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Philibert Babou de La Bourdaisière
2018-02-09T13:39:21Z
<p>Remi Mathis: Remi Mathis a déplacé la page Philibert Babou de la Bourdaisière vers Philibert Babou de La Bourdaisière par-dessus une redirection : typo</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|cardinal français}}<br />
{{voir famille|Famille Babou de La Bourdaisière}}<br />
{{Infobox Prélat catholique<br />
| nom = Philibert Babou de La Bourdaisière<br />
| titre = Cardinal<br />
| image = Philibert Babou de la Bourdaisière.jpg<br />
| taille image = 200<br />
| légende =<br />
| nom de naissance =<br />
| date de naissance = [[1513]]<br />
| lieu de naissance = [[Château de La Bourdaisière]] à [[Montlouis-sur-Loire]]<br />
| date de décès = {{date de décès|25|1|1570}}<br />
| lieu de décès = [[Rome]] {{États pontificaux}}<br />
| ordination =<br />
| consécration =<br />
| création = {{date|26|février|1561}}<br />par [[Pie IV]]<br />
| titre cardinalice = [[Cardinal-prêtre]] de ''[[Saint-Sixte (titre cardinalice)|S. Sixte]]''<br />[[Cardinal-prêtre]] de ''[[Santi Silvestro e Martino ai Monti (titre cardinalice)|S. Martino ai Monti]]''<br />[[Cardinal-prêtre]] de ''[[sainte-Anastasie (titre cardinalice)|S. Anastasia]]''<br />
| dernier titre =<br />
| évêque = [[Évêque d'Angoulême]] puis [[évêque d'Auxerre]]<br />
| ministère 1 = [[Évêque d'Angoulême]] <br />
| date début 1 = {{date|13|1|1533}}<br />
| date fin 1 = {{date|4|6|1567}}<br />
| prédécesseur 1 =<br />
| successeur 1 =<br />
| ministère 2 = [[Évêque d'Auxerre]] (administrateur)<br />
| date début 2 = [[1562]]<br />
| date fin 2 = [[1570]]<br />
| prédécesseur 2 = [[Philippe de Lenoncourt]]<br><small>''(1560-1563)''</small><br />
| successeur 2 = [[Jacques Amyot (évêque)|Jacques Amyot]]<br><small>''(1570-1593)''</small><br />
| ministère 3 =<br />
| date début 3 =<br />
| date fin 3 =<br />
| prédécesseur 3 =<br />
| successeur 3 =<br />
| ministère 4 =<br />
| date début 4 =<br />
| date fin 4 =<br />
| prédécesseur 4 =<br />
| successeur 4 =<br />
| ministère 5 =<br />
| date début 5 =<br />
| date fin 5 =<br />
| prédécesseur 5 =<br />
| successeur 5 =<br />
| ministère 6 =<br />
| date début 6 =<br />
| date fin 6 =<br />
| prédécesseur 6 =<br />
| successeur 6 =<br />
| ministère 7 =<br />
| date début 7 =<br />
| date fin 7 =<br />
| prédécesseur 7 =<br />
| successeur 7 =<br />
| ministère 8 =<br />
| date début 8 =<br />
| date fin 8 =<br />
| prédécesseur 8 =<br />
| successeur 8 =<br />
| blason =<br />
| blason simple =<br />
| devise =<br />
| va =<br />
| ch = babou<br />
| cr =<br />
}}<br />
<br />
'''Philibert Babou de La Bourdaisière''', né en 1513 au [[château de La Bourdaisière]] à [[Montlouis-sur-Loire]] en [[Touraine]]<ref>[http://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=145694 Philibert Babou de La Bourdaisière sur le site Roglo].</ref> et mort le {{date de décès|25|1|1570}} à [[Rome]], est un [[cardinal (religion)|cardinal]] français du {{s-|XVI|e}}.<br />
<br />
== Famille ==<br />
<br />
Philibert Babou de La Bourdaisière est le fils de [[Philibert Babou|Filbert Babou]], [[trésorier de l'Épargne]] sous [[François Ier de France|François {{Ier}}]], et de [[Marie Gaudin]], dame de la Bourdaisière et de Thuisseau, également maîtresse de [[François Ier de France|François {{Ier}}]]<ref name="155Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851| p=155}}, vol. 2.</ref> et peut-être du pape [[Léon X]].<br />
<br />
Il a pour frère [[Jacques Babou de La Bourdaisière]], [[évêque d'Angoulême]]. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Philibert Babou est nommé évêque d'Angoulême en 1532 - il a 20 ans. Il devient maître des requêtes en 1557, doyen de abbaye [[Saint-Martin de Tours]] en 1559, abbé du [[abbaye du Jard|Jard]] en 1560. Le pape [[Pie IV]] le crée [[Cardinal (religion)|cardinal]] de [[Saint-Sixte (titre cardinalice)|Saint Sixte]] lors du [[Consistoire (catholicisme)|consistoire]] du {{Date|26|février|1561}}<ref name="156Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851| p=156}}, vol. 2.</ref>.<br />
<br />
Il est à [[Rome]] en 1556 et devient ambassadeur au [[Saint-Siège]] des rois [[Henri II de France|Henri II]] (1547–1559), [[François II de France|François II]] (1559–1560) et [[Charles IX (roi de France)|Charles IX]] (1563-1574)<ref name="157Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851|p=157}}, vol. 2.</ref>.<br />
<br />
Ses grandes dépenses cardinalices amènent le pape à le nommer à un évêché aux revenus plus importants que celui d'Angoulême ; en 1562 Pie IV le nomme [[évêque d'Auxerre]]<ref group=note name="BabouEveque">Babou est bien évêque, et non simplement un [[administrateur apostolique]]. Ce rôle est celui de ses vicaires généraux, qui administrent l'évêché en son absence.</ref>, suggérant assez clairement dans sa bulle la motivation financière de sa translation. Cette bulle est présentée au chapitre d'Auxerre le 13 avril 1563 par Mathieu de Macheco, archidiacre de Passy dans le diocèse de Langres chargé de la procuration spéciale (datée du 28 avril 1563) de Philibert Babou. Satisfaits d'avoir un cardinal pour évêque, les chanoines exposent toutefois l'indispensable obligation de résider dans le diocèse. Avant la fin avril, le chapitre reçoit une lettre de Philibert Babou par laquelle ce dernier explique qu'il sera absent encore longtemps et nomme ses vicaires généraux<ref name="156Lebeuf1851vol2"/> : Mathieu de Macheco et Gaspard Damy, ce dernier ayant déjà rempli ce rôle pour les deux évêques précédents<ref name="157Lebeuf1851vol2"/>. Mais Macheco présente aussi<ref name="156Lebeuf1851vol2"/> une lettre du roi écrite à Vincennes, disant avoir examiné les bulles et les avoir trouvées adéquates, et ordonnant au bailli d'Auxerre ou à son lieutenant de faire recevoir Macheco (au nom de Philibert Babou). Le chapitre obtempère et Macheco prête le serment usuel des évêques à leur entrée en fonction<ref name="156Lebeuf1851vol2"/>. <br />
<br />
Pressé pour le paiement de sa quote-part de deniers de subvention à [[Charles IX (roi de France)|Charles IX]], le 12 décembre 1563 il vend et aliène avec l'accord du pape (qui émet une bulle à cet effet), l'hôtel épiscopal d'Auxerre à Paris près de la porte Saint-Michel, pour {{formatnum:1600}} livres. L'acheteur est Guillaume Manault, conseiller au Châtelet. L'ouvrier de cette vente est l'archidiacre de Langres connu à Auxerre sous le nom de Passy, qui devient chanoine d'Auxerre et prend possession de sa prébende le 20 septembre 1563<ref name="157Lebeuf1851vol2"/>.<br />
<br />
Philibert Babou participe au [[Concile de Trente]] en 1562-1563 et au [[conclave]] de 1565-1566, lors duquel [[Pie V]] est élu pape. <br />
<br />
Le 2 mai 1565, le chapitre écrit à Babou pour lui demander de supprimer deux prébendes et réclamant sa présence : les chanoines s'inquiètent de la poussée du jansénisme dans la ville et le diocèse<ref name="159Lebeuf1851vol2"/>. Sur demande du doyen d'Auxerre, l'évêque de Langres doit se déplacer à Auxerre le 15 février 1566 pour régler plusieurs affaires pressantes<ref name="158Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851|p=158}}, vol. 2.</ref>. Babou ne répond qu'en 1566, toujours pour justifier de son absence<ref name="159Lebeuf1851vol2"/>, et le 4 novembre 1566 Macheco présente une lettre d'approbation du roi. Le chapitre décide de ne plus mentionner le sujet de l'absence de l'évêque<ref name="159Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851|p=159}}, vol. 2.</ref>. La suite prouve que les chanoines avaient raison de s'inquiéter : les jansénistes tiennent Auxerre du 27 septembre 1567 au mois de mars 1568, et maintes destructions s'ensuivent, si importants dans les maisons canoniales que leurs occupants doivent demander à l'évêque par l'intermédiaire de ses vicaires, d'être provisoirement logés au [[palais épiscopal d'Auxerre|palais épiscopal]] jusqu'à ce que les réparations et reconstructions soient effectuées. Il leur est aussi demandé de contribuer à la réparation de l'église, pillée et entièrement détruite. Les armoiries de Babou sont (étaient ?) représentées sur un petit vitrail de la chapelle utilisée par les prêtres pour changer de vêtements pour les offices ; cette chapelle a été réparée en 1568 et le vitrail posé à l'initiative de son vicaire général Gaspard Damy<ref name="159Lebeuf1851vol2"/>.<br />
<br />
Pendant son épiscopat d'Auxerre, Babou vient au moins une fois de Rome à Paris, où il se trouve le 7 juin 1566, plus précisément à l'[[abbaye Saint-Victor de Paris|abbaye Saint-Victor]] : il y confère un canonicat à Jean des Roches, clerc du diocèse de Tours qui a été son secrétaire à Rome. Il y a également mention de « l'évêque d'Auxerre » comme étant présent en septembre 1568 pour la clôture de l'édit de Saint-Maur-les-Fossés (qui interdit toute religion autre que catholique) ; et à une procession contre les huguenots le 2 juillet 1569. Mais il est possible qu'il s'agisse de [[Philippe de Lenoncourt]], évêque d'Auxerre de 1560 à 1562 et prédécesseur immédiat de Babou : Philippe de Lenoncourt, devenu cardinal suite à l'évêché d'Auxerre, utilisait encore ce titre sans pour autant engendrer grosse confusion, car Philibert Babou était plus connu sous le titre de cardinal de la Bourdaisière<ref name="160Lebeuf1851vol2">{{harvsp|id=2Lebeuf1851|Lebeuf|1851|p=160}}, vol. 2.</ref>.<br />
<br />
Philibert Babou meurt subitement à Rome le 26 janvier 1570, à l'âge de 57 ans. Sa mort est annoncée au chapitre d'Auxerre le 20 février suivant<ref name="159Lebeuf1851vol2"/>. <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Articles connexes ===<br />
<br />
*[[Liste des cardinaux créés par Pie IV]]<br />
* [[Famille Babou de La Bourdaisière]]<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
{{légende plume}}<br />
* {{ouvrage<br />
| id=2Lebeuf1851 | auteur1 = [[Jean Lebeuf]], [[Ambroise Challe]] et [[Maximilien Quantin]]<br />
| titre = Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre | sous-titre = continues jusqu'à nos jours avec addition de nouvelles preuves et annotations<br />
| volume = 2 | éditeur = Perriquet | lieu = Auxerre | année = 1851 | pages totales = 553<br />
| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=58tWAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false }}. {{plume}} Vie de Philibert de la Bourdaisière : pp. 155-161.<br />
* {{Ouvrage<br />
| prénom1= Hugues | nom1= Desgranges<br />
| titre= Nobiliaire du Berry<br />
| éditeur= Éditions chez l'auteur Hugues A. Desgranges | lieu=[[Saint-Amand-Montrond]] | année=1971 |volume=1, 2 et 3 | pages totales= 583, 576 et 64 |bnf=|numéro chapitre=|titre chapitre=<br />
| lire en ligne= | consulté le=|plume=oui<br />
}}<br />
* {{Ouvrage|langue=|prénom1=Édouard|nom1= Henry<br />
| titre= Notice sur Philibert Babou de La Bourdaisière et sur le manuscrit qui contient sa correspondance <br />
| éditeur= Éditions P. Dubois | lieu= [[Reims]] | année= 1859 | pages totales=18 | bnf=<br />
| lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613346p/f2.image<br />
|consulté le=<br />
}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
=== Notes ===<br />
{{Références|groupe=note|colonnes=}}<br />
=== Références ===<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail|catholicisme|Renaissance|Vatican|politique française}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Babou de la Bourdaisiere, Philibert}}<br />
<br />
[[Catégorie:Noble français]]<br />
[[Catégorie:Ambassadeur de France près le Saint-Siège]]<br />
[[Catégorie:Évêque d'Angoulême]]<br />
[[Catégorie:Évêque d'Auxerre]]<br />
[[Catégorie:Cardinal français]]<br />
[[Catégorie:Cardinal créé par Pie IV]]<br />
[[Catégorie:Camerlingue du Sacré Collège]]<br />
[[Catégorie:Naissance en Émilie-Romagne]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1513]]<br />
[[Catégorie:Décès à Rome]]<br />
[[Catégorie:Décès en janvier 1570]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Dominique_Barth%C3%A9lemy_(Historiker)&diff=184947733
Dominique Barthélemy (Historiker)
2014-06-15T16:09:52Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : + Catégorie:Membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres</p>
<hr />
<div>{{Autre|le bibliste français|Dominique Barthélemy (bibliste)}}<br />
<br />
{{Infobox Personnalité des sciences sociales<br />
| nom = Dominique Barthélemy<br />
| image =<br />
| légende = <br />
| date de naissance = [[1953]] <br />
| lieu de naissance = <br />
| date de décès = <br />
| lieu de décès = <br />
| âge au décès = <br />
| nationalité = {{drapeau|France}} [[France|Français]]<br />
| formation = [[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]]<br />
| titre = Directeur d'études à l'[[École pratique des hautes études]]<br>Professeur des universités<br />
| approche = anthropologie historique<br />
| travaux = <br/><br />
* ''Les deux âges de la seigneurie banale. Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy (milieu du {{sp-|XI|e|-milieu du |XIII|e}}).'' (1984)<br />
* Thèse d'Etat, ''La société dans le comté de Vendôme, de l'an mil au {{s-|XIV|e}}'' (1993)<br />
* ''Chevaliers et miracles : la violence et le sacré dans la société féodale'' (2004)<br />
* ''La chevalerie. De la Germanie antique à la France du {{s-|XII|e}} (2007) <br />
| partisan = <br />
| détracteur = <br />
| activité principale = <br />
| activités autres = <br />
| hommage = <br />
}}<br />
<br />
'''Dominique Barthélemy''' (né en [[1953]]) est un [[historien]] [[France|français]], spécialiste du [[Moyen Âge]].<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Ancien élève de l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]] (1972), il est agrégé d'histoire. Ses maîtres étaient [[Pierre Toubert]] et surtout [[Georges Duby]] dont une partie des travaux sont remis en cause par l'élève aujourd'hui. <br />
<br />
Il a soutenu sa thèse sur la seigneurie des Coucy : ''Les deux âges de la seigneurie banale. Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy (milieu du {{sp-|XI|e|-milieu du |XIII|e}}.)'' (Paris-IV, 1984).<br />
Directeur d'études à l'[[École pratique des hautes études]] (1994), il est aussi professeur d'histoire médiévale à l'université de [[Université Paris IV-Sorbonne|Paris IV]] (2000) après avoir enseigné l'histoire médiévale à l'[[Université Paris 12-Val de Marne|Université Paris XII de Créteil]] pendant les [[années 1990]].<br />
<br />
Spécialiste d'anthropologie historique, D. Barthélemy revient sur plusieurs questions anciennes qu'il développe dans sa thèse d'État (''La société dans le comté de Vendôme, de l'an mil au {{s-|XIV|e}}'', Paris-IV, 1993). <br />
<br />
==Apport à l'histoire du Moyen Âge==<br />
Dans un premier temps, il analyse ce que certains ont appelé la « mutation de l'[[an mil]] », en tentant de montrer que cette date ne représentait aucune césure particulière, puisque la société évolue lentement et progressivement depuis le haut Moyen Âge : la [[chevalerie]] est née durant l'époque carolingienne et le [[servage]] a commencé à décliner à la même époque. Il s'oppose à la vision de [[Jean-Pierre Poly]] et de [[Éric Bournazel]] (''La mutation de l'an mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des {{s2-|X|e|XI|e}}, 1997).<br />
<br />
Dans un second temps, il montre aussi le rôle du clergé dans la violence féodale du {{XIe siècle}}. L'Église s'est longtemps montrée comme protectrice des plus faibles mais l'auteur montre que les seigneurs et les clercs étaient liés pour maintenir leur domination sur les paysans. (''Chevaliers et miracles : la violence et le sacré dans la société féodale'', 2004). <br />
<br />
Enfin, dans son dernier ouvrage, D. Barthélemy brosse un nouveau portrait de la chevalerie des {{s2-|XI|e|XII|e}}. Encore une fois, l'Église donne l'image d'une chevalerie assagie et disciplinée par la [[paix de Dieu]]. Mais l'Église ne rendrait-elle pas la chevalerie plus dure ? ([[Croisades]]) En fait, l'adoucissement des chevaliers est principalement dû d'après l'auteur à la cour des princes qui fait du combat une fête (''La chevalerie. De la Germanie antique à la France du {{s-|XII|e}}, 2007).<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
* ''Les deux âges de la seigneurie banale. Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy (milieu du {{sp-|XI|e|- milieu du |XIII|e}})'', Sorbonne, 1984 (thèse préparée sous la direction de [[Jean-François Lemarignier]] puis d'[[Olivier Guillot]]).<br />
* ''L'Ordre seigneurial. Nouvelle Histoire de la France médiévale, t. 3'', Seuil, 1990.<br />
* ''La société dans le comté de Vendôme, de l'an mil au {{s-|XIV|e}}'', Sorbonne, 1993 (thèse d'État)<br />
* ''La mutation de l'an mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des {{s2-|X|e|XI|e}}'', Fayard, 1997.<br />
* ''L'an mil et la Paix de Dieu : la France chrétienne et féodale (980-1060)'', Fayard, 1999.<br />
* ''Chevaliers et miracles : la violence et le sacré dans la société féodale'', Colin, 2004.<br />
* ''La chevalerie : de la Germanie antique à la France du {{s-|XII|e}}'', Fayard, 2007; Perrin "Tempus", 2012.<br />
* ''Nouvelle Histoire des Capétiens (978-1214)'', Le Seuil, L'Univers historique, 2012.<br />
<br />
<br />
{{Portail|Moyen Âge|éducation|historiographie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Barthelemy, Dominique}}<br />
[[Catégorie:Historien français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Médiéviste français]]<br />
[[Catégorie:Professeur à l'université Paris IV]]<br />
[[Catégorie:Professeur à l'université Paris-Est Créteil Val-de-Marne]]<br />
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)]]<br />
[[Catégorie:Agrégé d'histoire]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1953]]<br />
[[Catégorie:Membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587342
Henri Loyrette
2014-02-10T21:22:10Z
<p>Remi Mathis: Pas de sens si ce n'est pas pour analyser son parcours (Wikipédia n'est pas Légifrance)</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]], [[France]].<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =française<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|activité principale =Président d'[[ADMICAL|Admical]]<br />
|activités autres =Conseiller d'État<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français. Directeur du [[musée d'Orsay]] (1994-2001)<ref>Décret du 12 août 1994 portant nomination du directeur du musée d'Orsay.</ref><ref>Décret du 28 mars 2001 portant nomination du président de l'Etablissement public du musée du Louvre.</ref><ref>Arrêté du 9 avril 2001 portant nomination par intérim du directeur du musée d'Orsay.</ref>, puis président-directeur du [[musée du Louvre]] (2001-2013), il est actuellement conseiller d'État et président d'[[ADMICAL|Admical]], une association dédiée à la promotion du mécénat en France.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette étudie en [[khâgne]] puis l'histoire à l'université. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. <br />
<br />
Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président-directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] en remplacement de [[Pierre Rosenberg]]. Sous sa direction, le musée double sa fréquentation, jusqu'à atteindre près de 10 millions de visiteurs annuels, ouvre de nouveaux départements consacrés à l'art de l'islam et aux antiquités romaines d’Orient alors que celui des [[arts décoratifs]] peine à naître, et multiplie les expositions temporaires. Henri Loyrette mène également l'ouverture à succès, en décembre 2012, du Louvre-Lens, développe le mécénat, et accompagne la difficile création du [[Louvre Abou Dabi]], auquel il s'oppose d'abord<ref>Etienne Dumont, « La succession du Louvre fait jaser », ''[[La Tribune de Genève]]'', 6 février 2013.</ref>. Il préside ainsi le conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet. Depuis décembre 2009, Henri Loyrette préside le conseil d'administration de l'[[Ensemble intercontemporain]].<br />
<br />
Il décide de ne pas briguer un nouveau mandat après douze années passées à la tête du musée du Louvre mais souhaite demeurer « au service de l'État ». Il est nommé [[Conseil d'État (France)|conseiller d'État]] le 3 avril 2013<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/03/un-archeologue-prend-la-direction-du-louvre_3152530_3246.html « Henri Loyrette au Conseil d'Etat »] sur le site du quotidien ''[[Le Monde]]''.</ref>. Par un décret du 5 avril 2013, il est nommé conseiller d’Etat en service ordinaire (tour extérieur) à compter du 14 avril 2013<ref>Décret du 5 avril 2013 portant nomination d'un conseiller d'Etat en service ordinaire (tour extérieur) - M. LOYRETTE (Henri).</ref>. Il est élu président d'Admical, association pour le développement du mécénat industriel et commercial en juin<ref>Florence Evin, « [http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/25/henri-loyrette-nomme-a-la-tete-d-admical_3436028_3246.html Henri Loyrette nommé à la tête d'Admical] », ''Lemonde.fr'', 25 juin 2013.</ref>.<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
{{…}}<br />
*''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
*''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
*''Degas'', Fayard, 1990<br />
*''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
*''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
*''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
*''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Source ==<br />
*[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.legifrance.gouv.fr/ Site Légifrance] Le service public de la diffusion du droit par l’internet<br />
<br />
{{Autorité|GND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
{{Portail|musées|art|musée d'Orsay}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Directeur du musée d'Orsay]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Remi_Mathis&diff=126973281
Benutzer:Remi Mathis
2014-01-28T21:28:45Z
<p>Remi Mathis: AZ: Die Seite wurde neu angelegt: Ich bin ein Kurator an die Bibliothèque nationale de France und arbeite an alten Drucken. Ich bin au…</p>
<hr />
<div>Ich bin ein Kurator an die Bibliothèque nationale de France und arbeite an alten Drucken.<br />
<br />
Ich bin auch der Vorsitzender von Wikimedia Frankreich seit 2011.<br />
<br />
Bitte siehe [[:fr:Utilisateur:Remi Mathis]]<br />
<br />
{{#babel:fr|en-4|it-2|la-1|de-1|nl-1|es-1}}</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Wikipedia:Pers%C3%B6nliche_Bekanntschaften/neue_Eintr%C3%A4ge&diff=126971844
Wikipedia:Persönliche Bekanntschaften/neue Einträge
2014-01-28T20:47:11Z
<p>Remi Mathis: füge mich selbst hinzu</p>
<hr />
<div><noinclude>{{/}}</noinclude><br />
{{Wikipedia:Persönliche Bekanntschaften/neuer Benutzer|Name=Remi Mathis|Zeit=21:47, 28. Jan. 2014 (CET)}}</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_der_franz%C3%B6sischen_Gesandten_in_Venedig&diff=124886685
Liste der französischen Gesandten in Venedig
2013-11-27T12:00:50Z
<p>Remi Mathis: (Script) File renamed: File:Antoine-René de Voyer de Paulmy d'Argenson.jpg → File:Don Felipe I de Parma.jpg Mistake on the man represented on the painting</p>
<hr />
<div>{{Belege fehlen|Was da bisher an Einzelnachweisen steht, ist entweder nicht zugeordnet oder nicht hilfreich und vor allem zu wenig. --[[Benutzer:Enzian44|Enzian44]] ([[Benutzer Diskussion:Enzian44|Diskussion]]) 02:22, 20. Aug. 2012 (CEST)}}<br />
Die französischen Gesandten in der [[Republik Venedig]] residierten in der ''Casa abitata dell’ambasciatore di Francia'' an der Rio della Madonna dell'Orto in [[Venedig]].<br />
<br />
1797 übergab der [[Doge von Venedig|Doge]] [[Ludovico Manin]] die Stadt an [[Napoleon Bonaparte]], der sie an [[Österreich-Ungarn]] weiterreichte. Damit endete die [[Republik Venedig]].<br />
<br />
== Liste == <br />
{| class="wikitable sortable"<br />
|-<br />
!| Ernennung/<br />Akkreditierung<br />
!| Name<br />
!| Bemerkungen<br />
!| ernannt von während der [[Liste der Staatsoberhäupter Frankreichs|Regierung]] von <br />
!| akkreditiert während der [[Doge von Venedig|Regierung]] von <br />
!| Posten verlassen<br />
<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1534|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Georges de Selve}}<br />
|[[Datei:Hans Holbein the Younger - The Ambassadors - Google Art Project.jpg|miniatur|hochkant=0.7|zentriert|Georges de Selve (* 1508; † 12. April 1541)<br /><small>[[Hans Holbein der Jüngere]] in [[Die Gesandten]] (rechts)</small>]]<br />
|{{SortKeyName|Franz|I.|Franz I. (Frankreich)}}<br />
|{{SortKeyName|Andrea|Gritti}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1558|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|François de|Noailles}}<br />
|(* 1519; † 1585)<br />
|{{SortKeyName|Heinrich|II.|Heinrich II. (Frankreich)}}<br />
|{{SortKeyName|Lorenzo|Priuli}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1562|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Arnaud Du Ferrier}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Karl|IX.|Karl IX. (Frankreich)}}<br />
|{{SortKeyName|Gerolamo|Priuli}}<br />
|{{dts|||1567|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1651|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|René de|Voyer de Paulmy d’Argenson|René de Voyer de Paulmy d’Argenson (1623–1700)}}<br />
|(* 1623; † 1700)<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XIV.}}<br />
|{{SortKeyName|Francesco|Molin}}<br />
|1655<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1665|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Bernard Du|Plessis-Besançon}}<br />
|(* 1600 in [[Paris]]; † 1670 in [[Auxonne]])<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Domenico II.|Contarini}}<br />
|<br />
|-<br />
|{{dts|||1682|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Michel Amelot de Gournay}}<br />
|(* 1624; † 1687 in [[Tours]])<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Contarini|Alvise Contarini (Doge)}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1700|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Denis de la Haye}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo II.}}<br />
|{{dts|||1701|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts||1|1701|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|César d’Estrées}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo II.|nl=1}}<br />
|{{dts||1|1702|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts||7|1701|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Joseph-Antoine Hennequin, seigneur de Charmont}}<br />
|(† 8. November 1708) <br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo II.|nl=1}}<br />
|{{dts||7|1703|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1704|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Jean-Yves de Saint-Prest}}<br />
|(† 1720) <br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo II.|nl=1}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1705|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Henri Charles Arnauld de Pomponne}}<br />
|[[Datei:Abbé de Pomponne.jpg|miniatur|hochkant=0.7|zentriert|Henri Charles Arnauld de Pomponne (* 1669; 1756)]]<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XIV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo II.|nl=1}}<br />
|{{dts|||1710|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1723|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Jacques Vincent Languet, comte de Gergy}}<br />
|[[Datei:Canaletto, The Reception of the French Ambassador Jacques–Vincent Languet, Compte de Gergy at the Doge’s Palace, 4 November 1726.jpg|miniatur|zentriert|[[Giovanni Antonio Canal]]: Empfang des französischen Botschafters Chevalier Jacques Vincent Languet, comte de Gergy am [[Dogenpalast]] am 4. November 1726. Am 18. Oktober 1723 instruiert, 5. November 1726 akkreditiert.]]<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo III.}}<br />
|{{dts|||1734|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1728|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico Nogarole}}<br />
|Ludovicus<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo III.|nl=1}}<br />
|{{dts|||1729|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1733|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Charles-François de Froullay}}<br />
|(* 1683; † 1744)<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Carlo Ruzzini}}<br />
|{{dts|||1738|noFormat=ja}}<ref>Jean-Jacques Rousseau und Christopher Kelly: ''The Confessions and Correspondence, Including the Letters to Malesherbes'', Bd. 5, S. 636. Christopher Kelly, Roger D. Masters und Peter G. Stillman.</ref><br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1743|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Pierre-François de Montaigu}}<br />
|Am 7. Mai 1743 wird [[Jean-Jacques Rousseau]] Sekretär von Pierre-François de Montaigu<br />
|{{SortKeyName|Ludwig XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Pietro|Grimani}}<br />
|{{dts|||1746|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1750|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Théodore de|Chavigny}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Pietro|Grimani|nl=1}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1751|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|François-Joachim de|Pierre de Bernis}}<br />
|Am 14. September 1750 instruiert<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Pietro|Grimani|nl=1}}<br />
|{{dts|||1755|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1758|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Émeric-Joseph de Durfort}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Francesco|Loredan}}<br />
|1760<ref>Susan Tipton: [http://www.riha-journal.org/articles/2010/tipton-diplomatie-und-zeremoniell/ Diplomatie und Zeremoniell in Botschafterbildern von Carlevarijs und Canaletto]</ref><br />
|-<br />
|{{dts|||1760|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|François de|Baschi}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Francesco|Loredan|nl=1}}<br />
|{{dts|||1767|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1766|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Antoine René de Voyer de Paulmy d’Argenson}}<br />
|[[Datei:Don Felipe I de Parma.jpg|miniatur|hochkant=0.7|zentriert|Antoine-René de Voyer de Paulmy d’Argenson (* 1722 in [[Valenciennes]]; † 1787)]]<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo IV.}}<br />
|{{dts|||1770|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1767|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Nicholas Adam}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo IV.|nl=1}}<br />
|{{dts|||1770|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1771|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|François de|Zuckmantel}}<br />
|(* 1715; † 1779) 1763–1770 Gesandter im [[Kurfürstentum Sachsen]]<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XV.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Alvise|Mocenigo IV.|nl=1}}<br />
|{{dts|||1777|noFormat=ja}}<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|30|9|1786|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Hardouin, comte de Chalon}}<br />
|(* 1738; † 1792 in [[Lissabon]]) ab 1789 Botschafter in Lissabon<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XVI.}}<br />
|{{SortKeyName|Paolo|Renier}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|1|8|1789|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Marc Marie Marquis de Bombelles}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XVI.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico|Manin}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|1|8|1791|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Louis de Durfort}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Ludwig|XVI.|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico|Manin|nl=1}}<br />
|<br />
|-<br />
|{{dts|12|5|1793|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|François|Noël|François Noël (Humanist)}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Nationalkonvent}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico|Manin|nl=1}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1793|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Marie Louis Descorches}}<br />
|<br />
|{{SortKeyName|Nationalkonvent|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico|Manin|nl=1}}<br />
|<br />
<br />
|-<br />
|{{dts|||1794|noFormat=ja}}<br />
|{{SortKeyName|Jean-Baptiste de|Lallement}}<br />
| (* 7. Februar 1736; † 1817) am 10. September 1794 instruiert, am 24. November 1794 akkreditiert, 1792 [[Generalkonsul]] im [[Königreich Neapel]]<br />
|{{SortKeyName|Nationalkonvent|nl=1}}<br />
|{{SortKeyName|Ludovico|Manin|nl=1}}<br />
|{{dts|||1797|noFormat=ja}}<br />
|}<br />
<ref>[http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/md-venise-1-48.pdf MÉMOIRES ET DOCUMENTS, VENISE] (PDF; 151&nbsp;kB)</ref><ref>Pierre Duparc, Recueil des instructions donnees aux ambassadeurs et ministres de France [http://books.google.de/books?ei=6PMvUJS8FOSp4gSxu4DgBw&hl=de&id=UdUKAQAAIAAJ&dq=AMBASSADEUR+%22+%22Emeric+de+Durfort%22+1791&q=Froullay#search_anchor Venise, Band 26], Centre national de la recherche scientifique, 1958, 356 S. [http://www.monde-diplomatique.fr/1958/08/MOUSSET/22697]</ref><br />
<br />
== Einzelnachweise ==<br />
<references /><br />
<br />
[[Kategorie:Liste (französische Botschafter)|Venedig]]<br />
[[Kategorie:Liste (Diplomatisches Corps in Venedig)|Frankreich]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587333
Henri Loyrette
2013-11-26T20:30:01Z
<p>Remi Mathis: Intro plus claire sur ses activités au cour de sa carrière</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]], [[France]].<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =française<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|activité principale =Président d'[[ADMICAL|Admical]]<br />
|activités autres =Conseiller d'État<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français. Directeur du [[musée d'Orsay]] (1994-2001), puis président-directeur du [[musée du Louvre]] (2001-2013), il est actuellement conseiller d'État et président d'[[ADMICAL|Admical]], une association dédiée à la promotion du mécénat en France.<br />
<br />
==Biographie==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette étudie en [[khâgne]] puis l'histoire à l'université. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. <br />
<br />
Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président-directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] en remplacement de [[Pierre Rosenberg]]. Sous sa direction, le musée double sa fréquentation, jusqu'à atteindre près de 10 millions de visiteurs annuels, ouvre de nouveaux départements consacrés à l'art de l'islam et aux antiquités romaines d’Orient alors que celui des [[arts décoratifs]] peine à naître, et multiplie les expositions temporaires. Henri Loyrette mène également l'ouverture à succès, en décembre 2012, du Louvre-Lens, développe le mécénat, et accompagne la difficile création du [[Louvre Abou Dabi]], auquel il s'oppose d'abord<ref>Etienne Dumont, « La succession du Louvre fait jaser », ''[[La Tribune de Genève]]'', 6 février 2013.</ref>. Il préside ainsi le conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet. Depuis décembre 2009, Henri Loyrette préside le conseil d'administration de l'[[Ensemble intercontemporain]].<br />
<br />
Il décide de ne pas briguer un nouveau mandat après douze années passées à la tête du musée du Louvre mais souhaite demeurer « au service de l'État ». Il est nommé [[Conseil d'État (France)|conseiller d'État]] le 3 avril 2013<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/03/un-archeologue-prend-la-direction-du-louvre_3152530_3246.html « Henri Loyrette au Conseil d'Etat »] sur le site du quotidien [[le Monde]]</ref> et élu président d'Admical, association pour le développement du mécénat industriel et commercial en juin<ref>Florence Evin, « [http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/25/henri-loyrette-nomme-a-la-tete-d-admical_3436028_3246.html Henri Loyrette nommé à la tête d'Admical] », ''Lemonde.fr'', 25 juin 2013</ref>.<br />
<br />
==Œuvres==<br />
{{…}}<br />
*''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
*''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
*''Degas'', Fayard, 1990<br />
*''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
*''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
*''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
*''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
==Source==<br />
*[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
<br />
{{Portail|musées|art}}<br />
<br />
{{Autorité|GND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587323
Henri Loyrette
2013-06-25T10:52:10Z
<p>Remi Mathis: + élection</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]], [[France]].<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =française<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|activité principale = Président directeur du [[musée du Louvre]] (2001-2013)<br />
|activités autres = Conseiller d'État<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français.<br />
<br />
==Biographie==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette est diplômé d’enseignement supérieur en histoire. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. <br />
<br />
Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président-directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] en remplacement de [[Pierre Rosenberg]]. Sous sa direction, le musée double sa fréquentation, jusqu'à atteindre près de 10 millions de visiteurs annuels, ouvre de nouveaux départements consacrés à l'art de l'islam et aux antiquités romaines d’Orient alors que celui des [[arts décoratifs]] peine à naître, et multiplie les expositions temporaires. Henri Loyrette mène également l'ouverture à succès, en décembre 2012, du Louvre-Lens, développe le mécénat, et accompagne la difficile création du [[Louvre Abou Dabi]], auquel il s'oppose d'abord<ref>Etienne Dumont, « La succession du Louvre fait jaser », ''[[La Tribune de Genève]]'', 6 février 2013.</ref>. Il préside ainsi le conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet.<br />
<br />
Il décide de ne pas briguer un nouveau mandat après douze années passées à la tête du musée du Louvre mais souhaite demeurer « au service de l'État ». Il est nommé [[Conseil d'État (France)|conseiller d'État]] le 3 avril 2013<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/03/un-archeologue-prend-la-direction-du-louvre_3152530_3246.html « Henri Loyrette au Conseil d'Etat »] sur le site du quotidien [[le Monde]]</ref> et élu président d'Admical, association pour le développement du mécénat industriel et commercial en juin<ref>Florence Evin, « [http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/25/henri-loyrette-nomme-a-la-tete-d-admical_3436028_3246.html Henri Loyrette nommé à la tête d'Admical] », ''Lemonde.fr'', 25 juin 2013</ref><br />
<br />
==Œuvres==<br />
{{…}}<br />
*''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
*''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
*''Degas'', Fayard, 1990<br />
*''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
*''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
*''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
*''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
==Source==<br />
*[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
<br />
{{Portail|musées|art}}<br />
<br />
{{Autorité|GND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587321
Henri Loyrette
2013-04-03T19:00:36Z
<p>Remi Mathis: +</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]], [[France]].<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =française<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|activité principale = Président directeur du [[musée du Louvre]] (2001-2013)<br />
|activités autres = Conseiller d'État<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français.<br />
<br />
==Biographie==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette est diplômé d’enseignement supérieur en histoire. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. <br />
<br />
Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président-directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] en remplacement de [[Pierre Rosenberg]]. Sous sa direction, le musée double sa fréquentation, jusqu'à atteindre près de 10 millions de visiteurs annuels, ouvre de nouveaux départements consacrés à l'art de l'islam et aux antiquités romaines d’Orient alors que celui des [[arts décoratifs]] peine à naître, et multiplie les expositions temporaires. Henri Loyrette mène également l'ouverture à succès, en décembre 2012, du Louvre-Lens, développe le mécénat, et accompagne la difficile création du [[Louvre Abou Dabi]], auquel il s'oppose d'abord<ref>Etienne Dumont, « La succession du Louvre fait jaser », ''[[La Tribune de Genève]]'', 6 février 2013.</ref>. Il préside ainsi le conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet.<br />
<br />
Il décide de ne pas briguer un nouveau mandat après douze années passées à la tête du musée du Louvre mais souhaite demeurer « au service de l'État ». Il est nommé [[Conseil d'État (France)|conseiller d'État]] le 3 avril 2013<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/03/un-archeologue-prend-la-direction-du-louvre_3152530_3246.html « Henri Loyrette au Conseil d'Etat »] sur le site du quotidien [[le Monde]]</ref>.<br />
<br />
==Œuvres==<br />
{{…}}<br />
*''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
*''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
*''Degas'', Fayard, 1990<br />
*''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
*''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
*''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
*''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
==Source==<br />
*[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
<br />
{{Portail|musées|art}}<br />
<br />
{{Autorité|PND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89mile_Zola&diff=131402483
Émile Zola
2013-04-03T17:39:42Z
<p>Remi Mathis: Ce n'est pas utiliser un faux nom que de ne pas utiliser *tous* ses prénoms</p>
<hr />
<div>{{Semi-protection longue}}<br />
{{Redirect|Zola}}<br />
{{Infobox Écrivain<br />
| nom = Émile Zola<br />
| image = ZOLA 1902B.jpg<br />
| légende = Autoportrait au béret, Émile Zola, 1902.<br />
| nom alias = <br />
| activité = [[Roman (littérature)|Romancier]]<br />
| date de naissance = {{date de naissance|2|avril|1840|en littérature}}<br />
| lieu de naissance = à [[Paris]] {{France}}<br />
| date de décès = {{date de décès|29|septembre|1902|en littérature}} (62 ans)<br />
| lieu de décès = à [[Paris]] {{France}}<br />
| langue = [[Français]]<br />
| mouvement = [[Naturalisme (littérature)|Naturalisme]]<br />
| genre = [[Roman (littérature)|Roman]], [[essai]]<br />
| distinctions = <br />
| oeuvre =<br />
* ''[[Thérèse Raquin]]'' ([[Roman (littérature)|Roman]], [[1867]])<br />
* ''[[Les Rougon-Macquart]]'' (fresque romanesque) dont :<br />
** ''[[L'Assommoir]]'' ([[1876]]),<br />
** ''[[Nana (roman)|Nana]]'' ([[1879]]),<br />
** ''[[Germinal (roman)|Germinal]]'' ([[1885]])<br />
* ''[[Le Roman expérimental]]'' ([[Essai]], [[1880]])<br />
| complément =<br />
* Engagement en faveur d'[[Alfred Dreyfus]] avec ''[[J'accuse...!]]'' paru le {{date|13|janvier|1898}}<br />
* Inhumation au [[Panthéon (Paris)|Panthéon de Paris]] le {{date|4|juin|1908}}<br />
| signature = Autograf, Zola, Nordisk familjebok.png<br />
}}<br />
'''Émile Zola''' (à l'état civil '''Émile Édouard Charles Antoine Zola'''<ref name="nom">[[Éditions Larousse|Larousse]], [http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Zola/150676 ''Émile Zola'']</ref>) est un [[écrivain]] et [[journaliste]] [[France|français]], né à [[Paris]] le {{date|2|avril|1840}} et mort dans la même ville le {{date|29|septembre|1902}}. Considéré comme le chef de file du [[Naturalisme (littérature)|naturalisme]], c'est l'un des [[Roman (littérature)|romanciers]] français les plus populaires<ref>[[#Dico|C. Becker et al, Dictionnaire d'Émile Zola]] Avant-propos</ref>, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au [[cinéma]] et à la [[télévision]]<ref group="N">Plus de cent cinquante films et téléfilms sont répertoriés</ref>.<br />
<br />
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour ''[[Les Rougon-Macquart]]'', fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le [[Second Empire]] et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.<br />
<br />
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'[[affaire Dreyfus]] avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien ''[[L'Aurore (journal)|L'Aurore]]'', de l'article intitulé « [[J'accuse...!|J'accuse]] » qui lui a valu [[Émile Zola dans l'affaire Dreyfus|un procès pour diffamation et un exil à Londres]] dans la même année.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
=== Enfance et adolescence provençale (1840 - 1858) ===<br />
{{Article détaillé|Jeunesse d'Émile Zola}}<br />
[[Fichier:ZOLA Parents.jpg|thumb|upright=0.5|Émile Zola enfant avec ses parents vers 1845.]] <br />
Émile Édouard Charles Antoine Zola<ref name="nom" /> naît 10 [[rue Saint-Joseph (Paris)|rue Saint-Joseph]] à [[Paris]] le {{date|2|avril|1840}} d'un père italien et d'une mère française. Il est le fils unique de [[François Zola]]<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'']], Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|18-30}}</ref>, natif de [[Venise]], et d'[[Émilie Aubert]], native de [[Dourdan]]. Son père, ingénieur de travaux publics, ancien officier subalterne italien, soumissionne la construction d'un système d'amenée d'eau potable à Aix-en-Provence depuis la montagne Sainte-Victoire. Il obtient le contrat le 19 avril 1843 et s'installe alors avec sa famille à Aix-en-Provence. La concession est signée en 1844, il crée avec des partenaires financiers la société du canal Zola. Les travaux commencent en 1847. Il meurt de pneumonie en [[1847]] après avoir été responsable de la construction du [[Barrage Zola]] à [[Aix-en-Provence]].<br />
<br />
Les créanciers poursuivent alors la société du canal. En [[1851]], {{Mme}} Aubert se rend à Paris avec son fils pour suivre les actions en justice contre [[Jules Migeon]] et les créanciers qui se disputent la Société du canal Zola. Les créanciers font déclarer en banqueroute la société par le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence en [[1852]]. Le {{date|10|mai|1853}}, la Société du canal Zola est bradée aux enchères. Elle est rachetée par ses créanciers et devient "Migeon et Compagnie"<ref>[http://www.aixenprovencetourism.com/pdf/zola-fr.pdf Aix-en-Provence tourisme : Sur les pas d'Émile Zola]</ref>.<br />
<br />
Émilie Aubert, sa mère, totalement démunie, s'occupe de l'orphelin avec sa grand-mère, Henriette Aubert. Restée proche de son fils jusqu'à sa mort en [[1880]], elle a fortement influencé son œuvre et sa vie quotidienne.<br />
<br />
Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d'amitié avec Jean-Baptistin Baille<ref group="N">Qui est reçu à [[École polytechnique (France)|Polytechnique]] en [[1861]]. Il devient astronome adjoint à l'[[Observatoire de Paris]], puis passe en charge des ateliers d'optique de son beau-père.</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|C. Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'']], {{p.|47}}</ref> et surtout [[Paul Cézanne]] qui reste son ami proche jusqu'en [[1886]]. Ce dernier l'initie aux arts graphiques, et plus particulièrement à la peinture.<br />
<br />
Dès sa prime jeunesse, Émile Zola est passionné par la littérature. Il accumule les lectures<br />
et conçoit très tôt le projet d'écrire à titre professionnel. Il considère dès son plus jeune âge l'écriture comme sa véritable vocation.<br />
En sixième, il rédige déjà un roman sur les [[croisades]]<ref>Aujourd'hui perdu. [[#Gallim|H. Mitterand, ''Zola, la vérité en marche'', Découvertes Gallimard]], {{p.|19}}.</ref>. Ses amis d'enfance [[Paul Cézanne]] et [[Jean-Baptistin Baille]] sont ses premiers lecteurs. Il leur affirme plusieurs fois, dans ses échanges épistolaires, qu'il sera un jour un écrivain reconnu<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|110}} et s.</ref>.<br />
<br />
=== Vie de bohème (1858 - 1862) ===<br />
Émile Zola quitte Aix en [[1858]] et rejoint sa mère à Paris, pour y vivre dans de modestes conditions, espérant trouver le succès.<br />
Mais petit à petit, Zola se constitue un petit cercle d'amis, majoritairement Aixois d'origine<ref group="N">Comme Georges Bernard, George Pajot, Joseph Villevielle, Albert Coupin (cousin de Cézanne).</ref>. Installé à Paris, il complète sa culture humaniste en lisant [[Molière]], [[Michel de Montaigne|Montaigne]] et [[William Shakespeare|Shakespeare]], mais pas encore [[Honoré de Balzac|Balzac]] qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme [[Jules Michelet]], source de ses inspirations scientifiques et médicales<ref group="N">C'est en lisant ''L'Amour'' et ''La Femme'' de Michelet que Zola découvre les théories du Docteur Lucas</ref>.<br />
<br />
Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ''ès sciences'' en [[1859]]. Ces échecs marquent profondément le jeune homme qui désespère d'avoir déçu sa mère. Sans diplôme, il est aussi conscient d'aller au-devant de graves difficultés matérielles. <br />
<br />
Le premier amour de Zola s'appelle Berthe<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|470}} et s.</ref>. Le jeune homme la surnomme lui-même « une fille à parties », une prostituée dont il s'est entiché pendant l'hiver 1860-1861. Il conçoit le projet de « la sortir du ruisseau », en essayant de lui redonner goût au travail, mais cet idéalisme se heurte aux dures réalités des bas quartiers parisiens. Il tire toutefois de cet échec la substance de son premier roman, ''La confession de Claude''.<br />
[[Fichier:Alexandrine 1900.jpg|thumb|upright=0.7|[[Alexandrine Zola]] vers 1900]]<br />
<br />
D'autres passions s'expriment à ce moment de sa vie. En effet, le monde de la peinture fascine Zola, très proche du mouvement [[impressionnisme|impressionniste]], avec des peintres qu'il a sans cesse défendus dans ses chroniques. Il gagne l'amitié d'[[Édouard Manet]], qui le représente plusieurs fois dans ses œuvres ; grâce à lui, Zola fait la connaissance de [[Stéphane Mallarmé]]. Il est proche aussi de [[Camille Pissarro]], [[Auguste Renoir]], [[Alfred Sisley]] et [[Johan Barthold Jongkind]]. [[Paul Cézanne]], son ami d'enfance, tient évidemment une place à part. Pendant des dizaines d'années, le peintre et l'écrivain se côtoient, échangent une correspondance riche et s'entraident même financièrement. Mais avec le temps, et surtout la publication de ''[[L'Œuvre (Émile Zola)|L'Œuvre]]'', roman dans lequel l'artiste croit se reconnaître dans le personnage du peintre raté Claude Lantier, leur amitié s'éteint.<br />
Il adresse sa dernière lettre à l'écrivain en [[1886]], et ils ne se reverront jamais plus.<br />
<br />
=== À la découverte de l'édition (1862 - 1865) ===<br />
[[Fichier:Librairie Hachette.jpg|thumb|left|upright=0.7|Le service des expéditions de la [[Hachette Filipacchi Médias|Librairie Hachette]]]]<br />
Ayant échoué au baccalauréat, Émile Zola affronte sans qualification le marché du travail et entre comme employé aux écritures aux Docks de la douane en avril [[1860]]. Insatisfait, il démissionne au bout de deux mois et connaît une longue période sans emploi, difficile moralement et financièrement, jusqu'au moment où il parvient à entrer en contact avec [[Louis Hachette]], qui l'embauche comme commis dans sa librairie le {{date|1|mars|1862}}. Il est naturalisé français le {{date|31|octobre|1862}}. Apprécié et multipliant les contacts avec le monde littéraire, il reste quatre ans au service de publicité chez Hachette où il occupe finalement un emploi équivalent à nos attachés de presse modernes<ref>[http://books.google.fr/books?id=-C3sy_0AczwC&pg=PA22&lpg=PA22&dq=zola+naturalisation+octobre+1862&source=web&ots=j1ODzJ7Fpz&sig=LozJVXFSobtm0XhGSDG0W7g-G4g&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result#PPA22,M1]- pages 20 et 21</ref>. <br />
<br />
À la librairie Hachette, l'idéologie [[positivisme|positiviste]] et [[anticléricalisme|anticléricale]] le marque profondément et il y apprend toutes les techniques du livre et de sa commercialisation. Travaillant avec acharnement pendant ses loisirs, il parvient à faire publier ses premiers articles et son premier livre, édité par [[Pierre-Jules Hetzel|Hetzel]] : ''Les Contes à Ninon'' (en 1864).<br />
<br />
À la fin de 1864, Zola fait la connaissance d'[[Alexandrine Zola|Éléonore-Alexandrine Meley]], qui se fait appeler Gabrielle. Ce prénom aurait été celui de sa fille naturelle, qu'à dix-sept ans elle a été forcée d'abandonner à l'[[aide sociale à l'enfance|Assistance publique]]. Lourd secret qu'elle révéla certainement à Zola après leur mariage<ref group="N">Elle abandonne ce prénom vers 1877, époque où l'aisance venue, elle réalise une enquête qui lui apprend que son bébé est décédé quelques semaines après l'abandon. <br />
Le secret espoir de retrouver cet enfant abandonné s'évapora.</ref>{{,}}<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|380}} et s.</ref>. Née le 23 mars 1839 à Paris, Alexandrine est la fille d'une petite marchande de dix-sept ans et d'un ouvrier typographe, né à [[Rouen]]. L'écrivain consacre un portrait à sa nouvelle conquête, « L'amour sous les toits », dans ''[[Le Petit Journal (quotidien)|Le Petit Journal]]''<ref group="N">. Le 13 mars 1865. Réédité dans ''Esquisses parisiennes''</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|244}}.</ref>.<br />
<br />
On ne connaît pas l'origine de cette liaison. Peut-être est-ce le fait du hasard, puisque Émile et Alexandrine habitaient tous deux les hauts de la [[montagne Sainte-Geneviève]]<ref group="N">Lui rue Saint-Jacques et elle rue Monsieur-le-Prince.</ref>. Des rumeurs font état d'une liaison préalable avec [[Paul Cézanne]] et du fait qu'elle ait pu être modèle pour le groupe de peintres que Zola fréquente, ou encore d'une relation avec un étudiant en médecine<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|376-379}}</ref>. Mais aucune preuve ne justifie ces affirmations.<br />
<br />
=== Journaliste littéraire (1866 - 1868) ===<br />
[[Fichier:ZOLA au Figaro.jpg|thumb|left|upright=0.7||Zola au ''[[Le Figaro|Figaro]]'', caricature de Hix, dans ''Le Grelot'' du {{date|10|janvier|1881}}. {{citation bloc|Et ça se dit républicain.}}]]<br />
Dès [[1863]], Zola collabore épisodiquement, puis régulièrement à partir de [[1866]] aux rubriques de critique littéraire et artistique de différents journaux. Les quotidiens permettent au jeune homme de publier rapidement ses textes et ainsi, de démontrer ses qualités d'écrivain à un large public. C'est pour lui, « un levier puissant qui [lui] permet de [se] faire connaître et d'augmenter [ses] rentes<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|200}}.</ref> ».<br />
<br />
Il bénéficie de l'essor formidable de la presse de la seconde moitié du {{s-|XIX|e}} qui assure l'émergence immédiate de nouvelles plumes<ref>''Histoire de la Presse en France'', PUF, {{p.|397}} et s.</ref>. À tous les apprentis romanciers lui demandant conseil, et jusqu'aux derniers jours de sa vie, l'écrivain propose de marcher sur ses pas, en écrivant d'abord dans les journaux.<br />
<br />
Il fait ses débuts véritables dans des journaux du Nord de la France<ref group="N">''Le Journal populaire de Lille'', ''L'Écho du Nord''</ref>, opposants du Second Empire. Zola met à profit sa connaissance des mondes littéraire et artistique pour rédiger des articles de critique, ce qui lui réussit. Dès [[1866]], à 26 ans, il tient les deux chroniques dans le journal ''[[L'Événement]]''. À ''[[L'Illustration]]'', il donne deux [[conte]]s qui rencontrent un certain succès. Dès lors, ses contributions sont de plus en plus nombreuses : plusieurs centaines d'articles dans des revues et journaux très variés. On peut citer les principaux : ''L'Événement'' et ''L'Événement Illustré'', ''La Cloche'', ''[[Le Figaro]]'', ''Le Voltaire'', ''Le Sémaphore de Marseille'' et ''[[Le Bien public]]'' à Dijon<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|202-203}}.</ref>.<br />
<br />
Outre la critique (littéraire, artistique ou dramatique), Zola a publié dans la presse une centaine de contes et tous ses romans en feuilletons. Il pratiquait un journalisme polémique, dans lequel il affichait ses haines, mais aussi ses goûts, mettant en avant ses positions esthétiques, mais aussi politiques. Il maîtrise parfaitement ses interventions journalistiques, utilisant la presse comme un outil de promotion de son œuvre littéraire. Pour ses premiers ouvrages, il a en effet rédigé des comptes-rendus prêts à l'emploi qu'il a adressés personnellement à toute la critique littéraire parisienne, obtenant en retour de nombreux articles<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|408-409}}</ref>.<br />
<br />
À partir de 1865, Zola quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le [[quartier des Batignolles]], sur la rive droite, à proximité du faubourg Montmartre, le secteur où se situent les principaux organes de presse. Les réticences de {{Mme}} Zola mère<ref group="N">Les lois de 1803 exigent un accord parental pour le mariage d'un garçon jusqu'à 25 ans. de 25 à 30 ans, il peut passer outre, mais à condition que le refus des parents soit notifié trois fois de suite par acte notarié à un mois d'écart. Au-delà de 30 ans, un seul acte suffit.</ref> retardent de cinq ans l'officialisation de cette liaison. C'est aussi une période de vaches maigres, pendant laquelle [[Alexandrine Zola|Alexandrine]] effectue de menus travaux afin que le couple puisse joindre les deux bouts<ref group="N">Notamment, elle rédige à la chaîne des adresses sur des enveloppes.</ref>.<br />
<br />
=== Journaliste politique (1869 - 1871) ===<br />
[[Fichier:ZOLA 1870.jpg|thumb|left|upright=0.7|Portrait d'Émile Zola à trente ans en 1870.]]<br />
C'est au travers de ses interventions dans la presse politique que l'engagement de Zola est le plus marquant.<br />
La libéralisation de la presse en [[1868]] lui permet de participer activement à son expansion. Par des amis de Manet, Zola entre au nouvel hebdomadaire républicain ''[[La Tribune (France, 1868)|La Tribune]]'', où il pratique ses talents de polémiste par l'écriture de fines satires anti-impériales. Mais c'est à ''[[La Cloche (journal)|La Cloche]]'' que ses attaques les plus acides contre le [[Second Empire]] sont publiées. ''[[Thérèse Raquin]]'' n'a pas enthousiasmé [[Louis Ulbach]], son directeur, mais il admire l'insolence du chroniqueur.<br />
<br />
Courageux, voire téméraire, Zola s'attaque avec dureté aux ténors de l'Assemblée comme de Broglie ou de Belcastel. Il vilipende une Chambre peureuse, réactionnaire, « admirablement manipulée par Thiers »<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|357}}</ref>. Pendant un an<ref group="N">De février 1871 à août 1872</ref>, il produit plus de deux cent cinquante chroniques parlementaires. Elles lui permettent à la fois de se faire connaître du monde politique et d'y fonder de solides amitiés (et inimitiés). Il collectionne aussi une foule de détails pour ses romans à venir<ref>Principalement ''Son Excellence Eugène Rougon''</ref>. Ces engagements sont quelque peu risqués pour l'écrivain. Il tombe deux fois sous le coup de la loi, et est mis en état d'arrestation en mars 1871<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|357}}.</ref>. Mais ces arrêts n'ont pas de conséquences et il est chaque fois libéré le jour même.<br />
<br />
Zola reste soigneusement à l'écart du monde politique, auprès duquel il sait s'engager, mais avec retenue, recul et froideur.<br />
L'action politique ne l'intéresse pas et il n'a jamais été candidat à aucune élection. Il se sait avant tout écrivain, tout en exprimant une attitude de réfractaire<ref>[[#Gallim|H. Mitterand, ''Zola, la vérité en marche'', Découvertes Gallimard]], {{p.|31}}</ref>. Il agit donc en libre penseur et en moraliste indépendant, ce qui lui apporte une stature de libéral modéré. Il s'oppose radicalement à l'[[Ordre moral]], notamment dans ''[[La Conquête de Plassans]]'', interdit de vente dans les gares par la commission de colportage<ref group="N">Conséquence de l'offensive de l'Église catholique en 1873, soutenue par le gouvernement.</ref>{{,}}<ref>[[#Expo|M. Sacquin ''et al'', ''Zola'', BNF]], {{p.|76}}</ref>, et par la publication de ''[[La Faute de l'abbé Mouret]]'', une attaque en règle contre le dogme de la chasteté, renforcé alors par la mise en œuvre du culte du mariage par l'Église<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], ''Mariage'' {{p.|243}}</ref>. Il défend aussi activement les communards graciés par la loi d'amnistie, en évoquant les parias de la [[Révolution française de 1848|Révolution de 1848]] dans ''[[Le Ventre de Paris]]'' et en soutenant notamment [[Jules Vallès]] afin qu'il puisse publier ses propres textes. Ce seront les derniers articles politiques de Zola, puisqu'il a entrepris le cycle des Rougon-Macquart qui va l'occuper pendant vingt-deux années.<br />
<br />
Sur le plan personnel, son mariage avec Alexandrine est finalement célébré le {{date|31|mai|1870}} à la mairie du {{XVIIe}} arrondissement<ref group="N">Les témoins des époux sont Paul Cézanne, Paul Alexis, Marius Roux et Philippe Solari.</ref>, à la veille du [[Guerre franco-allemande de 1870|conflit franco-prussien]]. Alexandrine est un soutien indispensable dans les nombreux moments de doute de l'écrivain. Il lui en sera toujours reconnaissant.<br />
<br />
L'écrivain n'a pas été mobilisé en 1870. Il aurait pu être intégré à la Garde nationale, mais sa myopie et son statut de soutien de famille (pour sa mère) l'en ont écarté<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|462}}</ref>. Il suit la chute du Second Empire avec ironie, mais ne se trouve pas à Paris pendant la [[Semaine sanglante]]. On sait toutefois que sans soutenir l'esprit de la [[Commune de Paris (1871)|Commune]], dont il relate modérément les événements dans la presse, il ne s'est pas associé à Flaubert, Goncourt ou Daudet dans leur joie d'une violente répression<ref>[[#Expo|M. Sacquin ''et al'', ''Zola'', BNF]], {{p.|51}}</ref>. Le 3 juin 1871 dans le ''Sémaphore de Marseille'', Zola écrivait à propos du peuple de Paris : « Le bain de sang qu'il vient de prendre était peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres. Vous le verrez maintenant grandir en sagesse et en splendeur<ref>''Le Cri du Peuple'', vol. 4 : « Le Testament des ruines », Tardi et Vautrin.</ref>». Au moment de l'avènement de la République, Zola a cherché à se faire nommer sous-préfet à Aix-en-Provence<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|766}} et s.</ref>. Malgré un voyage à Bordeaux, lieu de refuge du gouvernement, c'est un échec. Zola n'est ni un homme d'intrigues ni de réseaux<ref>Ibid, {{p.|773}}</ref>.<br />
<br />
=== Vers le succès littéraire (1872 - 1877) ===<br />
[[Fichier:Zola 1870.jpg|thumb|left|upright=0.7|Portrait d'Émile Zola avant 1880.]]<br />
Émile Zola est un homme éminemment social, multipliant les amitiés de tous ordres et tous milieux, tout en refusant les mondanités.<br />
Passionné par ses semblables, il privilégie cependant les amitiés artistiques et littéraires, et fuit les politiques. Dès 1868 et grâce à ses travaux journalistiques, il se lie avec les frères Goncourt, [[Edmond de Goncourt|Edmond]] et [[Jules de Goncourt|Jules]].<br />
Puis en 1871, il rencontre [[Gustave Flaubert]]. Celui-ci, à l'occasion de réunions dominicales, l'introduit auprès d'[[Alphonse Daudet]] et [[Ivan Tourgueniev]]. Toute sa vie, Zola gardera la nostalgie de ce « petit groupe » dans lequel de « trois à six, on entreprenait un galop à travers tous les sujets, où la littérature revenait chaque fois, le livre ou la pièce du moment, les questions générales, les théories les plus risquées<ref>[[#Expo|M. Sacquin, ''Zola '']] {{p.|80}}</ref>. »<br />
<br />
Zola se rapproche aussi de jeunes écrivains comme [[Guy de Maupassant]], [[Paul Alexis]], [[Joris-Karl Huysmans]], [[Léon Hennique]] et [[Henry Céard|Henri Céard]] qui deviennent les fidèles des soirées de [[Médan (Yvelines)|Médan]], près de [[Poissy]], où il possède une [[Maison d'Émile Zola|petite maison de campagne]], acquise en [[1878]]. C'est le « groupe des six » à l'origine des ''[[Les Soirées de Médan|Soirées de Médan]]'' parues en 1880. Le groupe lui offre le célèbre « dîner Trapp » le {{date|16|avril|1877}}.<br />
<br />
La puissance de travail du romancier a fini par porter ses fruits. Pendant cette période, Zola publie en effet un roman par an, de multiples collaborations journalistiques, ainsi que des pièces de théâtre et ''Les Nouveaux Contes à Ninon''. Connaissant depuis de longues années d'importantes difficultés sur le plan financier, sa situation a commencé à se stabiliser à partir de l'énorme succès constitué par la publication de ''[[L'Assommoir]]'' en 1877. Dès ce moment, ses revenus annuels oscillent entre quatre-vingts et cent-mille francs<ref group="N">À peu près entre {{formatnum:250000}} à {{formatnum:300000}}EUR. À titre de comparaison, un instituteur gagnait entre sept-cents et mille francs par an, un bon journaliste environ dix-mille francs.</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|362}}.</ref>.<br />
<br />
Zola n'est pas fortuné à proprement parler, puisqu'après avoir eu sa mère à charge et ses deux foyers, les baisses de ventes de ses romans consécutives à ses engagements politiques l'amènent une fois ou l'autre à la gêne financière. Mais celle-ci n'est le plus souvent que momentanée, et il sera à l'abri de toute difficulté jusqu'à sa mort. Ses romans publiés en feuilletons lui rapportent mille cinq cents francs en moyenne et ses droits d'auteurs cinquante centimes par volume vendu. Il tire aussi des revenus conséquents de l'adaptation de ses romans au théâtre ainsi que de leurs nombreuses traductions. En quelques années, les revenus annuels de Zola augmentent rapidement au point d'atteindre des montants de l'ordre de cent cinquante mille francs autour de 1895<ref group="N">Environ {{formatnum:450000}}EUR.</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|364}}.</ref>.<br />
<br />
=== Maître du naturalisme (1878 - 1885) ===<br />
[[Fichier:Medan.jpg|thumb|left|upright=0.7|En 1878, grâce au succès de [[L'Assommoir]], Zola s'offre cette maison de campagne à [[Maison d'Émile Zola|Médan]], qu'il ne cessera d'améliorer.]]<br />
Observateur des hommes et des faits de son temps dans ses romans, Zola n'a cessé de s'engager dans des causes sociales, artistiques ou littéraires qui lui semblent justes, sans jamais faire de politique. Le personnel politique lui semble suspect et avant l'[[affaire Dreyfus]], il n'aura pas d'amis dans ce monde<ref group="N">Voir à ce titre la correspondance de l'écrivain des années 1871 à 1897.</ref>. Républicain convaincu, il s'engage tôt dans un combat contre l'Empire. Les premiers romans du cycle des Rougon-Macquart ont ainsi une visée à la fois satirique et politique<ref group="N">''[[La Fortune des Rougon]]'' est une reproduction à l'échelle de la ville de Plassans du Coup d'État de 1851.</ref>. Aussi la censure dont il est l'objet dès [[1871]] avec ''[[La Curée]]'', au retour de la [[Troisième République (France)|République]], le déçoit profondément. Mais il reste fervent républicain, la république étant pour lui « le seul gouvernement juste et possible<ref>in ''Adieux'', dans le ''Figaro'' du 22 septembre 1881</ref> ».<br />
<br />
Cette période, qui marque le début d'une certaine reconnaissance professionnelle, est assombrie par plusieurs événements dans la vie d'Émile Zola. [[1880]] est à ce titre une année très difficile pour l'écrivain. Les décès d'[[Louis Edmond Duranty|Edmond Duranty]]<ref group="N">Pionnier du Naturalisme, ami de Zola depuis la période Hachette</ref>, mais surtout de [[Gustave Flaubert]] terrassé par une attaque, atteignent profondément le romancier. Ces disparitions, qui se conjuguent avec la perte de sa mère à la fin de la même année, plongent durablement Zola dans la dépression. En [[1881]], parvenu à l'autonomie financière grâce à la publication régulière des Rougon-Macquart, il cesse son travail de journaliste. À cette occasion, il publie des « adieux »<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k277965r.r=.langfr Dans ''Le Figaro'' du 22 septembre 1881]</ref> dans lesquels il dresse un bilan de quinze années de combat dans la presse. Il ne reprend la plume du journaliste, hormis quelques interventions çà et là, qu'à l'occasion de l'[[affaire Dreyfus]] en [[1897]], principalement au ''Figaro'' et à ''L'Aurore''.<br />
<br />
[[Fichier:Zola Bureau.jpg|thumb|Émile Zola à sa table de travail dans son cabinet de curiosités.]]<br />
Un des atouts de Zola consiste en sa force de travail et sa régularité, résumées par sa devise qu'il a fait peindre sur la cheminée de son cabinet de travail à Médan : « ''Nulla dies sine linea'' »<ref group="N">« Pas un jour sans une ligne ».</ref>. Sa vie obéit pendant plus de trente ans à un emploi du temps très strict<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|128-129}}.</ref>, bien que sa forme ait varié dans le temps, notamment à l'époque où il conjuguait le journalisme avec l'écriture de romans<ref group="N">Il travaillait alors la matin pour la presse et l'après-midi sur ses romans. Ce qui lui a permis de livrer jusqu'à deux romans par an ainsi que des articles quotidiens au ''Sémaphore de Marseille'', d'après Maupassant.</ref>. En général, à Médan, après un lever à sept heures, une rapide collation et une promenade d'une demi-heure en bord de Seine avec son chien Pinpin, il enchaîne sa première séance de travail, qui s'étend sur environ quatre heures, et produit cinq pages<ref group="N">Soit quatre pages de roman.</ref>.<br />
L'après-midi est consacré à la lecture et à la correspondance, laquelle tient une large place chez Zola. À la fin de sa vie, il modifie cet ordre immuable pour consacrer plus de temps à ses enfants, les après-midis, reportant une partie de ses activités en soirée et dans la nuit.<br />
<br />
=== Achèvement des Rougon-Macquart (1886 - 1893) ===<br />
[[Fichier:ZOLA Jeanne Enfants.jpg|thumb|left|upright=0.7|Cliché d'Émile Zola en compagnie de [[Jeanne Rozerot]] et leurs deux enfants, Denise et Jacques.]]<br />
En 1888, alors que Zola s'interroge sur le sens de son existence à la veille de la cinquantaine, sa vie bascule brutalement. N'avait-il pas soufflé à Goncourt : « Ma femme n'est pas là... Eh bien je ne vois pas passer une jeune fille comme celle-ci sans me dire : « Ça ne vaut-il pas mieux qu'un livre<ref>[[#Expo|M. Sacquin ''et al'', ''Zola'', BNF]], {{p.|89}}</ref> ? » »<br />
<br />
C'est à cette époque que [[Jeanne Rozerot]], jeune femme de 21 ans, est engagée par [[Alexandrine Zola]] pour entrer au service des Zola à [[Maison d'Émile Zola|Médan]]. Alexandrine s'entiche de cette jeune femme qui est lingère comme elle l'a été<ref name="Delamotte">{{Ouvrage|auteur=Isabelle Delamotte|titre=Le roman de Jeanne|éditeur=Belfond|date=2009|pages totales=343|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Originaire du [[Morvan]], orpheline de mère, Jeanne est ''montée'' à [[Paris]] pour se placer. Elle accompagne les Zola à la fin de l'été, lors des vacances du couple à [[Royan]]. Le romancier en tombe immédiatement éperdument amoureux. Émile conçoit pour elle un amour d'autant plus fort qu'elle lui donne les deux enfants qu'il n'avait jamais pu avoir avec sa femme Alexandrine. Jeanne élève Denise, née en [[1889]] et Jacques, né en [[1891]], dans le culte de leur père. Pour autant, celui-ci n'abandonne pas la compagne de sa jeunesse. L'idylle est secrète pendant trois ans, seuls quelques très proches amis de l'écrivain étant au courant. Zola installe sa maîtresse dans un appartement parisien et lui loue une maison de villégiature à Verneuil, à quelques encablures de Médan, où il se rend à vélo<ref name="Delamotte"/>.<br />
<br />
Alexandrine Zola apprend l'infidélité de son époux vers le mois de novembre 1891, et l'existence des deux enfants, par le biais probable d'une lettre anonyme<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|377}}</ref>. La crise est grave pour le couple qui passe au bord du divorce. Mais c'est un soulagement pour le romancier, après trois ans de secrets et de mensonges<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 2, ''L'homme de Germinal'', {{p.|1062}} et s.</ref>. Contre l'assurance que son mari ne l'abandonnera pas, Alexandrine se résigne à cette situation, tandis que Jeanne accepte son statut de « femme cachée ». Elle s'occupe même des enfants, leur offrant des présents, les promenant de temps à autre, reportant sur eux un amour maternel dont elle a été privée. Après la mort de l'écrivain, elle fera reconnaître les deux enfants afin qu'ils puissent porter le nom de leur père<ref name="Delamotte"/>.<br />
<br />
Zola essaye ainsi, tant bien que mal, d'organiser sa double vie en partageant son temps entre Alexandrine et Jeanne. En juillet [[1894]], il écrit : « Je ne suis pas heureux. Ce partage, cette vie double que je suis forcé de vivre finissent par me désespérer. J'avais fait le rêve de rendre tout le monde heureux autour de moi, mais je vois bien que cela est impossible<ref>Lettre à H. Céard du 17 juillet 1894</ref>. »<br />
<br />
[[Fichier:ZOLA Contemporains.jpg|thumb|upright=0.7|Caricature politique de Zola par Lepetit dans ''Le Contemporain'' - 1887.]]<br />
Déjà en son temps, l'immense succès de ''Thérèse Raquin'' avait agacé Daudet et les Goncourt. Avec la réussite, et surtout les scandales, d'autres grandes amitiés de l'écrivain se distendent. Des campagnes de presse sont lancées contre Zola, notamment avec un pamphlet publié dans ''Le Figaro'' en 1887 : le ''[[Manifeste des cinq]]''<ref>Article paru au moment de la parution de ''[[La Terre (Zola)|La Terre]]'' dans [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2801256 ''Le Figaro'' du 18 août 1887]</ref>. Cinq romanciers d'inspiration naturaliste<ref group="N">[[Paul Bonnetain]], [[J.-H. Rosny]] dit Rosny aîné, [[Lucien Descaves]], [[Gustave Guiches]] et [[Paul Margueritte]]</ref> et proches de Daudet et Goncourt, opèrent une attaque en règle contre l'écrivain et ''[[La Terre (Zola)|La Terre]]'', son nouveau roman en cours de parution dans la presse. Ils lui reprochent violemment ses faiblesses documentaires, « la niaiserie de ses leçons d'hérédité », « le superficiel dans l'observation », « le discours décadent », en affirmant que « le maître est descendu au fond de l'immondice » ! Zola décide de ne pas répondre, mais la presse se fait globalement le défenseur de l'écrivain. Les relations entre Zola, Goncourt et Daudet se refroidissent dès lors<ref group="N">Ces jeunes auteurs exprimèrent tous des regrets après-coup, Rosny parla même « d'acte absurde ».</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|240-241}}</ref>.<br />
<br />
Avec le succès viennent les honneurs. Zola a accepté la croix de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] à condition d'être dispensé de la demande écrite officielle. Après de nombreuses tergiversations, liées à des articles sévères du romancier sur ses confrères écrivains dans la presse en [[1878]], [[Édouard Lockroy]] lui accorde cette décoration. L'écrivain est donc fait chevalier de la Légion d'honneur le 13 juillet 1888, au grand dam encore une fois des Goncourt et d'Alphonse Daudet, mais aussi de ses proches, voire de son ami Paul Alexis. <br />
[[Octave Mirbeau]] intitule même un article sur Zola à la une du ''Figaro'' : « La Fin d'un homme ». Le 13 juillet 1893, [[Raymond Poincaré]] le fait officier de la Légion d'honneur. Mais, en raison de sa condamnation consécutive à « J'accuse », Zola est suspendu de l'ordre de la Légion d'honneur le 26 juillet 1898 et ne sera jamais réintégré.<br />
<br />
Par ailleurs, il est présenté à la [[Société des gens de lettres]] par [[Alphonse Daudet]] en 1891, et accueilli en son sein « exceptionnellement par acclamation et à main levée à l'unanimité. » Il est élu au comité, puis élu et réélu président de l'association de 1891 à 1900. Il exerce très sérieusement ses fonctions : il intervient dans la presse pour présenter son organisation et ses valeurs<ref>Par exemple dans Le Figaro du 4 avril 1896 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2836068 La Société des gens de lettres. Ce qu'elle est.], du 11 avril [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283613g La Société des gens de lettres. Ce qu'elle devrait être.], du 25 avril [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283627b La Propriété littéraire] ou du 13 juin [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283676p Auteurs et éditeurs]. L'ensemble de ces articles sera rassemblé dans ''Nouvelle campagne''.</ref>, il fait reconnaître la société comme établissement d'utilité publique, le droit de la propriété littéraire et la défense des auteurs en France progressent sous son autorité, des conventions avec des pays étrangers, comme la Russie<ref>Qui ne respectait pas les règles du copyright. [[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|164-165}}</ref>, sont signées.<br />
<br />
=== Affaire Dreyfus (1894 - 1899) ===<br />
<br />
{{Article détaillé|Affaire Dreyfus|Émile Zola dans l'affaire Dreyfus}}<br />
Le romancier intervient dans l'[[affaire Dreyfus]] à la fin de l'année 1897. Les campagnes de haine [[antisémitisme|antisémite]] incitent Émile Zola à s'engager en faveur des juifs. Son premier article est publié dès le lendemain dans ''Le Figaro''<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k284197g ''Le dossier de M. Scheurer-Kestner''], du dimanche 14 novembre 1897.</ref>. Il est suivi de [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k284214w ''Le Syndicat''] le {{1er}} décembre et de [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k284218d ''Procès-verbal''] le 5 décembre. Il le conclut par la phrase prophétique, restée célèbre : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera ». Le véritable traître en lieu et place d'Alfred Dreyfus, le commandant [[Ferdinand Walsin Esterhazy|Walsin Esterházy]], est dénoncé puis jugé par un [[Conseil de guerre]] à [[Paris]] le {{date|10|janvier|1898}}. Il est acquitté le lendemain. Après la condamnation d'un innocent, c'est l'acquittement du coupable, ce qui amène Zola à la réaction. Elle fut extrêmement énergique.<br />
<br />
==== « J'accuse...! » ====<br />
{{Article détaillé|J'accuse...!}}<br />
[[Fichier:jaccuse autographe.jpg|thumb|left|upright=0.7|Première des 32 pages autographes du manuscrit de ''J'accuse...!'', janvier 1898]]<br />
<br />
Émile Zola avait préparé depuis plusieurs semaines un résumé de l'affaire Dreyfus. ''Le Figaro'' ayant refusé ses derniers articles afin de conserver son lectorat le plus conservateur, l'écrivain se tourne vers ''L'Aurore''. Il termine la rédaction de l'article dans les quarante-huit heures suivant le verdict. Initialement nommé « Lettre à M. Félix Faure, Président de la République », Ernest Vaughan (le directeur de ''L'Aurore'') et [[Georges Clemenceau|Clemenceau]] lui trouvent un autre titre, plus ramassé et percutant : « J'accuse...! » Le numéro du jeudi {{date|13|janvier|1898}} de ''L'Aurore'' décuple son tirage. Les trois cent mille exemplaires s'arrachent en quelques heures. Cet article est un brûlot, mais aussi la première synthèse de l'affaire Dreyfus, que le public découvre enfin dans sa globalité.<br />
Le retentissement de l'article est considérable en France comme dans le monde. Zola s'expose personnellement à des poursuites judiciaires afin de relancer le débat et de ramener l'affaire au sein d'une enceinte judiciaire civile. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, en assignant Émile Zola pour diffamation.<br />
<br />
==== Procès Zola ====<br />
[[Fichier:Procès zola.jpg|thumb|upright=0.7|9 février 1898. Déposition du général Auguste Mercier. Zola observe.]]<br />
<br />
Le ministre ne retient que trois passages de l'article<ref group="N">Première colonne, première page : « Un Conseil de guerre vient, par ordre, d'oser acquitter un Esterhazy, soufflet suprême à toute vérité, à toute justice. Et c'est fini, la France a sur sa joue cette souillure. L'histoire écrira que c'est sous votre présidence qu'un tel crime social a pu être commis ».<br /><br />
Sixième colonne, première page : « Ils ont rendu cette sentence inique qui à jamais pèsera sur nos Conseils de guerre, qui entachera désormais de suspicion tous leurs arrêts. Le premier Conseil de guerre a pu être intelligent, le second est forcément criminel ». <br /><br />
Deuxième colonne, deuxième page : «...J'accuse le second Conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable ».</ref>{{,}}<ref>[[#Pages|Alain Pagès, ''Émile Zola - De J'accuse au Panthéon'', Éditions Alain Souny]], {{p.|114}}</ref>, soit dix-huit lignes sur plusieurs centaines. Le procès s'ouvre dans une ambiance de grande violence. [[Fernand Labori]], l'avocat de Zola, fait citer environ deux cents témoins. Ce procès est le lieu d'une véritable bataille juridique, dans laquelle les droits de la défense sont sans cesse bafoués<ref>Repiquet, bâtonnier de l'ordre, ''in Edgar Demange et Fernand Labori'', [[#Cassation|Cour de cassation]], {{p.|273}} et s.</ref>. De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. À l'évidence, la Cour a reçu des instructions pour que la substance même de l'erreur judiciaire ne soit pas évoquée. La phrase du président Delegorgue {{citation|la question ne sera pas posée}}, répétée des dizaines de fois<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62779w Voir l'intégralité des débats de 1898]</ref>, devient célèbre.<br />
Toutefois, l'habileté de Fernand Labori permet l'exposition de nombreuses irrégularités et incohérences, et force les militaires à en dire plus qu'ils ne l'auraient souhaité.<br />
<br />
Zola est condamné à un an de prison et à {{formatnum:3000}} francs d'amende, la peine maximale (soit, avec les frais, 7555,25 francs), qu'[[Octave Mirbeau]] paie de sa poche le 8 août 1898<ref>Le 8 août, Mirbeau écrit à Ernest Vaughan : « Spontanément, de mes deniers personnels, sans mandat d'aucune sorte, et simplement parce que Zola est mon ami, et que j'ai voulu lui éviter tous les dommages et tracas qui peuvent résulter d'actes d'exécution, j'ai acquitté, entre les mains du percepteur de Versailles, les frais et amendes du procès du 18 juillet, et ce, sous la réserve au contraire de tous les droits de Zola et de Perreux. Frais et amendes se montent à la somme de {{unité|7555|F}}, 25. » (''[[Cahiers Octave Mirbeau]]'', {{numéro|16}}, 2009, {{p.|213-214}}).</ref>.<br />
<br />
Le [[2 avril]], une demande de pourvoi en cassation reçoit une réponse favorable. L'affaire est déférée devant les assises de Seine-et-Oise à [[Versailles]]. Le {{date|23|mai|1898}}, dès la première audience, M{{e}} Labori se pourvoit en cassation en raison du changement de juridiction. <br />
<br />
Le procès est ajourné et les débats sont repoussés au [[18 juillet]]. Labori conseille à Zola de quitter la France pour l'[[Angleterre]] avant la fin du procès, ce que fait l'écrivain. Les accusés sont de nouveau condamnés.<br />
<br />
==== Exil à Londres ====<br />
[[Fichier:ZOLA Pilori.jpg|thumb|left|upright=0.7|Première page du Pilori d'avril 1898 avec une caricature anti-dreyfusarde.]]<br />
On fait donc partir Zola immédiatement au soir du verdict, avant que celui-ci ne lui soit officiellement signifié et ne devienne exécutoire.<br />
À l'image de ceux d'Hugo, Voltaire ou Vallès, cet exil déclenche un important mouvement d'opinion. C'est donc le 18 juillet 1898, que seul, Zola prend le train de {{heure|21|00}} pour Calais, sans aucun bagage<ref group="N">Sauf une chemise de nuit pliée dans un journal. E. Zola, ''Pages d'exil''.</ref>. Zola vit reclus à Londres, dans le secret, dans une solitude entrecoupée des visites de ses amis et sa famille proche. Le suicide du [[Hubert Henry|lieutenant-colonel Henry]], en août 1898, lui redonne l'espoir d'achever rapidement cet exil. Espoir vain, du fait des lenteurs de la justice. La procédure connaît de nombreux épisodes et s'étend sur tout le premier semestre 1899. La décision, positive, est rendue le 3 juin, et, le lendemain, l'écrivain rentre à Paris au terme de onze mois d'exil, avec ''Fécondité'', son dernier roman achevé le 28 mai précédent.<br />
<br />
==== Émile Zola dans la révision et le second Conseil de guerre ====<br />
[[Fichier:Musée des Horreurs 4.jpg|thumb|upright=0.7|''Le roi des porcs'', caricature ordurière représentant Émile Zola dans le ''Musée des horreurs'']]<br />
Le jugement de 1894 est finalement cassé, le capitaine Dreyfus étant renvoyé devant un nouveau Conseil de guerre à Rennes.<br />
La première action de Zola est d'écrire à Alfred Dreyfus, un peu après le retour de celui-ci en France métropolitaine, le 30 juin 1899.<br />
Dans une lettre de quatre pages<ref>[http://www.dreyfus.culture.fr/fr/mediatheque/zoom-html.php?id=71&langue=0&page=1&txt=zola Lettre du 6 juillet 1899 sur le site Dreyfus du ministère de la Culture]</ref>, il s'explique sur son léger retard : {{Citation bloc|Capitaine, si je n'ai pas été l'un des premiers, dès votre retour en France, à vous écrire toute ma sympathie, toute mon affection, c'est que j'ai craint que ma lettre ne reste pour vous incompréhensible. Et j'ai voulu attendre que votre admirable frère vous ait vu et vous ait dit notre long combat.}} Entre-temps, l'écrivain a pris sa décision. Afin de ne pas hypothéquer les chances de succès au Conseil de guerre de Rennes, Zola n'interviendra pas publiquement. Le procès s'ouvre le 7 août 1899 dans la salle des fêtes du lycée de Rennes. Fernand Labori, l'un des avocats de Dreyfus, est l'objet d'une tentative d'assassinat à Rennes, qui l'écarte des débats pendant près d'une semaine. Zola lui apporte plusieurs témoignages d'affection, Labori ayant été son défenseur aux assises. Un verdict de culpabilité, avec circonstances atténuantes, est rendu le 9 septembre. Nouvelle iniquité.<br />
<br />
Dans ''L'Aurore'' du 12 septembre<ref>Article titré ''Le cinquième acte''</ref>, Zola explose : {{citation bloc|Je suis dans l'épouvante, [...] la terreur sacrée de l'homme qui voit l'impossible se réaliser, les fleuves remonter vers leurs sources, la terre culbuter sous le soleil.<br />
Et ce que je crie, c'est la détresse de notre généreuse et noble France, c'est l'effroi de l'abîme où elle roule.}} Le gouvernement décide finalement de gracier Dreyfus, du fait de son état de santé. Le dernier combat de Zola en faveur d'Alfred Dreyfus sera de contester la loi d'amnistie prévue par la Chambre des députés afin d'absoudre l'ensemble des acteurs de l'Affaire.<br />
<br />
==== Conséquences de l'engagement ====<br />
Les conséquences de l'engagement de Zola ont été à la fois positives et négatives pour l'écrivain. Il apparaît évident que « [[J'accuse...!|J'accuse]] » a totalement relancé l'[[Affaire Dreyfus|Affaire]], et lui a donné une dimension sociale et politique qu'elle n'avait pas jusqu'alors. Zola sort donc de ses démêlés judiciaires avec une stature du justicier pour toute une frange de la population, de défenseur des valeurs de tolérance, justice et vérité. Mais cet engagement coûte très cher au romancier. Sur le plan financier, tout d'abord, la justice fait saisir ses biens et les revend aux enchères. Alors que le dreyfusisme s'exposait sous un jour immatériel pour les nationalistes anti-dreyfusards, ceux-ci trouvent en Zola leur tête de Turc. Il concentre dès lors toutes les attaques et incarne à lui seul le traître à la patrie et à l'armée. C'est ainsi que dès 1898, l'écrivain est l'objet d'un torrent d'articles satiriques, de caricatures, de chansons et de livrets le traînant dans la boue, l'insultant, le diffamant. Dans certains journaux, il est même l'objet d'attaques quotidiennes.<br />
Jamais Zola n'a regretté son engagement, quel qu'en ait été le prix. Il a écrit dans ses notes : {{citation|Ma lettre ouverte [« J'accuse...! »] est sortie comme un cri. Tout a été calculé par moi, je m'étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais<ref>[[#Expo|M. Sacquin ''et al'', ''Zola'', BNF]], {{p.|187}}.</ref>}}.<br />
<br />
=== Dernier cycle (1899 - 1902) ===<br />
Malgré la nouvelle condamnation d'Alfred Dreyfus, qui l'affecte profondément, l'écrivain se consacre toujours à l'écriture. Il entame la création d'un nouveau cycle, ''Les Quatre Évangiles'', dont le premier volume, ''Fécondité'' est publié en 1899. ''Travail'' suit en 1901 au moment même où disparaît son ami de toujours, Paul Alexis. ''Vérité'' paraît à titre posthume. Et ''Justice'' ne paraîtra jamais, l'ouvrage étant resté à l'état d'ébauche au moment de la mort de l'écrivain.<br />
<br />
L'autre occupation de Zola à l'automne de sa vie, c'est la photographie. Il est fasciné par l'exposition universelle de 1900, qu'il photographie sous toutes les coutures, laissant un impressionnant reportage photographique pour l'histoire<ref>[[#Photo|François Émile Zola, ''Zola photographe]], {{p.|161}} et s.</ref>.<br />
<br />
Émile Zola a livré un unique combat pour les honneurs, celui qu'il a mené afin d'intégrer l'[[Académie française]]. Jeune, il l'avait qualifiée de « serre d'hivernage pour les médiocrités qui craignent la gelée<ref>Le 11 mai 1868 dans ''L'Événement illustré''.</ref> ».<br />
Vingt ans plus tard, il pose sa première candidature. Il affirme après son premier échec en 1890, « qu'il reste candidat et sera candidat toujours ». Jusqu'à sa dernière candidature le 23 août 1897, qui échoue en 1898, l'écrivain brigue dix-neuf fois le fauteuil d'Immortel<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|8-9}}.</ref>, (vingt-quatre fois selon l'académicien [[Dominique Fernandez]] dans sa réponse au discours de réception de [[Danièle Sallenave]] le [[29 mars]] [[2012]]<ref>[http://www.academie-francaise.fr/actualites/index.html]</ref>). Le {{date|28|mai|1896}}, il obtient son record de voix avec seize suffrages alors que la majorité est fixée à dix-sept voix.<br />
Comprenant que son engagement dans l'[[affaire Dreyfus]] lui ferme définitivement les portes de l'Académie française, il renonce ensuite à se présenter.<br />
<br />
=== Mort ===<br />
{{Article détaillé|Mort d'Émile Zola}}<br />
[[Fichier:Zola au Panthéon 1908.jpg|thumb|upright=0.7|Dessin sur la une de ''[[L'Assiette au beurre|L'Assiette au Beurre]]'' du 30 mai 1908.]]<br />
[[Fichier:Zola grave on cimetiere de montmartre paris 02.JPG|thumb|left|upright=0.7|Tombe de Zola au cimetière de Montmartre (cénotaphe).]]<br />
<br />
Le 29 septembre [[1902]], de retour de Médan où il avait passé l'été, Émile Zola et son épouse Alexandrine sont intoxiqués dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambre<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 3, ''L'honneur'', {{p.|795}} et s.</ref> dans leur appartement de la [[Rue de Bruxelles (Paris)|rue de Bruxelles]] (Paris {{9e}}). Lorsque les médecins arrivent sur place, il n'y a plus rien à faire. Émile Zola décède officiellement à 10h du matin. En revanche, son épouse survit.<br />
<br />
Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d'ennemis qu'avait pu se faire Zola (notamment chez les anti-dreyfusards), la thèse de l'assassinat ou de la « malveillance ayant mal tourné<ref group="N">Selon la formule de Jacques Émile-Zola, fils de l'écrivain</ref> » n'a jamais été totalement écartée<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 3, ''L'Honneur'', {{p.|807}} et s.</ref>. Après sa mort, une enquête de police est réalisée, mais n'aboutit à aucune conclusion probante.<br />
<br />
Le retentissement de la mort d'Émile Zola est immense. La presse se fait l'écho de l'émotion qui gagne la population entière. La presse nationaliste et antisémite exulte (Le journal [[La Libre Parole]] titre : ''Scène naturaliste : Zola meurt d'asphyxie''). L'émotion gagne l'étranger où de nombreuses cérémonies ont lieu en mémoire de l'écrivain français, et les presses germaniques, britanniques, américaines s'en font largement l'écho. L'hommage est international. Lors des obsèques, [[Anatole France]], qui avait insisté pour évoquer toutes les facettes de l'écrivain, y compris ses combats pour la justice, déclare : « Il fut un moment de la conscience humaine ». Une délégation de mineurs de [[Denain]] accompagna le cortège, scandant "Germinal, Germinal !".<br />
<br />
Les cendres de Zola sont transférées au [[Panthéon (Paris)|Panthéon de Paris]] le {{date|4|juin|1908}}. À la fin de la cérémonie au Panthéon, un journaliste<ref group="N">Spécialiste des questions militaires au journal ''Le Gaulois''</ref> anti-dreyfusard, [[Louis Grégori]], ouvre le feu avec un révolver sur [[Alfred Dreyfus]], qui n'est que légèrement blessé au bras.<br />
<br />
Depuis 1985, la [[Maison d'Émile Zola|maison de Médan]] est devenue un musée. Tous les premiers dimanche d'octobre, un pèlerinage est organisé par la Société littéraire des amis d'Émile Zola.<br />
<br />
== Œuvre littéraire ==<br />
=== Du réalisme au naturalisme ===<br />
{{Article détaillé|Naturalisme (littérature)}}<br />
[[Fichier:Victor Hugo-Zola.jpg|thumb|left|upright=0.7|Journal la ''Petite Lune'' d'avril [[1879]]. La critique du Romantisme par Zola attire les caricaturistes.]]<br />
[[Fichier:ZOLA Caricature Gill 1876.jpg|thumb|upright=0.7|Caricature de Gill vers 1880 représentant Zola en écrivain muni d'une loupe et de pincettes.]]<br />
{{Citation|Notre héros, écrit Zola, n'est plus le pur esprit, l'homme abstrait du {{s-|XVIII|e}}. Il est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à chaque heure}}<br />
<br />
Naturalisme : au début du {{s-|XVIII|e}}, ce dérivé savant de « naturel » distinguait le système symbolique d'interprétation de phénomènes naturels. L'expression « naturalisme » s'employa plus tard dans le cadre de théories excluant une cause surnaturelle. <br />
Au {{s-|XVIII|e}}, on utilise aussi ce mot dans le vocabulaire scientifique pour désigner le caractère naturel d'un phénomène. Ce terme tomba en désuétude jusqu'en [[1857]] au moment où la Revue Moderne publia une critique. Celle-ci qualifia la peinture de [[Gustave Courbet]] de naturaliste, dans le sens de « peintre de la nature réaliste ».<br />
<br />
[[Fichier:Naturalisme Legrand.jpg|thumb|left|upright=0.7|Naturalisme, par Louis Legrand dans ''Le Courrier Français'', en mars 1890.]] <br />
[[Henri Mitterand]]<ref>[[#Mitt naturalisme|H. Mitterand, Que sais-je, ''Zola et le naturalisme'']], {{p.|18-20}}</ref> distingue deux périodes dans le [[Naturalisme (littérature)|naturalisme]] théorique de Zola qu'il situe au carrefour du [[Romantisme]] ([[Jules Michelet]] et [[Victor Hugo]]), dont il a été imprégné par ses lectures de jeunesse, et du [[Positivisme]] qu'il a pratiqué à la [[Hachette Filipacchi Médias|Librairie Hachette]] (Taine et Littré). La première époque court de 1866 à 1878 avec un point de départ posé par la publication de ''Mes haines''. Zola s'y veut moderniste, révolutionnaire dans l'âme, en réaction. Il rejette le romantisme démodé « comme un jargon que nous n'entendons plus<ref>Zola, in ''Mes haines'', 1866</ref> ». Au Congrès scientifique de France en [[1866]], Zola adresse un mémoire qui compare le roman naturaliste à l'épopée. L'écrivain y affirme que le genre épique est spécifique à la Grèce antique, et ce lien nécessaire entre un genre littéraire et un contexte spécifique donné manifeste clairement un déterminisme littéraire proche de celui de Taine<ref group="N">Dont Zola a fait la connaissance chez Hachette, et a lu les œuvres maîtresses.</ref>. Cette démarche critique est ainsi définie par le philosophe : « la race, le milieu, le moment et la faculté maîtresse ». Mais Zola se distingue de Taine en affirmant la prédominance du tempérament. C'est la différence principale entre le réalisme de Taine et le naturalisme. Ainsi pour l'écrivain, «une œuvre d'art est un coin de la création vu à travers un tempérament» (''Le Salut public'', 26 juillet 1865).<br />
<br />
Après 1878, et la lecture de Claude Bernard<ref>C. Bernard, [http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=31054&p=1&do=page ''Introduction à l'étude de la médecine expérimentale'', 1865]</ref>, Zola, introduit la notion de méthode expérimentale<ref group="N">Jusqu'en politique où il s'écrie « La République sera naturaliste ou elle ne sera pas ».</ref> afin que la littérature {{Citation|obéisse à l'évolution générale du siècle<ref>Zola, in ''Le roman expérimental'', 1880</ref>}}. Zola applique cette définition à la technique romanesque transformée {{Citation|en étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances<ref group="N">Dans cette préface, Zola emploie pour la première fois l'expression de « groupe d'écrivain naturaliste »</ref>{{,}}<ref>Zola, Préface de la deuxième édition de ''Thérèse Raquin'', 1878.</ref>}}. Il ne faut toutefois pas voir dans les textes de critique littéraire de Zola l'exacte clé des thèmes et du style de l'écrivain, même si une relation évidente existe entre l'œuvre technique et l'œuvre dramatique.<br />
<br />
Le naturalisme consiste donc en la recherche des causes du vice dans l'hérédité. De ce fait, le romancier naturaliste est « observateur et expérimentateur ». L'observateur accumule des renseignements sur la société et ses milieux, sur les conditions de vie et d'environnement. Il doit cerner de près la réalité qu'il transpose par un usage serré et acéré du langage. L'expérimentateur joue dès lors son rôle, par la construction d'une trame qui amalgame les faits et construit une mécanique où il enchaîne ces faits par une forme de déterminisme des principes liés au milieu et à l'hérédité. Le personnage naturaliste est ainsi la conséquence déterminée de constantes physiques, sociales et biologiques. Le romancier naturaliste a un but moral. Zola écrit : « nous sommes les juges d'instruction des hommes et de leurs passions, c'est-à-dire des moralistes expérimentateurs ».<br />
<br />
{{Article détaillé|Les Soirées de Médan| Maison d'Émile Zola}}<br />
