https://de.wikipedia.org/w/api.php?action=feedcontributions&feedformat=atom&user=Phe-botWikipedia - Benutzerbeiträge [de]2025-06-12T02:48:39ZBenutzerbeiträgeMediaWiki 1.45.0-wmf.4https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Frenchcore&diff=169868171Frenchcore2015-02-27T16:03:05Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Infobox Musique (style)<br />
| nom = Frenchcore<br />
| origines_stylistiques = [[Musique minimaliste]], [[musique industrielle]], [[techno]], [[techno hardcore]]<br />
| origines_culturelles = Fin des [[années 1990]]<br />
| instruments = [[Boîte à rythmes]], [[clavier (musique)|clavier]], [[échantillonneur]], [[séquenceur musical|séquenceur]], [[synthétiseur]]<br />
| popularité = Faible à moyenne<br />
| genres dérivés = <br />
| genres associés = <br />
| scènes régionales = [[France]], [[Pays-Bas]], [[Italie]]<br />
| voir aussi = <br />
}}<br />
<br />
Le '''frenchcore''' est un [[genre musical]] dérivé de la [[techno hardcore]], ayant émergé en [[France]] durant la fin des [[années 1990]] et début des [[années 2000]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
Le frenchcore, comme indiqué par le nom, est un [[genre musical]], principalement influencé par le [[early hardcore]]<ref name=frenchcorehistory>{{lien web|lang=en|url=http://corehistory.blogspot.fr/2009/12/frenchcore.html|titre=Frenchcore|site=Hard Music Romania|consulté le=2 février 2013}}.</ref>, ayant émergé en [[France]], et dont les prémices peuvent être retracées au milieu des [[années 1990]]. À cette période, des albums tels que ''[[Neurophonie]]'', en [[1999 en musique|1999]], et ''Anesthésie Internationale'', en [[2000 en musique|2000]], composés par le groupe [[Micropoint (groupe)|Micropoint]]<ref>{{lien web|url=http://www.desinvolt.fr/2010/06/11/451-micropoint-frenchcore-will-never-die/|site=desinvolt|titre=Micropoint – Frenchcore will never die|date=11 juin 2010|auteur=Nicolas Billaux|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, aident à la popularisation et à la démarcation du genre par rapport à la [[gabber (musique)|musique gabber]] [[Pays-Bas|néerlandaise]]. Les premiers [[label discographique|labels indépendants]], comme Epiteth Rec. créés par [[Laurent Hô]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.massivemag.com/laurent-ho-issue-17/|titre=Laurent Ho|site=massivemag.com|consulté le=8 février 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.discogs.com/label/3758-Epiteth-Rec|titre=Epiteth Rec.|site=[[Discogs]]|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, et la branche Audiogenic créée par [[DJ Radium]]<ref name=sceno/>, aident également à la popularisation du genre en France ; des labels tels que Randy 909% Records<ref name=coe-frenchcore/>, popularisent le genre, principalement sur le [[Europe|continent européen]].<br />
<br />
== Artistes et labels ==<br />
{{...}}<br />
Les artistes et groupes notoires du genre incluent parmi d'autres : [[DJ Radium|Radium]]<ref name=sceno>{{lien web|url=http://sceno.fr/magazine/229672+Radium-concentre-d-energie-rare|titre=Radium, concentré d’énergie rare|site=sceno.fr|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, [[Noisekick]]<ref name=anonymously-juil-2013/>, [[The Sickest Squad]]<ref name=anonymously-juil-2013/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://culturedj.owni.fr/2012/07/11/interview-de-the-sickest-squad-sois-fou-la-musique-n-a-pas-de-limites-ouvre-ton-esprit/|titre=Interview de The Sickest Squad : “Sois fou ! La musique n’a pas de limites… Ouvre ton esprit !”|site=culturedj|date=11 juillet 2012|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, Psiko<ref>{{lien web|url=http://culturedj.owni.fr/2012/10/15/interview-de-psiko-mixer-c-est-bien-mais-etre-mixe-l-est-aussi/|titre=Interview de Psiko (Audiogenic) : “Mixer c’est bien, mais être mixé l’est aussi.”|site=culturedj|date=15 octobre 2012|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, Johnny Napalm, Randy, Darktek, Bit Reactors, et Bartoch<ref name=anonymously-juil-2013/>.<br />
<br />
Parmi les labels discographiques, citons le label [[DJ Radium|Psychik Genocide]], sous-label du français [[Audiogenic]], dont le fondateur Radium a dédié en 1996 le catalogue uniquement aux artistes marqués frenchcore. On y trouve des français, mais aussi des artistes internationaux comme [[The Speed Freak]] ou [[Hellfish]]. Le label recrute de nouveaux talents, comme Maissouille (2007), Pattern J (2009)<ref>http://www.samplestation.net/articles/interview/interview-samplestation-pattern-j-audiogenic/</ref>, DJ Mutante (2011)<ref>{{Discogs label|label=Psychik Genocide|rendu=Psychik Genocide}}</ref>.<br />
<br />
== Festivals ==<br />
[[Fichier:NTX13 - Ça s'passe à fond.ogg|vignette|gauche|230px|Morceau de frenchcore (''Ça s'passe à fond'', de NTX13).]]<br />
<br />
Du frenchcore est régulièrement joué lors d'événements et festivals notoires comme notamment [[Masters of Hardcore]]<ref>{{lien web|url=http://www.ontours.fr/masters-of-hardcore-p3271.html|site=Ontours|titre=Masters of Hardcore|citation=Masters of Hardcore est l'évènement hardcore indoor le plus connu et il attire chaque année des visiteurs venus de toute l'Europe. Les meilleurs djs hardcore, indus, early, oldschool, terror et frenchcore seront répartis dans les 4 salles spécialement aménagées du Brabanthallen de Den Bosch.|consulté le=8 février 2014}}.</ref>, [[Defqon.1]], [[Nightmare (festival)|Nightmare Outdoor]], [[Dominator (festival)|Dominator]] et Hardshock<ref>{{lien web|url=http://www.hardshockfestival.com/news/hardshock-festival-%E2%80%93-line-up-release-frenchcoreterror/256/FR|titre=Hardshock Festival – Annonce du Line-up : Frenchcore/Terror|date=27 janvier 2014|consulté le=8 février 2014|site=hardshockfestival.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=nl|url=http://www.dj2dj.nl/blog/hardshock-festival-wie-staan-er-op-het-frenchcoreterror-stage/|titre=Hardshock Festival – Wie staan er op het Frenchcore/Terror stage?|date=29 janvier 2014|site=dj2dj.nl|consulté le=2 septembre 2014}}.</ref>. Lors du dernier festival ''{{lang|en|[[Thunderdome]]}}'', qui s'est déroulé en décembre 2012, le label organisateur [[ID&T]] emménage un hall appelé « {{lang|en|The Frenchcore Dome}} », dans lequel uniquement du frenchcore y a été joué, mixé et présenté par The Speed Freak, [[Radium (DJ)|Radium]], Sandy Warez, Dr. Peacock, J-Roon & Cosmix, et Enthorine<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.thunderdome.com/hardcore/news/2012/10/31/be-a-part-of-history-be-a-part-of-the-final-thunde/article/|site=[[Thunderdome]]|titre=BE A PART OF HISTORY, BE A PART OF THE FINAL THUNDERDOME|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. La scène était sur une piste d'auto-tamponneuse et à côté se trouvait une attraction de fête foraine. <br />
<br />
Hormis ces festivals de renom, il existe d'autres festivals indépendants, cette fois uniquement axés frenchcore. Un festival [[Pays-Bas|néerlandais]] appelé Vive La Frenchcore a été créé à cet effet<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.evensi.com/vive-la-frenchcore-north-sea-venue/2072052|titre=Vive La Frenchcore|site=Evensi|consulté le=8 février 2014|lieu=North Sea Venue}}.</ref>. Un autre événement appelé I Am Frenchcore est également organisé chaque année<ref>{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/party/262492:R-909|site=[[Partyflock]]|titre=R-909 I Am Frenchcore|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. Noisekick, producteur et compositeur [[Pays-Bas|néerlandais]] de terror/speedcore, lui, organise fréquemment un festival nommé Frenchcore, s'il vous plaît!, représenté par des compositeurs notamment originaires des Pays-Bas, d'Italie, de [[Belgique]], d'[[Allemagne]], du [[Royaume-Uni]] et de la [[France]]<ref name=SVP-4>{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/26233:Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît! · The Anthems|auteur=Karian|date=12 décembre 2012|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. La troisième édition du festival se déroule le 12 octobre 2012<ref>{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/23837:Timetable-Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Timetable Frenchcore s'il vous plaît! · Part 3|auteur=anonymously|date=16 octobre 2012|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. La quatrième édition du festival se déroule le 2 mars 2013<ref name=SVP-4/>, et la cinquième édition se tient le 12 octobre 2013<ref>{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/24217:Frenchcore-sil-vous-plait-Part-4|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît! Part 4|auteur=anonymously|date=8 octobre 2013|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. Tous les tickets de cette cinquième édition ont été vendus en Italie, en [[Suisse]] et même en [[Suède]]<ref name=anonymously-juil-2013>{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/25707:Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît|auteur=anonymously|date=16 juillet 2013|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. La sixième édition du festival Frenchcore, s'il vous plaît!, avec 26 heures non-stop de sessions musicales, s'est déroulée le {{1er}} mars 2014 à [[Culemborg]]<ref>{{lien web|lang=nl|site=[[Partyflock]]|url=http://partyflock.nl/news/26617:Frenchcore-sil-vous-plait-weekend-26-hours-non-stop|titre=Frenchcore s'il vous plaît weekend · 26 hours non-stop|auteur=Karian|date=4 décembre 2013|consulté le=8 février 2014}}.</ref>. La 7ème édition se déroulera ans la club [http://www.clubrodenburg.nl/ Rodenburg ]à [[Beesd]], Pays Bas. Elle aura lieu le samedi 7 février 2015 de 22h00 à 10h00.<br />
<br />
Il existe aussi en Italie les soirées R909 créées par Randy, un des pioniers du Frenchcore italien, qui ont lieu plusieurs fois par année. Ces soirées ont souvent lieu à Milano et Parma.<br />
<br />
== Production ==<br />
Le frenchcore est un genre entièrement créé par [[musique assistée par ordinateur|assistance informatique]]. Il se caractérise par un [[tempo]] élevé, oscillant habituellement entre 180 et 240 [[battement par minute|battements par minute]] (BPM), composée sur une [[mesure (solfège)#Mesure à quatre temps|mesure à quatre temps]]<ref name=coe-frenchcore>{{lien web|lang=es|url=http://www.coreforexistence.com/leer.php?blog_content_id=141&title=Frenchcore|titre=Frenchcore|site=Core of Existence|date=17 juin 2012|consulté le=2 septembre 2014}}.</ref>. Le genre fait usage d'instruments orientés [[musique minimaliste|minimalistes]], [[musique industrielle|industriels]], et [[techno]]<ref name=coe-frenchcore/>, et [[early hardcore]]<ref name=frenchcorehistory/>. Les producteurs utilisent souvent des samples de voix, souvent en français, tirés de films, de vidéos ou d'extraits audio. Le Kick utilisé est souvent un kick semi-saturé, avec une basse en contre-temps, un mélange savant entre le Kick Hardtek et le Kick Hardcore. <br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{palette|Techno hardcore|Gabber|Musique électronique}}<br />
{{portail|Musique électronique|France}}<br />
<br />
[[Catégorie:Techno hardcore]]<br />
[[Catégorie:Style de techno|Hardcore]]<br />
[[Catégorie:Genre de musique électronique]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Premier_amalgame&diff=154323344Premier amalgame2015-02-27T15:05:26Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Amalgame}}<br />
{{Infobox Unité militaire<br />
|nom_unite= Amalgame des deux armées sous la Révolution<br />
|image=Flag of France 1790-1794.PNG<br />
|legende= Drapeau de la France entre 1790 et 1794<br />
|creation= [[1793]]<br />
|dissolution= [[1796]] <br />
|pays= {{France (1792-1804)}} <br />
|allegeance=<br />
|branche=[[Infanterie]]<br />
|type=<br />
|role=<br />
|effectif=<br />
|faitpartie=<br />
|enfaitpartie=<br />
|garnison=<br />
|ancien_nom=<br />
|surnom= <br />
|couleurs=<br />
|honneur=<br />
|devise= <br />
|marche=<br />
|mascotte=<br />
|inscriptions=<br />
|anniversaire=<br />
|guerres=[[Première Coalition|Guerres de la première Coalition]] <br />
|batailles=<br />
|fourragere=<br />
|decorations=<br />
|equipement=<br />
|commandant=<br />
}}<br />
<br />
Le '''premier amalgame''' également connu sous les noms de '''première réorganisation''' ou '''première formation''' est un <br />
[[Amalgame militaire|amalgame]] des deux armées françaises composées des [[Régiments français d'Ancien Régime|régiments d'Ancien Régime]] et [[bataillons de volontaires nationaux]] durant le début de la [[Révolution française]].<br /><br />
La [[Convention nationale]] prescrivit, par décrets des [[26 février]] et [[12 août]] [[1793]], que l'[[infanterie de ligne]] cesserait d'être désignée sous la dénomination de [[régiment]], et que ces corps prendraient à l'avenir le nom de [[demi-brigades]].<br />
<br />
__NOTOC__<br />
<div align="center" style="margin: 2em 4em 2em 4em; background-color:#f7f8ff; padding:5px; text-align: left; border:1px solid #8888aa; border-right-width: 2px; border-bottom-width: 2px; line-height: 1.5em"><br />
<br />
== Sommaire ==<br />
<center>[[#Préambule|'''Préambule''']] &nbsp;– [[#Historique|'''Historique''']]</center><br />
<center>[[#Demi-brigades d'infanterie de ligne ou de bataille|'''<big>Demi-brigades d'infanterie de ligne ou de bataille</big>''']]</center><br />
<center>[[#1re demi-brigade|{{1re}}]]&nbsp;– [[#2e demi-brigade|2{{e}}]]&nbsp;– [[#3e demi-brigade|3{{e}}]]&nbsp;– [[#4e demi-brigade|4{{e}}]]&nbsp;– [[#5e demi-brigade|5{{e}}]]&nbsp;– [[#6e demi-brigade|6{{e}}]]&nbsp;– [[#7e demi-brigade|7{{e}}]]&nbsp;– [[#8e demi-brigade|8{{e}}]]&nbsp;– [[#9e demi-brigade|9{{e}}]]&nbsp;– [[#10e demi-brigade|10{{e}}]]&nbsp;– [[#11e demi-brigade|11{{e}}]]&nbsp;– [[#12e demi-brigade|12{{e}}]]&nbsp;– [[#13e demi-brigade|13{{e}}]]&nbsp;– [[#14e demi-brigade|14{{e}}]]&nbsp;– [[#15e demi-brigade|15{{e}}]]&nbsp;– [[#16e demi-brigade|16{{e}}]]&nbsp;– [[#17e demi-brigade|17{{e}}]]&nbsp;– [[#18e demi-brigade|18{{e}}]]&nbsp;– [[#19e demi-brigade|19{{e}}]]&nbsp;– [[#20e demi-brigade|20{{e}}]]&nbsp;– [[#21e demi-brigade|21{{e}}]]&nbsp;– [[#22e demi-brigade|22{{e}}]]&nbsp;– [[#23e demi-brigade|23{{e}}]]&nbsp;– [[#24e demi-brigade|24{{e}}]]&nbsp;– [[#25e demi-brigade|25{{e}}]]&nbsp;– [[#26e demi-brigade|26{{e}}]]&nbsp;– [[#27e demi-brigade|27{{e}}]]&nbsp;– [[#28e 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demi-brigade|55{{e}}]]&nbsp;– [[#56e demi-brigade|56{{e}}]]&nbsp;– [[#57e demi-brigade|57{{e}}]]&nbsp;– [[#58e demi-brigade|58{{e}}]]&nbsp;– [[#59e demi-brigade|59{{e}}]]&nbsp;– [[#60e demi-brigade|60{{e}}]]&nbsp;– [[#61e demi-brigade|61{{e}}]]&nbsp;– [[#62e demi-brigade|62{{e}}]]&nbsp;– [[#63e demi-brigade|63{{e}}]]&nbsp;– [[#64e demi-brigade|64{{e}}]]&nbsp;– [[#65e demi-brigade|65{{e}}]]&nbsp;– [[#66e demi-brigade|66{{e}}]]&nbsp;– [[#67e demi-brigade|67{{e}}]]&nbsp;– [[#68e demi-brigade|68{{e}}]]&nbsp;– [[#69e demi-brigade|69{{e}}]]&nbsp;– [[#70e demi-brigade|70{{e}}]]&nbsp;– [[#71e demi-brigade|71{{e}}]]&nbsp;– [[#72e demi-brigade|72{{e}}]]&nbsp;– [[#73e demi-brigade|73{{e}}]]&nbsp;– [[#74e demi-brigade|74{{e}}]]&nbsp;– [[#75e demi-brigade|75{{e}}]]&nbsp;– [[#76e demi-brigade|76{{e}}]]&nbsp;– [[#77e demi-brigade|77{{e}}]]&nbsp;– [[#78e demi-brigade|78{{e}}]]&nbsp;– [[#79e demi-brigade|79{{e}}]]&nbsp;– [[#80e demi-brigade|80{{e}}]]&nbsp;– [[#81e demi-brigade|81{{e}}]]&nbsp;– [[#82e 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<br />
<center>[[#Demi-brigades provisoires|'''<big>Demi-brigades provisoires</big>''']]</center><br />
<center>[[#1re demi-brigade provisoire|{{1re}}]]&nbsp;– [[#2e demi-brigade provisoire|2{{e}}]]&nbsp;– [[#3e demi-brigade provisoire|3{{e}}]]&nbsp;– [[#4e demi-brigade provisoire|4{{e}}]]&nbsp;– [[#5e demi-brigade provisoire|5{{e}}]]&nbsp;– [[#6e demi-brigade provisoire|6{{e}}]]&nbsp;– [[#7e demi-brigade provisoire|7{{e}}]]&nbsp;– [[#8e demi-brigade provisoire|8{{e}}]]&nbsp;– [[#9e demi-brigade provisoire|9{{e}}]]&nbsp;– [[#10e demi-brigade provisoire|10{{e}}]]&nbsp;– [[#11e demi-brigade provisoire|11{{e}}]]&nbsp;– [[#12e demi-brigade provisoire|12{{e}}]]&nbsp;– [[#13e demi-brigade provisoire|13{{e}}]]&nbsp;– [[#14e demi-brigade provisoire|14{{e}}]]&nbsp;– [[#15e demi-brigade provisoire|15{{e}}]]</center><br />
<br />
<center>[[#Demi-brigades créées sous diverses dénominations|'''<big>Demi-brigades créées sous diverses dénominations</big>''']]</center><br />
<center>[[#Demi-brigade de l'Allier|Demi-brigade de l'Allier]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Allobroges|Demi-brigade des Allobroges]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de l'Ardèche|Demi-brigade de l'Ardèche]]&nbsp;– [[#1re demi-brigade de l'Aude|1re demi-brigade de l'Aude]]&nbsp;– [[#2e demi-brigade de l'Aude|2e demi-brigade de l'Aude]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Aurois|Demi-brigade des Aurois]]&nbsp;– [[#Demi-brigade Basque|Demi-brigade Basque]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de chasseurs des montagnes |Demi-brigade de chasseurs des montagnes]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Côtes-du-Nord|Demi-brigade des Côtes-du-Nord]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de la Dordogne|Demi-brigade de la Dordogne]]&nbsp;– [[#Demi-brigade d'Eure et Landes|Demi-brigade d'Eure et Landes]]&nbsp;– [[#Demi-brigade du Finistère|Demi-brigade du Finistère]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Gers et Bayonne|Demi-brigade de Gers et Bayonne}]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Gers et Gironde|Demi-brigade de Gers et Gironde]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Gironde et Lot-et-Garonne|Demi-brigade de Gironde et Lot-et-Garonne]]&nbsp;– [[#Demi-brigade du Jura et de l'Hérault|Demi-brigade du Jura et de l'Hérault}]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Landes|Demi-brigade des Landes]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Lombards|Demi-brigade des Lombards}]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Lot et Landes|Demi-brigade de Lot et Landes]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Paris et Vosgese|Demi-brigade de Paris et Vosges}]]&nbsp;– [[#Demi-brigade du Pas-de-Calais|Demi-brigade du Pas-de-Calais]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de la Haute-Saône|Demi-brigade de la Haute-Saône]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de la Sarthe|Demi-brigade de la Sarthe]]&nbsp;– [[#Demi-brigade des Deux-Sèvres|Demi-brigade des Deux-Sèvres]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de la Seine-Inférieure|Demi-brigade de la Seine-Inférieure]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de Tirailleurs|Demi-brigade de Tirailleurs]]&nbsp;– [[#Demi-brigade de l'Yonne|Demi-brigade de l'Yonne]]</center><br />
<br />
<center>[[#Demi-brigades d'infanterie légère|'''<big>Demi-brigades d'infanterie légère</big>''']]</center><br />
<center>[[#1re demi-brigade légère|{{1re}}]]&nbsp;– [[#2e demi-brigade légère|2{{e}}]]&nbsp;– [[#3e demi-brigade légère|3{{e}}]]&nbsp;– [[#4e demi-brigade légère|4{{e}}]]&nbsp;– [[#4e demi-brigade légère bis|4{{e}} bis]]&nbsp;– [[#5e demi-brigade légère|5{{e}}]]&nbsp;– [[#6e demi-brigade légère|6{{e}}]]&nbsp;– [[#7e demi-brigade légère|7{{e}}]]&nbsp;– [[#8e demi-brigade légère|8{{e}}]]&nbsp;– [[#9e demi-brigade légère|9{{e}}]]&nbsp;– [[#10e demi-brigade légère|10{{e}}]]&nbsp;– [[#11e demi-brigade légère|11{{e}}]]&nbsp;– [[#12e demi-brigade légère|12{{e}}]]&nbsp;– [[#13e demi-brigade légère|13{{e}}]]&nbsp;– [[#14e demi-brigade légère|14{{e}}]]&nbsp;– [[#14e demi-brigade légère bis|14{{e}} bis]]&nbsp;– [[#15e demi-brigade légère|15{{e}}]]&nbsp;– [[#15e demi-brigade légère bis|15{{e}} bis]]&nbsp;– [[#16e demi-brigade légère|16{{e}}]]&nbsp;– [[#16e demi-brigade légère bis|16{{e}} bis]]&nbsp;– [[#17e demi-brigade légère|17{{e}}]]&nbsp;– [[#17e demi-brigade légère bis|17{{e}} bis]]&nbsp;– [[#18e demi-brigade légère|18{{e}}]]&nbsp;– [[#18e demi-brigade légère bis|18{{e}} bis]]&nbsp;– [[#19e demi-brigade légère|19{{e}}]]&nbsp;– [[#19e demi-brigade légère bis|19{{e}} bis]]&nbsp;– [[#20e demi-brigade légère|20{{e}}]]&nbsp;– [[#20e demi-brigade légère bis|20{{e}} bis]]&nbsp;– [[#21e demi-brigade légère|21{{e}}]]&nbsp;– [[#21e demi-brigade légère bis|21{{e}} bis]]&nbsp;– [[#22e demi-brigade légère|22{{e}}]]&nbsp;– [[#23e demi-brigade légère|23{{e}}]]&nbsp;– [[#24e demi-brigade légère|24{{e}}]]&nbsp;– [[#25e demi-brigade légère|25{{e}}]]&nbsp;– [[#26e demi-brigade légère|26{{e}}]]&nbsp;– [[#27e demi-brigade légère|27{{e}}]]&nbsp;– [[#28e demi-brigade légère|28{{e}}]]&nbsp;– [[#29e demi-brigade légère|29{{e}}]]&nbsp;– [[#30e demi-brigade légère|30{{e}}]]&nbsp;– [[#31e demi-brigade légère|31{{e}}]]&nbsp;– [[#32e demi-brigade légère|32{{e}}]]</center><br />
<br />
<center>[[#Cavalerie|'''<big>Cavalerie</big>''']]</center><br />
<center>[[#Décret du 21 février 1793|'''<big>Décret du 21 février 1793</big>''']]</center><br />
<center> [[#Articles connexes|'''Articles connexes''']]&nbsp;– [[#Bibliographie|'''Bibliographie''']]&nbsp;– [[#Notes et références|'''Notes et références''']]&nbsp;– [[#Liens externes|'''Liens externes''']]</center><br />
</div><br />
<br />
==Préambule==<br />
La toute jeune [[Première République française|République de 1793]] dispose, après la [[levée en masse]], de deux armées : l’[[Régiments français d'Ancien Régime|ancienne armée royale]] et les [[bataillons de volontaires nationaux]]<ref>L'article 2 du [[Décret du 21 février 1793]] indique que chaque [[demi-brigade]] {{citation|sera composée d'un bataillon des ''ci-devant régiments de ligne'' et de deux bataillons de volontaires, d'où la dénomination ''1er bataillon du 42e régiment d'infanterie (ci-devant Limousin)}}.</ref>.<br /> <br />
En février 1793, la France n’avait que {{formatnum:200000}} hommes sous les drapeaux ; en juillet, {{formatnum:500000}} ; en septembre, {{formatnum:732000}} ; et {{formatnum:804000}} soldats en décembre 1793 répartis en [[Armée révolutionnaire française|15 armées]]<ref>{{ouvrage| langue = fr| prénom1 = Michel | nom1 = Mollat| titre = Histoire de l'Ile-de-France et de Paris | éditeur = Editions Privat| année = 1971| pages totales= 599 | isbn = }}</ref>.<br />
<br />
Il en résulte deux armées :<br />
* des bataillons possédant une surabondance de volontaires nationaux aux officiers élus ;<br />
* une armée royale ne possédant plus que de maigres régiments, dont les effectifs sont minés par l'[[Émigration française (1789-1815)|émigration]] et la [[désertion]], en outre cette armée suit les règlements de l'[[Ancien Régime]]. <br />La force du régiment de l'armée est de {{formatnum:1029}} hommes<ref name="GB">Dictionnaire de l'armée de terre par le général [[Eugène Bardin]] volume 7</ref> avec 2 bataillons.<br />
<br />
{{Article détaillé|Régiments français d'Ancien Régime|Volontaires nationaux pendant la Révolution}}<br />
<br />
==Historique==<br />
Par le décret du {{date|21|février|1793}} sur proposition de [[Edmond Louis Alexis Dubois-Crancé]], du {{date|23|janvier|1793}}, la [[Convention nationale|Convention]] décrète l'[[Amalgame militaire|amalgame]] de l'[[Régiments français d'Ancien Régime|armée royale]] et des [[bataillons de volontaires nationaux]].<br />
<br />
Ce décret sur l'amalgame a pour but de réunir ces deux armées en associant deux [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|bataillons de volontaires]] et un [[Infanterie de ligne|bataillon de ligne]] de l'[[Régiments français d'Ancien Régime|ancienne armée royale dite]] ''[[ci-devant]]'' pour constituer une unité nouvelle, la [[demi-brigade]].<br />
<br />
La fusion de troupes anciennes et de jeunes volontaires doit de plus permettre de contrôler l'esprit des soldats, de prévenir la défection des militaires de profession en minorité au sein des soldats républicains, d'amener une amélioration dans la formation des jeunes recrues au contact de l'expérience des anciens militaires.<br />
<br />
La mise en place du décret se fit à partir des instructions du {{date|10|janvier|1794}}, mais ne fut vraiment réalisé totalement que deux ans après, lors du [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution|deuxième amalgame]].<br />
<br />
Le décret prévoyait l'amalgame des 198 bataillons de ligne, unis à 396 bataillons de volontaires, pour former 198 demi-brigades d'[[infanterie de ligne]] de première formation et l'amalgame des 15 bataillons d'infanterie légère unis à des corps francs à pied et des troupes d'infanterie des légions, pour former 15 demi-brigades d'[[infanterie légère]] de première formation.<br /><br />
La force de chaque [[demi-brigade]], prévue par le décret, est de {{formatnum:2437}} hommes, officiers et canonniers compris<ref name="GB" /> comprenant 3 bataillons. Toutefois les formations eurent des effectifs très variables.<br />
<br />
Ces nombres seront portés à 209, pour les demi-brigades d'infanterie de ligne et à 40 pour les demi-brigades d'infanterie légère.<br /> <br />
Sur le papier on comptait 254 demi-brigades d'infanterie de ligne et 42 demi-brigades d'infanterie légère. <br />
Mais, cet amalgame ne s'effectue pas complètement.<br /><br />
Sur les 254 demi-brigades d'infanterie de ligne, il faut en déduire 49 qui ne purent être organisées, réduisant le nombre à 205 demi-brigades de ligne, qui furent réellement créées de 1793 à 1796.<br /><br />
Sur les 42 demi-brigades d'infanterie légère, 7 n'ont pas été amalgamées, réduisant le nombre à 35 demi-brigades légères complètes.<br /><br />
Les bataillons de volontaires qui n'entrèrent pas dans la composition des '''demi-brigades de première formation''', contribuèrent à l'organisation de celles de [[Demi-brigade de deuxième formation|deuxième formation]].<br />
<br />
L'envahissement d'une partie des frontières françaises et les [[Première Coalition|guerres de la première Coalition]] ne permirent pas de compléter immédiatement cette organisation. Celle-ci fut définitivement effectuée à partir du 9 pluviose an II ([[28 janvier]] [[1794]]).<br /><br />
Les désastres de la guerre réduisent une partie des demi-brigades si bien que le nombre de bataillons passe à une moyenne de 2,3<ref name="GB" />. Un remaniement complet de tous les bataillons est alors prescrit en 1796. Cette nouvelle réorganisation est connue sous le nom de [[deuxième amalgame]] ou deuxième réorganisation ou deuxième formation.<br />
<br />
{{Article détaillé|Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution}}<br />
<br />
==Demi-brigades d'infanterie de ligne ou de bataille ==<br />
==={{1re}} demi-brigade===<br />
La [[1re demi-brigade de première formation|{{1re}} demi-brigade de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{1er}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Colonel-Général (1780)|ci-devant Colonel-Général]]) ;<br />
*[[13e bataillon de volontaires de Paris|{{13e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[Bataillon de la Butte-des-Moulins]] <br />
*[[3e bataillon de volontaires du Loiret|{{3e}} bataillon de volontaires du Loiret]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée en pluviôse an II ([[février]] [[1794]]) à [[Arlon]], la {{1re}} demi-brigade, fait la campagne avec la [[armée de la Moselle]] qui se bat surtout dans le [[Palatinat rhénan|Palatinat]] et sur le [[Rhin]]. En l'an III elle passe à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] avant d'intégrer l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|Armée du Rhin]] en l'an IV.<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[31e demi-brigade de deuxième formation|{{31e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#31e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{2e}} demi-brigade===<br />
La [[2e demi-brigade de première formation|{{2e}} demi-brigade de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{1er}} régiment d’infanterie]] ([[Régiment Colonel-Général (1780)|ci-devant Colonel-Général]]) ;<br />
*[[4e bataillon de volontaires de la Somme|{{4e}} bataillon de volontaires de la Somme]] <br />
*[[5e bataillon de volontaires de Paris|{{5e}} bataillon de volontaires de Paris]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Ypres]] la {{2e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III avec l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV avec l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[9e demi-brigade de deuxième formation|{{9e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#9e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{3e}} demi-brigade===<br />
La [[3e régiment d'infanterie (France)|{{3e}} demi-brigade de première formation]] était formée des : <br />
*[[2e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{2e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Picardie (1780)|ci-devant Picardie]])<br />
*[[5e bataillon de volontaires de l'Aisne|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Aisne]] ;<br />
*[[5e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{5e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]] également appelé [[18e bataillon de volontaires des Réserves|{{18e}} bataillon de volontaires des Réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Courtrai]] la {{3e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'an IV avec l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[8e demi-brigade de deuxième formation|{{8e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#8e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Jean-Baptiste Salme]] alors [[chef de brigade]]<br />
<br />
==={{4e}} demi-brigade===<br />
La [[4e demi-brigade de première formation|{{4e}} demi-brigade de première formation]] était formée des : <br />
*[[2e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{2e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Picardie (1780)|ci-devant Picardie]])<br />
*[[3e bataillon de volontaires de la République|{{3e}} bataillon de volontaires de la République]] <br />
*[[4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{4e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{4e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celle de l'an III avec l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[89e demi-brigade de deuxième formation|{{89e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#89e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon dans la [[31e demi-brigade de deuxième formation|{{31e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#31e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon dans la [[62e demi-brigade de deuxième formation|{{62e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#62e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Jean Louis Gros]] alors [[chef de bataillon]]<br />
*[[Nicolas-Charles Oudinot]] alors [[chef de brigade]]<br />
<br />
==={{5e}} demi-brigade===<br />
La [[5e demi-brigade de première formation|{{5e}} demi-brigade de première formation]] était formée des :<br />
*[[3e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{3e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Piémont|ci-devant Piémont]]) <br />
*[[1er bataillon de volontaires du Doubs|{{1er}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
*[[4e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{4e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{5e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'an IV aux [[Armée du Rhin (Révolution française)|armées du Rhin]] et de [[Armée de Rhin-et-Moselle|Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[24e demi-brigade de deuxième formation|{{24e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#24e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{6e}} demi-brigade===<br />
La [[6e demi-brigade de première formation|{{6e}} demi-brigade de première formation]] était formée de : <br />
*[[3e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{3e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Piémont|ci-devant Piémont]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires de l'Aube|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Aube]] <br />
*[[10e bataillon de volontaires des Vosges|{{10e}} bataillon de volontaires des Vosges]]<br />
*[[13e bataillon de la formation d'Orléans|{{13e}} bataillon de la formation d'Orléans]]<br />
*[[14e bataillon de volontaires de Paris|{{14e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[14e bataillon de volontaires de la République|{{14e}} bataillon de volontaires de la République]] ou [[14e bataillon des piques|{{14e}} bataillon des piques]] ou encore [[14e bataillon des piquiers|{{14e}} bataillon des piquiers]]<br />
*[[24e bataillon de volontaires de la Charente|{{24e}} bataillon de volontaires de la Charente]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formé à [[Saint-Cyr]]<ref>Reste à trouver quel [[Saint-Cyr]] en [[Vendée (département)|Vendée]]</ref> en [[Vendée (département)|Vendée]], la {{6e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'an IV aux [[Armée du Rhin (Révolution française)|armées du Rhin]] et des [[Armée des Ardennes|Ardennes]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[100e demi-brigade de deuxième formation|{{100e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#100e demi-brigade|deuxième formation]] et les {{2e}} et {{3e}} bataillons dans la [[6e demi-brigade de deuxième formation|{{6e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#6e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{7e}} demi-brigade===<br />
La {{7e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[4e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Provence (1785)|ci-devant Provence]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie (ci-devant Provence) est incorporé dans la [[52e demi-brigade de deuxième formation|{{52e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#52e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{8e}} demi-brigade===<br />
La {{8e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[4e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Provence (1785)|ci-devant Provence]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie (ci-devant Provence) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]. Le {{2e}} bataillon, composé de 380 hommes, sera perdu lors ces guerres<ref name="">[http://frederic.berjaud.free.fr/004ede%20Ligne/004eligne.htm Historique du {{4e}} régiment d'infanterie]</ref>{{,}}<ref name="LST1">Histoire de l'ancienne infanterie française T1 de [[Louis Susane]]</ref><br /><br />
Toutefois lors du [[second amalgame]], le dépôt de ce bataillon sera incorporé dans la [[52e demi-brigade de deuxième formation|{{52e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#52e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{9e}} demi-brigade===<br />
La [[9e demi-brigade de première formation|{{9e}} demi-brigade de première formation]] était formée de : <br />
*[[5e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{5e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Navarre|ci-devant Navarre]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires du Finistère|{{2e}} bataillon de volontaires du Finistère]]<br />
*[[3e bataillon de volontaires du Nord|{{3e}} bataillon de volontaires du Nord]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{9e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[105e demi-brigade de deuxième formation|{{105e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#105e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{10e}} demi-brigade=== <br />
La [[10e demi-brigade de première formation|{{10e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[5e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{5e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Navarre|ci-devant Navarre]]) <br />
*[[1er bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire|{{1er}} bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire|{{2e}} bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{10e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|Armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[33e demi-brigade de deuxième formation|{{33e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#33e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{11e}} demi-brigade===<br />
La {{11e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[6e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{6e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Armagnac|ci-devant Armagnac]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{6e}} régiment d'infanterie (ci-devant Armagnac) est incorporé dans la [[28e demi-brigade de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{12e}} demi-brigade===<br />
La [[12e demi-brigade de première formation|{{12e}} demi-brigade de première formation]] était formée de : <br />
*[[6e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{6e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Armagnac|ci-devant Armagnac]]) <br />
*[[9e bataillon de volontaires de la Manche|{{9e}} bataillon de volontaires de la Manche]] <br />
*[[12e bataillon de volontaires de la Manche|{{12e}} bataillon de volontaires de la Manche]].<br />
<br />
;Historique<br />
La {{12e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|Armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[81e demi-brigade de deuxième formation|{{81e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#81e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Michel Louis Joseph Bonté]]<br />
<br />
==={{13e}} demi-brigade===<br />
La [[13e demi-brigade de première formation|{{13e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[7e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{7e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Champagne|ci-devant Champagne]]) <br />
*[[5e bataillon de volontaires de la Gironde|{{5e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
*[[6e bataillon de volontaires de la Gironde|{{6e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 19 juin 1795 à [[Castellon de Ampurias]], la {{13e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[80e demi-brigade de deuxième formation|{{80e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#80e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{14e}} demi-brigade===<br />
La [[14e demi-brigade de première formation|{{14e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[7e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{7e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Champagne|ci-devant Champagne]]) <br />
*[[1er bataillon de volontaires du Gard|{{1er}} bataillon de volontaires du Gard]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires du Gard|{{2e}} bataillon de volontaires du Gard]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{14e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[63e demi-brigade de deuxième formation|{{63e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|deuxième formation]] à l'exception de la {{3e}} compagnie de grenadiers qui est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{15e}} demi-brigade===<br />
La {{15e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[8e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{8e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Austrasie|ci-devant Austrasie]]) devait former le noyau de cette demi-brigade avec le [[3e bataillon de volontaires de l'Allier|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Allier]], le [[1er bataillon de volontaires de la Gironde|{{1er}} bataillon de volontaires de la Gironde]] et le [[4e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire|{{4e}} bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire]].<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{1er}} bataillon du {{8e}} régiment d'infanterie (ci-devant Austrasie) fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|Armée de l'Ouest]].<br /> <br />
La fusion n'ayant pas été organisée avant le [[deuxième amalgame]], l'ensemble des bataillons entra dans la composition de la [[27e demi-brigade de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{16e}} demi-brigade===<br />
La [[16e demi-brigade de première formation|{{16e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[8e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{8e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Austrasie|ci-devant Austrasie]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires de la Haute-Marne|{{2e}} bataillon de volontaires de la Haute-Marne]] <br />
*[[3e bataillon de volontaires du Cantal|{{3e}} bataillon de volontaires du Cantal]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{16e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, à l'[[armée de la Moselle]] et celle de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|Armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[26e demi-brigade de deuxième formation|{{26e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#26e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités:<br />
*[[Charles Antoine Manhès|Antoine Manhès]] alors [[sous-lieutenant]]<ref>[http://books.google.fr/books?id=sv3upOWPgU0C&pg=PA70&lpg=PA70&dq=Notice+historique+sur+M.+le+lieutenant+g%C3%A9n%C3%A9ral+Manhes&source=bl&ots=vdSZ1YJI3q&sig=nXoyGYiwVTnBmmCK_LgbERgjNns&hl=fr&sa=X&ei=SAvSU4jdC8Wc0AXZ2YDIDQ&ved=0CCoQ6AEwAQ#v=onepage&q=Notice%20historique%20sur%20M.%20le%20lieutenant%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20Manhes&f=false Notice historique sur Charles Antoine Manhès]</ref><br />
*[[Rémy Grillot]] alors soldat<br />
<br />
==={{17e}} demi-brigade===<br />
La [[17e demi-brigade de première formation|{{17e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[9e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{9e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Normandie|ci-devant Normandie]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires de l'Indre|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Indre]] <br />
*[[3e bataillon de volontaires de Seine-Inférieure|{{3e}} bataillon de volontaires de Seine-Inférieure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{17e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée des côtes de Brest]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|Armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la première [[46e demi-brigade de deuxième formation|{{46e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Première 46e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{18e}} demi-brigade===<br />
La {{18e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[9e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{9e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Normandie|ci-devant Normandie]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{9e}} régiment d'infanterie ([[ci-devant]] Normandie) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les débris du {{2e}} bataillon du {{9e}} régiment d'infanterie (ci-devant Normandie) seront incorporés dans la première [[46e demi-brigade de deuxième formation|{{46e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Première 46e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{19e}} demi-brigade===<br />
La [[19e demi-brigade de première formation|{{19e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[10e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{10e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Neustrie|ci-devant Neustrie]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires du Mont-Blanc|{{2e}} bataillon de volontaires du Mont-Blanc]] <br />
*[[3e bataillon de volontaires des Basses-Alpes|{{3e}} bataillon de volontaires des Basses-Alpes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{19e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[69e demi-brigade de deuxième formation|{{69e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#69e demi-brigade|deuxième formation]] et un [[Détachement (militaire)|détachement]] sera incorporé dans la [[80e demi-brigade de deuxième formation|{{80e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#80e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{20e}} demi-brigade===<br />
La [[20e demi-brigade de première formation|{{20e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[10e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{10e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Neustrie|ci-devant Neustrie]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires de la Lozère|{{2e}} bataillon de volontaires de la Lozère]] <br />
*[[7e bataillon de volontaires de l'Isère|{{7e}} bataillon de volontaires de l'Isère]] également appelé [[2e bataillon de grenadiers et chasseurs de l'Isère|{{2e}} bataillon de grenadiers et chasseurs de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{20e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[11e demi-brigade de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités<br />
[[Jean-Baptiste Estève de Latour]]<br />
<br />
==={{21e}} demi-brigade===<br />
La [[21e demi-brigade de première formation|{{21e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[11e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{11e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Marine|ci-devant La Marine]]) <br />
*[[2e bataillon de volontaires du Var|{{2e}} bataillon de volontaires du Var]] <br />
*[[1er bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Nice]] le [[20 janvier]] [[1794]], la {{21e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[32e demi-brigade de deuxième formation|{{32e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#32e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Charles Bouge]] alors [[capitaine]].<br />
*[[Antoine-Guillaume Rampon]] alors [[chef de brigade]].<br />
*[[François Roguet]] alors [[adjudant-major]]<br />
<br />
==={{22e}} demi-brigade===<br />
La [[22e demi-brigade de première formation|{{22e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
*[[11e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{11e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Marine|ci-devant La Marine]]) <br />
*[[bataillon de volontaires de Martigues]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires de Marseille|{{2e}} bataillon de volontaires de Marseille]] également appelé [[Phalange Marseillaise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{22e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[63e demi-brigade de deuxième formation|{{63e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{23e}} demi-brigade===<br />
La [[23e demi-brigade de première formation|{{23e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[12e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{12e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Auxerrois (1776)|ci-devant Auxerrois]]) <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{2e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires du Calvados|{{3e}} bataillon de volontaires du Calvados]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{23e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[67e demi-brigade de deuxième formation|{{67e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#67e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{24e}} demi-brigade===<br />
La [[24e demi-brigade de première formation|{{24e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[12e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{12e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Auxerrois (1776)|ci-devant Auxerrois]]) <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Somme|{{3e}} bataillon de volontaires de la Somme]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires des réserves|{{10e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{24e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[61e demi-brigade de deuxième formation|{{61e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#61e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{25e}} demi-brigade===<br />
La [[25e demi-brigade de première formation|{{25e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[13e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{13e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bourbonnais|ci-devant Bourbonnais]]) <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Doubs|{{4e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Jura|{{4e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{25e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[50e demi-brigade de deuxième formation|{{50e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#50e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités:<br />
*[[Rémy Grillot]]<br />
<br />
==={{26e}} demi-brigade===<br />
La [[26e demi-brigade de première formation|{{26e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[13e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{13e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bourbonnais|ci-devant Bourbonnais]]) <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Manche|{{4e}} bataillon de volontaires de la Manche]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise|{{9e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{26e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée des Ardennes]] et de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[108e demi-brigade de deuxième formation|{{108e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#108e demi-brigade|deuxième formation]] à l'exception de la {{1re}} compagnie de grenadiers qui est incorporée dans la [[75e demi-brigade de deuxième formation|{{75e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#75e demi-brigade|deuxième formation]] et de la {{2e}} compagnie de grenadiers qui est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]]. <br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Henri-Jacques Martin de Lagarde]] alors [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
<br />
==={{27e}} demi-brigade===<br />
La [[27e demi-brigade de première formation|{{27e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[14e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{14e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Forez (1776)|ci-devant Forez]]) <br />
* [[1er bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{1er}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]] <br />
* [[11e bataillon des Fédérés Nationaux|{{11e}} bataillon des Fédérés Nationaux]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{27e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[23e demi-brigade de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{28e}} demi-brigade===<br />
La [[28e demi-brigade de première formation|{{28e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[14e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{14e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Forez (1776)|ci-devant Forez]]) <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Manche|{{6e}} bataillon de volontaires de la Manche]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Manche|{{10e}} bataillon de volontaires de la Manche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{28e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|armée de l'Ouest]] et de l'an IV à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] .<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[40e demi-brigade de deuxième formation|{{40e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#40e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{29e}} demi-brigade===<br />
La [[29e demi-brigade de première formation|{{29e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[15e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{15e}} régiment d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment de Béarn|Béarn]]) <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Sarthe|{{4e}} bataillon de volontaires de la Sarthe]] <br />
* [[14e bataillon des Fédérés Nationaux|{{14e}} bataillon des Fédérés Nationaux]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{29e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]] .<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[14e demi-brigade de deuxième formation|{{14e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#14e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{30e}} demi-brigade===<br />
La {{30e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[15e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{15e}} régiment d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment de Béarn|Béarn]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies<ref>[http://frederic.berjaud.free.fr/030edeligne/30e_de_ligne.htm Le 30e régiment d'infanterie de ligne de 1796 à 1815]</ref>.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{15e}} régiment d'infanterie (ci-devant Béarn) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Les débris de ce bataillon, rentré en métropole, ainsi que son dépôt, seront, lors du [[second amalgame]], incorporés dans la [[40e demi-brigade de deuxième formation|{{40e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#40e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{31e}} demi-brigade===<br />
La [[31e demi-brigade de première formation|{{31e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[16e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{16e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Agénois (1776)|ci-devant Agénois]]) <br />
* [[1er bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine|{{1er}} bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine|{{2e}} bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{31e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[42e demi-brigade de deuxième formation|{{42e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#42e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{32e}} demi-brigade===<br />
La {{32e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[16e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{16e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Agénois (1776)|ci-devant Agénois]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{16e}} régiment d'infanterie (ci-devant Agénois) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Les débris de ce bataillon, ont été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{33e}} demi-brigade===<br />
La [[33e demi-brigade de première formation|{{33e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[17e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{17e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Auvergne|ci-devant Auvergne]]) <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Nièvre|{{2e}} bataillon de volontaires de la Nièvre]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise|{{10e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{33e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[17e demi-brigade de deuxième formation|{{17e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#17e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{34e}} demi-brigade===<br />
La [[34e demi-brigade de première formation|{{34e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[17e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{17e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Auvergne|ci-devant Auvergne]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Meuse|{{3e}} bataillon de volontaires de la Meuse]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Moselle|{{4e}} bataillon de volontaires de la Moselle]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{34e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[43e demi-brigade de deuxième formation|{{43e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#43e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{35e}} demi-brigade===<br />
La [[35e demi-brigade de première formation|{{35e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[18e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{18e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Auvergne|ci-devant Royal-Auvergne]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{3e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{5e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{35e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]], de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[106e demi-brigade de deuxième formation|{{106e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#106e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{36e}} demi-brigade===<br />
La [[36e demi-brigade de première formation|{{36e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[18e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{18e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Auvergne|ci-devant Royal-Auvergne]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Loiret|{{1er}} bataillon de volontaires du Loiret]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Somme|{{5e}} bataillon de volontaires de la Somme]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire|{{5e}} bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{36e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[84e demi-brigade de deuxième formation|{{84e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#84e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{37e}} demi-brigade===<br />
La {{37e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[19e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{19e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Flandre (1762)|ci-devant Flandre]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été [[amalgame militaire|amalgamé]].<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{19e}} régiment d'infanterie (ci-devant Flandre) est incorporé dans la [[55e demi-brigade de deuxième formation|{{55e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#55e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{38e}} demi-brigade===<br />
La [[38e demi-brigade de première formation|{{38e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[19e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{19e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Flandre (1762)|ci-devant Flandre]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Somme|{{1er}} bataillon de volontaires de la Somme]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Aube|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Aube]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{38e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{39e}} demi-brigade===<br />
La [[39e demi-brigade de première formation|{{39e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[20e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{20e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Cambrésis (1776)|ci-devant Cambrésis]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{1er}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{2e}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{39e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{40e}} demi-brigade===<br />
La [[40e demi-brigade de première formation|{{40e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[20e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{20e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Cambrésis (1776)|ci-devant Cambrésis]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires des Landes|{{3e}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées|{{3e}} bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{40e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]] et celle de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[27e demi-brigade de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{41e}} demi-brigade===<br />
La [[41e demi-brigade de première formation|{{41e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[21e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{21e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Guyenne (1762)|ci-devant Guyenne]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Doubs|{{2e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Eure|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Eure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{41e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux l'[[armée du Rhin (Révolution française)|armées du Rhin]] et [[Armée de Rhin-et-Moselle|de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[93e demi-brigade de deuxième formation|{{93e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#93e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{42e}} demi-brigade===<br />
La [[42e demi-brigade de première formation|{{42e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[21e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{21e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Guyenne (1762)|ci-devant Guyenne]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Corrèze|{{3e}} bataillon de volontaires de la Corrèze]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{10e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]] également appelé [[bataillon des Amis]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{42e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[38e demi-brigade de deuxième formation|{{38e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#38e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{43e}} demi-brigade===<br />
La [[43e demi-brigade de première formation|{{43e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[22e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{22e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Viennois|ci-devant Viennois]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires du Lot|{{3e}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise|{{4e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 26 fructidor an II (12 septembre 1794), la {{43e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[54e demi-brigade de deuxième formation|{{54e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#54e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{44e}} demi-brigade===<br />
La [[44e demi-brigade de première formation|{{44e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[22e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{22e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Viennois|ci-devant Viennois]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Corrèze|{{2e}} bataillon de volontaires de la Corrèze]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{5e}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le {{1er}} vendémiaire an III ([[22 septembre]] [[1794]], la {{44e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[22e demi-brigade de deuxième formation|{{22e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#22e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{45e}} demi-brigade===<br />
La [[45e demi-brigade de première formation|{{45e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[23e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{23e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal (1656)|ci-devant Royal]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes|{{1er}} bataillon de volontaires des Basses-Alpes]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Lozère|{{1er}} bataillon de volontaires de la Lozère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{45e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[19e demi-brigade de deuxième formation|{{19e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#19e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
=== {{46e}} demi-brigade ===<br />
La [[46e demi-brigade de première formation|{{46e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[23e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{23e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal (1656)|ci-devant Royal]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Isère|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Isère]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Isère|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{46e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[39e demi-brigade de deuxième formation|{{39e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#39e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Pierre Clavel]] alors [[capitaine]]<br />
<br />
==={{47e}} demi-brigade===<br />
La [[47e demi-brigade de première formation|{{47e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[24e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{24e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Brie (1775)|ci-devant Brie]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{4e}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{9e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{47e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[97e demi-brigade de deuxième formation|{{97e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#97e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{48e}} demi-brigade===<br />
La [[48e demi-brigade de première formation|{{48e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[24e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{24e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Brie (1775)|ci-devant Brie]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{1er}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires du Calvados|{{1er}} bataillon de volontaires du Calvados]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{48e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{49e}} demi-brigade===<br />
La [[49e demi-brigade de première formation|{{49e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[25e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{25e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Poitou (1682)|ci-devant Poitou]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Nord|{{4e}} bataillon de volontaires du Nord]] dit bataillon de [[Bergues]] et de [[Dunkerque]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Oise|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{49e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[13e demi-brigade de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{50e}} demi-brigade===<br />
La [[50e demi-brigade de première formation|{{50e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[25e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{25e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Poitou (1682)|ci-devant Poitou]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Oise|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Oise]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{6e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{50e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{51e}} demi-brigade===<br />
La [[51e demi-brigade de première formation|{{51e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[26e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{26e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bresse (1775)|ci-devant Bresse]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{3e}} bataillon de volontaires des Hautes-Alpes]]<br />
* [[5e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{5e}} bataillon de volontaires des Hautes-Alpes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{51e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[63e demi-brigade de deuxième formation|{{63e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{52e}} demi-brigade===<br />
La [[52e demi-brigade de première formation|{{52e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[26e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{26e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bresse (1775)|ci-devant Bresse]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Vaucluse|{{2e}} bataillon de volontaires du Vaucluse]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{5e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] également appelé [[bataillon de volontaires de Marseille]] <br />
* {{2e}} bataillon des réquisitionnaires de la Montagne d'Aix<br />
<br />
;Historique<br />
La {{52e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[4e demi-brigade légère de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade légère|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[27e demi-brigade légère de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade légère|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[22e demi-brigade légère de deuxième formation|{{22e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#22e demi-brigade légère|deuxième formation]],<br />
<br />
==={{53e}} demi-brigade===<br />
La [[53e demi-brigade de première formation|{{53e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[27e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{27e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Lyonnais|ci-devant Lyonnais]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{1er}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Moselle|{{3e}} bataillon de volontaires de la Moselle]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{53e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[10e demi-brigade de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{54e}} demi-brigade===<br />
La [[54e demi-brigade de première formation|{{54e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[27e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{27e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Lyonnais|ci-devant Lyonnais]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme|{{1er}} bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Indre|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Indre]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Landau in der Pfalz|Landau]], la {{54e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée du Rhin (Révolution française)|armées du Rhin]] et [[Armée de Sambre-et-Meuse|de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[89e demi-brigade de deuxième formation|{{89e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#89e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{55e}} demi-brigade===<br />
La [[55e demi-brigade de première formation|{{55e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[28e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{28e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Maine (1776)|ci-devant Maine]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]]<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{55e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[5e demi-brigade légère de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade légère|deuxième formation]] et le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{56e}} demi-brigade===<br />
La [[56e demi-brigade de première formation|{{56e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[28e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{28e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Maine (1776)|ci-devant Maine]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Ariège|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Ariège]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Aveyron|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Aveyron]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{56e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[85e demi-brigade de deuxième formation|{{85e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#85e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{57e}} demi-brigade===<br />
La {{57e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[29e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{29e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Dauphin (1667)|ci-devant Dauphin]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{29e}} régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) est incorporé dans la [[13e demi-brigade de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade|deuxième formation]], avec le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{58e}} demi-brigade===<br />
La {{58e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[29e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{29e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Dauphin (1667)|ci-devant Dauphin]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{29e}} régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) est incorporé dans la [[13e demi-brigade de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade|deuxième formation]], avec le {{1er}} bataillon.<br /><br />
Un [[Détachement (militaire)|détachement]] de la 58e demi-brigade sera incorporé dans la [[82e demi-brigade de deuxième formation|{{82e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#82e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{59e}} demi-brigade===<br />
La [[59e demi-brigade de première formation|{{59e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[30e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{30e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Perche (1775)|ci-devant Perche]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de Paris|{{4e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon des Sections Armées]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{7e}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{59e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[102e demi-brigade de deuxième formation|{{102e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#102e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités : [[Raymond Pierre Penne]]<br />
{{Loupe|4e bataillon de volontaires de Paris}}<br />
<br />
==={{60e}} demi-brigade===<br />
La [[60e demi-brigade de première formation|{{60e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[30e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{30e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Perche (1775)|ci-devant Perche]])<br />
* [[8e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{8e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]] <br />
* [[12e bataillon de volontaires de la formation d'Angers|{{12e}} bataillon de volontaires de la formation d'Angers]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{60e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III à l'[[armée de la Moselle]] et de l'an IV a l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[12e demi-brigade de deuxième formation|{{12e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#12e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
===61e demi-brigade===<br />
La [[61e demi-brigade de première formation|{{61e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[31e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{31e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Aunis (1762)|ci-devant Aunis]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Morbihan|{{1er}} bataillon de volontaires du Morbihan]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de la Manche|{{8e}} bataillon de volontaires de la Manche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{61e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée des côtes de Cherbourg]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[76e demi-brigade de deuxième formation|{{76e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#76e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
{{Loupe|1er bataillon de volontaires du Morbihan}}<br />
<br />
==={{62e}} demi-brigade===<br />
La {{62e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[31e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{31e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Aunis (1762)|ci-devant Aunis]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{31e}} régiment d'infanterie (ci-devant Aunis) est incorporé dans la [[76e demi-brigade de deuxième formation|{{76e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#76e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{63e}} demi-brigade===<br />
La {{63e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[32e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{32e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bassigny (1775)|ci-devant Bassigny]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{32e}} régiment d'infanterie (ci-devant Bassigny) est incorporé dans la [[81e demi-brigade de deuxième formation|{{81e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#81e demi-brigade|deuxième formation]], avec le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{64e}} demi-brigade===<br />
La {{64e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[32e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{32e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bassigny (1775)|ci-devant Bassigny]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{32e}} régiment d'infanterie (ci-devant Bassigny) est incorporé dans la [[81e demi-brigade de deuxième formation|{{81e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#81e demi-brigade|deuxième formation]], avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{65e}} demi-brigade===<br />
La [[65e demi-brigade de première formation|{{65e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[33e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{33e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Touraine|ci-devant Touraine]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Mont-Terrible|{{1er}} bataillon de volontaires du Mont-Terrible]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Gironde|{{3e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{65e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[68e demi-brigade de deuxième formation|{{68e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#68e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{66e}} demi-brigade===<br />
La [[66e demi-brigade de première formation|{{66e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[33e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{33e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Touraine|ci-devant Touraine]])<br />
* [[9e bataillon de volontaires du Doubs|{{9e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Var|{{4e}} bataillon de volontaires du Var]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{66e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[96e demi-brigade de deuxième formation|{{96e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#96e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
===67e demi-brigade===<br />
La [[67e demi-brigade de première formation|{{67e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[34e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{34e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Angoulême (1785)|ci-devant Angoulème]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de Paris|{{2e}} bataillon de volontaires de Paris]]<br />
* [[11e bataillon de volontaires de la Manche|{{11e}} bataillon de volontaires de la Manche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{67e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[58e demi-brigade de deuxième formation|{{58e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#58e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
{{Loupe|2e bataillon de volontaires de Paris}}<br />
<br />
==={{68e}} demi-brigade===<br />
La [[68e demi-brigade de première formation|{{68e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[34e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{34e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Angoulême (1785)|ci-devant Angoulême]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de Loir-et-Cher|{{2e}} bataillon de volontaires de Loir-et-Cher]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Somme|{{6e}} bataillon de volontaires de la Somme]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans|{{6e}} bataillon de volontaires de la formation d'Orléans]]<br />
* [[13e bataillon de volontaires des réserves|{{13e}} bataillon de volontaires des réserves]] <br />
* [[25e bataillon de volontaires des réserves|{{25e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{68e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[15e demi-brigade de deuxième formation|{{15e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#15e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{69e}} demi-brigade===<br />
La [[69e demi-brigade de première formation|{{69e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[35e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{35e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Aquitaine|ci-devant Aquitaine]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{1er}} bataillon de volontaires des Hautes-Alpes]]<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Drôme|{{3e}} bataillon de volontaires de la Drôme]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 18 germinal an III ([[7 avril]] [[1795]]) à [[Castellón de Ampurias|Castillon de Ampurias]], la {{69e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]] et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Jean-Baptiste Jeanin]] alors [[capitaine]]<br />
<br />
==={{70e}} demi-brigade===<br />
La [[70e demi-brigade de première formation|{{70e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[35e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{35e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Aquitaine|ci-devant Aquitaine]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Landes|{{1er}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{70e}} demi-brigade, fait les campagnes de lan II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[75e demi-brigade de deuxième formation|{{75e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#75e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{71e}} demi-brigade===<br />
La [[71e demi-brigade de première formation|{{71e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[36e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{36e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Anjou (1775)|ci-devant Anjou]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Meuse|{{2e}} bataillon de volontaires de la Meuse]]<br />
* [[13e bataillon des Fédérés Nationaux|{{13e}} bataillon des Fédérés Nationaux]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{71e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[92e demi-brigade de deuxième formation|{{92e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#92e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Étienne Maurice Gérard]] alors [[sergent-major]] puis [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
<br />
==={{72e}} demi-brigade===<br />
La [[72e demi-brigade de première formation|{{72e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[36e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{36e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Anjou (1775)|ci-devant Anjou]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Gironde|{{2e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Jura|{{6e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{72e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[30e demi-brigade de deuxième formation|{{30e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#30e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités<br />
