478-5). Pour les traités latins, on a surtout le ''Theatrum chemicum'' paru chez Zetzner à Argentoratum (Strasbourg) en 1659 (6 volumes) et la ''Bibliotheca chemica curiosa'' du docteur Manget, chez Detournes & Co à Genève en 1702 (les deux volumes totalisent 2.242 p.). Cette liste est loin d'être exhaustive. Voir, par exemple : Jacques van Lennep, ''Alchimie'' Credit Communal de Belgique 1984, 448 p. </ref> Il excelle dans ces langues qu'il lit couramment<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Le fil de Pénélope 1|périodique=Turba Philosophorum|date=1981|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=La Philosophie Subtile|périodique=Le Fil d'Ariane|date=1982|issn=|lire en ligne=|pages=12-33}}</ref>. Conscient que le public des chercheurs est de moins en moins formé à cette lecture cursive, il publie en 1955, dans le n° 11 de ladite Revue suisse ''Inconnues'', sa propre traduction française du chapitre IV de l'''Hydrolithus Sophicus seu Aquarium Sapientium'' (''La Pierre aqueuse de sagesse ou l'Aquarium des Sages'') attribué à [[Johann Ambrosius Siebmacher|Johan Ambrosius Siebmacher]], auteur qui vivait à [[Nuremberg]] et à [[Augsbourg]] au XVIIe siècle. Dans sa Préface, il écrit notamment : « Vouloir parvenir au secret de la Pierre philosophale, sans la bénédiction divine, est une dangereuse folie ; il serait tout aussi vain, d'ailleurs, de chercher à pénétrer les livres des Philosophes hermétiques, les seuls véritables, sans recourir d'abord à la lumière des Écritures saintes dont ils sont, en quelque sorte, l'expérimentation et la confirmation dans la nature physique. »<ref>La Pierre aqueuse de sagesse ou l'Aquarium des Sages, in : Revue Inconnues n° 11, Lausanne, 1955, p. 89.</ref> C'est aussi sous son impulsion que l'ouvrage sera publié, en entier cette fois, en 1989, aux Éditions ''La Table d'Émeraude'' à Paris, dans la traduction française de Claude Froidebise : « C'est [d'Hooghvorst] qui nous proposa de compléter son travail et qui nous apporta toute son aide et corrigea de nombreux passages trop imprécis en redonnant au texte son sens »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Claude Froidebise (traducteur)|titre=La Pierre Aqueuse de Sagesse ou l'Aquarium des Sages|passage=p. 8.|lieu=21, rue de la Huchette, Paris|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1989|pages totales=103|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

Désireux d'étudier les Écritures sacrées de toutes les nations, Emmanuel d'Hooghvorst décide de se mettre à l'école d'un rabbin de Paris, Joël Ashkenazi, professeur de Philosophie, afin de connaître l'[[hébreu]] et l'[[araméen]]{{refnec}}. Il étudie aussi l'[[arabe]] à l'[[Université libre de Bruxelles|Université Libre de Bruxelles]]{{refnec}}. À son tour, il enseignera gratuitement à des petits groupes d'amis la grammaire d'abord<ref>''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst le 5 décembre 1999, par le Professeur Stéphane Feye, Pour consulter le texte, voir à ''Bibliographie''.</ref>, les textes de la Cabale hébraïque ensuite (extraits du [[Sefer HaZohar|Zohar]] d'[[Yehouda Ashlag|Ashlag]], de la Mishnat Hazohar du Professeur Tishby, du [[Midrash Rabba]], du [[Midrash Hagadol]], du [[Talmud]] etc.).

En 1958, il rédige une ''Introduction à [[Eugène Philalèthe]]'' (alias [[Thomas Vaughan]]) pour le ''Traité du Ciel terrestre'' que son ami Armand Deruyt venait de traduire pour la Revue ''Inconnues'', faisant en cela œuvre de pionnier<ref>Cf. Introduction de Didier Kahn dans : {{Ouvrage|langue=français|auteur1=T. Vaughan|titre=L'Art hermétique à découvert|passage=p. 9|lieu=Paris|éditeur=J.-C. Bailly|date=1989|pages totales=|isbn=2-86554-019-7|lire en ligne=http://livres-d-hermes.com/DOC/ARHEAD01.HTM}}</ref>. L'ouvrage paraît en deux volets : en 1958 et 1960, Cette ''Introduction'' sera reprise telle quelle par Clément Rosereau dans son édition des ''Œuvres Complètes'' de [[Thomas Vaughan]], quelques jours à peine après le décès d'Emmanuel d'Hooghvorst. Avant d'entamer sa propre préface, Clément Rosereau précise : « C'est lui qui nous a fait découvrir et aimer [[Thomas Vaughan]] et qui, par ses conseils éclairés et sa bienveillante patience, nous a guidé et aidé dans ce travail de plusieurs années [...]. Le Baron d'Hooghvorst a su déceler en [[Eugène Philalèthe]] un parfum exceptionnel, celui du dernier Adepte qu'aurait connu l'Occident. »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Thomas Vaughan dit Eugène Philalèthe|titre=Œuvres Complètes|passage=III|lieu=Saint-Leu-la-Forêt|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1999|pages totales=IV + 575|isbn=2-903-965-50-1|lire en ligne=}}</ref>

En 1977, la revue ''Le Fil d'Ariane, Écriture et tradition'', traitant de religions et d'hermétisme, est fondée par Jean-Marie d’Ansembourg<ref name="EHFD">{{Lien web|url=https://www.arca-librairie.com/lus-pour-vous/divers/420-fil-d-ariane-tome-1| titre= Le Fil d'Ariane (tome 1)|consulté le=10 juin 2019}}</ref>. Elle accueillera régulièrement des articles d'Emmanuel d'Hooghvorst. Il en va de même de la revue espagnole ''La Puerta, Retorno a las fuentes tradicionales''<ref>{{Lien web|langue=espagnol|titre=La Puerta|url=http://www.lapuertaonline.es|site=|périodique=|date=|consulté le=15 juin 2019}}</ref>. Emmanuel d'Hooghvorst écrit aussi pour la revue alchimique française ''La Tourbe des Philosophes'' (qui a paru de 1977 à 1986)<ref name="EHFE">{{Lien web|url=http://users.skynet.be/turba/tourbe.html |titre=La Tourbe des Philosophes |éditeur=[[Groupe Proximus|Skynet.be]] |consulté le=11 juin 2019}}</ref>, éditée par Jean Laplace de 1977 à 1980<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Ces hommes qui ont fait l'alchimie de la fin du XIXe au début du XXIe siècle|passage=|lieu=Paris|éditeur=Le Mercure Dauphinois|date=2017|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
[[Fichier:Fil de P tome I.jpg|vignette|231x231px|Affiche publique annonçant la parution du ''Fil de Pénélope'', tome I (1996)]]
De 1975 jusqu'à son décès, Emmanuel d'Hooghvorst rédige quantité d'articles et donne parfois des conférences<ref>Par exemple ; « L'Astrologie dans l'Antiquité », conférence donnée le 15 décembre au siège de la Société Théosophique, à « L'Atelier », 51, rue du Commerce, à Bruxelles, dont le texte sera repris dans l'édition augmentée du ''Fil de Pénélope'', t. II, en 2019. </ref>, qui s'avèrent être le fruit d'une maturation antérieure profonde{{secnec}}. En 1992, par exemple, il présente ''Les Cinq Livres ou La Clef du Secret des Secrets'' de Nicolas Valois dans un style que d'aucuns qualifieront d'« inspiré » et qui, quoi qu'il en soit, change manifestement de ton, passant d'une style académique à un ton résolument plus poétique<ref>{{Article|langue=anglais|auteur1=Didier Kahn|titre=Alchemical poetry in medieval and early modern Europe: a preliminary survey and synthesis. Part II - Synthesis|périodique=Ambix|date=2011|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref> : « Que ce Saturne te lie au pot si tu as saisi ce mercure qu'on ne lit sans le cuire. Ce texte a deux faces, en effet, dont l'une est bénie ; l'autre n'est qu'un masque où se lit une idole. Si tu lies l'étude à ta tête, ton or se dissipera sans profit : c'est au labeur que tu dois lier ta lecture ... »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Nicolas Valois|titre=Les Cinq Livres ou La Clef du Secret des Secrets, précédé de Nicolas Grosparmy, Le Trésor des Trésors|passage=9.|lieu=Paris|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1992|pages totales=288|isbn=2-903965-25-0|lire en ligne=}}</ref> Ce style souvent mystérieux et insolite va se retrouver çà et là dans la plupart de ses commentaires, et culminera dans ses ''Aphorismes du Nouveau Monde'' (''cf. infra'').

Touchant des sujets apparemment disparates comme l’''[[Odyssée]]'' d'[[Homère]], l'''[[Énéide]]'' ou les ''[[Bucoliques]]'' de [[Virgile]], les [[Tarot de Marseille|lames du tarot]], les ''Contes'' de [[Charles Perrault|Perrault]], la ''[[Divine Comédie|Divine comédie]]'' de [[Dante Alighieri|Dante]], ''Le Roi Midas'' d'[[Ovide]],et, bien sûr les textes de la Cabale juive et les écrits alchimiques, il les commente tous<ref>Sur l'<nowiki/>''Odyssée'', Emmanuel d'Hooghvorst, « Le Fil de Pénélope I », ''Tourbe des Philosophes'', n°15-16, 1981, « Le Fil de Pénélope II », ''Tourbe des Philosophes'', n°18, 1982, « Le Fil de Pénélope III », ''Tourbe des Philosophes'', n°20, 1982, « Le Fil de Pénélope IV », ''Tourbe des Philosophes'', n°27, 1985, « Le Fil de Pénélope V », ''Tourbe des Philosophes'', n°30, 1987, « Le Fil de Pénélope VI », ''Tourbe des Philosophes'', n°40, 1996, « Le Fil de Pénélope VII », ''Tourbe des Philosophes'', n°40, 1996. Sur les ''Bucoliques'' de Virgile, Emmanuel d'Hooghvorst, « Chromis et Mnasylus in antro... », ''Tourbe des Philosophes'', n°11, 1981. Sur l'''Énéide'', « Virgile alchymiste », ''Tourbe des Philosophes'', n°13, 1981. Sur les lames du tarot, Emmanuel d'Hooghvorst, « Les tarots I », ''Le Fil d'Ariane'', n°8, 1979, « Les tarots II », ''Le Fil d'Ariane'', n°9, 1980. Sur les contes de Perrault, Emmanuel d'Hooghvorst, « Le maître chat ou le chat botté », ''Le Fil d'Ariane'', n°17, 1982, « Riquet à la houppe », ''Le Fil d'Ariane'', n°18, 1983, « La barbe-bleue », ''Le Fil d'Ariane'', n°24, 1985, « Peau d'âne », ''Le Fil d'Ariane'', n°36, 1989. Sur la ''Divine Comédie'', Emmanuel d'Hooghvorst, « Méduse et l'intellect », ''Tourbe des Philosophes'', n°7, 1979. Sur le roi Midas chez Ovide, Emmanuel d'Hooghvorst, « Le roi Midas », ''Le Fil d'Ariane'', n°59-60, 1996-97. Sur la cabale juive, Emmanuel d'Hooghvorst, « La Cabale », ''La Puerta'', 1989.</ref>, suivant ses propres mots, ''dans le sens hermétique'' qui se base sur une expérience unique. Ces articles prennent dès lors place parmi les textes relevant de l'[[hermétisme]] occidental.

{{Article détaillé|Hermétisme#Textes relevant de l'hermétisme occidental{{!}}Textes relevant de l'hermétisme occidental}}

Son approche nettement « cabalistique » du roman ''[[Don Quichotte]]'' de [[Miguel de Cervantes]] inspirera par exemple l'étude cervantiste de Pere Sánchez Ferré, sous-titrée ''Cábala y alquimia en el Quijote'', que son auteur dédie d'ailleurs à Emmanuel d'Hooghvorst<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Pere Sánchez Ferré|titre=El Caballero del oro fino|passage=|lieu=Barcelone|éditeur=MRA|date=2002|pages totales=160|isbn=84-88865-69-4|lire en ligne=}}, p. 5.</ref>.

Quant à son influence sur les études plus particulièrement alchimiques, Raimon Arola la met en relief dès l'introduction de son ouvrage ''Alquimia y religión'' : « Tel fut le propos original du Baron d'Hooghvorst, que nous utiliserons comme point de départ de nos réflexions »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Alquimia y religión|passage=|lieu=Madrid|éditeur=Siruela|date=2008|pages totales=224|isbn=978-84-9841-178-2|lire en ligne=}}, p. 15.</ref>. Le même auteur citera abondamment les articles d'E. d'Hooghvorst dans son volumineux ''La Cábala y la alquimia''<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=La Cábala y la Alquimia en la tradición espiritual de occidente|passage=|lieu=Palma de Mallorca|éditeur=Olañeta|date=2002|pages totales=460|isbn=84-9716-178-5|lire en ligne=}}, pp. 11, 14, 24, etc.</ref>. Dans ses ''Trece Fábulas alquímicas'', Luisa Vert lui rendra hommage à son tour : « Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst (1914-1999) fut un connaisseur profond de la spiritualité occidentale, qui consacra bon nombre de ses essais à l'art de l'alchimie. Ce sont sans aucun doute ses écrits qui ont éveillé mon intérêt pour cette discipline passionnante »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Luisa Vert|titre=Trece Fábulas alquímicas|passage=|lieu=Palma de Mallorca|éditeur=Olañeta|date=2008|pages totales=138|isbn=978-84-9716-612-6|lire en ligne=}}, p. 9.</ref>. En 2018, dans sa thèse de doctorat intitulée ''Mágica Belleza'', l'historien de l'art Roger Ferrer Ventosa écrira : « Sur cette idée [la corporification de l'esprit], l'amoureux de l'alchimie d'Hooghvorst fait remarquer : “Donner corps et mesure à l'immensité, c'est le mystère de l'Art pur” »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Roger Ferrer Ventosa|titre=Magica Belleza. El Pensamiento mágico como fundamento original de la teoría del arte|passage=p. 356|lieu=Gérone|éditeur=Universitat de Girona|date=2018|pages totales=454|isbn=|lire en ligne=http://hdl.handle.net/10803/664425}}.</ref>.
[[Fichier:Affiche t. 2.jpg|alt=Affiche annonçant la parution du Fil de Pénélope, t. II.|vignette|254x254px|Affiche annonçant en 1998 la parution du ''Fil de Pénélope'', tome II. ]]
De manière générale, l'influence exercée par ces articles sera telle qu'au sujet des « vérités d’ordre physique et métaphysique », le philosophe [[Mohammed Taleb]] dira : « Ces vérités seront perçues tout au long des siècles, de [[Plutarque]] (42-120) à [[Clément d’Alexandrie]] (150-220), de [[Michel Psellos]] (1018-1078) à Emmanuel d’Hooghvorst (1904-1999) »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Mohammed Taleb|titre= L’Âme du monde, point et cercle de convergence du sacré et de l’écologie, Itinérances bibliographiques|passage=p. 6|lire en ligne=http://www.trilogies.org/sites/default/files/contenu/fichiers_attaches/Taleb_Trilogies_Ame_du_monde_PDF_Def.pdf}}</ref>.

« Telle a été la quête patiente du Baron d'Hooghvorst, savant érudit en Lettres Anciennes, scrutant les mots des Écritures Saintes et Sages comme autant de coffrets scellés. En a-t-il retrouvé le secret magique qui dévoile le secret de l'Homme enseveli ? Car c'est bien du mystère de la Nature et de l'Homme qu'il s'agit concrètement, et non d'une érudition extérieure et spéculative<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Charles d'Hooghvorst|titre=Préface au Fil de Pénélope|périodique=Le Fil de Pénélope, tome I|date=2009|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. »

Ces articles ont été rassemblés pour la première fois en 1996 sous le titre ''Le Fil de Pénélope'', tome I, paru aux éditions ''La Table d’Émeraude'', Paris. Le tome II, sera, lui, publié en 1998<ref name=":1">{{Lien web|langue=français|titre=Emmanuel d'Hooghvorst (1914-1999)|url=https://data.bnf.fr/fr/13207230/emmanuel_d_hooghvorst/|site=data.bnf.fr|périodique=|date=|consulté le=15 juin 2019}}</ref>. (En 2009, une réédition posthume augmentée du ''Fil de Pénélope'' tome I, paraîtra aux [[Éditions Beya]])<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Le Fil de Pénélope|passage=|lieu=Grez-Doiceau|éditeur=Éditions Beya|date=2009|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}, p. 5.</ref>. Différentes traductions des deux tomes seront publiées dès 1999, en catalan et en espagnol<ref>{{Ouvrage|langue=catalan|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=El Hilo de Penèlope|passage=|lieu=Barcelone|éditeur=Claret|date=1999|pages totales=313|isbn=|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=catalan|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=El Fil blau, Historiès de la tradició hebraica|passage=|lieu=Montserrat|éditeur=Publicacions de l'Abadia de Montserrat|date=2002|pages totales=100|isbn=8484153886|lire en ligne=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=catalan|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=El Fil d'Ariadna, Hermetisme i tradició cristiana|passage=|lieu=Montserrat|éditeur=Publicacions de l'Abadia de Montserrat|date=2008|pages totales=|isbn=8498830087|lire en ligne=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=El Hilo de Penélope, tomo I|passage=|lieu=Tarragone|éditeur=Arola Editors|date=2000|pages totales=376|isbn=8495134519|lire en ligne=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=El Hilo de Penélope, tomo II, Antología alquímica|passage=|lieu=Tarragone|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=294|isbn=8496639037|lire en ligne=}}.</ref>.

Emmanuel d'Hooghvorst entretenait également une correspondance épistolaire {{évasif|abondante et variée, avec de très nombreuses personnes}} actives dans le domaine alchimique{{secnec}}. Il confie ainsi dans une lettre adressée à Bernard Chauvière, disciple et ami d'[[Eugène Canseliet]] : « Oui, Canseliet avait raison de nous dire que le besoin impérieux d'œuvrer était une sorte de grâce [...]. Pour ma part, je dois encore vous avouer avoir été mis sur la voie de la Vérité par mon ami [[Louis Cattiaux]] »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Bernard Chauvière|titre=Aperçus alchimiques|Lettre d'Emmanuel d'Hooghvorst à Bernard Chauvière=|lieu=Marseille|éditeur=Éditions Arqa|date=2015|pages totales=110|isbn=2-7551-0078-8}}, p. 73 et 75.</ref>. Il était aussi en contact épistolaire avec des personnalités comme [[Henry Corbin]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur|}}, http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=Calames-20161017141030990228.</ref>, Roch Boulvin, [[Lanza del Vasto]], José Gifreda, [[Georges Finet]], Pere Ribot i Sunyer, [[Jean Mallinger]], [[Dominique Aubier]], [[Gustave Lambert Brahy]], Émile Dantinne, [[Marcel De Corte]], Alexander von Bernus, Serge Mayassis<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Raimon Arola (Éd)|titre=Croire l'Incroyable, ou l'Ancien et le Nouveau dans l'histoire des Religions|passage=p. 48|lieu=Grez-Doiceau|éditeur=Éditions Beya|date=juin 2006|pages totales=435|isbn=2-9600364-7-6|lire en ligne=}}</ref>, etc.

Juste après avoir livré le manuscrit de sa dernière œuvre, {{secnec|considérée par d'aucuns{{qui}} comme inspirée}} : ''Les Aphorismes du Nouveau Monde''<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Les Aphorismes du Nouveau Monde & Le Roi Midas|passage=11-23|lieu=Ways|éditeur=Le Miroir d'Isis|date=2008|pages totales=80|isbn=978-2-917485-01-9|lire en ligne=}}</ref>, Emmanuel d'Hooghvorst ''quitte ce monde'' à Bruxelles le 17 mai 1999<ref name=":1" />, à l'âge de 85 ans.

== Publications ==
* 1951 : « ''Essai sur l'art d'alchymie'' », in ''Inconnues,'' vol''. 5'', Lausanne.
* 1956 : « ''Présentation au lecteur'' », in ''Le Message Retrouvé'' de Louis Cattiaux, Denoël. Très nombreuses rééditions et traductions (plus de 20) en anglais (''The Message Rediscoverd'', Beya 2005), portugais (''A Mensagem Reencontrada'', Madras, São Paulo 2005 ; Espiral Editora, Lisboa, 2018), italien (''Il Messaggio Ritrovato'', Mediterranee, Roma 2002), espagnol (''El Mensaje Reencontrado'', Sirio, Malaga 1987), catalan (''El Missatge Retrobat'', Arola Editors, Tarragona 2016), allemand (''Die Wiedergefundene Botschaft'', Herder. Basel 2010), etc.
* 1983 : ''Réflexions sur l’or des alchimistes'', Revue Question De, n° 51, Janvier-Février-Mars 1983<ref>[http://www.revue3emillenaire.com/blog/reflexions-sur-lor-des-alchimistes-par-emmanuel-dhoogvorst/ Emmanuel D’Hoogvorst : Réflexions sur l’or des alchimistes]</ref>
* 1996 : « ''Chromis et Mnasylus in antro... (II)'' » (scripsit Emmanuel d'Hooghvorst, in Latinum vertit Stephanus Feye, in ''[[Melissa]]'', n° 71, anno 1996, pp. 10-12.
* 1996 : ''Le Fil de Pénélope''<ref>[http://www.editionsbeya.com/collection/le-fil-de-penelope Fiche du livre] sur le site des éditions Beya</ref>, tome I. La Table d'Émeraude, Paris.
* 1996-1997 : « ''Le roi Midas (un conte alchimique)'' », in ''Le Fil d'Ariane'', n° 59-60, anno 1996-1997.
* 1998 : ''Le Fil de Pénélope'', tome II. La Table d'Émeraude, Paris.
* 1999 : « ''Le roi Midas (un conte alchimique'') », in : ''Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle'', Grenoble, 1999, pp. 19-27 (orné d'illustrations par Bruno del Marmol, 1996).
* 2000 : « Présentation », dans Thomas Vaughan, ''Oeuvres complètes'', traduites par Clément Rosereau, Paris, La Table d'Émeraude, 2000.
* 2000 : ''El Hilo de Penelope'', tome I. Arola Editors, Tarragona.
* 2006 : ''El Hilo de Penelope'', tome II, Arola Editors, Tarragona.
* 2008 : ''Les Aphorismes du Nouveau Monde'' et ''Le Roi Midas'', Le Miroir d'Isis {{ISBN|978-2-917485-01-9}}.
* 2009 : ''Le Fil de Pénélope'', tome I, réédition augmentée et corrigée. Éditions Beya. {{ISBN|978-2-9600575-3-9}}.
* 2019 : ''Le Fil de Pénélope,'' tome II, réédition augmentée et corrigée. Éditions Beya. {{ISBN|978-2-930729-11-4}}.

== Articles ==

* Chromis et Mnasylus in antro..., dans ''La Tourbe des Philosophes'', n°11, 1981.
* Virgile alchymiste, dans ''La Tourbe des Philosophes'', n°13, 1981.
* Le roi Midas, dans ''Le Fil d'Ariane'', n°59-60, 1996-1997.
* Méduse et l'intellect, dans ''La Tourbe des Philosophes,'' n°7, 1979.
* Mourir sage et vivre fou, dans ''La Puerta'', "Esoterismo Español", 1990.
* Le maître chat ou le chat botté, dans ''Le Fil d'Ariane'', n°17, 1982.
* Riquet à la houppe, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°18, 1983.
* La barbe-bleue, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°24, 1985.
* Peau d'âne, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°36, 1989.
* Les tarots I, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°8, 1979.
* Les tarots II, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°9, 1980.
* ''Ecce Homo'', dans ''La Tourbe des philosophes'', n°9, 1979.
* La cabale, dans ''La Puerta'', "Cábala", 1989.
* Histoires Juives (I-XI), dans ''Le Fil d'Ariane'', n°1-58, 1977-1996.
* Sur l'Âne-philosophe, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°31-32, 1987.
* Le dédale, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°67-68, 2000-2001.
*Le grand Pan est mort !, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°10, 1980.
*À ceux qui, dans l'Église, osent nier la gnose, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°46-47, 1992.
*Jésus chez les musulmans, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°7, 1979.
*"Refais la boue et cuis-la", dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°5, 1978.
*Réflexions sur l'or des alchymistes, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°7, 1979.
*À propos de la ''Turba philosophorum'', dans ''La Tourbe des Philosophes,'' n°23, 1983.

== Bibliographie ==
*''Le Prince foudroyé'', l''a vie de Nicolas de Staël'', Laurent Greilsamer, Paris, Fayard, 1998, pp. 50, 52, 64, 66, 67, 72, 75.
*''Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle : [[Louis Cattiaux]], Emmanuel d'Hooghvorst, José Gifreda, Henri Coton-Alvart, Henri La Croix-Haute, Roger Caro, Alphonse Jobert, Pierre Dujols de Valois, [[Fulcanelli]], et [[Eugène Canseliet]]'', Geneviève Dubois éditions, Grenoble 1999.
*''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst le 5 décembre 1999, par le Professeur Stéphane Feye, {{lire en ligne|lien=https://www.editionsbeya.com/documentation/tradition-au-xxe-siecle/stephane-feye|langue=fr|texte=''Cabale et Alchimie'', conférence sur Emmanuel d'Hooghvorst}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Colloque Eugène CANSELIET 1999|url=https://vulcainhelios.wordpress.com/colloques-arl/colloque-eugene-canseliet-4-5121999-2/|site=|périodique=|date=décembre 1999|consulté le=}}</ref>.
*L'Alchimie, Thème spécial : Le Colloque Canseliet, Arcadis Éditions, janvier à mars 2001, Revue trimestrielle, 10 rue de Vassieux, Amiens.
*Raimon Arola, (professeur titulaire de l'Université de Barcelone) : ''Creer lo increible o lo antiguo y lo nuevo en la Historia de las religiones'', Étude historique et philosophique sur les idées et la spiritualité qui ont tissé l'amitié entre le peintre [[Louis Cattiaux]] et Emmanuel et Charles d'Hooghvorst (227 p.). Bibliotheca La Puerta, Arola Editors, Tarragona 2006. {{ISBN|84-96639-06-1}}.
*Le Professeur Stéphane Feye, "''Le Fil de Pénélope. Un support intéressant pour les ateliers philo, avec diverses interprétations proposées''" dans ''Diotime, revue internationale de didactique de la philosophie'', avril 2018, n°[http://www.educ-revues.fr/DIOTIME/AffichageDocument.aspx?iddoc=111768&pos=0 76].
*Pere Sánchez, Docteur en Histoire moderne et contemporaine (univ. de Barcelone): ''La desaparición de un hermetista, Emmanuel d'Hooghvorst,'' in ''Letra y Espiritu'', Revista de Estudios Tradicionales, n° 5, 1999.
*Revue digitale Arsgravis – ''Arte y Symbolismo'' – Universitat de Barcelona. Page dédiée à l'œuvre d'Emmanuel d'Hooghvorst<ref>{{Lien web|langue=es|titre=Emm. d'Hooghvorst|url=https://www.arsgravis.com/categoria/cattiaux-2/emm-dhooghvorst/|site=Arsgravis - Arte y simbolismo - Universidad de Barcelona|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.
*Mercè Viladomiu, ''El sentido oculto de los Cuentos tradicionales.'' Explications des contes, essentiellement basées sur le sens hermétique inspiré de l'interprétation d'Emmanuel d'Hooghvorst : ''« Para la interpretación de estos cuentos, verdaderos tratados de alquimia, me he basado en la enseñanza de los hermanos d'Hooghvorst y Louis Cattiaux. La magnífica instrucción de Emmanuel d'Hooghvorst en su obra “[https://www.arsgravis.com/2636/ El hilo de Penélope]”, en la que comenta, entre otros textos, los “Cuentos de mi madre oca”, ha permanecido siempre a mi lado, como una guía que me ha llevado a descubrir aquello que se encontraba en estos relatos. »'' Ediciones Obelisco, Barcelona, 2006, p. 21.
*Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie, ''Pour la Rose Rouge et la Croix d'Or. Alchimie, hermétisme et ordres initiatiques'', Grenoble, Le Mercure Dauphinois, 2007.
*Mohammed Taleb, ''Les routes et lieux-dits de l'âme du monde. Introduction à une géographie symbolique, radicale et visionnaire'', Paris, Entrelacs, 2019.
*Bernard Chauvière, ''Aperçus alchimiques'', Marseille, Éditions Arqa, 2015.

== Notes et références ==

=== Références ===
{{Références}}

== Liens internes ==
* [[Alchimie]]
* [[Hermétisme]]
* [[Manuscrit Voynich]]

== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* [http://data.bnf.fr/13207230/emmanuel_d_hooghvorst/ Bibliothèque nationale de France : Emmanuel D'Hooghvorst (1914-1999)]
* [https://www.editionsbeya.com/auteurs/emmanuel-dhooghvorst Éditions Beya : biographie d'Emmanuel d'Hooghvorst]
*[https://www.baglis.tv/esprit/alchimie/3093-fil-penelope-emmanuel-hooghvorst.html Baglis TV : Le Fil de Pénélope d'Emmanuel d'Hooghvorst]

{{Portail|philosophie|spiritualité}}

{{DEFAULTSORT:Hooghvorst, Emmanuel}}
[[Catégorie:Alchimiste]]
[[Catégorie:Alchimiste moderne]]
[[Catégorie:Pythagorisme]]
[[Catégorie:Hermétisme]]
[[Catégorie:Naissance en 1904]]
[[Catégorie:Décès en 1999]]

Emmanuel d’Hooghvorst

2019-06-18T22:21:38Z

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{{À sourcer|date=octobre 2018}}
{{À wikifier|date=mars 2019}}
{{suppression}}
{{Voir homonymes|Emmanuel d'Hooghvorst|Hooghvorst}}
{{Infobox Biographie2}}

Le baron '''Emmanuel d'Hooghvorst''', arrière-arrière-petit-fils du général [[Emmanuel Van der Linden d'Hooghvorst|Emmanuel Vanderlinden, baron d'Hooghvorst]], de son nom complet '''Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst''' (1914 - 1999), était un littérateur, un philosophe [[:wikt:spagirique|spagirique]] et un alchimiste de nationalité belge<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Family tree of Victor d'Hooghvorst (van der Linden)|url=https://gw.geneanet.org/gounou?lang=en&n=d+hooghvorst+van+der+linden&oc=2&p=victor|site=Geneanet|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.

Il est un disciple de [[Louis Cattiaux]].

== Biographie ==

Emmanuel d'Hooghvorst, né à [[Bruxelles]] le 30 avril 1914, est l'aîné d'une famille de six enfants. Il est fils de Victor van der Linden d'Hooghvorst (1878 - 1942) et de Marthe Descantons de Montblanc (1887 - 1978).

Il fait ses [[humanités]] gréco-latines au collège Cardinal Mercier de [[Braine-l'Alleud]] où il se lie d'amitié avec le futur peintre russe [[Nicolas de Staël]] qui deviendra célèbre. Ensuite, il étudie la Philosophie à l'[[Université catholique de Louvain (1835-1968)|Université catholique de Louvain]].

[[Nicolas de Staël]] disait d’Emmanuel d’Hooghvorst qu’il était son meilleur ami. En 1935 Nicolas de Staël et Emmanuel d’Hooghvorst vont faire un voyage en [[Espagne]] durant quatre mois : « Ils dorment chez l’habitant : Nicolas paie en dessins et Emmanuel en corvées de plonge. Ils grelottent sous une couverture dans les champs d’oliviers et se font insulter par de vieilles villageoises qui les soupçonnent d’amitiés particulières. Ils somnolent sur les plages, bercés par l’odeur des acacias […] En grignotant des dattes, en se gorgeant de grenades, ils s’imaginent banqueter. Ils sirotent du thé d’oranger. »<ref>Le Prince foudroyé, la vie de Nicolas de Staël, Laurent Greilsamer, Paris, Fayard, 1998, p.64 - 65.</ref>

Il passe ensuite un an au [[Congo belge|Congo belge]], comme prospecteur d'or. Peut-être est-ce là qu'il s'intéresse, sinon à l'alchimie, du moins à la [[chrysopée]].

En avril 1936, en tant que catholique membre de « l'Action Nouvelle » il publie un violent pamphlet : ''J'accuse [[Léon Degrelle]],'' destiné à dévoiler les intentions du [[rexisme]], et dans lequel il s'exclame : « Ce que je veux défendre en publiant ces pages, c'est avant tout la Vérité. La campagne rexiste est une effroyable exploitation de la crédulité populaire. Il faut pourtant que le public connaisse la véritable personnalité du leader de [[Rexisme|REX]], ses intentions dernières et les moyens qu'il emploie pour les réaliser. »<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=J'Accuse Léon Degrelle|passage=p. 1|lieu=Anvers|éditeur=Établissements Delplace, Koch & Co, 49, Longue rue Porte aux Vaches|date=avril 1936|pages totales=32|isbn=|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref>Cf. aussi {{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz|titre=Pour le roi et la patrie. La noblesse belge dans la Résistance|passage=|lieu=Bruxelles|éditeur=Racine|date=2002|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}, pp. 88-89.</ref>

Pendant la [[Guerre d'Espagne|guerre civile d'Espagne]], il est correspondant de guerre pour le quotidien belge ''[[La Libre Belgique]]''.

En 1939, il épouse la Comtesse Élisabeth de Marnix de Sainte Aldegonde qui lui donnera quatre enfants.

Durant l'occupation allemande, il est emprisonné deux fois par la [[Gestapo]], puis libéré. C'est alors qu'il commence à se mettre sérieusement à l'étude des textes classiques et spécialement du [[Néoplatonisme]] et du [[École pythagoricienne|Pythagorisme]]. Il avouera souvent, plus tard, à ses proches que s'il n'a pas été fusillé, comme beaucoup de ses amis engagés dans la Résistance l'ont été, c'était dû au fait qu'il s'était plongé dans ces études<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Lettre inédite au professeur Stéphane Feye|passage=|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

En 1949, il découvre ''[[Le Message Retrouvé]],'' œuvre maîtresse du peintre-hermétiste ''[[Louis Cattiaux]]'' (parue en 1946 à compte d'auteur, avec une préface de [[Lanza del Vasto]])<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Louis Cattiaux|titre=Le Message Retrouvé|passage=|lieu=Paris|éditeur=Chez l'Auteur, 3, rue Casimir Périer|date=1946|pages totales=143|isbn=|lire en ligne=}}</ref> grâce à une critique de [[René Guénon]] qui, dans le n° 270 des ''[[Études traditionnelles|Études Traditionnelles]]'' de 1948, avait écrit (du ''Message Retrouvé'') : « Nous ne savons ce que des "spécialistes" de l'hermétisme, si toutefois il en est encore de réellement compétents, pourront penser de ce livre, et comment ils l'apprécieront ; mais ce qui est certain, c'est qu'il est loin d'être indifférent et qu'il mérite d'être lu et étudié avec soin par tous ceux qui s'intéressent à cet aspect particulier de la tradition. »

Cette découverte, on va le voir, va changer radicalement sa vie et orienter toutes ses recherches philosophiques sur le mystère de la vie, la sagesse traditionnelle et la science hermétique. Il entre immédiatement en contact avec [[Louis Cattiaux]] en prenant rendez-vous chez ce dernier qui habitait au 3, [[Rue Casimir-Périer (Paris)|rue Casimir Périer]] à Paris, « assis entre sa femme et son chat » comme l'écrit joliment [[Lanza del Vasto]] dans ladite Préface. Leur premier contact fut, pour le moins, original : Emmanuel d'Hooghvorst se présenta à l'heure prévue chez Cattiaux qui s'excusa de ne pouvoir le recevoir, car devant se rendre à un prétendu "Conseil d'Administration". Il lui permettait toutefois d'aller, en attendant son retour, moudre le café près de sa femme Henriette, dans la cuisine. Une fois revenu, Cattiaux lui adressa tout de go : « Vous êtes toujours là, vous ? Vous n'êtes pas trop mal pour un Belge ! »

Charles d'Hooghvorst écrira d'ailleurs plus tard de Cattiaux : « Déconcertant, aux réactions imprévisibles, guidées par une logique particulière qui prenait ses visiteurs au dépourvu, il aimait choquer et même scandaliser, mais toujours avec humour. C'était l'homme sans complexes, parfaitement libre dans le monde, vivant intensément le présent, comme un enfant joyeux et sans malice. Souvent charlatan et pitre, il se refusait à prendre le monde au sérieux, pas plus que lui-même ; jamais magistral, s'il enseignait, c'était à la manière du Fou du Roi qui possède l'Art de dire à ceux qui veulent entendre, tout en faisant rire les autres, sans qu'ils puissent s'offenser. »<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Charles d'Hooghvorst|titre=Louis Cattiaux, le méconnu|périodique=Epignôsis Initiation, n°21|date=1990|issn=|lire en ligne=|pages=43 à 72}}</ref>

Tel fut le début d'une amitié nourrie par une relation épistolaire intense entre [[Louis Cattiaux]] et les deux frères, Emmanuel et Charles d'Hooghvorst<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle|passage=|lieu=Grenoble|éditeur=Le Mercure Dauphinois|date=1999|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Une bonne partie de ces volumineux échanges écrits sera publiée par Emmanuel d'Hooghvorst en anthologie dans la revue belge ''Le Fil d'Ariane'' (''cf''. ''infra''). Il les classera et les intitulera par thème (non chronologiquement) sous le titre de ''Florilège Cattésien''. Le Professeur espagnol Raimon Arola republiera tout ce ''Florilège'' en traduction castillane en 1999 à [[Tarragone]] tout d'abord, puis en 2006 sous le titre ''Florilegio Epistolar, Reflejos de una busqueda alquímica'' (''Florilège épistolaire, reflets d'une quête alchymique'')<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Louis Cattiaux|titre=Florilegio Epistolar, Reflejos de una busqueda alquímica|passage=|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=mars 1999|pages totales=197|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Enfin, ce ''Florilège''<nowiki> sera réédité de nouveau en français en 2006. Dans cette quatrième édition, le Pr Arola précise : « Nous les présentons ici en respectant l'ordre qu'Emmanuel d'Hooghvorst jugea opportun de leur attribuer lorsqu'il en fit la sélection. Celle-ci regroupe les extraits les plus intéressants quant à leur teneur philosophique et initiatique. [...] Cette relation cache bien davantage qu'il n'y paraît. On y trouve une histoire insolite et surprenante, comme un miracle survenu au cœur du XX</nowiki>e siècle. [...] L'apparition du ''Message Retrouvé'' passa pratiquement inaperçue dans les milieux philosophiques de Paris, le centre culturel par excellence de l'époque. Il n'y eut pratiquement que le flair développé d'un [[René Guénon]], déjà installé au [[Le Caire|Caire]], pour percevoir dans ce livre original, quelque chose de réellement authentique »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Raimon Arola (Éd)|titre=Croire l'Incroyable, ou l'Ancien et le Nouveau dans l'histoire des Religions|passage=239 et 240.|lieu=Grez-Doiceau|éditeur=Éditions Beya|date=juin 2006|pages totales=435|isbn=2-9600364-7-6|lire en ligne=}}</ref>

Quant à [[Lanza del Vasto]], le premier préfacier dont le nom prestigieux devait assurer la réputation de l'ouvrage de [[Louis Cattiaux|Cattiaux]], il resta toujours ami des trois, et était reçu tant chez les d'Hooghvorst que chez les Cattiaux, mais on ne peut pas dire qu'il fit réellement partie du groupe spirituel si soudé qui était en train de naître. Du reste, [[Lanza del Vasto|Lanza]] qui était en train de fonder ''[[Communautés de l'Arche (Lanza del Vasto)|La Communauté de l'Arche]]'', était, plus qu'eux, préoccupé d'une mission sociale. [[Louis Cattiaux|Cattiaux]] d'ailleurs, peu avant son départ, finira par écrire à Charles le 9 mars 1953 : « Pour [[Lanza del Vasto|Lanza]], vous comprenez à présent le drame ! C'est Emmanuel et vous-même qui avez recueilli ''Le Message Retrouvé'' dont il n'a pas voulu, et qui le présentez à sa place car il a craint de ne plus être Maître. Il lui faudrait renoncer aux disciples de lui-même, au lieu d'attendre que les disciples renoncent à lui. »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Creer lo increíble o Lo Antiguo y lo nuevo en la historia de la religiones|passage=7|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=227|isbn= 84-96639-06-1|lire en ligne=}}</ref> Cela n'empêchera toutefois pas [[Lanza del Vasto]] de rester fidèle et de participer à [[Rhisnes]] (près de [[Namur]]) en 1973, en compagnie d'Emmanuel d'Hooghvorst, à une réunion consacrée au ''Message Retrouvé'' chez le Pr S. Feye qui, à l'époque, tentait de fonder une Communauté basée sur ''[[Communautés de l'Arche (Lanza del Vasto)|La Communauté de l'Arche]]''<ref>''Cf.'' ci-dessous (Bibliographie) ''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst en 1999, par le Professeur Stéphane Feye,</ref>.

<nowiki>Le Professeur Arola osera écrire de cette amitié qui a transformé la vie des frères d'Hooghvorst : « une amitié à l'instar de celles contées jadis dans les épopées héroïques et qui furent à l'origine des grands exploits réalisés par les mortels avec l'aide des dieux. [...] L'amitié que nous allons tenter de décrire ici est tellement sublime qu'elle semble avoir été générée par des dieux plutôt que par le mérite de ses personnages. C'est pourquoi il faudrait parler d'une amitié exemplaire, presque symbolique, et qui mérite de ne pas tomber dans l'oubli. »</nowiki><ref name=":0">{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Creer lo increíble o Lo Antiguo y lo nuevo en la historia de las religiones|passage=7|lieu=Tarragona|éditeur=Arola Editors|date=2006|pages totales=227|isbn= 84-96639-06-1|lire en ligne=}}</ref>

Cette amitié commune avec [[Louis Cattiaux]], resserrera les liens d'Emmanuel avec son jeune frère Charles, de dix ans son cadet, qui publiera lui aussi plusieurs livres en français et en espagnol, sur des sujets hermético-traditionnels imprégnés des idées de [[Louis Cattiaux]], de son frère Emmanuel et de [[René Guénon]]. ''El Libro de Adán''<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Carlos del Tilo|titre=El Libro de Adán|passage=|lieu=Tarragona|éditeur=Biblioteca La Puerta|date=2002|pages totales=223|isbn= 84-95134-83-7|lire en ligne=}}</ref>, par exemple.

C'est ainsi, comme l'écrit Didier Kahn, qu'à l'instar d'un [[Fulcanelli]] et d'un [[Eugène Canseliet]], [[Louis Cattiaux|Cattiaux]] « donna lui aussi naissance à toute une école autour de ses disciples Charles et Emmanuel d'Hooghvorst »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Didier Kahn|titre=L'Alchimie à livres ouverts|passage=Survivances de l'alchimie (XIXe-XXe siècle)|lieu=Paris|éditeur=Hermann Éditeurs|date=2017|pages totales=58|isbn= 978 2 7056 9463 0|lire en ligne=}}, p. 51.</ref>.

Les deux frères décident très tôt de tout mettre en oeuvre pour que soit réédité, cette fois avec succès, et en entier, ''Le Message Retrouvé'' de leur ami [[Louis Cattiaux]]. L'ouvrage, en effet , ne comportait, dans sa première édition de 1946, que 12 chapitres, répartis en versets. Or, Cattiaux l'amplifie continuellement jusqu'au chapitre 40 qu'il laissera inachevé à son départ inattendu. Avec Cattiaux, ils décident que les « chapitres », répartis en versets, se dénommeront dorénavant « Livres ».

En 1951, Emmanuel d'Hooghvorst écrit son premier article sur ''Le Message Retrouvé'', publié à [[Lausanne]] dans le n° 6 de la Revue suisse ''[[Les Cahiers trimestriels Inconnues]]''<ref name="EHFA"> {{Lien web|langue=|auteur=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Le Message Retrouvé
Emmanuel d’Hooghvorst|url=http://lemessageretrouve.net/presentation/MR_Presentation_par_EH_Inconnues.pdf|site=|périodique=|date=|consulté le=10 juin 2019|citation=Cette présentation du Message Retrouvé par Emmanuel d’Hooghvorst est parue dans le n°
6, de la revue Suisse Inconnues en 1951, p. 3 à 54.|page=1}}</ref>. Il faut dire que les portes lui en étaient grandement ouvertes, car le directeur de la Revue, Pierre Genillard, qui était vice-président de la ''Société vaudoise d'études psychiques'', venait de lui ouvrir généreusement ses colonnes dans le n° 5 précédent, en 1951 également, pour un article intitulé : ''Essai sur l'Art d'Alchymie''. Dès la première page de cet essai, Emmanuel d'Hooghvorst pose, sur les innombrables livres d'alchimie, une question fondamentale : « Nous pouvons nous demander pourtant, en lisant ces livres, si nous avons affaire à des charlatans cachant leur ignorance sous les apparences d'un jargon prétentieux, ou à des Sages cachant jalousement leur savoir sous les épines d'un style obscur dans le but d'éprouver la sagacité et la constance du lecteur. Les deux hypothèses sont vraies. »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Essai sur l'Art d'Alchymie in : Inconnues n° 5|passage=3 et 4.|lieu=Lausanne, 2 chaussée des Allinges|éditeur=Pierre Genillard|date=juin 1951|pages totales=188|isbn=|lire en ligne=}}</ref>

En juillet 1953, [[Louis Cattiaux]] quitte ce monde inopinément, laissant les deux frères dans un grand désarroi. Cela ne les empêche pas de redoubler d'efforts dans leur décision éditoriale. Déjà du vivant de Cattiaux, ils diffusaient, dans leur famille (leurs sœurs, leur mère et leurs beaux-frères se passionnent eux aussi pour l'ouvrage) et parmi leurs amis, des fascicules des versets du ''Message Retrouvé'', typographiés et multipliés au stencil. Mais maintenant, comme l'explique le Professeur Arola dans ''Creer lo Increíble'', p. 12, « À la disparition de [[Louis Cattiaux]], les d'Hooghvorst tentent, par tous les moyens, de faire paraître l'édition complète du ''Message Retrouvé''. Au printemps 1956, après de longues et coûteuses négociations, l'édition intégrale voit le jour. À cette occasion, et pour exaucer le désir de l'auteur, ils signent conjointement une présentation »<ref name=":0" />.

Dès 1954, Emmanuel avait d'ailleurs publié dans le volume 9 de ladite Revue suisse ''Inconnues'', un article intitulé : ''Le Message prophétique de Louis Cattiaux''.

Parallèlement à cette volonté de diffuser [[Louis Cattiaux|Cattiaux]], Emmanuel d'Hooghvorst continue ses études approfondies des traités originaux d'hermétisme, la plupart rédigés en grec où en latin. Il excelle dans ces langues qu'il lit couramment. Mais il sait aussi que le public des chercheurs est de moins en moins formé à cette lecture cursive, et il veut leur venir en aide. C'est pourquoi il publie et préface en 1955, toujours pour P. Genillard dans le n°11 de ladite Revue suisse ''Inconnues'', sa propre traduction française du chapitre IV de l'''Hydrolithus Sophicus seu Aquarium Sapientium etc.'' (''La Pierre Aqueuse de Sagesse ou l'Aquarium des Sages'') attribué à [[Johann Ambrosius Siebmacher|Johan Ambrosius Siebmacher]], auteur qui vivait à [[Nuremberg]] et à [[Augsbourg]] au XVIIe siècle. Dans sa Préface, son avertissement résume une pensée qui ne le quittera jamais et qui guidera bien des chercheurs, y compris, pour certains, appartenant au monde académique : « Vouloir parvenir au secret de la Pierre Philosophale, sans la bénédiction divine, est une dangereuse folie ; il serait tout aussi vain, d'ailleurs, de chercher à pénétrer les livres des Philosophes hermétiques, les seuls véritables, sans recourir d'abord à la lumière des Écritures saintes dont ils sont, en quelque sorte, l'expérimentation et la confirmation dans la nature physique.»<ref>La Pierre Aqueuse de Sagesse ou l'Aquarium des Sages, in : Revue Inconnues n° 11, Lausanne, 1955, p. 89.</ref> C'est sous son impulsion que l'ouvrage sera publié, en entier cette fois, en 1989, aux Éditions ''La Table d'Émeraude'' à Paris, dans la traduction française de Claude Froidebise, lequel termine sa préface en disant : « Il faut dire ici tout ce que la présente traduction doit à M. d'Hooghvorst. C'est lui qui tira de l'oubli voici trente ans ce merveilleux livre et en donna une première traduction partielle. C'est lui aussi qui nous proposa de compléter son travail et qui nous apporta toute son aide et corrigea de nombreux passages trop imprécis en redonnant au texte son sens. Nous le remercions bien vivement. »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Claude Froidebise (traducteur)|titre=La Pierre Aqueuse de Sagesse ou l'Aquarium des Sages|passage=8.|lieu=21, rue de la Huchette, Paris|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1989|pages totales=103|isbn=|lire en ligne=}}</ref>

Chercheur infatigable, se souvenant du conseil que lui avait donné Cattiaux d'étudier les Écritures sacrées de toutes les nations, Emmanuel d'Hooghvorst décide de se mettre à l'école d'un Rabbin de Paris, Joël Ashkenazi, professeur de Philosophie, afin de connaître l'[[hébreu]] et l'[[araméen]]. Il étudie aussi l'[[arabe]] à l'[[Université libre de Bruxelles|Université Libre de Bruxelle]]<nowiki/>s. Au fur et à mesure de ses progrès, il en fait bénéficier d'autres, au point de créer plusieurs fois des petits groupes d'amis auxquels il enseigne gratuitement la grammaire d'abord, et les textes de la Cabale hébraïque ensuite (extraits du [[Sefer HaZohar|Zohar]] d'[[Yehouda Ashlag|Ashlag]], de la Mishnat Hazohar du Professeur Tishby, du [[Midrash Rabba]], du [[Midrash Hagadol]], du [[Talmud]] etc.) Ses commentaires personnels sur ces textes sont également appréciés par, en tout, une cinquantaine d'hébraïsants formés par lui.

En 1958, gardant toujours de bons contacts avec Pierre Genillard (''cf. supra''), il rédige une ''Introduction à Eugène Philalèthe'' (alias Thomas Vaughan) pour le ''Traité du Ciel Terrestre'' que son ami Armand Deruyt venait de traduire pour la Revue ''Inconnues.'' L'ouvrage paraît en deux volets : en 1958 et 1960, Cette ''Introduction'' sera reprise telle quelle par Clément Rosereau dans son édition des ''Œuvres Complètes'' de [[Thomas Vaughan]], quelques jours à peine après la disparition d'Emmanuel d'Hooghvorst. Avant d'entamer sa propre préface, Clément Rosereau précise : « Nos remerciements vont tout d'abord au très regretté Baron d'Hooghvorst qui vient récemment de nous quitter alors que notre ouvrage était sur le point de paraître. C'est lui qui nous a fait découvrir et aimer [[Thomas Vaughan]] et qui, par ses conseils éclairés et sa bienveillante patience, nous a guidé et aidé dans ce travail de plusieurs années, donnant lieu à des échanges fructueux et à des conversations passionnantes. Pour le bienfait de tous, le Baron d'Hooghvorst a su déceler en Eugène Philalèthe un parfum exceptionnel, celui du dernier Adepte qu'aurait connu l'Occident. [...] Quêtant la bonne odeur de vie avec un flair développé, Emmanuel d'Hooghvorst a contribué à faire connaître un de ces rares auteurs qui ont retrouvé le message éternel de la vérité, et qui l'ont expérimenté, vivifié, reformulé et proclamé pour leur époque. [...] Nous remercions enfin tous les amis qui, de diverses manières, nous ont encouragé dans notre entreprise. Grâce à tous, un vœu cher au Baron d'Hooghvorst devient réalité : la publication pour la première fois en français des ''Œuvres Complètes'' d'[[Eugène Philalèthe]]<nowiki>. » Quant à l'introduction elle-même, Emmanuel d'Hooghvorst y fait remarquer que : « Les philosophes hermétiques paraissent avoir été presque tous animés d'une même préoccupation : celle de brouiller les traces de leur passage ici-bas. [...] Ils étaient peu soucieux d'instruire le monde et, par là, d'être connus de lui. »</nowiki><ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Thomas Vaughan dit Eugène Philalèthe|titre=Œuvres Complètes|passage=III et 1.|lieu=Saint-Leu-la-Forêt|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1999|pages totales=IV + 575|isbn=2-903-965-50-1|lire en ligne=}}</ref>

En 1977, la revue ''Le Fil d'Ariane, Écriture et tradition'', traitant de religions et d'hermétisme est fondée par Jean-Marie d’Ansembourg<ref name="EHFD">{{Lien web|url=https://www.arca-librairie.com/lus-pour-vous/divers/420-fil-d-ariane-tome-1| titre= Le Fil d'Ariane (tome 1)|consulté le=10 juin 2019}}</ref>. Elle accueillera régulièrement des articles d'Emmanuel d'Hooghvorst. Il en va de même de la revue espagnole ''La Puerta, Retorno a las fuentes tradicionales''<ref>{{Lien web|langue=espagnol|titre=La Puerta|url=http://www.lapuertaonline.es|site=|périodique=|date=|consulté le=15 juin 2019}}</ref>. Emmanuel d'Hooghvorst écrit aussi pour la revue alchimique française ''[[La Tourbe des Philosophes]]'' (qui a paru de 1977 à 1986)<ref name="EHFE">{{Lien web|url=http://users.skynet.be/turba/tourbe.html |titre=La Tourbe des Philosophes |éditeur=[[Groupe Proximus|Skynet.be]] |consulté le=11 juin 2019}}</ref>, éditée par Jean Laplace de 1977 à 1980<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Ces hommes qui ont fait l'alchimie de la fin du XIXe au début du XXIe siècle|passage=|lieu=Paris|éditeur=Le Mercure Dauphinois|date=2017|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

De 1975 jusqu'à son départ en 1999, Emmanuel d'Hooghvorst déploie une production étonnante et prolixe d'articles, doublés parfois de conférences<ref>Par exemple ; " L'Astrologie dans l'Antiquité ", conférence donnée le 15 décembre au siège de la Société Théosophique, à " L'Atelier ", 51, rue du Commerce, à Bruxelles, dont le texte sera repris dans l'édition augmentée du " Fil de Pénélope II " en 2019. </ref>, qui s'avèrent être le fruit d'une maturation antérieure profonde. En 1992, par exemple, il présente ''Les Cinq Livres ou La Clef du Secret des Secrets'' de Nicolas Valois dans un style que d'aucuns qualifieront d'« inspiré » et qui, quoi qu'il en soit, change manifestement de ton : « Que ce Saturne te lie au pot si tu as saisi ce mercure qu'on ne lit sans le cuire. Ce texte a deux faces, en effet, dont l'une est bénie ; l'autre n'est qu'un masque où se lit une idole. Si tu lies l'étude à ta tête, ton or se dissipera sans profit : c'est au labeur que tu dois lier ta lecture ... »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Nicolas Valois|titre=Les Cinq Livres ou La Clef du Secret des Secrets, précédé de Nicolas Grosparmy, Le Trésor des Trésors|passage=9.|lieu=Paris|éditeur=Éditions La Table d'Émeraude|date=1992|pages totales=288|isbn=2-903965-25-0|lire en ligne=}}</ref> Ce style souvent mystérieux et insolite va se retrouver çà et là dans la plupart de ses commentaires, et culminera dans ses ''Aphorismes du Nouveau Monde'' (''cf. infra'').

Touchant des sujets apparemment disparates comme l'<nowiki/>''[[Odyssée]]'' d'[[Homère]], l'''[[Énéide]]'' ou les ''[[Bucoliques]]'' de [[Virgile]], les [[Tarot de Marseille|lames du tarot]], les ''Contes'' de [[Charles Perrault|Perrault]], la ''[[Divine Comédie|Divine comédie]]'' de [[Dante Alighieri|Dante]], ''Le Roi Midas'' d'[[Ovide]],et, bien sûr les textes de la Cabale juive et les écrits alchimiques, il les commente tous, suivant ses propres mots, ''dans le sens hermétique'' qui se base sur une expérience unique. Ces articles prennent dès lors place parmi les textes relevant de l'[[hermétisme]] occidental.

{{Article détaillé|Hermétisme#Textes relevant de l'hermétisme occidental{{!}}Textes relevant de l'hermétisme occidental}}

Son approche nettement ''cabalistique'' du roman ''[[Don Quichotte]]'' de [[Miguel de Cervantes]] inspirera par exemple l'étude cervantiste de Pere Sánchez Ferré, sous-titrée ''Cábala y alquimia en el Quijote'', que son auteur dédie d'ailleurs à Emmanuel d'Hooghvorst<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Pere Sánchez Ferré|titre=El Caballero del oro fino|passage=|lieu=Barcelone|éditeur=MRA|date=2002|pages totales=160|isbn=84-88865-69-4|lire en ligne=}}, p. 5.</ref>.

Quant à son influence sur les études plus particulièrement alchimiques, Raimon Arola la met en relief dès l'introduction de son ouvrage ''Alquimia y religión'': « Tel fut le propos original du Baron d'Hooghvorst, que nous utiliserons comme point de départ de nos réflexions »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=Alquimia y religión|passage=|lieu=Madrid|éditeur=Siruela|date=2008|pages totales=224|isbn=978-84-9841-178-2|lire en ligne=}}, p. 15.</ref>. Le même auteur citera abondamment les articles d'E. d'Hooghvorst dans son volumineux ''La Cábala y la alquimia''<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Raimon Arola|titre=La Cábala y la Alquimia en la tradición espiritual de occidente|passage=|lieu=Palma de Mallorca|éditeur=Olañeta|date=2002|pages totales=460|isbn=84-9716-178-5|lire en ligne=}}, pp. 11, 14, 24, etc.</ref>. Dans ses ''Trece Fábulas alquímicas'', Luisa Vert lui rendra hommage à son tour: « Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst (1914-1999) fut un connaisseur profond de la spiritualité occidentale, qui consacra bon nombre de ses essais à l'art de l'alchimie. Ce sont sans aucun doute ses écrits qui ont éveillé mon intérêt pour cette discipline passionnante »<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Luisa Vert|titre=Trece Fábulas alquímicas|passage=|lieu=Palma de Mallorca|éditeur=Olañeta|date=2008|pages totales=138|isbn=978-84-9716-612-6|lire en ligne=}}, p. 9.</ref>.

De manière générale, l'influence exercée par ces articles sera telle qu'au sujet des « vérités d’ordre physique et métaphysique », le philosophe Mohammed Taleb va jusqu'à dire: « Ces vérités seront perçues tout au long des siècles, de [[Plutarque]] (42-120) à [[Clément d’Alexandrie]] (150-220), de [[Michel Psellos]] (1018-1078) à Emmanuel d’Hooghvorst (1904-1999) »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Mohammed Taleb|titre= L’Âme du monde, point et cercle de convergence du sacré et de l’écologie, Itinérances bibliographiques|passage=p. 6|lire en ligne=http://www.trilogies.org/sites/default/files/contenu/fichiers_attaches/Taleb_Trilogies_Ame_du_monde_PDF_Def.pdf}}</ref>.