La littérature naturaliste est une littérature de synthèse du type balzacien et de l'anti-héros flaubertien, qui engendre des personnages vidés d'individualité<ref>[[#Mitt naturalisme|H. Mitterand, Que sais-je, ''Zola et le naturalisme'']], {{p.|87}}</ref>. La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste est indiscutable et le débat se catalysera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelée ''École de Médan'' du nom de la maison appartenant à Zola, où les écrivains proches du mouvement naturaliste comme le premier Huysmans<ref>Huysmans abandonnera peu à peu le Naturalisme</ref> et Maupassant, avaient l'habitude de se réunir lors de soirées dites de Médan. Le volume collectif de ces ''[[Les Soirées de Médan|soirées]]'' paraît deux ans plus tard. En dehors de l'œuvre zolienne, le naturalisme a donné peu d'œuvres majeures<ref>[[#Mitt naturalisme|H. Mitterand, Que sais-je, ''Zola et le naturalisme'']], {{p.|28-29}}</ref>. C'est ainsi que [[Stéphane Mallarmé]] a pu dire : « Pour en revenir au naturalisme, il me paraît qu'il faut entendre par là littérature d'Émile Zola, et que le mot mourra, en effet, lorsque Zola aura achevé son œuvre<ref>Cité in Jules Huret, ''Enquête sur l'évolution littéraire'', Charpentier, 1891</ref>. »<br />
<br />
=== Méthode de travail et style ===<br />
==== Minutie ====<br />
[[Fichier:Bete humaine.jpg|thumb|left|upright=0.7|Pour ''[[La Bête humaine]]'', Émile Zola effectue un voyage en locomotive à des fins de documentation.]]<br />
[[Fichier:Plan Bourse.jpg|thumb|upright=0.7|Plan de la Bourse de Paris de la main de Zola pour son roman [[L'Argent]] vers 1890.]]<br />
Zola se présente comme un écrivain à la fois minutieux et méthodique. Il décrit ainsi sa méthode de travail<ref>Lettre du 27 juin 1890 à Jules Héricourt, un ami écrivain.</ref> : {{Citation bloc|Ma façon de procéder est toujours celle-ci : d'abord je me renseigne par moi-même, par ce que j'ai vu et entendu ; ensuite, je me renseigne par les documents écrits, les livres sur la matière, les notes que me donnent mes amis ; et enfin l'imagination, l'intuition plutôt, fait le reste. Cette part de l'intuition est chez moi très grande, plus grande, je crois, que vous ne la faites. Comme le disait [[Gustave Flaubert|Flaubert]], prendre des notes, c'est être simplement honnête ; mais les notes prises, il faut savoir les mépriser.}}<br />
<br />
Zola a toujours insisté sur sa démarche consciente et tranquille qui s'apparente à celle du maçon qui construit sa maison, sans fébrilité<br />
<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], Méthode de travail, {{p.|260-261}}</ref>. Il veut donner l'image de la quiétude dans l'écriture, avec une construction de premier plan, puis de second plan, une description des personnages précise par l'établissement de fiches pour chacun d'eux. La rédaction du chapitre doit immédiatement suivre. Cependant, cette démarche théorique est quelque peu contredite par l'examen des dossiers de préparation laissés par l'auteur des Rougon-Macquart. En effet, dans le cas de la documentation, plutôt que de réaliser ses recherches dans un premier temps, puis de réaliser la totalité de son travail d'écriture dans un second temps, on constate que Zola se documentait tout au long de la réalisation de ses romans.<br />
<br />
Le travail de Zola romancier commence donc par la constitution d'un [http://www.cahiers-naturalistes.com/wiki/doku.php dossier préparatoire]<ref group="N">Ces dossiers sont conservés à la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]] pour les ''Rougon-Macquart'' et les ''Évangiles'', et à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence pour ''Les Trois Villes''.</ref>. Sa taille est variable en fonction du roman et du sujet, mais va plutôt en s'accroissant avec le temps. D'une cinquantaine de folios pour la ''Fortune des Rougon'', le dossier de ''Pot-Bouille'' en atteint 450, pour compter entre 900 et un millier de pages pour ''Germinal'', ''L'Argent'' ou ''La Terre'', et enfin culminer à près de {{formatnum:1250}} feuilles pour ''La Débâcle''<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], v. tableau {{p.|112}}.</ref>. Le dossier préparatoire est aussi utile au romancier lorsqu'il doit se défendre des attaques assez nombreuses qui lui sont portées quant au sérieux de sa documentation. Zola viserait, à en croire ses contradicteurs, au superficiel et au spectaculaire. Il n'hésite pas, dès lors, à convoquer des journalistes pour leur prouver le sérieux de ses recherches en leur exposant ses dossiers. Zola s'appuie ainsi sur une solide documentation, ainsi que sur des enquêtes pour lesquelles il se déplace dans les régions qu'il veut décrire. Les voyages du romancier vers un lieu précis ont souvent provoqué moqueries et quolibets.<br />
La critique voit, dans ces « mouvements puérils », un manque d'imagination de l'écrivain. C'était en effet très nouveau, dans la seconde moitié du {{XIXe siècle}}, que de vouloir coller à la réalité d'aussi près. Mais le romancier souhaite absolument s'imprégner de l'ambiance d'un lieu pour y capter le détail véridique. C'est dans cet esprit qu'il part visiter le Valenciennois pendant une dizaine de jours pour ''Germinal'', ou qu'il produit trois cents pages d'observations sur les Halles pour ''Le Ventre de Paris'', entre autres.<br />
Il croque les scènes vécues, mais toujours dans l'optique de son roman en cours, jamais gratuitement. Il sélectionne ses observations et les utilise quasiment toutes dans le roman qu'il est en train d'écrire, ainsi qu'un peintre ferait avec son carnet de croquis<ref>H. Mitterand, ''Carnets d'enquêtes - Une ethnographie inédite de la France'', Plon, 1987.</ref>.<br />
<br />
Les dossiers préparatoires de Zola font aussi état de réflexions théoriques sur le roman en cours d'écriture, via une forme de dialogue avec lui-même.<br />
<br />
L'écrivain prend soin de définir le schéma narratif, la position des personnages dans chaque scène, le niveau de dramatisation, la véracité de la situation. Il porte une attention toute particulière au rythme de la narration et à l'équilibre de chacun des chapitres.<br />
<br />
==== Brouillon ====<br />
Zola préparait des brouillons avant d'écrire ses pages définitives. Mais il n'en a légué pratiquement aucun, et comme il travaillait toujours en solitaire, il n'existe aucun témoignage à ce sujet. Quelques bribes d'essais concernant un paragraphe ou une phrase ont été retrouvées, mais rien de systématique. Il est certain que cette étape intermédiaire a été détruite volontairement, comme chez Hugo<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|264}}</ref>. Les historiens de la littérature s'interrogent encore sur cette absence<ref>V. à ce titre les commentaires des ''Rougon-Macquart'' dans l'édition de ''La Pléiade'' et [[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|260}} et s.</ref> et supposent que, peut-être, Zola a cherché à masquer une certaine réalité qui aurait pu nuire à l'édification de son personnage « d'écrivain omniscient ».<br />
<br />
En revanche, Zola fait de nombreuses retouches, après la première publication, et dispose d'une méthode originale : comme pratiquement tous ses romans sont parus d'abord sous la forme de feuilletons dans la presse, il découpe la page et y porte directement ses corrections en vue de l'édition en volume. Il a ainsi parfois apporté d'importantes corrections à ce qu'il a considéré comme un premier jet<ref group="N">Dans ''Nana'', il a repris totalement certaines phrases et même ajouté des épisodes.</ref>{{,}}<ref>''Les Rougon Macquart'', Bibliothèque de la Pléiade, Vol II, notes de H. Mitterand sur les ajouts.</ref>. Il lui est aussi arrivé d'avoir l'idée d'ajouter des personnages nouveaux dans le cycle des Rougon-Macquart, et dans ce cas, il pouvait reprendre un volume déjà paru et le modifier en vue d'une réédition<ref group="N">C. Beckert cite l'exemple d'Élisa Macquart, apparue dans ''Le Ventre de Paris'' et introduite après-coup dans ''La Fortune des Rougon''.</ref>.<br />
<br />
==== Style ====<br />
Dès [[1864]], Zola a élaboré sa première théorie du style, qu'il expose au moyen de la métaphore des trois écrans : l'écriture est un écran entre l'oeil et le monde, et cet écran peut être de trois natures différentes, suivant l'esthétique à laquelle l'écriture obéit. De ces trois écrans, le [[classicisme|classique]], le [[romantisme|romantique]] et le [[réalisme (littérature)|réaliste]], il choisit le dernier parce qu'il est celui qui lui semble le moins déformer la réalité : « un simple verre à vitre, très mince, très clair, et qui a la prétention d'être si parfaitement transparent que les images le traversent et se reproduisent ensuite dans toute leur réalité<ref>Cité par Alain Pagès et Owen Morgan, ''Guide Zola'', Ellipses, Paris, 2002.</ref>. » Cette même exigence de transparence et de clarté dans l'écriture l'amène à refuser « l'écriture artiste », celle des symbolistes notamment, contre lesquels il écrit en 1896 un article dans ''[[Le Figaro]]'' dans lequel il exprime son désir d'une écriture d'où l'« idée » puisse transparaître avec une « solidité de diamant dans le cristal de la langue<ref>Cité par Pagès et Owen, op. cit., {{p.|403}}.</ref>. »<br />
<br />
Le maître-mot est dès lors la « simplicité dans la langue<ref>« [[Stendhal]] », in ''Le Roman expérimental''</ref> » contre les excès de la [[rhétorique]] et le « déluge de lieux communs, d'images connues, qui fait dire au grand public : {{citation|C'est bien écrit}}. » Pour « acquérir un style simple, clair et fort », Zola, dans une préface de 1889, conseille aux jeunes écrivains de se frotter à l'écriture journalistique : l'urgence, la nécessité de la concision, les amèneront à se débarrasser des adjectifs superflus, à ne plus conserver « que le verbe<ref>Préface à ''La Morasse'' (recueil collectif), citée par Colette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle, ''Dictionnaire d'Émile Zola'', Robert Laffont - Coll Bouquins, 1993, article « style ».</ref> ». C'est en effet à ce prix que la langue peut devenir « l'arme scientifique du siècle<ref>« Stendhal », in ''Le Roman expérimental''</ref> ».<br />
<br />
Pour autant, la langue que Zola appelle de ses voeux n'est pas une langue neutre, qui serait l'équivalent, dans le domaine de la littérature, de l'objectivité [[photographie|photographique]]<ref>Zola critique explicitement la comparaison entre le naturalisme et la photographie (envisagée comme une reproduction objective du réel). Cf. Henri Mitterand, préface à Émile Zola, ''Écrits sur le roman'', Le Livre de poche, coll. Références, Paris, 2004, {{p.|28}}.</ref>. Paradoxalement, alors qu'il prend pour modèle de la création romanesque la méthode scientifique, dans la démarche de laquelle la subjectivité de l'observateur est censée n'avoir aucune part, il ne cesse de rappeler l'importance de la personnalité, du tempérament propre du créateur<ref>Ce paradoxe est développé par [[Henri Mitterand]], dans sa préface à Émile Zola, ''Écrits sur le roman'', {{p.|36-37}}.</ref>. Le « grand style », c'est celui dans lequel s'exprime « l'expression personnelle » de l'artiste. C'est pour cette raison, explique Zola, qu'on peut reprocher à [[Honoré de Balzac|Balzac]] « ses phrases fâcheuses », « son style est à toujours à lui », et c'est ce qui fait de lui un grand écrivain<ref>Cité par Henri Mitterand, in Zola, op. cit., {{p.|37}}.</ref>. Ce style personnel, ce tempérament, on ne peut selon lui ni l'acquérir quand on en est démuni, ni le changer quand on en possède un : le style, « on naît avec, comme on a les cheveux blonds ou bruns. »<br />
<br />
Zola a par ailleurs donné quelques indications sur la manière dont il écrivait ses phrases, et qui a peu à voir avec l'idée selon laquelle la langue devrait se faire transparente pour ne pas faire obstacle à la manifestation du réel : la construction de celles-ci, explique-t-il, obéirait en effet avant tout aux lois de l'« [[euphonie]] » : {{Citation bloc|J'entends le [[rythme]] de la phrase [...] je ne prépare pas la phrase toute faite ; je me jette en elle comme on se jette à l'eau, je ne crains pas la phrase ; en face d'elle je suis brave, je fonds sur la phrase, j'attaque la phrase, laissant à l'euphonie le soin de l'achever<ref>Cité par Pagès et Owen, op. cit., {{p.|406}}.</ref>.}}<br />
<br />
Ces paradoxes, ces décalages entre la théorie et la pratique, les silences sur certaines caractéristiques importantes de l'œuvre romanesque (la transformation du réel par l'irruption de dimensions fantasmatiques et mythiques, notamment<ref>Cf. Henri Mitterand, in Zola, op. cit., {{p.|43}}.</ref>) ont pu donner de l'écrivain qu'était Zola une vision tronquée et réductrice qui a souvent été utilisée par les adversaires du naturalisme. [[Henri Mitterand]] a ainsi pu écrire qu'« il faut défendre Émile Zola contre lui-même aussi bien que contre ses critiques. Contre lui-même, parce qu'il a donné de ses méthodes de travail une description inexacte à force de raideur logique<ref>Henri Mitterand, ''Le Regard et les signes'', Paris, PUF, 1987, {{p.|55}}.</ref>... »<br />
<br />
=== Œuvres de jeunesse et premières publications ===<br />
[[Fichier:Raquin.jpg|vignette|gauche|upright=0.7|Affiche pour le lancement de ''[[Thérèse Raquin]]'' en fascicules hebdomadaires en [[1877]]]]<br />
L'itinéraire littéraire d'Émile Zola est initialement marqué par une hésitation. Poésie ? Théâtre ? Roman ? Essai ? L'homme tergiverse. La poésie l'attire, il en a beaucoup écrit, il est même remarqué chez Hachette après avoir livré un poème.<br />
Mais il n'y a aucun parti à en tirer à court terme. Le théâtre permet d'accéder vite à la notoriété et à la fortune. Le jeune homme s'y essaye, aidé de rencontres dans le petit monde des auteurs dramatiques, sans succès. ''La Laide'', conte moral inspiré de Milton, et ''Madeleine''<ref group="N">Qu'il transformera en roman, ''Madeleine Férat''</ref> sont refusés. ''[[Les Mystères de Marseille]]'', un roman-feuilleton épique qui avait paru un peu plus tôt, est adapté pour le théâtre avec Marius Roux, mais la pièce ne vit que le temps de quelques représentations.<br />
<br />
Son premier ouvrage publié est un recueil de contes, ''Les Contes à Ninon'', dont la substance a pour origine des textes écrits dès 1859. Il était souffrant lorsqu'il a écrit cet ouvrage. Le Zola de vingt ans s'y exprime, déjà avec talent, sous une forme facile à publier dans la presse, et dont l'administration impériale est friande. Les contes sont tout d'abord publiés dans ''La Revue du Mois'', feuille littéraire et artistique de [[Géry Legrand]], que Zola avait connu comme collaborateur dans la presse lilloise. Le volume imprimé par l'éditeur [[Pierre-Jules Hetzel]]<ref>L'éditeur de [[Erckmann-Chatrian]] et de [[Jules Verne]]</ref> paraît à mille cinq cents exemplaires en novembre 1864. C'est au plus un succès d'estime, mais Zola a pu faire jouer ses relations et obtient plus de cent articles dans la presse en trois mois<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|412}}.</ref>.<br />
<br />
Le {{date|31|janvier|1866}}, Émile Zola décide de démissionner de la Librairie Hachette et de ne plus vivre que de sa plume. La dispersion du jeune homme, les publications des ''Contes à Ninon'' et surtout, de son roman à dominante autobiographique ''La Confession de Claude'', semblent avoir joué un rôle prépondérant, dans ce qu'il est convenu d'appeler une séparation amiable<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|479}} et s.</ref>. ''La Confession de Claude'' est achevée à la fin de l'été 1865, publiée chez Lacroix à quinze-cents exemplaires à la mi-novembre. C'est un roman écrit en réaction contre la mode du rachat « de la femme perdue »<ref group="N">Comme dans ''La dame aux Camélias'' d'[[Alexandre Dumas fils]] ou ''Marion Delorme'' d'[[Eugène de Mirecourt]]</ref>, où Zola évoque déjà des thèmes récurrents dans son œuvre comme la peur de la souillure et de la déchéance, ou encore l'attrait maléfique de la Femme<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|86}}</ref>. La censure, très active sous le Second Empire, s'intéresse immédiatement à ce premier roman, sans lui trouver matière à poursuites. Mais on lui reproche déjà la « crudité de l'observation », « le cynisme du détail » et son appartenance à une « école réaliste » prompte à « analyser de honteuses passions ».<br />
<br />
Dans le courant de l'année 1866, Zola parvient à contribuer régulièrement à ''L'Événement''. Il y propose son deuxième roman, ''Le Voeu d'une morte'', qui paraît en feuilleton du 11 au 26 septembre. Devant la faiblesse des livraisons, [[Hippolyte de Villemessant|Villemessant]], le directeur du journal, interrompt la publication à la fin de la première partie. La seconde partie, pourtant prévue, ne sera jamais écrite. « On trouve cela très pâle, bien écrit, de bons sentiments, mais embêtant. Vite, vite, arrêtez les frais » écrit-il à Zola fin septembre 1866. Le roman, complété des ''Esquisses parisiennes'' est publié en novembre 1866<ref>Chez Achille Faure</ref>. À l'occasion de la réédition chez Charpentier en 1889, le roman est totalement revu par l'écrivain. Le naufrage est évité par quelques belles pages de description parisiennes, de souvenirs bien sentis et par l'expression d'un thème majeur chez Zola : la perversion par l'argent<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|450}}</ref>.<br />
<br />
Vivre de sa plume, vite dit ! Ces deux premiers romans ne rapportent rien d'autre qu'une certaine estime, et la situation matérielle de Zola en reste au point mort. Le journaliste sauve toutefois le romancier pendant ces années sèches. Mais le succès littéraire approche.<br />
<br />
Avec ''[[Thérèse Raquin]]'', l'entreprise se dessine. Première grande œuvre à succès de Zola, le roman illustre la théorie des tempéraments, le déséquilibre entre le sang et la personnalité<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|416}}</ref>.<br />
Le romancier a d'abord livré une nouvelle publiée dans ''[[Le Figaro]]'' du {{date|24|décembre|1866}}, intitulée ''Dans Paris. Un mariage d'amour''. Il s'agit plus d'une trame, dans laquelle les éléments principaux du roman à venir sont encore absents. Il propose ensuite au directeur de la ''Revue du {{s-|XIX|e}}'', [[Arsène Houssaye]], le développement de cette nouvelle en un roman de six chapitres.<br />
Ce sont finalement trois livraisons qui sont publiées en août, septembre et octobre 1867 dans ''L'Artiste'' sous le titre ''Un mariage d'amour''. Pour la publication en volume, Zola décide de changer le titre en ''Thérèse Raquin'', le nom de l'héroïne du roman, s'inspirant ainsi de ''Madame Bovary'' de Flaubert et ''Germinie Lacerteux'' des Goncourt, dont l'influence est forte au-delà des seuls titres de roman. Le volume est édité par Lacroix, mis en vente en novembre 1867, tiré à quinze-cents exemplaires et réimprimé dès avril 1868. La réception du roman est variée. Il marque véritablement le début de la carrière d'écrivain de Zola<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|572}} et s.</ref>.<br />
<br />
Mais la polémique et la passion vont rapidement faire rage. Zola répond aux accusations de ''pornographie'' dans la [[s:Thérèse Raquin/Préface de la deuxième édition|préface de la seconde édition]] du roman, texte précieux puisque l'auteur s'y dévoile et emploie pour la première fois le concept de « Roman naturaliste ». [[Louis Ulbach]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2710070 Article du 23 janvier 1868 dans ''[[Le Figaro]]'']. Zola lui répond dans [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k271015k ''Une Lettre à Ferragus''] le 31 janvier dans le même journal par une défense vigoureuse du naturalisme naissant.</ref>, sous le pseudonyme de Ferragus, parle de « littérature putride [...] d'une flaque de boue et de sang [...] qui s'inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience». [[Hippolyte Taine|Taine]], dont Zola se considère comme le disciple, offre un regard bienveillant à l'auteur de ''Thérèse Raquin''. Il lui écrit : « Vous avez fait une œuvre puissante, pleine d'énergie, de logique, et très morale ; il vous reste à en faire une autre qui embrasse plus d'objets et ouvre plus d'horizons. » Zola va rapidement s'y employer en concevant un monument littéraire : ''Les Rougon-Macquart''. La voie de la Littérature s'ouvre enfin à lui. Il s'y engouffre. Il vient d'avoir 27 ans.<br />
<br />
=== ''Les Rougon-Macquart'' ===<br />
[[Fichier:Zola Balzac.jpg|thumb|upright=0.7|Caricature Gill pour un hommage de Zola à Balzac vers [[1880]].]]<br />
[[Fichier:La terre.jpg|thumb|left|upright=0.7|Placard publicitaire annonçant la parution de ''[[La Terre (Zola)|La Terre]]'' en [[1887]]]]<br />
{{Citation|Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d'êtres, se comporte dans une société, en s'épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d'oeil, profondément dissemblables, mais que l'analyse montre intimement liés les uns aux autres. L'hérédité a ses lois, comme la pesanteur<ref>Émile Zola ''in'' préface de la ''Fortune des Rougon'', 1er juillet 1871. Flaubert reprochera gentiment à Zola de s'être dévoilé dès le premier roman, ne laissant plus de surprise au lecteur.</ref>.}}<br />
<br />
{{Article détaillé|Les Rougon-Macquart}}<br />
<br />
==== Nouvelle ''Comédie Humaine'' ====<br />
À partir de [[1868]], Émile Zola conçoit un projet qui était déjà en germe depuis quelque temps : ''L'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le [[Second Empire]]''. Il envisage une fresque romanesque traversant toute la période, du [[Coup d'État du 2 décembre 1851]] à la [[Bataille de Sedan|défaite de Sedan]] en 1870. L'idée lui vient d'abord de sa passion pour [[Honoré de Balzac]] et de cette œuvre immensément variée, à laquelle Taine avait consacré un article très remarqué<ref>Dans la revue [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26631r ''Les nouveaux essais de critique et d'histoire''], 1865</ref>. Cet article va influencer l'œuvre de Zola de manière déterminante. La Bibliothèque nationale conserve d'ailleurs un texte contemporain de l'initialisation des ''Rougon-Macquart'' intitulé : « Différences entre Balzac et moi » dans lequel le jeune écrivain exprime sa volonté de bien se distinguer de son prédécesseur<ref>Zola et [[Honoré de Balzac|Balzac]], par C. Becker.</ref> :<br />
<br />
{{Citation bloc|Balzac dit que l'idée de sa ''Comédie'' lui est venue d'une comparaison entre l'humanité et l'animalité. (Un type unique transformé par les milieux (G. St Hilaire): comme il y a des lions, des chiens, des loups, il y a des artistes, des administrateurs, des avocats, etc.). Mais Balzac fait remarquer que sa zoologie humaine devait être plus compliquée, devait avoir une triple forme: les hommes, les femmes et les choses. L'idée de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages lui vint. [...]<br /><br />
Mon œuvre sera moins sociale que scientifique. [...]<br /><br />
Mon œuvre, à moi, sera tout autre chose. Le cadre en sera plus restreint. Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifiée par les milieux. [...]<br /><br />
Balzac dit qu'il veut peindre les hommes, les femmes et les choses. Moi, des hommes et des femmes, je ne fais qu'un, en admettant cependant les différences de nature et je soumets les hommes et les femmes aux choses.|Émile Zola, ''Différences entre Balzac et moi''<ref>BNF, Manuscrits, NAF 10345, f. 14-15</ref>, 1869.}}<br />
<br />
À la différence de ''[[La Comédie humaine]]'', rassemblée en une œuvre compilée sur le tard<ref group="N">Après 1835</ref>, les ''[[Les Rougon-Macquart|Rougon-Macquart]]'' est, dès avant le départ de l'œuvre, un projet conscient, déterminé, réfléchi. Les travaux du docteur [[Prosper Lucas|Lucas]], dont son traité sur l'hérédité<ref>[[Prosper Lucas]], [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86272g ''Traité philosophique et physiologique de l'hérédité naturelle] dans les états de santé et de maladie du système nerveux, avec l'application méthodique des lois de la procréation au traitement général des affections dont elle est le principe. Ouvrage où la question est considérée dans ses rapports avec les lois primordiales, les théories de la génération, les causes déterminantes de la sexualité, les modifications acquises de la nature originelle des êtres, et les diverses formes de névropathie et d'aliénation mentale.'', 2 volumes, 1847-1850</ref>, sont une autre source de l'œuvre à venir<ref group="N">Zola prit une soixantaine de pages de notes sur le traité du docteur Lucas.</ref>{{,}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|128-129}}</ref>. Les ''Rougon-Macquart'' sont ainsi la rencontre de Balzac avec la science de ce milieu du {{s-|XIX|e}}<ref group="N">Principes scientifiques réfutés dès le dernier quart du {{s-|XIX|e}}, notamment sur les questions d'hérédité.</ref>, principalement illustrée par la physiologie<ref name="Becker {{p.|373}}">[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|373}}</ref>.<br />
<br />
Initialement prévu en dix volumes, le cycle évolue pour en compter successivement douze, puis quinze, puis enfin, le succès venant, vingt tomes. Il est pensé dans le détail avec une ossature précise dès l'origine, doté d'une vision ensembliste et systématique<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|705}}.</ref>. Ce plan décrit les personnages, les grands thèmes de chaque ouvrage (l'argent, le monde ouvrier, l'armée), le lieu de l'action (Provence ou Paris). Zola ne cache pas non plus le côté rémunérateur de l'opération. Assurer la stabilité de sa vie matérielle est l'une de ses obsessions, après ses difficiles années de ''vaches maigres''.<br />
<br />
[[Fichier:Plan Rougon 1860.jpg|thumb|upright=0.7|Page manuscrite de Zola décrivant le plan de son cycle [[Les Rougon-Macquart]], adressé à son éditeur, Lacroix.]]<br />
Il a conservé à l'esprit toutes les ''ficelles'' de l'édition moderne, apprises chez Hachette, dont la publication en série.<br />
L'écrivain a compris que chacun y gagne, l'éditeur comme le romancier. Mais Zola se sent aussi à un tournant littéraire après la publication de ses quatre premiers romans. Il prend conscience d'être arrivé aux limites d'un modèle. Si le naturalisme veut survivre comme nouveau genre littéraire, il ne doit pas se laisser enfermer dans les limites étroites imposées par ses premiers essais.<br />
Il a parfaitement assimilé les leçons que lui ont faites Taine et Sainte-Beuve sur ses premières œuvres, en termes d'équilibre et de vérité. L'initialisation des Rougon-Macquart marque donc un changement complet de stratégie dans l'œuvre naissante du romancier<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 1, ''Sous le regard d'Olympia'', {{p.|708}}.</ref>.<br />
<br />
==== Cycle construit sur l'outil hérédité ====<br />
Le cycle repose sur l'histoire d'une famille issue de deux branches : les Rougon, la famille légitime, petits commerçants et petite bourgeoisie de province ; et les Macquart, la branche bâtarde, paysans, braconniers et contrebandiers, qui font face à un problème général d'alcoolisme. Cette famille est originaire d'Aix-en-Provence -- qui deviendra Plassans dans la série de romans. ''Les Rougon-Macquart'' met en scène une descendance s'étendant sur cinq générations. Certains membres de cette famille vont atteindre des sommets de la société d'Empire, alors que d'autres vont sombrer, victimes d'échecs sociaux et de leur hérédité. Il s'agit donc d'une entreprise de dévoilement du corps social, mais aussi du corps humain dans ses recoins les plus sombres<ref name="Becker {{p.|373}}"/>. Zola veut montrer comment se transmet et se transforme, dans une même famille, une tare génétique.<br />
Ce qui implique l'usage d'une généalogie que le romancier ne cessera de perfectionner au fil de l'élaboration de son œuvre.<br />
Si bien qu'une relation directe entre chaque personnage existe de roman en roman, trait absent des œuvres précédentes.<br />
<br />
C'est par [[Émile Deschanel]] que Zola apprend l'existence des travaux des aliénistes [[Bénédict Augustin Morel]] et Joseph Moreau à propos de l'hérédité, vue sous un angle morbide. L'écrivain n'a de cesse de compléter ses connaissances sur ce sujet au point qu'on peut considérer qu'il a fait passer dans les Rougon-Macquart « à peu près l'état contemporain du savoir »<ref>[[Michel Serres]], ''Feux et signaux de brume, Zola'', 1975</ref>. Au contraire de Balzac, Zola se sert de l'hérédité comme d'un outil, fil conducteur de son cycle, qui lui permet une classification scientifique de ses romans.<br />
<br />
==== Production constante et méthodique ====<br />
[[Fichier:Tableau heredite.jpg|thumb|upright=0.7|Tableau d'hérédité de la famille Rougon-Macquart dessiné par Zola vers 1870]]<br />
L'écriture de cette série constitue la principale préoccupation de l'écrivain pendant les vingt-cinq années suivantes. Avec une régularité à toute épreuve, Zola écrit trois à cinq pages par jour, ce qui représente chaque année un roman de deux volumes.<br />
Il fait paraître six romans entre 1871 et 1876 avec ''[[La Fortune des Rougon]]'', ''[[La Curée]]'', ''[[Le Ventre de Paris]]'', ''[[La Conquête de Plassans]]'', ''[[La Faute de l'abbé Mouret]]'' et ''[[Son Excellence Eugène Rougon]]''. Mais ce n'est pas encore le succès attendu. Il est évidemment reconnu, mais pas au niveau souhaité par le romancier.<br />
<br />
[[Fichier:Zola - Arbre généalogique.jpg|thumb|left|upright=0.7|Arbre généalogique des Rougon-Macquart]]<br />
Ferme dans son projet, l'écrivain s'attèle à l'écriture de son grand roman « sur le peuple, ayant l'odeur du peuple », ''[[L'Assommoir]]'', qu'il publie en [[1877]] chez [[Georges Charpentier]]. Il y décrit, tel un reportage, les drames de la classe ouvrière, au travers de ses misères et des ravages de l'alcool. C'est un texte dans lequel il met beaucoup de lui-même, sur sa vie passée et ses expériences dans les quartiers populaires<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 2, ''L'homme de Germinal'', {{p.|286}} et s.</ref>. Le roman a un retentissement considérable qui amène enfin la gloire attendue, mais aussi le scandale. La description de la réalité froide de l'alcoolisme, « monstrueusement détaillée » par un auteur instruit par une documentation précise, soulève et indigne une critique presque unanime. À droite, les accusations sont, comme d'habitude, de trivialité et de pornographie, mais à gauche on lui reproche de « salir le peuple ». Les attaques contre Émile Zola sont nombreuses et violentes si bien que la parution du roman dans ''Le Bien Public'', journal républicain, est interrompue au chapitre VI<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|39-40}}</ref>. Mais le roman a un succès immense qui amène enfin au romancier l'aisance matérielle après laquelle il aspirait. Plusieurs de ses amis s'éloignent de lui à ce moment-là, par peur du scandale, mais aussi, parfois, par jalousie. <br />
<br />
Zola poursuit imperturbablement la production de son cycle, en publiant ''[[Une page d'amour]]'' en [[1878]], puis ''[[Nana (roman)|Nana]]'' en [[1879]]. C'est à nouveau un scandale puisque l'œuvre porte sur les demi-mondaines et leurs frasques. <br />
[[Gustave Flaubert]] admire ce talent à multiples facettes et félicite une fois de plus Zola. Ses adversaires l'accusent d'être un écrivain « pornographique » de par son « goût du sordide et du détail cru ». Mais le public s'arrache les exemplaires de Nana qui devient un immense succès de librairie en France et à l'étranger. Toujours constant dans l'effort, Émile Zola publie de 1882 à 1884 cinq nouveaux romans : ''[[Pot-Bouille]]'', ''[[Au Bonheur des Dames]]'', ''[[La Joie de vivre]]'', ''[[Germinal (roman)|Germinal]]'' et hors le cycle des Rougon-Macquart, ''Naïs Micoulin''.<br />
<br />
''[[Germinal (roman)|Germinal]]'', le roman sur les « gueules noires » et la grève, paraît en 1885. C'est très certainement le roman le plus travaillé, le plus préparé et documenté de Zola<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 2, ''L'homme de Germinal'', {{p.|713}} et s.</ref>. Le romancier s'est déplacé dans le bassin houiller de Valenciennes, dans le nord de la France, à [[Anzin]]. Zola choisit le Nord plutôt que Saint-Étienne, sur les conseils du député [[Alfred Giard]] qui le guidera dans la région. Sa visite de huit jours, en pleine grève des douze mille mineurs du carreau d'Anzin, transforme totalement sa vision du monde des « ouvriers de l'industrie ». Il n'a pas hésité à descendre au fond de la mine<ref group="N">Dans la fosse Renard, à moins {{unité|675|mètres}}, Zola visite pendant cinq heures, habillé en mineur, jusque dans ses recoins les plus étroits.</ref>{{,}}<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 2, ''L'homme de Germinal'', {{p.|727-729}}.</ref>, en février 1884, où il discute avec les mineurs, les cadres et ingénieurs, du personnel divers. Il assiste à des réunions syndicales, entre dans les maisons, les cafés, tous les lieux de convivialité, observe la détermination, le calme et la discipline des grévistes. Il est aussi témoin du drame social, « la débauche des filles qui ne se marient qu'au deuxième ou troisième enfant », la prostitution, le jeu, l'alcoolisme. Le livre est un immense succès alors que les ennemis de l'écrivain, de moins en moins nombreux, sont bien forcés à une reconnaissance de son immense talent.<br />
<br />
Il publie en [[1890]] son ultime chef-d'œuvre : ''[[La Bête humaine|La Bête Humaine]]'', et achève le cycle des Rougon-Macquart sur une note optimiste en publiant ''[[Le Docteur Pascal]]'' en [[1893]]<ref>''[[L'Année balzacienne]]'', {{numéro|17}}, [[1996]], {{p.|37-48}}.</ref>.<br />
<br />
=== Après les ''Rougon-Macquart'' ===<br />
L'achèvement des ''Rougon-Macquart'' approchant, Émile Zola a changé. Le contraste est fort entre une reconnaissance internationale inégalée et une hostilité générale en France, exprimée par des attaques continues et le refus obstiné de le voir entrer à l'[[Académie française]]. Il s'interroge sur son activité littéraire : {{Citation bloc|L'avenir appartiendra à celui ou à ceux qui auront saisi l'âme de la société moderne, qui, se dégageant de théories trop rigoureuses, consentiront à une acceptation plus logique, plus attendrie de la vie. Je crois à une peinture de la vérité plus large, plus complexe, à une ouverture plus grande sur l'humanité, à une sorte de classicisme du naturalisme<ref>Émile Zola, interview sur l'évolution littéraire à Jules Huret, dans ''L'Écho de Paris'' du 31 mars 1891</ref>.}}<br />
<br />
Cette évolution est dans l'air du temps, avec un « néonaturalisme » illustré par les productions d'[[Anatole France]] et [[Maurice Barrès]] qui connaissent une évolution vers le roman à thèse.<br />
<br />
==== Les trois villes ====<br />
[[Fichier:Zola Leandre.jpg|thumb|upright=0.7|« Enfin ! M. Zola arrive au bout de son rouleau en mettant au monde ''Paris''. Le père et l'enfant se portent bien tout de même ». Caricature de C. Léandre vers [[1898]]]]<br />
[[Fichier:Zola Lourdes.JPG|thumb|left|upright=0.7|Théophile Alexandre Steinlen, ''Émile Zola au pèlerinage de Lourdes'', paru dans ''Gil Blas illustré'' du 22 avril 1894]]<br />
<br />
{{Article détaillé|Les Trois Villes}}<br />
<br />
Avant même la fin des ''Rougon-Macquart'', Émile Zola décide de se lancer dans la rédaction d'un roman ayant pour objet la religion en cette fin de {{s-|XIX|e}}. La révélation se fait à l'occasion d'un voyage dans le sud-ouest de la France en septembre [[1891]], où le romancier assiste interloqué au grand pèlerinage de Lourdes et à tout son décorum, avec {{Citation|ce monde de croyants hallucinés<ref group="N">Selon la formule d'Edmond de Goncourt dans une lettre à l'éditeur Charpentier</ref>}}. Le but du romancier est de dresser une forme de « bilan religieux, philosophique, et social du siècle » au travers d'un, puis deux, puis finalement trois romans, intitulés chacun du nom d'une ville : Lourdes, Rome et Paris. Son héros, l'abbé Pierre Froment, personnage sceptique et désabusé, en crise face à la religion, sert de fil conducteur au cycle ainsi que de porte-parole au romancier<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 3, ''L'honneur'', {{p.|34}}.</ref>. C'est le nouveau souffle que recherchait Zola, apte à le relancer après l'énorme travail fourni sur les vingt volumes des Rougon-Macquart<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 2, ''L'homme de Germinal'', {{p.|1058}}.</ref>.<br />
<br />
Le dernier trimestre de l'année 1893 et la première moitié de 1894 sont consacrés à l'écriture de ''Lourdes''. Ce roman s'appuie sur ''Mon voyage à Lourdes'' (qui ne sera édité qu'en 1958<ref>Chez Fasquelle. Jean-Dominique Merchet, [http://www.liberation.fr/grand-angle/010173859-lourdes-c-est-du-zola « Lourdes, c'est du Zola », sur liberation.fr], 11 février 2008.</ref>), journal réunissant observations et témoignages recueillis par Zola lors de son second voyage à Lourdes, en septembre 1892. Le roman ''Lourdes'' paraît le 25 juillet 1894. Tiré à {{formatnum:88000}} exemplaires<ref>[[#Mitterand|H. Mitterand, Biographie d'Émile Zola]] Vol 3, ''L'honneur'', {{p.|77}}</ref>, il est présenté en avant-première dans ''Le Figaro''<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282976b Article de Philippe Gille dans l'édition du 23 juillet]</ref>. La critique littéraire reçoit correctement l'ouvrage, en regrettant parfois l'absence de renouvellement entre les deux cycles<ref>Comme A. Hallays dans le ''Journal des Débats'' du 27 juillet 1894</ref>. La presse conservatrice et religieuse incendie le roman amenant même des réponses sous forme de roman ou d'étude-réaction. L'ouvrage est mis à [[Index Librorum Prohibitorum|l'''Index'']] le 21 septembre, mais c'est, en revanche, un immense succès de librairie.<br />
<br />
''Rome'' et ''[[Paris (roman)|Paris]]'' suivent à peu de distance, écrits rapidement dans la foulée de la parution de ''Lourdes''. Rome a pour objet la description du haut clergé moderne, avec le Pape à son sommet, et son positionnement dans le modernisme social de cette fin siècle.<br />
La rédaction du roman s'étale entre 1895 et 1896, publié en volume le 8 mai 1896, déclenchant les mêmes foudres que ''Lourdes''.<br />
Enfin ''Paris'' est le roman de la capitale contemporaine. C'est le contraste entre la richesse et la misère, la bourgeoisie et le monde ouvrier, l'ordre contre l'anarchie. Le volume est mis en vente en pleine [[affaire Dreyfus]], juste après le procès intenté contre Émile Zola à la suite de la publication de « [[J'accuse...!|J'accuse]] ».<br />
<br />
==== ''Les Quatre Évangiles'' ====<br />
[[Fichier:Fecondite.jpg|thumb|left|Raymond Tournon, affiche créée pour la parution de ''Fécondité'' en feuilleton dans ''[[L'Aurore (journal)|L'Aurore]]'', en [[1899]]]]<br />
{{Article détaillé|Les Quatre Évangiles}}<br />
Les quatre romans de ce nouveau cycle, (''Fécondité'', ''Travail'', ''Justice'' et ''Vérité'') découlent directement de la série précédente, bâtis autour de chacun des fils de Pierre et Marie Froment. Mais la mort prématurée de l'écrivain prévient la réalisation du dernier ouvrage, resté à l'état d'ébauche. Zola a voulu ce cycle ouvertement utopique, dans lequel il peut donner libre cours à ses rêves. Mais c'est aussi une conception du monde, au plan social, qui a très mal vieilli.<br />
<br />
Dans ''Fécondité'', Zola expose ses thèses natalistes. Le roman est basé sur une opposition stricte et rigoureuse, manichéenne, entre le couple Froment et leurs douze enfants, incarnant le bonheur, et les autres personnages qui se limitent volontairement à une progéniture réduite, voire inexistante. À ceux-là, la déchéance sociale et les malheurs de la vie. Le roman est publié en feuilleton dans ''L'Aurore'' de mai à octobre 1899, puis en volume le 12 octobre chez [[Éditions Fasquelle|Fasquelle]]. La valeur morale de l'œuvre est remarquée, plus que ses qualités littéraires, malgré les fortes critiques de la droite nationaliste.<br />
<br />
''Travail'' est l'évangile socialiste, dans lequel Zola inaugure un nouveau genre pour lui-même, puisque c'est une œuvre d'anticipation, construite sur la volonté générale de progrès social et sur les évolutions industrielles de la fin du {{s-|XIX|e}}. Alors que les idéaux socialisants appellent à une lutte des classes sanglante, Zola aspire à une entraide. La rédaction du roman débute en mars 1900 et s'achève en février 1901 ; le volume paraît chez Fasquelle en mai 1901. L'œuvre est reçue avec bienveillance à gauche, avec des critiques enthousiastes, de [[Jean Jaurès|Jaurès]] notamment. Les associations coopératives, disciples de [[Charles Fourier|Fourier]], voient en Zola un allié de poids et lui organisent un banquet le 9 juin 1901.<br />
<br />
''Vérité'', le troisième roman du cycle<ref group="N">La dernière œuvre d'Émile Zola, puisqu'il meurt quelques jours après le début de la parution en feuilleton</ref> est l'adaptation de l'[[affaire Dreyfus]] dans le monde de l'Instruction publique, qui s'oppose à l'école privée catholique. L'œuvre est conçue dans le contexte du projet de [[Loi de séparation des Églises et de l'État|séparation des Églises et de l'État]]. C'est la description d'un cléricalisme qui, envers et contre tout, cherche à conserver coûte que coûte son emprise sur la société civile<ref>[[#Expo|M. Sacquin ''et al'', ''Zola'', BNF]], {{p.|211}}</ref>. Le volume, qui paraît en mars 1903 chez Charpentier, est liseré de noir en signe de deuil. La critique s'attache à élucider les messages relatifs à l'affaire Dreyfus, en faisant remarquer que la transposition de la trahison militaire à l'affaire de moeurs fait perdre beaucoup au récit<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|442}}</ref>. Mais la critique salue le traitement de l'éducation laïque.<br />
<br />
''Justice'', le dernier roman de la série de ''Quatre Évangiles'' ne fut jamais commencé. On sait que Jean Froment devait en être le héros, militaire anti-militariste, certain de la nécessité du désarmement mondial pour assurer la paix des peuples et leur bonheur. Le but devait être la création d'une république universelle par la victoire contre les nationalismes et le militarisme.<br />
<br />
=== Adaptations théâtrales et lyriques de l'œuvre de Zola ===<br />
Toujours dans la perspective d'une amélioration de sa situation matérielle, Émile Zola a cherché rapidement à adapter ses romans.<br />
À la fin du {{s-|XIX|e}}, un succès sur une scène parisienne rendait immédiatement riche et célèbre. Mais Zola est aussi attiré par l'effet ''tribune'' du théâtre, dont il rêve d'exploiter l'écho potentiel pour son mouvement naturaliste.<br />
<br />
[[Fichier:Alfred Bruneau.jpg|thumb|upright=0.7|[[Alfred Bruneau]], musicien de talent, initie Zola à la musique et lui apporte ses premiers succès de scène]]<br />
<br />
==== Auteur dramatique ====<br />
Zola est attiré par le théâtre dès sa jeunesse en Provence. Il a entrepris dès 1855 des essais avec ses amis Baille et Cézanne, comme dans la comédie : ''Enfoncé le pion !''<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|410}}</ref>. ''La Laide'' est sa première œuvre théâtrale. La pièce met en scène un père aveugle, son handicap lui révélant la véritable beauté, celle du cœur, incarnée par sa fille aînée. Ses deux filles se marient, l'une avec Lucien, l'autre avec un sculpteur sensible à la beauté académique de la cadette. La pièce, jugée naïve, ne sera jamais ni publiée, ni jouée du vivant de Zola. La seconde pièce de Zola, ''Madeleine'', n'obtient pas plus de succès. Proposée à la direction du [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|théâtre du Gymnase]], elle est refusée. L'auteur la transforme alors en roman, ''[[Madeleine Férat]]''.<br />
<br />
Ces échecs ne sont pas de nature à abattre l'écrivain, qui devra toutefois attendre ses premiers succès de librairie pour connaître un succès au théâtre. ''Thérèse Raquin'', drame en quatre actes, lui en donne l'occasion en [[1873]]. La pièce est représentée neuf fois au [[théâtre de la Renaissance]]. La critique exprime un certain dégoût en même temps qu'une vraie admiration pour le talent de Zola. ''Les Héritiers Rabourdin'' en 1874 est un échec boudé par la critique et le public. ''Le Bouton de rose'', comédie en trois actes n'est représenté que sept fois en mai 1878. Sa dernière pièce, ''Renée'', drame en cinq actes, est écrite à la demande de [[Sarah Bernhardt]] d'après le roman ''La Curée''. Présentée en avril 1887 au [[théâtre du Vaudeville]], c'est une nouvelle déception.<br />
Émile Zola, dès lors, n'écrira plus pour le théâtre et cesse ainsi sa carrière de dramaturge. Le théâtre est donc un échec cuisant pour l'auteur des ''Rougon-Macquart''.<br />
<br />
==== Auteur lyrique ====<br />
Émile Zola n'aime pas beaucoup la musique. Clarinettiste dans la fanfare d'Aix-en-Provence dans sa jeunesse, l'écrivain avouera plus tard {{Citation|faire profession d'une certaine haine de la musique<ref>Dans le supplément littéraire illustré de ''L'Écho de Paris'' du 7 juin 1891</ref>}} ainsi que « le plus grand mépris pour l'art des doubles et triples croches ». Il ira même jusqu'à contester les subventions accordées à l'Opéra de Paris<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|275}}</ref>. Mais paradoxalement, Émile Zola voue une certaine admiration à [[Richard Wagner]]. L'écrivain fut sans doute attiré par l'aspect révolutionnaire du musicien allemand, dont les scandales pouvaient être assimilés à ceux que provoquaient les publications naturalistes.<br />
<br />
C'est sa rencontre avec [[Alfred Bruneau]] en 1888 qui marquera un tournant. Celui-ci lui propose de mettre en musique ''Le Rêve'', en collaboration avec le librettiste [[Louis Gallet]], œuvre à laquelle Zola participe activement. C'est un succès. Dès lors, les adaptations vont s'enchaîner régulièrement. ''L'Attaque du moulin'' fut créée en novembre 1893 à l'[[Théâtre national de l'Opéra-Comique|Opéra-Comique]]. Toujours sur un livret de Louis Gallet et une musique d'Alfred Bruneau, la trame est un peu modifiée pour éviter la représentation de Prussiens sur scène. L'argument est donc reporté en 1793 au lieu de 1870. La pièce est représentée trente-sept fois à Paris, ainsi qu'en province et à l'étranger<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|41-42}}</ref>. Suivent ''Lazare'' en 1893, ''[[Messidor (opéra)|Messidor]]'' en 1897, ''Violaine la chevelue'', féerie lyrique en cinq actes et neuf tableaux qui ne sera jamais mise en musique, ''L'ouragan'' en 1901, ''L'enfant roi'' en 1905 et ''Sylvanire ou Paris en amour'', achevé par Zola juste quelques jours avant sa mort. Sans engendrer des succès de scène phénoménaux, le théâtre lyrique apporte à Zola une renommée supplémentaire et lui permet de mettre en scène et d'animer son naturalisme.<br />
<br />
== Esthétique zolienne ==<br />
=== Monde des Arts ===<br />
[[Fichier:Henri Fantin-Latour 006.jpg|thumb|left|upright=0.7|[[Henri Fantin-Latour]], ''[[Un atelier aux Batignolles]]'', Huile sur toile, 1870. Zola est représenté {{4e}} depuis la droite.]]<br />
[[Fichier:Bazille Studio condamine.jpg|thumb|upright=0.7|[[Frédéric Bazille]], ''L'atelier de Bazille, 9, rue la Condamine'', Huile sur toile, 1870. Zola est représenté sur l'escalier.]]<br />
Avec [[Charles Baudelaire]] et les [[Frères Goncourt|Goncourt]], Zola a été l'un des trois plus importants critiques d'art de la seconde moitié du {{s|XIX|e}}<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|312}}</ref> et un grand défenseur des nouvelles tendances picturales opposées à l'[[Peinture académique|académisme]]. Émile Zola a été dès l'enfance un passionné de l'image, attiré spontanément par les arts graphiques, puis par la photographie<ref>[[#Expo|JP Leduc-Adine, Zola et les arts plastiques, ''in'' ''Zola '']] {{p.|56-61}}</ref>. À partir de [[1863]], en compagnie de « son presque frère », [[Paul Cézanne]], Émile Zola intègre le [[Groupe des Batignolles]] et visite les ateliers d'artistes parisiens. Il fait la connaissance de tout ce qui compte dans le monde artistique. Tous sont déjà impressionnés par le talent immense d'[[Édouard Manet]] avec sa nouvelle manière de voir la peinture, dont les sujets sont contemporains, et les paysages chatoyants rendus avec la technique du « plein air ». [[Gustave Courbet]] est l'autre source artistique du jeune Zola qui restera toujours, pour l'écrivain, un de ses modèles. Il le qualifiera de « seul peintre de notre époque », ajoutant « qu'il a pour frères, qu'il le veuille ou non, [[Paul Véronèse|Véronèse]], [[Rembrandt]], [[Titien]] »<ref>« [[Pierre-Joseph Proudhon|Proudhon]] et Courbet », ''le Salut Public'', Lyon, 26 juillet et 31 août 1866.</ref>.<br />
<br />
La petite population d'artistes se retrouve au quartier général de ce nouveau mouvement, le célèbre [[café Guerbois]], aux Batignolles. Aux beaux jours, le groupe se déplace dans le petit village de [[Bennecourt]] près de [[Mantes-la-Jolie]]. Zola y révèle sa vision esthétique et complète ainsi ses autres apprentissages. Bien plus tard, dans ''l'Œuvre'', en 1886, l'écrivain fera revivre de manière romancée toutes les scènes de cette époque.<br />
<br />
Émile Zola se fait le défenseur virulent de ce nouveau mouvement artistique dès [[1863]]. L'efficacité et la pertinence de ses critiques dans ''L'Événement'' sont vite reconnues. Il y attaque sévèrement le jury du salon de 1866, s'en prenant « aux fausses gloires », les peintres de salon ([[Alexandre Cabanel]] ou [[William Bouguereau]]) ou les peintres d'histoire ([[Ernest Meissonier|Jean-Louis-Ernest Meissonier]] ou [[Jean-Léon Gérôme]]). Il crée le scandale en suggérant que la place de l'œuvre de Manet est au Louvre, à l'occasion d'un manifeste en faveur du peintre en [[1866]]. Après [[1875]], Zola s'écarte de ce mouvement (baptisé [[Impressionnisme|Impressionniste]] à partir du salon de 1874), qui évolue vers un art qui « ne produit pas d'œuvres assez solides, assez travaillées<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|314-315}}</ref> ».<br />