*[[Jean-Marie Aberjoux]] alors [[sous-lieutenant]]<br />
<br />
==={{73e}} demi-brigade===<br />
La {{73e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[37e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{37e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Maréchal de Turenne|ci-devant Maréchal de Turenne]]) devait former le noyau de cette demi-brigade avec le [[6e bataillon de volontaires de la Meuse|{{6e}} bataillon de volontaires de la Meuse]] et le [[12e bataillon de volontaires des Vosges|{{12e}} bataillon de volontaires des Vosges]].<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], ces 3 bataillons, toutefois non amalgamés, sont entrés dans la composition de [[74e demi-brigade de deuxième formation|{{74e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#74e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{74e}} demi-brigade===<br />
La [[74e demi-brigade de première formation|{{74e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[37e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{37e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Maréchal de Turenne|ci-devant Maréchal de Turenne]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure|{{2e}} bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires du Jura|{{8e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{74e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[109e demi-brigade de deuxième formation|{{109e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#109e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{75e}} demi-brigade===<br />
La [[75e demi-brigade de première formation|{{75e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[38e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{38e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Dauphiné (1762)|ci-devant Dauphiné]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Vosges|{{1er}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
* [[17e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{17e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{75e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[56e demi-brigade de deuxième formation|{{56e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#56e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{76e}} demi-brigade===<br />
La [[76e demi-brigade de première formation|{{76e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[38e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{38e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Dauphiné (1762)|ci-devant Dauphiné]])<br />
* [[9e bataillon des Fédérés Nationaux|{{9e}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{10e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{76e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]]<ref name="76-1">[http://books.google.fr/books?id=wKBsbJjRYtwC&pg=PA3&lpg=PA3&dq=Un+r%C3%A9giment+%C3%A0+travers+l%27histoire,+le+76e,+ex-1er+l%C3%A9ger&source=bl&ots=LVZcdhxdMg&sig=1r28I93oqTfiPj-qFZh3knaKGCE&hl=fr&sa=X&ei=jWrkU97OJ4ja0QWe4YDwCA&ved=0CCAQ6AEwAA#v=onepage&q=Un%20r%C3%A9giment%20%C3%A0%20travers%20l%27histoire%2C%20le%2076e%2C%20ex-1er%20l%C3%A9ger&f=false Un régiment à travers l'histoire, le 76e, ex-1er léger Par Henri Victor Dollin du Fresnel à lire en ligne]</ref>.<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[76e demi-brigade de deuxième formation|{{76e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#76e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{77e}} demi-brigade===<br />
La {{77e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[39e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{39e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Ile-de-France|ci-devant Ile-de-France]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie (ci-devant Ile-de-France) est incorporé dans la première [[46e demi-brigade de deuxième formation|{{46e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Première 46e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{2e}} bataillon..<br />
<br />
==={{78e}} demi-brigade===<br />
La {{78e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[39e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{39e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Ile-de-France|ci-devant Ile-de-France]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{39e}} régiment d'infanterie (ci-devant Ile-de-France) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les débris du {{2e}} bataillon du {{39e}} régiment d'infanterie (ci-devant Ile-de-France) sont incorporés dans la première [[46e demi-brigade de deuxième formation|{{46e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Première 46e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{79e}} demi-brigade===<br />
La [[79e demi-brigade de première formation|{{79e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[40e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{40e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Soissonnais (1762)|ci-devant Soissonnais]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{3e}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires du Gard|{{3e}} bataillon de volontaires du Gard]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{79e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[79e demi-brigade de deuxième formation|{{79e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#79e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{80e}} demi-brigade===<br />
La [[80e demi-brigade de première formation|{{80e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[40e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{40e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Soissonnais (1762)|ci-devant Soissonnais]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{1er}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires du Haut-Rhin|{{3e}} bataillon de volontaires du Haut-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La 80e demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[83e demi-brigade de deuxième formation|{{83e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#83e demi-brigade|deuxième formation]] à l'exception de 3 compagnies de grenadiers qui sont incorporées dans la [[32e demi-brigade de deuxième formation|{{32e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#32e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{81e}} demi-brigade===<br />
La {{81e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[41e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{41e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Reine (1661)|ci-devant la Reine]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{41e}} régiment d'infanterie (ci-devant la Reine) est incorporé dans la [[86e demi-brigade de deuxième formation|{{86e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#86e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{82e}} demi-brigade===<br />
La {{82e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[41e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{41e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Reine (1661)|ci-devant la Reine]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{41e}} régiment d'infanterie (ci-devant la Reine) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{83e}} demi-brigade===<br />
La [[83e demi-brigade de première formation|{{83e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[42e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{42e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Limousin|ci-devant Limousin]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Isère|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Isère]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Drôme|{{4e}} bataillon de volontaires de la Drôme]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{83e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an I, de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[57e demi-brigade de deuxième formation|{{57e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#57e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{84e}} demi-brigade===<br />
La [[84e demi-brigade de première formation|{{84e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[42e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{42e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Limousin|ci-devant Limousin]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Cantal|{{2e}} bataillon de volontaires du Cantal]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{4e}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{84e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an I, de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[25e demi-brigade de deuxième formation|{{25e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#25e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{85e}} demi-brigade===<br />
La [[85e demi-brigade de première formation|{{85e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[43e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{43e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Vaisseaux|ci-devant Royal-Vaisseaux]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Haute-Marne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Haute-Marne]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{5e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{85e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celles de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[34e demi-brigade de deuxième formation|{{34e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#34e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{86e}} demi-brigade===<br />
La [[86e demi-brigade de première formation|{{86e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[43e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{43e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Vaisseaux|ci-devant Royal-Vaisseaux]])<br />
* [[19e bataillon de volontaires de Paris|{{19e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon du Pont-Neuf]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme|{{3e}} bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{86e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée des Ardennes]], celle de l'an III à l'[[armée de la Moselle]] et de l'an IV à l'[[armée de Rhin et Moselle]].<br /><br />
Lors du second amalgame, elle est incorporée dans la [[103e demi-brigade de deuxième formation|{{103e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#103e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{87e}} demi-brigade===<br />
La [[87e demi-brigade de première formation|{{87e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[44e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{44e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Orléans (1660)|ci-devant Orléans]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Loiret|{{2e}} bataillon de volontaires du Loiret]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{3e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée en l'[[an II]], la {{87e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée de Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[78e demi-brigade de deuxième formation|{{78e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#78e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{88e}} demi-brigade===<br />
La {{88e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[44e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{44e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Orléans (1660)|ci-devant Orléans]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{44e}} régiment d'infanterie (ci-devant Orléans) est incorporé dans la [[44e demi-brigade de deuxième formation|{{44e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#44e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{89e}} demi-brigade===<br />
La [[89e demi-brigade de première formation|{{89e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[45e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{45e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Couronne|ci-devant La Couronne]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de Vendée|{{1er}} bataillon de volontaires de Vendée]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Meurthe|{{1er}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{89e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] celles de l'an IV et de l'an V à l'[[Armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[79e demi-brigade de deuxième formation|{{79e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#79e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{90e}} demi-brigade===<br />
La [[90e demi-brigade de première formation|{{90e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[45e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{45e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Couronne|ci-devant La Couronne]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Nord|{{4e}} bataillon de volontaires du Nord]] <br />
* [[8e bataillon des Fédérés Nationaux|{{8e}} bataillon des Fédérés Nationaux]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{90e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[33e demi-brigade de deuxième formation|{{33e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#33e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{91e}} demi-brigade===<br />
La [[91e demi-brigade de première formation|{{91e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[46e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{46e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bretagne|ci-devant Bretagne]]) <br />
* [[1er bataillon de volontaires du Jura|{{1er}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Ain|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Ain]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{91e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV avec l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[3e demi-brigade de deuxième formation|{{3e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#3e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{92e}} demi-brigade===<br />
La [[92e demi-brigade de première formation|{{92e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[46e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{46e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bretagne|ci-devant Bretagne]]) <br />
* [[2e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir|{{2e}} bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{5e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{92e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[44e demi-brigade de deuxième formation|{{44e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#44e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{93e}} demi-brigade===<br />
La [[93e demi-brigade de première formation|{{93e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[47e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{47e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Lorraine (1766)|ci-devant Lorraine]]) <br />
* [[1er bataillon de volontaires de Seine-et-Marne|{{1er}} bataillon de volontaires de Seine-et-Marne]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin|{{6e}} bataillon de volontaires du Haut-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{93e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV avec l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[49e demi-brigade de deuxième formation|{{49e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#49e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Charles Joseph Buquet]] alors sous-lieutenant.<br />
<br />
==={{94e}} demi-brigade===<br />
La [[94e demi-brigade de première formation|{{94e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[47e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{47e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Lorraine (1766)|ci-devant Lorraine]]) <br />
* [[1er bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{1er}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires du Cher|{{1er}} bataillon de volontaires du Cher]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{94e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[2e demi-brigade de deuxième formation|{{2e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#2e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{95e}} demi-brigade===<br />
La [[95e demi-brigade de première formation|{{95e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[48e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{48e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Artois (1673)|ci-devant Artois]]) <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Creuse|{{2e}} bataillon de volontaires de la Creuse]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires du Haute-Saône|{{8e}} bataillon de volontaires du Haute-Saône]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{95e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celles de l'an III et de l'an IV avec l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[62e demi-brigade de deuxième formation|{{62e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#62e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{96e}} demi-brigade===<br />
La {{96e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[48e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{48e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Artois (1673)|ci-devant Artois]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{48e}} régiment d'infanterie (ci-devant Artois) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{97e}} demi-brigade===<br />
La [[97e demi-brigade de première formation|{{97e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[49e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{49e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vintimille|ci-devant Vintimille]])<br />
* [[2 bataillon de volontaires du Calvados]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de Maine et Loire|{{2e}} bataillon de volontaires de Maine et Loire]]<ref name="MN">Le département de [[Maine-et-Loire]] était appelé initialement [[Mayenne-et-Loire]]</ref><br />
<br />
;Historique<br />
La {{97e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celles de l'an III, de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[73e demi-brigade de deuxième formation|{{73e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#73e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{98e}} demi-brigade===<br />
La {{98e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[49e régiment d'infanterie|{{2e}} du {{49e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vintimille|ci-devant Vintimille]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{4e}} régiment d'infanterie (ci-devant Vintimille) est incorporé dans la [[7e demi-brigade de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{99e}} demi-brigade===<br />
La [[99e demi-brigade de première formation|{{99e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[50e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{50e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Hainault (1762)|ci-devant Hainault]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{4e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{9e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] également appelé [[1er bataillon de volontaires du Luberon|{{1er}} bataillon de volontaires du Luberon]] ou [[bataillon de volontaires d'Apt]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{99e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Le [[10 août|23 thermidor]] [[1795|an II]] (10 août 1795), cette demi-brigade s'est illustrée lors de la prise de la Chartreuse dans le [[Piémont]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{100e}} demi-brigade===<br />
La [[100e demi-brigade de première formation|{{100e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[50e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{50e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Hainault (1762)|ci-devant Hainault]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{7e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[Bataillon de volontaires de Tarascon]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{100e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[45e demi-brigade de deuxième formation|{{45e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#45e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{101e}} demi-brigade===<br />
La [[101e demi-brigade de première formation|{{101e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[51e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{51e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Sarre|ci-devant La Sarre]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{3e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{6e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{101e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[25e demi-brigade de deuxième formation|{{25e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#25e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{102e}} demi-brigade===<br />
La [[102e demi-brigade de première formation|{{102e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[51e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{51e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Sarre|ci-devant La Sarre]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires du Var|{{3e}} bataillon de volontaires du Var]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Var|{{6e}} bataillon de volontaires du Var]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{102e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[69e demi-brigade de deuxième formation|{{69e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#69e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{103e}} demi-brigade===<br />
La [[103e demi-brigade de première formation|{{103e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[52e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{52e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Fère (1661)|ci-devant La Fère]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{1er}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Luberon|{{2e}} bataillon de volontaires du Luberon]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{103e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[11e demi-brigade de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{104e}} demi-brigade===<br />
La [[104e demi-brigade de première formation|{{104e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[52e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{52e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Fère (1661)|ci-devant La Fère]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Corse|{{1er}} bataillon de volontaires de la Corse]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Nièvre|{{1er}} bataillon de volontaires de la Nièvre]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{104e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II en [[Corse]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[85e demi-brigade de deuxième formation|{{85e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#85e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{105e}} demi-brigade===<br />
La [[105e demi-brigade de première formation|{{105e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[53e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{53e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Alsace|ci-devant Alsace]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Jura|{{1er}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Jura|{{2e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{105e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{106e}} demi-brigade===<br />
La {{106e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[53e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{53e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Alsace|ci-devant Alsace]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies, à [[Cayenne]]<br />.<br />
<br />
;Historique<br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{107e}} demi-brigade===<br />
La [[107e demi-brigade de première formation|{{107e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[54e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{54e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Roussillon|ci-devant Royal-Roussillon]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Yonne|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Yonne]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Yonne|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Yonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{107e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[Armée de l'Ouest (Révolution française)|armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la première [[46e demi-brigade de deuxième formation|{{46e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Première 46e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{108e}} demi-brigade===<br />
La [[108e demi-brigade de première formation|{{108e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[54e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{54e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Roussillon|ci-devant Royal-Roussillon]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Lot|{{1er}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Lot|{{2e}} bataillon de volontaires du Lot]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{108e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], une partie de la demi-brigade est incorporée dans la [[21e demi-brigade de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade]] de [[deuxième formation]] et autre partie est incorporée dans la [[14e demi-brigade légère de deuxième formation|{{14e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#14e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités<br />
[[Barthélémy François Mousin]] alors [[chef de brigade]]<br />
<br />
==={{109e}} demi-brigade===<br />
La [[109e demi-brigade de première formation|{{109e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[55e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{55e}} régiment d'infanterie]] ([[régiment de Condé (1659)|ci-devant Condé]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de Maine-et-Loire|{{4e}} bataillon de volontaires de Maine-et-Loire]] <br />
* [[5e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire|{{5e}} bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de l'Oise|{{7e}} bataillon de volontaires de l'Oise]]<br />
* d'une partie du [[bataillon des Vosges-et-Meurthe]] <ref>Pour ce bataillon ce n'est pas très clair. Dans son ouvrage, le général [[Eugène Bardin]] appelle ce bataillon {{15e}} bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache à {{4e}} demi-brigade de première formation; cependant [[Adrien Pascal]] le nomme bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache en partie à la 109e demi-brigade de première formation.</ref><br />
<br />
;Historique<br />
La {{109e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[31e demi-brigade de deuxième formation|{{31e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#31e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{110e}} demi-brigade===<br />
La [[110e demi-brigade de première formation|{{110e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[55e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{55e}} régiment d'infanterie]] ([[régiment de Condé (1659)|ci-devant Condé]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{7e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{8e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{110e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III à l'[[armée de la Moselle]] et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[16e demi-brigade de deuxième formation|{{16e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#16e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{111e}} demi-brigade===<br />
La [[111e demi-brigade de première formation|{{111e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[56e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{56e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bourbon (1686)|ci-devant Bourbon]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Orne|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Orne]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{2e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{111e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[37e demi-brigade de deuxième formation|{{37e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#37e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{112e}} demi-brigade===<br />
La [[112e demi-brigade de première formation|{{112e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[56e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{56e}} régiment d'infanterie]] ([[régiment de Bourbon (1686)|ci-devant Bourbon]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires du Doubs|{{7e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{2e}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]] également appelé [[22e bataillon des réserves|{{22e}} bataillon des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{112e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[88e demi-brigade de deuxième formation|{{88e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#88e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{113e}} demi-brigade===<br />
La [[113e demi-brigade de première formation|{{113e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[57e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{57e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beauvoisis|ci-devant Beauvoisis]])<br />
* [[6e bataillon de volontaires des Landes|{{6e}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{6e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{113e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[85e demi-brigade de deuxième formation|{{85e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#85e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{114e}} demi-brigade===<br />
La [[114e demi-brigade de première formation|{{114e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[57e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{57e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beauvoisis|ci-devant Beauvoisis]])<br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Gironde|{{10e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
* [[14e bataillon de volontaires de la Gironde|{{14e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{114e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[35e demi-brigade de deuxième formation|{{35e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#35e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{115e}} demi-brigade===<br />
La {{115e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[58e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{58e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Rouergue|ci-devant Rouergue]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{58e}} régiment d'infanterie (ci-devant Rouergue) est incorporé dans la [[55e demi-brigade de deuxième formation|{{55e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#55e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{116e}} demi-brigade===<br />
La [[116e demi-brigade de première formation|{{116e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[58e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{58e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Rouergue|ci-devant Rouergue]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{1er}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Moselle|{{2e}} bataillon de volontaires de la Moselle]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{116e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]], celle de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[84e demi-brigade de deuxième formation|{{84e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#84e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités : <br />
*[[Nicolas François Conroux]] alors [[capitaine]].<br />
<br />
==={{117e}} demi-brigade===<br />
La [[117e demi-brigade de première formation|{{117e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[59e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{59e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bourgogne|ci-devant Bourgogne]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Haute-Loire|{{1er}} bataillon de volontaires de la Haute-Loire]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{2e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 26 germinal [[an II]] ([[15 avril]] [[1794]]) la {{117e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[75e demi-brigade de deuxième formation|{{75e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#75e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités : <br />
*[[Jacques-Antoine de Chambarlhac de Laubespin]] alors [[lieutenant-colonel]]<br />
<br />
==={{118e}} demi-brigade===<br />
La [[118e demi-brigade de première formation|{{118e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[59e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{59e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bourgogne|ci-devant Bourgogne]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Drôme|{{2e}} bataillon de volontaires de la Drôme]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Isère|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{118e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée des Alpes (Révolution française)|armées des Alpes]] et [[Armée d'Italie|d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[32e demi-brigade de deuxième formation|{{32e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#32e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités : [[Pierre François Bauduin]] alors [[lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
<br />
==={{119e}} demi-brigade===<br />
La {{119e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[60e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{60e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Marine|ci-devant Royal-Marine]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{60e}} régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Marine) entra dans la composition de la [[20e demi-brigade de deuxième formation|{{20e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#20e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{120e}} demi-brigade===<br />
La {{129e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[60e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{60e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Marine|ci-devant Royal-Marine]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{60e}} régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Marine) entra dans la composition de la [[23e demi-brigade de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{121e}} demi-brigade===<br />
La [[121e demi-brigade de première formation|{{121e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[61e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 61e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vermandois|ci-devant Vermandois]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Union|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Union]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Var|{{7e}} bataillon de volontaires du Var]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{121e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[39e demi-brigade de deuxième formation|{{39e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#39e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{122e}} demi-brigade===<br />
La [[122e demi-brigade de première formation|{{122e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[61e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{61e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vermandois|ci-devant Vermandois]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{2e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{122e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[57e demi-brigade de deuxième formation|{{57e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#57e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{123e}} demi-brigade===<br />
La [[123e demi-brigade de première formation|{{123e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[62e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{62e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Salm-Salm|ci-devant Salm-Salm]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Vienne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Vienne]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Somme|{{2e}} bataillon de volontaires de la Somme]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{123e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[99e demi-brigade de deuxième formation|{{99e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#99e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{124e}} demi-brigade===<br />
La {{124e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[62e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{62e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Salm-Salm|ci-devant Salm-Salm]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{62e}} régiment d'infanterie (ci-devant Salm-Salm) est incorporé dans la [[94e demi-brigade de deuxième formation|{{94e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#94e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{125e}} demi-brigade===<br />
La {{125e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[67e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{67e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Languedoc (1672)|ci-devant Languedoc]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{67e}} régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) est incorporé dans la [[34e demi-brigade de deuxième formation|{{34e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#34e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{126e}} demi-brigade===<br />
La {{126e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[67e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du 67e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Languedoc (1672)|ci-devant Languedoc]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du second amalgame, le {{2e}} bataillon du {{67e}} régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) est incorporé dans la [[34e demi-brigade de deuxième formation|{{34e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#34e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{127e}} demi-brigade===<br />
La [[127e demi-brigade de première formation|{{127e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[68e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 68e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beauce (1762)|ci-devant Beauce]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Haut-Rhin|{{2e}} bataillon de volontaires du Haut-Rhin]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Haute-Marne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Haute-Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{127e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[3e demi-brigade de deuxième formation|{{3e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#3e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{128e}} demi-brigade===<br />
La [[128e demi-brigade de première formation|{{128e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[68e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du 68e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beauce (1762)|ci-devant Beauce]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Eure|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Eure]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Oise|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{128e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[7e demi-brigade de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{129e}} demi-brigade===<br />
La [[129e demi-brigade de première formation|{{129e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[70e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 70e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Médoc|ci-devant Médoc]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Hérault|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Hérault]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Hérault|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Hérault]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{129e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[32e demi-brigade de deuxième formation|{{32e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#32e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{130e}} demi-brigade===<br />
La [[130e demi-brigade de première formation|{{130e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[70e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du 70e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Médoc|ci-devant Médoc]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{4e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{5e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{130e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{131e}} demi-brigade===<br />
La [[131e demi-brigade de première formation|{{131e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[71e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 71e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vivarais (1762)|ci-devant Vivarais]])<br />
* [[8e bataillon de volontaires de Paris|{{8e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon Sainte-Marguerite]] <br />
* [[17e bataillon de volontaires des réserves|{{17e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{131e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[1re demi-brigade de deuxième formation|{{1re}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#1re demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{132e}} demi-brigade===<br />
La [[132e demi-brigade de première formation|{{132e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[71e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du 71e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vivarais (1762)|ci-devant Vivarais]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Cher|{{2e}} bataillon de volontaires du Cher]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Meuse|{{5e}} bataillon de volontaires de la Meuse]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{132e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[108e demi-brigade de deuxième formation|{{108e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#108e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[François Victor Dupuy de Saint-Florent]] alors [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
<br />
==={{133e}} demi-brigade===<br />
La {{133e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[72e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{72e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vexin (1762)|ci-devant Vexin]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{72e}} régiment d'infanterie (ci-devant Vexin) est incorporé dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]] dont faisait partie le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{134e}} demi-brigade===<br />
La [[134e demi-brigade de première formation|{{134e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[72e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du 72e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Vexin (1762)|ci-devant Vexin]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{3e}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{4e}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{134e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{135e}} demi-brigade===<br />
La {{135e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[73e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 73e régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Comtois|ci-devant Royal-Comtois]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{73e}} régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Comtois) est incorporé dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]] dont faisait partie le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{136e}} demi-brigade===<br />
La {{136e}} demi-brigade de première formation qui devait être formée de :<br />
* [[73e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{73e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Comtois|ci-devant Royal-Comtois]])<br />
*et de 2 bataillons de volontaires n'a pas été formée car les éléments étaient aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{73e}} régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Comtois) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{73e}} régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Comtois) entre dans la composition des régiments coloniaux. Son dépôt, resté en France, est incorporé dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]] dont faisait partie le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{137e}} demi-brigade===<br />
La {{137e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[74e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{74e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beaujolais (1762)|ci-devant Beaujolais]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{74e}} régiment d'infanterie (ci-devant Beaujolais) est incorporé dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{138e}} demi-brigade===<br />
La [[138e demi-brigade de première formation|{{138e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[74e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{74e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Beaujolais (1762)|ci-devant Beaujolais]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Vienne|{{2e}} bataillon de volontaires de la Vienne]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires des Vosges|{{5e}} bataillon de volontaires des Vosges]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{138e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[61e demi-brigade de deuxième formation|{{61e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#61e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{139e}} demi-brigade===<br />
La [[139e demi-brigade de première formation|{{139e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[75e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{75e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Monsieur (1774)|ci-devant Monsieur]])<br />
* Une partie de la garnison faite prisonnière à [[Mannheim]] lors de la reprise de la ville par les Autrichiens. <br />
* [[3e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire|{{3e}} bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne|{{5e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{139e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II et de l'an III à l'[[armée de la Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade|deuxième formation]]. Cependant les 3 compagnies de grenadiers entrèrent dans la composition de la [[14e demi-brigade légère de deuxième formation|{{14e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#14e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{140e}} demi-brigade===<br />
La [[140e demi-brigade de première formation|{{140e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[75e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{75e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Monsieur (1774)|ci-devant Monsieur]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires du Doubs|{{3e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[11e bataillon de volontaires du Jura|{{11e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{140e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[62e demi-brigade de deuxième formation|{{62e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#62e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{141e}} demi-brigade===<br />
La [[141e demi-brigade de première formation|{{141e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[77e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du 77e régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Marck|ci-devant La Marck]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Aisne|Partie du {{3e}} bataillon de volontaires de l'Aisne]] revenue en France <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Calvados|{{7e}} bataillon de volontaires du Calvados]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{3e}} bataillon sont incorporés dans la [[86e demi-brigade de deuxième formation|{{86e}} demi-brigade de deuxième formation]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#86e demi-brigade|deuxième formation]].<br /><br />
Le {{2e}} bataillon ([[3e bataillon de volontaires de l'Aisne|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Aisne]]) de la {{141e}} demi-brigade, est envoyé aux colonies en 1792. À son retour en France, le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[82e demi-brigade de deuxième formation|{{82e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#82e demi-brigade|deuxième formation]].<br /><br />
Un [[Détachement (militaire)|détachement]] sera incorporé dans la [[19e demi-brigade légère de deuxième formation|{{19e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#19e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{142e}} demi-brigade===<br />
La [[142e demi-brigade de première formation|{{142e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[77e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{77e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de La Marck|ci-devant La Marck]])<br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Orne|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Orne]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure|{{4e}} bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{142e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[86e demi-brigade de deuxième formation|{{86e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#86e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{143e}} demi-brigade===<br />
La [[143e demi-brigade de première formation|{{143e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[78e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{78e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Penthièvre (1737)|ci-devant Penthièvre]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Loiret|{{4e}} bataillon de volontaires du Loiret]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Marne|{{5e}} bataillon de volontaires de la Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{143e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[52e demi-brigade de deuxième formation|{{52e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#52e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{144e}} demi-brigade===<br />
La [[144e demi-brigade de première formation|{{144e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[78e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{78e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Penthièvre (1737)|ci-devant Penthièvre]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans|{{7e}} bataillon de volontaires de la formation d'Orléans]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans|{{10e}} bataillon de volontaires de la formation d'Orléans]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{144e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[52e demi-brigade de deuxième formation|{{52e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#52e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{145e}} demi-brigade===<br />
La [[145e demi-brigade de première formation|{{145e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[79e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{79e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Boulonnais|ci-devant Boulonnais]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées|{{2e}} bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Haute-Vienne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{145e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Jean-Antoine David]]<br />
<br />
==={{146e}} demi-brigade===<br />
La [[146e demi-brigade de première formation|{{146e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[79e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{79e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Boulonnais|ci-devant Boulonnais]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{1er}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de l'Isère|{{8e}} bataillon de volontaires de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{146e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[5e demi-brigade de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{147e}} demi-brigade===<br />
La [[147e demi-brigade de première formation|{{147e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[80e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{80e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Angoumois|ci-devant Angoumois]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Aude|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Aude|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Aude]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{147e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{148e}} demi-brigade===<br />
La [[148e demi-brigade de première formation|{{148e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[80e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{80e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Angoumois|ci-devant Angoumois]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Gironde|{{7e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
* [[11e bataillon de volontaires de la Gironde|{{11e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{148e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]] et celles de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[34e demi-brigade de deuxième formation|{{34e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#34e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{149e}} demi-brigade===<br />
La [[149e demi-brigade de première formation|{{149e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[81e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{81e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Conti (1776)|ci-devant Conti]])<br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{6e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Orne|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Orne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{149e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[105e demi-brigade de deuxième formation|{{105e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#105e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[83e demi-brigade de deuxième formation|{{83e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#83e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[43e demi-brigade de deuxième formation|{{43e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#43e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{150e}} demi-brigade===<br />
La [[150e demi-brigade de première formation|{{150e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[81e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{81e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Conti|ci-devant Conti]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Aisne|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Aisne]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires des Basses-Alpes|{{2e}} bataillon de volontaires des Basses-Alpes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{150e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{151e}} demi-brigade===<br />
La {{151e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[82e régiment d'infanterie|1er bataillon du {{82e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Saintonge|ci-devant Saintonge]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{82e}} régiment d'infanterie (ci-devant Saintonge) est incorporé dans la [[81e demi-brigade de deuxième formation|{{81e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#81e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{152e}} demi-brigade===<br />
La [[152e demi-brigade de première formation|{{152e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[82e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{82e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Saintonge|ci-devant Saintonge]])<br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Marne|{{7e}} bataillon de volontaires de la Marne]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{6e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{152e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]], de l'an III à l'[[armée de l'Ouest]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[75e demi-brigade de deuxième formation|{{75e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#75e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{153e}} demi-brigade===<br />
La {{153e}}demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[83e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{83e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Foix|ci-devant Foix]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{82e}} régiment d'infanterie (ci-devant Saintonge) est incorporé dans la [[7e demi-brigade de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{154e}} demi-brigade===<br />
La [[154e demi-brigade de première formation|{{154e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[83e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{83e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Foix|ci-devant Foix]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de Valenciennes|{{1er}} bataillon de volontaires de Valenciennes]] <br />
* [[16e bataillon de volontaires de Paris|{{16e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[1er bataillon républicain de Paris|{{1er}} bataillon républicain de Paris]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{154e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[10e demi-brigade légère de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{155e}} demi-brigade===<br />
La {{155e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[84e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{84e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Rohan (1787)|ci-devant Rohan]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{84e}} régiment d'infanterie (ci-devant Rohan) est incorporé dans la [[13e demi-brigade légère de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade légère|deuxième formation]], avec le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{156e}} demi-brigade===<br />
La {{156e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[84e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{84e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Rohan (1787)|ci-devant Rohan]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{84e}} régiment d'infanterie (ci-devant Rohan) est incorporé dans la [[13e demi-brigade légère de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade légère|deuxième formation]], avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{157e}} demi-brigade===<br />
La [[157e demi-brigade de première formation|{{157e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[87e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{87e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Dillon|ci-devant Dillon]])<br />
* [[13e bataillon de volontaires des Vosges|{{13e}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de Loir-et-Cher|{{4e}} bataillon de volontaires de Loir-et-Cher]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formé à [[Luçon (Vendée)|Luçon]], la 157{{e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[70e demi-brigade de deuxième formation|{{70e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#70e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{158e}} demi-brigade===<br />
La {{158e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[87e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{87e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Dillon|ci-devant Dillon]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{87e}} régiment d'infanterie (ci-devant Dillon) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{159e}} demi-brigade===<br />
La [[159e demi-brigade de première formation|{{159e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[88e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{88e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Berwick|ci-devant Berwick]])<br />
* [[12e bataillon de volontaires du Jura|{{12e}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{4e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 19 messidor [[an II]] ([[7 juillet]] [[1794]]), la {{159e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]], celle de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[10e demi-brigade de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{160e}} demi-brigade===<br />
La {{160e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[88e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{88e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Berwick|ci-devant Berwick]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{88e}} régiment d'infanterie (ci-devant Berwick) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Après avoir été fondu dans les régiments coloniaux, le bataillon ne sera amalgamé ni en 1794, ni en 1796 et disparaît à la reddition de l'île.<br />
<br />
==={{161e}} demi-brigade===<br />
La [[161e demi-brigade de première formation|{{161e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[89e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{89e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Suédois|ci-devant Royal-Suédois]])<br />
* [[9e bataillon de volontaires du Nord|{{9e}} bataillon de volontaires du Nord]] <br />
* [[15e bataillon de volontaires de Paris|{{15e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon de Molière]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{161e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]], celle de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[9e demi-brigade de deuxième formation|{{9e}} demi-brigade]] de [[deuxième formation]] et le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[73e demi-brigade de deuxième formation|{{73e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#73e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{162e}} demi-brigade===<br />
La [[162e demi-brigade de première formation|{{162e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[89e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{89e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Suédois|ci-devant Royal-Suédois]])<br />
* [[Bataillon de la Commune et des Arcis]] <br />
* [[6e bataillon bis de volontaires du Calvados|{{6e}} bataillon bis de volontaires du Calvados]] également appelé [[bataillon de volontaires de Bayeux]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{162e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[103e demi-brigade de deuxième formation|{{103e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#103e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{163e}} demi-brigade===<br />
La [[163e demi-brigade de première formation|{{163e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[90e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{90e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Chartres (1691)|ci-devant Chartres]])<br />
* [[15e bataillon de volontaires des réserves|{{15e}} bataillon de volontaires des réserves]] <br />
* [[23e bataillon de volontaires des réserves|{{23e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{163e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[36e demi-brigade de deuxième formation|{{36e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#36e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{164e}}demi-brigade===<br />
La [[164e demi-brigade de première formation|{{164e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[90e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{90e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Chartres (1691)|ci-devant Chartres]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir|{{1er}} bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{8e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{164e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[29e demi-brigade de deuxième formation|{{29e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#29e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{165e}} demi-brigade===<br />
La [[165e demi-brigade de première formation|{{165e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[91e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{91e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Barrois (1692)|ci-devant Barrois]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires d'Aix|{{1er}} bataillon de volontaires d'Aix]] également appelé [[bataillon des Fédérés d'Aix]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires du Var|{{1er}} bataillon de volontaires du Var]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{165e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[45e demi-brigade de deuxième formation|{{45e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#45e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{166e}} demi-brigade===<br />
La [[166e demi-brigade de première formation|{{166e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[91e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{91e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Barrois (1692)|ci-devant Barrois]])<br />
* [[5e bataillon de volontaires du Var|{{5e}} bataillon de volontaires du Var]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires du Var|{{9e}} bataillon de volontaires du Var]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{166e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[69e demi-brigade de deuxième formation|{{69e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#69e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{167e}} demi-brigade===<br />
La {{167e}}demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[92e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{92e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Walsh|ci-devant Walsh]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{92e}} régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) est incorporé dans la [[47e demi-brigade de deuxième formation|{{47e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#47e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{168e}} demi-brigade===<br />
La {{168e}}demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[92e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{92e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Walsh|ci-devant Walsh]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé car il était aux colonies.<br />
<br />
;Historique<br />
Le {{2e}} bataillon du {{92e}} régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) participe aux batailles et combats de la [[Révolution haïtienne]] et de l'[[expédition de Saint-Domingue]]<ref name="LST1" /><br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les débris du {{2e}} bataillon du {{92e}} régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) sont incorporés dans la [[58e demi-brigade de deuxième formation|{{58e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#58e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{169e}} demi-brigade===<br />
La [[169e demi-brigade de première formation|{{169e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[93e régiment d'infanterie (France)|{{1er}} bataillon du {{93e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Enghien (1706)|ci-devant Enghien]])<br />
* Les débris de la garnison faite [[Siège de Mayence (1793)|prisonnière à Mayence]]<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales|{{1er}} bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{6e}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{169e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], une partie de la demi-brigade est incorporée dans la [[21e demi-brigade de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade|deuxième formation]] et une autre partie est incorporée dans la [[24e demi-brigade légère de deuxième formation|{{24e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#24e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités<br />
*[[Charles Joseph Buquet]] alors [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
*[[Augustin Pons]] alors [[caporal]]<br />
<br />
==={{170e}} demi-brigade===<br />
La [[170e demi-brigade de première formation|{{170e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[93e régiment d'infanterie (France)|{{2e}} bataillon du {{93e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Enghien (1706)|ci-devant Enghien]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne|{{4e}} bataillon de volontaires de la Haute-Marne]] également appelé [[bataillon de volontaires de Chaumont]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires du Jura|{{10e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
Les {{1er}} et {{2e}} bataillons de la {{170e}} demi-brigade, font la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]], celle de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]].<br /><br />
Le {{3e}} bataillon de la {{170e}} demi-brigade, fait la campagne l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[26e demi-brigade de deuxième formation|{{26e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#26e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[69e demi-brigade de deuxième formation|{{69e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#69e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[12e demi-brigade de deuxième formation|{{12e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#12e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Jean-Baptiste Jeanin]] alors capitaine<br />
<br />
==={{171e}} demi-brigade===<br />
La [[171e demi-brigade de première formation|{{171e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[94e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{94e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Hesse-Darmstadt|ci-devant Royal-Hesse-Darmstadt]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Marne|{{2e}} bataillon de volontaires de la Marne]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{2e}} bataillon de volontaires des Hautes-Alpes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{171e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[94e demi-brigade de deuxième formation|{{94e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#94e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{172e}} demi-brigade===<br />
La [[172e demi-brigade de première formation|{{172e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[94e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{94e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Hesse-Darmstadt|ci-devant Royal-Hesse-Darmstadt]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Marne|{{4e}} bataillon de volontaires de la Marne]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Marne|{{6e}} bataillon de volontaires de la Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{172e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[99e demi-brigade de deuxième formation|{{99e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#99e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{173e}} demi-brigade===<br />
La [[173e demi-brigade de première formation|{{173e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[96e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{96e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Nassau|ci-devant Nassau]])<br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Moselle|{{5e}} bataillon de volontaires de la Moselle]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires des Vosges|{{6e}} bataillon de volontaires des Vosges]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{173e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[37e demi-brigade de deuxième formation|{{37e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#37e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[88e demi-brigade de deuxième formation|{{88e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#88e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{174e}} demi-brigade===<br />
La [[174e demi-brigade de première formation|{{174e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[96e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{96e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Nassau|ci-devant Nassau]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Haute-Vienne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Haute-Vienne]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Jura|{{6e}} bataillon de volontaires du Jura]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{174e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[49e demi-brigade de deuxième formation|{{49e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#49e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{175e}} demi-brigade===<br />
La [[175e demi-brigade de première formation|{{175e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[98e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{98e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bouillon|ci-devant Bouillon]])<br />
* [[5e bataillon de volontaires du Nord|{{5e}} bataillon de volontaires du Nord]] <br />
* [[11e bataillon de volontaires des Vosges|{{11e}} bataillon de volontaires des Vosges]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{175e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[23e demi-brigade de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[67e demi-brigade de deuxième formation|{{67e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#67e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[30e demi-brigade de deuxième formation|{{30e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#30e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{176e}} demi-brigade===<br />
La [[176e demi-brigade de première formation|{{176e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[98e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{98e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Bouillon|ci-devant Bouillon]])<br />
* [[4e bataillon des Fédérés Nationaux|{{4e}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
* [[Bataillon de Popincourt]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{176e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[20e demi-brigade de deuxième formation|{{20e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#20e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[53e demi-brigade de deuxième formation|{{53e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#53e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[23e demi-brigade de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{177e}} demi-brigade===<br />
La [[177e demi-brigade de première formation|{{177e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[99e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{99e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Deux-Ponts|ci-devant Royal-Deux-Ponts]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Haut-Rhin|{{1er}} bataillon de volontaires du Haut-Rhin]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{3e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
Les {{1er}} et {{2e}} bataillon de la {{177e}} demi-brigade, font les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Moselle]] et le {{3e}} bataillon à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[102e demi-brigade de deuxième formation|{{102e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#102e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[92e demi-brigade de deuxième formation|{{92e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#92e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{178e}} demi-brigade===<br />
La [[178e demi-brigade de première formation|{{178e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[99e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{99e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment Royal-Deux-Ponts|ci-devant Royal-Deux-Ponts]])<br />
* [[6e bataillon de volontaires du Nord|{{6e}} bataillon de volontaires du Nord]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{7e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{178e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[17e demi-brigade de deuxième formation|{{17e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#17e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{179e}} demi-brigade===<br />
La [[179e demi-brigade de première formation|{{179e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[102e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{102e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791">Ce régiment, créé en 1791 n'est pas un [[régiment français d'Ancien Régime]]</ref><br />
* [[6e bataillon de volontaires de Paris|{{6e}} bataillon de volontaires de Paris]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Oise|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{179e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'An IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[20e demi-brigade de deuxième formation|{{20e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#20e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{180e}} demi-brigade===<br />
La [[180e demi-brigade de première formation|{{180e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[102e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{102e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791" /><br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{7e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{2e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{180e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[19e demi-brigade de deuxième formation|{{19e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#19e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[18e demi-brigade légère de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{181e}} demi-brigade===<br />
La [[181e demi-brigade de première formation|{{181e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[103e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{103e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791" /><br />
* [[1er bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{1er}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]] <br />
* [[9e bataillon bis de volontaires de Paris|{{9e}} bataillon bis de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon de l'Arsenal]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{181e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'An IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[78e demi-brigade de deuxième formation|{{78e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#78e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[92e demi-brigade de deuxième formation|{{92e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#92e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{182e}} demi-brigade===<br />
La [[182e demi-brigade de première formation|{{182e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[103e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{103e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791" /><br />
* [[2e bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord|{{2e}} bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{7e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{182e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'An IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[68e demi-brigade de deuxième formation|{{68e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#68e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{183e}} demi-brigade===<br />
La [[183e demi-brigade de première formation|{{183e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[104e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{104e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791" /><br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Oise|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Oise]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires des réserves|{{3e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{183e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'An IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[28e demi-brigade de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Éloi Charlemagne Taupin]] alors [[chef de bataillon]]<br />
<br />
==={{184e}} demi-brigade===<br />
La [[184e demi-brigade de première formation|{{184e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[104e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{104e}} régiment d'infanterie]]<ref name="R1791" /><br />
* [[27e bataillon de volontaires des réserves|{{27e}} bataillon de volontaires des réserves]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{9e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{184e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[armée de l'Ouest]] et celle de l'an IV à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[40e demi-brigade de deuxième formation|{{40e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#40e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{185e}} demi-brigade===<br />
La [[185e demi-brigade de première formation|{{185e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[105e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{105e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Roi (1663)|ci-devant Roi]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{4e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]] <br />
* [[1er bataillon de la République|{{1er}} bataillon de la République]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{185e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'An IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[74e demi-brigade de deuxième formation|{{74e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#74e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{186e}} demi-brigade===<br />