« Telle a été la quête patiente du Baron d'Hooghvorst, savant érudit en Lettres Anciennes, scrutant les mots des Écritures Saintes et Sages comme autant de coffrets scellés. En a-t-il retrouvé le secret magique qui dévoile le secret de l'Homme enseveli ? Car c'est bien du mystère de la Nature et de l'Homme qu'il s'agit concrètement, et non d'une érudition extérieure et spéculative. »<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Charles d'Hooghvorst|titre=Préface au Fil de Pénélope|périodique=Le Fil de Pénélope, tome I|date=2009|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>

Ces articles ont été rassemblés pour la première fois en 1996 sous le titre ''Le Fil de Pénélope'', tome I, paru aux éditions ''La Table d’Émeraude'', Paris. Le tome II, sera, lui publié en 1998<ref name=":1">{{Lien web|langue=français|titre=Emmanuel d'Hooghvorst (1914-1999)|url=https://data.bnf.fr/fr/13207230/emmanuel_d_hooghvorst/|site=data.bnf.fr|périodique=|date=|consulté le=15 juin 2019}}</ref>. (En 2009, une réédition posthume augmentée du ''Fil de Pénélope'' tome I, paraîtra aux [[Éditions Beya]])<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Le Fil de Pénélope|passage=|lieu=Grez-Doiceau|éditeur=Éditions Beya|date=2009|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}, p. 5.</ref>.

Emmanuel d'Hooghvorst entretenait également une correspondance épistolaire abondante et variée, avec de très nombreuses personnes actives dans le domaine alchimique. Il confie ainsi dans une lettre adressée à Bernard Chauvière, disciple et ami d'[[Eugène Canseliet]]: « Oui, Canseliet avait raison de nous dire que le besoin impérieux d'œuvrer était une sorte de grâce [...]. Pour ma part, je dois encore vous avouer avoir été mis sur la voie de la Vérité par mon ami [[Louis Cattiaux]] »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Bernard Chauvière|titre=Aperçus alchimiques|Lettre d'Emmanuel d'Hooghvorst à Bernard Chauvière=|lieu=Marseille|éditeur=Éditions Arqa|date=2015|pages totales=110|isbn=2-7551-0078-8}}, p. 73 et 75.</ref>. Il était aussi en contact épistolaire avec des personnalités comme [[Henry Corbin]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur|}}, http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=Calames-20161017141030990228.</ref>.

Juste après avoir livré le manuscrit de sa dernière œuvre, considérée par d'aucuns comme inspirée : ''Les Aphorismes du Nouveau Monde''<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Emmanuel d'Hooghvorst|titre=Les Aphorismes du Nouveau Monde & Le Roi Midas|passage=11-23|lieu=Ways|éditeur=Le Miroir d'Isis|date=2008|pages totales=80|isbn=978-2-917485-01-9|lire en ligne=}}</ref>, Emmanuel d'Hooghvorst ''quitte ce monde'' le 17 mai 1999<ref name=":1" /> à l'âge de 85 ans.

== Publications ==
* 1951 : "''Essai sur l'art d'alchymie''", in ''Inconnues,'' vol''. 5'', Lausanne.
* 1956 : "''Présentation au lecteur''", in ''Le Message Retrouvé'' de Louis Cattiaux, Denoël. Très nombreuses rééditions et traductions (plus de 20) en anglais (''The Message Rediscoverd'', Beya 2005), portugais (''A Mensagem Reencontrada'', Madras, São Paulo 2005 ; Espiral Editora, Lisboa, 2018), italien (''Il Messaggio Ritrovato'', Mediterranee, Roma 2002), espagnol (''El Mensaje Reencontrado'', Sirio, Malaga 1987), catalan (''El Missatge Retrobat'', Arola Editors, Tarragona 2016), allemand (''Die Wiedergefundene Botschaft'', Herder. Basel 2010), etc.
* 1983 : ''Réflexions sur l’or des alchimistes'', Revue Question De, n° 51, Janvier-Février-Mars 1983<ref>[http://www.revue3emillenaire.com/blog/reflexions-sur-lor-des-alchimistes-par-emmanuel-dhoogvorst/ Emmanuel D’Hoogvorst : Réflexions sur l’or des alchimistes]</ref>
* 1996 : "''Chromis et Mnasylus in antro.''.. (II)" (scripsit Emmanuel d'Hooghvorst, in Latinum vertit [[:la:Stephanus Feye]]), in ''[[Melissa]]'', n° 71, anno 1996, pp. 10-12.
* 1996 : ''Le Fil de Pénélope''<ref>[http://www.editionsbeya.com/collection/le-fil-de-penelope Fiche du livre] sur le site des éditions Beya</ref>, tome I. La Table d'Émeraude, Paris.
* 1996-1997 : "''Le roi Midas (un conte alchimique)''", in ''Le Fil d'Ariane'', n° 59-60, anno 1996-1997.
* 1998 : ''Le Fil de Pénélope'', tome II. La Table d'Émeraude, Paris.
* 1999 : "''Le roi Midas (un conte alchimique'')", in : ''Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle'', Grenoble, 1999, pp. 19-27 (orné d'illustrations par Bruno del Marmol, 1996).
*2000 : "Présentation", dans Thomas Vaughan, ''Oeuvres complètes'', traduites par Clément Rosereau, Paris, La Table d'Émeraude, 2000.
* 2000 : ''El Hilo de Penelope'', tome I. Arola Editors, Tarragona.
* 2006 : ''El Hilo de Penelope'', tome II, Arola Editors, Tarragona.
* 2008 : ''Les Aphorismes du Nouveau Monde'' et ''Le Roi Midas'', Le Miroir d'Isis {{ISBN|978-2-917485-01-9}}.
* 2009 : ''Le Fil de Pénélope'', tome I, réédition augmentée et corrigée. Éditions Beya. {{ISBN|978-2-9600575-3-9}}.
*2019 : ''Le Fil de Pénélope,'' tome II, réédition augmentée et corrigée. Éditions Beya. {{ISBN|978-2-930729-11-4}}.

== Articles ==

* Chromis et Mnasylus in antro..., dans ''La Tourbe des Philosophes'', n°11, 1981.
* Virgile alchymiste, dans ''La Tourbe des Philosophes'', n°13, 1981.
* Le roi Midas, dans ''Le Fil d'Ariane'', n°59-60, 1996-1997.
* Méduse et l'intellect, dans ''La Tourbe des Philosophes,'' n°7, 1979.
* Mourir sage et vivre fou, dans ''La Puerta'', "Esoterismo Español", 1990.
* Le maître chat ou le chat botté, dans ''Le Fil d'Ariane'', n°17, 1982.
* Riquet à la houppe, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°18, 1983.
* La barbe-bleue, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°24, 1985.
* Peau d'âne, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°36, 1989.
* Les tarots I, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°8, 1979.
* Les tarots II, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°9, 1980.
* ''Ecce Homo'', dans ''La Tourbe des philosophes'', n°9, 1979.
* La cabale, dans ''La Puerta'', "Cábala", 1989.
* Histoires Juives (I-XI), dans ''Le Fil d'Ariane'', n°1-58, 1977-1996.
* Sur l'Âne-philosophe, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°31-32, 1987.
* Le dédale, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°67-68, 2000-2001.
*Le grand Pan est mort !, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°10, 1980.
*À ceux qui, dans l'Église, osent nier la gnose, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°46-47, 1992.
*Jésus chez les musulmans, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°7, 1979.
*"Refais la boue et cuis-la", dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°5, 1978.
*Réflexions sur l'or des alchymistes, dans ''Le Fil d'Ariane,'' n°7, 1979.
*À propos de la ''Turba philosophorum'', dans ''La Tourbe des Philosophes,'' n°23, 1983.

== Bibliographie ==
*''Le Prince foudroyé'', l''a vie de Nicolas de Staël'', Laurent Greilsamer, Paris, Fayard, 1998, pp. 50, 52, 64, 66, 67, 72, 75.
*''Ces hommes qui ont fait l'alchimie du XXe siècle : [[Louis Cattiaux]], Emmanuel d'Hooghvorst, [[José Gifreda]], [[Henri Coton-Alvart]], [[Henri La Croix-Haute]], [[Roger Caro]], [[Alphonse Jobert]], [[Pierre Dujols de Valois]], [[Fulcanelli]], et [[Eugène Canseliet]]'', Geneviève Dubois éditions, Grenoble 1999.
*''Cabale et Alchimie'', conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst le 5 décembre 1999, par le Professeur Stéphane Feye, {{lire en ligne|lien=https://www.editionsbeya.com/documentation/tradition-au-xxe-siecle/stephane-feye|langue=fr|texte=''Cabale et Alchimie'', conférence sur Emmanuel d'Hooghvorst}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Colloque Eugène CANSELIET 1999|url=https://vulcainhelios.wordpress.com/colloques-arl/colloque-eugene-canseliet-4-5121999-2/|site=|périodique=|date=décembre 1999|consulté le=}}</ref>.
*L'Alchimie, Thème spécial : Le Colloque Canseliet, Arcadis Éditions, janvier à mars 2001, Revue trimestrielle, 10 rue de Vassieux, Amiens.
*Raimon Arola, (professeur titulaire de l'Université de Barcelone) : ''Creer lo increible o lo antiguo y lo nuevo en la Historia de las religiones'', Étude historique et philosophique sur les idées et la spiritualité qui ont tissé l'amitié entre le peintre [[Louis Cattiaux]] et Emmanuel et Charles d'Hooghvorst (227 p.). Bibliotheca La Puerta, Arola Editors, Tarragona 2006. {{ISBN|84-96639-06-1}}.
*Le Professeur Stéphane Feye, "''Le Fil de Pénélope. Un support intéressant pour les ateliers philo, avec diverses interprétations proposées''" dans ''Diotime, revue internationale de didactique de la philosophie'', avril 2018, n°[http://www.educ-revues.fr/DIOTIME/AffichageDocument.aspx?iddoc=111768&pos=0 76].
*Pere Sánchez, Docteur en Histoire moderne et contemporaine (univ. de Barcelone): ''La desaparición de un hermetista, Emmanuel d'Hooghvorst,'' in ''Letra y Espiritu'', Revista de Estudios Tradicionales, n° 5, 1999.
*Revue digitale Arsgravis – ''Arte y Symbolismo'' – Universitat de Barcelona. Page dédiée à l'œuvre d'Emmanuel d'Hooghvorst<ref>{{Lien web|langue=es|titre=Emm. d'Hooghvorst|url=https://www.arsgravis.com/categoria/cattiaux-2/emm-dhooghvorst/|site=Arsgravis - Arte y simbolismo - Universidad de Barcelona|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.
*Mercè Viladomiu, ''El sentido oculto de los Cuentos tradicionales.'' Explications des contes, essentiellement basées sur le sens hermétique inspiré de l'interprétation d'Emmanuel d'Hooghvorst : ''« Para la interpretación de estos cuentos, verdaderos tratados de alquimia, me he basado en la enseñanza de los hermanos d'Hooghvorst y Louis Cattiaux. La magnífica instrucción de Emmanuel d'Hooghvorst en su obra “[https://www.arsgravis.com/2636/ El hilo de Penélope]”, en la que comenta, entre otros textos, los “Cuentos de mi madre oca”, ha permanecido siempre a mi lado, como una guía que me ha llevado a descubrir aquello que se encontraba en estos relatos. »'' Ediciones Obelisco, Barcelona, 2006, p. 21.
*Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie, ''Pour la Rose Rouge et la Croix d'Or. Alchimie, hermétisme et ordres initiatiques'', Grenoble, Le Mercure Dauphinois, 2007.
*Mohammed Taleb, ''Les routes et lieux-dits de l'âme du monde. Introduction à une géographie symbolique, radicale et visionnaire'', Paris, Entrelacs, 2019.
*Bernard Chauvière, ''Aperçus alchimiques'', Marseille, Éditions Arqa, 2015.

== Notes et références ==

=== Références ===
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* [http://data.bnf.fr/13207230/emmanuel_d_hooghvorst/ Bibliothèque nationale de France : Emmanuel D'Hooghvorst (1914-1999)]
*Didier Kahn, ''L'Alchimie à livres ouverts'', publication réalisée à l'occasion de l'exposition ''L'Alchimie à livres ouverts'', Hermann Éditeurs, Paris, 2017, p. 51 {{ISBN|978-2-7056-9463-0}}
* [https://www.editionsbeya.com/auteurs/emmanuel-dhooghvorst Éditions Beya : biographie d'Emmanuel d'Hooghvorst]
*[https://www.baglis.tv/esprit/alchimie/3093-fil-penelope-emmanuel-hooghvorst.html Baglis TV : Le Fil de Pénélope d'Emmanuel d'Hooghvorst]

{{Portail|philosophie|spiritualité}}

{{DEFAULTSORT:Hooghvorst, Emmanuel}}
[[Catégorie:Alchimiste]]
[[Catégorie:Alchimiste moderne]]
[[Catégorie:Pythagorisme]]
[[Catégorie:Hermétisme]]
[[Catégorie:Naissance en 1904]]
[[Catégorie:Décès en 1999]]

Skippers Segeln & Ozean

2019-02-28T19:48:04Z

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'''''Skippers voile & océan''''' est un magazine nautique fondé en 2001. Il est le plus ancien magazine nautique suisse toujours en activité et le seul entièrement consacré à la voile. Imprimé à 20 000 exemplaires, il observe une parution trimestrielle en français et en allemand. Disponible dans les kiosques suisses et par abonnement, son prix de vente est de 14 CHF. Depuis 2015, ''Skippers'' propose également ''Skippers Motor'', un hors-série annuel dédié au motonautisme, ainsi que ''Skippers Travel'' depuis 2018, un hors-série consacrés aux voyages hauts de gamme.<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Le partenaire média de Swiss Sailing|url=https://www.swiss-sailing.ch/fr/partenaires/skippers-magazine/|site=https://www.swiss-sailing.ch|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=français|titre=skippers|url=https://www.gmtpublishing.com/skippers/|site=https://www.gmtpublishing.com|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>

== Histoire ==
Skippers est né en 2001 sous l’impulsion de [[Brice Lechevalier]]. Son projet était de proposer un magazine entièrement dédié à la voile, ce que n’offrait pas de média suisse. Rapidement, Skippers s’est distingué du reste du marché européen par l’approche esthétique de son édition, des images à la mise en page, en passant par l’impression. Ses débuts coïncident avec la genèse du projet America’s Cup du syndicat Alinghi. Les années 2000 marquent un tournant dans l’histoire de la voile suisse et Skippers a été un témoin privilégié et un acteur de ces années euphoriques.

=== Les années Alinghi ===
Pour son premier numéro, Brice Lechevalier interview Ernesto Bertarelli. Celui qui par la suite a ramené l’aiguière d’argent en Europe ne bénéficiait pas encore de la notoriété qu’on lui connaît. Lors de cette rencontre, les deux hommes prennent le temps d’échanger et s’entendent bien. C’est le début d’une longue collaboration entre Skippers et le team Alinghi. En amont de la 32e Coupe de l’America en 2005, 2006 et 2007, Skippers a même assuré l’édition du guide officiel d’Alinghi imprimé à 100 000 exemplaires chaque année et en quatre langues. C’est aussi durant cette période d’essor du multicoque, que Skippers s’associe au circuit des D35 – dont Alinghi est un des membres fondateurs – et introduit une parution spéciale à partir de 2004 dédiée aux « Formule 1 » du lac. Profitant de ces années de boom, Skippers s’implante plus durablement dans le paysage nautique suisse. À partir de 2009, le magazine passe à une nouvelle étape de son histoire.

=== L’alliance avec Swiss Sailing ===
En 2009, après huit ans d’existence, Skippers devient un média reconnu par l’ensemble de la communauté nautique de part et d’autre de la Sarine. La Fédération suisse de voile – Swiss Sailing – est alors à la recherche d’un moyen pour mieux communiquer en direction de ses membres. Skippers propose alors au président de l’époque, Roger Staub, d’intégrer à chaque numéro un cahier spécial dédié à l’actualité de Swiss Sailing. De son côté, Swiss Sailing assure l’envoi de Skippers à tous ses membres actifs. Skippers et la Fédération vont alors travailler de concert pour promouvoir la voile sportive en Suisse. C’est l’objectif notamment des SUI Sailing Awards que les deux entités ont initiés en 2008. En récompensant les meilleurs navigateurs et navigatrices des deux années écoulées, Swiss Sailing et Skippers souhaitaient braquer les projecteurs sur la diversité des projets et la qualité des athlètes qui représentent la Suisse. Cette alliance qui dure permet, aujourd’hui encore, d’animer et de faire vivre le débat au sein de la communauté nautique. <ref>{{Lien web|langue=français|titre=Newsletter|url=https://www.swiss-sailing.ch/fr/actuel/newsletter/archives/|site=https://www.swiss-sailing.ch|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>

== Skippers aujourd’hui ==

=== Le tournant numérique ===
En 2016, Skippers fait le choix d’augmenter son activité sur le web. Sa stratégie s’articule autour de la production de news hebdomadaires sur son site et diffusées grâce à sa newsletter commune avec Swiss Sailing. Parallèlement, le magazine est actif sur les réseaux sociaux.

=== Partenariats ===
En plus de commenter l’actualité, Skippers participe largement à l’animation de la scène nautique à travers le soutien à de nombreux événements.

==== Les salons nautiques ====
Skippers est partenaire média des plus grands salons nautiques européens : Paris, Monaco, Cannes, La Rochelle, La Grande Motte, Düsseldorf. En Suisse, Skippers est également partenaire du SuisseNautic et très impliqué dans l’organisation du Salon nautique du Léman de Genève pour lequel il édite le guide officiel chaque année.

===== Le Bol d’Or Mirabaud =====

===== D35 Trophy =====
Depuis 2004, une édition spéciale de Skippers consacre un carnet de 32 pages au circuit D35. Ce numéro revient sur l’actualité de la classe, ses marins, les règlements et les différents évènements tenus au cours de l’année. Sur chaque étape du circuit, le numéro spécial D35 est distribué aux invités des sponsors et au public.

===== Concours d’élégance de Cannes =====
Skippers Motor est le cofondateur du concours d’élégance de Cannes. Il s’agit d’une compétition rassemblant les plus belles unités à moteur, classiques et modernes, se produisant en marge du Cannes Yachting Festival.

===== Sailing Awards =====
Initiés en 2008 en partenariat avec Swiss Sailing, les SUI Sailing Awards récompensent les plus grands talents de la voile suisse. Les awards sont décernés tous les deux ans et permettent de réunir l’ensemble des acteurs majeurs de la voile suisse.
<references /><ref>{{Lien web|langue=français|titre=GMT Publishing et Edipresse|url=https://edipresse.com/fr/medias/medias-horlogers|site=edipresse.com|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>

Anne-Christine Lang

2019-01-14T17:11:04Z

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{{à sourcer|date=juin 2016}}
{{Homonyme|Lang}}
{{Infobox Personnalité politique
| nom = Anne-Christine Lang
| charte =
| image = Anne christine lang AN 16541.JPG
| légende = Anne-Christine Lang à l'Assemblée Nationale
| nom de naissance =
| date de naissance = {{date de naissance|10|août|1961|âge=oui}}
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| lieu de naissance = [[Mont-de-Marsan]] ([[Landes (département)|Landes]])
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| nationalité = [[Nationalité française|Française]]
| parti = [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (jusqu'en 2017)
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}}

'''Anne-Christine Lang''', née le {{date de naissance-|10 août 1961}} à [[Mont-de-Marsan]] ([[Landes (département)|Landes]]), est une [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]]. Lors de la création du [[Gouvernement Manuel Valls (1)|gouvernement Valls]], elle devient députée en remplacement de [[Jean-Marie Le Guen]] dont elle est la suppléante. En juin 2017, elle est élue dans la [[dixième circonscription de Paris]] avec une investiture de [[La République en marche]].

== Biographie ==
Anne-Christine Lang s'intéresse à la politique à partir des années 1970, au moment de l'[[élection présidentielle française de 1974|élection présidentielle de 1974]] et de la [[loi Veil]] sur l’avortement, en janvier 1975. Elle s'engage dans des associations pour les droits des femmes et suit des études à l'université de la Sorbonne et en Angleterre pour devenir professeur d’anglais.

Spécialiste des questions relatives à l'éducation nationale et à la petite enfance, elle intègre le cabinet de [[Claude Allègre]], le ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ensuite, elle intègre le conseil régional d'Île-de-France, en tant que cadre territoriale chargée des politiques éducatives régionales jusqu'au 10 mai 2014, date à laquelle elle devient députée<ref>{{Lien web|titre=Anne-Christine Lang|url=https://www.huffingtonpost.fr/author/anne-christine-lang/|site=Le Huffington Post|consulté le=2017-09-28}}</ref>.

== Mandats politiques ==
Élue conseillère d'arrondissement d’opposition en 1995 dans le {{13e|arrondissement}} de Paris, Anne-Christine Lang est élue, le 18 mars 2001 au Conseil de Paris dans le {{13e|arrondissement}} où elle a la charge du secteur de la petite-enfance auprès de [[Serge Blisko]], maire du {{13e}} puis de [[Jérôme Coumet]]. Première adjointe à la mairie du {{13e|arrondissement}} en 2008, elle est réélue conseillère de Paris le 16 mars 2008 et le 30 mars 2014.

Suppléante de [[Jean-Marie Le Guen]] dans la [[neuvième circonscription de Paris]], elle devient députée lorsque celui-ci est nommé secrétaire d'État au sein du gouvernement Valls<ref name="parisien">[http://www.leparisien.fr/lyon-69000/six-suppleants-vont-entrer-a-l-assemblee-nationale-09-04-2014-3756329.php Six suppléants vont entrer à l'Assemblée nationale] - Le Parisien</ref>. En juin 2017, elle est élue comme titulaire dans la [[dixième circonscription de Paris]], avec une investiture de [[La République en marche]]<ref>[http://elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2017/075/07510.html Paris - 10{{e}} circonscription - Résultats de la circonscription au 2{{d}} tour] (site du ministère de l'intérieur, consulté le 19 juin 2017).</ref>. En 2019 elle est citée pour de possibles usages illicites de son enveloppe de frais de mandat<ref>[https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-12-janvier-2019 Frais de mandat: l’occasion ratée des parlementaires]</ref>{{,}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/enquete-frais-de-mandat-des-parlementaires-des-abus-et-une-reforme-a-minima_3138779.html « Cadeaux, courses, remboursement d'emprunts... Quand certains parlementaires abusent de leurs frais de mandat »], francetvinfo.fr. 11 janvier 2019.</ref>.

== Engagements ==
Elle crée en septembre 2011 un site internet nommé "les tribus du 13" qui met en relation les familles et les étudiants du {{13e|arrondissement}} de Paris en recherche de baby-sitting. L'initiative ayant été concluante, elle est étendue à l'ensemble des arrondissements par la ville de Paris. Elle est nommée rapporteure de la mission d'information et d'évaluation sur l'Engagement de la collectivité parisienne auprès des familles en matière d'accueil des enfants de moins de trois ans par le Conseil de Paris.

Le {{date-|8 mars 2015}}, elle rédige une tribune dans ''Le nouvel Observateur'' appelant les femmes à s'affirmer en politique.

Elle est membre du Pôle des réformateurs et soutient la politique gouvernementale sous le quinquennat de [[François Hollande]].

Elle rejoint [[En marche !]] au printemps 2016 et soutient [[Emmanuel Macron]] pour l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]]<ref>[http://www.annechristinelang.fr/deputee-ps-de-paris-je-soutiens-emmanuel-macron-a-lelection-presidentielle/ « Députée PS de Paris, je soutiens Emmanuel Macron à l’élection présidentielle »]</ref>. Entre les deux tours de l'élection présidentielle, elle quitte le PS<ref>[http://www.leparisien.fr/paris-75013/paris-la-suppleante-de-le-guen-a-l-assemblee-demissionne-du-ps-03-05-2017-6913746.php « Paris : la suppléante de Le Guen à l’Assemblée démissionne du PS »], leparisien.fr, 3 mai 2017.</ref>. Elle reçoit l'investiture de [[La République en marche]] dans la [[dixième circonscription de Paris]] pour les [[élections législatives françaises de 2017|élections législatives]]<ref>[http://www.leparisien.fr/paris-75005/legislatives-a-paris-treize-candidats-de-la-republique-en-marche-investis-15-05-2017-6952371.php Législatives à Paris : treize candidats de la République En marche! investis], leparisien.fr. 15 mai 2017.</ref>.

== Fonctions à l’Assemblée Nationale ==
Elle a été membre de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation et rapporteure pour avis du budget Enseignement supérieur pour le projet de [[Loi de finances en France|loi de finances]] 2016. Elle a fait partie de la mission d'information relative à la formation des enseignants.

== Références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Anne-Christine Lang}}
=== Articles connexes ===
* [[Liste des députés de Paris]]
* [[Liste des députés de la XIVe législature de la Cinquième République|Liste des députés de la {{XIVe}} législature de la Cinquième République]]
* [[Liste des députés de la XVe législature de la Cinquième République|Liste des députés de la {{XVe}} législature de la Cinquième République]]
* [[Femmes à l'Assemblée nationale française]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases vie publique}}
* [http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/budget-defis-lafflux-detudiants-universites-menu-lassemblee-1100613 Budget: les défis de l'afflux d'étudiants dans les universités au menu de l'Assemblée] – Public Sénat
* [http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement/20151116.OBS9587/les-bureaux-transformes-en-logements-bientot-exoneres-de-taxe-fonciere.html Les bureaux transformés en logements bientôt exonérés de taxe foncière] - L’Obs
* [http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1336431-8-mars-femmes-politiques-cessons-de-nous-plaindre-et-affirmons-nos-ambitions.html 8 mars : femmes politiques, cessons de nous plaindre et affirmons nos ambitions] – L’Obs

{{Palette|Parlementaires de Paris}}
{{Portail|politique française|Paris}}

{{CLEDETRI:Lang, Anne christine}}
[[Catégorie:Naissance en août 1961]]
[[Catégorie:Naissance à Mont-de-Marsan]]
[[Catégorie:Femme politique française]]
[[Catégorie:Député de Paris]]
[[Catégorie:Député de la XIVe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député de la XVe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député membre du Parti socialiste (France)]]
[[Catégorie:Candidat aux élections législatives françaises de 2017]]
[[Catégorie:Conseiller de Paris]]
[[Catégorie:Député de La République en marche]]

Hexakosioihexekontahexaphobie

2018-11-24T15:16:55Z

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{{suppression}}
{{sources|date=novembre 2018}}
__NOTOC__
[[Image:666.svg|thumb|upright=0.2|Dessin représentant le nombre « 666 »]]

L’'''hexakosioihexekontahexaphobie'''<ref>http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Hexakosioihexekontahexaphobie/fr-fr/</ref>{{,}}<ref>https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/hexakosioihexekontahexaphobie/</ref>{{,}}<ref>https://www.maxisciences.com/phobie/hexakosioihexekontahexaphobie-traitement-symptomes-qu-est-ce-que-c-est_art39527.html</ref> (littéralement, « peur du nombre 666 » : en grec ancien, « six cent soixante six » s'écrit « ἑξακόσιa ἑξήκοντα ἕξi », soit « hexakosioï hexekonta hex ») est une [[peur]] qui tire son origine du verset 13:18 de l'[[Apocalypse]], l'un des livres de la [[Bible]]. Ce verset indique que le nombre [[666 (nombre)|666]] est le [[nombre de la Bête]], bête associée à [[Satan]] ou à l'[[Antéchrist]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/5049516.stm|titre=Prayer vigil targets Devil's Day|site=http://news.bbc.co.uk/|en ligne le=5 juin 2006|consulté le=4 décembre 2009}}</ref>. En dehors de la foi [[Christianisme|chrétienne]], cette peur a été popularisée, {{refsou|le nombre 666 étant utilisé comme un symbole dans de nombreux [[Film d'épouvante|films d'épouvante]].}}

{{refsou|Les personnes qui sont hexakosioihexekontahexaphobes ont donc la [[phobie]] du nombre 666 de même de tout ce qui relève du [[surnaturel]] et des forces du mal.}}

En 2006, la BBC a listé l'hexakosioihexekontahexaphobie et sa définition comme la {{64e|chose}} parmi 100 {{Citation|que l'on ignorait l'année dernière à la même date}}<ref>{{lien web|titre=100 things we didn't know last year |auteur=BBC |url=http://www.bbc.co.uk/blogs/magazinemonitor/2006/12/100_things_we_didnt_know_last_2.shtml |consulté le=26 avril 2012}}</ref>.

== Manifestations de la phobie ==

Les hexakosioihexekontahexaphobes évitent au maximum toute chose reliée au nombre 666. Certains évitent même les références indirectes à ce nombre. À titre d'exemple, la fraction 2/3 a un développement décimal illimité qui répète le chiffre 6, et qu'on peut lire comme 0, 666 666 666 666. Certains hexakosioihexekontahexaphobes éviteront d'avoir à utiliser des fractions incluant cette répétition de décimales<ref>{{lien web|titre=L'hexakosioihexekontahexaphobie |auteur=Phobies : des petites et grandes peurs |url=http://www.phobie.wikibis.com/hexakosioihexekontahexaphobie.php |consulté le=24 avril 2012}}</ref>.

De plus, une partie des personnes atteintes d'hexakosioihexekontahexaphobie entretiennent une peur pour tout ce que l'{{qui|on}} associe au nombre 666, {{refsou|soit le [[surnaturel]] et les forces du mal}}. Ainsi, celles-ci évitent les séances de [[spiritisme]], les [[Film d'épouvante|films d'épouvante]] ou encore ceux qui traitent du [[paranormal]]<ref>{{lien web|titre=Le secret de Chrismaëlle |auteur=TF1 |url=http://www.wat.tv/video/secret-chrismaelle-300e5_2vrk3_.html |consulté le=22 avril 2012}}</ref>.

== Les superstitions ==
Des femmes ont exprimé leur inquiétude quant au fait de donner naissance à un enfant le {{Date|6|juin|2006|}}<ref>{{en}} {{Lien brisé|url=http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article711393.ece|titre=Mothers expect Damien on 6/6/06|auteur=Tony Allen-Mills|site=http://www.timesonline.co.uk/|en ligne le=30 avril 2006|consulté le=4 décembre 2009}}</ref>.

Un exemple célèbre est celui de [[Nancy Reagan|Nancy]] et [[Ronald Reagan]] qui, en [[1989]], alors qu'ils déménageaient vers leur résidence de [[Bel Air (Los Angeles)|Bel Air]] ([[Los Angeles]]), firent changer leur adresse, 666, St. Cloud Road, en 668, St. Cloud Road<ref>“The Reagans: First Family Easing Into Private Life”, ''[[Los Angeles Times]]'', 19 novembre 1988</ref>.

En 2007, la [[BBC]] évoqua le cas des habitants de la ville de {{Lien|Reeves, Louisiana}} en [[Louisiane]] (États-Unis) qui purent choisir de changer le préfixe téléphonique local de 666 vers 749<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/americas/7163767.stm|titre=US town escapes 666 phone prefix|site=http://news.bbc.co.uk/|en ligne le=29 décembre 2007|consulté le=29 décembre 2007}}</ref> après plusieurs années de demandes.

Les recueils de chants de [[louange]] édités par [[Jeunesse en Mission]] ne comportent pas de chant {{numéro}}666.

Le bruit a couru que le logo de l'entreprise [[Procter & Gamble]] contenait les chiffres 666 lisibles en miroir, et qu'une partie des bénéfices était versée à une église satanique. Procter & Gamble a intenté depuis 1995 plusieurs procès contre un concurrent qui faisait courir cette rumeur<ref>Cause No. 99-20590 IN THE UNITED STATES COURT OF APPEALS, FIFTH CIRCUIT, February 14, 2001 {{lire en ligne|lien=http://ftp.resource.org/courts.gov/c/F3/242/242.F3d.539.99-20590.html}} </ref>.

{{refnec|Le logo de [[Monster Energy]] connaît aussi certaines rumeurs disant que la griffe serait en fait la répétition de la lettre hébraïque [[Vav (lettre)|vav]], qui est la {{6e|lettre}} de l'alphabet hébreu. Le logo signifierait donc 666.}}

{{refnec|L'un des numéros d'appel pour la messagerie de [[Free mobile]] en France est le 666}}.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = 
| wikispecies = 
| wiktionary = hexakosioihexekontahexaphobie
| wikiversity = 
| wikibooks = 
| wikisource = 
| wikiquote = 
| wikinews = 
| meta = 
}}

=== Articles connexes ===
* [[Mots les plus longs en français]]
* [[Nombre de la bête]], cité dans l'[[Apocalypse]]
* [[Paraskevidékatriaphobie]], peur du [[vendredi treize]]
* [[Triskaidékaphobie]], peur du nombre [[13 (nombre)|treize]]

{{Portail|Paranormal}}

[[Catégorie:Numérologie]]
[[Catégorie:Superstition]]
[[Catégorie:666]]

Aya Nakamura

2018-08-23T22:06:26Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{Semi-protection longue}}
{{Infobox Musique (artiste)
| charte = vocal
| nom de naissance = Aya Danioko
| nom = Aya Nakamura
| image =
| date de naissance = {{Date de naissance|10|mai|1995|âge=oui}}<ref name=InfoConcert>{{lien web | langue=fr | titre=Aya Nakamura | url =http://www.infoconcert.com/artiste/aya-nakamura-159235/biographie.html | site=Info Concert }}</ref>
| lieu de naissance = [[Bamako]], {{Mali}}
| genre = [[RnB contemporain|RnB]], [[Pop (musique)|pop]]
| années actives = Depuis [[2015 en musique|2015]]
| label = [[Warner Music France]], [[Parlophone (label)|Parlophone]], [[Rec. 118]]
}}

'''Aya Nakamura''', de son vrai nom '''Aya Danioko''', née le {{Date de naissance|10|mai|1995}} à [[Bamako]], est une [[chanteuse]] de [[RnB contemporain|RnB]] [[France|franco]]-[[Mali|malienne]] originaire d'[[Aulnay-sous-Bois]], en [[Seine-Saint-Denis]]. En 2017, elle sort son premier album intitulé ''[[Journal intime (album)|Journal intime]]''.

== Biographie ==
Née à [[Bamako]] au [[Mali]] le 10 mai 1995, issue d'une famille de [[griots]]<ref name=InfoConcert>{{lien web | langue=fr | titre=Aya Nakamura | url =http://www.infoconcert.com/artiste/aya-nakamura-159235/biographie.html | site=Info Concert }}</ref>, elle est l'aînée d’une fratrie de cinq enfants. Sa famille arrive en France et emménage à [[Aulnay-sous-Bois]] en [[Île-de-France|région parisienne]] alors qu'elle est encore enfant. Elle hésite sur son avenir professionnel et entame des études de mode à [[La Courneuve]] : {{Citation|Je voulais être [[modéliste]]}}, indique-t-elle, {{Citation|Mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté.}}<ref name=LM2017>{{article | langue=fr | titre=Aya Nakamura s’invite dans l’arène des musiques urbaines | auteur1=Marie Zinck | jour=25 | mois=août | année=2017 | périodique=[[Le Monde]] | url texte=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/25/aya-nakamura-s-invite-dans-l-arene-des-musiques-urbaines_5176453_3212.html#kkmMIkBMoorwkb9R.99 }}</ref>.

Étant passionnée de la [[série télévisée]] ''[[Heroes]],'' elle choisit comme [[nom de scène]] Nakamura, qui vient d'un des personnages, [[Hiro Nakamura]]. En 2014, un premier titre, ''Karma'', est diffusé sur [[Facebook]]. Elle compose ensuite une chanson de rupture amoureuse, ''J’ai mal'', sur une mélodie de [[zouk love]]. Une vidéo est réalisée qui dépasse le million de vues sur [[YouTube]]. Un ami de longue date, Dembo Camara, devient son producteur et manager. Avec le compositeur Christopher Ghenda, ils <ref>{{Lien web|titre=Eerste vrouwelijke Franse artiest met nummer 1-hit sinds 1961 {{!}} NU - Het laatste nieuws het eerst op NU.nl|url=https://www.nu.nl/muziek/5419313/eerste-vrouwelijke-franse-artiest-met-nummer-1-hit-sinds-1961.html|site=www.nu.nl|consulté le=2018-08-23}}</ref>réalisent en 2015 le titre ''Brisé'', qui atteint 13 millions de vues sur [[YouTube]]. Puis un autre titre en duo avec le [[rappeur]] [[Fababy]], ''[[Love d'un voyou]]'' est mieux accueilli encore sur Youtube. Cet accueil par les réseaux sociaux lui permet de se lancer même si un album n'est réalisé qu'en 2017, du fait de difficulté avec un premier label, mais aussi de la naissance d'une petite fille<ref name=LM2017 />{{,}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Aya Nakamura : Je suis maman depuis 6 mois | jour=10 | mois=novembre | année=2016 | périodique=Africa Moove | url texte=http://www.africanmoove.com/afrobuzz/aya-nakamura-suis-maman-6-mois-interview-siham-tv/#RCWtYR4Vy4xLaFeU.99 }}</ref>{{,}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Aya Nakamura prépare son album: Le R’n’B français tient enfin sa relève féminine! | périodique=IFM Radio | jour=26 | mois=mai | année=2015 | url texte=http://www.lfm-radio.com/aya-nakamura-prepare-album-rnb-francais-tient-enfin-releve-feminine/ }}</ref>. N'oubliant pas ses racines, elle réalise également un concert au [[stade omnisports Modibo-Keïta]] à Bamako, en première partie de l'[[Etats Unis|Américain]] d'origine [[Nigeria|nigériane]] {{lien|Davido}}<ref>{{article | langue=fr | titre=La chanteuse malienne Aya Nakamura portée en triomphe sur ses terres | jour= 3 | mois=août | année=2017 | périodique=KamerArtDesign | url texte= https://kamerartdesign.wordpress.com/2017/08/03/la-chanteuse-malienne-aya-nakamura-portee-en-triomphe-sur-ses-terres/ }}</ref>{{,}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Concert remarquable d’Aya Nakamura à Bamako au Mali| jour=2 | mois=août | année=2017 | périodique=Africa Moove | url texte=http://www.africanmoove.com/afrobuzz/concert-remarquable-aya-nakamura-a-bamako-mali/ }}</ref>, et consacre un titre à une des chanteuses maliennes les plus connues, [[Oumou Sangaré]], née comme elle à Bamako. Celle-ci accepte de participer au clip musical correspondant et s'y montre complice<ref name=LM2017 />.

Le samedi 23 septembre 2017, elle participe à la Nuit du Mali à Bercy organisée par le Wati-Boss, Dawala, pour commémorer l'anniversaire du [[Mali]] à Paris en musique. Elle partage la scène avec [[Oumou Sangaré]] et d'autres artistes maliens tels Cheick Tidiane Seck, Lassana Hawa, [[Mokobé]], etc.

En avril 2018, Aya Nakamura sort un titre, premier extrait d'un futur album, intitulé ''[[Djadja]]'' qui se positionnera deux semaines consécutives à la première place du top singles français et certifié [[Disque de Platine|disque de platine]]. Le titre traverse également les frontières de la France, ou l'[[Afrique francophone]], la [[Belgique]] et la [[Suisse]]. En effet, il rencontre un franc succès aux [[Pays-Bas]] où pour la première fois une chanson féminine francophone prend la tête des ventes depuis 1961, époque où [[Édith Piaf]] avait déjà réussi cet exploit avec ''Je ne regrette rien'' <ref>{{Lien web|titre=Eerste vrouwelijke Franse artiest met nummer 1-hit sinds 1961 {{!}} NU - Het laatste nieuws het eerst op NU.nl|url=https://www.nu.nl/muziek/5419313/eerste-vrouwelijke-franse-artiest-met-nummer-1-hit-sinds-1961.html|site=www.nu.nl|consulté le=2018-08-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=nl-NL|titre=Sinds 1961 weer een Franse nummer 1 hit in Top 100|url=https://www.metronieuws.nl/musiccity/2018/08/sinds-1961-weer-een-franse-nummer-1-hit-in-top-100|site=Metronieuws.nl|consulté le=2018-08-23}}</ref>. ''Djadja'' est le premier titre en français a atteindre la première place des ventes aux Pays-Bas<ref>{{Lien web|langue=nl|titre=Voor het eerst in 8 jaar Franstalige hit op 1 {{!}} Entertainment {{!}} Telegraaf.nl|url=https://www.telegraaf.nl/entertainment/2448958/voor-het-eerst-in-8-jaar-franstalige-hit-op-1|site=www.telegraaf.nl|consulté le=2018-08-23}}</ref>, le dernier titre francophone fut ''Alors on danse'' du chanteur belge [[Stromae]]. ''Djadja'' rencontre également un succès en Allemagne, en Suède, en Autriche.

== Discographie ==
=== Album ===
{{album
| titre = [[Journal intime (album)|Journal intime]] {{Certification|or}}
| année = 2017
| label = [[Warner Music France]], Rec 118, [[Parlophone]]
| contenu =
# ''Angela''
# ''Oumou Sangaré''
# ''Debout''
# ''Karma''
# ''Problèmes'' (feat. [[MHD (rappeur)|MHD]])
# ''Réponds''
# ''Brisé''
# ''Fuego'' (feat. [[Dadju]])
# ''Je n'ai pas besoin de toi''
# ''Comportement'' {{Certification|Platine}}
# ''Soirée parisienne'' (feat. Jizo)
# ''Jalousie'' (feat. [[Lartiste]])
# ''Papys''
# ''Si tu savais''
# ''Orphelin'' (feat. [[KeBlack]])
# ''Super-héros'' (feat. [[Gradur]])
# ''Oublier''
# ''J'ai mal part. 2''
# ''Moi'' (Titre Bonus)
}}

=== Singles ===
* [[2015 en musique|2015]] : ''Brisé''
* [[2016 en musique|2016]] : ''Super héros'' (feat. [[Gradur]])
* [[2017 en musique|2017]] : ''[[Comportement (chanson)|Comportement]]'' {{Certification|platine}}
* [[2017 en musique|2017]] : ''[[Oumou Sangaré]]''
* [[2018 en musique|2018]] : ''Drogué''
* [[2018 en musique|2018]] : ''Le passé''
* [[2018 en musique|2018]] : ''[[Djadja]]'' {{Certification|Platine}}

=== Apparitions ===
* [[2016 en musique|2016]] : [[Fababy]] feat. Aya Nakamura - ''[[Love d'un voyou]]'' sur l'album ''Ange et Démon''
* [[2017 en musique|2017]] : Abou Debeing feat. Aya Nakamura - ''Sorry'' sur l'album ''Debeinguerie''
* [[2017 en musique|2017]] : [[Fally Ipupa]] feat. Aya Nakamura - ''Bad Boy'' sur l'album ''[[Tokooos]]''
* [[2017 en musique|2017]] : Aya Nakamura - ''Love'' sur la compilation ''Afro Trap volume 1''
* [[2017 en musique|2017]] : [[Naza (rappeur)|Naza]] feat. [[Dadju]], Aya Nakamura - ''Moi je vérifie'' sur l'album ''Incroyable''
* [[2018 en musique|2018]] : Aya Nakamura & [[Naza (rappeur)|Naza]] - ''Cadeau'' sur la compilation ''Game Over''
* [[2018 en musique|2018]] : DJ Erise feat. Aya Nakamura - ''Pourquoi tu forces?''
* [[2018 en musique|2018]] : Tour 2 Garde feat. Aya Nakamura - ''Comme ci comme ça''

== Références ==
{{Références}}

{{Portail|musique|Seine-Saint-Denis|années 2010}}

{{DEFAULTSORT:Nakamura, Aya}}
[[Catégorie:Chanteuse française du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Chanteuse malienne]]
[[Catégorie:Chanteuse de RnB]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1995]]
[[Catégorie:Naissance à Bamako]]
[[Catégorie:Personnalité liée à Aulnay-sous-Bois]]
[[Catégorie:Musicien lié à la Seine-Saint-Denis]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Aya Nakamura]]

Brune Poirson

2018-06-20T11:58:56Z

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{{Voir homonymes|Poirson}}
{{Infobox Personnalité politique
| nom =
| charte =
| image = Brune Poirson, secrétaire d'État.jpg
| légende = Brune Poirson le 3 novembre 2017.
| taille image =
| fonction1 = Secrétaire d'État auprès du [[Liste des ministres français de l'Écologie|ministre de la Transition écologique et solidaire]]
| depuis le fonction1 = {{date|21|juin|2017}} ({{durée|21|6|2017}})
| à partir du fonction1 =
| jusqu'au fonction1 =
| élection1 =
| réélection1 =
| président 1 = [[Emmanuel Macron]]
| premier ministre 1 = [[Édouard Philippe]]
| gouvernement 1 = [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|Philippe II]]
| circonscription 1 =
| législature 1 =
| coalition 1 =
| groupe parlementaire 1 =
| prédécesseur 1 = ''Poste créé''
| successeur 1 =
| fonction2 = [[Assemblée nationale (France)|Députée]] de la [[Troisième circonscription de Vaucluse|{{3e|circonscription}} de Vaucluse]]
| depuis le fonction2 =
| à partir du fonction2 = {{date|21|juin|2017-}}
| jusqu'au fonction2 = {{date|21|juillet|2017}} ({{durée|21|6|2017|21|07|2017}})
| élection2 = [[Élections législatives de 2017 en Vaucluse|18 juin 2017]]
| réélection2 =
| président 2 =
| premier ministre 2 =
| gouvernement 2 =
| législature 2 = [[XVe législature de la Cinquième République française|XV{{e}}]]
| coalition 2 =
| groupe parlementaire 2 = [[Groupe La République en marche (Assemblée nationale)|LREM]]
| prédécesseur 2 = [[Marion Maréchal-Le Pen]]
| successeur 2 = [[Adrien Morenas]]
| nom de naissance =
| date de naissance = 1 9 1982
| qualificatif date =
| lieu de naissance = [[Washington D.C.]] ([[États-Unis]])
| date de décès =
| lieu de décès =
| nature du décès =
| sépulture =
| nationalité = [[Nationalité française|Française]] [[Nationalité américaine|Américaine]]<ref>{{Lien web | langue = fr | url = http://www.liberation.fr/amphtml/planete/2018/06/17/brune-poirson-le-gout-d-eclore_1659848 | titre = Brune Poirson, le goût d'éclore | site = liberation.fr | auteur = Quentin Girard | année = 2018 | consulté le = 19 juin 2018}}</ref>
| parti = [[La République en marche !|LREM]]
| père =
| mère =
| fratrie =
| conjoint =
| enfants =
| famille =
| entourage =
| université = [[Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence|IEP d'Aix-en-Provence]] [[London School of Economics]]
| profession = [[Consultant]]e en [[innovation]] et [[développement urbain]] durable
| hommage =
| religion =
| résidence = [[Pernes-les-Fontaines]], [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] ([[France]])
| site web =
| signature =
| taille signature =
| emblème =
| taille emblème =
| liste =
| féminin = oui
}}

'''Brune Poirson''', née le {{date de naissance|1|9|1982}} à [[Washington (district de Columbia)|Washington]] (États-Unis), est une [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]].

Élue députée dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] lors des [[Élections législatives françaises de 2017|élections législatives de juin 2017]], elle est peu après nommée [[secrétaire d'État]] auprès du ministre d'État, [[Liste des ministres français de l'Écologie|ministre de la Transition écologique et solidaire]] [[Nicolas Hulot]] dans le [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|deuxième gouvernement Édouard Philippe]], sous la présidence d'[[Emmanuel Macron]].

== Biographie==
Née à [[Washington (district de Columbia)|Washington]]<ref>{{Lien web | auteur = Assemblée Nationale | titre = {{Mme}} Brune Poirson - Vaucluse ({{3e}} circonscription) - Assemblée nationale | jour = | mois = | année = | url = http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA721872 | site =assemblee-nationale.fr | consulté le = 23 juin 2017}}.</ref>, d'un père consultant dans l'informatique et d'une mère restauratrice de tableaux, elle grandit à [[Apt (Vaucluse)|Apt]] dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]]<ref name="revdem">{{Lien web|auteur=|titre=Brune Poirson (La République en marche)|url=https://www.revdem.com/brune-poirson#resume|site=Revdem|jour=|mois=|année=|consulté le=21 juin 2017}}.</ref>, où elle effectue une partie de sa scolarité dès l’école maternelle, dans les écoles publiques de la petite ville rurale, alors classées « zones d’éducation prioritaire ». Elle passe son baccalauréat dans le lycée privé de l'École Lacordaire de [[Marseille]] en 2000.

Brune Poirson s'intéresse jeune à la vie publique. Après une classe préparatoire à Paris, elle étudie à l'[[Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence]] avant d’étudier un an à la [[London School of Economics]]. Elle effectue plus tard une année d'échange à la [[John F. Kennedy School of Government|Harvard Kennedy School of Government]] (l'école d'affaires publiques de l'[[université Harvard]])<ref name="La Croix" />.

Sa carrière professionnelle commence à [[Londres]], où elle est [[Collaborateur parlementaire en France|attachée parlementaire]] d'une députée travailliste<ref name="La Croix" /> puis chercheuse à {{lien|lang=en|trad=Nesta (charity)|fr=Nesta (fondation)|texte=NESTA}} (la fondation pour l’innovation du Royaume-Uni) durant environ deux années<ref>{{Lien web|url=https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/biographie-brune-poirson|titre=Biographie de Brune Poirson|date=30 juin 2017|consulté le=juin 2018|site=ecologique-solidaire.gouv.fr}}.</ref>. C’est à Londres qu’elle rencontre {{lien|Sam Pitroda}}, alors ministre du gouvernement de [[Manmohan Singh]] en Inde. Elle intègre son cabinet à New Delhi en 2009. Elle travaille ensuite pour l’[[Agence française de développement]] où elle coordonne des projets de développement urbain durable et de préservation de la biodiversité.

En 2012, elle crée avec son compagnon<ref name=Point/> le groupe de travail sur le développement urbain durable CITIX, dont [[Hubert Védrine]], [[Brice Lalonde]] et {{lien|Sam Pitroda}} sont des intervenants<ref>{{Lien web|langue=en|titre=site de CITIX|url=http://www.peopleforglobaltransformation.org/members/|site=peopleforglobaltransformation.org|date=|consulté le=11/03/2018}}.</ref>.

Elle est ensuite recrutée par [[Veolia]] en tant que directrice du développement durable pour l’Asie du Sud. Dans ce cadre, elle travaille dans les bidonvilles de grandes mégapoles indiennes sur des projets de distribution d’eau potable : il s'agit en fait de privatisation de l'approvisionnement de l'eau<ref>http://www.thehindu.com/society/drip-by-painful-drip/article18583675.ece</ref>. 
En 2013, Veolia reçoit l’(anti) prix Pinocchio de l'association [[Les Amis de la Terre]] dans la catégorie «Une pour tous, tout pour moi» pour ses projets de privatisation de l’eau, en particulier à Nagpur : ''Si Veolia semble réussir à retirer des profits de ces projets, l’eau, quand elle arrive jusqu’aux populations, est toujours livrée en camion-citerne...''<ref>http://www.amisdelaterre.org/Veolia-Areva-et-Auchan-remportent.html</ref>{{,}}<ref>http://www.amisdelaterre.org/Prix-Pinocchio-Quand-Veolia-promet.html</ref>

Un long reportage en 2017 de The Hindu, grand quotidien anglophone, montre que dans cette ville la distribution s’est peu améliorée et les prix ont augmenté, provoquant une fronde des habitants et des politiques de tous bords<ref>http://www.thehindu.com/society/drip-by-painful-drip/article18583675.ece</ref>.

Elle poursuit sa carrière aux [[États-Unis]] à Boston jusqu'en [[2016]], où elle travaille dans un incubateur de technologies vertes.

Elle rentre en France en 2016 pour s’engager dans le mouvement d'[[Emmanuel Macron]], [[La République en marche !]]. Hubert Védrine l'ayant recommandée à [[Jean-Paul Delevoye]], président de la Commission d'investiture de LREM pour les législatives, sa candidature dans la [[Troisième circonscription de Vaucluse|{{3e|circonscription du Vaucluse}}]] (dont la députée sortante, qui ne se représente pas, est [[Marion Maréchal-Le Pen]]<ref name="PM">Éric Hacquemand, [http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Brune-Poirson-la-Junior-Minister-de-Nicolas-Hulot-1317620 « Brune Poirson, la "junior minister" de Nicolas Hulot »], ''[[Paris Match]]'', semaine du 27 juillet au 2 août 2017, p. 26.</ref>), est rapidement validée<ref name=Point>{{Lien web|langue=|titre=Brune Poirson, l'écologie sans idéologie|url=http://www.lepoint.fr/politique/brune-poirson-l-ecologie-sans-ideologie-09-03-2018-2200931_20.php|site=lepoint.fr|date=9 mars 2018|consulté le=11 mars 2018}}.</ref>.

Le {{date|11 juin 2017}}, elle sort en tête du premier tour des législatives, avec 32,07 %. Le {{date|18 juin 2017}}, elle gagne le duel contre Hervé de Lépinau (Front national), avec 50,67 % des voix<ref>[https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/vaucluse_84/vaucluse_3eme-circonscription Résultat des élections législatives 2017 sur le site de France télévision].</ref>.

Le 21 juin 2017, elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre d'État, [[Liste des ministres français de l'Écologie|ministre de la Transition écologique et solidaire]] [[Nicolas Hulot]], dans le [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|deuxième gouvernement Édouard Philippe]], et laisse son siège de députée à son suppléant [[Adrien Morenas]].

''Contexte'' indique que Nicolas Hulot {{citation|lui a largement délégué les sujets européens. La secrétaire d’État a assisté à la grande majorité des [[Conseil de l'Union européenne|Conseils des ministres de l’Énergie et de l’Environnement]], couvrant des sujets aussi divers que l’[[économie circulaire]], la réforme du marché européen de l’électricité, la gouvernance de l’[[Union de l'énergie]] ou le [[marché du carbone]]. Sa mission ? Nouer des contacts avec les autres ministres européens pour faire avancer l’agenda de la France, qui se présente en champion de la [[transition écologique]] tout en défendant les intérêts de son industrie énergétique}}<ref>{{Lien web |auteur1=Samuel Le Goff |auteur2=Simon Prigent |auteur3=Diane de Fortanier |auteur4=Hortense Goulard |titre=Les attributions informelles des secrétaires d’État « sans attribution |url=https://www.contexte.com/article/pouvoirs/les-attributions-des-secretaires-detat-sans-attribution_84435.html |date=22 mars 2018 |site=contexte.com |consulté le=23 mars 2018}}.</ref>.

=== Vie privée ===
Brune Poirson est mariée et mère d'une fille<ref name="La Croix">{{Article|langue= fr|auteur1= |titre= Brune Poirson, candidate La République en marche dans le Vaucluse, {{3e}} circonscription|périodique=La Croix|volume= |numéro= |date= 12 mai 2017|pages= |issn= |lire en ligne= http://www.la-croix.com/France/Brune-Poirson-candidate-Republique-marche-Vaucluse-3e-circonscription-2017-05-12-1200846711|consulté le=18 mai 2017 |id= }}.</ref>.

== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}

== Voir aussi ==
{{autres projets|commons=Category:Brune Poirson}}
=== Articles connexes ===
* [[Troisième circonscription de Vaucluse]]
* [[Résultats par département des élections législatives françaises de 2017]]
* [[Élections législatives de 2017 en Vaucluse]]
* [[Liste des députés de Vaucluse]]
* [[Liste de femmes ministres françaises]]

=== Liens externes ===
* [http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA721872 Fiche sur le site de l'Assemblée nationale]
* [https://www.brunepoirson2017.fr/ Site web de la campagne]
* {{Sycomore}}
* {{Réseaux sociaux}}

{{Palette|Gouvernements Philippe I et II}}
{{Portail|Vaucluse|Politique française}}

{{DEFAULTSORT:Poirson, Brune}}
[[Catégorie:Femme politique française]]
[[Catégorie:Député de la XVe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député de Vaucluse]]
[[Catégorie:Personnalité de La République en marche]]
[[Catégorie:Élève de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence]]
[[Catégorie:Étudiant de la London School of Economics]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1982]]
[[Catégorie:Naissance à Washington (district de Columbia)]]
[[Catégorie:Ministre de la Cinquième République]]
[[Catégorie:Secrétaire d'État français]]
[[Catégorie:Gouvernement Philippe]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université Harvard]]

Lionel Wendt

2018-06-13T06:27:47Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{Infobox Biographie2}}
'''Lionel Wendt''' (3 décembre 1900 - 19 décembre 1944) est un pianiste, [[photographe]], réalisateur, critique sri-lankais. Il a été le chef de file du Groupe 43, un collectif d'artistes srilankais composé entre autres de [[George Keyt]] et [[Harold Peiris]].

Le Lionel Wendt Art Center dédié à sa mémoire est une institution majeure de [[Colombo]] pour l'art et le théâtre.

== Biographie ==
Son père, Henry Lorenz Wendt, est issu de la communauté burgher, composée de descendants métissés de colons européens. Juge à la Cour suprême et conseiller législatif, il fut aussi l'un des fondateurs de l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' (1906). Sa mère, Amelia de Saram, est cinghalaise. Fille d'un juge de district, elle est une travailleuse sociale active, organisant de nombreux concerts au profit des organismes de bienfaisance<ref name=":0">{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Manel|nom1=Fonseka|titre=A man with a vision|périodique=Sunday Times|lieu=Colombo|date=26 novembre 2000|issn=|lire en ligne=http://www.sundaytimes.lk/001126/plus2.html|pages=}}</ref>. Le père de Lionel décède alors qu'il n'a pas onze ans, et sa mère moins de sept ans plus tard.

Malgré des talents musicaux remarquables, les traditions familiales et les usages qui prévalent à l'époque empêchent Wendt de mener une carrière purement musicale<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=|prénom1=Leonard Colvin|nom1=van Geyzel|titre=Lionel Wendt's Ceylon|passage=11-14|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager|date=1950|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Il se rend à [[Londres]] en 1919 pour étudier le droit à l'[[Inner Temple]]. La capitale anglaise lui offre la possibilité de suivre une formation avancée de pianiste à la Royal Academy of Music sous la direction d'Oscar Beringer. Ces années en Europe sont pour lui l'occasion de découvrir les courants artistiques de l'époque : [[surréalisme]], [[cubisme]]...

De retour en 1924 sur son île natale, Wendt exerce peu le droit, bien qu'il soit inscrit comme avocat à la cour suprême de Ceylan. Il ne tarde pas à donner des récitals publics de piano, à la fois comme soliste et accompagnateur. Il abandonne le droit pour la musique en 1928 et développe un intérêt pour la musique d'avant-garde.

Lionel Wendt devient la figure de proue du seul cercle d'artistes d'avant-garde de l'époque et qui compte, parmi ses membres, son ami d'enfance, le peintre George Keyt. Dans son autobiographie, le poète [[Pablo Neruda]], consul du [[Chili]] à Colombo en 1928-1929, écrit :<blockquote>« Je me rendis compte que Lionel Wendt était le centre de la vie culturelle, qui se débattait entre les râles de l'empire et une attirance pour les valeurs vierges de Ceylan. Lionel Wendt, qui possédait une grande bibliothèque et recevait toutes les nouveautés d'Angleterre, prit l'extravagante et bonne habitude d'envoyer chaque semaine chez moi, qui habitais loin de la ville, un cycliste chargé d'un sac de livres. »<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pablo Neruda|titre=J'avoue que j'ai vécu.|passage=|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|date=1987|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref></blockquote>Lionel Wendt et ses amis tentent de contribuer à la formation d'une prise de conscience nationale moderne. Ils ressentent profondément que l'avenir de leur pays ne peut se construire en faisant fi d'un héritage ancien ou en rejetant le mode de vie occidental, mais qu'il réside plutôt dans une fusion des deux.<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Ellen|nom1=Dissanayake|titre=Renaissance man: Lionel Wendt – creator of a truly Sri Lankan idiom|périodique=Serendib|volume=13|numéro=3|date=1994|issn=|lire en ligne=http://www.ellendissanayake.com/lionel-wendt/|pages=16-22}}</ref>

=== La photographie ===
Au début des années 30, tout en continuant à donner des récitals de piano, Lionel Wendt se tourne vers ce qui devient sa grande passion, la photographie. Il est dit que c'est dans la photographie que Wendt trouve le vecteur idéal pour mettre de l'avant les valeurs et le mode de vie des habitants de Ceylan.