<br />
Pour Zola, le peintre est avant tout une personnalité. Il affirme : {{Citation|Ce n'est pas l'arbre, le visage, la scène qu'on me présente qui me touchent ; c'est l'homme que je trouve dans l'œuvre<ref>E. Zola, ''Mes haines'', 1866</ref>}}. Cette personnalité doit exercer un effet unificateur puissant sur le tableau, dans lequel le peintre transpose toute son énergie. Le centre de l'œuvre devient alors non plus le sujet choisi, mais l'expression de la personnalité de l'artiste.<br />
<br />
[[Fichier:Manet, Edouard - Portrait of Emile Zola.jpg|thumb|upright=0.7|Zola par Manet, 1868]]<br />
Dans une lettre à son ami Valabrègue écrite le 18 août 1864, Zola expose une théorie qui repose sur une métaphore dite des trois écrans. Ceux-ci s'interposant entre l'artiste et l'observateur, la reproduction exacte du réel est impossible pour l'écrivain. Il a une préférence pour l'écran réaliste, mais s'insurge contre la représentation picturale de type photographique : le tempérament de l'artiste doit toujours s'exprimer dans l'œuvre.<br />
<br />
Loin de tout dogmatisme ou idée préconçue, Zola affirme très tôt une sûreté de jugement remarquable, acceptant de reconnaître la qualité, voire le génie, dans des tableaux réalisés par ceux-là mêmes qu'il critique sévèrement dans leur conception picturale.<br />
Ses critiques ont été assez visionnaires puisque ceux qu'il admirait sont toujours connus aujourd'hui, et ceux qu'il honnissait sont désormais oubliés<ref>[[#Expo|JP Leduc-Adine, Zola et les arts plastiques, ''in'' ''Zola '']] {{p.|59}}</ref>.<br />
<br />
L'influence des arts plastiques sur l'œuvre de Zola est patente. L'écrivain semble avoir structuré ses romans tel le peintre sa toile, avec l'emploi constant de dossiers préparatoires. Souvent, dans ceux-ci, Zola ébauche des représentations des lieux qu'il veut décrire, ou certains objets, ou encore des plans. Il déploie aussi un art de la composition éprouvé dans les descriptions. Il paraît avoir traité l'espace romanesque comme le peintre son espace pictural. Zola a donc apporté au groupe des impressionnistes sa force de conviction et son talent de critique pour convaincre. Sa proximité avec ce mouvement artistique l'a lui-même très fortement influencé dans sa démarche littéraire. Ses conceptions novatrices de la « personnalité » de l'artiste et de la transformation de l'objet en un réel artistique peuvent préfigurer le [[surréalisme]], que Zola ne connaîtra jamais<ref>''Ibid''</ref>.<br />
<br />
Zola s'est moins intéressé à la [[sculpture]]<ref>[[#Dico|Becker ''et al'', ''Dictionnaire d'Émile Zola]], {{p.|391}}</ref>. Dans un article consacré au ''Nègre endormi'' de [[Philippe Solari]] en 1868, il y écrit : « Si un art souffre du milieu moderne c'est à coup sûr la sculpture. Née au matin de l'humanité, chez des peuples vivant demi-nus, elle se trouve mal à l'aise dans nos sociétés vieillies, vêtues de vêtements sombres et étroits »<ref>''in'' Zola, ''Le Nègre endormi de Philippe Solari'', ''Mes Salons'', 1868.</ref>. Il n'a reconnu le talent que d'un seul sculpteur, outre Solari : [[Auguste Rodin]]. En [[1891]], à l'occasion de la réalisation d'une [[Monument à Balzac (Rodin)|statue de Balzac]] financée par la [[Société des gens de lettres]], il soutient passionnément la candidature de Rodin.<br />
<br />
=== Photographie ===<br />
[[Fichier:ZOLA photographe.jpg|thumb|left|upright=0.7|Zola photographe vers 1890.]]<br />
Émile Zola semble s'être intéressé à la [[photographie]] à partir de [[1888]]. Victor Billaud, rédacteur et imprimeur de la ''Gazette des bains de mer de Royan-sur-l'Océan'' l'initie à cette technique pendant des vacances que l'écrivain passe à [[Royan]], invité par son éditeur Charpentier. Mais ce n'est qu'à l'issue de l'achèvement des ''[[Les Rougon-Macquart|Rougon-Macquart]]'', en [[1894]], que Zola s'adonne pleinement à cette passion<ref group="N">Passion restée longtemps ignorée du grand public, révélée dans le dernier quart du {{s|XX|e}}. V. F. Emile-Zola, ''Zola photographe'', Denoël, 1979.</ref>. Possédant jusqu'à une dizaine d'appareils photographiques, il a produit autour de dix mille plaques, dont seules quelques centaines ont été conservées<ref>[[#Expo|D. Coussot, Zola photographe de son temps, ''in'' ''Zola '']] {{p.|221}}.</ref>.<br />
<br />
Amateur éclairé, quasi professionnel, Zola installe trois laboratoires photographiques (à Paris, [[Médan (Yvelines)|Médan]] et [[Verneuil-sur-Seine|Verneuil]]<ref group="N">Où Jeanne Rozerot passe les vacances d'été avec les enfants de Zola</ref>).<br />
Il développe lui-même ses négatifs, procède aux agrandissements et réalise toutes sortes d'essais avec des papiers de couleur ou des formats exotiques<ref>[[#Dico|C. Becker et al, Dictionnaire Émile Zola, article ''photographie'']] {{p.|320}}</ref>. Minutieux, il note dans de petits carnets les temps de pose et d'autres détails pour chaque cliché.<br />
<br />
Il est passionné par l'expression de la réalité quotidienne que lui fournissent ces moments figés. L'ensemble de ces photographies, expression d'un regard d'une grande modernité, forme un témoignage précieux sur la seconde moitié du {{s|XIX|e}}. Ses sujets de prédilection sont les scènes de la vie quotidienne, prises à [[Paris]], [[Médan (Yvelines)|Médan]] ou [[Verneuil-sur-Seine|Verneuil]]. Il effectue un véritable reportage photographique lors de l'[[exposition universelle de 1900]]. Il aime aussi à photographier de nombreux paysages, notamment lors de ses voyages en Italie, ou pendant son exil londonien. Dernier thème de prédilection : ses familles et ses enfants qu'il a surabondamment représentés en images. Dans ce cadre, il met lui-même au point un déclencheur à distance afin de se représenter avec ses enfants sur les clichés.<br />
<br />
La photographie n'a pas été un outil employé par l'écrivain pour la préparation de ses romans. Cette passion reste un outil de représentation du réel, passif, illustré par une dédicace sur un de ses albums consacrés à ses deux enfants : {{Citation|Denise et Jacques. Histoire vraie par Émile Zola}}. Le rôle de la photographie est en général négatif dans ses romans -- ainsi, dans ''[[La Curée]]'', ou ''[[Madeleine Férat]]'', le malheur est annoncé par une photo. La photographie, talent longtemps ignoré de l'écrivain, fait partie intégrante de l'œuvre zolienne, constitutive de sa personnalité<ref>[[#Dico|C. Becker et al, Dictionnaire Émile Zola, article ''photographie'']] {{p.|321}}</ref>.<br />
<br />
== Liste des œuvres d'Émile Zola ==<br />
;Œuvres complètes<br />
* ''Contes et Nouvelles'', ''Les Rougon-Macquart'', édition établie par Henri Mitterand, Bibliothèque de La Pléiade (Gallimard)<br />
* Œuvres complètes, édition établie par Henri Mitterand, Cercle du Livre Précieux.<br />
* Les Rougon-Macquart, édition établie par Colette Becker, Bouquins (Robert Laffont).<br />
* Œuvres complètes, sous la direction de Henri Mitterand, Nouveau Monde Editions.<br />
<br />
;Œuvres critiques<br />
* ''Mes haines, causeries littéraires et artistique'', A. Faure, Paris, [[1866]].<br />
* ''Mon Salon'', Librairie centrale, Paris, 1866.<br />
* ''Édouard Manet, étude biographique et critique'', E. Dentu, Paris, [[1867]].<br />
* ''À propos de l'Assommoir'', en collaboration avec [[Édouard Rod]], [[1879]]<br />
* ''[[Le Roman expérimental]]'', Charpentier, Paris, [[1880]]; nouvelle édition commentée, GF-Flammarion, 2006.<br />
* ''Nos auteurs dramatiques'', Charpentier, Paris, [[1881]].<br />
* ''Les Romanciers naturalistes'', Charpentier, Paris, 1881.<br />
* ''Le Naturalisme au théâtre, les théories et les exemple'', Charpentier, Paris, 1881.<br />
* ''Documents littéraires'', Charpentier, Paris, 1881.<br />
* ''Une campagne (1880-1881)'', Charpentier, Paris, [[1882]].<br />
* ''Nouvelle campagne (1896)'', Fasquelle, Paris, [[1897]].<br />
* ''Humanité, vérité, justice. L'affaire Dreyfus. Lettre à la jeunesse'', Fasquelle, Paris, [[1897]].<br />
* ''Les Quatre Evangiles'', [[1899]].<br />
* ''L'Affaire Dreyfus, la vérité en marche'', Fasquelle, Paris, [[1901]].<br />
* ''[[J'accuse...!|J'accuse]]'' (''L'Aurore'', {{date|13|janvier|1898}})<br />
<br />
;Romans et nouvelles<br />
* ''Contes à Ninon'', J. Hetzel et A. Lacroix, Paris, [[1864]] ; Charpentier, Paris, [[1878]]<br />
* ''La Confession de Claude'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, [[1865]].<br />
* ''L'Attaque du Moulin'',1880.<br />
* ''Le Voeu d'une morte'', A. Faure, Paris, [[1866]].<br />
* ''Les Mystères de Marseille'' (roman), A. Arnaud, Marseille, [[1867]].<br />
* ''[[Thérèse Raquin]]'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, [[1867]].<br />
* ''Madeleine Férat'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, [[1868]].<br />
* ''Nouveaux Contes à Ninon'', 1874;<br />
* ''Nantas'', [[1878]]<br />
* ''[[Les Soirées de Médan]]'' ([[1880]]), en collaboration avec [[Guy de Maupassant|Maupassant]], [[Joris-Karl Huysmans|Huysmans]], [http://www.chass.utoronto.ca/french/sable/collections/zola/correspondance/Index_g%E9n%E9ral/bios/henn.htm Léon Hennique], [[Henry Céard|Henri Céard]] et [[Paul Alexis]], Charpentier, Paris, [[1880]].<br />
* ''Jacques Damour'',[[1880]]<br />
* ''Madame Sourdis'', [[1880]]<br />
* ''Le Capitaine Burle'' (nouvelles), Charpentier, Paris, [[1882]].<br />
* ''Naïs Micoulin'' (nouvelles), Charpentier, Paris, [[1884]].<br />
* ''La Mort d'Olivier Bécaille'', [[1884]]<br />
<br />
;[[Les Rougon-Macquart|La série des Rougon-Macquart]]<br />
* ''[[La Fortune des Rougon]]'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, [[1871]].<br />
* ''[[La Curée]]'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, [[1872]].<br />
* ''[[Le Ventre de Paris]]'', Charpentier, Paris, [[1873]].<br />
* ''[[La Conquête de Plassans]]'', Charpentier, Paris, [[1874]].<br />
* ''[[La Faute de l'abbé Mouret]]'', Charpentier, Paris, [[1875]].<br />
* ''[[Son Excellence Eugène Rougon]]'', Charpentier, Paris, [[1876]].<br />
* ''[[L'Assommoir]]'', Charpentier, Paris, [[1878]].<br />
* ''[[Une page d'amour]]'', Charpentier, Paris, 1878.<br />
* ''[[Nana (roman)|Nana]]'', Charpentier, Paris, [[1880]].<br />
* ''[[Pot-Bouille]]'', Charpentier, Paris, [[1882]].<br />
* ''[[Au Bonheur des Dames]]'', Charpentier, Paris, [[1883]].<br />
* ''[[La Joie de vivre]]'', Charpentier, Paris, [[1883]].<br />
* ''[[Germinal (roman)|Germinal]]'', Charpentier, Paris, [[1885]].<br />
* ''[[L'Œuvre (Emile Zola)|L'Œuvre]]'', Charpentier, Paris, [[1886]].<br />
* ''[[La Terre (Zola)|La Terre]]'', Charpentier, Paris, [[1887]].<br />
* ''[[Le Rêve (roman)|Le Rêve]]'', Charpentier, Paris, [[1888]].<br />
* ''[[La Bête humaine]]'', Charpentier, Paris, [[1890]].<br />
* ''[[L'Argent]]'', Charpentier, Paris, [[1891]].<br />
* ''[[La Débâcle]]'', Charpentier et Fasquelle, Paris, [[1892]].<br />
* ''[[Le Docteur Pascal]]'', Charpentier et Fasquelle, Paris, [[1893]].<br />
<br />
;La série des ''[[Les Trois Villes|Trois villes]]''<br />
* ''Lourdes'', Charpentier et Fasquelle, Paris, [[1894]].<br />
* ''Rome'', Charpentier et Fasquelle, Paris, [[1896]].<br />
* ''[[Paris (roman)|Paris]]'', Charpentier et Fasquelle, Paris, [[1898]].<br />
<br />
;La série des ''Quatre Évangiles''<br />
* ''Fécondité'', Fasquelle, Paris, [[1899]];<br />
* ''Travail'', Fasquelle, Paris, [[1901]];<br />
* ''Vérité'', Fasquelle, Paris, [[1903]] (publication posthume);<br />
* ''Justice'' (resté à l'état de notes préparatoires).<br />
<br />
;Pièces de théâtre<br />
* ''Perrette'', 1861;<br />
* ''Thérèse Raquin'' (drame en 4 actes), d'après le roman du même nom, Charpentier, Paris, [[1873]];<br />
* ''Les Héritiers Rabourdin'' (comédie en 3 actes), Charpentier, Paris, [[1874]];<br />
* ''Le Bouton de rose'', [[1878]];<br />
* ''Renée'' (pièce en 5 actes), adaptation théâtrale de ''La Curée'', 1887;<br />
* ''Madeleine'' (1889), écrit en 1865;<br />
<br />
;Poèmes lyriques<br />
* ''Messidor'', Fasquelle, Paris, 1898.<br />
* ''L'Ouragan'', Fasquelle, Paris, 1901.<br />
<br />
== Annexes ==<br />
=== Bibliographie ===<br />
==== Bibliographie de référence ====<br />
* {{Ouvrage|id=Mitterand|titre=Biographie d'Émile Zola, 3 vol, Sous le regard de l'Olympia 1840-1870 - L'Homme de Germinal 1871-1893 - L'Honneur 1893-1902|auteur=[[Henri Mitterand]]|éditeur=Fayard|année=1999-2001-2002 |isbn=}}{{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=Dico|titre=Dictionnaire d'Émile Zola|auteur=[[Colette Becker]], Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle|éditeur=Robert Laffont - Coll Bouquins|année=1993 |isbn=2-221-07612-5}}{{plume}}<br />
<br />
==== Autres ouvrages ====<br />
===== Biographies =====<br />
* Jean Bedel, ''Zola assassiné'', Flammarion, 2002<br />
* {{Ouvrage|id=CarlesZ|titre=Zola|auteur=Patricia Carles & Béatrice Degranges|éditeur=Nathan - Collection Balises Écrivains|année=1991|isbn=2-09-180227-1}}<br />
* {{Ouvrage|id=Photo|titre=Zola Photographe|auteur=François Émile-Zola|éditeur=Denoël|année=1979|isbn=}}{{plume}}<br />
* [[Henri Guillemin]], ''Zola, légende et vérité'', Utovie, Collection H.G., 200 pages, 1997 (première édition en 1960)<br />
* [[Armand Lanoux]], ''Bonjour Monsieur Zola'', Amiot-Dumont, Paris, 1954<br />
* {{Ouvrage|id=Gallim|titre=Zola - La vérité en marche|auteur=Henri Mitterand|éditeur=Découvertes Gallimard|année=1995|isbn=2-07-053288-7}}{{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=Pages|titre=Émile Zola - de J'accuse au Panthéon|auteur=Alain Pagès|éditeur=Editions Lucien Souny|année=2008|isbn=2-84886-183-8}}{{plume}}<br />
* Alain Pagès et Owen Morgan, ''Guide Émile Zola'', Paris, Ellipses, 2002<br />
* François-Marie Mourad, ''Zola critique littéraire'', Honoré Champion, 2003<br />
* [[Évelyne Bloch-Dano|Evelyne Bloch-Dano]], ''Madame Zola'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 1997 {{ISBN|2-246-52141-6}}<br />
* Henri Troyat, ''Zola'', Flammarion, Collection Grandes Biographies, 2002<br />
<br />
===== Littérature =====<br />
* {{Ouvrage|id=CarlesN|titre=Le naturalisme|auteur=Patricia Carles & Béatrice Desgranges|éditeur=Nathan - Collection Balises Genres et Mouvements|année=2001|isbn=2-09-182181-0}}<br />
* Jean Pierre Leduc-Adine, [[Henri Mitterand]], ''Lire/Délire Zola'', Nouveau Monde éditions, {{ISBN|2-84736-051-4}}.<br />
* [[Henri Guillemin]], ''Présentation des Rougon-Macquart'', Gallimard, 1964, 414 pages.<br />
* {{Ouvrage|id=Mitt naturalisme|titre=Zola et le Naturalisme|auteur=[[Henri Mitterand]]|éditeur=PUF - Que sais-je ?|année=1986 |isbn=2-13-052510-5}}{{plume}}<br />
* [[Henri Mitterand]], ''Emile Zola, Carnets d'enquêtes'', Ethnographie inédite de la France, Coll. Terre Humaine, Paris, France Loisirs, 1987, 687p.<br />
* {{Ouvrage|id=Expo|titre=Zola|auteur=Michèle Sacquin ''et al''|éditeur=Bibliothèque nationale de France - Fayard|année=2002|isbn=2-213-61354-0}}{{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=|titre=Zola et les fortunes de la fiction|auteur=Chantal Pierre Gnassounou|éditeur=Nathan - Collection Le texte à l'œuvre|année=1999|isbn=2-09-190847-9}}<br />
* {{Ouvrage|id=|titre=Feux et signaux de brume - Zola|auteur=<br />
[[Michel Serres]]|éditeur=Grasset - Figures|année=1975|isbn=2-246-00258-3}}<br />
* {{Ouvrage|id=|titre=Zola - L'histoire et la fiction|auteur=<br />
[[Henri Mitterand]]|éditeur=PUF - Écrivains|année=1990|isbn=2-13-043506-8}}<br />
<br />
===== Critique littéraire et artistique =====<br />
* Christophe Salaün (dir.), ''Controverse sur Courbet et l'utilité sociale de l'art'', textes de P.-J. Proudhon et d'Émile Zola, notes et postface par Ch. Salaün, Paris, éditions Mille et une nuits, 2011. {{ISBN|9782755505917}}.<br />
<br />
===== Affaire Dreyfus =====<br />
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62779w Compte rendu ''in extenso'' du procès d'Émile Zola aux Assises de la Seine et à la Cour de cassation] (1898) {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=Cassation|titre=De la justice dans l'affaire Dreyfus|auteur=Cour de Cassation, collectif|éditeur=Fayard|année=2006|isbn=978-2213629520}} {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=Drouin|titre=Zola au Panthéon - la quatrième affaire Dreyfus|auteur=Michel Drouin|éditeur=Perrin|année=2008|isbn=978-2-262-02578-6}} {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=DuclertBio|titre=Biographie d'Alfred Dreyfus, l'honneur d'un patriote|auteur=[[Vincent Duclert]]|éditeur=Fayard, Paris|année=2006 |isbn=2213627959}} {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=MiquelQS|titre=L'affaire Dreyfus|auteur=[[Pierre Miquel]]|éditeur=Presses Universitaires de France - PUF - Coll. Que sais-je ?|année=1961, réédité 2003|isbn=2130532268}} {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=Mulhouse|titre=Dreyfus Alfred né le 9 octobre 1859 à Mulhouse|auteur=Collectif|éditeur=Éditions Bruno Leprince|année=2007|isbn=2916333304}} {{plume}}<br />
* {{Ouvrage|id=WinockS|titre=Le Siècle des intellectuels|auteur=[[Michel Winock]]|éditeur=Le Seuil, coll. « Points »|année=1999|isbn=}} {{plume}}<br />
<br />
=== C.D. Rom ===<br />
* ''Le Musée imaginaire d'Émile Zola'', Patricia Carles, Béatrice Desgranges, éd. Pages Jaunes (devenues Cadmos), 2000, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale (RIP)<br />
<br />
=== Filmographie ===<br />
[[Fichier:Zola grave on cimetiere de montmartre paris 01.JPG|thumb|Tombe de Zola au [[Cimetière de Montmartre]]]]<br />
En [[1937 au cinéma|1937]], le romancier français inspire le film américain ''[[La Vie d'Émile Zola]]'' (''The Life of Emile Zola'') réalisé par [[William Dieterle]].<br />
<br />
L'œuvre d'Émile Zola a connu une large adaptation cinématographique, avec plus de cent cinquante films et téléfilms réalisés d'après ses œuvres, en diverses langues. La première adaptation fut celle de ''[[l'Assommoir]]'', par [[Ferdinand Zecca]], l'année même du décès de l'auteur, en [[1902]].<br />
<br />
Outre ''l'Assommoir'', plus de la moitié des titres de la série des Rougon-Macquart ont été adaptés à l'écran. Certains, comme ''[[Nana (roman)|Nana]]'' ou ''[[Germinal (roman)|Germinal]]'' ont fait l'objet de plusieurs adaptations, avec une fidélité plus ou moins conforme aux œuvres d'origine.<br />
Hors des Rougon-Macquart, le seul ouvrage de Zola largement traité à l'écran est ''[[Thérèse Raquin]]''.<br />
<br />
On peut relever les adaptations suivantes :<br />
* Série des ''Rougon-Macquart'' :<br />
** ''[[L'Assommoir]]''<br />
** ''[[Nana (roman)|Nana]]''<br />
** ''[[Pot-Bouille]]''<br />
** ''[[Au Bonheur des Dames]]''<br />
** ''[[Germinal (roman)|Germinal]]''<br />
** ''[[La Terre (Zola)|La Terre]]''<br />
** ''[[La Bête humaine]]''<br />
* Série des ''Trois villes'' :<br />
** ''Miraklet'' ou ''Within the Gate'' de [[Victor Sjöström]] - [[1913]], Suède, N&B, muet. Basé sur ''Lourdes''.<br />
* Série des ''Quatre évangiles'' :<br />
** ''Destruction'' de Will S. Davis - [[1915]], États-Unis, N&B, muet. Basé sur ''Travail''.<br />
** ''Au Travail'' d'[[Henri Pouctal]] - [[1920]], France, N&B, muet. Basé sur ''Travail''.<br />
** ''Fécondité'' de [[Nicolas Evreïnoff|Nicolas Evreinoff]] et [[Henri Étiévant]] - [[1929]], France, N&B, muet. Basé sur ''Fécondité''.<br />
* Romans :<br />
** ''Naïs'' de [[Raymond Leboursier]] - [[1945]], France, 117 min, N&B. Avec [[Fernandel]], dans le rôle de Toine, et [[Jacqueline Pagnol]] dans celui de Naïs Micoulin. Basé sur ''Naïs Micoulin''. À noter que [[Marcel Pagnol]] participa à la l'adaptation de l'œuvre pour son passage à l'écran.<br />
* Documentaires :<br />
** [[1954]] : ''[[Émile Zola (film)|Émile Zola]]'' de [[Jean Vidal]] (court-métrage documentaire)<br />
** [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier_personnalite&id=74 Documentaires en accès libres] - Dossier Zola sur le site de [[Institut national de l'audiovisuel|l'INA]]<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
{{Autres projets<br />
| commons=Émile Zola<br />
| wikisource=Émile Zola<br />
| wikiquote=Émile Zola<br />
}}<br />
* [[Naturalisme (littérature)]]<br />
* [[Maison d'Émile Zola]]<br />
* [[Émile Zola dans l'affaire Dreyfus]]<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
<br />
{{Autorité|VIAF=32004502|ISNI=0000000120958660|GND=118637223|NLA=35627815|BNF=119297200|SELIBR=208191|ULAN=500205256|SUDOC=027204332}}<br />
<br />
<!-- Wikipédia n'est pas un annuaire de liens externes. Utilisez dmoz pour référencer vos sites. Avant d'ajouter un lien, discutez-en dans la page de discussion de l'article --><br />
* [http://www.bibliboom.com/pages/auteurs/zola-emile-livres-audio-gratuits-a-telecharger.html Les Rougon Macquart d'Émile Zola en version audio] [[Fichier:Speaker Icon.svg|20px]]<br />
* [http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/emile-zola/ L'oeuvre d'Émile Zola en version audio, gratuite] [[Fichier:Speaker Icon.svg|20px]]<br />
* {{gutenberg author | id=Zola_(1840-1902) | name=Émile Zola}}<br />
* {{dmoz|Émile Zola|http://www.dmoz.org/World/Fran%c3%a7ais/Arts/Litt%c3%a9rature/Auteurs/19e_si%c3%a8cle/Zola,_Emile/}}<br />
* [http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/livre-ecrit_1036/collection-textes_5281/foire-aux-textes_5283/emile-zola_16505.html Textes intégraux en accès libre]<br />
* [http://www.cahiers-naturalistes.com/ Site des ''Cahiers naturalistes'']<br />
* [http://www.caricaturesetcaricature.com/article-17543817.html Série de caricatures françaises d'Emile Zola]<br />
* [http://expositions.bnf.fr/zola/index.htm Exposition de la BnF sur Zola]<br />
* [http://www.site-magister.com/zola.htm Zola : théorie et pratique du naturalisme] (site Magister).<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
=== Notes ===<br />
{{Références|colonnes=2|group="N"}}<br />
<br />
=== Références ===<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Palette|Personnalités enterrées au Panthéon de Paris}}<br />
{{Portail|littérature|France au XIXe siècle}}<br />
{{Article de qualité|oldid=35417872|date=20 novembre 2008}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Zola, Emile}}<br />
[[Catégorie:Naissance à Paris]]<br />
[[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Romancier français]]<br />
[[Catégorie:Journaliste français du XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Journaliste politique]]<br />
[[Catégorie:Affaire Dreyfus]]<br />
[[Catégorie:Personnalité des Yvelines]]<br />
[[Catégorie:Personne inhumée au Panthéon de Paris]]<br />
[[Catégorie:Émile Zola| ]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1840]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1902]]<br />
[[Catégorie:Décès à Paris]]<br />
[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière de Montmartre]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=J%C3%BCrg_Kreienb%C3%BChl&diff=180074811
Jürg Kreienbühl
2013-04-02T06:57:17Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : + Catégorie:Graveur français du XXe siècle</p>
<hr />
<div>{{à sourcer|date=janvier 2013}}<br />
'''Jürg Kreienbühl''', né à [[Bâle]] le {{Date de naissance|12|août|1932}} et décédé à [[Cormeilles-en-Parisis]] le {{Date de décès|30|octobre|2007}} est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[gravure|graveur]] [[suisse]] et [[France|français]].<br />
<br />
== Biographie sommaire ==<br />
<br />
La première formation de Jürg Krienbühl est la [[biologie]]. Pour l'[[ornithologie|ornithologue]] Hans Noll, il parcourt la Suisse à la recherche de milliers de pelotes de réjection de rapaces. En [[1951]], ayant abandonné la voie scientifique, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de [[Bâle]]. <br />
<br />
À la même époque il est employé par une entreprise de peinture en bâtiment où il apprend à peindre des faux marbres et des faux bois. <br />
<br />
=== Les bidonvilles ===<br />
<br />
À sa sortie des Beaux-Arts, il peint des tas d'ordures et des cadavres d'animaux. Un peu extrême pour la Suisse peut-être : la ville de Bâle lui octroie une bourse pour qu'il s'installe en banlieue parisienne, à [[Colombes]], où il peint des cimetières et des décharges d'ordures. La bourse sera prolongée mais finalement, faute d'argent, le peintre devra retourner à Bâle en [[1958]]. Après avoir vendu quelques toiles exposées dans une maison en voie de démolition, il retourne en France et s'établit dans un [[bidonville]] de Bezons où il achète un vieil autobus. Il fait le portrait des habitants du bidonville : Arabes, Gitans, Polonais. En [[1962]] il achète un petit appartement à Argenteuil (et plus tard une maison paysanne à [[Cormeilles-en-Parisis]], ville située près d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]]) et épouse la peintre Suzane Lopata. Son fils Stéphane (le futur peintre Stéphane Belzère) naîtra en 1963. Son atelier est alors une roulotte installée dans un terrain vague de [[Carrières-sur-Seine]]. À la fin des années 1960, début des années 1970, Jürg Kreienbühl peindra notamment en [[Normandie]] et au [[Le Havre|Havre]] tout en revenant à ses bidonvilles de la région parisienne. Il expose à [[Zurich]], [[Berne]] et [[Bâle]].<br />
<br />
En [[1973]] a lieu sa première grande rétrospective au musée des beaux-arts d'Aarau.<br />
<br />
En [[1974]], Kreienbühl peint un « hommage à [[Georges Cuvier|Cuvier]] » au [[Jardin des plantes de Paris|Jardin des Plantes]]. À cette époque, il ira aussi peindre dans le village de [[Hérisson]] (Allier) puis dans une ancienne usine de saints d'église en terre cuite. En [[1976]], il expose à la galerie du Luxembourg (aujourd'hui Galerie Alain Blondel) et à Zurich. Vers la fin des années 1970, les grands bidonvilles qui entourent Paris sont démantelés. Kreienbühl peint alors le paquebot ''France'', la pollution, etc. À La Défense, il peint le monument du sculpteur [[Louis-Ernest Barrias|Barrias]], abandonné sur un terrain vague. Expositions à Bâle, Zurich, [[Neuchâtel]], et à la Galerie Blondel, à Paris.<br />
<br />
=== La Galerie de Zoologie ===<br />
<br />
En [[1982]], il découvre la [[Grande galerie de l'évolution du Muséum national d'histoire naturelle#Histoire de la Galerie|Galerie de Zoologie]] au [[Muséum national d'histoire naturelle|Muséum d'histoire naturelle de Paris]], un lieu monumental, fermé au public depuis des années, complètement laissé à l'abandon. Il y travaillera sans relâche jusqu'à ce qu'une exposition de ses peintures soit organisée au Jardin des Plantes en [[1985]]<ref>Cette exposition fut en fait un guet-apens pour le ministre de tutelle de cet établissement, celui-ci convié au vernissage, découvrit avec stupeur l'état de délabrement d'un lieu dont il y avait la charge. Par la suite ce ministre trouva des fonds pour la rénovation du Muséum.</ref>. La même année, il expose au musée des Beaux-Arts d'Aarau. L'année suivante, il expose au musée d'histoire naturelle de Lausanne ses peintures exécutées à la Galerie de Zoologie. Deux ans plus tard, ce sera au musée d'histoire naturelle de Bâle.<br />
<br />
=== Les années 1990-2000 ===<br />
<br />
À partir des années 1990, il peindra successivement dans la brasserie Warteck à Bâle, au musée d'histoire naturelle de Bâle et dans le jardin du sculpteur [[Bernhard Luginbühl]]. Chaque hiver il rentrera en France se consacrer à l'[[estampe]] - [[taille-douce]] et [[lithographie]]. En France, il peindra aussi autour de Paris, au musée des monuments français, dans le port de [[Dunkerque]] ou autour de la centrale nucléaire de [[Gravelines]].<br />
<br />
En 1998, le musée de l'estampe à Gravelines organise une rétrospective de son œuvre gravé et lithographié.<br />
<br />
En 2001, c'est le [[Centre culturel suisse]], à Paris, qui organise une rétrospective de son œuvre peint. À la même époque, [[Jacques Tardi]] et [[Daniel Pennac]] glissent un portrait de Kreienbühl dans leur album ''La Débauche'' (Gallimard). Le même Daniel Pennac publie en 2007 une interview de Kreienbühl dans son livre ''Chagrin d'école''.<br />
<br />
== L'Œuvre peint==<br />
<br />
La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de ''tradition'' et de ''modernité''. <br />
<br />
Tradition, car il peint contre tous les courants artistiques de la seconde moitié du {{s-|XX|e}} : se référant plus volontiers à [[Gustave Caillebotte]] ou même à des peintres aujourd'hui considérés comme [[pompier]]s, comme [[Jean-Louis-Ernest Meissonier|Meissonnier]], qu'aux [[Art moderne|modernes]], [[abstraction (art)|abstraits]] ou [[Art conceptuel|conceptuels]]. Mais dans le même temps, ses sujets ne sont pas des meules de foin joliment composées sous un soleil couchant : il peint les constructions contemporaines, comme [[La Défense]], les déchets que produit l'homme, ou encore ses épaves, ce qu'on laisse se perdre... Paquebots autrefois légendaires, hauts lieux de l'industrie abandonnés, etc.<br />
<br />
Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du {{s-|XIX|e}}, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures vinyles - il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années soixante.<br />
<br />
Selon le critique [[Philippe Dagen]], Jürg Kreienbühl {{citation|pourrait être tenu pour le premier hyperréaliste de la peinture parisienne dans les années 1960. Il peut aussi apparaître comme le prédécesseur de ceux qui font aujourd'hui de leur art les moyens d'une chronique sociale et architecturale désenchantée.}}<ref>''[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-978817,0.html Jurg Kreienbühl, peintre]'', par Philippe Dagen, ''Le Monde'', 16 novembre 2007 </ref><br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* ''Jürg Kreienbühl'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1982 {{ISBN|3-85696-005-8}}<br />
* ''Le Monde merveilleux de la Galerie de Zoologie'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1988. Textes de Léonard Ginsburg, Carl Gans, Aurel Schmidt et Jürg Kreienbühl.<br />
* ''Les éléphants sont parmi nous'', musée de Dieppe, 1987<br />
* ''Jürg Kreienbühl, l'œuvre gravé et lithographié 1952-1997'', Roland Plumart, Musée de Gravelines. 1998<br />
* ''Jürg Kreienbühl, Malerei der Leindenschaft / Peinture de la passion'', Freidrich Reinhardt Verlag, Basel, 1998<br />
* ''Chagrin d'école'', [[Daniel Pennac]], 2007 (interview)<br />
<br />
== Note ==<br />
<references /><br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Autres projets<br />
| commons = Category:Jürg Kreienbühl<br />
}}<br />
* [http://musee.ville-isle-adam.fr/index.php?p=900 Exposition au Centre d'art J.H. Lartigue], [[L'Isle-Adam]] (19 novembre 2006 - 19 mars 2007), commissaire de l'exposition [[Jean-Michel Leniaud]]. Voir Jean-Michel Leniaud, "La double métamorphose", dans "Jürg Kreienbühl ou l'envers du décor", L'Îsle-Adam, 2006, np., p. 1.<br />
* [http://www.galerie-blondel.com/selection/Kreienbuhl Jürg Kreienbühl sur le site de la galerie Alain Blondel]<br />
<br />
{{Portail|peinture|Suisse du Nord-Ouest}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Kreienbuhl, Jurg}}<br />
<br />
[[Catégorie:Peintre suisse]]<br />
[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Peintre contemporain]]<br />
[[Catégorie:Peintre réaliste contemporain]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1932]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Bâle]]<br />
[[Catégorie:Décès en 2007]]<br />
[[Catégorie:Personnalité bâloise]]<br />
[[Catégorie:Graveur suisse]]<br />
[[Catégorie:Graveur français du XXe siècle]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=J%C3%BCrg_Kreienb%C3%BChl&diff=180074810
Jürg Kreienbühl
2013-04-02T06:56:46Z
<p>Remi Mathis: + graveur</p>
<hr />
<div>{{à sourcer|date=janvier 2013}}<br />
'''Jürg Kreienbühl''', né à [[Bâle]] le {{Date de naissance|12|août|1932}} et décédé à [[Cormeilles-en-Parisis]] le {{Date de décès|30|octobre|2007}} est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[gravure|graveur]] [[suisse]] et [[France|français]].<br />
<br />
== Biographie sommaire ==<br />
<br />
La première formation de Jürg Krienbühl est la [[biologie]]. Pour l'[[ornithologie|ornithologue]] Hans Noll, il parcourt la Suisse à la recherche de milliers de pelotes de réjection de rapaces. En [[1951]], ayant abandonné la voie scientifique, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de [[Bâle]]. <br />
<br />
À la même époque il est employé par une entreprise de peinture en bâtiment où il apprend à peindre des faux marbres et des faux bois. <br />
<br />
=== Les bidonvilles ===<br />
<br />
À sa sortie des Beaux-Arts, il peint des tas d'ordures et des cadavres d'animaux. Un peu extrême pour la Suisse peut-être : la ville de Bâle lui octroie une bourse pour qu'il s'installe en banlieue parisienne, à [[Colombes]], où il peint des cimetières et des décharges d'ordures. La bourse sera prolongée mais finalement, faute d'argent, le peintre devra retourner à Bâle en [[1958]]. Après avoir vendu quelques toiles exposées dans une maison en voie de démolition, il retourne en France et s'établit dans un [[bidonville]] de Bezons où il achète un vieil autobus. Il fait le portrait des habitants du bidonville : Arabes, Gitans, Polonais. En [[1962]] il achète un petit appartement à Argenteuil (et plus tard une maison paysanne à [[Cormeilles-en-Parisis]], ville située près d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]]) et épouse la peintre Suzane Lopata. Son fils Stéphane (le futur peintre Stéphane Belzère) naîtra en 1963. Son atelier est alors une roulotte installée dans un terrain vague de [[Carrières-sur-Seine]]. À la fin des années 1960, début des années 1970, Jürg Kreienbühl peindra notamment en [[Normandie]] et au [[Le Havre|Havre]] tout en revenant à ses bidonvilles de la région parisienne. Il expose à [[Zurich]], [[Berne]] et [[Bâle]].<br />
<br />
En [[1973]] a lieu sa première grande rétrospective au musée des beaux-arts d'Aarau.<br />
<br />
En [[1974]], Kreienbühl peint un « hommage à [[Georges Cuvier|Cuvier]] » au [[Jardin des plantes de Paris|Jardin des Plantes]]. À cette époque, il ira aussi peindre dans le village de [[Hérisson]] (Allier) puis dans une ancienne usine de saints d'église en terre cuite. En [[1976]], il expose à la galerie du Luxembourg (aujourd'hui Galerie Alain Blondel) et à Zurich. Vers la fin des années 1970, les grands bidonvilles qui entourent Paris sont démantelés. Kreienbühl peint alors le paquebot ''France'', la pollution, etc. À La Défense, il peint le monument du sculpteur [[Louis-Ernest Barrias|Barrias]], abandonné sur un terrain vague. Expositions à Bâle, Zurich, [[Neuchâtel]], et à la Galerie Blondel, à Paris.<br />
<br />
=== La Galerie de Zoologie ===<br />
<br />
En [[1982]], il découvre la [[Grande galerie de l'évolution du Muséum national d'histoire naturelle#Histoire de la Galerie|Galerie de Zoologie]] au [[Muséum national d'histoire naturelle|Muséum d'histoire naturelle de Paris]], un lieu monumental, fermé au public depuis des années, complètement laissé à l'abandon. Il y travaillera sans relâche jusqu'à ce qu'une exposition de ses peintures soit organisée au Jardin des Plantes en [[1985]]<ref>Cette exposition fut en fait un guet-apens pour le ministre de tutelle de cet établissement, celui-ci convié au vernissage, découvrit avec stupeur l'état de délabrement d'un lieu dont il y avait la charge. Par la suite ce ministre trouva des fonds pour la rénovation du Muséum.</ref>. La même année, il expose au musée des Beaux-Arts d'Aarau. L'année suivante, il expose au musée d'histoire naturelle de Lausanne ses peintures exécutées à la Galerie de Zoologie. Deux ans plus tard, ce sera au musée d'histoire naturelle de Bâle.<br />
<br />
=== Les années 1990-2000 ===<br />
<br />
À partir des années 1990, il peindra successivement dans la brasserie Warteck à Bâle, au musée d'histoire naturelle de Bâle et dans le jardin du sculpteur [[Bernhard Luginbühl]]. Chaque hiver il rentrera en France se consacrer à l'[[estampe]] - [[taille-douce]] et [[lithographie]]. En France, il peindra aussi autour de Paris, au musée des monuments français, dans le port de [[Dunkerque]] ou autour de la centrale nucléaire de [[Gravelines]].<br />
<br />
En 1998, le musée de l'estampe à Gravelines organise une rétrospective de son œuvre gravé et lithographié.<br />
<br />
En 2001, c'est le [[Centre culturel suisse]], à Paris, qui organise une rétrospective de son œuvre peint. À la même époque, [[Jacques Tardi]] et [[Daniel Pennac]] glissent un portrait de Kreienbühl dans leur album ''La Débauche'' (Gallimard). Le même Daniel Pennac publie en 2007 une interview de Kreienbühl dans son livre ''Chagrin d'école''.<br />
<br />
== L'Œuvre peint==<br />
<br />
La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de ''tradition'' et de ''modernité''. <br />
<br />
Tradition, car il peint contre tous les courants artistiques de la seconde moitié du {{s-|XX|e}} : se référant plus volontiers à [[Gustave Caillebotte]] ou même à des peintres aujourd'hui considérés comme [[pompier]]s, comme [[Jean-Louis-Ernest Meissonier|Meissonnier]], qu'aux [[Art moderne|modernes]], [[abstraction (art)|abstraits]] ou [[Art conceptuel|conceptuels]]. Mais dans le même temps, ses sujets ne sont pas des meules de foin joliment composées sous un soleil couchant : il peint les constructions contemporaines, comme [[La Défense]], les déchets que produit l'homme, ou encore ses épaves, ce qu'on laisse se perdre... Paquebots autrefois légendaires, hauts lieux de l'industrie abandonnés, etc.<br />
<br />
Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du {{s-|XIX|e}}, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures vinyles - il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années soixante.<br />
<br />
Selon le critique [[Philippe Dagen]], Jürg Kreienbühl {{citation|pourrait être tenu pour le premier hyperréaliste de la peinture parisienne dans les années 1960. Il peut aussi apparaître comme le prédécesseur de ceux qui font aujourd'hui de leur art les moyens d'une chronique sociale et architecturale désenchantée.}}<ref>''[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-978817,0.html Jurg Kreienbühl, peintre]'', par Philippe Dagen, ''Le Monde'', 16 novembre 2007 </ref><br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* ''Jürg Kreienbühl'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1982 {{ISBN|3-85696-005-8}}<br />
* ''Le Monde merveilleux de la Galerie de Zoologie'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1988. Textes de Léonard Ginsburg, Carl Gans, Aurel Schmidt et Jürg Kreienbühl.<br />
* ''Les éléphants sont parmi nous'', musée de Dieppe, 1987<br />
* ''Jürg Kreienbühl, l'œuvre gravé et lithographié 1952-1997'', Roland Plumart, Musée de Gravelines. 1998<br />
* ''Jürg Kreienbühl, Malerei der Leindenschaft / Peinture de la passion'', Freidrich Reinhardt Verlag, Basel, 1998<br />
* ''Chagrin d'école'', [[Daniel Pennac]], 2007 (interview)<br />
<br />
== Note ==<br />
<references /><br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Autres projets<br />
| commons = Category:Jürg Kreienbühl<br />
}}<br />
* [http://musee.ville-isle-adam.fr/index.php?p=900 Exposition au Centre d'art J.H. Lartigue], [[L'Isle-Adam]] (19 novembre 2006 - 19 mars 2007), commissaire de l'exposition [[Jean-Michel Leniaud]]. Voir Jean-Michel Leniaud, "La double métamorphose", dans "Jürg Kreienbühl ou l'envers du décor", L'Îsle-Adam, 2006, np., p. 1.<br />
* [http://www.galerie-blondel.com/selection/Kreienbuhl Jürg Kreienbühl sur le site de la galerie Alain Blondel]<br />
<br />
{{Portail|peinture|Suisse du Nord-Ouest}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Kreienbuhl, Jurg}}<br />
<br />
[[Catégorie:Peintre suisse]]<br />
[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Peintre contemporain]]<br />
[[Catégorie:Peintre réaliste contemporain]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1932]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Bâle]]<br />
[[Catégorie:Décès en 2007]]<br />
[[Catégorie:Personnalité bâloise]]<br />
[[Catégorie:Graveur suisse]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=J%C3%BCrg_Kreienb%C3%BChl&diff=180074809
Jürg Kreienbühl
2013-04-02T06:56:18Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : + Catégorie:Graveur suisse</p>
<hr />
<div>{{à sourcer|date=janvier 2013}}<br />
'''Jürg Kreienbühl''', né à [[Bâle]] le {{Date de naissance|12|août|1932}} et décédé à [[Cormeilles-en-Parisis]] le {{Date de décès|30|octobre|2007}} est un [[Artiste peintre|peintre]] [[suisse]] et [[France|français]].<br />
<br />
== Biographie sommaire ==<br />
<br />
La première formation de Jürg Krienbühl est la [[biologie]]. Pour l'[[ornithologie|ornithologue]] Hans Noll, il parcourt la Suisse à la recherche de milliers de pelotes de réjection de rapaces. En [[1951]], ayant abandonné la voie scientifique, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de [[Bâle]]. <br />
<br />
À la même époque il est employé par une entreprise de peinture en bâtiment où il apprend à peindre des faux marbres et des faux bois. <br />
<br />
=== Les bidonvilles ===<br />
<br />
À sa sortie des Beaux-Arts, il peint des tas d'ordures et des cadavres d'animaux. Un peu extrême pour la Suisse peut-être : la ville de Bâle lui octroie une bourse pour qu'il s'installe en banlieue parisienne, à [[Colombes]], où il peint des cimetières et des décharges d'ordures. La bourse sera prolongée mais finalement, faute d'argent, le peintre devra retourner à Bâle en [[1958]]. Après avoir vendu quelques toiles exposées dans une maison en voie de démolition, il retourne en France et s'établit dans un [[bidonville]] de Bezons où il achète un vieil autobus. Il fait le portrait des habitants du bidonville : Arabes, Gitans, Polonais. En [[1962]] il achète un petit appartement à Argenteuil (et plus tard une maison paysanne à [[Cormeilles-en-Parisis]], ville située près d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]]) et épouse la peintre Suzane Lopata. Son fils Stéphane (le futur peintre Stéphane Belzère) naîtra en 1963. Son atelier est alors une roulotte installée dans un terrain vague de [[Carrières-sur-Seine]]. À la fin des années 1960, début des années 1970, Jürg Kreienbühl peindra notamment en [[Normandie]] et au [[Le Havre|Havre]] tout en revenant à ses bidonvilles de la région parisienne. Il expose à [[Zurich]], [[Berne]] et [[Bâle]].<br />
<br />
En [[1973]] a lieu sa première grande rétrospective au musée des beaux-arts d'Aarau.<br />
<br />
En [[1974]], Kreienbühl peint un « hommage à [[Georges Cuvier|Cuvier]] » au [[Jardin des plantes de Paris|Jardin des Plantes]]. À cette époque, il ira aussi peindre dans le village de [[Hérisson]] (Allier) puis dans une ancienne usine de saints d'église en terre cuite. En [[1976]], il expose à la galerie du Luxembourg (aujourd'hui Galerie Alain Blondel) et à Zurich. Vers la fin des années 1970, les grands bidonvilles qui entourent Paris sont démantelés. Kreienbühl peint alors le paquebot ''France'', la pollution, etc. À La Défense, il peint le monument du sculpteur [[Louis-Ernest Barrias|Barrias]], abandonné sur un terrain vague. Expositions à Bâle, Zurich, [[Neuchâtel]], et à la Galerie Blondel, à Paris.<br />
<br />
=== La Galerie de Zoologie ===<br />
<br />
En [[1982]], il découvre la [[Grande galerie de l'évolution du Muséum national d'histoire naturelle#Histoire de la Galerie|Galerie de Zoologie]] au [[Muséum national d'histoire naturelle|Muséum d'histoire naturelle de Paris]], un lieu monumental, fermé au public depuis des années, complètement laissé à l'abandon. Il y travaillera sans relâche jusqu'à ce qu'une exposition de ses peintures soit organisée au Jardin des Plantes en [[1985]]<ref>Cette exposition fut en fait un guet-apens pour le ministre de tutelle de cet établissement, celui-ci convié au vernissage, découvrit avec stupeur l'état de délabrement d'un lieu dont il y avait la charge. Par la suite ce ministre trouva des fonds pour la rénovation du Muséum.</ref>. La même année, il expose au musée des Beaux-Arts d'Aarau. L'année suivante, il expose au musée d'histoire naturelle de Lausanne ses peintures exécutées à la Galerie de Zoologie. Deux ans plus tard, ce sera au musée d'histoire naturelle de Bâle.<br />
<br />
=== Les années 1990-2000 ===<br />
<br />
À partir des années 1990, il peindra successivement dans la brasserie Warteck à Bâle, au musée d'histoire naturelle de Bâle et dans le jardin du sculpteur [[Bernhard Luginbühl]]. Chaque hiver il rentrera en France se consacrer à l'[[estampe]] - [[taille-douce]] et [[lithographie]]. En France, il peindra aussi autour de Paris, au musée des monuments français, dans le port de [[Dunkerque]] ou autour de la centrale nucléaire de [[Gravelines]].<br />
<br />
En 1998, le musée de l'estampe à Gravelines organise une rétrospective de son œuvre gravé et lithographié.<br />
<br />
En 2001, c'est le [[Centre culturel suisse]], à Paris, qui organise une rétrospective de son œuvre peint. À la même époque, [[Jacques Tardi]] et [[Daniel Pennac]] glissent un portrait de Kreienbühl dans leur album ''La Débauche'' (Gallimard). Le même Daniel Pennac publie en 2007 une interview de Kreienbühl dans son livre ''Chagrin d'école''.<br />
<br />
== L'Œuvre peint==<br />
<br />
La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de ''tradition'' et de ''modernité''. <br />
<br />
Tradition, car il peint contre tous les courants artistiques de la seconde moitié du {{s-|XX|e}} : se référant plus volontiers à [[Gustave Caillebotte]] ou même à des peintres aujourd'hui considérés comme [[pompier]]s, comme [[Jean-Louis-Ernest Meissonier|Meissonnier]], qu'aux [[Art moderne|modernes]], [[abstraction (art)|abstraits]] ou [[Art conceptuel|conceptuels]]. Mais dans le même temps, ses sujets ne sont pas des meules de foin joliment composées sous un soleil couchant : il peint les constructions contemporaines, comme [[La Défense]], les déchets que produit l'homme, ou encore ses épaves, ce qu'on laisse se perdre... Paquebots autrefois légendaires, hauts lieux de l'industrie abandonnés, etc.<br />
<br />
Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du {{s-|XIX|e}}, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures vinyles - il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années soixante.<br />
<br />
Selon le critique [[Philippe Dagen]], Jürg Kreienbühl {{citation|pourrait être tenu pour le premier hyperréaliste de la peinture parisienne dans les années 1960. Il peut aussi apparaître comme le prédécesseur de ceux qui font aujourd'hui de leur art les moyens d'une chronique sociale et architecturale désenchantée.}}<ref>''[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-978817,0.html Jurg Kreienbühl, peintre]'', par Philippe Dagen, ''Le Monde'', 16 novembre 2007 </ref><br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* ''Jürg Kreienbühl'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1982 {{ISBN|3-85696-005-8}}<br />
* ''Le Monde merveilleux de la Galerie de Zoologie'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1988. Textes de Léonard Ginsburg, Carl Gans, Aurel Schmidt et Jürg Kreienbühl.<br />
* ''Les éléphants sont parmi nous'', musée de Dieppe, 1987<br />
* ''Jürg Kreienbühl, l'œuvre gravé et lithographié 1952-1997'', Roland Plumart, Musée de Gravelines. 1998<br />
* ''Jürg Kreienbühl, Malerei der Leindenschaft / Peinture de la passion'', Freidrich Reinhardt Verlag, Basel, 1998<br />
* ''Chagrin d'école'', [[Daniel Pennac]], 2007 (interview)<br />
<br />
== Note ==<br />
<references /><br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Autres projets<br />
| commons = Category:Jürg Kreienbühl<br />
}}<br />
* [http://musee.ville-isle-adam.fr/index.php?p=900 Exposition au Centre d'art J.H. Lartigue], [[L'Isle-Adam]] (19 novembre 2006 - 19 mars 2007), commissaire de l'exposition [[Jean-Michel Leniaud]]. Voir Jean-Michel Leniaud, "La double métamorphose", dans "Jürg Kreienbühl ou l'envers du décor", L'Îsle-Adam, 2006, np., p. 1.<br />
* [http://www.galerie-blondel.com/selection/Kreienbuhl Jürg Kreienbühl sur le site de la galerie Alain Blondel]<br />
<br />
{{Portail|peinture|Suisse du Nord-Ouest}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Kreienbuhl, Jurg}}<br />
<br />
[[Catégorie:Peintre suisse]]<br />
[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Peintre contemporain]]<br />
[[Catégorie:Peintre réaliste contemporain]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1932]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Bâle]]<br />
[[Catégorie:Décès en 2007]]<br />
[[Catégorie:Personnalité bâloise]]<br />
[[Catégorie:Graveur suisse]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=St%C3%A9phane_Braunschweig&diff=117608475
Stéphane Braunschweig
2013-01-02T08:27:46Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : + Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur</p>
<hr />
<div>'''Stéphane Braunschweig''' est un [[metteur en scène]] français né en [[1964]] à [[Paris]]. <br />
<br />
Après des études de philosophie à l'[[École normale supérieure lettres et sciences humaines|École normale supérieure de Saint-Cloud]], il rejoint en 1987 l’École du [[Théâtre national de Chaillot]] dirigée par [[Antoine Vitez]], où il reçoit une formation théâtrale pendant trois ans. Puis il fonde sa première compagnie, le Théâtre-Machine. En 1991, il reçoit le prix de la révélation théâtrale du Syndicat de la critique pour sa trilogie intitulée ''Les Hommes de neige''. <br />