La [[186e demi-brigade de première formation|{{186e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[105e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{105e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Roi (1663)|ci-devant Roi]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{2e}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{2e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{186e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[44e demi-brigade de deuxième formation|{{44e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#44e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{187e}} demi-brigade===<br />
La {{187e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[106e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{106e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Cap|ci-devant Cap]])<ref name="Cap" /> qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{106e}} régiment d'infanterie (ci-devant Cap) est incorporé dans la [[13e demi-brigade de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{188e}} demi-brigade===<br />
La {{188e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[106e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{106e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment du Cap|ci-devant Cap]])<ref name="Cap">L'origine du nom est en l'honneur du [[Cap-Français]] en [[Haïti]]</ref> qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{106e}} régiment d'infanterie (ci-devant Cap) est incorporé dans la [[13e demi-brigade de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade|deuxième formation]] avec le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{189e}} demi-brigade===<br />
La {{189e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[107e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{107e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Pondichéry|ci-devant Pondichéry]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{190e}} demi-brigade===<br />
La {{190e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[107e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{107e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Pondichéry|ci-devant Pondichéry]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{191e}} demi-brigade===<br />
La {{191e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[108e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{108e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Ile-de-France|ci-devant Ile de France]])<ref name="Ile" /> qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{192e}} demi-brigade===<br />
La {{192e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[108e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{108e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment d'Ile-de-France|ci-devant Ile de France]])<ref name="Ile">L'origine du nom est en l'honneur de l'Île de France devenu [[Île Maurice]]</ref> qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Le bataillon a été fondu dans les régiments coloniaux.<br />
<br />
==={{193e}} demi-brigade===<br />
La [[193e demi-brigade de première formation|{{193e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[109e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{109e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de la Martinique|ci-devant La Martinique]] et [[Régiment de la Guadeloupe|ci-devant La Guadeloupe]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Yonne|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Yonne]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{3e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{193e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[5e demi-brigade de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Edme Martin Bourdois de Champfort]] en tant que [[chef de brigade]].<br />
<br />
==={{194e}} demi-brigade===<br />
La [[194e demi-brigade de première formation|{{194e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[109e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{109e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de la Martinique|ci-devant La Martinique]] et [[Régiment de la Guadeloupe|ci-devant La Guadeloupe]])<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{4e}} bataillon de volontaires du Bas-Rhin]] <br />
* [[12e bataillon de volontaires du Doubs|{{12e}} bataillon de volontaires du Doubs]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{194e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[50e demi-brigade de deuxième formation|{{50e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#50e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{195e}} demi-brigade===<br />
La [[195e demi-brigade de première formation|{{195e}} demi-brigade de première formation]] n'a pas été formée.<br /><br />
Le [[110e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{110e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Port-au-Prince|ci-devant Port-au-Prince]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon du {{110e}} régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince) est incorporé dans la [[33e demi-brigade de deuxième formation|{{33e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#33e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{196e}} demi-brigade===<br />
La [[196e demi-brigade de première formation|{{196e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[110e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{110e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de Port-au-Prince|ci-devant Port-au-Prince]])<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la formation d'Orléans|{{1er}} bataillon de volontaires de la formation d'Orléans]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne|{{4e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{196e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[6e demi-brigade de deuxième formation|{{6e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#6e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{197e}} demi-brigade===<br />
La [[197e demi-brigade de première formation|{{197e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[111e régiment d'infanterie|{{1er}} bataillon du {{111e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de l'Île de Bourbon|ci-devant Île de Bourbon]])<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{2e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Somme|{{7e}} bataillon de volontaires de la Somme]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{197e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an II à l'[[armée des côtes de Brest]] et celles de l'an III, de l'an IV et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[58e demi-brigade de deuxième formation|{{58e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#58e demi-brigade|deuxième formation]] comme le {{2e}} bataillon.<br />
<br />
==={{197e}} demi-brigade bis===<br />
La {{197e}} demi-brigade bis de première formation est l'autre nom de la [[demi-brigade des Lombards]]<br />
<br />
==={{198e}} demi-brigade===<br />
La {{198e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée.<br /><br />
Le[[111e régiment d'infanterie|{{2e}} bataillon du {{111e}} régiment d'infanterie]] ([[Régiment de l'Île de Bourbon|ci-devant Île de Bourbon]]) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé.<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], le {{2e}} bataillon du {{111e}} régiment d'infanterie (ci-devant Île de Bourbon) est incorporé dans la [[58e demi-brigade de deuxième formation|{{58e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#58e demi-brigade|deuxième formation]] rejoignant ainsi le {{1er}} bataillon.<br />
<br />
==={{198e}} demi-brigade bis===<br />
La {{198e}} demi-brigade bis de première formation est l'autre nom de la [[demi-brigade du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
==={{199e}} demi-brigade===<br />
La [[199e demi-brigade de première formation|{{199e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne|{{2e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Marne]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Ain|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Ain]] <br />
* [[10e bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or|{{10e}} bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{199e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an III à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celle de l'an IV avec l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{200e}} demi-brigade===<br />
La [[200e demi-brigade de première formation|{{200e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{2e}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Manche|{{3e}} bataillon de volontaires de la Manche]] <br />
* [[11e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{11e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{200e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du second amalgame, elle est incorporée dans la [[38e demi-brigade de deuxième formation|{{38e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#38e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{200e}} demi-brigade bis===<br />
La [[200e demi-brigade bis de première formation|{{200e}} demi-brigade bis de première formation]] était formée de :<br />
* [[3e bataillon de volontaires du Jura|{{3e}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Ain|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Ain]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{7e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]] également appelé [[1er bataillon de grenadiers de la Côte-d'Or|{{1er}} bataillon de grenadiers de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{200e}} demi-brigade bis, fait la campagne de l'an IV à l'[[Armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade légère de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{201e}} demi-brigade===<br />
La [[201e demi-brigade de première formation|{{201e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Ardennes|{{1er}} bataillon de volontaires des Ardennes]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de Paris|{{1er}} bataillon de volontaires de Paris]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Drôme|{{5e}} bataillon de volontaires de la Drôme]] dit bataillon de volontaires du district de l'Ouvèze<br />
* [[12e bataillon de volontaires de la Gironde|{{12e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{201e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV avec l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du second amalgame, elle est incorporée dans la [[106e demi-brigade de deuxième formation|{{106e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#106e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
{{Loupe|1er bataillon de volontaires de Paris}}<br />
<br />
==={{201e}} demi-brigade bis===<br />
La [[201e demi-brigade bis de première formation|{{201e}} demi-brigade bis de première formation]] était formée de :<br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Ain|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Ain]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Jura|{{5e}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[5e bataillon ter de volontaires de Rhône-et-Loire|{{5e}} bataillon ter de volontaires de Rhône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{201e}} demi-brigade bis, fait la campagne de l'an IV avec l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[5e demi-brigade légère de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{202e}} demi-brigade ===<br />
La [[202e demi-brigade de première formation|{{202e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme|{{2e}} bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme]] <br />
* [[6e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire|{{6e}} bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire]] <br />
* [[9e bataillon de la formation d'Orléans|{{9e}} bataillon de la formation d'Orléans]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Gironde|{{10e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{202e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[53e demi-brigade de deuxième formation|{{53e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#53e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{203e}} demi-brigade ===<br />
La [[203e demi-brigade de première formation|{{203e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon des Fédérés Nationaux|{{1er}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Drôme|{{7e}} bataillon de volontaires de la Drôme]] <br />
* [[1er bataillon bis de volontaires de Maine-et-Loire|{{1er}} bataillon bis de volontaires de Maine-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{203e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[100e demi-brigade de deuxième formation|{{100e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#100e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités<br />
*[[Anne Gilbert de La Val]]<br />
<br />
==={{204e}} demi-brigade ===<br />
La [[204e demi-brigade de première formation|{{204e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[8e bataillon de volontaires du Doubs|{{8e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires du Nord|{{8e}} bataillon de volontaires du Nord]] dit [[3e bataillon de Cambrai|{{3e}} bataillon de Cambrai]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Oise|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Oise]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{204e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[97e demi-brigade de deuxième formation|{{97e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#97e demi-brigade|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[50e demi-brigade de deuxième formation|{{50e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#50e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[16e demi-brigade légère de deuxième formation|{{16e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#16e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{205e}} demi-brigade ===<br />
La [[205e demi-brigade de première formation|{{205e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[3e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire|{{3e}} bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise|{{5e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Manche|{{5e}} bataillon de volontaires de la Manche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{205e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[109e demi-brigade de deuxième formation|{{109e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#109e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{206e}} demi-brigade ===<br />
La [[206e demi-brigade de première formation|{{206e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Meuse|{{2e}} bataillon de volontaires de la Meuse]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires des Vosges|{{9e}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Vienne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Vienne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{206e}} demi-brigade, fait lacampagne de l'an III à l'[[armée de la Moselle]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[24e demi-brigade de deuxième formation|{{24e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#24e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{207e}} demi-brigade ===<br />
La [[207e demi-brigade de première formation|{{207e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[10e bataillon de volontaires du Doubs|{{10e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
* [[14e bataillon de volontaires des Vosges|{{14e}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{10e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{207e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[93e demi-brigade de deuxième formation|{{93e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#93e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{208e}} demi-brigade ===<br />
La [[208e demi-brigade de première formation|{{208e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[7e bataillon bis de Paris|{{7e}} bataillon bis de Paris]] également appelé [[bataillon des Cinq Sections]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Rhône|{{2e}} bataillon de volontaires du Rhône]] <br />
* [[15e bataillon de volontaires des Vosges|{{15e}} bataillon de volontaires des Vosges]] également appelé [[1er bataillon de volontaires de la Montagne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Montagne]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Landau in der Pfalz|Landau]], la {{208e}} demi-brigade, fait la campagne de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[56e demi-brigade de deuxième formation|{{56e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#56e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===209{{e}} demi-brigade ===<br />
La [[209e demi-brigade de première formation|209{{e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Drôme|{{1er}} bataillon de volontaires de la Drôme]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Aude|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Isère|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La 209{{e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an III de l'an IV avec les [[Armée des Pyrénées-Orientales|armées des Pyrénées-Orientales]] et d'[[Armée d'Italie|Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[85e demi-brigade de deuxième formation|{{85e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#85e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon dans la [[57e demi-brigade de deuxième formation|{{57e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#57e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
===209{{e}} demi-brigade bis ===<br />
La [[209e demi-brigade bis de première formation|209{{e}} demi-brigade bis de première formation]] était formée de :<br />
* [[8e bataillon de volontaires de l'Ain|{{8e}} bataillon de volontaires de l'Ain]]<br />
* [[5e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{5e}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{6e}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]] également appelé [[bataillon de volontaires de Parthenay]]<br />
<br />
;Historique<br />
La 209{{e}} demi-brigade bis, fait la campagne de l'an IV avec l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[97e demi-brigade de deuxième formation|{{97e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#97e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
===210{{e}} demi-brigade ===<br />
La 210{{e}} demi-brigade de première formation n'a pas été formée<br />
<br />
===211{{e}} demi-brigade ===<br />
La [[211e demi-brigade de première formation|211{{e}} demi-brigade de première formation]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire|{{2e}} bataillon de volontaires de la Haute-Loire]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Corrèze|{{5e}} bataillon de volontaires de la Corrèze]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée le 27 ventôse [[an IV]] ([[17 mars]] [[1796]]), la 211{{e}} demi-brigade, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée des Alpes (Révolution française)|armées des Alpes]] et d'[[armée d'Italie|Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités<br />
[[Jean Antoine François Combelle]] en tant que [[sous-lieutenant]], [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] et [[capitaine]].<br />
<br />
==Demi-brigades provisoires==<br />
15 demi-brigades provisoires furent formées uniquement de bataillons de volontaires. L'ensemble de ces demi-brigades entrèrent dans la composition des demi-brigades de deuxième formation.<br />
<br />
==={{1re}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[1re demi-brigade provisoire|{{1re}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Ariège|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Ariège]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{7e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Drôme|{{9e}} bataillon de volontaires de la Drôme]] <br />
* [[26e demi-brigade de première formation|3e compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{1re}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[25e demi-brigade de deuxième formation|{{25e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#25e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{2e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[2e demi-brigade provisoire|{{2e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône|{{1er}} bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône|{{2e}} bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Gard|{{4e}} bataillon de volontaires du Gard]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{2e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V aux [[Armée des Pyrénées-Orientales|armées des Pyrénées-Orientales]] et d'[[armée d'Italie|Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[12e demi-brigade légère de deuxième formation|{{12e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#12e demi-brigade légère|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[35e demi-brigade de deuxième formation|{{35e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#35e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[57e demi-brigade de deuxième formation|{{57e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#57e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{3e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[3e demi-brigade provisoire|{{3e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales|{{2e}} bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales|{{3e}} bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Ariège|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Ariège]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{3e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée des Pyrénées-Orientales|armées des Pyrénées-Orientales]], des [[Armée des Alpes (Révolution française)|Alpes]] et d'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[57e demi-brigade de deuxième formation|{{57e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#57e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[5e demi-brigade légère de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{4e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[4e demi-brigade provisoire|{{4e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Tarn|{{1er}} bataillon de volontaires du Tarn]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires du Tarn|{{2e}} bataillon de volontaires du Tarn]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Lot|{{4e}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires de la Corrèze|{{4e}} bataillon de volontaires de la Corrèze]] également appelé [[9e bataillon de la Montagne|{{9e}} bataillon de la Montagne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{4e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[11e demi-brigade de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{5e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[5e demi-brigade provisoire|{{5e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Mont-Blanc|{{1er}} bataillon de volontaires du Mont-Blanc]] <br />
* [[1er bataillon des grenadiers des Basses-Alpes|{{1er}} bataillon des grenadiers des Basses-Alpes]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{5e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{6e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[6e demi-brigade provisoire|{{6e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[4e bataillon de volontaires du Tarn|{{4e}} bataillon de volontaires du Tarn]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Lot|{{5e}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{8e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{6e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an I, de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{7e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[7e demi-brigade provisoire|{{7e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires de Vaucluse|{{1er}} bataillon de volontaires de Vaucluse]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Gard|{{5e}} bataillon de volontaires du Gard]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Ardèche|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Ardèche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{7e}} demi-brigade provisoire, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée des Alpes (Révolution française)|armées des Alpes]] et [[Armée d'Italie|d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[23e demi-brigade légère de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade légère|deuxième formation]], le {{2e}} bataillon est incorporé dans la [[11e demi-brigade de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade|deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[80e demi-brigade de deuxième formation|{{80e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#80e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{8e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[8e demi-brigade provisoire|{{8e}} demi-brigade provisoire]] également appelée [[1re demi-brigade de l'Aude|{{1re}} demi-brigade de l'Aude]] était formée de :<br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Aude|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Aude|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires de l'Aude|{{8e}} bataillon de volontaires de l'Aude]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{8e}} demi-brigade provisoire également appelée {{1re}} demi-brigade de l'Aude fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{9e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[9e demi-brigade provisoire|{{9e}} demi-brigade provisoire]] également appelée [[2e demi-brigade de l'Aude|{{2e}} demi-brigade de l'Aude]] était formée de :<br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Aude|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de l'Aude|{{7e}} bataillon de volontaires de l'Aude]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de l'Aude|{{9e}} bataillon de volontaires de l'Aude]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{9e}} demi-brigade provisoire également appelée {{2e}} demi-brigade de l'Aude, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
Personnalités : [[Nicolas Philippe Guye]] alors capitaine adjudant-major<br />
<br />
==={{10e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[10e demi-brigade provisoire|{{10e}} demi-brigade provisoire]] également appelée [[demi-brigade des Pyrénées-Orientales]] ou encore [[demi-brigade de Béziers]] était formée de :<br />
* [[bataillon de volontaires de Béziers]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne|{{5e}} bataillon de volontaires de la Haute-Vienne]] <br />
* [[3e bataillon de Braconniers montagnards|{{3e}} bataillon de Braconniers montagnards]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{10e}} demi-brigade provisoire fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[63e demi-brigade de deuxième formation|{{63e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Louis-Joseph Mejan]]<br />
<br />
==={{11e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[11e demi-brigade provisoire|{{11e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[4e bataillon de volontaires de l'Ariège|{{4e}} bataillon de volontaires de l'Ariège]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales|{{4e}} bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales]] <br />
* [[5e bataillon de Braconniers de l'Ariège|{{5e}} bataillon de Braconniers de l'Ariège]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{11e}} demi-brigade provisoire fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[27e demi-brigade légère de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{12e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[12e demi-brigade provisoire|{{12e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Hérault|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Hérault]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de l'Hérault|{{6e}} bataillon de volontaires de l'Hérault]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de l'Hérault|{{7e}} bataillon de volontaires de l'Hérault]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{12e}} demi-brigade provisoire fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[18e demi-brigade légère de deuxième formation|{{18e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#18e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{13e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[13e demi-brigade provisoire|{{13e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{1er}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{3e}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{6e}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{13e}} demi-brigade provisoire fait la campagne de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[51e demi-brigade de deuxième formation|{{51e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{14e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[14e demi-brigade provisoire|{{14e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{2e}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{4e}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{7e}} bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{14e}} demi-brigade provisoire fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{15e}} demi-brigade provisoire ===<br />
La [[15e demi-brigade provisoire|{{15e}} demi-brigade provisoire]] était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Alpes-Maritimes|{{1er}} bataillon de volontaires des Alpes-Maritimes]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Mont-Blanc|{{4e}} bataillon de volontaires du Mont-Blanc]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc|{{5e}} bataillon de volontaires du Mont-Blanc]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{15e}} demi-brigade provisoire fait les campagnes de l'an II, de l'an II et l'an IV en [[Corse]], aux [[armée des Pyrénées-Orientales|armées des Pyrénées-Orientales]] et [[armée d'Italie|d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[11e demi-brigade de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==Demi-brigades créées sous diverses dénominations==<br />
23 demi-brigades sous diverses dénominations furent formées uniquement de bataillons de volontaires. L'ensemble des ces [[demi-brigade]]s entrèrent dans la [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution|composition des demi-brigades de deuxième formation]].<br />
<br />
===Demi-brigade de l'Allier ===<br />
La demi-brigade de l'Allier était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires de l'Allier|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Allier]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Manche|{{2e}} bataillon de volontaires de la Manche]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{7e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de l'Allier, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[27e demi-brigade de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade des Allobroges ===<br />
La demi-brigade des Allobroges est l'autre nom de la [[4e demi-brigade légère bis de première formation|{{4e}} demi-brigade légère bis de première formation]]<br />
<br />
<br />
===Demi-brigade de l'Ardèche ===<br />
La demi-brigade de l'Ardèche était formée de :<br />
* [[1er bataillon des grenadiers de l'Ardèche|{{1er}} bataillon des grenadiers de l'Ardèche]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Lot|{{6e}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Gers|{{6e}} bataillon de volontaires du Gers]] <br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de l'Ardèche est formée le 28 germinal an III (17 avril 1795).<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[28e demi-brigade légère de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{1re}} demi-brigade de l'Aude ===<br />
La 1re demi-brigade de l'Aude est l'autre nom de la [[8e demi-brigade provisoire|{{8e}} demi-brigade provisoire]]<br />
<br />
==={{2e}} demi-brigade de l'Aude ===<br />
La 2e demi-brigade de l'Aude est l'autre nom de la [[9e demi-brigade provisoire|{{9e}} demi-brigade provisoire]]<br />
<br />
===Demi-brigade des Aurois ===<br />
La demi-brigade des Aurois était formée de :<br />
* [[3e bataillon de chasseurs de la Neste|{{3e}} bataillon de chasseurs de la Neste]] <br />
* [[Bataillon des chasseurs Aurois]] <br />
* [[Bataillon de piquiers de La Réole]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade des Aurois, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée des Pyrénées-Occidentales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[7e demi-brigade légère de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade Basque ===<br />
La demi-brigade Basque était formée de :<br />
*[[1er bataillon des chasseurs Basques|{{1er}} bataillon des chasseurs Basques]]<br />
*[[2e bataillon des chasseurs Basques|{{2e}} bataillon des chasseurs Basques]]<br />
*[[3e bataillon des chasseurs Basques|{{3e}} bataillon des chasseurs Basques]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade Basque a été formée en l'an III (1795). Réduite à un seul bataillon, la demi-brigade Basque, a été placée dans l'[[infanterie légère]].<br /><br />
Lors du [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#Bataillon de chasseurs basques|second amalgame]], elle est incorporée dans le [[bataillon de chasseurs basques]].<br />
<br />
===Demi-brigade de chasseurs des montagnes ===<br />
La demi-brigade de chasseurs des montagnes également appelée [[Miquelet]]s était formée de :<br />
* [[1er bataillon de chasseurs des montagnes|{{1er}} bataillon de chasseurs des montagnes]] <br />
* [[2e bataillon de chasseurs des montagnes|{{2e}} bataillon de chasseurs des montagnes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de chasseurs des montagnes, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]] et celles de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[24e demi-brigade légère de deuxième formation|{{24e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#24e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade des Côtes-du-Nord ===<br />
La demi-brigade des Côtes-du-Nord était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord|{{1er}} bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord]] <br />
* [[6e bataillon des Fédérés Nationaux|{{6e}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Meurthe|{{9e}} bataillon de volontaires de la Meurthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade des Côtes-du-Nord, fait la campagne de l'an IV à l'[[armée d'Italie]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[60e demi-brigade de deuxième formation|{{60e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#60e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Georges Mouton]]<br />
<br />
===Demi-brigade de la Dordogne ===<br />
La demi-brigade de la Dordogne était formée de :<br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Dordogne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Dordogne]] <br />
* [[4e bataillon bis de volontaires de la Dordogne|{{4e}} bataillon bis de volontaires de la Dordogne]] également appelé [[4e bataillon de l'Egalité|{{4e}} bataillon de l'Egalité]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{9e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[30e demi-brigade légère de deuxième formation|{{30e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#30e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade d'Eure et Landes ===<br />
La demi-brigade d'Eure et Landes était formée de :<br />
* [[5e bataillon de volontaires des Landes|{{5e}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires de l'Eure|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Eure]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{6e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade d'Eure et Landes, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée de l'Ouest]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[17e demi-brigade de deuxième formation|{{17e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#17e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade du Finistère ===<br />
La demi-brigade du Finistère était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires du Finistère|{{1er}} bataillon de volontaires du Finistère]] <br />
* [[1er bataillon de volontaires de la Marne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Marne]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de la Marne|{{3e}} bataillon de volontaires de la Marne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade du Finistère, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[66e demi-brigade de deuxième formation|{{66e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#66e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de Gers et Bayonne ===<br />
La demi-brigade de Gers et Bayonne était formée de :<br />
* [[6e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{6e}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]] également appelé [[bataillon de volontaires de Bayonne]] <br />
* [[4e bataillon de volontaires du Gers|{{4e}} bataillon de volontaires du Gers]] <br />
* [[5e bataillon de volontaires du Gers|{{5e}} bataillon de volontaires du Gers]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de Gers et Bayonne, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[28e demi-brigade légère de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de Gers et Gironde ===<br />
La demi-brigade de Gers et Gironde était formée de :<br />
* [[3e bataillon de volontaires du Gers|{{3e}} bataillon de volontaires du Gers]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Gers|{{7e}} bataillon de volontaires du Gers]] <br />
* [[16e bataillon de volontaires de la Gironde|{{16e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[28e demi-brigade légère de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de Gironde et Lot-et-Garonne ===<br />
La demi-brigade de Gironde et Lot-et-Garonne était formée de :<br />
* [[5e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{5e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Gironde|{{9e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Gironde|{{10e}} bataillon de volontaires de la Gironde]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de Gironde et Lot-et-Garonne, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[28e demi-brigade légère de deuxième formation|{{28e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade du Jura et de l'Hérault ===<br />
La demi-brigade du Jura et de l'Hérault était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Jura|{{2e}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[9e bataillon de volontaires du Jura|{{9e}} bataillon de volontaires du Jura]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires de l'Hérault|{{3e}} bataillon de volontaires de l'Hérault]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade du Jura et de l'Hérault, est à [[Forteresse de Mayence|Mayence]] en 1793 puis à l'armée fait la campagne de l'an II à l'[[armée de l'Ouest]] et celle de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[7e demi-brigade légère de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade légère|deuxième formation]] et les {{2e}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[80e demi-brigade de deuxième formation|{{80e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#80e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
===Demi-brigade des Landes ===<br />
La demi-brigade des Landes était formée de :<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées|{{1er}} bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires des Landes|{{2e}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{7e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], les {{1er}} et {{2e}} bataillon sont incorporés dans la [[68e demi-brigade de deuxième formation|{{68e}} demi-brigade de deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[10e demi-brigade légère de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
===Demi-brigade des Lombards ===<br />
La demi-brigade des Lombards également appelée 197e demi-brigade bis était formée de :<br />
* [[18e bataillon de volontaires de Paris|{{18e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[1er bataillon des Lombards|{{1er}} bataillon des Lombards]] <br />
* [[11e bataillon de volontaires des réserves|{{11e}} bataillon de volontaires des réserves]] <br />
* [[16e bataillon de volontaires des réserves|{{16e}} bataillon de volontaires des réserves]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade des Lombards, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[72e demi-brigade de deuxième formation|{{72e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#72e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Jean André Valletaux]]<br />
<br />
===Demi-brigade de Lot et Landes ===<br />
La demi-brigade de Lot et Landes était formée de :<br />
* [[4e bataillon de volontaires des Landes|{{4e}} bataillon de volontaires des Landes]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Lot|{{7e}} bataillon de volontaires du Lot]] <br />
* [[8e bataillon de volontaires du Lot|{{8e}} bataillon de volontaires du Lot]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du second amalgame, les {{1er}} et {{2e}} bataillons sont incorporés dans la [[35e demi-brigade de deuxième formation|{{35e}} demi-brigade]] de [[deuxième formation]] et le {{3e}} bataillon est incorporé dans la [[23e demi-brigade légère de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade légère]] de [[deuxième formation]].<br />
<br />
===Demi-brigade de Paris et Vosges ===<br />
La demi-brigade de Paris et Vosges était formée de :<br />
* [[8e bataillon de Paris pour la Vendée|{{8e}} bataillon de Paris pour la Vendée]], également appelé [[2e bataillon des Lombards|{{2e}} bataillon des Lombards]] <br />
* [[4e bataillon de Paris pour la Vendée|{{4e}} bataillon de Paris pour la Vendée]] également appelé [[2e bataillon des Gravilliers|{{2e}} bataillon des Gravilliers]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires des Vosges|{{7e}} bataillon de volontaires des Vosges]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de Paris et Vosges, fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[13e demi-brigade légère de deuxième formation|{{13e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#13e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade du Pas-de-Calais ===<br />
La demi-brigade du Pas-de-Calais était formée de :<br />
* [[10e bataillon de volontaires de Paris|{{10e}} bataillon de volontaires de Paris]] également appelé [[bataillon des Amis de la Patrie]] <br />
* [[6e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{6e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{7e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[79e demi-brigade de deuxième formation|{{79e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#79e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de la Haute-Saône ===<br />
La demi-brigade de la Haute-Saône était formée de :<br />
* [[7e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{7e}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]]<br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{9e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{10e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de la Haute-Saône, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[29e demi-brigade légère de deuxième formation|{{29e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#29e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de la Sarthe ===<br />
La demi-brigade de la Sarthe était formée de :<br />
* [[5e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées|{{5e}} bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées]]<br />
* [[4e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées|{{4e}} bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées]] <br />
* [[2e bataillon de volontaires de la Sarthe|{{2e}} bataillon de volontaires de la Sarthe]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de la Sarthe, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[7e demi-brigade légère de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade des Deux-Sèvres ===<br />
La demi-brigade des Deux-Sèvres était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires du Tarn|{{2e}} bataillon de volontaires du Tarn]]<br />
* [[1er bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{1er}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]] <br />
* [[3e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres|{{3e}} bataillon de volontaires des Deux-Sèvres]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade des Deux-Sèvres, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Occidentales]] et celle de l'an IV à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[63e demi-brigade de deuxième formation|{{63e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de la Seine-Inférieure ===<br />
La demi-brigade de la Seine-Inférieure était formée de :<br />
* [[9e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|{{9e}} bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]]<br />
* [[10e bataillon de volontaires du Calvados|{{10e}} bataillon de volontaires du Calvados]] <br />
* [[10e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais|{{10e}} bataillon de volontaires du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de la Seine-Inférieure, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[14e demi-brigade légère de deuxième formation|{{14e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#14e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de Tirailleurs===<br />
La demi-brigade de Tirailleurs était formée de :<br />
* [[3e bataillon de chasseurs francs du Nord|{{3e}} bataillon de chasseurs francs du Nord]] également appelé [[bataillon de chasseurs du Petit-Capucin]]<br />
* [[5e bataillon de chasseurs francs du Nord|{{5e}} bataillon de chasseurs francs du Nord]] <br />
* [[3e bataillon de tirailleurs|{{3e}} bataillon de tirailleurs]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de Tirailleurs, fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]], celle de l'an III à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[15e demi-brigade légère de deuxième formation|{{15e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#15e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
===Demi-brigade de l'Yonne===<br />
La demi-brigade de l'Yonne était formée de :<br />
* [[2e bataillon de volontaires de l'Yonne|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Yonne]] <br />
* [[21e bataillon de volontaires des réserves|{{21e}} bataillon de volontaires des réserves]] <br />
* [[7e bataillon de volontaires du Nord|{{7e}} bataillon de volontaires du Nord]] également appelé [[2e bataillon de Cambrai|{{2e}} bataillon de Cambrai]]<br />
<br />
;Historique<br />
La demi-brigade de l'Yonne, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[67e demi-brigade de deuxième formation|{{67e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#67e demi-brigade légère|deuxième formation]] et les {{2e}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[16e demi-brigade de deuxième formation|{{16e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#16e demi-brigade|deuxième formation]].<br />
<br />
==Demi-brigades d'infanterie légère==<br />
32 demi-brigades légères furent formées lors de cette première formation.<br />
<br />
==={{1re}} demi-brigade légère===<br />
La [[1re demi-brigade légère de première formation|{{1re}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon de chasseurs|{{1er}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs royaux de Provence|ci-devant Royal de Provence]])<br />
*[[8e bataillon de volontaires de la Gironde|{{8e}} bataillon de volontaires de la Gironde]] <br />
*[[1er bataillon des Vengeurs|{{1er}} bataillon des Vengeurs]] levé dans le Midi<br />
<br />
;Historique<br />
La {{1re}} demi-brigade légère, fait les campagnes de l'an III et de l'an IV avec l'[[armée d'Italie]]<ref name="76-1"></ref>.<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[17e demi-brigade légère de deuxième formation|{{17e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#17e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{2e}} demi-brigade légère===<br />
La [[2e demi-brigade légère de première formation|{{2e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[2e bataillon de chasseurs|{{2e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs royaux de Dauphiné|ci-devant Royal de Dauphiné]])<br />
*[[9e bataillon de volontaires de l'Isère|{{9e}} bataillon de volontaires de l'Isère]] <br />
*[[1er bataillon franc de la République|{{1er}} bataillon franc de la République]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{2e}} demi-brigade légère, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celle de l'an IV avec l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[12e demi-brigade légère de deuxième formation|{{12e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#12e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{3e}} demi-brigade légère===<br />
La [[3e demi-brigade légère de première formation|{{3e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[3e bataillon de chasseurs|{{3e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs royaux Corses|ci-devant Royaux-Corses]])<br />
*[[2e bataillon de chasseurs révolutionnaires|{{2e}} bataillon de chasseurs révolutionnaires]] <br />
*[[4e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{4e}} bataillon de volontaires des Hautes-Alpes]] également appelé [[1er bataillon de chasseurs des Alpes|{{1er}} bataillon de chasseurs des Alpes]]<br />
*[[Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{3e}} demi-brigade légère, fait la campagne de l'an II à l'[[armée des Pyrénées]], celle de l'an III à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celle de l'an IV avec l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[11e demi-brigade légère de deuxième formation|{{11e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#11e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{4e}} demi-brigade légère===<br />
La [[4e demi-brigade légère de première formation|{{4e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[4e bataillon de chasseurs|{{4e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs Corses|ci-devant Corses]])<br />
*[[1er bataillon de volontaires de la Creuse|{{1er}} bataillon de volontaires de la Creuse]] <br />
*[[5e bataillon de volontaires de l'Ain|{{5e}} bataillon de volontaires de l'Ain]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{4e}} demi-brigade légère, fait les campagnes de l'an II et de l'an III avec l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade légère de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{4e}} demi-brigade légère bis===<br />
La [[4e demi-brigade légère bis de première formation|{{4e}} demi-brigade légère bis de première formation]] qui était également appelée demi-brigade des Allobroges était formée des : <br />
*[[Légion des Allobroges|{{1er}} bataillon de la légion des Allobroges]]<br />
*[[Légion des Allobroges|{{2e}} bataillon de la légion des Allobroges]]<br />
*[[4e bataillon de chasseurs des montagnes|{{4e}} bataillon de chasseurs des montagnes]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[27e demi-brigade légère de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
{{Loupe|Légion des Allobroges}}<br />
<br />
;Personnalités<br />
*[[Joseph Marie Dessaix]] alors capitaine.<br />
*[[François Amédée Doppet]] alors lieutenant-colonel.<br />
<br />
==={{5e}} demi-brigade légère===<br />
La [[5e demi-brigade légère de première formation|{{5e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[5e bataillon de chasseurs|{{5e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs Cantabres|ci-devant Cantabres]])<br />
*1er bataillon formé de plusieurs compagnies de chasseurs <br />
*2e bataillon formé de plusieurs compagnies de chasseurs<br />
<br />
;Historique<br />
La {{5e}} demi-brigade légère, fait la campagne de l'an III à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[24e demi-brigade légère de deuxième formation|{{24e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#24e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
;Personnalité :<br />
*[[Bon-Adrien Jeannot de Moncey]] alors [[chef de bataillon]]<br />
<br />
==={{6e}} demi-brigade légère===<br />
La [[6e demi-brigade légère de première formation|{{6e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[6e bataillon de chasseurs|{{6e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs Bretons|ci-devant Bretons]])<br />
*[[8e bataillon de volontaires du Calvados|{{8e}} bataillon de volontaires du Calvados]] <br />
*[[4e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire|{{4e}} bataillon de volontaires de Saône-et-Loire]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Belfort]], la {{6e}} demi-brigade légère fait la campagne de l'an III à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], le {{1er}} bataillon est incorporé dans la [[5e demi-brigade légère de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade légère|deuxième formation]] et les {{2e}} et {{3e}} bataillons sont incorporés dans la [[29e demi-brigade légère de deuxième formation|{{29e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#29e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{7e}} demi-brigade légère===<br />
La [[7e demi-brigade légère de première formation|{{7e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[7e bataillon de chasseurs|{{7e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs d'Auvergne|ci-devant d'Auvergne]])<br />
*[[1er bataillon de volontaires de la Corrèze|{{1er}} bataillon de volontaires de la Corrèze]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires de la Dordogne|{{2e}} bataillon de volontaires de la Dordogne]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à {{Lien|fr=Niederhöchstadt|lang=de|trad=Niederhöchstadt}} le [[24 juin]] 1794, la {{7e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]] <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[3e demi-brigade légère de deuxième formation|{{3e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#3e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{8e}} demi-brigade légère===<br />
La [[8e demi-brigade légère de première formation|{{8e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[8e bataillon de chasseurs|{{8e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs des Vosges|ci-devant des Vosges]])<br />
*[[1er bataillon de volontaires du Cantal|{{1er}} bataillon de volontaires du Cantal]] <br />
*[[2e bataillon de la légion de la Moselle|{{2e}} bataillon de la légion de la Moselle]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{8e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées-Orientales]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[4e demi-brigade légère de deuxième formation|{{4e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#4e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Étienne Alexandre Bardin]] alors commandant d'une compagnie.<br />
<br />
==={{9e}} demi-brigade légère===<br />
La [[9e demi-brigade légère de première formation|{{9e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[9e bataillon de chasseurs|{{9e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs des Cévennes|ci-devant des Cévennes]])<br />
*[[28e bataillon de chasseurs|{{28e}} bataillon de chasseurs]] <br />
*[[bataillon d'éclaireurs de la Meuse]] également appelé [[bataillon d'éclaireurs du mont d'Haure]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{9e}} demi-brigade légère fait la campagne de l'an II à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et de celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[9e demi-brigade légère de deuxième formation|{{9e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#9e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{10e}} demi-brigade légère===<br />
La [[10e demi-brigade légère de première formation|{{10e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[10e bataillon de chasseurs|{{10e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs du Gévaudan|ci-devant du Gévaudan]])<br />
*[[16e bataillon de chasseurs|{{16e}} bataillon de chasseurs]] également appelé [[Légion du Centre]] <br />
*[[1er bataillon de la légion de la Moselle|{{1er}} bataillon de la légion de la Moselle]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{10e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[20e demi-brigade légère de deuxième formation|{{20e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#20e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{11e}} demi-brigade légère===<br />
La [[11e demi-brigade légère de première formation|{{11e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[11e bataillon de chasseurs|{{11e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs des Ardennes|ci-devant des Ardennes]])<br />
*[[6e bataillon de volontaires de la Drôme|{{6e}} bataillon de volontaires de la Drôme]] <br />
*[[5e bataillon de volontaires du Doubs|{{5e}} bataillon de volontaires du Doubs]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{11e}} demi-brigade légère fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et de celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[10e demi-brigade légère de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{12e}} demi-brigade légère===<br />
La [[12e demi-brigade légère de première formation|{{12e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[12e bataillon de chasseurs|{{12e}} bataillon de chasseurs]] ([[Chasseurs du Roussillon|ci-devant du Roussillon]])<br />
*[[3e bataillon de volontaires de la Haute-Saône|{{3e}} bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{2e}} bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{12e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[16e demi-brigade légère de deuxième formation|{{16e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#16e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Jean Gheneser]] alors [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<br />
<br />
==={{13e}} demi-brigade légère===<br />
La [[13e demi-brigade légère de première formation|{{13e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[13e bataillon de chasseurs|{{13e}} bataillon de chasseurs]]<ref name="C1791">Créé en 1791</ref>{{,}}<ref>Formé d'une partie de la garde parisienne des barrières</ref> <br />
*[[8e bataillon de volontaires de la Marne|{{8e}} bataillon de volontaires de la Marne]] également appelé [[bataillon de volontaires de chasseurs de Reims]] <br />
*[[17e bataillon de chasseurs|{{17e}} bataillon de chasseurs]] levé en [[Corse]]<ref name="C1793" /><br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Arlon]], la {{13e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II et de l'an IV à l'[[armée de Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[25e demi-brigade légère de deuxième formation|{{25e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#25e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{14e}} demi-brigade légère===<br />
La [[14e demi-brigade légère de première formation|{{14e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[14e bataillon de chasseurs|{{14e}} bataillon de chasseurs]]<ref name="C1791" /><br />
*[[5e bataillon de tirailleurs|{{5e}} bataillon de tirailleurs]] <br />
*[[Bataillon de chasseurs de Mont Cassel]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{14e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[1re demi-brigade légère de deuxième formation|{{1re}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#1re demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{14e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[14e demi-brigade légère bis de première formation|{{14e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[14e bataillon bis de chasseurs|{{14e}} bataillon bis de chasseurs]]<ref name="C1793">Formé en 1793</ref><br />
*[[3e bataillon de volontaires du Cher|{{3e}} bataillon de volontaires du Cher]] <br />
*[[1er bataillon de volontaires de la Dordogne|{{1er}} bataillon de volontaires de la Dordogne]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{14e}} demi-brigade légère bis fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade légère de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{15e}} demi-brigade légère===<br />
La [[15e demi-brigade légère de première formation|{{15e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[15e bataillon de chasseurs|{{15e}} bataillon de chasseurs]] levé en [[Corse]]<ref name="C1793" />{{,}}<ref name="C1792">Créé en 1792</ref>{{,}}<ref>Le [[15e bataillon de chasseurs|{{15e}} bataillon de chasseurs]] est formé par les éléments restant de la dissolution des [[2e bataillon de volontaires de Corse|{{2e}}]], [[3e bataillon de volontaires de Corse|{{3e}}]] et [[4e bataillon de volontaires de Corse|{{4e}} bataillons de volontaires de Corse]]</ref> <br />
*[[2e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{2e}} bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône]] dans lequel le [[5e bataillon de volontaire du Vaucluse|{{5e}} bataillon de volontaire du Vaucluse]] a été incorporé <br />
*[[9e bataillon de volontaires du district de Lille|{{9e}} bataillon de volontaires du district de Lille]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{15e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[27e demi-brigade légère de deuxième formation|{{27e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#27e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
*[[Horace Sébastiani]]<br />
<br />
==={{15e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[15e demi-brigade légère bis de première formation|{{15e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[15e bataillon bis de chasseurs|{{15e}} bataillon bis de chasseurs]]<ref name="C1794">Formé en 1794</ref>{{,}}<ref>Le [[15e bataillon bis de chasseurs|{{15e}} bataillon bis de chasseurs]] est créé de plusieurs compagnies franches</ref><br />
*[[4e bataillon de volontaires des Vosges|{{4e}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
*[[8e bataillon de volontaires de la Drôme|{{8e}} bataillon de volontaires de la Drôme]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{15e}} demi-brigade légère bis fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[3e demi-brigade légère de deuxième formation|{{3e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#3e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{16e}} demi-brigade légère===<br />
La [[16e demi-brigade légère de première formation|{{16e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[16e bataillon de chasseurs|{{16e}} bataillon de chasseurs]] levé en [[Corse]]<ref name="C1793" /><br />
*[[1er bataillon de volontaires de l'Aveyron|{{1er}} bataillon de volontaires de l'Aveyron]] <br />
*[[8e bataillon de volontaires de l'Isère|{{8e}} bataillon de volontaires de l'Isère]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{16e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[22e demi-brigade légère de deuxième formation|{{22e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#22e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités<br />
[[Pierre-Francois Mont-Serraz]]<br />
<br />
==={{16e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[16e demi-brigade légère bis de première formation|{{16e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon de chasseurs volontaires de la Meuse|{{1er}} bataillon de chasseurs volontaires de la Meuse]] également appelé [[Bataillon de chasseurs de Bar-sur-Ornain]]<br />
*[[Bataillon de chasseurs du Rhin]] <br />
*[[6e bataillon bis de volontaires du Nord|{{6e}} bataillon bis de volontaires du Nord]] également appelé [[bataillon de chasseurs du Nord]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Forteresse de Mayence|Mayence]], la {{16e}} demi-brigade légère bis fait la campagne de l'an III à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[26e demi-brigade légère de deuxième formation|{{26e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#26e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{17e}} demi-brigade légère===<br />
La {{17e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Le [[17e bataillon de chasseurs|{{17e}} bataillon de chasseurs]] levé en [[Corse]]<ref name="C1793" /> qui devait former le noyau de cette demi-brigade est entré dans la composition de la [[13e demi-brigade légère de première formation|{{13e}} demi-brigade légère de première formation]]<br />
<br />
==={{17e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[17e demi-brigade légère bis de première formation|{{17e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon de la légion des Alpes|{{1er}} bataillon de la légion des Alpes]] <br />
*[[2e bataillon de volontaires de l'Allier|{{2e}} bataillon de volontaires de l'Allier]] <br />
*[[9e bataillon de volontaires de l'Ain|{{9e}} bataillon de volontaires de l'Ain]] également appelé [[1er bataillon de volontaires de Châtillon|{{1er}} bataillon de volontaires de Châtillon]]<br />
<br />
;Historique<br />
Formée à [[Strasbourg]], la {{17e}} demi-brigade légère bis fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[26e demi-brigade légère de deuxième formation|{{26e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#26e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{18e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[18e demi-brigade légère de première formation|{{18e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[18e bataillon de chasseurs|{{18e}} bataillon de chasseurs]] levé en [[Corse]]<ref name="C1793" /> <br />
*[[3e bataillon de volontaires du Vaucluse|{{3e}} bataillon de volontaires du Vaucluse]] <br />
*[[3e bataillon de volontaires du Mont-Blanc|{{3e}} bataillon de volontaires du Mont-Blanc]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{18e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[armée d'Italie]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[29e demi-brigade légère de deuxième formation|{{29e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#29e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{18e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[18e demi-brigade légère bis de première formation|{{18e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[2e bataillon de la légion des Alpes|{{2e}} bataillon de la légion des Alpes]] <br />
*[[5e bataillon de volontaires des Côtes maritimes|{{5e}} bataillon de volontaires des Côtes maritimes]] <br />
*[[6e bataillon de volontaires du Doubs|{{6e}} bataillon de volontaires du Doubs]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{18e}} demi-brigade légère bis fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée d'Italie]] et celles de l'an IV et de l'an V à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[23e demi-brigade légère de deuxième formation|{{23e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#23e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{19e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[19e demi-brigade légère de première formation|{{19e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[19e bataillon de chasseurs|{{19e}} bataillon de chasseurs]] <br />
*[[8e bataillon de volontaires des Vosges|{{8e}} bataillon de volontaires des Vosges]] <br />
*[[7e bataillon de volontaires de la Manche|{{7e}} bataillon de volontaires de la Manche]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{19e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II, de l'an III, de l'an IV et de l'an V à l'[[armée de l'Ouest]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[6e demi-brigade légère de deuxième formation|{{6e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#6e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{19e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[19e demi-brigade légère bis de première formation|{{19e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon de la légion du Nord|{{1er}} bataillon de la légion du Nord]]<br />
*[[2e bataillon de la légion du Nord|{{2e}} bataillon de la légion du Nord]] <br />
*[[2e bataillon de tirailleurs de la frontière des Alpes|{{2e}} bataillon de tirailleurs de la frontière des Alpes]] <br />
*[[2e bataillon des corps francs|{{2e}} bataillon des corps francs]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{19e}} demi-brigade légère bis fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Rhin (Révolution française)|armée du Rhin]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[53e demi-brigade de deuxième formation|{{53e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#53e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{20e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[20e demi-brigade légère de première formation|{{20e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[20e bataillon de chasseurs|{{20e}} bataillon de chasseurs]] <br />
*[[9e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{9e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]] <br />
*[[10e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne|{{10e}} bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{20e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[armée des Pyrénées]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[7e demi-brigade légère de deuxième formation|{{7e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br />
<br />
==={{20e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[20e demi-brigade légère bis de première formation|{{20e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des :<br />
*[[1er bataillon des corps francs|{{1er}} bataillon des corps francs]] <br />
*[[11e bataillon de volontaires du Doubs|{{11e}} bataillon de volontaires du Doubs]] <br />
*[[4e bataillon bis de volontaires de la Charente|{{4e}} bataillon bis de volontaires de la Charente]]<br />
<br />
;Historique<br />
La {{20e}} demi-brigade légère bis fait la campagne de l'an II à l'[[armée de la Moselle]] et celles de l'an III et de l'an IV à l'[[armée de Rhin-et-Moselle]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[10e demi-brigade légère de deuxième formation|{{10e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#10e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{21e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[21e demi-brigade légère de première formation|{{21e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon franc de Muller|{{1er}} bataillon franc de Muller]]<ref>Composé de Suisses</ref> qui deviendra le [[21e bataillon de chasseurs|{{21e}} bataillon de chasseurs]]<ref>le 21 août 1792</ref> <br />
*[[10e bataillon des Fédérés Nationaux|{{10e}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
*[[17e bataillon des Fédérés Nationaux|{{17e}} bataillon des Fédérés Nationaux]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{21e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. <br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[2e demi-brigade légère de deuxième formation|{{2e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Jean Adam Schramm]], [[Joseph Martin Madeleine Ferrière]] alors [[capitaine]]<br />
<br />
==={{21e}} demi-brigade légère bis ===<br />
La [[21e demi-brigade légère bis de première formation|{{21e}} demi-brigade légère bis de première formation]] était formée des :<br />
*[[1er bataillon de volontaires de Villefranche|{{1er}} bataillon de volontaires de Villefranche]] <br />
*[[11e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or|{{11e}} bataillon de volontaires de la Côte-d'Or]] <br />
*[[1er bataillon de volontaires du Rhône|{{1er}} bataillon de volontaires du Rhône]]<br />
<br />
;Historique<br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[21e demi-brigade légère de deuxième formation|{{21e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#21e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : [[Charles Stanislas Marion]] alors [[chef de bataillon]]<br />
<br />
==={{22e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[22e demi-brigade légère de première formation|{{22e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[22e bataillon de chasseurs|{{22e}} bataillon de chasseurs]] également appelé [[légion de Rosenthal]] ou [[légion germanique]]<ref>[http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/07/19/24738013.html La Légion germanique ou Légion de Rosenthal]</ref> <br />
*[[1er bataillon chasseurs de la Neste|{{1er}} bataillon chasseurs de la Neste]] également appelé [[1er bataillon de Miquelets de la Neste|{{1er}} bataillon de Miquelets de la Neste]] <br />
*[[5e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées|{{5e}} bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées]] également appelé [[2e bataillon de volontaires d'Argelès|{{2e}} bataillon de volontaires d'Argelès]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{22e}} demi-brigade légère fait la campagne de l'an III à l'[[armée de l'Ouest]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[5e demi-brigade légère de deuxième formation|{{5e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#5e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Jean-Antoine David]]<br />
<br />
==={{23e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[23e demi-brigade légère de première formation|{{23e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[26e bataillon de chasseurs|{{26e}} bataillon de chasseurs]] <br />
*[[1er bataillon de la légion des Ardennes|{{1er}} bataillon de la légion des Ardennes]] également appelé [[11e bataillon bis de chasseurs|{{11e}} bataillon bis de chasseurs]] <br />
*[[16e bataillon bis de chasseurs|{{16e}} bataillon bis de chasseurs]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{23e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV aux [[Armée du Rhin (Révolution française)|armées du Rhin]] et de [[Armée de Rhin-et-Moselle|Rhin-et-Moselle]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[16e demi-brigade légère de deuxième formation|{{16e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#16e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{24e}} demi-brigade légère===<br />
La {{24e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Le [[24e bataillon de chasseurs|{{24e}} bataillon de chasseurs]] qui devait former le noyau de cette demi-brigade est entré dans la composition des bataillons de tirailleurs.<br />
<br />
==={{25e}} demi-brigade légère===<br />
La {{25e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Les éléments qui devaient entrer dans la composition de cette demi-brigade ont été incorporés dans la [[29e demi-brigade légère de deuxième formation|{{29e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#29e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{26e}} demi-brigade légère===<br />
La {{26e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Le [[26e bataillon de chasseurs|{{26e}} bataillon de chasseurs]] qui devait former le noyau de cette demi-brigade est entré dans la composition de la [[23e demi-brigade légère de première formation|{{23e}} demi-brigade légère de première formation]]<br />
<br />
==={{27e}} demi-brigade légère===<br />
La {{27e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Le [[27e bataillon de chasseurs|{{27e}} bataillon de chasseurs]] qui devait former le noyau de cette demi-brigade est entré dans la composition des bataillons de tirailleurs.<br />
<br />
;Personnalités :<br />
[[Marc Antoine Lacuée]]<br />
<br />
==={{28e}} demi-brigade légère===<br />
La {{28e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Le [[28e bataillon de chasseurs|{{28e}} bataillon de chasseurs]] qui devait former le noyau de cette demi-brigade est entré dans la composition de la [[9e demi-brigade légère de deuxième formation|{{9e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#9e demi-brigade légère|deuxième formation]].<br /><br />
Un [[Détachement (militaire)|détachement]] de la 28e demi-brigade légère sera incorporé dans la [[82e demi-brigade de deuxième formation|{{82e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#82e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{29e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[29e demi-brigade légère de première formation|{{29e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[29e bataillon de chasseurs|{{29e}} bataillon de chasseurs]] également appelé [[1er bataillon de la légion des Pyrénées|{{1er}} bataillon de la légion des Pyrénées]] <br />
*[[30e bataillon de chasseurs|{{30e}} bataillon de chasseurs]] également appelé [[2e bataillon de la légion des Pyrénées|{{2e}} bataillon de la légion des Pyrénées]] <br />
*[[3e bataillon de chasseurs des Montagnes|{{3e}} bataillon de chasseurs des Montagnes]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{29e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'[[armée des Pyrénées]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[35e demi-brigade de deuxième formation|{{35e}} demi-brigade]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#35e demi-brigade|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{30e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[30e demi-brigade légère de première formation|{{30e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[1er bataillon de la légion Franche étrangère|{{1er}} bataillon de la légion Franche étrangère]] <br />
*[[2e bataillon de la légion Franche étrangère|{{2e}} bataillon de la légion Franche étrangère]] <br />
*[[3e bataillon de la légion Franche étrangère|{{3e}} bataillon de la légion Franche étrangère]] <br />
*[[4e bataillon de la légion Franche étrangère|{{4e}} bataillon de la légion Franche étrangère]] <br />
*[[bataillon de chasseurs de la légion Franche étrangère]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{30e}} demi-brigade légère fait les campagnes de l'an II, de l'an III et de l'an IV à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[8e demi-brigade légère de deuxième formation|{{8e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#8e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
==={{31e}} demi-brigade légère===<br />
La {{31e}} demi-brigade légère de première formation n'a pas été formée.<br />
<br />
;Historique<br />
Les éléments qui devaient former cette demi-brigade sont entrés dans la composition de différents corps.<br />
<br />
==={{32e}} demi-brigade légère ===<br />
La [[32e demi-brigade légère de première formation|{{32e}} demi-brigade légère de première formation]] était formée des : <br />
*[[32e bataillon de chasseurs|{{32e}} bataillon de chasseurs]] <br />
*[[4e bataillon de chasseurs francs du Nord|{{4e}} bataillon de chasseurs francs du Nord]] <br />
*[[bataillon de chasseurs du Hainault]] <br />
<br />
;Historique<br />
La {{32e}} demi-brigade légère fait la campagne de l'an III à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et celle de l'an IV à l'[[armée d'Italie]].<br /><br />
Lors du [[second amalgame]], elle est incorporée dans la [[17e demi-brigade légère de deuxième formation|{{17e}} demi-brigade légère]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#17e demi-brigade légère|deuxième formation]]<br />
<br />
;Personnalités : <br />
[[Jean-Baptiste Deshayes]]<br />
<br />
==Cavalerie==<br />
Les régiments de cavalerie n'ont pas été impactés par cet amalgame.<br />
<br />
==Décret du 21 février 1793 ==<br />
<br />
===Titre premier - De l'infanterie de ligne<ref>Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil d'état par JB Duvergier, Volume 5 page 163 et suivantes</ref>===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre premier - De l'infanterie de ligne|contenu=<br />
====Section première====<br />
;Articel {{Ier}} <br />
A dater de la publication du présent décret, il n’y aura plus aucune distinction ni différence de régime entre les corps d'infanterie appelés [[Régiments français d'Ancien Régime|régiments de ligne]] et les [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|volontaires nationaux]].<br />
<br />
;Article II<br />
L'infanterie que la république entretiendra à sa solde sera formée en demi-brigades, composées chacune d'[[Régiments français d'Ancien Régime|un bataillon des ci-devant régiments de ligne]], et de [[bataillons de volontaires nationaux|deux bataillons de volontaires]]. L'uniforme sera le même pour toute l'infanterie : il sera aux couleurs nationales, et ce changement se fera à fur et mesure que l'administration sera obligée de renouveler l'habillement. Chaque demi-brigade sera distinguée par un numéro sur le bouton et les drapeaux.<br />
<br />
;Article III <br />
La première demi-brigade sera composée du [[1er régiment d'infanterie (France)|premier bataillon du premier régiment d'infanterie]], et de [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|deux bataillons de volontaires]] le plus à sa portée, et, autant que faire se pourra, du même département.<br /><br />
La seconde demi-brigade sera composée du [[1er régiment d'infanterie (France)|deuxième bataillon du premier régiment d’infanterie]], et de deux bataillons de volontaires les plus voisins, et, s'il est possible, d'un même département.<br /> <br />
Le reste de l'armée suivra le même mode de réunion, de manière que par ordre de numéros, les 196 bataillons de ligne, unis à 392 bataillons de volontaires, formeront 196 demi-brigades d'infanterie.<br /> <br />
A la paix, les demi-brigades prendront le nom des départements auxquels elles seront attachées.<br />
<br />
;Article IV<br />
Les soldats composant aujourd'hui les régiments de ligne, étant engagés, sont tenus de remplir leurs engagements jusqu’à la paix.<br /> Les volontaires ne pourront jamais être liés que pour une campagne.<br />
<br />
;Article V<br />
Chaque demi-brigade sera composée ainsi qu'il suit :<br /><br />
État-major :<br /><br />
Un chef de brigade, trois chefs de bataillon, deux quartiers-maîtres trésoriers, trois adjudants-majors, trois chirurgiens-majors, trois adjudants sous-officiers, un tambour-major, un caporal-tambour, huit musiciens dont un chef, trois maîtres tailleurs, trois maîtres cordonniers.<br /><br />
Chaque [[bataillon]] sera composé de neuf [[Compagnie (militaire)|compagnies]], dont une de [[Grenadier (militaire)|grenadiers]] et huit de [[fusiliers]].<br /><br />
Chaque compagnie de grenadiers sera composée d'un [[capitaine]], d'un [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]], un [[sous-lieutenant]], un [[sergent-major]], deux [[sergent]]s, un [[caporal-fourrier]], quatre [[caporaux]], quatre appointés, quarante-huit grenadiers, deux [[tambour]]s. Total, trois officiers et soixante-deux grenadiers.<br /><br />