En 1934, avec des amis photographes, Wendt redonne vie à l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' fondée par son père et rebaptisée alors ''Photographic Society of Ceylon'', encore active aujourd'hui. Il participe à de nombreuses expositions à Ceylan entre 1935 et 1944. Ses photographies sont également exposées en Europe, en particulier lors d'une exposition personnelle parrainée par la société [[Leica]] au Camera Club de Londres en 1938.

Wendt témoigne par ses photographies de la culture de son pays. Si le corps masculin est son thème de prédilection, il aborde aussi les paysages, la vie quotidienne, l'architecture, l'archéologie... Il concilie connaissance et intérêt pour les courants artistiques modernes ([[René Magritte|Magritte]], [[Man Ray]], [[Giorgio De Chirico|Chirico]]...) avec un souci de représenter la vie traditionnelle ceylanaise. Son imagination fertile fait appel à une multitude de techniques : [[photomontage]], [[photocollage]], [[solarisation]], impression en relief, [[photogramme]].... Wendt est sensible au réalisme d'[[Eugène Atget]], au surréalisme de [[Man Ray]] et au documentaire social des photographes du [[Farm Security Administration]]<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Lionel Wendt (1900-1944). Dossier: Fascination du corps|url=http://suriyakantha.chez.com/Photographie2.htm|site=Suriyakantha|date=|consulté le=}}</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{autorité}}

{{Portail|Sri Lanka|musique|photographie}}

{{DEFAULTSORT:Wendt, Lionel}}
[[Catégorie:Artiste srilankais]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1900]]
[[Catégorie:Naissance au Sri Lanka]]
[[Catégorie:Décès en décembre 1944]]
[[Catégorie:Pianiste]]
[[Catégorie:Photographe du XXe siècle]]
[[Catégorie:Réalisateur srilankais]]

Lionel Wendt

2018-06-03T23:28:21Z

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{{Infobox Biographie2}}
'''Lionel Wendt''' (3 décembre 1900 - 19 décembre 1944) est un pianiste, photographe, réalisateur, critique sri-lankais. Il a été le chef de file du groupe d'artistes sri-lankais Colombo '43 Group, composé entre autres de [[George Keyt]] et [[Harold Peiris]].

Le Lionel Wendt Art Center dédié à sa mémoire est une institution majeure de Colombo pour l'art et le théâtre.

== Biographie ==
Son père, Henry Lorenz Wendt, est issu de la communauté burgher, composée de descendants métissés de colons européens. Juge à la Cour suprême et conseiller législatif, il fut aussi l'un des fondateurs de l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' (1906). Sa mère, Amelia de Saram, est cinghalaise. Fille d'un juge de district, elle est une travailleuse sociale active, organisant de nombreux concerts au profit des organismes de bienfaisance<ref name=":0">{{Lien web|nom1=Ltd.|prénom1=Information Laboratories (Pvt.)|titre=The Sunday Times Plus Section|url=http://www.sundaytimes.lk/001126/plus2.html|site=www.sundaytimes.lk|consulté le=2018-06-03}}</ref>. Le père de Lionel décède alors qu'il n'a pas onze ans, et sa mère moins de sept ans plus tard.

Malgré des talents musicaux remarquables, les traditions familiales et les usages qui prévalent à l'époque empêchent Wendt de mener une carrière purement musicale<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=van Geyzel, L. C.|titre=Introduction : Lionel Wendt (1900 – 1944).|passage=|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager|date=1950|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Il se rend à Londres en 1919 pour étudier le droit à l'[[Inner Temple]]. La capitale anglaise lui offre la possibilité de suivre une formation avancée de pianiste à la Royal Academy of Music sous la direction d'Oscar Beringer. Ces années en Europe sont pour lui l'occasion de découvrir les courants artistiques de l'époque : surréalisme, cubisme, ...

De retour en 1924 sur son île natale, Wendt exerce peu le droit, bien qu'il soit inscrit comme avocat à la cour suprême de Ceylan. Il ne tarde pas à donner des récitals publics de piano, à la fois comme soliste et accompagnateur. Il abandonne le droit pour la musique en 1928 et développe un intérêt pour la musique d'avant-garde.

Lionel Wendt devient la figure de proue du seul cercle d'artistes d'avant-garde de l'époque et qui compte, parmi ses membres, son ami d'enfance, le peintre George Keyt. Dans son autobiographie, le poète [[Pablo Neruda]], consul du Chili à Colombo en 1928-1929, écrit :<blockquote>« Je me rendis compte que Lionel Wendt était le centre de la vie culturelle, qui se débattait entre les râles de l'empire et une attirance pour les valeurs vierges de Ceylan. Lionel Wendt, qui possédait une grande bibliothèque et recevait toutes les nouveautés d'Angleterre, prit l'extravagante et bonne habitude d'envoyer chaque semaine chez moi, qui habitais loin de la ville, un cycliste chargé d'un sac de livres. »<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pablo Neruda|titre=J'avoue que j'ai vécu.|passage=|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|date=1987|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref></blockquote>

== Notes et références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{autorité}}

{{Portail|Sri Lanka|musique|photographie}}

[[Catégorie:Artiste srilankais]]

Natalie Moszkowska

2018-03-27T16:31:54Z

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{{À wikifier|date=mars 2018}}

[[vignette, Natalie|vignette]]
{{Infobox Scientifique
| nom = Moszkowska, Natalie
| image =
| légende =
| nom de naissance =
| date de naissance = 01 mai 1886
| lieu de naissance = [[Varsovie]]
| date de décès = 26 novembre 1968
| lieu de décès = [[Zurich]]
| nationalité = Polonaise
| pays de naissance = Pologne
| pays de décès = Suisse
| actif = 
| domicile = Freiestrasse 12 Zurich
| domaines =
| institutions =
| diplôme = Doctorat fini le 18 juillet 1914 et publié en 1917
| formation = [[Université de Zurich]]
| directeur thèse = Prof Dr. [[Heinrich Sieveking]]
| étudiants thèse =
| influencé par = [[Karl Marx]]
| a influencé =
| renommée pour = 'l'affaire J.V.B et Moszkowska' dans la Rote Revue fev/mar 2/3 1952
| prix =
| notes =
| signature =
| site =
}}

== Biographie ==
En [[1908|1908,]] à la suite de persécutions de la part du gouvernement tsariste, elle émigre de [[Empire russe|l'empire Russe]] en [[Suisse]]. Le [[1914|18 juillet 1914]] elle reçoit un doctorat de l'[[Université de Zurich]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Dimand, Robert W. (Robert|nom1=William)|prénom2=Dimand, Mary Ann,|nom2=1960-|prénom3=Forget, Evelyn L.,|nom3=1956-|titre=A biographical dictionary of women economists|éditeur=Edward Elgar|date=2000|isbn=1852789646|oclc=49852577|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/49852577}}</ref> sous la direction de Mr. [[Heinrich Sieveking]]. Elle s'est installée à [[Zurich]] et à partir [[Années 1930|des années 30]], participe activement aux débats sur les questions économiques dans le [[Parti socialiste suisse|Parti Socialiste Suisse]]<ref>''[//ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9F%D0%B5%D1%80%D1%80%D0%B8_%D0%90%D0%BD%D0%B4%D0%B5%D1%80%D1%81%D0%BE%D0%BD Перри Андерсон]''. [http://scepsis.ru/library/id_1821.html 1. Классическая традиция]</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=Allemand|auteur1=Peter Goller|titre=Natalie Moszkowska (1886-1968), eine marxistische Nationalökonomin (mit Anmerkungen zu ihren Kontakten zur österreichischen Arbeiterbewegung)|passage=1. Zur Biographie (1-3)|lieu=Angerberg|éditeur=Wilfried Bader Druck und Verlag|date=2007|pages totales=20|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.

== Remarques ==
{{примечания}}
{{Portail|économie}}

[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Naissance en 1886]]
[[Catégorie:Naissance à Varsovie]]
[[Catégorie:Décès en 1968]]
[[Catégorie:Décès à Zurich]]
[[Catégorie:Économiste du XXe siècle]]
[[Catégorie:Économiste polonais]]
[[Catégorie:Économiste suisse]]
<references />

Société astronomique de France

2018-03-05T03:48:04Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{Sources secondaires|date=août 2016}}
{{voir homonymes|SAF}}
{{Infobox Association
| couleur boîte = 3080C0
| association_nom = Société astronomique de France
| association_logo = Logo SAF_2017_Borderless.jpg
| upright = 0.8
| association_type = Société astronomique de France
| but = Diffuser les sciences de l'Univers et faire participer le plus grand nombre à leurs progrès.
| date_de_fondation = [[1887]]
| fondateur = [[Camille Flammarion]]
| president = Patrick Baradeau
| directeur_general =
| zone d'influence = {{France}}
| siege = 3, rue Beethoven, 75016 Paris
| site = http://www.saf-astronomie.fr [http://www.saf-astronomie.fr/]
| date de mise à jour = 02 Mars 2018
}}

La '''Société astronomique de France''' ou '''SAF''' est une [[association loi de 1901|association régie par la loi du {{date-|1 juillet 1901}}]]. Fondée par [[Camille Flammarion]] en [[1887]], son but est de promouvoir le développement et la pratique de l'[[astronomie]]. L'astéroïde [[(4162) SAF]] a été dénommé en son honneur. Elle est reconnue d'utilité publique depuis le 4 avril 1897<ref>[https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/associations-reconnues-d-utilite-publique/ Liste des associations reconnues d'utilité publique sur le site du data.gouv.fr]</ref>.

== Présentation ==
Ouverte à tous, elle propose des conférences mensuelles, des après-midi d'initiation dans les murs de son siège maintenant situé 3, [[rue Beethoven]], 75016 Paris. Elle fut créée au 28, [[rue Serpente]] dans l'[[Hôtel des sociétés savantes (Paris)|Hôtel des sociétés savantes]] puis hébergée [[rue Saint-Dominique]], dans une salle de la [[Maison de la Chimie]]. Elle compte 11 commissions spécialisées. Elle offre la possibilité de découvrir le ciel lors d'événements astronomiques spectaculaires, depuis la coupole de l'[[Observatoire de la Sorbonne]] par exemple (elle y tient également son atelier d'optique), en plein cœur de Paris, ou à l'observatoire Camille-Flammarion à Juvisy-sur-Orge.

Elle organise chaque année pendant l'été les Rencontres Astro Ciel permettant à plus de deux cents passionnés d'astronomie de se retrouver durant deux ou trois semaines sous le ciel étoilé, en Haute Provence.

== Présidents ==
Jusqu'à aujourd'hui, la Société a eu 49 présidents comprenant beaucoup de personnes illustres dans l'astronomie et les disciplines associées. Par métier, la moitié des présidents étaient des astronomes (28), suivis par des physiciens (11) et d'autres professions (10) comprenant des ingénieurs, un médecin, deux généraux, un prince, un écrivain et un historien.
{| class="wikitable"
|-
! Nom !! Métier !! Années
|-
| [[Camille Flammarion]] || Fondateur de la SAF, astronome, auteur || 1887-1889<ref name=BSAF1911>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9626551q/f616.item''Bulletin de la Société astronomique de France'', 1911, vol. 25, pp. 581-586]</ref>
|-
| [[Hervé Faye]] || Astronome || 1889-1891<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[:fr:Anatole Bouquet de La Grye|Anatole Bouquet de la Grye]] || Ingénieur hydrographe, géographe
|| 1892-1893<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Félix Tisserand]] || Astronome || 1893-1895<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Jules Janssen]] || Astronome|| 1895-1897<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Marie Alfred Cornu|Alfred Cornu]] || Physicien || 1897-1899<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[:fr:Octave Callandreau|Octave Callandreau]] || Physicien || 1899-1901<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Henri Poincaré]] || Mathématicien, physicien, ingénieur, philosophe des sciences|| 1901-1903<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Gabriel Lippmann]] || Physicien, inventeur || 1903-1904<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[:fr:Chrétien Édouard Caspari|Chrétien Édouard Caspari]] || Astronome, Hydrographe || 1905-1907<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Henri-Alexandre Deslandres]] || Astronome || 1907-1909<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Benjamin Baillaud]] || Astronome || 1909-1911<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Pierre Puiseux]] || Astronome || 1911-1913<ref name=BSAF1911 />
|-
| [[Aymar de la Baume Pluvinel]] || Astronome || 1913-1919<ref name=BSAF1937>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96721072/f536.item''Bulletin de la Société astronomique de France'', November 1937, plates X-IX]</ref>
|-
| [[Paul Émile Appell]] || Mathématicien || 1919-1921<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[Roland Bonaparte]] || Prince français, président de la [[Société de Géographie]]|| 1921-1923<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[:fr:Charles Lallemand (géophysicien)|Charles Lallemand]] || Géophysicien || 1923-1925<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[Gustave-Auguste Ferrié]] || Pionnier de la radio, Général de l'armée|| 1925-1927<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[:fr:Eugène Fichot|Eugène Fichot]] || Hydrographe ||1927-1929<ref name=BSAF1937 />
|-
| [http://adsabs.harvard.edu/full/1946AFChr..16..139T Georges Perrier] || Général de l'armée, président de la [[Société de Géographie]] ||1929-1931<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[Charles Fabry]] || Physicien ||1931-1933<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[Ernest Esclangon]] || Astronome, mathématicien ||1933-1935<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[Jules Baillaud]] || Astronome ||1935-1937<ref name=BSAF1937 />
|-
| [[:fr:Charles Maurain|Charles Maurain]] || Géophysicien ||1937-1939<ref name=BSAF1945>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9679634v/f2.item''Bulletin de la Société astronomique de France'', January-February-March 1945, i.]</ref>
|-
| [[Fernand Baldet]] || Astronome || 1939-1945
|-
| [[Bernard Lyot]] || Astronome || 1945-1947
|-
| [[André-Louis Danjon]] || Astronome || 1947-1949
|-
| [http://adsabs.harvard.edu/full/1970SoPh...15..261R Lucien d'Azambuja] || Astronome || 1949-1951
|-
| [[Jean Cabannes]] || Physicien || 1951-1953
|-
| [[:fr:Pierre Chevenard|Pierre Chevenard]] || Ingénieur des mines || 1953-1955
|-
| [[André Couder]] || Astronome, ingénieur optique || 1955-1957
|-
| [http://www.academie-sciences.fr/pdf/eloges/perard_notice.pdf Albert Perard] || Physicien, météorologue || 1957-1958
|-
| [[Jean Coulomb]] || Géophysicien, mathématicien || 1958-1960
|-
| [[André Lallemand]] || Astronome || 1960-1962
|-
| [[André-Louis Danjon]] || Astronome || 1962-1964
|-
| [[:fr:Pierre Tardi|Pierre Tardi]] || Astronome || 1964-1966
|-
| [[:fr:Jean Rösch|Jean Rösch]] || Astronome || 1966-1970
|-
| [[:fr:Jean Kovalevsky|Jean Kovalevsky]] || Astronome || 1970-1973
|-
| [[Jean-Claude Pecker]] || Astronome || 1973-1976
|-
| [[:fr:Bruno Morando|Bruno Morando]] || Astronome || 1976-1979
|-
| [[Audouin Dollfus]] || Astronome || 1979-1981
|-
| Jacques Boulon || Astronome || 1981-1984
|-
| Paul Simon || Astronome || 1984-1987
|-
| [[:fr:Philippe de la Cotardière|Philippe de la Cotardière]] || Écrivain, journaliste scientifique|| 1987-1993
|-
| [[:fr:Jean-Claude Ribes|Jean-Claude Ribes]] || Astronome || 1993-1997
|-
| [http://www.iau.org/administration/membership/individual/6780/ Roger Ferlet] || Astrophysicien || 1997-2001
|-
| Patrick Guibert || Ingénieur|| 2001-2005
|-
| Philippe Morel || Médecin || 2005-2014
|-
| Patrick Baradeau || Historien, éditeur || 2014–Present
|}

{{Gallery
|title= Galerie des présidents de la SAF
|width=100
|lines=4
|align=center
|File: Camille Flammarion SAF.jpg| No. 1 — [[Camille Flammarion]]
|File: Hervé Faye.jpg|No. 2 — [[Hervé Faye]]
|File: Anatole Bouquet de La Grye.jpg|No. 3 — [[:fr:Anatole Bouquet de La Grye|Anatole Bouquet de la Grye]]
|File: F tisserand.jpg|No. 4 — [[Félix Tisserand]]
|File: Pierre Janssen.jpg|No. 5 — [[Jules Janssen]]
|File: Alfred Cornu.jpg|No. 6 — [[Marie Alfred Cornu|Alfred Cornu]]
|File: Octave Callandreau.jpg|No. 7 — [[:fr:Octave Callandreau|Octave Callandreau]]
|File: Henri Poincaré-2.jpg|No. 8 — [[Henri Poincaré]]
|File: Gabriel Lippmann2.jpg|No. 9 — [[Gabriel Lippmann]]
|File: Chrétien Edouard Caspari.JPEG|No. 10 — [[:fr:Chrétien Édouard Caspari|Chrétien Édouard Caspari]]
|File: Anri deslandres.jpg|No. 11 — [[Henri-Alexandre Deslandres]]
|File: Benjamin baillaud.jpg| No. 12 — [[Benjamin Baillaud]]
|File: Pierre Puiseux.jpg| No. 13 — [[Pierre Puiseux]]
|File: Aymar de La Baume Pluvinel 1921.jpg| No. 14 — [[Aymar de la Baume Pluvinel]]
|File: Paul Appell-Portrait-1921.jpg| No. 15 — [[Paul Émile Appell]]
|File: Roland Bonaparte 02.jpg| No. 16 — [[Roland Bonaparte]]
|File: Charles Lallemand.jpg| No. 17 — [[:fr:Charles Lallemand|Charles Lallemand]]
|File: Gustave Ferrié.jpg| No. 18 — [[Gustave-Auguste Ferrié]]
|File: Eugène Fichot.jpg| No. 19 — Eugène Fichot
|File: Georges Perrier.jpg| No. 20 — Georges Perrier
|File: Charles Fabry.jpg| No. 21 — [[Charles Fabry]]
|File: Esclangon.jpg| No. 22 — [[Ernest Esclangon]]
}}

== Publications ==
L'association publie la revue mensuelle ''[[L'Astronomie]]'' disponible en kiosque et sur abonnement. Elle publie également un périodique ''Observations et travaux'' dédié aux techniques mises en œuvre et résultats obtenus par ses membres.

== Commissions ==
L'association est organisée en Commissions thématiques, oeuvrant spécifiquement dans des domaines de l'astronomie théorique ou pratique. Voici les principales :
* La commission des Cadrans solaires
* La commission des Comètes
* La commission Cosmologie
* La commission des Etoiles doubles
* La commission Histoire
* La commission des Instruments
* La commission Météores - Météorites - Impactisme
* La commission des Observations planétaires
* La commission de Planétologie
* La commission Radioastronomie
* La commission Soleil

== Récompenses ==
L'association distribue des prix et récompenses à certains de ses membres ou à des personnalités remarquées dans le monde de la recherche astronomique ou astrophysique<ref>http://saf-astronomie.fr/prix/</ref>. Un nombre de ces prix ne sont plus décernés depuis de nombreuses années et n'ont, ici, qu'un intérêt historique.

{| class="wikitable"
|-
! Prix !!Objectif !! Fréquence !! Années attribuées
|-
| [[Prix Jules Janssen]] || Ce prix international est alternativement attribué à un astronome français et à un astronome étranger pour la valeur internationale de ses travaux scientifiques ainsi que pour sa contribution à la large diffusion des sciences de l’Univers. — ''Prix créé par [[Jules Janssen]]''||Annuel || 1896–présent<ref name=BSAF1979>[http://articles.adsabs.harvard.edu/full/seri/LAstr/0093//0000545.000.html ''l'Astronomie'', Vol. 93, 1979, pp. 543-546.]</ref>
|-
| Prix des Dames || Récompense des services éminents rendus à la SAF. — ''Prix établi à l'initiative de Sylvie Camille Flammarion et un groupe de femmes membres de la SAF'' ||Annuel ||1896–présent<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Maurice Ballot || Attribué, sur proposition du Comité de la Sorbonne, à un membre ayant régulièrement travaillé à l’observatoire de la SAF — ''Prix établi par un don de Maurice Ballot, bibliothécaire de la SAF''<ref name=BSAF1937Jan2>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96721072/f642.item''Bulletin de la Société astronomique de France'', 1937, unpaginated, first after p. 611]</ref> || Quand mérité ||1921-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Georges Bidault de l'Isle|| Récompense ou encourage les jeunes gens qui ont montré leur goût pour l’astronomie ou la météorologie. Ces dispositions doivent se révéler par l’assiduité aux cours et conférences, par la collaboration à l’observatoire ou des travaux personnels communiqués à la SAF ou insérés au bulletin pendant l’année qui précède l’attribution du prix.— ''Avant 1956, ce prix était connu comme le Prix de l'Observatoire de la Guette''<ref name=BSAF1957>[http://adsabs.harvard.edu/full/1957LAstr..71..446F ''l'Astronomie'', 1957, Vol. 71, pp. 446-447.]</ref>|| Annuel ||1925-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Henry Rey|| Reconnaissance d'un travail important en astronomie. Une médaille d'argent est décernée chaque année. - ''Etabli par des fonds légués par Henry Rey de Marseille''<ref name=BSAF1937Jan2 /> ||Annuel ||1926–présent<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Gabrielle et Camille Flammarion|| Reconnaissance d'une découverte importante et de progrès marqués en astronomie ou dans une science sœur, pour aider un chercheur indépendant, ou pour aider un jeune chercheur à se lancer dans l'astronomie.||Années impaires, en alternance avec les Prix Prix Dorothea Klumpke-Isaac Roberts ||1930–présent <ref>[http://articles.adsabs.harvard.edu//full/1979LAstr..93..543S/0000544.000.html ''L'Astronomie'', 1979, vol. 93, p. 543.]</ref>
|-
| Prix Dorothea Klumpke - Isaac Roberts || Destiné à encourager l'étude des nébuleuses étendues et diffuses de [[William Herschel]], les objets obscurs de [[Edward Emerson Barnard|Barnard]] ou les nuages cosmiques de [[Johann Georg Hagen|R.P. Hagen]].— ''Prix biennal établi par un don de [[Dorothea Klumpke|Dorothea Klumpke Roberts]] en hommage à son défunt mari [[Isaac Roberts]]<ref name=BSAF1937Jan2 /> ||Biennal ||1931-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Marcel Moye || Décerné à un membre ayant réalisé les meilleures observations et n’ayant pas plus de vingt-cinq ans ||Annuel||1946 -<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Marius Jacquemetton || Récompense une œuvre astronomique remarquable tant dans le domaine de la popularisation que dans celui de la pratique de l'astronomie d'amateur.||Annuel ||1947-présent <ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Viennet - Damien || Récompense un sociétaire ayant réalisé une belle pièce d’optique ou des travaux dans cette branche de l’astronomie.|| Les années alternantes avec les Prix Dorothea Klumpke-Isaac Roberts. ||1949-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Julien Saget || Récompense un auteur qui s’est fait remarquer pour ses travaux d’imagerie astronomique.||Annuel||1969- présent <ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Edmond Girard || Destiné à encourager une vocation naissante ou les travaux scientifiques d’un explorateur du ciel dépendant de l’[[Observatoire de Juvisy-sur-Orge|Observatoire de Juvisy]]; à défaut, toute autre personne digne de récompense. ||Annuel||1974-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Prix Camus - Waitz || — '' Etabli en hommage de [http://adsabs.harvard.edu/full/1972LAstr..86..148H Jacques Camus] et [http://adsabs.harvard.edu/full/1976LAstr..90....2M Michel Waitz]'' || - présent ||
|-
| Prix Marguerite Clerc || L'attribution de ce prix est laissée à la discrétion du Conseil de la SAF.<ref>''l'Astronomie'', Vol. 111, 1997, p. 23.</ref> || ||
|-
| [[Prix d'Astronautique]] || Reconnaissance d'un travail important qui faire progresser l'une des questions dont dépend la réalisation de la navigation intersidérale, ou d'augmenter les connaissance\s humaines dans l'une des branches touchant à la science astronautique. — ''Etabli par [[Robert Esnault-Pelterie]] et André-Louis Hirsch. Avant 1936, ce prix était connu comme Prix Rep-Hirsch''||Quand mérité ||1928-1939<ref name=BSAF1979 />{{,}}<ref name=BSAF1928>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96593222/f370.item''Bulletin de la Société astronomique de France'', January 1928, pp. 347-348.]</ref>
|-
| Médaille des Anciens Présidents || || ||
|-
| Médaille Commémorative || Attribuée à un sociétaire ayant amené un grand nombre d’adhésions pendant les trois dernières années. “Les membres du Bureau et les lauréats de ce prix des années précédentes sont exclus.” || Annuel ||1901-<ref name=BSAF1979 />
|-
| Médaille des soixante ans || La Médaille des soixante ans et de la fondation Manley-Bendall est décernée aux sociétaires ayant soixante ans d’ancienneté à la SAF. || Quand mérité || - présent
|-
| Plaquette du Centenaire de Camille Flammarion || Récompense des services anciens et continus rendus à la SAF ||Annuel ||1956-<ref>[http://adsabs.harvard.edu/full/1971LAstr..85..179C ''L'Astronomie'', 1971, Vol. 85, p.179]</ref>
|}

== Notes et références ==
{{Références|colonnes = }}

== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
* [https://saf-astronomie.fr/ Site de la SAF]
* [http://www.astrosurf.com/planetessaf/ Site de la commission des observations planétaires de la SAF]
* [http://saf.etoilesdoubles.free.fr/ Site de la commission des étoiles doubles de la SAF]
* [http://saf-astronomie.fr/cadrans-solaires/ Site de la commission des cadrans solaires de la SAF]
* [http://www.lesia.obspm.fr/comets/index.php/ Site de la commission des comètes de la SAF]
* [http://www-cosmosaf.iap.fr/ Site de la commission de cosmologie de la SAF]
* [http://www.saf-sorbonne.eu/ Site de la commission des instruments de la SAF]
* [http://saf-astronomie.fr/commissions/ Page des commissions sur le site de la SAF]

=== Ancien Logo ===
[[Fichier:Logo saf.svg|gauche|vignette|150x150px|Ancien logo de la SAF 1990 - 2017]]

{{Portail|association|astronomie|France}}

{{DEFAULTSORT:Societe astronomique de France}}
[[Catégorie:Société savante française astronautique]]
[[Catégorie:Société savante française en astronomie]]
[[Catégorie:Association française reconnue d'utilité publique]]

Bitstamp

2017-12-30T16:59:55Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule entre plusieurs références.

{{Infobox Bourse|nom=Bitstamp|ville=[[Luxembourg_(ville)|Luxembourg]]|pays=[[Luxembourg]]; [[Slovénie]]; [[Royaume-Uni]]|devises=[[Bitcoin]], [[XRP]], [[Litecoin]], [[Ethereum]], [[Bitcoin Cash]]|logo=|site web=https://www.bitstamp.net|personnalité=Nejc Kodrič, Damijan Merlak}}

'''Bitstamp''' est une plateforme d'échange de c[[Crypto-monnaies|rypto-monnaies]] basée au Luxembourg. Elle permet la [[Commerce|négociation]] entre les [[Monnaie|monnaies fiduciaires]] ([[Euro]], [[Dollar Américain|Dollar américain]]) et certaines crypto-monnaies, telles que le B[[Bitcoin|itcoin]], le [[Litecoin]], l'[[Ethereum]], le [[Ripple]] ou le [[Bitcoin Cash]], ainsi que certaines opérations comme le dépôt et le retrait sous plusieurs devises.

La société a été fondée pour établir une alternative Européenne à la plateforme d'échange dominante de l'époque, [[Mt. Gox]].<ref name="hill2014">{{cite news|last1=Hill|first1=Kashmir|title=The Bitcoin Economy's 'Backbone' Is Bitstamp, An Exchange Run By Two Young Slovenians|url=https://www.forbes.com/sites/kashmirhill/2014/06/26/bitcoin-bitstamp/|accessdate=5 January 2017|work=Forbes|date=26 June 2014}}</ref>. Bien que la société négocie en dollars américains, il est possible, grâce à l'[[Espace unique de paiement en euros|Espace Unique de paiement en Euros]] de l'[[Union Européenne]], de transférer de l'argent entre les comptes américains et européens.<ref>{{Article|langue=anglais|auteur1=Emilie Spaven|auteur2=Richard Boase|titre=Bitstamp shows higher Bitcoin price than Mt. Gox|périodique=CoinDesk|date=22 novembre 2013|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>

Bitstamp propose une [[Interface de programmation|API]] permettant aux clients d'utiliser des logiciels personnalisés pour l'accès et le contrôle de leurs comptes.<ref>{{Lien web|langue=anglais|titre=Bitstamp API|url=https://www.bitstamp.net/api/|site=bitstamp.net|date=30 décembre 2017|consulté le=30 décembre 2017}}</ref>

== Histoire ==
L'entreprise est dirigée par Nejc Kodrič, connu d'un large public dans la communauté bitcoin, qui a co-fondé la société en août 2011 avec Damijan Merlak en [[Slovénie]]. Plus tard, la société fût déplacée au [[Royaume-Uni]] en avril 2013, puis à [[Luxembourg]] en 2016.<ref name="boase2013">{{cite news|work=CoinDesk|first1=Richard|last1=Boase|last2=Spaven|first2=Emily|title=Bitstamp shows higher Bitcoin price than Mt. Gox|date=2013-11-22|accessdate=2014-02-21}}<code style="color:inherit; border:inherit; padding:inherit;">|access-date=</code> requires <code style="color:inherit; border:inherit; padding:inherit;">|url=</code> ([//en.wikipedia.org/wiki/Help:CS1_errors%23accessdate_missing_url help])
</ref> Bitstamp a externalisé certaines opérations au Royaume-Uni en raison du manque de ressources financières et de services juridiques en Slovénie.

Lors de son implantation au Royaume-Uni, la société a demandé conseil à la Financial Conduct Authority sur la question des régulations en vigueur sur ces marchés. Comme le bitcoin n'a pas été classé comme une monnaie, la plateforme d'échange n'était donc pas soumise à la réglementation. Bitstamp a donc décidé de s'auto-réguler, en mettant en place un ensemble de [[bonnes pratiques]], notamment relatives à la sécurité des clients (comme la [[double authentification]]), ou à la dissuasion du [[blanchiment d'argent]]. En septembre 2013, la société a commencé à exiger que les titulaires de comptes soient soumis à la [[vérification d'identité]], en demandant une [[photocopie]] du [[passeport]] et des justificatifs de domiciles. En avril 2016, le gouvernement Luxembourgeois a accordé une licence à Bitstamp, permettant à la société d'être entièrement réglementée à travers l'[[UE]] en tant qu'établissement de paiement, lui accordant le droit de faire des affaires dans l'ensemble des 28 états membres de l'UE.<ref>{{cite news|last1=Metz|first1=Cade|title=A Bitcoin Exchange Just Got Approval to Operate Across the EU|url=https://www.wired.com/2016/04/bitcoin-exchange-receives-approval-operate-across-eu/|accessdate=5 January 2017|work=Wired|date=25 April 2016}}</ref>

En décembre 2016, Bitstamp a initié une campagne de financement public sur la plateforme d'investissement BnkToTheFuture.<ref>https://www.bitstamp.net/article/bitstamp-opens-online-investment/</ref> En juillet 2017, [[Swissquote]] établit un partenariat avec Bitstamp pour lancer sa plateforme d'échange.<ref>{{Cite news|url=https://www.coindesk.com/online-bank-swissquote-partners-bitstamp-launch-bitcoin-trading/|title=Online Bank Swissquote Partners With Bitstamp to Launch Bitcoin Trading - CoinDesk|date=2017-07-14|work=CoinDesk|access-date=2017-11-17|language=en-US}}</ref>

== Interruptions de service ==
En février 2014, la société a suspendu les retraits pour plusieurs jours, faisant face à une attaque de type [[Attaque par déni de service|déni-de-service]].<ref>{{cite news|last1=Kharif|first1=Olga|title=Bitcoin Exchange Bitstamp Halts Customer Withdrawals|url=https://www.bloomberg.com/news/articles/2014-02-11/bitcoin-exchange-bitstamp-halts-withdrawals|accessdate=5 January 2017|work=Bloomberg|date=12 February 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{cite news|first=Emily|last=Spaven|url=http://www.coindesk.com/bitstamp-resume-bitcoin-withdrawals-btc-e-working-solution/|title=Bitstamp to resume Bitcoin withdrawals today, BTC-e still working on a solution|work=CoinDesk|date=2014-02-14|accessdate=2014-02-19}}</ref>{{,}}<ref>{{cite news|last1=Pagliery|first1=Jose|title=Another Bitcoin exchange goes down|url=http://money.cnn.com/2014/02/11/technology/bitcoin-bitstamp/|accessdate=5 January 2017|work=CNN|date=12 February 2014}}</ref> ''Bitcoin Magazine'' a rapporté que les pirates derrière l'attaque avaient envoyé une demande de rançon de 75 bitcoins à Kodrič, qui a refusé en raison de la politique de l'entreprise allant à l'encontre du principe de négocier avec des “terroristes”.<ref name="alisie2014">{{cite news|url=http://bitcoinmagazine.com/2587/bitstamp-under-ddos/|work=Bitcoin Magazine|title=Bitstamp under DDoS|first=Mihai|last=Alisie|date=2012-10-15|accessdate=2014-02-21}}</ref> Plusieurs jours après la remise en service de la plateforme, Bitstamp a temporairement suspendu les retraits de certains utilisateurs, à cause d'une mesure de sécurité prise en raison de l'augmentation des tentatives de [[Hameçonnage|phishing]].<ref>{{cite news|work=CoinDesk|date=2014-02-20|first=Nermin|last=Hajdarbegovic|url=http://www.coindesk.com/bitstamp-restores-withdrawals-following-security-scare/|title=Bitstamp restores withdrawals following security scare|accessdate=2014-02-21}}</ref>

En janvier 2015, Bitstamp a suspendu son service après un piratage au cours duquel moins de 19 000 bitcoins ont été volés.<ref>{{cite web|author1=Zack Whittaker|title=Bitstamp exchange hacked, $5M worth of bitcoin stolen|url=http://www.zdnet.com/article/bitstamp-bitcoin-exchange-suspended-amid-hack-concerns-heres-what-we-know/|website=Zdnet|publisher=CBS Interactive.|accessdate=6 January 2015|date=5 January 2015}}</ref> La plateforme a rouvert près d'une semaine plus tard.<ref>{{cite news|last1=Ember|first1=Sydney|title=Bitcoin Exchange Bitstamp Resumes Services|url=https://dealbook.nytimes.com/2015/01/09/bitcoin-exchange-bitstamp-resumes-services/|accessdate=5 January 2017|work=The New York Times|date=9 January 2015}}</ref>

== Références ==
{{reflist}}

== Liens externes ==
* [https://www.bitstamp.net Site officiel]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 2011]]
[[Catégorie:Bitcoin]]
[[Catégorie:Plateforme d'échange de Bitcoins]]

TER Grand Est

2017-11-14T00:37:25Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Infobox réseau de transport en commun
| logo =Logo SNCF TER GRAND EST tcm75-7924 tcm75-134693 220x90.png
| taille-logo =220
| légende-logo =
| image = BB 26143.jpg
| légende = Locomotive {{nobr|[[BB 26000]]}} aux couleurs de la région {{nobr|Grand Est}}, en tête d'un {{nobr|[[TER 200]]}} à [[Gare de Strasbourg-Ville|Strasbourg]].
| carte =
| légende-carte =
| nom = TER Grand Est
| situation = [[Grand Est]]
| type = [[Transport express régional|TER]]
| début = 11 décembre 2016
| fin =
| longueur =
| lignes =
| stations =
| gares =
| rame =
| fréquentation =
| écartement_rails = 1435 mm
| propriétaire = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]
| exploitant = SNCF
| Site-Internet = [https://www.ter.sncf.com/grand-est ter.sncf.com/grand-est]
| vitesse_moyenne =
| vitesse_max =
| lignes_du_réseau =
| réseaux_connexes =
}}
Le '''TER Grand Est''' est le réseau de [[transport express régional]] de la région administrative [[Grand Est]].

Il résulte de la fusion des réseaux [[TER Alsace]], [[TER Lorraine]] et [[TER Champagne-Ardenne]].

== Histoire ==
La fusion des trois régions administratives d'[[Alsace (ancienne région administrative)|Alsace]], de [[Lorraine (ancienne région administrative)|Lorraine]] et de [[Champagne-Ardenne]], a lieu le {{Date-|1 janvier 2016}}. Cependant le TER Grand Est, qui regroupe les anciens réseaux [[TER Alsace]], [[TER Lorraine]] et [[TER Champagne-Ardenne]], est officiellement créé le 11 décembre 2016 lors du changement de service annuel. La convention d'exploitation entre la région Grand Est et [[SNCF Mobilités]] est signée le 19 décembre 2016. À sa création, le TER Grand Est compte {{unité|4230|km}} de lignes, {{unité|1616|trains}} trains quotidiens et {{unité|450|autocars}} quotidiens<ref>[http://c.dna.fr/economie/2016/12/20/naissance-du-ter-grand-est « Naissance du TER Grand Est »], article des ''Dernières nouvelles d'Alsace'' du 20 décembre 2016.</ref>.

La nouvelle gamme tarifaire, harmonisée sur l'ensemble du réseau, entre en vigueur le {{1er}} septembre 2017<ref>[http://c.dna.fr/economie/2017/08/31/nouveaux-tarifs-au-1er-septembre « Nouveaux tarifs au 1er septembre »], article des ''Dernières nouvelles d'Alsace'' du 3& août 2017.</ref>.

== Matériel roulant ==
=== Utilisation ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2017}}
Le parc de locomotives TER Grand Est est composé de [[BB 15000]], [[BB 25500]], [[BB 26000]] et [[BB 67400]]. Les BB 25500 et 67400 assurent la traction et pousse de segments [[Rame réversible régionale|RRR]]. Les BB 26000 sont exclusivement affectées aux [[TER 200]] entre Strasbourg et Bâle. Quant aux BB 15000, elles sont affectées aux missions [[TER Vallée de la Marne]] au départ de Paris. Les Régiolis type B 84500 assurent principalement des missions en Lorraine, sur les axes Nancy - [[Gare de Pont-Saint-Vincent|Pont-St-Vincent]], Nancy - Épinal, Nancy - [[Gare de Saint-Dié-des-Vosges|St-Dié]], Épinal - St-Dié, Metz - [[Gare de Sarreguemines|Sarreguemines]] et Sarreguemines - [[Gare de Sarre-Union|Sarre-Union]].

=== Parc actuel ===
Le parc roulant du TER Grand Est est exclusivement hérité des dotations TER des anciennes régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, à l'exception des Coradia Liner mis en service neufs après la réforme territoriale.
{{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 15000]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable sortable alternance" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel au 01/02/2017
|-
! scope=col | Motrice
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôts
! scope=col | Baptêmes
|-
|BB 15002
|31 juillet 1971
|Arzens
|STF Champagne-Ardenne
|Longwy
|-
|BB 15004
|{{1er}}|4 janvier 1972
|Arzens
|STF Champagne-Ardenne
|Sedan
|-
|BB 15005
|2 octobre 1972
|Arzens
|STF Champagne-Ardenne
|St-Louis
|-
|BB 15007
|22 février 1973
|Corail +
|STF Champagne-Ardenne
|/
|-
|BB 15024
|{{1er}}|6 mai 1975
|Arzens
|STF Champagne-Ardenne
|Lunéville
|}
{{Boîte déroulante fin}}

{{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 25500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable sortable alternance" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel au 01/02/2017
|-
! scope=col | Motrice
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôts
! scope=col | Baptêmes
|-
|BB 25591
|19 janvier 1973
|Béton
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25606
|{{1er}} juin 1973
|Île-De-France
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25613
|3 octobre 1974
|Île-De-France
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25615
|16 octobre 1974
|FRET
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25657
|{{1er}} juin 1975
|Béton
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25664
|2 juillet 1975
|Béton
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25670
|25 juillet 1975
|Béton
|Strasbourg
|/
|-
|BB 25679
|13 octobre 1975
|Béton
|Strasbourg
|/
|}
{{Boîte déroulante fin}}

{{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive électrique]] [[BB 26000]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable sortable alternance" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
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! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôts
! scope=col | Baptêmes
|-
|BB 26140R
|15 décembre 1993
|Orange
|Strasbourg
|Libourne
|-
|BB 26141R
|20 janvier 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26142R
|27 janvier 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26143R
|11 mars 1994
|TER Grand Est
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26144R
|11 mars 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26145R
|11 mars 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26146R
|23 mars 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26147R
|30 mars 1994
|TER Grand Est
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26148R
|7 avril 1994
|TER Grand Est
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26149R
|15 avril 1994
|Orange
|Strasbourg
|Orléans
|-
|BB 26150R
|22 avril 1994
|TER Grand Est
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26151R
|6 mai 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26152R
|25 mai 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|-
|BB 26153R
|25 mai 1994
|Orange
|Strasbourg
|/
|}
{{Boîte déroulante fin}}

{{Boîte déroulante début|titre=[[Locomotive diesel]] [[BB 67400]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable sortable alternance" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
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! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôts
! scope=col | Baptêmes
|-
|BB 67464
|9 avril 1971
|En Voyage
|Strasbourg
|/
|-
|BB 67512
|29 mai 1972
|Bleue
|Strasbourg
|/
|-
|BB 67519
|28 août 1972
|Bleue
|Strasbourg
|/
|-
|BB 67569
|19 novembre 1973
|Bleue
|Strasbourg
|/
|-
|BB 67591
|15 mai 1974
|Bleue
|Strasbourg
|/
|-
|BB 67603
|10 octobre 1974
|Bleue
|Strasbourg
|/
|}
{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=22 [[Rame automotrice|Automotrices]] [[Z 11500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
! scope=col | Rames
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|Z 11501||2 décembre 1986||TER unifiée||Thionville||[[Schiltigheim]]
|-
|Z 11502||14 janvier 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11503||4 février 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11504||12 février 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11505||28 mars 1987||TER unifiée||Thionville||/
|-
|Z 11506||7 avril 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11507||31 mai 1987||TER unifiée||Thionville||/
|-
|Z 11508||16 mai 1987||TER unifiée||Thionville||/
|-
|Z 11509||30 mai 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11510||20 juin 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11511||11 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11512||23 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11513||31 juillet 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11514||12 septembre 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11515||25 septembre 1987 ||TER unifiée||Thionville||/
|-
|Z 11516||16 octobre 1987||Métrolor||Thionville||[[Rémilly]]
|-
|Z 11517||4 novembre 198||Métrolor||Thionville||[[Ancy-sur-Moselle]]
|-
|Z 11518||25 novembre 1987 ||TER unifiée||Thionville||/
|-
|Z 11519||11 décembre 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11520||23 décembre 1987||Métrolor||Thionville||/
|-
|Z 11521||10 février 1988||Métrolor||Thionville||[[Woippy]]
|-
|Z 11522||29 mai 1988||Métrolor||Thionville||[[Longuyon]]
|}{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=25 [[Rame automotrice|Automotrices à 2 niveaux]] [[Z 24500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel au 01/01/2010
|-
! scope=col | Rames
! scope=col | Motrices
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|302||Z 24503/504||7 mai 2004||Métrolor||Metz||/
|-
|306||Z 24511/512||12 juillet 2004||Métrolor||Metz||/
|-
|310||Z 24519/520||{{1er}}octobre 2004||Métrolor||Metz||/
|-
|313||Z 24525/526||21 octobre 2004||Métrolor||Metz||/
|-
|324||Z 24547/548||30 janvier 2005||Métrolor||Metz||/
|-
|326||Z 24551/552||11 février 2005||Métrolor||Metz||/
|-
|330||Z 24559/560||27 avril 2005||Métrolor||Metz||/
|-
|335||Z 24569/570||29 juillet 2005||Métrolor||Metz||/
|-
|336||Z 24571/572||12 septembre 2005||Métrolor||Metz||/
|-
|338||Z 24575/576||17 février 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|340||Z 24579/580||13 février 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|341||Z 24581/582||17 février 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|343||Z 24585/586||6 mars 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|344||Z 24587/588||4 mai 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|347||Z 24593/594||14 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|362||Z 24623/624||14 décembre 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|363||Z 24625/626||10 janvier 2007||Métrolor||Metz||/
|-
|364||Z 24627/628||15 janvier 2007||Métrolor||Metz||/
|-
|365||Z 24629/630||24 janvier 2007||Métrolor||Metz||/
|-
|369||Z 24637/638||26 février 2007||Métrolor||Metz||/
|-
|370||Z 24639/640||23 mars 2007||Métrolor||Metz||/
|-
|384||Z 24667/668||26 mars 2008||Métrolor||Metz||/
|-
|385||Z 24669/670||14 avril 2008||Métrolor||Metz||/
|-
|386||Z 24671/672||16 avril 2008||Métrolor||Metz||/
|-
|387||Z 24673/674||2 mai 2008||Métrolor||Metz||/
|}
{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=51 [[Rame automotrice|Automotrices]] [[Z 27500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
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! scope=col | Livrée
! scope=col | Nombre de caisse
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|Z 27551/552||23 mars 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27553/554||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27555/556||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27557/558||6 avril 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27559/560||4 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27561/562||4 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27563/564||10 mai 2006||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27689/690||30 juillet 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/
|-
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|-
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|-
|Z 27707/708||21 novembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|Z 27711/712||28 mars 2007||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27719/720||25 octobre 2007||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27723/724||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Épernay]]
|-
|Z 27725/726||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Sedan]]
|-
|Z 27727/728||3 décembre 2007||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Bazancourt (Marne)|Bazancourt]]
|-
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|-
|Z 27733/734||17 mars 2008||Métrolor||4||Metz||/
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|Z 27739/740||8 avril 2008|||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27749/750||31 mars 2008||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27787/788||27 août 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27789/790||29 juillet 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27791/792||3 septembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27793/794||3 septembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27797/798||10 octobre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27807/808||8 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27809/810||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27811/812||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27813/814||12 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27817/818||19 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27819/820||19 décembre 2008||Métrolor||3||Thionville||/
|-
|Z 27821/822||16 janvier 2009||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27823/824||24 décembre 2008||TER unifiée||4||Metz||/
|-
|Z 27857/858
|3 mars 2009
|TER Alsace
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|Strasbourg
|/
|-
|Z 27859/860
|3 mars 2009
|TER Alsace
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|Strasbourg
|/
|-
|Z 27867/868
|8 avril 2009
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|Z 27869/870
|8 avril 2009
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|Z 27877/878
|14 mai 2009
|TER Alsace
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|Strasbourg
|[[Rouffach]]
|-
|Z 27887/888
|22 juin 2009
|TER Alsace
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|Strasbourg
|/
|-
|Z 27913/914||19 novembre 2009||TER||3||STF Champagne-Ardenne||[[Rethel]]
|-
|Z 27921/922||25 janvier 2010||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|Z 27923/924||13 janvier 2010||TER||3||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|Z 27939/940||9 avril 2008||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27941/942||3 octobre 2008||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27943/944||17 novembre 2008||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27945/946||27 octobre 2008||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27947/948||20 janvier 2009||Métrolor||4||Metz||/
|-
|Z 27949/950||22 décembre 2008||Métrolor||4||Metz||/
|}
{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=15 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 82500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
! scope=col | Engin
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Nombre de caisses
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|B 82501/502||8 juin 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||[[Troyes]]
|-
|B 82503/504||15 mai 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82505/506||16 mai 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82507/508||9 juin 2007||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82509/510||27 novembre 2008||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||[[Romilly-sur-Seine]]
|-
|B 82511/512||11 mars 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82513/514||23 février 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82515/516||11 mars 2009||TER Champagne-Ardenne||4||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|B 82631/632
| 1er septembre 2010
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 82777/778
|6 juillet 2010
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|/
|-
|B 82779/780
|6 juillet 2010
|TER Alsace
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|-
|B 82781/782
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|-
|B 82783/784
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|B 82785/786
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|TER Alsace
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|-
|B 82787/788
|8 octobre 2010
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{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=20 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 83500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable sortable alternance" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel au 08/01/2016
|-
! scope=col | Rames
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Nombre de caisses
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|B 83501/502
|11 avril 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83503/504
|27 décembre 2016
|TER Alsace
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|/
|-
|B 83507/508
|28 novembre 2014
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83509/510
|19 décembre 2014
|TER Alsace
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|Strasbourg
|/
|-
|B 83511/512
|3 mars 2015
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83513/514
|3 mars 2015
|TER Alsace
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|Strasbourg
|/
|-
|B 83515/516
|10 novembre 2015
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83547/548
|31 mars 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83549/550
|31 mars 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83551/552
|30 avril 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83553/554
|30 avril 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83555/556
|12 juin 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83557/558
|25 septembre 2014
|TER Alsace
|4
|Strasbourg
|/
|-
|B 83559/560
|2 juillet 2015
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83561/562
|16 décembre 2015
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83563/564
|15 février 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83565/566
|8 février 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83567/568
|26 février 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83569/570
|5 avril 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|-
|B 83571/572
|23 décembre 2016
|TER Alsace
|6
|Strasbourg
|/
|}
{{Boîte déroulante fin}}

{{Boîte déroulante début|titre=10 [[Rame automotrice|Automotrices]] bimodes [[B 84500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
! scope=col | Motrices
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Nombre de caisse
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|B 84585/586||13 janvier 2017||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84587/588||3 juin 2014||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84589/590||27 juin 2014||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84591/592||24 avril 2014||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84593/594||11 juillet 2014||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84595/596||11 décembre 2014||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84597/598||18 novembre 2015||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84599/600||18 décembre 2015||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84665/666||18 novembre 2015||Métrolor||4||Metz||/
|-
|B 84667/668||31 octobre 2015||Métrolor||4||Metz||/
|}
{{Boîte déroulante fin}}{{Boîte déroulante début|titre=17 [[Autorail]]s [[X 73500]] TER Grand Est}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:100%;"
|+ État du matériel en 2017
|-
! scope=col | Rames
! scope=col | Mise en service
! scope=col | Livrée
! scope=col | Dépôt
! scope=col | Baptême
|-
|X 73516
|3 décembre 1999
|TER unifiée
|Strasbourg
|Thann
|-
|X 73521
|20 décembre 1999
|TER unifiée
|Strasbourg
|/
|-
|X 73556
|19 septembre 2000
|TER unifiée
|Strasbourg
|/
|-
|X 73658||14 février 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73659||14 février 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73660||15 mars 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73661||15 mars 2002||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73793||21 novembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73794||21 novembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73795||1er décembre 2003||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73804||18 mars 2004||TER Champagne-Ardenne ||STF Champagne-Ardenne||/
|-
|X 73813||4 octobre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|X 73814||2 décembre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|X 73815||22 décembre 2000 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|X 73816||3 février 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|X 73817||17 février 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|-
|X 73818||21 avril 2001 / 20 juin 2006||Métrolor||Metz||/
|}
{{Boîte déroulante fin}}

=== Identité visuelle ===
À compter de 2017, l'identité visuelle « Grand Est » est progressivement appliquée au matériel roulant régional. La livrée reprend le fond gris métallisé caractéristique des TER depuis 1997, sur lequel est appliqué le logo du Conseil Régional. Le matériel ferroviaire arbore également le « Bleu Institution » du nuancier SNCF. Excepté le matériel neuf ou rénové, l'intégralité du parc TER Grand Est arbore les livrées des anciens conseils régionaux.

<gallery mode="packed" caption="Matériel roulant en livrée TER Grand Est">
BB 26143 R dans sa nouvelle livrée TER 200 Grand Est après OPMV..jpg|BB 26000 modernisée pour la région Grand Est
</gallery>

<gallery mode="packed" caption="Matériel roulant en livrée TER Alsace en service sur le TER Grand Est">
TER 200 driving trailer.jpg|Voiture pilote Corail en livrée Alsace.
X 73909 - Strasbourg - 2013.jpg|Automoteurs X 73900 en livrée Alsace.
Régiolis Région Alsace SNCF B83547M TER 830910 à Strasbourg 28 avril 2014-04.jpg|Régiolis aux couleurs de la région Alsace.
Irisbus Crossway, TER Alsace, 2015.jpg|Autocar TER Alsace.
</gallery>

<gallery mode="packed" caption="Matériel roulant en livrée TER Champagne-Ardenne en service sur le TER Grand Est">
Gare de Reims - IMG 2343.jpg|AGC aux couleurs de la région Champagne-Ardenne.
Volkswagen Crafter, TER Champagne-Ardenne, Gare de Saint-Dizier, 2015.jpg|Autocar TER Champagne-Ardenne.
</gallery>

<gallery mode="packed" caption="Matériel roulant en livrée TER Lorraine en service sur le TER Grand Est">
SNCF 302 p1.JPG|Z 24500 en livrée Métrolor "version 2002".
Saint-Dié-des-Vosges - gare 20151004-01.jpg|AGC en livrée Métrolor "version 2002".
60BKD57 (F).JPG|Autocar en livrée Métrolor "version 2002".
SNCF B 84665 -Sarreguemines - 2017.jpg|Régiolis en livrée Métrolor "version 2013".
Autocar TER Métrolor - Thionville - 2014.jpg|Autocar en livrée Métrolor "version 2013".
</gallery>

<gallery mode="packed" caption="Matériel roulant aux couleurs du TER Vallée de la Marne">
SNCF BB 15007 - Paris - 2016.jpg|Locomotive BB 15007 avec logos TER Vallée de la Marne.
B11tu-ter-vallee-de-la-marne.jpg|Voiture Corail affectée aux TER Vallée de la Marne.
</gallery>

=== Projets ===
==== TER 2N NG ====
Afin de faire face à la surcharge des trains transfrontaliers entre la Lorraine et le Luxembourg, la région décide en 2016 de financer des études qui portent sur l'équipement de ses {{unité|25|[[Z 24500|TER 2N NG]]}} issus du parc lorrain en [[Système européen de surveillance du trafic ferroviaire|ERTMS]] de niveau 3 pour un montant de {{unité|6.3|millions}} d'euros<ref name="CP2017">[http://www.grandest.fr/commission-permanente-13-juillet-2017-region-investit-developper-ter-vers-luxembourg/ « Commission permanente du 13 juillet 2017 – La Région investit pour développer les TER vers le Luxembourg »], sur le site officiel de la région [http://www.grandest.fr Grand Est], 13 juillet 2017 (consulté le 15 juillet 201).</ref>. Les études devraient se finir en septembre 2017<ref name="CP2017" />. En 2017, elle décide de financer la réalisation du prototype de cette opération, pour un montant de {{unité|5.5|millions}} d'euros<ref name="CP2017" />.

Enfin, toujours en 2017, elle décide d'échanger une partie de ses [[Z 27500|ZGC]] ({{unité|17|exemplaires}}) au profit de tout le parc TER 2N NG de la région Centre-Val de Loire (soit {{unité|12|exemplaires}})<ref name="CP2017" />{{,}}<ref>[https://www.lemainelibre.fr/actualite/pays-de-la-loire-comment-faire-face-a-la-surcharge-des-ter-10-07-2017-195258 « La Région vend des rames de TER »], ''[[Le Maine libre]]'', 11 juillet 2017 (consulté le 15 juillet 2017).</ref>. Cet échange devrait se dérouler entre 2018 et 2022<ref name="CP2017"/>.

==== Régiolis ====
A l'occasion de la livraison du 200ème [[Régiolis]], destiné à la Région Grand Est mais arborant encore l'ancienne identité visuelle des TER Alsace, le [[Liste des présidents des conseils régionaux en France|Président]] [[Philippe Richert]] a annoncé l'acquisition de 10 Régiolis supplémentaires. Cette commande s'accompagne d'une option supplémentaire pour la fourniture de 15 Régiolis type Z 31500 aptes à circuler en [[Allemagne]] en remplacement des [[X 73900]] circulant au [[gazole]] sur des axes intégralement électrifiés<ref>{{Lien web|langue=|titre=Grand Est : nouvelle commande de Régiolis|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/06/09/35369012.html|site=transportrail|date=09/06/2017|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Des Régiolis tricourant sur les liaisons avec l’Allemagne - Rail Passion|url=http://www.railpassion.fr/materiel-actualites-rp/regiolis-tricourant-liaisons-lallemagne/|site=www.railpassion.fr|consulté le=2017-09-16}}</ref>.

Cette commande supplémentaire doit permettre à la Région d'amorcer le retrait des [[Z 11500]], plus anciennes automotrices en service dans la région<ref>au mois d'août 2017</ref>. Le sort des X 73900 n'est pas précisé.

==== Coradia Liner ====
Initialement commandées par l'État, la Région déploie 15 automotrices Coradia Liner d'Alstom sur l'axe Paris - Troyes - Belfort<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Quatre nouveaux trains pour la Vallée de la Marne|périodique=L'Union|date=18/11/2016|issn=|lire en ligne=http://www.lunion.fr/841025/article/2016-11-18/quatre-nouveaux-trains-pour-la-vallee-de-la-marne|pages=}}</ref> en remplacement des [[CC 72000|CC 72100]] et rames [[Voiture Corail|Corail]]. Quatre autres Coradia Liner doivent être mis en service sur les missions [[TER Vallée de la Marne]], en remplacement de rames Corail tractées par des [[BB 15000]]{{Référence nécessaire}}.

== Projets de dessertes et d'infrastructures ==
=== Metz - Luxembourg ===
Au cours de l'été 2017, la Région a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 93 M€ pour le [[Pôle métropolitain européen du Sillon lorrain|Sillon Lorrain]]. Cette enveloppe inclue notamment l'allongement des quais des gares d'[[Gare d'Hagondange|Hagondange]], [[Gare d'Uckange|Uckange]] et [[Gare d'Hettange-Grande|Hettange-Grande]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Transports en Moselle Nord : retirer de l’A31 jusqu’à 10 000 véhicules par jour|périodique=Le Républicain Lorrain|date=03/08/2017|issn=|lire en ligne=http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2017/08/03/transports-en-moselle-nord-retirer-de-l-a31-jusqu-a-10-000-vehicules-par-jour|pages=}}</ref>. L'autre part de l'enveloppe est dédiée au développement du stationnement autour des gares du Sillon, du [[covoiturage]] et des [[Transports en commun de Thionville Fensch|transports en commun thionvillois]].