<br />
Il a été le premier directeur du Centre dramatique national/Orléans-Loiret-Centre de [[1993]] à juin [[1998]].<br />
<br />
Puis il est nommé directeur du [[Théâtre national de Strasbourg]] et de l'École Supérieure du TNS du {{date|1|juillet|2000}} au {{date|30|juin|2008}}. Il y fonde la revue [[outrescène]] en 2003.<br />
<br />
À compter du {{date|1|janvier|2009}}, il devient artiste associé au [[Théâtre national de la Colline]] dont il prend la direction, à la suite d'[[Alain Françon]], en janvier [[2010]].<br />
<br />
== Théâtre ==<br />
* [[1988 au théâtre|1988]] : ''[[Woyzeck]]'' de [[Georg Büchner]], Festival du Jeune Théâtre d'[[Alès]]<br />
* [[1989 au théâtre|1989]] : ''[[Tambours dans la nuit]]'' de [[Bertold Brecht]], Festival du Jeune Théâtre d'[[Alès]] <br />
* [[1991 au théâtre|1991]] : ''Les Hommes de neige'', trilogie, [[Théâtre de Gennevilliers]] :<br />
** [[1991 au théâtre|1991]] : ''[[Woyzeck]]'' de [[Georg Büchner]]<br />
** [[1991 au théâtre|1991]] : ''[[Tambours dans la nuit]]'' de [[Bertold Brecht]]<br />
** [[1991 au théâtre|1991]] : ''Don Juan revient de guerre'' d’[[Ödön von Horvath]]<br />
* [[1991 au théâtre|1991]] : ''[[Ajax (Sophocle)|Ajax]]'' de [[Sophocle]], Dijon, Strasbourg, [[Théâtre de Gennevilliers]], [[Festival d'Automne à Paris]]<br />
* [[1992 au théâtre|1992]] : ''[[La Cerisaie]]'' d'[[Anton Tchekhov]], Orléans, [[Théâtre de Gennevilliers]], [[Festival d'Automne à Paris]], tournées en France et à [[Moscou]]<br />
* [[1993 au théâtre|1993]] : ''[[Le Docteur Faustus|Docteur Faustus]]'' d'après [[Thomas Mann]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]] <br />
* [[1993 au théâtre|1993]] : ''[[Le Conte d'hiver]]'' de [[William Shakespeare]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]] <br />
* [[1994 au théâtre|1994]] : ''[[Amphitryon (Kleist)|Amphitryon]]'' d'[[Heinrich Von Kleist]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]], [[Festival d'Avignon]], [[Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet]]<br />
* [[1994 au théâtre|1994]] : ''Paradis verrouillé'' d'après ''Sur le théâtre de marionnettes'' et ''Fragments de Penthésilée'' d'[[Heinrich Von Kleist]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]], [[Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet]]<br />
* [[1995 au théâtre|1995]] : ''Franziska'' de [[Frank Wedekind]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]]<br />
* [[1995 au théâtre|1996]] : ''[[Peer Gynt]]'' d'[[Henrik Ibsen]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]], [[Festival d'Automne à Paris]] [[Théâtre de Gennevilliers]]<br />
* [[1997 au théâtre|1997]] : ''[[Mesure pour mesure|Measure for measure]]'' de [[William Shakespeare]], [[Festival international d'Édimbourg]] <br />
* [[1997 au théâtre|1997]] : ''[[Dans la jungle des villes (théâtre)|Dans la jungle des villes]]'' de [[Bertolt Brecht]], [[Centre national de création d'Orléans|Centre dramatique national d'Orléans]], [[Théâtre national de la Colline]], [[Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet]]<br />
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Le Marchand de Venise]]'' de [[William Shakespeare]], [[Théâtre des Bouffes du Nord]] <br />
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Le Marchand de Venise|Il mercante di Venezia]]'' de [[William Shakespeare]], [[Piccolo Teatro]]<br />
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Woyzeck]]'' de [[Georg Büchner]], Bayerisches Staatsschauspiel [[Munich]]<br />
<br />
=== [[Théâtre national de Strasbourg]] ===<br />
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''[[Woyzeck]]'' de [[Georg Büchner]]<br />
* [[2001 au théâtre|2001]] : ''[[Prométhée enchaîné]]'' d'[[Eschyle]]<br />
* [[2001 au théâtre|2001]] : ''L'Exaltation du labyrinthe'' d'[[Olivier Py]]<br />
* [[2001 au théâtre|2001]] : ''[[La Mouette (Tchekhov)|La Mouette]]'' d'[[Anton Tchekhov]]<br />
* [[2002 au théâtre|2002]] : ''La Famille Schroffenstein'' d'[[Heinrich von Kleist]]<br />
* [[2003 au théâtre|2003]] : ''[[Les Revenants (pièce de théâtre)|Les Revenants]]'' d'[[Henrik Ibsen]], en allemand, ''Gespenster''<br />
* [[2003 au théâtre|2003]] : ''[[Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux|Le Misanthrope]]'' de [[Molière]]<br />
* [[2005 au théâtre|2005]] : ''[[Brand (Ibsen)|Brand]]'' d'[[Henrik Ibsen]]<br />
* [[2006 au théâtre|2006]] : ''Vêtir ceux qui sont nus'' de [[Luigi Pirandello]] <br />
* [[2006 au théâtre|2006]] : ''L'enfant rêve'' d'[[Hanokh Levin]] <br />
* [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Les Trois Sœurs]]'' d'[[Anton Tchekhov]] <br />
* [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Tartuffe]]'' de [[Molière]] <br />
<br />
=== [[Théâtre national de la Colline]] ===<br />
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''[[Rosmersholm]]'' d'[[Henrik Ibsen]]<br />
* [[2009 au théâtre|2009]] : ''[[Une maison de poupée]]'' d'[[Henrik Ibsen]]<br />
* [[2010 au théâtre|2010]] : ''Lulu'' de [[Frank Wedekind]]<br />
* [[2011 au théâtre|2011]] : ''Je disparais'' d'[[Arne Lygre]]<br />
* [[2011 au théâtre|2011]] : ''Tage unter (Jours souterrains)'' d'[[Arne Lygre]], en allemand, Festspiele [[Berlin]], [[2012 au théâtre|2012]] : [[Théâtre national de la Colline]]<br />
* [[2012 au théâtre|2012]] : ''[[Six personnages en quête d'auteur]]'' de [[Luigi Pirandello]], création en juillet 2012 au Festival d'Avignon<br />
<br />
== Opéra ==<br />
* [[1992 au théâtre|1992]] : ''Le Chevalier imaginaire'' de [[Philippe Fénelon]], [[Théâtre du Châtelet]] <br />
* [[1993 au théâtre|1993]] : ''[[Le Château de Barbe-Bleue]]'' de [[Béla Bartók]]<br />
* [[1995 au théâtre|1995]] : ''[[Fidelio]]'' de [[Beethoven]], [[Staatsoper de Berlin]], [[Théâtre du Châtelet]], [[Jérusalem]], [[Fenice]] [[Venise]] <br />
* [[1996 au théâtre|1996]] : ''[[Jenufa]]'' de [[Leos Janácek]], [[Théâtre du Châtelet]] en [[2003 au théâtre|2003]]<br />
* [[1995 au théâtre|1995]] : ''La Rosa de Ariadna'' de [[Gualtiero Dazzi]], [[Festival Musica]] [[Strasbourg]], [[Orléans]], [[Lille]], [[Berlin]], [[Anvers]]<br />
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Rigoletto]]'' de [[Giuseppe Verdi]], [[La Monnaie|Opéra de la Monnaie de Bruxelles]], [[Opéra de Lausanne]] en mars [[2000 au théâtre|2000]], Venise en [[2001 au théâtre|2001]]<br />
* [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[La Flûte enchantée]]'' de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Festival d’Aix-en-Provence]], [[Lausanne]], [[Padoue]], [[Venise]], [[Bobigny]] et [[Rouen]] saison [[1999 au théâtre|1999]]-[[2000 au théâtre|2000]], [[Opéra de Lyon]] et [[Festival d’Aix-en-Provence]] en [[2001 au théâtre|2001]], [[Opéra de Lyon]] en [[2004 au théâtre|2004]]<br />
* [[2000 au théâtre|2000]] : ''L’Affaire Makropoulos'' de [[Leos Janácek]], [[Festival d’Aix-en-Provence]], [[La Monnaie|Opéra de la Monnaie de Bruxelles]]<br />
* [[2002 au théâtre|2002]] : ''[[Elektra (opéra)|Elektra]]'' de [[Richard Strauss]], [[Opéra du Rhin]], [[La Monnaie|Opéra de la Monnaie de Bruxelles]], opéra de [[Rouen]] en mars [[2005 au théâtre|2005]]<br />
* [[2003 au théâtre|2003]] : ''[[Wozzeck]]'' d'[[Alban Berg]], [[Festival d’Aix-en-Provence]], [[Opéra de Lyon]] en octobre [[2003 au théâtre|2003]], Agora de [[Lisbonne]] en janvier [[2007 au théâtre|2007]], Wiener Festwochen, Theater an der Wien, Vienne, 2010<br />
* [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[Der Ring des Nibelungen|Le Ring]]'' de [[Richard Wagner]], [[Festival d’Aix-en-Provence]] de [[2006 au théâtre|2006]] à [[2009 au théâtre|2009]]<br />
** [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[L'Or du Rhin]]'' <br />
** [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[La Walkyrie]]'' <br />
** [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Siegfried (opéra)|Siegfried]]<br />
** [[2009 au théâtre|2009]] : ''[[Le Crépuscule des dieux (opéra)|Le Crépuscule des dieux]]''<br />
* [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Don Carlos (opéra)]]'' de [[Giuseppe Verdi]], [[La Scala]]<br />
* [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Jenufa]]'' de [[Leos Janácek]], [[Scala de Milan]]<br />
* [[2010 au théâtre|2010]] : ''[[Pelléas et Mélisande]]'' de [[Claude Debussy]], [[Théâtre national de l'Opéra-Comique]]<br />
* [[2011 au théâtre|2011]] : ''[[Idoménée (opéra)]]'', [[Théâtre des Champs-Élysées]]<br />
* [[2012 au théâtre|2012]] : ''[[Der Ferne Klang]]''de [[Franz Schreker]], [[Opéra du Rhin]]<br />
* [[2013 au théâtre|2013]] : ''[[Don Giovanni]]'' de [[Mozart]], [[Théâtre des Champs-Élysées]]<br />
<br />
== Auteur ==<br />
* [[2007]] : ''Petites portes, grands paysages'', [[Actes Sud]]<br />
<br />
== Prix et récompenses ==<br />
* [[1991]] : [[Prix de la révélation théâtrale de l'année du Syndicat de la critique]] pour ''Les Hommes de neige''<br />
* [[2005]] : [[Prix Georges-Lerminier du Syndicat de la critique]] pour ''Brand'' <br />
* [[2009]] : [[Prix Georges-Lerminier du Syndicat de la critique]] pour ''[[Tartuffe]]''<br />
<br />
== Références ==<br />
* [http://www.colline.fr/fr/auteur/stephane-braunschweig] Biographie de Stéphane Braunschweig sur le site du [[Théâtre national de la Colline]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* [http://www.colline.fr/spectacle/rosmersholm Rosmersholm]au Théâtre national de La Colline (2009)<br />
* [http://www.colline.fr/spectacle/une-maison-de-poupee Une maison de poupée]au Théâtre national de La Colline (2009)<br />
* [http://www.colline.fr/spectacle/lulu Lulu]au Théâtre national de La Colline (2010)<br />
* [http://www.colline.fr/spectacle/je-disparais Je disparais]au Théâtre national de La Colline (2011)<br />
* [http://www.colline.fr/fr/spectacle/tage-unter Tage unter]au Théâtre national de La Colline (2012)<br />
* [http://www.colline.fr/fr/spectacle/six-personnages-en-quete-dauteur Six personnages en quête d'auteur]au Théâtre national de La Colline (2012) <br />
* [http://www.colline.fr/fr/outrescene/presentation Revue OutreScène]<br />
* {{Imdb name|2970157}} <br />
<br />
{{Portail|théâtre|opéra}}<br />
{{DEFAULTSORT:Braunschweig, Stephane}}<br />
<br />
[[Catégorie:Naissance en 1964]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Paris]]<br />
[[Catégorie:Metteur en scène français]]<br />
[[Catégorie:Metteur en scène de spectacle lyrique]]<br />
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud-Lyon]]<br />
[[Catégorie:Directeur de théâtre français]]<br />
[[Catégorie:Professeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique]]<br />
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587313
Henri Loyrette
2012-12-09T12:44:31Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : ± Catégorie:Conservateur ou président du musée du Louvre->Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]] {{France}}.<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =[[France|français]] {{France}}<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette est diplômé d’enseignement supérieur en histoire. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] par le gouvernement français ; il remplace alors [[Pierre Rosenberg]]. Henri Loyrette est également président du conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet du [[Louvre Abou Dabi]].<br />
<br />
== Œuvre ==<br />
{{…}}<br />
* ''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
* ''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
* ''Degas'', Fayard, 1990<br />
* ''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
* ''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
* ''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
* ''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Source ==<br />
* [http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
{{Portail|musées|art}}<br />
<br />
{{Autorité|PND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Dirigeant du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Pensionnaire de la Villa Médicis]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]<br />
<br />
[[en:Henri Loyrette]]<br />
[[es:Henri Loyrette]]<br />
[[tr:Henri Loyrette]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098971
Bernard Rogel
2012-10-27T15:58:07Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : + Catégorie:Commandeur de l'ordre du Mérite maritime</p>
<hr />
<div>{{homon|Rogel}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom = [[Fichier:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| nom autre = <br />
| image = Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| taille image = <br />
| légende = <br />
| surnom = <br />
| naissance date = {{date|5|janvier|1956}}<br />
| naissance lieu = [[Brest]], [[Finistère]]<br />
| décès date = <br />
| décès lieu = <br />
| âge au décès =<br />
| origine = [[France|Français]]<br />
| allégeance = {{France}}<br />
| grade = [[Amiral]]<br />
| arme = {{Marine nationale française}}<br />
| début de carrière = [[1976]]<br />
| fin de carrière = <br />
| conflit = <br />
| commandement = [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faits d'armes =<br />
| distinctions = [[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National de la Légion d'honneur<br />
[[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National du Mérite<br />
[[Fichier:Ordre du Merite maritime Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre du Mérite maritime<br />
| hommages = <br />
| autres fonctions = <br />
| famille = <br />
| signature =<br />
| emblème =<br />
| liste =<br />
}}<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[officier de marine]] [[France|français]]. [[Amiral]], il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Bernard Rogel entre à l'[[École navale]] en 1976. Il est d'abord affecté sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins ; en 1989, il obtient le brevet d'atomicien à Cherbourg<ref name="BioOfficielle">[http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie officielle sur le site du ministère de la Défense]</ref>.<br />
<br />
Il prend le commandement des [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) de 1990 à 1992<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, avec une responsabilité particulière sur l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il est admis comme élève du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris (1994)<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il devient alors commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable'' (1996)<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Il travaille ensuite à l'état-major des armées, en tant qu'adjoint « Mer » du chef de cabinet du chef d'état-major (de janvier 1998 à avril 2000)<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Il reprend un commandement d'avril 2000 à décembre 2001, sur le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles, puis rejoint l'état-major de l'amiral commandant la [[Force océanique stratégique|FOST]] (janvier 2002), où il est chef de la division « Conduite des opérations », puis chef d'état-major<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]] pendant l'année universitaire 2003-2004, il rejoint ensuite l'[[Président de la République française|Élysée]] comme adjoint au chef d’état-major particulier du [[Nicolas Sarkozy|Président de la République]], chargé des dossiers nucléaire et maritime et du suivi des opérations militaires extérieures<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]], puis sous-chef d’état-major « Opérations » à l'état-major des armées (EMA) dirigeant pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l'EMA<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine et est élevé aux rang et appellation d'amiral à la même date<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024248814 Décret du 24 juin 2011]</ref>. <br />
<br />
L'amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 3 juin 2011], Officier par décret du 14 juillet 2006</ref>, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe « Sous-marins » (il totalise {{unité|27000|heures}} de plongée) et récipiendaire de nombreuses décorations étrangères<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
==Décorations==<br />
=== Décorations françaises ===<br />
* [[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
* [[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
* [[Fichier:Ordre du Merite maritime Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre du Mérite maritime<br />
* [[Fichier:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|80px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[Fichier:Brazil_Order_of_Naval_Merit.jpg|80px]] Grand officier du Mérite Naval (Brésil)<br />
* [[Fichier:Ordine_al_merito_melitense_BAR.svg|80px]] Grand officier avec Épées pro Merito Melitens de l'Ordre de Malte<br />
* [[Fichier:US_Legion_of_Merit_Commander_ribbon.png|80px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[Fichier:CIV Ribbon bar of the National Order of the Republic of the Ivory Coast.gif|80px]] Commandeur de l'Ordre National de Cote d'Ivoire<br />
* [[Fichier:Ordre national du Tchad - officier.svg|80px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[Fichier:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|80px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Lien externe ===<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Brest]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre du Mérite maritime]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098970
Bernard Rogel
2012-10-27T11:45:15Z
<p>Remi Mathis: Reprise de copyvio + ajouts sources</p>
<hr />
<div>{{homon|Rogel}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom = [[Fichier:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| nom autre = <br />
| image = Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| taille image = <br />
| légende = <br />
| surnom = <br />
| naissance date = {{date|5|janvier|1956}}<br />
| naissance lieu = [[Brest]], [[Finistère]]<br />
| décès date = <br />
| décès lieu = <br />
| âge au décès =<br />
| origine = [[France|Français]]<br />
| allégeance = {{France}}<br />
| grade = [[Amiral]]<br />
| arme = {{Marine nationale française}}<br />
| début de carrière = [[1976]]<br />
| fin de carrière = <br />
| conflit = <br />
| commandement = [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faits d'armes =<br />
| distinctions = [[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National de la Légion d'honneur<br />
[[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National du Mérite<br />
[[Fichier:Ordre du Merite maritime Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre du Mérite maritime<br />
| hommages = <br />
| autres fonctions = <br />
| famille = <br />
| signature =<br />
| emblème =<br />
| liste =<br />
}}<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[officier de marine]] [[France|français]]. [[Amiral]], il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Bernard Rogel entre à l'[[École navale]] en 1976. Il est d'abord affecté sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins ; en 1989, il obtient le brevet d'atomicien à Cherbourg<ref name="BioOfficielle">[http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie officielle sur le site du ministère de la Défense]</ref>.<br />
<br />
Il prend le commandement des [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) de 1990 à 1992<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, avec une responsabilité particulière sur l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il est admis comme élève du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris (1994)<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Il devient alors commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable'' (1996)<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Il travaille ensuite à l'état-major des armées, en tant qu'adjoint « Mer » du chef de cabinet du chef d'état-major (de janvier 1998 à avril 2000)<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Il reprend un commandement d'avril 2000 à décembre 2001, sur le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles, puis rejoint l'état-major de l'amiral commandant la [[Force océanique stratégique|FOST]] (janvier 2002), où il est chef de la division « Conduite des opérations », puis chef d'état-major<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
Auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]] pendant l'année universitaire 2003-2004, il rejoint ensuite l'[[Président de la République française|Élysée]] comme adjoint au chef d’état-major particulier du [[Nicolas Sarkozy|Président de la République]], chargé des dossiers nucléaire et maritime et du suivi des opérations militaires extérieures<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]], puis sous-chef d’état-major « Opérations » à l'état-major des armées (EMA) dirigeant pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l'EMA<ref name="BioOfficielle" />. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine et est élevé aux rang et appellation d'amiral à la même date<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024248814 Décret du 24 juin 2011]</ref>. <br />
<br />
L'amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 3 juin 2011], Officier par décret du 14 juillet 2006</ref>, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe « Sous-marins » (il totalise {{unité|27000|heures}} de plongée) et récipiendaire de nombreuses décorations étrangères<ref name="BioOfficielle" />.<br />
<br />
==Décorations==<br />
=== Décorations françaises ===<br />
* [[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
* [[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre National du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
* [[Fichier:Ordre du Merite maritime Commandeur ribbon.svg|80px]] Commandeur de l'Ordre du Mérite maritime<br />
* [[Fichier:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|80px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[Fichier:Brazil_Order_of_Naval_Merit.jpg|80px]] Grand officier du Mérite Naval (Brésil)<br />
* [[Fichier:Ordine_al_merito_melitense_BAR.svg|80px]] Grand officier avec Épées pro Merito Melitens de l'Ordre de Malte<br />
* [[Fichier:US_Legion_of_Merit_Commander_ribbon.png|80px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[Fichier:CIV Ribbon bar of the National Order of the Republic of the Ivory Coast.gif|80px]] Commandeur de l'Ordre National de Cote d'Ivoire<br />
* [[Fichier:Ordre national du Tchad - officier.svg|80px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[Fichier:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|80px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Lien externe ===<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Brest]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098951
Bernard Rogel
2012-09-21T09:54:32Z
<p>Remi Mathis: lien</p>
<hr />
<div>{{homon|Rogel}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom = [[Fichier:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| nom autre = <br />
| image = Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| taille image = <br />
| légende = <br />
| surnom = <br />
| naissance date = {{date|5|janvier|1956}}<br />
| naissance lieu = [[Brest]], [[Finistère]]<br />
| décès date = <br />
| décès lieu = <br />
| âge au décès =<br />
| origine = [[France|Français]]<br />
| allégeance = {{France}}<br />
| grade = [[Amiral]]<br />
| arme = {{Marine nationale française}}<br />
| début de carrière = [[1976]]<br />
| fin de carrière = <br />
| conflit = <br />
| commandement = [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faits d'armes =<br />
| distinctions = [[Commandeur de la Légion d'honneur]]</br>Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommages = <br />
| autres fonctions = <br />
| famille = <br />
| signature =<br />
| emblème =<br />
| liste =<br />
}}<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[officier de marine]] [[France|français]]. [[Amiral]], il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint « Mer » du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles. En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la [[Force océanique stratégique|FOST]], où il sert successivement en tant que chef de la division « Conduite des opérations », puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le {{1er}} septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major « Opérations » à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine. L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe « Sous-marins » (il totalise {{unité|27000|heures}} de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Fichier:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[Fichier:US_Legion_of_Merit_Commander_ribbon.png|106px]]<br />
|[[Fichier:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]]<br />
|[[Fichier:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
=== Intitulés ===<br />
* [[Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Fichier:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[Fichier:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[Fichier:US_Legion_of_Merit_Commander_ribbon.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[Fichier:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[Fichier:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
<br />
== Annexes ==<br />
=== Sources et bibliographie ===<br />
{{...}}<br />
<br />
=== Lien externe ===<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
<br />
[[Catégorie:Amiral français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Brest]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587311
Henri Loyrette
2012-06-24T17:18:26Z
<p>Remi Mathis: + autorités</p>
<hr />
<div>{{Infobox Biographie<br />
|nom =Henri Loyrette<br />
|image =<br />
|légende =<br />
|date de naissance={{date|31|mai|1952}}<br />
|lieu de naissance=[[Neuilly-sur-Seine]] {{France}}.<br />
|date de décès = <br />
|lieu de décès = <br />
|nationalité =[[France|français]] {{France}}<br />
|profession =Conservateur du patrimoine<br />
|hommage =<br />
|ascendants = <br />
|conjoint =<br />
|descendant =<br />
}}<br />
<br />
'''Henri Loyrette''', né le {{Date|31|mai|1952}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et [[historien de l'art]] français.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Fils de l'avocat d'affaires [[Gide Loyrette Nouel|Jean Loyrette]], Henri Loyrette est diplômé d’enseignement supérieur en histoire. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] par le gouvernement français ; il remplace alors [[Pierre Rosenberg]]. Henri Loyrette est également président du conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet du [[Louvre Abou Dabi]].<br />
<br />
== Œuvre ==<br />
{{…}}<br />
* ''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
* ''Degas inédit'', Actes des "Rencontres de l'Ecole du Louvre" (direction scientifique de l'ouvrage) Éditions École du Louvre/la Documentation rançaise, 1989<br />
* ''Degas'', Fayard, 1990<br />
* ''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994<br />
* ''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
* ''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
* ''L'art de monter dans l’échelle sociale(2004)<br />
<br />
== Source ==<br />
* [http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
{{Portail|musées|art}}<br />
<br />
{{Autorité|PND=124154263|LCCN=n/85/027926|VIAF=68932237|SELIBR= |BNF=11913532s}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Conservateur ou président du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]<br />
<br />
[[en:Henri Loyrette]]<br />
[[es:Henri Loyrette]]<br />
[[tr:Henri Loyrette]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098938
Bernard Rogel
2012-06-04T18:46:55Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : ± Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite->Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite</p>
<hr />
<div>{{homon|Rogel}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =<br />
| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
| arme =[[Marine nationale (France)|Marine]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1976]]<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]]<br />
|[[File:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
==Sources==<br />
{{Références|colonnes=1}}<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
Ce document provient de [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&oldid=74248676].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098937
Bernard Rogel
2012-06-04T18:45:18Z
<p>Remi Mathis: + ruban en svg</p>
<hr />
<div>{{homon|Rogel}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
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| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
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| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]]<br />
|[[File:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Ordre de la reconnaissance centrafricaine - chevalier.svg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
==Sources==<br />
{{Références|colonnes=1}}<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
Ce document provient de [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&oldid=74248676].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098935
Bernard Rogel
2012-05-01T14:45:53Z
<p>Remi Mathis: cat</p>
<hr />
<div>{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =<br />
| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
| arme =[[Marine nationale (France)|Marine]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1976]]<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]]<br />
|[[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
==Sources==<br />
{{Références|colonnes=1}}<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
Ce document provient de [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&oldid=74248676].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Chef d'état-major de la marine française]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Mbdortmund/Kondolenzliste&diff=102435536
Benutzer:Mbdortmund/Kondolenzliste
2012-04-24T17:04:31Z
<p>Remi Mathis: Kondolenz</p>
<hr />
<div>''Mbdortmund ist am 17. April 2012 gestorben. <small>Todesanzeige in den Ruhr-Nachrichten vom 21. April 2012.</small>''<br />
<br />
''Er stieß im Juni 2005 zu uns und für mich zählte er zu den Urgesteinen der Wikipedia. Leider habe ich ihn nur einmal persönlich getroffen, er war jedoch für mich in der Wikipedia und auf Wikimedia Commons immer präsent, auch seine Mitarbeit im Support-Team war für uns alle sehr wichtig. Seine Artikel und Fotos werden bleiben und uns an ihn erinnern.'' ([[Benutzer:Raymond|Raymond]])<br /><br />
<br />
* [http://waz.magazin.magazin.kinder.trauer.de/Mathias-Bigge/Kondolenzbuch/526620.html Online-Kondolenzbuch]<br />
* [http://fs98-schach.de/fsvaktuell.html „Unser schlauer Freund ist tot“ – Nachruf des Schachvereins FS98 Dortmund]<br />
* [[Benutzer Diskussion:Grillenwaage#Embedo|Nachruf in der Grillenwaage]] ([http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer_Diskussion:Grillenwaage&oldid=102408469#Embedo Perma])<br />
<br />
== Kondolenzliste ==<br />
* — [[Benutzer:Raymond|Raymond]] [[Benutzer Diskussion:Raymond|<sup>Disk.</sup>]] 17:27, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --&nbsp;<small>[[Benutzer:Inkowik|Inkowik]]</small> 17:29, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Stefan64|Stefan64]] ([[Benutzer Diskussion:Stefan64|Diskussion]]) 17:30, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Lutheraner|Lutheraner]] ([[Benutzer Diskussion:Lutheraner|Diskussion]]) 17:30, 22. Apr. 2012 (CEST) Ruhe in Frieden!<br />
* --[[Benutzer:Jivee Blau|Jivee Blau]] 17:34, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Southpark|southpark]] 17:39, 22. Apr. 2012 (CEST) ****<br />
* --[[Benutzer:JD|JD]] [[Benutzer Diskussion:JD|{æ}]] 17:42, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hubertl|Hubertl]] 17:44, 22. Apr. 2012 (CEST) Ich bin tief getroffen.<br />
* --[[Benutzer:TheK|TheK]] 17:45, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Aalfons|Aalfons]] ([[Benutzer Diskussion:Aalfons|Diskussion]]) 17:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Snotty|snotty]] [[Benutzer Diskussion:Snotty|diskussnot]] 17:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Darina|darina]] ([[Benutzer Diskussion:Darina|Diskussion]]) 17:48, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Sir James|Sir James]] ([[Benutzer Diskussion:Sir James|Diskussion]]) 17:48, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Schraubenbürschchen|Schraubenbürschchen]] ([[Benutzer Diskussion:Schraubenbürschchen|Diskussion]]) 17:49, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* ... --[[Benutzer Diskussion:Herr von Quack und zu Bornhöft|Björn]] 17:49, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Es kommt immer unerwartet und immer zu früh. --[[Benutzer:Wahrerwattwurm|Wwwurm]] [[Benutzer Diskussion:Wahrerwattwurm|<small>Mien Klönschnack</small>]] 17:54, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[File:Benno-Elkan-DSC 0037.JPG |thumb|right|R. I. P.]]Mbdortmund war für Wikipedia wie gemacht. Schon lange vorher kannte ich ihn aus dem [[SELFHTML]]-Forum, wo er ebenso intelligent, ausgeglichen und kompetent agierte. Ich bildete mir immer ein, ihn 2004 auf einem SELF-Treffen erstmals zur Mitarbeit in Wikipedia eingeladen zu haben und deshalb „schuld“ zu sein, daß er zu uns stieß. Als dies 2005 endlich geschah, trug er wunderbare, kompetente Texte zur Literatur und Kultur und qualitätsvolle Bilder bei. Er war maßgeblich beteiligt an der Entwicklung von Qualitätsstandards für literarische Werke, und er war Admin auf Commons und Mitarbeiter im Support-Team. Seine Klugheit, sein kritischer Blick, seine Schreibe und sein Auge – er wird mir unendlich fehlen. Sein Tod reißt ein Loch in Wikipedia. --[[Benutzer:Elya|elya]] ([[Benutzer Diskussion:Elya|Diskussion]]) 17:55, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Felix König|Felix König]] [[Benutzer Diskussion:Felix König|✉]] 17:56, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* (from his Commons work) --[[User:Herbythyme|<font color="green">Herby</font>]] <b><sup><small><span style="color:#90F">[[User talk:Herbythyme|talk thyme]]</span></small></sup></b> 17:57, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Oceancetaceen|Oceancetaceen]] ([[Benutzer Diskussion:Oceancetaceen|Diskussion]]) 17:59, 22. Apr. 2012 (CEST) :( viel Kraft der Familie<br />
* -- [[Benutzer:Perrak|Perrak]] ([[Benutzer Diskussion:Perrak|Disk]]) 18:00, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:MarcoAurelio|MarcoAurelio]] ([[Benutzer Diskussion:MarcoAurelio|Diskussion]]) 18:01, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*Zu früh verstorben - Er ist nun in einer besseren Welt und schaut von oben herunter auf uns und kann über das Alles milde lächeln. Mit stillem Gruß--[[Benutzer:Bene16|Bene16]] ([[Benutzer Diskussion:Bene16|Diskussion]]) 18:02, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Ich bin fassungslos. Ich habe ihn als sehr angenehmen und kompetenten Gesprächspartner kennen gelernt. Meine Gedanken sind bei seiner Frau und seinen Kindern. [[Benutzer:Morty|morty]] ([[Benutzer Diskussion:Morty|Diskussion]])<br />
*[[Benutzer:TBloemink|TBloemink]] ([[Benutzer Diskussion:TBloemink|Diskussion]]) 18:05, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Paramecium|Paramecium]] ([[Benutzer Diskussion:Paramecium|Diskussion]]) 18:06, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
[[Datei:Do-Bittermark 2719.JPG|miniatur|<small><small>Foto: Mbdortmund</small></small>]]<br />
* --[[Benutzerin:Itti|Itti]] 18:06, 22. Apr. 2012 (CEST), Sehr erschüttert habe ich von seinem Tod gelesen. Die Zusammenarbeit mit ihm am Benno Elkan Artikel hat mir viel Freude gemacht. Mein Mitgefühl an die Angehörigen.<br />
* --[[Benutzer:Itu|Itu]] ([[Benutzer Diskussion:Itu|Diskussion]]) 18:07, 22. Apr. 2012 (CEST) &nbsp; Kann sagen, dass ich grade wirklich leicht fassungslos bin. Habe Mbdortmund zumindest einmal auch persönlich getroffen. Halte seinen Tod für einen Verlust auch für die Wikipeda&commons. R.I.P.<br />
* --[[User:Carschten|ka]][[BD:karstn|ʁs]][[User:Carschten/Bewertung|tn]] 18:07, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Smial|smial]] ([[Benutzer Diskussion:Smial|Diskussion]]) 18:09, 22. Apr. 2012 (CEST) Ich kann nichts sagen.<br />
* --<span style="text-shadow:gray 0.1em 0.1em 0.2em; class=texhtml">[[Benutzer:Ralf Roletschek|Marcela]]</span> [[Bild:Miniauge2.gif]] 18:15, 22. Apr. 2012 (CEST) verdammt :-(<br />
* <span style="font-size:0.4em;">[[Benutzer Diskussion:Liesel|lie]][[Benutzer :Liesel|sel]]</span> Schreibsklave<sup>®</sup> 18:16, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[user:aka|aka]] 18:17, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Polarlys|Polarlys]] ([[Benutzer Diskussion:Polarlys|Diskussion]]) 18:18, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:César|César]] ([[Benutzer Diskussion:César|Diskussion]]) 18:19, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[User:Waithamai|Waitha]][[User talk:Waithamai|<span style="color:#417DC1">mai</span>]] 18:19, 22. Apr. 2012 (CEST) :(<br />
* --[[User:Lukas²³|Lukas²³]]<span style="font-family:comic sans ms;"> <sub>[[BD:Lukas²³|reden?]] </sub><sup>[[User:Lukas²³/Bewertung|bewerten?]]</sup><small>[[P:Basketball|oder dribbeln?]] [[WP:JWP| →JWPs]]</small></span> 18:20, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:-jkb-|-jkb-]] 18:22, 22. Apr. 2012 (CEST) - habe ihn sehr geschätzt<br />
* --[[Benutzer:Krd|Krd]] 18:23, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Mein Mitgefühl den Hinterbliebenen. R.I.P. -- [[Benutzer:Jo Atmon|Jo Atmon]] <small>[[Benutzer Diskussion:Jo Atmon|Tell me!]]</small> 18:27, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Lady Whistler|Lady Whistler]] 18:28, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Vanellus|Vanellus]] 18:30, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hans J. Castorp|Hans Castorp]] ([[Benutzer Diskussion:Hans J. Castorp|Diskussion]]) 18:30, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:MittlererWeg|MittlererWeg ]] ([[Benutzer Diskussion:MittlererWeg|Diskussion]]) 18:31, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Tinz|Tinz]] ([[Benutzer Diskussion:Tinz|Diskussion]]) 18:31, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Lienhard Schulz|Lienhard Schulz]] <small>[[Benutzer Diskussion:Lienhard Schulz|Post]]</small> 18:36, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Alinea|Alinea]] ([[Benutzer Diskussion:Alinea|Diskussion]]) 18:37, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Mazbln|Martin Zeise]] [[Benutzer Diskussion:Mazbln|<big>✉</big>]] 18:38, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Escla|Escla]]&nbsp;<sup><small>[[Benutzer Diskussion:Escla|¿!]]</small></sup> 18:38, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Geher|Geher]] ([[Benutzer Diskussion:Geher|Diskussion]]) 18:39, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:NatiSythen|Nati aus Sythen]] <sub>[[Benutzer Diskussion:NatiSythen|Diskussion]]</sub> 18:40, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Saibo|Saibo]]&nbsp;([[BD:Saibo|<small>Δ</small>]]) 18:40, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Tsor|tsor]] ([[Benutzer Diskussion:Tsor|Diskussion]]) 18:42, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Bubo bubo|Bubo]] [[Benutzer_Diskussion:Bubo bubo|&#23481;]] 18:44, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Graphikus|Graphikus]] ([[Benutzer Diskussion:Graphikus|Diskussion]]) 18:45, 22. Apr. 2012 (CEST) ein herber Verlust, den Angehörigen mein Mitgefühl<br />
* --[[Benutzer:Gripweed|Gripweed]] ([[Benutzer Diskussion:Gripweed|Diskussion]]) 18:49, 22. Apr. 2012 (CEST) mein Beileid<br />
* --[[Benutzer:Don-kun|Don-kun]] • <small> [[Benutzer Diskussion:Don-kun|Diskussion]] [[Benutzer:Don-kun/Bewertung|Bewertung]]</small> 18:50, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Memmingen|Grüße aus Memmingen]] ([[Benutzer Diskussion:Memmingen|Diskussion]]) 18:54, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Nina|Nina]] ([[Benutzer Diskussion:Nina|Diskussion]]) 18:57, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Asio otus|Asio]] ([[Benutzer Diskussion:Asio otus|Diskussion]]) 19:04, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[WP:MP|M]][[user:Martin1978|artin1978]] <big><sup>[[BD:Martin1978|☎]]</sup>/<sub>[[user:Martin1978/Bewertung|±]]</sub></big> [[WP:WPVB|WPVB]] 19:05, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Lipstar|Lipstar]] ([[Benutzer Diskussion:Lipstar|Diskussion]]) 19:06, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Wiegels|Wiegels]] [[Benutzer Diskussion:Wiegels|„…“]] 19:07, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Wildtierreservat|wtrsv]] 19:08, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Logograph|Logo]] 19:09, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* ...[[Benutzer:Sicherlich|Sicherlich]] <sup> [[Benutzer Diskussion:Sicherlich|Post]] </sup> 19:12, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Thot 1|Thot 1]] ([[Benutzer Diskussion:Thot 1|Diskussion]]) 19:17, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Stanzilla|Stanzilla]] ([[Benutzer Diskussion:Stanzilla|Diskussion]]) 19:18, 22. Apr. 2012 (CEST) , <small>Traurig. Vielleicht sollte ich nun doch mal über meine Professorin einen Artikel schreiben, wie er mir damals geraten hat.</small><br />
* --[[Benutzer:Tröte|Tröte]] <small>[[Benutzer:Tröte/2000 Tage Tröterei|2000 Tage]]</small> 19:19, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Wnme|Wnme]] 19:21, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Howwi|Howwi]] ([[Benutzer Diskussion:Howwi|Diskussion]]) 19:23, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- Sit terram tibi levis -- [[:commons:User:Blackcat|Blackcat]] 19:23, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Gerbil|Gerbil]] ([[Benutzer Diskussion:Gerbil|Diskussion]]) 19:26, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Americophile|Americophile]] ([[Benutzer Diskussion:Americophile|Diskussion]]) 19:27, 22. Apr. 2012 (CEST) (Commons colleague)<br />
* --[[Benutzer:Juliana|Juliana]] [[Benutzer Diskussion:Juliana|©]] 19:28, 22. Apr. 2012 (CEST) Oh mein Gott! Mein Beileid der Familie und Freunden! Sehr sehr traurig! :(((((<br />
* --<span style="font-variant: small-caps">[[Benutzer:Iste Praetor|Iste]]&nbsp;([[BD:Iste Praetor|D]])</span> 19:40, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Carbidfischer|Carbidfischer]] <small>[[Benutzer Diskussion:Carbidfischer/Wikiteria|Kaffee?]]</small> 19:41, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Trijnstel|Trijnstel]] ([[Benutzer Diskussion:Trijnstel|Diskussion]]) 19:45, 22. Apr. 2012 (CEST) My condolences.<br />
* --[[Benutzer:Kero|Kero]] 19:46, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Rmbonn|Rmbonn]] ([[Benutzer Diskussion:Rmbonn|Diskussion]]) 19:50, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Wuselig|Wuselig]] ([[Benutzer Diskussion:Wuselig|Diskussion]]) 19:53, 22. Apr. 2012 (CEST) <small>Bin fassungslos und mag es eigentltch nicht glauben. Wir werden Deine Mitarbeit - besonders Deine Bilder - vermissen. Mein Mitgefühl an die Angehörigen.</small><br />
* --[[Benutzer:Alupus|Alupus]] ([[Benutzer Diskussion:Alupus|Diskussion]]) 19:55, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hozro|Hozro]] ([[Benutzer Diskussion:Hozro|Diskussion]]) 19:57, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Matthiasb|Matthiasb]] Wir haben ihm viele gute Bilder zu verdanken und konstruktive Mitarbeit im Projekt.<br />
* --[[Benutzer:ca$e|ca$e]] 20:10, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Cherubino|Cherubino]] ([[Benutzer Diskussion:Cherubino|Diskussion]]) 20:10, 22. Apr. 2012 (CEST) Eigener Kopf und dabei ausgeglichen. Tolle Mitarbeit. Eine Lücke bleibt. Viel Kraft den Angehörigen.<br />
* --[[Benutzer:Wvk|wvk]] ([[Benutzer Diskussion:Wvk|Diskussion]]) 20:16, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer Diskussion:Andibrunt|Andi]][[Benutzer:Andibrunt|''brunt'']] 20:17, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Haneburger|Haneburger]] ([[Benutzer Diskussion:Haneburger|Diskussion]]) 20:18, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[User:Katarighe|<b style="color:#00C">Katarighe</b><b style="color:#009"></b>]] <small>([[User talk:Katarighe|<font color="maroon">'''Diskussion'''</font>]])</small> 20:22, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[User:Elvaube|Elvaube]]<sup>[[BD:Elvaube|?!]]&nbsp;[[User:Elvaube/Bewertung|±]]&nbsp;[[Spezial:E-Mail/Elvaube|M]]</sup> 20:25, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:SteveK|SteveK]] [[Benutzer_Diskussion:SteveK|?!]] 20:26, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Brodkey65|Brodkey65]] ([[Benutzer Diskussion:Brodkey65|Diskussion]]) 20:29, 22. Apr. 2012 (CEST) Er wird eine große Lücke hinterlassen.<br />
* --[[Benutzer:Otberg|Otberg]] ([[Benutzer Diskussion:Otberg|Diskussion]]) 20:43, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:XenonX3|XenonX3]] - ([[Benutzer Diskussion:XenonX3|☎]]:[[Spezial:E-Mail/XenonX3|✉]]) 20:45, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Harry8|Harry8]] 20:46, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Stepro|Stepro]] ([[Benutzer Diskussion:Stepro|Diskussion]]) 20:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Zollernalb|Zollernalb]] ([[Benutzer Diskussion:Zollernalb|Diskussion]]) 20:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
[[Kategorie:Benutzer:Kondolenzliste|Mbdortmund]]<br />
*--[[Benutzer:Ot|ot]] ([[Benutzer Diskussion:Ot|Diskussion]]) 21:00, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Mogelzahn|Mogelzahn]] ([[Benutzer Diskussion:Mogelzahn|Diskussion]]) 21:02, 22. Apr. 2012 (CEST) Fassungslos.<br />
* [[Rest in peace]] --[[User:Morten Haan|Morten Haan]] · [[User:Morten Haan/für Leser|Wikipedia ist für Leser da]] 21:08, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Si! SWamP|'''''Si!''''']] [[Benutzer_Diskussion:Si!_SWamP|SW]][[Liste europäischer Western|am'''P''']] 21:08, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Oh Gott, schockiert! Ein großer Verlust für unser Projekt, Wikimedia Commons und die ganze Bewegung. Sehr traurig. :-( Mein Beileid gilt den Hinterbliebenen. :-( —[[Benutzer:DerHexer|DerHexer]]&nbsp;<small>([[Benutzer Diskussion:DerHexer|Disk.]],&nbsp;[[Benutzer:DerHexer/Bewertung|Bew.]])</small> 21:14, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:-ani-|ani]] 21:16, 22. Apr. 2012 (CEST) {{unsigned|89.245.225.160|ALT=falsch}} <br />
* --[[Benutzer:APPER|APPER]]\[[Benutzer Diskussion:APPER|<sup style="line-height: 1em;"><big>☺☹</big></sup>]] 21:18, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --<span style="font-family:Microsoft Sans Serif">[[Benutzer:Daniel749|Daniel749]] <small>•[[BD:Daniel749|Diskussion]]•[[P:ST|ST]]•[[WP:WPST|WPST]]</small></span> 21:25, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:M7|M7]] ([[Benutzer Diskussion:M7|Diskussion]]) 21:31, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Der.Traeumer|Traeumer]] ([[Benutzer Diskussion:Der.Traeumer|Diskussion]]) 21:34, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[User:Toblu|<span style="font-variant:small-caps; font-size: 1.1em;"><span style="color:#528B8B;">toblu]] [[User Talk:Toblu|[?!]]]</span></span> 21:35, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:LZ6387|<font face="Tahoma">LZ6387</font>]]<small>[[Benutzer:LZ6387/Bewertung|bitte bewerten!]]</small> 21:35, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Amberg|Amberg]] <small>([[Benutzer Diskussion:Amberg|Diskussion]])</small> 21:38, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:PD70|PD70]] ([[Benutzer Diskussion:PD70|Diskussion]]) 21:41, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Iotatau|Iotatau]] ([[Benutzer Diskussion:Iotatau|Diskussion]]) 21:42, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Superbass|Superbass]] ([[Benutzer Diskussion:Superbass|Diskussion]]) 21:49, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Times|Times]] ([[Benutzer Diskussion:Times|Diskussion]]) 21:50, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:AHZ|ahz]] ([[Benutzer Diskussion:AHZ|Diskussion]]) 21:52, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Asurnipal|Asurnipal]]<br />
* --[[Benutzer:Fecchi|Fecchi]] 22:00, 22. Apr. 2012 (CEST) Ach...<br />
* --[[Benutzer:Krächz|Krächz]] ([[Benutzer Diskussion:Krächz|Diskussion]]) 22:04, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Túrelio|Túrelio]] ([[Benutzer Diskussion:Túrelio|Diskussion]]) 22:05, 22. Apr. 2012 (CEST) R.I.P. <small>Werde seiner gedenken.</small><br />
* --[[Benutzer:Koyaanis|Koyaanis]]--[[Benutzer:Koyaanis|Koyaanis]] ([[Benutzer Diskussion:Koyaanis|Diskussion]]) 22:07, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Zipferlak|Zipferlak]] ([[Benutzer Diskussion:Zipferlak|Diskussion]]) 22:08, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Mit deinem Auge fürs Schöne und deinem angenehmen Umgangston warst du eine grosse Bereicherung für Wikimedia. Wir trauern. --[[Benutzer:Ikiwaner|Ikiwaner]] ([[Benutzer Diskussion:Ikiwaner|Diskussion]]) 22:08, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Codc|<span style="color:black"><font face="Comic Sans MS">Codc </font></span>]]<sup>[[Benutzer Diskussion:Codc|<tt>Disk </tt>]]</sup><small>[[WP:RC|<tt>Chemie </tt>]]</small><sub>[[WP:MP|<tt>Mentorenprogramm</tt>]]</sub> 22:09, 22. Apr. 2012 (CEST) Sprachlos<br />