Chaque compagnie de fusiliers sera composée d'un capitaine, d'un lieutenant, un sous-lieutenant, un sergent-major, trois sergents, un caporal-fourrier, six caporaux, six appointés, soixante-sept grenadiers, deux tambours : total, trois officiers, quatre-vingt-six fusiliers.<br /><br />
Il sera attaché à chaque demi-brigade six pièces de canon du calibre de 4, avec tous les attirails nécessaires, et, pour le service de ces pièces, il sera formé par chaque demi-brigade une compagnie de canonniers volontaires, composée comme celle des grenadiers, excepté que le nombre de canonniers sera porté à soixante-quatre hommes, non compris les officiers et sous-officiers.<br /><br />
Complet d'une demi-brigade en officiers, sous-officiers et soldats, {{formatnum:2437}} hommes avec six pièces de canon de 4.<br /><br />
Complet de l'infanterie de ligne, 196 demi-brigades, {{formatnum:477652}} hommes, avec {{formatnum:1176}} pièces de campagne.<br />
<br />
;Article VI<br />
Les officiers et sous-officiers qui se trouveront réformés par la présente organisation conserveront leur traitement actuel, et feront le service attaché à leur grade, comme adjoint, jusqu'à leur remplacement, lequel aura lieu à la première vacance, dans le grade dont ils étaient pourvus et par préférence à tous autres.<br />
<br />
;Article VII<br />
La solde sera la même, ainsi que le traitement de guerre, pour les individus composant l'infanterie française, chacun suivant son grade, et l'on prendra pour base la plus forte paye de chaque grade.<br /><br />
Il n'y aura plus qu’une classe de capitaines, dont les appointements sont portés uniformément à {{formatnum:2200}} livres,<br />
<br />
;Article VIII<br />
La [[Convention nationale]] ajourne la réunion des bataillons de volontaires avec ceux de ligne jusqu'à ce qu'elle en ait autrement ordonné. Provisoirement les corps resteront organisés comme ils sont, mais la Convention ordonne au [[Liste des ministres français de la Défense#De 1791 au Consulat : Ministres de la Guerre|ministre de la guerre]] de lui présenter au 1er mars prochain le tableau de cette réunion et du mopde d’exécution, afin qu’elle connaisse les cadres qu'il est utile de conserver et compléter, ce tableau devant servir de base au recrutement.<br />
<br />
;Article IX<br />
A dater du 15 mars prochain, toute l'infanterie française sera payée sur le nouveau pied, et jouira du nouveau mode d'avancement; mais les bataillons ne rouleront qu'entre eux, jusqu'au moment de leur réunion en demi-brigades.<br />
<br />
;Article X<br />
Le [[Liste des ministres français de la Défense#De 1791 au Consulat : Ministres de la Guerre|ministre de la guerre]] fera imprimer dans le plus court délai, et distribuer aux membres de la [[Convention nationale]], et à tous les officiers des états-majors des armées, la liste des [[colonel]]s et [[Maréchal de camp|maréchaux-de-camp]] en activité, avec la date de leur ancienneté de service, afin que chaque militaire puisse connaître le rang que lui assure son ancienneté, aux termes de la loi. Le ministre tiendra la main à ce que les rangs d'ancienneté de service de chaque officier et sous-officier dans les diffèrents corps soient toujours affichés au corps de garde du chef-lieu des bataillons.<br />
<br />
;Article XI<br />
Jusqu'au moment de la réunion des bataillons de ligne avec ceux de volontaires en demi-brigades, il ne sera pourvu à la nomination d'aucun emploi de colonel ou chef de brigade dans ces corps.<br />
<br />
====Section II - Du mode d'avancement====<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Dans tous les grades, excepté celui de chef de brigade et celui de caporal, l'avancement aura lieu de deux manières : savoir, le tiers par ancienneté de service à grade égal, roulant sur toute la demi-brigade, et les deux tiers au choix dans le bataillon où la place sera vacante.<br />
<br />
;Article II<br />
On commencera par le tour d'ancienneté. A titre égal entre les deux concurrents, la place appartiendra au plus âgé.<br />
<br />
;Article III <br />
Lorsqu'un emploi de colonel en chef de brigade sera vacant, il appartiendra toujours à l'ancienneté parmi les chefs de bataillon de la demi-brigade, d'abord au plus ancien de service, ensuite au plus ancien de grade, et toujours alternativement.<br />
<br />
;Article IV<br />
Les quartiers-maitres-trésoriers, adjudants-majors, adjudants sous-officiers, seront à la nomination du conseil d'administration de la demi-brigade, et pourront être choisis indifféremment dans les trois bataillons.<br />
<br />
;Article V<br />
Les caporaux seront choisis, à la majorité absolue, parmi tous les volontaires du bataillon, mais seulement par les volontaires de la compagnie où la place sera vacante.<br />
<br />
;Article VI<br />
La nomination aux emplois pour le choix se fera de la manière suivante :<br />
# Pour nommer un chef de bataillon, les électeurs seront, dans le bataillon où l'emploi sera à nommer, tous les membres qui le composent.<br />
# Pour les places de capitaine, lieutenant, sous-lieutenant et sergent, les électeurs seront tous les membres de la compagnie où le grade sera vacant, et qui y seront subordonnés.<br />
#L'appel sera fait en présence du commandant, par le sergent-major de chaque compagnie. Les électeurs écriront ou feront écrire à l'instant de l'appel, par qui ils voudront, leur billet de présentation, et le remettront eux-mêmes plié dans une boîte fermée.<br />
#Le scrutin sera toujours dépouillé sur-le-champ par les trois plus anciens soldats qui sauront lire et écrire, et en présence des électeurs.<br />
#L'élection sera faite par les individus présents aux drapeaux. Ceux qui seront de service pourront envoyer leur billet de présentation signé d'eux ou de deux témoins.<br />
#Les candidats pourront être choisis, absents comme présents, sur toute la demi-brigade.<br />
#Les candidats à présenter seront toujours au nombre de trois pour une place vacante, et seront pris dans le grade immédiatement inférieur à celui qui sera vacant: savoir, pour une place de sergent, parmi les caporaux, pour une sous-lieutenance, parmi les sergents; pour une lieutenance, parmi les sous-lieutenants, pour une compagnie parmi les lieutenants, et pour les chefs de bataillon, parmi les capitaines.<br />
#II y aura un scrutin épuratoire, et ce scrutin sera fait à la majorité absolue des suffrages par les individus du grade égal à celui qui sera vacant, et du même bataillon, qui choisiront, pour remplir cette place, celui des trois candidats qui auront été présentés par le corps, et qu'ils jugeront le plus méritant.<br />
#Pour nommer un chef de bataillon, le scrutin épuratoire sera fait par le chef de brigade et les deux autres chefs de bataillon, s'ils sont présents. A défaut de l'un d'eux, il sera remplacé par un capitaine nommé ad hoc par les capitaines du bataillon où la place sera vacante, et qui ne pourra être un des candidats présentés.<br />
<br />
;Article VII<br />
Il est expressément défendu à tout militaire de se trouver en armes à aucune élection, sous peine de perdre son droit d'élection pendant un an, et de huit jours de prison.<br />
<br />
;Article VIII<br />
Lorsqu'un sujet aura été présenté trois fois de suite par ses camarades, et qu'il n'aura pas été nommé, s'il est présenté une quatrième fois, il le sera sans concours d'aucun autre candidat, et la place vacante au choix lui appartiendra de droit.<br />
<br />
;Article IX<br />
Les procès-verbaux de chaque nomination seront inscrits sur un registre. Le double en sera envoyé au ministre de la guerre, qui fera expédier des brevets portant pour date celle dû jour de la nomination.<br />
<br />
;Article X<br />
Les élus aux places vacantes seront reconnus par les corps dans les formes accoutumées, le lendemain de leur nomination, et, à dater de ce jour, ils en feront les fonctions, et jouiront de tous les émoluments qui y seront attachés.<br />
<br />
;Article XI<br />
Les chefs de corps tiendront la main à ce que les élections se fassent dans la huitaine qui suivra la vacance d'une place au choix. Quant aux places à l'ancienneté, ils les feront remplir, à l'instant de la vacance, par ceux à qui elles appartiendront de droit, et en rendront compte au ministre, le tout à peine d'être personnellement responsables des indemnités dues a ceux qui auraient été privés de leurs emplois.<br />
<br />
;Article XII<br />
Les emplois de [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|généraux de brigades]], ci-devant maréchaux de camp, seront donnés aux chefs de brigade ou à ceux qui avaient ci-devant le grade de colonel en activité de service sur toutes les armées delà République; savoir, le tiers à l'ancienneté de leurs services, et les deux tiers au choix du ministre de la guerre, qui rendra compte au corps législatif, chaque mois, des promotions qu'il aura faites.<br />
<br />
;Article XIII<br />
La même forme ci-dessus sera observée pour les promotions du [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|grade de général de brigade à celui de général de division, ci-devant lieutenant-général]].<br />
<br />
;Article XIV<br />
Les généraux en chef n'auront qu'une commission temporaire. Ils seront choisis, par le conseil exécutif, parmi les généraux de division, sous la ratification expresse de l'assemblée nationale.<br />
}}<br />
<br />
===Titre II - Cavalerie et dragons===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre II - Cavalerie et dragons|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Les vingt-neuf régiments de [[cavalerie de ligne|caval]]erie, compris ceux créés à l'[[École militaire (France)|École militaire]], et les dix-huit régiments de [[Dragon (militaire)|dragons]], seront portés à quatre escadrons par régiment, à raison de cent hommes par compagnie, dont dix à pied. Provisoirement, les escadrons resteront fixés à cent soixante-dix hommes.<br />
<br />
;Article II<br />
Pour opérer la nouvelle formation, tous les officiers et sous-officiers du quatrième escadron seront choisis par le ministre, chacun dans son grade respectif, parmi les officiers et sous-officiers des trois escadrons existants, ainsi que le quart en cavalerie ou dragons.<br />
<br />
;Article III <br />
Après la nouvelle formation effectuée, l'avancement aux grades militaires se fera, dans la cavalerie et les dragons, dans la même forme indiquée pour l'infanterie, respectivement aux différents grades. Il ne sera d'ailleurs rien dérogé aux institutions établies, concernant la cavalerie et les dragons, par les précédents décrets.<br />
}}<br />
<br />
===Titre III - Cavalerie légère===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre III - Cavalerie légère|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Les douze régiments de [[chasseurs à cheval]], et les huit régiments de [[hussards]] seront portés de quatre à cinq escadrons, sur le même pied que la [[cavalerie de ligne]].<br />
<br />
;Article II<br />
Il sera attaché à chacun de ces régiments un lieutenant-colonel de plus, à raison de l'augmentation de deux escadrons.<br />
<br />
;Article III<br />
Il sera formé de la cavalerie de toutes les légions qui sont au service de la République, ainsi que des corps francs à cheval, huit nouveaux régiments de [[chasseurs à cheval]], sur le même pied, le même uniforme que les douze régiments qui existent, et à la même paie. Mais les individus qui composeront ces nouveaux corps n'en prendront l'uniforme qu'à mesure qu'on sera oblige de renouveler leur habillement et équipement. Le ministre est chargé d'opérer cette formation dans le plus court délai, et d'en rendre compte à la Convention. Après la nouvelle organisation de la cavalerie légère consommée, l'avancement aux grades militaires aura lieu dans ces corps dans la même forme qui a été indiquée pour l'infanterie, sans déroger néanmoins aux lois concernant les troupes légères, par tout ce qui n'a point de rapport au présent décret.<br />
}}<br />
<br />
===Titre IV - Infanterie légère===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre IV - Infanterie légère|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Les quatorze bataillons d'infanterie légère recevront la même formation que l'infanterie de ligne. En conséquence, le ministre de la guerre formera en bataillons les corps francs à pied et les troupes d'infanterie des légions, et il fera l'incorporation de deux de ces bataillons avec un bataillon de chasseurs, par ordre de numéro. Trois bataillons ainsi réunis formeront une demi-brigade d'infanterie légère, qui aura même organisation et même paie que l'infanterie de ligne. Après la formation de ces demi-brigades, elles jouiront du même mode d'avancement que l'infanterie de ligne.<br />
<br />
;Article II<br />
Le ministre de la guerre est autorisé à employer, dans la formation de demi-brigades d'infanterie légère, ceux des bataillons de volontaires existants qui désireraient faire ce service à défaut des bataillons des légions.<br />
<br />
;Article III<br />
S'il reste à employer des corps qui n'auraient pas trouvé place dans la nouvelle organisation des armées, le ministre en rendra compte à la Convention, pour qu'elle avise aux moyens de rendre leurs services utiles à la République.<br />
<br />
}}<br />
<br />
=== Titre V - Artillerie ===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre V - Artillerie|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Il ne sera rien changé à l'organisation du corps de l'artillerie, mais il aura la faculté de se recruter, pendant que la guerre durera, dans tels corps qu'il jugera convenable de gré à gré, et par des individus de bonne volonté, sous l'agrément du général commandant la division.<br />
<br />
;Article II<br />
Les lieutenants d'artillerie continueront d'être choisis dans l'école des élèves établie à [[Châlons-sur-Marne|Châlons]], au concours, abstraction faite de la moitié des places de lieutenants, accordées par la loi aux sous-officiers.<br /><br />
À l'égard des autres grades d'artillerie dans les régiments et compagnies de mineurs et d'ouvriers ou artillerie à cheval, on y parviendra suivant le mode établi pour l'infanterie.<br />
<br />
;Article III<br />
La solde des canonniers sera portée au même taux que celle de l’infanterie, sans préjudice aux augmentations proportionnelles dont ce corps jouissait précédemment suivant les différents grades, de manière que le canonnier, qui jouissait par jour d'un sou de paie déplus que le soldat de ligne, ne perde pas cet avantage, et ainsi de suite pour les traitements différents.<br />
<br />
;Article IV<br />
Les compagnies d'artillerie à cheval seront portées au nombre de vingt, conformément à leur première organisation.<br />
<br />
}}<br />
<br />
===Titre VI - De la gendarmerie===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre VI - De la gendarmerie|contenu=<br />
;Article unique<br />
Les corps de gendarmerie nationale, de cavalerie et d'infanterie employés à l'armée resteront provisoirement composés ainsi qu'ils le sont, et seront recrutés par des gendarmes de leurs départements respectifs. En cas de vacance d'emploi, les remplacements se feront dans la même forme prescrite pour les autres corps soit d'infanterie, soit de cavalerie, suivant leur espèce d'arme, à dater de la publication du présent décret.<br />
}}<br />
<br />
===Titre VII - Du génie===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre VII - Du génie|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
Le ministre de la guerre est autorisé à compléter le corps du génie militaire, soit par des ingénieurs géographes, soit par des ingénieurs des ponts et chaussées, et le service qu'ils ont fait dans leur état leur sera compté comme service militaire. En cas d'insuffisance, le ministre est autorisé à choisir parmi des citoyens dont les fonctions sont les plus analogues à celles du corps du génie, d'après un examen de théorie et de pratique fait par une commission que le ministre nommera ad hoc.<br />
<br />
;Article II<br />
Dans les places qui se trouveraient dépourvues du nombre d'ingénieurs suffisant pour le service, le ministre est autorisé à nommer des adjoints en nombre suffisant, sur la présentation des chefs du génie, et à leur attribuer un traitement analogue à leur genre d'utilité.<br />
}}<br />
<br />
===Titre VIII - États-majors===<br />
{{boîte déroulante|align=left|titre=Titre VIII - États-majors|contenu=<br />
;Articel {{Ier}} <br />
II y aura par chaque armée un général en chef, un général divisionnaire, et deux brigadiers généraux d'avant-garde, un général divisionnaire et deux brigadiers généraux de réserve, un brigadier général chef d'état-major, quatre adjudants généraux et huit adjoints pour le bureau, un commissaire général et deux commissaires ordinaires, un quartier-maître-général.<br />
<br />
;Article II<br />
Chaque division, composée de quatre demi-brigades, sera commandée par un général divisionnaire, ayant sous ses ordres deux brigadiers généraux, un adjudant-général, deux adjoints et un commissaire des guerres.<br />
<br />
;Article III <br />
Le tiers des adjudants généraux aura le grade de chef de brigade, les deux autres tiers, celui de chef de bataillon.<br />
<br />
;Article IV<br />
Les adjudants généraux chefs de bataillon seront choisis par le ministre parmi les capitaines de l'armée qui auront au moins deux ans de service en cette qualité, ou parmi les chefs de bataillon ou d'escadron en activité.<br />
<br />
;Article V<br />
Les adjudants généraux chefs de bataillon monteront au grade de chefs de brigade, le tiers par ancienneté, et les deux tiers au choix du ministre.<br />
<br />
;Article VI<br />
Les adjudants généraux chefs de brigade rouleront avec tous les chefs de brigade des armées de la République pour l'avancement au grade de brigadier général, conformément à l'article XI de la deuxième section du titre premier.<br />
<br />
;Article VII<br />
Les commissaires des guerres resteront provisoirement organisés comme ils le sont. Leur surveillance étant purement administrative, ils seront toujours nommés par le ministre de la guerre, mais ils ne pourront être choisis que parmi les élèves commissaires ou les quartiers-maîtres de l'armée.<br />
<br />
;Article VIII<br />
Les adjoints à l'état-major n'ayant qu'une commission temporaire, et devant être subordonnés aux adjudants généraux, seront pris indistinctement dans tous les grades de l'armée, jusqu'à celui de chef de bataillon exclusivement. Ils recevront à titre de gratification cent livres par mois. Ils conserveront leur traitement et leur rang dans le corps auquel ils appartiendront et seront choisis par les adjudants généraux près desquels ils seront employés, avec l'agrément du chef de l'état-major général.<br />
<br />
;Article IX<br />
Les aides de camp resteront au nombre fixé pour chaque grade d'officier général auquel ils sont attachés. Les généraux en chef pourront cependant, s'ils en ont besoin, avoir deux aides de camp capitaines de plus que ceux qui ont été fixés par les précédents décrets.<br />
<br />
;Article X<br />
Ceux qui sont maintenant en activité jouiront du traitement qui leur est assigné par les précédentes lois, mais pour obtenir de l'avancement, ils seront tenus de se faire employer dans un des corps de l'armée, et alors ils se conformeront à l'article suivant.<br />
<br />
;Article XI<br />
A l'avenir les généraux ne pourront choisir leurs aides de camp que parmi des officiers employés dans l'armée, et de même que les adjoints à l'état-major, leur commission sera temporaire. Ils conserveront leur rang et leurs droits à l'avancement dans les corps auxquels ils seront attachés, et recevront cent francs par mois de gratification indépendamment du traitement attaché a leur grade ; dès qu'un aide de camp cessera d'être employé en cette qualité, il reprendra sa place dans son corps.<br />
<br />
;Article XII<br />
Il ne pourra jamais sortir plus de deux sujets d'un bataillon, ni plus d'un par escadron, soit pour être aide de camp, soit pour être adjoint à l'état-major général. Le troisième qui en sortirait perdrait son rang et son emploi dans le bataillon, et il serait à l'instant pourvu à son remplacement. Ceux des adjoints à l'état-major qui se trouvent maintenant dans ce cas seront tenus de rentrer dans leur corps.<br />
<br />
;Article XIII<br />
Tous les appointements et traitements de guerre resteront dans l'état où ils ont été déterminés, suivant les différents grades, pour tout ce à quoi il n'a pas été dérogé par la présente loi.<br />
<br />
;Article XIV<br />
Tous les agents de l'administration des vivres, des hôpitaux et de tous les détails concernant les armées seront à la nomination du ministre qui en remettra les états à la Convention nationale.<br />
<br />
;Article XIV<br />
La Convention nationale se réserve de récompenser les actions d'éclat et les services importants rendus à la République.<br />
<br />
}}<br />
<br />
==Articles connexes==<br />
*[[Régiments français d'Ancien Régime]]<br />
*[[Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime]]<br />
*[[Volontaires nationaux pendant la Révolution]]<br />
*[[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution|Réorganisation des corps d'infanterie français en 1796]]<br />
*[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1803)|Réorganisation des corps d'infanterie français en 1803]]<br />
*[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1814)|Réorganisation des corps d'infanterie français du 12 mai 1814]]<br />
*[[Amalgame militaire]]<br />
*[[Histoire de l'armée de terre française]]<br />
*[[Armée française en 1814]]<br />
*[[Armée du Nord (Cent-Jours)]]<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
* ''Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil d'État'' par JB Duvergier, volume 5<br />
* ''Dictionnaire de l'armée de terre'' par le général [[Eugène Bardin]]<br />
* {{Ouvrage<br />
| prénom1 = Adrien<br />
| nom1 = Pascal<br />
| titre = Histoire de l'armée et de tous les régiments<br />
| lieu = Paris<br />
| année = 1860<br />
| volume = <br />
| bnf = 41672280m<br />
| id = <br />
}}<br />
* {{Ouvrage<br />
| prénom1 = Victor Louis Jean-François<br />
| nom1 = Belhomme<br />
| titre = Histoire de l'infanterie en France<br />
| éditeur = H. Charles-Lavauzelle<br />
| lieu = Limoges<br />
| bnf = 34065613c<br />
| id = <br />
}}<br />
* {{Ouvrage<br />
| prénom1 = Louis<br />
| nom1 = Susane<br />
| lien auteur1 = Louis Susane<br />
| titre = Histoire de l'ancienne infanterie française<br />
| éditeur = J. Corréard<br />
| lieu = Paris<br />
| année = 1856<br />
| bnf = 34065608s<br />
| id = <br />
}}<br />
* {{HistTul}}<br />
* Francesco Frasca - ''Les Italiens dans l'armée française : Recrutement et incorporation (1796-1814)''<br />
* Henri Victor Dollin du Fresnel - ''Un régiment à travers l'histoire, le 76{{e}}, ex-{{1er}} léger''<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
*Les ouvrages cités en bibliographie<br />
<references /><br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* [http://www.1789-1815.com/amalgame.htm Amalgane www.1789-1815.com]<br />
* [http://empire.histofig.com/-Infanterie,170-.html Les Demi-brigades et régiments d’infanterie de ligne sur empire.histofig.com]<br />
* [http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_frenchinf1.html ''French Infantry Regiments and the Colonels who Led Them: 1791 to 1815'']<br />
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=10&ref=23&le_id=764 GR 21 YC 1 à 963. Registres matricules des sous-officiers et hommes de troupe de l'infanterie de ligne (1802-1815) sur memoiredeshommes]<br />
* [http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/conscription_le_Premier_Empire1.asp La conscription sous le Premier Empire]<br />
<br />
{{Palette Régiments d'infanterie français}}<br />
{{Portail|Révolution française|politique française|Armée française|XVIIIe siècle}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Amalgame, 1793}}<br />
[[Catégorie:Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Société et Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Loi votée sous la Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Histoire de l'armée de terre française]]<br />
[[Catégorie:Unité militaire française des guerres de la Révolution française]]<br />
<br />
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]<br />
[[Catégorie:Fondation en 1793]]<br />
[[Catégorie:Fondation en 1794]]<br />
[[Catégorie:Fondation en 1795]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=R%C3%A9giment_Royal-Allemand_cavalerie&diff=132218769Régiment Royal-Allemand cavalerie2013-04-22T01:08:51Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{ébauche|militaire}}<br />
<br />
Le '''Régiment Royal-Allemand Cavalerie''', puis '''15{{e}} régiment de cavalerie''' en 1790, est un [[Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime|régiment étranger au service de l'Ancien Régime]] qui passe à celui de l'empereur d'Autriche pendant les [[guerres de la Révolution française]].<br />
<br />
En 1785, il est racheté au [[Karl Heinrich Otto de Nassau-Siegen|prince de Nassau-Siegen]] par [[Charles-Eugène de Lorraine]], prince de Lambesc.<br />
<br />
==Sous la Révolution==<br />
{{article détaillé|amorce=Concernant les évènements lors de la Révolution, voir aussi |Charles-Eugène de Lorraine#Sous la Révolution}}<br />
[[File:Lambesc entrant aux Tuileries.jpg|thumb|right|Charge du Royal-Allemand lors des échauffourées des Tuileries le 12 juillet 1789. ]]<br />
[[File:Royal Allemand cav.png|thumb|right|Étendard du régiment.]]<br />
Durant l'été [[1789]], sous les ordres de son colonel-propriétaire, le régiment fait partie des troupes appelées sur la capitale par le roi, pour contenir l'agitation. Il prend ses quartiers au [[Bois de Boulogne]].<br />
<br />
Le {{Date|12|juillet|1789}}, il est chargé de disperser l'attroupement place Louis XV (actuelle [[Place de la Concorde]]). Les cavaliers chargent la foule, puis se mettent en mouvement vers [[jardin des Tuileries|les Tuileries]]. Sur le chemin et dans les jardins, le régiment est confronté à la population. Dans la soirée, il se replie sur les [[Champs-Élysées]], puis vers le [[Champ de Mars (Paris)|Champ de Mars]].<br />
<br />
Son rôle dans l'[[fuite de Louis XVI et arrestation à Varennes|affaire de Varennes]] reste sujet à controverses.<br />
<br />
Il émigre en quasi-totalité et trouve la rare occasion de s'illustrer pendant le désastre de [[1792]] en sauvant les équipages, embourbés, de l'[[armée des émigrés#Armée des Princes|armée des émigrés]]. En [[1793]], l'unité participe à de nombreux combats dont la [[Bataille d'Aldenhoven (1793)|bataille d'Aldenhoven]] ou il écrase le [[3e bataillon de volontaires de Paris]].<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Armée des émigrés]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* [http://www.insecula.com/oeuvre/photo_ME0000065076.html Charge du prince de Lambesc à la tête du régiment Royal allemand, le 12 juillet 1789], toile de [[Jean-Baptiste Lallemand]]<br />
* [http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues_npi/22_2001/npi_2201/22_bouxw_pl1.htm Uniforme d'un cavalier du Royal-Allemand]<br />
* [http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues_npi/22_2001/npi_2201/22_bouxw_pl2.htm Uniforme du colonel du Royal-Allemand]<br />
<br />
{{Portail|équidés|histoire militaire}}<br />
{{DEFAULTSORT:Royal}}<br />
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]<br />
[[Catégorie:Unité militaire sous l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Armée des émigrés]]<br />
[[Catégorie:Monarchisme français]]<br />
[[Catégorie:Armée contre-révolutionnaire]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paulus_(S%C3%A4nger)&diff=148291280Paulus (Sänger)2012-09-05T22:13:40Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Paulus}}<br />
<br />
{{Infobox Musique (artiste)<br />
|charte = vocal<br />
|NomArtiste =Paulus<br />
|nom de naissance =<br />
|nom alias =<br />
|image = Paulus 01.jpg<br />
|légende =<br />
| date de naissance ={{date|6|février|1845}}<br />[[Bayonne]]<br />
|décès ={{date|1|juin|1908}}<br />[[Saint-Mandé]]<br />
|pays d'origine =[[France]]<br />
|profession =[[chanteur]]<br />
|années actives =[[1864]]-[[1906]]<br />
|genre =[[chanson française]]<br />
|instrument =<br />
|label =<br />
|entourage =<br />
|entourage =<br />
|site web =<br />
}}<br />
<br />
'''Paulus''', de son vrai nom '''Jean-Paul Habans''', est un chanteur français, né à [[Bayonne]] le [[6 février]] [[1845]], mort à [[Saint-Mandé]] le {{1er juin}} [[1908]]. Il est, avec [[Thérésa]] et [[Éloi Ouvrard]] une des premières véritables vedettes du [[café-concert]]. Il est le créateur de ''[[En revenant de la revue]]'', hymne du [[Boulangisme]].<br />
<br />
==Biographie==<br />
[[File:Paulus by Sem.jpg|thumb|left|upright|Affiche (1891) par [[Georges Goursat|Sem]]]]<br />
Paulus grandit à [[Bordeaux]]. Il fait ses débuts dans les [[Café-concert|caf'conc']] de [[Paris]] en [[1864]] et fréquente les [[goguette#L’oubli organisé des goguettes|goguettes]]. Petit à petit, il est programmé dans les salles françaises les plus prestigieuses, notamment à l'[[Eldorado (théâtre)|Eldorado]]. Il est le premier en 1888 à atteindre des cachets très importants (400 francs par représentation en 1888)<ref>C. Brunschwig, L.-J. Calvet, J.-C. Klein, 1981, p.301. ; Serge Dillaz, 1991, p. 47-48</ref>.<br />
<br />
Il crée ''[[En revenant de la revue]]'' en mai [[1886]] à L'[[Eldorado (théâtre)|Eldorado]], chanson à la gloire de l'armée française qui se remet de la défaite. Le soir du [[14 juillet]], dans son tour de chant, alors que Paris ne parle que de la revue de Longchamps, Paulus modifie le couplet :<br />
<br /><br />Moi, je faisais qu'admirer<br />
<br />Tous nos braves petits troupiers<br />
<br />
par<br />
<br /><br />Moi, je faisais qu'admirer<br />
<br />Notr' brav' [[général Boulanger]]<br />
<br />
La salle lui fait un triomphe. La chanson devient une chanson [[boulangiste]] et entre dans la petite histoire de la chanson française. Elle sera notamment enregistrée par Malloire, par [[Perchicot]] et bien plus tard, reprise par [[Bourvil]] (1950) ou [[Guy Béart]] (1982).<br />
<br />
En [[1887]], il fonde le journal ''La Revue des Concerts''.<br />
Il est brièvement le propriétaire d'une salle de spectacle à Paris, le [[Bataclan|Ba-Ta-Clan]] à Paris en [[1892]]<ref>Id., p.300.</ref>. Fermé pour cause de faillite, le [[Bataclan|Ba-Ta-Clan]] redevient, sous la direction de Paulus, un lieu à la mode. Il en confie la direction artistique à son parolier favori, [[Léon Garnier]]. On y voit et entend [[Fragson]], [[Bruant]], [[Paula Brébion]], et l'une des attractions est assurée par [[Buffalo Bill]]. L'aventure dure jusqu'en 1897<ref>[http://www.le-bataclan.com Le Bataclan<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.<br />
À partir de [[1889]], il part en tournée dans les capitales européennes, en [[Russie]] et à [[New York]].<br />
Il fait ses adieux le 19 décembre [[1906]] sur la scène de la [[Théâtre de la Gaîté|Gaîté]]. Le chansonnier [[Octave Pradels]] recueille alors ses souvenirs. Ils seront publiés sous la forme de 33 fascicules illustrés<ref>''La Vie illustrée'', n° 424 du 30 novembre 1906.</ref>, accompagnés de reproductions des personnages cités, et de partitions. Ces souvenirs fourmillent d'anecdotes sur le [[café-concert]], ses contemporains et quelques figures légendaires : [[Emma Valladon|Thérésa]], [[Gustave Nadaud]], [[Céleste Mogador]], [[Virginie Dejazet]], [[Marius Richard]], [[Polin]], [[Harry Fragson]], [[Yvette Guilbert]], [[Félix Mayol]], [[Aristide Bruant]], [[Dranem]] mais aussi la cantatrice [[Hortense Schneider]].<br />
<br />
Selon la revue ''Les chansons de Paris'' (1903)<ref>''Chansons de Paris'', {{n°|2}}, 3 mai 1903, p.10.</ref>, Paulus a créé au cours de ses « 30 années de succès, 2500 créations ».<br />
<br />
Il meurt en [[1908]] et est enterré au [[cimetière Sud de Saint-Mandé]].<br />
<br />
==Quelques chansons==<br />
* ''La chaussée Cligancourt'', paroles d'[[Aristide Bruant]], musique de Paulus, 1881<br />
* ''Derrière l'omnibus'', paroles de [[Jules Jouy]], musique de [[Louis Raynal]] 1883<br />
* ''En revenant de la revue'', paroles de [[Lucien Delormel]] et [[Léon Garnier]], musique de [[Louis-César Desormes]], 1886<br />
* ''Le Père la Victoire'', paroles de [[Lucien Delormel]] et [[Léon Garnier]], musique de [[Louis Ganne]], 1888<br />
<br />
==Sources historiques==<br />
*1908, [[Octave Pradels]], ''Trente ans de café-concert, souvenirs de Paulus (recueillis par Octave Pradels - 300 illustrations. 60 chansons)'', Paris, Société d'édition et de publications 460 p.<br />
*1889, [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302155862 1889, [[André Chadourne]], ''Les cafés-concerts'', E. Dentu éditeur (Paris, Librairie de la société des gens de lettres), 386 p. (sur Gallica, mode image)]<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
* Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet, Jean-Claude Klein, ''Cent ans de chanson française'', coll. Points actuels, Seuil, Paris, 1981 {{ISBN|2-02-00-2915-4}} ({{1re}} éd. reliée)<br />
* Serge Dillaz, ''La chanson sous la {{IIIe}} république (1870-1940)'', Tallandier, 1991 {{ISBN|2-235-02055-0}}<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references /><br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
{{Portail musique}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Paulus (chanteur)}}<br />
[[Catégorie:Chanteur français]]<br />
[[Catégorie:Nom de scène]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1845]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Bayonne]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1908]]<br />
[[Catégorie:Directeur de salle de spectacle]]<br />
[[Catégorie:Gaston Villemer]]<br />
[[Catégorie:Chanteur des années 1870]]<br />
[[Catégorie:Chanteur des années 1880]]<br />
[[Catégorie:Chanteur des années 1890]]<br />
[[Catégorie:Café-concert]]<br />
[[Catégorie:Naissance dans les Basses-Pyrénées]]<br />
<br />
[[ca:Jean Paul Habans]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Nicolas_Auguste_de_La_Baume&diff=156200357Nicolas Auguste de La Baume2011-10-16T20:45:06Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom = Nicolas Auguste de La Baume<br />
| nom autre = Marquis de Monterevel<br />
| image = Nicolas Auguste de La Baume de Montrevel.jpg<br />
| tailleimage(en px) = 250<br />
| legende = Portrait du marquis de Monterevel<br>[[Huile sur toile]] de [[Gillot Saint-Evre]], [[1835]]<br />
| surnom = Maréchal de Montrevel<br />
| datedenaissance = {{date|23|décembre|1645}}<br />
| lieudenaissance = à [[Paris]]<br />
| datededeces = {{date|11|octobre|1716}}<br />
| lieudedeces = à [[Paris]]<br />
| ageaudeces = 73<br />
| paysdorigine = {{France monarchie}}<br />
| allegeance = {{France monarchie}}<br />
| grademilitaire = Mestre de camp<br/>Brigadier de cavalerie (1677)<br>Maréchal de camp (1688)<br>[[Lieutenant général]] (1693)<br />
| arme =<br />
| annéedebutdecarriere =<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit = [[Guerre de Dévolution]]<br>[[Guerre de Hollande]]<br>[[Guerre des Réunions]]<br>[[Guerre de la Ligue d'Augsbourg]]<br>[[Guerre des Camisards]]<br />
| commandement =<br />
| faitsdarmes = <br />
| distinctionsprincipales= [[Maréchal de France]] <br/>Chevalier de l'[[ordre du Saint-Esprit]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =<br />
| famille = [[Maison de La Baume]]<br />[[Fichier:French heraldic crowns - marquis v2.svg|80px]]<br />[[Fichier:Blason famille Labaume-Montrevel.svg|80px]]<br />''D'or, à la bande vivrée d'azur.''<ref name="RIETSTAP">{{Ouvrage | langue = | prénom1 = Johannes Baptist | nom1 = Rietstap | lien auteur1 = Johannes Baptist Rietstap | titre = Armorial général | sous-titre = contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason | numéro d'édition = | éditeur = G.B. van Goor | lieu = | année = 1861 | pages totales = 1171 | passage = | lire en ligne = http://books.google.fr/books?id=TU4EAAAAIAAJ&source=gbs_navlinks_s | consulté le = 16 nov. 2009 }}, [http://www.euraldic.com/blas_aa.html et ses Compléments sur www.euraldic.com]</ref>{{,}}<ref name="heraldique-europeenne">[http://www.heraldique-europeenne.org/Armoriaux/Saint_Esprit/1688.htm#418 www.heraldique-europeenne.org]</ref><br />
}}<br />
<br />
'''Nicolas Auguste de La Baume''', marquis de Monterevel, né à [[Paris]] le {{date|23|décembre|1645}} et mort à [[Paris]] le {{date|11|octobre|1716}}, est un [[militaire]] [[français]] des {{s2|XVII|e|XVIII|e}}. [[Maréchal de France]], il est également connu sous le nom de '''maréchal de Montrevel'''.<br />
<br />
==Biographie==<br />
===Origines et jeunesse===<br />
Fils de Ferdinand de La Baume, comte de Montrevel, [[lieutenant général#Lieutenant général des armées|lieutenant-général des armées du roi]], gouverneur des provinces de Besse et de Bugey, et de Marie Olier-Nointel, il est issu d'une [[Maison de La Baume|maison illustre]], originaire de [[Bresse]].<br />
<br />
Élevé à la Cour avec les enfants d'[[Henri de Lorraine-Harcourt|Henri de Lorraine]], [[comte d'Harcourt]], [[grand écuyer de France]]. Lorsque le Roi arma pour la [[Guerre de Dévolution|Guerre d'Italie]], après l'« [[Affaire de la garde corse|affaire des Corses]] », une compagnie de cavalerie lui est confiée. Une affaire d'honneur qui lui arrive à [[Lyon]], et dont il sort deux fois vainqueur, l'oblige de sortir du royaume. <br />
<br />
===Faits militaires et campagnes===<br />
II y revient en [[1667]], et se distingue aux [[Siège de Douai (1667)|sièges de Douai]], [[Siège de Tournai (1667)|de Tournai]], [[Siège de Lille (1667)|de Lille]] et à celui d'[[Audenarde]] en [[1667]] pendant le [[guerre de Dévolution]]. <br />
L'année suivante, d'un coup de mousquet à la cuisse, en dégageant un convoi que les ennemis avaient enveloppé au Pont-d'Espières. Il est un des premiers qui se jette dans le Rhin, lorsque l'Armée française le passe en 1672. II y reçoit plusieurs blessures, entre autres, un coup de sabre au visage. <br />
<br />
====Guerre de Hollande====<br />
Ses services lui valent d'être placé à la tête du régiment d'Orléans-Cavalerie, qu'il commande avec distinction, pendant les guerres d'[[Allemagne]] sous le [[maréchal de Turenne]], et pendant la [[guerre de Hollande]]. En particulier à [[bataille de Seneffe|Seneffe]], au secours d'Audenarde, au [[Siège de Maastricht (1673)|siège de Maastricht]], et [[Bataille de Turckheim|à Turckheim]]. Il est fait ensuite [[colonel]] du [[régiment Royal-Cavalerie]]. <br />
<br />
Il contribue à chasser les ennemis d'[[Alsace]] et [[Louis XIV]] lui donna la charge de lieutenant du roi en Bresse, [[Bugey]], [[Valromey]] et [[Charolais (Pays)|pays charolais]] sur la démission de son père. Il sert comme [[mestre de camp]] dans les campagnes de [[Flandres]] aux sièges de [[Condé-sur-l'Escaut|Condé]] et d'[[Aire-sur-la-Lys|Aire]]; il est fait brigadier de cavalerie en [[1677]]. II se distingue à [[Bataille de la Peene|Cassel]], et est fait Commissaire-Général de la cavalerie. Il suit le roi aux sièges de [[Gand]] et d'[[Ypres]].<br />
<br />
====Guerre des Réunions====<br />
Il se trouva en [[1684]] au siège de [[Siège de Luxembourg (1684)|Luxembourg]] et sert encore à la [[bataille de Fleurus]] et à la prise de Namur. Il est fait [[maréchal de camp]] en [[1688]] et servit sous les maréchaux [[Louis de Crevant, duc d'Humières|d'Humières]] et de [[François-Henri de Montmorency-Luxembourg|Luxembourg]]. <br />
<br />
====Guerre de la Ligue d'Augsbourg====<br />
Il devint [[lieutenant général]] en [[1693]], et commande, en cette qualité, des corps séparés, et est chargé de garder la frontière tous les hivers pendant cinq années. Nommé gouverneur de Mont-Royal, il fait les campagnes d'Allemagne et de Flandres sous les ordres du [[Grand Dauphin]].<br />
<br />
===Dignités militaires et fin de carrière===<br />
Il est revêtu de la dignité de [[maréchal de France]] le {{date|14|janvier|1703}}. La même année, il part en [[Languedoc]] comme commandant en chef en remplacement du [[Victor-Maurice de Broglie|comte de Broglie]] à la tête des armées de Louis XIV chargées de la répression contre les [[Camisards]]. Il se fera remarquer par des massacres contre la population, la déportation et le « brûlement des Cévennes » (466 villages et hameaux détruits en Cévennes entre octobre et décembre 1703). Ces massacres auront l'effet inverse de celui souhaité. Le {{date|21|avril|1704}}, il est remplacé par le [[Claude Louis Hector de Villars| maréchal de Villars]]<ref>[http://www.museeprotestant.org/Pages/Notices.php?scatid=138&noticeid=738&lev=1&Lget=FR Site internet du Musée virtuel du protestantisme Français]</ref>.<br />
<br />
Il partira ensuite en [[Guyenne]] à la place du marquis de Sourdis jusqu'en [[1716]], date à laquelle il est envoyé en [[Alsace]] puis en [[Franche-Comté]]. Il est nommé chevalier du [[ordre du Saint-Esprit|Saint-Esprit]] lors de la promotion du {{date|2|février|1705}}.<br />
<br />
II meurt à [[Paris]] le {{date|11|octobre|1716}}, à l'âge de soixante-dix ans. Il est inhumé dans l'[[église Saint-Sulpice (Paris)|église Saint-Sulpice]]. Sans enfants de sa première femme, Isabelle de Veyrat-de Paulian, dame de Cuisieux, qu'il avait épousée en 1665, fille de Jean, seigneur de Paulian, et d'Isabelle de Saint-Gilles. Il s'agit du troisième mariage de son épouse qui était déjà veuve d'Augustin de Forbin, Seigneur de Souliers et d'Armand de Crussol, dit le Comte d'Uzès. <br />
<br />
Il a un seul enfant, [[Henri de la Baume]], de sa seconde épouse. <br />
<br />
==Source==<br />
* {{Ouvrage | langue = | prénom1 = | nom1 = | auteurs = Louis de La Roque | titre = Catalogue historique des généraux français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp | sous-titre = | numéro d'édition = | éditeur = A. Desaide | lieu = Paris | année = 1896-1902 | volume = I | pages totales = | passage = | lire en ligne = }}<br />
* [[François-Alexandre de La Chenaye-Aubert]], {{Google Livres|3B4VAAAAQAAJ|Dictionnaire de la noblesse}}, Veuve Duchesne, 1771, p. 102-103<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
* [[Maison de La Baume]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|Royaume de France|FGS}}<br />
{{DEFAULTSORT:La Baume, Nicolas Guillaume}}<br />
<br />
[[Catégorie:Naissance en 1643]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1716]]<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_d%E2%80%99Escoubleau_de_Sourdis&diff=190385844Henri d’Escoubleau de Sourdis2011-10-16T20:43:13Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|histoire de France}}<br />
{{Archevêque catholique<br />
|nom=Henri d'Escoubleau de Sourdis<br />
|titre=[[Archevêque]] de [[Archidiocèse de Bordeaux|Bordeaux]]<br />
|rôle=<br />
|image=Henry de Sourdis archeveque de Bordeaux et marin de Richelieu.jpg<br />
|légende=Portrait vers 1638-1642, avec une représentation en arrière plan de l'un de ses combats navals<br />
|largeur=300px<br />
|naissance=1593<br />
|ordination=<br />
|consécration=<br />
|évêque=[[Évêque]] de [[Diocèse de Maillezais|Maillezais]]<br />[[Archevêque]] de [[Archidiocèse de Bordeaux|Bordeaux]]<br />
|décès= {{date|18|juin|1645}} <br/> à [[Auteuil (Seine)|Auteuil]] ([[France]])<br />
|blason=Escoubleau de Sourdis Archeveque.svg<br />
|devise=<br />
|ch=<br />
}}<br />
'''Henri d'Escoubleau de Sourdis''' ([[1593]] - [[Auteuil (Seine)|Auteuil]], le {{date|18|juin|1645}}), [[archevêque de Bordeaux]] de [[1629]] à sa mort. Il est [[lieutenant général#Lieutenant général des armées|lieutenant général de la marine royale]] sous [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et participe à ce titre aux plus grandes opérations militaires de ce règne.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Fils cadet de [[François d'Escoubleau de Sourdis|François d'Escoubleau, marquis de Sourdis et d'Alluye]], gouverneur de Chartres et premier écuyer de la Grande Écurie, et d'Isabelle Babou de la Bourdaisière, dame d'Alluye, tante de [[Gabrielle d'Estrées]], Henri d'Escoubleau passa son enfance au château de [[Jouy-en-Josas]]. <br />
<br />
Destiné à la carrière ecclésiastique, il hérita en [[1623]] de son oncle le titre d'[[Liste des évêques de Maillezais|évêque de Maillezais]]. Il prit part à la [[guerre de Trente Ans]] puis en 1628 combattit en tant qu'intendant de l'artillerie au [[siège de La Rochelle]]. L'année suivante, il prit la succession de son frère [[François de Sourdis|François]] à l'archevêché de Bordeaux. Cette succession, convenue plusieurs années auparavant, fut confirmée par un décret du [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Cardinal de Richelieu]]. <br />
<br />
Lors de l'[[Affaire des démons de Loudun]], il tente de calmer l'agitation publique en faisant interner les malades et en mettant un terme aux exorcismes, mais il est pris de vitesse par le Cardinal de Richelieu qui, ayant en vue le démantèlement de places huguenotes dans la région, profite de ces événements pour y dépêcher son agent plénipotentiaire, Jean Martin, Baron de Laubardement. <br />
<br />
De Sourdis est reçu [[Liste des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit|commandeur du Saint-Esprit]] le 14 mai 1633, mais l'année suivante, [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], gouverneur de Guyenne, fait voler son chapeau d'un coup de canne lors d'une procession. Interdit de duel, Henri de Sourdis exige en vain l'excommunication de son offenseur, mais obtient son exil pour Plassac.<br />
<br />
Il poursuit néanmoins ses activités militaires et prend part à la libération des [[Île Sainte-Marguerite|îles de Lérins]] en mai 1637. Il parvient à évincer [[Philippe de Longvilliers de Poincy|Philippe de Longvilliers, chevalier de Poincy]], du poste de vice-amiral de France. Nommé lieutenant général en considération de ses qualités de navigateur, Henri d'Escoubleau commande la flotte du Ponant et s'illustre contre les Espagnols par les [[Bataille de Guetaria|victoires de Guétaria]] et de Laredo, mais subit le [[Fontarrabie|désastre de Fontarrabie]] (1638). Il tente d'en rejeter la faute sur l'un de ses officiers, [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|Bernard de La Valette, duc d'Épernon]], qui avait désobéi à son ordre de lancer l'attaque par peur d'un échec<ref>Bernard de La Valette était précisément le fils de [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], ce qui explique bien des choses.</ref>. De Sourdis obtient l'appui de Richelieu dans cette affaire<ref>La nièce du cardinal de Richelieu avait fait un mariage malheureux avec Bernard de La Valette.</ref>, mais est remplacé par [[Jean Armand de Maillé-Brézé]] et affecté à la [[flotte du Levant]]. Sur ce nouveau théâtre d'opérations, il appuie le comte d'Harcourt et l'armée d'Italie lors du siège de Casale (1640), mais l'année suivante, échoue à tenir un [[Bataille de Tarragone (juillet 1641)|blocus complet du port de Tarragone]]. À la suite de nouveaux revers militaires contre les Espagnols, il est accusé de trahison et perd la faveur de Richelieu, malgré les protestations de ses officiers. Il est exilé en Provence, puis finalement obtient l'autorisation de Louis XIII de regagner son diocèse de Bordeaux. Il sera cependant démis de ses fonctions d'archevêque par le pape parce qu'il a porté les armes. Il meurt en [[1645]] à [[Auteuil]].<br />
<br />
== Notes ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Sources et bibliographie ==<br />
* [[Eugène Sue]] - « ''Correspondance de Henri d'Escoubleau de Sourdis : augmentée des ordres, instructions, et lettres de Louis XIII et du Cardinal de Richelieu a M. de Sourdis concernant les opérations des flottes françaises de 1636 à 1642, et accompagnée d'un texte historique, de notes, et d'une introduction sur l'état de la Marine en France sous le ministère du Cardinal de Richelieu'' » (1839), impr. de Crapelet, Paris. Ouvrages ({{Google Livres|e3EqAAAAMAAJ|Tome I}} & {{Google Livres|VnIqAAAAMAAJ|Tome II}})<br />
* [[Michel Vergé-Franceschi]] (sous la direction de), ''Dictionnaire d'Histoire maritime'', éditions Robert Laffont, collection Bouquins, [[2002]]<br />
* {{ouvrage |langue= |prénom1= Jean |nom1= Meyer |lien auteur1= |prénom2= Martine |nom2= Acerra |titre= Histoire de la marine française |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Ouest-France |lien éditeur= |lieu= Rennes |jour= |mois= |année= 1994. |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}<br />
* [[Étienne Taillemite]] et M. Dupont, ''Les Guerres navales françaises du Moyen Âge à la guerre du Golfe'', collection Kronos, [[1996]]<br />
* {{ouvrage |langue= |prénom1= Étienne |nom1= Taillemite |lien auteur1= |titre= Dictionnaire des marins français |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Tallandier |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année= 2002. |volume= |tome= |nouvelle édition= nouvelle édition revue et augmentée |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}<br />
* Jean-Christian Petitfils, ''Louis XIII'', éditions Perrin, [[2008]]<br />
* {{Ouvrage| langue= | nom1=Le Moing| prénom1=Guy| lien auteur1= | titre=Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire| sous-titre= | numéro d'édition=| nouvelle édition= | éditeur=Marines Editions| lien éditeur=| lieu=| collection=| numéro dans collection=| série= | jour=| mois=| année=2011.| volume=| tome=| pages totales=| isbn= | lire en ligne=| consulté le=| commentaire= | passage=| extrait= }}<br />
<br />
== Liens internes ==<br />
* [[Famille d'Escoubleau de Sourdis]]<br />
* [[Histoire de la marine française#La guerre victorieuse contre l'Espagne (1635-1659)|Histoire de la marine française]]<br />
<br />
{{Portail|Vatican|catholicisme|maritime}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sourdis, Henri de}}<br />
[[Catégorie:Naissance en 1593]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1645]]<br />
[[Catégorie:Maison d'Escoubleau de Sourdis|Henri]]<br />
[[Catégorie:Personnalité du XVIIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Noble français]]<br />
[[Catégorie:Amiral français]]<br />
[[Catégorie:Évêque de Maillezais]]<br />
[[Catégorie:Archevêque de Bordeaux]]<br />
[[Catégorie:Militaire de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Siège de La Rochelle (1627-1628)]]<br />
<br />
[[en:Henri de Sourdis]]<br />
[[es:Henri d'Escoubleau de Sourdis]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Victor-Maurice,_comte_de_Broglie&diff=156364787Victor-Maurice, comte de Broglie2011-10-16T20:32:41Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Victor de Broglie}}<br />
{{Voir famille|Maison de Broglie}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
|nom =Victor-Maurice de Broglie<br />
|nom autre =Comte de Broglie<br />
|image =Victor-Maurice de Broglie.jpg<br />
|tailleimage(en px) =250px<br />
|legende =<br />
|surnom =<br />
|datedenaissance ={{date|12|mars|1647}}<br />
|lieudenaissance =à [[Turin]]<br>[[Fichier:Savoie flag.svg|border|20px|]]&nbsp;[[États de Savoie]]<br />
|datemortaucombat =<br />
|lieumortaucombat =<br />
|datededeces ={{date|4|aout|1727}}<br />
|lieudedeces =à [[Buhy]]<br />
|ageaudeces =80<br />
| paysdorigine ={{Piémont}}<br />
| allegeance ={{France monarchie}}<br />
| grademilitaire =[[Maréchal de France]]<br />
| arme =[[Cavalerie]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1666]]<br />
| annéefindecarriere =[[1727]]<br />
| conflit =[[Guerre de Hollande]]<br>[[Guerre de la Ligue d'Augsbourg]]<br>[[Guerre de succession d'Espagne]]<br />
| commandement =<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctions =<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =Commandant militaire de la province de [[Languedoc]]<br />
| famille =[[Maison de Broglie]]<br>[[Fichier:Blason famille Broglie.svg|70px|center]]<br />
| signature =<br />
}}<br />
'''Victor-Maurice, comte de Broglie''', né le {{date|12|mars|1647}} à [[Turin]], mort le {{date|4|aout|1727}} à [[Buhy]], est un [[militaire]] [[France|français]], [[maréchal de France]].<br />
<br />
== Biographie ==<br />
=== Origines et famille ===<br />
Né dans la [[Maison de Broglie]], une famille [[noblesse|noble]] d’origine [[piémont]]aise, fils de [[Francesco-Maria di Broglia|François-Marie]] (1611-1656) et d’Angélique de Vassal, comtesse de Favria, il hérite, à la mort de son père, des comtés de Revel et de Broglie, du marquisat de Senonches et reçoit le gouvernement de [[La Bassée]], près de Lille.<br />
<br />
=== Carrière militaire ===<br />
Officier de cavalerie à dix-neuf ans, il sert durant la [[guerre de Hollande]] sous les ordres de [[Louis II de Bourbon-Condé|Condé]] et [[Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne|Turenne]] et participe aux sièges de [[Charleroi]], [[Tournai]], [[Lille]], [[Siège de Maastricht (1673)|Maastricht]].<br />
<br />
Il se distingue particulièrement, à la tête de ses chevau-légers, à [[Condé-sur-l'Escaut|Condé]], [[Bataille de Seneffe|Seneffe]] et Maastricht, où un cheval est tué sous lui.<br />
<br />
Le {{date|25|février|1677}}, il est nommé maréchal de camp et le {{date|1er|août|1688}}, [[lieutenant général#Lieutenant général des armées|lieutenant général des armées du Roi]].<br />
<br />
En {{date||décembre|1688}}, il est nommé commandant militaire de la province de [[Languedoc]]. De juillet 1702 à février 1703, il commande les troupes engagées dans la [[Camisard|Guerre des Camisards]] mais Louis XIV croyant d’abord à une révolte sans gravité, il eut beaucoup de peine à obtenir des secours insuffisants. Lorsque les événements se précipitèrent, la cour, au lieu d’envoyer des troupes à Broglie, le remplaça par le [[Nicolas Auguste de La Baume|maréchal de Montrevel]] ({{date|12|mars|1703}}).<br />
<br />
Après avoir été lieutenant général pendant trente-six ans, il est fait [[maréchal de France]] par [[Louis XV]] le {{date|2|février|1724}}.<br />
<br />
== Mariage et descendance ==<br />
Il épouse, le {{date|29|aout|1666}}, Marie de Lamoignon (1645-1733), fille de [[Guillaume Ier de Lamoignon|Guillaume I{{er}} de Lamoignon]], premier président du Parlement de Paris, et sœur de [[Nicolas de Lamoignon de Baville|Nicolas de Lamoignon]], intendant du Languedoc de 1685 à 1718.<br />
<br />
Ils auront huit enfants :<br />
<br />
* Joseph-Hyacinthe (1667-1693), tué au siège de Charleroi ;<br />
* Charles-Guillaume, marquis de Broglie (1669-1751), lieutenant général en 1718 ;<br />
* Achille-Joseph (1670?-1758) ;<br />
* [[François-Marie de Broglie]] (1671-1745), maréchal de France, duc de Broglie ;<br />
* Achille Le Chevalier de Broglie (1672-1750), seigneur du Helloy ;<br />
* Charles-Maurice (1682-1766), abbé de Cernay ;<br />
* Victor (1689-1719) ;<br />
* Marie-Madeleine morte en 1699.<br />
<br />
== Source ==<br />
[http://www.camisards.net/Bio-Broglie.htm Biographie]<br />
<br />
{{Début dynastie|nom=Victor-Maurice de Broglie<br />[[Fichier:French heraldic crowns - marquis v2.svg|50px]]<br />[[Fichier:Blason famille Broglie.svg|50px]]}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=#ffffff|couleur3=#ffffff<br />
| avant = [[Francesco-Maria di Broglia]]<br />
| après =[[Charles-Guillaume de Broglie]]<br />
| nom =[[Comte]] de [[Revel]],<br />[[Comte]] de [[Broglie]],<br />[[Marquis]] de [[Brezolles]] et de [[Senonches]]<br />
|période=<small>1656-1727</small><br />
}}<br />
{{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=#ffffff|couleur3=#ffffff<br />
| avant = ''Achat''<br />
| après =[[François-Marie de Broglie]]<br />
| nom =[[Comte]] de [[Buhy]]<br />
|période=<br />
}}<br />
{{Fin dynastie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Broglie, Victor-Maurice, comte de}}<br />
{{Portail|histoire militaire|Royaume de France|FGS}}<br />
<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]<br />
[[Catégorie:Famille de Broglie|Victor-Maurice de Broglie]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1647]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1727]]<br />
<br />
[[en:Victor-Maurice, comte de Broglie]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jacques_Philippe_de_Choiseul-Stainville&diff=150514710Jacques Philippe de Choiseul-Stainville2011-10-16T20:23:12Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Voir famille|Maison de Choiseul}}<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom =Jacques Philippe de Choiseul<br />
| nom autre =[[Duc de Choiseul]]<br />[[duc de Choiseul#Duché de Stainville, dit de Choiseul|Duc de Stainville]]<br />
| image =Jacques Philippe de Choiseul-Stainville.jpg<br />
| tailleimage(en px) =250<br />
| legende =Portait du maréchal de Choiseul-Stainville<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{date|6|septembre|1727}}<br />
| lieudenaissance =[[Lunéville]]<br />
| datededeces ={{date|2|juin|1789}}<br />
| lieudedeces =[[Strasbourg]]<br />
| ageaudeces =61<br />
| paysdorigine ={{France monarchie}}<br />
| allégeance ={{Saint Empire}}<br />{{France monarchie}} <br />
| grademilitaire =[[Maréchal de France]]<br />
| arme =<br />
| annéedebutdecarriere =<br />
| annéefindecarriere =<br />
| conflit =[[Guerre de Sept Ans]]<br />
| commandement =<br />
| faitsdarmes =<br />
| distinctionsprincipales=[[Chevalier des Ordres du Roi]]<br />
| hommage =<br />
| autresfonctions =[[Gouvernement général]] de la [[Lorraine]], puis de l'[[Alsace]]<br />
| famille =[[Maison de Choiseul]]<br />
}}<br />
'''Jacques Philippe de Choiseul''' (° {{date|6|septembre|1727}} - [[Lunéville]] † {{date|2|juin|1789}} - [[Strasbourg]]), [[comte]], puis ([[1786]]) [[duc de Choiseul#Duché de Stainville, dit de Choiseul|duc de Choiseul-Stainville]], baron de [[Dommanges]], est un [[militaire]] [[France|français]] du {{s|XVIII|e}}. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
=== Origines et famille ===<br />
Jacques Phillipe de Choiseul descend de la [[Maison de Choiseul]], une famille noble originaire de [[Choiseul (Haute-Marne)|Choiseul]] en [[Haute-Marne]]. Cette illustre famille a fourni un nombre important de serviteurs au [[royaume de France]], cinq [[Maréchal de France|maréchaux]], un [[cardinal (religion)|cardinal]], deux [[évêque]]s, et plusieurs [[homme d'État|hommes d’État]]. Son origine remonte au {{s|XII|e}}.<br />
<br />
Fils puîné de François-Joseph de Choiseul ([[1696]] † [[1769]]), 2{{e}} du nom, [[marquis]] de [[Stainville]], [[baron (noblesse)|baron de]] [[Beaupré]], [[conseiller d'État]] et grand [[chambellan]] de l'Empereur, etc... , et Françoise-Louise de [[Bassompierre]] ( † [[1758]]), Jacques Philippe naît le {{date|6|septembre|1727}} à [[Lunéville]]. Il était le frère cadet de [[Étienne François de Choiseul]].<br />
<br />
=== Carrière militaire ===<br />
Il sert dès sa jeunesse dans les troupes de l'[[impératrice Marie-Thérèse]], [[Roi de Hongrie|reine de Hongrie]] et [[Roi de Bohême|de Bohême]], et, après avoir été [[capitaine]] de [[dragon (militaire)|dragons]], il est [[commandeur]] de l'[[ordre de Saint-Étienne, pape et martyr|Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr]] [[Grand-duché de Toscane|de Toscane]], [[chambellan]] de l'[[François Ier du Saint-Empire|empereur François {{Ier}}]], [[colonel]] d'un régiment de [[chevau-légers]], général-major et lieutenant-[[feld-maréchal]] en [[1759]].<br />
<br />
L'année suivante, ayant remis ses titres, il entre au service de France, est nommé [[lieutenant général#Lieutenant général des armées|lieutenant général des armées du roi]], et placé sous le commandement du [[maréchal de Broglie]]. Il continue d'être employé en [[Allemagne]] jusqu'à la fin de la [[guerre de Sept Ans]], et remplit successivement les fonctions d'inspecteur commandant du régiment des [[grenadier (militaire)|grenadiers]] de France et d'inspecteur général de l'infanterie.<br />
<br />
Il obtient en [[1770]] le gouvernement général de la [[Lorraine]], et est créé [[maréchal de France]] le {{date|13|juin|1783}}, et fait en [[1788]] gouverneur général de l'[[Alsace]]. Il avait été reçu [[chevalier des Ordres du roi]] le {{date|2|février|1786}} et créé [[duc de Choiseul#Duché de Stainville, dit de Choiseul|duc « à brevet » de Stainville]] la même année.<br />
<br />
Il meurt à [[Strasbourg]], le {{date|2|juin|1789}}, l'âge de soixante-et-un ans.<br />
<br />
== Mariage et descendance ==<br />
Il épouse, le {{date|3|avril|1761}} à [[Paris]], Thomasse-Thérèse de Clermont d'Amboise ([[1746]] † [[1789]]), fille de Georges-Jacques de Clermont d'Amboise ([[1726]] † [[1746]]), [[marquis]] [[Château de Reynel|de Reynel]], [[colonel]] [[Régiment de Bretagne|de Bretagne-Infanterie]], et de Marie-Henriette Racine du Jonquoy. Ensemble, ils eurent :<br />
# ''Marie Stéphanie'' ([[10 novembre]] [[1763]] - [[Stainville]] † [[6 avril]] [[1833]] - [[Paris]]), mariée le [[6 octobre]] [[1778]] à [[Amboise]], avec [[Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul]] ([[1760]] † [[1838]]), [[duc de Choiseul#Duché de Stainville, dit de Choiseul|duc de Choiseul-Stainville]], dont :<br />
## ''Jacqueline Béatrix Gabrielle Stéphanie'' ([[24 février]] [[1782]] - [[Paris]] † [[13 mars]] [[1861]] - [[Paris]]), dame du palais (1810-1814) de l'[[impératrice Marie-Louise]], et {{Citation|[[dame pour accompagner]]}} (1831-1848) la reine [[Marie-Amélie de Bourbon]], mariée le [[11 juillet]] [[1804]] à [[Besançon]], avec [[Philippe-Gabriel de Marmier|Philippe-Gabriel, duc de Marmier]] ([[1783]] † [[1845]]), dont postérité ;<br />
# ''[[Marie Thérèse de Choiseul|Marie Thérèse]]'' ([[1767]] † exécutée le {{date|9|thermidor|an II}} ([[27 juillet]] [[1794]])), mariée en [[1782]] avec le prince [[Joseph de Monaco]] [[Joseph Grimaldi]] ([[1767]]-[[1816]]), dont :<br />
## Honorine ([[22 avril]] [[1784]] † [[8 mai]] [[1879]]), mariée, en [[1803]] avec René de [[Famille de La Tour du Pin|La Tour du Pin]] ([[1779]]-[[1832]]), [[marquis]] de [[La Charce]], dont postérité ;<br />
## Athénaïs ([[1786]] † [[11 septembre]] [[1860]] - Château de [[Fontaine-Française]]), mariée en [[1814]] à Louis [[Le Tellier]] ([[1783]] † [[1844]]), [[marquis]] [[Gilles de Courtenvaux de Souvré|de Souvré]] et [[marquis de Louvois|de Louvois]], [[Liste des comtes de Tonnerre|comte de Tonnerre]]<br />
## Delphine (née le [[22 juillet]] [[1788]], morte jeune).<br />
<br />
== [[Armoiries]] ==<br />
<br />
{| border=1 cellspacing=5 width="100%"<br />
|- valign=top align=center<br />
| width="206" | '''Figure'''<br />
| '''Blasonnement'''<br />
<br />
|- valign=top<br />
|align=center | [[Fichier:French heraldic crowns - duc v2.svg|100px]]<br />[[Fichier:Blason ville & fam fr Choiseul (Haute-Marne).svg|100px]]<br />
| '''Armes du duc de Stainville, selon le [[père Anselme]]'''<br />
<br />
''D'azur à la croix billetée d'or.''<ref name="ArmorialSaintEsprit">{{ouvrage<br />
|langue=<br />
|prénom1=Michel<br />
|nom1=Popoff<br />
|lien auteur1=Michel Popoff<br />
|prénom2=préface d'Hervé <br />
|nom2=Pinoteau<br />
|lien auteur2=Hervé Pinoteau<br />
|titre=[[Armorial]] de l'[[Ordre du Saint-Esprit]]<br />
|sous-titre=d'après l'œuvre du [[père Anselme]] et ses continuateurs<br />
|numéro d'édition=<br />
|éditeur=Le Léopard d'or<br />
|lien éditeur=<br />
|lieu=[[Paris]]<br />
|jour=<br />
|mois=<br />
|année=[[1996]]<br />
|volume=<br />
|tome=<br />
|pages totales=204<br />
|passage=<br />
|isbn=2-86377-140-X<br />
|lire en ligne=<br />
|consulté le=<br />
}}</ref><br />
<br />
|- valign=top<br />
|align=center | [[Image:Blason fam fr Choiseul-Stainville 2.svg|100px]]<br />
<br />
[[Image:Blason fam fr Choiseul-Stainville 1.svg|100px]]<br />
| '''On trouve aussi, pour Choiseul-Stainville'''<br />
<br />
''D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2 (de Choiseul), sur le tout un écusson d'or, à la croix ancrée de gueules ([[Stainville]]). Supports: deux lions.''<ref name="RIETSTAP"/><br />
<br />
ou<br />
<br />
''Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2 (de Choiseul) ; aux 2 et 3, d'or, à la croix ancrée de gueules (de [[Stainville]]). Supports: deux lions.''<ref name="RIETSTAP">{{ouvrage |langue= |prénom1=Johannes Baptist |nom1=Rietstap |lien auteur1=Johannes Baptist Rietstap |titre=Armorial général |sous-titre=contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason |numéro d'édition= |éditeur=G.B. van Goor |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année=[[1861]] |volume= |tome= |pages totales=1171 |passage= |isbn= |lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=TU4EAAAAIAAJ&source=gbs_navlinks_s |consulté le=16 nov. 2009 }}, [http://www.euraldic.com/blas_aa.html et ses Compléments sur www.euraldic.com]</ref><br />
|}<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* {{ouvrage |langue= |prénom1=Charles |nom1=Gavard |lien auteur1= |titre=Galeries historiques du Palais de Versailles<br />
|sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur=Imprimerie royale |lien éditeur=Imprimerie nationale |lieu= |jour= |mois= |année=[[1842]] |volume=7 |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=9ZliiOO3kAkC&pg=PA493&dq=Jacques+Philippe+de+Choiseul-Stainville&hl=fr&ei=fkM8TM_sH43LONDxjNAP&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFcQ6AEwCQ#v=onepage&q&f=true |consulté le= }} ;<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jacques+Philippe+de+Choiseul-Stainville&t=PN ''Jacques-Philippe de Choiseul '' sur roglo.eu] ;<br />
<br />
{{Portail|Histoire militaire|XVIIIe siècle}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Choiseul-Stainville, Jacques Philippe de}}<br />
<br />
[[Catégorie:Maison de Choiseul|Jacques Philippe]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1727]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Lunéville]]<br />
[[Catégorie:Duc français]]<br />
[[Catégorie:Maréchal de France]]<br />
[[Catégorie:Ordre du Saint-Esprit]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1789]]<br />
<br />
[[it:Jacques-Philippe de Choiseul]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Source-Seine&diff=132233999Source-Seine2010-01-01T19:04:40Z<p>Phe-bot: Corrections de liens ancrés</p>
<hr />
<div>{{Infobox Communes de France<br />
| nomcommune = Source-Seine<br />
| image = Source Seine vu du ciel.jpg<br />
| image-desc = <br />
| armoiries = Blason_Source_Seine.jpg<br />
| armoiries-desc = <br />
| armoiries-taille = <br />
| logo = <br />
| logo-desc = <br />
| logo-taille = <br />
| région = [[Bourgogne]]<br />
| département = [[Côte-d'Or]]<br />
| arrondissement = [[Arrondissement de Montbard| Montbard]]<br />
| canton = [[Canton de Venarey-les-Laumes|Venarey-les-Laumes]]<br />
| insee = 21084<br />
| cp = 21690<br />
| maire = Jean-Louis Bornier<br />
| mandat = [[2009]]-[[2014]]<br />
| intercomm = [[Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine]]<br />
| longitude = 4.696655<br />
| latitude = 47.500735<br />
| alt mini = 354<br />
| alt maxi = 523<br />
| km² = 16.41<br />
| sans = 52<br />
| date-sans = 2009<br />
| aire-urbaine = <!-- facultatif --><br />
| nomhab = Sequanien et Sequanienne<br />
| siteweb = <br />
| géoloc-département = <!-- facultatif --><br />
}}<br />
<br />
'''Source-Seine''' ou '''Source Seine''' (cf. § Typographie) est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[canton de Venarey-les-Laumes]], [[arrondissement de Montbard]], [[départements français|département]] de la [[Côte-d'Or]] et la [[régions françaises|région]] [[Bourgogne]]. La [[Seine]] prend sa source sur le territoire de la commune.<br />
<br />
== Histoire ==<br />
Cette commune est née le {{date|1|janvier|2009}} de la fusion entre les communes de [[Saint-Germain-Source-Seine]] et [[Blessey]]<ref name="arrete">[http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/onlinemedia/Upload/019RAA_30102008.pdf ARRÊTÉ PRÉFECTORAL {{Numéro}}441 du 30 septembre 2008 - Fusion des communes de BLESSEY et de SAINT-GERMAIN-SOURCESEINE]{{pdf}} dans Recueil des actes administratif sur le site de la [[Région Bourgogne]]</ref><br />
<br />
===Typographie===<br />
Contrairement à la règle concernant les [[traits d'union#Noms des entités politiques et administratives|noms des entités politiques et administratives]], le [[Journal officiel de la République française|journal officiel]] écrit ''« Source Seine »''<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=IOCB0901654A|texte=Journal officiel de la République française n°0028 du 3 février 2009, page 1946, texte n°6}}</ref> (sans trait d'union) puis ''« Source-Seine »''<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20090514&numTexte=12&pageDebut=08059&pageFin=08060 JO du 14 mai 2009]</ref>, tandis que le [[code officiel géographique]] adopte la graphie habituelle<ref>[http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=21&codecom=084 Source-Seine] sur le [[code officiel géographique|COG]]</ref>.<br />
<br />
== Géographie ==<br />
La commune est composée de deux hameaux : Saint-Germain, anciennement [[Saint-Germain-Source-Seine]], et [[Blessey]].<br />
<br />
La Seine prend sa source sur le territoire communal de Source Seine à 446 mètres d'altitude (référence IGN). Le domaine entourant le site des sources de la Seine appartient à la ville de [[Paris]].<br />
<br />
== Administration ==<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}<br />
{{Élu actuel|Début=[[2009]] |Identité=Jean-Louis Bornier<ref>Délibération du conseil municipal de Source Seine du 3 janvier 2009.</ref>|Parti=SE|Qualité=Éducateur}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
== Démographie ==<br />
La commune compte 52 <ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020608999&dateTexte=&categorieLien=id ARRÊTÉ du 5 mai 2009 constatant les nouveaux chiffres de population de certaines communes suite à des modifications de limites territoriales]</ref> habitants rencensés en 2009.<br />
<br />
== Lieux et monuments ==<br />
=== Sources de la Seine ===<br />
[[Image:Source_Seine.jpg|thumb|left|300px|Les sources de la Seine]]<br />
L’une des sources de la [[Seine]] est située dans le [[nymphée]] conçu au {{s-|XIX|e}} par les architectes [[Gabriel Davioud]], [[Victor Baltard]] et Combaz. À l'intérieur du nymphée, la statue représentant la [[Nymphe (mythologie)|nymphe]] de la Seine, est une copie de l'œuvre du sculpteur bourguignon [[François Jouffroy]].<br />
<br />
La ville de [[Paris]] est propriétaire du domaine entourant les sources de la Seine depuis [[1864]]<ref>[http://www.source-seine.fr/ Site des Sources de la Seine]</ref>. Le site contient notamment les vestiges du sanctuaire gallo-romain dédié à la déesse [[Sequana (mythologie)|Sequana]] (d'où le nom de [[Seine]]). Des milliers d'objets ont été découverts sur ce site archéologique. Les plus connus d'entre eux sont sûrement les deux statues en bronze découvertes par [[Henri Corot]] en [[1933]] dans une cache située à l'est du sanctuaire. Il s'agit de la déesse Sequana et du faune, désignés par l'archéologue comme le trésor de la Seine. Le vase de Rufus contenant de nombreux ex-voto et des pièces de monnaie, est désigné par Henri Baudot comme le trésor du sanctuaire. Tout ce mobilier, stèles, sculptures, ainsi que la collection de plus de 300 [[ex-voto]] en bois découverts par [[Roland Martin]] et [[Simone Deyts]] entre [[1963]] et [[1967]], sont aujourd'hui visibles au musée archéologique de [[Dijon]].<br />
<br />
La découverte dans le sanctuaire d'un ''[[fanum]]'' de tradition celtique par Gabriel Grémaud et Roland Martin, atteste de façon irréfutable la présence importante de courants celtiques dans la région à la période gallo-romaine. Les différentes campagnes de fouille ont permis de retrouver la source sacrée canalisée et deux bassins destinés aux ablutions des pèlerins qui se rendaient au sanctuaire pour y déposer leurs ex-voto.<br />
<br />
=== Autres lieux et monuments ===<br />
[[Image:Egilse Notre Dame de St-Germain-Blessey.jpg|thumb|right|300px|Église Notre-Dame de Saint-Germain-Blessey]]<br />
* Église romane [[Notre-Dame]] : chœur du {{s-|XII|e}} à meurtrières, nef du {{s-|XVIII|e}}, et clocher porche moderne. Inscription gallo-romaine sur une pierre (réemploi en provenance du sanctuaire gallo-romain des sources de la Seine).<br />
* Chapelle [[Sainte-Anne]] de Blessey<br />
* Trois statues en bois polychromes . <br />
* Sarcophages {{s-|VIII|e}}, de pierre en réemploi, dans les murs du cimetière.<br />
* Cimetière avec sculpture scellée dans le mur à l'entrée (tête de Christ du {{s-|XII|e}}) croix du {{s-|XVII|e}} dans l'enclos.<br />
* Calvaires du {{s-|XVIII|e}} au carrefour, l'un avec le Tilleul de la liberté, et l'autre devant la maison de l'Évêché<br />
* Tilleuls datant du {{s-|XVIII|e}} dont un planté à la Révolution comme « arbre de la Liberté ».<br />
* Deux monuments aux morts du {{s-|XX|e}} à Saint-Germain et à Blessey.<br />
* Lavoir de [[Blessey]].<br />
<br />
== Jumelage ==<br />
{{jumelage|Verghereto|Italie|année=2002}} <br />
<br />
La commune de [[Saint-Germain-Source-Seine]] a signé en [[2001]] une Charte d'Amitié et en [[2002]] un Acte de Jumelage avec la commune de [[Verghereto]] ([[Italie]]). Cette commune possède sur son territoire la source du [[Tibre]], fleuve traversant [[Rome]] capitale de l'[[Italie]].<br />
<br />
C'est donc un jumelage entre les communes possédant sur leur territoire les sources d'un fleuve traversant une capitale d'Europe.<br />
La commune de Source Seine devient jumelée avec [[Verghereto]] à la suite de la fusion communale.<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
* Agriculture céréalière.<br />
* Élevage bovin et ovin.<br />
* Artisanat d'art.<br />
* Tourisme.<br />
<br />
== Personnalités liées à la commune ==<br />
{{...}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Communes de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
=== Notes et références ===<br />
<references /><br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
{{commonscat|Source Seine}}<br />
* [http://www.source-seine.fr Site des sources de la Seine et du village de Source Seine]<br />
* [http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=21&codecom=084&codecan=36 Source Seine sur le site de l'INSEE (Code officiel géographique)]<br />
<br />
{{Portail|Côte-d'Or|communes de France}}<br />
<br />
[[Catégorie:Commune de la Côte-d'Or]]<br />
<br />
[[ceb:Source-Seine]]<br />
[[en:Source-Seine]]<br />
[[it:Source-Seine]]<br />
[[lb:Source-Seine]]<br />
[[uk:Сурс-Сен]]<br />
[[vo:Source-Seine]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_Z_5100&diff=142011653SNCF Z 51002009-05-10T15:43:38Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|train}}<br />
<br />
{{Automotrice électrique|<br />
Série=Z 5100|<br />
Entreprise=[[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Constructeur=[[Carel et Fouché]]-[[Compagnie de matériel de traction électrique|MTE]]|<br />
Numérotation=Z 5101-5182|<br />
Année=[[1953 dans les chemins de fer|1953]]-[[1958 dans les chemins de fer|1958]]|<br />
Effectif=radiées entre [[1987 dans les chemins de fer|1987]] et [[1998 dans les chemins de fer|1998]]|<br />
Vitesse=120 km/h|<br />
Longueur= 45,700 m (2 caisses)<br />68,500 m (3 caisses)<br />91,300 m (4 caisses)|<br />
Composition=2 caisses (M+R) <br />3 caisses (M+2R)<br />4 caisses (M+3R) : <br /> au Sud-Ouest : 5119-134 <br /> au Sud-Est : 5118,121-126,136,137,143-145|<br />
Motorisation=4 moteurs SW 8304<br />autoventilés 750 V|<br />
Puissance=880 kW|<br />
Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]|<br />
Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]|<br />
Places assises=1{{ère}} : 58 (40 assises)<br />2{{e}} : 207 (122 assises) (2 c.)<br />2{{e}} : 350 (210 assises) (3 c.)<br />2{{e}} : 493 (298 assises) (4 c.)|<br />
Essieux=B'oB'o|<br />
Masse=94 t (2 caisses)<br />128 t (3 caisses)<br />158 t (4 caisses)}}<br />
<br />
Les '''Z 5100''' sont des [[Rame automotrice|automotrices]] en acier inoxydable construites de [[1953 dans les chemins de fer|1953]] à [[1958 dans les chemins de fer|1958]]. Premier matériel moderne d'après-guerre, elles ont assuré des dessertes omnibus jusqu'en 1996, en particulier en banlieue sud de Paris.<br />
<br />
== Description ==<br />
[[Fichier:Z 5120 sur viaduc de Brunoy.JPG|thumb|Une Z 5100 à 12 voitures sur le viaduc de Brunoy. La Z 5120 de queue n'est pas encore passée en GRG]]<br />
[[Fichier:Z 5115 à Montereau, fin 1980.jpg|thumb|Z 5115 en UM à Montereau en janvier 1981. Cette automotrice a déjà passé sa GRG. À noter la présence des feux rouges normalisés mis en place lors de cette révision]]<br />
Ce matériel a été étudié pendant les années noires sur la base des [[Z 3700]] pour équiper toute la banlieue de Paris (la banlieue Nord devait être électrifiée en 1500 V)<br />
<br />
Les études ont abouti à un matériel sensiblement différent. Pas d'articulation (réputée difficile pour l'entretien), emmarchement devant tenir compte des quais bas, hauts ou semi-hauts. Pas d'adhérence totale, considérée comme superflue. <br />
<br />
Les circonstances n'ont pas permis à ce matériel d'être prêt pour la mise en service du 1500 V sur la banlieue Sud-Est. Un jeu de [[BB 1-80]] adaptées à des rames {{Citation|métro}} PLM formant 18 éléments de 4 caisses couplables en période de pointe a fait l'intérim jusqu'au printemps 1954.<br />
<br />
Ce matériel a aussi circulé sur :<br />
* la banlieue Sud-Ouest de Paris (Gares du Quai d'Orsay et d'Austerlitz) pour les dessertes de 4{{e}} zone (Étampes et Dourdan) en remplacement de [[Z 4100]] de 1957 à 1967 ;<br />
* la banlieue Ouest de Paris (gare Montparnasse) en remplacement des rames à [[Voiture à étages État|deux étages État]] à partir de 1957.<br />
<br />
Les caisses sont construites en acier inoxydable (procédés Budd).<br /><br />
Comme pour leurs aînées les [[Z 3700]], il n'y a malheureusement pas de freinage électrique.<br /><br />
<br />
La composition M + R utilisée de 1954 à 1967 autorisait des performances de démarrage élevées. À partir de 1957, il sera progressivement rajouté une remorque à chaque élément (M + R + R). <br />
Pour le renforcement de la desserte d'Étampes et Dourdan en 1963, 16 d'entre eux recevront encore une remorque de renfort (M + R + R + R). Les performances passablement dégradées étaient encore suffisantes pour des trajets directs (Austerlitz-Juvisy-Brétigny).<br />
<br />
En 1967, le parc Sud-Ouest a cédé la place aux [[Z 5300]]. Les éléments, ramenés à M+2R ont a été répartis entre Montparnasse et le Sud-Est, permettant de compléter les compositions M+R restantes. Sur le Sud-Est où circulaient des compositions jusqu'à 12 caisses, entre 3 et 5 éléments ont pris épisodiquement et à tour de rôle la composition M+3R pour utiliser 5 remorques de 1963 libérées lors du transfert.<br />
<br />
1974 a été le début d'une grande révision générale (GRG) ou les Z 5100 ont été modernisées. Il a été installé dans ces automotrices un convertisseur statique à [[thyristor]]s pour l’amélioration de l’éclairage voyageurs et la charge des batteries. Les peintures ont été refaites et les banquettes passées du gris à l’orange.<br />
Lors de cette révision, il a été monté aussi à titre d’essais des semelles de freins composites sur les Z 5101, 5121, et 5176. Ces essais ne donnant pas satisfaction, ils n’ont pas été généralisé à toute la série.<br />
Des feux rouges répondant aux normes ont été montés à l’avant et à l’arrière des rames.<br />
La voiture pilote (ZRx 15167) de la Z 5167 a été équipée d'une suspension pneumatique vers 1978. Il s'agissait d'essais pour la mise au point des ressorts pneumatiques qui sont aujourd’hui utilisés sur les matériels neufs.<br />
<br />
À partir de 1982, les Z-5100 ont commencé à remplacer les [[Z 4100]] en province, avec affectation unique à Tours-St-Pierre (jusqu'à 24 éléments). À noter des détachements sur Toulouse pour les navettes avec le triage de St-Jory, où elles ont retrouvé la composition M+R, faute d'un quai assez long à St-Jory, et les circulations sur l'étoile de Bordeaux avec transfert hebdomadaire depuis Tours<br />
<br />
Vénissieux en a ensuite accueilli 6. L'une d'entre elles a même fait des essais en Suisse pour Genève-La Plaine, mais les CFF ne l'ont pas retenue.<br />
<br />
Six d'entre elles (5177 à 5182, puis 5176 à la place de 5179) ont relevé les dernières [[Z 1500]] sur Puteaux-Issy-Plaine. Voir l'article les concernant.<br />
<br />
Les dernières courses ont concerné les navettes Orléans-Les Aubrais jusqu'en 1996.<br />
<br />
== Automotrices particulières ==<br />
* [[Z 5176-5182|Z 5177-5182]] transformées en [[1985 dans les chemins de fer|1985]] pour fonctionnement sur la ligne Issy-Puteaux électrifiée en 750 V par troisième rail, en remplacement des rames « Standard » ;<br />
* [[Z 5176-5182|Z 5176]] transformée de même en remplacement de la [[Z 5176-5182|Z 5179]] radiée en [[1989 dans les chemins de fer|1989]].<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
{{Portail Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant de la SNCF]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=RATP-Baureihe_MS_61&diff=133188956RATP-Baureihe MS 612009-05-10T15:28:45Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Automotrice électrique<br />
|Série=MS 61<br />
|Image=Ms61renov.jpg<br />
|Légende=MS 61 rénové et MS 61 de type C/D/E/Ex<br />
|Entreprise=[[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]<br />
|Constructeur=[[Brissonneau et Lotz]], [[Ateliers de construction du Nord de la France|ANF]], [[CIMT]], [[TCO]], [[Matériel de traction électrique (constructeur)|MTE]]<br />
|Numérotation=M.15xxx - AB.18xxx - M.15xxx (M.15001 à M.15254 et AB 18001 à 18128)<br />
|Année=Séries A/B: [[1967 dans les chemins de fer|1967]]-[[1971 dans les chemins de fer|1971]]<br/>Série C: [[1970 dans les chemins de fer|1970]]<br/>Série D: [[1972 dans les chemins de fer|1972]]<br/>Série E: [[1977 dans les chemins de fer|1977]]<br/>Série Ex: [[1980 dans les chemins de fer|1980]]<br />
|Effectif=127 rames construites<br/>101 rames (après rénovation)<br />
|Vitesse=100 km/h<br />
|Longueur=73,220 m<br />
|Composition=3 caisses (M-AB-M)<br />
|Couplage=US/UM2/UM3<br />
|Motorisation=8 moteurs Oerlikon HMW 48<br />
|Puissance=1600 kW<br />
|Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]<br />
|Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]<br />
|Places assises=292 places assises<br />
|Masse=148 t<br />
}}<br />
<br />
[[Image:Ms61 reuil.jpg|thumb|right|Un MS 61 de type A/B à [[Gare de Rueil-Malmaison|Rueil-Malmaison]]]]<br />
[[Image:Ms61 reuil type2.jpg|thumb|right|Un MS 61 de type C/D à [[Gare de Rueil-Malmaison|Rueil-Malmaison]]]]<br />
[[Image:MS 61 Vincennes.ogg|thumb|right|Un MS 61 de type A/B non rénové à [[Vincennes]]]]<br />
[[Image:MS61 grand pare-brise.jpg|thumb|right|Un MS 61 de type C/D assurant le NELY74 à la [[gare de Champigny]]]]<br />
<br />
Le MS 61 ('''M'''atériel '''S'''uburbain) est un matériel commandé par la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] en [[1963]], dans le but de desservir ce qui est actuellement le [[RER A]], et qui était à l'époque en phase de modernisation. Construit par différents constructeurs, notamment Brissonneau et Lotz, ANF et CIMT, les premières rames MS 61 ont été livrées à la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] en février 1967 sur la [[ligne de Sceaux]] (depuis devenue partie sud du [[RER B]]), la première rame a assuré son premier trajet commercial le {{date|29|juin|1967}}. Actuellement, les MS 61 assurent les missions en 1500 Volts, [[Gare de Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]] ⇔ [[Gare de Boissy-Saint-Léger|Boissy-Saint-Léger]] et [[Gare de La Défense|La Défense]] ⇔ [[Gare de Marne-la-Vallée - Chessy|Marne-la-Vallée - Chessy]] (rupture d'interconnexion ou heure de pointe, mais c'est plus rare).<br />