=== Paris - Mulhouse ===
Le chantier d'électrification d'une partie de la « [[Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville|ligne 4]] » a été lancé fin novembre 2016<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Lancement du chantier de l’électrification de la ligne Paris-Troyes - France 3 Grand Est|périodique=France 3 Grand Est|date=22/11/2016|issn=|lire en ligne=http://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/lancement-du-chantier-electrification-ligne-paris-troyes-1137449.html|consulté le=2017-08-27|pages=}}</ref>. Le projet, d'un montant de 320 M€, doit voir la section [[Gare de Gretz-Armainvilliers|Gretz-Armainvilliers]] - [[Gare de Nogent-sur-Seine|Nogent-sur-Seine]] électrifiée à l'horizon 2021. La [[caténaire]] doit arriver à [[Gare de Troyes|Troyes]] en 2022<ref>{{Lien web|langue=|titre=Paris - Belfort : début des travaux d'électrification|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2016/12/15/34691904.html|site=transportrail|date=15/12/2016|consulté le=}}</ref>. Ce projet, issu de volontés politiques, n'a pas engendré d'annonces de gains de temps de la part de la SNCF ou des pouvoirs publics.

Par ailleurs, en devenant autorité organisatrice des [[Intercités]] circulant sur cet axe<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=La région Grand Est va assurer l'exploitation des trains Intercités|périodique=Rue89 Strasbourg|date=2016-09-19|lire en ligne=http://www.rue89strasbourg.com/grand-est-trains-intercites-111942|consulté le=2017-08-27}}</ref>, la Région annonce au service horaire 2018 une hausse de l'offre avec 15 allers-retours par jour entre Paris et Troyes (contre une baisse à 9 allers-retours initialement prévue par l'État) et le rétablissements des trains directs Paris - [[Gare de Mulhouse-Ville|Mulhouse]] ''via'' Troyes et Culmont<ref>{{Lien web|langue=|titre=Paris - Belfort : fin des CC72100 et nouvelle offre en 2018|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/04/11/35153867.html|site=transportrail|date=11/04/2017|consulté le=}}</ref>.

=== Haguenau - Niederbronn-les-Bains ===
Entre mars et septembre 2017, la ligne entre [[Gare de Niederbronn-les-Bains|Niederbronn-les-Bains]] et [[Gare de Haguenau|Haguenau]] est fermée pour permettre la rénovation de 22 kilomètres de voies, pour un montant total de 16,5 M€<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Bitche à 1 h 22 de transports en commun de Strasbourg|périodique=Le Républicain Lorrain|date=18/08/2017|issn=|lire en ligne=http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2017/08/18/bitche-a-1h22-de-transports-en-commun-de-strasbourg|pages=}}</ref>. Le projet porte sur un rehaussement de la vitesse maximale à 110 km/h, la mise en place du [[Block automatique à permissivité restreinte|BAPR]] afin de permettre d'accroître le nombre de circulations et la modernisation des quais afin d'accueillir des trains plus longs<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Grand Est : modernisation de Haguenau - Niederbronn|url=http://transportrail.canalblog.com/archives/2017/01/26/34854004.html|site=transportrail|date=26/01/2017|consulté le=}}</ref>.

=== Autres projets ===
* La réouverture de la [[ligne de Bollwiller à Lautenbach]] en [[Alsace]].
* La construction d'une nouvelle ligne permettant la desserte de l'[[aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg]].

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:TER Grand Est|commons titre=Images du TER Grand Est}}

=== Bibliographie ===
{{...}}

=== Articles connexes ===
* [[TER Alsace]]
* [[TER Champagne-Ardenne]]
* [[TER Lorraine]]

=== Lien externe ===
* {{Site officiel|https://www.ter.sncf.com/grand-est}}

{{Palette|Transport express régional}}

{{Portail|chemin de fer|transports en commun|Grand Est}}

[[Catégorie:TER Grand Est|*]]

Saint-Placide

2017-11-13T23:44:50Z

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{{Voir homonymes|Saint Placide (homonymie)}}
{{Dithyrambe|date=juin 2016}}
{{ébauche|municipalité québécoise}}
{{Infobox Municipalité du Canada
| nom = Saint-Placide
| image = Saint-Placide_001.jpg
| légende = Cœur du village de Saint-Placide, depuis le quai.
| prov = {{QUE}}
| région = [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]]
| dr = [[Deux-Montagnes (municipalité régionale de comté)|Deux-Montagnes]]
| type = [[Municipalité locale (Québec)|Municipalité]]
| maire = Richard Labonté
| mandat maire = [[Élections municipales québécoises de 2017|2017]]-[[2021]]
| const = {{date|3|août|1994}}
| gentilé = Placidien, ienne
| latitude = 45.529435
| longitude = -74.206414
| alt mini =
| alt maxi = 31
| population = 1686
| année_pop = 2016
| superficie = 41.63
| carte = Québec
| statcan = 72043
| web = http://saintplacide.ca
| circ fed = Mirabel
| circ prov = Mirabel
}}
'''Saint-Placide''' est une municipalité riveraine du [[lac des Deux Montagnes]] dans la [[municipalité régionale de comté]] de [[Deux-Montagnes (municipalité régionale de comté)|Deux-Montagnes]] au [[Québec]] ([[Canada]]), située dans la région administrative des [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]]<ref>{{Lien web |url=http://www.mamrot.gouv.qc.ca/repertoire-des-municipalites/fiche/municipalite/72043/ |titre=Saint-Placide |série=Répertoire des municipalités |auteur=Gouvernement du Québec |site=Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire}}</ref>.

== Toponymie ==

Elle a été nommée en l'honneur de [[saint Placide]], moine [[bénédictin]] du {{s-|VI}}<ref>[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/toposweb/fiche.aspx?no_seq=293601 Toponymie : Saint-Placide]</ref>.

== Histoire ==

Depuis l’arrivée des premiers colons en 1780 jusqu’à aujourd’hui, la vie a suivi son cours. Le « lac » a toujours été l’élément marquant du paysage et les Placidiens et Placidiennes lui ont toujours voué un grand attachement.

Rivières et lacs, dont la rivière des Outaouais, ont constitué des voies de transport facilitant la traite et le commerce des fourrures. Montréal était le point de départ et le point d’arrivée de cette grande aventure. Le lac des Deux-Montagnes, quant à lui, était une pièce maîtresse de cette première grande voie transcontinentale. Et au-delà de ce lac, c’est la rivière des Outaouais qu’empruntaient militaires, explorateurs, commerçants et missionnaires.

C’est ainsi que tout au long du {{s-|XVII}}, le lac des Deux-Montagnes a vu passer aussi bien Champlain que La Vérendrye, et d’autres. Les autorités municipales de Saint-Placide ont choisi de faire connaître cette histoire par l’installation, en certains endroits du parc créé en bordure du lac, de panneaux explicatifs, comme des livres d’histoire grand ouverts. On y apprend l’histoire de l’église, du quai et de la navigation ainsi que la liste des «grands voyageurs»

Face au site actuel de l’église et du quai sont passés Champlain lors de son voyage à l’île aux Allumettes en 1613, Étienne Brûlé (1615) en route pour les lacs Huron et Ontario, Jean Nicolet (1634) se dirigeant vers le lac Michigan, Médard Chouart des Groseillers et Radisson (1659) dans leur voyage au lac Supérieur, Nicolas Perrot (1665) en route vers le lac Michigan. Beaucoup d’autres ont aussi navigué sur le lac des Deux-Montagnes dont Pierre de Troyes (1686) alors qu’il gagnait la Baie James, et Pierre Le Moyne d’Iberville (1686) en route pour la Baie d’Hudson.

Saint-Placide est divisée en plusieurs petits secteurs qui portent les noms suivants : la Pointe-aux-Anglais, la Baie, le secteur des Épinettes, la Côte St-Jean, la Côte Saint-Vincent, la Côte Saint-Étienne, le noyau villageois, la Concession des Éboulis et la Pointe Masson.

La municipalité a conservé depuis plus de deux siècles sa vocation agricole, son cachet historique, et son histoire s’est déroulé sans événements majeurs depuis l’arrivée des premiers colons en 1780. De nos jours, plus de 90 % du territoire de Saint-Placide est consacré à l’agriculture.

== Administration ==
{{...}}

== Démographie ==

{{Démographie
|titre=Évolution démographique
|hyperliens-années=on
|1991=1387
|1996=1479
|2001=1537
|2006=1642
|2011=1715
|2016=1686
|sources =[[Recensement du Canada]]
}}

== Éducation ==
La [[Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles]] administre les écoles francophones.<ref>"[http://www.cssmi.qc.ca/ecoles/inscription/admission-et-inscription Admission et inscription]." [[Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles]]. Consulté le 16 septembre 2017.</ref>
* École de l'Amitié<ref>"[http://gestiondoc.cssmi.qc.ca/gesdoc/php/accueilBV/ecoCentreInfoDrupal.php?ecoid=201 de l'Amitié]." [[Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles]]. Consulté le 20 septembre 2017.</ref>
* [[École secondaire d'Oka]] à [[Oka (Québec)|Oka]]<ref>"[https://www9.cssmi.qc.ca/dost/cont/docs/repertoire/2017/repertoire_29.pdf Répertoire des aires de desserte par ville 2017 - 2018 (Généré le 21/9/2017) Ville Saint-Placide]." [[Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles]]. Consulté le 22 septembre 2017.</ref>

La [[Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier]] administre les écoles anglophones:
* École primaire Mountainview et école primaire Saint Jude, à [[Deux-Montagnes]]<ref>"[https://www.swlauriersb.qc.ca/docs/Transportation%20maps%20zone/163%20-%20WEB%20MOUNTAINVIEW.pdf Mountainview Elementary Zone]." [[Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier]]. Consulté le 8 décembre 2014.</ref>{{,}}<ref>"[https://www.swlauriersb.qc.ca/docs/Transportation%20maps%20zone/168%20-%20WEB%20ST-JUDE.pdf Saint Jude Elementary School Zone Map]." [[Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier]]. Consulté le 8 décémbre 2014.</ref>
* {{lien|trad=Lake of Two Mountains High School|fr=École secondaire Lake of Two Mountains|lang=en}} à Deux-Montagnes<ref>"[https://www.swlauriersb.qc.ca/docs/Transportation%20maps%20zone/183%20-%20WEB%20LAKE%20TWO%20MOUNTAINS.pdf LAKE OF TWO MOUNTAINS HS ZONE]." [[Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier]]. Consulté le 4 septembre 2017.</ref>

== Attraits ==

On peut y voir la maison natale de Sir [[Adolphe-Basile Routhier]] (1839-1920), poète, romancier, dramaturge, juge en chef du Québec. Cette maison a été classée monument historique.

On trouve à Saint-Placide une église datée de 1857 qui domine le lac. Des rues sont organisées autour de l’église et le cœur du village est resté le même qu'au {{s-|XIX}} et on peut y admirer l'architecture exceptionnelle des belles maisons d'autrefois qui caractérise le pittoresque noyau villageois.

On y trouve quatre parcs, le parc Adélaïde-Paquette, le parc Cyrille-Lalande, le parc Sir-Adolphe-Basile-Routhier, et le parc de l’Aire de repos.

L’aménagement du parc Félix-Lalonde, en face de la petite église, a été conçu à la façon d’un vaste amphithéâtre d’où il est possible d’admirer le spectacle unique d’une nature discrète et généreuse à la fois.

== Références ==
{{Références}}

== Lien externe ==

* {{fr}} [http://www.municipalite.saint-placide.qc.ca Site officiel Saint-Placide]

== Municipalités limitrophes ==
{{Localisation ville
|nord-ouest=
|nord=
|nord-est=[[Mirabel (ville)|Mirabel]]
|ouest=[[Saint-André-d'Argenteuil]]
|ville=Saint-Placide
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|sud-ouest=[[Rigaud (Québec)|Rigaud]]
|sud=[[Hudson (Québec)|Hudson]]
|sud-est=[[Oka (Québec)|Oka]]
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}}

{{Palette|Laurentides}}
{{Portail|Laurentides}}
[[Catégorie:Municipalité au Québec]]
[[Catégorie:Deux-Montagnes (municipalité régionale de comté)]]

Innocent Le Masson

2017-11-13T18:21:09Z

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[[File:Innocent Le Masson.jpg|thumb|right|R.P. Le Masson (1627-1703)]]
'''Innocent Le Masson''', né le 21 décembre 1627 à [[Noyon]] et mort le 8 mai 1703 à la [[Grande Chartreuse]], est un prêtre moine [[chartreux]] qui fut le cinquante-et-unième prieur général de l'[[ordre des Chartreux]], fondé par [[Bruno le Chartreux|saint Bruno]], et marqua son époque.
==Biographie==
Philippe Le Masson naît à [[Noyon]] dans une famille de la haute bourgeoisie apparentée à [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]]. Fin 1644, il entre à la chartreuse de Mont-Saint-Louis du [[Mont Renaud]] et prend le nom de religion d'Innocent en l'honneur du pape [[Innocent Ier]]<ref>Robert Bindel et Pierre-Aelred Henel, ''Dom Innocent Le Masson, chartreux méconnu, Noyonnais oublié'', [[Salzbourg]],
Institut für Anglistik und Amerikanistik, 2007, [http://www.cartusiana.org/node/943 recension de Franck Hendrickx, ''Revue d'histoire ecclésiastique'', n° 102, 2007], pp. 1136-1137</ref>. Il y est nommé plus tard vicaire, puis maître des novices. Il écrit une ''Theologia moralis practica'' en 1662 destinée à l'origine aux jeunes moines et devient [[prieur]] à partir de 1663. En 1672, il devient convisiteur de la Province de Picardie. Le 15 octobre 1675, dom Innocent Le Masson est élu prieur de la [[Grande Chartreuse]], charge qu'il assume jusqu'à sa mort<ref>Il succède à dom Jean Pégon</ref>. Il est donc automatiquement prieur général de son ordre.

Il fait rebâtir la Grande Chartreuse endommagée par un incendie au début de son priorat. Mais il laisse surtout le souvenir d'un chartreux de gouvernement qui publie des nouveaux statuts, défend l'orthodoxie face au [[jansénisme]] et au [[quiétisme]]<ref>Hendrickx, ''op. cit.''</ref>{{,}}<ref>[http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1977_num_191_2_6519 Abbé Armogathe, recension de Monseigneur Jacques Martin, ''op. cit''.]</ref>. Il écrit une ''Introduction à la vie religieuse et parfaite'' en 1677 et commence à écrire une histoire de son ordre. Après avoir rencontré personnellement [[Madame Guyon]], il s'oppose à son ouvrage (publié anonymement) ''Le Moyen court et facile de faire oraison''. Celui-ci provoque un décret inappliqué de Rome en 1689, et il est mollement condamné par l'[[François Harlay de Champvallon|archevêque de Paris]] en 1694, mais il continue à être fort lu et à circuler dans les couvents. Aussi le R.P. Le Masson publie-t-il son propre commentaire qui se veut une réponse à cette mystique d'abandon peu étayée selon lui. Il est appuyé par l'évêque de Grenoble, le [[Étienne Le Camus|cardinal Le Camus]]<ref>Le cardinal Le Camus menait une campagne de calomnies particulièrement odieuse contre [[Madame Guyon]], cf [[Françoise Mallet-Joris]], ''Jeanne Guyon'', Paris, Flammarion, 1978</ref> qui écrit en préface: {{citation|L’auteur des sujets de méditations […] a voulu être caché par principe d’humilité, mais sa manière d’écrire & de traiter le sujet, fait assez connoitre que c’est un amy de l’Epoux qui entend sa voix […] il réfute très solidement ces spiritualitez nouvelles & déréglées tirées des écrits de l’impie [[Molinos|Molinoz]], qui sous prétexte de servir Dieu purement en esprit, finissent d’ordinaire par la chair & par la corruption<ref>[https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2013-1-page-191.htm ''Revue Littératures classiques'', 2013, n° 1, p. 191]</ref>.}} Dom Innocent Le Masson utilise les ressources de la dévotion au [[Sacré-Cœur|Cœur du Christ]] auprès des moniales pour lutter contre l’inﬂuence du quiétisme dans les monastères féminins<ref>Nathalie Nabert, [https://rsr.revues.org/329 La trace cartusienne de la dévotion au cœur du Christ], in ''Revue des sciences religieuses'', 2010, 84/3, pp. 359-371</ref>.

Un ''Traité sur l'oraison'' recueille des textes choisis<ref>Publié en 2005 par Christian Bagonneau, éditions Parole et Silence, Les Plans-sur-Bex (Suisse)</ref> du père Le Masson sur les grands débats de son époque auxquels il participa.

Le R.P. Antoine de Mongeffond <ref>Né le 2 novembre 1659 au château de Mongeffond à [[Vosbles]] dans le [[Jura (département)|Jura]]. Profès de la Grande Chartreuse. Il meurt en 1731.</ref> (ancien scribe du prieur général) est élu comme son successeur.

== Œuvres ==
*{{la}} ''Theologia moralis practica per tabulas distincta et exposita una cum concilio tridentini eodem modo digesto...'', Paris, G. Tosse , 1662<ref>[https://www.idref.fr/026973812 idref.fr]</ref>, rééd. 1669, 1680, etc.
*''Introduction à la vie religieuse et parfaite, distribuée en cinquante-trois leçons tirées de l'Écriture Sainte, de l'Introduction à la vie dévote de saint François de Sales et de l'Imitation de Jésus-Christ, avec des réflexions et des annotations...'', [Par Dom Innocent Le Masson.] / Lyon, F. Comba , 1677
*{{la}} ''Annales ordinis cartusiensis tribus tomis distributi. Tomus primus complectens ea quae ad institutionem, disciplinam et observantias ordinis spectant'' [Dom Innocent Le Masson], Correriae, typis Antonii Fremon, 1687
*[https://fr.scribd.com/document/34452727/Psalmodie-Interieure-7-Vepres-Dom-Innocent-Le-Masson ''La Psalmodie intérieure de l'office de la Vierge''], chapitre VII : {{citation|Méditations des psaumes de vêpres}}, Grenoble, André Faure, 1689, avec Approbation & Privilège du Roy
*''Sujets de méditations sur le [[Cantique des cantiques]] de Salomon, expliqué selon le sentiment des saints Pères de l'Église'' [Pour l'usage des religieuses chartreuses / par Dom Innocent Le Masson], Lyon, F. Comba, 1692
*{{la}} ''Introductio ad vitam interiorem et perfectam tum secularibus, tum religiosis personis perutilis, in quinquaginta tres lectiones distributa...'' Tertia editio in duos tomos distributa. Tomus primus. / Correriæ Cartusiæ, per Claudium Faure, 1693 ; trad. en français ''Introduction à la vie antérieure et parfaite...'', 4e éd., Paris, Dezallier, 1701 [https://fr.scribd.com/document/35482712/Introduction-a-La-Vie-Interieure-Innocent-Le-Masson-2 Tome Second en ligne]
*{{la}} ''Praxis Juris Cartusiani in Judiciis Reddendis et Poenis imponendis ex statutis desumpti, cum forma procedendi juridicè in ordine nostro juxta usus ab antiquis observatos'', Correriae Cartusiae, per Claudium Faure, 1695
*''Direction pour se former au saint exercice de l'oraison, et pour s'y bien gouverner avec ordre et tranquillité à l'usage des Religieuses chartreuses'', La Correrie [Grande Chartreuse], Claude Faure, 1695
*''La Vie de messire Jean d'Aranthon d'Alex, évêque et prince de Genève, avec son directoire de mort, son testament, le règlement de sa maison, la Société des bons amis, les lettres patentes de l'établissement de la maison de la Propagation, l'établissement d'une mission pastorale et sa lettre pastorale à MM. les curez sur le quiétisme'' [Par Dom Innocent Le Masson], Lyon, F. Comba, 1697 ; plusieurs rééd. dont Clermont-Ferrand, Thibaud-Landroit, 1834 ; Annecy, impr. Abry, 1895 ; éd. sur microfiche, Leiden, 1993
*''Éclaircissemens sur la vie de Messire Jean d'Aranthan d'Alex, évêque et prince de Genève'' [par Dom Innocent Le Masson]. Avec de nouvelles preuves incontestables de la vérité de son zèle contre le jansénisme et le quiétisme, Chambéry, J. Gorrin, 1699, 2e éd. Lyon, 1699, rééd. 1700,
*{{la}} ''Enchiridion salutis operandae in quo de gratia Christi obtinenda, servanda et in vacuum non recipienda agitur secundum mentem et instituta libri de Imitatione Christi tertia editio'', Correriae, per A. Faure , 1700
*{{la}} ''Disciplina ordinis Cartusiensis in tres libros distributa'', Parisiis, apud Dezallier, 1703 ; 2 éd. Monstrolii, typis [[Chartreuse Notre-Dame-des-Prés de Neuville-sous-Montreuil|Cartusiae S. Mariæ de Pratis]], 1894 ; Salzbourg, Institut für Anglistik und Amerikanistik, 1993
*''Correspondance'', Dom Innocent Le Masson, général des Chartreux ; réunie et présentée par dom Augustin Devaux, Salzbourg, Institut für Anglistik und Amerikanistik, 2003-2005 ; t. I : 1° & 2° parties : Avant le généralat – Pastorale pour l’observance (1661-1675-1681) ; t. II : 3° partie : Assaut contre les Statuts en Espagne et en France (1681-1685) ; t. III : 4° et 5° parties : Affaires courantes, affaires mineures – Parmi les querelles dogmatiques (1686-1690-1703).

==Notes et références==
{{références}}
==Bibliographie==
*Sylvain Excoffon et Coralie Zermatten (éd.), ''[https://www.i6doc.com/nl/book/?gcoi=28001100252310 Histoire et mémoire chez les chartreux (XIIe-XXe s.)]'', colloque international du CERCOR, 24-27 juin 2015, Analecta Cartusiana n° 319
*James Hogg, ''Innocent Le Masson, prieur de Chartreuse (1675-1703)'',
*Monseigneur [[Jacques-Paul Martin|Jacques Martin]] (préfet de la maison pontificale), ''Le Louis XIV, Dom Innocent Le Masson'', éd. Téqui, préface de [[Jean Guitton]], 1975, 232 pages
{{Portail|monachisme|catholicisme|spiritualité}}

{{DEFAULTSORT:Le Masson Innocent}}

[[Catégorie:Naissance en décembre 1627]]
[[Catégorie:Décès en mai 1703]]
[[Catégorie:Prieur général des Chartreux]]
[[Catégorie:Chartreux]]
[[Catégorie:Naissance à Noyon]]
[[Catégorie:Décès à 75 ans]]

Great Magazine of Timepieces

2017-11-13T17:39:27Z

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{{admissibilité|date=aout 2017|motif={{HC|CAA}} pas de sources secondaires centrées.}}
{{Titre en italique}}
{{Voir homonymes|GMT_(homonymie)}}

{{Infobox Presse écrite
| nom = Great Magazine of Timepieces
| autre nom = GMT
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}}

''''' GMT''''' est un [[magazine]] horloger [[suisse]] [[francophone]] et [[anglophone]] fondé en l’an 2000. Il s’agit d’un magazine « business to consumer » à parution trimestrielle (plus deux hors-séries), dont le tirage est assuré en deux versions bilingues (français/anglais et allemand/anglais). Outre sa vente en kiosque, il est le premier magazine de luxe suisse à avoir été distribué gratuitement tout en ciblant activement les grosses fortunes, touristes et hommes d’affaires. Il est édité par [[GMT publishing]] (possédé conjointement par [[Edipresse]] et [[Brice Lechevalier]])<ref>{{Lien web|langue=|titre=GMT publishing|url=http://www.edipresse.com/fr/medias/medias-horlogers|site=http://www.edipresse.com|date=|consulté le=1 aout 2017}}</ref>.

== Historique ==
GMT est né de l’association entre [[Brice Lechevalier]] et [[Pierre Jacques]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Raphael Boujenah|titre=Pierre Jacques prend la direction de la filiale genevoise de la célèbre enseigne de luxe.|périodique=COTE Magazine|date=Decembre 2009 - Janvier 2010|issn=|lire en ligne=http://cotemagazine.com/upload/cotemagazine/magazine/COTE%20GENEVE%20DECEMBRE%2009-%20JANVIER%2010.pdf|pages=50}}</ref>. En 2007 le magazine est acheté par [[edipresse]]. En 2010, Brice Lechevalier devient le directeur du magazine<ref>{{Lien web|langue=français|titre=4 questions à Brice Lechevalier, nouveau directeur du magazine «GMT»|url=http://www.bilan.ch/entreprises-exclusif/4-questions-brice-lechevalier-nouveau-directeur-du-magazine-gmt
|site=bilan.ch|date=4 juillet 2011|consulté le=2 aout 2017}}</ref>, puis en 2012 il en redevient actionnaire, à parts égales avec [[edipresse]].
En 2014, GMT, le site internet horloger [[WorldTempus]] et un magazine nautique ([[Skippers, voile & océan]]), sont regroupés au sein de GMT Publishing qui devient donc l'éditeur du magazine<ref>{{Lien web|langue=|titre=WorldTempus, GMT et Skippers unissent leurs forces|url=http://fr.worldtempus.com/article/industrie-news/economie/media-worldtempus-gmt-et-skippers-unissent-leurs-forces-16816.html|site=Worldtempus|date=12 mars 2014|consulté le=2 aout 2017}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=GMT Publishing: la famille Lamunière et Brice Lechevalier à parité au capital|url=https://www.agefi.com/quotidien-agefi/suisse/detail/edition/2014-03-13/article/gmt-publishing-la-famille-lamuniere-et-brice.html
|site=AGEFI|date=13 mars 2014|consulté le=2 aout 2017}}</ref>.

== Diffusion ==
GMT est le seul magazine suisse « business to consumer » certifié par la REMP. La diffusion validée est de 23849 exemplaires<ref>{{Lien web|langue=|titre=REMP|url=https://remp.ch/site/assets/files/0/02/797/2016_bulletin-fr_v2.pdf|site=https://remp.ch|date=|consulté le=1 aout 2017}}</ref>.

== Les rédacteurs en chef et journalistes marquants ==
{{Début de colonnes|nombre=2}}
* [[David Chokron]]
* [[Brice Lechevalier]] : rédacteur en chef actuel
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== Notes et références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{site officiel|https://www.gmtmag.com/}}

{{Palette|Presse suisse romande}}
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{{DEFAULTSORT:GMT}}

Piotr Stanislas

2017-05-19T12:03:43Z

RobokoBot: Robot : Remplacement de la catégorie Acteur français de films pornographiques par Acteur pornographique français

{{Infobox Pornographie (personnalité)
| nom = Piotr Stanislas
| image = Defaut.svg
| légende = 
| nom de naissance = 
| surnom = Piatre Stanislas, Ivan Slave, Piotr Zielinski, Stanislas Piotre, Stanislas Piotr, Pjotr Stanislas Cielinski, Pjotr Cielinski, Stan Piotr, Piotr, Ivan Slav, Piotr Slave, Pjotr Slave, Yvan Slave, Pjotr Stanislas, Piotr Stanislas Zielinski, Piotr-stanislas Zielinski, Stan, Pjotr Malikoff, Stanislas Pietrosky<ref name=iad>{{en}} [http://www.iafd.com/person.rme/perfid=Stanislas/gender=m/Piotr-Stanislas.htm Piotr Stanislas] sur l'''[[Internet Adult Film Database]]''.</ref>
| date de naissance = 1952<ref name=imdb>{{Imdb nom|nom=Piotr Stanislas|id=0805538}}.</ref>
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}}
'''Piotr Stanislas''', '''Stan Piotr''', ou encore '''Piotr Slave''', né en [[1952]], est un acteur de [[cinéma]] [[pornographie|pornographique]] [[France|français]], ayant tourné principalement dans les [[années 1970]] et [[années 1980|80]].

== Biographie ==

Piotr Stanislas commence sa carrière d'[[acteur]] pornographique en [[1975]] sous la direction des pionniers du genre, comme [[Gérard Kikoïne]], [[Frédéric Lansac]] et [[Francis Leroi]]. Il est, en France, le premier « hardeur » à revendiquer sans gêne sa [[bisexualité]] dès la fin des [[années 1970]]. Parallèlement, Piotr Stanislas apparaît dans des films non pornographiques. Il tient notamment l'un des rôles principaux, celui d'un soldat [[Allemagne|allemand]] [[Homosexualité|homosexuel]], dans ''[[Nous étions un seul homme]]'' de [[Philippe Vallois]]. On le voit au fil des années dans des longs métrages comme ''[[Charlie Bravo]]'', ''[[Le Retour des bidasses en folie]]'' ou ''[[Aldo et Junior]]''. En 1979, il apparaît dans le documentaire militant ''[[Race d'Ep]]'', réalisé par [[Guy Hocquenghem]] et [[Lionel Soukaz]].

En [[1994]], il joue dans le film d'[[Alain Payet]] ''[[Les Visiteuses]]''. En [[2004]], il tourne toujours pour le plaisir et, alors qu'il gère un [[sex-shop]] de la [[Rue Saint-Denis (Paris)|rue Saint-Denis]] à [[Paris]], il tient un petit rôle dans film ''Ti'touch'', réalisé par l'acteur pornographique [[Titof]].

== Filmographie sélective ==

* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Nous étions un seul homme]]'' de [[Philippe Vallois]] : Rolf
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Race d'Ep]]'' (Partie 4) de [[Lionel Soukaz]] et [[Guy Hocquenghem]] : un SS / l'Américain
* [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[Charlie Bravo]]'' de [[Claude Bernard-Aubert]] : Dulac
* [[1980 au cinéma|1980]] : ''Jolies petites garces'' de [[Marc Dorcel]] : Nicolas
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Adorable Lola]]'' de [[Gérard Kikoïne|Gé]]<nowiki/>nislas
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Caligula et Messaline]]'' de [[Bruno Mattei]] : Caliste
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Hôtel bon plaisir]]'' de [[Michel Barny]] : un client
* 1982 : Vacances à Ibiza de Gérard Kikoïne
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Baisers exotiques]]'' de Jean Luret : Stanislas
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Le Retour des bidasses en folie]]'' de [[Michel Vocoret]]
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[Aldo et Junior]]'' de [[Patrick Schulmann]] : Bob
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[L'Arbalète (film)|L'Arbalète]]'' de [[Sergio Gobbi]]
* [[1993 au cinéma|1993]] : ''Les Lolos de la garagiste'' d'[[Alain Payet]]
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[Les Visiteuses]]'' d'[[Alain Payet]] : le blond / le magicien au début du film (époque moderne)
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''Chantier interdit au public'' de [[Alain Payet|John Love]] : le conducteur de la pelleteuse
* [[1999]] : ''[[Hotdorix]]'' d'[[Alain Payet]] : Stanix
* [[2004]] : ''Ti'Touch'' de [[Titof]]
* [[2009]] : ''[[Mondo Homo: A Study of French Gay Porn in the '70s|Mondo Homo]]'' (documentaire) de [[Hervé Joseph Lebrun]] et Jérôme Marichy

== Références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
* {{imdb nom|id=0805538}}
* [http://www.adultfilmdatabase.com/index.cfm/Action/DA/ActorID/15882/Piotr_Stanislas/ Stan Piotr dans ''adultfilm''database]

{{Portail|pornographie}}

{{DEFAULTSORT:Stanislas}}

[[Catégorie:Acteur français]]
[[Catégorie:Acteur pornographique français]]
[[Catégorie:Naissance en 1952]]

Marlène Schiappa

2017-05-17T16:50:45Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Voir homonymes|Schiappa (homonymie)}}{{Infobox Personnalité politique
| charte =
| nom = Marlène Schiappa
| image = Marlène le mans pour tous.jpg
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| fonction1 = [[Ministère des Droits des femmes (France)|Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes]]
| depuis le fonction1 = {{date|17|05|2017}} ({{durée|17|05|2017}})
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| date de naissance = 18-11-1982
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}}
'''Marlène Schiappa''', née le [[18 novembre]] [[1982]], est une [[Personnalité politique|femme politique]], écrivaine, chroniqueuse, entrepreneuse, conférencière [[France|française]], fondatrice et présidente du réseau ''Maman travaille''<ref>{{Lien web|titre=Maman travaille… à propos [Toutes les réponses à vos questions]|url=http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/association-maman-travaille.html|site=Maman travaille par Marlène Schiappa|consulté le=2017-05-17}}</ref>.

Adjointe au maire du [[Le Mans|Mans]], [[Jean-Claude Boulard]] (PS), déléguée à l'Égalité à partir de 2014<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le Mans - Les adjoints au maire|url=http://www.lemans.fr/page.do?t=2&uuid=5C302BD3-C0A8006E-007F1316-5A4CCB1F|site=www.lemans.fr|consulté le=2017-05-17}}</ref>, elle est également conseillère communautaire à [[Le Mans Métropole]], et responsable du pôle « égalité femmes-hommes » du mouvement politique [[En marche !]]. Elle est [[Ministère des Droits des femmes (France)|secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes]] dans le [[gouvernement Édouard Philippe]] depuis 2017.

== Biographie ==

=== ''Maman travaille'' ===

Le réseau ''Maman travaille'' est à l'origine un blog créé par Marlène Schiappa en 2008. Le rapide succès qu'il suscite (environ {{unité|8000|visiteurs}} par jour<ref>[http://www.absolument-feminin.fr/fr/actualite/22464/marlene-schiappa-marraine-salon-edition-2014 "Schiappa : marraine du salon 2014"], absolument-feminin.fr, 2014</ref>, plus de 8 millions de visites depuis sa création<ref>[http://www.francetvinfo.fr/invitee-marlene-schiappa-maman-travaille_607699.html "Schiappa : Maman-travaille"], francetvinfo.fr</ref>) incite à donner un cadre associatif à cette communauté qui se fédère alors. Toujours en 2008, ''Maman travaille'' devient une association de loi 1901 afin de porter les revendications qui tournent autour de l'égalité parentale, et notamment de la conciliation vie professionnelle et personnelle<ref>[http://www.franceinter.fr/emission-les-femmes-toute-une-histoire-maman-travaille "Les femmes toute une histoire de Maman-travaille"], franceinter.fr</ref>.

Parmi les 10 propositions portées par l'association auprès des entreprises et des responsables politiques<ref>[http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2011/07/les-dix-propositions-maman-travaille.html "Les dix propositions de Maman-travaille"], yahoo.mamantravaille.fr, juillet 2011</ref>, la première fait état de l'allongement et du meilleur paiement du congé paternité. Régulièrement l'association organise des Journées Maman Travaille<ref>[http://www.enfant.com/bien-etre/Journee-Maman-travaille.html "Journée Maman-travaille"], enfant.com</ref> ainsi que des ateliers et des conférences. Elle est à l'origine du concept de "plafond de mère" exposé dans ses travaux de recherches.

Maman travaille a créé le Pacte Transparence Crèches, signé par [[Alain Juppé]], [[Anne Hidalgo]] et [[Jean-Claude Boulard]] au ministère des Affaires Sociales en décembre 2015. Il vise à rendre publics les critères d'attribution des places en crèches via des critères de transparence<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Une pétition pour plus de transparence dans l’attribution des places en crèche |périodique= Elle|date=2016-08-31|lire en ligne=http://www.elle.fr/Societe/Le-travail/Mieux-concilier/Une-petition-pour-plus-de-transparence-dans-l-attribution-des-places-en-creche-3144802|consulté le=2017-04-08}}</ref>. Dans la foulée, une pétition de plus de 20 000 signatures demande la généralisation de ce Pacte.

=== Écriture ===

Auteure de nombreuses chroniques sur l'égalité femme/homme, Marlène Schiappa se fait repérer lors de la création de son webzine ''Lespasionarias'' en 2007<ref>[http://www.rtl.be/rtltvi/emission/face-a-face/article/marlene-schiappa-j-aime-ma-famille/1059.aspx "Marlene Schiappa : J'aime-ma-famille"], rtl.be</ref>. Tour à tour rédactrice pour le ''Neuilly-Bondy-Blog'' et rédactrice en chef adjointe pour le ''Business-Blondy-Blog'', elle crée seule le blog ''Mamantravail'' en 2008 et en 2009 le blog ''Jaime-ma-famille'' en collaboration avec [[Loïc Lecanu]]<ref>[http://www.liberation.fr/vous/2009/04/18/l-ivraie-de-famille_553394 "Livret de famille"], liberation.fr, 18 avril 2009</ref>. Elle publiera ensuite plusieurs ouvrages traitant de la conciliation vie professionnelle / vie personnelle et de la maternité.

''Pas plus de 4 heures de sommeil'' (Stock, 2014), est son premier roman. Marlène Schiappa a publié plusieurs essais et travaux de recherches sur le féminisme dont ''Plafond de mère - les mécanismes qui freinent la carrière des femmes'' et ''Où sont les violeurs ? Essai sur la culture du viol''.

=== Politique ===
Pour les [[Élections municipales de 2014 dans la Sarthe|élections municipales de mars 2014]], elle se présente sur la liste d'union de la gauche du maire socialiste du [[Le Mans|Mans]] [[Jean-Claude Boulard]], en quatorzième position. À l'issue du scrutin, elle est élue au conseil municipal de la ville et au conseil communautaire de [[Le Mans Métropole]]. Lors de la séance d'installation, le 4 avril, elle devient adjointe au maire, chargée de l'Égalité, de la Lutte contre les discriminations et de la Charte LGBT.

À la fin du mois de mai, elle annonce avec Assia Benziane, adjointe au maire de [[Fontenay-sous-Bois]], la création du « Mouvement des élu-e-s français-es pour l'égalité » (MEFE)<ref>[http://www.huffingtonpost.fr/assia-benziane/nous-creons-le-mouvement-des-elu-es-francaises-pour-legalite_b_5402436.html « Nous créons le Mouvement des Elu-es françaises pour l'égalité »], [[Le Huffington Post|''Le Huffington Post'']], le 28 mai 2014</ref>.

À l'occasion des [[Élections départementales de 2015 dans la Sarthe|élections départementales de 2015]], elle se présente dans le [[canton du Mans-3]] sous les couleurs de « La Sarthe à gauche ». Au soir du second tour, le binôme qu'elle forme avec Stéphane Chevet est battu, recueillant 43,1 % des voix.

En janvier 2016, Marlène Schiappa devient conseillère communautaire déléguée à l'attractivité économique du territoire et l'innovation technologique<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Le Mans. Nouvelles organisations après la démission de Nicolas Landy|périodique=Le Maine Libre|date=26 janvier 2016|lire en ligne=http://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-nouvelles-organisations-apres-la-demission-de-nicolas-landy-26-01-2016-153193|consulté le=2017-04-08}}</ref>.

La même année, après le remaniement ministériel du gouvernement Valls 3, la nouvelle Ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes [[Laurence Rossignol]] la nomme à son cabinet. Sa mission prend fin en Juin 2016.

Dans le cadre de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]], elle s'engage derrière [[Emmanuel Macron]], dont elle devient l'une des 100 délégués sur le territoire<ref>[https://orga.en-marche.fr/ L'orga] sur le site d'En Marche, consulté le 31/10/2016.</ref>. Poursuivant son engagement dans le mouvement [[En marche !|En Marche !]], Marlène Schiappa fait plusieurs introductions de meetings d'Emmanuel Macron (Lyon, Angers, Bastia, Le Mans) et est nommée responsable du pôle "égalité femmes-hommes"<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Charlotte Arce|titre=Présidentielles 2017 : les propositions des candidats pour les droits des femmes|périodique=internet|date=04/04/2017|issn=|lire en ligne=http://www.terrafemina.com/article/presidentielles-2017-les-propositions-des-candidats-pour-les-droits-des-femmes_a329499/1|consulté le=2017-04-08|pages=}}</ref> et déléguée à l'égalité femmes-hommes, grande cause nationale du quinquennat. Emmanuel Macron la nomme à la Commission Nationale d'Investiture chargée de choisir les candidats aux élections législatives pour La République en Marche sous la présidence de Jean-Paul Delevoye.

Elle est nommée le 17 mai 2017 [[Ministère des Droits des femmes (France)|secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Julie|nom1=Guesdon|titre=Qui sont les ministres du gouvernement d'Edouard Philippe ?|périodique=France Inter|date=2017-05-17|lire en ligne=https://www.franceinter.fr/politique/qui-sont-les-ministres-du-gouvernement-d-edouard-philippe-et-d-emmanuel-macron|consulté le=2017-05-17}}</ref>.

=== Divers ===
En 2013, [[Europe 1]], ''[[Le Parisien]]'' et Frenchweb l'ont classé en {{6e|position}} du Top100 des personnalités qui font le web, catégorie "influenceurs sociétaux"<ref>[http://www.europe1.fr/high-tech/marlene-schiappa-blogueuse-de-l-egalite-hommes-femmes-1723685 "Marlène Schiappa, blogueuse de légalité hommes/femmes"], europe1.fr</ref>.

Elle est marraine ou juré de plusieurs organisations : États Généraux de la femme<ref>[http://www.elle.fr/Societe/La-parole-aux-femmes/A-vous-de-le-dire/Des-femmes-en-alerte-1131529 "Des femmes en alerte"], elle.fr</ref>, Prix Trajectoires HEC au féminin, trophée 1001 vies, Prix Power Starter, Prix de l'entrepreneuse.

Elle est la fille de l'historien [[Jean-Marc Schiappa]].

== Bibliographie et publications ==

=== Ouvrages ===
* ''J’aime ma famille'', illustrations de [[Pacco]] ([[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]] et Marabout, 2010)
* ''Osez L’Amour Des Rondes'' ([[La Musardine]], 2010)
* ''Maman travaille, le guide'' ([[First Edition|First]], 2011)
* ''Je reprends le travail après bébé'' ([[Tournez la page]], 2012)
* ''Le Dictionnaire déjanté de la maternité'' ([[Éditions Michalon|Michalon]], 2013)
* ''Éloge de l’enfant roi'' ([[Bourin éditeur|Bourin]], 2013)
* ''Les 200 astuces de Maman travaille'' ([[Éditions Leduc|Leducs]], 2013)<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Maman travaille|périodique=Franceinfo|date=2013-05-24|lire en ligne=http://www.franceinfo.fr/emission/noeud-emission-temporaire-pour-le-nid-source-713981/2012-2013/maman-travaille-05-25-2013-08-10|consulté le=2017-05-17}}</ref>
* ''Le Guide de grossesse de Maman travaille'' (Leducs, 2014)<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Mères en mode rentrée|périodique=Madame Figaro|date=25 août 2011|issn=|lire en ligne=http://madame.lefigaro.fr/societe/meres-mode-rentree-250811-170733|consulté le=2017-05-17|pages=}}</ref>
* ''Pas plus de 4 heures de sommeil'' (roman ; [[Éditions Stock|Stock]], 2014)<ref>{{Article|langue=fr|titre=Pas plus de 4 heures de sommeil|périodique=Stock|date=2014-05-02|lire en ligne=http://www.editions-stock.fr/pas-plus-de-4-heures-de-sommeil-9782234077959|consulté le=2017-05-17}}</ref>
* ''J’arrête de m’épuiser'' ([[Eyrolles]], 2015)
* ''Marianne est déchaînée'' (Stock, 2016)
* ''Lettres à mon utérus'' ([[La Musardine]], 2016) : Direction de l'ouvrage collectif
* ''Femmes de candidats'' (Bourin, 2017)
* ''Où sont les violeurs ? Essai sur la culture du viol'' (L'Aube, 2017)<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Charlotte Arce|titre=Marlène Schiappa livre un décryptage glaçant de la culture du viol|périodique=internet|date=28 Mars 2017|issn=|lire en ligne=http://www.terrafemina.com/article/marlene-schiappa-livre-un-decryptage-glacant-de-la-culture-du-viol_a329219/1|consulté le=2017-04-08|pages=}}</ref>
* Préface de ''Pourquoi les femmes se font toujours avoir ?'' d'[[Yves Deloison]] (First)

=== Chroniques ===
* Chronique sur le site d'infos paritaire ''[[Les Nouvelles News]]''
* Chroniques sur le site ''[[Les Nouvelles News]]'' et sur le ''[[Huffington Post]]''

== Polémique ==
Son livre "''Osez L’Amour Des Rondes''" a été considéré à sa sortie comme grossophobe et sexiste par une partie du mouvement féministe<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=#6 Osez… l’amour des rondes de Marlène Schiappa (Ed. La Musardine) : retour sur la polémique|périodique=Fauteuses de trouble|date=2011-04-28|lire en ligne=http://www.fauteusesdetrouble.fr/2011/04/pourquoi-tant-de-haine/|consulté le=2017-05-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Osez L’Amour Des Rondes – Marlène Schiappa – La Musardine|url=http://dariamarx.com/2011/02/20/osez-lamour-des-rondes-marlene-schiappa-la-musardine/|site=DariaMarx|consulté le=2017-05-17}}</ref>. Cela fut redit au moment de sa nomination comme [[Ministère des Droits des femmes (France)|secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes]].

=== Notes et références ===
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Marlène Schiappa
}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste de femmes ministres françaises]]
* [[Gouvernement Édouard Philippe|Gouvernement Edouard Philippe]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}

{{Palette|Gouvernement Philippe}}
{{Portail|politique française}}
{{DEFAULTSORT:Schiappa, Marlène}}
[[Catégorie:Femme politique française]]
[[Catégorie:Ministre français des Droits des femmes]]
[[Catégorie:Secrétaire d'État français]]
[[Catégorie:Gouvernement Philippe]]
[[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Entrepreneur français]]
[[Catégorie:Naissance en novembre 1982]]

Basilika Saint-Hubert

2017-04-16T10:56:05Z

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{{Infobox Édifice religieux
| nommonument = Basilique Saint-Hubert (Saint-Hubert)
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}}

La '''basilique Saint-Hubert'''<ref>D'après la Bulle du Pape Pie XI conservée dans la trésorerie de la basilique.</ref>, ancienne église abbatiale Saint-Pierre, est l'[[Église (édifice)|église]] principale de la ville [[Belgique|belge]] de [[Saint-Hubert (Belgique)|Saint-Hubert]] située en [[Région wallonne]]. Elle est parfois aussi nommée basilique Saint-Pierre et Saint-Paul ou des Saints-Pierre-et-Paul, peut-être en raison des statues de ces deux saints qui ornent le maître-autel et de celles qui occupaient les niches de la façade. Église abbatiale de l'[[abbaye de Saint-Hubert|abbaye de Saint-Pierre en Ardenne]] (687-1797), devenue église paroissiale en 1809, elle fut élevée au rang de [[basilique mineure]] en 1927 par le Pape Pie XI. Elle fait partie, avec le quartier abbatial qui la jouxte, du [[Patrimoine majeur de Wallonie]].

== Histoire ==
L'église actuelle succède, au même emplacement, à un édifice roman du XIe siècle à trois nefs, précédé d'un avant-corps de style gothique primaire construit au XIIIe siècle sous l'abbatiat de Thierry III de Waha (1212-1242)<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Denis|nom1=Henrotay|prénom2=Philippe|nom2=Mignot|titre chapitre=L'église Saint-Pierre et Saint-Paul d'Andage. Étude archéologique|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=19|pages totales=228}}</ref>.

Cette église médiévale est détruite le 20 novembre 1525 par un incendie criminel allumé dans le bourg qui atteint également l'abbaye, le quartier abbatial et le cloître. Les ruines de l'église sont rasées, à l'exception de l'avant-corps<ref name=":3">{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Pierre-Paul|nom1=Dupont|prénom2=|nom2=|titre chapitre=L'abbatiale du XVIe au XXe siècle|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=45|pages totales=228}}</ref>.

Pour l'essentiel, la construction de la nouvelle [[église (édifice)|église]], nettement plus vaste que la précédente (90,5 m en longueur, 30,5 m en largeur, environ 25 m de hauteur dans la nef<ref name=":3" />), s’étale de 1526 à 1564, sous la direction de trois maîtres d’œuvre : Nicolas III de Malaise (1503-1538), son neveu Jean V de Schennemaele (1538), tous deux brabançons, et Remacle de Marche (1538-1564).

Les tours du XIIIe siècle, rescapées de l'incendie, sont conservées. Elles seront englobées dans la nouvelle façade classique au XVIIIe siècle.

La charpente de la nef est édifiée du 22 avril au 24 septembre 1557, après celle du chœur dont les arbres ont été abattus entre 1538 et 1548. Ces charpentes soutiennent un toit à deux versants très inclinés et haut de 10 m. Les assemblages sont à tenon-mortaise, maintenus par des chevilles<ref name=":0">{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Patrick|nom1=Hoffsummer|prénom2=David|nom2=Houbrechts|titre chapitre=Les charpentes|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=90|pages totales=228}}</ref>.

La crypte est consacrée le 18 août 1560, le chœur le 16 novembre de la même année<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Pierre-Paul|nom1=Dupont|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Section 3 : Architecture - Arts - Artisanat|titre ouvrage=Exposition - Terre et Abbaye de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Saint-Hubert|éditeur=Editions du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Terre et Abbaye de Saint-Hubert|date=1973|isbn=|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=47|pages totales=168}}</ref>.

Les voûtes des nefs latérales sont datées de 1564 (première [[Clé de voûte (architecture)|clé de voûte]] du déambulatoire sud).

Le 15 octobre 1568, l'abbaye est pillée et incendiée par des soldats huguenots français envoyés au secours des Gueux des Pays-Bas par le prince de Condé{{Sfn|Réjalot|1924|p=34-35}}. Ils causent de très importants dégâts à l'église.

En 1683 (dates aux clés des bras du transept), l'abbé Cyprien Mareschal (1662-1686) fait voûter de briques la nef centrale, le choeur et le transept couverts jusqu'alors d'un simple plancher de bois<ref name=":1">{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Paul|nom1=Cugnon|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Section 2 : Histoire de l'Abbaye et de la Terre de Saint-Hubert|titre ouvrage=Exposition - Terre et Abbaye de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Saint-Hubert|éditeur=Editions du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Terre et Abbaye de Saint-Hubert|date=1973|isbn=|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=23|pages totales=168}}</ref>.

La [[Façade (architecture)|façade]] actuelle, de style classique est construite de 1700 à 1702, sous l'abbatiat de Clément Lefèbvre (1686-1727). Elle serait due au Frère Bérégise<ref name=":3" />, architecte bénédictin, et à [[Arnold de Hontoire]]<ref>{{Chapitre|langue=français|prénom1=Michel|prénom2=|nom1=Lefftz|nom2=|auteur1=|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|pages totales=228|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|titre chapitre=La conversion de saint Hubert, une œuvre inconnue d'Arnold Hontoire|page début chapitre=57}}</ref>, sculpteur et décorateur liégeois. Le relief en pierre à son sommet est vraisemblablement de la main d'Arnold de Hontoire. Il est surmonté d'une statue du saint, œuvre du sculpteur [[Jean Willame]]. Cette statue, posée le 1er juillet 1986, remplace l’originale, enlevée par précaution en 1958 après que sa tête soit tombée sur la place de l’Abbaye en 1949.

Vers 1730, une impressionnante [[Cage d'écureuil|roue d'écureuil]] de 4 m de diamètre fut construite, et est toujours en place dans les combles au-dessus de la nef. Un ou deux hommes marchaient à l'intérieur pour hisser des charges atteignant 3 tonnes<ref name=":0" />.

Le 2 février 1795, la République française met sous séquestre les biens de l'abbaye. Le 27 janvier 1797, ses derniers occupants sont chassés par la force. L'abbatiale, vendue le 10 octobre 1797 au sénateur français [[Jean-Barthélemy Lecouteulx de Canteleu|Jean Barthélemy Lecouteulx de Canteleu]], puis cédée par lui le 20 mars 1807 à un certain Boigneux, est un temps menacée de destruction<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Jacques|nom1=Charneux|prénom2=|nom2=|titre chapitre=À la Révolution, l'abbatiale l'échappe belle|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=205|pages totales=228}}</ref>. Le 7 juin 1808, dix notables de Saint-Hubert l'achètent au profit de la ville. Elle devient église paroissiale en 1809, remplaçant dans cette fonction l'église Saint-Gilles<ref name=":2">{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Yvon|nom1=Delepierre|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Section 7 : Le XIXe siècle et la réanimation|titre ouvrage=Exposition - Terre et Abbaye de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Saint-Hubert|éditeur=Editions du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Terre et Abbaye de Saint-Hubert|date=1973|isbn=|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=151|pages totales=168}}</ref>.

Suit une période d'abandon qui rend nécessaire un important effort de sauvegarde à partir de 1841. Lors de ces travaux de restaurations, des modifications néo-gothiques affectent le bâtiment<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Véronique|nom1=Pittie|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Historique des restaurations des XIXe et XXe siècles|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=67|pages totales=228}}</ref>.

En 1927, l'ancienne église abbatiale devient basilique<ref name=":2" />.

Elle est classée comme monument le 22 février 1938 et est inscrite sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de Wallonie depuis le 25 juillet 1996 (dernière confirmation en 2016).

== Structure ==
[[Fichier:Plan de la basilique de Saint-Hubert.png|droite|vignette|Plan de la basilique de Saint-Hubert]]Derrière une façade classique se cache un édifice de style [[Architecture gothique|gothique]] appartenant au groupe mosan, mais présentant certaines caractéristiques du [[Gothique brabançon|type brabançon]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|prénom1=Simon|nom1=Brigode|titre=Les églises gothiques de Belgique|passage=|lieu=Bruxelles|éditeur=Éditions du Cercle d'Art|année=1947|pages totales=110|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. L'église, à cinq vaisseaux, se compose d'une nef de cinq travées à collatéraux échelonnés, d'un transept non saillant à un seul vaisseau et d'un chœur de cinq travées également, avec déambulatoire, chapelles latérales et chapelles rayonnantes. Le sanctuaire, surélevé, surplombe la crypte.

Quelques chiffres :
* longueur totale, avant-corps inclus : 90,50 m;
* longueur intérieure : 81,50 m;
* largeur : 30,50 m;
* hauteur du vaisseau central : 25,10 m;
* largeur du vaisseau central (entre les piliers) : 9,50 m;
* distance entre les piliers du vaisseau central : 5,30 m (première travée, du mur aux piliers : 3,30 m);
* longueur totale de la nef : 32,80 m;
* hauteur du premier collatéral : 12,20 m;
* largeur du premier collatéral (entre les piliers) : 3 m;
* hauteur du second collatéral : 9,40 m;
* largeur du second collatéral (entre pilier et mur) : 3,60 m;
* largeur du transept : 8,40 m;
* distance entre les piliers du vaisseau central du chœur : 4,20 m (dernière travée avant l'abside : 4,60 m);
* hauteur des deux tours de façade : 60 m.

==L'intérieur==
Le décor général est de [[Arnold de Hontoire]], chef de file d'une célèbre école liégeoise de sculpture, contemporain et concurrent de Jean Delcour qui, comme lui, s'est perfectionné auprès de grands maîtres italiens pendant plus de 10 ans. La statuaire a été réalisée par ses disciples, Cornelis Vander Veken, Renier Panhay de Rendeux et surtout [[Guillaume Evrard]], de la même école liégeoise et romaine, considéré comme le plus grand sculpteur liégeois du {{s-|XVIII|e}}, dont on peut admirer cinq des huit chefs-d'œuvre à Saint-Hubert : les quatre évangélistes et l'autel saint Sébastien, actuellement maître-autel de l'église d'Awenne, qui provient de la chapelle de l'abbé.

=== Vitraux ===
L'église conserve, dans la première travée du bras nord du transept, en surplomb de l'arc ouvrant sur le déambulatoire, un vitrail posé en avril 1542, don d'[[Adolphe XIII de Schaumbourg|Adolphe de Schauenburg]] (1511-1556), chanoine (1528), puis prévôt de la cathédrale de Liège (1533), alors coadjuteur de Cologne<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Richard|nom1=Jusseret|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Quelques précisions sur le vitrail d'Adolphe de Schauenburg|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=100|pages totales=228}}</ref> (1533-1547), enfin archevêque de Cologne (1547-1556).

=== Mobilier ===
La basilique conserve un mobilier important :
*l<nowiki>'</nowiki>'''[[Autel (religion)|autel]]''' de saint Hubert, réalisé en 1648, sous l'abbatiat de Nicolas de Fanson ;
* un '''retable de la Passion du Christ''' comportant 24 panneaux en émaux de Limoges du second tiers du XVIe siècle (1530-1560), fortement endommagé par des soldats huguenots en octobre 1568, rattaché à l'atelier de Martin Didier et inspiré de la [[Petite Passion]] (1511) d'[[Albrecht Dürer]]<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Jacques|nom1=Toussaint|prénom2=|nom2=|titre chapitre=Le retable de la Passion du Christ|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=161|pages totales=228}}</ref>. Le vol de deux des panneaux ("L'ascension à Béthanie" et "Le miracle de la Pentecôte") a malheureusement été constaté le 11 avril 2017<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Nouvelles {{!}} Saint-Hubert d'Ardenne|url=http://www.sha.be/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=13&cntnt01returnid=39|site=www.sha.be|consulté le=2017-04-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=|auteur1=|nom1=lesoir.be|titre=Deux pièces du XVIe siècle volées dans la Basilique de Saint-Hubert|périodique=lesoir.be|date=2017-04-13|issn=|lire en ligne=http://www.lesoir.be/1481984/article/actualite/fil-info/fil-info-styles/2017-04-13/deux-pieces-du-xvie-siecle-volees-dans-basilique-saint-hubert|consulté le=2017-04-16|pages=}}</ref>.
* un '''maître-autel''' en marbre<ref name="delmelle">Joseph Delmelle, ''Abbayes et beguinages de Belgique'', Rossel Édition, Bruxelles, 1973, {{p.|75-76}}.</ref>, de 1721, avec comme élément central une Vierge à l'enfant signée du nom du sculpteur Renier Panhay de Rendeux, les autres statues qui le décorent (Christ triomphant, saints Pierre et Paul, saint Benoît, sainte Scholastique, anges et angelots) pouvant être attribuées à Cornélis Vander Veken<ref name=":4">{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Michel|nom1=Lefftz|prénom2=Ignace|nom2=Vandevivere|titre chapitre=Mobilier, sculptures et ornements|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=115|pages totales=228}}</ref> ;
* des '''statues monumentales des quatre évangélistes''' de [[Guillaume Évrard|Guillaume Evrard]] (4 de ses 8 chefs-d’œuvre)<ref name=":4" /> ;
*les '''[[stalles]]''', œuvre d’[[ébénisterie]] de qualité terminée en 1733, sculptées par [[Jean-François Louis]], gendre de Arnold de Hontoire, et construites par Pierre Martiny, menuisier du bourg<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Josette|nom1=Paquay|prénom2=|nom2=|titre chapitre=L'iconographie des dix-huit bas-reliefs des stalles|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=145|pages totales=228}}</ref>. Elles sont décorées de dix-huit panneaux de [[chêne]] sculptés en [[bas-relief]] et présentent les principaux épisodes des vies de saint Benoît (au nord) et saint Hubert (au sud). Au solstice d'été (21 juin), le soleil levant illumine le troisième bas-relief des stalles de saint Hubert, représentant la conversion de saint Hubert<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le 21 juin, à 6 h 08, à la basilique|url=http://www.lavenir.net/cnt/159054|site=www.lavenir.net|consulté le=2016-04-03}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=Raymond Vbb|titre=Basilique de Saint Hubert, solstice été|url=https://www.youtube.com/watch?v=qboF8QZUnEE|date=2012-06-24|consulté le=2016-04-03}}</ref>.
*des '''[[orgues]]''' classiques, installées dans un [[Buffet (orgue)|buffet]] à deux corps daté de [[1685]], construites par Antoine le Picard (de Noyon, France)<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=|prénom1=Jean-Pierre|nom1=Félix|prénom2=Jérôme|nom2=Lejeune|titre chapitre=Le buffet d'orgue|titre ouvrage=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert|titre volume=|lieu=Namur|éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine|date=1999|isbn=978-2-874-00391-2|issn=|lire en ligne=|page début chapitre=150|pages totales=228}}</ref>. Le buffet est vraisemblablement de Arnold de Hontoire. Elles comptent actuellement 44 jeux complets, mais ont cependant été fortement modifiées vers 1930, où de nombreux jeux ont été transformés pour passer d'un orgue classique de la grande tradition française à un orgue romantique (wagnérien). On dote l'instrument d'un ventilateur électrique en 1923.
*le '''[[cénotaphe]]''' de saint Hubert, sculpté par [[Guillaume Geefs]] en 1847, commandé et offert à l'église par le roi [[Léopold Ier de Belgique|Léopold {{Ier}} de Belgique]]. Il est placé dans la grande chapelle à l'extrémité nord du transept. Réalisé en pierre de France, il se présente comme un sarcophage en forme de [[parallélépipède]] de style néo-gothique, surmonté d'une statue de saint Hubert en [[marbre de Carrare]]. Huit scènes de la vie du saint décorent les faces du monument.
*un ensemble de seize '''toiles monumentales''' réalisées entre 1840 et 1865 : le [[chemin de croix]] par trois professeurs de l'Académie d'Anvers, la conversion de saint Hubert par Lambert Mathieu et saint Hubert en prière dans la forêt par Maximilien Gillard, deux peintres importants de la région, ainsi que quelques copies d’œuvres célèbres (Rubens...) qui complètent l'ensemble.