* --[[Benutzer:Fröhlicher Türke|Fröhlicher Türke]] ([[Benutzer Diskussion:Fröhlicher Türke|Diskussion]]) 22:10, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- der Zoll den wir zahlen ist hoch. R.I.P. [[Benutzer:Marcus Cyron|Marcus Cyron]] [[Benutzer Diskussion:Marcus Cyron|Reden]] 22:13, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
*[[Benutzer:Raboe001|Ra Boe]] [[Benutzer Diskussion:Raboe001|--watt?? --]] 22:14, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Bestürzt. --[[Benutzer:Stefan|Stefan »Στέφανος«]]&nbsp;[[Benutzer Diskussion:Stefan|‽]] 22:15, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Aschmidt|Aschmidt]] ([[Benutzer Diskussion:Aschmidt|Diskussion]]) 22:16, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* A.Savin 22:17, 22. Apr. 2012 (CEST) Ein herber Verlust für die Welt des Freien Wissens. Viel Kraft den Angehörigen, - [[Spezial:Beiträge/78.35.133.93|78.35.133.93]] 22:17, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Foroa|Foroa]] ([[Benutzer Diskussion:Foroa|Diskussion]]) 22:18, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Blogotron|Blogotron]] [[Benutzer Diskussion:Blogotron|/d]] 22:20, 22. Apr. 2012 (CEST) Traurig und bestürzt.<br />
* Ganz traurig [[Benutzer Diskussion:Mme Mim|<span style="color:MediumOrchid2">Mme Mim</span>]] 22:21, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --<small>[[Benutzer:Amga|AMGA]]</small> [[BD:Amga|(d)]] 22:21, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Botaurus|Botaurus]] ([[Benutzer Diskussion:Botaurus|Diskussion]]) 22:22, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Neozoon|Neozoon]] ([[Benutzer Diskussion:Neozoon|Diskussion]]) 22:31, 22. Apr. 2012 (CEST) Er war begeistert von der Idee des freien Wissens - wir werden ihn im OTRS Supportteam und als Admin bei Commons sehr vermissen. Viel Kraft den Angehören und seinen Freunden<br />
* ''[[User:ABF|<span style="color:#8B8B83">abf</span>]] [[Special:Contributions/ABF|<span style="color:#CDCDB4"><small>is</small></span>]]'' [[User talk:ABF|<span style="color:#66CDAA "><small>beary</small></span>]]'' 22:33, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Ich bin sehr traurig. Du warst für mich immer ''das'' [[Portal:Literatur]]. Auf Deine Meinung konnte man bauen. Ich habe Dich leider nie persönlich kennenlernen dürfen, aber ich weiß noch, wie wir in meinen Frischlingstagen gemeinsam für den [[Reklame (Ingeborg Bachmann)|Erhalt eines Artikels]] gekämpft haben. Dann hat uns das gemeinsame Interesse an Genazino wieder zusammengeführt, wo [[Eine Frau, eine Wohnung, ein Roman|Deine Arbeit]] vielleicht zu groß für die Wikipedia war. Auch bei Brecht hast Du immer das [[Episches Theater|ganz große (und großartige) Theater]] angestrebt. Deine beeindruckende Arbeit [[Mutter Courage und ihre Kinder]] war erst vor drei Tagen noch Artikel des Tages. Was Du in dieser begrenzten Welt der Wikipedia geleistet hast, zeigt nur, wie groß der Verlust erst außerhalb sein muss. --[[Benutzer:Magiers|Magiers]] ([[Benutzer Diskussion:Magiers|Diskussion]]) 22:36, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Elian|Elian]] [[Benutzer Diskussion:Elian|Φ]] 22:40, 22. Apr. 2012 (CEST) ohne worte.<br />
* --[[Benutzer:P. Birken|P. Birken]] ([[Benutzer Diskussion:P. Birken|Diskussion]]) 22:44, 22. Apr. 2012 (CEST) Tragisch, viele gute Beiträge und Gedanken für die Wikipedia werden uns an ihn erinnern.<br />
* --[[Benutzer:Darev|Darev]] ([[Benutzer Diskussion:Darev|Diskussion]]) 22:46, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Heiko|Heiko]] ([[Benutzer Diskussion:Heiko|Diskussion]]) 22:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Das hat mich jetzt wirklich erschüttert. Ich behalte Dich in allerbester Erinnerung. [[Benutzer:Machahn|Machahn]] ([[Benutzer Diskussion:Machahn|Diskussion]]) 22:47, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* danke, dass du hier warst.--[[Benutzer:Poupou l'quourouce|poupou ]] <small> [[WP:AA/R|review?]]</small> 22:49, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Ulitz|Ulitz]] ([[Benutzer Diskussion:Ulitz|Diskussion]]) 22:53, 22. Apr. 2012 (CEST) geht mir ähnlich wie Machahn 2 vor mir. Mbdortmund war einer der Besten hier. Ein schwerwiegender Verlust. Er war einer der wenigen Qualitätsautoren, der mehr indirekt als direkt mit dazu beitrug, dass die Diderot-Clubs ernster genommen wurden, und der Kritik an de-Wikipedia, ihren Strukturen etc. Gehör zu verschaffen. Im Kontext der Situation muss man das als mutig bezeichnen. Mit nachrufendem Dank dafür.<br />
* --[[Benutzer:Vux|Vux]] ([[Benutzer Diskussion:Vux|Diskussion]]) 23:07, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Mautpreller|Mautpreller]] ([[Benutzer Diskussion:Mautpreller|Diskussion]]) 23:10, 22. Apr. 2012 (CEST) Was kann uns Angst noch rühren?<br />
* Danke, dass wir Dich kennenlernen durften und dass Du uns soviel gegeben hast. --[[Benutzer:AFBorchert|AFBorchert]] – [[Benutzer Diskussion:AFBorchert|D]]/[[Spezial:Beiträge/AFBorchert|B]] 23:12, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Zietz|Richard Zietz]] 23:13, 22. Apr. 2012 (CEST) Ach du …. Super-Aquise gemacht für den letzen SW, vor ein paar Tagen (?) noch saugute Statements und dann die letzte der Wahrheiten. Sprachlos + betroffen.<br />
* --[[Benutzer:Seewolf|Seewolf]] ([[Benutzer Diskussion:Seewolf|Diskussion]]) 23:13, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:PDD|&mdash; <sup>PDD</sup> &mdash;]] 23:21, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Liberaler Humanist|Liberaler Humanist]] 23:22, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Alchemist-hp|Alchemist-hp]] ([[Benutzer Diskussion:Alchemist-hp|Diskussion]]) 23:31, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* In Erinnerung an und Bewunderung für die vielen Beiträge, die dieses Projekt mit zu dem gemacht haben, was es ist. Ich hatte und werde Mbdortmund als Hauptautor eines ganz wundervollen Artikels zur ''[[Erinnerung an die Marie A.]]'' in Erinnerung behalten, der – das ist die Sonnenseite davon, dass das Internet nicht vergisst – für immer jeden erspüren lassen wird, was es heißt, ein Gedicht nicht nur begeisternd von allen Seiten zu beleuchten, sondern das Ganze auch noch sichtlich ''begeistert'' zu tun. Jener Herr Brecht selig hat in den Zwanzigern der großen, wuseligen Stadt abgeschworen – Berlin, der Ort seines Schaffens, war ihm zu unpersönlich, zu unfreundlich, zu kalt; Mbdortmund hat in seinem Wirken in diesem Projekt immerzu darauf hingearbeitet, dass aus Wikipedia genau das Gegenteil davon wird. Sein Verlust trifft mich daher sehr. Denen, die ihn persönlich kannten, ganz besonders seinen Angehörigen und Freunden, gilt mein herzliches wie tief empfundenes Mitgefühl und Beileid. [[User:Pill|Patrik]], 23:32, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:AndreasPraefcke|AndreasPraefcke]] ([[Benutzer Diskussion:AndreasPraefcke|Diskussion]]) 23:33, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Dundak|Dundak]] [[Benutzer_Diskussion:Dundak|☎]] 23:35, 22. Apr. 2012 (CEST) Erschüttert.<br />
* --[[Benutzer:AnRo0002|AnRo0002]] ([[Benutzer Diskussion:AnRo0002|Diskussion]]) 23:37, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --23:44, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Felistoria|Felistoria]] ([[Benutzer Diskussion:Felistoria|Diskussion]]) 23:48, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:HerbertErwin|HerbertErwin]] ([[Benutzer Diskussion:HerbertErwin|Diskussion]]) 23:49, 22. Apr. 2012 (CEST)<br />
* −[[Benutzer:Sargoth|Sargoth]] 00:01, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:PierreSelim|PierreSelim]] ([[Benutzer Diskussion:PierreSelim|Diskussion]]) 00:01, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Ziko|Ziko]] <small>[[Wikipedia:Mentorenprogramm|Mentorenprogramm]] </small> 00:07, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Geiserich77|Geiserich77]] ([[Benutzer Diskussion:Geiserich77|Diskussion]]) 00:17, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Enzian44|Enzian44]] ([[Benutzer Diskussion:Enzian44|Diskussion]]) 00:17, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Xocolatl|Xocolatl]] ([[Benutzer Diskussion:Xocolatl|Diskussion]]) 00:19, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:LC|LC]] ([[Benutzer Diskussion:LC|Diskussion]]) 00:33, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Rax|Rax]] [[Benutzer_Diskussion:Rax|<small> post </small>]] 00:38, 23. Apr. 2012 (CEST) <small>ein vorbild</small><br />
* --[[Benutzer:HerrZog|HerrZog]] ([[Benutzer Diskussion:HerrZog|Diskussion]]) 00:51, 23. Apr. 2012 (CEST)-- Den trauernden Hinterbliebenen mein herzliches Beileid. Darüber hinaus schließe ich mich insbesondere den Worten von Magiers und Patrick an und würde mir wünschen, das Mbdortmunds stets auf Ausgleich bedachte Stimme der Vernunft - gerade auch in Sachen Literaturartikel - nicht nur nicht in Vergessenheit gerät, sondern uns allen Mahnung und Ansporn bleibt.<br />
* --[[Benutzer:Leyo|Leyo]] 00:55, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Bunnyfrosch|<span style="color:#FF0000">☆</span><span style="color:#rgb243"> Bunnyfrosch</span>]] 01:07, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:JosFritz|JosFritz]] ([[Benutzer Diskussion:JosFritz|Diskussion]]) 01:15, 23. Apr. 2012 (CEST) Das tut mir sehr leid. Er hat vor kurzem noch versucht, im Artikel [[Friedrich Ebert]] zu helfen. Ich fand seine Art immer sehr angenehm und menschlich. Ich wünsche den Angehörigen alles Gute.<br />
* [[Benutzer:Simplicius|Simplicius]]<br />
* --[[Benutzer:Janneman|Janneman]] ([[Benutzer Diskussion:Janneman|Diskussion]]) 01:31, 23. Apr. 2012 (CEST) Du wirst mir und uns sehr fehlen. Vitae volant, scripta manent: Dein Artikel [[Episches Theater]] wird sicher noch viele Jahre viele Leser finden und (was dich besonders freuen dürfte) noch abertausenden Schülern helfen, und ganz sicher wirst du so irgendwann der gleich nach Brecht meistgelesene Autor zum Thema sein - mindestens so bist du hier ein bisschen unsterblich.<br />
* Viel zu früh. Du wirst an allen Ecken und Enden fehlen. Ich bin froh, Dich gekannt zu haben. -- Tobnu 01:37, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Tolanor|Tolanor]] 01:44, 23. Apr. 2012 (CEST) Einfach nur: Danke.<br />
* --[[Benutzer:Kharon|Kharon]] 01:58, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Schwarze Feder|Schwarze Feder]] <sup><small>[[Benutzer Diskussion:Schwarze_Feder|talk]]</small></sup><sup><small> [[Portal:Diskriminierung|discr]]</small></sup> 02:13, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Hans Koberger|Hans Koberger]] 02:27, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Anima|Anima]] ([[Benutzer Diskussion:Anima|Diskussion]]) 02:42, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Jcornelius|jcornelius]]&nbsp;[[Datei:U-bahn sig jcornelius.gif|13px|Benutzer Diskussion:Jcornelius]] 02:51, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Bücherwürmlein|buecherwuermlein]] 03:01, 23. Apr. 2012 (CEST) Und wir bleiben, noch ein Weilchen. Stumm. Danke für alles, und mein Beileid den Freunden und Verwandten.<br />
* --[[Benutzer:Arcimboldo|Arcimboldo]] ([[Benutzer Diskussion:Arcimboldo|Diskussion]]) 03:02, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Mein Beileid den Freunden und Hinterbliebenen. Mbdortmund wird mir durch seine zahlreichen Beitraege auf den Commons Quality Images immer in Erinnerung bleiben. --[[Benutzer:Dschwen|Dschwen]] ([[Benutzer Diskussion:Dschwen|Diskussion]]) 03:44, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:S. F. B. Morse|S. F. B. Morse]]<sup>[[Benutzer Diskussion:S. F. B. Morse|ditditdadaditdit]]</sup> 03:45, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Gestumblindi|Gestumblindi]] 03:59, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* — [[Benutzer:YourEyesOnly|YourEyesOnly]] [[Benutzer Diskussion:YourEyesOnly|<sup>schreibstdu</sup>]] 05:23, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Cactus26|Cactus26]] ([[Benutzer Diskussion:Cactus26|Diskussion]]) 06:41, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Suse|Suse]] ([[Benutzer Diskussion:Suse|Diskussion]]) 06:45, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Drahreg01|Drahreg]]•[[BD:Drahreg01|01]] 06:53, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Barnos|Barnos]] [[Benutzer:Barnos|--]] ([[Benutzer Diskussion:Barnos|Diskussion]]) 07:10, 23. Apr. 2012 (CEST) – Respekt und Dank dem Nachdenklichen.<br />
* --[[Benutzer:Hans-Jürgen Hübner|Hans-Jürgen Hübner]] ([[Benutzer Diskussion:Hans-Jürgen Hübner|Diskussion]]) 07:14, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Haselburg-müller|Haselburg-müller]] ([[Benutzer Diskussion:Haselburg-müller|Diskussion]]) 07:26, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Horgner|Horgner]] ([[Benutzer Diskussion:Horgner|Diskussion]]) 07:35, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*[[Benutzer:Luha|Lutz Hartmann]] ([[Benutzer Diskussion:Luha|Diskussion]]) 07:37, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Chriusha|Хрюша]] <small> <sup>[[Benutzer Diskussion:Chriusha|? ! ? !]]</sup> </small> 07:41, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Ratisbon|Ratisbon]] ([[Benutzer Diskussion:Ratisbon|Diskussion]]) 07:52, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Denis Barthel|Denis Barthel]] ([[Benutzer Diskussion:Denis Barthel|Diskussion]]) 08:03, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Armin P.|Armin]] ([[Benutzer Diskussion:Armin P.|Diskussion]]) 08:04, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Localhost|127.0.0.1]] ([[Benutzer Diskussion:Localhost|Diskussion]]) 08:05, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Trycatch|Trycatch]] ([[Benutzer Diskussion:Trycatch|Diskussion]]) 08:15, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Animagus|Animagus]] ([[Benutzer Diskussion:Animagus|Diskussion]]) 08:20, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Siechfred|Siechfred]] 08:21, 23. Apr. 2012 (CEST) <small>Wir kannten uns seit SELFHTML, hatten aber leider nie die Glegenheit, uns persönlich kennenzulernen. Ich hatte stets Hochachtung vor seiner ausgeglichenen Art, die er auch in komplizierten Situationen nie verlor.</small><br />
* --[[Benutzer:80686|Manuel Schneider]]<sup>[[Benutzer Diskussion:80686|(bla)]]&nbsp;[[Benutzer:80686/Bewertung|(+/-)]]</sup> 08:29, 23. Apr. 2012 (CEST) leider hatte ich nicht die Gelegenheit ihn persönlich kennenzulernen. Einen so engagierten Kollegen zu verlieren ist traurig und schade. Wir sollten uns aber auch bewusst sein, dass es unser Verlust ist, der uns traurig macht.<br />
* --[[Benutzer:Pittimann|Pittimann]] <small>[[Benutzer Diskussion:Pittimann|Glückauf]]</small> 09:06, 23. Apr. 2012 (CEST) ich bin geschockt<br />
* --[[Benutzer:Druffeler|Druffeler]] ([[Benutzer Diskussion:Druffeler|Diskussion]]) 09:08, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Atamari|Atamari]] ([[Benutzer Diskussion:Atamari|Diskussion]]) 09:18, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Atomiccocktail|Atomiccocktail]] ([[Benutzer Diskussion:Atomiccocktail|Diskussion]]) 09:41, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Orci|Orci]] [[Benutzer Diskussion:Orci|<small>Disk</small>]] 09:48, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:AngMoKio|AngMoKio]] [[Benutzer Diskussion:AngMoKio |(座谈)]] 09:56, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Ra'ike|Ra'ike]] <small><sup>[[Benutzer Diskussion:Ra'ike|Disk.]]</sup> <sub>[[WP:LKU|LKU]]</sub> <sup>[[WP:WPMin|WPMin]]</sup></small> 10:09, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Rob Irgendwer|Rob Irgendwer]] 10:29, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Johannes Rohr (WMDE)|Johannes Rohr (WMDE)]] ([[Benutzer Diskussion:Johannes Rohr (WMDE)|Diskussion]]) 10:31, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:JEW|JEW]] ([[Benutzer Diskussion:JEW|Diskussion]]) 10:46, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Schlesinger|Schlesinger]] [[Benutzer Diskussion:Schlesinger|<sup>schreib!</sup>]] 10:48, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Jonathan Groß|[ˈjonatan]]] ([[s:Special:Random|ad fontes]]) 10:50, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Cymothoa exigua|Cymothoa]] 10:52, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Einsamer Schütze|Einsamer Schütze]] ([[Benutzer Diskussion:Einsamer Schütze|Diskussion]]) 10:54, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Micha L. Rieser|Micha]] 11:04, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Mellebga|Mellebga]] ([[Benutzer Diskussion:Mellebga|Diskussion]]) 11:10, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:David Ludwig|David Ludwig]] ([[Benutzer Diskussion:David Ludwig|Diskussion]]) 11:19, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Voyager|Voyager]] ([[Benutzer Diskussion:Voyager|Diskussion]]) 12:15, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:GedSperber| der Sperber]][[Benutzer Diskussion:GedSperber|<span style="color:teal;"><small> d!</small></span>]] 12:20, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Joe-Tomato|Joe-Tomato]] ([[Benutzer Diskussion:Joe-Tomato|Diskussion]]) 12:22, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:RobTorgel|RobTorgel]] ([[Benutzer Diskussion:RobTorgel|Diskussion]]) 12:29, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Toni am See|Toni am See]] ([[Benutzer Diskussion:Toni am See|Diskussion]]) 12:30, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Kurt Jansson|Kurt Jansson]] ([[Benutzer Diskussion:Kurt Jansson|Diskussion]]) 12:53, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Lyzzy|lyzzy]] ([[Benutzer Diskussion:Lyzzy|Diskussion]]) 13:05, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* With the thanks of the Wikimedia Foundation for contributions to the world, [[Benutzer:Philippe (WMF)|Philippe (WMF)]] ([[Benutzer Diskussion:Philippe (WMF)|Diskussion]]) 13:09, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Capaci34|Capaci34]] [[Benutzer Diskussion:Capaci34|<small>Al terzo cerchio, della piova eterna, maledetta, fredda e greve. </small>]] 13:13, 23. Apr. 2012 (CEST) Danke für alles. Den Angehörigen mein herzliches Beileid.<br />
* -- [[Benutzer:Arnoldius|Arnoldius]] ([[Benutzer Diskussion:Arnoldius|Diskussion]]) 13:20, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* →[[Benutzer:Nagy+|<span style="color:#088A08">Na</span>]][[Benutzer Diskussion:Nagy+|<span style="color:#FF8000;">gy</span>]] 13:26, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Salomis|Salomis]] 13:32, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hosse|Hosse]]<small>[[Benutzer Diskussion:Hosse|'' Talk'']]</small> 13:56, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*Mathias, ich hatte es lange schon befürchtet, aber es bleibt ein Schlag, der unendlich traurig macht. Jemanden wie Dich haben wir nun nicht mehr in der Wikipedia. Aber danke, daß Du uns in Deinen Jahren hier so viel an Anregung mitgegeben hast.<br />Gerne hätte ich bei Dir mal hospitiert. Es muß für Deine Schüler immer wieder ein Erlebnis gewesen sein ... --[[Benutzer:Elop|Elop]] 14:14, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Stefan1973HB|Stefan1973HB]] [[BD:Stefan1973HB|<sup>Disk.</sup>]] 14:16, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Gudrun Meyer|Gudrun Meyer]] <small>[[Benutzer Diskussion:Gudrun Meyer|(Disk.)]] </small> 14:32, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Frank schubert|Frank schubert]] ([[Benutzer Diskussion:Frank schubert|Diskussion]]) 14:33, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:THWZ|Thomas]][[:w:de:Bader|, der Bader]] ([[Spezial:Beiträge/THWZ|TH]]<sup>?</sup>[[Benutzer Diskussion:THWZ|WZ]]<sup>[[WP:RM|RM]]-[[Portal:Hund/Redaktionsseite|Wau!!]]</sup>) 14:36, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hannibal21|Hannibal21]] [[Datei:Arch24trowel.gif|30px|link=Benutzer Diskussion:Hannibal21]] 14:45, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Kein Einstein|Kein Einstein]] ([[Benutzer Diskussion:Kein Einstein|Diskussion]]) 14:52, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Alraunenstern|Alraunenstern۞]] ([[Benutzer Diskussion:Alraunenstern|Diskussion]]) 14:56, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Geolina163|Geolina]] ([[Benutzer Diskussion:Geolina163|Diskussion]]) 14:57, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Tets|Tets]] 15:25, 23. Apr. 2012 (CEST) Ich bin echt traurig :( du hättest noch so viel wichtiges Wissen verbreiten können.<br />
*--[[Benutzer:Zinnmann|Zinnmann]] [[Benutzer_Diskussion:Zinnmann|<small>d</small>]] 15:40, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Matthias Süßen|Matthias Süßen]] <sup>[[Benutzer Diskussion:Matthias Süßen|?!]]</sup> &nbsp; <sup>[[Benutzer:Matthias_Süßen/Bewertung|+/-]]</sup> 16:22, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:H-stt|h-stt]] [[Benutzer Diskussion:H-stt|<small>!?</small>]] 16:24, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:Niklas 555|Niklas]] <small>([[BD:Niklas 555|Disk.]] [[Benutzer:Niklas 555/Bewertung|Bewertung]])</small> 17:09, 23. Apr. 2012 (CEST) Obwohl wir nie wirklich persönlich in Kontakt standen, ist es doch schmerzlich, einen Mitarbeiter wie Mathias zu verlieren. Mein persönliches Beileid an die Angehörigen.<br />
* --[[Benutzer:Alexscho|alexscho]] ([[Benutzer Diskussion:Alexscho|Diskussion]]) 17:18, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Aeggy|Aeggy]] ([[Benutzer Diskussion:Aeggy|Diskussion]]) 17:39, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* [[Benutzer:Redlinux|<span style="color:#2B2BFC;">Redlinux</span>]]<sup>·[[Benutzer Diskussion:Redlinux|→]]·[[Wikipedia:Mentorenprogramm|☺]]·[[WP:RM|RM]]</sup> 17:52, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* :-(. --[[Benutzer:DaB.|DaB.]] ([[Benutzer Diskussion:DaB.|Diskussion]]) 17:57, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Milad A380|Milad <small>A380</small>]] <small>[[Benutzer Diskussion:Milad A380|Disku]] </small> 17:59, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Hic et nunc|Hic et nunc]] <small>[[Benutzer Diskussion:Hic et nunc|disk]]</small> <sup>[[WP:RM]]</sup> 18:14, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Astrobeamer|Astrobeamer]] <sup><small> [[Benutzer Diskussion:Astrobeamer|Chefredaktion]]</small></sup> 18:29, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:High Contrast|High Contrast]] ([[Benutzer Diskussion:High Contrast|Diskussion]]) 18:35, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Helfmann|Helfmann]]&nbsp;[[Benutzer Diskussion:Helfmann|<sup>-Disk.</sup>]] 19:05, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Sehr betroffen und noch ganz unter dem Eindruck des unerwarteten Ablebens ist es schwer die richtigen Worte zu finden. „Der Mensch ist erst wirklich tot, wenn niemand mehr an ihn denkt (Bertolt Brecht).“ Mathias hinterlässt eine Lücke, die mit unseren Erinnerungen nur unzureichend gefüllt werden kann. Mein aufrichtiges Mitgefühl den Hinterbliebenen. --[[Benutzer:S.Didam|S.Didam]] ([[Benutzer Diskussion:S.Didam|Diskussion]]) 19:08, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Spezial:Beiträge/84.174.233.60|84.174.233.60]] 19:09, 23. Apr. 2012 (CEST) ([[Commons:User:Taxiarchos228|Wladyslaw]]) sehr bedauerlich<br />
* --[[Benutzer:Minderbinder|Minderbinder]] 19:24, 23. Apr. 2012 (CEST) Leider haben wir uns nie kennengelernt. Durch seine Texte glaubte ich fast, ihn persönlich zu kennen; klug, gelassen, menschlich. Etwas wird bleiben.<br />
* --[[Benutzer:NiTenIchiRyu|NiTen]] [[Benutzer_Diskussion:NiTenIchiRyu|<sup>(Discworld)</sup>]] 19:33, 23. Apr. 2012 (CEST) Er wird fehlen!<br />
* Wir haben uns nie persönlich kennengelernt, aber du warst eine stimme der vernunft. as-salāmu ʿalaikum --[[Benutzer:Ziegelbrenner|Ziegelbrenner]] ([[Benutzer Diskussion:Ziegelbrenner|Diskussion]]) 19:39, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Pacogo7|Pacogo7]] ([[Benutzer Diskussion:Pacogo7|Diskussion]]) 19:43, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Gamma127|Gamma127]] 19:46, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Ich erspare uns allen mal, mir irgendetwas Verlogenes aus den Fingern zu saugen und sag nur: Das - der Tod - steht uns allen bevor. Mögen jeder seine Zeit bis dahin sinnvoll, mit viel Freude und mit Menschen verbringen, die ihn lieben oder wenigstens mögen... --[[Spezial:Beiträge/92.196.127.112|92.196.127.112]] 20:12, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:GDK|GDK]] [[BD:GDK|Δ]] 20:48, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* einer derjenigen, dessen [[Weisheit]] eine gute Grundlage für eine Aufgabe als Administrator abgegeben hätte. Bewerber für einen Posten als Administrator mögen sich an ihm ein Vorbild nehmen. Ich verbeuge mich. Auch, wenn ich hier nur der [[user:Dummbeutel|Dummbeutel]] bin. 21:06, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Pingsjong|der Pingsjong]] ([[Benutzer Diskussion:Pingsjong|Diskussion]]) 21:09, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Unukorno|Unukorno]] ([[Benutzer Diskussion:Unukorno|Diskussion]]) 21:16, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
--[[Benutzer:AlterWolf49|AlterWolf49]] ([[Benutzer Diskussion:AlterWolf49|Diskussion]]) 21:17, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Artmax|Artmax]] ([[Benutzer Diskussion:Artmax|Diskussion]]) 21:17, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Grande tristesse, Grande perte, sincères condoléances, courage à ses proches. Il a souvent soutenu et apprécié mes images, avec d'utiles conseils.--[[Benutzer:Jebulon|Jebulon]] ([[Benutzer Diskussion:Jebulon|Diskussion]]) 21:36, 23. Apr. 2012 (CEST), Französischer Freund aus "Commons".<br />
* [[Benutzer:Diba|--diba]] ([[Benutzer Diskussion:Diba|Diskussion]]) 21:40, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Grand-Duc|Grand-Duc]] ([[Benutzer Diskussion:Grand-Duc|Diskussion]]) 21:49, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* DANKE! -- [[Benutzer:Achim Raschka|Achim Raschka]] ([[Benutzer Diskussion:Achim Raschka|Diskussion]]) 21:51, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- <span style="font-family:Comic Sans MS;">[[Benutzer:Chaddy|''Chaddy'']] <small>· [[Benutzer Diskussion:Chaddy|D]]</small> – <small>[[Wikipedia:Dateiüberprüfung|''DÜP'']]</small> –</span> 22:24, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[User:Toter Alter Mann|Toter Alter Mann]] 22:33, 23. Apr. 2012 (CEST) Oh Gott.<br />
* --[[Benutzer Diskussion:Thogo|Thogo]] 22:53, 23. Apr. 2012 (CEST) :( danke für alles was du fürs Projekt getan hast, für die netten Gespräche im Chat und auch in Duisburg auf dem Stammtisch vor zwei Jahren.<br />
* Möchte, dass seine Familie das herzliche Beileid aller Wikipedianer mitbekommt --[[Benutzer:Moroder|Wolfgang Moroder]] ([[Benutzer Diskussion:Moroder|Diskussion]]) 22:58, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Rauenstein|<span style="color:#27408B">Rauenstein</span>]] 23:14, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
*--[[Benutzer:ArildV|ArildV]] ([[Benutzer Diskussion:ArildV|Diskussion]]) 23:30, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Erfurter63|Erfurter63]] ([[Benutzer Diskussion:Erfurter63|Diskussion]]) 23:49, 23. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Sad news. I'll miss his thoughtful reviews. Condolences from faraway Neuseeland. --[[Benutzer:Avenue|Avenue]] ([[Benutzer Diskussion:Avenue|Diskussion]]) 00:56, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer Diskussion:Hæggis|Hæ]]<font color="#002bb8">gg</font>[[Benutzer:Hæggis|is]] 02:17, 24. Apr. 2012 (CEST) :o(<br />
* --[[Benutzer:Cypernaut|Cypernaut]]&nbsp;<sup>[[Benutzer Diskussion:Cypernaut|?!]]&nbsp;[[User:Cypernaut/Bewertung|±]]&nbsp;[[Spezial:E-Mail/Cypernaut|M]]</sup> 02:27, 24. Apr. 2012 (CEST) Ruhe in Frieden<br />
* Many condolences. -- [[commons:User:99of9|99of9]] <small>[[commons:User_Talk:99of9|(talk)]]</small><br />
* May your soul rest in peace... --[[Benutzer:Jovianeye|Jovianeye]] ([[Benutzer Diskussion:Jovianeye|Diskussion]]) 05:09, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Baumfreund-FFM|Baumfreund-FFM]] ([[Benutzer Diskussion:Baumfreund-FFM|Diskussion]]) 06:15, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[User:George Chernilevsky|<font color="darkgreen">George Chernilevsky</font>]] <b><sup><small><span style="color:#90F">[[User talk:George Chernilevsky|{D}]]</span></small></sup></b> 07:44, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Manoftours|Manoftours]] ([[Benutzer Diskussion:Manoftours|Diskussion]]) 08:38, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Felix Stember|Felix]] <sup>[[Benutzer Diskussion:Felix Stember|frag]]</sup> 09:43, 24. Apr. 2012 (CEST) Danke für alles!<br />
* --[[Benutzer:Mai-Sachme|Mai-Sachme]] ([[Benutzer Diskussion:Mai-Sachme|Diskussion]]) 10:11, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* "Sincères condoléances à sa famille qui peut être fière de lui. Nous ne l’oublierons pas." --[[Benutzer:Archaeodontosaurus|Archaeodontosaurus]] ([[Benutzer Diskussion:Archaeodontosaurus|Diskussion]]) 10:25, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer Diskussion:Port(u*o)s|Port(u*o)s]] 10:40, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:He3nry|He3nry]] [[Benutzer Diskussion:He3nry|<small>Disk.</small>]] 10:44, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[User:Richard Bartz|&nbsp; &#x95; <span style="color:#0000CD">Richard</span>]] &#x95; [[User talk:Richard Bartz|<span style="color:#B5B5B5">[&reg;]</span>]] &#x95; 11:43, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Holder|Holder]] ([[Benutzer Diskussion:Holder|Diskussion]]) 14:12, 24. Apr. 2012 (CEST) Requiescat in pace.<br />
* Ich habe ihn nie persönlich kennen gelernt, sondern nur als Diskussionsteilnehmer erlebt, der immer etwas Sinnvolles und Überlegenswertes zu sagen hatte. Natürlich war er viel zu jung zum Sterben. Mein Beileid! -- [[Benutzer:UKoch|UKoch]] ([[Benutzer Diskussion:UKoch|Diskussion]]) 17:37, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* Mathias was a great contributor to Commons through his own pictures, his work as an admin, and his commitment to the QI label. He will be sorely missed. [[Benutzer:Jastrow|Jastrow]] ([[Benutzer Diskussion:Jastrow|Diskussion]]) 18:01, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Coyau|Coyau]] ([[Benutzer Diskussion:Coyau|Diskussion]]) 18:08, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* --[[Benutzer:Thesupermat|Thesupermat]] ([[Benutzer Diskussion:Thesupermat|Diskussion]]) 18:10, 24. Apr. 2012 (CEST)<br />
* -- [[Benutzer:Remi Mathis|Remi Mathis]] ([[Benutzer Diskussion:Remi Mathis|Diskussion]]) 19:04, 24. Apr. 2012 (CEST)</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098934
Bernard Rogel
2012-04-20T14:11:34Z
<p>Remi Mathis: /* Décorations */ Tchad : plus joli</p>
<hr />
<div><br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =<br />
| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
| arme =[[Marine nationale (France)|Marine]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1976]]<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]]<br />
|[[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Ordre national du Tchad - officier.svg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
==Sources==<br />
{{Références|colonnes=1}}<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
Ce document provient de [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&oldid=74248676].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098933
Bernard Rogel
2012-04-20T13:21:00Z
<p>Remi Mathis: Sources déco</p>
<hr />
<div><br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =<br />
| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
| arme =[[Marine nationale (France)|Marine]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1976]]<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Officier de l'Ordre national du Tchad.jpg|106px]]<br />
|[[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024113716 Décret du 11 juillet 2011]</ref><br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de l'ordre national du Mérite<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021241935 Décret du 6 novembre 2009]</ref><br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Officier de l'Ordre national du Tchad.jpg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
==Sources==<br />
{{Références|colonnes=1}}<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
Ce document provient de [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&oldid=74248676].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bernard_Rogel&diff=130098932
Bernard Rogel
2012-04-20T10:40:48Z
<p>Remi Mathis: Mise en forme</p>
<hr />
<div><br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =[[File:Officier général francais 5 etoiles.svg|50px]] Bernard Rogel<br />
| image =Amiral Bernard Rogel.jpg<br />
| tailleimage(en px) =<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|5|janvier|1956}}, [[Brest]] [[Finistère|(29)]]<br />
| lieudenaissance =<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =<br />
| lieudedeces =<br />
| ageaudeces =<br />
| paysdorigine ={{France}}<br />
| allegeance =<br />
| grademilitaire =[[Amiral]]<br />
| arme =[[Marine nationale (France)|Marine]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1976]]<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =<br />
| commandement =[[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Casabianca]]'', [[sous-marin nucléaire d'attaque|SNA]] ''[[Classe Rubis|Saphir]]'', [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins|SNLE]] ''[[Classe Le Redoutable|L'Inflexible]]''<br/>[[Forces sous-marines]] et [[Force Océanique Stratégique]]<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|50px]]Commandeur de la [[Légion d'honneur]]</br> [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] Commandeur de l'[[ordre national du Mérite]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille =<br />
| legende =<br />
}}<br />
<br />
'''Bernard Rogel''', né le {{date|5|janvier|1956}} à [[Brest]] [[Finistère|(29)]], est un [[amiral]] [[France|français]]. Il est [[chef d'état-major de la marine]] depuis le {{date|12|septembre|2011}}.<br />
<br />
==Biographie==<br />
L’amiral Bernard Rogel est entré à l'[[École navale]] en 1976. Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à Cherbourg.<br />
<br />
De 1990 à 1992, il commande successivement les [[sous-marins nucléaires d'attaque]] ''[[Casabianca]]'' (équipage bleu) et ''[[Saphir]]'' (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.<br />
<br />
Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.<br />
<br />
Il suit, en 1994, les cours du [[Collège interarmées de défense]] ([[École de Guerre]]) à Paris.<br />
<br />
Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine ''[[Tourville]]'' puis, en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceur d'engins ''Indomptable''. <br />
<br />
Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées. <br />
<br />
D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le [[sous-marin nucléaire lanceur d'engins]] ''[[Inflexible]]'' (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.<br />
En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la Force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.<br />
<br />
De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’[[Institut des hautes études de la défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]].<br />
<br />
En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures.<br />
<br />
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du [[chef d’état-major des armées]].<br />
<br />
Le 1er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées (EMA). Adjoint au Chef d’état-major des armées pour les opérations, il dirige pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdefense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l’EMA. <br />
<br />
Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.<br />
L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27.000 heures de plongée).<br />
<br />
<br />
==Décorations==<br />
{|<br />
|-<br />
|[[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]]<br />
|[[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]]<br />
|<br />
|[[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]]<br />
|[[File:Officier de l'Ordre national du Tchad.jpg|106px]]<br />
|[[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]]<br />
|}<br />
<br />
===Intitulés===<br />
* [[Image:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg|106px]] Commandeur de la Légion d'honneur<br />
<br />
* [[Image:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|106px]] Officier de l'ordre national du Mérite<br />
<br />
* [[ File:Medaille de la Defense Nationale Argent ribbon.svg|106px]] Médaille de la Défense Nationale échelon argent<br />
<br />
====Décorations étrangères====<br />
* [[File:Us legion of merit chief commander rib.png|106px]] Commandeur de la [[Legion of Merit]] (Etats-Unis)<br />
* [[File:Officier de l'Ordre national du Tchad.jpg|106px]] Officier de l'Ordre national du Tchad<br />
* [[File:Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine.jpg|106px]] Chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine<br />
<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
* [http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/etat-major/le-chef-d-etat-major/biographie-du-cemm/amiral-bernard-rogel-chef-d-etat-major-de-la-marine Biographie sur le site officiel du ministère de la Défense]<br />
<br />
{{Début dynastie}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#BFC5F9|couleur2=white|couleur3=#F9C8BF<br />
| avant = Amiral [[Pierre-François Forissier]]<br />
| nom = CEMM - [[Chef d'état-major de la marine]]<br />
| après = <br />
|période= {{date|12|septembre|2011}} - <br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|maritime|France}}<br />
<br />
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<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Rogel, Bernard}}<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89douard_Goerg&diff=167539283
Édouard Goerg
2012-01-20T23:09:43Z
<p>Remi Mathis: HotCatsMulti : ± Catégorie:Graveur français->Catégorie:Graveur français du XXe siècle</p>
<hr />
<div>{{sources|date=août 2010}}<br />
'''Édouard Joseph Goerg''', né à [[Sydney]] ([[Australie]]) le {{date|9|juin|1893}} et mort à [[Callian (Var)|Callian]] ([[Var (département)|Var]]) le {{date|13|avril|1969}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[expressionniste]] et [[graveur]] français.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Il naît en [[Australie]], de parents français, dans une famille de [[négociant]]s en [[vin de Champagne|champagne]]s. Il gagne bientôt leur comptoir en [[Angleterre]], où il demeure quelques années avant de s'installer à Paris en [[1900]]. Dès lors, le jeune Édouard voyage beaucoup, en [[France]] comme en [[Italie]], aux [[Inde]]s et à [[Ceylan]]. Très tôt destiné à la [[peinture]], il devient l’élève de [[Paul Sérusier]] et [[Maurice Denis]] à l’[[Académie Ranson]] où il étudie de [[1913]] à [[1914]].<br />
<br />
Il est mobilisé durant la [[Première Guerre mondiale]] et ce jusqu’en [[1919]]. Il est principalement affecté dans les régions orientales du front et découvre ainsi la [[Grèce]], la [[Turquie]] et la [[Serbie]]. L’expérience tragique de la guerre va fortement influencer la nature de son œuvre dans les vingt années suivantes. L’une de ces œuvres, ''Ainsi va le monde sous l’œil de la police'', est un manifeste anti-guerre qui inspirera à [[Picasso]] son ''[[Guernica]]''.<br />
<br />
Le conflit qui l'oppose longtemps à son père jusqu'à la mort de celui-ci (1929) oriente la peinture de Goerg vers une critique de la société. À partir de [[1920]], il devient l'une des figures majeures de l’[[expressionnisme]] français. Mais toute une période de son œuvre le rapproche également du [[surréalisme]], notamment ses travaux dans le domaine de la [[lithographie]]. <br />
Dans l’[[entre-deux guerres]], son succès est manifeste. Il n'en participe pas moins aux [[Ateliers d'art sacré]] avec son ancien maître Maurice Denis.<br />
[[File:Plaque Édouard Goerg, 111 rue de Longchamp, Paris 16.jpg|thumb|Plaque commémorative sur la façade du domicile parisien d'Édouard Goerg au n° 111 de le [[rue de Longchamp]]]]<br />
Durant l’[[Occupation]], il refuse de participer au fameux voyage que des artistes français (dont [[Charles Despiau]]) sont invités à faire dans le ''[[Troisième Reich|Reich]]'' pour y rencontrer [[Adolf Hitler|Hitler]]. Sa première femme, [[Juifs|juive]], doit se cacher et meurt faute de pouvoir accéder aux soins. Goerg en ressent un profond traumatisme. Il est traité par [[électrochoc]]s.<br />
<br />
Dans les {{nobr|années 1950}}, il enseigne l’art de la [[gravure]] à l’[[École nationale supérieure des beaux-arts|École des beaux-arts de Paris]]. Il devient par ailleurs président de la Société des peintres-graveurs français et il est élu membre de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] en 1965. Sa seconde épouse le pousse à peindre à nouveau. La femme est un de ses thèmes de prédilection, qui revient en plusieurs périodes. La plus connue est celle des « femmes-fleurs » à la discrète et sereine mélancolie.<br />
<br />
Alors qu’il s’apprête à quitter sa femme, il meurt de façon mystérieuse en [[1969]]. <br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
*[[Jerzy Waldemar Jarocinski|Waldemar-George]], ''Goerg'', illustré de 32 reproductions en héliogravure, Paris : Éditions G. Crès et Cie, 1929<br />
*Carole Senille, ''E. Goerg. Catalogue de l'œuvre de bibliophilie illustrée, Goerg inconnu'', Paris : Éditions Marigny, 1976<br />
*Jacques Lethève, ''Goerg : l'oeuvre gravé'', catalogue d'exposition, préface par [[Julien Cain]], introduction par Édouard Goerg, Paris, Bibliothèque nationale, 1963<br />
<br />
<br />
{{Portail|Peinture}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Goerg, Edouard}}<br />
[[Catégorie:Peintre expressionniste français]]<br />
[[Catégorie:Graveur français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1893]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1969]]<br />
<br />
[[es:Édouard Goerg]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Clair&diff=127934219
Jean Clair
2011-12-12T22:18:31Z
<p>Remi Mathis: cat</p>
<hr />
<div>'''Jean Clair''', de son véritable nom '''Gérard Régnier''', né le [[20 octobre]] [[1940]] à Paris, est un conservateur général du patrimoine, écrivain, essayiste volontiers polémiste<ref name="atribilaire">Éric Biétry-Rivierre, [http://www.lefigaro.fr/culture/2008/05/23/03004-20080523ARTFIG00403-jean-clair-un-atrabilaire-sous-la-coupole.php « Jean Clair, un “atrabilaire” sous la Coupole »], ''Le Figaro'', 23 mai 2008</ref> et historien de l'art. Ancien directeur du [[Musée Picasso (Paris)|musée Picasso]], il est membre de l'[[Académie française]] depuis mai [[2008]].<br />
<br />
== Biographie ==<br />
D'un père agriculteur au passé socialiste et d'une mère fervente catholique, Jean Clair naît dans le [[VIe arrondissement de Paris|VI{{e}} arrondissement de Paris]]. Il fait toutes ses études à Paris : élève aux lycées [[lycée Jacques-Decour|Jacques-Decour]] et [[lycée Carnot (Paris)|Carnot]], il devient lauréat Zellidja, et entre ensuite en [[khâgne]] au [[lycée Henri-IV]]. Il suit ensuite un doctorat ès lettres à la faculté des lettres et sciences modernes à la Sorbonne, où il est l'élève de l'[[Histoire de l'Art|historien de l'Art]] [[André Chastel]] et du [[philosophe]] [[Jean Grenier (écrivain)|Jean Grenier]]<ref name="atribilaire" />, puis un doctorat de philosophie en Art au ''Fogg Art Museum'' de l'[[Université Harvard]]<ref name=whoswho>Notice biographique, ''[[Who's Who in France]]''</ref>. Il est un temps proche de l'[[Union des étudiants communistes]].<br />
<br />
Jean Clair s'introduit dans le monde littéraire, et devient le chroniqueur d’art de ''[[la Nouvelle Revue française]]'', dirigée notamment par [[Marcel Arland]], [[Georges Lambrichs]] et [[Jacques Réda]]. A 22 ans, le choix du pseudonyme Clair, en 1962, annonce sa carrière d'écrivain dans laquelle il publia un roman. Ce journal se veut une nostalgie de ses séjours d’enfances et d’adolescence dans les fermes et dans les campagnes que ses parents avaient quittées avec lui pour partir dans les villes. <br />
<br />
Reçu au concours de conservateur en [[1966]] à 26 ans, il est conservateur assistant des Musées de France jusqu'en [[1969]], puis conservateur au [[Musée national d'art moderne]] durant dix ans, et du cabinet d'art graphique du Centre Pompidou entre 1980 et 1989. Nommé conservateur général du Patrimoine en 1989, il dirige jusqu'en 2005 le [[Musée Picasso (Paris)|musée Picasso de Paris]]<ref name=whoswho />. Il a également été commissaire d'un grand nombre d'expositions nationales telles que ''[[Marcel Duchamp|Duchamp]]'' (1977), ''Les Réalismes'' (1980), ''Vienne'' (1986), ''l'Âme au corps'' (1993), ''[[Balthus]]'', ''Szafran'', ''Mélancolie'' (2005), ''Crime et Châtiment'' (2010) et a dirigé la [[Biennale de Venise]] du Centenaire.<br />
<br />
Rédacteur en chef des ''[[Chroniques de l'Art vivant]]'' de 1970 à 1975, il est professeur d'histoire de l'art à l'[[École du Louvre]] entre 1977 et 1980, et fonde les ''Cahiers du Musée d'Art Moderne'' qu'il dirige de 1978 à 1986<ref name="atribilaire" />. Il prend régulièrement part aux débats qui entourent l'[[art contemporain]] et la diffusion de l'art<ref name="atribilaire" />.<br />
<br />
Ses nombreuses autobiographies atrabilaires dénoncent la tournure de l'art contemporain qui aurait rompu avec la veille tradition artistique européenne. Ce qui lui vaut d'être taxé de conservateur et réactionnaire. <br />
<br />
Jean Clair a été élu à l'[[Académie française]] au fauteuil de [[Bertrand Poirot-Delpech]] le {{date|22|mai|2008}} au premier tour de scrutin par 16 voix contre 7 à [[Pierre Bergé]]<ref>[http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/05/23/jean-clair-entre-a-l-academie-francaise_1048773_3246.html#ens_id=1048861 ''Jean Clair entre à l'Académie française''] dans ''[[Le Monde]]'' du 23 mai 2008.</ref>. Il est reçu sous la Coupole le 18 juin 2009 par [[Marc Fumaroli]].<br />
<br />
Il est membre de l'[[Académie du Morvan]] depuis 2010.<br />
<br />
== Décorations ==<br />
* 1988 : Lauréat de la fondation Fritz Winter<br />
* 1992 : Prix Psyché<br />
* 1993 : Médaille de l'histoire de l'art de l'Académie d'architecture<br />
* 2008 : Officier de l'[[ordre national du Mérite]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000018800905&dateTexte=&oldAction=rechJO Décret du 16 mai 2008] paru au ''Journal officiel'' de la République française du 17 mai 2008.</ref><br />
* Commandeur des Arts et des Lettres<br />
* Chevalier de la Légion d'honneur<br />
* Grande médaille d'or de la République d'Autriche<br />
* Grande médaille d'or de la ville de Vienne.<br />
<br />
== Bibliographie sélective ==<br />
* ''Les Chemins détournés'', Paris, Gallimard, 1962.<br />
* ''Marcel Duchamp ou le Grand Fictif'', Paris, Galilée, 1975.<br />
* ''Delvaux : catalogue de l'œuvre peint'', en collaboration avec [[Michel Butor]] et Suzanne Houbart-Wilkin, Bruxelles, Production de la Société Nouvelle d'Éditions Internationales, 1975.<br />
* ''Considérations sur l'état des Beaux-Arts'', Paris, Gallimard, 1983.<br />
* ''Méduse. Contribution à une anthropologie des arts du visuel'', coll. "Connaissance de l'inconscient", Paris, Gallimard, 1989.<br />
* ''Le Voyageur égoïste'', Paris, Plon, 1989.<br />
* ''Le nez de Giacometti'', Paris, Gallimard, 1992.<br />
* ''Les Métamorphoses d'Eros'', Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1996.<br />
* ''Sam Szafran'', Paris, Skira, 1996.<br />
* ''La Responsabilité de l'artiste'', Paris, Gallimard, coll. "Le débat", 1997.<br />
* ''Balthus, Catalogue raisonné de l'œuvre complet'', avec Virginie Monnier, Paris, Gallimard, 1999.<br />
* ''La Barbarie ordinaire. Music à Dachau'', Paris, Gallimard, 2001. <br />
* ''Court traité des sensations'', Paris, Gallimard, 2002.<br />
* ''La Déclaration'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°2, ''Douze remèdes à la douleur'', Paris, Mercure de France, 2002.<br />
* ''Du surréalisme considéré dans ses rapports au totalitarisme et aux tables tournantes'', Paris, Mille et Une Nuits, 2003.<br />
* ''D'un autre "anus solaire"'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°4, ''L'informe'', Paris, Mercure de France, 2003.<br />
* ''Hansel et Gretel"'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°9, ''La double vie des mères'', Paris, L'Olivier, 2006.<br />
* ''Journal atrabilaire'', Paris, Gallimard, 2006.<br />
* ''Malaise dans les musées'', Paris, Flammarion, 2007, Prix du Livre Incorrect 2008.<br />
* ''Lait noir de l'aube'', Paris, Gallimard, 2007.<br />
* ''Autoportrait au visage absent'', Paris, Gallimard, 2008.<br />
* ''La Tourterelle et le chat-huant'', Paris, Gallimard, 2009.<br />