<br />
== Description / Fiche technique ==<br />
<br />
Le MS 61 est un matériel mono-courant {{unité|1500|Volts}} de la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] sur le [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]]. La prise du courant s'effectue par une double caténaire par le biais d'un [[pantographe]] situé au-dessus de chaque voiture motorisée, juste au-dessus de la cabine de conduite. <br />
<br />
En unité simple (US) il comporte 3 voitures et se compose de la manière suivante :<br />
M.15xxx - AB.18xxx - M.15xxx<br />
voiture motorisée avec cabine de conduite - voiture mixte non motorisée - voiture motorisée avec cabine de conduite.<br />
<br />
Un MS 61 en US mesure 73,22 m.<br />
Il peut circuler jusqu'en UM 3 grâce à un attelage de type Scharfenberg (3 éléments accouplés, soit 9 voitures).<br />
<br />
La transmission de puissance est assurée par un JH (Jeumont Heidmann) à cames lui permettant de développer {{unité|1600|kW}}.<br />
<br />
La masse à vide, en ordre de marche est de 148 tonnes.<br />
<br />
Malgré son âge (quarante ans et plus pour les tout premiers), le MS 61, tout comme les [[MI 84]] et les [[MI 2N]], a une accélération de {{unité|1|m/s|2}} de 0 à {{unité|40|km/h}} (avec 4 voyageurs/m{{2}}, et roues à mi-usure).<br />
<br />
Le freinage maximum normal en charge, en régime établi, est de {{unité|1.1|m/s|2}}. Il est de type pneumatique à sabots complété par un freinage rhéostatique<ref>Revue générale des chemins de fer, juillet-août 2007, n°163, p 29</ref>.<br />
<br />
La vitesse maximale est de {{unité|100|km/h}} (même si lors de marches d'essais la vitesse de {{unité|122|km/h}} a été atteinte dans le tunnel Étoile - La Défense){{Référence nécessaire}}.<br />
<br />
== Sous séries ==<br />
<br />
Le MS 61 a été livré en plusieurs sous-séries A B C D E Ex. Les sous-séries se différencient par leur nez différent :<br />
* A/B : [[Pare-brise]] en trois parties avec vitres plates, girouette au dessus du pare-brise, essuie-glace attaché en haut.<br />
* C/D : Pare-brise en une partie avec vitre arrondie, girouette en haut derrière le pare-brise, essuie-glace attaché en bas, logo RATP de 1960 (rond).<br />
* E/Ex : Idem C/D mais avec logo RATP de 1976 (allongé).<br />
<br />
Les rames rénovées ont une face complètement différente : pare-brise quasi-plat en une seule partie avec des bords anguleux, girouette en haut derrière le pare-brise, essuie-glace attaché en bas, logo RATP actuel et surtout feux arrières rouges à [[Diode électroluminescente|LED]].<br />
<br />
== À bord ==<br />
<br />
Le compartiment voyageur de chaque voiture est séparé en deux par une cloison. La voiture intermédiaire également, mais étant une voiture mixte 1{{re}}/2{{e}} classe, elle possède une porte supplémentaire. En {{date||septembre|1999}}, les classes sont abandonnées. Lors de leur passage aux ateliers pour la rénovation, les MS 61 se voient retirer les cloisons. Dans les éléments motorisés, il subsiste tout de même des résidus de cloisons (afin de cacher le câblage), étant solidaires du plafond, contrairement aux voitures AB dans lequel la cloison n'est pas solidaire du plafond.<br />
<br />
En charge confort (4 voyageurs/m{{2}}), le MS 61 (US) a une capacité de :<br />
* 200 personnes assises <br />
* 429 personnes debout <br />
* 92 sur strapontins<br />
<br />
Aux heures de pointes, les strapontins n'étant pas utilisés, une UM2 de MS 61 peut offrir {{formatnum:1669}} places, une UM3 peut offrir {{formatnum:2527}} places.<br />
<br />
== En rénovation ==<br />
[[Image:Ms61R xoud boissy.jpg|thumb|right|MS 61 rénové à [[Gare de Boissy-Saint-Léger|Boissy-Saint-Léger]].]]<br />
[[Image:Cabinems61renov.jpg|thumb|right|Une cabine de conduite de MS 61 rénové.]]<br />
[[Image:MS 61 Rénové Vincennes.ogg|thumb|right|Un MS 61 rénové à [[Vincennes]]]]<br />
<br />
Les MS 61 ont connu dans les [[années 1980]] une rénovation lourde suite à d'importants dysfonctionnements dus à leur utilisation trop intensive. Pour pallier les défaillances de plus en plus nombreuses, la RATP préleva dix éléments [[MI 79]] de la ligne B. Mais les défaillances toujours nombreuses amèneront la RATP a faire circuler vingt-quatre MI 79 au total sur la ligne A. L'arrivée des [[MI 84]] a permis à la RATP d'engager entre [[1985]] et [[1987]] la première rénovation des MS 61.<br />
<br />
À l'origine, 91 trains devaient faire l'objet d'une rénovation pour 72 millions d'[[euro]]s<ref>[http://www.metro-pole.net/actu/article624.html [MétroPole] Troisième jeunesse pour les MS - 10 mai 2006]</ref> (somme qui n'aurait permis d'acheter que sept [[Altéo|MI 2N]] neufs<ref>[http://www.metro-pole.net/actu/breve54.html MétroPole : Et pour quelques rames de plus...], 9 janvier 2003.</ref>). Cette nouvelle rénovation devrait aboutir en [[2009]]. Cette rénovation comprend l'installation du [[Système d'informations sonores et visuelles embarqué|SISVE]] (plan lumineux indicateur de desserte, et annonces sonores), le changement des sièges coques comprises, les câblages/haut-parleurs (la sonorisation d'origine étant en piteux état), le sol, les barres de maintien, la cabine de conduite, installation de nouvelles girouettes indiquant alternativement le code mission et la destination, les lumières, rendant l'espace intérieur encore plus lumineux, changement des vitres et fenêtres. La climatisation n'a pas été installée car trop coûteuse, surtout pour un matériel qui ne durera encore qu'une dizaine d'années. <br />
<br />
Les fenêtres, qui ne s'ouvraient en grand que d'un côté (pour éviter les courants d'air), sont remplacées par des basculantes de chaque côté. Mais la circulation de l'air étant devenue inexistante, et constituant un risque de multiplication des malaises (et donc des retards, sur une ligne sur laquelle le moindre retard prend rapidement des proportions importantes), les rames en cours de rénovation sont équipées d'une paire de fenêtres coulissantes, situées à chaque extrémité de la voiture, du même côté. Mais la circulation de l'air étant toujours difficile, les rames en cours de rénovation sont alors équipées de fenêtre coulissante en alternance avec une vitre basculante, et ce de chaque côté de la voiture.<br />
<br />
Les premières rames rénovées circulent sur le réseau depuis {{date||mai|2006}}<ref>Revue générale des chemins de fer, ''op. cit.'', {{p.}}30</ref>.<br />
<br />
Cependant, dans le cadre du programme ''RER B Nord+'', le [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]] a décidé en {{date||juillet|2007}} le transfert de 6 [[MI 84]] du RER A vers le RER B. Pour compenser, il a été décidé de rénover 10 MS 61 supplémentaires pour 12,25 M€<ref>[http://www.stif.info/IMG/pdf/Deliberation_2007-0446_relative_a_la_convention_de_financement_entre_le_STIF_la_SNCF_et_la_RATP.pdf Délibération du STIF 2007/0446] {{PDF}}</ref> portant donc le nombre de rames rénovées à 101.<br />
<br />
Les 24 autres rames, soit 72 caisses devraient être radiées dans la cadre de cette rénovation, en plus des voitures M.15125, M.15190, M.15229, M.15231 et M.15232, AB.18037 et AB.18114 déjà radiées.<br />
<br />
== Rames particulières ==<br />
<br />
Dans les [[années 1990]], trois rames MS 61 de sous-série AB ont reçu une livrée spécifique dite « anti-graffiti ». Elle se caractérise par des lignes bleues avec des carrés rouges, par dessus la peinture blanche, ayant pour but, comme son nom l'indique, d'éviter les graffiti. Ces rames sont numérotées M15067 - AB18048 - M15066, M15053 - AB18046- M15054, et l'élément M15002 - AB18001 - M15007 aujourd'hui rénové.<br />
<br />
La rame prototype de la seconde rénovation : il s'agit de la rame M15051 - AB18042 - M15094 (sous-série AB). Tout comme les rames rénovées, les cloisons ont été supprimées, les sièges sont de la même matière que ceux des rames rénovées, mais sont toujours bleus à petits carreaux rouges et verts, les coques ont été changées mais sont toujours bleues. En revanche, le SISVE n'a pas été installé, l'aménagement intérieur n'a pas changé (hormis les sièges pour la voiture AB18042 et les cloisons pour les voitures AB18042 - M15094), la livrée extérieure ainsi que le nez n'ont pas été modifiés.<br />
<br />
La rame de présérie de la seconde rénovation : 15127-18068-15109. La déclinaison de la livrée n'est pas la même.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
{{Commons|Category:MS 61|le MS 61}}<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
<br />
* [[Réseau express régional d'Île-de-France]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/><br />
<br />
<br />
{{Matériel roulant du RER d'Île-de-France}}<br />
<br />
{{Portail|Transports en Île-de-France|Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du RER d'Île-de-France|MS 1961]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_Z_8100&diff=132583287SNCF Z 81002009-05-10T15:24:15Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Automotrice électrique<br />
|Série=Z 8400<br />
|Image=Ligne-A-Nation-2.jpg<br />
|Légende=MI 84 à [[gare de Nation|Nation]]<br />
|Entreprise=[[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]<br />
|Constructeur=[[Franco-Belge]]/[[Ateliers de construction du Nord de la France|ANF]]/[[CEM]]/[[Oerlikon]]<br />
|Numérotation=Z 8341/8342 <br />8485/86<br />
|Année=[[1985 dans les chemins de fer|1985]]-[[1988 dans les chemins de fer|1988]]<br />
|Effectif=73 rames [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] ([[2005 dans les chemins de fer|2005]])<br />
|Vitesse=120 km/h<br />
|Longueur=104,050 m<br />
|Puissance=2480 kW (sous 1,5 kV)<br />2820 kW (sous 25 kV)<br />
|Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|1,5 kV continu]] /<br />[[Système d'électrification ferroviaire#Courant alternatif à fréquence standard|monophasé 25 kV 50 Hz]]<br />
|Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]<br />
|Masse=208 t<br />
|Places assises=264 ou 276 par rame<br />
|Composition=M1+R1+R2+M2<br />
|Couplage=US/UM2 compatible [[Z 8100]]<br />
|Motorisation=8 moteurs 4 EHO 3262 A<br />750 V autoventil.<br />
}}<br />
<br />
Les rames '''Z 8400''' ou '''MI 84''' sont un dérivé des rames [[MI 79]], conçues initialement pour répondre aux besoins de la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A du RER]]. Elles appartiennent à la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] mais circulent également en zone SNCF, tant sur la branche Cergy/Poissy du RER A que sur la partie nord du [[Ligne B du RER d'Île-de-France|RER B]].<br />
<br />
L'ensemble des rames sont couplables entre elles en UM ou avec des [[MI 79]].<br />
<br />
==Description==<br />
<br />
Une rame est composée de la façon suivante :<br />
* une automotrice de la série ZBD 8400 ;<br />
* une remorque ZRAB 28400 ;<br />
* une remorque ZRB 28400 ;<br />
* une automotrice de la série ZBD 8400.<br />
<br />
Les 73 rames [[MI 84]] en service sur la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A du RER]] pour 65 rames et la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]] pour 8 rames.<br />
<br />
D'ici 2014, 6 MI 84 du RER A seront rénovées et réaffectées au RER B dans le cadre du programme ''RER B Nord+'' pour 1,72 M€<ref>{{PDF}} [http://www.stif.info/IMG/pdf/Deliberation_2007-0446_relative_a_la_convention_de_financement_entre_le_STIF_la_SNCF_et_la_RATP.pdf Délibération du STIF 2007/0446]</ref>. Pour compenser, 10 [[MS 61]] supplémentaires du RER A seront rénovés, au lieu d'être radiés, pour 12,25 M€.<br />
<br />
Les trains de la ligne B peuvent de ce fait être mixtes avec un MI 79 attelé à un MI 84. Ces rames MI 84 sont numérotées à la suite des MI 79 : 8341/42 à 8485/86.<br />
<br />
Comme les MI 79, les marchepieds de ce matériel sont mobiles, afin de s'adapter à la hauteur variable des quais. En pratique, depuis la normalisation des quais en position haute sur la branche ouest du RER A, cette fonctionnalité n'est plus utilisée que lors des ruptures d'interconnexion (les quais de la [[Gare de Paris-Saint-Lazare|gare Saint-Lazare]] aptes en longueur à recevoir une unité multiple de deux MI 84 étant bas), ainsi que sur la branche nord du RER B.<br />
<br />
==Service==<br />
<br />
[[Image:MI84_StLaz_Marchepied_bas_ZBD8480.jpg|thumb|alt=Vue d'une rame MI 84 avec le marchepied en position basse, gare Saint Lazare voie 16|Marchepied de MI 84 en position basse.]]<br />
<br />
L'ensemble des rames Z 8400 (appellation [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]], rames affectées au dépôt d'Achères) / [[MI 84]] (appellation [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], affectées au dépôt de [[Torcy (Seine-et-Marne)|Torcy]], [[Rueil-Malmaison]], [[Sucy-en-Brie]] et [[Massy (Essonne)|Massy]]) est en service sur la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A du RER]] et [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]].<br />
Elles sont par ailleurs toutes entretenues aux ateliers RATP de [[Sucy-en-Brie]], [[Rueil-Malmaison]], [[Torcy (Seine-et-Marne)|Torcy]] et de [[Gare de Massy - Palaiseau|Massy - Palaiseau]].<br />
<br />
==Rames particulières==<br />
<br />
La Z 8339/8340 rame hybride MI 79/MI 84 a permis grâce à des tests la création de la série des MI84 ; elle est redevenue depuis un MI 79.<br />
<br />
==Différences==<br />
<br />
Les MI84 se différencient des MI 79 par rapport à l'intercirculation : les MI79 ont un anneau d'intercirculation tandis que les MI 84 n'en ont pas. Ils sont différenciés par rapport à l'affichage des Codes-missions, ils sont plus petits. Ils se différencient aussi avec la motorisation. Et enfin ils se différencient par l'aménagement intérieur, en effet le MI 79 possède des porte-bagages et les MI 84 ont une disposition d'éclairage similaire aux MF 67 ou MS 61.<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/><br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
{{Commons|Category:MI 84|le MI 84}}<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
{{Matériel roulant du RER d'Île-de-France}}<br />
<br />
{{Portail|Transports en Île-de-France|Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Automotrice]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du RER d'Île-de-France|MI 1984]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant Transilien]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Etat_E_501%E2%80%93523&diff=154416572Etat E 501–5232009-05-10T15:15:35Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{ébauche|train}}<br />
<br />
{{Locomotive électrique|<br />
Série=2D2 5400|<br />
Entreprise=[[Compagnie des chemins de fer de l'État|État]] puis [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Constructeur=[[Groupe Fives-Lille|Fives-Lille]]/[[Compagnie électromécanique|CEM]]|<br />
Numérotation=2D2 501-523 [[Compagnie des chemins de fer de l'État|État]] puis <br />2D2 5401-5423 [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Année=[[1936 dans les chemins de fer|1936]]-[[1937 dans les chemins de fer|1937]]|<br />
Effectif=radiées en [[1979 dans les chemins de fer|1979]]|<br />
Vitesse=140 km/h|<br />
Longueur=17,780 m|<br />
Motorisation=4 moteurs HGLM 85/6,43<br />1500 V continu|<br />
Puissance=2714 kW|<br />
Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]|<br />
Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]|<br />
Essieux=2'Do2'|<br />
Masse=129,5 t}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]].<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant de l'État]]<br />
<br />
{{Portail Ferrovipédia}}</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_Z_8100&diff=132583286SNCF Z 81002009-05-10T15:08:35Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Automotrice électrique<br />
|Série=Z 8100<br />
|Image=Z 8100 à Gif-sur-Yvette.jpg<br />
|Légende=Rame Z 8100 à [[Gif-sur-Yvette]]<br />
|Entreprise=[[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]/[[Transilien]] et [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]<br />
|Constructeur=[[Franco-Belge]]/[[Ateliers de construction du Nord de la France|ANF]]/[[CEM]]/[[Oerlikon]]<br />
|Numérotation=Z 8101/2-8239/40<br />
|Année=[[1980 dans les chemins de fer|1980]]-[[1983 dans les chemins de fer|1983]]<br />
|Effectif=119 rames dont 51 [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] ([[2005 dans les chemins de fer|2005]])<br />
|Vitesse=140 km/h<br />
|Longueur=104,050 m<br />
|Puissance=2480 kW (sous 1,5 kV)<br />2820 kW (sous 25 kV)<br />
|Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|1,5 kV continu]] /<br />[[Système d'électrification ferroviaire#Courant alternatif à fréquence standard|monophasé 25 kV 50 Hz]]<br />
|Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]<br />
|Masse=208 t<br />
|Places assises=264 ou 276 par rame<br />
|Composition=M1+R1+R2+M2<br />
|Couplage=US/UM2 compatible [[MI 84]]<br />
|Motorisation=8 moteurs 4 EHO 3262 A<br />750 V autoventil.<br />
}}<br />
<br />
Les rames '''Z 8100''' ou '''MI 79''' sont les premières rames d'interconnexion en [[Île-de-France]].<br />
<br />
==Description==<br />
<br />
Conçues pour la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B du RER]], elles devaient se jouer de certaines particularités des deux entreprises dont les principales différences sont :<br />
* quais hauts au sud sur la partie [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] et quais normaux plus bas sur la partie nord [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] ;<br />
* alimentation 1,5 kV continu sur la partie [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] et 25 kV monophasé pour la banlieue nord [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]].<br />
<br />
L'ensemble des rames (qui sont réparties entre les deux entreprises) sont couplables entre elles en unités multiples (UM).<br />
<br />
Une rame est composée de la façon suivante :<br />
* une automotrice de la série ZBD 8100 ;<br />
* une remorque ZRAB 28100 ;<br />
* une remorque ZRB 28100 ;<br />
* une automotrice de la série ZBD 8100.<br />
<br />
On peut distinguer deux sous-séries de rames Z 8100 :<br />
* une série de [[1979 dans les chemins de fer|1979]], appelée '''MI 79 A''' par la RATP et par la SNCF (respectivement 31 & 51 rames) ;<br />
* une autre série de [[1979 dans les chemins de fer|1979]], appelée '''MI 79 B''' par la RATP (38 rames).<br />
<br />
L'élément MI 79 est entièrement compatible avec la version qui lui a succédé, le [[MI 84]] : 73 rames [[MI 84]] sont en service sur la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A du RER]] et 8 rames sur la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]]. Les trains de la ligne B peuvent de ce fait être mixtes avec un élément MI 79 attelé à un élément MI 84. Ces rames MI 84 sont numérotées à la suite des MI 79 : 8341/42 à 8485/86.<br />
<br />
==Service==<br />
L'ensemble des rames '''Z 8100''' (appellation [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]], rames affectées au dépôt de la [[Dépôt des Joncherolles|Chapelle-Joncherolles]]) / [[MI 79]] (appellation [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], affectées au dépôt de Massy) est en service sur la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B du RER]].<br />
Elles sont par ailleurs toutes entretenues aux ateliers RATP de Massy-Palaiseau.<br />
<br />
Pendant les hivers rigoureux de 1985, 1986 et 1987, ce matériel s'est révélé être très sensible au gel et a posé énormément de problèmes au point de ne plus pouvoir circuler, obligeant du coup le rappel in-extremis des [[Z 23000|« Z »]] datant de 1938 sur le point d'être mises à la retraite, monocourant donc interrompant l'interconnexion à [[Gare de Paris-Nord|Gare du Nord]]. Depuis, l'isolation des parties électriques et de la motorisation a été améliorée.<br />
<br />
== Rénovations ==<br />
En 2007, les rames du [[Ligne B du RER d'Île-de-France|RER B]] sont progressivement équipées de nouvelles girouettes à diodes (alternant nom de mission (avec numéro) et destination) semblables à celles des [[MS 61]] rénovés et de la partie sonore du [[Système d'informations sonores et visuelles embarqué|SISVE]].<br />
<br />
Une rénovation plus importante des 119 rames du [[Ligne B du RER d'Île-de-France|RER B]] aussi bien intérieure qu'extérieure, pour 274,75 M€ et étalée de 2008 à 2014, permettra notamment une mise à jour technique, l'installation de la ventilation réfrigérée et de la vidéosurveillance, la création d'espaces à bagages mieux adaptés au transit aéroportuaire et l'amélioration de l'accessibilité. Six rames [[MI 84]] du [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]] seront réaffectés au RER B et profiteront de la même rénovation pour 1,72 M€, entrainant la rénovation de 10 [[MS 61]] supplémentaires pour compenser<ref>[http://www.stif.info/IMG/pdf/CP_Conseil_11_juillet_07-2.pdf Conseil du STIF du 11 juillet 2007]</ref>{{,}}<ref>[http://www.stif.info/IMG/pdf/Deliberation_2007-0446_relative_a_la_convention_de_financement_entre_le_STIF_la_SNCF_et_la_RATP.pdf Délibération du STIF 2007/0446]</ref>{{,}}<ref>[http://www.ratp.fr/common/ressources/1043.pdf Ligne B du RER : Coup de jeune sur les trains]</ref>.<br />
<br />
==Rames particulières==<br />
* Les Z 8244 ([[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]) et Z 8269 ([[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]) ont été détruites lors des attentats de juillet 1995 (station Saint-Michel) et de décembre 1996 (station Port-Royal). Elles ont été radiées. Les motrices subsistantes ont permis de former une rame hybride Z&nbsp;8243&nbsp;/&nbsp;Z&nbsp;8270.<br />
* La Z 8339 / Z 8340 rame hybride MI 79 / MI 84 a permis grâce à des tests la création de la série des MI 84.<br />
<br />
== Notes et références de l'article ==<br />
<references/><br />
<br />
==Voir aussi==<br />
{{Commons|Category:MI 79|MI 79}}<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
{{Matériel roulant du RER d'Île-de-France}}<br />
<br />
{{Matériel roulant Transilien}}<br />
<br />
{{Portail|Transports en Île-de-France|Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Automotrice]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du RER d'Île-de-France]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant Transilien]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=PLM_262_AE&diff=154213000PLM 262 AE2009-05-10T15:03:55Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Locomotive électrique|<br />
Série=2CC2 3400|<br />
Entreprise=[[Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée|PLM]] puis [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Constructeur=Batignolles<br />Oerlikon|<br />
Numérotation=2CC2 3401-3404|<br />
Année=[[1929 dans les chemins de fer|1929]]-[[1930 dans les chemins de fer|1930]]|<br />
Effectif=radiées en [[1974 dans les chemins de fer|1974]]|<br />
Vitesse=130 km/h|<br />
Longueur=23,80 m|<br />
Motorisation=6 moteurs MBZ 660|<br />
Puissance= cont. 2943 kW/unih. 3721 kW|<br />
Courant={{1500 V}} ([[Pantographe (technologie ferroviaire)|panto]] et [[Troisième rail|3{{e}} rail]])|<br />
Écartement=[[écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]|<br />
Essieux=2'CC2'|<br />
Masse=158,25 t<br />
}}<br />
<br />
Les '''2CC2 3400''' sont une série de quatre locomotives électriques à courant continu commandées initialement par la [[compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée]]. Ces locomotives puissantes, parmi les plus anciennes du [[Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée|PLM]] où elles étaient numérotées '''262 AE 1 à 4''', ont servi sur la ligne de [[Maurienne]]. Elles ont été radiées du service dans les années [[1970 dans les chemins de fer|70]].<br />
<br />
== Description et service ==<br />
Ces véritables monstres dénommés à l'origine 262 AE 1 à 4 ont été livrés dès [[1929 dans les chemins de fer|1929]] par le réseau du [[Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée|PLM]] au [[dépôt de locomotives|dépôt]] de [[Chambéry]] afin d'assurer le trafic des trains de voyageurs dans le massif de la Maurienne. Equipées de frotteurs et de pantographes 1500 V, ces locomotives électriques considérées comme les plus longues de [[France]] ont durant près d'un demi-siècle parcouru la ligne reliant [[Culoz]] à [[Chambéry]] électrifiée par caténaire ainsi que la ligne [[Chambéry]]-[[Modane]] conservant quant à elle le 3{{e}} rail jusque dans les années [[1970 dans les chemins de fer|70]].<br />
<br />
Relativement puissantes et fiables, elles ont été conçues à partir des prototypes 242 AE 1 et 242 BE 1 (devenus [[2BB2 3200]] et [[2BB2 3300]]) radiés prématurément dès le milieu des années [[1960 dans les chemins de fer|60]]. L'important nombre d'essieux porteurs et moteurs permettait d'améliorer l'adhérence de ces engins moteurs, le profil de la ligne entre [[St Jean de Maurienne]] et [[Modane]] étant très sévère avec des déclivités atteignant 30 millimètres par mètre. Durant les années [[1950 dans les chemins de fer|50]], ces engins sont renommés 2CC2 3400 et continuent à assurer sans faille leur mission. La livraison des [[BB 1-80|BB 1 à 80]], mais surtout des [[CC 7100]] dotées de frotteurs les cantonne progressivement à la seule traction des trains de marchandises. Les nouvelles [[CC 6500]] arrivées en masse à la fin des années [[1960 dans les chemins de fer|60]] entraîne le début de la radiation de la série dont il ne subsistera plus que la 2CC2 3402 rayée des inventaires en [[1974 dans les chemins de fer|1974]]. Peu de temps après leur disparition, la caténaire a été mise en place permettant la dépose des frotteurs 1500 V sur le parc équipé.<br />
<br />
==Machine conservée (2005)==<br />
* 2CC2 3402 : dépôt de [[Chambéry]]. Elle a été récemment remise en état extérieur.<br />
<br />
La 2CC2 3402, seule machine de la série préservée qui avait hiberné durant plusieurs années sous l'ancienne [[rotonde (ferroviaire)|rotonde]] du [[dépôt de locomotives|dépôt]] de [[Montluçon]] a rejoint son dépôt d'origine en véhicule le dimanche [[20 janvier dans les chemins de fer|20 janvier]] [[2002 dans les chemins de fer|2002]] grâce à l'initiative de cheminots. Retrouvé dans un état de conservation plus que correct, cet engin sera rénové pour présentation au public dans les années à venir.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
=== Lien externe ===<br />
* [http://www.apmfs.org/262ae1.html Page sur les 2CC2 3400 sur le site de l'APMFS (Association pour la préservation du matériel ferroviaire savoyard)]<br />
<br />
{{Portail Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du PLM]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_CC_1100&diff=152428083SNCF CC 11002009-05-10T15:00:45Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Locomotive électrique|<br />
Série=CC 1100|<br />
Entreprise=[[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans|PO]] puis [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]/[[Fret SNCF|Fret]]|<br />
Constructeur=Batignolles-Châtillon/Oerlikon|<br />
Numérotation=CC 1001-1012 [[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans|PO]]<br />puis CC 1101-1112 [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Année=[[1937 dans les chemins de fer|1937]]-[[1948 dans les chemins de fer|1948]]|<br />
Effectif=1 garée ([[2009 dans les chemins de fer|2009]])|<br />
Vitesse=30 km/h|<br />
Longueur=17,20 m|<br />
Motorisation=6 moteurs FM 640 Z<br />337,5 V continu|<br />
Puissance=400 kW|<br />
Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]|<br />
Écartement=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]|<br />
Essieux=C'C'|<br />
Masse=102 t}}<br />
[[Image:CC1112_VSG.jpg|thumb|300px|La CC 1112 garée dans le dépôt de Villeneuve St Georges, en septembre 2000.]]<br />
<br />
==Description==<br />
<br />
Les '''CC 1100''' sont une ancienne série de [[locomotive électrique|locomotives électriques]] fonctionnant sous [[courant continu]] 1500 V construites à 12 exemplaires pour le PO ([[Paris-Orléans]]) par les sociétés Batignolles-Châtillon/Oerlikon à partir de [[1937 dans les chemins de fer|1937]].<br />
Surnommées les « mille pattes », d'une puissance de 400 kW, elles sont équipés de six [[bogie|essieux]] moteurs situés sous la partie centrale de la machine, et aptes à la vitesse de 30 km/h.<br />
<br />
Elles ont bénéficié d'une importante rénovation entre [[1989 dans les chemins de fer|1989]] et [[1995 dans les chemins de fer|1995]], qui les a vu revêtir la livrée à base de marron des engins de manœuvre.<br />
<br />
Ce sont les plus anciennes locomotives en service à la SNCF. Ce sont également les seuls engins étudiés pour un service de triage pur : faible vitesse, mais puissance de traction élevée et excellente visibilité.<br />
<br />
==Service==<br />
<br />
Ces [[locomotive|locomotives]] de manœuvre ont circulé sur le réseau sud-ouest (ancien [[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans|PO]]) en particulier dans les [[triage|triages]] situés sur l'axe Paris-Toulouse. La [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] a ensuite étendu leur utilisation à certains triages de la région sud-est ([[Villeneuve-Saint-Georges]] en particulier, mais aussi Avignon et Lyon).<br />
<br />
La dernière (CC 1110), est à [[Béziers]], elle est prévu pour le musée de [[Mulhouse]].<br />
<br />
==Dépôt titulaire==<br />
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"<br />
|+ Etat du matériel au 1/05/2009<br />
|-<br />
! scope=col | Engins<br />
! scope=col | Mise en service<br />
! scope=col | Radiation<br />
! scope=col | Dépots<br />
|-<br />
|CC 1101<br />
|3 mai 1938<br />
|1 août 2003<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|-<br />
|CC 1102<br />
|11 mai 1938<br />
|27 décembre 2000<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|-<br />
|CC 1103<br />
|19 octobre 1943<br />
|28 septembre 2004<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|-<br />
|CC 1104<br />
|13 janvier 1944<br />
|30 juin 2005<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1105<br />
|2 février 1944<br />
|27 décembre 2000<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|-<br />
|CC 1106<br />
|21 avril 1944<br />
|27 décembre 2000<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|-<br />
|CC 1107<br />
|12 décembre 1944<br />
|30 juin 2005<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1108<br />
|1 août 1945<br />
|30 juin 2005<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1109<br />
|7 septembre 1945<br />
|11 décembre 1998<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1110<br />
|16 avril 1946<br />
|30 juin 2005<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1111<br />
|8 juillet 1946<br />
|29 décembre 2003<br />
|Toulouse<br />
|-<br />
|CC 1112<br />
|13 janvier 1948<br />
|26 janvier 2004<br />
|Villeneuve St Georges<br />
|}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
<br />
{{Portail Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du PO]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant de Fret SNCF]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_2D2_9100&diff=154298938SNCF 2D2 91002009-05-10T14:59:15Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|train}}<br />
<br />
{{Locomotive électrique|<br />
Série=2D2 9100|<br />
Entreprise=[[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]|<br />
Constructeur=[[Groupe Fives-Lille|Fives-Lille]]/[[Compagnie électromécanique|CEM]]|<br />
Numérotation=9101-9135|<br />
Année=[[1950 dans les chemins de fer|1950]]-[[1951 dans les chemins de fer|1951]]|<br />
Effectif=radiées en [[1987 dans les chemins de fer|1987]]|<br />
Vitesse=140 km/h|<br />
Longueur=18,08 m|<br />
Motorisation=4 moteurs GLM 1033<br />1500 V continu|<br />
Puissance=3687 kW|<br />
Courant=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]|<br />
Écartement=[[écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]|<br />
Essieux=2'Do2'|<br />
Masse=144 t}}<br />
<br />
[[Image:SNCF 2D2 9135.JPG|left|thumb|300px|La '''2D2 9135''' en cours de restauration à proximité de la [[gare de Lyon]].]]<br />
<br />
Les '''2D2 9100''' sont une ancienne série de [[locomotive électrique|locomotive électriques]] fonctionnant sous [[courant continu]] 1500 V construites à 35 exemplaires pour la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] par les sociétés [[Groupe Fives-Lille|Fives-Lille]] et [[Compagnie électromécanique|CEM]] à partir de [[1950 dans les chemins de fer|1950]]. Elles ont été retirées du service en [[1987 dans les chemins de fer|1987]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
Ces locomotives, d'une puissance de 3687 kW, équipés de quatre [[essieu]]x moteurs situés sous la partie centrale de la machine et entraînés par une [[transmission Büchli]], étaient aptes à la vitesse de 140 km/h. <br/>Conçues après la [[Seconde Guerre mondiale]] avec les [[BB 8100]] pour l'électrification de la ligne [[Ligne classique Paris-Marseille|Paris-Lyon]] et en attendant les [[CC 7100]] qui n'arriveront qu'à partir de [[1952 dans les chemins de fer|1952]], il fut décidé d'en construire 35 exemplaires en reprenant les plans des anciennes [[2D2 5500|2D2]] d'avant guerre, et en y ajoutant quelques améliorations. Ce fut la dernière série de locomotives électriques à châssis rigide et essieux porteurs. Leur conception issue d'une technique éprouvée en fit une série sans problèmes particuliers.<br />
<br />
== Services effectués ==<br />
Elles ont circulé sur le réseau Sud-Est et notamment sur la ligne [[Ligne classique Paris-Marseille|Paris-Lyon-Marseille]].<br />
<br />
Elles ont terminé leur carrière au [[dépôt de locomotives|dépôt]] de [[Lyon|Lyon-Mouche]] en [[1987 dans les chemins de fer|1987]], reléguées à la traction des trains de marchandises. Leur retrait du service fut motivé pour cause de masse excessive (144 t), et d'entretien délicat.<br />
<br />
=== Lignes desservies ===<br />
* Paris - Dijon - Lyon - Avignon - Marseille<br />
* Dijon - Dôle<br />
* Paris-Tolbiac - Marseille<br />
* Avignon - Juvisy<br />
(liste non exhaustive)<br />
<br />
== Dépôt titulaire ==<br />
* Laroche-Migennes<br />
* [[Lyon|Lyon-Mouche]] (jusqu'en 1987)<br />
* Paris-Lyon<br />
* Villeneuve<br />
<br />
== Machine conservée ==<br />
* Une seule machine a été préservée, la 2D2 9135 à [[gare de Lyon|Paris]].<br />
<br />
* La 2D2 9134 a finalement été démolie au mois d'avril 2008, aprés plus de vingt ans de préservation à [[Saint-Étienne]].<br />
<br />
== Modélisme ==<br />
* Cette locomotive a été reproduite en HO par les firmes Jouef, RMA et Roco. Elle a été également reproduite en HO par JEP.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* Livre : Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", Editions N.M. à Paris, paru en 1969 et réédition 1978.<br />
* Revue : Olivier Constant, "Le Train", Encyclopédie du matériel moteur SNCF, "les locomotives à courant continu 1.500 V, Hors série 2004.<br />
<br />
== Galerie Photos ==<br />
<gallery><br />
Image:2D2-9108-a.jpg|La 2D2-9108 au dépôt de [[Villeneuve-Saint-Georges]] le 26/05/1985.<br />
Image:2D2-9108-b.jpg|Partie centrale de la 2D2-9108 (Villeneuve-St-Georges 26/05/1985).<br />
Image:2D2-9108-c.jpg|Extrémité de la 2D2-9108 (Villeneuve-St-Georges 26/05/1985).<br />
Image:2D2-9108-d.jpg|La 2D2-9108 avec une [[CC 6500]] et une [[BB 8100]] (Villeneuve-St-Georges 26/05/1985).<br />
</gallery><br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant de la SNCF]]<br />
<br />
{{Portail|Ferrovipédia}}</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=SNCF_BB_9200&diff=138032327SNCF BB 92002009-05-10T14:58:55Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-#Voie normale : 1 435 mm (écartement standard UIC) +#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm))</p>
<hr />
<div>{{ébauche|train}}<br />
<br />
{{Infobox Locomotive<br />
| nom=BB 9200<br />
| image=SNCF BB 9278 at Paris Gare d'Austerlitz.JPG<br />
| légende=La BB 9278 en [[Gare de Paris-Austerlitz]]<br />
| type=[[Locomotive électrique]]<br />
| concepteur=<br />
| constructeur=[[Creusot-Loire]]/[[Jeumont-Schneider|JS]]/[[Compagnie électromécanique|CEM]]<br />
| numérodesérie=<br />
| modeleconstruction=<br />
| dateconstruction=[[1957 dans les chemins de fer|1957]]-[[1964 dans les chemins de fer|1964]]<br />
| productiontotal=92<br />
| whyte=<br />
| dispositionroues=<br />
| classeuic=<br />
| gabarit=[[Écartement des rails#Voie normale (écartement standard UIC de 1 435 mm)|standard]]<br />
| trucks=<br />
| bogies=[[Classification des locomotives|B'B']]<br />
| tailledesrouesporteusesavant=<br />
| tailledesrouesmotrices=<br />
| tailledesrouesporteusesarriere=<br />
| empattement=<br />
| longueur=16,20 m<br />
| largeur=<br />
| hauteur=<br />
| Longueurhorstout=<br />
| chargeparessieuxmoteur=<br />
| poids=<br />
| masse=82 t<br />
| poidslocotender=<br />
| typecarburant=<br />
| capacitécarburant=<br />
| capacitétender=<br />
| consomation=<br />
| consomationeau=<br />
| systemelectrique=[[Système d'électrification ferroviaire#Courant continu|continu 1,5 kV]]<br />
| méthodecollection=2 pantographes<br />
| typemoteur=4 moteurs GLM 931 B<br />1,5 kV ventil. forcée<br />
| déplacement=<br />
| alternateur=<br />
| moteurstraction=3850 kW<br />
| chaudière=<br />
| pressionchaudière=<br />
| surfacedechauffe=<br />
| surfacechaudière=<br />
| totalsurface=<br />
| typedesurchauffe=<br />
| tailledesurchauffe=<br />
| nombrecylindre=<br />
| taillecylindre=<br />
| taillecylindreavant=<br />
| taillecylindrearrière=<br />
| taillecylindrehp=<br />
| taillecylindrebp=<br />
| soupape=<br />
| transmission=<br />
| vitessemaximum=160 km/h<br />
| rendement=<br />
| efforttraction=<br />
| facteuradhésion=<br />
| freinsloco=<br />
| freinstrain=<br />
| sécurité=<br />
| chemindefer=[[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]/ TER (réformées : GL - CIC - FRET)<br />
| série=509200 (TER) <br> 109200 (GL) <br> 209200 (CIC) <br> 409200 (FR)<br />
| effectifdanssérie=29 (au 01/09/2007)<br />
| numérocirculation=BB 9201 à 9292<br />
| nomofficiel=<br />
| surnoms= ''Jacquemin''<br />
| régiondaction=[[France]] (Paris - Le Mans, Paris - Tours, Paris - Lyon)<br />
| datedelivraison=<br />
| première=<br />
| dernière=<br />
| datederetraite= 2003 - 2009<br />
| nombrepreservé=<br />
| datederestoration=<br />
| datechalumeau=<br />
| propriétaireactuel=<br />
| disposition=<br />
}}<br />
<br />
Les '''BB 9200''' forment une série de [[Locomotive électrique|locomotives électriques]] fonctionnant sous [[courant continu]] 1500 V construites à 92 exemplaires pour la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] par les sociétés [[Creusot-Loire]], [[Jeumont-Schneider]] et [[Compagnie électromécanique|CEM]] à partir de [[1957 dans les chemins de fer|1957]].<br />
<br />
Elles résultent de la volonté de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] de disposer de locomotives de type « BB » (soit quatre [[essieu]]x moteurs répartis en deux [[bogie]]s), plus légères que les « 2D2 » et « CC », tout en gardant une puissance assez élevée (3850 kW). Les BB 9200 sont l'aboutissement des études menées avec les [[BB 9001-9002]] et [[BB 9003-9004]].<br />
<br />
Elles reprennent notamment les [[bogie]]s de la [[BB 9003-9004|BB 9004]] conçus par [[André Jacquemin (1902-1994)|André Jacquemin]], d'où le surnom de la série BB Jacquemin ou BB MTE (et des cousines [[BB 9300]], [[BB 9400]] / [[BB 9600]], [[BB 16000]] / [[BB 16100]], [[BB 25100]] / [[BB 25150]] / [[BB 25200]] et [[BB 30000]]).<br />
<br />
== Services effectués ==<br />
<br />
Cette série de locomotives a commencé sa prestigieuse carrière à la traction des grands trains de voyageurs de la région Sud-Ouest au départ de la [[gare de Paris-Austerlitz]] vers [[gare Matabiau|Toulouse]] et [[gare Saint-Jean|Bordeaux]]. La plus grande réussite restera la mise en service du premier train roulant à 200 km/h en service commercial à partir de [[1967 dans les chemins de fer|1967]], ''[[Le Capitole (train)|Le Capitole]]'', entre [[gare de Paris-Austerlitz|Paris]] et [[gare Matabiau|Toulouse]].<br />
<br />
Les BB 9200 ont rapidement essaimé dans tout le sud-ouest jusqu'au pied des Pyrénées et de la Méditerranée à l'Atlantique. La desserte du Sud-Est au départ de la [[gare de Lyon]] est encore venue compléter le nombre de trains assurés.<br />
<br />
L'arrivée des [[CC 6500]], plus puissantes, leur a volé la vedette sur ''[[Le Capitole (train)|Capitole]]'' et divers grands trains. Les services marchandises et les dessertes plus fines du sud-ouest et du sud-est leur ont permis de maintenir une activité soutenue.<br />
<br />
C'est l'arrivée des [[BB 7200]] puis surtout du [[TGV Atlantique]] qui leur cause le plus de tort, avec repli sur les marchandises et les [[Transport express régional|TER]].<br />
<br />
Suite au retrait des machines de l'activité [[Fret SNCF|Fret]] (à cause de leur âge et de la contraction du trafic) en [[2003 dans les chemins de fer|2003]]/[[2004 dans les chemins de fer|2004]], 48 de ces machines sont toujours en service début [[2006 dans les chemins de fer|2006]],et seulement 29 un an plus tard, à savoir celles affectées à l'activité [[Transport express régional|TER]] ([[TER Bourgogne|Bourgogne]] et [[TER Centre|Centre]]). Ces dernières devraient terminer leur carrière d'ici 2009.<br />
<br />
== Les BB 9200 Capitole ==<br />
<br />
Les six [[BB 9200 Capitole]] (surnommées « BB rouges ») étaient les premières locomotives de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] à grande vitesse (supérieure à 160 km/h) pour le service régulier des trains de voyageurs.<br />
<br />
{{Article détaillé|BB 9200 Capitole}}<br />
<br />
== Machines particulières ==<br />
<br />
[[Image:Loco-electrique-fret-SNCF-9.jpg|thumb|La BB 9208 en [[gare de Paris-Montparnasse]].]]<br />
<br />
* BB 9291 et 9292 (voir [[BB 9200 Capitole]]) : livrées de construction avec équipement pour traction du ''[[Capitole (train)|Capitole]]'' (livrée rouge, préannonce, bogies à couple 250, pantographes spécifiques...),<br />
* BB 9278, 9281, 9282 et 9288 : machines équipées de même pour le ''[[Capitole (train)|Capitole]]'', mais par transformation (et 200 km/h seulement),<br />
* BB 9280, 9281, 9282, 9288, 9291 et 9292 (les mêmes, 9278 exceptée et 9280 à la place) : machines ex-''Capitole'' transformées pour la réversibilité et repeintes en livrée ''Corail'',<br />
* BB 9231 et BB 9288 : livrée « [[Paul Arzens|Arzens]] » à base de vert et de marron respectivement,<br />
* BB 9252 : machine ayant participé en [[1971 dans les chemins de fer|1971]] aux essais de hacheurs de courant avec la [[CC 20002]] démotorisée,<br />
* BB 9257, 9258, 9270, 9272, 9274, 9275 et 9279 : machines ayant dépassé le cap des 10 millions de kilomètres,<br />
* BB 9271, 9281, 9285 et 9286 : transformées en [[1992 dans les chemins de fer|1992]] en [[BB 9700]] avec équipement de réversibilité pour la traction (et pousse) des rames V2N sur la ligne [[TER Bourgogne]] [[Gare de Lyon|Paris]] - [[Gare de Laroche - Migennes|Laroche-Migennes]]. Elles ont été remplacées en [[2007 dans les chemins de fer|2007]] par des BB 7200 équipées pour la réversibilité.<br />
<br />
== Lignes desservies ==<br />
* Paris - Poitiers - Angoulême - Bordeaux<br />
* Paris - Les Aubrais - Limoges - Cahors - Montauban - Toulouse<br />
* Paris - Dijon - Lyon - Valence - Avignon - Marseille<br />
* Paris - Le Mans<br />
* Bordeaux - Montauban<br />
* Bordeaux - Tarbes<br />
* Narbonne - Cerbère<br />
* Orléans - Châteauroux<br />
(liste non exhaustive)<br />
<br />
== Dépôts titulaires ==<br />
* Avignon (dès 1959)<br />
* Bordeaux (dès 1977)<br />
* Lyon-Mouche (dès 1960)<br />
* Paris-Lyon (dès 1958)<br />
* Paris-Sud-Ouest (dès 1960)<br />
* Portes-lès- Valence (dès 1959)<br />
* Villeneuve (dès 1963)<br />
<br />
== Machines conservées (situation 2008) ==<br />
* BB 9291 : actuellement aux ateliers SNCF d'Oullins, elle va retrouver sa livrée rouge Capitole d'origine avant de rejoindre la Cité du Train à Mulhouse.<br />
<br />
== Modélisme ==<br />
* Cette locomotive a été reproduite en HO par les firmes VB, Jouef et Roco.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* Livre : Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", Editions N.M. à Paris, paru en 1969 et réédition 1978.<br />
* Revue : Olivier Constant, "Le Train", Encyclopédie du matériel moteur SNCF, "les locomotives à courant continu 1.500 V, Hors série 2004.<br />
<br />
== Galerie Photos ==<br />
<gallery><br />
Image:9242.jpg|La BB 9242 à Perrigny sur Armancon.<br />
Image:9269 1.jpg|La BB 9269 au dépôt de Dijon Perrigny.<br />
Image:9282qsd.jpg|La BB 9282 en gare de Nuits sous Ravieres.<br />
Image:9284.jpg|La BB 9284 au dépôt de Dijon Perrigny.<br />
Image:9287.jpg|La BB 9287 à Tonnerre.<br />
Image:9290.jpg|La BB 9290 en gare de Nuits sous Ravieres.<br />
</gallery><br />
<br />
== La BB9200 sur le logo SNCF ==<br />
[[Fichier:SNCF logo-BB9200.svg|thumb|left|upright=0.6|Logo SNCF vers la fin des années 1960]]<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Matériel moteur de la SNCF]]<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{de}} http://www.bahnwahn.de/maerklinsncf9200/Ubersicht/ubersicht.html<br />
<br />
=== Sources ===<br />
* Vincent Cuny, « Le Capitole c'est pas Japon » dans ''Correspondances Ferroviaires'', {{numéro}}34, septembre 2007, {{p.}}50-59<br />
<br />
{{Portail Ferrovipédia}}<br />
<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du TER Bourgogne]]<br />
[[Catégorie:Matériel roulant du TER Centre]]<br />
<br />
[[en:SNCF Class BB 9200]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9_de_Savoie&diff=196285691René de Savoie2009-04-07T10:11:24Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{ébauche|personne}}<br />
'''René de Savoie''' Le Grand Bâtard de Savoie,né en 1473 ou 1468,décédé le 31 mars 1525 à [[Pavie]] ,comte de Villars (1497), comte de Tende (1501)<br />
<br />
*[[Grand maître de France]] de 1519 à 1525 sous [[François Ier]]<br />
<br />
<br />
*Fils adultérin de [[Philippe II de Savoie]] dit Sans Terre, duc de Savoie 1438-1497 et de Libera Portoneria <br />
<br />
*Marié le 10 février 1498 avec [[Anna Lascaris]], comtesse de Tende 1487-1554, dont <br />
*Claude 1507-1566 <br />
*Madeleine ca 1510-ca 1586 <br />
*Marguerite +1591 <br />
*Honorat II ca 1511-1580 <br />
*Isabelle<br />
<br />
Il fut chassé de la cour après un procès infâmant intenté par [[Marguerite d'Autriche]], épouse de son demi-frère, le duc [[Philibert II de Savoie|Philibert II]].<br />
<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Savoie,Rene de }}<br />
[[Catégorie:Maison de Savoie|René de Savoie ]]<br />
[[Catégorie:Personnalité de l'Ancien Régime]]<br />
[[Catégorie:Grand maître de France]]<br />
<br />
[[Catégorie:Décès en 1525]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Raymond_Koechlin&diff=177757116Raymond Koechlin2009-04-07T09:54:04Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>'''Raymond Kœchlin''' (6 juillet [[1860]]- 9 novembre [[1931]]), fils d'Alfred Kœchlin (un grand industriel mulhousien), fit une carrière dans le journalisme, et dirigea le service de politique étrangère du [[Journal des Débats]] (de 1887 à 1902). <br /><br />
À partir de [[1895]], il commence à collectionner l'art de l'Extrême-Orient et l'art musulman, ainsi que les tableaux des maîtres du XIXe siècle, tels que [[Delacroix]], [[Van Gogh]], [[Manet]], [[Renoir]], [[Monet]], [[Degas]] ; il lèguera ces œuvres à des musées français après sa mort.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Raymond Kœchlin<ref>[http://www.koechlin.net/bk/bk39_01.htm Biographie de Raymond Kœchlin]</ref> nait le 6 juillet 1860, à [[Mulhouse]], d’Alfred Kœchlin et d’Emma Schwartz.<br />
En 1872, son père, chassé de Mulhouse par les Allemands, s’installe à Belfort avec sa famille.<br />
Puis les Koechlin-Schwartz « montent » à Paris ; Raymond Kœchlin fait ses études secondaires au [[lycée Condorcet]], puis continue ses études au [[collège Sainte-Barbe]].<br /><br />
En 1884, il est diplômé de l’École Libre des Sciences Politiques et licencié ès-Lettres. Il entre alors comme journaliste au [[Journal des Débats]] où il assure le bulletin de politique étrangère.<br />
<br />
Le 22 décembre [[1888]], il épouse, à [[Paris]], Hélène Bouwens van der Boijen. <br />
<br />
Jusqu'en [[1894]], il continue à travailler au Journal des Débats.<br />
<br />
Le 5 février [[1895]], son père Alfred Kœchlin-Schwarz meurt à [[Antibes]]. La fortune qu'il laisse à son fils permet à celui-ci d'arrêter de travailler dans le journalisme pour se consacrer à la « conservation du patrimoine ». Le 15 juin de la même année, sa femme Hélène meurt ; il a du mal à surmonter ce drame personnel. <br />
<br />
En [[1896]], Raymond Kœchlin se voit attribuer la chaire d’Histoire Diplomatique à l’École Libre des Sciences Politiques. Il participe à la fondation de la « [[Société des Amis du Louvre]] ».<br />
<br />
En [[1899]], il est nommé Secrétaire Général de la Société des Amis du Louvre. Cette même année, il publie son ouvrage de référence, ''La sculpture à Troyes, en Champagne méridionale au {{XVIe}} siècle'' avec son ami [[Jean-Jacques Marquet-Vasselot]], [[conservateur]] au [[Musée du Louvre]].<br />
<br />
Le 29 mai [[1911]], sa mère, Emma Koechlin-Schwartz, meurt.<br />
<br />
Il s'emploie activement pour retrouver [[La Joconde]] lors du vol de celle-ci, le 21 août 1911 ; elle sera retrouvée finalement en janvier 1914 à [[Florence]]. <br />
<br />
Pendant la [[Première guerre mondiale]], la « Société des Amis du Louvre » est mise en sommeil ; Raymond Kœchlin s'occupe alors essentiellement d'activités d'assistance aux soldats. <br />
<br />
En [[1918]], à la fin de la [[Grande guerre]], la Société des Amis du Louvre reprend son activité, et, grâce à Raymond, le Louvre peut acquérir ''L'Atelier du Peintre'' de Courbet.<br />
<br />
En [[1922]], Raymond Kœchlin est élu Président du Conseil des Musées Nationaux. Le portrait de Stéphane Mallarmé par Edouard Manet entre au Musée du Louvre avec, bien entendu, le soutien financier de la « Société des Amis du Louvre » présidée par Raymond Kœchlin.<br /><br />
La même année, il publie ses mémoires (partielles), ''Souvenir d’un vieil amateur d'art d'Extrême Orient''.<br />
<br />
Le 9 novembre [[1931]], Raymond Kœchlin meurt.<br />
<br />
== Collections d'art ==<br />
Raymond Kœchlin avait en particulier dans ses collections d'objets d'art<ref>[http://www.koechlin.net/bk/bk39_013.htm Collections d'objets d'art de Raymond Kœchlin]</ref> : <br />
* Beaucoup d’objets musulmans, et d'objets japonais ([[Musée national des Arts asiatiques-Guimet|musée Guimet]]) ; <br />
* Faïences et porcelaines (« Pont-au-Choux » du musée des Arts Décoratifs) ; <br />
* Primitifs italiens : ''Vierge et l’enfant'' de Nenuccio di Bartolomeo (au [[Musée du Louvre]]) ; <br />
* Impressionnistes: nombreux dessins au Cabinet des dessins du Louvre: [[Degas]], [[Delacroix]], [[Piot]], [[Guys]], [[Raffet]] ; <br />
* Toiles impressionnistes au [[musée d’Orsay]] : ''La Roulotte'' de [[Van Gogh]], ''Portrait de Claude Manet'' par [[Renoir]], ''Portrait de Madame Monet'' par [[Monet]] ; <br />
* Nombreux ivoires chinois, médiévaux, etc.<br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
<br />
== Sources ==<br />
=== Notes et références ===<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [http://www.koechlin.net/bk/bk39_01.htm Biographie de Raymond Kœchlin]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Koechlin, Raymond}}<br />
[[Catégorie:Collectionneur]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1860]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Mulhouse]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1931]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Franz%C3%B6sisches_Truppenaufgebot_bei_Kriegsbeginn_1914&diff=171468046Französisches Truppenaufgebot bei Kriegsbeginn 19142009-04-07T09:50:21Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{titre|Ordre de bataille de l'armée française le {{1er}} août 1914}}<br />
<br />
Ce qui suit est l'[[ordre de bataille]] de l'[[armée de terre française]] au {{date|1er|août|1914}}, au début de la [[Première Guerre mondiale]].<br />
<br />
<br />
== Articulation de l'armée française ==<br />
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="right" style="margin:0.5em;"<br />
|valign="top" style="font-size: 90%" |<br />
'''Effectif global''' <br />
*134 bataillons<br />
*78 escadrons<br />
*171 batteries (dont 12 d'artillerie lourde d'armée)<br />
*{{formatnum:7588 officiers}}<br />
*{{formatnum:258864 hommes}}<br />
*{{formatnum:92016 chevaux}}<br />
|}<br />
=== La [[Ire Armée (France, Première Guerre mondiale)|I{{re}} Armée]] ===<br />
<br />
:[[Auguste Dubail|Général '''Dubail''']]<br />
:Chef d'État-Major: Catégorie: général Demange, sous-chef: [[Marie-Eugène Debeney|Lieutenant-colonel Debeney]]<br />
:Chef du 3{{e}} bureau: Commandant Schérer<br />
:Chef de l'aviation: Colonel Bouttieaux<br />
==== Le [[7e corps d'armée|7{{e}} Corps d’armée]] ([[Besançon]]) ====<br />
:Général '''Bonneau'''<br />
:Chef d'État-Major: Colonel Challe<br />
:Commandant de l'artillerie: (7{{e}} brigade) - Général Pauffin de Saint-Morel<br />
:Commandant du génie: Colonel Arnoux<br />
[[14e division d'infanterie (France)|'''14{{e}} division d'Infanterie''']] ([[Belfort]])<br />
:Général '''Curé''' , puis [[Étienne de Villaret|'''De Villaret''']]<br />
*27{{e}} brigade d'infanterie ([[Lons le Saunier]]) - Général Berge<br />
::[[44e régiment d'infanterie de ligne|44{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Lons-le-Saunier]]) - Colonel Bouffez<br />
::[[60e régiment d'infanterie de ligne|60{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Besançon]]) - Colonel Bourquin<br />
*28{{e}} brigade d'infanterie ([[Belfort]]) - Général Faës<br />
::[[35e régiment d'infanterie de ligne|35{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Belfort]]) - Colonel de Mac-Mahon<br />
::[[42e régiment d'infanterie de ligne|42{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Belfort]]) - Colonel Bonfait<br />
*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::5{{e}} escadron du [[11e régiment de chasseurs à cheval|11{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vesoul]])<br />
:: AD 14: [[47e régiment d'artillerie|47{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Héricourt (Haute-Saône)|Héricourt]]) - Lieutenant-colonel Lucotte<br />
::Compagnie '''7/1''' du [[7e régiment du génie|7{{e}} régiment du génie]] ([[Avignon]])<br />
<br />
[[41e division d'infanterie (France)|'''41{{e}} division d'Infanterie''']] ([[Remiremont]])<br />
:Général '''Superbie'''<br />
*81{{e}} brigade d'infanterie ([[Remiremont]]) - Général Bataille<br />
::[[152e régiment d'infanterie de ligne|152{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Gerardmer]]) - Colonel Thomas-Colligny<br />
::[[5e bataillon de chasseurs à pied|5{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Besançon]], [[Remiremont]]) - Commandant Jacquemot<br />
::[[15e bataillon de chasseurs à pied|15{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Montbeliard]], [[Remiremont]]) - Commandant Duchet<br />
*82{{e}} brigade d'infanterie ([[Bourg en Bresse]]) - Colonel Coste<br />
::[[23e régiment d'infanterie de ligne|23{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bourg en Bresse]]) - Colonel Hérouart<br />
::[[133e régiment d'infanterie de ligne|133{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Belley]]) - Colonel Dutreuil<br />
*Éléments organiques divisionnaires<br />
::6{{e}} escadron du [[11e régiment de chasseurs à cheval|11{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vesoul]])<br />
::AD 41: [[4e régiment d'artillerie|4{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Besançon]]) - [[Alphonse Nudant|Colonel Nudant]]<br />
::Compagnie '''7/2''' du [[7e régiment du génie| 7{{e}} régiment du génie]] ([[Avignon]])<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::Réserve d'infanterie<br />
::[[352e régiment d'infanterie|352{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Gerardmer]]) - Colonel Béraud-Reynaud<br />
::[[45e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Bricka<br />
::[[55e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Jaugey<br />
<br />
::7{{e}}, 11{{e}} et 12{{e}} [[compagnie]]s de chasseurs forestiers<br />
::[[11e régiment de chasseurs à cheval|11{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vesoul]]) - Colonel Durand<br />
::[[5e régiment d'artillerie|5{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Besançon]]) - [[Robert Georges Nivelle| Colonel Nivelle]]<br />
::Compagnies 7/3, 7/4, 7/16 et 7/21 du 7{{e}} bataillon.<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::État-major du VII{{e}} corps d'armée ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section du train des équipages ([[Dôle]])<br />
::7{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Dôle]])<br />
::7{{e}} Légion de gendarmerie ([[Besançon]])<br />
<br />
==== Le [[8e corps d'armée (France)| 8{{e}} Corps d’Armée]] ([[Bourges]]) ====<br />
:Général '''de Castelli''' <br />
:Chef d'Etat-major: Colonel Sarda<br />
:Commandant de l'artillerie (8{{e}} brigade): Général Guipon<br />
:Commandant du génie: Colonel Perret<br />
<br />
[[15e division d'infanterie (France)|'''15{{e}} division d'infanterie''']] ([[Dijon]])<br />
:Général '''Bajolle'''<br />
*29{{e}} brigade d'infanterie ([[Mâcon]]) - Général Grandjean<br />
::[[56e régiment d'infanterie de ligne|56{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Chalon-sur-Saône]]) - Colonel Hallouin<br />
::[[134e régiment d'infanterie de ligne|134{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Mâcon]]) - Colonel Perrin<br />
*30{{e}} brigade d'infanterie ([[Dijon]]) - Général Piarron de Mondésir<br />
::[[10e régiment d'infanterie (France)|10{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Auxonne]]) - Colonel Brunck<br />
::[[27e régiment d'infanterie de ligne|27{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Dijon]]) - Lieutenant-colonel Valentin<br />
<br />
*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::5{{e}} escadron du [[16e régiment de chasseurs à cheval|16{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Beaune]])<br />
::AD 15: [[48e régiment d'artillerie|48{{e}} régiment d'Artillerie de campagne]] ([[Dijon]]) - Colonel Diez<br />
::Compagnie '''8/1''' du [[4e régiment du génie|4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
[[16e division d'infanterie (France)|'''16{{e}} division d'infanterie''']] ([[Bourges]])<br />
:[[Louis Ernest de Maud'huy| Général '''de Maud'huy''']]<br />
*31{{e}} brigade d'infanterie ([[Bourges]]) - Colonel Reibeli<br />
::[[85e régiment d'infanterie de ligne|85{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Cosne-sur-Loire]]) - Colonel Rabier<br />
::[[95e régiment d'infanterie de ligne|95{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bourges]]) - Colonel Tourret<br />
*32{{e}} brigade d'infanterie ([[Nevers]]) - Colonel Marie<br />
::[[13e régiment d'infanterie de ligne|13{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Nevers]]) - Lieutenant-colonel Frontil<br />
::[[29e régiment d’infanterie|29{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Autun]]) - Colonel Delaunay<br />
<br />
*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::6{{e}} escadron du [[16e régiment de chasseurs à cheval|16{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Beaune]])<br />
::AD 16: [[1er régiment d'artillerie (France)|1{{er}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[Bourges]]) - Colonel Lequime<br />
::Compagnie '''8/2''' du [[4e régiment du génie|4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::[[210e régiment d'infanterie|210{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Auxonne]]) - Lieutenant-colonel Tisserand<br />
::[[227e régiment d'infanterie|227{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Dijon]]) - Lieutenant-colonel Mathieu<br />
::[[16e régiment de chasseurs à cheval|16{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Beaune]]) - Colonel Ferru<br />
::[[37e régiment d'artillerie (France)|37{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[Bourges]]) - Colonel Vachée<br />
::Compagnies 8/3, 8/4, 8/16 et 8/21 du [[4e régiment du génie|4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::État-major du VIII{{e}} corps d'armée ([[Dijon]])<br />
::8{{e}} section du train des équipages ([[Dijon]])<br />
::8{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Bourges]])<br />
::8{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Dijon]])<br />
::8{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Dijon]])<br />
::8{{e}} Légion de gendarmerie ([[Bourges]])<br />
<br />
==== Le [[13e corps d'armée|13{{e}} corps d’armée]] ([[Clermont-Ferrand]]) ====<br />
:Général '''Alix'''<br />
:chef d'État-major: Colonel Gaucher<br />
:Commandant de l'artillerie (13{{e}} brigade): [[Charles Nollet|Général '''Nollet''']]<br />
<br />
[[25e division d'infanterie|'''25{{e}} division d'infanterie''']] ([[Saint-Étienne]])<br />
:Général '''Delétoille'''<br />
:*49{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Étienne]]) - Général Rozée d'Infréville<br />
::[[38e régiment d'infanterie| 38{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Saint-Étienne]]) - Colonel Deleuze<br />
::[[86e régiment d'infanterie| 86{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Le Puy-en-Velay]]) - Colonel Couturaud, puis Lieutenant-colonel Blanger<br />
:*50{{e}} brigade d'infanterie ([[Roanne]],[[Montbrison]]) - Général Chandezon<br />
::[[16e régiment d'infanterie| 16{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Montbrison (Loire)|Montbrison]]-[[Clermont-Ferrand]])) - Colonel Pentel<br />
::[[98e régiment d'infanterie| 98{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Roanne]]) - Lieutenant-colonel Deffis<br />
<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::AD 25: [[36e régiment d'artillerie (France)|36{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] [[(Issoire)]] - Colonel Thionville <br />
::5{{e}} escadron du [[3e régiment de chasseurs à cheval|3{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::Compagnie 13/1 du [[4e régiment du génie| 4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
[[26e division d'infanterie|'''26{{e}} division d'infanterie''']] ([[Clermont-Ferrand]])<br />
:Général '''Silhol''', puis '''Blazer'''<br />
:*51{{e}} brigade d'infanterie ([[Riom]]) - Colonel Martin de la Porte d'Hust<br />
::[[105e régiment d'infanterie| 105{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Riom]]) - Colonel Camors<br />
::[[121e régiment d'infanterie| 121{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Montluçon]]) - Colonel Trabucco<br />
:*52{{e}} brigade d'infanterie ([[Clermont-Ferrand]]) - Général Collas<br />
::[[92e régiment d'infanterie| 92{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Clermont-Ferrand]]) - Colonel Durand de Gevigney<br />
::[[139e régiment d'infanterie| 139{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Aurillac]]) - Colonel Mienville<br />
<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::AD 26: [[16e régiment d'artillerie| 16{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[Clermont-Ferrand]]) - Colonel Dupont de Dinechin<br />
::6{{e}} escadron du [[3e régiment de chasseurs à cheval| 3{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::Compagnie 13/2 du [[4e régiment du génie| 4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés ENE'''<br />
:Réserve d'infanterie<br />
::[[41e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Le Hagre<br />
::[[43e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Guillaume<br />
::[[50e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Chappuis<br />
::[[71e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Cour<br />
::[[3e régiment de chasseurs à cheval]] ([[Clermont-Ferrand]]) - [[Jean Jules Henri Mordacq|Colonel Mordacq]]<br />
::[[53e régiment d'artillerie| 53{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[Clermont-Ferrand]]) - Colonel Pillivuyt<br />
::Compagnies 13/3, 13/4, 13/16, 13/21 du [[4e régiment du génie| 4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d'armée'''<br />
::État-major du 12{{e}} corps d'armée<br />
::Détachement transmissions du [[8e régiment de transmission| 8{{e}} régiment du génie]] ([[Mont-Valérien]])<br />
::13{{e}} section du train des équipages ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::13{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::13{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::13{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Vichy]])<br />
::13{{e}} Légion de gendarmerie ([[Clermont-Ferrand]])<br />
<br />
==== Le [[14e corps d'armée (France)| 14{{e}} Corps d’Armée]] ([[Lyon]]) ====<br />
:Général '''Pouradier-Duteil''', puis Général '''Baret'''<br />
:Chef d'État-Major: Colonel Langrenon, sous-chef: Lieutenant-colonel Masselin<br />
:Commandant de l'artillerie (14{{e}} brigade): Général Camon<br />
:Commandant du génie: Colonel Larretche<br />
<br />
[[27e division d'infanterie|'''27{{e}} division d'infanterie''']] ([[Grenoble]]) - Général Blazer (à partir du 24 août)<br />
:*53{{e}} brigade d'infanterie ([[Grenoble]]) - Général Baquet<br />
::[[75e régiment d'infanterie de ligne|75{{e}} régiment d'infanterie]] ([[Romans-sur-Isère|Romans]]) - Colonel Nautret<br />
::[[140e régiment d'infanterie de ligne|140{{e}} régiment d'infanterie]] ([[Grenoble]]) - Colonel Maillot<br />
::groupe alpin A de [[Grenoble]]<br />
:::[[14e bataillon de chasseurs à pied|14{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Maroc]]) - Commandant Marty<br />
:::[[1er régiment d'artillerie de montagne|2{{e}} batterie du 1{{er}} régiment d'artillerie de montagne]]<br />
<br />
:*54{{e}} brigade d'infanterie ([[Gap]]) - Général Sorbets<br />
::[[52e régiment d'infanterie de ligne|52{{e}} régiment d'infanterie]] ([[Montélimar]]) - Lieutenant-colonel Souverain<br />
::groupe alpin de [[Draguignan]]<br />
:::[[7e bataillon de chasseurs à pied|7{{e}} bataillon de chasseurs alpin]] ([[Grenoble]]) - Commandant Goubeau<br />
:::[[2e régiment d'artillerie de montagne|2{{e}} batterie du 2{{e}} régiment d'artillerie de montagne]]<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::5{{e}} [[escadron]] du [[9e régiment de hussards|9{{e}} régiment de hussards]] ([[Chambéry]])<br />
::AD 27: [[2e régiment d'artillerie de campagne|2{{e}}régiment d'artillerie de campagne]] ([[Grenoble]])<br />
::compagnie 14/1 du [[4e régiment du génie|4{{e}} régiment du génie]] ([[Grenoble]])<br />
<br />
[[28e division d'infanterie|'''28{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*55{{e}} brigade d'infanterie ([[Lyon]]) - Général Pierrot<br />
::[[22e régiment d’infanterie de ligne|22{{e}} régiment d'infanterie}]] ([[Sathonay-Camp|Sathonay]]) - Colonel Bulot<br />
::[[99e régiment d'infanterie de ligne|99{{e}} régiment d'infanterie]] ([[Lyon]], [[Vienne (Isère)|Vienne]]) - Lieutenant-colonel Martinet<br />
:*56{{e}} brigade d'infanterie ([[Chambéry]]) - Général Blazer<br />
::[[30e régiment d'infanterie de ligne|30{{e}} régiment d'infanterie]] ([[Annecy]]) - Colonel Dol<br />
::groupe alpin (d'[[Annecy]]<br />
:::[[11e bataillon de chasseurs alpins]] - Commandant Augeard<br />
:::[[1er régiment d'artillerie de montagne|3{{e}} batterie du 1{{er}} régiment d'artillerie de montagne]]<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::6{{e}} escadron du [[9e régiment de hussards|9{{e}} régiment de hussards]] ([[Chambéry]])<br />
::AD 28: [[54e régiment d'artillerie de campagne]] ([[Lyon]]) - Colonel Crépey<br />
::compagnie 14/2 du 4{{e}} régiment du génie ([[Grenoble]])<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::5{{e}} régiment d'artillerie lourde ([[Valence (Drôme)|Valence]])<br />
::11{{e}} régiment d'artillerie à pied ([[Briançon]])<br />
::Compagnies 14/3, 14/6, 14/16, 14/21 du 4{{e}} régiment du génie ([[Grenoble]])<br />
::Détachement transmissions du 8{{e}} régiment du génie ([[Mont-Valérien]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
:État-major du 14{{e}} corps d'armée ([[Lyon]])<br />
<br />
:Réserve d'infanterie<br />
:2e brigade d'infanterie coloniale ([[Lyon]]) - Général Simonin<br />
::[[5e régiment d'infanterie coloniale]] ([[Lyon]]) - Colonel Roulet<br />
::[[6e régiment d'infanterie coloniale]] ([[Lyon]]) - Lieutenant-colonel Portial<br />
::[[9e régiment de hussards| 9{{e}} régiment de hussards]] ([[Chambéry]]) - Colonel Burette<br />
::[[6e régiment d'artillerie|6{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[Valence (Drôme)|Valence]]) - Colonel Ladoux<br />
::14{{e}} section du train des équipages ([[Lyon]])<br />
::14{{e}} section de Secrétaire d'état-major et de recrutement ([[Lyon]])<br />
::14{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Lyon]])<br />
::14{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Lyon]])<br />
::14{{e}} Légion de gendarmerie ([[Lyon]])<br />
<br />
==== Le [[21e corps d'armée (France)|21{{e}} Corps d’armée]] ([[Épinal]]) ====<br />
::Général [[Émile Edmond Legrand-Girarde|'''Legrand-Girarde''']]<br />
::chef d'État-Major: [[Antoine Philippe Thomas Joseph Baucheron de Boissoudy|Lieutenant-colonel '''Baucheron de Boissoudy''']]<br />
::Commandant de l'artillerie: (19{{e}} brigade): Général Dumézil<br />
::Commandant du génie: Lieutenant-colonel Buvignier <br />
[[13e division d'infanterie|'''13{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:[[Frédéric Edmond Bourdériat|Général '''Bourdériat''']]<br />
:chef d'État-major: Commandant d'Origny<br />
:*25{{e}} brigade d'infanterie ([[Rambervillers]]) - Général Barbade<br />
::17{{e}} régiment d’infanterie ([[Épinal]]) - Colonel Brue<br />
::17{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Rambervillers]], [[Baccarat]]) - Commandant Carrère<br />
::20{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Baccarat]]) - Commandant Michaut<br />
::21{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Raon-l'Étape]]) - Commandant Rauch<br />
:*26{{e}} brigade d'infanterie ([[Chaumont]]) - Colonel Hamon<br />
::21{{e}} régiment d’infanterie ([[Langres]]) - Colonel Frisch<br />
::109{{e}} régiment d’infanterie ([[Chaumont (Haute-Marne)|Chaumont]]) - Colonel Aubry<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::A.D. 13: 62{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Épinal]], [[Rambervillers]]) - Colonel Griache<br />
::5{{e}} escadron du 4{{e}} régiment de chasseurs à cheval ([[Épinal]])<br />
::Compagnie 21/1 du 11{{e}} régiment du génie<br />
<br />
[[43e division d'infanterie|'''43{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:Général '''Lanquetot'''<br />
:chef d'État-major: Commandant Zeller<br />
:*85{{e}} brigade d'infanterie ([[Épinal]]) - Général Pillot<br />
::158{{e}} régiment d’infanterie ([[Bruyères]], [[Corcieux]]) - Colonel Houssement<br />
::149{{e}} régiment d’infanterie ([[Épinal]]) - Colonel Menvielle<br />
:*86{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Dié]])<ref>Appelée « brigade bleue »</ref> - (Colonel Olleris)<br />
::1{{er}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Senones]]) - Commandant Tabouis<br />
::3{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Saint-Dié]]) - Commandant Renaud<br />
::10{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Saint-Dié]]) - Commandant Eveno<br />
::31{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Saint-Dié]]) - Commandant Hennequin<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::6{{e}} escadron du 4{{e}} régiment de chasseurs à cheval ([[Épinal]])<br />
::A.D.43: 12{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Bruyères]], [[Saint-Dié]]) - Colonel Cheminon<br />
::Compagnie 21/2 du 11{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d'armée''' (Venus d'un détachement des éléments organiques de corps d'armée du 7{{e}} Corps ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section du train des équipages ([[Dôle]])<br />
::7{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Besançon]])<br />
::7{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Dôle]])<br />
::7{{e}} Légion de gendarmerie ([[Besançon]])<br />
<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::[[57e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Besson<br />
::[[60e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Boisselet<br />
::[[61e bataillon de chasseurs à pied]] - Capitaine Bernard<br />
::[[59e régiment d'artillerie]] ([[Chaumont]]) - Colonel Anus<br />
::[[4e régiment de chasseurs à cheval|4{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Épinal]]) - Colonel Arthuis.<br />
<br />
==== [[5e division de cavalerie|5{{e}} division de cavalerie]] ([[Lyon]]) ====<br />
:Général '''Levillain'''<br />
::*5{{e}} brigade de cuirassiers ([[Lyon]]) - Général Lamy<br />
:::7{{e}} régiment de cuirassiers ([[Lyon]]) - Colonel Arnoux de la Maison-Rouge<br />
:::10{{e}} régiment de cuirassiers ([[Lyon]]) - Colonel Bartoli<br />
<br />
::*6{{e}} brigade de dragons - [[François-Henry Laperrine|Général '''Laperrine''']]<br />
:::2{{e}} régiment de dragons ([[Lyon]]) - Colonel Schultz<br />
:::14{{e}} régiment de dragons ([[Saint-Étienne]]) - Colonel de Tarragon<br />
<br />
::*6{{e}} brigade de cavalerie légère - Colonel Morel<br />
:::13{{e}} régiment de chasseurs ([[Vienne (Isère)|Vienne]]) - Colonel Vassart de Billy<br />
:::11{{e}} régiment de hussards ([[Tarascon]]) - Colonel Breton<br />
<br />
*Artillerie: groupe à cheval du 54{{e}} RAC<br />
*Infanterie: groupe cyclistes du 13{{e}} BCP - Capitaine Chrétiennot<br />
*génie: sapeurs cyclistes du 4{{e}} régiment du génie<br />
<br />
==== [[8e division de cavalerie|8{{e}} division de cavalerie]] ([[Dôle]]) ====<br />
:Général Aubier, puis Mazel<br />
::*8{{e}} brigade de dragons - Général Gendron<br />
:::11{{e}} régiment de dragons ([[Belfort]]) - Colonel de la Ruelle, puis Lieutenant-colonel D'Epenoux<br />
:::18{{e}} régiment de dragons ([[Lure]]) - Colonel Dulac<br />
<br />
::*14{{e}} brigade de dragons - Général Mazel puis de la Tour<br />
:::17{{e}} régiment de dragons ([[Auxonne]]) - Colonel d'Amonville<br />
:::26{{e}} régiment de dragons ([[Dijon]]) - Colonel Forqueray<br />
<br />
::*8{{e}} brigade de cavalerie légère - Général Morel<br />
:::14{{e}} régiment de chasseurs ([[Dôle]]) - Colonel Baratier<br />
:::11{{e}} régiment de hussards ([[Gray]]) - Colonel Peillard<br />
<br />
*Artillerie: groupe à cheval du 4{{e}} RAC - Commandant Larpent<br />
*Infanterie: groupe cyclistes du 15{{e}} BCP - Capitaine Messines<br />
*génie:sapeurs cyclistes du 7{{e}} régiment du génie<br />
<br />
==== Éléments organiques d'Armée (E.O.A.) ====<br />
'''Artillerie lourde d'armée'''<br />
::4 groupes du 5{{e}} régiment d'artillerie lourde (R.A.L.) - Valence<br />
:::2 groupes (6 batteries) de 120 Baquet<br />
:::2 groupes (6 batteries) de 155 C.T.R.<br />
'''génie'''<br />
::Cie sapeurs télégraphistes N{{e}}1<br />
::Cie de pontonniers 23/1 du 7{{e}} régiment du génie<br />
'''Aéronautique'''<br />
::Blériot : BL3 , BL9 , BL10 , BL11<br />
::Breguet : Br.17<br />
::Farman : MF5<br />
<br />
=== La [[IIe Armée (France)| II{{e}} Armée]] === <br />
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="right" style="margin:0.5em;"<br />
|valign="top" style="font-size: 90%" |<br />
'''Effectif global''' <br />
*178 bataillons<br />
*76 escadrons<br />
*200 batteries (dont 17 d'artillerie lourde d'armée)<br />
*{{formatnum:9361 officiers}}<br />
*{{formatnum:314804 hommes}}<br />
*{{formatnum:110062 chevaux}}<br />
|}<br />
:([[Edouard de Castelnau|Général '''Curières de Castelnau''']])<br />
:Chef d'État-Major: Général Anthoine - sous-chef: coloel Hellot<br />
:Chef du 3{{e}} bureau: Lieutenant-colonel Devaux<br />
:Chef de service de l'aviation: Colonel Caron<br />
:Chef de la D.E.S.: Général de De Lamothe<br />
==== Le [[9e corps d'armée (France)| 9{{e}} Corps d’Armée]] ([[Tours]]) ====<br />
[[17e division d'infanterie|'''17{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*33{{e}} brigade d'infanterie ([[Châteauroux]])<br />
::68{{e}} régiment d’infanterie ([[Issoudun]])<br />
::90{{e}} régiment d’infanterie ([[Châteauroux]])<br />
:*34{{e}} brigade d'infanterie ([[Poitiers]])<br />
::114{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Maixent]])<br />
::125{{e}} régiment d’infanterie ([[Poitiers]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::20{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Poitiers]])<br />
::1 escadron du 7{{e}} régiment de hussards ([[Angers]])<br />
::Compagnie 9/1 du 6{{e}} régiment du génie ([[Angers]])<br />
<br />
[[18e division d'infanterie|'''18{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*35{{e}} brigade d'infanterie ([[Tours]])<br />
::32{{e}} régiment d’infanterie ([[Tours]])<br />
::66{{e}} régiment d’infanterie ([[Tours]])<br />
:*36{{e}} brigade d'infanterie ([[Angers]])<br />
::77{{e}} régiment d’infanterie ([[Cholet]])<br />
::135{{e}} régiment d’infanterie ([[Angers]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::33{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Angers]])<br />
::1 escadron du 7{{e}} régiment de hussards ([[Angers]])<br />
::Compagnie 9/2 du 6{{e}} régiment du génie ([[Angers]])<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::268{{e}} régiment d’infanterie ([[Issoudun]])<br />
::290{{e}} régiment d’infanterie ([[Châteauroux]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du IX{{e}} corps d'armée ([[Tours]])<br />
::7{{e}} régiment de hussards ([[Angers]])<br />
::49{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Poitiers]])<br />
::Compagnie 9/3, 9/4, 9/16, 9/21 du 6{{e}} régiment du génie ([[Angers]])<br />
::Détachement télégraphistes du 8{{e}} régiment du génie<br />
::9{{e}} section du train des équipages ([[Châteauroux]])<br />
::9{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Tours]])<br />
::9{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Tours]])<br />
::9{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Châteauroux]])<br />
::9{{e}} Légion de gendarmerie ([[Tours]])<br />
<br />
==== Le [[15e corps d'armée (France)| 15{{e}} Corps d’Armée]] ([[Marseille]]) ====<br />
[[29e division d'infanterie|'''29{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*57{{e}} brigade d'infanterie ([[Antibes]])<br />
::111{{e}} régiment d’infanterie ([[Antibes]])<br />
::112{{e}} régiment d’infanterie ([[Toulon]])<br />
:*58{{e}} brigade d'infanterie ([[Marseille]])<br />
::3{{e}} régiment d’infanterie ([[Hyères]], [[Digne-les-Bains|Digne]])<br />
::141{{e}} régiment d’infanterie ([[Marseille]])<br />
:*Éléments non embrigadés à la disposition du Général commandant la 2{{e}} armée<br />
::6{{e}} Bataillon de chasseurs alpins ([[Nice]])<br />
::7{{e}} Bataillon de chasseurs alpins ([[Draguignan]])<br />
::23{{e}} Bataillon de chasseurs alpins ([[Grasse]])<br />
::24{{e}} Bataillon de chasseurs alpins ([[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]])<br />
::27{{e}} Bataillon de chasseurs alpins ([[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]], [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::55{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Orange (Vaucluse)|Orange]])<br />
::1 escadron du 6{{e}} régiment de hussards ([[Marseille]])<br />
::génie :<br />
<br />
[[30e division d'infanterie|'''30{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*59{{e}} brigade d'infanterie ([[Nîmes]])<br />
::40{{e}} régiment d’infanterie ([[Nîmes]])<br />
::58{{e}} régiment d’infanterie ([[Avignon]])<br />
:*60{{e}} brigade d'infanterie ([[Aix-en-Provence]])<br />
::55{{e}} régiment d’infanterie ([[Aix-en-Provence]], [[Pont-Saint-Esprit]])<br />
::[[61e régiment d'infanterie de ligne|61e régiment d'infanterie]] ([[Aix-en-Provence]], [[Privas]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::19{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Nimes]])<br />
::1 escadron du 6{{e}} régiment de hussards ([[Marseille]])<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::38{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Nimes]])<br />
::7{{e}} régiment d'artillerie à pied ([[Nice]])<br />
::10{{e}} régiment d'artillerie à pied ([[Toulon]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XV{{e}} corps d'armée ([[Marseille]])<br />
::6{{e}} régiment de hussards ([[Marseille]])<br />
::15{{e}} section du train des équipages ([[Orange]])<br />
::15{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Marseille]])<br />
::15{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Marseille]])<br />
::15{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Marseille]])<br />
::15{{e}} Légion de gendarmerie ([[Marseille]])<br />
::15{{e}}b Légion de gendarmerie ([[Nice]])<br />
<br />
====Le [[16e corps d'armée (France)| 16{{e}} Corps d’Armée]] ([[Montpellier]])====<br />
[[31e division d'infanterie|'''31{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*61{{e}} brigade d'infanterie ([[Béziers]])<br />
::81{{e}} régiment d’infanterie ([[Montpellier]])<br />
::96{{e}} régiment d’infanterie ([[Béziers]])<br />
:*62{{e}} brigade d'infanterie ([[Rodez]])<br />
::122{{e}} régiment d’infanterie ([[Rodez]])<br />
::142{{e}} régiment d’infanterie ([[Lodève]], [[Mende (Lozère)|Mende]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::56{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Montpellier]])<br />
::1 escadron du 19{{e}} régiment de dragons ([[Castres]])<br />
::génie :<br />
<br />
[[32e division d'infanterie|'''32{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*63{{e}} brigade d'infanterie ([[Narbonne]])<br />
::[[53e régiment d’infanterie]] ([[Perpignan]])<br />
::80{{e}} régiment d’infanterie ([[Narbonne]])<br />
:*64{{e}} brigade d'infanterie ([[Albi]])<br />
::15{{e}} régiment d’infanterie ([[Albi]])<br />
::143{{e}} régiment d’infanterie ([[Castelnaudary]], [[Carcassonne]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::3{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Carcassonne]])<br />
::1 escadron du 19{{e}} régiment de dragons ([[Castres]])<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::322{{e}} régiment d’infanterie ([[Rodez]])<br />
::342{{e}} régiment d’infanterie ([[Lodève]], [[Mende (Lozère)|Mende]])<br />
::9{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Castres]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XVI{{e}} corps d'armée<br />
:*15{{e}} brigade de dragons<br />
::1{{er}} régiment de hussards ([[Béziers]])<br />
::10{{e}} régiment de dragons ([[Montauban]])<br />
::19{{e}} régiment de dragons ([[Castres]])<br />
::16{{e}} section du train des équipages ([[Lunel]])<br />
::16{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Montpellier]])<br />
::16{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Montpellier]])<br />