==Commentaire==
Jacques Charneux et Bernard Wodon écrivent à propos de l'édifice religieux : {{Début citation}}Unique en son genre au sud de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], l'ensemble abbatial hubertin possède la monumentalité, la grandeur et l'élégance ; aux formes archaïques parfois, racées souvent, éloquentes toujours<ref>''Le [[Patrimoine majeur de Wallonie]]'', Namur, 1993, p. 398.</ref>.{{Fin citation}}

== Galerie ==

<gallery>
Image: Saint-Hubert JPG02.jpg|La basilique et le [[Abbaye de Saint-Hubert|Palais Abbatial]].
Image:Saint-Hubert 050421 (10).JPG|Place de l'Abbaye
Image:St-Hubert basilique chevet.jpg|Le chevet de la basilique.
Image:St-Hubert basilique nord.JPG|La Basilique vue du nord.
Image:Saint-Hubert 100410 (5).JPG|Le [[Chœur (architecture)|chœur]] de la basilique.
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (7).JPG|Les [[Stalles]] de Jean-François Louis et Pierre Martiny.
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (6).JPG|[[Cénotaphe]] de Saint [[Hubert de Liège|Hubert]] sculpté par [[Guillaume Geefs]] (1847).
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (3).JPG|Le [[portail]] sud de la basilique.
Image: AutelSaintHubert.JPG|L'autel de saint Hubert.

</gallery>
{{message galerie}}

== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}

== Voir aussi ==

{{Autres projets|commons=Category:Basilique des Saints-Pierre-et-Paul (Saint-Hubert)|commons titre=La basilique Saints-Pierre-et-Paul}}

=== Articles connexes ===
* [[Abbaye de Saint-Hubert]]
* [[Liste des abbés de Saint-Hubert]]

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|prénom1=Alain |nom1=Dierkens |lien auteur1= |directeur1= oui|prénom2=Jean-Marie |nom2=Duvosquel |lien auteur2= |directeur2= oui|prénom3= Nathalie |nom3= Nys |lien auteur3= |directeur3= oui | et al.= oui|titre=L'ancienne église abbatiale de Saint-Hubert |lieu=Namur |éditeur=Ministère de la Région wallonne, Division du Patrimoine |pages totales=228 |année=1999 |isbn=978-2-874-00391-2}}.
* {{Ouvrage
| langue = français
| prénom1 = Pierre-Paul
| nom1 = Dupont
| postnom1 =
| titre = Saint-Hubert en Ardenne
| sous-titre =
| éditeur = Éditions J. Duculot S.A.
| collection = Wallonie, Art et Histoire
| lieu = Gembloux
| mois =
| année = 1971
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| tome =
| pages totales = 64
| passage =
| isbn =
| lire en ligne =
| id =
}}
* {{Ouvrage
| langue = français
| prénom1 = Thierry
| nom1 = Réjalot
| postnom1 = o.s.b.
| titre = Saint Hubert-en-Ardenne
| sous-titre = Manuel du Pèlerin & du Visiteur au Sanctuaire de Saint Hubert-en-Ardenne
| éditeur = Imprimerie J. Duculot
| collection =
| lieu = Gembloux
| mois =
| année = 1926
| volume =
| tome =
| pages totales = 144
| passage =
| isbn =
| lire en ligne =
| id =
}}
* {{ouvrage|prénom1= |nom1=|responsabilité1=|titre=Le patrimoine monumental de la Belgique|volume=14|titre volume=Wallonie, Luxembourg, Neufchâteau|éditeur=Pierre Mardaga, éditeur|lien éditeur=Mardaga (éditions)|année=1989|lieu=Liège|numéro d'édition= |année première édition= |pages totales=|passage=274-280|lire en ligne|consulté le= |isbn=2-8021-0090-4|id=PMDB}}

=== Liens externes ===
* [http://mrw.wallonie.be/dgatlp/documents/bcpat/details.asp?CODEUNIQUE=84059-CLT-001 Bien classé sur le site de la DGATLP]
* [http://www.sainthubert.be Saint-Hubert par la carte postale ancienne et par les livres.]

{{Portail|baroque|catholicisme|architecture chrétienne|province de Luxembourg}}

{{DEFAULTSORT:Saint-Hubert, Basilique}}
[[Catégorie:Basilique en Belgique]]
[[Catégorie:Patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne|Basilique]]
[[Catégorie:Patrimoine classé à Saint-Hubert|Basilique]]
[[Catégorie:Architecture gothique en Belgique|Basilique]]
[[Catégorie:Église baroque en Belgique|Saint-Hubert]]
[[Catégorie:Église gothique|Saint-Hubert]]
[[Catégorie:Église dans la province de Luxembourg|Saint-Hubert]]

Lasseindra Ninja

2017-03-04T17:53:27Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

'''Lasseindra Ninja''', de son vrai prénom Xavier, est une danseuse [[queer]] professionnelle d'origine guyanaise née à la fin des années 1980. C'est une figure emblématique du voguing en France (également appelé la [[Vogue (danse)|vogue]]), danse urbaine inventée par les queers de couleurs à New York dans les années 80<ref>{{Lien web|langue=|titre=Golden stage, le festival de Hip-Hop à la Villette met en valeur le voguing|url=http://culturebox.francetvinfo.fr/danse/danses-urbaines/golden-stage-le-festival-de-hip-hop-a-la-villette-met-en-valeur-le-voguing-237425|site=francetvinfo.fr|date=6 décembre 2016|consulté le=}}</ref>.

== Biographie ==
Elle débute le voguing à 20 ans, en étant recrutée dans l'un des plus célèbres collectifs de New York<ref>{{Lien web|langue=|titre=Paris is voguing - VICE|url=https://www.vice.com/fr/article/paris-is-voguing-full|site=voce.fr|date=1 août 2016|consulté le=}}</ref> avant d'importer le concept en France, principalement à Paris où elle organise ses propres balls (ou ballrooms) où [[Drag queen|drag queens]] et [[Transsexuel|transsexuels]] peuvent exprimer librement leur identité<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le docu Paris is Voguing est désormais disponible en streaming|url=http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/docu-paris-voguing-streaming-vice/|site=http://www.konbini.com|date=Juillet 2016|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=La culture vogue célébrée par la Red Bull Music Academy|périodique=20minutes.fr|date=2015-10-22|lire en ligne=http://www.20minutes.fr/culture/1714995-20151022-culture-vogue-celebree-red-bull-music-academy|consulté le=2017-03-04}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Se déhancher, de la mode au voguing|url=https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-vagues/defiler-25-se-dehancher-de-la-mode-au-voguing|site=https://www.franceculture.fr/|date=29 décembre 2015|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Quand le public défile comme les mannequins Vogue|url=http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jazz-l-ouest-quand-le-public-defile-comme-les-mannequins-vogue-4608875|site=http://www.ouest-france.fr|date=13 novembre 2016|consulté le=}}</ref>.

== Lasseindra et le voguing à Paris ==
En France, Lasseindra Ninja a créé la House of Ninja, l'une des "houses" de voguing les plus internationales<ref>{{Lien web|nom1=Says|prénom1=Timide|titre=Lasseindra Ninja : Paris is Voguing !|url=http://www.barbieturix.com/2016/01/13/lasseindra-ninja-paris-is-voguing/|site=Barbi(e)turix !!|consulté le=2017-03-04}}</ref> de Paris. Elle reconnaît l'héritage des ses ainés Stéphane Mizrahi et GIo Brooks, qui ont pratiqué cette danse en France avant elle.

En interview sur la RTS<ref>{{Lien web|titre=Audio: Lasseindra Ninja en interview|url=https://www.rts.ch/play/radio/pl3in-le-poste/audio/lasseindra-ninja-en-interview?id=8351409|site=Play RTS|consulté le=2017-03-04}}</ref>, elle dit avoir importé le voguing dans le milieu du [[hip-hop]] parisien : «'' ''Ils pensaient que c’était une danse où on allait retrouver le genre féminin alors que (…) ce n’est pas une danse qui a été créée à l’origine par des femmes biologiques ''».''

Lasseindra apparaît dans le documentaire ''Paris is voguing'' (2016) de Gabrielle Culand, diffusé à la télévision sur France 4. Il présente notamment les ballrooms du voguing, des concours de beauté à la frontière entre défilé de mode et battle de danse<ref>{{Lien web|nom1=Monville|prénom1=Quentin|titre=Les Inrocks - Le voguing : des balls à la danse contemporaine|url=http://www.lesinrocks.com/2014/07/09/actualite/voguing-balls-danse-contemporaine-11514684/|site=Les Inrocks|date=2014-07-09|consulté le=2017-03-04}}</ref>.

Pour Lasseindra, les codes des ballrooms américains ont encore du mal à se faire comprendre aussi bien dans le milieu hétérosexuel que gay : ''«'' ça reste difficile pour les blancs la Ballroom scène car c'est une culture de blacks. ''»''

== Citations ==

''« Le Ball, c'est exprimer une souffrance ressentie et inventer sa vie. On dit le 'Vogue' pour la danse ou 'She's voguing''' <ref>{{Lien web|langue=|titre=Voguing à Paris : l'interview de Lasseindra Ninja (House of Ninja) pour le livre "Strike a pose : Histoire(s) du Voguing"|url=http://www.desailessuruntracteur.com/Voguing-a-Paris-l-interview-de-Lasseindra-Ninja-House-of-Ninja-pour-le-livre-Strike-a-pose-Histoire-s-du-Voguing_a41.html|site=http://www.desailessuruntracteur.com/|date=Lundi 24 Septembre 2012|consulté le=4 mars 2017}}</ref>''».''

''« Une fois qu’on arrive dans ce monde (du voguing), on peut être qui on veut, qui on est réellement.<ref>{{Lien web|langue=|titre=Dick Annegarn + Lasseindra Ninja|url=https://www.franceinter.fr/emissions/ouvert-la-nuit/ouvert-la-nuit-24-avril-2014|site=https://www.franceinter.fr|date=24 avril 2014|consulté le=}}</ref> »''

''« Chez les Antillais et les Africains, l’homosexualité n’existe pas. Nos familles sont souvent très religieuses. C’est mal vu alors si on ne rentre pas dans les clous, on est éjectés. C’est violent. On est obligés de jouer un rôle. Finalement, on est vraiment nous-mêmes ici, dans le milieu des ballrooms''.<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le voguing ressort du placard|url=http://next.liberation.fr/arts/2016/01/04/le-voguing-ressort-du-placard_1424277|site=liberation.fr/|date=16 janvier 2014|consulté le=}}</ref>»

== Références ==
<references />

{{Portail |danse|LGBT}}
[[Catégorie:naissance en Guyane]]
[[Catégorie:nom de scène]]
[[Catégorie:danseur français]]
[[Catégorie:Culture afro-américaine]]
[[Catégorie:Culture LGBT]]

Jean-Yves Marin

2017-02-03T17:31:36Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Voir homonymes|Marin}}

{{Infobox Biographie
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| profession = [[Médiéviste]] [[Archéologue]] Conservateur en chef du patrimoine
| hommage =Chevalier de l’[[Ordre national de la Légion d’honneur]] (2009)
Officier de l'[[Ordre national du Mérite (France)|Ordre National du Mérite]] (2015)
| famille =
| occupation =Directeur des Musées d'art et d'histoire de Genève
}}

'''Jean-Yves Marin''' est un [[archéologue]], [[médiéviste]] et conservateur en chef du patrimoine français. Il est né à [[Caen]] en [[1955]].

==Biographie==
Jean-Yves Marin a fait ses [[Université de Caen Basse-Normandie|études universitaires à Caen]] et s’est spécialisé en archéologie urbaine du [[Moyen Âge]].

D’abord archéologue municipal de Caen, il dirige de nombreux chantiers de fouilles et devient [[conservateur de musée|conservateur]], puis directeur du [[Musée de Normandie]] jusqu’en [[2009]].

Depuis 2009, il dirige le [[Musée d’art et d’histoire de Genève]] et ses différents sites - le [[Musée Rath]], la [[Maison Tavel]], le Cabinet d'arts graphiques et la [[Bibliothèque d'art et d'archéologie (Genève)|Bibliothèque d'art et d'archéologie]] - en qualité de directeur.

Il est également:
* membre du Conseil scientifique de la [[Cité du Vin|cité du Vin à Bordeaux]]
* membre du Comité d'orientation pour la rénovation du [[Musée de l'Homme]] à Paris
* membre du Conseil scientifique du [[Mémorial de Caen|Mémorial de Caen pour la Paix]]
Jean-Yves Marin est également professeur associé de l'[[Université Senghor d'Alexandrie]] depuis [[1996]] et assure des enseignements dans diverses [[Université|universités]] européennes, notamment un cours sur la déontologie, sujet pour lequel son expertise est reconnu internationalement<ref name=":0">{{Article|langue=français|auteur1=Luc Debraine|titre=Course à l’éthique au Musée olympique|périodique=L'Hebdo|date=25.02.2016|issn=|lire en ligne=http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/course-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9thique-au-mus%C3%A9e-olympique|pages=}}</ref>. Il est régulièrement sollicité pour participer à des colloques internationaux sur ce thème, en tant qu'intervenant ou organisateur. Le plus récent a eu lieu à Genève en décembre 2016 pour les 30 ans du code de déontologie de l'[[ICOM]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le code de déontologie de l’ICOM fête ses 30 ans. Les 7 et 8 décembre, le MAH co-organise un colloque sous forme de bilan.|url=http://blog.mahgeneve.ch/le-code-de-deontologie-de-licom-fete-ses-30-ans/|site=blog des Musées d'art et d'histoire|date=6 décembre 2016|consulté le=}}</ref>.

Il est membre du Conseil scientifique du Master of Advanced Studies (MAS) en conservation du patrimoine et muséologie de [[Université de Genève|l'Université de Genève]].

Il s'engage très tôt au sein du [[Conseil international des musées]] (ICOM) et devient président du comité français (1992-1998), puis président du Comité International des Musées d’archéologie et d’histoire (1998-2004), ainsi que membre du Comité International de déontologie des Musées (1998-2004).

De 2010 à 2016, il dirige le projet de rénovation et d'agrandissement du [[Musée d'art et d'histoire de Genève]] confié à l'Atelier [[Jean Nouvel]] et rédige un projet scientifique et culturel<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le MAH présente son nouveau projet culturel et scientifique|url=http://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/le-mah-presente-son-nouveau-projet-culturel-et-scientifique?id=7440663|site=rts.ch|date=1er février 2016|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jean-Yves Marin|titre=Projet scientifique et culturel du Musée d'art et d'histoire de Genève|passage=|lieu=Genève|éditeur=Musée d'art et d'histoire|année=2015|pages totales=81|isbn=|lire en ligne=http://doc.rero.ch/record/258259}}</ref>. Depuis le refus du projet par referendum en février 2016, il participe à la mise en place d'un nouveau projet.

==Expositions==
En qualité de directeur du réseau muséal du Musée d'art et d'histoire de Genève, Jean-Yves Marin assure la coordination du programme des expositions<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jean-Yves Marin|titre=La programmation de musée, un exercice d’équilibrisme|périodique=Blog des Musées d'art et d'histoire|date=18 juillet 2013|issn=|lire en ligne=http://blog.mahgeneve.ch/la-programmation-de-musee-un-exercice-dequilibrisme/|pages=}}</ref> et dans ce cadre a mené une cinquantaine d'expositions dont :
* « Les sujets de l'abstraction » (Musée Rath - 2011)
* « L'horlogerie à Genève » (Musée Rath - 2011/2012)

* « Héros Antiques » (Musée d'art et d'histoire -2013/2014)
* « Courbet, les années suisses » (Musée Rath - 2014/2015)
* « Byzance en Suisse » (Musée Rath - 2015/2016)
* « Devenir suisse » (Maison Tavel - 2015/2016)
* « Jean-Pierre Saint-Ours » (Musée d'art et d'histoire - 2015/2016)
Il a également été commissaire de nombreuses expositions régionales et internationales dont :
* « Les barbares et la mer. Les migrations des peuples du nord-ouest de l’Europe du Ve au Xe siècle » (Caen 1992)
* « I Normanni popolo d’Europa. 1030-1200 » (Rome - Venise 1993)
* « Les Ailes de Dieu » (Bari – Caen 2000)
* « Les Normands en Sicile. XIe-XXIe siècles. Histoire et légendes » (Caen 2006)
* « Chefs-d’œuvre du gothique en Normandie. Sculpture et orfèvrerie du XIIIe au {{s-|XV|e}} » (Caen – Toulouse 2008)
Depuis son arrivée au MAH, Jean-Yves Marin a développé une politique nationale et internationale d'exposition des collections du Musée d'art et d'histoire en s'appuyant sur un partenariat public-privé d'envergure. Cette politique a notamment porté ses fruits avec l'exposition « Geneva at the Heart of Time - The Origin of Swiss Watchmaking Culture » qui a été primée en Chine en mai 2016, obtenant le ''Best Cooperation Award'' qui récompense les meilleures expositions internationales organisées en Chine<ref>{{Article|langue=|auteur1=Estelle Fallet|titre=«Geneva at the Heart of Time» primée en Chine|périodique=Blog des Musées d'art et d'histoire|date=24 mai 2016|issn=|lire en ligne=http://blog.mahgeneve.ch/geneva-at-the-heart-of-time-primee-en-chine/|pages=}}</ref>.

==Publications==
Jean-Yves Marin est l'auteur d’une cinquantaine d’articles et de comptes-rendus de fouilles archéologiques (''Annales de Normandie'', ''[[Gallia (revue)|Gallia]]'', ''Archéologie médiévale'') et de nombreuses contributions dans des catalogues d’exposition.

* « La représentation de l’Europe dans les expositions » in ''Museum International'' n°211, 2001.
* « What is history museum in Europe today ? » in ''The issues and challenges ou urban history museums'', Séoul, 2003.
* « Le statut des restes humains, les revendications internationales in ''Le patrimoine culturel religieux'', L’Harmattan, Paris, 2008.
* « Rendre le patrimoine colonial » in ''Musées et collections publiques de France'' {{numéro|254}}, 2008.
Il a participé à la rédaction du code de déontologie de l’ICOM édité en 2007<ref name=":0" />.

Jean-Yves Marin est également l'auteur de nombreuses tribunes dans les quotidiens français ''[[Le Monde]]''<ref>{{Article|langue=|auteur1=Jean-Yves Marin|titre=Un musée postcolonial|périodique=Le Monde|date=20.06.2006|issn=|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/06/20/un-musee-postcolonial-par-jean-yves-marin_785795_3232.html|pages=}}</ref>, ''[[La Croix]]''<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jean-Yves Marin|titre=Les musées sont-ils des prédateurs ?|périodique=La Croix|date=16.11.2006|issn=|lire en ligne=http://www.la-croix.com/Archives/2006-11-16/Les-musees-sont-ils-des-predateurs-.-Par-Jean-Yves-Marin-conservateur-en-chef-du-Musee-de-Normandie-Caen-ancien-membre-du-Comite-international-de-deontologie-du-Conseil-international-des-musees-_NP_-2006-11-16-276815|pages=}}</ref>et ''[[Le Figaro]]'' ainsi que dans les quotidiens suisses, [[Le Temps (quotidien suisse)|''Le Temps'']]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jean-Yves Marin|titre=Comment réagir aux destructions volontaires du patrimoine culturel?|périodique=Le Temps|date=20 mai 2015|issn=|lire en ligne=https://www.letemps.ch/opinions/2015/05/20/reagir-aux-destructions-volontaires-patrimoine-culturel|pages=}}</ref> ''et'' [[Tribune de Genève|''la Tribune de Genève'']].

Il dirige la publication des catalogues d'expositions et des catalogues raisonnés du MAH et assure la direction de la publication de la revue annuelle ''Geneva,'' qui dès 2017 sera publiée exclusivement en version numérique<ref>{{Lien web|langue=|titre=Genava: une évolution nécessaire|url=http://blog.mahgeneve.ch/genava-une-evolution-necessaire/|site=Blog des Musées d'art et d'histoire|date=12 janvier 2017|consulté le=}}</ref>.

==Distinctions==
* Chevalier de la [[Légion d’honneur]] (2009)
* Prix spécial pour l’histoire de l’art 1997 de l’Assemblée régionale de Sicile et de l’Académie Siculo-normande
* Officier de l[[Ordre national du Mérite (France)|'Ordre National du Mérite]] (2015)<ref>{{Lien web|langue=|titre=Remise à M. Jean-Yves Marin, Directeur des Musées d’Art et d’Histoire de la Ville de Genève, des insignes d’Officier de l’Ordre national du Mérite|url=http://www.ambafrance-ch.org/Remise-a-M-Jean-Yves-Marin-Directeur-des-Musees-d-Art-et-d-Histoire-de-la-Ville|site=La France en Suisse|date=28 octobre 2015|consulté le=}}</ref>

== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* [http://explore.rero.ch/primo_library/libweb/action/search.do?ct=Next+Page&pag=nxt&indx=1&pageNumberComingFrom=1&frbg=&rfnGrpCounter=1&indx=1&fn=search&dscnt=1&scp.scps=scope%3A(OpenArchive_GE)%2Cscope%3A(VTLS_GE)%2Cscope%3A(SFX_GE)%2Cscope%3A(rerodocmarc)%2Cprimo_central_multiple_fe&mode=Basic&vid=GE_V1&fctV=books&ct=facet&rfnGrp=1&srt=rank&tab=default_tab&fctN=facet_rtype&dum=true&vl(freeText0)=Jean%20Yves%20Marin&dstmp=1479815894182 RERO]
* [http://blog.mahgeneve.ch/author/jymarin/ Blog des Musées d'art et d'histoire de Genève]

== Notes et références ==
{{Références}}

{{Portail|archéologie}}

{{DEFAULTSORT:Marin, Jean-Yves}}
[[Catégorie:Archéologue français]]
[[Catégorie:Directeur de musée]]
[[Catégorie:Naissance à Caen]]
[[Catégorie:Naissance en 1955]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université de Caen]]
[[Catégorie:Membre du Forum des 100 de 2013]]

Paolo Basso

2016-11-21T13:37:22Z

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{{voir homonymes|Basso}}
{{pub|date=14 novembre 2016}}
{{Infobox Biographie2
| image = Paolo Basso, Best Sommelier of the World 2013.jpg
| légende = Paolo Basso en 2012.
}}
'''Paolo Basso''', né le 31 octobre 1966 à [[Besnate]] ([[Lombardie]]), est un [[œnologue]] et [[sommelier]] italo-suisse, vainqueur du concours de Meilleur Sommelier du Monde 2013<ref name="world">[http://www.sommellerie-internationale.com/en/asi_winners/ A.S.I Winners (1969 - Today)]</ref> à Tokyo.

== Biographie ==
Paolo Basso est l’un des seuls six sommeliers à avoir remporté les deux titres : il décroche le titre européen<ref>[http://www.sommellerie-internationale.com/en/continental_winners/ A.S.I. Contests of the Best Sommelier of Europe]</ref> en 2010 et il est sacré champion du monde<ref>[http://www.sommellerie-internationale.com/en/asi_winners/ A.S.I. Winners]</ref>{{,}}<ref name="PB">[http://www.gastronomietourisme.ch/basso_champion_d_europe.pdf Paolo Basso], sur le site ''gastronomietourisme.ch''</ref>en 2013. En outre, Meilleur Sommelier de Suisse<ref>[http://www.sommeliers-suisses.ch/F-competitions.php Meilleur Sommelier de Suisse ASSP]</ref> en 1997.

Italien d’origine, il vit aujourd’hui en Suisse et possède la double nationalité. Il se forme à l’école hôtelière et poursuit sa formation auprès de l’Association Suisse des Sommeliers Professionnels (ASSP)<ref>[https://www.sommellerie-internationale.com/en/asi_winners_2013_paolo_basso/ ASSP]</ref>.

Il est actif internationalement comme consultant du groupe hôtelier de luxe Kempinski et collabore à la promotion des vins suisses avec l’organisation Swiss Wine Promotion. Il collabore régulièrement depuis plusieurs années avec la marque de café Nespresso. Depuis septembre 2014 il signe la carte des vins d’Air France. En 2016 il est l’ambassadeur des foires aux Vins de Carrefour

Membre du jury des plus prestigieux concours internationaux de dégustation comme le Decanter World Wine Awards<ref>[http://www.decanter.com/awards-home/the-dwwa-judges/dwwa-judge-profile-paolo-basso-261166/ DWWA Judge profile]</ref>, le Vinitaly 5 Stars Wines Awards<ref>[http://www.vinitaly.com/en/exhibitor-area/vinitaly-international-competitions/5-Star-Wines/judges/paolo-basso/ The judge of 5 Stars Wines Awards]</ref>, le Grand Prix du Vin Suisse<ref>[http://www.grandprixduvinsuisse.ch/v2b_home_fr.php Grand Prix du Vin Suisse]</ref>, il collabore avec différents magazines et guides dans le secteur du vin, en Suisse et à l’étranger.

Il exerce une activité d’enseignant à l’Ecole hôtelière de Lausanne et à l’Ecole du Vin de Changins, en Suisse et à l’école Worldsom de Bordeaux, dont il est le parrain des cours et d’intervenant lors de nombreux séminaires et évènements liés à la gastronomie. Il est membre du comité technique de l’Association de la Sommellerie Internationale (ASI).

En 2014 il a été nommé « sommelier de l’Année » par le Comité Grands Crus d’Italie<ref>[http://www.maestrodartemestiere.it/en/libro-d-oro/2016/paolo-basso Maestro d’Arte e Mestieri]</ref>, l’association des plus prestigieux producteurs de vin d’Italie.

Il gère également i à [[Lugano]], en [[Suisse]], sa propre société: Paolo Basso Wine<ref>[http://www.vinitaly.com/en/exhibitor-area/vinitaly-international-competitions/5-Star-Wines/judges/paolo-basso/ Paolo Basso biographie]</ref>. En outre il produit ses propes vins: Il Rosso di Chiara et Il Bianco di Chiara.

== Palmarès ==
* 2013 : Meilleur Sommelier du Monde<ref name="world" />
* 2010 : meilleur sommelier d'Europe<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/22/97001-20101122FILWWW00557-paolo-basso-elu-meilleur-sommelier-d-europe.php « Paolo Basso, meilleur sommelier d'Europe »], sur le site ''lefigaro.fr'', 22 novembre 2010</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.sommellerie-internationale.com/en/asi_contests_2010mse_strasbourg/ « Paolo Basso, Switzerland, Best Sommelier of Europe 2010 »], sur ''sommellerie-internationale.com''</ref>.
* 1997 : Meilleur Sommelier de Suisse<ref name="PB" />

== Bibliographie ==
* Paolo Basso et Pierre-Emmanuel Buss - ''Le vin selon le meilleur sommelier du monde'' - éditions Favre 2016
* Paolo Basso - ''Sommelier’s Heaven: The Greatest Wine Cellars of the World'' - éditions Braun Publsihing 2015

==Notes et références==
{{Références|taille=30}}

== Voir aussi ==
* [[Œnologue]]
* [[Sommelier]]

== Liens externes ==
* [http://www.paolobassowine.ch/ www.paolobassowine.ch]
* [http://www.sommellerie-internationale.com/en/ Site de l'A.S.I.]

{{Portail|vigne et vin|Tessin|Italie}}

{{DEFAULTSORT:Basso, Paolo}}
[[Catégorie:Naissance dans la province de Varèse]]
[[Catégorie:Personnalité italienne du XXe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité italienne du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité tessinoise]]
[[Catégorie:Sommelier]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1966]]
[[Catégorie:Article au ton publicitaire]]

Paul Mirguet

2016-11-17T18:45:09Z

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{{Infobox Politicien
| charte =
| nom = Paul Mirguet
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| fonction1 = Député [[1958]]-[[1962]]
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}}

'''Paul Mirguet''' (1911-2001) est un homme politique français.

==Biographie==
Il est né le 12 décembre 1911 à [[Failly]], petit village près de Metz. Ses parents sont paysans. Impressionné par son potentiel, le maître d'école du village insiste auprès de la famille pour que Paul poursuive des études. Il prend donc le train tous les jours pour étudier à Metz.
Avant la [[seconde Guerre mondiale]] il travaille dans le commerce de viande.

Lors de la [[bataille de France]] il est mobilisé à bord d'un dragueur de mines. Après l'armistice il retourne en Moselle avant d'être expulsé avec les autres habitants du village de Failly en novembre 1940.

Il arrive dans la région du [[Le Blanc (Indre)|Blanc]] en 1941 pour des raisons professionnelles. Dynamique, entreprenant et courageux, il y organise un mouvement de Résistance en 1942 sous le pseudonyme « Surcouf » et intègre l'[[Armée secrète (France)|Armée secrète]] en 1943. Il entre dans la clandestinité à la fin de cette année<ref>http://creban.ifrance.com/journal/perdriset.html</ref>. Il dirige la section du département de l'Indre de l'[[Armée secrète (France)|Armée secrète]] après l'arrestation du capitaine René Antoine ("Carpi") le 28 avril 1944<ref>http://wwwphp.ac-orleans-tours.fr/crdp/cddp36//article.php3?id_article=123</ref>{{,}}<ref>,Jean-Luc Anglès et Patrick Grosjean, "Paul Mirguet, alias ''Surcouf'', chef de l'Armée Secrète pour le secteur du Blanc, chef de l'Armée Secrète de l'Indre", p. 116-121, ''La Seconde Guerre mondiale en Pays Blancois'', Revue des Amis du Blanc et de sa région, 321 p., hors série n° 1, novembre 2009.</ref>.
Il rencontre Pierrette Marx, d'origine juive qu'il épouse. Elle aussi doit se cacher. Ils ont deux enfants, Jean-Charles et Marie-Christine.

Après la libération il est chargé de la logistique pour réapprovisionner la population. Ensuite, il quitte l'administration pour travailler à nouveau dans le commerce de la viande.

En 1947, il est élu conseiller municipal à la mairie de Metz sur la liste [[rassemblement du peuple français|RPF]].

Élu de l'[[Union pour la nouvelle République]] (UNR), il a été [[Liste des députés de la Moselle|député de la Moselle]] pendant la [[Ire législature de la Cinquième République française|{{Ire}} législature de la Cinquième République française]] du 20 novembre 1958 au 9 octobre 1962<ref>http://www.assembleenationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5303</ref>.

Il est connu pour être à l'origine de l'[[amendement Mirguet]], un texte visant à prendre « ''toutes mesures propres à lutter contre l'homosexualité'' »<ref>Projet de loi n°60-733, sous-amendement n°9 sur l'article 38.</ref>, classée comme "''fléau social''", et voté dans le cadre d'une loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance contre l'alcoolisme et le proxénétisme.

En 1957, il est lauréat, avec le projet « Sully », d'un concours pour la rénovation des [[abattoirs de la Villette]].

Il est mort le 22 mai 2001 à [[Metz]].

== Références ==
<references/>
{{Portail|Politique française|Lorraine|LGBT}}

{{DEFAULTSORT:Mirguet}}

[[Catégorie:Naissance en décembre 1911]]
[[Catégorie:Décès en mai 2001]]
[[Catégorie:Naissance dans le département de la Moselle]]
[[Catégorie:Décès à Metz]]
[[Catégorie:Député de la Moselle]]
[[Catégorie:Député de la Ire législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Personnalité du Rassemblement du peuple français]]
[[Catégorie:Personnalité de l'Union pour la nouvelle République]]
[[Catégorie:Homophobie en France]]
[[Catégorie:Opposition aux droits LGBT]]

Thierry de Montbrial

2016-09-27T16:38:23Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Voir homonymes|Montbrial}}
{{Infobox Biographie
| nom = Thierry de Montbrial
| image = Portrait Thierry de Montbrial.png
| légende = Thierry de Montbrial en 2016.
| nom de naissance = Thierry René Henri Magloire de Montbrial
| date de naissance = {{Date de naissance|3|3|1943|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Paris]] ([[France]])
| paysorigine = {{France}}
| date de décès =
| lieu de décès =
| profession =
| conjoint = [[Marie-Christine de Montbrial]]
| famille =
| notes =
}}

'''Thierry de Montbrial''', né le {{Date-|3|mars|1943}}<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11916619k/PUBLIC Notice d'autorité personne] sur le site du catalogue général de le [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref> à [[Paris]], est le fondateur et président de l'[[Institut français des relations internationales|Institut français des relations internationales (Ifri)]] qu'il a fondé en 1979<ref>{{Lien web|titre=IFRI - Institut Français des Relations Internationales - Observatoire des think tanks|url=https://www.oftt.eu/think-tanks/monographs/article/ifri-institut-francais-des-relations-internationales|site=www.oftt.eu|consulté le=2016-09-27}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web|titre=Thierry de MONTBRIAL|url=https://www.ifri.org/fr/a-propos/equipe/thierry-de-montbrial|site=www.ifri.org|consulté le=2016-09-27}}</ref>. Il est membre de l'[[Académie des sciences morales et politiques]] depuis 1992<ref>{{Lien web|titre=ASMP - Carrière de Thierry de Montbrial|url=http://www.asmp.fr/fiches_academiciens/montbrial_carriere.htm|site=www.asmp.fr|consulté le=2016-09-27}}</ref> et ancien président de l'[[Institut de France]]. Il est aussi membre associé de nombreuses académies étrangères<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1">{{Lien web|titre=Biographie {{!}} Thierry de Montbrial|url=http://www.thierrydemontbrial.com/biographie-detaillee/|site=www.thierrydemontbrial.com|consulté le=2016-09-27}}</ref>. Il est également le fondateur et président de la [[World Policy Conference|''World Policy Conference'' (WPC)]], qu'il a créée en 2008<ref>http://www.rfi.fr/com/20121127-world-policy-conference-5e-edition-cannes-7-10-decembre-2012.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Entretien au Press Club de France avec Thierry de Montbrial Président de l'Institut Français des Relations Internationales {{!}} AFP.com|url=https://www.afp.com/fr/infos/263/entretien-au-press-club-de-france-avec-thierry-de-montbrial-president-de-linstitut-francais-des-relations|site=www.afp.com|consulté le=2016-09-27}}</ref>.

== Biographie ==
Il est le fils de François de Montbrial, inspecteur général de la [[Banque de France]], et de Monique Lecuyer-Corthis. Petit-fils d'[[André Corthis]]<ref>[http://xxlplan.ovh.net/~thierryd/pdf/rep_th.pdf Discours de remise de la légion d'honneur], XXLPlan.</ref>, il épouse, en 1967, [[Marie-Christine de Montbrial|Marie-Christine Balling]] {{incise|fille de Charles Balling (X1935)<ref name="AX">De la promotion X1935, cf. {{Lien web |langue=fr |titre=Fiche de Charles Balling |url=http://kx.polytechniciens.com/?page=AX_FICHE_ANCIEN&ancc_id=19350006 |site=le site de l’[[Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique]] (l’AX) |lieu=Paris |consulté le=30 juillet 2015 }} ; y est notamment indiqué que Charles Balling a choisi « l'artillerie » à sa sortie de l'École.</ref>{{,}}<ref name="Polytech.Fiche">Ouvrir la {{Lien web |langue=fr |titre=Page d’accueil |url=http://www.bibliotheque.polytechnique.fr |site=le site de la bibliothèque de l’École polytechnique |lieu=Palaiseau |consulté le=30 juillet 2015 }}, sélectionner l’onglet « ''Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne'' », effectuer la recherche sur « Charles Balling », résultat obtenu : « Balling, Charles Paul Louis (X 1935 ; 1912-2007) ».</ref>}} devenue ensuite [[Producteur de cinéma|productrice de cinéma]] (StarDance Pictures). Il est le père de [[Thibault de Montbrial]], avocat, et d'Alexandra Pilleux-de Montbrial.

=== Formation ===
Thierry de Montbrial est ancien élève de l'[[École polytechnique (France)|Ecole Polytechnique]]<ref name="AX2">De la promotion X1963, cf. {{Lien web |langue=fr |titre=Fiche de Thierry de Montbrial |url=http://kx.polytechniciens.com/?page=AX_FICHE_ANCIEN&ancc_id=19630207 |site=le site de l’[[Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique]] (l’AX) |lieu=Paris |consulté le=30 juillet 2015 }} ; y est notamment indiqué le grade de Thierry de Montbrial : « ingénieur général des mines ».</ref>{{,}}<ref name="Polytech.Fiche2">Ouvrir la {{Lien web |langue=fr |titre=Page d’accueil |url=http://www.bibliotheque.polytechnique.fr |site=le site de la bibliothèque de l’École polytechnique |lieu=Palaiseau |consulté le=30 juillet 2015 }}, sélectionner l’onglet « ''Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne'' », effectuer la recherche sur « Thierry de Montbrial », résultat obtenu : « Montbrial, Thierry René Henri Magloire de (X 1963) ».</ref> (X63) ancien ingénieur général au [[Corps des mines|corps des Mines]] (1969) et docteur en économie de l'[[Université de Californie (Berkeley)|université de Californie, Berkeley]]<ref name=":0" /> ([[Californie]], [[États-Unis]]). Il a consacré sa thèse à la dimension temporelle dans la théorie économique de l'équilibre général, sous la direction du professeur [[Gérard Debreu]]<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Par JEAN-CHRISTOPHE|nom1=PLOQUIN|titre=Thierry de Montbrial, éloge de la goutte d’eau|périodique=La Croix|date=2015-03-27|issn=0242-6056|lire en ligne=http://www.la-croix.com/Actualite/France/Thierry-de-Montbrial-eloge-de-la-goutte-d-eau-2015-03-27-1296163|consulté le=2016-09-27}}</ref> ([[prix Nobel d'économie]] en 1963).

=== Carrière ===
[[Corps des mines|Ingénieur général des mines]] (honoraire depuis 1995), il a dirigé le département de sciences économiques de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] entre 1974 et 1992. Il a été professeur à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] (1973- 2008) et titulaire de la chaire Economie appliquée et relations internationales au [[Conservatoire national des arts et métiers|Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)]] (1995-2008). Depuis 2008, il est professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers.

En 1973, [[Michel Jobert]], alors ministre des Affaires étrangères, le charge de mettre en place le [[Centre d’analyse et de prévision]] (CAP) dont il sera le premier directeur jusqu’en 1979, date à laquelle [[Jean-Louis Gergorin]] lui succédera.

En 1979, il crée l'[[Institut français des relations internationales|Institut français des relations internationales (Ifri)]] qui publie le rapport annuel ''Ramsès'' (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies)<ref>{{Lien web|titre=Publications {{!}} IFRI - Institut français des relations internationales|url=https://www.ifri.org/fr/publications?term_node_tid_depth_1=2412|site=www.ifri.org|consulté le=2016-09-27}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Ramses 2016 - Dunod|url=http://www.dunod.com/entreprise-economie/economie-et-sciences-politiques/essais-et-documents-en-economie/ramses-2016|site=www.dunod.com|consulté le=2016-09-27}}</ref> et la revue ''[[Politique étrangère (revue)|Politique étrangère]]''<ref>{{Lien web|titre=Publications {{!}} IFRI - Institut français des relations internationales|url=https://www.ifri.org/fr/publications?title=&field_contenugen_fc_auteur_int_target_id=All&field_themes_associes_tid=All&field_date_de_publication_value%255Bvalue%255D%255Byear%255D=&term_node_tid_depth_1=2356&sort_by=field_date_de_publication_value&sort_order=DESC|site=www.ifri.org|consulté le=2016-09-27}}</ref>.

En 2008, il lance la [[World Policy Conference|''World Policy Conference'' (WPC)]], rencontre annuelle autour des questions de [[gouvernance mondiale]] réunissant des personnalités du monde politique, économique et social. La dernière édition s’est tenue du 20 au 22 novembre 2015 à [[Montreux]], [[Suisse]].

Thierry de Montbrial a été président du [[Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe]] (CFA) (1985-2015). Entre 1993 et 2001, il a été le premier président de la [[Fondation pour la recherche stratégique|Fondation pour la Recherche Stratégique]]. Il a également été membre de droit du Conseil du [[Centre d'études prospectives et d'informations internationales]] (CEPII).

Membre du comité de rédaction de la revue ''[[Foreign Policy]],'' il contribue régulièrement dans les médias et a ainsi été éditorialiste-associé au quotidien [[Le Monde|''Le Monde'']] (2002-2010), après avoir été éditorialiste au [[Le Figaro|''Figaro'']] (1989-2001).<ref name=":1" />

Il siège au Conseil de plusieurs institutions et entreprises internationales. Il est notamment membre de l’International Advisory Board de [[Lafarge (entreprise)|Lafarge]] et président de l’IAB du [[Office chérifien des phosphates|Groupe OCP]] (Maroc), membre du Conseil d’administration de la Fondation [[Renault]]. Il a également été membre du Conseil consultatif auprès du Secrétaire général de l’[[Organisation mondiale du commerce|OMC]], [[Genève]] (2003-2005), et membre de la Commission du [[Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008 (France)|Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale]] (2007-2008) ainsi que membre du comité directeur du [[groupe Bilderberg]] (1976-2011)<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref>[http://www.rue89.com/2011/06/12/voici-la-liste-du-club-bilderberg-des-maitres-du-monde-208978 Rue89.com].</ref>. Il est membre depuis 2011 du conseil d'orientation de la Fondation Écologie d'avenir, conseil présidé par [[Claude Allègre]].

Dans le domaine académique, il est membre de l’Advisory Committee du [[Peterson Institute for International Economics]], [[Washington (district de Columbia)|Washington]], du Carnegie Moscow Center, de l’Advisory Council du Standford Institute for International Studies, de l’Editorial Board de [[Russia in Global Affairs]], [[Moscou]].

== Distinctions ==
Thierry de Montbrial a été élu à l'[[Académie des sciences morales et politiques]] en [[1992]] au fauteuil de [[Louis Joxe]]. Il a été élu président de cette Académie pour l’année 2001 durant laquelle il a également été président de l’Institut de France. Il est membre fondateur de l’[[Académie des technologies]].

Il est également membre de l'Academia Europaea (élu en 1993), de l'[[Académie royale de Belgique]] (élu en 1996), de l’Académie royale suédoise des sciences de l’ingénieur (élu en 1999), de l’Académie roumaine (élu en 1999), de l’[[Académie des sciences de Russie]] (élu en 2003), de l’Académie des sciences de Moldavie (élu en 2006), de l’Académie des sciences de Bulgarie (élu en 2006), membre correspondant pour la France de la ''Real Academia de Ciencias Económicas y Financieras'', Espagne (élu en 2008).

Titres de ''Docteur honoris causa'' décernés par de nombreuses universités internationales<ref>[http://www.academie-technologies.fr/fr/whos-who/user/94/name/de-montbrial-thierry.html Académie technologies.fr].</ref> : l’[[Académie d'études économiques (Bucarest)]] (1996), l’[[Académie des sciences d’Azerbaïdjan]] (2002), l’[[université Transilvania]] de Braşov (2003), l'[[université Galatasaray]] en 2004, l'[[université d'État de Moldavie]] en 2005 et de l’[[Institut d'État des relations internationales de Moscou]] (2007).

Il est Commandeur de la [[Légion d’honneur]] et titulaire de nombreuses autres décorations françaises et étrangères, et du Grand Prix 2003 de la [[Société de géographie]] pour l'ensemble de son œuvre.

Le {{date-|1er mars 2012}}, il se porte candidat à l'[[Académie française]] au [[Liste des membres de l'Académie française par fauteuil#Fauteuil_40|fauteuil]] de [[Pierre-Jean Remy]] ; l'élection fixée au {{date-|26 avril 2012}} rejette sa candidature avec une ou deux voix seulement.

== Ouvrages ==
* ''La pensée et l’action'', Académie Roumaine, Fondation Nationale pour la Science et les Arts, Bucarest, 2015.
* ''Une goutte d'eau et l'océan - Journal d'une quête de sens'', Albin Michel, 2015
* ''Journal de Roumanie'', Editions RAO, Bucarest, édition bilingue en français et en roumain, 2012.
* ''Journal de Russie – 1977 - 2011'', 2012
* ''Vingt ans qui bouleversèrent le monde'', édition Dunod, 2008
* ''Il est nécessaire d'espérer pour entreprendre'', édition des Syrtes, 2006
* ''Géographie politique'', coll. « Que sais-je ? », PUF, 2006
* ''La guerre et la diversité du monde'', L'Aube - Le Monde, 2004
* ''Pratiques de la négociation'' (dir., avec S. Jansen), Bruylant/LGDG, 2004
* ''Quinze ans qui bouleversèrent le monde'', Dunod, octobre 2003
* ''Réformes-révolutions : le cas de la France'' (dir.), PUF, 2003
* ''L'action et le système du monde'', PUF, février 2002, {{2e}} édition, coll. « Quadrige » octobre 2003, couronné par le Prix Georges Pompidou
* ''La France du nouveau siècle'' (dir.), PUF, février 2002
* ''Dictionnaire de stratégie'' (codirecteur avec Jean Klein), PUF, novembre 2000
* ''Pour combattre les pensées uniques'', Flammarion, 2000
* ''Introduction à l’économie'', Dunod, 1999, {{2e}} éd. 2002
* ''Mémoire du temps présent'', Flammarion, 1996, couronné par le [[Prix des Ambassadeurs]]
* ''Que faire ? : les grandes manœuvres du monde'', La Manufacture, 1990
* ''La science économique ou La stratégie des rapports de l'homme vis-à-vis des ressources rares : méthodes et modèles'', PUF, 1988
* ''La revanche de l'Histoire'', Julliard, 1985
* ''L'énergie : le compte à rebours'', J.-C. Lattès, 1978
* ''Le désordre économique mondial'', Calmann-Lévy, 1974
* ''Essais d'économie parétienne'', éd. CNRS, 1974
* ''Économie théorique'', PUF, 1971

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Liens externes ==
* [http://www.thierrydemontbrial.com/ Thierry de Montbrial.com]
* [http://www.worldpolicyconference.com/ Site internet World policy conference]

{{Portail|France|économie|relations internationales}}

{{DEFAULTSORT:Montbrial, Thierry de}}
[[Catégorie:Naissance en mars 1943]]
[[Catégorie:Professeur à l'École polytechnique (France)]]
[[Catégorie:Ingénieur du corps des mines]]
[[Catégorie:Élève de l'École polytechnique (France)]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université de Californie à Berkeley]]
[[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université Galatasaray]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences morales et politiques]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Collaborateur de l'IFRI]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Grand officier de l'ordre national du Mérite]]
[[Catégorie:Commandeur des Palmes académiques]]
[[Catégorie:Commandeur du Mérite agricole]]
[[Catégorie:Enseignant au Conservatoire national des arts et métiers]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des technologies]]
[[Catégorie:Groupe Bilderberg]]

Kathedrale von Valence

2016-09-23T23:45:48Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Ébauche|Valence}}
{{Infobox Édifice religieux
| nommonument = Cathédrale Saint-Apollinaire
| photo = Valence-StApollinaire.jpg
| légende = Vue sur la cathédrale Saint-Apollinaire depuis la [[place des Ormeaux]]
| nomlocal =
| latitude = 44.93167
| longitude = 4.88944
| ville = [[Valence (Drôme)|Valence]]
| pays = {{France}}
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| département = [[Drôme (département)|Drôme]]
| culte = [[Église catholique romaine|Catholique romain]]
| type = [[Cathédrale]]
| rattachement = [[Diocèse de Valence]]
| début constr = {{s|XI|e}}
| fin const =
| style =
| classement = {{Classé MH|1862|accord=féminin}}<ref>{{Mérimée|PA00117085}}</ref>.
| géolocalisation = France
}}

La '''cathédrale Saint-Apollinaire''' est le plus ancien monument de la ville de [[Valence (Drôme)|Valence]] dans le département de la [[Drôme (département)|Drôme]]. Située sur la [[place des Ormeaux]] dans le [[Vieux Valence]], elle est classée sur la [[liste des monuments historiques de 1862]].

== Histoire ==
C'est l'évêque Gontard ([[1063]]-[[1099]]) qui impulse la construction de cet édifice<ref>[http://stemilien-valence.cef.fr/Histoire-de-la-Cathedrale-Saint Histoire de la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence]</ref> dans le quartier historique du [[Vieux Valence]]. Elle a été consacrée le {{date|5|août|1095}} sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire par le pape [[Urbain II]] qui se rendait au [[concile de Clermont (1095)|concile de Clermont]] pour prêcher la [[première croisade]]. On peut toujours voir la pierre de dédicace dans le mur sud de la cathédrale.

En [[1281]], la foudre touche le [[clocher]], qui est remplacé par une flèche en charpente recouverte d'ardoises. Au {{s-|XV|e}}, une nouvelle chapelle est édifiée à la place de l'[[abside]] du transept sud (c'est l'actuelle [[sacristie]]).

Détruite lors des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]], la cathédrale est reconstruite au {{s-|XVII|e}} et son clocher, qui menaçait ruine après avoir été de nouveau foudroyé, est remplacé au {{s-|XIX|e}}.

L'[[architecture]] de cette cathédrale l'apparente à d'autres monuments d'[[Auvergne]] et du [[Velay]], notamment les décors en pierres [[polychrome]]s. Elle possède un [[déambulatoire]], permettant le passage des pèlerins et confirmant son rôle d'église étape sur le chemin vers [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|Saint-Jacques-de-Compostelle]].

Elle a été incendiée à deux reprises, en [[1562]] et [[1567]], par les [[Huguenot]]s et reconstruite à partir de 1604 dans le [[Architecture romane|style roman]] initial.

En 1799, le pape Pie VI est exilé et envoyé en France. Il est octogénaire, très affaibli et sa course s'arrête à Valence, où il meurt le 29 août. D'abord inhumé à Valence, son corps est ramené à Rome, mais les Valentinois réclament son cœur et ses entrailles, qui sont restitués et toujours conservés dans la cathédrale. Le passage du pape et de ses gardes suisses incita un pâtissier à créer un gâteau en forme de personnage, le [[Suisse (biscuit)|Suisse]], qui est toujours une spécialité de Valence.

La cathédrale est classée [[Monument historique (France)|monument historique]] depuis [[1862]].

== Architecture ==

La cathédrale se situe en partie haute de la vieille ville, dominant les anciens remparts et les bas quartiers du bord du Rhône. Une petite terrasse se trouve devant le clocher-porche, dont l’entrée n’est plus utilisée. Au sud, elle est bordée par la [[place des Ormeaux]], dont l’ancien évêché occupe la partie opposée, aujourd’hui [[Musée d'art et d'archéologie de Valence|musée d'art et d'archéologie de la ville de Valence]]. On entre dans la cathédrale par une porte latérale de cette place, ou du côté nord par une autre porte donnant sur la petite place du [[Pendentif de Valence|Pendentif]] où se trouve ce monument célèbre pour sa voûte caractéristique. À cet endroit se trouvait le cloître.

L’ensemble de l’édifice, bien que presque entièrement reconstruit au {{s-|XVII|e}}, conserve toutes les caractéristiques de la première cathédrale romane.
<gallery mode=packed>
File:Valence-StApollinaire-CollateralSud.jpg|Collatéral sud.
File:Valence-StApollinaire-Voutes.jpg|Collatéral sud et nef centrale.
</gallery>
=== Nef ===
La longue et haute nef, divisée en sept travées, est voûtée en [[Voûte en berceau|berceau]] sur arcs doubleaux reposant sur des demi-colonnes adossées à des piliers carrés. À l'extrémité ouest une tribune supporte l'orgue, ouverte sur la nef par une grande arcade en plein cintre avec une clé ornée d'un blason. De chaque côté de la nef se trouvent des [[Collatéral (architecture)|collatéraux]] voûtés en berceaux croisés qui communiquent avec la nef par des arcs en plein cintre. Les collatéraux ne comportent pas de chapelles. La nef est assez sombre, l’éclairage ne venant que des baies en plein cintre des collatéraux.

==== Collatéraux ====
Dans les collatéraux se trouvent entre autres :

* la pierre tombale de l'évêque [[Alexandre Milon de Mesme]]
[[File:Valence Museum Medaillon Alexandre-Milon.JPG|thumb|Médaillon de Alexandre Milon dans le Musée de Valence<ref>Plaque à côté du médaillon dans le Musée de Valence [[File:Valence Museum Medaillon Alexandre-Milon plaque.JPG|200px]]</ref>.]]
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''''' HIC JACET ''''' 
''COR ILLmi AC Rmi D.D. ALEXANDRI 
''MILON EPISCOPI COMITIS 
''VALENTINENSIS ABBATIS 
''LEONCELLI ET SANCTI 
''BENEDICTI HORIACENSIS 
''SUPRA LIGERIM ET HUIUSCE 
''BASILICA RESTAURAÕRIS MAGNE?? 
''OBIIT DIE 18 NOVEMBRIS 1771 
'''''REQUIESCAT IN PACE''''' 
'' 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Ici reposee''' 
le cœur du très illustre et très vénéré Alexandre 
Milon évêque comte 
de Valence[,] abbé 
de [[Léoncel]] et [[Saint-Benoît-sur-Loire|Saint- 
Benoît- 
sur-Loire]] et de cette (?) 
basilique le grand restaurateur. 
Il est décédé le 18 novembre 1771 
'''Qu'il repose en paix''' 
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence StApollinaire Alexandre-Milon.jpg|200px]]
|}

=== Transept ===
Dans le transept se trouvent plusieurs bustes et autels. Entre autres :
* le buste de l'évêque [[Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues]]
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''(Le drapeau) 
''PER IPSUM, ET CUM IPSO, ET IN IPSO 
''NON MINISTRARI SED MINISTRARE 
 
''MEMORIÆ 
''ILL AC REC IN XTO PATRIS 
''EMMANUELIS MARIÆ IOSEPHI ANTHELMI 
''MARTIN DE GIBERGVES 
''EPISCOPI VALENTINENSIS 
''DIENSIS ET TRICASTINENSIS 
'' 
''QVI A DIE XII MARTII A D MCMXII 
''DIFFICILLIMIS TEMPORIBVS 
''IMMANI SÆVIENTE BELLO 
''ECCLESIA VALENTINENSEM SAPIENTER REXIT 
''PASTOR EXIMIVS 
''PÆTATE ET MVNIFICENTIA INSIGNIS 
''ANIMARVM ZELO FLAGRANS 
''VERBI DIVINI PRÆCO INDEFESSUS 
'' 
''IMMATVRA MORTE 
''OBIIT PARISIIS DIE XXVIII DECEMB MCMXIX 
''LVGENTE POPVLO ET CLERO 
'' 
''CVIVS CORPVS 
''IN HAC BASILICA S APOLLINARIS 
''CONDITVM REQVIESCIT 
'' 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
 
 
 
 
À la mémoire du 
très illustre et vénéré dans la patrie de Christ 
[[Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues|Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme 
Martin de Gibergues]]<ref>[http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bgiberg.html (en) catholic-hierarchy.org - Bishop Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues †]</ref> 
Évêque de Valence- 
de [[Die (Drôme)|Die]] et du [[Saint-Paul-Trois-Châteaux|Tricastin]] 
 
Qui à partir du 12 mars 1912 
en des temps très difficiles 
une guerre barbare faisant rage 
dirigea avec sagesse l’église de Valence 
pasteur exceptionnel, 
par une piété et une munificence insignes, 
des âmes, avec un zèle ardent 
héraut infatigable de la parole divine 
 
Par une mort prématurée 
il décéda à Paris le 28 décembre 1919 
pleuré par le peuple et par le clergé 
 
Son corps 
dans cette Cathédrale St. Apollinaire 
repose enseveli. 

|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence StApollinaire Martin-de-Gibergues.jpg|200px]]
|}

=== Prolongement de la nef ===

<gallery mode=packed>
File:Valence-StApollinaire-AutelNef.jpg|Autel {{s-|XVIII|e}}, nef côté nord.
File:Valence-StApollinaire-RetableCene.jpg|Retable de la Cène.
</gallery>

==== Chœur et abside ====
Le chœur en demi-cercle suit directement le transept sans travée intermédiaire, il est entouré de colonnes cylindriques qui supportent, par des chapiteaux, de petits arcs surhaussés. Au-dessus, trois baies l’éclairent, enfin une voûte en cul-de-four coiffe l’ensemble. L'abside est polygonale et s'ouvre sur des absidioles semi-circulaires dont chacune abrite une chapelle. Une baie en plein cintre s'ouvre dans chaque chapelle et dans les pans de murs droits qui les séparent.

[[File:Valence StApollinaire Abside.JPG|thumb|center|250px|Abside vue du chœur.]]

* Cénotaphe comme reposoir du cœur du Pape [[Pie VI]] ([[:File:Valence Cathedrale Monument Pie VI description.JPG|description]])
[[File:Valence Cathedral Buste Pius VI front.jpg|thumb|200px|Buste de Pie VI]]
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''PIVS VI PONT.[IFEX] MAX.[IMUS] 
'' 
''DIE 29 AVGVSTI 1799 
''VALENTIÆ ALLOBROGORVM PIENTISSIME OBI[V]IT 
''CVIVS CORPVS IN CŒMETERIO S.CATHARINÆ DEPOSITVM 
''ROMAM DIE 29 DECEMB. 1802 TRANSLATVM 
''IN BASILICA VATICANA IVXTA B.[ASILICA]PETRI CONFESSIONEM 
''REQVIESCIT 
'' 
''PRÆCORDIA EIVS PII VII MVNIFICIENTIA 
''VALENTINÆ CATHEDRALI DIE 29 MARTII 1803 CONCESSA 
''IN HOC MARMORE DIE 25 OCT. 1811 INCLVSA 
''RELIGIOSE SERVANTVR 
''______ 
''CLERICIS MAL SEMINARII AB ANNO 1791 EXSVLIS 
''ET SÆVIENTE ITERVM PERSECVTIONE A.D. 
''1906 A PIO VI NVNCVPATI 
''IN CIVITATEM EPISCOPALEM FELICITER REDEVNTIBVS 
''ANNO REPARATÆ SALVTIS IVBILARI 1934 
''HOC PIETATIS MONVMENTVM 
''ILL.AC RR.DD. CAMILO PIC VALENTINENSI PRÆSVLE 
''IN NOBILIORI HAC CHORI PARTE 
''COLLOCATVM EST 
''___ . ____ 
'' 
''Sancta Pii sexti redevnt præcordia Gallis 
''Roma tenet corpvs nomen vbiqve sonat 
'' Card. Spina 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
Pie VI ''[[pontifex maximus]]'' 
 
le 29 jour d'août 1799 
VALENTIÆ [[Allobroges]] PIENTISSIME OBI[V]IT 
dont le corps et déposé au cimetière de S.Cathérine 
transféré à Rome le 29 jour du décembre 1802 
dans la basilique vaticane à côté de la basilique de Pierre à la confession 
il répose. 
 