* ''Zoran Music : Apprendre à regarder la mort comme un soleil'', avec Charles Juliet et Ida Barbarigo, Paris, Somogy, 2009.<br />
* ''L'hiver de la culture'', Paris, Flammarion, 2011.<br />
* ''Dialogue avec les morts'', Paris, Gallimard, 2011.<br />
* ''Malestar en los museos'', Gijón, TREA, 2011.ISBN 978-84-9704-607-7<br />
<br />
== Articles et Interviews en ligne ==<br />
* [http://www.nouveau-reac.org/textes/jean-clair-le-surrealisme-et-la-demoralisation-de-loccident/ Le surréalisme et la démoralisation de l'Occident, ''Le Monde'', 21/11/2001]<br />
* [http://www.nouveau-reac.org/textes/jean-clair-interview-avec-elisabeth-levy/ Interview avec Élisabeth Lévy, ''Le Point'', 30/05/2003]<br />
* [http://www.nouveau-reac.org/textes/jean-clair-interview-avec-elisabeth-levy-2/ Interview avec Élisabeth Lévy, ''Le Point'', 11/10/2007]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* [http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=300&ida=9049 Critique du ''Journal atrabilaire'' par Jean-Laurent Glémin]<br />
* [http://leuhlan.hautetfort.com/archive/2006/04/15/la-bile-jubilatoire-de-jean-clair.html Lecture du ''Journal atrabilaire'' par Gilles Sicart]<br />
* [http://www.fabriquedesens.net/Anatomie-de-la-melancolie-Un-deuil Texte intégral de l'émission de France Culture, lundi 11 juin 2007&nbsp;; ''«&nbsp;Les chemins de la connaissance&nbsp;»'', par Jacques Munier, consacrée à l’''«&nbsp;Anatomie de la mélancolie / Un deuil sans objet&nbsp;»'' avec Jean Clair.]<br />
* [http://www.fabriquedesens.net/Malaise-dans-les-musees-avec-Jean Texte intégral de l’émission, ''Répliques'', du samedi 8 mars 2008 sur France Culture, par Alain Finkielkraut, intitulée ''«&nbsp;Malaise dans les musées&nbsp;»'' avec Jean Clair et Hector Obalk]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /><br />
<br />
{{Académie française|avant=[[Bertrand Poirot-Delpech]]|Numéro=39|Période=2008-|après=Membre actuel}}<br />
{{Palette Académie française<br />
|jour=election<br />
|date=22 mai 2008<br />
|précédent=Claude Dagens#election<br />
|suivant=Jean-Christophe Rufin#election<br />
|fauteuil1=Claude Dagens<br />
|fauteuil2=Hector Bianciotti<br />
|fauteuil3=Jean-Denis Bredin<br />
|fauteuil5=Assia Djebar<br />
|fauteuil6=Marc Fumaroli<br />
|fauteuil7=Jacqueline de Romilly<br />
|fauteuil8=Michel Déon<br />
|fauteuil9=Alain Decaux<br />
|fauteuil10=Florence Delay<br />
|fauteuil11=Gabriel de Broglie<br />
|fauteuil12=Jean d'Ormesson<br />
|fauteuil14=Hélène Carrère d'Encausse|nom_fauteuil14=H. Carrère d'Encausse<br />
|fauteuil15=Frédéric Vitoux<br />
|fauteuil16=Valéry Giscard d'Estaing<br />
|fauteuil17=Erik Orsenna<br />
|fauteuil18=Michel Serres<br />
|fauteuil19=Jean-Loup Dabadie<br />
|fauteuil20=Angelo Rinaldi<br />
|fauteuil21=Félicien Marceau<br />
|fauteuil22=René de Obaldia<br />
|fauteuil23=Pierre Rosenberg<br />
|fauteuil24=Max Gallo<br />
|fauteuil25=Dominique Fernandez<br />
|fauteuil26=Jean-Marie Rouart<br />
|fauteuil27=Pierre Nora<br />
|fauteuil29=Claude Lévi-Strauss<br />
|fauteuil30=Maurice Druon<br />
|fauteuil31=Jean Dutourd<br />
|fauteuil33=Michel Mohrt<br />
|fauteuil34=François Cheng<br />
|fauteuil35=Yves Pouliquen<br />
|fauteuil36=Philippe Beaussant<br />
|fauteuil37=René Girard<br />
|fauteuil38=François Jacob<br />
|fauteuil39=Jean Clair<br />
|fauteuil40=Pierre-Jean Rémy<br />
|date1=1966|membre1=Maurice Druon<br />
|date2=1973|membre2=Claude Lévi-Strauss<br />
|date3=1973|membre3=Jean d'Ormesson<br />
|date4=1975|membre4=Félicien Marceau<br />
|date5=1978|membre5=Michel Déon<br />
|date6=1978|membre6=Jean Dutourd<br />
|date7=1979|membre7=Alain Decaux<br />
|date8=1985|membre8=Michel Mohrt<br />
|date9=1988|membre9=Pierre-Jean Rémy<br />
|date10=1988|membre10=Jacqueline de Romilly<br />
|date11=1989|membre11=Jean-Denis Bredin<br />
|date12=1990|membre12=Michel Serres<br />
|date13=1990|membre13=Hélène Carrère d'Encausse<br />
|date14=1995|membre14=Marc Fumaroli<br />
|date15=1995|membre15=Pierre Rosenberg<br />
|date16=1996|membre16=Hector Bianciotti<br />
|date17=1996|membre17=François Jacob<br />
|date18=1997|membre18=Jean-Marie Rouart<br />
|date19=1998|membre19=Erik Orsenna<br />
|date20=1999|membre20=René de Obaldia<br />
|date21=2000|membre21=Florence Delay<br />
|date22=2001|membre22=Gabriel de Broglie<br />
|date23=2001|membre23=Pierre Nora<br />
|date24=2001|membre24=Angelo Rinaldi<br />
|date25=2001|membre25=Yves Pouliquen<br />
|date26=2001|membre26=Frédéric Vitoux<br />
|date27=2002|membre27=François Cheng<br />
|date28=2003|membre28=Valéry Giscard d'Estaing<br />
|date29=2005|membre29=René Girard<br />
|date30=2005|membre30=Assia Djebar<br />
|date31=2007|membre31=Dominique Fernandez<br />
|date32=2007|membre32=Max Gallo<br />
|date33=2007|membre33=Philippe Beaussant<br />
|date34=2008|membre34=Jean-Loup Dabadie<br />
|date35=2008|membre35=Claude Dagens<br />
|date36=2008|membre36=Jean Clair<br />
}}<br />
{{Palette Académie française composition actuelle}}<br />
{{Portail|histoire de l'art|Académie française}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Clair, Jean}}<br />
<br />
[[Catégorie:Nom de plume]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Conservateur de musée]]<br />
[[Catégorie:Directeur de musée]]<br />
[[Catégorie:Membre de l'Académie française]]<br />
[[Catégorie:Lauréat du prix mondial Cino Del Duca]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1940]]<br />
[[Catégorie:Naissance dans le 6e arrondissement de Paris]]<br />
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Élève du lycée Henri-IV]]<br />
[[Catégorie:Membre du Comité national de la gravure française]]<br />
[[Catégorie:Membre de l'Académie du Morvan]]<br />
<br />
[[cs:Jean Clair]]<br />
[[en:Jean Clair]]<br />
[[fi:Jean Clair]]<br />
[[it:Jean Clair]]<br />
[[la:Ioannes Clair]]<br />
[[pt:Jean Clair]]<br />
[[ru:Жан Клер]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_Louis_d%E2%80%99Albert_de_Luynes&diff=198394276
Charles Louis d’Albert de Luynes
2011-06-29T14:30:43Z
<p>Remi Mathis: /* Biographie */ +image</p>
<hr />
<div>[[Image:Marie Charles-Louis d’Albert.jpg|thumb|200px|right|Le duc de Chevreuse par [[Hyacinthe Rigaud]] - [[Château de Dampierre]]]]<br />
'''Marie-Charles-Louis d’Albert''', cinquième [[duc de Luynes]], [[duc de Chevreuse]], né le [[24 avril]] [[1717]] et mort le [[8 octobre]] [[1771]], est un [[militaire]] [[France|français]].<br />
<br />
== Biographie ==<br />
[[Image:Coats of arms book d'Albert de Luynes.jpg|thumb|left|Ses armoiries sur la reliure d'un livre lui ayant appartenu]]<br />
Fils de [[Charles Philippe d'Albert de Luynes]] (1695-1758), et de [[Principauté de Neuchâtel|Louise-Léontine de Bourbon-Neuchâtel (1696-1721)]], il est duc titulaire de Montfort, puis de [[duc de Chevreuse|Chevreuse]], comte de Montfort, puis [[duc de Luynes]] et [[Pairie de France|pair de France]], prince de [[Neuchâtel]], marquis de Saissac et de Dangeau, comte de Tours, de [[Château de Noyers-sur-Serein|Noyers]] et de [[comte de Dunois|Dunois]].<br />
<br />
Il fut colonel général des [[Dragon (militaire)|Dragon]]s (1754) et gouverneur de Paris.<br />
<br />
==Carrière==<br />
Prenant part à la guerre de [[1733]], il fit les campagnes de [[1745]] et [[1735]]. Dans la guerre suivante, il était à l'escalade de [[Prague]] en [[1741]]. La même année, il reçut quatre blessures au combat de Sahay à la tête des dragons. Il était, en [[1742]], à la défense de [[Prague]] comme il avait été à l'attaque. Il assista enfin à tous les sièges et à toutes les batailles mémorables de cette même guerre. <br />
<br />
== Mariage et descendance ==<br />
Il épouse en secondes noces, le [[27 avril]] [[1738]], Henriette Nicole Pignatelli d'Egmont (née en [[1719]]), fille de Procope Charles Nicolas Augustin Pignatelli (v. [[1696]]-[[1743]]) et d’Henriette Julie de Durfort ([[1696]]-[[1779]]), dont :<br />
:[[Louis-Joseph-Charles-Amable d'Albert de Luynes]]<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
* [[Famille d'Albert]]<br />
* [[Duc de Luynes]]<br />
<br />
==Sources==<br />
* ''[[Mercure de France]]'', octobre 1771, {{p.}}211.<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
<br />
{{Portail|XVIIIe siècle|militaire}}<br />
{{DEFAULTSORT:Luynes, Marie Charles-Louis d'Albert de}}<br />
[[Catégorie:Duc de Chevreuse|Marie Charles Louis]]<br />
[[Catégorie:Duc de Luynes|Marie Charles Louis]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1717]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1771]]<br />
[[en:Charles Louis d'Albert de Luynes]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Pierre-qui-vire_(Colombe-l%C3%A8s-Vesoul)&diff=158855854
La Pierre-qui-vire (Colombe-lès-Vesoul)
2011-02-20T19:38:56Z
<p>Remi Mathis: + cat</p>
<hr />
<div>{{Modèle:Infobox Mégalithe<br />
|nom =La Pierre qui Vire<br />
|autres noms = <br />
|image =Colombe-les-Vesoul dolmen1.JPG<br />
|légende =Dolmen de la Pierre Qui Vire <br />
|géolocalisation = Haute-Saône<br />
|géolocalisation2 = France<br />
|latitude = 47/36/54/N<br />
|longitude = 6/14/24/E<br />
|référence = <ref name="Geolocalisation">Géolocalisation grâce à [[Google Maps]] et [[Geoportail]]</ref><br />
|lien subdivision3 =Commune française{{!}}Commune<br />
|subdivision3 =[[Colombe-lès-Vesoul]]<br />
|lien subdivision2 = Département français{{!}}Département<br />
|subdivision2 = [[Haute-Saône]]<br />
|lien subdivision = Région française{{!}}Région<br />
|subdivision = [[Franche-Comté]]<br />
|pays = {{France}}<br />
|fouille = <br />
|type = [[dolmen]]<br />
|période = [[Néolithique]] <br />
|culture = [[Mégalithisme]]<br />
|chronologie = Entre 3500 et 3300 avant JC<br />
|dimensions = <br />
|matériaux = Pierres <br />
|décor = <br />
|inhumations = <br />
|mobilier = <br />
|visite = libre d'accés<br />
}}<br />
<br />
Situé sur le territoire de la commune de [[Colombe-lès-Vesoul]], le Dolmen de la Pierre qui Vire est l'un des 18 monuments [[mégalithique]]s recensés en Franche-Comté.<br />
<br />
Il s'agit des restes d'une sépulture collective de l'époque [[néolithique]], remontant au IIIe millénaire avant notre ère.<br />
Le monument se compose d'une chambre carrée de 1,75 mètre de côté, ouverte au Nord-Est. Les trois dalles verticales qui limitent cet espace sont dégagées sur environ 70 centimètres. La dalle de couverture, déplacée, a été retaillée en forme circulaire à une époque indéterminée. Son diamètre est de 1,90 mètre pour 40 centimètres d'épaisseur. Elle était recouverte par un épierrement, seule partie visible lors de sa découverte au XIXe siècle. Les fouilles pratiquées en 1946 et en 1975 ont permis d'établir que la chambre funéraire avait été anciennement vidée.<br />
<br />
{{Monument historique (France)<br />
| type = Grâce à l'action de la S.A.L.S.A de Vesoul, il<br />
| protection = classé <br />
| base = Mérimée <br />
| année = 1976<br />
| mois = août<br />
| jour = 24<br />
| référence = PA00102141<br />
| nocat = <br />
| sous catégorie = mégalithe<br />
}}<br />
<br />
Il s'y rattache une légende, selon laquelle la dalle de couverture tournerait sur elle même tous les cent ans.<br />
<br />
''Source : panneau d'information sur le site''<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
==Article connexe==<br />
*[[Liste des monuments historiques de la Haute-Saône]]<br />
{{portail|archéologie|Franche-Comté|Haute-Saône|MH}}<br />
[[Catégorie:Monument historique de la Haute-Saône]]<br />
[[Catégorie:Site mégalithique de la Haute-Saône]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587292
Henri Loyrette
2011-02-03T14:26:54Z
<p>Remi Mathis: cf fiche de l'Acad des BA</p>
<hr />
<div>'''Henri Loyrette''', né le 31 mai 1952 à [[Neuilly-sur-Seine]], est un conservateur et historien de l'art français.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Fils d'un grand avocat d'affaires parisien, Henri Loyrette est diplômé d’enseignement supérieur en histoire. En 1975, il devient conservateur des musées de France, puis est pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]] de 1975 à 1977. Il entre en 1978 au [[musée d'Orsay]] en tant que Conservateur. Spécialiste de l'art du {{s-|XIX|e}}, il prend la direction de ce musée en 1994 et devient [[conservateur du patrimoine|conservateur général du patrimoine]] en 1995. Il est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] (l'Institut) au fauteuil du journaliste et écrivain [[Louis Pauwels]], devenant alors son plus jeune membre. Il met en place de nombreuses expositions, le plus souvent consacrées aux impressionnistes européens. <br />
<br />
Il est nommé le 14 avril 2001 président directeur de l'[[établissement public]] du [[musée du Louvre]] par le gouvernement français ; il remplace alors [[Pierre Rosenberg]]. Henri Loyrette est également président du conseil scientifique de l'[[Agence France-Muséums]], qui coordonne le projet du [[Louvre Abou Dabi]].<br />
<br />
== Œuvre ==<br />
<br />
Liste non exhaustive.<br />
<br />
* ''Gustave Eiffel'', Payot, 1986<br />
* ''Degas'', Fayard, 1990<br />
* ''Impressionnisme, les origines (1859-1869)'' (catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Grand Palais du 19 avril au 8 août 1994), R.M.N., 1994 <br />
* ''La Famille Halévy. Entre le théâtre et l'histoire'' (direction de l'ouvrage), R.M.N.-Fayard, 1996.<br />
* ''L'art français. Le {{s-|XIX|e}}, 1819-1905'', Flammarion, 2002<br />
<br />
== Source ==<br />
* [http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
<br />
[[Catégorie:Conservateur ou président du musée du Louvre]]<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Académie des beaux-arts]]<br />
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]<br />
[[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Neuilly-sur-Seine]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]<br />
<br />
[[en:Henri Loyrette]]<br />
[[es:Henri Loyrette]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fechtweltmeisterschaften_2010&diff=81224911
Fechtweltmeisterschaften 2010
2010-11-07T15:32:04Z
<p>Remi Mathis: + Bild</p>
<hr />
<div>[[Bild:2010 World Fencing Championship - General view of the Grand Palais.jpg|thumb|upright=1.7|Der Grand Palais]]<br />
<br />
Die '''Fechtweltmeisterschaft 2010''' wird vom 4. bis 13. November 2010 in der französischen Hauptstadt [[Paris]] stattfinden. Die Wahl des Austragungsortes erfolgte am 25. November 2007 einstimmig durch den in [[Madrid]] abgehaltenen Kongress des [[Fédération Internationale d’Escrime|Internationalen Fechtverbandes]] (FIE). Als Wettkampfstätte ist der [[Grand Palais]] vorgesehen.<br />
<br />
Paris wird nach [[Fechtweltmeisterschaft 1937|1937]], [[Fechtweltmeisterschaft 1957|1957]] und [[Fechtweltmeisterschaft 1965|1965]] zum vierten Mal Gastgeber der [[Fechtweltmeisterschaften]] sein. Auf dem Programm stehen jeweils drei Einzel- und Mannschaftswettbewerbe bei den Damen und Herren. Zusätzlich ist geplant, wie schon bei der [[Fechtweltmeisterschaft 2006|Weltmeisterschaft 2006]] parallel zu den Titelkämpfen Wettkämpfe im [[Rollstuhlfechten]] durchzuführen.<br />
<br />
== Herren ==<br />
=== Florett, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
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<br />
Sonntag, 7. November 2010<br />
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<br />
=== Florett, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
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Donnerstag, 11. November 2010<br />
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=== Degen, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
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Montag, 8. November 2010<br />
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<br />
=== Degen, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
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Samstag, 13. November 2010<br />
<br />
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<br />
=== Säbel, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
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| [[Woo Young Won]]<br />
| {{KOR|2=KOR}}<br />
|- bgcolor="#DCE5E5"<br />
! 2<br />
| [[Nicolas Limbach]]<br />
| {{GER|2=GER}}<br />
|- bgcolor="#FFDAB9"<br />
! 3<br />
| [[Cosmin Hancenau]]<br />
| {{ROU|2=ROU}}<br />
|- bgcolor="#FFDAB9"<br />
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| [[Benjamin Reschetnikow]]<br />
| {{RUS|2=RUS}}<br />
|}<br />
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<br />
<br />
Samstag, 6. November 2010<br />
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=== Säbel, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
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Dienstag, 9. November 2010<br />
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<br />
== Frauen ==<br />
=== Florett, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
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<br />
Sonntag, 7. November 2010<br />
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<br />
=== Florett, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
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Mittwoch, 10. November 2010<br />
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=== Degen, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
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Montag, 8. November 2010<br />
<br style="clear:both;" /><br />
<br />
=== Degen, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
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<br />
Freitag, 12. November 2010<br />
<br />
<br style="clear:both;" /><br />
<br />
=== Säbel, Einzel ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
! width="10%" style="text-align:center" | Platz<br />
! width="70%" | Sportler<br />
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! 1<br />
| [[Mariel Zagunis]]<br />
| {{USA|2=USA}}<br />
|- bgcolor="#DCE5E5"<br />
! 2<br />
| [[Olga Kharlan]]<br />
| {{UKR|2=UKR}}<br />
|- bgcolor="#FFDAB9"<br />
! 3<br />
| [[Olena Khomrowa]]<br />
| {{UKR|2=UKR}}<br />
|- bgcolor="#FFDAB9"<br />
! <br />
| [[Sophia Velikaia]]<br />
| {{RUS|2=RUS}}<br />
|}<br />
</div><br />
<br />
<br />
Samstag, 6. November 2010<br />
<br style="clear:both;" /><br />
<br />
=== Säbel, Mannschaft ===<br />
<div style="float:left; text-align:left; padding-right:15px;"><br />
{| class="prettytable" width="380"<br />
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<br />
<br />
Dienstag, 9. November 2010<br />
<br style="clear:both;" /><br />
<br />
== Weblinks ==<br />
* [http://www.escrime-2010.com/en Offizielle Webseite] (englisch)<br />
<br />
{{Navigationsleiste Fechtweltmeisterschaften}}<br />
<br />
[[Kategorie:Sportveranstaltung 2010]]<br />
[[Kategorie:Fechtweltmeisterschaften|#2010]]<br />
[[Kategorie:Sportveranstaltung in Paris]]<br />
<br />
[[en:2010 World Fencing Championships]]<br />
[[fr:Championnats du monde d'escrime 2010]]<br />
[[it:Campionato mondiale di scherma 2010]]<br />
[[pl:Mistrzostwa Świata w Szermierce 2010]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Patrick_Besson&diff=119202492
Patrick Besson
2010-06-30T06:19:53Z
<p>Remi Mathis: mise en forme : lieu d'édition</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Besson}}<br />
{{Infobox Écrivain<br />
| nom = Patrick Besson<br />
| image = <br />
| taille image = <br />
| légende = <br />
| nom de naissance = <br />
| nom alias = <br />
| date de naissance = {{date|01|06|1956|en littérature}} <br />
| lieu de naissance = [[France]]<br />
| date de décès = <br />
| lieu de décès = <br />
| activité = [[Écrivain]] et Journaliste<br />
| langue =[[français]]<br />
| genre = Roman, journaliste politique<br />
| mouvement = <br />
| distinctions = <br />
}}<br />
<br />
'''Patrick Besson''' est un [[écrivain]] et [[journaliste]] [[français]], né le {{1er juin}} [[1956]] d'un père russe et d'une mère [[Croatie|croate]]. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
Il publie en [[1974]], à l'âge de dix-sept ans, son premier roman, ''Les Petits Maux d'amour''. Il obtient le [[Grand prix du roman de l'Académie française]] en 1985 pour ''[[Dara (roman)|Dara]]'' et le [[Prix Renaudot]] en [[1995 en littérature|1995]] pour ''[[Les Braban]]''. <br />
<br />
Tout d'abord sympathisant [[Parti communiste français|communiste]], il est chroniqueur littéraire au journal ''[[L'Humanité]]''. Il collaborera ensuite à ''[[VSD (magazine)|VSD]]'', au ''[[Le Figaro|Figaro]]'', au ''Figaro Magazine'', au ''[[Le Point|Point]]'' à ''[[Voici]]'' et à ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]''. Habitué des critiques littéraires acerbes et des polémiques publiques, Patrick Besson a également collaboré au journal ''[[L'Idiot International]]'', de [[Jean-Edern Hallier]]. <br />
<br />
Durant les [[guerres de Yougoslavie]], Patrick Besson a soutenu la [[Serbie]], en publiant notamment le livre ''Contre les calomniateurs de la Serbie'', ce qui lui a valu des polémiques avec d'autres intellectuels comme [[Michel Polac]], [[Romain Goupil]] et [[Didier Daeninckx]]. Attaqué par ce dernier, il lui a consacré un [[pamphlet]] en forme de roman, intitulé ''Didier dénonce'' (éditions [[Gérard de Villiers]]).<br />
<br />
Il est depuis [[2000]] membre du jury du [[Prix Renaudot]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
* [[1974 en littérature|1974]] : ''Les Petits Maux d'amour'', Paris : Seuil {{ISBN| 9782020012270}}<br />
* [[1976 en littérature|1976]] : ''L'école des absents'', Paris : Du Seuil {{ISBN|9782020044752}}<br />
* [[1979 en littérature|1979]] : ''La Maison du jeune homme seul'', Paris : Hachette {{ISBN| 9782010057113}}<br />
* [[1983 en littérature|1983]] : ''La boum'', avec Danièle Thompson, Éditions Jai Lu {{ISBN| 9782277215042 }}<br />
* [[1985 en littérature|1985]] : ''[[Dara (roman)|Dara]]'', Éditions du Seuil {{ISBN|2-02-008887-8}}<br />
* [[1986 en littérature|1986]] : ''La Chute de Saigon : Théâtre'', Paris : Messidor<br />
* [[1988 en littérature|1988]] : ''Lettres d'Europe'', avec (France) Symposium international sur l'identité culturelle européenne (1988) , Paris : Albin Michel {{ISBN|9782226032751}}<br />
* [[1988 en littérature|1988]] : ''La statue du commandeur'', Paris : Albin Michel {{ISBN|9782226034632}}<br />
* [[1989 en littérature|1989]] : ''Ah! Berlin et Autres Récits'', Paris : Gallimard {{ISBN|978-2070381173}}<br />
* [[1989 en littérature|1989]] : ''Un peu d'humanité'', Paris Messedor {{ISBN|9782209061198}}<br />
* [[1990 en littérature|1990]] : ''Divers gauche'', Paris Messedor {{ISBN|9782209064182}}<br />
* [[1990 en littérature|1990]] : ''La Paresseuse'', Paris Albin Michel {{ISBN|2226048324}}<br />
* [[1990 en littérature|1990]] : ''Le congrès de Tours n'aura pas'', édition : Messidor {{ISBN|2209063299}}<br />
* [[1991 en littérature|1991]] : ''Les années Isabelle'', Paris : du Rocher ; réédition en 2010 , Paris : Mille et une Nuits {{ISBN|978-2755501353}}<br />
* [[1991 en littérature|1991]] : ''Rot coco'', Paris : R. Deforges {{ISBN| 9782905538871 }}<br />
* [[1991 en littérature|1991]] : ''Les ai-je bien descendus?''Paris : Messidor {{ISBN|9782209066100}}<br />
* [[1991 en littérature|1991]] : ''Je sais des histoires'', Paris : du Rocher {{ISBN|9782268011400 }}<br />
* [[1991 en littérature|1991]] : ''Le plateau télé''<br />
* [[1992 en littérature|1992]] : ''Julius et Isaac'', Paris : Albin Michel {{ISBN|978-2226059611}}<br />
* [[1993 en littérature|1993]] : ''Le deuxième couteau'', Paris : Christophe Barrault {{ISBN|9782736000172}} <br />
* [[1993 en littérature|1993]] : ''La femme riche'', Paris : Albin Michel {{ISBN|9782286047559}} <br />
* [[1993 en littérature|1993]] : ''Le viol de Mike Tyson'', Editeur : Scandéditions {{ISBN|9782209068326}}<br />
* [[1993 en littérature|1993]] : ''L'argent du parti'', Paris : Le Temps des cerises {{ISBN|9782841090013}}<br />
* [[1993 en littérature|1993]] : ''Pas trop près de l'écran'', avec Éric Neuhoff, éditions du Rocher {{ISBN|2268016250}}<br />
* [[1994 en littérature|1994]] : ''Souvenir d'une galaxie dite nationale-bolchevique''' éditions du Rocher {{ISBN|9782268017280}} <br />
* [[1995 en littérature|1995]] : ''[[Les Braban]]'', [[éditions Albin Michel]] {{ISBN|978-2226078513}}<br />
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Sonnet pour [[Florence Rey]] et autres textes'', Paris : L'Âge d'Homme {{ISBN|978-2825107249}}<br />
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Folks, ou, [o kósmos]'', Paris : du Rocher {{ISBN|9782268021621}}<br />
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Haldred: Récit'', Paris : Calmann-Lévy {{ISBN|978-2702126363}}<br />
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Amicalement rouge'', Paris : Messidor {{ISBN|978-2209059485}}<br />
* [[1997 en littérature|1997]] : ''Didier dénonce'', Paris : G. de Villiers {{ISBN|978-2-7386-5891-3}}<br />
* [[1998 en littérature|1998]] : ''Dedans, dehors: Les nouvelles frontières de l'organisation'', Paris : Vuibert {{ISBN|978-2711779857}}<br />
* [[1998 en littérature|1998]] : ''Lettre à un ami perdu'', Paris : Jai lu {{ISBN|9782277302186}}<br />
* [[1999 en littérature|1999]] : ''Belgrade 99'', suivi de ''Contre les calomniateurs de la Serbie'' , Paris : L'Âge d'Homme {{ISBN|978-2825113264}}<br />
* [[1999 en littérature|1999]] : ''La Titanic'', Paris : Rocher Eds Du {{ISBN|2268032256 }}<br />
* [[2000 en littérature|2000]] : ''Accessible à certaine mélancolie'', Paris : Albin Michel {{ISBN|978-2-226-11734-2}}<br />
* [[2001 en littérature|2001]] : ''J'aggrave mon cas'', Paris : Rocher {{ISBN|978-2268039350}}<br />
* [[2001 en littérature|2001]] : ''Lui'', Paris : Points {{ISBN| 2757816195 }}<br />
* [[2001 en littérature|2001]] : ''Le deuxième couteau'', Paris : Lgf {{ISBN| 2253150134 }}<br />
* [[2001 en littérature|2001]] : ''L'Orgie échevelée'', Paris : Fayard {{ISBN|9782842059521}}<br />
* [[2001 en littérature|2001]] : ''28, boulevard Aristide Briand '', Paris : Christian de Bartillat {{ISBN|978-2841002344}}<br />
* [[2002 en littérature|2002]] : ''Un état d'esprit''' Paris : Fayard {{ISBN|978-2213611877}}<br />
* [[2002 en littérature|2002]] : ''Vous n'auriez pas vu ma chaîne en or ?'', Paris : La Table ronde {{ISBN|978-2710325062}}<br />
* [[2003 en littérature|2003]] : ''28, boulevard Aristide-Briand, suivi de "Vacances en Botnie"'', Paris : J'ai lu {{ISBN|9782290334331 }}<br />
* [[2003 en littérature|2003]] : ''Paris vu dans l'eau'', Paris : Presses De La Renaissance {{ISBN|2856169104}}<br />
* [[2003 en littérature|2003]] : ''Les Voyageurs du Trocadéro'', Paris : Rocher Eds Du {{ISBN|2268044491}}<br />
* [[2004 en littérature|2004]] : ''Le Sexe fiable'', Paris : Mille et une nuits {{ISBN|9782842058180}}<br />
* [[2004 en littérature|2004]] : ''Encore que'', Paris : Mille et une nuits {{ISBN|9782842058708}}<br />
* [[2004 en littérature|2004]] : ''Solderie'', Paris : Fayard {{ISBN|9782842058722}}<br />
* [[2004 en littérature|2004]] : ''La Cause du people'', Paris : Fayard {{ISBN|9782213614496}}<br />
* [[2005 en littérature|2005]] : ''Le dîner de filles'', Paris : Le Serpent à Plumes {{ISBN|978-2268056661}}<br />
* [[2005 en littérature|2005]] : ''Les Frères de la Consolation'', Paris : Grasset & Fasquelle {{ISBN|978-2246510529}}<br />
* [[2005 en littérature|2005]] : ''Ma rentrée littéraire'', Paris : Cavatines {{ISBN|2915850011}}<br />
* [[2005 en littérature|2005]] : ''Saint-Sépulcre !'', éditions Points {{ISBN|978-2757801727}}<br />
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Le corps d'Agnès Le Roux'', Paris : fayard {{ISBN|978-2213629124}}<br />
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Marilyn Monroe n'est pas morte'', Paris : Mille et une nuits {{ISBN|2842059530}}<br />
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Défiscalisées'' , Paris : Mille et une nuits {{ISBN|978-2842059330}}<br />
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Zodiaque amoureux'', Paris : Mille et une nuits {{ISBN|978-2-84205-933-0 }} <br />
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Nostalgie de la princesse'' , Paris : Fayard {{ISBN|9782213629490 }}<br />
* [[2007 en littérature|2007]] : ''Belle-sœur'', Paris : Fayard {{ISBN|978-2213632421}}<br />
* [[2007 en littérature|2007]] : ''La Science du baiser'', Paris : Points {{ISBN|9782757804865}}<br />
* [[2007 en littérature|2007]] : ''Accessible à certaine mélancolie'' , Paris : Points {{ISBN|978-2-7578-0641-8}}<br />
* [[2008 en littérature|2008]] : ''Et la nuit seule entendit leurs paroles'' , Paris : Mille et une nuits {{ISBN|9782755500547}}<br />
* [[2008 en littérature|2008]] : ''La Statue du commandeur'' , Paris : Points Publication {{ISBN|9782757809990}}<br />
* [[2009 en littérature|2009]] : ''1974'', Paris : Fayard {{ISBN|9782213643359}}<br />
* [[2009 en littérature|2009]] : ''Mais le fleuve tuera l'homme blanc'' , Paris : Fayard {{ISBN|978-2213629667}}<br />
* [[2009 en littérature|2009]] : ''La Haine de la Hollande'', Paris : Infini Cercle Bleu {{ISBN|9782354050030}}<br />
* [[2010 en littérature|2010]] : ''Le Plateau télé'', Paris : Fayard {{ISBN|978-2213629698}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Besson, Patrick}}<br />
<br />
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Journaliste français]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1956]]<br />
[[Catégorie:Lauréat du Prix Renaudot]]<br />
[[Catégorie:Polémiste]]<br />
[[Catégorie:Critique littéraire français]]<br />
[[Catégorie:Personnalité de Montreuil (Seine-Saint-Denis)]]<br />
[[Catégorie:Lauréat du Prix du roman populiste]]<br />
<br />
[[an:Patrick Besson]]<br />
[[en:Patrick Besson]]<br />
[[es:Patrick Besson]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Arthur_Giry&diff=166031564
Arthur Giry
2010-03-21T22:35:12Z
<p>Remi Mathis: Révocation des modifications de Al Maghi (retour à la dernière version de Atpnh)</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Giry}}<br />
Jean-Marie Joseph '''Arthur Giry''' est un diplomatiste et historien médiéviste [[France|français]] né à [[Trévoux]] le [[29 février]] [[1848]] et mort à [[Paris]] le [[13 novembre]] [[1899]].<br />
<br />
[[Image:Arthur Giry.jpg|thumb|right|250 px|<center>'''Arthur Giry'''</center>]]<br />
==Jeunesse==<br />
Arthur Giry est le fils d’un receveur des contributions directes de [[Joigny]]. Après des études classiques, il entre à l’[[École des chartes]], où l’enseignement de [[Jules Quicherat]] le porte à étudier l’histoire médiévale. Il suit parallèlement les cours de l’[[École des hautes études]], dès sa fondation en [[1868]] et ceux de la faculté de droit, où il obtient une licence ([[1875]]).<br />
<br />
==L’historien==<br />
Giry commence ses recherches par l’étude des chartes municipales de [[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]], sa thèse d’[[École des chartes]] ayant pour titre « ''Prolégomènes du cartulaire de l'église Notre-Dame de Saint-Omer'' » ([[1870]]). Il obtient rapidement un poste à l’[[École des hautes études]] ([[1874]]) puis est nommé directeur d’études : il publie alors son premier ouvrage d’importance ''Histoire de la ville de Saint-Omer et de ses institutions jusqu'au {{XIVe siècle}}'' ([[1877]]). Il élargit alors son étude à d’autres villes, en suivant les pistes ouvertes par [[Augustin Thierry]].<br />
<br />
La consultation méthodique d’un très grand nombre d’archives [[archives communales|communales]] et [[archives départementales|départementales]] lui permettent de renouveler l’étude des communautés urbaines dans la France médiévales : ses leçons de l’[[École des hautes études]] portent sur ce thème et il publie plusieurs livres, parmi lesquels ''Les Établissements de [[Rouen]]'' ([[1883]]-[[1885]]), ''Étude sur les origines de la commune de [[Saint-Quentin]]'' ([[1887]]) ou ''Sur les relations de La royauté avec les villes de France de 1180 à 1314'' (recueil de documents, [[1885]]).<br />
<br />
Les écoles historiques [[France|françaises]] et [[Allemagne|allemandes]] étaient alors en concurrence. Afin de n’être pas en reste, les études diplomatiques sont donc relancées en [[France]], particulièrement à l’[[École des chartes]] où Arthur Giry devient l’assistant ([[1883]]) puis le successeur ([[1885]]) de [[Louis de Mas Latrie]] après avoir été secrétaire de l’École pendant sept ans (depuis [[1878]]). Il devient ainsi le deuxième père de la [[diplomatique]], après [[Jean Mabillon|Mabillon]], publiant son ''Manuel de diplomatique'' ([[1894]]), encore utilisé aujourd’hui. Il est élu à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] en [[1896]].<br />
<br />
Il entreprend aussitôt avec ses élèves l’édition des diplômes carolingiens pour les ''Monumenta Germaniae Historica'' ainsi que des annales de l’époque, prenant lui-même en charge celles du règne de [[Charles II le Chauve|Charles le Chauve]]. Il meurt avant d’avoir fini ses dernières œuvres.<br />
<br />
[[Image:Ex-libris Giry.JPG|thumb|250 px|left|<center>Ex-libris d''''Arthur Giry'''<br/><small>qui légua sa bibliothèque à l'[[École nationale des chartes]]</small></center>]]<br />
Giry s’intéresse également à l’archéologie, il étudie plus particulièrement les traités médiévaux parlant des procédés techniques en usage dans l’art et dans l’industrie. Il donne une nouvelle édition du ''Diversarum artium schedula'' de [[Theophilus Presbyter|Théophile]] et passe tous ses samedis matins au laboratoire du chimiste Aimé Girard au [[Conservatoire national des arts et métiers|Conservatoire des arts et métiers]]. Les résultats sont utilisés par [[Marcellin Berthelot]] dans le premier volume de son ouvrage ''Chimie au Moyen Âge'' ([[1894]]).<br />
Il participe activement à la ''Collection de textes relatifs à l'histoire du Moyen Âge'', est directeur de la section « histoire de France » de [[Référence:La Grande Encyclopédie|La Grande Encyclopédie]] (il écrit pour elle plus d’une centaine d’articles) et rédige plusieurs chapitres de l’Histoire générale de [[Ernest Lavisse|Lavisse]] et [[Alfred Rambaud|Rambaud]].<br />
<br />
==L’Affaire Dreyfus==<br />
Arthur Giry n’a jamais caché ses opinions politiques avancées. Ami de [[Paul Meyer]] ou [[Gabriel Monod]], il collabore à la laïque et républicaine ''[[Revue historique (France)|Revue historique]]''. Franc-maçon, libre-penseur, il n’a cependant aucune activité politique. Il s’agit d’un pur positiviste, radical, savant, érudit et athée, ce qui ne l’empêche pas d’adhérer à certaines entreprises telles que le Comité de défense des Arméniens ou le Comité pour la protection des indigènes. <br />
<br />
Ses compétences de diplomatiste et de paléographe sont mises à profit lors de l’[[Affaire Dreyfus]] : il est alors appelé comme expert au côté d’[[Émile Molinier|Émile]] et [[Auguste Molinier]], de [[Paul Meyer]] ou de [[Paul Viollet]]. C’est [[Émile Zola]] qui lui demande en [[1898]] d’expertiser le bordereau afin de déterminer s’il s’agit de l’écriture de [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]]. Giry réagit devant les documents en cause comme devant une charte médiévale : il prévient Zola qu’il rendra ses conclusions publiques, qu’elles soient en faveur de Dreyfus ou non. Après étude, Giry conclut à l’innocence de Dreyfus et à la ressemblance des écritures du bordereau et d’Esterhazy. Il participe à la création de la [[Ligue des droits de l’homme]] et entre à son premier comité directeur.<br />
<br />
En [[1899]], il est de nouveau appelé à participer au procès en cassation (avec Charavay, [[Paul Meyer]] et [[Auguste Molinier]]), où il attribue formellement le bordereau à Esterhazy : la cour casse le verdict de [[1894]]. Il participe encore au procès de Rennes la même année mais meurt peu après. Son enterrement au [[cimetière du Montparnasse]] rassemble de très nombreuses personnalités dont [[Émile Zola]] ou [[Joseph Reinach]]. Le très catholique [[Paul Viollet]] y lit un discours qui exalte l’humanisme du voltairien Giry. Ces obsèques constituent un hommage au dreyfusisme désintéressé et aux luttes menées dans le seul but de faire éclater la vérité. <br />
<br />
<br />
{{Portail|histoire|droit français}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Giry, Arthur}}<br />
[[Catégorie:Académie des inscriptions et belles-lettres]]<br />
[[Catégorie:Affaire Dreyfus]]<br />
[[Catégorie:Ancien élève de l'École nationale des chartes]]<br />
[[Catégorie:Diplomatique]]<br />
[[Catégorie:Historien français]]<br />
[[Catégorie:Médiéviste]]<br />
[[Catégorie:Naissance dans l'Ain]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1848]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1899]]<br />
[[Catégorie:Personnalité de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen]]<br />
<br />
[[en:Arthur Giry]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Victor_Basch&diff=85317748
Victor Basch
2009-08-28T13:56:10Z
<p>Remi Mathis: + fille</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|philosophe|personnalité politique française}}<br />
[[File:Book signed by Charles Lalo offered to Victor Basch.JPG|thumb|right|Envoi de [[Charles Lalo]] à V.&nbsp;Basch sur ''L'expression de la vie dans l'art'' (1933). <br><small>Ouvrage conservé à la [[Bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS]].</small>]]<br />
'''Victor Basch''' ([[Budapest]], [[Hongrie]], [[1863]] - près de Lyon dans l'[[Ain (département)|Ain]] [[10 janvier]] [[1944]]), [[philosophe]], universitaire français d'origine hongroise et cofondateur et président de la [[Ligue des Droits de l'Homme]].<br />
<br />
D'une famille juive, arrivé en [[France]] dès l'enfance, il fait ses des études supérieures à la [[Sorbonne]]. Il enseigne ensuite et est [[professeur]] d'allemand et d'[[esthétique]] à l'université de [[Nancy]]. Il est ensuite professeur de philosophie à [[Rennes]].<br />
<br />
Socialiste anti-conformiste, il s'est battu pour [[Affaire Dreyfus|Dreyfus]] et les révolutionnaires espagnols. En [[1898]], Victor Basch est le co-fondateur, avec [[Ludovic Trarieux]] et [[Lucien Herr]], de la [[Ligue des Droits de l'Homme]], il en est le quatrième président en 1926. Il s'oppose très tôt à la montée du nazisme en Allemagne. Le [[10 janvier]] [[1944]], il est arrêté à son domicile et assassiné avec sa femme Ilona (Hélène) par la [[Milice française]] de [[Lyon]] dirigée par [[Paul Touvier]] sur ordre des [[nazisme|nazis]]. Sur son corps, les miliciens ont écrit :" le juif paie toujours".<br />
<br />
Sa fille a épousé le sociologue [[Maurice Halbwachs]].<br />
<br />
Son nom a été donné à de nombreuses rues, écoles ou collèges en France. À Paris, une place du [[14e arrondissement de Paris|14{{e}} arrondissement]] est baptisée place Victor et Hélène Basch depuis [[1992]], elle était précédemment dénommée place Victor Basch par arrêté du [[18 décembre]] [[1944]]. A [[Montrouge]] ([[Hauts-de-Seine|92]]), à [[Vincennes]] ([[Val-de-Marne|94]]), à [[Sotteville-lès-Rouen]] ([[Seine-Maritime|76]]), à [[Sainte-Geneviève-des-Bois]] ([[Essonne (département)|91]]), à [[St-Etienne]] ([[Loire|42]]), à [[Jeumont]] ([[Nord_(département)|59]]) ainsi qu'à [[Bourg en Bresse]] ([[Ain_(département)|01]]),le nom d'une rue lui est attribué, un viaduc porte son nom (et celui d'Hélène Basch) sur l'A42, à proximité de Lyon.<br />
== Œuvres littéraires ==<br />
<br />
* ''(Essai critique sur) L'Esthétique de [[Emmanuel Kant|Kant]]'', Paris, 1896 ; premier volume d'un ouvrage en 4 volumes sur l'histoire de l'[[esthétique]].<br />
* ''(La) Poétique de [[Friedrich von Schiller|Schiller]]'' ;<br />
* ''La Vie intellectuelle à l'étranger'' ;<br />
* ''Les Origines de l'individualisme moderne'' ;<br />
* ''Le maître-problème de l’esthétique'' (1921);<br />
* ''L'individualisme anarchiste, [[Max Stirner]]'', Paris , 1904, par Alcan éditeur, réédition en 1928 .<br />
* ''[[Titian]]'', 1927<br />
* ''Essai d'esthétique de Kant'', 1936<br />
* Il contribua fréquemment dans les revues ''[[Le Siècle]]'' et ''[[La Grande Revue]]''.<br />
<br />
== Filmographie ==<br />
* Vincent Lowy, ''Place Victor Basch'', 2005, documentaire de 52 min.<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* “Le maître-problème de l’esthétique” (1921) de Victor Basch [http://classiques.uqac.ca/classiques/basch_victor/maitre_probleme_esthetique/maitre_probleme_esthetique.html texte en téléchargement]<br />
* Céline Trautmann-Waller, [http://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2002-2-page-77.htm « Victor Basch : l’esthétique entre la France et l’Allemagne »], dans ''[[Revue de métaphysique et de morale]]'', {{numéro}}34 2002/2, PUF.<br />
*[http://www.ezola.fr Victor Basch et l'Affaire Dreyfus]<br />
* [http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Victor_Basch-354746.html Victor Basch à Montrouge]<br />
<br />
{{Portail|philosophie|arts}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Basch, Victor}}<br />
<br />
[[Catégorie:Philosophe français]]<br />
[[Catégorie:Esthéticien]]<br />
[[Catégorie:Personnalité de la Ligue des Droits de l'Homme (France)]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1863]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Budapest]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1944]]<br />
[[Catégorie:Personne citée au Panthéon de Paris]]<br />
[[Catégorie:Mort assassiné]]<br />
[[Catégorie:Mort pour la France (qualification officielle)]]<br />
<br />
[[en:Victor Basch]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Victor_Basch&diff=85317747
Victor Basch
2009-08-28T13:55:22Z
<p>Remi Mathis: + photo envoie de livre à VB</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|philosophe|personnalité politique française}}<br />
[[File:Book signed by Charles Lalo offered to Victor Basch.JPG|thumb|right|Envoi de [[Charles Lalo]] à V.&nbsp;Basch sur ''L'expression de la vie dans l'art'' (1933). <br><small>Ouvrage conservé à la [[Bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS]].</small>]]<br />
'''Victor Basch''' ([[Budapest]], [[Hongrie]], [[1863]] - près de Lyon dans l'[[Ain (département)|Ain]] [[10 janvier]] [[1944]]), [[philosophe]], universitaire français d'origine hongroise et cofondateur et président de la [[Ligue des Droits de l'Homme]].<br />
<br />
D'une famille juive, arrivé en [[France]] dès l'enfance, il fait ses des études supérieures à la [[Sorbonne]]. Il enseigne ensuite et est [[professeur]] d'allemand et d'[[esthétique]] à l'université de [[Nancy]]. Il est ensuite professeur de philosophie à [[Rennes]].<br />
<br />
Socialiste anti-conformiste, il s'est battu pour [[Affaire Dreyfus|Dreyfus]] et les révolutionnaires espagnols. En [[1898]], Victor Basch est le co-fondateur, avec [[Ludovic Trarieux]] et [[Lucien Herr]], de la [[Ligue des Droits de l'Homme]], il en est le quatrième président en 1926. Il s'oppose très tôt à la montée du nazisme en Allemagne. Le [[10 janvier]] [[1944]], il est arrêté à son domicile et assassiné avec sa femme Ilona (Hélène) par la [[Milice française]] de [[Lyon]] dirigée par [[Paul Touvier]] sur ordre des [[nazisme|nazis]]. Sur son corps, les miliciens ont écrit :" le juif paie toujours".<br />
<br />
Son nom a été donné à de nombreuses rues, écoles ou collèges en France. À Paris, une place du [[14e arrondissement de Paris|14{{e}} arrondissement]] est baptisée place Victor et Hélène Basch depuis [[1992]], elle était précédemment dénommée place Victor Basch par arrêté du [[18 décembre]] [[1944]]. A [[Montrouge]] ([[Hauts-de-Seine|92]]), à [[Vincennes]] ([[Val-de-Marne|94]]), à [[Sotteville-lès-Rouen]] ([[Seine-Maritime|76]]), à [[Sainte-Geneviève-des-Bois]] ([[Essonne (département)|91]]), à [[St-Etienne]] ([[Loire|42]]), à [[Jeumont]] ([[Nord_(département)|59]]) ainsi qu'à [[Bourg en Bresse]] ([[Ain_(département)|01]]),le nom d'une rue lui est attribué, un viaduc porte son nom (et celui d'Hélène Basch) sur l'A42, à proximité de Lyon.<br />
== Œuvres littéraires ==<br />
<br />
* ''(Essai critique sur) L'Esthétique de [[Emmanuel Kant|Kant]]'', Paris, 1896 ; premier volume d'un ouvrage en 4 volumes sur l'histoire de l'[[esthétique]].<br />
* ''(La) Poétique de [[Friedrich von Schiller|Schiller]]'' ;<br />
* ''La Vie intellectuelle à l'étranger'' ;<br />
* ''Les Origines de l'individualisme moderne'' ;<br />
* ''Le maître-problème de l’esthétique'' (1921);<br />
* ''L'individualisme anarchiste, [[Max Stirner]]'', Paris , 1904, par Alcan éditeur, réédition en 1928 .<br />
* ''[[Titian]]'', 1927<br />
* ''Essai d'esthétique de Kant'', 1936<br />
* Il contribua fréquemment dans les revues ''[[Le Siècle]]'' et ''[[La Grande Revue]]''.<br />
<br />
== Filmographie ==<br />
* Vincent Lowy, ''Place Victor Basch'', 2005, documentaire de 52 min.<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* “Le maître-problème de l’esthétique” (1921) de Victor Basch [http://classiques.uqac.ca/classiques/basch_victor/maitre_probleme_esthetique/maitre_probleme_esthetique.html texte en téléchargement]<br />
* Céline Trautmann-Waller, [http://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2002-2-page-77.htm « Victor Basch : l’esthétique entre la France et l’Allemagne »], dans ''[[Revue de métaphysique et de morale]]'', {{numéro}}34 2002/2, PUF.<br />
*[http://www.ezola.fr Victor Basch et l'Affaire Dreyfus]<br />
* [http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Victor_Basch-354746.html Victor Basch à Montrouge]<br />
<br />
{{Portail|philosophie|arts}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Basch, Victor}}<br />
<br />
[[Catégorie:Philosophe français]]<br />
[[Catégorie:Esthéticien]]<br />
[[Catégorie:Personnalité de la Ligue des Droits de l'Homme (France)]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1863]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Budapest]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1944]]<br />
[[Catégorie:Personne citée au Panthéon de Paris]]<br />
[[Catégorie:Mort assassiné]]<br />
[[Catégorie:Mort pour la France (qualification officielle)]]<br />
<br />
[[en:Victor Basch]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Simon_Arnaud,_marquis_de_Pomponne&diff=57142159
Simon Arnaud, marquis de Pomponne
2009-02-25T19:20:46Z
<p>Remi Mathis: hat „Simon Arnaud, marquis de Pomponne“ nach „Simon Arnauld, marquis de Pomponne“ verschoben:&#32;Arnauld ist mit ein L geschrieben</p>
<hr />
<div>#WEITERLEITUNG [[Simon Arnauld, marquis de Pomponne]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Simon_Arnauld_de_Pomponne&diff=57142158
Simon Arnauld de Pomponne
2009-02-25T19:20:46Z
<p>Remi Mathis: hat „Simon Arnaud, marquis de Pomponne“ nach „Simon Arnauld, marquis de Pomponne“ verschoben:&#32;Arnauld ist mit ein L geschrieben</p>
<hr />
<div>[[Bild:Pomponne1.jpg|thumb|160px|Simon Arnaud, marquis de Pomponne]]<br />
'''Simon Arnaud, [[Graf#Markgraf|marquis]] de Pomponne''', (* November [[1618]] in [[Paris]]; † [[26. September]] [[1699]] in [[Fontainebleau]]), war ein [[Frankreich|französischer]] [[Diplomat]] und [[Außenminister]].<br />
<br />
Pomponne war der Sohn des bekannten [[Jansenismus|Jansenisten]] [[Robert Arnauld d'Andilly]] (1589-1674) und seit 1642 [[Intendantur|Intendant]] von [[Casale Monferrato]], dann Generalintendant der Armeen in [[Neapel]] und [[Katalonien]], 1665 bis 1668 [[Gesandter]] in [[Schweden]], dann in [[Den Haag]]. 1671 wurde er jedoch zurück nach Schweden berufen und erwirkte ein Bündnis der beiden Staaten, das die [[Vereinigte Niederlande|Vereinigten Niederlande]] isolierte und für Frankreich angreifbar machte. Noch im selben Jahr beerbte er den im September verstorbenen Außenminister [[Hugues de Lionne]]. 1679 wurde er nach Abschluss des [[Friede von Nimwegen|Friedens von Nimwegen]] durch die vereinten Anstrengungen [[Jean-Baptiste Colbert|Colberts]] und [[François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois|Louvois]]' entlassen, da insbesondere [[Ludwig XIV.]] mit ihm unzufrieden war und ihm vorwarf, eine zu schwache Haltung bei den Verhandlungen des Friedens von Nimwegen gezeigt zu haben. Auch die [[Jesuiten]] waren ihm feindlich gesinnt, da man in ihm einen Parteigänger der Jansenisten sah.<br />
<br />
1691 wurde er jedoch erneut in den [[Conseil d'État (Frankreich)|Staatsrat]] berufen und diente als Berater Ludwigs XIV. in Bereichen der Außenpolitik und Verwaltung, allerdings ohne Ministerressort.<br />
<br />
== Weblinks ==<br />
*[http://societe.pomponne.perso.cegetel.net/notre_association.htm La Société Arnauld de Pomponne] <br />
<br />
<br />
{{Folgenleiste|AMT=[[Liste der Außenminister von Frankreich|Außenminister von Frankreich]]<br />
|ZEIT=1. September 1671-18. November 1679<br />
|VORGÄNGER=[[Hugues de Lionne]]<br />
|NACHFOLGER=[[Charles Colbert, marquis de Croissy]]<br />
}} <br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Pomponne, Simon Arnaud}}<br />
[[Kategorie:Politiker (Frankreich)]]<br />
[[Kategorie:Franzose]]<br />
[[Kategorie:Geboren 1618]]<br />
[[Kategorie:Gestorben 1699]]<br />
[[Kategorie:Mann]]<br />
<br />
{{Personendaten<br />
|NAME=Pomponne, marquis de, Simon Arnaud<br />
|ALTERNATIVNAMEN=<br />
|KURZBESCHREIBUNG=französischer Diplomat und Außenminister<br />
|GEBURTSDATUM=November 1618<br />
|GEBURTSORT=[[Paris]]<br />
|STERBEDATUM=26. September 1699<br />
|STERBEORT=[[Fontainebleau]]<br />
}}<br />
<br />
[[en:Simon Arnauld, marquis de Pomponne]]<br />
[[eo:Simon Arnauld de Pomponne]]<br />
[[es:Simon Arnauld de Pomponne]]<br />
[[fr:Simon Arnauld de Pomponne]]<br />
[[it:Simon Arnauld de Pomponne]]<br />
[[ja:シモン・アルノー・ド・ポンポンヌ]]<br />
[[la:Simonis Arnaldus de Pomponne]]<br />
[[nl:Simon Arnauld de Pomponne]]<br />