::16{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Perpignan]])<br />
::16{{e}} Légion de gendarmerie ([[Montpellier]])<br />
::16{{e}} Légion de gendarmerie bis ([[Perpignan]])<br />
<br />
====Le [[18e corps d'armée (France)| 18{{e}} Corps d’Armée]] ([[Bordeaux]]) ====<br />
[[35e division d'infanterie|'''35{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*69{{e}} brigade d'infanterie ([[La Rochelle]])<br />
::6{{e}} régiment d’infanterie ([[Saintes]])<br />
::123{{e}} régiment d’infanterie ([[La Rochelle]])<br />
:*70{{e}} brigade d'infanterie ([[Bordeaux]])<br />
::57{{e}} régiment d’infanterie ([[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]], [[Libourne]])<br />
::144{{e}} régiment d’infanterie ([[Bordeaux]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::24{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[La Rochelle]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[36e division d'infanterie (France)|'''36{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*71{{e}} brigade d'infanterie ([[Mont-de-Marsan]])<br />
::34{{e}} régiment d’infanterie ([[Mont-de-Marsan]])<br />
::49{{e}} régiment d’infanterie ([[Bayonne]])<br />
:*72{{e}} brigade d'infanterie ([[Pau]])<br />
::12{{e}} régiment d’infanterie ([[Tarbes]])<br />
::18{{e}} régiment d’infanterie ([[Pau]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::14{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Tarbes]])<br />
::cavalerie :<br />
::Compagnie 18/2 du 2{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::218{{e}} régiment d’infanterie ([[Pau]])<br />
::249{{e}} régiment d’infanterie ([[Bayonne]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XVII{{e}} corps d'armée<br />
::18{{e}} section du train des équipages ([[Bordeaux]])<br />
::18{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Bordeaux]])<br />
::18{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Bordeaux]])<br />
::18{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Bordeaux]])<br />
::18{{e}} Légion de gendarmerie ([[Bordeaux]])<br />
<br />
====Le [[20e corps d'armée (France)| 20{{e}} Corps d’Armée]] ([[Nancy]])====<br />
[[11e division d'infanterie|'''11{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*21{{e}} brigade d'infanterie ([[Nancy]])<br />
::[[26e régiment d'infanterie|26{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Nancy]])<br />
::69{{e}} régiment d’infanterie ([[Essey-les-Nancy]])<br />
::2{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Troyes]], [[Lunéville]])<br />
::4{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Brienne (Saône-et-Loire)|Brienne]], [[Saint-Nicolas]])<br />
:*22{{e}} brigade d'infanterie ([[Nancy]])<br />
::37{{e}} régiment d’infanterie ([[Nancy]])<br />
::79{{e}} régiment d’infanterie ([[Nancy]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::8{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Nancy]])<br />
::1 escadron du 12{{e}} régiment de dragons ([[Troyes]], [[Toul]]<br />
::génie :<br />
<br />
[[39e division d'infanterie|'''39{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*77{{e}} brigade d'infanterie ([[Toul]])<br />
::146{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]])<br />
::153{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]])<br />
:*78{{e}} brigade d'infanterie ([[Toul]])<br />
::156{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]])<br />
::160{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::39{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Toul]])<br />
::1 escadron du 12{{e}} régiment de dragons ([[Troyes]], [[Toul]])<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::60{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Troyes]], [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]])<br />
::6{{e}} régiment d'artillerie à pied ([[Toul]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XX{{e}} corps d'armée<br />
::12{{e}} régiment de dragons ([[Troyes]], [[Toul]])<br />
::20{{e}} section du train des équipages <br />
::20{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement<br />
::20{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration <br />
::20{{e}} section d'infirmiers militaires <br />
::20{{e}} Légion de gendarmerie<br />
<br />
====Le 2{{e}} groupe de division de réserve ====<br />
'''59{{e}} division de réserve'''<br />
:*117{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::232{{e}} régiment d’infanterie ([[Tours]])<br />
::314{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Maixent]])<br />
::325{{e}} régiment d’infanterie ([[Poitiers]])<br />
:*118{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::266{{e}} régiment d’infanterie ([[Tours]])<br />
::277{{e}} régiment d’infanterie ([[Cholet]])<br />
::335{{e}} régiment d’infanterie ([[Angers]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*cavalerie<br />
::*artillerie<br />
:::20{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)([[Poitiers]])<br />
:::33{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ([[Angers]])<br />
:::49{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ( [[Poitiers]])<br />
::*génie<br />
:::6{{e}} régiment (compagnies 9/13, 9/19, 9/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''68{{e}}division de réserve'''<br />
:*135{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::206{{e}} régiment d’infanterie ([[Saintes]])<br />
::234{{e}} régiment d’infanterie ([[Mont-de-Marsan]])<br />
::323{{e}} régiment d’infanterie ([[La Rochelle]])<br />
:*136{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::344{{e}} régiment d’infanterie ([[Bordeaux]])<br />
::257{{e}} régiment d’infanterie ([[Libourne]], [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]])<br />
::212{{e}} régiment d’infanterie ([[Tarbes]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::*cavalerie<br />
::*artillerie<br />
:::14{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ([[Tarbes]])<br />
:::24{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ([[la Rochelle]])<br />
:::58{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ([[Bordeaux]])<br />
::*génie<br />
:::2{{e}} régiment (compagnies 18/13, 18/19, 18/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''70{{e}} division de réserve'''<br />
:*139{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::226{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]], [[Nancy]])<br />
::269{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]], [[Nancy]])<br />
::42{{e}} Bataillon de chasseurs à pied<br />
:*140{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::279{{e}} régiment d’infanterie ([[Neufchâtel]], [[Nancy]])<br />
::360{{e}} régiment d’infanterie ([[Neufchâtel]], [[Toul]])<br />
::237{{e}} régiment d’infanterie ([[Troyes]], [[Nancy]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::*cavalerie<br />
:::2 escadrons du 23e régiment de dragons.<br />
::*artillerie<br />
:::8{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe de 75) ([[Nimes]])<br />
:::60{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe de 75 à 2 batteries) ([[Nimes]])<br />
:::5{{e}} régiment d'artillerie de Montagne (1 groupe de 75) ([[Grenoble]])<br />
::*génie<br />
:::10{{e}} régiment (compagnies 20/11, 20/17, 20/22)<br />
<br />
====Eléments organiques d'armée====<br />
<br />
'''Artillerie Lourde'''<br />
<br />
::2 groupes de 155 C.T.R. , 2 groupes de 120 L et 2 groupes de 120 B du 3{{e}} régiment d'artillerie lourde ([[Joigny]], [[Gien]], [[Poitiers]])<br />
'''génie'''<br />
::Cie sapeurs télégraphistes N{{e}}1<br />
::Détachement radio D<br />
::Cie de pontonniers 23/2 du 7{{e}} régiment du génie<br />
'''Aéronautique'''<br />
::Farman : HF1 , MF8 , HF19 , MF20<br />
::Morane : MS 17<br />
<br />
===La [[IIIe Armée (France)| III{{e}} Armée]] ([[Pierre Xavier Emmanuel Ruffey|Général '''Ruffey''']]) ===<br />
====Le [[4e corps d'armée (France)| 4{{e}} Corps d’Armée]] ([[Le Mans]]) ====<br />
[[7e division d'infanterie (France)|'''7{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*13{{e}} brigade d'infanterie ([[Paris]])<br />
::[[101e régiment d'infanterie de ligne| 101{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Dreux]], [[Saint-Cloud]])<br />
::[[102e régiment d'infanterie de ligne| 102{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Chartres]], [[Paris]])<br />
:*14{{e}} brigade d'infanterie ([[Paris]])<br />
::[[103e régiment d'infanterie de ligne| 103{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Alençon]], [[Paris]])<br />
::[[104e régiment d'infanterie de ligne| 104{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Argentan]], [[Paris]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[26e régiment d'artillerie| 26{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Le Mans]])<br />
::cavalerie : [[14e régiment de hussards| 14{{e}} régiment de hussards]] <br />
::génie :<br />
<br />
[[8e division d'infanterie (France)|'''8{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*15{{e}} brigade d'infanterie ([[Laval (Mayenne)|Laval]])<br />
::[[124e régiment d'infanterie de ligne| 124{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Laval (Mayenne)|Laval]])<br />
::[[130e régiment d'infanterie de ligne| 130{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Mayenne (Mayenne)|Mayenne]])<br />
:*16{{e}} brigade d'infanterie ([[Le Mans]])<br />
::[[115e régiment d'infanterie de ligne| 115{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Mamers]])<br />
::[[117e régiment d'infanterie de ligne| 117{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Le Mans]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[31e régiment d'artillerie| 31{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Le Mans]])<br />
::cavalerie :[[14e régiment de hussards| 14{{e}} régiment de hussards]] <br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::[[315e régiment d'infanterie| 315{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Mamers]])<br />
::[[317e régiment d'infanterie| 317{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Le Mans]])<br />
::[[44e régiment d'artillerie| 44{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Le Mans]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::État-major du 4{{e}} corps d'armée ([[Le Mans]])<br />
::[[14e régiment de hussards| 14{{e}} régiment de hussards]] <br />
::4{{e}} section du train des équipages ([[Chartres]])<br />
::4{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Le Mans]])<br />
::4{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Le Mans]])<br />
::4{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Le Mans]])<br />
::4{{e}} Légion de gendarmerie ([[Le Mans]])<br />
<br />
====Le [[5e corps d'armée (France)| 5{{e}} Corps d’Armée]] ([[Orléans]]) ====<br />
[[9e division d'infanterie (France)|'''9{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*17{{e}} brigade d'infanterie ([[Auxerre]])<br />
::[[4e régiment d'infanterie de ligne| 4{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Auxerre]])<br />
::[[82e régiment d'infanterie de ligne| 82{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Montargis]])<br />
:*18{{e}} brigade d'infanterie ([[Blois]])<br />
::[[113e régiment d'infanterie de ligne| 113{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Blois]])<br />
::[[131e régiment d'infanterie de ligne| 131{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Orléans]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[30e régiment d'artillerie| 30{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Orléans]])<br />
::cavalerie : [[8e régiment de chasseurs à cheval| 8{{e}} régiment de Chasseurs à cheval]]<br />
::génie :<br />
<br />
[[10e division d'infanterie (France)|'''10{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*19{{e}} brigade d'infanterie ([[Paris]])<br />
::[[46e régiment d'infanterie de ligne| 46{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Fontainebleau]], [[Paris]])<br />
::[[89e régiment d'infanterie de ligne| 89{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Sens (Yonne)|Sens]], [[Paris]])<br />
:*20{{e}} brigade d'infanterie ([[Paris]])<br />
::[[31e régiment d'infanterie de ligne| 31{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Melun]], [[Paris]])<br />
::[[76e régiment d'infanterie de ligne| 76{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]], [[Paris]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[6e régiment d'artillerie| 6{{e}} régiment d’artillerie de campagne]]<br />
::cavalerie : [[8e régiment de chasseurs à cheval| 8{{e}} régiment de Chasseurs à cheval]]<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::[[313e régiment d'infanterie| 313{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Blois]])<br />
::[[331e régiment d'infanterie| 331{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Orléans]])<br />
::[[45e régiment d'artillerie| 45{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Orléans]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du 5{{e}} corps d'armée ([[Orléans]])<br />
::[[8e régiment de chasseurs à cheval| 8{{e}} régiment de Chasseurs à cheval]]<br />
::5{{e}} section du train des équipages ([[Fontainebleau]])<br />
::5{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Orléans]])<br />
::5{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Orléans]])<br />
::5{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Paris]])<br />
::5{{e}} Légion de gendarmerie ([[Orléans]])<br />
<br />
====Le [[6e corps d'armée (France)| 6{{e}} Corps d’Armée]] ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]]) ====<br />
[[12e division d'infanterie (France)|'''12{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*23{{e}} brigade d'infanterie ([[Soissons]])<br />
::[[54e régiment d'infanterie de ligne| 54{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Compiègne]])<br />
::[[67e régiment d'infanterie de ligne|67{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Soissons]])<br />
:*24{{e}} brigade d'infanterie ([[Reims]])<br />
::[[106e régiment d'infanterie de ligne| 106{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]], [[Camp de Châlons]])<br />
::[[132e régiment d'infanterie de ligne|132{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Reims]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[25e régiment d'artillerie| 25{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie : [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]] (compagnie 6/1)<br />
<br />
<br />
[[40e division d'infanterie (France)|'''40{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*79{{e}} brigade d'infanterie ([[Commercy]])<br />
::[[154e régiment d'infanterie| 154{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bar-le-Duc]], [[Lérouville]])<br />
::[[155e régiment d'infanterie| 155{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]], [[Commercy]])<br />
::[[26e bataillon de chasseurs à pied| 26{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Vincennes]], [[Pont-à-Mousson]])<br />
:*80{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Mihiel]])<br />
::[[150e régiment d'infanterie| 150{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Soissons]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::[[161e régiment d'infanterie| 160{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Neufchâtel]], [[Toul]])<br />
::[[25e bataillon de chasseurs à pied| 25{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Épernay]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::[[29e bataillon de chasseurs à pied| 29{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Épernay]], [[Saint-Mihiel]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[40e régiment d'artillerie| 40{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Saint-Mihiel]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie : [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]] (compagnie 6/2)<br />
<br />
[[42e division d'infanterie (France)|'''42{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*83{{e}} brigade d'infanterie ([[Verdun]])<br />
::[[94e régiment d'infanterie de ligne| 94{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bar le Duc]])<br />
::[[8e bataillon de chasseurs à pied| 8{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Amiens]], [[Etain]])<br />
::[[19e bataillon de chasseurs à pied| 19{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Épernay]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
:*84{{e}} brigade d'infanterie ([[Verdun]])<br />
::[[151e régiment d'infanterie| 151{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Saint-Quentin]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::[[162e régiment d'infanterie| 162{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Cambrai]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::[[16e bataillon de chasseurs à pied| 16{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Lille]], [[Conflans-en-Jarnisy]]-[[Labry]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[61e régiment d'artillerie| 61{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::[[46e régiment d'artillerie| 46{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Châlons en Champagne|Châlons sur Marne]])<br />
::[[6e régiment d'artillerie| 6{{e}} régiment d'Artillerie à Pied]] ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du 6{{e}} corps d'armée<br />
:1ère brigade légère <br />
::[[10e régiment de chasseurs à cheval| 10{{e}} régiment de Chasseurs à cheval]]<br />
::[[12e régiment de chasseurs à cheval| 12{{e}} régiment de Chasseurs à cheval]] <br />
::6{{e}} section du train des équipages<br />
::6{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement<br />
::6{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration<br />
::6{{e}} section d'infirmiers militaires<br />
::6{{e}} Légion de gendarmerie<br />
<br />
====Le 3{{e}} groupe de division de réserve ====<br />
'''54{{e}} division de réserve'''<br />
:*107{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[301e régiment d'infanterie| 301{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Dreux]], [[Saint-Cloud]])<br />
::[[302e régiment d'infanterie| 302{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Chartres]], [[Paris]])<br />
::[[303e régiment d'infanterie| 303{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Alençon]], [[Paris]])<br />
:*108{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[324e régiment d'infanterie| 324{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Laval (Mayenne)|Laval]])<br />
::[[330e régiment d'infanterie| 330{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Mayenne (Mayenne)|Mayenne]])<br />
::[[363e régiment d'infanterie| 363{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Nice]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
:::5e et 6e escadrons du 1er régiment de chasseurs à cheval<br />
::*Artillerie<br />
:::1 groupe du 26e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 31e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 44e régiment d’artillerie de campagne<br />
::*Génie<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''55{{e}} division de réserve'''<br />
:*109{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[204e régiment d'infanterie| 204{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Auxerre]])<br />
::[[282e régiment d'infanterie| 282{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Montargis]])<br />
::[[289e régiment d'infanterie| 289{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Sens (Yonne)|Sens]], [[Paris]])<br />
:*110{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[231e régiment d'infanterie| 231{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Melun]], [[Paris]])<br />
::[[276e régiment d'infanterie| 276{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]], [[Paris]])<br />
::[[246e régiment d'infanterie| 246{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Fontainebleau]], [[Paris]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*cavalerie<br />
:::2 escadrons du 32e régiment de dragons.<br />
::*artillerie<br />
:::13{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)([[Poitiers]])<br />
:::30{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ([[Angers]])<br />
:::35{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) ( [[Vannes]])<br />
::*génie<br />
:::6{{e}} régiment (compagnies 5/13, 5/19,5/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
<br />
'''56{{e}} division de réserve'''<br />
:*111{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[354e régiment d'infanterie| 354{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bar le Duc]], [[Lérouville]])<br />
::[[355e régiment d'infanterie| 355{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Châlons en Champagne|Châlons sur Marne]], [[Commercy]])<br />
::[[294e régiment d'infanterie| 294{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bar le Duc]])<br />
:*112{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[350e régiment d'infanterie| 350{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Soissons]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::[[361e régiment d'infanterie| 361{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Cambrai]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*cavalerie<br />
::: 5e et 6e escadrons du 3e régiment de hussards.<br />
::*artillerie<br />
:::25{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::32{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::40{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) <br />
::*génie<br />
:::3{{e}} régiment (compagnies 6/11, 6/17, 6/22)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
====Éléments organiques d'Armée====<br />
'''Artillerie Lourde'''<br />
::1 groupe de 155 C.T.R. et 1 groupe de 120 B du [[2e régiment d'artillerie| 2{{e}} régiment d'Artillerie Lourde]] ([[Versailles]], [[Lorient]], [[Nancy]])<br />
::3 groupes de 120 longs du [[4e régiment d'artillerie| 4{{e}} régiment d'Artillerie Lourde]]<br />
'''génie'''<br />
::Compagnie sapeurs télégraphistes n{{e}}4<br />
::Détachement radio F<br />
::Cie de pontonniers 24/1 du 7{{e}} régiment du génie<br />
'''Aéronautique'''<br />
::Farman : MF2 , HF7 , HF13 , MF16<br />
::Doran : DO 22<br />
<br />
=== LA [[IVe Armée (France)| IV{{e}} Armée]] ([[Général de Langle de Cary]]) ===<br />
====Le [[12e corps d'armée (France)| 12{{e}} Corps d’Armée]] ([[Limoges]])====<br />
[[23e division d'infanterie|'''23{{e}} division d'infanterie''']] ([[Angoulême]])<br />
:*45{{e}} brigade d'infanterie ([[Limoges]])<br />
::63{{e}} régiment d’infanterie ([[Limoges]])<br />
::78{{e}} régiment d’infanterie ([[Guéret]], [[Limoges]])<br />
:*46{{e}} brigade d'infanterie ([[Angoulême]])<br />
::107{{e}} régiment d’infanterie ([[Angoulème]])<br />
::138{{e}} régiment d’infanterie (Magnac-Laval]], [[Bellac]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::21{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Angoulème]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[24e division d'infanterie|'''24{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*47{{e}} brigade d'infanterie ([[Bergerac]])<br />
::50{{e}} régiment d’infanterie ([[Périgueux]])<br />
::108{{e}} régiment d’infanterie ([[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]])<br />
:*48{{e}} brigade d'infanterie ([[Tulle]])<br />
::100{{e}} régiment d’infanterie ([[Tulle]])<br />
::126{{e}} régiment d’infanterie ([[Brive-la-Gaillarde]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::34{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Périgueux]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::300{{e}} régiment d’infanterie ([[Tulle]])<br />
::326{{e}} régiment d’infanterie ([[Brive-la-Gaillarde]])<br />
::52{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Angoulème]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XII{{e}} corps d'armée<br />
::12{{e}} section du train des équipages ([[Limoges]])<br />
::12{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Limoges]])<br />
::12{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Limoges]])<br />
::12{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Limoges]])<br />
::12{{e}} Légion de gendarmerie ([[Limoges]])<br />
<br />
====Le [[17e corps d'armée (France)| 17{{e}} Corps d’Armée]] ([[Toulouse]]) ====<br />
[[33e division d'infanterie|'''33{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*65{{e}} brigade d'infanterie ([[Agen]])<br />
::[[7e régiment d'infanterie|7{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Cahors]])<br />
::9{{e}} régiment d’infanterie ([[Agen]])<br />
:*66{{e}} brigade d'infanterie ([[Montauban]])<br />
::11{{e}} régiment d’infanterie ([[Montauban]])<br />
::20{{e}} régiment d’infanterie ([[Marmande]], [[Montauban]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::18{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Agen]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[34e division d'infanterie|'''34{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*67{{e}} brigade d'infanterie ([[Toulouse]])<br />
::14{{e}} régiment d’infanterie ([[Toulouse]])<br />
::83{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Gaudens]], [[Toulouse]])<br />
:*68{{e}} brigade d'infanterie ([[Auch]])<br />
::59{{e}} régiment d’infanterie ([[Foix]], [[Pamiers]])<br />
::88{{e}} régiment d’infanterie ([[Mirande]], [[Auch]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::23{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Toulouse]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
====Le [[Corps d'armée colonial| Corps Colonial]]====<br />
[[2e division d'infanterie coloniale|'''2{{e}} division d'infanterie coloniale''']]<br />
:*2{{e}} brigade d'infanterie coloniale<br />
::4{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Toulon]])<br />
::8{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Toulon]])<br />
:*4{{e}} brigade d’infanterie coloniale<br />
::22{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Marseille]])<br />
::24{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Perpignan]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::1{{er}} régiment d'artillerie de campagne colonial.<br />
::5{{e}} escadron du 6{{e}} dragons<br />
::compagnie 22/1 du 1er régiment du génie<br />
<br />
[[3e division d'infanterie coloniale|'''3{{e}} division d'infanterie Coloniale''']]<br />
:*1{{re}} brigade d’infanterie coloniale<br />
::1{{er}} régiment d’infanterie coloniale ([[Cherbourg]])<br />
::2{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Brest]])<br />
:*3{{e}} brigade d’infanterie coloniale<br />
::3{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]])<br />
::7{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Bordeaux]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::2{{e}} régiment d'artillerie de campagne colonial.<br />
::6{{e}} escadron du 6{{e}} dragons<br />
::compagnie 22/3 du 1er régiment du génie<br />
<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
:*5{{e}} brigade d’infanterie coloniale<br />
::21{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Paris]])<br />
::23{{e}} régiment d’infanterie coloniale ([[Paris]]<br />
::3{{e}} régiment de chasseurs d'Afrique<br />
::3{{er}} régiment d'artillerie coloniale ([[Lorient]])<br />
::Compagnies 22/2, 22/4, 22/16, 22/31 du 1er régiment du génie; <br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du corps d'armée ([[Paris]])<br />
::section du train des équipages ([[Paris]])<br />
::section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Paris]])<br />
::section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Paris]])<br />
::section d'infirmiers militaires ([[Marseille]])<br />
::Légion de gendarmerie<br />
<br />
====Eléments organiques d'armée====<br />
<br />
'''Artillerie Lourde'''<br />
<br />
::1 groupe de 155 C.T.R. du 2{{e}} régiment d'artillerie lourde ([[Vincennes]], [[Le Mans]])<br />
'''génie'''<br />
::Cie sapeurs télégraphistes N{{e}}4<br />
::Détachement radio F<br />
::Cie de pontonniers 24/1 du 7{{e}} régiment du génie<br />
'''Aéronautique'''<br />
::Voisin : V 14 , V 21<br />
<br />
=== La [[Ve Armée (France)| V{{e}} Armée]] ([[Charles Lanrezac|Général Lanrezac]]) ===<br />
====Le [[1er corps d'armée (France)| 1{{er}} Corps d’Armée]] ([[Lille]])====<br />
[[1re division d'infanterie (France)|'''1{{re}} division d'infanterie''']] ([[Lille]])<br />
:*1{{re}} brigade d’infanterie ([[Lille]])<br />
::43{{e}} régiment d’infanterie ([[Lille]])<br />
::127{{e}} régiment d’infanterie ([[Valenciennes]])<br />
:*2{{e}} brigade d’infanterie ([[Cambrai]])<br />
::[[1er régiment d'infanterie de ligne|1{{er}} régiment d’infanterie]] ([[Cambrai]])<br />
::84{{e}} régiment d’infanterie ([[Avesnes-sur-Helpe]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::15{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Douai]])<br />
::5{{e}} escadron du 6ème régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 1/1 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
[[2e division d'infanterie (France)|'''2{{e}} division d'infanterie''']] ([[Arras]])<br />
:*3{{e}} brigade d’infanterie ([[Arras]])<br />
::33{{e}} régiment d’infanterie ([[Arras]])<br />
::73{{e}} régiment d’infanterie ([[Béthune]]) <br />
:*4{{e}} brigade d’infanterie ([[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]])<br />
::8{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]])<br />
::110{{e}} régiment d’infanterie ([[Dunkerque]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::27{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]], [[Aire-sur-la-Lys]])<br />
::6{{e}} escadron du 6{{e}} régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 1/2 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::201{{e}} régiment d’infanterie ([[Cambrai]])<br />
::284{{e}} régiment d’infanterie ([[Avesnes-sur-Helpe]])<br />
::1{{er}} régiment d'artillerie à pied ([[Maubeuge]], [[Dunkerque]])<br />
<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du 1{{e}} corps d'armée ([[Lille]])<br />
::41{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Douai]])<br />
::6e régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 1/3, Compagnie 1/4, Compagnie de pontonniers 1/16, Cie Parc 1/21 du 3{{e}} régiment du génie<br />
::1{{re}} section du train des équipages ([[Lille]])<br />
::1{{re}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Lille]])<br />
::1{{re}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Lille]])<br />
::1{{re}} section d'infirmiers militaires ([[Lille]])<br />
::1{{re}} Légion de gendarmerie ([[Lille]])<br />
<br />
====Le [[2e corps d'armée (France)| 2{{e}} Corps d’Armée]] ([[Amiens]]) ====<br />
[[3e division d'infanterie (France)|'''3{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*5{{e}} brigade d’infanterie ([[Amiens]])<br />
::[[72e régiment d'infanterie de ligne|72{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Amiens]])<br />
::[[128e régiment d’infanterie de ligne|128{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Abbeville]], [[Amiens]])<br />
:*6{{e}} brigade d’infanterie ([[Beauvais]])<br />
::[[51e régiment d'infanterie de ligne|51{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Beauvais]])<br />
::[[87e régiment d'infanterie de ligne|87{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Saint-Quentin]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::[[17e régiment d'artillerie|17{{e}} régiment d'artillerie de campagne]] ([[La Fère]])<br />
::5{{e}} escadron du 19{{e}} régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 2/1 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
[[4e division d'infanterie (France)|'''4{{e}} division d'infanterie''']] ([[Compiègne]])<br />
:*7{{e}} brigade d'infanterie ([[Soissons]])<br />
::91{{e}} régiment d’infanterie ([[Mézières]])<br />
::147{{e}} régiment d’infanterie ([[Sedan]])<br />
:*8{{e}} brigade d’infanterie ([[Saint-Quentin]])<br />
::45{{e}} régiment d’infanterie ([[Laon]])<br />
::148{{e}} régiment d’infanterie ([[Rocroi]], [[Givet]])<br />
:*87{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::120{{e}} régiment d’infanterie ([[Péronne (Somme)|Peronne]],[[Stenay]])<br />
::9{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Lille]], [[Longuyon]])<br />
::18{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Amiens]], [[Longuyon]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::42{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Stenay]], ([[La Fère]]))<br />
::2{{e}} escadron du 16{{e}} régiment de dragons<br />
::Compagnie 2/2 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::272{{e}} régiment d’infanterie (Amiens]])<br />
::328{{e}} régiment d’infanterie ([[Abbeville]], [[Amiens]])<br />
::29{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Laon]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du 2{{e}} corps d'armée<br />
::19{{e}}régiment de Chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 2/3, Compagnie 2/4, Compagnie 2/16, Compagnie de Parc 2/21 du 3 {{e}} régiment du génie<br />
::2{{e}} section du train des équipages ([[Amiens]])<br />
::2{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Amiens]])<br />
::2{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Amiens]])<br />
::2{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Amiens]])<br />
::2{{e}} Légion de gendarmerie ([[Amiens]])<br />
<br />
====Le [[3e corps d'armée (France)| 3{{e}} Corps d’Armée]] ([[Rouen]])====<br />
[[5e division d'infanterie (France)|'''5{{e}} division d'infanterie''']] ([[Rouen]])<br />
:*9{{e}} brigade d’infanterie ([[Rouen]])<br />
::39{{e}} régiment d’infanterie ([[Rouen]])<br />
::74{{e}} régiment d’infanterie ([[Rouen]])<br />
:*10{{e}} brigade d’infanterie ([[Caen]])<br />
::36{{e}} régiment d’infanterie ([[Caen]])<br />
::129{{e}} régiment d’infanterie ([[Le Havre]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::43{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Caen]])<br />
::1{{e}} escadron du 7{{e}} régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 3/1 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
[[6e division d'infanterie (France)|'''6{{e}} division d'infanterie''']] <br />
:*11{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]])<br />
::24{{e}} régiment d’infanterie ([[Bernay (Eure)|Bernay]], [[Paris]])<br />
::28{{e}} régiment d’infanterie ([[Évreux]], [[Paris]])<br />
:*12{{e}} brigade d'infanterie ([[Paris]])<br />
::5{{e}} régiment d’infanterie ([[Falaise]], [[Paris]])<br />
::119{{e}} régiment d’infanterie ([[Lisieux]], [[Courbevoie]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::22{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Versailles]])<br />
::6{{e}} escadron du 7{{e}} régiment de chasseurs à cheval<br />
::Compagnie 3/2 du 3{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::239{{e}} régiment d’infanterie ([[Rouen]])<br />
::274{{e}} régiment d’infanterie ([[Rouen]])<br />
::11{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Rouen]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du III{{e}} corps d'armée<br />
::7{{e}} régiment de Chasseurs à cheval <br />
::3{{e}} section du train des équipages ([[Vernon (Eure)|Vernon]])<br />
::3{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Rouen]])<br />
::3{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Rouen]])<br />
::3{{e}} section d'infirmiers militaires([[Vernon (Eure)|Vernon]])<br />
::3{{e}} Légion de gendarmerie ([[Rouen]])<br />
<br />
====Le [[10e corps d'armée (France)| 10{{e}} Corps d’Armée]] ([[Rennes]])====<br />
[[19e division d'infanterie|'''19{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*37{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Brieuc]])<br />
::48{{e}} régiment d’infanterie ([[Guingamp]])<br />
::71{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Brieuc]])<br />
:*38{{e}} brigade d'infanterie ([[Rennes]])<br />
::41{{e}} régiment d’infanterie ([[Rennes]])<br />
::[[70e régiment d'infanterie|70{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::7{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Rennes]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[20e division d'infanterie|'''20{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*39{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Lô]])<br />
::25{{e}} régiment d’infanterie ([[Cherbourg]])<br />
::136{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Lô]])<br />
:*40{{e}} brigade d'infanterie ([[Saint-Malo]])<br />
::2{{e}} régiment d’infanterie ([[Granville]])<br />
::47{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Malo]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::10{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Rennes]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::241{{e}} régiment d’infanterie ([[Rennes]])<br />
::270{{e}} régiment d’infanterie ([[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]])<br />
::50{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Rennes]])<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du X{{e}} corps d'armée<br />
::10{{e}} section du train des équipages ([[Fougères]])<br />
::10{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Rennes]])<br />
::10{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Rennes]])<br />
::10{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Rennes]])<br />
::10{{e}} Légion de gendarmerie([[Rennes]])<br />
<br />
====Le [[11e corps d'armée (France)| 11{{e}} Corps d’Armée]] ([[Nantes]])====<br />
[[21e division d'infanterie|'''21{{e}} division d'infanterie''']] ([[Nantes]])<br />
:*41{{e}} brigade d'infanterie ([[Nantes]])<br />
::64{{e}} régiment d’infanterie ([[Ancenis]])<br />
::65{{e}} régiment d’infanterie ([[Nantes]])<br />
:*42{{e}} brigade d'infanterie ([[La Roche-sur-Yon]])<br />
::93{{e}} régiment d’infanterie ([[La Roche-sur-Yon]])<br />
::137{{e}} régiment d’infanterie ([[Fontenay-le-Comte]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::51{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Nantes]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[22e division d'infanterie|'''22{{e}} division d'infanterie''']] ([[Vannes]])<br />
:*43{{e}} brigade d'infanterie ([[Vannes]])<br />
::62{{e}} régiment d’infanterie ([[Lorient]])<br />
::116{{e}} régiment d’infanterie ([[Vannes]])<br />
:*44{{e}} brigade d'infanterie ([[Quimper]])<br />
::19{{e}} régiment d’infanterie ([[Brest]])<br />
::118{{e}} régiment d’infanterie ([[Quimper]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::35{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Vannes]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
'''52{{e}} division de réserve'''<br />
:*103{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::291{{e}} régiment d’infanterie ([[Mézières]])<br />
::347{{e}} régiment d’infanterie ([[Sedan]])<br />
::348{{e}} régiment d’infanterie ([[Rocroi]], [[Givet]])<br />
:*104{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::320{{e}} régiment d’infanterie ([[Péronne (Somme)|Péronne]], [[Stenay]])<br />
::245{{e}} régiment d’infanterie ([[Laon]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*cavalerie<br />
::2 escadrons du 4e régiment de cuirassiers.<br />
::*artillerie<br />
:::17{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::29{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::42{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) <br />
::*génie<br />
:::1{{e}} régiment (compagnies 2/13, 2/19, 2/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''60{{e}} division de réserve'''<br />
:*119{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::248{{e}} régiment d’infanterie ([[Guingamp]])<br />
::271{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Brieuc]])<br />
::247{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Malo]])<br />
:*120{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::225{{e}} régiment d’infanterie ([[Cherbourg]])<br />
::336{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Lô]])<br />
::202{{e}} régiment d’infanterie ([[Granville]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*cavalerie<br />
::5e et 6e escadrons du 24e régiment de dragons.<br />
::*artillerie<br />
:::7{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::10{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::50{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) <br />
::*génie<br />
:::1{{e}} régiment (compagnies10/13,10/19,10/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''Éléments non endivisionnés (ENE)'''<br />
::293{{e}} régiment d’infanterie ([[La Roche-sur-Yon]])<br />
::317{{e}} régiment d’infanterie ([[Le Mans]])<br />
::28{{e}} régiment d'artillerie de campagne ([[Vannes]])<br />
::3{{e}} régiment d'artillerie à pied ([[Brest]])<br />
<br />
'''Éléments organiques de corps d’armée'''<br />
::Etat-major du XI{{e}} corps d'armée<br />
::11{{e}} section du train des équipages ([[Nantes]])<br />
::11{{e}} section de secrétaires d'état-major et de recrutement ([[Nantes]])<br />
::11{{e}} section de commis et d'ouvriers militaires d'administration ([[Nantes]])<br />
::11{{e}} section d'infirmiers militaires ([[Nantes]])<br />
::11{{e}} Légion de gendarmerie ([[Nantes]])<br />
<br />
====Éléments d'Armée====<br />
[[37e division d'infanterie|'''37{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*73{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::régiment de marche du 2{{e}} zouaves<br />
::régiment de marche du 3{{e}} zouaves<br />
:*74{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::régiment de marche du 2{{e}} tirailleurs<br />
::régiment de marche du 3{{e}} tirailleurs<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::2{{e}} groupe d'artillerie d'Afrique<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
[[38e division d'infanterie|'''38{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*39{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::régiment de marche du 1{{er}} zouaves<br />
::régiment de marche du 4{{e}} zouaves<br />
:*40{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::1{{er}} régiment de marche des tirailleurs<br />
::4{{e}} régiment de marche des tirailleurs<br />
::8{{e}} régiment de marche des tirailleurs<br />
::9{{e}} régiment de marche des tirailleurs<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::1{{er}} groupe d'artillerie d'Afrique<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
====Eléments organiques d'armée====<br />
<br />
'''Artillerie Lourde'''<br />
<br />
::2 groupes de 155 C.T.R. et 2 groupes de 120 B du 1{{e}} régiment d'artillerie lourde<br />
::1 groupe de 120 L du 4{{e}} régiment d'artillerie lourde<br />
'''génie'''<br />
::Cie sapeurs télégraphistes N{{e}}9<br />
::Détachement radio G<br />
::Cie de pontonniers 24/2 du 7{{e}} régiment du génie<br />
'''Aéronautique'''<br />
::Doran : DO 4 , DO 6 <br />
::Caudron : C.11 <br />
::Nieuport: N 12 <br />
::Robert Esnault-Peletrie : REP 15<br />
::Voisin : V 24<br />
<br />
=== Formations à la disposition du ministre ===<br />
<br />
'''61{{e}} division de réserve'''<br />
:*121{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::264{{e}} régiment d’infanterie ([[Ancenis]])<br />
::265{{e}} régiment d’infanterie ([[Nantes]])<br />
::316{{e}} régiment d’infanterie ([[Vannes]])<br />
:*122{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::318{{e}} régiment d’infanterie ([[Quimper]])<br />
::219{{e}} régiment d’infanterie ([[Brest]])<br />
::262{{e}} régiment d’infanterie ([[Lorient]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
::2 escadrons du 1er régiment de dragons.<br />
::*Artillerie<br />
:::28{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::35{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75)<br />
:::51{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe 75) <br />
::*Génie<br />
:::5{{e}} régiment (compagnies 11/13,11/19,11/24)<br />
:::Détachement Transmissions 8{{e}} régiment du génie<br />
<br />
'''62{{e}} division de réserve'''<br />
:*123{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::263{{e}} régiment d’infanterie ([[Limoges]])<br />
::278{{e}} régiment d’infanterie ([[Guéret]], [[Limoges]])<br />
::338{{e}} régiment d’infanterie ([[Magnac-Laval]], [[Bellac]])<br />
:*124{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::250{{e}} régiment d’infanterie ([[Périgueux]])<br />
::307{{e}} régiment d’infanterie ([[Angoulème]])<br />
::308{{e}} régiment d’infanterie ([[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
:::2 escadrons du 20e régiment de dragons<br />
::*Artillerie<br />
:::1 groupe du 21e régiment d’artillerie de campagne.<br />
:::1 groupe du 34e régiment d’artillerie de campagne. <br />
:::1 groupe du 52e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::*Génie :<br />
:::13e, 19e et 24e compagnies du 12e bataillon du génie.<br />
<br />
'''67{{e}} division de réserve'''<br />
:*133{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::211{{e}} régiment d’infanterie ([[Montauban]])<br />
::214{{e}} régiment d’infanterie ([[Toulouse]])<br />
::220{{e}} régiment d’infanterie ([[Marmande]], [[Montauban]])<br />
:*134{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::259{{e}} régiment d’infanterie ([[Foix]], [[Pamiers]])<br />
::283{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Gaudens]], [[Toulouse]])<br />
::288{{e}} régiment d’infanterie ([[Mirande]], [[Auch]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
:::2 escadrons du 10e régiment de dragons<br />
::*Artillerie <br />
:::1 groupe du 18e régiment d’artillerie de campagne.<br />
:::1 groupe du 23e régiment d’artillerie de campagne.<br />
:::1 groupe du 57e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::*Génie<br />
:::13e, 19e et 24e compagnies du 16e bataillon du génie.<br />
<br />
=== Formations à la disposition du Général en chef===<br />
[[44e division d'infanterie|'''44{{e}} division d'infanterie''']]<br />
:*87{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::97{{e}} régiment d’infanterie ([[Chambéry]])<br />
::159{{e}} régiment d’infanterie ([[Briançon]])<br />
:*88{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::157{{e}} régiment d’infanterie ([[Gap]])<br />
::163{{e}} régiment d’infanterie ([[Nice]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::? régiment d'artillerie de campagne ([[Grenoble]])<br />
::cavalerie :<br />
::génie :<br />
<br />
====Le 1{{er}} groupe de division de réserve ====<br />
'''58{{e}} division de réserve'''<br />
:*115{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::256{{e}} régiment d’infanterie ([[Chalon-sur-Saône]])<br />
::334{{e}} régiment d’infanterie ([[Mâcon]])<br />
::229{{e}} régiment d’infanterie ([[Autun]])<br />
:*116{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::285{{e}} régiment d’infanterie ([[Cosne-sur-Loire]])<br />
::295{{e}} régiment d’infanterie ([[Bourges]])<br />
::213{{e}} régiment d’infanterie ([[Nevers]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
:::2 escadrons du 4e régiment de cuirassiers<br />
::*Artillerie<br />
:::1 groupe du 17e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 29e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 42e régiment d’artillerie de campagne<br />
::*Génie<br />
:::13e, 19e et 24e compagnies du 2e bataillon du génie<br />
<br />
'''63{{e}} division de réserve'''<br />
:*125{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::216{{e}} régiment d’infanterie ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::238{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Étienne]])<br />
::298{{e}} régiment d’infanterie ([[Roanne]])<br />
:*126{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::305{{e}} régiment d’infanterie ([[Riom]])<br />
::292{{e}} régiment d’infanterie ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::321{{e}} régiment d’infanterie ([[Montluçon]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
:::2 escadrons du 14e régiment de dragons<br />
::*Artillerie<br />
:::1 groupe du 16e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 36e régiment d’artillerie de campagne<br />
:::1 groupe du 53e régiment d’artillerie de campagne<br />
::*Génie<br />
:::13e, 19e et 24e compagnies du 13e bataillon du génie<br />
<br />
'''66{{e}} division de réserve'''<br />
:*131{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::215{{e}} régiment d’infanterie ([[Albi]])<br />
::343{{e}} régiment d’infanterie ([[Carcassonne]],[[Castelnaudary]])<br />
::253{{e}} régiment d’infanterie ([[Perpignan]])<br />
:*132{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::281{{e}} régiment d’infanterie ([[Montpellier]])<br />
::296{{e}} régiment d’infanterie ([[Béziers]])<br />
::280{{e}} régiment d’infanterie ([[Narbonne]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
::*Cavalerie<br />
2 escadrons du 19e régiment de dragons<br />
::*Artillerie<br />
1 groupe du 3e régiment d’artillerie de campagne<br />
1 groupe du 9e régiment d’artillerie de campagne<br />
1 groupe du 56e régiment d’artillerie de campagne<br />
::*Génie<br />
:::13e, 19e et 24e compagnies du 16e bataillon du génie<br />
<br />
====Le 4{{e}} groupe de division de réserve ====<br />
'''51{{e}} division de réserve'''<br />
:*101{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::243{{e}} régiment d’infanterie ([[Lille]])<br />
::327{{e}} régiment d’infanterie ([[Valenciennes]])<br />
::243{{e}} régiment d’infanterie ([[Lille]])<br />
:*102{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::273{{e}} régiment d’infanterie ([[Béthune]])<br />
::208{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]])<br />
::310{{e}} régiment d’infanterie ([[Dunkerque]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2e escadrons du 4e régiment de cuirassiers.<br />
1 groupe du 15e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 27e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 41e régiment d’artillerie de campagne.<br />
13e et 24e compagnies du 1er bataillon du génie.<br />
22e compagnie du 22e bataillon du génie.<br />
<br />
'''53{{e}} division de réserve'''<br />
:*105{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::236{{e}} régiment d’infanterie ([[Caen]])<br />
::205{{e}} régiment d’infanterie ([[Falaise]], [[Paris]])<br />
::319{{e}} régiment d’infanterie ([[Lisieux]], [[Courbevoie]])<br />
:*106{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::329{{e}} régiment d’infanterie ([[Le Havre]])<br />
::224{{e}} régiment d’infanterie ([[Laval (Mayenne)|Laval]])<br />
::226{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]], [[Nancy]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2 escadrons du 27e régiment de dragons.<br />
1 groupe du 11e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 22e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 43e régiment d’artillerie de campagne.<br />
13e, 19e et 24e compagnies du 3e bataillon du génie.<br />
<br />
'''69{{e}} division de réserve'''<br />
*137{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::306{{e}} régiment d’infanterie ([[Châlons-sur-Marne]])<br />
::332{{e}} régiment d’infanterie ([[Reims]])<br />
::287{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Quentin]])<br />
:*138{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::267{{e}} régiment d’infanterie ([[Soissons]])<br />
::254{{e}} régiment d’infanterie ([[Compiègne]])<br />
::251{{e}} régiment d’infanterie ([[Beauvais]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2 escadrons du 5e régiment de dragons.<br />
1 groupe de 2 batteries du 46e régiment d’artillerie de campagne et de 1 batterie du 44e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe de 2 batteries du 46e régiment d’artillerie de campagne et de 1 batterie du 29e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe de 2 batteries du 28e régiment d’artillerie de campagne et de 1 batterie du 50e régiment d’artillerie de campagne.<br />
13e, 17e et 22e compagnies du 22e bataillon du génie. <br />
====Défense Mobile des Places du Nord-est ====<br />
'''57{{e}} division de réserve'''<br />
:*113{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::235{{e}} régiment d’infanterie ([[Belfort]])<br />
::242{{e}} régiment d’infanterie ([[Belfort]])<br />
::260{{e}} régiment d’infanterie ([[Besançon]])<br />
:*114{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::244{{e}} régiment d’infanterie ([[Lons-le-Saunier]])<br />
::371{{e}} régiment d’infanterie ([[Belfort]])<br />
::372{{e}} régiment d’infanterie ([[Belfort]])<br />
<br />
'''71{{e}} division de réserve'''<br />
:*141{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::349{{e}} régiment d’infanterie ([[Épinal]])<br />
::358{{e}} régiment d’infanterie ([[Lyon]], [[Bruyères]])<br />
::370{{e}} régiment d’infanterie ([[Épinal]])<br />
:*142{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::217{{e}} régiment d’infanterie ([[Épinal]], [[Lyon]])<br />
::221{{e}} régiment d’infanterie ([[Langres]])<br />
::309{{e}} régiment d’infanterie ([[Chaumont (Haute-Marne)|Chaumont]])<br />
:*Éléments divisionnaires<br />
::41{{e}} Bataillon de chasseurs à pied ([[Troyes]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
1 escadron du 11e régiment de dragons.<br />
1 escadron du 18e régiment de dragons.<br />
2 groupes du 5e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 47e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1re et 21e compagnies du 22e bataillon du génie.<br />
<br />
'''72{{e}} division de réserve '''<br />
:*143{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::351{{e}} régiment d’infanterie ([[Saint-Quentin]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]]) <br />
::362{{e}} régiment d’infanterie ([[Cambrai]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
:*144{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::364{{e}} régiment d’infanterie ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::365{{e}} régiment d’infanterie ([[Lille]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::366{{e}} régiment d’infanterie ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
1 escadron du 2e régiment de hussards.<br />
1 escadron du 4e régiment de hussards.<br />
1 groupe du 61e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 59e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 11e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 41e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 45e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1re et 21e compagnies du 25e bataillon du génie.<br />
<br />
'''73{{e}} division de réserve'''<br />
:*145{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::346{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]], [[Melun]])<br />
::353{{e}} régiment d’infanterie ([[Fontainebleau]], [[Toul]])<br />
::356{{e}} régiment d’infanterie ([[Troyes]], [[Toul]])<br />
:*146{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::367{{e}} régiment d’infanterie ([[Toul]])<br />
::368{{e}} régiment d’infanterie ([[Sens (Yonne)|Sens]], [[Toul]])<br />
::369{{e}} régiment d’infanterie ([[Montargis]], [[Toul]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
1 escadron du 4e régiment de dragons.<br />
1 escadron du 12e régiment de dragons.<br />
1 groupe du 12e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe du 39e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 37e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 49e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 batterie du 57e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1re, 3e et 21e compagnies du 26e bataillon du génie.<br />
<br />
=== Formation de réserve des 14{{e}} ([[Lyon]]) ET 15{{e}} ([[Marseille]]) régions ===<br />
[[64e division d'infanterie (France)|'''64{{e}} division de Réserve''']]<br />
:*127{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[275e régiment d'infanterie| 275{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Romans-sur-Isère|Romans]])<br />
::[[340e régiment d'infanterie| 340{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Grenoble]])<br />
::[[52e bataillon de chasseurs alpins| 52{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Embrun (Hautes-Alpes)|Embrun]])<br />
::[[68e bataillon de chasseurs alpins| 68{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Grenoble]])<br />
::[[70e bataillon de chasseurs alpins| 70{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Grenoble]])<br />
:*128{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[252e régiment d'infanterie| 252{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Montélimar]])<br />
::[[286e régiment d'infanterie| 286{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Le Puy-en-Velay]])<br />
::[[339e régiment d'infanterie| 339{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Aurillac]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2 escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval.<br />
1 groupe du 2e régiment d’artillerie de campagne.<br />
2 groupes du 1er régiment d’artillerie de montagne.<br />
14e compagnie du 8e bataillon du génie.<br />
<br />
[[65e division d'infanterie (France)|'''65{{e}} division de Réserve''']]<br />
:*129{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[311e régiment d'infanterie| 311{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Antibes]])<br />
::[[312e régiment d'infanterie| 312{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Toulon]])<br />
::[[52e bataillon de chasseurs à pied| 52{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]])<br />
::[[46e bataillon de chasseurs alpins| 46{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Nice]])<br />
::[[67e bataillon de chasseurs alpins| 67{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]])<br />
:*130{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[203e régiment d'infanterie| 203{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Digne]], [[Hyères]])<br />
::[[341e régiment d'infanterie| 341{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Marseille]])<br />
::[[47e bataillon de chasseurs alpins| 47{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Draguignan]])<br />
::[[63e bataillon de chasseurs alpins| 63{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[La Bocca]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2 escadrons du 11e régiment de hussards.<br />
1 groupe du 55e régiment d’artillerie de campagne.<br />
2 groupes du 2e régiment d’artillerie de montagne.<br />
11e et 24e compagnies du 15e bataillon du génie.<br />
<br />
[[74e division d'infanterie (France)|'''74{{e}} division de Réserve''']]<br />
:*147{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[222e régiment d'infanterie| 222{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bourgoin (Isère)|Bourgoin]], [[Sathonay-Camp|Sathonay]])<br />
::[[299e régiment d'infanterie| 299{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Vienne (Isère)|Vienne]], [[Lyon]])<br />
::[[53e bataillon de chasseurs alpins| 53{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Chambéry]])<br />
::[[54e bataillon de chasseurs alpins| 54{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Grenoble]])<br />
:*148{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[223e régiment d'infanterie| 223{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Bourg-en-Bresse]])<br />
::[[230e régiment d'infanterie| 230{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Annecy]])<br />
::[[333e régiment d'infanterie| 333{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Belley]])<br />
::[[51e bataillon de chasseurs alpins| 51{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Annecy]])<br />
::[[62e bataillon de chasseurs alpins| 62{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Albertville]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires :<br />
2 escadrons du 2e régiment de dragons.<br />
1 groupe du 54e régiment d’artillerie de campagne.<br />
1 groupe (2 batteries) du 1er régiment d’artillerie de montagne.<br />
1 groupe (3 batteries) du 1er régiment d’artillerie de montagne.<br />
14e compagnie du 13e bataillon du génie.<br />
<br />
[[75e division d'infanterie (France)|'''75{{e}} division de Réserve''']]<br />
:*149{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[240e régiment d'infanterie| 240{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Nîmes]])<br />
::[[258e régiment d'infanterie| 258{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Avignon]])<br />
:*150{{e}} brigade d'infanterie ([[]])<br />
::[[255e régiment d'infanterie| 255{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Pont-Saint-Esprit]], [[Aix-en-Provence]]))<br />
::[[261e régiment d'infanterie| 261{{e}} régiment d’infanterie]] ([[Privas]], [[Aix-en-Provence]]))<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::*cavalerie<br />
:::2 escadrons du 9e régiment de chasseurs à cheval<br />
::*artillerie<br />
:::19{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe de 75) ([[Nimes]])<br />
:::38{{e}} régiment d'artillerie de campagne (1 groupe de 75) ([[Nimes]])<br />
:::2{{e}} régiment d'artillerie de Montagne (1 groupe de 65) ([[Grenoble]])<br />
::*génie<br />
:::7{{e}} régiment du génie (compagnie 15/12)<br />
===Formations territoriales===<br />
:*'''Infanterie'''<br />
*[[1re région militaire|'''1{{re}} région militaire''']]<br />
::[[1er régiment d'infanterie territoriale|1{{er}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Lille]])<br />
::[[2e régiment d'infanterie territoriale|2{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Valenciennes]])<br />
::[[3e régiment d'infanterie territoriale|3{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Cambrai]])<br />
::[[4e régiment d'infanterie territoriale|4{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Avesnes-sur-Helpe]])<br />
::[[5e régiment d'infanterie territoriale|5{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Arras]])<br />
::[[6e régiment d'infanterie territoriale|6{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Béthune]])<br />
::[[7e régiment d'infanterie territoriale|7{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]])<br />
::[[8e régiment d'infanterie territoriale|8{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Dunkerque]])<br />
<br />
*[[2e région militaire|'''2{{e}} région militaire''']]<br />
::[[81e division d'infanterie territoriale (France)|'''81{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*161{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[11e régiment d'infanterie territoriale|11{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Beauvais]])<br />
::[[12e régiment d'infanterie territoriale|12{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Amiens]])<br />
::::*162{{e}} brigade d'Ifanterie Territoriale<br />
::[[14e régiment d'infanterie territoriale|14{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Abbeville]], [[Amiens]])<br />
::[[16e régiment d'infanterie territoriale|16{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Péronne (Somme)|Péronne]], [[Stenay]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[9e régiment d'infanterie territoriale|9{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Soissons]])<br />
::[[10e régiment d'infanterie territoriale|10{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Quentin]])<br />
::[[13e régiment d'infanterie territoriale|13{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Compiègne]])<br />
::[[15e régiment d'infanterie territoriale|15{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Laon]])<br />
<br />
*[[3e région militaire|'''3{{e}} région militaire''']]<br />
::[[82e division d'infanterie territoriale (France)|'''82{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*163{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[17e régiment d'infanterie territoriale|17{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bernay (Eure)|Bernay]], [[Paris]])<br />
::[[18e régiment d'infanterie territoriale|18{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Évreux]], [[Paris]])<br />
::::*164{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[21e régiment d'infanterie territoriale|21{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Rouen]])<br />
::[[22e régiment d'infanterie territoriale|22{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Rouen]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[19e régiment d'infanterie territoriale|19{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Falaise]], [[Paris]])<br />
::[[20e régiment d'infanterie territoriale|20{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Lisieux]], [[Courbevoie]])<br />
::[[23e régiment d'infanterie territoriale|23{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Caen]])<br />
::[[24e régiment d'infanterie territoriale|24{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Le Havre]])<br />
<br />
*[[4e région militaire|'''4{{e}} région militaire''']]<br />
::[[83e division d'infanterie territoriale (France)|'''83{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']] <br />
::::*165{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[29e régiment d'infanterie territoriale|29{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Dreux]], [[Saint-Cloud]])<br />
::[[30e régiment d'infanterie territoriale|30{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Chartres]], [[Paris]])<br />
::::*166{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[31e régiment d'infanterie territoriale|31{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Alençon]], [[Paris]])<br />
::[[32e régiment d'infanterie territoriale|32{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Argentan]], [[Paris]])<br />
<br />
::[[84e division d'infanterie territoriale (France)|'''84{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*167{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[25e régiment d'infanterie territoriale|25{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Laval (Mayenne)|Laval]])<br />
::[[26e régiment d'infanterie territoriale|26{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mayenne (Mayenne)|Mayenne]])<br />
::::*168{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[27e régiment d'infanterie territoriale|27{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mamers]])<br />
::[[28e régiment d'infanterie territoriale|28{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Le Mans]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[33e régiment d'infanterie territoriale|33{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Sens (Yonne)|Sens]], [[Paris]])<br />
::[[34e régiment d'infanterie territoriale|34{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Fontainebleau]], [[Paris]])<br />
::[[35e régiment d'infanterie territoriale|35{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Melun]], [[Paris]])<br />
::[[36e régiment d'infanterie territoriale|36{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]], [[Paris]])<br />
<br />
*[[5e région militaire|''' 5{{e}} région militaire''']]<br />
::[[37e régiment d'infanterie territoriale|37{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Auxerre]])<br />
::[[38e régiment d'infanterie territoriale|38{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montargis]])<br />
::[[39e régiment d'infanterie territoriale|39{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Blois]])<br />
::[[40e régiment d'infanterie territoriale|40{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Orléans]])<br />
<br />
*[[6e région militaire|'''6{{e}} région militaire''']]<br />
::[[41e régiment d'infanterie territoriale|41{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Toul]], [[Nancy]])<br />
::[[42e régiment d'infanterie territoriale|42{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Toul]], [[Nancy]])<br />
::[[43e régiment d'infanterie territoriale|43{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Épinal]])<br />
::[[44e régiment d'infanterie territoriale|44{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Quentin]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::[[45e régiment d'infanterie territoriale|45{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mézières]])<br />
::[[46e régiment d'infanterie territoriale|46{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Soissons]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::[[47e régiment d'infanterie territoriale|47{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Troyes]], [[Nancy]])<br />
::[[48e régiment d'infanterie territoriale|48{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Châlons-sur-Marne]], [[Camp de Chalons]])<br />
::[[49e régiment d'infanterie territoriale|49{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Belfort]])<br />
::[[50e régiment d'infanterie territoriale|50{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Belfort]])<br />
::[[51e régiment d'infanterie territoriale|51{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Langres]])<br />
::[[52e régiment d'infanterie territoriale|52{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Neufchâtel]], [[Nancy]])<br />
<br />
*[[7e région militaire|'''7{{e}} région militaire''']]<br />
::[[53e régiment d'infanterie territoriale|53{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Lons-le-Saunier]])<br />
::[[54e régiment d'infanterie territoriale|54{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Besançon]])<br />
::[[55e régiment d'infanterie territoriale|55{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bourg en Bresse]])<br />
::[[56e régiment d'infanterie territoriale|56{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Belley]])<br />
::[[57e régiment d'infanterie territoriale|57{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Auxonne]])<br />
<br />
*[[8e région militaire|'''8{{e}} région militaire''']]<br />
::[[58e régiment d'infanterie territoriale|58{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Dijon]])<br />
::[[59e régiment d'infanterie territoriale|59{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Chalon-sur-Saône]])<br />
::[[60e régiment d'infanterie territoriale|60{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mâcon]])<br />
::[[61e régiment d'infanterie territoriale|61{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Cosne-sur-Loire]])<br />
::[[62e régiment d'infanterie territoriale|62{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bourges]])<br />
::[[63e régiment d'infanterie territoriale|63{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Autun]])<br />
::[[64e régiment d'infanterie territoriale|64{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Nevers]])<br />
<br />
*[[9e région militaire|'''9{{e}} région militaire''']]<br />
::[[85e division d'infanterie territoriale (France)|'''85{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*169{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[65e régiment d'infanterie territoriale|65{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Châteauroux]])<br />
::[[66e régiment d'infanterie territoriale|66{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Le Blanc (Indre)|Le Blanc]], [[Issoudun]])<br />
::::*170{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[67e régiment d'infanterie territoriale|67{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Parthenay]], [[Saint-Maixent]])<br />
::[[68e régiment d'infanterie territoriale|68{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Poitiers]])<br />
<br />
::[[86e division d'infanterie territoriale (France)|'''86{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*171{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[69e régiment d'infanterie territoriale|69{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Chatellerault]], [[Tours]])<br />
::[[70e régiment d'infanterie territoriale|70{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Tours]])<br />
::::*172{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[71e régiment d'infanterie territoriale|71{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Angers]])<br />
::[[72e régiment d'infanterie territoriale|72{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Cholet]])<br />
<br />
*[[10e région militaire|'''10{{e}} région militaire''']]<br />
::[[87e division d'infanterie territoriale (France)|'''87{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*173{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[73e régiment d'infanterie territoriale|73{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Guingamp]])<br />
::[[74e régiment d'infanterie territoriale|74{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Brieuc]])<br />
::::*174{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[76e régiment d'infanterie territoriale|76{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]])<br />
::[[79e régiment d'infanterie territoriale|79{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Granville]])<br />
::[[80e régiment d'infanterie territoriale|80{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Lô]])<br />
::::185{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[75e régiment d'infanterie territoriale|75{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Rennes]])<br />
::[[78e régiment d'infanterie territoriale|78{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Malo]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[77e régiment d'infanterie territoriale|77{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Cherbourg]])<br />
::[[85e régiment d'infanterie territoriale|85{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Vannes]])<br />
::[[86e régiment d'infanterie territoriale|86{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Quimper]])<br />
::[[87e régiment d'infanterie territoriale|87{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Brest]])<br />
::[[88e régiment d'infanterie territoriale|88{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Lorient]])<br />
<br />
*[[11e région militaire|'''11{{e}} région militaire''']]<br />
::[[88e division d'infanterie territoriale (France)|'''88{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*175{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[81e régiment d'infanterie territoriale|81{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Nantes]])<br />
::[[82e régiment d'infanterie territoriale|82{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Ancenis]])<br />
::::*176{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[83e régiment d'infanterie territoriale|83{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[La Roche sur Yon]])<br />
::[[84e régiment d'infanterie territoriale|84{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Fontenay le Comte]])<br />
<br />
<br />
*[[12e région militaire|'''12{{e}} région militaire''']]<br />
::[[89e division d'infanterie territoriale (France)|'''89{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*177{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[89e régiment d'infanterie territoriale|89{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Limoges]])<br />
::[[90e régiment d'infanterie territoriale|90{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Magnac-Laval]], [[Bellac]])<br />
::::*178{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[93e régiment d'infanterie territoriale|93{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Périgueux]])<br />
::[[94e régiment d'infanterie territoriale|94{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Angoule]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[91e régiment d'infanterie territoriale|91{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Guéret]], [[Limoges]])<br />
::[[92e régiment d'infanterie territoriale|92{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Tulle]])<br />
::[[95e régiment d'infanterie territoriale|95{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Brive]])<br />
::[[96e régiment d'infanterie territoriale|96{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]])<br />
<br />
*[[13e région militaire|'''13{{e}} région militaire''']]<br />
::[[97e régiment d'infanterie territoriale|97{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Riom]])<br />
::[[98e régiment d'infanterie territoriale|98{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montluçon]])<br />
::[[99e régiment d'infanterie territoriale|99{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Clermont-Ferrand]])<br />
::[[100e régiment d'infanterie territoriale|100{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Aurillac]])<br />
::[[101e régiment d'infanterie territoriale|101{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Le Puy-en-Velay]])<br />
::[[102e régiment d'infanterie territoriale|102{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Étienne]])<br />
::[[103e régiment d'infanterie territoriale|103{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montbrison (Loire)|Montbrison]], [[Clermont-Ferrand]])<br />
::[[104e régiment d'infanterie territoriale|104{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Roanne]])<br />
<br />
*[[14e région militaire|'''14{{e}} région militaire''']]<br />
::[[105e régiment d'infanterie territoriale|105{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Grenoble]])<br />
::[[106e régiment d'infanterie territoriale|106{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bourgoin (Isère)|Bourgoin]], [[Sathonay-Camp|Sathonay]])<br />
::[[107e régiment d'infanterie territoriale|107{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Annecy]])<br />
::[[108e régiment d'infanterie territoriale|108{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Chambéry]])<br />
::[[109e régiment d'infanterie territoriale|109{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Vienne (Isère)|Vienne]], [[Lyon]])<br />
::[[110e régiment d'infanterie territoriale|110{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Romans-sur-Isère|Romans]])<br />
::[[111e régiment d'infanterie territoriale|111{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montélimar]])<br />
::[[112e régiment d'infanterie territoriale|112{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Épinal-Lyon]])<br />
<br />
*[[15e région militaire|'''15{{e}} région militaire''']]<br />
::[[113e régiment d'infanterie territoriale|113{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Antibes]])<br />
::[[114e régiment d'infanterie territoriale|114{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Toulon]])<br />
::[[115e régiment d'infanterie territoriale|115{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Marseille]])<br />
::[[116e régiment d'infanterie territoriale|116{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Nice]])<br />
::[[117e régiment d'infanterie territoriale|117{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Nîmes]])<br />
::[[118e régiment d'infanterie territoriale|118{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Avignon]])<br />
::[[119e régiment d'infanterie territoriale|119{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Privas]], [[Aix-en-Provence]])<br />
::[[120e régiment d'infanterie territoriale|120{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Pont-Saint-Esprit]], [[Aix-en-Provence]])<br />
<br />
*[[16e région militaire|'''16{{e}} région militaire''']]<br />
::[[90e division d'infanterie territoriale (France)|'''90{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*179{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[125e régiment d'infanterie territoriale|125{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Narbonne]])<br />
::[[126e régiment d'infanterie territoriale|126{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Perpignan]])<br />
::::*180{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[127e régiment d'infanterie territoriale|127{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Carcassonne]], [[Castelnaudary]])<br />
::[[128e régiment d'infanterie territoriale|128{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Albi]])<br />
<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[121e régiment d'infanterie territoriale|121{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Béziers]])<br />
::[[122e régiment d'infanterie territoriale|122{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montpellier]])<br />
::[[123e régiment d'infanterie territoriale|123{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mende (Lozère)|Mende]], [[Lodève]])<br />
::[[124e régiment d'infanterie territoriale|124{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Rodez]])<br />
<br />
*[[17e région militaire|'''17{{e}} région militaire''']]<br />
::[[91e division d'infanterie territoriale (France)|'''91{{e}} division d'Infanterie Territoriale''']]<br />
::::*181{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[129e régiment d'infanterie territoriale|129{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Agen]])<br />
::[[130e régiment d'infanterie territoriale|130{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Marmande]], [[Montauban]])<br />
::::*182{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[132e régiment d'infanterie territoriale|132{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Montauban]])<br />
::[[134e régiment d'infanterie territoriale|134{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Foix]], [[Pamiers]])<br />
::[[135e régiment d'infanterie territoriale|135{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mirande]], [[Auch]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[131e régiment d'infanterie territoriale|131{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Cahors]])<br />
::[[133e régiment d'infanterie territoriale|133{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Toulouse]])<br />
::[[136e régiment d'infanterie territoriale|136{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saint-Gaudens]], [[Toulouse]])<br />
<br />
*[[18e région militaire|'''18{{e}} région militaire''']]<br />
::[[92e division d'infanterie territoriale (France)|'''92{{e}} division d'infanterie territoriale''']]<br />
::::*183{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[141e régiment d'infanterie territoriale|141{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Mont-de-Marsan]])<br />
::[[142e régiment d'infanterie territoriale|142{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bayonne]])<br />
::::*184{{e}} brigade d'Infanterie Territoriale<br />
::[[143e régiment d'infanterie territoriale|143{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Pau]])<br />
::[[144e régiment d'infanterie territoriale|144{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Tarbes]])<br />
<br />
::'''régiments non endivisionnés'''<br />
::[[137e régiment d'infanterie territoriale|137{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Saintes]])<br />
::[[138e régiment d'infanterie territoriale|138{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[La Rochelle]])<br />
::[[139e régiment d'infanterie territoriale|139{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Libourne]], [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]])<br />
::[[140e régiment d'infanterie territoriale|140{{e}} régiment d'infanterie territoriale]] ([[Bordeaux]])<br />
<br />