Les organes de vie de Pie VI par générosité 
VALENTINÆ CATHEDRALI le 29 jour du mars 1803 cédés 
IN HOC MARMORE DIE 25 OCT. 1811 INCLVSA 
RELIGIOSE SERVANTVR 
______ 

|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence Cathedral Buste Pius VI back.jpg|300px]]
|}

==== Déambulatoire ====
Un déambulatoire entoure le chœur, rappelant que la cathédrale était une étape vers [[Saint-Jacques-de-Compostelle]]. Il est dans ce déambulatoire que se trouvent des bustes et dans les [[absidiole]]s des tombes.

* Buste de l'évêque [[Liste des évêques de Valence (France)|Charles-Pierre-François Cotton]]
[[File:Valence Cathedrale PiusVI.jpg|thumb|200px|Buste de CPF Cotton.]]
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''PIAE MEMORIAE 
''ILL AC REV IN XTO[CHRISTO] PATRIS 
''CAROLI PETRI FRANCISCI COTTON 
''EPISCOPI VALENTENSIS 
''SACRO PALLIO INSIGNITI 
''QVI 
''AB A D MDCCCLXXV PER ANNOS TRIGINTA 
''OMNIBVS OMNIA FACTVS 
''VALENTINENSI PRAEFVIT ECCLESIAE 
''ANIMI FORTITVDINE POTENTIQVE VERBO 
''PRAECELLENS 
'' 
''APVD S SIMEONEM DE BRESSIACO 
''IN PAGO NATALI 
''DIERVM MERITORVMQVE PLENVS 
''OBIIT DIE XXV SEPTEMBRIS A D MCMV 
''ET IN VALENTN BASILICA 
''IUXTA MAIUS ALTARE 
''HONORIFICE SEPVLTVS EST 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
À la pieuse mémoire 
(ill.???) ainsi que clerc dans la patrie de Christ 
[[Liste des évêques de Valence (France)|Charles-Pierre-François Cotton]] 
évêque de Valence 
couronné du manteau sacré 
qui 
à partir de l'an du Dieu 1875 pour trente ans 
en faisait tout pour tous 
il menait l'Église de Valence (Valentia) 
par la force de l’âme et la puissance de la parole 
excellent. 
 
À [[Saint-Siméon-de-Bressieux]] 
dans le village natal 
aux jours entièrement mérités 
il est décédé le 25 septembre 1905 
et dans la basilique de Valence 
à côté du maître-autel 
il est honorablement enterré. 
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence StApollinaire Charles-Pierre-François-Cotton buste.jpg|200px]]
|}

* Autel avec les reliques d’Eutychiana dans une absidiole du déambulatoire ([[:File:Valence Cathedrale Eutychiana description.JPG|description]])

Découvert vers 1840 dans les catacombes de Rome, le tombeau d’Eutychiana fut consdéré comme celui d’une sainte, bien qu’aucun élément n’autorise cette hypothèse. En 1847, les reliques furent offertes à Mgr Chatrousse par Pie IX, enchâssées dans la statue de cire sous l’autel<ref>Description sur un tableau dans la cathédrale: [[Fichier:Valence Cathedrale Eutychiana description.JPG|120px]]</ref>.
[[File:Valence-StApollinaire-Autel.jpg|Autel d'Eutychiana|thumb|200px|Autel d'Eutychiana.]]
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''ARIAE EUTYCHIANETI GON 
''JUGi BENE MERENTI FECIT 
''AELIUS CRISPINUS
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
À Aria Eutychiana, 
son épouse pleine de mérites, 
Aelius Crispinus a fait [ce monument] 
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence_StApollinaire_Eutychiana_plaque.jpg|300px]]
|}

=== Les remplois de la cathédrale ===

Plusieurs blocs de pierre de la cathédrale Saint-Apollinaire sont des remplois de constructions gallo-romaines de la cité de ''[[Valentia (Valence)|Valentia]]''.

On peut encore voir aujourd'hui une des 22 [[Borne milliaire| bornes milliaires]] de la ''[[via Agrippa]]'' dans le [[déambulatoire]] du [[Chœur (architecture)|chœur]], {{2e}} pilier de droite (voir photographie ci-contre). Daté de 274 ou 275 {{ap JC}}, il serait le {{IIIe}} mille ou {{IVe}} mille et porte l'inscription suivante<ref>''cf.'' Philippe Ravit, ''Le paysage valentinois, de la fondation de la colonie de ''[[Valentia (Valence)]]'' au {{s-|III|e}} apr. J.-C.'', Lyon 3, 2007, 202 p. [http://pagesperso-orange.fr/philippe.ravit// (mémoire)]</ref> :

{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''IMP(ERATOR) CAESAR L(VCIVS) DOMIT[IVS] 
''AVRELIANV[S] P(IVS) [F(ELIX)] INV[I]CT[VS] 
''[AV]G(VSTVS) P(ONTIFEX) MA(XIMVS) GER[MANIC(VS) MAX(IMVS)] 
''[GO]THIC(VS) MA[X(IMVS) CARPIC(VS) MAX(IMVS)] ? 
''[PAR]THIC(VS) MA[X(IMVS) TRIB(VNICIA) POT(ESTATE) VI CO(N)S(VL)] ? 
''[III] P(ATER) P(ATRIA) PROCO(N)[S(VL) PACATOR ET RES] 
''[TITVT]OR ORB(IS) [REFECIT ET] 
''[R]ESTITVIT […] 
''MILIA [PASSVVM] 
''I[I] II ?''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
L'empereur César 
Lucius Domitien Aurélien, 
pieux, heureux, invicinble, auguste, 
souverain pontife, Germanique très grand, Gothique très grand, 
Carpique très grand, Parthique très grand, revêtu de la puissance 
tribunicienne pour la… fois, consul … fois, 
père de la patrie, proconsul, restituteur et 
pacificateur de l'univers, 
a réparé la route. 
3 (ou 4 ?) milles (de Valence).
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[Fichier: Milliaire de la via Agrippa (cathédrale de Valence, Drôme).JPG|200px]]
|}

=== Orgues ===
[[File:CathédraleSaintApollinaire-Valence-Orgue.jpg|thumb|right|L’orgue.]]
On sait qu'un orgue existait déjà à Saint-Apollinaire en 1392. En 1751 Mgr Alexandre Milon de Mesme, évêque de Valence, commande un orgue doté de 45 jeux<ref>Description des Grandes Orgues (plaque dans la cathédrale) [[File:Valence StApollinaire Grandes-Orgues plaque.jpg|300px]]</ref>. Ainsi, de 1751 à 1753 le facteur suisse [[Scherrer (facteurs d’orgue)|Samson Scherrer]]<ref>[http://aaov.files.wordpress.com/2011/08/c3a1rticulo-delors.pdf]</ref> (et non son fils Ludwig, dit Louis Scherrer, venu seulement à Valence pour signer le contrat), construit un nouvel orgue, qui se trouve en très mauvais état à la Révolution. Il est restauré par François et Joseph Collinet en 1813 puis 1835, ensuite démonté pendant des travaux de réfection de la cathédrale. En 1898, les ateliers de [[Cavaillé-Coll]], sous la direction de [[Charles Mutin]], installent un nouvel instrument dans le buffet de Scherrer. L'orgue est enfin restauré en 1985 par [[Koenig (facteurs d'orgues)|Yves Kœnig]], puis reçoit par le même facteur une rénovation, inaugurée en mai 2014.

La cathédrale abrite également un orgue de chœur placé dans le transept sud.

=== Entrées ===
Plaques gravées dans une entrée latérale:
* À Pie IX
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
'''''PIO.IX.''''' 
''PONTIFICI.OPTIMO.MAXIMO. 
''QVOD.PRO.SVA.EXIMMIA.PIETATE. 
''ERGA.'''PIVM.VI'''.INCLITVM.DESESSOREM.SVVM. 
''CVIVS.COR.ET.VISCERA.HEIC [(HIC)] .QVIESCVNT. 
''EPISCOPVM.PRO.TEMPORE.VALENTINENSEM. 
''SOLIO.PONTIFICIO.ADSISTENTEM. 
''AC.ROMANVM.COMITEM. 
''PERPETVO.DIXERIT. 
''HODIERNVM.EPISCOPVM.ET.IN.'''XTO.PATREM'''. 
''PETRVM.'''CHATROVSSE'''. 
''PALLIO.ARCHIEPISCOPALI.INSIGNERIT. 
''VALENTINENSES.CANONICOS. 
''HONORIFICIA.PECTORALI.CRVCE. 
''MVNIFICE.DECORAVERIT. 
''HOCCE.CATHEDRALE.TEMPLVM. 
''SACRO.BASILICÆ.TITVLO.AVXERIT. 
''ATQVE.ETIAM.INDVLGENTIA. 
''PLENARIA.QVOTIDIANA.ET PERPETVA. 
''BENIGNISSIME.DITAVERIT. 
''EPISCOPVS.ET.CANONICI.GRATABVNDI. 
''AD.ŒTERNAM.MEMORIAM. 
''POSTERVNT. 
''ANNO.A DEO.HOMINE. 
''MDCCCXLVII. 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[Pie IX]] 
(titre du Pape) 
qui par son piété éminente 
s'est vis-à-vis Pie VI publiement établit 
dont le cor et les entrailles [hic = ici] reposent 
évèque au temps de Valence 
paru du trône du Pape 
à l'accompagnateur romain 
il s'était toujours exprimé 
à l'évèque d'aujourd'hui et dans la patrie de Christ 
[[Liste des évêques de Valence (France)|Pierre '''Chatrousse''']] ([http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=5&vol=1&let=C&ID=654 biographie]) 
au manteau de l'archévèque (''insignerit'') 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1847.
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence StApollinaire Pius-IX 1847.jpg|230px]]
|}

* Autre plaque à côté, rappelant l’historique de la cathédrale et ses principaux bienfaiteurs
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em; background:#EEE;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |
''PRŒCIPUŒ HUJUS TEMPLI EPHEMERIDES 
''______ 
''LOCO VETERIS ECCLESIŒ CATHEDRALIS, 
''ALIA MAJOR ET DIGNOR. 
''VERSUS FINEM SŒCULI XI, EXSTRUCTA EST 
''URBANUS II, DUM PER GALLIAS ITER FACERET, 
''EAM. DUODECIM EPISCOPIS ADSISTENTIBUS, 
''SOLEMNITER CONSECRAVIT. ___ QUŒ, 
''FURENTE CALVINISTARUM RABIE, 
''MAXIMA EX PARTE, DIRUTA EST ___ ILLAM. 
''SEQUENTI SŒCULO, REŒDIFICARE CŒPIT, 
''UNA CUM CAPITULO ET CIVITATE, 
''D.D.DE LEBERON __ MOX ILLAM PRŒSUL, 
''CUJUS NOMEN MAXIME LAUDATUR, 
''D.D.DE MILON, ORGANO, 
''MAJORI ALTARI ET ALIIS PRŒTIOSIS 
''DOTAVIT. ___ CUM VERO IRRUERINT DIES MALI, 
''EODEM LABENTE SŒCULO, IN EA CESSAVIT 
''CULTUS CATHOLICIUS. ___ SED, FAVENTE 
''PRIMO CONSULE POST PACTUM 
''CUM PIO VII, INITUM, 
''CULTUI AVITO RESTITUTA EST. ___ PIUS IX, 
''PRECIBUS D.D. CHATROUSSE, 
''EAM IN BASILICAM 
''MINOREM EREXIT. ___ QUAM 
''MULTIS INCŒPTIS ALIISQUE PERFECTIS, 
''SICUT SPONSAM MONILIBUS ADORNARE 
''CONATUS EST D.D.LYONNET. 
''
|valign="top" style="font-size: 90%" |
Éphéméride de ce temple privilégié 
______ 
À l’emplacement de l’ancienne église cathédrale, 
une autre plus grande et plus digne 
fut édifiée vers la fin du {{s-|XI}} 
[[Urbain II]], pendant qu'il faisait route par la Gaule, 
en présence de douze évêques, 
la consacra solennellement. Celle-ci, 
par la rage des Calvinistes, 
fut détruite dans sa plus grande partie. 
Au siècle suivant, le chapitre et la ville unis, 
on commença à la reconstruire. 
[[Liste des évêques de Valence (France)|D.D. de Leberon]], bientôt son directeur, 
dont le nom est grandement loué ; 
[[Alexandre Milon de Mesme|D.D. de Milon]] la dota de l’orgue, 
du maître-autel et d’autres richesses. 
 
 
 
 
[[Pie VII]] 
[[Pie IX]] 
[[Liste des évêques de Valence (France)|D.D. Chatrousse]] 
 
 
 
 
[[Liste des évêques de Valence (France)|D.D. Lyonnet]] 
|valign="top" style="font-size: 90%" |
[[File:Valence_StApollinaire_Tableau_entree-laterale.jpg|270px]]
|}

=== Clocher ===
Le clocher est détruit par la foudre en 1836. Dans son journal de voyage en 1838, Stendhal mentionne la démolition en cours. Il est reconstruit dans le style roman, et on lui donne une plus grande hauteur.

Il est de plan carré et est maintenu par des contreforts perpendiculaires aux angles. À la base, il s'ouvre sur trois côtés par de grandes arcades en plein cintre sur le portail d'entrée. Au-dessus, un étage percé de petites baies est surmonté d'un étage très haut, aveugle, orné de lésènes qui divisent chaque côté en trois et sont jointes par trois petites arcatures. L'étage final, coiffé d'un toit de tuiles à quatre pentes de faible inclinaisont, est percé sur chaque face de trois baies à arcs imbriqués de pierres de deux couleurs, comme les baies des collatéraux.

== La Porte de la Miséricorde de la Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence ==
[[Fichier:Logo-jubilé-miséricorde.jpg|vignette|Le Jubilé de la Miséricorde a comme conséquence l'ouverture de la Porte de la Miséricorde à la Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence.]]
Comme plusieurs autres sites religieux à travers le monde, la Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence possède une Porte de la Miséricorde, une porte qui, en marge des Portes Saintes ouvertes tous les 25 ans ou selon les exceptions fixées par le Pape de Rome lors du déroulement des Années Saintes ou Jubilés, a été établie à la Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence suite au désir du Pape François de voir l'actuel Jubilé de la Miséricorde se répandre partout dans le monde. En somme cette Porte comme toutes les autres Portes de la Miséricorde, seconde les Portes Saintes quant à leurs rôles dans le présent Jubilé de la Miséricorde proclamé par le Pape François qui s'étends du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016<ref>http://catholique-valence.cef.fr/Passez-les-portes-de-la-misericorde.html</ref>{{,}}<ref>http://www.im.va/content/gdm/fr.html</ref>

== Galerie d'images ==
<gallery mode=packed>
Fichier:Valence - Cathédrale Saint Apollinaire.jpg|La cathédrale de nuit, vue de la [[place des Ormeaux]].
File:Valence-StApollinaire-PlaceClercs.jpg|Chevet, vu de la [[place des Clercs]].
Fichier:Valence cathedrale 2004-08-31 003.jpg|Le chevet.
Fichier:Valence cathedrale 2003-12-10 047.jpg|Le clocher.
</gallery>
{{message galerie}}

== Notes et références ==
{{références}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Guy Barruol, ''La cathédrale romane Saint-Apollinaire de Valence'', {{p.|301-315}}, dans ''Congrès archéologique de France. {{150e}} session. Moyenne vallée du Rhône. 1992'', [[Société française d'archéologie]], Paris, 1995
* André Blanc, ''Le baptistère de Valence (Drôme)'', {{p.|87-116}}, Gallia, 1957, {{Numéro|15-1}} [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galia_0016-4119_1957_num_15_1_1489 (''lire en ligne'')]

=== Articles connexes ===
{{Autres projets|commons=Category:Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence}}
* [[Vieux Valence]] • [[Place des Ormeaux]]
* [[Diocèse de Valence]]
* [[Liste des évêques de Valence (France)|Liste des évêques de Valence]]
* [[Liste des monuments historiques de Valence]]
* [[Musée d'art et d'archéologie de Valence]]
* [[Liste des cathédrales catholiques de France]]
* [[Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques]]

=== Liens externes ===
* {{Structurae|s0015389|Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence}}

{{Palette|Architecture des églises|Cathédrales en France}}
{{Portail|catholicisme|architecture chrétienne|Moyen Âge central|monuments historiques|Valence (Drôme)}}

{{DEFAULTSORT:Cathedrale Saint-Apollinaire de Valence}}
[[Catégorie:Architecture à Valence (Drôme)|Saint]]
[[Catégorie:Vieux Valence]]
[[Catégorie:Cathédrale en Auvergne-Rhône-Alpes|Valence]]
[[Catégorie:Église de la Drôme|Valence]]
[[Catégorie:Monument historique de Valence (Drôme)]]
[[Catégorie:Monument historique classé en 1862]]
[[Catégorie:Cathédrale monument historique (France)]]

Leila Toubel

2016-09-09T18:08:32Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Infobox Musique classique (personnalité)
| charte = théâtre
| nom = Leila Toubel
| nom autre =
| image = LeilaToubel.jpg
| légende = Leila Toubel interprétant ''Solwen''
| surnom =
| nom de naissance =
| date de naissance =
| lieu de naissance = [[Hammam Lif]], [[Tunisie]]
| date de décès =
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| répertoire = * ''Otages''
* ''The End''
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* ''Solwen''
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}}
'''Leila Toubel''' ({{lang-ar|ليلى طوبال}}), originaire de [[Hammam Lif]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Hatem Nafti|titre=Tunisie, dessine-moi une révolution (témoignage sur la transition démocratique 2011-2014)|lieu=Paris|éditeur=L'Harmattan|année=2013|pages totales=285|passage=175|isbn=978-2-343-05702-6|lire en ligne=}}</ref>, est une militante et femme de [[théâtre]], auteur, [[Acteur|comédienne]] et [[dramaturge]] [[tunisie]]nne<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Faouzi Ksibi|titre=« Les slogans glorifiant les valeurs cherchent à embellir une réalité hypocrite et un paysage morose »|url=http://www.letemps.com.tn/article/84698/l%E2%80%99invit%C3%A9e-du-dimanche-leila-toubel-com%C3%A9dienne-et-dramaturge-%C2%AB-les-slogans-glorifiant|site=letemps.com.tn|date=13 juillet 2014|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>.

== Biographie ==
Dès l'âge de treize ans, elle fait du théâtre dans le cadre scolaire<ref name="tchedji">{{Lien web|langue=fr|auteur=Gilles Arsène Tchedji|titre=Leila Toubel, la grande voix de l’Apocalypse|url=http://www.culturafrique.net/?p=787|site=culturafrique.net|date=18 octobre 2010|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>, une passion qui ne la quittera plus<ref name="kheder">{{Lien web|langue=fr|auteur=Raouia Kheder|titre=Portrait de Leïla Toubel : « Ce sont les circonstances qui ont fait que j’ai parfois réagi violemment »|url=https://www.femmesdetunisie.com/portrait-de-leila-toubel-ce-sont-les-circonstances-qui-ont-fait-que-jai-parfois-reagi-violemment/|site=femmesdetunisie.com|date=23 janvier 2015|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>. À l'occasion d'une audition au Centre de formation internationale arabo-africain du [[théâtre El Hamra]] de [[Tunis]], en [[1990]]<ref name="tchedji"/>, sa rencontre avec [[Ezzedine Gannoun]] lance véritablement sa carrière professionnelle<ref name="kheder"/>.

Gannoun dirige le théâtre El Hamra avec entre autres Toubel<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : le metteur en scène Ezzedine Gannoun est mort|url=http://www.huffpostmaghreb.com/2015/03/29/tunisie-ganoun-mort_n_6964448.html|site=huffpostmaghreb.com|date=29 mars 2015|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>.

Entre [[2000 au théâtre|2000]] et [[2010 au théâtre|2010]], elle effectue une pause, Toubel indiquant qu'elle avait besoin de comprendre ce qu'elle était et ce qu'elle pouvait être sur scène<ref name="kheder"/>.

Après avoir dirigé de [[2011]] à [[2012]]<ref>{{Lien web|titre=La Presse de Tunisie - deux-sessions-tres-particulieres {{!}} 54325 {{!}} 01092016|url=http://www.lapresse.tn/01092016/54325/deux-sessions-tres-particulieres.html|site=www.lapresse.tn|consulté le=2016-09-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=La Presse de Tunisie - la-menace-plane-toujours {{!}} 66544 {{!}} 01092016|url=http://www.lapresse.tn/01092016/66544/la-menace-plane-toujours.html|site=www.lapresse.tn|consulté le=2016-09-09}}</ref> le [[Festival international de Boukornine]], elle démissionne en juin [[2013 au théâtre|2013]] pour dénoncer les pressions de la [[Ligue de protection de la révolution]] sur le festival<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : les LPR, milices d'Ennahdha, à l'assaut du festival de Boukornine|url=http://www.kapitalis.com/culture/15682-tunisie-les-lpr-milices-d-ennahdha-a-l-assaut-du-festival-de-boukornine.html|date=22 avril 2013|site=kapitalis.com|consulté le=8 septembre 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Démission du comité d'organisation du festival de Boukornine : Leila Toubal accuse les autorités locales|url=http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/06/26/demission-du-comite-dorganisation-du-festival-de-boukornine-leila-toubal-accuse-les-autorites-locales/|date=26 juin 2013|site=directinfo.webmanagercenter.com|consulté le=8 septembre 2016}}</ref>.

Le [[27 juillet]] [[2015 au théâtre|2015]], dans le cadre du [[Festival international de Carthage]], elle interprète son monodrame ''Solwen'' dans la [[basilique de Saint-Cyprien]]. Elle y trace les réalités politico-sociales de la [[Transition démocratique en Tunisie|Tunisie post-révolutionnaire]] et dénonce tout à la fois les figures de la [[Troïka (Tunisie)|troïka]], le [[machisme]] et l’obscurantisme<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Fawz Ben Ali|titre=''Solwen'' de Leïla Toubel à Carthage : le printemps enterré|url=http://kapitalis.com/tunisie/2015/07/29/solwen-de-leila-toubel-a-carthage-le-printemps-enterre/|site=kapitalis.com|date=29 juillet 2015|consulté le=28 juin 2016}}</ref>.

== Œuvre ==
=== Texte ===
* [[1998 au théâtre|1998]]-[[1999 au théâtre|1999]] : ''Je laisse une trace''<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|titre=Leila Toubel|url=http://tunis.hosting.kvinfo.dk/fr/expert-profile/leila-toubel|site=tunis.hosting.kvinfo.dk|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>
* [[2006 au théâtre|2006]]-[[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Otages (pièce de théâtre)|Otages]]'' ({{lang|rtl|ar|رهائن}})<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2009 au théâtre|2009]]-[[2010 au théâtre|2010]] : ''The End''<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|titre=''The End'' : dossier artistique|url=http://www.adfetunisie.org/index.php?option=com_content&task=view&id=188&Itemid=1|site=adfetunisie.org|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>{{,}}<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2012 au théâtre|2012]]-[[2014 au théâtre|2014]] : ''Monstranum's''<ref>{{Lien web|auteur=Samantha Ben-Rehouma|titre=''Monstranum's'' de Leïla Toubel : une pièce pour rester debout|url=http://www.kapitalis.com/culture/14043-monstranum-s-de-leila-toubel-une-piece-pour-rester-debout.html|site=kapitalis.com|date=23 janvier 2013|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>{{,}}<ref name=":0"/> ({{lang|rtl|ar|غيلان}}), mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|auteur=Hatem Bourial|titre=Une ode vibrante à la révolution|url=http://www.letemps.com.tn/article/95248/une-ode-vibrante%C2%A0%C3%A0-la-r%C3%A9volution|site=letemps.com.tn|date=15 janvier 2016|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>

=== Mise en scène ===
* [[1994 au théâtre|1994]] : ''Histoires de femmes''<ref name=":0"/>
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''Je laisse une trace''<ref name=":0" />
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2" />

=== Interprétation ===
* [[1991 au théâtre|1991]]-[[1992 au théâtre|1992]] : ''Gamra Tah''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1993 au théâtre|1993]]-[[1994 au théâtre|1994]] : ''L'Ascenseur''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1996 au théâtre|1996]]-[[1997 au théâtre|1997]] : ''Tyour Ellil''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1998 au théâtre|1998]]-[[1999 au théâtre|1999]] : ''Les Feuilles mortes''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''Khmissa''<ref name=":0"/>
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''Nwassi'' ({{lang|rtl|ar|نواصي}})<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''The End'', mise en scène d'Ezzedine Gannoun<ref name=":1" />
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2" />

== Prix et décorations ==
* [[1999]] : Prix de la meilleure actrice au Festival international de théâtre expérimental du Caire<ref name=":0"/>
* [[2000]] : Prix de la critique d'interprétation féminine au Festival international de théâtre expérimental du Caire<ref name=":0"/>
* [[2001]] : Prix d'interprétation féminine au Festival international du court métrage de Tunis<ref name=":0"/>
* [[2010]] : Scène d'or du meilleur texte à la Nuit du théâtre tunisien<ref name=":0"/>
* [[2015]] : Chevalier de l'Ordre de la République tunisienne<ref name=":0"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Les personnalités féminines décorées par le chef de l'État|url=http://kapitalis.com/tunisie/2015/08/14/les-personnalites-feminines-decorees-par-le-chef-de-letat/|site=kapitalis.com|date=14 août 2015|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>

== Références ==
{{Autres projets|commons=Category:Leila Toubel}}
<references />

{{Portail|théâtre|Tunisie}}

{{DEFAULTSORT:Toubel, Leila}}
[[Catégorie:Actrice tunisienne]]
[[Catégorie:Dramaturge tunisien]]
[[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XXe siècle)]]
[[Catégorie:Naissance à Hammam Lif]]

Leila Toubel

2016-09-08T13:32:47Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Infobox Musique classique (personnalité)
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| nom autre =
| image = LeilaToubel.jpg
| légende = Leila Toubel interprétant ''Solwen''
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| nom de naissance =
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| lieu de naissance = [[Hammam Lif]], [[Tunisie]]
| date de décès =
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| répertoire = * ''Otages''
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* ''Monstranum's''
* ''Solwen''
| scènes =
}}
'''Leila Toubel''' ({{lang-ar|ليلى طوبال}}), originaire de [[Hammam Lif]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Hatem Nafti|titre=Tunisie, dessine-moi une révolution (témoignage sur la transition démocratique 2011-2014)|lieu=Paris|éditeur=L'Harmattan|année=2013|pages totales=285|passage=175|isbn=978-2-343-05702-6|lire en ligne=}}</ref>, est une militante et femme de [[théâtre]], auteur, [[Acteur|comédienne]] et [[dramaturge]] [[tunisie]]nne<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Faouzi Ksibi|titre=« Les slogans glorifiant les valeurs cherchent à embellir une réalité hypocrite et un paysage morose »|url=http://www.letemps.com.tn/article/84698/l%E2%80%99invit%C3%A9e-du-dimanche-leila-toubel-com%C3%A9dienne-et-dramaturge-%C2%AB-les-slogans-glorifiant|site=letemps.com.tn|date=13 juillet 2014|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>.

== Biographie ==
Dès l'âge de treize ans, elle fait du théâtre dans le cadre scolaire<ref name="tchedji">{{Lien web|langue=fr|auteur=Gilles Arsène Tchedji|titre=Leila Toubel, la grande voix de l’Apocalypse|url=http://www.culturafrique.net/?p=787|site=culturafrique.net|date=18 octobre 2010|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>, une passion qui ne la quittera plus<ref name="kheder">{{Lien web|langue=fr|auteur=Raouia Kheder|titre=Portrait de Leïla Toubel : « Ce sont les circonstances qui ont fait que j’ai parfois réagi violemment »|url=https://www.femmesdetunisie.com/portrait-de-leila-toubel-ce-sont-les-circonstances-qui-ont-fait-que-jai-parfois-reagi-violemment/|site=femmesdetunisie.com|date=23 janvier 2015|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>. À l'occasion d'une audition au Centre de formation internationale arabo-africain du [[théâtre El Hamra]] de [[Tunis]], en [[1990]]<ref name="tchedji"/>, sa rencontre avec [[Ezzedine Gannoun]] lance véritablement sa carrière professionnelle<ref name="kheder"/>.

Gannoun dirige le théâtre El Hamra avec entre autres Toubel<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : le metteur en scène Ezzedine Gannoun est mort|url=http://www.huffpostmaghreb.com/2015/03/29/tunisie-ganoun-mort_n_6964448.html|site=huffpostmaghreb.com|date=29 mars 2015|consulté le=31 janvier 2016}}</ref>.

Entre [[2000 au théâtre|2000]] et [[2010 au théâtre|2010]], elle effectue une pause, Toubel indiquant qu'elle avait besoin de comprendre ce qu'elle était et ce qu'elle pouvait être sur scène<ref name="kheder"/>.

En juin 2013, elle démissionne de la direction du [[Festival International de Boukornine]] pour dénoncer les pressions de la [[ligue de protection de la révolution]] sur le festival.<ref>{{Lien web|nom1=ridha|titre=Tunisie : Les LPR, milices d'Ennahdha, à l'assaut du festival de Boukornine|url=http://www.kapitalis.com/culture/15682-tunisie-les-lpr-milices-d-ennahdha-a-l-assaut-du-festival-de-boukornine.html|consulté le=2016-09-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=walid|titre=Démission du comité d'organisation du festival de Boukornine: Leila Toubal accuse les autorités locales|url=http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/06/26/demission-du-comite-dorganisation-du-festival-de-boukornine-leila-toubal-accuse-les-autorites-locales/|site=Directinfo|date=2013-06-26|consulté le=2016-09-08}}</ref>

Le [[27 juillet]] [[2015 au théâtre|2015]], dans le cadre du [[Festival international de Carthage]], elle interprète son monodrame ''Solwen'' dans la [[basilique de Saint-Cyprien]]. Elle y trace les réalités politico-sociales de la [[Transition démocratique en Tunisie|Tunisie post-révolutionnaire]] et dénonce tout à la fois les figures de la [[Troïka (Tunisie)|troïka]], le [[machisme]] et l’obscurantisme<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Fawz Ben Ali|titre=''Solwen'' de Leïla Toubel à Carthage : le printemps enterré|url=http://kapitalis.com/tunisie/2015/07/29/solwen-de-leila-toubel-a-carthage-le-printemps-enterre/|site=kapitalis.com|date=29 juillet 2015|consulté le=28 juin 2016}}</ref>.

== Œuvre ==
=== Texte ===
* [[1998 au théâtre|1998]]-[[1999 au théâtre|1999]] : ''Je laisse une trace''<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|titre=Leila Toubel|url=http://tunis.hosting.kvinfo.dk/fr/expert-profile/leila-toubel|site=tunis.hosting.kvinfo.dk|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>
* [[2006 au théâtre|2006]]-[[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Otages (pièce de théâtre)|Otages]]'' ({{lang|rtl|ar|رهائن}})<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2009 au théâtre|2009]]-[[2010 au théâtre|2010]] : ''The End''<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|titre=''The End'' : dossier artistique|url=http://www.adfetunisie.org/index.php?option=com_content&task=view&id=188&Itemid=1|site=adfetunisie.org|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>{{,}}<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2012 au théâtre|2012]]-[[2014 au théâtre|2014]] : ''Monstranum's''<ref>{{Lien web|auteur=Samantha Ben-Rehouma|titre=''Monstranum's'' de Leïla Toubel : une pièce pour rester debout|url=http://www.kapitalis.com/culture/14043-monstranum-s-de-leila-toubel-une-piece-pour-rester-debout.html|site=kapitalis.com|date=23 janvier 2013|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>{{,}}<ref name=":0"/> ({{lang|rtl|ar|غيلان}}), mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|auteur=Hatem Bourial|titre=Une ode vibrante à la révolution|url=http://www.letemps.com.tn/article/95248/une-ode-vibrante%C2%A0%C3%A0-la-r%C3%A9volution|site=letemps.com.tn|date=15 janvier 2016|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>

=== Mise en scène ===
* [[1994 au théâtre|1994]] : ''Histoires de femmes''<ref name=":0"/>
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''Je laisse une trace''<ref name=":0" />
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2" />

=== Interprétation ===
* [[1991 au théâtre|1991]]-[[1992 au théâtre|1992]] : ''Gamra Tah''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1993 au théâtre|1993]]-[[1994 au théâtre|1994]] : ''L'Ascenseur''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1996 au théâtre|1996]]-[[1997 au théâtre|1997]] : ''Tyour Ellil''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[1998 au théâtre|1998]]-[[1999 au théâtre|1999]] : ''Les Feuilles mortes''<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''Khmissa''<ref name=":0"/>
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''Nwassi'' ({{lang|rtl|ar|نواصي}})<ref name=":0"/>, mise en scène d'Ezzedine Gannoun
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''The End'', mise en scène d'Ezzedine Gannoun<ref name=":1" />
* [[2015 au théâtre|2015]]-[[2016 au théâtre|2016]] : ''Solwen''<ref name=":2" />

== Prix et décorations ==
* [[1999]] : Prix de la meilleure actrice au Festival international de théâtre expérimental du Caire<ref name=":0"/>
* [[2000]] : Prix de la critique d'interprétation féminine au Festival international de théâtre expérimental du Caire<ref name=":0"/>
* [[2001]] : Prix d'interprétation féminine au Festival international du court métrage de Tunis<ref name=":0"/>
* [[2010]] : Scène d'or du meilleur texte à la Nuit du théâtre tunisien<ref name=":0"/>
* [[2015]] : Chevalier de l'Ordre de la République tunisienne<ref name=":0"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Les personnalités féminines décorées par le chef de l'État|url=http://kapitalis.com/tunisie/2015/08/14/les-personnalites-feminines-decorees-par-le-chef-de-letat/|site=kapitalis.com|date=14 août 2015|consulté le=29 janvier 2016}}</ref>

== Références ==
{{Autres projets|commons=Category:Leila Toubel}}
<references />

{{Portail|théâtre|Tunisie}}

{{DEFAULTSORT:Toubel, Leila}}
[[Catégorie:Actrice tunisienne]]
[[Catégorie:Dramaturge tunisien]]
[[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XXe siècle)]]
[[Catégorie:Naissance à Hammam Lif]]

Henri d’Escoubleau de Sourdis

2016-04-28T12:34:18Z

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{{Ébauche|histoire de France}}
{{Infobox Prélat catholique
| nom = Henri d'Escoubleau de Sourdis
| titre = Archevêque
| image = Henry de Sourdis archeveque de Bordeaux et marin de Richelieu.jpg
| taille image = 280
| légende = Portrait vers 1638-1642, avec une représentation en arrière plan de l'un de ses combats navals
| date de naissance = [[1593]]
| lieu de naissance =
| date de décès = {{date|18|juin|1645}}
| lieu de décès = à [[Auteuil (Seine)|Auteuil]] ([[France]])
| ordination =
| consécration =
| création =
| titre cardinalice =
| ministère 1 = [[Évêque de Maillezais]]
| date début 1 = [[1623]]
| date fin 1 = [[1629]]
| prédécesseur 1 = [[Henri d'Escoubleau de Sourdis (1548-1615)]]
| successeur 1 = [[Henri de Béthune]]
| ministère 2 = [[Archevêque de Bordeaux]]
| date début 2 = [[1629]]
| date fin 2 = [[1645]]
| prédécesseur 2 = [[François d’Escoubleau de Sourdis]]
| successeur 2 = [[Henri de Béthune]]
| blason = Escoubleau de Sourdis Archeveque.svg
| blason simple =
| devise =
| va =
| ch = dedsh
| cr =
}}
'''Henri d'Escoubleau de Sourdis''' ([[1593]] - [[Auteuil (Seine)|Auteuil]], le {{date|18|juin|1645}}), est un [[homme d'Église]] et [[Officier de la marine nationale française|officier de marine]] [[France|français]] du {{s|XVII|e}}. [[Évêque de Maillezais]] (1623-1629) puis [[archevêque de Bordeaux]] de [[1629]] à sa mort. Il est [[Lieutenant-général des armées|lieutenant général de la marine royale]] sous [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et participe à ce titre aux plus grandes opérations militaires de ce règne.

== Biographie ==
Fils cadet de François d'Escoubleau, marquis de Sourdis et d'Alluye, gouverneur de Chartres et premier écuyer de la Grande Écurie, et d'Isabelle Babou de la Bourdaisière, dame d'Alluye, tante de [[Gabrielle d'Estrées]], Henri d'Escoubleau passa son enfance au château de [[Jouy-en-Josas]].

Destiné à la carrière ecclésiastique, il hérita en [[1623]] de son oncle le titre d'[[Liste des évêques de Maillezais|évêque de Maillezais]]. Il prit part à la [[guerre de Trente Ans]] puis en 1628 combattit en tant qu'intendant de l'artillerie au [[siège de La Rochelle (1627-1628)|siège de La Rochelle]]. L'année suivante, il prit la succession de son frère [[François de Sourdis|François]] à l'archevêché de Bordeaux. Cette succession, convenue plusieurs années auparavant, fut confirmée par un décret du [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|cardinal de Richelieu]].

Lors de l'[[Affaire des démons de Loudun]], il tente de calmer l'agitation publique en faisant interner les malades et en mettant un terme aux exorcismes, mais il est pris de vitesse par le Cardinal de Richelieu qui, ayant en vue le démantèlement de places huguenotes dans la région, profite de ces événements pour y dépêcher son agent plénipotentiaire, Jean Martin, baron de Laubardement.

Sourdis est reçu [[Liste des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit|commandeur du Saint-Esprit]] le 14 mai 1633, mais l'année suivante, [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], gouverneur de Guyenne, fait voler son chapeau d'un coup de canne lors d'une procession. Interdit de duel, Henri de Sourdis exige en vain l'excommunication de son offenseur, mais obtient son exil pour Plassac.

Il poursuit néanmoins ses activités militaires et prend part à la libération des Île Sainte-Marguerite avec la [[Bataille des îles de Lérins (1637)]]. Il parvient à évincer [[Philippe de Longvilliers de Poincy|Philippe de Longvilliers, chevalier de Poincy]], du poste de vice-amiral de France. Nommé lieutenant général en considération de ses qualités de navigateur, Henri d'Escoubleau commande la flotte du Ponant et s'illustre contre les Espagnols par les [[Bataille de Guetaria|victoires de Guétaria]] et de Laredo, mais subit le [[Fontarrabie|désastre de Fontarrabie]] (1638). Il tente d'en rejeter la faute sur l'un de ses officiers, [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|Bernard de La Valette, duc d'Épernon]], qui avait désobéi à son ordre de lancer l'attaque par peur d'un échec<ref>Bernard de La Valette était précisément le fils de [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], ce qui explique bien des choses.</ref>. Sourdis obtient l'appui de Richelieu dans cette affaire<ref>La nièce du cardinal de Richelieu avait fait un mariage malheureux avec Bernard de La Valette.</ref>, mais est remplacé par [[Jean Armand de Maillé-Brézé]] et affecté à la [[flotte du Levant]]. Sur ce nouveau théâtre d'opérations, il appuie le comte d'Harcourt et l'armée d'Italie lors du siège de Casale (1640), mais l'année suivante, échoue à tenir un [[Bataille de Tarragone (juillet 1641)|blocus complet du port de Tarragone]]. À la suite de nouveaux revers militaires contre les Espagnols, il est accusé de trahison et perd la faveur de Richelieu, malgré les protestations de ses officiers. Il est exilé en Provence, puis finalement obtient l'autorisation de Louis XIII de regagner son diocèse de Bordeaux. Il sera cependant démis de ses fonctions d'archevêque par le pape parce qu'il a porté les armes. Il meurt en [[1645]] à [[Auteuil (Seine)|Auteuil]].

== Notes et références ==
{{références|colonnes=2}}

== Sources ==
[[Fichier:Henri de Sourdis.png|thumb|Henri d'Escoubleau de Sourdis, tel que dépeint en 1845 dans ''Les marins illustres de la France'', de Léon Guérin]]
* [[Eugène Sue]] - « ''Correspondance de Henri d'Escoubleau de Sourdis : augmentée des ordres, instructions, et lettres de Louis XIII et du Cardinal de Richelieu a M. de Sourdis concernant les opérations des flottes françaises de 1636 à 1642, et accompagnée d'un texte historique, de notes, et d'une introduction sur l'état de la Marine en France sous le ministère du Cardinal de Richelieu'' » (1839), impr. de Crapelet, Paris. Ouvrages ({{Google Livres|e3EqAAAAMAAJ|Tome I}} & {{Google Livres|VnIqAAAAMAAJ|Tome II}})

== Bibliographie ==
* Bastien Idot, ''Henri d'Escoubleau de Sourdis, un prélat dans les armées'', Tours, mémoire de master sous la direction de [[Michel Vergé-Franceschi]], 2012.
* {{Ouvrage| langue= | nom1=Le Moing| prénom1=Guy| lien auteur1= | titre=Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire| sous-titre= | numéro d'édition=| nouvelle édition= | éditeur=Marines Editions| lien éditeur=| lieu=| collection=| numéro dans collection=| série= | jour=| mois=| année=2011.| volume=| tome=| pages totales=| isbn= | lire en ligne=| consulté le=| commentaire= | passage=| extrait= }}
* {{ouvrage |langue= |prénom1= Jean |nom1= Meyer |lien auteur1= |prénom2= Martine |nom2= Acerra |titre= Histoire de la marine française |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Ouest-France |lien éditeur= |lieu= Rennes |jour= |mois= |année= 1994. |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}
* [[Jean-Christian Petitfils]], ''Louis XIII'', éditions Perrin, [[2008]]
* [[Étienne Taillemite]] et M. Dupont, ''Les Guerres navales françaises du Moyen Âge à la guerre du Golfe'', collection Kronos, [[1996]]
* {{ouvrage |langue= |prénom1= Étienne |nom1= Taillemite |lien auteur1= |titre= Dictionnaire des marins français |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Tallandier |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année= 2002. |volume= |tome= |nouvelle édition= nouvelle édition revue et augmentée |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}
* [[Michel Vergé-Franceschi]] (dir), ''Dictionnaire d'Histoire maritime'', éditions Robert Laffont, collection Bouquins, [[2002]]

== Articles connexes ==
* [[Famille d'Escoubleau de Sourdis]]
* [[Histoire de la marine française de Richelieu à Louis XVI#La guerre victorieuse contre l'Espagne (1635-1659)|Histoire de la marine française]]
* [[Georges Fournier]]

== Liens externes ==
* {{autorité}}

{{Portail|Vatican|catholicisme|maritime|Armée française}}

{{DEFAULTSORT:Sourdis, Henri de}}
[[Catégorie:Naissance en 1593]]
[[Catégorie:Décès en juin 1645]]
[[Catégorie:Maison d'Escoubleau de Sourdis|Henri]]
[[Catégorie:Prêtre catholique français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit]]
[[Catégorie:Amiral français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Évêque de Maillezais]]
[[Catégorie:Archevêque de Bordeaux]]
[[Catégorie:Militaire français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Siège de La Rochelle (1627-1628)]]

Henri Dulac

2016-04-26T14:41:13Z

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{{Voir homonymes|Dulac}}
{{Infobox Scientifique
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'''Henri''' Claudius Rosaris '''Dulac''', né le {{date|3|octobre|1870}} à [[Fayence]] ([[Var (département)|Var]]) et mort en [[1955]] dans la même commune, est un mathématicien français.

== Biographie ==
Henri Dulac intègre l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] (promotion 1892), passe son [[doctorat (France)|doctorat]] de mathématiques et réussit l'[[agrégation de mathématiques|agrégation]]. Il débute ses cours d'analyse à l'université, à Grenoble, puis à Alger et Poitiers. Titulaire de la chaire de mathématiques pures à la Faculté des sciences de Lyon dès 1911, son enseignement est interrompu par la [[Première Guerre mondiale]] (1914 – 1918) où il sert comme commandant d'une compagnie du génie.

Après guerre, il devient titulaire de la chaire de calcul différentiel et intégral de l'[[université de Lyon]] et enseigne aussi à l'[[École centrale de Lyon]] jusqu'en 1930, date à laquelle les nouveaux arrangements avec l'Université ne lui permettent plus de continuer dans cette école. L'École polytechnique le voit longtemps examinateur d'analyse et plusieurs années durant président du jury d'admission. Il était également examinateur à l'[[école Normale Supérieure]]. Officier de la [[Légion d'honneur]], membre correspondant de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]], il publie une partie des œuvres d'[[Leonhard Euler|Euler]] et fait avancer sur plusieurs points la science mathématique par des publications hautement spécialisées en France et à l'étranger.

Père de 3 enfants scientifiques, Anie (1901 – 1935), licenciée en mathématiques, Jean (1903 – 2005), polytechnicien de la promotion 1921 et Robert (1904 – 1996), polytechnicien de la promotion 1922, il meurt en 1955 à [[Fayence]].

== Principaux travaux ==
Voici quelques-uns de ses principaux travaux :
* Recherches sur les points singuliers des équations différentielles (''Journal de l'École Polytechnique'', 1904).
* Intégrales d'une équation différentielle (''Annales Université de Grenoble'', 1905).
* Sur les Points dicritiques (''Journal de mathématiques'', 1906).
* Sur les séries de Mac-Laurin à plusieurs variables (''[[Acta Mathematica]]'', 1906).
* Détermination et intégration d'une classe d'équations différentielles (''Bulletin des sciences mathématiques'', 1908).
* Intégrales passant par un point singulier (''Rendeconti del Circolo'', 1911).
* Sur les points singuliers (''Annales de Toulouse'', 1912).
* Solutions d'un système d'équations différentielles (''Bulletin de la société mathématique'', 1913).
* Sur les cycles limites (''Bulletin de la société mathématique'', 1923).
* Points singuliers des équations différentielles (''Mémorial des sciences mathématiques'', 1932).
* Courbes définies par une équation différentielle du premier ordre (''Mémorial des sciences mathématiques'', 1934).

Ses travaux sont toujours régulièrement cités, analysés et repris par des chercheurs internationaux, parfois cent ans après leurs publications. On peut mentionner, à titre d'exemple :

* « The Center Variety of Polynomial Differential Systems » – Abdu Salam Jarrah, Faculté des sciences mathématiques, Université du Nouveau Mexique, USA (2001).
* « Complete Polynomial Vector Fields on <math>\mathbb{C}^2</math> » – Julio Rebelo, Institute for Mathematical Sciences, SUNY, New York, USA (oct. 2002).
* « Dimension Increase and Splitting for Poincaré-Dulac Normal forms » – Giuseppe Gaeta, Faculté de mathématique de l'Université de Milan, et Sebastian Walcher, Chaire de mathématique, Aix-la-Chapelle, ''Journal of Nonlinear Mathematical Physics'' (2005).

La vigueur de la recherche actuelle autour de ses travaux nous permet d'affirmer qu'Henri Dulac compte encore parmi les membres éminents de l'école de géométrie algébrique européenne.

== Références ==
* ''Technica'', n° 190, nov. 1955, revue des anciens élèves de l'École Centrale Lyonnaise.
* Éloge funéraire de l'Académie des Sciences.
* Sources actualisées par Louis [[Boisgibault]], son arrière-petit-fils.

== Articles connexes ==
* [[Seizième problème de Hilbert]]
* {{Lien|trad=Bendixson–Dulac theorem|Théorème de Bendixson-Dulac}}

== Liens externes ==

* {{autorité}}
{{portail|mathématiques|France}}

{{DEFAULTSORT:Dulac, Henri}}
[[Catégorie:Élève de l'École polytechnique (France)]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]]
[[Catégorie:Mathématicien français]]
[[Catégorie:Naissance dans le Var]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1870]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1955]]
[[Catégorie:Mathématicien du XXe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité provençale du XXe siècle]]

Refuge du Cuchet

2016-04-26T05:34:39Z

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{{ébauche|montagne|Savoie}}
{{Infobox Refuge
|nom=Refuge du Cuchet
|image=Refuge du Cruchet.jpeg
|légende=Vue du refuge
|altitude=2160
|massif=[[Massif de la Vanoise]] ([[Alpes]])
|pays={{France}}
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|référence=<ref>Coordonnées identifiées à l'aide de [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
|géolocalisation=France/Savoie
}}

Le '''refuge du Cuchet''' est un refuge situé en France dans le département de la [[Savoie (département)|Savoie]] en région [[Auvergne-Rhône-Alpes]].

== Histoire ==
{{...}}

== Caractéristiques et informations ==
Durant l'été le refuge était gardé. Le reste de l'année le refuge était surveillé par des employés du parc national de la Vanoise qui empruntent une piste réservée. Aujourd'hui, le refuge est co-géré avec la commune de Lanslebourg, si bien que plus aucun gardien n'y demeure (message dans le refuge). Le refuge dispose d'un dortoir offrant 24 lits. Ce dernier est équipé d'un poêle à bois, de matelas, de toilettes sèches, de vaisselle ...

== Accès ==
Pour accéder au refuge il suffit de prendre la route du [[Gr 5#En France .28second passage.29|GR5]] pour se rendre au [[parc national de la Vanoise]]. Une fois sur place, des itinéraires sont proposés et indiqués, notamment pour rejoindre [[Lanslebourg-Mont-Cenis]] et le [[refuge de Vallonbrun]].

== Ascensions ==
{{...}}

== Traversées ==
{{...}}

== Particularités ==
Depuis le refuge on peut observer la vallée de la haute Maurienne ou encore la [[Dent Parrachée]].

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des refuges des Alpes]]
* [[Sport en Pays de Savoie]]

=== Liens externes ===
* [http://www.vanoise.com/fr/nav_generale/visit_parc.html Site officiel du Parc national de la Vanoise.]
* [http://www.savoie-mont-blanc.com/offre/fiche/refuge-du-cuchet/sitraHCO301786 Refuges et gîtes d'étapes, Savoie Mont-Blanc]

{{Portail|Alpes|montagne|Savoie|randonnée}}

[[Catégorie:Refuge de montagne des Alpes|Cuchet]]
[[Catégorie:Refuge de montagne en Savoie|Cuchet]]
[[Catégorie:Massif de la Vanoise]]

Noëlle Roger

2016-04-25T22:08:29Z

RobokoBot: La section contient plusieurs liens externes.

{{Ébauche|écrivain suisse}}
{{Infobox Écrivain
| nom = Noëlle Roger
| image =
| légende =
| nom de naissance = Hélène Dufour
| surnom =
| activités =
| date de naissance = [[25 septembre]] [[1874]]
| lieu de naissance = [[Genève]]
| date de décès = {{Date de décès|14|octobre|1953|25|septembre|1874}}
| lieu de décès = [[Genève]]
| langue = [[Français]]
| mouvement =
| genre =
| distinctions =
| adjectifs dérivés =
| œuvres principales =
| complément =
| signature =
}}

'''Noëlle Roger''', de son vrai nom '''Hélène Dufour''', née le [[25 septembre]] [[1874]] à [[Genève]] et morte le [[14 octobre]] [[1953]] à Genève, était une [[romancière]] et [[journaliste]] [[suisse]].

Épouse d'[[Eugène Pittard]] (en 1900), elle écrivit de nombreux romans d'[[Anticipation (fiction)|anticipation]], souvent pessimistes et critiques envers la société. Le plus connu est ''Le Soleil enseveli'', de [[1928]], qui conte la résurgence de l'[[Atlantide]].

Sa mère, Fanny Bordier, était une fille de [[Henri Léonard Bordier]]. Son père {{lien |trad=Théophile Dufour|lang=it |fr=Théophile Dufour (historien)|texte=Théophile Dufour}} était un juriste et un historien connu pour ses études de Calvin et de Rousseau.

== Ouvrages ==
=== Œuvres de fiction ===
*''Nos mensonges'' (1900-1909)
*''Figures de héros'' (1916)
*''Le Nouveau Déluge'' (1922)
*''Le Nouvel Adam'' (1924)
*''Celui qui voit'' (1926)
*''Le Soleil enseveli'' (1928)
*''Princesse de lune'' (1929)
*''Le Chercheur d'ondes'' (1931)
*''Le Nouveau Lazare'' (1933)
*''Jean-Jacques : le promeneur solitaire'' (1933)
*''La Vallée perdue'' (1939)
*''Au seuil de l'invisible'' (1949)

=== Ouvrages journalistiques ===
*''En Asie Mineure. La Turquie du Ghazi'' (1930). Préface de [[Gabriel Hanotaux]].
*''Souvenirs sur le “Père des Turcs”'' (1934-1944)

== Liens externes ==
*[http://www.bdfi.net/auteurs/r/roger_noelle.php Notice bibliographique]
* {{Autorité}}

{{Portail|littérature|Suisse}}

{{DEFAULTSORT:Roger, Noelle}}
[[Catégorie:Écrivain suisse du XXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1874]]
[[Catégorie:Naissance à Genève]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1953]]
[[Catégorie:Décès à Genève]]
[[Catégorie:Décès à 79 ans]]

Refuge du Carro

2016-04-25T02:05:48Z

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{{ébauche|montagne|Savoie}}
{{Infobox Refuge
|nom=Refuge du Carro
|image=Refuge du Carro.jpeg
|légende=Vue du refuge
|altitude=2760
|massif=[[Alpes grées]] ([[Alpes]])
|pays={{France}}
|région=[[Auvergne-Rhône-Alpes]]
|lien région=[[Région française|Région]]
|subdivision=[[Savoie (département)|Savoie]]
|lien subdivision=[[Département français|Département]]
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|propriétaire=[[Club alpin français]] de Lyon
|gérant=Cyril Reynaud et Cédrick Saintenoy
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|référence=<ref>Coordonnées identifiées à l'aide de [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
|géolocalisation=France/Savoie
}}

Le '''refuge du Carro''' est un refuge situé en France, dans le département de la [[Savoie (département)|Savoie]] en région [[Auvergne-Rhône-Alpes]], au sein de la [[Haute Maurienne]]. C'est le refuge le plus haut de la Savoie. Il est géré par le [[Club alpin français]] de [[Lyon]]<ref>[http://www.clubalpinlyon.fr/refuges-club-alpin-lyon/refuge-du-carro Présentation du refuge du Carro], Club alpin de Lyon</ref>.

== Histoire ==
{{...}}

== Caractéristiques et informations ==
Le refuge bénéficie d'un gardiennage en périodes printanière (mi-mars à mi-mai) pour le ski de randonnée et estivale (mi-juin à mi-septembre). Sa capacité d'accueil est de 61 lits. En hiver, et lorsque le refuge n'est pas gardé, la capacité d'accueil est plus faible, soit près de 18 lits. L'établissement dispose d'une terrasse. Le refuge d'hiver est doté d'un poêle pour se chauffer. En période de gardiennage, des repas peuvent être servis à ceux qui le souhaitent.

== Accès ==
Pour y accéder, deux voies sont possibles. On peut rejoindre le refuge en partant depuis le hameau de l’Écot. Ce premier trajet est recommandé en été alors qu'en hiver un second trajet est généralement favorisé, dont le point de départ est [[Bonneval-sur-Arc]].

== Ascensions ==
Le refuge du Carro est souvent une étape pour les alpinistes souhaitant effectuer l'ascension de la [[Levanna|Levanna occidentale]], la traversée Carro-Évettes, la [[Grande aiguille Rousse]].

C'est une destination de [[randonnée pédestre]] depuis [[Bonneval-sur-Arc]], l'Écot ou le pont de l'Ouglietta, et un départ pour le col du Carro, le col des Pariotes et les sources de l'[[Arc (rivière)|Arc]]. C'est aussi un passage obligé pour la voie d'escalade ''la dame de Carro'' et pour l'aiguille Perçée.

Au printemps, les skieurs peuvent randonner vers la Levanna occidentale, la Grande aiguille Rousse, le Pas du Bouquetin, l'Ouille Noire, le col du Carro, le col Perdu, le col Girard, la traversée Carro-Évettes. Des itineraires vers les refuges des Évettes, du Prariond (Haute-Tarentaise), de Chivasso (Val d'Aoste) sont très souvent parcourus.

== Traversées ==
Depuis le refuge, non loin de celui-ci situé juste derrière, les randonneurs peuvent se rendre auprès de deux lacs qui sont le [[Lac Noir (Savoie)|lac Noir]] et le [[lac Blanc]].

== Particularités ==
Depuis le refuge, on peut observer les [[glaciers de la Vanoise]].

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des refuges des Alpes]]
* [[Sport en Pays de Savoie]]

=== Liens externes ===
* [http://refugeducarro.ffcam.fr Refuge du Carro]

{{Portail|Alpes|montagne|Savoie|randonnée}}

[[Catégorie:Refuge de montagne des Alpes|Carro]]
[[Catégorie:Refuge de montagne en Savoie|Carro]]

Refuge de Presset

2016-04-25T02:02:28Z

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{{ébauche|montagne|Savoie}}
{{Infobox Refuge
|nom=Refuge de Presset
|image=presset.jpg
|légende=Vue du refuge
|altitude=2514
|pays={{France}}
|massif=[[Massif du Beaufortain]] ([[Alpes]])
|région=[[Auvergne-Rhône-Alpes]]
|lien région=[[Région française|Région]]
|subdivision=[[Savoie (département)|Savoie]]
|lien subdivision=[[Département français|Département]]
|date=[[1966]]
|propriétaire=[[Club alpin français|CAF]] de [[Chambéry]]
|gérant=
|période=début juin à fin septembre
|capacité=
|capacité été=30
|capacité hiver=18
|latitude=45.653
|longitude=6.666
|référence=<ref>Coordonnées identifiées à l'aide de [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
|géolocalisation=France/Savoie
}}

Le '''refuge de Presset''' est un refuge situé en France dans le département de la [[Savoie (département)|Savoie]] en région [[Auvergne-Rhône-Alpes]].

== Histoire ==
Le refuge a été construit en 1966 et agrandi en 1972. Un nouveau refuge a été construit en 2012-2013 et inauguré à l'été 2013.

== Caractéristiques et informations ==
Ce refuge bénéficie d'un gardiennage, essentiellement en période estivale. Cinq dortoirs de six couchages le composent. Depuis le refuge on peut observer au loin le domaine skiable de La Plagne ainsi que le [[mont Rosset]] et la [[Pierra Menta]].

== Accès ==
Pour se rendre au refuge de Presset, il faut entamer une montée depuis l'alpage de Conchette.

== Ascensions ==
{{...}}

== Traversées ==
{{...}}

== Particularités ==
Une réserve de bois est laissée en permanence. Ce qui permet, lorsque le refuge n'est pas gardé, de pouvoir se chauffer en utilisant le poele à bois.

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des refuges des Alpes]]
* [[Sport en Pays de Savoie]]

=== Liens externes ===
* ...