[[pl:Simon Arnauld de Pomponne]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Arthur_Giry&diff=166031558
Arthur Giry
2008-12-12T17:16:00Z
<p>Remi Mathis: Révocation des modifications de Épiméthée (retour à la dernière version de Priper)</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Giry}}<br />
Jean-Marie Joseph '''Arthur Giry''' est un diplomatiste et historien médiéviste [[France|français]] né à [[Trévoux]] le [[29 février]] [[1848]] et mort à [[Paris]] le [[13 novembre]] [[1899]].<br />
<br />
[[Image:Arthur Giry.jpg|thumb|right|250 px|<center>'''Arthur Giry'''</center>]]<br />
==Jeunesse==<br />
Arthur Giry est le fils d’un receveur des contributions directes de [[Joigny]]. Après des études classiques, il entre à l’[[École des chartes]], où l’enseignement de [[Jules Quicherat]] le porte à étudier l’histoire médiévale. Il suit parallèlement les cours de l’[[École des hautes études]], dès sa fondation en [[1868]] et ceux de la faculté de droit, où il obtient une licence ([[1875]]).<br />
<br />
==L’historien==<br />
Giry commence ses recherches par l’étude des chartes municipales de [[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]], sa thèse d’[[École des chartes]] ayant pour titre « ''Prolégomènes du cartulaire de l'église Notre-Dame de Saint-Omer'' » ([[1870]]). Il obtient rapidement un poste à l’[[École des hautes études]] ([[1874]]) puis est nommé directeur d’études : il publie alors son premier ouvrage d’importance ''Histoire de la ville de Saint-Omer et de ses institutions jusqu'au {{XIVe siècle}}'' ([[1877]]). Il élargit alors son étude à d’autres villes, en suivant les pistes ouvertes par [[Augustin Thierry]].<br />
<br />
La consultation méthodique d’un très grand nombre d’archives [[archives communales|communales]] et [[archives départementales|départementales]] lui permettent de renouveler l’étude des communautés urbaines dans la France médiévales : ses leçons de l’[[École des hautes études]] portent sur ce thème et il publie plusieurs livres, parmi lesquels ''Les Établissements de [[Rouen]]'' ([[1883]]-[[1885]]), ''Étude sur les origines de la commune de [[Saint-Quentin]]'' ([[1887]]) ou ''Sur les relations de La royauté avec les villes de France de 1180 à 1314'' (recueil de documents, [[1885]]).<br />
<br />
Les écoles historiques [[France|françaises]] et [[Allemagne|allemandes]] étaient alors en concurrence. Afin de n’être pas en reste, les études diplomatiques sont donc relancées en [[France]], particulièrement à l’[[École des chartes]] où Arthur Giry devient l’assistant ([[1883]]) puis le successeur ([[1885]]) de [[Louis de Mas Latrie]] après avoir été secrétaire de l’École pendant sept ans (depuis [[1878]]). Il devient ainsi le deuxième père de la [[diplomatique]], après [[Jean Mabillon|Mabillon]], publiant son ''Manuel de diplomatique'' ([[1894]]), encore utilisé aujourd’hui. Il est élu à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] en [[1896]].<br />
<br />
Il entreprend aussitôt avec ses élèves l’édition des diplômes carolingiens pour les ''Monumenta Germaniae Historica'' ainsi que des annales de l’époque, prenant lui-même en charge celles du règne de [[Charles II le Chauve|Charles le Chauve]]. Il meurt avant d’avoir fini ses dernières œuvres.<br />
<br />
[[Image:Ex-libris Giry.JPG|thumb|250 px|left|<center>Ex-libris d''''Arthur Giry'''<br/><small>qui légua sa bibliothèque à l'[[École nationale des chartes]]</small></center>]]<br />
Giry s’intéresse également à l’archéologie, il étudie plus particulièrement les traités médiévaux parlant des procédés techniques en usage dans l’art et dans l’industrie. Il donne une nouvelle édition du ''Diversarum artium schedula'' de [[Theophilus Presbyter|Théophile]] et passe tous ses samedis matins au laboratoire du chimiste Aimé Girard au [[Conservatoire national des arts et métiers|Conservatoire des arts et métiers]]. Les résultats sont utilisés par [[Marcellin Berthelot]] dans le premier volume de son ouvrage ''Chimie au Moyen Âge'' ([[1894]]).<br />
Il participe activement à la ''Collection de textes relatifs à l'histoire du Moyen Âge'', est directeur de la section « histoire de France » de [[Référence:La Grande Encyclopédie|La Grande Encyclopédie]] (il écrit pour elle plus d’une centaine d’articles) et rédige plusieurs chapitres de l’Histoire générale de [[Ernest Lavisse|Lavisse]] et [[Alfred Rambaud|Rambaud]].<br />
<br />
==L’Affaire Dreyfus==<br />
Arthur Giry n’a jamais caché ses opinions politiques avancées. Ami de [[Paul Meyer]] ou [[Gabriel Monod]], il collabore à la laïque et républicaine ''[[Revue historique (France)|Revue historique]]''. Franc-maçon, libre-penseur, il n’a cependant aucune activité politique. Il s’agit d’un pur positiviste, radical, savant, érudit et athée, ce qui ne l’empêche pas d’adhérer à certaines entreprises telles que le Comité de défense des Arméniens ou le Comité pour la protection des indigènes. <br />
<br />
Ses compétences de diplomatiste et de paléographe sont mises à profit lors de l’[[Affaire Dreyfus]] : il est alors appelé comme expert au côté d’[[Émile Molinier|Émile]] et [[Auguste Molinier]], de [[Paul Meyer]] ou de [[Paul Viollet]]. C’est [[Émile Zola]] qui lui demande en [[1898]] d’expertiser le bordereau afin de déterminer s’il s’agit de l’écriture de [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]]. Giry réagit devant les documents en cause comme devant une charte médiévale : il prévient Zola qu’il rendra ses conclusions publiques, qu’elles soient en faveur de Dreyfus ou non. Après étude, Giry conclut à l’innocence de Dreyfus et à la ressemblance des écritures du bordereau et d’Esterhazy. Il participe à la création de la [[Ligue des droits de l’homme]] et entre à son premier comité directeur.<br />
<br />
En [[1899]], il est de nouveau appelé à participer au procès en cassation (avec Charavay, [[Paul Meyer]] et [[Auguste Molinier]]), où il attribue formellement le bordereau à Esterhazy : la cour casse le verdict de [[1894]]. Il participe encore au procès de Rennes la même année mais meurt peu après. Son enterrement au [[cimetière du Montparnasse]] rassemble de très nombreuses personnalités dont [[Émile Zola]] ou [[Joseph Reinach]]. Le très catholique [[Paul Viollet]] y lit un discours qui exalte l’humanisme du voltairien Giry. Ces obsèques constituent un hommage au dreyfusisme désintéressé et aux luttes menées dans le seul but de faire éclater la vérité. <br />
<br />
{{Portail|Cliopédia|droit français}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Giry, Arthur}}<br />
<br />
[[Catégorie:Académie des inscriptions et belles-lettres]]<br />
[[Catégorie:Affaire Dreyfus]]<br />
[[Catégorie:Chartiste]]<br />
[[Catégorie:Diplomatique]]<br />
[[Catégorie:Historien français]]<br />
[[Catégorie:Médiéviste]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1848]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1899]]<br />
<br />
[[en:Arthur Giry]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Solitaires_(Port-Royal)&diff=195018838
Solitaires (Port-Royal)
2008-04-05T20:20:04Z
<p>Remi Mathis: + photo // Il faudra ajouter une chronologie (avec les expulsions)</p>
<hr />
<div>[[Image:Port-Royal-des-Champs - Maison des Solitaires 2.JPG|thumb|350 px|right|La maison des solitaires, aux granges de [[Port-Royal-des-Champs]]]]<br />
{{Voir homonymes|Solitaire}}<br />
<br />
Les '''Solitaires''' sont les hommes qui, au cours du {{XVIIe}} siècle, ont choisi de vivre une vie retirée et humble à [[Port-Royal-des-Champs]].<br />
<br />
Souvent issus de familles bourgeoises ou de la noblesse, les Solitaires sont attirés par une vie d'ascèse et de don aux autres qui les pousse à se retirer du monde.<br />
<br />
D'abord installés dans le monastère de Port-Royal des Champs lorsque les religieuses fondent le monastère de [[abbaye de Port-Royal de Paris|Port-Royal de Paris]], les Solitaires s'installent ensuite dans la ferme des Granges, au retour des religieuses.<br />
<br />
Les Solitaires partagent leur vie entre des travaux manuels (agriculture, jardinage, drainage etc...) et des travaux intellectuels. Ils ont également fondé à Port-Royal les [[Petites écoles de Port-Royal|Petites écoles]], qui ont été très novatrices sur le plan pédagogique.<br />
<br />
On doit aux Solitaires de nombreux travaux de théologie, de patristique, de littérature, de pédagogie etc... qui ont fait de leur mouvement un des plus emblématiques du Grand Siècle, en lien très étroit avec le [[jansénisme]].<br />
<br />
Quelques Solitaires célèbres :<br />
*[[Antoine Le Maistre]]<br />
*[[Louis-Isaac Lemaistre de Sacy]]<br />
*[[Antoine Arnauld (1612-1694)|Antoine Arnauld]]<br />
*[[Claude Lancelot]]<br />
*[[Pierre Nicole]]<br />
*[[Antoine Singlin]]<br />
<br />
[[Catégorie:jansénisme|Solitaires (Port-Royal)]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jacques_Bazin_de_Bezons,_marquis_de_Bezons&diff=143819788
Jacques Bazin de Bezons, marquis de Bezons
2008-03-07T19:29:21Z
<p>Remi Mathis: Portails</p>
<hr />
<div>'''Jacques Bazin de Bezons''', né en 1645 et mort en 1733, fut [[maréchal de France]].<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Fils de [[Claude Bazin de Bezons]], Jacques fut Conseiller d'État et intendant du [[Languedoc]]. Ses faits d'arme furent récompensés par le bâton de maréchal, la grand'croix de Saint-Louis et le [[cordon bleu]].<br />
<br />
{{Multi bandeau|Portail FGS|Portail La France des Lumières}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Bazin de Bezons, Jacques}}<br />
[[Catégorie:Naissance en 1645]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1733]]<br />
[[Catégorie:maréchal de France]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Alfred_W._Pollard&diff=126859155
Alfred W. Pollard
2008-02-27T11:11:55Z
<p>Remi Mathis: interwiki</p>
<hr />
<div>[[Image:Sangreal.jpg|thumb|300px|Right|"How at the Castle of Corbin a Maiden Bare in the Sangreal and Foretold the Achievements of Galahad", [[Arthur Rackham]]'s illustration to Pollard's ''The Romance of King Arthur and His Knights of the Round Table'' ([[1917]]).]]<br />
'''Alfred William Pollard''' ([[1859]] &ndash; [[March 8]], [[1944]]) was an English [[bibliography|bibliographer]], widely credited for bringing a higher level of scholarly rigor to the study of [[William Shakespeare|Shakespearean]] texts.<br />
<br />
Pollard was educated at King's College School in [[London]] and [[St John's College, Oxford|St John's College]] at the [[University of Oxford]]. He joined the staff of the [[British Museum]] in 1883, as assistant in the Department of Printed Books; he was promoted to Assistant Keeper in 1909, and Keeper in 1919. In the latter year, Pollard was appointed Professor of English Bibliography at the [[University of London]]. He edited the journal ''The Library'' for thirty years (1903-34), and was Honorary Secretary of the Bibliographical Society from 1893 to 1934.<br />
<br />
Pollard wrote widely on a range of subjects in English literature throughout his career, and collaborated with various scholars in specialized studies; he edited [[Thomas Malory]]'s ''[[Le Morte d'Arthur]]'', and a collection of ''Fifteenth Century Poetry and Prose.'' He was a longtime friend of the poet [[A. E. Housman]], and a close colleague of the prominent Shakespeare scholar [[Edmund Kerchever Chambers]].<br />
<br />
==Selected Works by Alfred W. Pollard==<br />
<br />
*''Records of the English Bible: The Documents Relating to the Translation and Publication of the Bible in English, 1525-1611,'' London, Oxford University Press, 1911.<br />
*''Shakespeare Folios and Quartos: A Study in the Bibliography of Shakespeare's Plays,'' 1909.<br />
*''A New Shakespeare Quarto: Richard II,'' 1916.<br />
*''Shakespeare's Fight with the Pirates, And the Problem of the Transmission of his Text,'' 1917.<br />
*''The Foundations of Shakespeare's Text,'' 1923.<br />
*''Shakespeare's Hand in the Play of Sir Thomas More'' (with [[Walter Wilson Greg|W .W. Greg]], [[Edward Maunde Thompson]], [[J. Dover Wilson|John Dover Wilson]], and [[Raymond Wilson Chambers|R. W. Chambers]]), 1923.<br />
*''Early Illustrated Books: A History of the Decoration and Illustration of Books in the 15th and 16th Centuries,'' 1927.<br />
*''English Miracle Plays, Moralities and Interludes; Specimens of the Pre-Elizabethan Drama,'' Oxford, the Clarendon Press, 1927.<br />
*''The Trained Printer and the Amateur, and the Pleasure of Small Books,'' 1929.<br />
*''A Census of Shakespeare's Plays in Quarto'' (with Henrietta C. Bartlett), 1939.<br />
<br />
==See also==<br />
{{col-begin}}<br />
{{col-3}}<br />
* [[Joseph Quincy Adams]]<br />
* [[Gerald Eades Bentley|G. E. Bentley]]<br />
* [[Andrew Gurr]]<br />
{{col-3}}<br />
* [[Alfred Harbage]]<br />
* [[Cyrus Hoy]]<br />
* [[Kenneth Muir (scholar)|Kenneth Muir]]<br />
{{col-3}}<br />
* [[Thomas Marc Parrott|T. M. Parrott]]<br />
* [[Samuel Schoenbaum]]<br />
* [[Charles William Wallace]]<br />
{{col-end}}<br />
<br />
==References==<br />
*Woudhuysen, Henry R. ''A.E.H., A.W.P.: A Classical Friendship.'' Tunbridge Wells, Kent, Foundling Press and Bernard Quaritch, 2006.<br />
*Murphy, Gwendoen, and Henry Thomas. ''A Select Bibiliography of the Writings of Alfred W. Pollard.'' Oxford, Oxford University Press, 1938.<br />
<br />
==External links==<br />
*{{gutenberg author|id=Alfred_Pollard}}<br />
*{{worldcat id|id=lccn-n80-38473}}<br />
<br />
[[fr:Alfred William Pollard]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Pollard, Alfred W.}}<br />
[[Category:British bibliographers]]<br />
[[Category:Employees of the British Museum]]<br />
[[Category:Alumni of St John's College, Oxford]]<br />
[[Category:Academics of the University of London]]<br />
[[Category:1859 births]]<br />
[[Category:1944 deaths]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fran%C3%A7ois_de_L%E2%80%99Hospital&diff=157063624
François de L’Hospital
2008-02-10T10:30:41Z
<p>Remi Mathis: a renommé François de l'Hôpital en François de L'Hospital: Typo</p>
<hr />
<div>'''François de l'Hôpital''', seigneur Du Hallier est né en [[1583]], fils de [[Louis de Lhospital]] et [[Françoise de Brichanteau]].<br />
<br />
Il épouse [[Charlotte des Essarts]] le [[4 novembre]] [[1630]], puis [[Françoise Marie Mignot]] le [[25 août]] [[1653]].<br />
<br />
<u>Ses titres :</u><br />
* comte de l'Hôpital<br />
* seigneur '''Du Hallier''', titre sous lequel il est connu dans ses faits militaires<br />
* maréchal de France (avril 1643), autre titre usuel '''Maréchal de l'Hôpital'''<br />
* seigneur de Beynes (1630)<br />
* gouverneur de [[Champagne (province)|Champagne]] puis de Paris (1649)<br />
* comte, puis duc de Rosnay (1651)<br />
* abbé de Sainte Geneviève, ou de Saint-Germain-des-Prés (''à vérifier...'')<br />
* évêque de [[Meaux]], ou du [[Mans]] en 1597 (''à vérifier...'')<br />
* [[Pairie de France |pair de France]]<br />
* capitaine des Gardes du Corps du Roi<br />
* chevalier du Saint Esprit (1619)<br />
* gendarme du Roi<br />
<br />
Il participe à la [[Guerre de Trente Ans]], sous [[Louis XIII]].<br />
<br />
Il décède le [[20 avril]] [[1660]].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Hôpital, François de l'}}<br />
[[catégorie:naissance en 1583]]<br />
[[catégorie:décès en 1660]]<br />
[[Catégorie:Guerre de Trente Ans]]<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]<br />
[[Catégorie:Pair de France]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=C%C3%A9sar_de_Choiseul,_1er_duc_de_Choiseul&diff=140975251
César de Choiseul, 1er duc de Choiseul
2008-02-03T12:03:36Z
<p>Remi Mathis: Retrait d'anecdote douteuse</p>
<hr />
<div>{{ébauche personne}}<br />
{{Voir homonymes|Choiseul}}<br />
'''César de Choiseul-Praslin, comte du Plessis-Praslin''', [[maréchal de France]] ([[1598]]-[[23 décembre]] [[1675]])<br />
<br />
Homme de guerre. Loyal à la régence pendant la [[Fronde (histoire)|Fronde]], dans les troupes de [[Grand Condé|Condé]], pendant le siège de Paris. Frère de l'évêque de Comminges, [[Gilbert de Choiseul du Plessis Praslin]] 1613-1689.<br />
<br />
* Entrée dans l'armée à quatorze ans, défend l'[[île de Ré]] contre le duc de Buckingham.<br />
<br />
*[[1630]]-[[1635]] : Ambassadeur près le duc de Savoie.<br />
<br />
* [[1635]] : Maréchal de camp.<br />
<br />
* [[1640]] : Gouverneur de [[Turin]]<br />
<br />
* [[1642]] : Lieutenant général.<br />
<br />
* [[1645]] : Maréchal, suite à la prise de Rosas en [[Catalogne]].<br />
<br />
* [[1650]] : Victoire sur [[Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon|Turenne]] à [[Rethel]].<br />
<br />
* [[1652]] : Ministre d'Etat.<br />
<br />
* [[1665]] : Duc et pair, en novembre. Il devient le premier duc de Choisuel.<br />
<br />
* [[1670]] : Négociateur de l'alliance franco-anglaise avec [[Charles II d'Angleterre]] conclue par le [[traité de Douvres]]. [[Henriette d'Angleterre]] y joua les premiers rôles juste avant sa mort.<br />
<br />
==Œuvres==<br />
* ''Mémoires'', publiés en 1676.<br />
<br />
<br />
{{Portail FGS}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Plessis, Maréchal du}}<br />
<br />
[[Catégorie:Personnalité de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Militaire de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1598]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1675]]<br />
<br />
[[en:Plessis, Maréchal du]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Loyrette&diff=200587266
Henri Loyrette
2007-11-21T09:55:03Z
<p>Remi Mathis: ébauche</p>
<hr />
<div>'''Henri Loyrette''' est un conservateur et historien de l'art français né le 31 mai 1952 à [[Neuilly-sur-Seine]].<br />
<br />
==Biographie==<br />
Ancien pensionnaire de l'[[Académie de France à Rome]], conservateur du patrimoine, Henri Loyrette entre en 1978 au [[musée d'Orsay]]. Spécialiste de l'art du {{XIXe}} siècle, il prend la direction de ce musée en 1994 et est élu en 1997 à l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]].<br />
<br />
Il est depuis 2001 président directeur du [[musée du Louvre]].<br />
<br />
==Source==<br />
*[http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/libres/Loyrette/fiche.htm Fiche sur le site de l'Académie des beaux-arts]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Loyrette, Henri}}<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1952]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Clair&diff=127934121
Jean Clair
2007-11-08T22:23:08Z
<p>Remi Mathis: /* Bibliographie */ + bouquin</p>
<hr />
<div>'''Jean Clair''', de son véritable nom '''Gérard Régnier''', né le [[20 octobre]] [[1940]] est un écrivain, essayiste (volontiers polémiste) et historien de l'art. Il a dirigé le [[Musée Picasso (Paris)|musée Picasso]] à [[Paris]] de [[1989]] à [[2005]].<br />
<br />
Issu d'un milieu rural, ancien élève de [[khâgne]] au [[lycée Henri-IV]] à Paris, Jean Clair a été l'élève de l'[[Histoire de l'Art|historien de l'Art]] [[André Chastel]] et du [[philosophe]] [[Jean Grenier]], et fut reçu au concours de conservateur en 1966. Il est un temps proche de l'[[Union des étudiants communistes]]. Rédacteur en chef des ''Chroniques de l'Art vivant'' de 1970 à 1975, fondateur et directeur des ''Cahiers du Musée d'Art Moderne'' de 1978 à 1986, il a été commissaire d'un grand nombre d'expositions nationales telles que ''[[Marcel Duchamp|Duchamp]]'' (1977), ''Les Réalismes'' (1980), ''[[Martial Raysse]]'' (1981), ''Vienne'' (1986), ''l'Âme au corps'' (1993), ''[[Balthus]]'', ''Szafran'', ''Mélancolie''.<br />
<br />
Jean Clair prend régulièrement part aux débats qui entourent l'[[art contemporain]]. Il dirige de 1989 à 2005 le [[Musée Picasso (Paris)|musée Picasso de Paris]]. Il a été le premier à réviser l'histoire des [[surréaliste]]s et à souligner les travers [[totalitaire]]s d'[[André Breton]].<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
* ''Les Chemins détournés''. Gallimard, (1962)<br />
* ''Méduse. Contribution à une anthropologie des arts du visuel'', col. ''Connaissance de l'inconscient'', Gallimard (1989)<br />
* ''La Responsabilité de l'artiste'', Le débat, Gallimard (1997)<br />
* ''La Barbarie ordinaire. Music à Dachau", Gallimard (2001) <br />
* ''Court traité des sensations'', Gallimard (2002)<br />
* ''La Déclaration'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°2, ''Douze remèdes à la douleur'', Mercure de France (automne 2002)<br />
* ''Du surréalisme considéré dans ses rapports au totalitarisme et aux tables tournantes'', Mille et une nuits, (printemps 2003)<br />
* ''D'un autre "anus solaire"'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°4, ''L'informe'', Mercure de France (automne 2003)<br />
* ''Hansel et Gretel"'', [http://www.penser-rever.com ''penser/rêver''&nbsp;] n°9, ''La double vie des mères'', l'Olivier (printemps 2006)<br />
* ''Journal atrabilaire''. Gallimard (2006)<br />
* ''Malaise dans les musées'', Paris : Flammarion, 2007<br />
<br />
==Articles et Interviews en ligne==<br />
* [http://www.nouveau-reac.org/docs/CJ/CJ_monde211101.htm Le surréalisme et la démoralisation de l'Occident, ''Le Monde'', 21/11/2001]<br />
* [http://www.nouveau-reac.org/docs/CJ/CJ_IVEL.htm Interview avec Élisabeth Lévy, ''Le Point'', 30/05/2003]<br />
<br />
{{portail art}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Clair, Jean}}<br />
[[Catégorie:Historien de l'art]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1940]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_de_La_Fert%C3%A9-Senneterre&diff=125834510
Henri de La Ferté-Senneterre
2007-10-20T16:15:04Z
<p>Remi Mathis: révocation jugement POV</p>
<hr />
<div>{{ébauche personne}}<br />
'''Henri II de La Ferté-Senneterre''' ([[1599]]-[[1681]]) était [[maréchal de France]] et [[gouverneur]] de la [[Lorraine]].<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Il est le fils d'Henri I{{er}} de La Ferté-Senneterre, [[Ministre d'Etat]] issu d'une vieille famille de la [[chevalerie]] auvergnate. Destiné à la carrière des armes, il combattit pour la première fois sous les ordres de [[Maurice de Nassau]], chef de la révolte des [[Provinces-Unies]] protestantes contre la domination de la très [[catholique]] [[Espagne]].<br />
<br />
De retour dans le royaume de France, le jeune homme se distingua pendant le siège de la cité [[calviniste]] de [[La Rochelle]], établi en 1622-1623 par [[Richelieu]] pour venir à bout de cette ville rebelle à l'autorité du roi de France. Il était alors [[capitaine]] d'un régiment payé par son père.<br />
<br />
En [[1632]], l'armée française envahissait la [[Lorraine]] et c'est tout naturellement que La Ferté se retrouva devant [[Nancy]] en [[1633]]. Le 25 septembre, [[Louis XIII]] et Richelieu pénétraient dans cette ville peuplée de 16 000 habitants qui venait d'être évacuée par le marquis de Mouis et sa garnison lorraine.<br />
<br />
Devenu [[mestre de camp]], grade qui correspond au [[colonel]] de nos armées contemporaines, Henri de La Ferté se couvrit de gloire contre les Espagnols à [[Hesdin]] le 29 juin 1639. Afin de le récompenser, Louis le treizième le nomma [[maréchal de camp]].<br />
<br />
Le 19 mai [[1643]], alors que le roi Louis XIII était mort depuis cinq jours, Henri de La Ferté-Senneterre participa à la victorieuse bataille de [[Rocroi]] contre les Espagnols au cours de laquelle il commandait en second l'aile gauche française et reçut quatre blessures.<br />
<br />
[[Gouverneur]] de la Lorraine depuis 1643, [[lieutenant général]] depuis 1648, il est intronisé [[maréchal de France]] le 5 janvier [[1651]] et resta fidèle à [[Anne d'Autriche]] et à [[Mazarin]] pendant la [[Fronde (histoire)|Fronde]], cette guerre civile qui déchira la France de [[1648]] à [[1652]].<br />
<br />
Fait prisonnier à [[Valenciennes]] en [[1656]], il vit sa rançon payée par [[Louis XIV]].<br />
<br />
En récompense des bons et loyaux services de son titulaire, le [[marquisat]] de La Ferté-Senneterre est élevé à la dignité de [[duché-pairie]] par Louis XIV en novembre 1665.<br />
<br />
Le vieux maréchal meurt le 27 septembre 1681.<br />
<br />
== Source ==<br />
Manuel Bazaille : "1643 : Le retour d'Attila"; ''La Revue Lorraine Populaire''; n°180; octobre 2004.<br />
<br />
{{Portail FGS}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:La Ferté-Senneterre, Henri de}}<br />
[[Catégorie:Personnalité de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Militaire de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]<br />
[[Catégorie:Siège de La Rochelle (1627-1628)]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1599]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1681]]<br />
<br />
[[en:La Ferté-Senneterre (Henri de)]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jacques_de_Castelnau-Bochetel&diff=165021395
Jacques de Castelnau-Bochetel
2007-09-15T10:07:33Z
<p>Remi Mathis: Intro</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Castelnau}}<br />
<br />
'''Jacques''', marquis de '''Castelnau''', est un maréchal de France né en [[1620]].<br />
<br />
Il se distingua aux sièges de [[Bataille de Corbie|Corbie]], de [[bataille de La Capelle|La Capelle]], aux batailles de [[Bataille de Fribourg|Fribourg]] et de [[Bataille de Nordlingue|Nordlingue]], et surtout à la [[bataille des Dunes]] ([[1658]]), où il commandait l'aile gauche. Il mourut la même année de ses blessures après avoir reçu le bâton de [[maréchal de France]].<br />
<br />
<br />
{{Bouillet}}<br />
<br />
{{Portail FGS}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Castelnau}}<br />
<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1620]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1658]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Mines_ParisTech&diff=75992627
Mines ParisTech
2007-09-10T12:56:38Z
<p>Remi Mathis: + bibliothèque (à reprendre et continuer) + typo</p>
<hr />
<div>[[image:mines_facade.jpg|right|thumbnail|L'Hôtel de Vendôme, site de l'École des Mines]]<br />
L''''École nationale supérieure des mines de Paris''' (aussi '''École des mines de Paris''', ou simplement '''Mines Paris''') fut fondée le [[19 mars]] [[1783]] sur ordonnance du roi [[Louis XVI]], dans le but de former des ''directeurs intelligents'' pour les mines du royaume<ref>[http://www.admi.net/jo/LOUIS16/1783.html Arrest du conseil d'État du Roi portant établissement d'une École de Mines du 19 mars 1783]</ref>. C'est l’une des plus célèbres [[Écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]] [[France|françaises]]. <br />
<br />
À l'époque de sa fondation, l'exploitation des mines était l'industrie de haute technologie par excellence, où se retrouvaient toutes sortes de problèmes allant de la sécurité des mineurs à la gestion économique, ou même des enjeux géopolitiques. Les compétences développées par l'École sont donc dès l'origine très diverses, et l'École a su évoluer au cours du temps pour devenir aujourd'hui une école dite généraliste à composante transverse et pluridisciplinaire.<br />
<br />
== Histoire ==<br />
[[Image:Ecole_des_Mines_4.jpg|thumbnail|left|Les cours au XIXe siècle]]<br />
<br />
Créée par arrêt du Conseil du roi du 19 mars [[1783]], la première école des mines est établie à l'[[Hôtel des Monnaies (Paris)|hôtel des Monnaies]] de [[Paris]].<br />
<br />
Disparue en 1791 dans la tourmente révolutionnaire, puis reconstituée par un arrêté du Comité de Salut public le 13 messidor an II ([[1794]])<ref>[http://www.annales.org/archives/x/c3.html Chapitre III de la ''Notice Historique de l'Ecole des Mines de Paris'' par Louis Aguillon]</ref>, elle fut transportée en [[Savoie]], à ce moment française, après l'arrêté des consuls du 23 pluviôse an X ([[1802]])<ref>[http://www.annales.org/archives/x/c5.html Chapitre V de la ''Notice Historique de l'Ecole des Mines de Paris'' par Louis Aguillon]</ref>. <br />
<br />
Après les événements de [[1814]], l'École fut définitivement reconstituée à Paris, par l'ordonnance du 6 décembre [[1816]], et établie à l'[[hôtel de Vendôme]], longeant le [[jardin du Luxembourg]], emplacement qu'elle occupe encore aujourd'hui<ref>[http://www.annales.org/archives/x/c6.html Chapitre VI de la ''Notice Historique de l'Ecole des Mines de Paris'' par Louis Aguillon]</ref>.<br />
<br />
En [[1967]] l'Ecole s'est étendue à [[Fontainebleau]], et à [[Évry (Essonne)|Évry]], puis en [[1976]] dans le parc technologique de [[Sophia Antipolis]].<br />
<br />
La devise de l'école est « théorie et pratique ».<br />
<br />
== Cursus ==<br />
{{Université<br />
|imageblason = [[Image:logo_mines.gif|center]]<br />
|nom = École des Mines de Paris<br />
|fondation = [[1783]]<br />
|type = [[École d'ingénieurs]] géneraliste<br />
|budget = <br />
|dotation = <br />
|ville = [[Paris]]<br />
|pays = [[France]]<br />
|campus = <br />
|langue = <br />
|devise = Théorie et pratique<br />
|fondateur = <br />
|président = <br />
|directeur = Benoit Legait<br />
|administrateur = <br />
|chancelier = <br />
|vicechancelier = <br />
|recteur = <br />
|personnel = <br />
|enseignants = <br />
|étudiants = <br />
|premier_cycle = <br />
|deuxième_cycle = <br />
|troisième_cycle = <br />
|undergraduate = <br />
|postgraduate = <br />
|niveau = Bac+3 à Bac+5 : Cycle Ingénieur Civil ; Bac+5 à Bac+8 [[Corps des Mines]], école doctorale et mastères<br />
|affiliation = <br />
|mascotte = <br />
|particularités = Ecole généraliste à composante transverse et pluridisciplinaire<br />
|web = http://www.ensmp.fr<br />
|weblabel = www.ensmp.fr<br />
}}<br />
<br />
L'Ecole des Mines de Paris propose les cursus suivants :<br />
*le cycle ingénieur civil, préparant au diplôme d'ingénieur de l'école<br />
*la formation des [[ingénieur des mines|ingénieurs du corps des mines]]<br />
*l'école doctorale<br />
*les [[Mastère spécialisé|Mastères spécialisés]]<br />
<br />
=== Cycle ingénieur civil ===<br />
L'École des mines de Paris forme des ingénieurs généralistes de haut niveau appelés à occuper des fonctions de responsabilité dans des domaines multiples, comme la production, la recherche et le développement, la gestion, et dans des branches d'activités très diversifiées. L'enseignement correspond à cet impératif de polyvalence et se traduit par quelques objectifs principaux : assurer une solide culture scientifique commune dans les disciplines fondamentales, permettre aux élèves d'approfondir un domaine de leur choix, donner une place primordiale à l'observation et à l'application, développer l'esprit d'entreprendre.<br />
<br />
Pour cela, le cursus associe à l'enseignement des périodes importantes de stages, fait appel au potentiel scientifique des centres de recherche, fournit aux étudiants un encadrement pédagogique individualisé, et associe le plus souvent possible les acteurs de la vie économique.<br />
<br />
=== Admission ===<br />
<br />
L'essentiel des effectifs du cycle ingénieur civil est recruté sur concours après les [[classes préparatoires aux grandes écoles]]. La voie d’accès principale est le [[Concours commun Mines-Ponts]] (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI). Quelques universitaires ainsi qu'un contingent important d'élèves étrangers intégrent aussi le cycle en deuxième année.<br />
<br />
Le recrutement du [[corps des Mines]] est réalisé par classement à la sortie de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]. Quelques places sont également attribuées sur concours spécifique à la sortie de l'[[École normale supérieure]] et de l'[[École des mines de Paris]] (cycle civil).<br />
<br />
Le recrutement des [[Mastère spécialisé|Mastères spécialisés]] s'effectue sur dossier et entretien.<br />
<br />
=== Ouverture vers l’international ===<br />
<br />
Le cycle ingénieur civil a une forte composante d'internationalisation:<br />
* les élèves de l'Ecole ont la possibilité de réaliser un semestre de leur scolarité dans des universités étrangères du plus haut niveau ([[Massachusetts Institute of Technology]] (MIT), [[Caltech]], [[University of Hong-Kong]], [[NUS]]...)<br />
* le stage ingénieur est réalisé à l'étranger (52,3% des élèves hors d'Europe)<br />
* une quinzaine d'élèves étrangers provenant de centres partenaires (universités chinoises, UPC, UPM, [[Massachusetts Institute of Technology|MIT]]...) intègrent la promotion en deuxième année pour un programme de [[double diplôme]]<br />
<br />
==Bibliothèque==<br />
===Historique===<br />
La bibliothèque est créée en 1783 afin de permettre aux élèves de jouir d'une documentation pratique. Des choix dans les dépôts littéraires permettent de l'enrichir pendant la [[Révolution française|Révolution]], avec une politique documentaire stricte : seuls sont retenus les livres utiles aux élèves et aux professeurs.<br />
<br />
Les fonds de constituent parallèlement à l'émergence des sciences comme la minéralogie ou la géologie. Le fonds ancien est également marqué par les documents en langue étrangère, particulièrement en allemand, pays où se développent d'abord ces sciences.<br />
<br />
Les fonds s'enrichissent au {{XIXe siècle}}, par achats, dons, legs, mais également par échanges avec des sociétés savantes qui se constituent alors, toujours en liaison avec le développement des sciences et de l'école. Il s'agit à l'origine d'un fond essentiellement pédagogique, et non patrimonial, ce qui permet de suivre les évolutions de l'enseignement. Les fonds relèvent donc plus de l'aspect économique (voire social, avec une ouverture vers le [[saint-simonisme]]) des mines que de l'aspect technique - plutôt enseigné dans les petites mines d'Alès ou de Douai.<br />
<br />
Une nouvelle salle de lecture est inaugurée en 1926 par le [[Ferdinand Foch|maréchal Foch]], à l'occasion de la remise de la [[Croix de guerre 1914-1918|Croix de guerre]] à l'école.<br />
<br />
===La bibliothèque aujourd'hui===<br />
Elle est aujourd'hui située sur deux sites, à Paris et à [[Fontainebleau]] (collection des sciences de la terre).<br />
{{...}}<br />
<br />
== Anciens élèves célèbres (ordre alphabétique) ==<br />
<br />
*[[Maurice Allais]] (1911-), [[Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel|"prix Nobel d'économie"]] 1988<br />
*[[Roger Balian]] (1933-), physicien<br />
*[[Léonce Élie de Beaumont|Élie de Beaumont]] (1798-1874), père de la géologie, [[médaille Wollaston]] 1843<br />
*[[Jean-Louis Bianco]] (1943-), homme politique, [[Secrétaire général de la Présidence de la République]] 1982-1991 <br />
*[[Georges Charpak]] (1924-), [[prix Nobel de physique]] 1992<br />
*[[Maurice Chavane]] (1881 - 1957), économiste, spécialiste du monde houiller<br />
*[[Benoît Paul Émile Clapeyron|Émile Clapeyron]] (1799-1864), physicien<br />
*[[Robert Dautray]] (1928-),haut commissaire a l'énergie atomique,menbre d l'institut<br />
*[[Charles-Eugène Delaunay]] (1816-1872), astronome, [[médaille d'or de la Royal Astronomical Society]] 1870<br />
*[[Armand Dufrénoy]] (1792-1857), géologue, [[médaille Wollaston]] 1843<br />
*[[Jacques-Joseph Ebelmen|Ebelmen]] (1814-1852), chimiste<br />
*[[Jacques Friedel]] (1921-), physicien<br />
*[[Carlos Ghosn]] (1954-), industriel<br />
*[[Émile Javal]] (1839-1907), medecin et homme politique<br />
*[[Pierre Laffitte]] (1925-), géologue puis homme politique<br />
*[[Gabriel Lamé]] (1795-1870), mathématicien et cofondateur, avec [[Siméon Denis Poisson|Poisson]] et [[Augustin Louis Cauchy|Cauchy]], de la théorie mathématique de l'élasticité<br />
*[[Albert Lebrun]] (1871-1950), président de la République<br />
*[[Henry Le Chatelier]] (1850-1936), chimiste et industriel, [[Médaille Davy]] 1916<br />
*[[Paul Lévy (mathématicien)|Paul Lévy]] (1886–1971), mathématicien<br />
*[[Alfred Marie Liénard|Liénard]] (1869-1958), physicien<br />
*[[Ghislain de Marsily]] (1939-), géologue<br />
*[[Alain Poher]] (1909-1996), homme politique, président du [[Sénat (France)|Sénat]], président par intérim de la République française<br />
*[[Henri Poincaré]] (1854-1912), mathématicien et physicien, [[médaille d'or de la Royal Astronomical Society]] 1900<br />
*[[Yves Quéré]] (1931-), physicien des matériaux<br />
*[[Henri Victor Regnault|Henri Regnault]] (1810-1878), chimiste et physicien français, [[médaille Rumford]] (1848) et [[médaille Copley]] 1869<br />
*[[Charles Sainte-Claire Deville|Charles Sainte-Claire Deville]] (1814-1874), géologue<br />
*[[Émile Sainte-Claire Deville]] (1845-1931), spécialiste de la chimie industrielle des gaz<br />
*[[Conrad Schlumberger]] (1878-1936), industriel<br />
*[[Léon Walras]] (1834-1910), économiste<br />
<br />
== Les centres de recherche ==<br />
=== Énergétique, génie des procédés, matériaux ===<br />
* [http://www-cep.ensmp.fr Centre d'energetique et procédés ]<br />
* [http://www.mat.ensmp.fr/ Centre de Matériaux]<br />
* [http://www.cemef.ensmp.fr/ Centre de mise en forme des matériaux ]<br />
* [http://www.lms.polytechnique.fr/ Laboratoire de mécanique des solides]<br />
<br />
=== Mathématiques Appliquées, Informatique, Automatique ===<br />
* [http://cmm.ensmp.fr/ Morphologie mathématique]<br />
* [http://caor.ensmp.fr/ Robotique]<br />
* [http://cg.ensmp.fr/ Géostatistique]<br />
* [http://cri.ensmp.fr/ Recherche en informatique]<br />
* [http://cas.ensmp.fr Automatique et systèmes]<br />
* [http://www.cma.ensmp.fr/ Mathématiques appliquées]<br />
<br />
=== Sciences de la Terre et de l'Environnement ===<br />
* Centre de géologie de l'Ingénieur<br />
* [http://www.cig.ensmp.fr/ Centre d'informatique géologique]<br />
* Centre de géotechnique et d'Exploitation du Sous-Sol<br />
* Centre de géophysique<br />
<br />
=== Sciences Économiques et Sociales ===<br />
* [http://www.cerna.ensmp.fr/ Economie Industrielle]<br />
* [http://www.cgs.ensmp.fr/ Gestion scientifique], [http://www.cindy.ensmp.fr/ Cindyniques]<br />
* [http://www.csi.ensmp.fr/ Sociologie de l'innovation]<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
* [http://mines-paris.org L'association des anciens élèves de l'école des Mines de Paris]<br />
* [[ingénieur des mines]]<br />
* [[Grande école|Grandes Écoles]]<br />
* [[Formations d'ingénieurs en France]]<br />
* [[Études supérieures en France]]<br />
<br />
==== Notes ====<br />
<references/><br />
<br />
{{Groupe des écoles des mines}}<br />
{{Multi bandeau|Portail Paris|Portail Grandes Écoles}}<br />
<br />
[[Catégorie:Grand établissement|Ecole Mines Paris]]<br />
[[Catégorie:École d'ingénieurs en France|Ecole Mines Paris]]<br />
[[Catégorie:Études supérieures à Paris|Ecole nationale supérieure des mines de Paris]]<br />
[[Catégorie:École de la fonction publique française|Ecole nationale supérieure des mines de Paris]]<br />
<br />
[[en:École nationale supérieure des mines de Paris]]<br />
[[ja:パリ国立高等鉱業学校]]<br />
[[zh:国立巴黎高等矿业学校]]</div>
Remi Mathis
https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=L%C3%A9opold_Victor_Delisle&diff=91194544
Léopold Victor Delisle
2007-07-20T12:45:39Z
<p>Remi Mathis: typo</p>
<hr />
<div>[[Image:Léopold Delisle.JPG|250 px|thumb|right|'''Léopold Delisle''']]<br />
'''Léopold Victor Delisle''', né à [[Valognes]] (Manche) le [[24 octobre]] [[1826]] et décédé à [[Chantilly]] le [[22 juillet]] [[1910]], était un [[historien]] et [[bibliothécaire]] [[France|français]], administrateur général de la [[Bibliothèque nationale de France|Bibliothèque Nationale]] de [[1874]] à [[1905]].<br />
<br />
== Les débuts ==<br />
Léopold Delisle fut élevé à Valognes où il fréquenta l'historien et archéologue [[Charles de Gerville]], qui l'initia à l'étude des sources manuscrites de la [[Duché de Normandie|Normandie médiévale]]. Il termina de brillantes études à l’[[École des chartes]] avec une thèse intitulée ''Essai sur les revenus publics en Normandie au {{XIIe siècle}}'' ([[1849]]). Consacrant ses premières recherches à l’histoire de sa province natale, son ouvrage ''Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au Moyen Âge'' ([[1851]]), qui condense une énorme masse de faits tirés d’archives locales, fut réédité en [[1905]] sans changement et continue de faire autorité.<br />
<br />
En [[1852]], il fut recruté à l’âge de 26 ans au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale. À cette époque, aucun des manuscrits n’avait encore été catalogué. Déjà connu comme auteur de plusieurs inventaires de manuscrits d'une valeur inestimable, lorsque le gouvernement décida d’imprimer un catalogue général des imprimés de la bibliothèque, Delisle fut le responsable de cette grande entreprise où il prit une partie active. Il compléta les quatre volumes du ''Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale'' en [[1881]]. Il a donné une histoire détaillée de la bibliothèque et de sa gestion dans la préface du premier volume ([[1897]]).<br />
<br />
== La BN ==<br />
En [[1874]], il succéda à [[Jules Taschereau]] au poste d’administrateur général de la Bibliothèque nationale, qu’il occupa jusqu’en [[1905]]. Sous son administration, celle-ci s’enrichit de nombreux cadeaux, legs et acquisitions, notamment par l’achat d’une partie des manuscrits du duc d’Ashburnham. Il démontra que la majeure partie des manuscrits d’origine française que le duc d’Ashburnham avait acquis en France, en particulier ceux achetés au libraire Barrois, avait été volée par le [[Guglielmo Libri Carucci dalla Sommaja|comte Libri]], inspecteur-général des bibliothèques sous le roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] et obtint pour la bibliothèque le rachat des manuscrits. Il réalisa ensuite le ''Catalogue des manuscrits des fonds Libri et Barrois'' ([[1888]]) où se trouve consignée toute l’histoire du recouvrement de ces manuscrits.<br />
<br />
Élu à l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] en [[1859]] et reçu à l’[[Académie de Rouen]] le [[10 janvier]] [[1868]], il collabora aux tomes <small>XXII</small> et <small>XXIII</small> du ''Recueil des historiens de la France'' ([[1865]]) qui sont de valeur pour l’histoire sociale de la France au {{XIIIe siècle}}.<br />
[[Image:Signature_Delisle.JPG|thumb|right|200px|Signature de Léopold Delisle]]<br />
<br />
== Le savant ==<br />
Le jubilé de l'association de ses cinquante ans de présence à la Bibliothèque Nationale fut célébré le [[8 mars]] [[1903]]. Après sa retraite prise le [[21 février]] [[1905]], il a donné nombre de rapports officiels et de catalogue ainsi qu’une description des livres et des manuscrits imprimés du [[Musée Condé]] à [[Chantilly]] laissés par le [[Liste des comtes et ducs d'Aumale|duc d'Aumale]] à l’[[Institut de France|Institut]]. Il rédigea beaucoup de rapports officiels et de catalogues de valeur avec un grand nombre de mémoires et de monographies sur des points liés à la [[paléographie]] et à l’étude de l’histoire et de l’[[archéologie]] (''Mélanges de paléographie et de bibliographie'' ([[1880]]) avec un atlas et des articles dans l’''Album paléographique'' ([[1887]]).<br />
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Parmi ses travaux purement historiques, une mention spéciale doit être faite de son ''Mémoire sur les actes d'Innocent III'' ([[1857]]) et de son ''Mémoire sur les opérations financières des Templiers'' ([[1889]]), une collection de documents de la plus haute valeur pour l’histoire de l’économie. Le trente-deuxième tome de l’''Histoire littéraire de la France'', qui est en partie son œuvre, est de grande importance pour l’étude des chroniques [[latin]]es des {{s2|XIII|e|XIV|e|}}.<br />
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Delisle était considéré comme l’Européen assurément le plus érudit en ce qui concerne le [[Moyen Âge]]. Wilfrid Blunt l’a décrit dans sa ''Vie de [[Sydney Cockerell]]'' comme la plus grande autorité de son temps sur les manuscrits. Sa connaissance de la diplomatie, de la paléographie et de l’imprimerie était profonde. Sa puissance de travail, dans les catalogues était phénoménale et les services qu’il a rendus, à cet égard, à la Bibliothèque Nationale ne peuvent être surestimés. Il avait épousé Laure Burnouf, fille de l’[[orientaliste]] [[Eugène Burnouf]], qui fut sa collaboratrice pendant de nombreuses années.<br />
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==Œuvre (liste non exhaustive) ==<br />
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*''Le cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale; étude sur la formation de ce dépôt comprenant les éléments d'une histoire de la calligraphie de la miniature, de la reliure, et du commerce des livres à Paris avant l'invention de l'imprimerie'', Paris, Imprimerie impériale, 1868-1881<br />
*'' [http://gallica.bnf.fr/document?O=N083382 Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec]'', Saint-Lô, F. Le Tual, 1899<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/Catalogue/noticesInd/FRBNF37506925.htm Recueil des actes de Henri II, roi d'Angleterre et duc de Normandie, concernant les provinces françaises et les affaires de France]'', 3 vols., Paris, Impr. nationale, C. Klincksieck, 1916-1930<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N007058 Cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi]'', Caen, Société des antiquaires de Normandie, 1882<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N036181 Actes normands de la Chambre des comptes sous Philippe de Valois (1328-1350)]'', Rouen, A. le Brument, 1871<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N036182 Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel : suivie de divers opuscules historiques de cet auteur et de plusieurs religieux de la même abbaye : le tout publié d'après les manuscrits originaux]'', Rouen, A. Le Brument, Libraire de la Société de l'histoire de Normandie, 1872-1873<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N055280 Essai sur l'imprimerie et la librairie à Caen de 1480 à 1550]'', Caen, H. Delesques, 1891<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N083382 Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec]'', Saint-Lô, F. Le Tual, 1899<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N102204 Fragments d'une chronique inédite relatifs aux événements militaires arrivés en Basse-Normandie de 1353 à 1389]'', Saint-Lô, F. Le Tual, 1895<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/document?O=N205550 Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au Moyen Âge]'', Paris, H. Champion, 1903 New York, B. Franklin 1969, 1851<br />
*''Cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, Saint-Louis et Philippe-le-Hardi'', Genève, Mégariotis, 1978, 1882<br />
*''Catalogue des livres imprimés ou publiés à Caen avant le milieu du {{s-|XVI|e|}}'', Caen, L. Jouan, 1903-1904 <br />
*''Instructions pour la rédaction d'un catalogue de manuscrits et pour la rédaction d'un inventaire des incunables conservés dans les bibliothèques de France'', Paris, H. Champion, 1910<br />
*''Littérature latine & histoire du Moyen Age'', Paris, E. Leroux, 1890<br />
*''Mandements et actes divers de Charles V (1364-1380) recueillis dans les collections de la Bibliothèque Nationale'', Paris, Imprimerie nationale, 1874<br />
*''Mélanges de paléographie et de bibliographie'', Paris, Champion, 1880<br />
*''Mémoire sur les opérations financières des Templiers'', Genève, Slatkine-Megariotis Reprints, 1975, 1889<br />
*''Notice sur les manuscrits du « Liber floridus » de Lambert, chanoine de Saint Omer'', Paris, Impr. nationale, 1906<br />
*''Recherches sur la librairie de Charles V, roi de France, 1337-1380'', Amsterdam, G. Th. van Heusden, 1967, 1907<br />
*''Rouleaux des morts du {{sp-|IX|e|au|XV|e|}}'', Paris, Mme. V{{e}}. J. Renouard, 1866<br />
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==Bibliographie==<br />
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* [[Paul Lacombe]], ''Bibliographie des travaux de M. Léopold Delisle'', Paris, Imprimerie nationale, 1902, XXXVIII-511 p., et ''Supplément'' (1902-1910), Paris, H. Leclerc, 1911. In-4 ̊, XXIV-87 p.<br />
* Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre. I : Léopold Delisle et son édition des inventaires », dans ''Gazette du Livre médiéval'', 36 (2000), p. 36-42<br />
* Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre. II : Éditions de catalogues et publication de sources au XIX{{e}} siècle », dans ''Gazette du Livre médiéval'', 37 (2000), p. 1-8<br />
* [[Françoise Vielliard]] et [[Gilles Désiré dit Gosset]] (dir), ''Léopold Delisle. Colloque de Cerisy-la-Salle (8-10 octobre 2004)'', Saint-Lô, Archives départementales de la Manche, 2007, 308 p.<br />
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{{Dynastie|couleur1="#ffffff"|couleur2=#D0FF20|avant=[[Jules Taschereau]]|nom=Administrateur général de la [[Bibliothèque nationale de France|Bibliothèque nationale]]<br /> [[1987]]-[[1993]]|après=[[Henry Marcel]]|nom=Administrateur général de la [[Bibliothèque nationale de France|Bibliothèque nationale]]}}<br />
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{{Portail Sciences de l'information et des bibliothèques}}<br />
<br />
[[Catégorie:Académie des inscriptions et belles-lettres|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Bibliothécaire|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Chartiste|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Dirigeant de la Bibliothèque nationale de France|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Historien français|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Personnalité normande|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Académie de Rouen|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1826|Delisle, Léopold]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1910|Delisle, Léopold]]<br />
<br />
[[en:Léopold Victor Delisle]]</div>
Remi Mathis