:*'''cavalerie'''<br />
::Escadron territorial de dragons de la 1re région ([[ Saint-Omer]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 1re région ([[ Lille]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 2e région ([[ Compiègne]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 2e région ([[ Abbeville]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 3e région ([[ Évreux]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 3e région ([[ Rouen]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 4e région ([[ Chartres]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 4e région ([[ Alençon]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 5e région ([[ Joigny]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 5e région ([[ Vendôme]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 6e région ([[ Sézanne]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 7e région ([[ Lure]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 7e région ([[ Vesoul]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 8e région ([[ Dijon]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 8e région ([[ Beaune]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 9e région ([[ Angers]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 9e région ([[ Niort]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 10e région ([[ Dinan]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 10e région ([[ Dinan]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 11e région ([[ Nantes]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 11e région ([[ Pontivy]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 12e région ([[ Limoges]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 12e région ([[ Limoges]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 13e région ([[ Saint-Étienne]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 13e région ([[ Moulins]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 14e région ([[ Chambéry]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 14e région ([[ Valence]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 15e région ([[ Marseille]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 15e région ([[ Tarascon]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 16e région ([[ Carcassonne]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 16e région ([[ Béziers]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 17e région ([[ Montauban]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 17e région ([[ Auch]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 18e région ([[ Libourne]])<br />
::Escadron territorial de cavalerie légère de la 18e région ([[ Tarbes]])<br />
::Escadron territorial de dragons de la 20e région ([[ Troyes]])<br />
<br />
*'''Artillerie'''<br />
::Groupe territorial du 1er régiment d’artillerie à pied ([[ Dunkerque]] et [[Maubeuge]]).<br />
::Groupe territorial du 2e régiment d’artillerie à pied ([[ Cherbourg]] et [[Le Havre]]).<br />
::Groupe territorial du 3e régiment d’artillerie à pied ([[ Brest]], [[ Lorient ]],[[La Rochelle]]).<br />
::Groupe territorial du 4e régiment d’artillerie à pied ([[ Saint-Denis]]).<br />
::Groupe territorial du 5e régiment d’artillerie à pied ([[ Verdun]]).<br />
::Groupe territorial du 6e régiment d’artillerie à pied ([[ Toul]]).<br />
::Groupe territorial du 7e régiment d’artillerie à pied ([[ Nice]]).<br />
::Groupe territorial du 8e régiment d’artillerie à pied ([[ Épinal]]).<br />
::Groupe territorial du 9e régiment d’artillerie à pied ([[ Belfort]]).<br />
::Groupe territorial du 10e régiment d’artillerie à pied ([[ Toulon]]).<br />
::Batterie territoriale du 10e régiment d’artillerie à pied ([[ Marseille]]).<br />
::Groupe territorial du 11e régiment d’artillerie à pied ([[ Briançon]]).<br />
::Groupe territorial du 11e régiment d’artillerie à pied ([[ Grenoble]]).<br />
::Groupe territorial du 6e groupe d’artillerie à pied d’Afrique ([[ Alger]])<br />
::Groupe territorial du 1er régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 2e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 3e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 4e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 5e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 6e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 7e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 9e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 10e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 11e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 12e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 13e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 14e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 15e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 16e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 17e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 18e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 19e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 20e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 21e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 22e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 23e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 24e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 26e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 27e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 28e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 29e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 30e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 31e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 32e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 33e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 34e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 35e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 36e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 37e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 38e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 39e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 40e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 41e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 42e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 43e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 44e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 45e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 47e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 48e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 49e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 50e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 51e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 52e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 53e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 54e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 55e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 56e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 57e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 58e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 59e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 61e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 62e régiment d’artillerie de campagne.<br />
::Groupe territorial du 1er régiment d’artillerie de montagne.<br />
::Groupe territorial du 2e régiment d’artillerie de montagne.<br />
::Bataillon de canonniers sédentaires de Lille.<br />
<br />
*'''Génie'''<br />
::1er bataillon territorial du génie — 1re région.<br />
::2e bataillon territorial du génie — 2e région.<br />
::3e bataillon territorial du génie — 3e région.<br />
::4e bataillon territorial du génie — 4e région.<br />
::5e bataillon territorial du génie — 5e région.<br />
::6e bataillon territorial du génie — 6e région.<br />
::7e bataillon territorial du génie — 7e région.<br />
::8e bataillon territorial du génie — 8e région.<br />
::9e bataillon territorial du génie — 9e région.<br />
::10e bataillon territorial du génie — 10e région.<br />
::11e bataillon territorial du génie — 11e région.<br />
::12e bataillon territorial du génie — 12e région.<br />
::13e bataillon territorial du génie — 13e région.<br />
::14e bataillon territorial du génie — 14e région.<br />
::15e bataillon territorial du génie — 15e région.<br />
::16e bataillon territorial du génie — 16e région.<br />
::17e bataillon territorial du génie — 17e région.<br />
::18e bataillon territorial du génie — 18e région.<br />
::20e bataillon territorial du génie — 20e région.<br />
::21e bataillon territorial du génie — Gouvernement militaire de Paris.<br />
<br />
*'''Train'''<br />
::1er escadron territorial du train des équipages militaires — 1re region ([[ Lille]])<br />
::2e escadron territorial du train des équipages militaires — 2e region ([[ Amiens]])<br />
::3e escadron territorial du train des équipages militaires — 3e région ([[ Vernon]])<br />
::4e escadron territorial du train des équipages militaires — 4e région ([[ Chartres]])<br />
::5e escadron territorial du train des équipages militaires — 5e région ([[ Fontainebleau]])<br />
::6e escadron territorial du train des équipages militaires — 6e région ([[ camp de Châlons]])<br />
::7e escadron territorial du train des équipages militaires — 7e région ([[ Dôle]])<br />
::8e escadron territorial du train des équipages militaires — 8e région ([[ Dijon]])<br />
::9e escadron territorial du train des équipages militaires — 9e région ([[ Châteauroux]])<br />
::10e escadron territorial du train des équipages militaires — 10e région ([[ Fougeres]])<br />
::11e escadron territorial du train des équipages militaires — 11e région ([[ Nantes]])<br />
::12e escadron territorial du train des équipages militaires — 12e région ([[ Limoges]])<br />
::13e escadron territorial du train des équipages militaires — 13e région ([[ Moulins]])<br />
::14e escadron territorial du train des équipages militaires — 14e région ([[ Lyon]])<br />
::15e escadron territorial du train des équipages militaires — 15e région ([[ Orange]])<br />
::16e escadron territorial du train des équipages militaires — 16e région ([[ Lunel]])<br />
::17e escadron territorial du train des équipages militaires — 17e région ([[ Montauban]])<br />
::18e escadron territorial du train des équipages militaires — 18e région ([[ Bordeaux]])<br />
::19e escadron territorial du train des équipages militaires — Gouvernement militaire de Paris<br />
::20e escadron territorial du train des équipages militaires — 20e région ([[ Versailles]])<br />
<br />
*'''Sections territoriales de commis et ouvriers militaires d’administration'''<br />
::1er section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 1re région.<br />
::2e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 2e région.<br />
::3e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 3e région.<br />
::4e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 4e région.<br />
::5e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 5e région.<br />
::6e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 6e région.<br />
::7e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 7e région.<br />
::8e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 8e région.<br />
::9e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 9e région.<br />
::10e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 10e région.<br />
::11e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 11e région.<br />
::12e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 12e région.<br />
::13e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 13e région.<br />
::14e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 14e région.<br />
::15e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 15e région.<br />
::16e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 16e région<br />
::17e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 17e région.<br />
::18e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 18e région.<br />
::22e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — Gouvernement militaire de Paris.<br />
::23e section territoriale de commis et ouvriers militaires d’administration — 20e région.<br />
<br />
*'''Sections territoriales d’infirmiers militaires'''<br />
::1er section territoriale d’infirmiers militaires — 1re région.<br />
::2e section territoriale d’infirmiers militaires — 2e région.<br />
::3e section territoriale d’infirmiers militaires — 3e région.<br />
::4e section territoriale d’infirmiers militaires — 4e région.<br />
::5e section territoriale d’infirmiers militaires — 5e région.<br />
::6e section territoriale d’infirmiers militaires — 6e région.<br />
::7e section territoriale d’infirmiers militaires — 7e région.<br />
::8e section territoriale d’infirmiers militaires — 8e région.<br />
::9e section territoriale d’infirmiers militaires — 9e région.<br />
::10e section territoriale d’infirmiers militaires — 10e région.<br />
::11e section territoriale d’infirmiers militaires — 11e région.<br />
::12e section territoriale d,infirmiers militaires — 12e région.<br />
::13e section territoriale d’infirmiers militaires — 13e région.<br />
::14e section territoriale d’infirmiers militaires — 14e région.<br />
::15e section territoriale d’infirmiers militaires — 15e région.<br />
::16e section territoriale d’infirmiers militaires — 16e région.<br />
::17e section territoriale d’infirmiers militaires — 17e région.<br />
::18e section territoriale d’infirmiers militaires — 18e région.<br />
::23e section territoriale d’infirmiers militaires — 20e région.<br />
<br />
===divisions de cavalerie===<br />
'''[[1re division de cavalerie (France)|1{{re}} division de Cavalerie]] (Région de [[Paris]])''' [[Paris]]<br />
:*'''2{{e}} brigade de Cuirassiers''' [[Paris]]<br />
::[[1er régiment de cuirassiers|1{{er}} régiment de cuirassiers]] ([[Paris]])<br />
::[[2e régiment de cuirassiers|2{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Paris]])<br />
:*'''5{{e}} brigade de Dragons''' ([[Vincennes]])<br />
::[[6e régiment de dragons (France)| 6{{e}} régiment de dragons]] ([[Vincennes]])<br />
::[[23e régiment de dragons| 23{{e}} régiment de dragons]] ([[Vincennes]])<br />
:*'''11{{e}} brigade de Dragons''' ([[Versailles]])<br />
::[[27e régiment de dragons| 27{{e}} régiment de dragons]] ([[Versailles]])<br />
::[[32e régiment de dragons| 32{{e}} régiment de dragons]] ([[Versailles]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[13e régiment d'artillerie|13{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Vincennes]])<br />
::1{{er}} groupe cycliste du [[26e bataillon de chasseurs à pied| 26{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Vincennes]], [[Pont à Mousson]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[1er régiment du génie|1{{er}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[2e division de cavalerie (France)| 2{{e}} division de Cavalerie]] (20{{e}} Région)''' [[Lunéville]]<br />
:*'''2{{e}} brigade de Dragons''' [[Lunéville]]<br />
::[[8e régiment de dragons| 8{{e}} régiment de dragons]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
::[[31e régiment de dragons| 31{{e}} régiment de dragons]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
:*'''12{{e}} brigade de Dragons''' [[Toul]]<br />
::[[4e régiment de dragons| 4{{e}} régiment de dragons]] ([[Commercy]])<br />
::[[12e régiment de dragons| 12{{e}} régiment de dragons]] ([[Troyes]], [[Toul]])<br />
:*'''2{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' [[Lunéville]]<br />
::[[17e régiment de chasseurs à cheval| 17{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
::[[18e régiment de chasseurs à cheval| 18{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[8e régiment d'artillerie|8{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Nancy]])<br />
::2{{e}} groupe cycliste du [[2e bataillon de chasseurs à pied| 2{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Troyes]], [[Lunéville]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[10e régiment du génie|10{{e}} régiment du génie]] ([[Toul]])<br />
<br />
'''[[3e division de cavalerie (France)| 3{{e}} division de Cavalerie]] (6{{e}} Région)''' ([[Compiègne]])<br />
:*'''4{{e}} brigade de Cuirassiers''' ([[Douai]])<br />
::[[4e régiment de cuirassiers|4{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Valenciennes]], [[Cambrai]])<br />
::[[9e régiment de cuirassiers|9{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Douai]])<br />
:*'''13{{e}} brigade de Dragons''' ([[Compiègne]])<br />
::[[5e régiment de dragons| 5{{e}} régiment de dragons]] ([[Compiègne]])<br />
::[[7e régiment de dragons| 7{{e}} régiment de dragons]] ([[Fontainebleau]])<br />
:*'''3{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Meaux]])<br />
::[[3e régiment de hussards| 3{{e}} régiment de hussards]] ([[Senlis (Oise)|Senlis]])<br />
::[[8e régiment de hussards| 8{{e}} régiment de hussards]] ([[Meaux]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[42e régiment d'artillerie|42{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[La Fère]], [[Stenay]])<br />
::3{{e}} groupe cycliste du [[18e bataillon de chasseurs à pied| 18{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Amiens]], [[Longuyon]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[3e régiment du génie|3{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[4e division de cavalerie (France)| 4{{e}} division de Cavalerie]] (6{{e}} Région)''' ([[Sedan]])<br />
:*'''3{{e}} brigade de Cuirassiers''' ([[Sainte-Menehould]])<br />
::[[3e régiment de cuirassiers (France)|3{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Reims]], [[Vouziers]])<br />
::[[6e régiment de cuirassiers|6{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Camp de Châlons]], [[Sainte-Menehould]])<br />
:*'''4{{e}} brigade de Dragons''' ([[Sedan]])<br />
::[[28e régiment de dragons| 28{{e}} régiment de dragons]] ([[Charleville]], [[Sedan]])<br />
::[[30e régiment de dragons| 30{{e}} régiment de dragons]] ([[Mézières]], [[Sedan]]) <br />
:*'''4{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::[[2e régiment de hussards| 2{{e}} régiment de hussards]] ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::[[4e régiment de hussards| 4{{e}} régiment de hussards]] ([[Épinal]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[40e régiment d'artillerie|40{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Saint-Mihiel]])<br />
:: 4{{e}} groupe cycliste du [[19e bataillon de chasseurs à pied| 19{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Épernay]], [[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[5e division de cavalerie (France)| 5{{e}} division de Cavalerie]] (6{{e}} Région)''' ([[Reims]])<br />
:*'''3{{e}} brigade de Dragons''' ([[Reims]])<br />
::[[16e régiment de dragons| 16{{e}} régiment de dragons]] ([[Reims]])<br />
::[[22e régiment de dragons| 22{{e}} régiment de dragons]] ([[Reims]])<br />
:*'''7{{e}} brigade de Dragons''' ([[Épernay]])<br />
::[[9e régiment de dragons| 9{{e}} régiment de dragons]] ([[Épernay]])<br />
::[[29e régiment de dragons| 29{{e}} régiment de dragons]] ([[Provins]])<br />
:*'''5{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]])<br />
::[[5e régiment de chasseurs à cheval| 5{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Camp de Châlons]], [[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]])<br />
::[[15e régiment de chasseurs à cheval| 15{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[61e régiment d'artillerie|61{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
::5{{e}} groupe cycliste du [[29e bataillon de chasseurs à pied| 29{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Épernay]], [[Saint-Mihiel]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[6e division de cavalerie (France)| 6{{e}} division de Cavalerie]] (14{{e}} Région)''' ([[Lyon]])<br />
:*'''5{{e}} brigade de Cuirassiers''' ([[Lyon]])<br />
::[[7e régiment de cuirassiers|7{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Lyon]])<br />
::[[10e régiment de cuirassiers|10{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Lyon]])<br />
:*'''6{{e}} brigade de Dragons''' ([[Lyon]])<br />
::[[2e régiment de dragons| 2{{e}} régiment de dragons]] ([[Lyon]])<br />
::[[14e régiment de dragons| 14{{e}} régiment de dragons]] ([[Saint-Étienne]])<br />
:*'''6{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]])<br />
::[[13e régiment de chasseurs à cheval| 13{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vienne (Isère)|Vienne]])<br />
::[[11e régiment de hussards (France)| 11{{e}} régiment de hussards]] ([[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[54e régiment d'artillerie|54{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Lyon]])<br />
::6{{e}} groupe cycliste du [[13e bataillon de chasseurs alpins| 13{{e}} bataillon de chasseurs alpins]] ([[Chambéry]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[4e régiment du génie|4{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[7e division de cavalerie (France)| 7{{e}} division de Cavalerie]] (4{{e}}, 5{{e}} Régions et Région de [[Paris]])''' ([[Melun]])<br />
:*'''6{{e}} brigade de Cuirassiers''' ([[Saint-Germain-en-Laye]])<br />
::[[11e régiment de cuirassiers|11{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Saint-Germain-en-Laye]])<br />
::[[12e régiment de cuirassiers|12{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Rambouillet]])<br />
:*'''1{{e}} brigade de Dragons''' ([[Fontainebleau]])<br />
::[[7e régiment de dragons| 7{{e}} régiment de dragons]] ([[Fontainebleau]])<br />
::[[13e régiment de dragons|13{{e}} régiment de dragons]] ([[Melun]])<br />
:*'''1{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Vendôme]])<br />
::[[1er régiment de chasseurs à cheval| 1{{er}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Chateaudun]])<br />
::[[20e régiment de chasseurs à cheval| 20{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vendôme]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[30e régiment d'artillerie|30{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Orléans]])<br />
::7{{e}} groupe cycliste du [[4e bataillon de chasseurs à pied| 4{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Brienne-le-Château]], [[Saint-Nicolas]]) <br />
::Sapeurs cyclistes du [[8e régiment du génie|8{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[8e division de cavalerie (France)| 8{{e}} division de Cavalerie]] (7{{e}} et 8{{e}} Régions)''' ([[Dôle]])<br />
:*'''8{{e}} brigade de Dragons''' ([[Belfort]])<br />
::[[11e régiment de dragons| 11{{e}} régiment de dragons]] ([[Belfort]])<br />
::[[18e régiment de dragons| 18{{e}} régiment de dragons]] ([[Lure]])<br />
:*'''14{{e}} brigade de Dragons''' ([[Dijon]])<br />
::[[17e régiment de dragons| 17{{e}} régiment de dragons]] ([[Auxonne]])<br />
::[[26e régiment de dragons| 26{{e}} régiment de dragons]] ([[Dijon]])<br />
:*'''8{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' ([[Dôle]])<br />
::[[12e régiment de hussards| 12{{e}} régiment de hussards]] ([[Gray (Haute-Saône)|Gray]])<br />
::[[14e régiment de chasseurs à cheval| 14{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Dôle]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[4e régiment d'artillerie|4{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Besançon]])<br />
::8{{e}} groupe cycliste du [[15e bataillon de chasseurs à pied| 15{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Montbeliard]], [[Remiremont]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]] ([[Verdun (Meuse)|Verdun]])<br />
<br />
'''[[9e division de cavalerie (France)| 9{{e}} division de Cavalerie]] (9{{e}}, 10{{e}} et 11{{e}} Régions) ''' ([[Tours]])<br />
:*'''1{{e}} brigade de Cuirassiers''' ([[Tours]])<br />
::[[5e régiment de cuirassiers|5{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Tours]])<br />
::[[8e régiment de cuirassiers|8{{e}} régiment de cuirassiers]] ([[Tours]])<br />
:*'''9{{e}} brigade de dragons''' ([[Nantes]])<br />
::[[1er régiment de dragons| 1{{er}} régiment de dragons]] ([[Luçon (Vendée)|Luçon]])<br />
::[[3e régiment de dragons| 3{{e}} régiment de dragons]] ([[Nantes]])<br />
:*'''16{{e}} brigade de Dragons''' ([[Rennes]])<br />
::[[24e régiment de dragons| 24{{e}} régiment de dragons]] ([[Rennes]])<br />
::[[25e régiment de dragons| 25{{e}} régiment de dragons]] ([[Angers]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[33e régiment d'artillerie|33{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Angers]])<br />
::9{{e}} groupe cycliste du [[25e bataillon de chasseurs à pied| 25{{e}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Saint-Mihiel]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[6e régiment du génie|6{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
'''[[10e division de cavalerie (France)| 10{{e}} division de Cavalerie]] (12{{e}}, 17{{e}} et 18{{e}} Régions)''' ([[Limoges]])<br />
:*'''10{{e}} brigade de Dragons''' ([[Limoges]])<br />
::[[15e régiment de dragons| 15{{e}} régiment de dragons]] ([[Libourne]])<br />
::[[20e régiment de dragons| 20{{e}} régiment de dragons]] ([[Limoges]])<br />
:*'''15{{e}} brigade de Dragons''' ([[Montauban]])<br />
::[[10e régiment de dragons| 10{{e}} régiment de dragons]] ([[Montauban]])<br />
::[[19e régiment de dragons| 19{{e}} régiment de dragons]] ([[Castres]])<br />
:*'''2{{e}} brigade de Cavalerie Légère''' (pris à la 2{{e}} DC)<br />
::[[17e régiment de chasseurs à cheval| 17{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
::[[18e régiment de chasseurs à cheval| 18{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] ([[Vitry-le-François]], [[Lunéville]])<br />
:*Éléments organiques divisionnaires<br />
::4{{e}} groupe (10 et 11{{e}} batteries à cheval) du [[14e régiment d'artillerie|14{{e}} régiment d’artillerie de campagne]] ([[Tarbes]])<br />
::10{{e}} groupe cycliste du [[1er bataillon de chasseurs à pied| 1{{er}} bataillon de chasseurs à pied]] ([[Senones]], [[Troyes]])<br />
::Sapeurs cyclistes du [[9e régiment du génie|9{{e}} régiment du génie]]<br />
<br />
== Sources ==<br />
==== Bibliographie ====<br />
*Ministère de la Guerre, Etat-Major de l'Armée - Service historique, ''Les armés françaises dans la Grande Guerre'', Tome I{{er}}, Premier volume, Imprimerie nationale, Paris, 1936, relié cuir 21 x 28 cm<br />
== Notes et références ==<br />
<references /><br />
<br />
==Article connexe==<br />
* [[Armée de terre française sur le front occidental en 1914]]<br />
<br />
{{portail|Première Guerre mondiale}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Armee Francaise}}<br />
[[Catégorie:Histoire de l'armée française]]<br />
[[Catégorie:Première Guerre mondiale]]<br />
[[Catégorie:Ordre de bataille]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Marie_Clapar%C3%A8de&diff=150348420Michel Marie Claparède2009-02-27T11:40:25Z<p>Phe-bot: normalisation des liens</p>
<hr />
<div>{{ébauche|personnalité française|histoire militaire|Révolution française|Premier Empire}}<br />
<br />
{{voir homonymie|Claparède}}<br />
<br />
<br />
{{Infobox Personnalité militaire<br />
| nom = [[Michel Marie Claparède]]<br />
| image = De_malet.jpg<br />
| tailleimage(en px) = 250<br />
| surnom =<br />
| datedenaissance ={{Date|28|août|1770}}<br />
| lieudenaissance =[[Gignac (Hérault)|Gignac]] ([[Hérault (département)|Hérault]])<br />
| datemortaucombat =<br />
| lieumortaucombat =<br />
| datededeces =[[23 octobre]] [[1842]] <br />
| lieudedeces =[[Montpellier]] ([[Hérault (département)|Hérault]])<br />
| ageaudeces =72<br />
| paysdorigine = {{France}}<br />
| allegeance ={{France monarchie}}<br />{{France (1792-1804)}}<br />{{Empire français}}<br />{{France (1814-1815)}}<br />
| grademilitaire =[[Général de division]]<br />
| arme =[[Infanterie]]<br />
| annéedebutdecarriere =[[1793]]<br />
| annéefindecarriere =[[1842]]<br />
| conflit =[[Guerres de la Révolution]]<br/> [[Guerres napoléoniennes]]<br />
| commandement =<br />
| faitsdarmes =[[Expédition de Saint-Domingue]]<br />[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz]]<br />[[Bataille de Saalfeld|Saalfeld]]<br />[[Bataille d'Iéna|Iéna]]<br />[[Bataille de Pułtusk|Pułtusk]]<br />[[Combat d'Ostrołęka|Ostrołęka]]<br />[[Bataille d'Ebersberg|Ebersberg]]<br />[[Bataille d'Essling|Essling]]<br />[[Bataille de Wagram|Wagram]]<br />[[bataille de la Moskowa|Moskowa]]<br />[[Bataille de la Bérézina|Bérézina]] <br />
| distinctionsprincipales= [[Légion d'honneur]]<br /><small>([[Grand-croix de la Légion d'honneur|Grand-croix]])</small><br />[[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /><small>([[Grand-croix de Saint-Louis|Grand-croix]])</small><br />
| hommage = [[Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile|Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile]]<br />
| autresfonctions =[[Pair de France]] ([[1819]])<br />
| famille =<br />
| legende =Portrait du Général Michel-Marie de Malet<br />
}}<br />
<br />
'''[[Michel Marie Claparède]]''', général français, né le [[28 août]] [[1770]] à [[Gignac (Hérault)|Gignac]] ([[Hérault (département)|Hérault]]), mort le [[23 octobre]] [[1842]] à [[Montpellier]] ([[Hérault (département)|Hérault]]).<br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Sa famille était ancienne dans la robe. Il s'engagea en [[1792]] dans un bataillon de volontaires et suivit ce corps dans les [[Alpes]]. Son intelligence et son courage le firent nommer [[capitaine]]. Ayant suivi en [[Italie]] le général [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]], il fut créé [[chef de bataillon]], envoyé à l'[[armée du Rhin]] où, le [[15 septembre]] [[1800]], il fut nommé [[adjudant-général]].<br />
<br />
Il suivit le général [[Charles Victor Emmanuel Leclerc|Leclerc]] dans l'[[expédition de Saint-Domingue]] et se distingua en toutes les rencontres et mérita le grade de [[général de brigade]]. Revenu en [[France]] en [[1804]], il joignit l'armée à [[Boulogne-sur-Mer|Boulogne]], assista aux batailles [[Bataille d'Ulm|d'Ulm]] et d'[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz]] où il se trouva aux prises avec la droite de l'armée russe qu'il couvrit de mitraille et mit en déroute. Il se distingua de nouveau à [[Bataille de Saalfeld|Saalfeld]], à [[Bataille d'Iéna|Iéna]], à [[Bataille de Pułtusk|Pułtusk]], à [[Combat d'Ostrołęka|Ostrołęka]], à [[:en:Borki|Borki]], à [[:pl:Drewnowo|Drewnowo]].<br />
<br />
Nommé [[général de division]], le [[8 octobre]] [[1808]], il attaqua l'arrière-garde autrichienne, en avant d'[[Bataille d'Ebersberg|Ebersberg]], la rompit, s'élança sur les pièces et les troupes qui défendaient le pont de la [[Traun]], précipita hommes et canons dans la rivière et déboucha devant 30 000 Autrichiens que commandait [[Hiller]]. Sa position, néanmoins, ne tarda pas cà devenir critique: le feu ayant détruit le pont et les maisons auxquelles il aboutissait, toute retraite était impossible. Ce ne fut qu'après trois heures d'un combat furieux qu'il fut secouru et dégagé. La division Claparède, est-il dit dans le bulletin qui rendit compte de cette affaire, seule et n'ayant que quatre pièces de canon, lutta, pendant trois heures contre 30 000 hommes et se couvrit de gloire. Le général en vint de nouveau aux mains à [[Bataille d'Essling|Essling]], fut blessé dans cette effroyable mêlée, et reçut bientôt après le commandement de la division de l'[[armée de Dalmatie]], qui concourut si vaillamment à fixer la fortune à [[Bataille de Wagram|Wagram]].<br />
<br />
Créé [[grand officier de la Légion d'honneur]], il alla combattre [[Campagne d'Espagne (Empire)|en Espagne et au Portugal]], y rendit de nouveaux services, fut rappelé à la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande armée]] en [[1812]] et chargé du [[commandant en chef|commandement en chef]] d'un [[corps d'armée|corps]] [[polonais]] dans la [[campagne de Russie]]. Il assista à la [[bataille de la Moskowa]], combattit à la [[Bataille de la Bérézina|Bérézina]] et y fut encore blessé.<br />
<br />
Il continua à se distinguer pendant la [[campagne d'Allemagne (1813)|campagne de 1813]], rentra en France après les désastres [[bataille de Leipzig|de Leipzig]], fit partie du corps du [[duc de Raguse]] et prit part à la [[Bataille de Paris|bataille sous les murs de Paris]].<br />
<br />
Après le second retour des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbon]]s, le général Claparède fut appelé au commandement de la place de Paris, et nommé inspecteur général des troupes de la 1{{ère}} [[division militaire]].<br />
<br />
Il fut fait [[comte de l'Empire]] par l'Empereur, et devint sous la [[Restauration française|Restauration]] inspecteur général et [[pair de France]].<br />
<br />
Appelé à la [[Chambre des pairs]], il mourut à [[Montpellier]] ([[Hérault (département)|Hérault]]) le [[23 octobre]] [[1842]]. Il était le ''bon ami'' de la danseuse [[Lise Noblet]].<br />
<br />
Son nom est inscrit au côté Est de l'[[arc de l'Étoile]].<br />
<br />
== Blessures ==<br />
<br />
* Blessé à la [[bataille de Pułtusk]] le {{date|26|décembre|1806}} ;<br />
* Blessé au [[Bataille de la Bérézina|passage de la Bérésina]] le {{date|28|novembre|1812}}.<br />
<br />
== Décorations ==<br />
<br />
* [[Légion d'honneur]] :<br />
** [[Chevalier de la Légion d'honneur|Légionnaire]] à la création de l’ordre, puis,<br />
** [[Grand officier de la Légion d'honneur|Grand officier]] par [[décret]] impérial du {{date|17|juillet|1809}} puis,<br />
** [[Grand-croix de la Légion d'honneur|Grand Cordon xde l'Ordre '''''royal''''' de la Légion d'honneur]] par [[ordonnance]] du {{date|17|janvier|1815}} ;<br />
* [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]] :<br />
** [[Chevalier de Saint-Louis|Chevalier]] par [[ordonnance]] du {{date|8|juillet|1814}} ;<br />
** [[Commandeur de Saint-Louis|Commandeur]] le {{date|23|mai|1825}} ;<br />
** [[Grand-croix de Saint-Louis|Grand-croix de l']][[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]] le {{date|17|août|1826}}.<br />
<br />
== Titres ==<br />
<br />
* [[Comte de l'Empire]] par [[décret]] impérial du {{date|19|mars|1808}} et par [[lettres patentes]] du {{date|29|juin|1808}} ;<br />
* Confirmé dans son titre de [[comte]] héréditaire par [[ordonnance]] du {{date|23|juin|1816}}.<br />
<br />
== Hommage, Honneurs, Mentions,... ==<br />
<br />
* Le nom de '''CLAPAREDE''' est gravé [[Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile#Pilier Est|au côté Est (16{{e}} colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris]] ;<br />
<br />
* Il existe un monument commémoratif à [[Gignac (Hérault)]] à la mémoire du [[général de division]] [[Claparède]] :<br />
** Inscription sur la face principale de la [[stèle]] portant le [[buste]] :<br />
<center>AU [[général de division|'''GENERAL''']] [[Claparède|'''CLAPAREDE''']]</center> <center>'''[[1770]]-[[1842]]'''</center> <center>[[Gignac (Hérault)|'''SA VILLE NATALE''']]</center><br />
** Inscription sur la face principale du socle :<br />
<center>'''VOLONTAIRE EN [[1793]]'''</center><center>'''[[général|GENERAL]] EN [[1802]]'''</center><center>[[comte de l'Empire|'''COMTE DE L’EMPIRE''']]</center><center>[[Pair de France|'''PAIR DE FRANCE''']]</center><center>[[Grand-croix de la Légion d'honneur|'''GRAND CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR''']]</center><br />
** Inscription sur les faces latérales de la stèle : Résumé : Noms des campagnes militaires effectuées par Claparède.<br />
** Inscription sur la face arrière du socle :<br />
<center>'''MONUMENT ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE'''</center><center>'''INAUGURE LE [[14 avril|14 AVRIL]] [[1912]]'''</center> <center>'''SOUS LA PRESIDENCE DU VICE AMIRAL SERVAN'''<ref>[[Paul Gaspard Albert Servan]]([[1842]] [[1932]]), [[vice-amiral]], [[Commandant en chef]] la [[division navale]] de l'[[Atlantique]], [[Commandeur de la Légion d'honneur]] ({{date|10|juillet|1901}}).</ref></center><center>'''M ADRIEN BENEZECH ETANT [[maire|MAIRE]] [[Gignac (Hérault)|DE GIGNAC]].'''</center><br />
<br />
== Autres fonctions ==<br />
<br />
* Membre des [[conseil de guerre|conseils de guerre]] qui ont à juger le [[Maréchal Ney]] et [[1815]] ; et le [[contre-amiral]] [[Linois]], le [[colonel]] [[Boyer]] de [[Peyreleau]] et le [[lieutenant-général]]-[[comte]] [[Delaborde]] en [[1816]] ;<br />
* [[Gouverneur]] du château royal de [[Strasbourg]] en [[1819]] ;<br />
* [[Pair de France]] par [[ordonnance]] royale du {{date|5|mars|1819}} avec dotation ([[majorat]]) de {{formatnum:12000}} [[franc]]s.<br />
<br />
== Pensions, rentes ==<br />
<br />
* Les divers traitements qu’il pouvait cumuler s’élevait à plus de {{formatnum:100000}} [[francs]] ;<br />
* Pour l'anecdote, il avait une bonne cave et toujours d’excellents cigares à offrir...<br />
<br />
== Réglement d'armoiries ==<br />
<br />
* '''Armes sous le [[Premier Empire]]''' : {{Citation bloc|''Coupé : au 1, parti : a. du quartier des [[Comte de l'Empire|Comtes militaires de l'Empire]] ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.''<ref>Armes relevées par son petit-fils '''Philippe Marie Michel Joseph ''Amédée'' Hallez-Claparède''' ([[16 juin]] [[1812]] - [[Paris]] ✝ [[24 août]] [[1858]] - [[Aix-les-Bains]], mort en fonction), ancien élève de l'[[école polytechnique]] ([[1832]]), inspecteur des finances le {{1er mars}} [[1848]], en mission à [[Rome]] en [[1853]], [[conseiller général]] du [[Bas-Rhin]], [[chevalier de la Légion d'honneur]].</ref><ref name="RIETSTAP">[http://www.euraldic.com/blas_aa.html Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments]</ref><ref name="lesapn">[http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/berthezene-pierre-baron-t3136.htm Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien]</ref>}}<br />
<br />
'''Famille [[Claparède]]''' ([[Languedoc]]) : {{Citation bloc|''Coupé : au 1, de gueules, à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'or, à un casque de sable, rehaussé d'or, panaché et liséré de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople, les pieds passés en sautoir.''<ref name="RIETSTAP">[http://www.euraldic.com/blas_aa.html Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments]</ref>}}<br />
<br />
'''Famille [[Claparède]]''' (branche de [[Genève]]) : {{Citation bloc|''D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, tigées et feuillées du même, et en pointe d'un oiseau aussi d'argent, posé sur un tertre du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.''<ref name="RIETSTAP">[http://www.euraldic.com/blas_aa.html Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments]</ref>}}<br />
<br />
== Annexes ==<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
<br />
* [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire]]<br />
* [[Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile]].<br />
<br />
=== Liens externes===<br />
<br />
* Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier [[S.H.A.T.]] Côte : 7 Yd 477 ; Dossier de la [[Légion d'honneur]] côte LH/541/39.<br />
** Côte [[S.H.A.T.]], état de services, distinctions sur [http://web.genealogie.free.fr/Les_militaires/Les_militaires.htm web.genealogie.free.fr : ''Les militaires'']<br />
* Biographie sur [http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/claparede-michel-comte-de-l-empire-general-de-division-t5660.htm lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien].<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* {{Bouillet note}} ;<br />
* {{Mullié}} ;<br />
* {{DicoParlement}}.<br />
<br />
=== Notes et références ===<br />
{{Références|Colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail|Biographie|histoire militaire|Révolution française|Premier Empire}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Claparede, Michel}}<br />
[[Catégorie:Général de la Révolution ou du Premier Empire]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1770]]<br />
[[Catégorie:Naissance dans l'Hérault]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1842]]<br />
[[Catégorie:Militaire français du XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur]]<br />
[[Catégorie:Grand-croix de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br />
[[Catégorie:Comte de l'Empire]]<br />
[[Catégorie:pair de France]]<br />
[[Catégorie:Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis-L%C3%A9on_de_Brancas&diff=195936301Louis-Léon de Brancas2009-02-26T19:25:06Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Brancas}}<br />
<br />
'''Louis-Léon-Félicité de Brancas''', duc de '''Brancas-Lauragais''', né le [[3 juillet]] [[1733]] à [[Versailles]] et mort le [[9 octobre]] [[1824]] à [[Paris]], est un [[Littérature|littérateur]] [[français]]<br />
<br />
Ayant quitté la carrière des armes pour vivre à Paris dans le monde élégant, Lauraguais s’y fit une prompte réputation par son esprit et ses bons mots. Il ne montra pas moins de goût pour les lettres et les sciences que pour les plaisirs. Il s’occupa activement de faire adopter par les acteurs des costumes conformes à la vérité historique, et il paya {{formatnum:20000}} livres aux comédiens du [[Comédie-Française|Théâtre-Français]] pour qu’ils consentissent à enlever de la scène les banquettes de spectateurs qui empêchaient l’illusion. Il fit ensuite des dépenses considérables pour des expériences scientifiques et fut obligé de vendre sa bibliothèque, une des plus riches de l’époque. L’[[Académie des sciences]] le reçut comme associé en [[1771]]. Avec sa maîtresse la chanteuse [[Sophie Arnould]], il eut deux enfants.<br />
<br />
Sous l’[[Ancien Régime]], il reste « fameux par son […] enthousiasme pour les usages de l’[[Angleterre]], par l’éclat de ses aventures galantes, par sa philosophie un peu [[Cynisme|cynique]] et par un luxe qui consomma toute sa fortune<ref>Comte de Ségur, ''Mémoires…'' cités in ''Histoire et dictionnaire du temps des Lumières'', 1715-1789, p. 454.</ref>».[[Vergennes]], lors de la [[guerre d'Indépendance américaine]], utilisa les fréquents voyages que le jeune gentilhomme faisait à [[Londres]] ; il apparaissait comme un homme utile à la diplomatie française du fait de ses relations avec [[William Petty FitzMaurice, 1er marquis de Lansdowne|Shelburne]] et certains membre de l’opposition ainsi qu'avec le cercle d’[[Arthur Lee (diplomate)|Arthur Lee]]<ref>Henri Doniol, ''Histoire de la participation de la France à l’établissement des États-Unis d’Amérique'', Paris, 1866 – 1899 t. I, p. 378-9.</ref>.<br />
<br />
Le gouvernement de la [[Restauration française|Restauration]] le nomma [[pair de France]].<br />
<br />
On a de lui quelques ''Mémoires scientifiques'', de nombreuses brochures politiques, et deux tragédies qui ne furent pas représentées : ''Clytemnestre'' (Paris, [[1764]], in-8), où l’on rencontre quelques vers heureux ; ''Jocaste''. (Paris, 1781, in-8), où ce qu’il y a de plus clair, dit [[Melchior Grimm|Grimm]], c’est l’énigme du sphinx.<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
*''Clitemnestre, tragédie en 5 actes et en vers'', Paris, 1761.<br />
* ''Mémoire sur l'inoculation'', Paris, 1763.<br />
*''Mémoire sur la compagnie des Indes'', Paris, 1769<br />
*''Tableau de la constitution françoise, ou Autorité des rois de France dans les différens ages de la monarchie'', 1771.<br />
* ''Mémoire pour moi ; par moi Louis de Brancas, comte de Lauraguais'' ; à Londres, 1773, in-8<ref>Cité ''in'' ''[[Correspondance littéraire]]'', avril 1773, p. 178.</ref> ([[Bibliothèque historique de la ville de Paris]]).<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47335z Dissertation sur les Assemblées nationales, sous les trois races des rois de France]'', Paris, 1788.<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k473369 Lettre sur les Etats-généraux, convoqués par Louis XVI, et composés par M. de Target par M. le Comte de Lauraguais]'', Paris, 1788.<br />
*''[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45569b Première lettre d'un incrédule à un converti]'', Paris, 1796 (?)<br />
<br />
== Références ==<br />
=== Notes ===<br />
<references /><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
* [http://gallica.bnf.fr/notice?N=FRBNF30348091 Henri Doniol, ''Histoire de la participation de la France à l’établissement des Etats-Unis d’Amérique'', Paris, 1866 – 1899. 6 vol].<br />
*P. Fromageot, « Les Fantaisies littéraires, galantes, politiques et autres d’un grand seigneur. Le Comte de Lauraguais (1733 – 1824). » ''Revue des études historiques'', {{rom|LXXX}} (1914), 14- 56.<br />
<br />
==Source==<br />
* [[Gustave Vapereau]], ''Dictionnaire universel des littératures'', Paris, Hachette, 1876, p. 1205<br />
<br />
{{Portail littérature}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Brancas, Louis-Leon de}}<br />
<br />
[[Catégorie:Famille de Brancas|Louis-Léon]]<br />
[[Catégorie:écrivain français du XVIIIe siècle]]<br />
[[Catégorie:Pair de France]]<br />
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1733]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1824]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=M%C3%A9daille_des_%C3%A9vad%C3%A9s&diff=141746395Médaille des évadés2009-02-26T19:24:29Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>[[Image:Ruban de la Médaille des évadés.PNG|thumb|right|Ruban de la Médaille des évadés]]<br />
Suite à la demande de plusieurs associations d'évadés, c'est le député [[Léon Delsart]]<ref>Dictionnaire des parlementaires français. Notes biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, publié par Jean Jolly, 8 vol., Paris, Presses universitaires de France, 1960–1977. Page 1365 </ref> qui a déposé une proposition de loi en [[1925]]. Démarche qui aboutit au vote de la loi du {{Date|20|août|1926}}, instituant la « '''médaille des évadés''' ». Un décret du {{Date|2|octobre|1926}} précise les dispositions et modèle de l'insigne et du ruban.<br />
<br />
==Bénéficiaires==<br />
<br />
* Pour la [[Première Guerre mondiale]] :<br />
** Les [[militaire]]s prisonniers de guerre au cours des combats soit en [[Europe]], soit sur les théâtres d'opérations extérieurs (T.O.E.), auteurs d'actes d'évasion.<br />
** Les [[Alsace|Alsaciens]] et [[Lorraine|Lorrains]], qui entre le {{Date|2|août|1914}} et le {{1er novembre}} [[1918]], se sont échappés des rangs de l'armée [[Allemagne|allemande]].<br />
** Les civils, internés en [[Allemagne]] et les habitants des régions occupées, ayant traversé les lignes ennemies pour se mettre à la disposition de l'autorité militaire française.<br />
<br />
* Pour la [[Seconde Guerre mondiale]] (toutes ces actions doivent se situer entre le {{Date|2|septembre|1939}} et le {{Date|15|août|1945}}) :<br />
** Les personnes en mesure de prouver une évasion réussie à partir d'un camp de prisonniers de guerre ou d'un camp d'internement pour actions dans la [[résistance intérieure française|Résistance]], à partir d'un territoire ennemi ou occupé, l'évasion comportant le franchissement clandestin d'un front de guerre ou d'une [[Douane|ligne douanière]].<br />
** Les personnes en mesure de justifier de deux tentatives d'évasion suivies de peines disciplinaires ou d'une seule tentative assortie d'un transfert en camp de représailles ou de camp de déportation.<br />
** Les [[Alsace|Alsaciens]] et [[Lorraine|Lorrains]], incorporés de force dans l'armée [[Allemagne|allemande]], échappés de ses rangs pour combattre dans la [[résistance intérieure française|Résistance]] ou les armées alliées.<br />
** Les [[Alsace|Alsaciens]] et [[Lorraine|Lorrains]] échappés de leurs provinces pour combattre l'ennemi.<br />
<br />
== Décorations ==<br />
<br />
* '''Ruban''': [[Vert]] d'une largeur de 36 mm, coupé dans le sens de la longueur de trois bandes [[orange (couleur)|orange]]. Celle du milieu d'une largeur de 7 mm, celles des bords de 2 mm.<br />
<br />
* '''Médaille''': Œuvre du graveur [[Dubois]], l'insigne est rond, en [[bronze]], et porte à l'avers l'effigie de la [[République française]] et au revers une couronne de feuilles de [[chêne]] avec au centre l'inscription « Médaille des évadés ».<br />
<br />
* '''Citations''': La [[Croix de guerre 1914-1918]] ou des [[Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures|T.O.E.]], accompagne la médaille des évadés pour la [[Première Guerre mondiale]] et des opérations qui ont suivies dans les T.O.E. Par contre, pour la [[Seconde Guerre mondiale]], la citation ne fut accordée que très exceptionnellement.<br />
<br />
* '''Particularité''': La médaille des évadés est considérée comme un [[titre de guerre]]. La loi du {{Date|26|août|1926}} instituant la médaille des évadés, concerne également les évadés de la [[Guerre franco-allemande de 1870]].<br />
<br />
== Particularités ==<br />
<br />
Un seul régiment a reçu la médaille des évadés : le [[2e régiment de défense nucléaire, biologique et chimique|2° Régiment de Dragons]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /><br />
<br />
==Voir aussi==<br />
{{Décorations francaises}}<br />
<br />
==Lien externe==<br />
* [http://www.france-phaleristique.com/accueil.htm Site très complet traitant des décorations militaires et civiles françaises] <br />
<br />
{{Portail|histoire militaire}}<br />
{{DEFAULTSORT:Medaille des Evades}}<br />
<br />
[[Catégorie:Décoration militaire française]]<br />
<br />
[[ca:Medalla dels Evadits]]<br />
[[en:Médaille des Évadés]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fort_de_La_Pr%C3%A9e&diff=148652321Fort de La Prée2009-02-26T14:09:53Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-\[\[http:(.*?)\]\] +[http:\1])</p>
<hr />
<div>{{ébauche|architecture|militaire|Charente-Maritime}}<br />
Le '''Fort de La Prée''' <ref> Les fortifications du littoral - La Charente Maritime - R Desquesne, R Faille, N Faucherre, P Prost, Éditions patrimoine et médias ISBN - 2-910137-03-1</ref> est une place forte construite sur l'ordre de [[Jean de Saint-Bonnet de Toiras|Toiras]] en [[1625]] par les ingénieurs [[Pierre de Conty d'Argencour]] et Le Camus, situé sur la commune de [[La Flotte]], entre [[Rivedoux-Plage]] et La Flotte sur le côte nord de l'[[île de Ré]] en [[Charente-Maritime]].<br />
[[Image:Fort de la Pree La Flotte entree.jpg|center|450px|thumb|L'entrée du fort]][[www.fort-la-pree.com]]<br />
Étoile à quatre [[bastion]]s, dont deux tournés vers la mer, reliés par des [[courtine]]s en demi cercle (cul de chaudron), doublé par une enceinte extérieure et un [[chemin-couvert]], il abrite un petit [[Port (marine)|port]] ouvert a l'est. Il a été construit en partie avec des matériaux prélevés sur les ruines de [[Abbaye Notre-Dame-de-Ré dite des Châteliers|Notre Dame de Sainte-Marie-des-Châtelier]] toute proche. Sa conception a été fortement critiquée dès 1658 par le gouverneur de l'île pour sa taille trop petite, étant prévue pour seulement 400 hommes mais surtout rendue vulnérable par un manque d'eau potable. Des modifications furent entreprises sur ordre de [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]] en [[1664]] puis une enceinte supplémentaire édifiée en 1672. La fortification de [[Saint-Martin-de-Ré]] étant achevée, et ce fort toujours très décrié, [[Vauban]] en 1684 fait raser toute les fortifications extérieures, ne gardant que l'étoile originale simplement protégée par un chemin-couvert et un [[glacis]]. Longtemps abandonné, l'ouvrage est réarmé en 1793, modifié encore en 1875 et finalement déclassé en 1934. Dans le cadre du [[mur de l’Atlantique]], pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], l’armée d’occupation y a intégré en 1942 un [[blockhaus]] d’observation ainsi que la batterie "Berta". Il est actuellement propriété du [[Comité national des oeuvres sociales de l'administration pénitentiaire asso.loi 1901]], qui en a assuré la restauration par des détenus dans les années [[1980|80]], des visites y sont organisées en saison estivale ainsi que la location du site pour festivités et événements et des chantiers de restauration "REMPART" [[www.rempart.com]] sont organisés chaque année pour sauvegarder le site, [http://cnosap.aiderenligne.fr/Sauvegarde-du-fort-de-la-pree.html].<br />
<br />
Pour l'histoire, Le [[duc de Buckingham]], en [[1627]] lors de son débarquement sur l'île, négligea ce fortin qui lui fut fatal, puisqu'il rendit possible en octobre 1627 le débarquement nocturne de l'armée Française commandée par [[Jean de Saint-Bonnet de Toiras|Toiras]], et permit de prendre les Anglais à revers et de les chasser de l'île.<br />
<br />
[[Image:Fortlapreelaflotte03.jpg|center|450px|thumb|Vue côté sud]]<br />
<br />
{{Références}}<br />
<br />
{{Portail|histoire militaire}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Pree, Fort de La}}<br />
[[Catégorie:Monument de l'Île de Ré]]<br />
[[Catégorie:Architecture militaire]]<br />
[[Catégorie:Fort en France|La Flotte]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Armee_der_Emigranten&diff=173366690Armee der Emigranten2008-12-04T16:59:34Z<p>Phe-bot: url externe --> url interne</p>
<hr />
<div>[[Image:Flag of Royalist France.svg|border|180px|thumb|<center>Drapeau des royalistes.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Chevalier du poignard.jpg|thumb|<center>Les [[émigrés]] ne sont pas en général des partisans du roi [[Louis XVI de France]], jugé trop faible. Si une minorité soutient le futur [[Louis XVIII]], qui va être régent à la mort de son frère, tous placent leurs espoirs dans le Dauphin, [[Louis XVII de France|Louis XVII]].</center>]]<br />
<br />
L’'''armée des émigrés''' veut au début des [[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|guerres de la Révolution et de l'Empire]] marcher à l’avant-garde des armées ennemies de la Révolution française, libérer la famille royale et rétablir la monarchie absolue. Mais pendant cette campagne de [[1792]] les anciens adversaires de la France divisent ses effectifs, {{formatnum:20000}} hommes, en trois corps d'armées ne leur laissant à mener que des combats d’arrière-garde. Après la retraite et dans les années qui vont suivre le but des princes va être de conserver une armée française à leur service et au combat contre les révolutionnaires, puis les troupes de l’usurpateur. Leur but est de pouvoir le jour de la victoire de leurs alliés s’assoir à la table des négociations de paix, éviter un partage de la France rappelant celui de la [[Pologne]] et la mise en place d’une nouvelle dynastie – peut-être étrangère – sur le trône de France. Il faut donc une armée des émigrés non pour les affronter, mais pour rappeler son rôle dans les combats contre les armées révolutionnaires et rassurer les monarques étrangers sur les chances de la Restauration par les Bourbons d’une monarchie à Paris. <br />
<br />
Pourtant après la campagne de 1792 l'armée des princes se disperse tandis que celle de Condé continue de se battre, à la solde de l'Autriche, puis de l'Angleterre et de la Russie, jusqu'en [[1801]]<ref> Bertaud Jean-Paul, Le duc d’Enghien, Arthème Fayard 2001, p.132. </ref>. Les princes ne vont pas pouvoir appliquer leurs plans. Les [[émigrés]] combattant la république vont soit être tués lors des combats et ne pas être remplacés, soit du temps de l’Empire retourner en France et même parfois combattre dans les armées napoléoniennes. Et puis les régiments et les légions soldées par les monarchies alliées vont disparaître et leurs hommes, surtout les officiers acceptent de servir des monarques étrangers. Cette insertion des émigrés dans l’armée prussienne, par exemple, va être un instrument fondamental pour l’intégration de la monarchie prussienne et cette émigration française contre-révolutionnaire, comme celle des huguenots au siècle précédent, vont faire en partie la force du militarisme prussien<ref> Annales Historiques de la Révolution française, Numéro 323, Thomas Höpel, L’attitude des rois de Prusse à l’égard des émigrés français durant la Révolution. </ref>. <br />
<br />
==Le recrutement==<br />
<br />
[[Image:Quiberon émigrés.jpg|300px|thumb|Soldats émigrés à la [[bataille de Quiberon]]: <br />1) Régiment du Dresnay ou de Léon.<br />2) Loyal Emigrant.<br />3) Régiment d'Hervilly.<br />4) Royal Artillerie.<br />5) Régiment d'Hector ou Marine-Royale.]]<br />
<br />
L’armée des émigrés est constituée à partir des [[émigrés]] qui cherchent refuge d'abord à Turin, en Italie, puis en Allemagne et en Autriche, plus tard en Angleterre et en Russie. Ils sont royalistes et fuient la Révolution française. Mais tous les [[émigrés]] ne prennent pas les armes contre la république. Une partie d’entre eux cherchent juste à se soustraire à ses rigueurs et parfois à refaire leur vie à l’étranger en partant, par exemple, aux États-Unis. D’autre part, certains combattants contre-révolutionnaires ne combattent pas dans l’armée des émigrés, mais dans des unités composées de nationaux des monarchies alliées. <br />
<br />
Une partie des opposants royalistes choisissent de ne pas quitter le sol français et de combattre dans les armées catholiques et royales ou participent à des insurrections royalistes ou fédéralistes ou bien encore à la [[chouannerie]]. Les contacts entre les contre-révolutionnaires de l’intérieur et de l’extérieur sont assez limités, sauf lors du [[débarquement des émigrés à Quiberon]] et lors du [[siège de Toulon (1793)]].<br />
<br />
Les régiments et légions formés par des royalistes français opposés à la Révolution français sont très nombreux et ils ne combattent pas qu’aux frontières du [[Saint-Empire romain germanique]]. Mais il s’agit en réalité de faibles bandes formées :<br />
* de nobles volontaires, issus de l’ancienne armée royale ou non, émigrés hors de France ;<br />
* de troupes levées par ces nobles au moyen de subsides des monarchies européennes, ou sur leur propres deniers ;<br />
* d’unités de l’[[armée française]] retournées, comme le [[4e régiment de hussards]], ou le [[régiment de hussards de Bercheny]]<br />
* de marins français sans activité du fait de la maîtrise anglaise des mers,<br />
* de survivants du [[siège de Toulon (1793)]].<br />
<br />
[[Image:Émigré Quiberon 2.jpg|300px|thumb|Soldats émigrés à la [[bataille de Quiberon]]: <br />1) Légion du Périgord.<br />2) Légion de Béon.<br />3) Régiment de Damas.<br />4) [[Régiment de Rohan]].<br />5) Légion de Salm-Kiburg.]]<br />
<br />
Il ne faut non plus oublier que les soldats [[émigrés]] sont en réalité souvent des prisonniers des armées républicaines qui se sont engagés pour la solde ou ne pas croupir dans les prisons de [[Southampton]] et retourner en France, ou parfois par convictions<ref> Greg Dening, ''Beach Crossings: Voyaging Across Times, Cultures, And Self'', p. 125.</ref>. Mais les 400 soldats ''carmagnole'', surnom des soldats républicains changeant de camp du [http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=1239 Fort Penthièvre] vont pour une partie d’entre eux déserter et renseigner [[Lazare Hoche|Hoche]]<ref> Duc de Castrie, ''Les Émigrés'', p. 187.</ref>.<br />
<br />
Les officiers nobles sont majoritaires, mais chez les bleus, en atterrant leurs noms pour dérouter la délation qui s'acharne contre leur origine, les généraux [[Jacques François Dugommier|du Gommier]], [[Pierre Jadart du Merbion|du Merbion]], [[Louis Charles Antoine Desaix|Desaix de Veygoux]], [[Catherine-Dominique de Pérignon|de Pérignon]], [[Antoine Richepanse|de Richepanse]], [[Jean Baptiste Camille de Canclaux|de Canclaux]], [[François Marie d'Aboville|d'Aboville]], [[Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty|de Nansouty]], [[Gabriel Marie Joseph d'Hédouville|d’Hédouville]], [[Jacques de Menou de Boussay|de Menou]], [[Adelaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange|de La Grange]], [[Charles César de Fay de La Tour-Maubourg|de Latour-Maubourg]], [[Laurent de Gouvion-Saint-Cyr|de Gouvion-Saint-Cyr]], [[Charles Hyacinthe Leclerc de Landremont|Leclerc de Landremont]] ou le [[Emmanuel de Grouchy|marquis de Grouchy]] et tant d’autres sont issus de familles nobles<ref> Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Forneron, E. Plon, Nourrit (Paris), T.I, p.184. </ref>. Le [[Emmanuel de Grouchy|marquis de Grouchy]], conduit d’ailleurs brusquement son régiment de Montmédy à Lunéville, pour empêcher que ses soldats soient emmenés par les recruteurs de l'armée des princes<ref> Mémoires de Groucy, publiées par son petit-fils citées par Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Forneron, E. Plon, Nourrit (Paris), T.I, p.184. </ref>.<br />
<br />
Les émigrés, nobles ou roturiers, sont privés par la Révolution de leurs droits civils et de leurs terres, qui sont vendues comme biens nationaux. Ils sont rendus hors-la-loi par des décrets prévoyant leur condamnation à mort s'ils rentrent en France et leurs familles sont souvent persécutées. Les [[émigrés]] ne sont pas en général des partisans du roi [[Louis XVI de France]], jugé trop faible. Si une minorité soutient le futur [[Louis XVIII]], qui va être régent à la mort de son frère, tous placent leurs espoirs dans le Dauphin, puis roi [[Louis XVII de France|Louis XVII]]. En [[1802]], Napoléon Bonaparte, Premier Consul, décrète une amnistie générale, dont seuls sont exclus quelques généraux de l’armée des émigrés.<br />
<br />
== Liste des armées ==<br />
<br />
=== Armée de Condé ===<br />
<br />
[[Image:Nicolas Bornier-Louis Joseph de Bourbon mg 1656.jpg|thumb|left|<center>Les Condé, une famille au service des rois : le père [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé]]</center>]]<br />
<br />
[[Image:Louisvibourbon.jpg|thumb|left|<center>Les Condé, une famille au service des rois : le fils [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé]] en 1790.</center>]]<br />
<br />
[[Image:1772 Louis-Enghien.jpg|thumb|left|<center>Les Condé, une famille au service des rois : le petit-fils, [[Louis Antoine de Bourbon-Condé]], le célèbre duc d'Enghien, en [[1792]].</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] L'armée de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] est l'une des armées des [[émigrés]], crée par [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé]], cousin du roi et de ses frères, pour lutter contre la [[révolution française]]. Il évite son arrestation en émigrant après la chute de la [[prise de la Bastille]] aux [[Pays-Bas]], puis à [[Turin]]. Jusqu'à a guerre, il s'est établi à [[Worms (ville)|Worms]], sur les bords du Rhin tandis que les frères du roi établissent leur quartier général à [[Coblence]]. Il crée dans cette petite ville cette armée qui va porter son nom. 27 officiers du [[57e régiment d'infanterie de ligne|régiment de Beauvoisis]] sont présentés au prince le {{Date|19|avril|1791}}.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]] Cette armée participe aux [[guerres de la Révolution française]] de [[1792]] à [[1801]] aux côtés des armées des [[Habsbourg]], en participant aux combats pendant l'invasion - ou libération pour les royalistes - non réussie de la France par les alliés - ou les ennemis pour les républicains. <br />
<br />
Comme l'armée des princes, il compte dans ses rangs quelques aristocrates tels que son propre fils, [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé]], son petit-fils, [[Louis Antoine de Bourbon-Condé|duc d'Enghien]] et le [[Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu|duc de Richelieu]], le [[Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d’Aulps|duc de Blacas]] et [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]], [[Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul|duc de Choiseul]], le [[:en:Louis Alexandre Andrault de Langeron|comte de Langeron]], le [[Charles César de Damas|comte de Damas]], le [[:en:François Dominique de Reynaud, Comte de Montlosier|comte de Montlosier]] et [[Louis de Bonald|vicomte de Bonald]] et beaucoup d'hobereaux comme [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]. Cette troupe compte presque plus d'officiers que de soldats. Des officiers élégants, deviennent tout à coup soldats par dévouement pour la monarchie, mais c'est un corps où personne ne veut nettoyer son fusil, ni faire l'exercice, mais où chacun est prêt à se faire tuer et ''est d'une bravoure à toute épreuve'' constate le chevalier d'Hespel<ref> Chevalier d'Hespel cité par [http://boisboissel.ifrance.com/histoirefamille/revolution/conde/conde.htm Cité par L'armée de Condé] </ref>.<br />
<br />
[[Philippe Jacques de Bengy-Puyvallée]] (° [[1743]]- † [[1823]]), ancien député de la noblesse du [[bailliage]] de [[Bourges]], échappé des geôles révolutionnaires, remarque qu'en {{Date||novembre|1791}}, ''il n'y a ni ébauche d'un vaste plan habilement conçu, ni ensemble dans les détails, ni liaison des les rapports, tout est couvert du voile de la nudité totale... Cependant on organise des légions, des compagnies et tous les jours j'entends dire que nous serons en France au mois de janvier au plus tard, à la tête de {{formatnum:80000}} hommes et lors que je dis que je ne vois pas un caporal, on me soutient que les troupes marchent la nuit, à petits pelotons''<ref> [[Philippe Jacques de Bengy-Puyvallée]] cité par Bertaud Jean-Paul, ''Le duc d’Enghien'', Arthème Fayard 2001, p.123. </ref>.<br />
<br />
[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] note que l'armée des émigrés est ''un assemblage confus d'homme fait de vieillards, d'enfants descendus de leurs pigeonniers, jargonnant normand, breton, picard, auvergnat, gascon, provençal, languedocien''<ref> [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] cité par Bertaud Jean-Paul, ''Le duc d’Enghien'', Arthème Fayard 2001, p.133. </ref>. Le corps de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] fait meilleure figure en dépit des marches et contre-marches qui, n'ont guère permis de parfaire son instruction militaire.<br />
<br />
D'autres ne se posent pas de question de ce genre, le [[Louis Antoine de Bourbon-Condé|duc d'Enghien]], comme son grand-père, ''rêve de ramener les émigrés vers une patrie qu'ils avaient plus le droit d'habiter que ces hommes qui chaque jour la font rétrograder jusqu'à la barbarie''<ref> Le [[Louis Antoine de Bourbon-Condé|duc d'Enghien]] cité par Bertaud Jean-Paul, ''Le duc d’Enghien'', Arthème Fayard 2001, p.123. </ref>.<br />
<br />
L'armée de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] au commencement combat aux côtés des Autrichiens. Les {{formatnum:80000}} hommes sont {{formatnum:20000}}. Soucieux de contrôler étroitement les mouvements des émigrés, les Autrichiens et les Prussiens le tiennent à l'arrière-garde des opérations militaires en [[1792]] et le subordonnent à un général autrichien en [[1793]]. <br />
<br />
Après cette quasi inaction forcée de [[1792]], l'armée de Condé échappe à la dissolution générale des forces françaises émigrées. Stationnés dans le Pays de [[Bade]], à [[Villingen]], les Condéens restent tout l'hiver dans l'expectative quand à leur sort. L'instruction se poursuit en attendant. Le {{Date|25|janvier|1793}}, un service funèbre est célébré dans l'église de la ville à la mémoire du roi Louis XVI, exécuté quatre jours plus tôt.<br />
<br />
Finalement, l'émissaire du prince, le comte d'Ecquevilly, réussit à persuader l'empereur d'Autriche de conserver ce corps à sa solde à partir de mars. Condé devient [[Maréchal de camp|Generalfeldmarschall]], son fils, [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé]], [[Général de division|Generalmajor]]. La majorité des autres grades supérieurs de nombreux gentilshommes ne sont pas reconnus. Les soldats touchent sept sous (Français) par jour. Condé réunit la masse des appointements (y compris les siens) et les répartit également entre tous quels que soient les grades. Belle mesure démocratique pour cette armée ''d'aristocrates'' !<br />
<br />
[[Image:Louis Joseph de Bourbon-Condé cartoon 1791.jpg|250px|thumb|<center>« Marche du Don Quichotte moderne pour la défense du Moulin des Abus. »<br><small>Caricature anonyme de 1791 montrant le prince de Condé en [[Don Quichotte]] accompagné du [[André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau|vicomte de Mirabeau]] (Mirabeau Tonneau) en [[Sancho Panza]], entourés d'une armée de contre-révolutionnaires se portant à la défense du « moulin des abus » surmonté d'un buste de [[Louis XVI de France|Louis XVI]].</small></center>]]<br />
<br />
Le corps est placé sous l'autorité du [[Dagobert Sigmund von Wurmser|maréchal de Wurmser]], né Alsacien, mais à l'incapacité notoire ! L'armée est réorganisée en avril sur le modèle Autrichien. Il est convenu que la division Condé ne pourra excéder {{formatnum:6000}} hommes, elle en compte déjà {{formatnum:6400}} à cette date et c'est le prince qui prend (et prendra souvent) le surplus à sa charge.<br />
<br />
==== Organisation de l'armée de Condé en {{Date||avril|1793}} ====<br />
<br />
* Infanterie<br />
** Infanterie noble, 2 bataillons à 6 compagnies de 196 hommes<br />
** Légion de Mirabeau (idem)<br />
** [[Régiment de Hohenlohe]], 3 compagnies<br />
** Régiment de Rohan<br />
<br />
* Cavalerie<br />
** 1ere division: colonelle (ex noble)<br />
** 2eme division: Lieutenant colonelle (légion de Mirabeau)<br />
** 3eme division: 1ere Majore (chevaliers de la couronne/rgt , Dauphin/Salm)<br />
** 4eme division: 2eme Majore (ex noble)<br />
** 5eme division: (ex noble)<br />
<br />
* L'artillerie reçoit les huit pièces promises par le roi [[Frédéric-Guillaume II de Prusse]].<br />
<br />
[[Image:Chateaubriand Condé.jpg|thumb|<center>M. de [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] à l'armée de Condé.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Hohenlohe.jpg||thumb|<center>[[Louis Aloy de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein]].</center>]]<br />
<br />
Le {{Date|19|août|1793}}, l'armée de Condé s'empare de Jockgrim, Wörth et Pfotz, le long du Rhin. La contre attaque des patriotes de nuit est repoussée, et permet à l'armée de Condé de s'emparer de Hagenbach et Büchelberg: les pertes républicaines sont lourdes: {{formatnum:3000}} hommes et 18 canons. L'armée de Condé est alors mise à l'ordre de l'armée autrichienne<ref> [http://boisboissel.ifrance.com/histoirefamille/revolution/conde/conde.htm Cité par L'armée de Condé] </ref>.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] En partie pour ces raisons le prince de Condé entre avec ses hommes au service des Anglais ([[1795]]). En [[1796]], l'armée combat en [[Souabe]]. En [[1797]], l'Autriche signe le [[Traité de Campo-Formio]] avec la [[Première République française]], mettant fin officiellement aux hostilités contre les Français. <br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Russian Empire 1914 17.svg|30px]] Avec la fin de la [[Première Coalition]], l'armée de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] passe au service du tsar [[Paul Ier de Russie]] et est stationnée en [[Pologne]]. Ils combattent en [[1799]] en Rhénanie avec [[Alexandre Souvorov]]. En [[1800]], quand la Russie quitte la [[deuxième coalition]], il se remettent au service des armées anglaises et combattent en [[Bavière]]. Après avoir fait en pure perte des prodiges de valeur à [[Wissembourg]], à [[Haguenau]], à [[Bentheim]], le prince est obligé de congédier son armée et se retire en [[1800]] en [[Grande-Bretagne]] avec son fils [[1801]].<br />
<br />
==== Composition de l'armée en 1795<ref> [http://www.lebivouac.com/bulletin/article/pages/conde.html UNE ARMÉE EMIGREE : L' ARMEE DE CONDE EN 1795] </ref>. ====<br />
<br />
* Infanterie :<br />
<br />
** Régiment des Chasseurs Nobles<br />
** [[Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas]]<br />
** [[Régiment de Hohenlohe]]<br />
** Régiment de Bardonnenche<br />
** Régiment de Roquefeuille<br />
** Régiment Alexandre de Damas<br />
** Régiment de Montesson <br />
<br />
* Cavalerie : <br />
<br />
** 1er Régiment Noble<br />
** 2eme Régiment Noble<br />
** [[Régiment du Dauphin]]<br />
** Hussards de la Légion de Damas<br />
** Hussards de Baschy du Cayla<br />
** Chasseurs de Noinville<br />
** Dragons de Fargues<br />
** Chasseurs d' Astorg<br />
** Dragons de Clermont-Tonnerre<br />
** Cuirassiers de Furange<br />
** Chevaliers de la Couronne<br />
<br />
==== La légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]]{{article détaillé|Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas}}<br />
<br />
==== Dragons de Fargues ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Malteserkreuz.svg|30px]] Jean-Joseph de Méallet, comte de Fargues, [[Ordre de Malte|chevalier de l'Ordre de Malte]], seigneur de [[Romegoux]] et autres lieux, capitaine dans le [[Royal-Cavalerie]], vient prendre ses ordres de Monseigneur le comte d’Artois, à [[Turin]], dès [[1790]], avec deux autres gentilshommes de sa province. Il émigre en [[1791]]. Fargues fait les campagnes dans l’armée des princes, comme officier dans la ''Compagnie des gentilshommes d’Auvergne''<ref> Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand (France), Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand., 1982, no.672-679 1982-1983, p.134.</ref>. Il vient d’obtenir, à l’instant de sa mort, en la propriété d’un régiment de dragons de son nom. Les Dragons de Fargues est levé aux frais de l'[[Ordre de Malte]]<ref> Dix ans d'émigration (1791-1801); souvenirs, Charles François de Cézac, E. Paul, 1909, p.221. </ref>. En [[1792]], la [[Révolution française]] confisque les biens français de l'[[Ordre de Malte]], comme ceux de tous les autres ordres religieux. Le Grand prieuré de [[France]] est dissout cette même année<ref>p. 106 de ''Histoire de l'Ordre de Malte'', par Bertrand Galimard Flavigny, Perrin, Paris, 2006, {{ISBN|2-262-02115-5}}</ref>. L'ordre perd alors les trois quarts de ses revenus en [[France]]. Le commandement passe alors à son frère, François Louis de Fargues, [[Ordre de Malte|commandeur de l'Ordre de Malte]], qui est employé dans l’armée du prince de Condé<ref> [http://gillesdubois.blogspot.com/2008/07/la-famille-de-malet-de-fargues-en.html La famille de Méalet de Fargues en Auvergne]</ref>. Ses deux fils âgés de 16 et 14 ans combattent dans les dragons de l'armée de Condé<ref> Nobiliaire d'Auvergne ..., Jean Baptiste Bouillet, Perol, 1851, t.4, p.105.</ref>. François Louis de Fargues est blessé grièvement en [[1796]]<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime Mgr le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.2, p.84.</ref>. En réalité, le régiment est plutôt un escadron qui devient squelettique après plusieurs campagnes. Il est caserné un temps à [[Cracovie]]<ref> Les émigrés français, 1789-1825: 1789-1825, Jean Vidalenc, Association des publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Caen, 1963, pp.179 et 185.</ref>.<br />
<br />
==== Les Gentilshommes de la province de Champagne ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] Le général [[Armand Jean d'Allonville]] est surtout connu pour avoir commandé en émigration les [[Armand Jean d'Allonville|Gentilshommes de la province de Champagne]]<ref> NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE, OU RECUEIL GENERAL DES GENEALOGIES ... - Page 339, de M. DE SAINT-ALLAIS – 1814.</ref>. Mais, il faut plutôt parler d’un [[maréchal de camp]] et militaire distingué, qui organise plusieurs corps destinés à combattre contre la France<ref> Biographie des préfets, depuis l'organisation des préfectures, 3 mars 1800, jusqu'à ce jour, Étienne Léon Lamothe-Langon, Chez les Marchands de Nouveautés, 1826, p.7.</ref>. Il rassemble à [[Trèves (Allemagne)|Trêves]] et organise en compagnies, la noblesse de Champagne, pour créer une unité dont il sera le commandant<ref> Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Nicolas Viton de Saint-Allais, Saint-Allais (Nicolas Viton), de Saint-Pons, Nobiliaire universel de France, 1816, Vol. 8, p.284.</ref>. Cette réunion en [[1792]] de [[Armand Jean d'Allonville|Gentilshommes à cheval de la province de Champagne]] fait partie des préparatifs de l’armée des émigrés. Ils vont combattre dans l’armée du [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé|duc de Bourbon]] dans le nord de la France et les Pays-Bas<ref> Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1821, p.512.. Son bras droit est le [[maréchal de camp]] Pierre-Antoine-Charles de Mesgrigny-Villebertin Dictionnaire universel de la noblesse de France... Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Au Bureau général de la noblesse de France, 1821, p.466.</ref>.<br />
<br />
En [[1793]], les [[Armand Jean d'Allonville|Gentilshommes de la province de Champagne]] sont dans [[Maastricht]] assiégée. Ils se battent à pied, mais sont toujours au service du [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé|duc de Bourbon]]<ref> Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Nicolas Viton de Saint-Allais, Saint-Allais (Nicolas Viton), de Saint-Pons, Nobiliaire universel de France, 1816, Vol. 8, p.284 et Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1821, p.512.</ref>. Ils combattent l'armée du général républicain [[Francisco de Miranda]].<br />
<br />
==== Dragons de Clermont-Tonnerre ====<br />
<br />
Le vicomte [[Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre]] (1753-1842), est mestre de camp du [[régiment Royal-Champagne Cavalerie]], puis colonel d’un nouveau régiment le Royal-Guyenne (1780)<ref> Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Albert Révérend, Jean Tulard, H. Champion, 1974, p.158.</ref>. Le [[régiment Royal-Guyenne]] est formé en [[1779]] avec des escadrons des chevau-légers attachés aux régiments de cavalerie, nommé Orléanais en [[1784]]. <br />
<br />
Le [[régiment Royal-Guyenne]], commandé par le vicomte de Clermont-Tonnerre, prête, sur la place de l'Hôtel-de-Ville de [[Moulins]], le {{Date|29|août|1789}}, le nouveau serment prescrit parle décret de l'assemblée nationale, suivant l'ordonnance du roi, en date du 14 du même mois. ''Il jure fidélité à la Nation, à la Loi, au Roi, avec promesse de ne jamais marcher contre les citoyens sans avoir été régulièrement requis par l'autorité militaire et l'autorité municipale''<ref> Bulletin, Société d'émulation du Bourbonnais, Moulins, 1854, v. 4, p.81.</ref>. Le vicomte de Clermont-Tonnerre , commandant le [[régiment de Royal-Guyenne]] à Moulins, ''par sa conduite intelligente et ferme'', évite les désordres<ref> Un ministre de la Restauration. Le marquis de Clermont-Tonnerre: Le marquis de Clermont-Tonnerre, Camille Félix M. Rousset, Camille Rousset, Aimé Marie G. duc de Clermont-Tonnerre, 1885, p.5.</ref>. Les soldats sont patriotes, mais 1er janvier 1792, treize officiers du Royal-Guyenne-cavalerie émigrent, le colonel, M. de Clermont-Tonnerre, en tête, parce qu'ils ne veulent pas combattre contre les [[émigrés]]<ref> Feuillants et Girondins (août 1791-20 avril 1792): (Août 1791-20 avril 1792.), Henri Leclercq, Letouzey et Ané, 1940, p.194. </ref>.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre]] va être [[maréchal de camp]] dans l’armée de Condé. <br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] En [[1795]], l’armée de Condé compte huit nouveaux régiments qui prennent les noms de leurs colonels. Les dragons de Clermont-Tonnerre sont un régiment de cadres<ref> Histoire de l'armée de Condé pendant la Révolution française (1791-1801): d'après les archives de l'État, les mémoires de l'émigration et des documents inédits, René Bittard des Portes, Slatkine-Megariotis Reprints, 1975, p.224. Leurs habits sont faits de drap vert et leur casque est à crinière La noblesse dans la tourmente (1774-1802), Luc Boisnard, Taillandier, 1992, p.271.</ref>. A Messenheim, en [[1796]], sur les bords du Rhin, le duc d'Enghien repousse les républicains. Il y a dans un bois un combat très vif, où les dragons de Clermont-Tonnerre et ceux de Fargues, non montés, qui ont été réunis à l'avant-garde. ''Ils font des prodiges de valeur'' <ref>Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime Mgr le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.2, p.29.</ref>. <br />
<br />
Du fait de multiples combats les effectifs deviennent insuffisants pour continuer à parler de régiment. Après les campagnes de [[1795]] et [[1796]] les dragons de Clermont-Tonnerre sont incorporés dans le [[régiment du Dauphin]]<ref> Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou, O. de Gourcuff, 1892, vol.7, 192 et Les émigrés français, 1789-1825: 1789-1825, Jan Vidalenc, Association des publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Caen, 1963, p.195. </ref>.<br />
<br />
[[Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre]] survit. Sous la Restauration, il est Lieutenant-général des armées du roi le {{Date|23|juin|1814}}, créé prince romain le {{Date|12|décembre|1823}}, titre confirmé le {{Date|1|août|1911}}, mais non autorisé en France. Il est aussi Grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis en [[1823]] et [[Pair de France]]<ref> Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Albert Révérend, Jean Tulard, H. Champion, 1974, p.158.</ref>. [[Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre]] est le père du ministre [[Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre]].<br />
<br />
=== Armée des Princes ===<br />
<br />
[[Image:Victor-François de Broglie.jpg|thumb|<center>[[Victor-François de Broglie (1718-1804)]].</center>]]<br />
<br />
[[Image:La Croix de Castries, Charles Eugène.jpg|thumb|right||<center>[[Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries]].</center>]]<br />
<br />
[[Image:Charles X of France.png|thumb|<center>A ''Coblence'', ils sont réduits à crier :'' Monseigneur, accourez la tête de la noblesse française!''<ref> Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Forneron, E. Plon, Nourrit (Paris), T.I, p.264. </ref>.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Hussards salm kirburg.jpg|thumb||<center>[[Hussards de Salm-Kirburg]].</center>]]<br />
<br />
[[Image:Armee des princes.jpg||30px]] En {{Date||septembre|1791}} [[Louis XVI de France|Louis XVI]] accepte la constitution et les partisans d'un retour à l'Ancien Régime se font rares. Les princes n'en continuent pas moins à se leurrer. Ils pensent qu'ils peuvent en revenant sur le sol français à la tête d'une armée provoquer un soulèvement contre-révolutionnaire dans toute la France. [[Charles Alexandre de Calonne|Calonne]] les voit entrer en France avec leurs officiers chassés de leurs régiments ''en véritables chevaliers français, l'on envoyait une trompette sommer les villes de se rendre, les portes s'ouvraient, les murailles tombaient. L'on arrivait à Paris au milieu des acclamations et des hommages, l'on rétablissait [[Yolande de Polastron|Madame de Polignac]] dans son salon et lui-même à la tête des affaires''<ref> [[Charles Alexandre de Calonne|Calonne]] cité par Bertaud Jean-Paul, ''Le duc d’Enghien'', Arthème Fayard 2001, p.122. </ref>.<br />
<br />
''Ces hommes les plus à la mode, ceux qui ne pouvaient marcher que comme aides de camp, attendaient dans les plaisirs le moment de la victoire. Ils avaient de beaux uniformes tout neufs; ils paradaient de toute la rigueur de leur légèreté... Ces brillants chevaliers se préparaient par les succès de l'amour à la gloire, au rebours de l'ancienne chevalerie. Ils nous regardaient dédaigneusement cheminer à pied, le sac sur le dos, nous, petits gentilshommes de province, ou pauvres officiers devenus soldats... Cette émigration fate m'était odieuse ; j'avais hâte de voir mes pairs, des émigrés comme moi à six cents livres de rente'' écrira Chateaubriand dans ses ''Mémoires d'outre-tombe''<ref> Mémoires d'outre-tombe, François-René Chateaubriand, Meline Cans, 1849, v.2, p.28. </ref>.<br />