{{portail|randonnée|Savoie|Alpes|montagne}}

[[Catégorie:Refuge de montagne des Alpes|Presset]]
[[Catégorie:Refuge de montagne en Savoie|Presset]]

Chasseurs à pied (Frankreich)

2016-04-24T00:02:18Z

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{{à sourcer|date=juillet 2014}}
En France, le '''corps des chasseurs à pied''' est un subdivision de l'arme de [[Infanterie|l'infanterie]] dans [[Armée de terre française|l'Armée de terre française]]. Ce corps d'[[Infanterie légère]] créé par [[Ferdinand-Philippe d'Orléans|Ferdinand-Philippe Duc d'Orléans]] à partir de 1837 est constitué des unités existantes et dissoutes partageant ses traditions, portant sa tenue bleue et se reconnaissant au travers de l'unique drapeau des chasseurs symbole de leur unité et de la cohésion de ce corps d'élite.

Depuis leur création et en raison de leurs nombreuses spécialités, les [[Unités militaires|unités]] de chasseurs à pieds ont été nommés : Chasseurs d'Orléans, [[Chasseurs alpins]], Chasseurs cyclistes, Chasseurs portés, Chasseurs à pieds parachutistes, ou Chasseurs mécanisés, mais ils ne peuvent en aucun cas être confondus avec les [[Chasseur à cheval|Chasseurs à cheval]], les [[Chasseurs d'Afrique]], les [[1er régiment de chasseurs parachutistes|Chasseurs parachutistes]] ou les [[Corps des chasseurs forestiers|Chasseurs forestiers]] dont l'histoire, les traditions et les tenues sont différentes.

== Historique du Corps des chasseurs à pieds ==

=== Les Origines ===

==== Ancien Régime ====
La première mention du terme de chasseur, dans un contexte militaire en [[France]], apparaît en [[1743]], pendant la [[guerre de Bohême]], avec la création des [[chasseurs de Fischer]], une troupe francs-tireur de l'armée royale, composée de quatre cents [[fantassins]] et de deux cents cavaliers. Cette unité se transforme en [[1761]], après la mort de Fisher, en un corps mixte de huit cents hommes, les [[Légion de Conflans|Chasseurs Dragons de Conflans]]. D'autres [[Infanterie légère|troupes légères]] apparaissent, comme les [[arquebusiers de Grassin]] en [[1744]] et les [[fusiliers de Molière]], en [[1745]], les volontaires de Gantès, les volontaires Bretons et les volontaires du Dauphiné en [[1746]], les volontaires du Hainaut en [[1747]] et les volontaires royaux.

En [[1763]], toutes ces troupes sont transformées en sept légions, comprenant chacune huit compagnies de [[dragon (militaire)|dragons]], huit de [[fusiliers]] et une de [[grenadier (militaire)|grenadiers]], il existe : la [[légion de Conflans]], la légion de Condé, la légion du Hainaut (légion Loraine, en 1768), les volontaires de Soubise (devient {{6e|légion}} de Soubise, en 1768), volontaires de Flandre»<ref>[http://www.1789-1815.com/leg_mil_1763.htm Législation militaire 1763].</ref>.

À partir de [[1776]], le [[comte de Saint-Germain]], lors de la réforme, fait former par les {{nobr|108 régiments}} d'infanterie, deux compagnies d'élite, une de [[Grenadier (militaire)|grenadier]] et une de chasseurs, en incorporant toutes ces unités disparates. En [[1784]], cependant six nouveaux bataillons indépendants sont recréés, pour appuyer les régiments de [[chasseur à cheval|chasseurs à cheval]], ce sont les bataillons de chasseurs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des Vosges, du Gévaudan et des Ardennes. Par la suite, en [[1787]], les bataillons sont de nouveau séparés des chasseurs à cheval, et six nouveaux sont créés. Ces douze bataillons prennent, le nom de leur région de recrutement, on a ainsi trois bataillons de chasseurs royaux de Corse, du Dauphiné, de Provence, et neuf bataillons de chasseurs corses, cantabres, bretons, d'Auvergne, des Vosges, des Cévennes, du Gévaudan, des Ardennes, du Roussillon. Ces troupes portent une tenue distinctive, vert forestier, et des cors de chasse apparaissent sur le retroussis de l'habit.

==== Révolution et Premier Empire ====

La compagnie de chasseurs des régiments d'infanterie, est transformée en deuxième compagnie de grenadier, dès [[1789]]. Les bataillons indépendants subsistent, parfois épaulés par des unités de volontaires, comme les chasseurs de Vandamme ou les [[chasseurs basques]]. Avec la réforme de l'armée de [[1793]], les bataillons indépendants de chasseurs et les unités volontaires sont amalgamées, pour former les [[demi-brigade]] d'[[infanterie légère]], les tenues vertes sont abandonnées au profit de la tenue bleue de [[infanterie de ligne|la ligne]]. Au moment de la réforme de [[1796]], il existe trente et une demi-brigades légères. Ces dernières en lieu et place des compagnie de fusiliers, emploient les chasseurs pour former les compagnies du centre, ou de ligne. La demi-brigade, puis le régiment d'infanterie légère, comprend alors quatorze, puis douze compagnies de chasseurs, qui sont appuyées par des [[Voltigeur (militaire)|voltigeurs]] et des [[carabinier]]s. Par la suite [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]], en fixe le nombre à vingt-sept, la carabine peu pratique, est elle aussi délaissée au profit du fusil standard de l'infanterie. Au sein de la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]], [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] emploie aussi plusieurs régiments d'élite, formés uniquement de chasseurs, ce sont les [[1e régiment de chasseurs-à-pied de la Garde impériale|{{1er}}]] et [[2e régiment des chasseurs à pied de la Garde impériale|{{2e}} chasseurs]], ainsi que le [[1er régiment de fusiliers-chasseurs|{{1er}} régiment de fusiliers-chasseurs]] et le [[Régiment de flanqueurs-chasseurs de la Garde impériale]], constitué de forestiers, de fils de forestiers ou d'aspirants au métier de forestier.

À la [[Seconde Restauration]], chacune des [[légions départementales]] est censée comporter un bataillon à huit compagnies de chasseurs à pied. Par la suite en [[1820]], sont recréés de nouveau des régiments d'infanterie légère, mais comme leurs équivalents du [[Premier Empire]], seuls quelques détails sur la tenue, comme le rétablissement des tenues vertes, les distinguent encore de la ligne.

=== La Monarchie de Juillet ===
<gallery widths="200" heights="180" caption=" ">
Chasseurs d'Orléans.jpg|<center>Carabiniers de chasseurs à pied, dénommés ''chasseurs d'Orléans'' le 19 juillet 1842
chasseur_a_pied.jpg|<center>Le [[Chasseur à pied (Auguste Arnaud)|chasseur à pied]] d'[[Auguste Arnaud]] (1825-1883) du [[pont de l'Alma]], maintenant à la [[redoute de Gravelle]] ([[bois de Vincennes]], près de [[Joinville-le-Pont]]
</gallery>{{message galerie}}

[[Image:1840-FCE-chasseur b.jpg|thumb|200px|left|Chasseur à pied 1840]]

De nouveaux progrès dans la fabrication des armes à feu permettent l’émergence d’un nouveau type d'infanterie légère. En [[1833]], Delvigne met au point une carabine rayée, presque aussi facile à charger qu'un fusil. La création d'unités de compagnies franches de franc-tireurs, pourtant décidée, n'est pas appliquée, et il faut attendre que le [[colonel]] Pontcharra perfectionne l'arme de Delvigne, en lui adjoignant un sabot permettant de forcer la balle à l'intérieur du canon, pour que l’idée soit enfin exploitée. [[Ferdinand-Philippe d'Orléans]] crée alors, avec l'aide de [[Charles d'Houdetot]], une unité d’[[infanterie]] spéciale, pour expérimenter de nouvelles tactiques d’infanterie légère, la '''Compagnie de chasseurs d'essai''', casernée à [[Vincennes]].

Armés de carabines Delvigne-Pontcharra modèle 1837, équipées d'un sabre-baïonnette, ces fantassins subissent une instruction très poussée sur le tir, pratiquant le tir couché et à l'aide de la hausse.

Ils sont aussi pourvus d'une tenue plus commode et légère que l'infanterie de ligne, éliminant les buffleteries blanches, au profit d'un ceinturon noir plus discret et moins gênant, la tunique est bleue, le pantalon bien que [[Garance des teinturiers|garance]], est d’une coupe large. Satisfait, lors d'une revue le {{date|4 avril 1838}}, [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] décide d'augmenter l'effectif et de former un [[bataillon]] provisoire à six compagnies. Formée le 14 novembre, l'unité est définitivement adoptée par l'ordonnance du 28 août de l'année suivante. La tenue est de nouveau repensée et on adopte le bleu-roi avec un liseré jonquille. Le bataillon part alors pour l’[[Algérie]], sous le commandement de son parrain, le duc d’Orléans.

L’essai est concluant et le {{date|28|septembre|1840}}, on crée dix bataillons de chasseurs à pied, non enrégimentés. Ces unités sont formées au camp d’[[Helfaut]], près de [[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]], jusqu’au {{date|4 avril 1841}}. Elles reçoivent leur drapeau des mains du Roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] le {{date|4 mai 1841}}. Les bataillons rejoignent ensuite leurs garnisons. Le [[1er bataillon de chasseurs à pied|{{Ier}}]] bataillon est à [[Metz]], le [[2e bataillon de chasseurs à pied|{{2e}}]] à [[Vincennes]], le [[4e bataillon de chasseurs à pied|{{4e}}]] à [[Besançon]], le [[7e bataillon de chasseurs à pied|{{7e}}]] à [[Strasbourg]] et le [[9e bataillon de chasseurs à pied|{{9e}}]] à [[Toulouse]].

Les [[3e bataillon de chasseurs à pied|{{3e}}]], [[5e bataillon de chasseurs à pied|{{5e}}]], [[6e bataillon de chasseurs à pied|{{6e}}]], [[8e bataillon de chasseurs à pied|{{8e}}]] et [[10e bataillon de chasseurs à pied|{{10e}} bataillons]] partent alors pour l’[[Algérie]]. Face aux troupes d'[[Abd El-Kader]], ils se couvrent de gloire à plusieurs reprises, et en particulier à la [[bataille de l'Isly]] et [[bataille de Sidi-Brahim|celle de Sidi-Brahim]]. Cette dernière devient l’emblème de ce nouveau corps de troupe. À la suite de la mort de leur parrain, le {{nobr|13 juillet}} [[1842]], le [[19 juillet]], les bataillons deviennent des bataillons de chasseurs d’Orléans : ils gardent officiellement cette dénomination jusqu’à l’avènement de la [[Deuxième République (France)|Deuxième République]], en [[1848]], où ils reprennent celle de '''chasseurs à pied.'''

=== Second empire ===
À l’approche de la [[guerre de Crimée]], en [[1853]], [[Napoléon III]] décide de créer dix bataillons supplémentaires. Douze bataillons de chasseurs sont engagés dans la campagne. Il forme aussi un bataillon de la Garde.

La {{3e}} série de bataillon de chasseurs à pied est créé le {{date|28 septembre 1855}}, le [[21e bataillon de chasseurs à pied|{{21e}}]] se forme à Metz, tandis que le [[22e bataillon de chasseurs à pied|{{22e}}]] se constitue à Grenoble. Tous deux sont dissous en 1856.

La guerre paraissant inévitable avec l'[[empire d'Autriche|Autriche]], un décret du 14 mars 1859 les bataillons do chasseurs formèrent un bataillon de
guerre de 6 compagnies et un [[Dépôt (militaire)|dépôt]] de 4 compagnies.

Le {{21e}} bataillon de chasseurs à pied est réorganisé<ref>In Les CHASSEURS à PIED, ''Revue Historique de l'Armée Français'', numéro spécial {{p.|28}}, 1966, 194 p.</ref> le {{date|21|novembre|1870}} à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]. Ces vingt-et-un bataillons de chasseurs à pied combattent lors de la [[guerre franco-prussienne de 1870]], ils sont rejoints par trente-quatre bataillons de marche, formés par les compagnies de dépôt. À la fin de la guerre, le nombre de bataillons de chasseurs à pied est fixé à trente, le bataillon de la Garde devenant le vingt-quatrième.

=== IIIe République ===
Les bataillons de chasseurs participent alors à de nombreuses expéditions coloniales françaises, en [[Tunisie]] pendant l'année [[1881]], au [[Tonkin]] et en [[Annam]], où le [[11e bataillon de chasseurs à pied|{{11e}} BCP]] se distingue, à [[Madagascar]], en [[1895]], où est envoyé un bataillon provisoire, le [[40e bataillon de chasseurs à pied|{{40e}} BCP]], formé de volontaires.

==== La spécialisation ====
Il faut bien noter que les diverses et successives spécialisations des '''''chasseurs à pied''''' ne changent rien à leur appellation ou tradition.
D'ailleurs certains « numéros » sont passés d'une spécificité à une autre, et ceci même à plusieurs reprises.

Après la guerre de 1914-1918 par exemple les {{9e}}, {{15e}}, {{18e}}, {{20e}} et {{25e}} bataillons de chasseurs à pied ont été alpinisés, alors que le {{30e}} bataillon alpin est redevenu « à pied ».

Le {{24e}} bataillon de chasseurs à pied est devenu alpin en 1888, puis est devenu « porté » puis mécanisé à la fin de la {{2e}} Guerre mondiale et enfin est redevenu alpin, après sa dissolution en 1991.
Cela prouve bien que mécanisé, porté, cycliste, aéroporté ({{5e}}), parachutiste ({{10e}}) ou alpin, il n'est que chasseur à pied…
==== Les [[chasseurs alpins]] ====

À la suite des initiatives du lieutenant-colonel Zédé et du commandant Arvers, qui explorent les possibilités de guerre en milieu montagnard, en [[1888]], douze des bataillons sont transformés en bataillons Alpins de Chasseurs à pied, plus spécialisés dans le combat en milieu montagneux et notamment de haute-montagne.

Ces '''douze unités''' sont regroupées dans deux corps de montagne :
* le [[14e corps d'armée (France)|{{14e}} corps]] à [[Lyon]], qui regroupe, le [[11e bataillon de chasseurs alpins|{{11e}} BCA]] à [[Annecy]], le [[13e bataillon de chasseurs alpins|{{13e}}]] à [[Chambéry]], le [[14e bataillon de chasseurs alpins|{{14e}}]] à [[Embrun (Hautes-Alpes)|Embrun]], le [[22e bataillon de chasseurs alpins|{{22e}}]] à [[Albertville]] et les [[12e bataillon de chasseurs alpins|{{12e}}]], [[28e bataillon de chasseurs alpins|{{28e}}]] et [[30e bataillon de chasseurs alpins|{{30e}} BCA]], casernés à [[Grenoble]] ;
* le [[15e corps d'armée (France)|{{15e}} corps]] à [[Nice]], lui emploie, les [[6e bataillon de chasseurs alpins|{{6e}}]] et [[7e bataillon de chasseurs alpins|{{7e}} BCA]] de Nice, le [[23e bataillon de chasseurs alpins|{{23e}}]] à [[Grasse]], le [[24e bataillon de chasseurs alpins|{{24e}}]] à [[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]] et le [[27e bataillon de chasseurs alpins|{{27e}} BCA]] à [[Menton (commune)|Menton]].

La création de ces nouvelles forces adaptées au combat dans le massif des [[Alpes]] répond à une dégradation des relations avec l'[[Italie]], qui vient d'adhérer en [[1882]] à la [[Triplice]].

Chacun des bataillons est formé de six compagnies de 154 hommes, sous le commandement d'un [[chef de bataillon]], ou d'un [[lieutenant-colonel]].

L'équipement spécialisé, sommaire dans les premiers temps, se perfectionne au fur et à mesure que la troupe prend de l'expérience dans ce nouveau milieu. La coiffe choisie est la tarte ou galette, un béret très large que l'on plaque sur l'oreille droite. Un bâton de montagne avec une poignée en forme de corbin complète la tenue, mais par la suite le [[piolet]], les [[ski]]s, et les [[raquette à neige|raquettes]] font leur apparition dans les compagnies.

==== Les groupes de chasseurs cyclistes ====

Les premières expériences avec la toute nouvelle [[bicyclette]] ont lieu dès [[1899]], au sein d'unités provisoires de chasseurs à pied. Les essais étant encourageants, chacun des {{2e}}, {{4e}}, {{9e}}, {{18e}} et {{25e}} BCP forment alors en [[1903]] une sixième compagnie, dotée de la bicyclette pliante Gérard.

En [[1913]], dix des BCP constituent un groupe cycliste, destiné à être intégré aux divisions de cavalerie. Ces nouvelles unités, gardent la tenue bleue des chasseurs, mais aussi l'écusson du corps dont ils sont issus, à savoir [[1er bataillon de chasseurs à pied|{{1er}}]], [[2e bataillon de chasseurs à pied|{{2e}}]], [[4e bataillon de chasseurs à pied|{{4e}}]], [[13e bataillon de chasseurs alpins|{{13e}}]], [[15e bataillon de chasseurs à pied|{{15e}}]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|{{18e}}]], [[19e bataillon de chasseurs à pied|{{19e}}]], [[25e bataillon de chasseurs à pied|{{25e}}]], [[26e bataillon de chasseurs à pied|{{26e}}]] et [[29e bataillon de chasseurs à pied|{{29e}} BCP]].

Au cours de la guerre, quatre des groupes sont dissous, puis le {{2e}} en [[1923]], les cinq derniers subsisteront jusqu'au 5 mai [[1929]], leurs traditions (y compris les croix de guerres gagnées par les chasseurs de ces unités) étant alors reprises par les bataillons de dragons portés, alors en formation au sein des divisions légères de cavalerie.

=== La Grande Guerre et les ''diables bleus'' ===

Pendant la Grande guerre, les chasseurs sont répartis en 78 bataillons (31 d'active, 31 de réserve, {{nobr|7 bataillons}} alpins territoriaux et {{nobr|9 bataillons}} de marche). Chaque division d'infanterie devant en principe se composer d'au moins un bataillon de chasseurs (BCA ou BCP).

En [[1913]] est créé le {{31e}} BCP ; à l'entrée en [[Première Guerre mondiale|guerre]], il existe donc trente et un bataillons d'active de '''''chasseurs à pied ou alpins'''''.

Ils forment chacun un bataillon de réserve, dont le numéro est celui du corps d'origine augmenté de quarante, donnant ainsi du {{41e}} au 71{{e}} bataillons. De plus, sept bataillons de chasseurs alpins territoriaux sont créés, et neuf bataillons de marche, les {{32e}}, 102{{e}}, 106{{e}}, 107{{e}}, 114{{e}}, 115{{e}}, 116{{e}}, 120{{e}} et 121 {{e}} BCP sont créés. Il existe alors soixante dix-huit bataillons de chasseurs à pied et alpins, et dix groupes cyclistes. Trois divisions furent entièrement formées par des unités de chasseurs, les {{46e}}, {{47e}} et {{66e}} divisions d'infanterie.

Le bataillon de chasseurs à pied, en [[1914]], a un effectif théorique de {{nobr|30 officiers}} et {{nombre|1700|hommes}}, répartis en six compagnies, une section hors rang et une section de [[mitrailleuse]]s. Le bataillon de chasseurs alpins a un effectif un peu moindre avec {{nobr|32 officiers}} et {{nombre|1500|hommes}}.

Devant leur combativité et leur opiniâtreté, les Allemands surnomment les chasseurs, '''''schwarze Teufel''''', les diables noirs qui deviennent en français les '''''Diables bleus''''' en référence à leur tenue sombre. Le surnom a été donné pour la première fois aux chasseurs alpins, qui se battaient en 1915 sur le front des Vosges au côté des ''Diables rouges'', surnom donné aux fantassins du 15/2 (152 R.I).

Plusieurs bataillons sont engagés à l'extérieur, le {{58e}} dans l'[[Armée française d'Orient|Armée d'Orient]], le {{6e}} BCA à [[Corfou]] et deux des divisions bleues, les {{46e}} et {{47e}} divisions d'infanterie sont envoyées au secours de l’[[armée italienne]] à partir de l’automne [[1917]].

==== Garnisons des bataillons en 1914 ====
{|
|valign="top"|
* {{1er}} : [[Senones]],
* {{2e}} : [[Lunéville]],
* {{3e}} : [[Saint-Dié-des-Vosges|Saint-Dié]],
* {{4e}} : [[Saint-Nicolas-de-Port]],
* {{5e}} : [[Remiremont]],
* {{6e}} : [[Nice]],
* {{7e}} : [[Draguignan]],
* {{8e}} : [[Étain (Meuse)|Étain]],
* {{9e}} : [[Longuyon]],
* {{10e}} : [[Saint-Dié-des-Vosges|Saint-Dié]],
* {{11e}} : [[Annecy]],
|valign="top"|
* {{12e}} : [[Embrun (Hautes-Alpes)|Embrun]],
* {{13e}} : [[Chambéry]],
* {{14e}} : [[Grenoble]],
* {{15e}} : [[Remiremont]],
* {{16e}} : [[Conflans-en-Jarnisy|Conflans Labry]],
* {{17e}} : [[Baccarat]],
* {{18e}} : [[Longuyon]],
* {{19e}} : [[Verdun (Meuse)|Verdun]],
* {{20e}} : [[Baccarat]],
* {{21e}} : [[Raon-l'Étape]],
* {{22e}} : [[Albertville]],
|valign="top"|
* {{23e}} : [[Grasse]],
* {{24e}} : [[Villefranche-sur-Mer]],
* {{25e}} : [[Saint-Mihiel]],
* {{26e}} : [[Pont-à-Mousson]],
* {{27e}} : [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]],
* {{28e}} : [[Grenoble]],
* {{29e}} : [[Saint-Mihiel]],
* {{30e}} : [[Grenoble]],
* {{31e}} : [[Saint-Dié-des-Vosges|Saint-Dié]].
|}

==== Composition des bataillons de chasseurs ====

Il s'agit de la composition théorique des bataillons de l'armée active à la veille de la guerre.

Le bataillon est commandé par un [[commandant|chef de bataillon]]. Son effectif total est d'environ {{nobr|30 officiers}} et {{nombre|1700|hommes}}. À noter que l'effectif réglementaire des bataillons de chasseurs alpins était de {{nobr|32 officiers}} et {{nombre|1550|hommes}}.

Chaque bataillon de chasseurs à pied est constituée de
* 6 compagnies de 250 hommes commandées par un [[capitaine]]. Chaque compagnie est elle-même divisée en 4 sections. Chaque section s'articule en 2 demi-sections, soit 4 escouades. Une escouade comprend 15 chasseurs placés sous le commandement d'un [[caporal]]. L'effectif d'une compagnie comprend :
** officiers : le [[capitaine]], 3 [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenants]], un [[sous-lieutenant]] ou un [[adjudant-chef]],
** sous-officiers : 1 [[adjudant]], 1 [[sergent-major]], 1 sergent fourrier, 8 [[sergent]]s,
** caporaux et hommes du rang : 1 caporal fourrier, 16 caporaux, 2 tambours, 2 clairons, 1 infirmier, 4 brancardiers, 1 tailleur, 1 cordonnier, 1 cycliste, 3 conducteurs et 210 soldats,
* une section hors- rang qui comprend des [[Munition|artificiers]], [[armurier]]s, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d'approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers et conducteurs,
* une section de [[mitrailleuse]]s de 2 pièces.

====Décorations====

Au cours de la Grande Guerre, les unités de chasseurs obtiennent :
* 242 citations à l'ordre de l'Armée,
* 5 [[fourragères françaises|fourragères]] rouges aux couleurs de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] ({{6e}}, {{8e}}, {{16e}}, {{27e}} et {{30e}}),
* 24 fourragères aux couleurs de la [[médaille militaire]],
* 41 fourragères aux couleurs de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre]].

====Pertes====
L'effectif total des corps de chasseurs, d'environ {{formatnum:72000}} hommes, est constamment renouvelé car les pertes totales dans ces unités au cours de la guerre sont de {{nombre|82000|morts}}.

=== L'entre-deux-guerres ===

À l'armistice, les bataillons de réserve, territoriaux et de marche sont dissous, faisant retomber le nombre de bataillons à trente et un. Mais ces unités ne restent pas inactives, outre les tâche d'occupation en [[Rhénanie]], sept bataillons sont envoyés soutenir le gouvernement [[Pologne|polonais]] contre l'offensive de l'[[Armée rouge]] ({{6e}}, {{7e}}, {{13e}}, {{15e}}, {{23e}}, {{24e}} et {{27e}} BCA et le {{29e}} BCP), entre [[1920]] et [[1924]]. Par la suite, les {{15e}}, {{23e}}, {{24e}} {{25e}} et {{27e}} BCA, participent à la pacification du Rif, au [[Maroc]], en 1925, alors que les {{7e}} et {{13e}} BCA, sont envoyés en [[Tunisie]]

En [[1929]], une nouvelle vague de suppression, réduit le nombre de bataillons à vingt et un. Cependant en [[1937]], sont recréés les {{5e}} et {{17e}} comme bataillons de chasseurs portés, embarqués sur des tracteurs Lorraine, et destinés à former l'infanterie des futures [[division cuirassée de réserve|divisions cuirassées de réserve]].

=== La [[Seconde Guerre mondiale]] ===

==== Garnisons des bataillons de Chasseurs en 1939 ====
{|
|valign="top"|
; Chasseurs à pied :
* {{1er}} : [[Strasbourg]],
* {{2e}} : [[Mulhouse]],
* {{4e}} : [[Colmar]],
* {{8e}} : [[Toul]],
* {{10e}} : [[Saverne]], [[Monswiller]],

* {{16e}} : [[Toul]],
* {{29e}} : [[Gérardmer]],
* {{30e}} : [[Saint-Nicolas-de-Port]],
* {{31e}} : [[Mulhouse]].
|valign="top"|
; Chasseurs alpins
* {{6e}} : [[Grenoble]],
* {{7e}} : [[Albertville]],
* {{9e}} : [[Antibes]],
* {{11e}} : [[Gap]],
* {{13e}} : [[Chambéry]],
* {{15e}} : [[Barcelonnette]],
* {{18e}} : [[Grasse]],
* {{20e}} : [[Antibes]],
* {{22e}} : [[Nice]],
* {{24e}} : [[Villefranche-sur-Mer]],
* {{25e}} : [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]],
* {{27e}} : [[Annecy]].
|valign="top"|
; Chasseurs portés
* {{5e}} : [[Bruyères]],
* {{17e}} : [[Rambervillers]].
|}

==== Les chasseurs durant le conflit ====

À la mobilisation, sont formés huit nouveaux bataillons, ainsi que quinze bataillon de réserve A, numérotés de 41 à 71. Sont aussi formés le [[199e bataillon de chasseurs de Haute Montagne|{{199e}} bataillon de chasseurs de Haute Montagne]], issu de l'école de Haute Montagne de Chamonix, et dix bataillons de chasseurs pyrénéens, numérotés de un à dix.

En février [[1940]], les {{4e}} et {{16e}} BCP sont eux aussi transformés en bataillon de chasseurs portés. En avril, deux [[demi-brigade]]s, la {{5e}} et la {{27e}}, sont envoyées en [[Norvège]], lors de l'[[Bataille de Narvik|expédition de Narvik]].

À la suite de l'armistice, seuls subsistent les {{1er}} (Belley), {{2e}} (Jujurieux), {{8e}} (Magnac-Laval), {{10e}} (Neuville/ain), {{16e}} (Limoges) et {{30e}} (Confolens) BCP, ainsi que les {{6e}} (Grenoble), {{13e}} (Chambery), {{20e}} (Digne), {{24e}} (Hyères), {{25e}} (Hyères) et {{27e}} BCA (Annecy).

Au sein des [[Forces françaises libres]], il existe un éphémère bataillon de chasseurs d'Angleterre, constitué avec les éléments rapatriés de Norvège, qui est fondu dans la [[1re division française libre]], en [[1941]].

Le {{date|1|juillet|1941}} est créé au camp de la Valbonne (Ain) le {{33e}} bataillon de chasseurs à pied. Formé pour aller combattre en Syrie, les combats ayant cessé au Levant le 14 juillet, cet éphémère bataillon est dissous le lendemain 15 juillet.

Les unités de l'armée de Vichy sont dissoutes lors de l'invasion de la France libre en novembre 1942. Seul le {{2e}} BCP se distingue au moment de la défense du camp retranché de Toulon, envahi le 27 novembre, entrainant le sabordage de la flotte.

Les anciens cadres et chasseurs constituent cependant la base de nombreux maquis de la résistance, ainsi celui des Glières, où participent de nombreux anciens chasseurs du {{27e}} BCA. C'est pourquoi à la Libération, de nombreuses unités FFI se transforment en une vingtaine de bataillons de chasseurs, qui sont engagés aussi bien sur les poches de l'Atlantique qu'en Allemagne.

=== De 1945 à 1962 ===

Après guerre, il existe dix-neuf bataillons, dont quatre en France ({{1er}}, {{5e}}, {{17e}} et {{31e}}), neuf au sein des [[Forces françaises en Allemagne]] ({{2e}}, {{4e}}, {{8e}}, {{16e}}, {{19e}}, {{20e}}, {{24e}}, {{29e}} et {{30e}}), et six au sein de la [[27e division alpine|{{27e}} division alpine]], alors en [[Autriche]].

==== [[Guerre d'Indochine]] ====

Seule une compagnie de marche, formée par les alpins des {{6e}}, {{11e}}, {{13e}} et {{27e}} BCA est envoyée en [[Indochine]], crée le {{date-|1 janvier 1947}} commandée par le Capitaine Desserteaux mais le {{10e}}B.C.P recréé en 1947 au [[Maroc]], comme '''[[10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied|{{10e}} bataillon parachutiste de chasseurs à pied]]''', est envoyé au [[Tonkin]] en [[1950]], puis dissous en août 1952 et transformé en [[3e bataillon de parachutistes vietnamiens|{{3e}} bataillon de parachutistes]] de la nouvelle armée [[Viêt Nam|vietnamienne]].

==== [[Guerre d'Algérie]] ====

Par contre, la [[guerre d'Algérie]], provoque la création en masse de nouvelles unités de chasseurs, remontant provisoirement leur nombre à vingt-sept. Ainsi trois bataillons sont composés de soldats du contingent émanant du grand ouest formés au centre d'instruction de Granville, le {{28e}} BCA qui agit dans le secteur de Sidi Aïch (vallée de la Soummam), le {{29e}} BCP est basé à El Kseur (avec son commando de chasse de PK 17: le V 94), sur la Soummam et le {{31e}} BCP dans la région de Tiaret.
En [[Tunisie]] 3 bataillons le 12 le 14 le 25 dans la région du [[Le Kef|Kef]], sous le commandement du colonel Putz tué à Laverdure, [[Algérie]] le {{date|28|février|1957}} .

=== De 1962 à aujourd'hui ===

Après la guerre d'Algérie, l'effectif des chasseurs diminue de nouveau. Ils se répartissent en deux spécialités, alpins et portés, qui plus tard sont qualifiés de « mécanisés ». Si les unités alpines conservent l'appellation traditionnelle de bataillon, les anciens chasseurs à pied, devenus « portés » ou « mécanisés », deviennent des groupes de chasseurs.

Les groupes de chasseurs mécanisés sont alors au nombre de sept ({{1er}}, {{2e}}, {{8e}}, {{16e}}, {{19e}}, {{24e}} et {{30e}} GC) et les bataillons alpins, de cinq ({{6e}}, {{7e}}, {{11e}}, {{13e}}, {{27e}} BCA). Il existe aussi plusieurs unités de réserve, les {{15e}}, {{22e}}, {{53e}} et {{67e}} BCA et les {{10e}}, {{29e}}, {{31e}} BCP et le {{41e}} GCP. Avec l'abandon de la conscription, leur nombre diminue encore de façon drastique : en [[1994]], il ne subsiste plus que trois groupes de chasseurs mécanisés, les {{8e}}, {{16e}} et {{19e}} GC. Finalement, seul le {{16e}} réussit à échapper à la dissolution. Toutes les unités de réserve, elles, sont supprimées. Du côté des alpins, la fonte est moins importante, puisqu'il existe encore trois bataillons de chasseurs alpins, les {{7e}}, {{13e}} et {{27e}}, de plus le {{24e}} GC basé à Tübingen dans le cadre des FFA (Forces Françaises en Allemagne) dissous en [[1991]], voit ses traditions reprises par le Centre d’entraînement de montagne de Barcelonnette (CIECM), qui devient le {{24e}} BCA, en octobre 1993, mais il est dissous à son tour définitivement en 2008.

Redevenu [[16e bataillon de chasseurs à pied|{{16e}} Bataillon de chasseurs]], le {{16e}} BC, unique unité de chasseurs mécanisés, est transféré en France en 2010. Il s'implante à Bitche en lieu et place du {{57e}} Régiment d'artillerie, dissous.

== Les traditions des Chasseurs à pied ==

=== [[Drapeau des chasseurs|Le drapeau unique]] ===
[[Fichier:Drapeau Chasseurs.jpg|300px|vignette|droite|Drapeau des Chasseurs à Vincennes le 17 septembre 2011]]
Les chasseurs sont regroupés au sein de bataillons ou de groupes indépendants, qui ne dépendent pas de régiments. Le drapeau étant un insigne régimentaire, il fut décidé de n'en remettre qu'un seul pour tous les corps de chasseurs, que les unités gardent à tour de rôle. Le {{1er}} drapeau est remis au {{2e}} BCP, par [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]], le {{date|4|mai|1841}}. Cet unique drapeau porte en conséquence, tous les faits d'armes accomplis par les différents bataillons.
* Le deuxième drapeau (1848-1852)
* Le troisième drapeau (1852-1854)
* Le quatrième drapeau (1854-1870)
* Le cinquième drapeau (1870-1880)
* Le sixième drapeau (1880-1902-1925)
* Le septième drapeau (1925-1960)
* Le huitième drapeau (1942-1942-1945)
* Le neuvième drapeau (1945-1950)
* Le dixième drapeau (1950-1960)
* Le onzième drapeau (1960)
La hampe était surmontée d'une pique dorée portant à base dans un cartouche oblong, sur la face: « '''R.F.''' », et sur le revers: « '''Chasseurs à pied''' ».
; Inscriptions sur la [[soie]]
* sur l'[[avers (numismatique)|avers]]: « République Française - Bataillons de Chasseurs à pied ».
* sur le [[revers (numismatique)|revers]]: « Honneur et Patrie ». Aux 4 angles une couronne de laurier.
** sur le rouge:
*** Blaregnie 1940
*** [[campagne de Norvège|Norvège]] 1940
** sur le blanc
*** [[bataille de l'Isly|Isly]] 1844
*** [[bataille de Sidi-Brahim|Sidi-Brahim]] 1845
*** [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol]] 1854-1855
*** [[bataille de Solférino|Solférino]] 1859
*** Extrême-Orient 1885-1888
*** Madagascar 1895
*** Maroc 1912-1914
*** [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]] 1914-1918
** sur le bleu:
*** [[maquis des Glières|Les Glières]] 1944
*** [[guerre d'Indochine|Indochine]] 1950-1952
*** AFN (1952-1962)

=== Les [[Drapeau|fanions]] ===
[[Fichier:Fanion 13e BCA.jpg|219x219px|vignette|Fanion du 13e BCA]]
Les fanions des bataillons étaient originellement de couleur verte et jonquille (la tradition des chasseurs veut qu'on ne prononce pas le mot "jaune" qui est remplacée par "jonquille") puis ont varié entre 1873 et 1914, certains étaient bleu et jonquille, d'autres encore tricolores. C'est le fanion bleu et jonquille qui a fini par l'emporter. Le modèle original est composé d'un carré d'étamine de {{unité|0.50|m}} x {{unité|0.50|m}}, coupé diagonalement à hauteur du bâton, le triangle inférieur bleu foncé, le triangle supérieur jonquille. Le cor traditionnel encadre le numéro du bataillon.

Le {{24e}} GC a toujours conservé les couleurs verte et jonquille du fanion des chasseurs de la garde dont il est l'héritier.

=== La Tenue ===
[[Fichier:Chasseur_alpin_p1040864.jpg|left|thumb|473x473px|Tenue Solférino des chasseurs alpins ]]
Les '''chasseurs''' portent '''la tenue bleue''' avec l'insigne du bataillon comportant un '''cor de chasse d'argent'''.
Le pantalon de cette tenue est orné d'un fin passepoil jonquille. Cette tenue est donc différente des autres armes de l'armée de Terre qui portent une tenue générique (dite "Terre de France"). Le gilet d'arme et le plastron sont de couleur jonquille. Le képi est bleu foncé à soutache jonquille (soutache d'agent pour les officiers, major et adjudant-chefs, soutache d'or pour les adjudants et élèves-officiers, lorsque ces derniers conservaient leur tenue d'origine). Le bandeau du képi est en velours noir à compter du grade d'adjudant, en signe de deuil du Duc d'Orléans.

La tenue de tradition est la tenue Solférino. Elle est portée avec un blouson ou une chemisette en fonction de la météo

Les '''chasseurs alpins''' portent la tarte (large béret commun aux troupes de montagne), les chasseurs mécanisés portent le béret bleu foncé (dit béret "toutes armes"), les chasseurs portés portent le béret noir, les chasseurs à pied parachutistes portent également le béret bleu foncé, mais orné d'un demi-vol armé en lieu et place du cor de chasse.[[Fichier:16e_GC_Vincennes_2011.jpg|500x500px|Tenue Solférino des chasseurs à pieds|thumb]]
[[Fichier:Insigne_des_bataillons_Chasseurs.jpg|centre]]

L'écusson de manche modèle 1945 comporte, outre le cor d'argent et éventuellement le numéro de la demi-brigade ou du bataillon, deux soutaches jonquilles (trois soutaches pour les bataillon de chasseurs à pied parachutistes).

=== Les refrains des bataillons<ref>{{Lien web|langue = |date = |titre = refrains chasseur|url = http://www.bleujonquille.fr/refrains.html|site = bleujonquille.fr|consulté le = }}</ref> ===

Chaque bataillon a un refrain qui lui est propre. Ces refrains sont complètement différents entre eux aussi bien au niveau du ton que du texte. En effet, à l'heure des combats d'infanterie sans moyen de transmission, le clairon sonnait son refrain au cor. De ce fait, les généraux supervisant les combats connaissaient la position de leurs troupes.

Chaque nouveau chasseur doit connaître les 32 refrains des bataillons d'actives pour passer son « baptême chasseur » : 31 bataillons d'active existants en 1913 auxquels s'ajoute le 40{{e}} bataillon formé pour la conquête de [[Madagascar]] en 1895.

La tradition veut que chaque numéro de jour corresponde à un refrain chasseur. Il est de coutume de sonner chaque matin le refrain du jour avant l'appel de la compagnie.
{|
| valign="top" |
* '''1{{er}} bataillon'''« ''Si l'septième de ligne a des couilles au cul'' ''C'est qu'le Premier Chasseurs les lui a foutues !'' »
* '''2{{e}} bataillon'''« ''Le Commandant a mal aux dents, mes enfants !'' » (bis)
* '''3{{e}} bataillon'''« ''V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique au galop'' ''V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique sac au dos !'' »
* '''4{{e}} bataillon'''« ''Quatrième bataillon, Commandant Clinchant'' ''Toujours en avant !'' »
* '''5{{e}} bataillon'''« ''Cinquième Bataillon ventre à terre'' ''Commandé par Certain Canrobert, en avant !'' »
* '''6{{e}} bataillon'''« ''Le sixième est là, il est un peu là !'' »
* '''7{{e}} bataillon'''« ''Bataillon, Bataillon, Bataillon de fer'' ''Bataillon, Bataillon, Bataillon d'acier'' ».
* '''8{{e}} bataillon'''« ''T'as beau courir, tu ne m'rattraperas pas !'' » (bis)
* '''9{{e}} bataillon'''« ''Marie, j'ai vu ton cul tout nu'' ''Cochon, pourquoi le regardes-tu ?'' »
* '''10{{e}} bataillon'''« ''Dixième Bataillon, Commandant Mac-Mahon'' ''N'a pas peur du canon nom de nom'' »
* '''11{{e}} bataillon'''« ''Onzième Bataillon de Chasseurs Alpins'' ''Onzième Bataillon d'lapins'' »
* '''12{{e}} bataillon'''« ''Ah c'qu'il est con, c'qu’il est con l'Douzième'' ''Ah c'qu’il est con, c'qu’il est con c'con là !'' »
* '''13{{e}} bataillon'''« ''Sans pain, sans fricot, au treizième on n'boit que d'l'eau !'' »
* '''14{{e}} bataillon'''« ''La peau de mes roulettes pour une casquette'' ''La peau de mes rouleaux pour un shako !'' »
* '''15{{e}} bataillon'''« ''Je fumerais bien une pipe'' ''Mais je n’ai pas de tabac !'' »
* '''16{{e}} bataillon'''« ''Seizième Bataillon d'Chasseurs à pied'' ''Seizième Bataillon d'Acier !'' »
| valign="top" |
* '''17{{e}} bataillon'''« ''Cré nom d'un chien, nous voilà bien partis'' ''Cré nom d'un chien, nous voilà bien !'' »
* '''18{{e}} bataillon'''« ''Encore un biffin d'enfilé, rompez,'' ''Encore un biffin d'enfilé !'' »
* '''19{{e}} bataillon'''« ''Trou du cul, trou du cul plein de poils sales'' ''Trou du cul, trou du cul poilu !'' »
* '''20{{e}} bataillon'''« ''Vingtième Bataillon, Commandant Cambriels,'' ''Les Chasseurs à pied ont des ailes !'' »
* '''21{{e}} bataillon'''« ''En voulez-vous des kilomètres ? En voilà !'' »
* '''22{{e}} bataillon'''« ''Encore un biffin de tombé dans la merde'' ''Encore un biffin d'emmerdé !'' »
* '''23{{e}} bataillon'''« ''V'la le 23e, nom de Dieu, ça va barder !'' »
* '''24{{e}} bataillon'''« ''Tout le long du bois, j'ai baisé Jeannette,'' ''Tout le long du bois, j'l'ai baisée trois fois !'' »
* '''25{{e}} bataillon'''« ''Pas plus con qu'un autre nom de nom, Mais toujours autant !'' » (ou content)
* '''26{{e}} bataillon'''« ''Tu m'emmerdes et tu m'fais chier, tu m'dis ça c'est pour blaguer !'' »
* '''27{{e}} bataillon'''« ''Si vous avez des couilles, il faudra le montrer !'' »
* '''28{{e}} bataillon'''« ''Saut'Putten ; t'auras d'la saucisse,'' ''Saut'Putten, t'auras du boudin !'' »
* '''29{{e}} bataillon'''« ''C'est le Vingt-neuvième, qui n'a pas d'pain'' ''Qui crève de faim, qui marche quand même !'' »
* '''30{{e}} bataillon'''« ''Il était un p'tit homme, Tout habillé de bleu, nom de Dieu !'' » (ou sacrebleu)
* '''31{{e}} bataillon'''« ''Trente-et-unième, l'dernier v'nu, Pas l'plus mal foutu !'' »
* '''40{{e}} bataillon'''« ''Trou du cul de la reine des Hovas !'' »
|}
Les bataillons de réserve, les bataillons territoriaux et bataillons de marche ont également eu leur refrain, comme par exemple :
* '''32e bataillon''' (de marche) : "Si j'avais du pinard, j'en boirais bien une goutte ! Si j'avais du pinard j'en boirais bien un quart !".
* '''53e bataillon''' (bataillon de réserve du 13e BCA) : "Sans fricot, sans pain, au 53 on n'boit qu'du vin !".
* '''87e bataillon''' (territorial) : "Le commandant a dit mes enfants vous êt' de sacrés lurons !".

La Ritournelle : "Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins en arrière. Les chasseurs en avant, l'artillerie au milieu, les bifins, les bifins à la queue".
=== Les chants ===
* '''La Sidi-Brahim'''
* '''La Protestation''' :
<poem>Nous sommes trente mille braves,
aux képis sombres, aux manteaux bleus,
et nous voyons même les zouaves
derrière nous courir au feu.
</poem>

<poem>Vous qui voulez qu'on nous supprime,
qu'avez-vous à nous reprocher ?
En guerre, en paix, notre seul crime,
c'est de savoir trop bien marcher.</poem>

<poem>Ne touchez pas aux corps d'élite
chasseurs, chasseurs, pressons le pas.
Nous voulons bien marcher plus vite,
mais qu'on ne nous supprime pas !</poem>

<poem>Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier<ref>Sous la monarchie de Juillet, les patelettes en toile cirée du sac des chasseurs à pied brillaient au soleil, tels les carreaux de verre portés également sur le dos par les vitriers.</ref> qui passe,
Encore un carreau d'cassé,
v'là l'vitrier passé… Il est passé ! »"</poem>

=== Le vocabulaire ===

Les chasseurs emploient traditionnellement tout un vocabulaire, destiné particulièrement à se distinguer de l'infanterie de ligne. Ainsi, on ne dit pas :

* la musique du bataillon mais la fanfare
* le tambour mais la caisse claire
* la caserne mais le quartier
* l'uniforme mais la tenue
* la capote mais le manteau
* jaune mais jonquille
* rouge mais bleu-cerise, sauf pour le drapeau, la légion d'honneur et les lèvres de la femme aimée... Quant au sang, il est vert, car le sang vert c'est pour la France (sang versé pour la France)<ref>Phrase issue du chant "La Protestation des chasseurs"</ref>.
* la fanfare ne joue pas mais sonne.

Par contre on appelle :

* la tarte : le grand béret du chasseur alpin,
* le pas chasseur : le pas accéléré de défilé de l'unité de chasseurs à la cadence de 140 pas par minute,

== Unités de chasseurs à pied ==
* [[Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française]]

== Personnalités ayant été chasseurs à pied ==
* [[Jean Amadou]], au {{29e}} BCP.
* Roland Costa de Beauregard, chef de Corps du {{6e}} BCA puis du {{2e}} GCP - général commandant l'école d'application de l'infanterie.
* [[Luc Besson]], chasseur au {{13e}} BCA.
* [[Antoine Bethouart]], chef de corps du {{24e}} BCA.
* [[Jean-Marie Bockel]].
* [[Henry de Buttet]], sous-lieutenant au 28e BCA, puis au 29e BCP.
* Certain de Canrobert, futur Maréchal de France, commande en 1842 le {{5e}} bataillon en Algérie. (Son nom figure dans le refrain du {{5e}} BCP)
* [[Émile Driant]], chef de corps du {{1er}} BCP, puis à la tête des {{56e}} et {{59e}} BCP, pendant la [[bois des Caures|bataille du bois des Caures]].
* [[Jacques Faure]], officier et sportif français qui commanda notamment la [[27e brigade d'infanterie de montagne|{{27e}} division alpine]] lors de la guerre d'Algérie.
* [[Bernard Fresson]] au 199{{e}} bataillon de Haute montagne.
* [[Roger Frison-Roche]] au 199{{e}} bataillon de Haute montagne.
* [[Charles de Gaulle]], chef de corps du {{19e}} BCP de 1927 à 1929.
* Maurice Gamelin, capitaine au 15°, chef de corps du 11°(1911-1914)-Généralissime en 1940.
* [[Henri Genès]], chasseur au {{8e}} GC.
* Maurice Herzog, capitaine au {{27e}} BCA.
* [[Paul Jaurès ]] fils de [[Jean Jaurès ]] , aspirant au {{10e}} BCP.
* [[Pierre Koenig]], aspirant au {{15e}} BCA et lieutenant au {{3e}} BCP.
* [[Christophe Lambert]], chasseur au {{6e}} BCA.
* [[Jean-Marie Lustiger|Monseigneur Lustiger]], aspirant au {{29e}} GC.
* [[Patrice de Mac-Mahon]], chef de corps du {{10e}} BCP.Futur Maréchal de France. (Son nom figure dans le refrain du 10°BCP)
* [[Jean-Marie Messier]], aspirant au {{24e}} GC.
* François de Penfentenyo de Kervéréguen, chef de section au {{10e}} BCP. (tombé à Blarégnies)
* [[Philippe Pétain]], lieutenant au {{24e}} BCA et capitaine au {{3e}} BCP.
* [[Raymond Poincaré]], capitaine de réserve au {{30e}} BCP.
* Bernard Prevost, lieutenant au {{24e}} GCP. Préfet-Directeur Général (Gendarmerie).
* Prince [[Rainier III de Monaco]], sergent d'honneur au {{22e}} BCA.
* [[Albert Séverin Roche|Albert Roche]], chasseur au {{27e}} BCA, chevalier de la [[légion d'honneur]], nommé "premier soldat de France" par le général [[Ferdinand Foch]].
* Jean-Marc Ernest Romens - {{10e}} BCP (Division du Rhin)
* [[Tino Rossi]], chasseur au {{22e}} BCA.
* [[Henri Salvador]], chasseur au {{10e}} BCP.
* Marcel Weil, Chef de corps au {{10e}} BPCP - bataillon parachutiste de chasseurs à pied- (1951-1952) en Indochine.

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Ferdinand-Philippe d'Orléans]]
* [[Infanterie légère]]
* [[Chasseurs alpins]]
* [[Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française]]
* [[7e bataillon de chasseurs alpins]]
* [[13e bataillon de chasseurs alpins]]
* [[16e bataillon de chasseurs à pied]]
* [[27e bataillon de chasseurs alpins]]
* [[27e brigade d'infanterie de montagne]]
* [[2e brigade blindée (France)]]
* [[Légion de Conflans]]
* [[Chasseur à pied]]
* [[Chasseur à cheval]]
* [[Corps des chasseurs forestiers|Chasseurs forestiers]]

=== Bibliographie ===

* Yvick Herniou et Éric Labayle, ''Répertoire des [[corps d'armée|corps]] de troupe de l'[[armée française]] pendant la grande guerre'', Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 {{ISBN|978-2-9519001-2-7}}
* ''Revue historique de l'armée française'', Numéro spécial {{numéro}}2, '''Les Chasseurs à pied''', Paris, 1966, 196 p.

* Arnaud de Vial, ''La Guerre d'Algérie''
**Tome 1, ''Ceux de Cherchell'', sur la prestigieuse École où ont été formés tous les officiers de réserve qui ont été affectés dans les bataillons de Chasseurs, pendant la guerre d'Algérie. 2010. Éditions Jeanne d'Arc.
**Tome 2, ''Le Courage des morts'' {{ISBN|2-911794-84-2}}
***''L'histoire vécue du {{31e}} BCP en Algérie, 1959-1962''
***''L'histoire vécue du huitième Groupe de Chasseurs Portés en 1962 au moment de l'affaire des missiles de Cuba'', Éditions Jeanne d'Arc, 2010
* Yvick Herniou, ''Ephéméride des chasseurs'', Éditions Muller, 1993.

=== Liens externes ===
* [http://www.bleujonquille.fr/ Site officiel de la '''F'''édération '''N'''ationale des '''A'''micales de '''C'''hasseurs. '''FNAC''']
* [http://www.defense.gouv.fr/sites/terre/actualites_et_dossiers/le_drapeau_des_chasseurs__plus_quun_symbole Présentation par le ministère de la défense]
* [http://www.mablehome.com/chasseurs/2egc.htm Service militaire au {{2e}} GC en 1989]

{{Portail|armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}
{{DEFAULTSORT:Chassp, 000}}

[[Catégorie:Corps des chasseurs à pied|*]]
[[en:Chasseur]]

Blandine Bellavoir

2016-04-23T19:27:54Z

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{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = Blandine Bellavoir
| image = BlandineBellavoir.jpg
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}}

'''Blandine Bellavoir''', née le {{date de naissance|2|mars|1984}} à [[Malestroit]] dans le [[Morbihan]], est un [[mannequinat|mannequin]] et une [[acteur|actrice]] [[France|française]]. 
Elle est notamment connue pour ses rôles de Sonia Escudier dans la série ''[[Plus belle la vie]]'' et d'Alice Avril dans la deuxième saison de la série ''[[Les Petits Meurtres d'Agatha Christie]]''.

== Biographie ==

Elle a grandi à [[Guérande]] ([[Loire-Atlantique]]) où elle a étudié au lycée Galilée.

Elle est d'abord mannequin pour [[L'Oréal]] et plusieurs marques de coiffures.

En janvier 2008, [[France 3]] lui demande d'incarner dans ''[[Plus belle la vie]]'', sa série fétiche{{Référence nécessaire}}, le personnage de Sonia Escudier, petite amie de Maxime Robin ([[Julien Oliveri]]). Elle quitte la série en 2009.

De 2010 à 2013, elle joue le rôle d'Angèle dans la série ''[[Maison close (série télévisée)|Maison close]]''<ref>{{Lien web |url=http://www.purepeople.com/article/plus-belle-la-vie-blandine-bellavoir-alias-sonia-va-se-retrouver-dans-une-maison-close_a42919/1 |titre=Plus Belle La Vie : Blandine Bellavoir alias Sonia va se retrouver dans... une Maison Close ! |site=purepeople.com}}</ref>. En mai 2012, il est révélé qu'elle et [[Samuel Labarthe]] formeront le nouveau duo de la série ''[[Les Petits Meurtres d'Agatha Christie]]'', à la suite du départ d'[[Antoine Duléry]] et [[Marius Colucci]]<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/culture/tele/samuel-labarthe-et-blandine-bellavoir-nouveau-duo-des-petits-meurtres-d-agatha-christie_1118833.html |titre=Samuel Labarthe et Blandine Bellavoir nouveau duo des Petits meurtres d'Agatha Christie |site=lexpress.fr}}</ref>.

== Théâtre ==
* [[2002 au théâtre|2002]] : ''Il faut que le sycomore coule...'' de [[Jean-Michel Ribes]]
* [[2003 au théâtre|2003]] : ''Après la pluie'', mise en scène de [[Sergi Belbel]]
* [[2004 au théâtre|2004]] : ''Cabaret extravagant, Méchant, Déraisonnablee...''
* [[2006 au théâtre|2006]] : ''Vol au-dessus d'un nid de coucou'', mise en scène de D.Wasserman et P.Ganga
* [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[Le marchand de Venise]]'' de [[William Shakespeare]]
* [[2007 au théâtre|2007]] : ''Carine, ou la jeune fille folle de son âme'', mise en scène de F.Crommelynck et J-L.Bihoreau
* [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Le Médecin malgré lui]]'' de [[Molière]]
* [[2008 au théâtre|2008]] : ''Les trois mousquetaires'', mise en scène d'[[Alexandre Dumas]] et B.Kerautret
* [[2008 au théâtre|2008]] : ''La jeunesse des mousquetaires''
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''Edgar et sa bonne''
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''Ruy Blas''
* [[2010 au théâtre|2010]] : ''[[Le Misanthrope]]'' de [[Molière]], mise en scène de Dimitri Klockenbring

== Filmographie ==
=== Cinéma ===
* [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Cherche fiancé tous frais payés]]'' d'[[Aline Issermann]] : Paloma
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Film Socialisme]]'' de [[Jean-Luc Godard]] : Voix de femme
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Carton Rouge (film, 2010)|Carton Rouge]]'', court métrage de [[Jean-Marie Lantez]]
* [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Soir de fête]]'', court métrage de [[David Robert]] : Chloé

=== Télévision ===
* [[2008 à la télévision|2008]] - [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Plus belle la vie]]'' (série télévisée) : Sonia Escudier (saisons 4 à 6 : 123 épisodes)
* [[2010 à la télévision|2010]] - [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Maison close (série télévisée)|Maison close]]'' (série télévisée) : Angèle
* [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Les Méchantes]]'', téléfilm de [[Philippe Monnier (réalisateur)|Philippe Monnier]] : Mariette
* [[2011 à la télévision|2011]] : ''[[Les Geeks (série télévisée)|Les Geeks]]'' (série télévisée) : Charline
* [[2011 à la télévision|2011]] : ''[[Les Petits Meurtres d'Agatha Christie]]'' (série télévisée) : Albertine (épisode 1.08 : ''Le flux et le reflux'')
* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Week-end chez les toquées]]'' (série télévisée) (épisode 4)
* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Une famille formidable]]'' (série télévisée) : Claire (2 épisodes : 9.01 et 9.03)
* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[RIS police scientifique]]'' (série télévisée) : Béatrice Favart (épisode 7.04 : ''Magie noire'')
* [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[L'Attaque (série télévisée)|L'Attaque]]'' (série télévisée) : Agnès Bailly
* Depuis [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Les Petits Meurtres d'Agatha Christie]]'' (série télévisée) : Alice Avril, journaliste
* [[2014 à la télévision|2014]] : ''La Trouvaille de Juliette'' de Jérôme Navarro : Pascaline
* [[2015 à la télévision|2015]] : ''[[Elles... Les Filles du Plessis]]'' de [[Bénédicte Delmas]] : Dominique
* [[2015 à la télévision|2015]] : ''[[Cherif (série télévisée)]]'', saison 3, épisode 6 : Céline Archambault

== Récompenses ==
=== Théâtre ===
* [[2010 au théâtre|2010]] : Prix du public et du jury pour ''[[Le Misanthrope]]'', [[Théâtre 13]]

=== Publicités ===
* [[L'Oréal]]

== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
* {{Imdb name|id=2947973}}
* {{Allociné nom|id=221966}}
* [http://plusbellelaviie.forum-actif.info/t6-blandine-bellavoir Blandine bellavoir sur le forum de Plus belle la vie]

== Notes et références ==
{{Références}}

{{Palette|Plus belle la vie}}
{{Portail|cinéma français|télévision|théâtre|mannequinat|Bretagne}}
{{DEFAULTSORT:Bellavoir, Blandine}}
[[Catégorie:Mannequin femme français]]
[[Catégorie:Actrice française]]
[[Catégorie:Actrice de Plus belle la vie]]
[[Catégorie:Actrice française de télévision]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1984]]
[[Catégorie:Naissance à Malestroit]]
[[Catégorie:Personnalité du Morbihan]]

Charles-François Houbigant

2016-04-23T13:05:32Z

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'''Charles-François Houbigant''', né à [[Paris]] en [[1686]], mort dans la même ville le 31 octobre [[1783]], à quatre-vingt-dix-sept ans, est un prêtre catholique français de la [[Société de l'oratoire de Jésus|congrégation de l'Oratoire]], bibliste et orientaliste.

== Biographie ==
Il était le fils de Guillaume Houbigant, marchand mercier de [[Paris]] (fils d'un blanchisseur de toiles d'[[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]], près de [[Senlis (Oise)|Senlis]]), et de Geneviève Collement ou Colman (fille d'Antoine Collement, mercier parisien, chez qui Guillaume fut apprenti)<ref>Voir [[Jacques Savary]], ''Le parfait négociant'', Parère VII (« Si le mariage d'un apprenti marchand du corps de la mercerie de Paris avec la fille de son maître d'apprentissage est un défaut qui puisse rendre son brevet d'apprentissage nul, et un obstacle qui puisse l'empêcher d'être reçu maître dans le corps », arrêt du [[Parlement de Paris]] du 27 février [[1679]] qui règle cette question), Paris, Vve Étienne et fils, 1753, vol. II, {{p.}}34-58.</ref>. Il fut élève au [[Lycée Louis-le-Grand|collège Louis-le-Grand]] (tenu par les [[jésuite]]s), puis, pour sa philosophie, au [[collège de Juilly]] (tenu par les [[oratorien]]s). De retour à [[Paris]], il entra dans la [[Société de l'oratoire de Jésus|congrégation de l'Oratoire]] le 31 octobre [[1704]]. Il enseigna successivement les humanités à [[Juilly]], la [[rhétorique]] à [[Marseille]] (à partir de [[1715]]), puis la philosophie à [[Soissons]]. Vers [[1720]], il composa un ''Traité des études'' pour les professeurs novices qui ne fut pas imprimé à l'époque, mais recopié en plusieurs exemplaires (retouché en [[1736]]) et diffusé dans les collèges de l'Oratoire<ref>Édition du texte dans Filippo Sani, 2003.</ref>.

En [[1722]], le R.P. [[Pierre-François d'Arerez de la Tour]], supérieur général de la congrégation, le nomma conférencier au [[séminaire Saint-Magloire]] ; pour se préparer à cette charge très prestigieuse, il se retira quelque temps au [[Église Notre-Dame-des-Vertus d'Aubervilliers|séminaire Notre-Dame-des-Vertus-lès-Paris]] (à [[Aubervilliers]]), mais il y contracta une grave maladie qui le laissa complètement sourd et l'obligea à renoncer au poste qui lui était destiné. Il décida alors de se consacrer tout entier à l'étude de l'Écriture Sainte.

Il apprit l'[[hébreu biblique|hébreu]] et devint à cet égard un disciple de [[François Masclef]] (auquel il se lia personnellement), auteur d'une nouvelle méthode très contestée d'apprentissage de cette langue, qui faisait l'économie des points-voyelles introduits tardivement par les [[Massorah|massorètes]]. En [[1732]], il publia ses ''Racines hébraïques sans points-voyelles'', complément lexical de la ''Grammaire hébraïque'' de Masclef (avec une longue introduction sur le caractère récent et l'inutilité des points-voyelles). Il entreprit ensuite d'établir une édition complète de la [[Tanakh|Bible hébraïque]]. Comme il n'existait pas de caractères hébraïques non ponctués chez les imprimeurs, la [[Société de l'oratoire de Jésus|congrégation de l'Oratoire]] en passa commande en [[1741]] chez le graveur-fondeur [[Pierre-Simon Fournier|Pierre-Simon Fournier le Jeune]], qui en créa trois fontes « d'après les plus beaux manuscrits du Roi ». En [[1743]], Houbigant installa une imprimerie privée à [[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]] (le village natal de son père, où il possédait une maison) et fit un tirage du ''[[Livre des Psaumes]]'' avec la fonte dite ''hébreu de Cicéro'' de [[Pierre-Simon Fournier]]. Il en fit un nouveau tirage plus important en [[1748]] (une centaine d'exemplaires). Plus tard, en [[1763]], il tira aussi à [[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]] un volume intitulé ''Proverbia, Ecclesiastes, Job'', mais où ne figurent que les dix premiers chapitres, et le début du onzième, du ''[[Livre des Proverbes]]''.

En [[1746]], il publia des ''Prolégomènes sur l'Écriture Sainte'', ouvrage en latin consacré au problème de l'établissement du texte authentique de la [[Tanakh|Bible hébraïque]], corrompu et obscur en nombre d'endroits, dit-il, du fait de la négligence des copistes à travers les siècles. L'auteur expose d'abord des règles de [[critique textuelle]], ensuite recommande de comparer et classer les manuscrits les plus anciens, et de faire le même travail sur les autres versions (comme la ''[[Septante]]''), qui peuvent parfois même éclairer les mots hébreux. Une place importante est donnée au [[Bible samaritaine|Pentateuque samaritain]], présenté comme le texte original du [[Pentateuque]] (dans la lignée de [[Jean Morin (1591-1659)|Jean Morin]], [[oratorien]] du {{s-|XVII|e}}). Il traita ensuite de la même matière sous la forme d'une série de six dialogues en français, les ''Conférences de Metz entre un juif, un protestant et deux docteurs de Sorbonne''<ref>La méthode d'Houbigant, qui a suscité d'emblée de fortes résistances notamment en [[Allemagne]], a été beaucoup critiquée par la suite. Voici ce qu'en dit [[André Caquot]] : « La méthode de l'oratorien Charles-François Houbigant, issue de vieilles polémiques visant à discréditer le texte traditionnel de la Bible hébraïque, aboutissait à corrompre l'étude de la langue et à fourvoyer la recherche » (« L'exégèse et l'épigraphie sémitique à l'École biblique », ''Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres'', vol. 134, n°4, 1990, {{p.}}847-855).</ref>.

Sa [[Tanakh|Bible hébraïque]] fut imprimée à [[Paris]], en [[1753]] et [[1754]], sous les auspices de la [[Société de l'oratoire de Jésus|congrégation de l'Oratoire]]. Le texte est en deux colonnes : l'[[hébreu biblique|hébreu]] est conforme à l'édition Van der Hoogt de [[1705]], avec les corrections proposées par le Père Houbigant en fin de chaque chapitre<ref>Cet appareil de notes a fait l'objet ensuite d'une édition à part en [[Allemagne]] : ''Caroli Francisci Houbigantii Notæ criticæ in universos Veteris Testamenti libros'' ([[Francfort-sur-le-Main]], [[1777]]).</ref> ; la traduction latine, en deuxième colonne, tient compte des corrections proposées. Plusieurs livres sont précédés de préfaces. Matériellement, cette édition est considérée comme un chef-d'œuvre de typographie. Elle coûta {{formatnum:40000}} francs à l'Oratoire, et on n'en tira que 500 exemplaires. La version latine, réputée pour la grande qualité de la langue, fut également publiée séparément.

Correspondant avec plusieurs Anglais, le Père Houbigant finit par apprendre leur langue. Il traduisit en français des sermons de [[Thomas Sherlock]], évêque de [[Londres]], les ''Pensées concernant la religion naturelle et révélée'' de Duncan Forbes (Lord Culloden) et la ''Méthode brève et facile pour réfuter les déistes et les juifs'' de Charles Lesley ou Leslie (ces deux derniers textes copieusement annotés de sa main). Il écrivit aussi une ''Vie du [[Pierre de Bérulle|cardinal de Bérulle]]'' (fondateur de la [[Société de l'oratoire de Jésus|congrégation française de l'Oratoire]]), mais elle n'obtint jamais l'imprimatur, car il y mettait trop en évidence les obstacles que mirent les jésuites à la naissance de la congrégation (le manuscrit contient les objections des censeurs et les réponses fermes du Père Houbigant). Il tira dans son imprimerie privée un texte de 103 pages in-8, intitulé ''Introduction'' (apparemment à un ouvrage projeté appelé ''Esprit de l'Ancien Testament''), où il soutient la thèse de la préexistence de l'âme de Jésus-Christ, défendue par quelques Pères de l'Église.

En [[1772]], il institua cent livres de rente sur ses biens pour fonder à [[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]], où il avait une maison, une école pour les filles, dont il rédigea et imprima le règlement. Il vécut jusqu'à quatre-vingt-dix-sept ans passés, mais dans les derniers temps, à la suite d'une chute, il perdit de ses facultés.

== Publications ==
* ''Racines hébraïques sans points-voyelles, ou Dictionnaire hébraïque par racines (où sont expliqués, suivant les anciens et nouveaux interprètes, tous les mots hébreux et chaldaïques du texte original des Livres Saints)'', Paris, chez Cl. Simon et Barth. Alix, [[1732]].
* ''Psalmi hebraici mendis quam plurimis expurgati'', Lugd. Bat. (''sic'' pour [[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]]), 1743, in-16.
* ''Prolegomena in Scripturam Sacram'', Paris, chez A.-C. Briasson et L. Durand, 1746 (2 vol. in-4).
* ''Conférences de Metz entre un juif, un protestant et deux docteurs de Sorbonne'', [[Leyde]] (i.e. Paris?), [[1750]].
* ''Biblia Hebraica, cum notis criticis et versione Latina ad notas criticas facta. Accedunt libri Græci qui deutero-canonici vocantur in tres classes distributi'', [[Paris]], chez Briasson et Durand, [[1753]]/[[1754|54]] (4 vol. in-folio).
* ''Veteris Testamenti versio nova ad hebraicam veritatem facta'', Paris, chez Briasson et Durand, [[1753]] (5 vol. in-8).
* ''Proverba, Ecclesiastes, Job'', [[Avilly-Saint-Léonard|Avilly]], 1763 (28 pages imprimées).
* ''Examen du Psautier français des RR. PP. Capucins, où l'on prouve 1° qu'ils ne doivent point prendre pour sujet ordinaire des Psaumes les Juifs captifs et maltraités par les Chaldéens, 2° qu'ils donnent une fausse idée de la langue sainte, et qu'ils en violent souvent les règles'', [[La Haye]], à [[Paris]] chez Fr. Didot le Jeune, [[1764]].
* ''Sermons de M. Sherlock, évêque de Londres, traduits de l'anglais'', Lyon, chez Duplain, [[1768]].
* ''Ouvrages de feu M. Forbes, lord-président des Assises d'[[Édimbourg]], contenant des pensées sur la religion naturelle et révélée, une lettre à un évêque, et des réflexions sur l'incrédulité, traduits de l'anglais avec des notes'', Lyon, chez Berthoud, [[1769]].
* ''Ouvrages de M. Lesley contre les déistes et les juifs, avec les défenses, et un traité du jugement particulier et de l'autorité en matière de foi, traduits de l'anglais'', Paris, chez Lottin l'Aîné, 1770.

== Bibliographie ==
* Mireille Habas-Lebel, « Le Père Houbigant et la [[critique textuelle]] », in Yvon Belaval et Dominique Bourel (dir.), ''Le siècle des Lumières et la Bible'', Paris, Beauchesne, 1986, {{p.}}103-112.
* Filippo Sani, ''Educazione e retorica nell'età delle « Querelles ». Charles-François Houbigant e il « De la manière d'étudier et d'enseigner »'', Milan, Vita e Pensiero, 2003.

== Notes et références ==
<references/>

== Liens externes ==
* {{Autorité}}

{{Portail|Royaume de France|XVIIIe siècle|Catholicisme|Linguistique}}

{{DEFAULTSORT:Houbigant, Charles-Francois}}
[[Catégorie:Prêtre catholique français du XVIIIe siècle]]
[[Catégorie:Oratorien français]]
[[Catégorie:Orientaliste français]]
[[Catégorie:Bibliste]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Naissance en 1686]]
[[Catégorie:Décès à Paris]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1783]]

Jean-Yves Marin

2016-04-23T12:51:11Z

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{{homon|Marin}}
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'''Jean-Yves Marin''' est un [[archéologue]], [[médiéviste]] et conservateur en chef du patrimoine français. Il est né à [[Caen]] en [[1955]].

==Biographie==
Jean-Yves Marin a fait ses [[Université de Caen Basse-Normandie|études universitaires à Caen]] et s’est spécialisé en archéologie urbaine du [[Moyen Âge]].
D’abord archéologue municipal de Caen, il dirige de nombreux chantiers de fouilles et devient [[conservateur de musée|conservateur]], puis directeur du [[Musée de Normandie]] jusqu’en [[2009]]. Il est ensuite directeur du [[Musée d’art et d’histoire de Genève]].

Jean-Yves Marin est également professeur associé de l'[[Université Senghor d'Alexandrie]] depuis [[1996]] et assure des enseignements dans diverses [[Université|universités]] européennes.

Il s’engage très tôt au sein du [[Conseil international des musées]] (ICOM) et devient président du comité français (1992-1998), puis président du Comité International des Musées d’archéologie et d’histoire (1998-2004), ainsi que membre du Comité International de déontologie des Musées (1998-2004)

==Expositions==
Jean-Yves Marin est commissaire de nombreuses expositions régionales et internationales dont :
* « Les barbares et la mer. Les migrations des peuples du nord-ouest de l’Europe du Ve au Xe siècle (Caen 1992)
* « I Normanni popolo d’Europa. 1030-1200 » (Rome - Venise 1993)
* « Les Ailes de Dieu » (Bari – Caen 2000)
* « Les Normands en Sicile. XIe-XXIe siècles. Histoire et légendes » (Caen 2006)
* « Chefs-d’œuvre du gothique en Normandie. Sculpture et orfèvrerie du XIIIe au {{s-|XV|e}} » (Caen – Toulouse 2008)

==Publications==
Jean-Yves Marin est l'auteur d’une cinquantaine d’articles et de comptes-rendus de fouilles archéologiques (''Annales de Normandie'', ''[[Gallia (revue)|Gallia]]'', ''Archéologie médiévale'') et de nombreuses contributions dans des catalogues d’exposition.

Il se consacre maintenant plus spécifiquement à la muséologie :

* « La représentation de l’Europe dans les expositions » in ''Museum International'' n°211, 2001.
* « What is history museum in Europe today ? » in ''The issues and challenges ou urban history museums'', Séoul, 2003.
* « Le statut des restes humains, les revendications internationales in ''Le patrimoine culturel religieux'', L’Harmattan, Paris, 2008.
* « Rendre le patrimoine colonial » in ''Musées et collections publiques de France'' {{numéro|254}}, 2008.

Jean-Yves Marin est également l'auteur de nombreuses tribunes dans les quotidiens ''[[Le Monde]]'', ''[[La Croix]]'' et ''[[Le Figaro]]''.
Il participe à la rédaction du code de déontologie de l’ICOM (2001-2004).

==Distinctions==
* Chevalier de la [[Légion d’honneur]] (2009)
* Prix spécial pour l’histoire de l’art 1997 de l’Assemblée régionale de Sicile et de l’Académie Siculo-normande

== Liens externes ==
* {{Autorité}}
{{portail|archéologie}}
{{DEFAULTSORT:Marin, Jean-Yves}}
[[Catégorie:Archéologue français]]
[[Catégorie:Directeur de musée]]
[[Catégorie:Naissance à Caen]]
[[Catégorie:Naissance en 1955]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université de Caen]]
[[Catégorie:Membre du Forum des 100 de 2013]]

Charles d’Albert d’Ailly

2016-04-23T12:01:22Z

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{{Infobox Biographie2
|image = CharlesdAlbertdAillyNanteuil.jpg
|légende = Portrait de Charles d'Albert d'Ailly par [[Robert Nanteuil]], 1676
}}
[[Image:Rennes cathédrale-façade02.jpg|thumb|Blason du duc de Chaulnes sur la façade de la [[cathédrale Saint-Pierre de Rennes]].]]

'''Charles d’Albert d’Ailly''' ([[1625]] - {{date|4|septembre|1698}}), troisième fils d'[[Honoré d'Albert (1581-1649)|Honoré d'Albert]], [[duc de Chaulnes]] après son frère aîné, lieutenant général des armées en 1655, chevalier des ordres du roi en 1661.

== Biographie ==
Charles d’Albert d’Ailly est issu de la [[Maison d'Albert de Luynes]]. Il fut lieutenant de la compagnie des [[chevau-léger]]s de la garde du roi en 1664, ambassadeur à [[Rome]] pour l'élection du pape [[Clément IX]] en 1667, [[gouverneur de Bretagne]] en 1670. Il retourna à Rome la même année pour l'élection du pape [[Clément X]]. Il fut envoyé ministre plénipotentiaire du roi à [[Cologne]] en 1675.

Commandant en chef du roi en Bretagne, il ne put endiguer la [[Révolte du papier timbré|révolte du papier timbré et des bonnets rouges]] en 1675 et demanda l'intervention des armées du roi et la punition des factieux. La violence de celles-ci lui aliéna ses derniers alliés nobles bretons et lui valut le surnom de « gros cochon », ''hoch lart''<ref>hoc'h lard suivant l'orthographe contemporaine de l'Université de Rennes</ref>, qui lui était donné publiquement par le petit peuple, ainsi que celui de "duc damné".

Il commandait en Bretagne, lorsqu'il fut nommé, pour la troisième fois, ambassadeur à Rome en 1689, à l'occasion de l'élection d'[[Alexandre VIII]]. Il se démit, en [[1693]] du gouvernement de Bretagne en faveur du [[Louis Alexandre de Bourbon|comte de Toulouse]], et obtint celui de [[Guyenne]], qu'il conserva jusqu'à sa mort, arrivée le {{date|4|septembre|1698}}.

== Sources ==
{{Michaud}}


==Bibliographie ==
* [[Louis-Gabriel Michaud]], ''Biographie universelle ancienne et moderne'', tome 8 - Paris, 1843.

== Liens internes ==
* [[Histoire de la Bretagne]]
* [[Maison d'Albert de Luynes]]
* [[Duc de Chaulnes]]

== Liens externes ==
* {{Autorité}}

== Notes et références ==
{{Références}}

{{Portail|histoire militaire|XVIIe siècle|Bretagne|FGS}}

{{DEFAULTSORT:Albert d'Ailly, Charles d'}}
[[Catégorie:Gouverneur de Bretagne]]
[[Catégorie:Général français du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Duc de Chaulnes|Charles]]
[[Catégorie:Naissance en 1625]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1698]]

Hôtel de Ville (Lyon)

2016-04-15T18:55:23Z

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{{ébauche|Lyon|Monuments historiques}}

{{Infobox Monument
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| géolocalisation = France/Grand Lyon/Lyon
| style =
| type = [[Hôtel de ville]]
| architecte = [[Simon Maupin]], [[Girard Desargues]], [[Jules Hardouin-Mansart]]
| date de construction = [[1646]] - [[1672]]
| hauteur =
| classement = 
| ville = [[Lyon]]
}}

'''L'hôtel de ville de [[Lyon]]''', un des plus imposants bâtiments historiques de la ville, se situe entre la [[place des Terreaux]] et la place de la Comédie où il fait face à l'[[opéra de Lyon|Opéra]].

Il fait l’objet d’un classement au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|12|juillet|1886|en France}}<ref>{{Base Mérimée|PA00117820}}</ref>.

Aujourd'hui, il accueille le conseil municipal dix fois dans l'année<ref name=":2">{{Lien web|langue=français|titre=Hôtel de Ville de Lyon|url=http://www.lyon.fr/lieu/services-publics/hotel-de-ville-de-lyon.html|site=lyon.fr|date=|consulté le=14 avril 2016}}</ref>.

== Historique ==

=== La construction de l’Hôtel de ville ===
Au {{s-|XVII|e}}, la [[Presqu'île (Lyon)|Presqu'île]] devient centre-ville, la [[place des Terreaux]] qui va devenir le cœur de la ville, elle va être pavée et s'embellir de l'hôtel de ville bâti entre 1645 et 1651 par [[Simon Maupin]] et [[Girard Desargues]]<ref>Le rôle de Girard Desargue, longtemps méconnu, est aujourd'hui établi.</ref>.

Avant l'actuel hôtel de ville, la commune avait l'hôtel de la Couronne (actuelle [[Musée de l'Imprimerie (Lyon)|musée de l'Imprimerie]]) , situé rue de la Poulaillerie<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Tony|nom1=Desjardins|titre=Histoire de l'Hôtel-de-Ville de Lyon depuis l'époque de sa construction jusqu'à nos jours|éditeur=Perrin|date=1871-01-01|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=prooB4mLGwUC|consulté le=2016-04-14}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web|langue=|titre=L'Hôtel de Ville|url=http://www.patrimoine-lyon.org/index.php?lyon=l-hotel-de-ville|site=Patrimoine Lyon.org|date=|consulté le=14 avril 2016}}</ref>. Cette maison Commune n'était pas adapté à la politique et à l'administration d'une ville tel que Lyon<ref name=":0" />. Le 6 février 1646, l'hôtel de la Couronne fut vendu aux enchères publiques pour 52 000 livres; cette argent serviras à financé la construction de l’actuel hôtel de ville<ref name=":0" />.

Les plans de cette édifice sont confiés par les consuls de Lyon à [[Simon Maupin]], le 8 mars 1646<ref name=":1" />. Il est est conseillé par l’architecte du Roi<ref name=":1" /> et surtout par [[Girard Desargues]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />. Il est aujourd'hui difficile de savoir quelle part à prit chacun des trois hommes, bien que la part de Maupin soit considérable<ref name=":0" />.
[[Fichier:Plan Hotel de Ville Lyon.jpg|centré|vignette|300x300px|Plan de l'hôtel de ville de Lyon (ce plan n'est pas de Maupin) ]]
Le 8 mai 1646, le roi donne son accord grâce à une lettre de cachet<ref name=":0" />. Les travaux débutent officiellement le 5 septembre de la même année, en l'honneur du roi [[Louis XIV]]. Le 10 décembre 1661 Simon Maupin démissionne de sa charge de Voyer de la ville de Lyon, c'est son fils, Ennemond qui lui succédera<ref name=":0" />. Ce dernier démissionnera aussi le 3 janvier suivant<ref name=":0" />. Les travaux rencontrent des problèmes de malfaçon peut-être dût aux manque de financement<ref name=":0" />. Les travaux se termineront en 1672 et auront duré 26 ans<ref name=":1" />.

=== Après la construction ===
L'hôtel de ville fut victime d'un incendie le 13 septembre 1674<ref name=":1" />{{,}}<ref name="Laferre">Debidour,Laferrere, ''Lyon et ses environs'', Éd. Arthaud, 02/10/1990 {{ISBN|978-2700301151}}</ref>. L'incendie détruit la Grande Salle et détériore le beffroi, les combles et la toiture. L'Escalier d'Honneur, les archives et le Salon d'[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]] seront aussi endommagé<ref name=":1" />. La Ville de Lyon demande à [[Thomas Blanchet]] de restaurer l'Hôtel de ville, mais il n'y a pas les fonds nécessaires<ref name=":1" />.

Finalement, le 3 octobre 1699 la décision est prise de restaurer l'Hôtel de ville. Les travaux débute en 1701 et finissent en 1703<ref name=":1" />. Les travaux suivent les plans de [[Jules Hardouin-Mansart]] et de son élève [[Robert de Cotte]]<ref>Jacques Louis Delpal, ''Merveille du Lyonnais et du Beaujolais'', Éditions de la Martinière, 02/01/1996 {{ISBN|978-2732420813}}</ref> (informations Ville de Lyon). Les travaux servent à restaurer les bâtiments endommagés et à les moderniser.<ref name=":1" />

En [[1792]] au cours de la [[Révolution française|révolution]], le demi-relief représentant [[Louis XIV de France|Louis XIV]] à cheval au milieu de la façade est supprimé et sera remplacé seulement pendant la [[Restauration française|restauration]] par le [[Henri IV de France|Bon Roi Henri]] dans la même posture<ref name="Laferre"/>. Cette statue est l'œuvre du sculpteur [[Jean-François Legendre-Héral]] et date de [[1829]].

Un second incendie détruit l'hôtel de ville le 14 juillet 1803, il ne sera totalement rénové que sous le [[Second Empire]]<ref name=":2" />.

== Lieux remarquables ==
'''Rez-de-chaussée'''
* La Cour basse qui se présente après avoir franchi la galerie corps de passage d'entrée. Ensuite se situe la Cour Haute (ou Cour d'honneur) séparée de la première par une arcade.
* L'Escalier d'honneur, situé en Cour haute en encoignure Sud-Ouest, décoré par [[Thomas Blanchet]] entre 1658 et 1667. Il est remarquable par sa décoration tapissée du sol jusqu'au plafond et évoquant le Grand Incendie de [[Lugdunum]] sous la période de règne de l'Empereur [[Néron]]. Des peintures historiques recouvrent les parois. La lumière qui passe par de larges baies vitrées incite à la contemplation.
* Les passerelles.

<gallery mode="packed">
Fichier:Cour Haute Hôtel de Ville Lyon.JPG|Cour Haute.
Fichier:Salle du conseil Hôtel de Ville de Lyon (1).JPG|Salle du conseil.
</gallery>

'''1{{er}} étage'''
* Le Bureau du Maire : il est situé sur la façade Est de l'Hôtel de Ville dans l'aileron au Nord, face à l'Opéra. La pièce est recouverte de soierie lyonnaise, de panneaux, de boiseries, d'emblèmes impériaux. Deux grandes œuvres picturales recouvrent le plafond (œuvre de [[Louis Janmot]]) et le dessus de la cheminée ("Allégorie du Suffrage universel" de [[Paul Doumer]]).
* La Salle des anciennes archives : la seule salle voûtée du {{1er}} étage, elle comporte des lustres hollandais en cuivre, des peintures du Second Empire.
* Le Salon de la Conservation : on y trouve une œuvre peinte au plafond (1668-1669) de [[Thomas Blanchet]].
* La Salle des armoiries : autrefois recouverte des portraits des [[Consulat (Lyon)|échevins de Lyon]] tous malheureusement détruits par l'incendie, ils furent remplacés par les armoiries de ces échevins (les cadres datent du XVIIIe siècle).
* Le Salon du Consulat : on remarque une cheminée excentrée.
* Le Salon Henri IV : il comporte une décoration qui date de 1670 à 1675. Une peinture au plafond illustre la gloire du Roi Soleil.
* Le Salon du Conseil : l'une des plus belles salles de l'Hôtel de Ville desservi par l'Escalier d'honneur. D'une surface de {{unité|325|m|2}} il fut détruit lors de l'incendie de 1674. La restauration après 1717 a été entreprise par J. Hardoin-Mansart et réalisée en menuiserie et en toile peinte alors qu'il avait souhaité du marbre et de la pierre. On note aussi la présence d'un bas-relief en bronze représentant la fondation de Lyon par [[Lucius Munatius Plancus]]. Il est nommé désormais Salon Justin Godart, ancien Maire de Lyon, déclaré "Juste Parmi les Nations" après la seconde guerre mondiale.
* Les Salons rouges : on y trouve des médaillons représentant les étapes successives de la production de la soie et sur la cheminée on remarque une copie de taille réduite de la statue de Marie Leczinzska en [[Junon]] de [[Guillaume Coustou]] du Musée du Louvre.

<gallery mode="packed">
Fichier:Bureau Maire Lyon (1).JPG|Bureau du maire.
Fichier:Salon Rouge, Hôtel de Ville de Lyon (1).JPG|Salon rouge.
Fichier:Salle des armoiries Hôtel de Ville Lyon (2).JPG|Salle des armoiries.
Fichier:Salon Justin Godart.JPG|Salon Justin Godart.
</gallery>

'''2{{e}} étage'''
* Vues sur les tours.
* Accès au beffroi de l'Hôtel de Ville qui abrite un des plus grands carillons d'Europe {{refnec|(65 [[cloches]])}}.

=== Galerie ===
<gallery mode="packed">
Fichier:Hôtel de ville - Lyon.JPG|Jeu d'ombre et de lumière depuis la façade ouest.
Fichier:Blason de l'hotel de ville de Lyon.jpg|Dans la cour du [[Musée des beaux-arts de Lyon]], mosaïque représentant l'Hôtel de Ville.
Fichier:Siege and Taking of the City of Lyon.jpg|l'Hôtel de Ville durant le [[siège de Lyon]].
Fichier:Lyon_Hotel_de_ville_Opera.jpg|L'Hôtel de Ville vu depuis [[Fourvière]].
Fichier:Terreaux Hoteldeville Lyon bynight.jpg|Façade illuminée « sur les [[Place des Terreaux|Terreaux]] ».
Fichier:lyon_hotel_de_ville_detail_01.jpg|Hôtel de ville, fronton et beffroi.
Fichier:Lyon City Hall at night as seen from the top of the opera.jpg|La cour d'honneur vue depuis l'[[Opéra de Lyon|Opéra]].
Fichier:Lyon - Hôtel de Ville - façade plade de la Comédie.jpg|La façade Est vers 1908.
Fichier:Lyon - Beffroi de l'hôtel de ville de Lyon.jpg|Le beffroi de nuit.
</gallery>

== L'Hôtel de Ville de Lyon au cinéma ==
* ''[[Après lui]]'', de [[Gaël Morel]] (2007)

== Accès ==
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Lyon|station de métro]] [[Hôtel de Ville - Louis Pradel (métro de Lyon)|Hôtel de Ville - Louis Pradel]].

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Town hall of Lyon}}
=== Liens externes ===
* [http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/visites/virtuelles/ Visite virtuelle de l'Hôtel de Ville avec de très belles images panoramiques]
* [http://www.lyon.fr/ Site de la mairie de Lyon]
* [http://www.culture.gouv.fr/rhone-alpes/dossier/jpat/flyon.htm Histoire de l'Hôtel de Ville de Lyon]
* {{pdf}} [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/content/download/3005/26151/file/zoom_maquette_vdl.pdf/ La maquette de l'Hôtel de ville de Lyon] fiche zoom issue du [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/ musée d'histoire de Lyon].
* [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Expositions-en-cours/Archives/Philibert-De-l-Orme-Girard-Desargues exposition du Musée Gadagne]

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

{{Portail|Baroque|architecture et urbanisme|monuments historiques|Grand Lyon}}

{{DEFAULTSORT:Hotel Ville Lyon}}

[[Catégorie:Monument historique du 1er arrondissement de Lyon]]
[[Catégorie:Monument historique classé en 1886]]
[[Catégorie:Hôtel de ville monument historique (France)|Lyon]]
[[Catégorie:Hôtel de ville de France|Lyon]]
[[Catégorie:Architecture baroque en France|Lyon]]
[[Catégorie:Architecture civile du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Patrimoine du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Horloge astronomique en France|Lyon Hotel Ville]]
[[Catégorie:Presqu'île (Lyon)]]
[[Catégorie:Bâtiment de Jules Hardouin-Mansart]]
[[Catégorie:Bâtiment de Robert de Cotte]]

Hôtel de Ville (Lyon)

2016-04-14T21:17:24Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{ébauche|Lyon|Monuments historiques}}

{{Infobox Monument
| nom = 
| image = Façade de la mairie de Lyon.jpg
| latitude = 
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| commune = [[Lyon]]
| géolocalisation = France/Grand Lyon/Lyon
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| architecte = [[Simon Maupin]], [[Girard Desargues]], [[Jules Hardouin-Mansart]]
| date de construction = [[1646]] - [[1672]]
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| ville = [[Lyon]]
}}

'''L'hôtel de ville de [[Lyon]]''', un des plus imposants bâtiments historiques de la ville, se situe entre la [[place des Terreaux]] et la place de la Comédie où il fait face à l'[[opéra de Lyon|Opéra]].

Il fait l’objet d’un classement au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|12|juillet|1886|en France}}<ref>{{Base Mérimée|PA00117820}}</ref>.

Aujourd'hui, il accueille le conseil municipal dix fois dans l'année<ref name=":2">{{Lien web|langue=français|titre=Hôtel de Ville de Lyon|url=http://www.lyon.fr/lieu/services-publics/hotel-de-ville-de-lyon.html|site=lyon.fr|date=|consulté le=14 avril 2016}}</ref>.

== Historique ==

=== La construction de l’hôtel de ville ===
Au {{s-|XVII|e}}, la [[Presqu'île (Lyon)|Presqu'île]] devient centre-ville, la [[place des Terreaux]] qui va devenir le cœur de la ville, elle va être pavée et s'embellir de l'hôtel de ville bâti entre 1645 et 1651 par [[Simon Maupin]] et [[Girard Desargues]]<ref>Le rôle de Girard Desargue, longtemps méconnu, est aujourd'hui établi.</ref>.

Avant l'actuel hôtel de ville, la commune avait l'hôtel de la Couronne (actuelle [[Musée de l'Imprimerie (Lyon)|musée de l'Imprimerie]]) , situé rue de la Poulaillerie<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Tony|nom1=Desjardins|titre=Histoire de l'Hôtel-de-Ville de Lyon depuis l'époque de sa construction jusqu'à nos jours|éditeur=Perrin|date=1871-01-01|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=prooB4mLGwUC|consulté le=2016-04-14}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web|langue=|titre=L'Hôtel de Ville|url=http://www.patrimoine-lyon.org/index.php?lyon=l-hotel-de-ville|site=Patrimoine Lyon.org|date=|consulté le=14 avril 2016}}</ref>. Cette maison Commune n'était pas adapté à la politique et à l'administration d'une ville tel que Lyon<ref name=":0" />. Le 6 février 1646, l'hôtel de la Couronne fut vendu aux enchères publiques pour 52 000 livres; cette argent serviras à financé la construction de l’actuel hôtel de ville<ref name=":0" />.

Les plans de cette édifice sont confiés par les consuls de Lyon à [[Simon Maupin]], le 8 mars 1646<ref name=":1" />. Il est est conseillé par l’architecte du Roi<ref name=":1" /> et surtout par [[Girard Desargues]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />. Il est aujourd'hui difficile de savoir quelle part à prit chacun des trois hommes, bien que la part de Maupin soit considérable<ref name=":0" />.
[[Fichier:Plan Hotel de Ville Lyon.jpg|centré|vignette|300x300px|Plan de l'hôtel de ville de Lyon (ce plan n'est pas de Maupin) ]]
Le 8 mai 1646, le roi donne son accord grâce à une lettre de cachet<ref name=":0" />. Les travaux débutent officiellement le 5 septembre de la même année, en l'honneur du roi [[Louis XIV]]. Le 10 décembre 1661 Simon Maupin démissionne de sa charge de Voyer de la ville de Lyon, c'est son fils, Ennemond qui lui succédera<ref name=":0" />. Ce dernier démissionnera aussi le 3 janvier suivant<ref name=":0" />. Les travaux rencontrent des problèmes de malfaçon peut-être dût aux manque de financement<ref name=":0" />. Les travaux se termineront en 1672 et auront duré 26 ans<ref name=":1" />.

=== Après la construction ===
L'hôtel de ville fut victime d'un incendie en [[1674]]<ref name="Laferre">Debidour,Laferrere, ''Lyon et ses environs'', Éd. Arthaud, 02/10/1990 {{ISBN|978-2700301151}}</ref>. Il sera restauré et modifié en 1700 (fin en 1703), notamment sa façade et le beffroi, selon les plans de [[Jules Hardouin-Mansart]] et de son élève [[Robert de Cotte]]<ref>Jacques Louis Delpal, ''Merveille du Lyonnais et du Beaujolais'', Éditions de la Martinière, 02/01/1996 {{ISBN|978-2732420813}}</ref> (informations Ville de Lyon).

En [[1792]] au cours de la [[Révolution française|révolution]], le demi-relief représentant [[Louis XIV de France|Louis XIV]] à cheval au milieu de la façade est supprimé et sera remplacé seulement pendant la [[Restauration française|restauration]] par le [[Henri IV de France|Bon Roi Henri]] dans la même posture<ref name="Laferre"/>. Cette statue est l'œuvre du sculpteur [[Jean-François Legendre-Héral]] et date de [[1829]].

Un second incendie détruit l'hôtel de ville le 14 juillet 1803, il ne sera totalement rénové que sous le [[Second Empire]]<ref name=":2" />.

== Lieux remarquables ==
'''Rez-de-chaussée'''
* La Cour basse qui se présente après avoir franchi la galerie corps de passage d'entrée. Ensuite se situe la Cour Haute (ou Cour d'honneur) séparée de la première par une arcade.
* L'Escalier d'honneur, situé en Cour haute en encoignure Sud-Ouest, décoré par [[Thomas Blanchet]] entre 1658 et 1667. Il est remarquable par sa décoration tapissée du sol jusqu'au plafond et évoquant le Grand Incendie de [[Lugdunum]] sous la période de règne de l'Empereur [[Néron]]. Des peintures historiques recouvrent les parois. La lumière qui passe par de larges baies vitrées incite à la contemplation.
* Les passerelles.

<gallery mode="packed">
Fichier:Cour Haute Hôtel de Ville Lyon.JPG|Cour Haute.
Fichier:Salle du conseil Hôtel de Ville de Lyon (1).JPG|Salle du conseil.
</gallery>

'''1{{er}} étage'''
* Le Bureau du Maire : il est situé sur la façade Est de l'Hôtel de Ville dans l'aileron au Nord, face à l'Opéra. La pièce est recouverte de soierie lyonnaise, de panneaux, de boiseries, d'emblèmes impériaux. Deux grandes œuvres picturales recouvrent le plafond (œuvre de [[Louis Janmot]]) et le dessus de la cheminée ("Allégorie du Suffrage universel" de [[Paul Doumer]]).
* La Salle des anciennes archives : la seule salle voûtée du {{1er}} étage, elle comporte des lustres hollandais en cuivre, des peintures du Second Empire.
* Le Salon de la Conservation : on y trouve une œuvre peinte au plafond (1668-1669) de [[Thomas Blanchet]].
* La Salle des armoiries : autrefois recouverte des portraits des [[Consulat (Lyon)|échevins de Lyon]] tous malheureusement détruits par l'incendie, ils furent remplacés par les armoiries de ces échevins (les cadres datent du XVIIIe siècle).
* Le Salon du Consulat : on remarque une cheminée excentrée.
* Le Salon Henri IV : il comporte une décoration qui date de 1670 à 1675. Une peinture au plafond illustre la gloire du Roi Soleil.
* Le Salon du Conseil : l'une des plus belles salles de l'Hôtel de Ville desservi par l'Escalier d'honneur. D'une surface de {{unité|325|m|2}} il fut détruit lors de l'incendie de 1674. La restauration après 1717 a été entreprise par J. Hardoin-Mansart et réalisée en menuiserie et en toile peinte alors qu'il avait souhaité du marbre et de la pierre. On note aussi la présence d'un bas-relief en bronze représentant la fondation de Lyon par [[Lucius Munatius Plancus]]. Il est nommé désormais Salon Justin Godart, ancien Maire de Lyon, déclaré "Juste Parmi les Nations" après la seconde guerre mondiale.
* Les Salons rouges : on y trouve des médaillons représentant les étapes successives de la production de la soie et sur la cheminée on remarque une copie de taille réduite de la statue de Marie Leczinzska en [[Junon]] de [[Guillaume Coustou]] du Musée du Louvre.

<gallery mode="packed">
Fichier:Bureau Maire Lyon (1).JPG|Bureau du maire.
Fichier:Salon Rouge, Hôtel de Ville de Lyon (1).JPG|Salon rouge.
Fichier:Salle des armoiries Hôtel de Ville Lyon (2).JPG|Salle des armoiries.
Fichier:Salon Justin Godart.JPG|Salon Justin Godart.
</gallery>

'''2{{e}} étage'''
* Vues sur les tours.
* Accès au beffroi de l'Hôtel de Ville qui abrite un des plus grands carillons d'Europe {{refnec|(65 [[cloches]])}}.

=== Galerie ===
<gallery mode="packed">
Fichier:Hôtel de ville - Lyon.JPG|Jeu d'ombre et de lumière depuis la façade ouest.
Fichier:Blason de l'hotel de ville de Lyon.jpg|Dans la cour du [[Musée des beaux-arts de Lyon]], mosaïque représentant l'Hôtel de Ville.
Fichier:Siege and Taking of the City of Lyon.jpg|l'Hôtel de Ville durant le [[siège de Lyon]].
Fichier:Lyon_Hotel_de_ville_Opera.jpg|L'Hôtel de Ville vu depuis [[Fourvière]].
Fichier:Terreaux Hoteldeville Lyon bynight.jpg|Façade illuminée « sur [[Place des Terreaux|les Terreaux]] ».
Fichier:lyon_hotel_de_ville_detail_01.jpg|Hôtel de ville, fronton et beffroi.
Fichier:Lyon City Hall at night as seen from the top of the opera.jpg|La cour d'honneur vue depuis l'[[Opéra de Lyon|Opéra]].
Fichier:Lyon - Hôtel de Ville - façade plade de la Comédie.jpg|La façade Est vers 1908.
Fichier:Lyon - Beffroi de l'hôtel de ville de Lyon.jpg|Le beffroi de nuit.
</gallery>

== L'Hôtel de Ville de Lyon au cinéma ==
* ''[[Après lui]]'', de [[Gaël Morel]] (2007)

== Accès ==
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Lyon|station de métro]] [[Hôtel de Ville - Louis Pradel (métro de Lyon)|Hôtel de Ville - Louis Pradel]].

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Town hall of Lyon}}
=== Liens externes ===
* [http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/visites/virtuelles/ Visite virtuelle de l'Hôtel de Ville avec de très belles images panoramiques]
* [http://www.lyon.fr/ Site de la mairie de Lyon]
* [http://www.culture.gouv.fr/rhone-alpes/dossier/jpat/flyon.htm Histoire de l'Hôtel de Ville de Lyon]
* {{pdf}} [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/content/download/3005/26151/file/zoom_maquette_vdl.pdf/ La maquette de l'Hôtel de ville de Lyon] fiche zoom issue du [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/ musée d'histoire de Lyon].
* [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Expositions-en-cours/Archives/Philibert-De-l-Orme-Girard-Desargues exposition du Musée Gadagne]

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

{{Portail|Baroque|architecture et urbanisme|monuments historiques|Grand Lyon}}

{{DEFAULTSORT:Hotel Ville Lyon}}

[[Catégorie:Monument historique du 1er arrondissement de Lyon]]
[[Catégorie:Monument historique classé en 1886]]
[[Catégorie:Hôtel de ville monument historique (France)|Lyon]]
[[Catégorie:Hôtel de ville de France|Lyon]]
[[Catégorie:Architecture baroque en France|Lyon]]
[[Catégorie:Architecture civile du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Patrimoine du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Horloge astronomique en France|Lyon Hotel Ville]]
[[Catégorie:Presqu'île (Lyon)]]
[[Catégorie:Bâtiment de Jules Hardouin-Mansart]]
[[Catégorie:Bâtiment de Robert de Cotte]]

Basilika Saint-Hubert

2016-04-03T20:47:07Z

RobokoBot: Ajout d’une virgule en exposant entre plusieurs références.

{{Infobox Édifice religieux
| nommonument = Basilique des Saints-Pierre-et-Paul
| photo = Saint-Hubert JPG02d.jpg
| nomlocal =
| latitude = 50.026191
| longitude = 5.37407
| ville = [[Saint-Hubert (Belgique)|Saint-Hubert]]
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| géolocalisation = Belgique/Province de Luxembourg
}}

La '''basilique Saint-Pierre''' est l'[[Église (édifice)|église]] principale de la ville [[Belgique|belge]] de [[Saint-Hubert (Belgique)|Saint-Hubert]] située en [[Région wallonne]]. Ancienne église abbatiale de l'[[abbaye de Saint-Hubert|abbaye Saint-Pierre de Saint-Hubert]]-en-Ardenne (687-1797), elle fut élevée au rang de [[basilique mineure]] en 1927 par le Pape Pie XI. L'église et le quartier abbatial font partie du [[Patrimoine majeur de Wallonie]].

== La basilique ==
Derrière une façade [[Style baroque|baroque]] se cachent cinq [[nef]]s, un [[transept]] et un [[Chœur (architecture)|chœur]] construits en [[Style gothique|gothique]] flamboyant de type brabançon, sur des fondations romanes et à l'emplacement de plusieurs églises antérieures, (la précédente de 1135).

Le corps entier de saint Hubert, qui deviendra dès le IX°s, patron des ardennais, des chasseurs et forestiers, considéré aussi comme patron principal, premier évêque et fondateur de la Ville de Liège, fut transféré le 30 septembre 825 de l'abbaye Saint-Pierre de Liège, qu'Hubert avait fondé, vers l'abbaye Saint-Pierre-en-Ardenne (Andain) . Cette translation a démarré les très nombreux pèlerinages paroissiaux, diocésains, de frairies ou individuels, toujours vivaces, de l'Europe occidentale entière.

===Histoire===
Les tours, sans la façade, datent de 1230 environ et sont construites en gothique primaire sous l'abbatiat de Thierry III de Waha.

Pour l'essentiel, la construction de l’[[église (édifice)|église]] actuelle s’est étalée de [[1526]] à [[1564]], sous la direction de trois maîtres d’œuvre : Nicolas III de Malaise, Jean V de Schennemaele, tous deux brabançons et Remacle de Waha, dit de Marche, avec plus d’ampleur et à l'emplacement de l'église romane à trois nefs et trois cryptes extérieures de 1125 (voir abbatiale de Stavelot).

Les voûtes des nefs latérales sont datées de 1564 (première [[Clé de voûte (architecture)|clé de voûte]] du déambulatoire sud).

Le 20 novembre 1595, le feu détruisit complètement le cloître et l'église, qui fut rasée, sauf les tours et la crypte. Le plan de la nouvelle église étend celui du XIIIe siècle et voit l'ajout d'une nouvelle façade gothique.

Vers 1530, les bas-côtés et les chapelles déambulatoires furent voûtés. 1560 voit la consécration de la crypte et du chœur. C'est à la fin du XVIe siècle que furent installées les charpentes de la nef et du chœur. Ces charpentes soutiennent un toit à deux versants très inclinés et haut de 10 m. Elles sont assemblées à l'aide de tenons et mortaises renforcés à l'aide de chevilles.

La [[voûte]] de la nef centrale et du transept a été relevée en [[1683]] (clés des bras du transept) pour remplacer le plafond ''à la française,'' comme à Saint-Gilles en bardeaux et plancher. Ce plafond avait été installé provisoirement quelque 10 ans après le sac de l'église par les Huguenots, sac qui avait provoqué entre autre l’effondrement de de la voûte d'origine, la destruction des vitraux, des autels et de la totalité du décor d’origine, le tout terminé seulement quatre années plus tôt.

La [[Façade (architecture)|façade]] a pris son aspect actuel de style classique entre 1700 et 1702 (Frère Bérégise, architecte [[bénédictin]], et [[Arnold de Hontoire]], sculpteur et décorateur). Cet embellissement a aussi consisté en l'élévation de la façade. En 1771, l'édifice fut enduit de crépi blanc. Vers 1730, une impressionnante [[Cage d'écureuil|roue d'écureuil]] de 4 m de diamètre fut construite, et est toujours en place dans les combles au-dessus de la nef. Un ou deux hommes y marchaient à l'intérieur pour contribuer à hisser des charges atteignant 3 tonnes.

La Révolution française mène à une période d'abandon qui rend nécessaire un important effort de sauvegarde entrepris en 1841. Des modifications néo-gothiques modifièrent également le bâtiment à la même époque. En 1927, l'ancienne église abbatiale devint basilique. En 1938, elle est classée comme Monument.

De fréquents [[incendie]]s de la cité abbatiale ont contribué à une modification des bâtiments, au fil des reconstructions successives. Le sac total opéré par les [[Huguenots]] français les 15 et 16 octobre [[1568]] fut particulièrement dévastateur. Il faut ajouter à cela les spoliations par les voisins luxembourgeois du XVI°s au XVIII°s et par la France, puissance occupante, après [[1795]]. En 1797, le carillon de 21 cloches de l'église a été démonté et vendu par les révolutionnaires français. Il subsiste aussi une des trois [[crypte]]s [[Style roman|romanes]], antérieures à 1080 et remaniée lors de la construction de l'abbatiale actuelle.

===Mobilier===
Le décor général est de [[Arnold de Hontoire]], (chef de file d'une célèbre école liégeoise de sculpture, contemporain et concurrent de Jean Delcour qui comme lui s'est perfectionné auprès de grands maîtres italiens pendant plus de 10 ans), ainsi que les autels des nefs latérales et la sacristie en entier. La statuaire a été réalisée par ses disciples, P. Vandervecken et R. Panhay de Rendeux, et surtout par [[Guillaume Evrard]], de la même école liégeoise et romaine, considéré comme le plus grand sculpteur liégeois du {{s-|XVIII|e}}, dont on peut admirer cinq de ses 8 chefs-d'œuvre, les quatre évangélistes et l'autel saint Sébastien, actuellement maître-autel de l'église d'Awenne, qui provient de la chapelle du prélat.

La basilique conserve un mobilier important :
*L<nowiki>'</nowiki>'''[[Autel (religion)|autel]]''' de saint Hubert de 1648 de Nicolas de Fanson, le [[retable]] de 24 émaux de Limoges du célèbre émailleur Didier, réalisé d'après la petite Passion d'[[Albrecht Dürer]] et un remarquable ensemble de sculptures dont la plupart se trouvent dans le chœur.
*Les '''[[stalles]]''', œuvre d’[[ébénisterie]] de qualité, terminée en 1733, ont été sculptées entièrement par [[Jean-François Louis]], gendre de Arnold de Hontoire et construites par Pierre Martiny, menuisier du bourg. Elles sont décorées de dix-huit panneaux de [[chêne]] sculptés en [[bas-relief]] et présentent les principaux épisodes des vies de saint Benoît et saint Hubert.
*Les '''[[orgues]]''' classiques, installées dans un [[Buffet (orgue)|buffet]] à deux corps daté de [[1685]], ont été construites par Antoine le Picard (de Noyon, France), le buffet est vraisemblablement de Arnold de Hontoire. Elles comptent actuellement 44 jeux complets mais elles ont cependant été fortement modifiées vers 1930, où de nombreux jeux ont été transformés pour passer d'un orgue classique de la grande tradition française à un orgue romantique (wagnérien). On dote l'instrument d'un ventilateur électrique en 1923.
*Le '''[[cénotaphe]]''' de saint Hubert, sculpté par [[Guillaume Geefs]] en 1847, a été commandé et offert à l'église par le roi [[Léopold Ier de Belgique|Léopold {{Ier}} de Belgique]]. Il est placé dans la grande chapelle du collatéral nord. Réalisé en pierre de France, il se présente comme un sarcophage en forme de [[parallélépipède]] de style néo-gothique, surmonté d'une statue de saint Hubert en [[marbre de Carrare]]. Huit scènes de la vie du saint décorent les faces du monument.
*Enfin un ensemble de seize '''toiles monumentales''' sont conservées et ont été réalisées entre 1840 et 1865: le [[chemin de croix]] par trois professeurs de l'Académie d'Anvers, la conversion de saint Hubert par Lambert Mathieu et saint Hubert en prière dans la forêt par Maximilien Gillard, deux peintres importants de la région, quelques copies d’œuvres célèbres (Rubens, ...) complètent l'ensemble.
Autour du solstice d'été (21 juin), le soleil illumine le troisième bas-relief des stalles de saint Hubert, représentant la conversion de Saint-Hubert<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le 21 juin, à 6 h 08, à la basilique|url=http://www.lavenir.net/cnt/159054|site=www.lavenir.net|consulté le=2016-04-03}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=Raymond Vbb|titre=Basilique de Saint Hubert, solstice été|url=https://www.youtube.com/watch?v=qboF8QZUnEE|date=2012-06-24|consulté le=2016-04-03}}</ref>.

===Commentaire===
Jacques Charneux et Bernard Wodon écrivent à propos de l'édifice religieux : {{Début citation}}Unique en son genre au sud de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], l'ensemble abbatial hubertin possède la monumentalité, la grandeur et l'élégance ; aux formes archaïques parfois, racées souvent, éloquentes toujours<ref>''Le [[Patrimoine majeur de Wallonie]]'', Namur, 1993, p. 398.</ref>.{{Fin citation}}

== Galerie ==

<gallery>
Image: Saint-Hubert JPG02.jpg|La basilique et le [[Abbaye de Saint-Hubert|Palais Abbatial]].
Image:Saint-Hubert 050421 (10).JPG|Place de l'Abbaye
Image:St-Hubert basilique chevet.jpg|Le chevet de la basilique.
Image:St-Hubert basilique nord.JPG|La Basilique vue du nord.
Image:Saint-Hubert 100410 (5).JPG|Le [[Chœur (architecture)|chœur]] de la basilique.
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (7).JPG|Les [[Stalles]] de Jean-François Louis et Pierre Martiny.
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (6).JPG|[[Cénotaphe]] de Saint [[Hubert de Liège|Hubert]] sculpté par [[Guillaume Geefs]] (1847).
Image:0 Basilique St-Hubert 100410 (3).JPG|Le [[portail]] sud de la basilique.
Image: AutelSaintHubert.JPG|L'autel de saint Hubert.

</gallery>
{{message galerie}}

== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Basilique des Saints-Pierre-et-Paul (Saint-Hubert)|commons titre=La basilique Saints-Pierre-et-Paul}}
=== Liens externes ===
* [http://mrw.wallonie.be/dgatlp/documents/bcpat/details.asp?CODEUNIQUE=84059-CLT-001 Bien classé sur le site de la DGATLP]
* [http://www.sainthubert.be Saint-Hubert par la carte postale ancienne et par les livres.]

=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|prénom1= |nom1=|responsabilité1=|titre=Le patrimoine monumental de la Belgique|volume=14|titre volume=Wallonie, Luxembourg, Neufchâteau|éditeur=Pierre Mardaga, éditeur|lien éditeur=Mardaga (éditions)|année=1989|lieu=Liège|numéro d'édition= |année première édition= |pages totales=|passage=274-280|lire en ligne|consulté le= |isbn=2-8021-0090-4|id=PMDB}}

{{Portail|baroque|catholicisme|architecture chrétienne|province de Luxembourg}}

{{DEFAULTSORT:Saint-Hubert, Basilique}}
[[Catégorie:Basilique en Belgique]]
[[Catégorie:Patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne|Basilique]]
[[Catégorie:Patrimoine classé à Saint-Hubert|Basilique]]
[[Catégorie:Architecture gothique en Belgique|Basilique]]
[[Catégorie:Église baroque en Belgique|Saint-Hubert]]
[[Catégorie:Église gothique|Saint-Hubert]]
[[Catégorie:Église de la province de Luxembourg|Saint-Hubert]]

Amaris

2016-03-25T01:45:58Z

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{{Infobox Société
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'''Amaris''' est un groupe international de conseil en technologies et management fondé en 2007<ref name="itr"/>. Présent dans le monde à travers plus de 60 implantations, le groupe prévoit pour 2016 un chiffre d'affaires estimé à 140 millions d'euros pour un effectif de 2650 employés (contre 110 millions d'euros et 2050 employés<ref name="itr"/> en 2015).

== Activité ==
L'entreprise se présente comme une société de [[consultant|consultants]], [[conseil en stratégie]] et [[externalisation]]. L’activité d’Amaris repose sur les 5 domaines d'expertise suivants :
Conseil en affaires & Management<ref>{{article | titre = Tech consulting player Amaris to create 40 new jobs in Dublin | date = 03.07.2014 12:33 | url = http://www.siliconrepublic.com/careers/item/37503-job-anc-14 | périodique = Silicon Republic | consulté le = 2015-05-04 | langue = en}}</ref>,
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ingénierie et hautes technologies,
télécommunications,
biotechnologies et pharmacie<ref>{{Lien web|url = http://biocat.biotechgate.com/app/db/detail.php?c=9002051k$SntfaIcAlnYgo |titre = Biotechgate |consulté le = 2015-05-04 |}}</ref>{{,}}<ref name="independent.ie">{{article | titre = Up to 40 jobs created at consultancy Amaris | date = 23/06/2014 14:51 | auteur = Sarah Stack | url = http://www.independent.ie/business/irish/up-to-40-jobs-created-at-consultancy-amaris-30376761.html | périodique = independent.ie | consulté le = 2015-05-04 | langue = en}}</ref>{{,}}<ref name="itr"/>. Amaris intervient auprès de grands comptes internationaux et de groupes familiaux dans de nombreux secteurs tels l’énergie, l’automobile, la banque <ref>{{Lien web|langue = français|titre = L'expertise d'Arnaud Para sur la bank privée|url = http://www.agefi.com/fileadmin/quotidien/2013-05-17_ven/pdf/agefi_2013-05-17_ven_02.pdf|date = 2013|consulté le = 04/02/2015}}</ref> ou encore la santé.

==Histoire==
Amaris a été fondée en 2007<ref name="sapacqui">{{lien web|url=http://www.startupticker.ch/en/news/january-2014/amaris-announces-the-acquisition-of-thales-sap-subsidiary-in-italy#.VVDJ-082W4l . |titre=Amaris announces the acquisition of Thales SAP subsidiary in Italy |langue=Anglais |date=2014-01-08 |consulté le=2015-05-12 }}</ref>. À l’origine, Amaris proposait du conseil organisationnel dans le secteur bancaire. La société s’est fortement développée en cinq ans, avec un solide maillage international<ref name=lesechos20120321/>.

En 2012, Amaris opère un tournant stratégique avec le rachat de [[Thales]] Information Systems Austria. Cette acquisition lui permet d’élargir son périmètre à 27 pays et de pénétrer le marché du [[cloud computing]] <ref name=lesechos20120321/>. Qloudwise, la plateforme de services cloud d’Amaris, a été lancée en mars 2012 en [[Autriche]]<ref name="avail">{{lien web|url=http://www.computerwelt.at/news/wirtschaft-politik/detail/artikel/44102-qloudwise-von-amaris-die-austro-cloud/ |titre=Qloudwise von Amaris – die Austro-Cloud | série = Computerwelt |date=2012-07-03 |consulté le=2015-04-23}}</ref>. La même année, la société amorce la refonte de son image de marque pour réaffirmer ses valeurs.

En 2013, la multinationale américaine [[Cisco]] lui délivre la certification de “Managed Advanced Partner" avec la spécialisation "[[Infrastructure as a Service]]"<ref>{{lien web|url=http://www.startupticker.ch/en/news/october-2013/amaris-ist-zertifizierter-cisco-cloud-partner#.VVG83082W4l |titre=Amaris ist zertifizierter Cisco Cloud Partner |langue=de |date=2013-10-09 |consulté le=2015-05-12 }}</ref>.
Au cours de cette même année, Amaris fait une nouvelle acquisition : la filiale italienne de Thales SAP. Annoncée début 2014, celle-ci renforce son expertise et ses compétences SAP<ref name="sapacqui"/>.
En novembre 2014, Olivier Brourhant, co-fondateur du groupe, a fait partie de la délégation française de chefs d’entreprise accompagnant le Président de la République pendant sa visite officielle au [[Canada]] <ref name="itr"/>.

Amaris fait partie des entreprises qui recrutent le plus en 2015 dans le classement national établi par [[Challenges]] magazine.

{|class="wikitable" style="text-align:center;"
|+ Effectif Amaris
|-
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|-
|20
|111
|200
|390
|640
|920 (dont 170 en France)<ref name=lesechos20120321>{{lien web|langue=fr|url=http://www.lesechos.fr/21/03/2012/LesEchos/21149-050-ECH_amaris-joue-la-carte-du-conseil-a-l-international.htm|titre=Amaris joue la carte du conseil à l'international|auteur=Chantal Houzelle|date=21 mars 2012|consulté le=30 octobre 2014|site=[[Les Échos|lesechos.fr]]}}.</ref>
|1120 <ref name= "Le 1000e employé Amaris" >{{lien web|langue=fr|titre =Le 1000e employé Amaris |url=http://www.agefi.com/suisse/detail/artikel/amaris-nouveau-site-internet.html|date= 2 août 2013|consulté le= 4 février 2015|site=[[agefi.fr]]}}.</ref>
|1510 <ref name="JEC"/>
|2050 (estimation)
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|+ Chiffre d'affaires (en K€)
|-
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! 2015
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|6 470
|10 670
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|30 820
|49 961
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|78 000 <ref name="JEC">{{lien web|url=http://www.junioressec.com/partenaires/ |titre=Junior ESSEC conseil - Partenaires |langue=fr |consulté le=2015-05-07 }}</ref>
|110 000 (estimation)
|}

== Implantations ==
Plus de 55 implantations réparties dans 40 pays dans le monde<ref name="itr">{{lien web|url=http://www.itrpress.com/communique/39629/amaris-canada-president-republique-francaise |titre=Amaris au Canada avec le Président de la République Française<!lang> |langue=fr |trans_title=Amaris in Canada with the President of the French Republic |agency=ITRpress |date=4 novembre 2014 |consulté le=2015-05-04 }}</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Lien externe ==
* [http://www.amaris.com Site officiel d'Amaris]

{{Portail|informatique|entreprises|Genève}}

[[Catégorie:Entreprise de services suisse]]
[[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Genève]]
[[Catégorie:Entreprise d'ingénierie]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 2007]]