<br />
Une armée est formée en [[1792]] en Allemagne, à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]], et est commandée par les maréchaux [[Victor-François de Broglie (1718-1804)|de Broglie]] et [[Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries|de Castries]], sous l'égide des frères de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] : le [[Louis XVIII de France|comte de Provence]] et le [[Charles X de France|duc d'Artois]]. Quelques personnes de la [[cour de Coblence]] conçoivent de la jalousie sur le nombre de gentilshommes, et particulièrement d'officiers, que la réputation militaire du prince de Condé et la considération dont il jouit dans l'armée, attirent sous ses drapeaux<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime Mgr le prince de Condé, Armand François Hennequin, Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.23. </ref>. Les hobereaux normands, qui vivent dans la plus grande misère sont témoins des rivalités entre Worms et Coblence, à Coblence entre les deux frères, chez les deux frères entre les favoris et ils disent avec le bon sens des gens de leur province : ''il faudrait cependant avoir un lit avant de tirer à soit la couverture''<ref> Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Forneron, E. Plon, Nourrit (Paris), T.I, p.264. </ref>.<br />
<br />
Les princes français pensent qu’ils vont être partagés en trois corps d'armée, savoir : l'armée du [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|prince de Condé]], qui est destinée à entrer en France par l'Alsace et à attaquer Strasbourg; celle des princes, appelée l'armée du centre, qui est à la suite du roi de Prusse, pour faire son entrée en France par la Lorraine, et qui doit aller à Paris directement, et celle du [[Louis VI Henri de Bourbon-Condé|prince de Bourbon]], fils du prince de Condé, qui doit pénétrer par les Pays-Bas et attaquer Lille en Flandre<ref> Mémoires d'Olivier d'Argens et correspondances des généraux Charette, Stofflet and others pour servir à l'histoire de la guerre civile de 1793 à 1796. (Mém. relatifs à la Révolution fr.), Pierre Olivier d'Argens, 1824, p.20. </ref>. <br />
<br />
Forte de {{formatnum:10000}} hommes, elle rentre en France à l'arrière-garde de l'armée de [[Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick|Brunswick]]. lors de l'invasion des Prussiens en [[Champagne (province)|Champagne]], [[Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries]] commande avec le [[Victor-François de Broglie (1718-1804)|maréchal de Broglie]] l'armée des princes. Ce corps d'armée est licenciée le {{Date|24|novembre|1792}}, deux mois après la victoire française à [[bataille de Valmy|Valmy]]. Les soi-disant alliés des émigrés considèrent toujours les Français comme des ennemis et soucient avant tout de leurs intérêts nationaux. C'est le cas aussi des populations de l'Empire qui se souviennent encore des dragonnades, notamment dans le Palatinat.<br />
<br />
[[Charles de La Croix de Castries]], fils du [[maréchal de France]] [[Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries]], s'engage dans l'armée de Coblence. En [[1794]], il crée son propre corps d'[[émigrés]], portant son nom, mais financé avec les subsides de l'[[Angleterre]]. Cette troupe ne participe à aucun combat et est dissoute au bout d'un an, le Cabinet britannique ayant cessé ses versements.<br />
<br />
==== La Maison du Roi ====<br />
<br />
Le point capital est la réorganisation de la [[Maison du Roi]], qui a été supprimée depuis une douzaine d'années pour soulager les contribuables. Plus de soulagement désormais, plus de pitié, on va rentrer en conquérants, comme les Francs dans les Gaules. On se couvre de soie et de panaches, on ne daigne servir que dans la cavalerie. Les quatre corps de la [[maison du Roi]], [[mousquetaires]], [[chevau-léger de la garde|chevau-légers]], [[grenadiers à cheval]], [[gendarme de la garde|gendarmes de la garde]], sont rapidement formés, ils sont commandés par le marquis du Hallay, le comte de Montboissier, le vicomte de Virieu, le [[Charles Marie de Beaumont d'Autichamp|marquis d'Autichamp]]. A ces quatre corps officiels s'ajoutent les [[chevaliers de la couronne]], sous le comte de Bussy ; la compagnie de Saint-Louis des [[Garde de la porte|gardes de la porte]], sous le marquis de Vergennes, puis la maison militaire de<br />
Monsieur, dirigée par le comte d'Avaray et le comte Charles de Damas, et celle de M. le comte d'Artois, sous le bailli de Crussol et le comte François d'Escars. Tous les uniformes sont taillés pour le bal, ce ne sont que couleurs fraîches, broderies, boutons armoriés. ''Notre uniforme était galant'', dit un enfant qui vient d'être accueilli dans un de ces corps, ''bleu de ciel avec collet et parements orange toutes les tresses du shako, du dolman et de la pelisse étaient en argent, nous étions tous trés-jeunes et le plus grand nombreétait beau et joli. Ce monde finit, il ne cesse pour cela de rire''<ref> Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Forneron, E. Plon, Nourrit (Paris), T.I, p.262.</ref>. Il existe aussi une ''Institution de Saint-Louis'', mais ce petit corps d'élite a une existence relativement éphémère<ref> Mémoires ... Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon, 1832, 1828-1831, p.68. </ref>. Au campement de Pfaffendorf à [[Coblence]], la compagnie de Luxembourg des Gardes du Corps est recrée<ref> L'émigration militaire: émigrés de Saintonge, Augoumois, et Aunis dans les corps de troupe de l'émigration française, 1791-1814, Jean Pinasseau, A. et J. Picard, 1974. </ref>. Quelques rares privilégiés - une centaine d'hommes - suivront le prince à Mittau.<br />
<br />
==== Hussards de Salm-Kirburg ====<br />
<br />
[[Image:Armee des princes.jpg||30px]] {{article détaillé|Hussards de Salm-Kirburg}}<br />
<br />
==== Régiment de Rohan ====<br />
<br />
[[Image:Armee des princes.jpg||30px]] {{article détaillé|Régiment de Rohan}}<br />
<br />
==== Hussards de Choiseul ====<br />
<br />
[[Image:Armee des princes.jpg||30px]] {{article détaillé|Hussards de Choiseul}}<br />
<br />
==== Hussards de Hompesch ====<br />
<br />
{{article détaillé|Hussards de Hompesch}}<br />
<br />
=== Au sein de l'armée hollandaise ===<br />
<br />
==== Légion de Damas, puis [[hussards de la Légion de Damas]] ====<br />
<br />
[[Image:Régiment damas.jpg|thumb|<center>Uniforme de la Légion de Damas</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Prinsenvlag.svg|30px]] Formée en [[1793]] du fait du bon comportement de la légion de Béon lors des combats près de Menin, avec autorisation du [[Stathouder]], cette légion est sous le commandement du comte [[Étienne de Damas-Crux]], un ancien de Maëstricht, recrute largement parmi les ''vétérans'' du siège. L'unité porte d'ailleurs d'abord le nom de ''régiment de Maëstricht'' avant que d'être ''légion de Damas''. Maitre de-camp-commandant du [[régiment de Vexin|régiment de Vexin-infanterie]], avant [[1789]], [[Étienne de Damas-Crux]] est rejoint par une partie de ce corps en émigration<ref> Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1836, p.103.</ref>. Il fait la campagne de 1792 dans l’armée des Princes. <br />
<br />
Cette légion de Damas compte des chasseurs, officiers et gentilshommes, et des fusiliers ''roturiers''. A l'été 93, il les conduit en Hollande et la légion est au service de la Hollande. Début octobre 1793, la légion est au complet et participe au siège de Maubeuge avec l’unité de Béon. L'hiver 93/94 trouve les deux unités repliées dans la région de [[Liège]]. Damas ne compte plus que {{formatnum:500}} soldats. Les pertes ont été sévères mais la discipline s'est raffermie.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Lors de l'invasion des Pays-Bas par les troupes républicaines, la légion passe à la solde et au service de l'Angleterre. Le gouvernement anglais prend aussi à sa solde les corps d'émigrés levés sur le continent, et entre autres les légions de Béon et de Damas, qui venaient de se distinguer au service de la Hollande. Ces deux corps allaient être licenciés, lorsque ces chefs, pour conserver leur fortune, se hâtent d'accepter les propositions de l'Angleterre. Le colonel Nesbitt signe le traité au nom de son gouvernement et et leur présenta la cocarde britannique. Les émigrés de Béon et de Damas ne l'acceptent qu'avec l'expression du plus vif mécontentement<ref> Histoire de la guerre de la Vendée et des Chouans, depuis son origine jusqu'à la pacification de 1800, Alph. de Beauchamp, Alphonse de Beauchamp, Beauchamp. Alphonse de, Giguet et Michaud, 1807, p.190 et suivantes.</ref>.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Russian Empire 1914 17.svg|30px]] L'infanterie de cette légion ayant été détruite au [[débarquement des émigrés à Quiberon]], le comte [[Étienne de Damas-Crux]] conclut avec le prince de Condé, l'année suivante, une capitulation en vertu de laquelle il forme, des débris de cette même légion, un régiment de hussards les [[hussards de la Légion de Damas]], qu'il commande à l'armée de ce prince. Il passe en Russie avec le corps de Condé, et est dès lors attaché à la personne de S. A. R. le duc d'Angoulême, en qualité de premier gentilhomme de la chambre. Il accompagne ce prince, de Mittau à l'armée de Condé, puis à Varsovie, et enfin en Angleterre. <br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Étienne de Damas-Crux]],fait son entrée à Bayonne, le {{Date|26|juillet|1815}}, escorté par {{formatnum:1800}} Basques qu'il avait rassemblés. Il refuse toute participation et tout secours du général espagnol comte de L'Abisbal, qui lui avait offert de marcher sous ses ordres avec son armée<ref> Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1836, p.103 et 104. </ref>.<br />
<br />
=== Au sein de l'armée autrichienne === <br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]] Les derniers émigrants, la légion de Bourbon est au service de l'empereur d' Autriche dès {{Date||avril|1793}}. <br />
<br />
Après la campagne de [[1792]] les Autrichiens récupèrent trois des meilleures unités de cavalerie de l'armée française : le [[régiment de Royal-Allemand]], les [[4e régiment de hussards (1791-1793)|Hussards de Saxe]] et le [[régiment de hussards de Bercheny]].<br />
Ces trois unités sont largement composées de mercenaires Allemands et les Autrichiens trouvent donc parfaitement normal de les intégrer à leur armée.<br />
<br />
==== Régiment de Royal-Allemand ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]]{{article détaillé|Régiment de Royal-Allemand}}<br />
<br />
====Régiment de hussards de Bercheny====<br />
<br />
[[Image:Flag of Hungary.svg|left|30px]] [[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]] {{article détaillé|Régiment de hussards de Bercheny}}<br />
<br />
==== Régiment des '''Hussards de Saxe ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]]{{article détaillé|Hussards de Saxe}}<br />
<br />
====Chasseurs de Bussy====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]]{{article détaillé|Chasseurs de Bussy}}<br />
<br />
==== Légion de Bourbon ====<br />
<br />
[[Image:Rouillard - Dumouriez.png|thumb|<center>[[Charles François Dumouriez]], général en chef de l'Armée du Nord (1739–1823), décide d’émigrer pendant la Terreur.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]] Après quelques succès initiaux dans sa conquête des Pays-bas, [[Charles François Dumouriez]] est battu le {{Date|18|mars|1793}}, à la [[bataille de Neerwinden (1793)]]. Il abandonne la Belgique et négocie. La convention enquête, lui envoie des représentants, il les livre aux Autrichiens et veut marcher sur Paris. Le lendemain, il harangue ses troupes qui restent muettes et son armée l'abandonne en partie. Le général vaincu passe la frontière le 5 avril, il ne la refranchira jamais et va vendre, avec des fortunes diverses, ses services aux coalisés. <br />
<br />
Un millier d'hommes l'ont suivi, {{formatnum:458}} fantassins des régiments d' [[Régiment d'Auvergne|Auvergne]], du [[25e régiment d'infanterie de ligne|Poitou]], du [[Régiment Royal Vaisseaux|Royal Vaisseaux]], de [[45e régiment d'infanterie de ligne|La Couronne]], de [[Régiment de Vivarais|Vivarais]], le [[:e:Royal Suédois|Royal suédois]], les [[Chasseur à pied|chasseurs]] des Cévennes, tirailleurs d'Egron, plus un bataillon de volontaires, et {{formatnum:414}} cavaliers des [[Régiment de hussards de Bercheny|hussards de Bercheny]], des [[3e régiment de dragons|Bourbon-Dragons]], des [[21e régiment de chasseurs à cheval|Hussards-Braconniers]], le 3{{e}} escadron des [[cuirassiers du Roi]] et un escadron de dragons volontaires.Le prince [[Frédéric Josias de Saxe-Cobourg]] prend à la solde de l’Autriche la légion de Bourbon dès le {{Date|6|avril|1793}} (un régiment d'infanterie, un escadron de hussards, le surplus devient le régiment des Uhlans britanniques du comte [[Louis de Bouillé]] ou complète les [[Hussards de Salm-Kirburg]], le [[régiment de Rohan]], les [[Hussards de Choiseul]] et [[Hussards de Hompesch]]). <br />
<br />
Malgré une valeur certaine, la légion reste longtemps peu appréciée des autres régiments émigrés qui l'accusent d'avoir d'abord trahi le roi, puis leur parti et leur patrie ! A la longue, et après maints combats côtes à côtes, cette prévention s'estompe. ''La légion est composée de vrais Français à la solde et service de Sa Majesté l'Empereur et Roi''<ref> La campagne de 1794 à l'armée du Nord ..., Clément La Jonquière, R. Chapelot et ce, 1903, p.53. </ref>. Elle combat à l'avant- garde de l’armée du [[Feld-maréchal]] [[François Sébastien de Croix de Clerfayt]]<ref> La trahison de Dumouriez, Arthur Chuquet, Arthur Maxime Chuquet, Léopold Cerf, 1891, p.261.</ref>. Elle est très sévèrement entamée le 16 octobre à Beaumont ou l'état-major l'a purement et simplement oublié !<ref> L'exil et la guerre: Les émigrés à cocarde noire en Angleterre, dans les provinces belges, en Hollande et à Quiberon, René Bittard des Portes, É.-Paul, 1908, p.251.</ref>.<br />
<br />
Le général [[François Sébastien de Croix de Clerfayt| Clerfayt]] fait construire deux redoutes à la tête du pont de [[Cologne]], pour protéger le passage du Rhin, en cas qu'il serait forcé à la retraite. Il en confie la garde à la légion de Bourbon, en lui disant : ''Je sais que je vous donne un poste extrêmement difficile à garder; mais le cas pressant où je suis, et la haute opinion que j'ai de votre bravoure, me persuadent que je ne puis le mettre en de meilleures mains.'' En effet, cette légion conserve son poste pendant cinq heures, repoussant tous les efforts de l'ennemi, qui essaie de tomber sur son arrière-garde, et ne se retire que toute l'armée n'a passé le fleuve<ref> Mémoires d'Olivier d'Argens et correspondances des généraux Charette, Stofflet [and others] pour servir à l'histoire de la guerre civile de 1793 à 1796. (Mém. relatifs à la Révolution fr.), Pierre Olivier d'Argens, 1824, p.59.</ref>.<br />
<br />
=== Au sein de l'armée espagnole ===<br />
<br />
[[Image:Romana.PNG|thumb|<center>Le général [[Pedro Caro y Sureda]] commande les légions françaises et les troupes espagnoles dans les Pyrénées occidentales.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] En {{Date||mars|1793}}, la France déclare la guerre à l'Espagne. C'est ce qu'attendaient avec impatience les nombreux émigrés du midi et du Roussillon réfugiés de l'autre coté des Pyrénées. Le général [[:es:Antonio Ricardos|Antonio Ricardos]] et ses {{formatnum:15000}} hommes, dont nos deux légions, pénètrent dans le Roussillon vers Perpignan pour une campagne timide et peu offensive, sans doute du fait des faibles effectifs engagés. Après quelques victoires et défaites, l'attaque Espagnole piétine.<br />
<br />
==== Légion du comte de Panetier ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] La [[:ca:Legió Panetier|Légion du comte de Panetier]] est l'un bataillon de troupes royalistes créé en [[1793]] par le comte de Panetier. [[Louis-Marie de Panetier]], comte de Miglos et Montgreimier, est ancien seigneur direct de Villeneuve, (° [[]]- † [[1794]]), député de la noblesse du [[Couserans]]<ref> http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_4/PANAT_PARIS.pdf député</ref>. Très opposé aux révolutionnaires, il quitte l'Assemblée en [[1791]]. Il recrute aussi bien des membres de la noblesse émigrée que des déserteurs Français qui se présentent et également quelques sous-officiers espagnols. Ses effectifs sont de {{formatnum:400}} hommes. Ils combattent aux côtés des troupes espagnoles du général [[:es:Antonio Ricardos|Antonio Ricardos]] pendant la guerre entre le Royaume d'Espagne et la France révolutionnaire, en Catalogne. Assez rapidement, la plupart des Français quittent la légion du Vallespir (qui devient bataillon de la frontière) pour rejoindre Panetier. Ce dernier s'illustre avec sa troupe par les prises de Montbolo et Saint-Marsal (Pyrénées orientales) et prend ses quartiers d'hiver à Port-Vendres<ref> Histoire de la guerre entre la France et l'Espagne: pendant les années de la révolution française 1793, 1794 et partie de 1795, Louis de Marcillac, Magimel, 1808, p.190. </ref>. Ils défendent [[Port-Vendres]] en {{Date||mai|1794}} et sont évacués par mer (pour éviter qu’ils ne soient faits prisonniers et guillotinés. Ils sont commandés par le colonel-comte de Panetier, et à sa mort en janvier 1794 par le général Santa-Clara. Ils forment avec des survivants complétés en {{Date||juin|1794}} par des compagnies du Royal-Provence rescapées du [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]] et du Royal-Roussillon, la Légion de la Reine après juin 1794<ref> Histoire critique et militaire des guerres de la révolution: rédigée sur de nouveaux documents, et augmentée d'un grand nombre de actes et plans, Antoine Henri de Jomini, Petit, 1840, v.2, p.66.</ref>. Cette unité qui porte ce nom en l'honneur de la reine d'Espagne opère au sein de l’[[armée espagnole]] et se bat à [[Zamora]] le {{Date|5|janvier|1796}}, puis elle est intégrée dans le régiment de Bourbon.<br />
<br />
==== Légion du Vallespir ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] La légion du [[Vallespir]] est une unité légère, son recrutement en [[1793]] est rapide. On y voit au départ des officiers et sous-officiers Français et Espagnols, tandis que les soldats sont Espagnols. Le général espagnol [[:es:Antonio Ricardos|Antonio Ricardos]] fournit des soldats espagnols à des officiers français émigrés. Elle opère au sein de l’[[armée espagnole]] et est composée de {{formatnum:250}} hommes<ref> Dugommier, 1738-1794, Arthur Chuquet, Fontemoing, 1904, p.380.</ref>. Mais durant l’année chaotique au cours de laquelle la Révolution est tenue en échec dans le sud des Pyrénées Orientales, pratiquement tous les {{formatnum:450}} hommes valides de [[Saint-Laurent-de-Cerdans]], et des centaines d’autres du [[Communauté de communes du Haut Vallespir|Haut-Vallespir]], se battent aux côtés des troupes espagnoles dans la Légion du Vallespir. Le bataillon de Saint-Laurent est commandé par Abdon de Costa (parfois appelé le ''Larochejaquelein du Midi'') ; les jeunes Thomas et Jean de Noëll en étaient capitaine et lieutenant. La légion, sous l’autorité générale d’Ortaffa<ref> Histoire de la guerre entre la France et l'Espagne: pendant les années de la révolution française 1793, 1794 et partie de 1795, Louis de Marcillac, Magimel, 1808, p.190. </ref>, ancien seigneur du village voisin [[Prats-de-Mollo-la-Preste|Prats-de-Mollo]], combat activement avec les armées espagnoles dans la plaine, et aide à repousser les tentatives de l’armée du général [[Luc Siméon Auguste Dagobert|Dagober]] pour reprendre [[Arles-sur-Tech]] en {{Date||octobre|1793}}<ref> ADPO 1Mp 402 ; P. Vidal, L’an 93 en Roussillon. Compte-rendu fait à la Convention Nationale par le représentant du peuple Cassanyes (Céret, 1897), pp. 62-3 ; Fervel, Campagnes, p. 161 ; Sagnes, Pays catalan, p. 620 et [http://209.85.129.132/search?q=cache:vDALv-4JGLwJ:www.univ-perp.fr/modules/resources/download/documents/docs%2520crhism/d4%2520Mc%2520Phee.doc+Comte+d%27Ortaffa+l%C3%A9gion+Vallespir&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr&client=firefox-a Maîtrises, DEA, Thèses, La Contre-Révolution dans les Pyrénées : spiritualité, classe et ethnicité dans le Haut-Vallespir, 1793-1794, Peter McPhee].</ref>. Les nombreuses désertions vers la légion de Panetier font que le reste de la Légion est intégré au sein du régiment de Bourbon.<br />
<br />
==== Royal-Roussillon ====<br />
<br />
Il existe deux [[Régiment Royal-Roussillon|régiments Royal-Roussillon]] dans l’armée française de l'[[ancien Régime]], le Royal-Roussillon Infanterie et le Royal-Roussillon Cavalerie<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] Le Royal-Roussillon est formé à [[Barcelone]] fin [[1793]]<ref> Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte rendu, Académie des sciences morales et politiques (France), Félix Alcan, v.164 1905, 446. </ref> par le général [[:es:Antonio Ricardos|Antonio Ricardos]] aidé par un major le la légion du comte [[Claude-Anne de Saint-Simon]]. Ils trouvent quelques émigrés, principalement des artisans catalans du Nord, mais aussi et surtout des déserteurs et des prisonniers ''carmagnole'' ou même de droit commun, car le recrutement s'avère difficile. Ses individus déjà suspects aux yeux des Catalans sont conduits dans une caserne à [[Barcelone]]. Le {{Date|29|juin|1794}}, jour de fête religieuse en [[Espagne]], ces {{formatnum:200}} ''grands soldats'', qui ne se sont jamais battus contre les républicains, plantent un [[arbre de la liberté]], dansent la farandole, et guillotinent l'image du roi d'Espagne. Les Catalans l’apprennent, se rassemblent devant la caserne et y pénètrent en criant : ''Vive la religion !'' ''Longue vie à notre roi catholique !'' ''Mort aux Français !'' C’est un massacre : {{formatnum:129}} pseudo-soldats sont tués 40 blessés. Il y a un peu partout une campagne anti-française dans la Catalogne du Sud <ref>"La Révolution française et la Catalogne» Rafael Tasi cité par [http://www.catalunyanord.galeon.com/fronterainjustificable.htm UNA FRONTERA INJUSTIFICABLE.]</ref>. Le Royal Roussillon est donc licencié et ses membres les plus dignes de confiance versés dans la légion du comte Panetier, puis la légion de la Reine<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:0yByaOHdn1wJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page361.htm+l%C3%A9gion+Royal-Roussillon&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr Régiment des émigrés] </ref>.<br />
<br />
==== Légion catholique et royale des Pyrénées ====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] [[Claude-Anne de Saint-Simon]], (° [[1743]] - † [[1819]]), marquis et député de la noblesse du [[bailliage]] d'[[Angoulême]] est [[maréchal de camp]] émigre et il fait la campagne de 1792 dans l'armée des Princes. Le {{Date|16|mai|1793}}, [[Charles IV d'Espagne|Charles IV]] le nomme [[maréchal de camp]] de ses armées<ref> Biographie des hommes vivants: ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, Louis Gabriel Michaud, L.G. Michaud, 1819, t. 5 (P-Z), p.288.</ref>. Il le charge par de rassembler à [[Pampelune]] des émigrés désirant se battre. Il engage {{formatnum:600}} fantassins et forme un escadron de hussards et prend leur commandement<ref> Les sources espagnoles relatives à l'histoire de la Révolution dans l'ouest de la France: 1789-1799 : guide des sources d'archives et publications de textes, Louis Miard, Édition du Conseil général de Loire-Atlantique, 1989, p.346.</ref>. Cette ''légion des Pyrénées'' (ou ''légion de Saint-Simon'') est formée de nobles, gentilshommes et officiers, mais aussi de prisonniers de guerre, de déserteurs, de basques émigrés et également de quelques sous-officiers espagnols<ref> Soldats ambassadeurs sous le Directoire, an IV-an VIII, William-Aimable-Émile-Adrien Fleury, Plon-Nourrit, 1906, v. 1, p.150.</ref>. L'unité ne participe à aucune opération importante au cours de l'année [[1793]]. En décembre 1793, le gouvernement espagnol songe à envoyer la légion Saint-Simon au [[siège de Toulon]], où Anglais et Espagnols avaient débarqué durant l'été<ref> Cahiers Saint-Simon, Société Saint-Simon, Société Saint-Simon., 2003, no.31 2003, p.107.</ref>.<br />
<br />
[[Claude-Anne de Saint-Simon]] est employé sous les ordres du général [[Pedro Caro y Sureda]], à l'affaire d'Irun, Saint-Simon reçoit une balle qui lui traverse le cou. Le {{Date|29|septembre|1793}}, il obtient le brevet de colonel de la légion royale des Pyrénées, et onze jours après le grade de lieutenant-général des armées d'Espagne<ref> Biographie des hommes vivants: ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, Louis Gabriel Michaud, L.G. Michaud, 1819, t. 5 (P-Z), p.288.</ref>. Sa légion combat dans les Pyrénées-Atlantiques et notamment :<br />
<br />
* à Saint-Étienne-de-Baïgorry ({{Date|26|avril|1794}}), avec de fortes pertes, dont 17 prisonniers guillotinés<ref> Revue d'histoire de Bayonne, du pays basque et du Bas-Adour, Société des sciences, lettres & arts de Bayonne, La Société, 2002, v.157 2002, p.201.</ref><br />
* dans les montagnes d’Arquinzun (10 juillet), fortes pertes (30 à 50 % de l’effectif) <br />
* à Port-Bidassoa (24 juillet), fortes pertes en couvrant la retraite espagnole (dont 50 prisonniers) <br />
* au siège de [[Pampelune]] (novembre).<br />
<br />
Ces émigrés et déserteurs quand ils sont fait prisonniers sont exécutés<ref> Le Révolution dans le département des Basses-Pyrénées: 1789-1799, Michel Péronnet, Jean-Paul Jourdan, Horvath, 1989, p.128.</ref>.<br />
<br />
En défendant la position d'Argenson, Saint-Simon est encore atteint d'une balle qui lui traverse la poitrine. Sa légion opère désormais au sein de l’[[armée espagnole]] de Navarre et est envoyée à l’arrière en [[1795]], puis est appelée Légion de la Reine après sa fusion avec le Royal-Roussillon<ref> Études religieuses, philosophiques, historiques et littéraires, Jesuits, V. Retaux, 1856, année 26:t.48 (1889), p.82 et Dugommier, 1738-1794, Arthur Maxime Chuquet, Arthur Chuquet, Fontemoing, 1904, p.380.</ref>.<br />
<br />
En [[1796]], Saint-Simon est nommé commandant en second de l'armée de Navarre, et, le {{Date|20|avril|1796}}, colonel-commandant du régiment d’infanterie de Bourbon qu'il a ordre de former. Au mois de mai suivant, le roi d'Espagne l'élève au grade de capitaine-général de la Vieille-Castille d'Espagne<ref> Biographie des hommes vivants: ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, Louis Gabriel Michaud, L.G. Michaud, 1819, t. 5 (P-Z), p.288.</ref>.<br />
<br />
==== Régiment de Bourbon ====<br />
<br />
[[Image:Smartin.JPG|right|thumb|<center>[[José de San Martín]] est capitaine dans ce régiment.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Spain.svg|30px]] Crée en [[1796]] par le marquis [[Claude-Anne de Saint-Simon]], (° [[1743]] - † [[1819]]), le régiment de Bourbon regroupe des survivants de la légion de la Reine (ex-légion de Panetier), du bataillon de la Frontière, et surtout de la légion royale des Pyrénées. [[Claude-Anne de Saint-Simon]] en est aussi le premier chef. Ce régiment opère au sein de l’[[armée espagnole]], où il porte le nom exact de ''Regimiento de Infantería Borbón'' et a le nº 47 en 1796, puis en [[1802]] le nº 37. Ce régiment va exister au sein de l’armée espagnole, jusqu’en [[1931]], où il est intégré au ''Regimiento de Cazadores de Alta Montaña Galicia'' nº 64. Mais dès [[1814]] il est formé de soldats étrangers et des gardes Wallonnes. Du temps des émigrés français ses effectifs sont de {{formatnum:1600}} hommes en [[1808]]. Il est en garnison à [[Ciudad Rodrigo]] (1797), puis à [[Majorque]] et se bat au siège de Gérone, qui chute le {{Date|9|décembre|1808}}, et où il perd 300 prisonniers et à la bataille de Rozas (1808). <br />
<br />
[[José de San Martín]], le futur grand révolutionnaire sud-américain, combat dans ce régiment les bonapartistes<ref> http://foros.emagister.com/mensaje-resumen_de_la_biogrefia_de_don_jose_de_san_martin-12984-417019-1-2542723.htm resumen de la biogrefia de don jose de san martin</ref>. <br />
<br />
=== Au sein de l'armée anglaise ===<br />
<br />
==== Régiment Hector ou Marine Royale ====<br />
<br />
[[Image:Régiment d'hector.jpg||thumb|<center>Uniforme du Régiment d'Hector.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Charles Jean d'Hector (1722-1808) est un homme âgé. Chef d'escadre en [[1779]], puis commandant du port de [[Brest]] à la veille de la révolution, il émigre en [[1791]], pour rejoindre les princes. Il reçoit le commandement du Corps de la marine royale, exclusivement composé d'officiers de marine. Il forme en Angleterre en {{Date||octobre|1794}}, un régiment uniquement composé d'anciens officiers de marine. Ce régiment portera son nom lors de l'expédition de Quiberon. Le comte d'Hector compose son régiment avec des marins qui avaient émigré, et le porte à {{formatnum:600}} hommes<ref> Histoire de la Révolution française, Marie-Joseph-Louis-Adolphe Thiers, Bureau des publications illustrées, 1840, VOL. 2, p.217 et [http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx23/pl/toc.xsp?id=FRDAF0000FP_0000000AN_d0e9948&qid=sdx_q0&fmt=tab&idtoc=FRDAF0000FP_0000000AN-pleadetoc&base=fa&n=19&ss=true&as=&ai= "Mémoires de la vie et de la carrière militaire du comte d'Hector", précédé d'une lettre à son neveu du 22 février 1806 et du résumé du contenu de ses Mémoires".] </ref>.<br />
<br />
Lorsque son régiment est appelé à faire partie de l'expédition de Quiberon, il se trouve que les intrigues de Puisaye font écarter le comte d'Hector. Le régiment d'Hector est donc parti sans son colonel, mais dans d'excellentes conditions de discipline et de bon esprit, même les ex-matelots républicains trouvés dans les prisons anglaises. Il compte {{formatnum:700}} hommes, là encore du fait de recrutement en Grande-Bretagne de non-émigrés : marins, officiers, prisonniers bretons, mais aussi de Toulonnais<ref> L'exil et la guerre : Les émigrés à cocarde noire en Angleterre, dans les provinces belges, en Hollande et à Quiberon, René Bittard des Portes, É.-Paul, 1908, p.314.</ref>. Mais Hector renferme encore une majorité d'officiers de la marine royale<ref> Histoire de la guerre de la Vendée et des Chouans, depuis son origine jusqu'à la pacification de 1800, Alphonse de Beauchamp, Giguet et Michaud, 1807, p.190 et suivantes.</ref>. <br />
<br />
Ses insistances du comte d’Hector sont telles qu'à la fin, il lui est accordé d'aller rejoindre son poste de combat. Mais comme il fait route pour la Bretagne, il apprend le désastre de l'expédition ({{Date|21|juillet|1795}}). Le régiment d'Hector, réduit à {{formatnum:300}} hommes, est campé à l'extrémité de la presqu'île<ref> Mémoires du général d'Andigné, Louis Marie Auguste Fortuné Andigné de la Blanchaye, Louis-Marie-Antoine-Auguste-Fortuné Andigné, Edmond Biré, E. Plon, Nourrit et Cie, 1900, v.1, p.252. </ref>. Le régiment d'Hector se bat avec bravoure ; mais, accablés par le nombre et par les traîtres du régiment d'Hervilly, ils se font tous tuer en vendant chèrement leur vie<ref> Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1843, p.366. </ref>.<br />
<br />
[[Image:Fusillés de Vannes.jpg|thumb|left|300px|<center>''Les fusillés de Vannes'', peinture de R. de Coueson, 1895.</center>]]<br />
<br />
Pendant et après l'expédition un grand nombre de volontaires sont fusillés. Conduits à Auray avec à leur tête, le [[comte de Soulanges]] ; ils sont condamnés à morts par les commissions militaires réunies à partir du 27 juillet, et exécutés à partir du 31 à [[Vannes]], [[Auray]] et [[Quiberon]], au nombre de {{formatnum:60}} environ. Seuls parviennent à s'échapper des prisons : d'Antrechaux et de Chaumareix, ce dernier sera le commandant de ''La Méduse''. Claude René Pâris, le [[comte de Soulanges)), ancien chef d'escadre, chevalier de Saint-Louis, beau-frère du comte Charles-Jean d'Hector ([[1722]]-[[1808]]), est le commandant du ''régiment d'Hector'', lors de l'expédition de [[Quiberon]]. Il est fusillé à [[Vannes]] le {{Date|31|juillet|1795}}.<br />
<br />
A la fin de la campagne, ce corps est licencié le {{Date|24|octobre|1795}} ; mais il est réorganisé deux ans plus tard, en Angleterre, et le comte d'Hector en est de nouveau nommé colonel, ce qui fait donner à ce régiment, formé tout entier d'officiers de marine comme en [[1792]], le nom de régiment d'Hector. D'Hector a alors soixante-treize ans et il lui faut renoncer à l'espoir qu'il avait eu de mourir sur le champ de bataille ; il se renferme dans la retraite près de la ville de Reading, à treize lieues de Londres, et c'est là qu'il meurt<ref> B. de Rauglaudre, Mémoires du général Fortuné d'Andigné.</ref>.<br />
<br />
==== Régiment Loyal-Émigrant====<br />
<br />
[[Image:Claude-Louis de La Châtre.jpg|left|thumb|<center>[[Claude-Louis de la Châtre]].</center>]] <br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Le comte [[Claude-Louis de La Châtre]] (° [[1745]]- † [[1824]]), est inspecteur de la cavalerie en Guyenne quand il est élu [[Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789|député de la noblesse]] du [[bailliage]] de [[Bourges]] ([[Berry]]) aux États-généraux<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:s8J-DRNOrzIJ:daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx/ap/fiche.xsp%3Fid%3DDAFANCH00T_T337%26q%3Dsdx_q0%26n%3D10%26x%3Drsimple.xsp+%22loyal+%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=5&gl=fr T 337 Archives nationales (Paris) Papiers Gamory et La Chastre].</ref>. Émigré en [[1791]], il fait la campagne de [[1792]] dans l’armée de Bourbon. Passé en Angleterre, il devient propriétaire et colonel du régiment Loyal-Émigrant, et fait toutes les campagnes des émigrés avant de devenir, en [[1807]], le représentant de [[Louis XVIII]] auprès du roi d’Angleterre, puis par la suite il est [[ministre d'État]] et duc<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:s8J-DRNOrzIJ:daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx/ap/fiche.xsp%3Fid%3DDAFANCH00T_T337%26q%3Dsdx_q0%26n%3D10%26x%3Drsimple.xsp+%22loyal+%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=5&gl=fr T 337 Archives nationales (Paris) Papiers Gamory et La Chastre].</ref>.<br />
<br />
C'est au début de [[1793]] qu’il entreprend la formation de sa légion qui sera surtout connue sous le nom de régiment Loyal-Émigrant et soldé par l'Angleterre. L'unité compte près de {{formatnum:600}} hommes en mai (officiers et gentilshommes) et débarque à [[Ostende]] le {{Date|6|juin|1793}}. Grâce à de très importants renforts, en particulier de nombreux paysans flamands, le corps passe à {{formatnum:1060}} hommes fin juillet. Une partie du régiment participe au [[Bataille d'Hondschoote|siège de Dunkerque]] dans l'armée du [[Frederick, duc d'York et d'Albany|duc d'York]] et s'y distingue aux cotés du régiment de Rohan<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:pK9Kzym6GjQJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page354.htm+%22loyal-%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=8&gl=fr Le loyal-émigrant]</ref>.<br />
<br />
[[Image:Régiment loyal émigrant.jpg|thumb|<center>Uniforme du régiment Loyal-Émigrant.</center>]]<br />
<br />
Lors de la capitulation de [[Valenciennes]], le {{Date|28|juillet|1793}}, survient un incident qui illustre bien les buts de chacun et les rapports entre émigrés et coalisés. La cité étant occupée au nom de l'empereur d'Autriche, sans qu'il soit un instant question du roi de France, ou d'un quelconque régent. Les émigrés présents refusent d'assister au bal de la victoire. ''Les places sont à qui les prend'' répliquent les Autrichiens<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:pK9Kzym6GjQJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page354.htm+%22loyal-%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=8&gl=fr Le loyal-émigrant]</ref>.<br />
<br />
La Châtre combat vaillamment en octobre avant son repli et son regroupement sur [[Bruges]], où l'on complète les effectifs en particulier avec ''le corps franc de Carneville''. Cette unité est l'ex Légion de Normandie de l'armée des Princes, commandée par les comte et vicomte de Carneville. Elle est au service de l'Autriche depuis le {{Date|1|janvier |1793}} et a rendu déjà de nombreux services<ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:pK9Kzym6GjQJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page354.htm+%22loyal-%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=8&gl=fr Le loyal-émigrant]</ref>.<br />
<br />
Le {{Date|22|octobre|1793}}, devant la ville de [[Menin]] défendue par des Hanovriens, un demi-bataillon du Loyal-Émigrant est exterminé en faisant une meurtrière sortie au moulin de Werwick. L'action est des plus chaudes. Les émigrés se font jour è l'épée et à la baïonnette, à travers l'armée républicaine qui occupe les rues d'un long faubourg, et non seulement ils brisent tous les obstacles mais ilS enlèvent même deux pièces de canon. Les républicains sont tellement troublés par la surprise et par la nuit, qu'après le passage de la petite colonne, ils se tirent dessus par méprise. Cette petite ville est investie par {{formatnum:40000}} républicains. Toute résistance est impossible, mais une capitulation ne l'est guère moins, car les lois de la Convention interdisent de faire quartier aux émigrés. Un rescapé de l’attaque est guillotiné et quelques jours plus tôt, trois soldats du régiment avaient été passés par les armes. D'ailleurs, l'autre bataillon du régiment occupait [[Nieuport (Belgique)|Newport]] et cette ville ayant capitulé quelques jours après, tous ceux des émigrés qui ne purent fuir, c'est-à-dire les quatre cinquièmes, sont fusillés<ref> Revue de Bretagne et de Vendée, J. Forest ainé, 1861, t.9 (1861), p.13 et suivantes et Le vicomte de Vormeuil ou, Confidences d'un lieutenant général à son fils, suivies d'un appendice. 1772-1852, du Lau d'Allemans, Comon, 1852, p.87.</ref>.<br />
<br />
Loyal-Émigrant prend ses quartiers d'hiver à [[Menin]] après un repli des ''carmagnoles'', surnom des républicains. A cette époque, les demandes d'engagement affluent dans les corps émigrés. Le régiment recrute de nombreux paysans de Flandre et d'Artois, des Français quittant les unités Autrichiennes, où ils servaient jusqu'alors (Lorrains ou émigrés rengagés chez l'Empereur après 92) ainsi que des déserteurs ''bleus''. Trente hommes du [[5e régiment de hussards]] passent aux ''blancs'', on compte également des défections aux 4{{e}} et [[6e régiment de hussards]]. Rien qu'au début de [[1794]], {{formatnum:300}} hommes sont ainsi enrôlés. La persécution religieuse bat son plein et de nombreux catholiques refusent de servir ''dans un pays ou l'on guillotine le bon Dieu !'' Les hussards transfuges sont incorporés au Loyal-Émigrant ou aux Uhlans britanniques organisés en septembre par le comte Louis de Bouillé pour le duc d'York. Ils sont 3 ou {{formatnum:400}} ex-hussards de France en perpétuelle reconnaissance sur le front de Belgique <ref> [http://209.85.129.132/search?q=cache:pK9Kzym6GjQJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page354.htm+%22loyal-%C3%A9migrant%22&hl=fr&ct=clnk&cd=8&gl=fr Le loyal-émigrant]</ref>.<br />
<br />
Après la retraite de Hollande, dans le rude hiver de [[1794]] à [[1795]], le régiment Loyal-Émigrant, qui a été toujours aux avant-postes l''es plus périlleux de l'armée anglaise'', prend ses cantonnements dans le [[Hanovre]]<ref> Revue de Bretagne et de Vendée, J. Forest ainé, 1861, t.9 (1861), p.13 et suivantes.</ref>.<br />
<br />
<br />
{{panorama|légende=<center>Le [[débarquement des émigrés à Quiberon]] est une grande défaite pour l'armée des émigrés et le régiment Loyal-Émigrant est presque totalement anéanti.</center>|Image=Combat Quiberon 1795.jpg|largeur=600px}}<br />
<br />
<br />
<br />
Le régiment Loyal-Émigrant embarqué et transporté à l'île de Wight, en face de [[Southampton]], où se prépare le [[débarquement des émigrés à Quiberon]]. Cette expédition regroupe à peine {{formatnum:5000}} hommes, nouvellement organisés, et, malheureusement, presque uniquement composés de Français prisonniers de guerre en Angleterre. Ce recrutement exercé avec menaces, accepté de presque tous à contrecœur, devient la cause principale du désastre de cette trop faible armée<ref> Revue de Bretagne et de Vendée, J. Forest ainé, 1861, t.9 (1861), p.13 et suivantes.</ref>. <br />
<br />
Après l’échec de leur débarquement, les régiments d'Hervilly et Loyal-Émigrant se retirent en bon ordre. Les royalistes montrent dans cette journée une bravoure désespérée. ''Ils avaient attaqué avec trois mille hommes des lignes défendues par quinze mille républicains''<ref> Histoire de la Convention nationale, Prosper Brugière Barante baron de, Amable-Guillaume-Prosper Brugière Barante, Furne et Cie., 1853, v.6 1853, p.41.</ref>.<br />
<br />
[[Alexandre Louis d’Allonville]] sert en qualité d'officier dans le régiment Loyal-Émigrant, il survie aux différents combats. Les régiments d’émigrés français soldés par l’Angleterre sont remis en ordre après la déroute du débarquement de Quiberon (1795) et la disparition de l’armée de Condé (1799). Progressivement, leur mission initiale - libérer la France de la révolution - se perd dans les besoins de la politique anglaise. Le Loyal-Émigrant est dirigé vers le Portugal en 1801, pour soutenir l’armée portugaise sur ses frontières<ref> [http://www.histofig.com/empire/divers_006.php Les régiments émigrés en Espagne]</ref>.<br />
<br />
Des vétérans de ce régiment et des régiments de Castries et Mortemart sont incorporés dans la compagnie d’invalides étrangers de l’île de Wight en [[1798]] et dans une autre à [[Lymington]] en [[1801]]<ref> Chartrand René, Courcelle Patrice, Emigré & Foreign Troops in British Service, Osprey Publishing, 1999, p.14. </ref>.<br />
<br />
==== Régiment du Dresnay, puis de Léon ====<br />
<br />
[[Image:Régiment de léon.jpg||thumb|<center>Uniforme du Régiment de Léon.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Louis Ambroise du Dresnay, marquis, [[maréchal de camp]] de l'armée royale et directeur des haras du [[Léon]], émigre en [[1791]] et commande les chevau-légers de l'armée de Condé en février [[1792]]. Puis, en [[1793]], il est lieutenant en premier de la division colonelle de la cavalerie noble de la même armée<ref> Campagnes du corps de Condé, par M. Je marquis d'Ecquevilly, pair de France, t. I, p. 64.</ref>. A la fin de l'année [[1793]], le marquis du Dresnay est chargé par le comte d'Artois de former un régiment avec les [[émigrés]] rassemblés à [[Jersey]]. Il est chargé de la correspondance de France par [[Jersey]], et son fils et [[Eleonor Constant d'Amphernet]] préparent le [[débarquement des émigrés à Quiberon]]<ref> Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1829, v. 10, p.20 et 21.</ref>. [[Eleonor Constant d'Amphernet]] mobilise plusieurs centaines de paysans. Il y a à [[Jersey]] plusieurs centaines d'émigrés en état de porter les armes. Ce rassemblement, composé moitié de gentilshommes Bretons, moitié de gentilshommes d'autres provinces, mais en plus grande partie Normands, permet à Dresnay de former dans un premier temps ''le corps noble de volontaires royalistes de du Drenay''<ref> Souvenirs militaires du colonel de Gonneville: 1804-1836, Aymar-Olivier Le Harivel de Gonneville, Aymar O. “de” Gonneville, Michel Legat, Grenadier, 2002, p.9.</ref>. A [[Jersey]], la situation des nobles est en général fort précaire. Les quelques louis hâtivement rassemblés dans la précipitation du départ, s’épuisent rapidement et la dernière ressource se résume dans l’indemnité mensuelle de 36 livres que leur attribue le gouvernement de Jersey. <br />
<br />
Officiellement crée le {{Date|1|août|1794}} par le gouvernement anglais qui forme des compagnies nobles, puis un régiment, qui rassemble beaucoup de gentilshommes bretons. Celui porte le nom de ''régiment à la cocarde blanche''<ref> Emigré & Foreign Troops in British Service, René Chartrand, Patrice Courcelle, Osprey Publishing, 1999, p.13.</ref> En {{Date||avril|1795}}, {{formatnum:232}} volontaires, des marins enfuis en Angleterre, se présentent pour servir sous les ordres du marquis du Dresnay. Les Anglais ajoutent à ces émigrés {{formatnum:500}} prisonniers et déserteurs républicains, si possible natifs de Bretagne. Les émigrés anciens officiers de marine bretons vont servir de cadres aux troupes nouvelles<ref> Emigré & Foreign Troops in British Service, René Chartrand, Patrice Courcelle, Osprey Publishing, 1999, p.13.</ref><br />
<br />
[[Image:Louis Antoine Rohan Chabot.jpg|thumb|left|<center>On donne ce régiment à [[Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807)]], prince de Léon, juste avant le débarquement.</center>]]<br />
<br />
Retenu, par des ordres supérieurs, à [[Londres]], Dresnay est forcé de laisser son régiment avant le [[débarquement des émigrés à Quiberon]], sans pouvoir y prendre part, à cause d’intrigues, selon d’autres sources<ref> Souvenirs militaires du colonel de Gonneville: 1804-1836, Aymar-Olivier Le Harivel de Gonneville, Aymar O. “de” Gonneville, Michel Legat, Grenadier, 2002, p.9.</ref>. Le gouvernement anglais juge que Dresnay a fort à faire avec la formation de ses recrues. Il ordonne que le rassemblement de Jersey formera à l'avenir deux corps séparés. Le commandement du premier doit réunir les gentilshommes Bretons et est donné à [[Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807)]], prince de [[Léon]], ''dont le nom, le rang, et les immenses propriétés en Bretagne, doivent rendre ce choix aussi agréable à ses compatriotes qu'il est avantageux, sous tous les rapports, à la cause générale.'' Celui du second régiment, qui comprend les émigrés des autres provinces, est conféré au comte du Trésor, gentilhomme Normand, officier général ''d'un vrai mérite, qui jouit à juste titre de l'estime générale.'' D’ailleurs, du fait de cette nomination, ''la plupart des [[émigrés]], en état de porter les armes, qui vivaient à Londres, ou qui étaient dispersés dans les comtés ; d'autres que les bruits qui s'étaient répandus sur le continent, en attirent journellement en Angleterre, fait offre de leurs services.'' Le gouvernement anglais se détermine à les envoyer rejoindre les rassemblements de Jersey, et à leur accorder une solde<ref> Mémoires, qui pourront servir à l'historie du parti royaliste françois durant la dernière révolution, Joseph Geneviève de Puisque, Cox, fils et Baylis, 1804, t.3 pp.326 et suivantes.</ref>.<br />
<br />
C’est donc le régiment de Léon du prince [[Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807)]] qui participe au [[débarquement des émigrés à Quiberon]]. La scission en deux explique qu’il ne compte que {{formatnum:600}} hommes. Dans l'ensemble, la tenue de ses hommes au combat est mauvaise. La plupart sont faits prisonniers et fusillés après passage devant la commission. Louis Ambroise du Drenay est mort en exil à Londres en [[1798]], sans commandement<ref> Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1829, v. 10, p.20 et 21.</ref>.<br />
<br />
==== Régiment Royal-Louis, puis d’Hervilly ====<br />
<br />
[[Image:Régiment d'Hervilly.jpg||thumb|<center>Uniforme du Régiment d'Hervilly.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Avant la Révolution, avec l'accord du futur [[Louis XVIII]] de Bourbon, [[Pierre-Marie-Louis de Boisgelin de Kerdu]], lève le Royal-Louis, seul régiment levé au nom de [[Louis XVII]]. A [[Belfort]], les officiers du Royal-Louis parvinrent même à faire regarder par <br />
leur régiment les nouvelles administrations comme des ennemis, en [[1789]]<ref> L'Alsace française, rêves & combats ..., Édouard Schuré, Perrin et cie, 1918, p.315.</ref>. Le Royal-Louis est envoyé en Corse où il est dissouts. <br />
<br />
En [[1793]], à Toulon l’on trouve dans la cité {{formatnum:20000}} Français, dont le 1{{er}} bataillon de l'armée départementale du Var, des détachements embarqués provenant des régiments du Maine, Barrois, La Marck, Isle de France et de la Marine, et surtout les gardes nationales des Bouches-du-Rhône et de Toulon... Le bataillon du Var et des éléments du régiment du Maine forment un régiment Royal-Louis<ref> Réimpression de l'ancien Moniteur: seule histoire authentique et inaltérée de la révolution française depuis la réunion des États-généraux jusqu'au Consulat (mai 1789-novembre 1799), A. Ray, H. Plon, 1860, v.18, p.187 et Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc: supprimés ou omis par Courtois, Edme-Bonaventure Courtois, Maximilien Robespierre, Baudouin frères, 1828, p.140.</ref> en complétant les effectifs avec des gardes nationaux des Bouches-du-Rhône. <br />
<br />
Pendant le siège le Royal-Louis combat au [[Mont Faron]], au [[Cap Brun]] et à la ''batterie de la Convention''. Il perd {{formatnum:77}} hommes au fort Mulgrave<ref> The Scots Magazine, James Boswell, Printed by Sands, Brymer, Murray and Cochran, 1793, v.55, p.653.</ref>. Quand la ville est investie en décembre c'est le Royal-Louis qui protège l'évacuation de la cité. Il a particulièrement souffert lors du siège<ref> Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Société d'études scientifiques et archéologiques de Draquignan et du Var, Imp. C. et A. Latil., 1927, v.36-37 1926-1929, p.15.</ref>. Les {{formatnum:350}} survivants sont débarqués avec des réfugiés, le {{Date|29|décembre|1793}} à l'[[île d'Elbe]] ou sévit le [[choléra]]. <br />
<br />
En [[1794]], le régiment, reconstitué en recrutant des marins issus de la Royale, participe à l'expédition victorieuse de l'amiral Anglais Hood contre la Corse. Le Royal-Louis s'empare de [[Calvi]] sur les républicains<ref> Les émigrés français, 1789-1825: 1789-1825, Jean Vidalenc, Association des publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Caen, 1963, p.125.</ref>. Le régiment est commandé par [[Francis Rawdon-Hastings|Lord Moira]], qui est Irlandais et ne pense qu’à remettre le roi de France sur son trône? et lui rendre les places-fortes prises aux révolutionnaires, ce qui ne plait pas à Pitt<ref> Guerres et paix: la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle : actes des colloques de décembre 1994, décembre 1995, et mars 1996, Université de Paris 3. Centre d'études anglaises du XVIIIe siècle. Colloques (1994-1995-1996 : Paris), Paul-Gabriel Boucé, Université de Paris III. Centre d'études anglaises du XVIIIe siècle<br />
Publié par Presses Sorbonne Nouvelle, 1998, pp.98 et 99. </ref>. C'est pour cette raison qu'Hervilly lui est préféré.<br />
<br />
[[Image:Louis Charles d'Hervilly.jpg|left|thumb|<center>[[Louis Charles d'Hervilly]], commandant de la 1{{ère}} Division lors du [[débarquement des émigrés à Quiberon]] et du Royal-Louis.</center>]]<br />
<br />
[[Louis Charles d'Hervilly]] passe en [[Grande-Bretagne]] et obtient l’autorisation de lever un régiment, l’une des unités de l’[[armée des émigrés]]. La plupart des hommes sont des vétérans des guerres du continent venant de Brême ou de Toulon. En effet, malgré ses vives protestations, le Royal-Louis est incorporé au nouveau régiment levé par le comte d'Hervilly et qui porte son nom. Des [[émigrés]] bretons, des marins de guerre ou de commerce, recrutés dans le Hampshire et la région de Dusseldorf<ref> Chartrand René, Courcelle Patrice, Emigré & Foreign Troops in British Service, Osprey Publishing, 1999, p.37.</ref>, {{formatnum:500}} prisonniers français<ref> Histoire de la guerre de la Vendée et des Chouans, depuis son origine jusqu'à la pacification de 1800, Alph. de Beauchamp, Alphonse de Beauchamp, Beauchamp. Alphonse de, Publié par Giguet et Michaud, 1807, p.190 et suivantes.</ref> font que son régiment compte rapidement {{formatnum:1500}} hommes<ref> M. Michaud, ''Biographie universelle ancienne et moderne'', t. 19, p.362 et 363. </ref>. Les officiers sont d’anciens officiers de l’émigration et de nombreux officiers de marine<ref> Forneron, Henri (1834-1886). Histoire générale des émigrés, t. II, p. 104. </ref> <br />
<br />
[[Louis Charles d'Hervilly]] commande la 1{{ère}} Division lors du [[débarquement des émigrés à Quiberon]]. L’ensemble des régiments est divisé en 4 brigades, mais se sont de très faibles bandes composées de trop d’anciens officiers et de prisonniers venant des armées de la république ou de sa marine. Leur comportement ira de la franche trahison au sacrifice suprême. <br />
<br />
En {{Date||juin|1795}} {{formatnum:1238}} soldats, {{formatnum:80}} officiers de son régiment débarquent. Cette bataille va tourner rapidement à l’avantage de [[Lazare Hoche|Hoche]]. Certes, ''les Blancs'' progressent vers [[Quiberon]] et Louis Charles d’Hervilly s’empare de [http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=1239 Fort Penthièvre]<ref> M. Michaud, ''Biographie universelle ancienne et moderne'', t. 19, p. 362 et 363.</ref>. Une partie de la garnison, soit {{formatnum:450}} prisonniers, se déclarent volontaires pour être enrôlés dans le régiment d’Hervilly. Il va en faire une compagnie de chasseurs qui va se battre avec bravoure. Mais leur sacrifice est vain, comme celui d’un porte-drapeau du régiment d'Hervilly qui ajoute avant de mourir : ''Sauvez mon drapeau, et je meurs content.''<ref> Le Conservateur: le roi, la charte, et les honnêtes gens, François-René de Chateaubriand, Le Normant fils, 1819, v.4, p.346.</ref>. Louis Charles d’Hervilly, grièvement blessé à la poitrine, meurt à [[Londres]] des suites de ses blessures le {{Date|4|novembre|1795}}<ref> Pierre Dominique, ''Le [[10 août 1792]]'', p. 40n </ref>. Le régiment d’Hervilly est licencié le {{Date|24|décembre|1795}}.<br />
<br />
==== Le régiment de Mortemart ====<br />
<br />
[[Image:Casimir-de-rochechouart.jpg|thumb||<center>Le marquis [[Casimir Louis Victurnien de Rochechouart de Mortemart]], fils du colonel, en est le lieutenant-colonel.</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Victurnien-Jean-Baptiste [[Liste des ducs de Mortemart|duc de Mortemart]] (1752-1812) est élu député de la [[Noblesse]] des bailliages de Guéret et de Sens aux [[États généraux de 1789]]. Il soutient à l’Assemblée la cause des protestants pour faire entendre leurs droits civils. Monarchiste, il défend en [[1791]] la cause des Bourbons. Lors de la tourmente révolutionnaire, il s'exile en Angleterre où le roi [[George III du Royaume-Uni|George III]] lui confie un corps français, ''le Régiment de Mortemart'', à la solde britannique. A 12 ans, [[Louis-Victor-Léon de Rochechouart]] intègre le régiment de Mortemart, régiment de son oncle monté après la déroute de l'armée de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] en 1799. Progressivement, leur mission initiale - libérer la France de la révolution - se perd dans les besoins de la politique anglaise. Le régiment de Mortemart est dirigé vers le Portugal pour soutenir l’armée portugaise sur ses frontières face à l'avancée des troupes françaises. Nous connaissons une partie de l’histoire de ce régiment au Portugal grâce aux souvenirs de Louis-Victor-Léon, comte de Rochechouart<ref> Souvenirs sur la Révolution, l’Empire et la Restauration par le général comte de Rochechouart. Paris, Plon, 1889, in-8°, XVI-542 p., portr. Et Souvenirs. Nouvelle édition non expurgée établie sur le manuscrit original. Paris, Plon, 1933, in-8°, VII-516 p., portr. </ref>.<br />
<br />
Le régiment de Mortemart est composé de {{formatnum:1000}} hommes et a pour colonel le [[Liste des ducs de Mortemart|duc de Mortemart]] et le marquis [[Casimir Louis Victurnien de Rochechouart de Mortemart]] en est lieutenant-colonel. Il porte l’uniforme rouge de l’infanterie britannique, à revers, parements et collet noirs, soulignés de galons de laine blanche, aux boutons d’argent marqué de trois lys. Le casque en feutre avec crête de fourrure noire s’orne d’une cocarde blanche. Les plumets sont verts pour les chasseurs, rouges pour les grenadiers, blancs pour les fusiliers. Le baudrier porte une plaque au nom du régiment, en français. Rochechouart précise également que la compagnie des chasseurs nobles occupela place des voltigeurs dans le déploiement habituel d’un régiment anglais. Les soldats de cette compagnie ont rang et paie de sergent (34 sous par jour). Le régiment de Mortemart participe en [[1801]] à la campagne de l’Alemtejo. Les troupes passent trois jours à Santarem où se forme la division d’avant-garde sous les ordres du général Frazer, composée de trois régiments d’émigrés (régiments de Castries, de Mortemart et Loyal-Émigrant), d’un régiment de cinq cents light-dragoons, et d’un bataillon d’artillerie commandé par le colonel Rothallier. Après quinze jours de face-à-face près d'[[Abrantès]], le régiment et l'armée portugaise d'un côté, les armées espagnoles et françaises de l'autre se retirent sans qu'un coup de feu ne soit tiré. La paix est signée à Madrid sous l’égide de [[Lucien Bonaparte]]. Quatre mois après son retour en Grande-Bretagne le régiment est dissous en [[1802]]. Quelques officiers, dont [[Louis-Victor-Léon de Rochechouart]] , rejoignent l’armée impériale russe.<br />
<br />
===== Le régiment d'Allonville (1794-1796) et le ''débarquement en Vendée'' ===== <br />
<br />
[[Image:JosephdePuisaye.jpg|thumb|<center>[[Joseph de Puisaye]]</center>]]<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|22px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] Le général [[Armand Jean d'Allonville]] passe au service de sa majesté britannique. Il recrute des [[émigrés]] et s'embarque à [[Brême]], en {{date||juin|1793}}, avec {{formatnum:500}} gentilshommes sous ses ordres<ref> Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Nicolas Viton de Saint-Allais, Saint-Allais (Nicolas Viton), de Saint-Pons, Nobiliaire universel de France, 1816, Vol. 8, p.284. </ref>. Mais les {{formatnum:500}} hommes dont parle l'un de ses officiers, le comte de Lardenoy, sont en réalité {{formatnum:250}}.<br />
<br />
Les corps d'émigrés arrivés de [[Brême]] à [[Portsmouth]] sont les uhlans britanniques, de {{formatnum:340}} hommes, le corps de cavalerie légère de Choiseul, de {{formatnum:550}} ; les cadres d'Allonville, de {{formatnum:250}} ; {{formatnum:50}} hommes de supplément, des cadres d'Oléanson; {{formatnum:40}} d'artillerie; le régiment de Rohan-cavalerie, et le corps des chasseurs d'York, partie cavalerie, partie infanterie<ref> Réimpression de l'ancien Moniteur: seule histoire authentique et inaltérée de la révolution française depuis la réunion des États-généraux jusqu'au consulat (mai 1789-novembre 1799), A. Ray, H. Plon, imprimeur éditeur, 1862, p.761. </ref>. Le régiment de Rohan-cavalerie se révolte. {{formatnum:150}} navires viennent prendre à [[Brême]]<ref> Histoire générale des émigrés pendant la révolution franc̦aise - Page 95, de Henri Forneron – 1884, t.II. </ref>.<br />
<br />
Les cadres d'Allonville doivent former le [[Armand Jean d'Allonville|régiment d'Allonville]] en débarquant en France pour rétablir sur leur trône les Bourbons. L’historien, [[Armand François d'Allonville]], son fils, écrira : ''Après huit mois d'actives démarches, [[Joseph de Puisaye|Puisaye]] avait obtenu que l'expédition, toute française, se composerait des régiments français à la solde anglaise et qu'il serait formé des cadres (skeleions) divisés en quatre compagnies, dont chacune, après son recrutement sur le continent, deviendrait un régiment (genuine). Leurs commandants étaient le [[Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807)|prince de Léon]], M. d'Oilliamson, le vicomte de Chambray, et le comte d'Allonville, mon père. Stationnés à [[Jersey]] et [[Guernesey]], ces cadres avaient pour objet de seconder l'expédition principale''<ref> Mémoires secrets de 1770 à 1830, Armand François Allonville, Société Belge de libraire, Hauman et compe, 1841, p.380. </ref>. Ce que l’''Histoire générale des émigrés pendant la révolution français'' de [[Henri Forneron]]<ref> 1884, t.II Page 104. </ref> confirme. Mais lui parle de quatre brigades.<br />
<br />
Le comte d'Allonville, le {{Date|15|mars|1794}}<ref> Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Nicolas Viton de Saint-Allais, Saint-Allais (Nicolas Viton), de Saint-Pons, Nobiliaire universel de France, 1816, Vol. 8, p.284.</ref>, commande un corps de gentilshommes portant son nom, le [[Armand Jean d'Allonville|régiment d'Allonville]]<ref> Mémoires, Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, Au siège de la Société, 1906, p.200 et Dictionnaire de la conversation et de la lecture inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, Didot, 1873, v.8, p.680 et Honneur et patrie: ou, La Noblesse aux armées, Joseph de Champeaux, Impr. de Mazeron frères, 1894, v.2 pt.1, p.22.</ref>. La bénédiction du drapeau du régiment d'Allonville est une cérémonie tout à la fois religieuse et militaire. Le régiment est un régiment de cadres composé de gentilshommes bretons, {{formatnum:186}} anciens officiers de l’armée royale, dont les moindres grades sont des sous-lieutenants ou des élèves de marine<ref> La Déportation du clergé de Coutances et d'Avranches à la Révolution, Joseph Toussaint, Éditions de l'Avranchin, 1979, pp.130, 135.</ref>. Les cadres de d'Oilliamson fournissent des officiers et des hommes au [[Armand Jean d'Allonville|régiment d'Allonville]]<ref> Relations de la Normandie et de la Bretagne avec les îles de la Manche pendant l'émigration: d'après des documents recueillis par le Dr. Samuel Elliott Hoskins, Charles Hettier, Samuel Elliott Hoskins, Hoskins, Samuel Elliott, 1799-1888, Imprimerie F. Le Blanc-Hardel, 1885, p.172.</ref>, mais le but est d’opérer une descente sur les côtes de la Bretagne ou de la Vendée, sous les ordres de S.A.R. Monsieur, comte d'Artois <ref>Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1821, p.512.</ref> et d’encadrer les volontaires vendéens ou chouans et des anciens prisonniers<ref> MEMOIRES SECRETS DE 1770, A 1830 PAR M. LE COMTE D'ALLONVILLE, Par M. Le Comte D'allonville, p.380 </ref> que les contre-révolutionnaires surnomment ''carmagnoles''.<br />
<br />
Ses officiers sont entre autres le marquis Thimoléon Joseph d’Espinay Saint-Luc, sous-lieutenant en [[1784]], (à moins de 6 ans !), capitaine dans le régiment d’Allonville. Il va participer au [[débarquement des émigrés à Quiberon]]<ref> [http://209.85.229.132/search?q=cache:aUAGWxpZPYsJ:pagesperso-orange.fr/seynaeve/page_e.htm+%22r%E9giment+d%27Allonville%27%27&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr&client=firefox-a régiment d’Allonville] et Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1844, p.32</ref> et un autre marquis, Charles du Pont de Compiegne, [[maréchal de camp]], qui sert dans le [[Armand Jean d'Allonville|régiment d'Allonville]] à [[Guernesey]] et dans l'Empire et qui est son beau-frère .<br />
<br />
[[Louis de Frotté]] demande au prince d'envoyer en Normandie des officiers du régiment d’Allonville<ref> Louis de Frotté les insurrections normandes, 1793-1832, Léon de La Sicotière, Plon, 1889, v.1, p.480.</ref>.<br />
<br />
[[Image:Lord Moira.jpg|thumb|<center>[[Francis Rawdon-Hastings]], Lord Moira.</center>]]<br />
<br />
En {{Date||mai|1795}}, [[Armand Jean d'Allonville]] lève, en [[Westphalie]], des troupes. Selon plusieurs sources, sa légion n'étant pas prête reste en Angleterre pendant le [[débarquement des émigrés à Quiberon]] en juin/juillet 1795, malgré le fait qu'il jouit de la protection du [[Charles X de France|comte d'Artois]] et du duc d'Harcourt<ref> ''Mémoires, qui pourront servir à l'histoire du parti royaliste françois durant la dernière révolution'', comte Joseph Geneviève de Puisque, p.109. </ref>. Seul d’Espinay Saint-Luc, capitaine dans le régiment d’Allonville, participe au [[débarquement des émigrés à Quiberon]]<ref> [http://209.85.229.132/search?q=cache:aUAGWxpZPYsJ:pagesperso-orange.fr/seynaeve/page_e.htm+%22r%E9giment+d%27Allonville%27%27&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr&client=firefox-a régiment d’Allonville] et Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1844, p.32 </ref>.<br />
<br />
Début {{Date||septembre|1795}}, Armand Jean d'Allonville qui a quitté [[Guernesey]] est au camp de [[:en:Ryde|Ryde]], dans l'[[île de Wight]]. Son corps [[émigré]] de quatre compagnies compte {{formatnum:240}} volontaires, tous anciens officiers ou gentilshommes. Soixante bâtiments de transport mouillent à [[Southampton]] : ils sont destinés à prendre à bord une armée expéditionnaire qui va débarquer en [[Vendée (département)|Vendée]]<ref> Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, 1821, p.512.</ref>. D'immenses préparatifs sont faits dans les cités maritimes et dans les garnisons de la Grande-Bretagne. Pour réveiller les premiers élans des Vendéens, on leur fait chaque jour passer les feuilles publiques constatant les progrès de l'expédition. On désigne les généraux et les régiments qui doivent y prendre part. C'est [[Francis Rawdon-Hastings]], lord Moira, qui la commande en chef : ''le nom de ce militaire est une garantie d'honneur, de courage et de loyauté''. Le major-général Doyle se place à la tête de la première division de débarquement ; la seconde, entièrement formée d'émigrés, se compose des régiments de Mortemart, de Castres, d' Allonville, de Rohan et de Choiseul et aussi les chasseurs d'York et les Hulans britanniques Le [[Charles X de France|comte d'Artois]] doit faire partie de l’expédition<ref> Histoire de la guerre de la Vendée et des Chouans, depuis son origine jusqu'à la pacification de 1800, Alphonse de Beauchamp, Giguet et Michaud, 1807, p.260 et Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Nicolas Viton de Saint-Allais, Saint-Allais (Nicolas Viton), de Saint-Pons, Nobiliaire universel de France, 1816, Vol. 8, p.284. </ref>. <br />
<br />
Les républicains sont prévenus et ils réunissent toutes leurs forces navales et terrestres. La flotte qui doit opérer sur une grande échelle ne se compose en réalité que de quarante bâtiments de transport : on n'y compte en soldats que {{formatnum:2000}} fantassins, {{formatnum:500}} [[hulans]] et un cadre d'officiers français émigrés, ne s'élevant pas à plus de quatre ou {{formatnum:500}} hommes<ref> Histoire de la Vendée militaire, Jacques Crétineau-Joly, Hivert, 1840, v. 2, pp.544 et 545.</ref>.<br />
<br />
Les trois premières compagnies du [[Armand Jean d'Allonville|régiment d'Allonville]] prennent part à la courte occupation de l'[[île d'Yeu]], à la fin de [[1795]], mais les troupes ne débarquent pas en [[Vendée (département)|Vendée]]. Sur terre des milliers de [[Vendéens]] sont prêts à balayer les faibles forces républicaines. Mais seule une poignée d'[[émigrés]] débarquent. Le [[Charles X de France|comte d'Artois]] tarde. Des renforts républicains viennent renforcer les troupes déjà sur place et les Anglais ne veulent pas attaquer [[Île de Noirmoutier|Noirmoutier]] défendue par {{formatnum:2000}} hommes et une puissante artillerie<ref> ''Histoire de la guerre de la Vendée et des Chouans, depuis son origine jusqu'à la pacification de ...'' Par Alph. de Beauchamp et Histoire de la Vendée militaire, Jacques Crétineau-Joly, Hivert, 1840, v. 2, pp.546 et 547.. </ref>. Lord Moira, trop soucieux des intérêts français doit quitter le commandement de cette armée, au grand regret des royalistes émigrés, auxquels il montra toujours beaucoup de zèle et d'intérêt. Il était ami avec le général d’Allonville<ref> Rose Bertin: ministre des modes de Marie-Antoinette, Michelle Sapori, Regard, 2003, p.236.</ref>.<br />
<br />
Mal vêtus et obligés de camper et de faire le métier de simples plantons, ''les cadres d'Allonville'' s'en montrent outrés et quelques uns tiennent des propos ''de la plus grande indécence'', d'après les Anglais. Ce qui donne en {{Date||décembre|1796}}, un prétexte pour leur licenciement par leurs alliés<ref> L'émigration militaire: émigrés de Saintonge, Augoumois, et Aunis dans les corps de troupe de l'émigration française, 1791-1814, Jean Pinasseau, A. et J. Picard, 1974, p.247.</ref>, au camp de [[:en:Ryde|Ryde]]<ref> Nobiliaire du Berry ..., Hugues A. Desgranges, 105, 1971, v.2 fasc.9, p.287.</ref>.<br />
<br />
=== Au sein de l'armée prussienne ===<br />
<br />
En août 1791, [[Frédéric-Guillaume II de Prusse]], à la rencontre de [[Pillnitz]], convient avec l'[[empereur germanique]] Léopold II de soutenir [[Louis XVI de France|Louis XVI]] dans l'établissement d'une monarchie constitutionnelle en France. Frédéric-Guillaume prend part personnellement dans les campagnes de 1792 et 1793. Cependant, il est retenu par un manque de trésorerie, tandis que ses conseillers étaient plus intéressés par la [[Pologne]], qui présente de meilleures perspectives de butin qu'une croisade contre la France révolutionnaire.<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of Prussia (1750).gif|30px]] Entre [[1789]] et [[1806]], plus de {{formatnum:5500}} émigrés sont enregistrés dans les États prussiens. La solidarité de classe affichée par le roi et son proche entourage à l’égard des émigrés va influencer durablement la politique intérieure prussienne. Les rois prussiens montrent plus de solidarité de classe vis-à-vis des émigrés que les hauts fonctionnaires. Néanmoins, la raison d’État est aussi pour eux prédominante et les empêche de recevoir beaucoup d’émigrés en [[Prusse]]. L’importance de la raison d’État se montre clairement dans le cas de l’insertion des émigrés dans l’armée prussienne qui est un instrument fondamental pour l’intégration de la monarchie prussienne. Les rois ne permettent l’insertion des émigrés à ce corps d’élite que du fait qu'ils sont utiles par leurs hautes compétences en technique militaire, ou parfois assez jeunes pour pouvoir adopter des sentiments d’un patriotisme prussien<ref> Annales Historiques de la Révolution française, Numéro 323, Thomas Höpel, L’attitude des rois de Prusse a l’égard des émigrés français durant la Révolution. </ref>.<br />
<br />
Sans parler du ministre de la guerre [[:en:Julius von Verdy du Vernois|Julius von Verdy du Vernois]] dix généraux prussiens en service ou ayant repris du service en [[1914]], auront des noms de gentilshommes français : [[:de:Martin Chales de Beaulieu|Martin Chales de Beaulieu]], Pelet-Narbonne, Neven du Mont, Lavergne-Peguilhem, Beaulieu-Marconnay, Longchamps-Bérier, Le Bret-Nucourt, Ruville et deux Digeon de Monteton. En outre, une dizaine d'officiers supérieurs ayant atteint le grade de général pendant la guerre, seront dans le même cas : deux l'Estocq, Perrinet de Thauvernay, Lorne de Saint-Ange, deux La Chevallerie, des Coudres, et à nouveau des Digeon de Monteton et Beaulieu-Marconnay<ref> http://pagesperso-orange.fr/lasabretache/carriereprusse.htm QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA CARRIERE DES OFFICIERS PRUSSIENS AVANT ET PENDANT LA GRANDE GUERRE, par le professeur Georges DILLEMANN (extrait du Carnet de la Sabretache n° 48).</ref>. Toutefois un certain nombre de ses Allemands sont descendants d’huguenots.<br />
<br />
=== Sort réservé aux familles des combattants de l'Armée des émigrés ===<br />
<br />
Un grand nombre de parents d'émigrés sont massacrés, guillotinés, exécutés ou meurent du fait des conditions de détention dans les geôles révolutionnaires. Beaucoup de leurs proches échappent tout à la fois en se cachant, dans de petits villages du Périgord, ou auprès d'amis. Les femmes sont parfois obligées de divorcer. <br />
<br />
Après la Terreur et la loi du {{Date|17|septembre|1793}}, une femme d'émigrés peut survivre, mais elle est condamnée à :<br />
* ne plus pouvoir changer de lieu de résidence,<br />
* une inspection journalière,<br />
* payer des taxes arbitraires,<br />
* subir des vexations des autorités révolutionnaires ou des patriotes,<br />
* être privée de ses biens et d'exploiter une propriété (négoce, ferme... )<br />
<br />
Étant donné que les biens des familles d'émigrés sont vendus comme bien nationaux, on attribue aux femmes d'émigrés de ridicules pensions alimentaires en rien comparables à leurs revenus précédents. Écrire à leur mari est devenu un délit.<br />
<br />
=== Au sein de l'armée russe === <br />
<br />
[[Image:Louis-victor-leon-derochechouart.jpg|thumb|Le comte [[Louis-Victor-Léon de Rochechouart]], neveu du colonel-duc de Mortemart, combat avec son régiment puis au sein de l'armée russe.]]<br />
<br />
L'impératrice [[Catherine II de Russie]] donne ordre en {{Date||février|1793}} à ses ambassadeurs, de racheter, chez toutes les puissances, les gentilshommes et autres émigrés quelconques, qui ont pris service dans leurs troupes, après le licenciement de l'armée des princes<ref> Mémoires d'Olivier d'Argens et correspondances des généraux Charette, Stofflet and others pour servir à l'histoire de la guerre civile de 1793 à 1796. (Mém. relatifs à la Révolution fr.), Pierre Olivier d'Argens, 1824, p.20. </ref>.<br />
<br />
====Hussards de la Légion de Damas====<br />
<br />
[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Russian Empire 1914 17.svg|30px]] {{article détaillé|Hussards de la Légion de Damas}}<br />
<br />
== Citation ==<br />
<br />
<blockquote> ''Les émigrés de Quiberon sont descendus les armes à la main sur le sol sacré de la patrie, mais ils l'ont fait pour la cause de leur roi. Ils étaient salariés de nos ennemis, cela<br />
est vrai; mais ils l'étaient ou auraient dû l'être pour la cause de leur roi. La France donna la mort à leur action et des larmes à leur courage ; tout dévouement est héroïque. Déplorableseffets des commotions politiques qui déplacent le premier pouvoir de la société ! la vertu, l'honneur, sont renversés de dessus leurs bases, chaque parti se voue avec fureur au culte de ses dieux, et se croit innocent en lui sacrifiant même des victimes humaines. Qui est à plaindre alors? la nation ; qui est à blâmer parmi les hommes ? un bien petit nombre, si l'on réfléchit que dans ces conflagrations<br />
universelles, les circonstances quelquefois les plus minimes précipitent nos destinées indépendamment de notre volonté, de notre caractère, et des résolutions prises la veille d'un événement<br />
innattendu.'' </blockquote><br />
<br />
:::::[[Napoléon Ier|Napoléon]]<ref> Mémoires de Mapoléon citées par Bibliothèque historique et militaire, dédiée à l'armée et à la garde nationale de France, Compilé par François Charles Liskenne, Administration, 14, rue de la Victoire, 1857, v.6, p.380 et Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon: écrits à Sainte-Hélène, Napoleon, Gaspard Gourgaud, Charles-Tristan Montholon<br />
Publié par Firmin Didot, 1823, p.249 et Le duc d'Enghien, 1772-1804: 1772-1804, Henri Welschinger<br />
Publié par E. Plon, Nourrit, 1888, p.308.</ref>.<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<br />
{{références|colonnes=3}}<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* Vicomte Grouvel, ''Les corps de troupe de l'émigration française, 1789-1815'', Paris, La Sabretache, 1958 ;<br />
* Jean Pinasseau, ''L'émigration militaire : campagne de 1792'', Paris, Picard, 1971 ;<br />
* Parès A –Jacques, Le Royal Louis, régiment français à la solde de l'Angleterre levé au nom du roi Louis XVII à Toulon, en 1793, P. Beau & C. Mouton, 1927<br />
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69570x Forneron, Henri (1834-1886). Histoire générale des émigrés, volume I]<br />
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k695718 Forneron, Henri (1834-1886). Histoire générale des émigrés, volume II]<br />
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69575n Forneron, Henri (1834-1886). Histoire générale des émigrés, volume III]<br />
* Chartrand René, Courcelle Patrice, Emigré & Foreign Troops in British Service, Osprey Publishing, 1999<br />
* Bertaud Jean-Paul, Le duc d’Enghien, Arthème Fayard 2001<br />
* Grouvel (Vicomte), ''Les corps de troupe de l'émigration française (1789-1815), tome 1, service de la Grande Bretagne et des Pays Bas'', Paris, Ed. de la Sabretache, 1957<br />
* ''Les Hussards français, Tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire'' édition ''Histoire et collection''<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
<br />
{{Commons|Category:Armée des émigrés|Armée des émigrés}}<br />
<br />
* [[Régiment de hussards de Bercheny]]<br />
* [[Débarquement des émigrés à Quiberon]]<br />
<br />
=== Liens externes===<br />
<br />
* [http://ahrf.revues.org/document312.html L’attitude des rois de Prusse a l’égard des émigrés français durant la Révolution]<br />
* [http://www.histofig.com/empire/divers_006.php Les régiments émigrés en Espagne, Thierry Rouillard - Édition La Vouivre]<br />
* [http://museequiberon.port-haliguen.com/francais/royalistes.htm Débarquement des émigrés à Quiberon]<br />
* [http://www.darnault-mil.com/Galerie/Rev_Cons.php?page=page_61 Les ennemis de la Révolution, troupes émigrées]<br />
<br />
{{Portail|Cliopédia|Révolution française|histoire militaire}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Armée des émigrés}}<br />
<br />
[[Catégorie:Armée contre-révolutionnaire]]<br />
[[Catégorie:Histoire de l'armée française]]<br />
[[Catégorie:Bataille des guerres de la Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Armée contre-révolutionnaire]]<br />
[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française]]<br />
[[Catégorie:Unité militaire française historique]]<br />
[[Catégorie:Noblesse]]<br />
[[Catégorie:Monarchisme français]]<br />
<br />
[[en:Émigré armies of the French Revolutionary Wars]]<br />
[[es:Ejército de los emigrados]]<br />
[[it:Esercito degli emigrati]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89tienne_I._de_Penthi%C3%A8vre&diff=187936757Étienne I. de Penthièvre2008-12-04T12:13:34Z<p>Phe-bot: Ajout DEFAULTSORT</p>
<hr />
<div>{{ébauche|Bretagne}}<br />
<br />
'''Étienne Ier de Penthièvre''' comte de [[Trégor]] et de [[Guingamp]], seigneur de [[Goëlo]], puis [[comte de Penthièvre]] ([[1093]]-[[1137]]).<br />
<br />
Né vers 1055, fils cadet de [[Éon Ier de Penthièvre]] et de Agnès de [[Cornouaille]] il rassemble par le jeu des héritages l'ensemble des domaines controlés par sa famille.<br />
<br />
Comte de [[Trégor]] et seigneur de [[Goëlo]] en [[1079]] à la mort de son père, il devient comte de [[Guingamp]] par son mariage avec l'héritière Havoise de [[Guingamp]]. En [[1093]], il devient comte de Penthièvre à la mort de son frère aîné [[Geoffroy Ier de Penthièvre]] et hérite de l'''honneur de Richmond'', après la disparition d'Alain II le Noir son autre frère.<br />
<br />
À sa mort le [[21 avril]] [[1137]], ses domaines sont partagés entre ses fils :<br />
<br />
* [[Geoffroy II de Penthièvre|Geoffroy II comte de Penthièvre]] ;<br />
* [[Alain le Noir|Alain III le Noir]] († 1146), [[comte de Richmond]] et de [[Guingamp]], père du duc [[Conan IV de Bretagne]] ;<br />
* [[Henri Ier d'Avaugour]], comte de [[Trégor]] et seigneur de [[Goëlo]] ;<br />
* Agnorie (1105-1167) épouse en [[1120]] d'[[Olivier II de Dinan]] ;<br />
* Olive épouse d'Henri de Fougères.<br />
{{DEFAULTSORT:Etienne}}<br />
<br />
[[Catégorie:Bretagne médiévale]]<br />
[[Catégorie:Comte de Penthièvre]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1137]]<br />
<br />
[[en:Stephen, Count of Tréguier]]<br />
[[nl:Steven I van Penthièvre]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bouquinistes_de_Paris&diff=204694830Bouquinistes de Paris2008-12-03T20:40:21Z<p>Phe-bot: Bot : Remplacement de texte automatisé (-\[\[http:(.*?)\]\] +[http:\1])</p>
<hr />
<div>{{ébauche|Paris}}<br />
[[Image:Bouquiniste.jpg|thumb|300px|right|Bouquiniste: Paris.]]<br />
Les '''bouquinistes de Paris''' sont des [[Librairie de livres anciens et d'occasion|libraires de livres anciens et d’occasion]], présents sur une grande partie des quais de [[Seine]] ; sur la [[rive droite]], du [[pont Marie]] au [[quai du Louvre]] ; sur la [[rive gauche]], du [[quai de la Tournelle]] au [[quai Voltaire]]. <br />
<br />
== Extrait du ''Règlement des Bouquinistes'' ==<br />
Article 9 de l’arrêté municipal du {{date|1er|octobre|1993}}, signé par [[Jacques Chirac]]:<br />
<br />
Les boîtes utilisées par les bouquinistes devront être d’un modèle agréé par l’Administration présentant un gabarit extérieur déterminé par les dimensions ci-après, pour une longueur maximale de 8,60 m. :<br />
*Longueur : : 2,00 mètres<br />
*Largeur : 0,75 mètre<br />
*Hauteur :<br />
<br />
:– côté Seine : 0,60 mètre<br />
:– côté quai : 0,35 mètre<br />
* (ces dimensions s’entendent boîtes fermées, couvercles compris). <br />
*En période d’utilisation, la ligne d’horizon, figurée par le bord supérieur du couvercle relevé ne devra pas s’établir à plus de 2,10 m. au dessus du sol.<br />
<br />
== Historique ==<br />
[[Image:SecondhandBooksellerQuaiVoltaire1821.jpg|thumb|375px|left|Gravure de Marlet d’après [[Adrien Victor Auger]], Bouquiniste [[quai Voltaire]] 1821.]]<br />
* La tradition des bouquinistes débutent aux alentours du XVIème siècle avec des petits marchants colporteurs. Sous la pressions des libraires, un réglement de 1649 interdit les boutiques portatives et l'étalage de livres sur le Pont Neuf. Le pouvoir à l'époque était assez soucieux de limiter les marchés parallèles non soumis à la censure. Les libraires ambulants, sont donc selon la période, chassés puis réintégrés sous agréments. <br />
* Le terme bouquiniste apparait dans le dictionnaire de l'Académie Française en 1789. En 1859, des concessions sont mises en place par la ville de Paris et les bouquinistes peuvent s'établir à des points fixes. Chacun a droit à 10 mètre de parapet pour un droit annuel de tolérance de 26,35 F et 25 F de patente. Les ouvertures se font du lever au coucher du soleil. Enfin c'est en 1930 que les dimensions des "boîtes" sont fixées.<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references />[http://www.lesbouquinistesdeparis.com/historique3.html Informations prises sur le site d'un syndicat des bouquinistes de Paris]<br />
<br />
== Notes ==<br />
<references /><br />
=== Lien interne ===<br />
* [[:Catégorie:La Seine à Paris]]<br />
<br />
=== Lien externe ===<br />
* [http://perso.club-internet.fr/bmarcore/class-O/BO305.html Une chanson sur les quais de la Seine]<br />
<br />
{{Portail|Paris}}<br />
[[Catégorie:La Seine à Paris]]<br />
[[Catégorie:Librairie]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Shi_Annan/Ustaritz&diff=147320257Benutzer:Shi Annan/Ustaritz2008-11-01T12:19:37Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|commune des Pyrénées-Atlantiques}}<br />
<br />
<div style="text-align: right; margin: 3px; font-size: 90%"><br />
'''''Iduridu herriak cenbeit erreguina,<br /> Ohe guri batean loriaz etzana<br /> Ce bourg ressemble à quelque reine allongée<br /> sur un moelleux lit de fleurs.'''''<br /> (J.M. Hiribarren)<br />
</div><br />
<br />
{{Infobox Commune de France|nomcommune= Ustaritz|<br />
région=[[Aquitaine]]|<br />
département=[[Pyrénées-Atlantiques]]|<br />
arrondissement=[[Arrondissement de Bayonne|Bayonne]]<br />
|canton=[[Canton d'Ustaritz|Ustaritz]]<br/ >(chef-lieu)|<br />
insee=64547 |<br />
cp=64480 |<br />
maire=Dominique Lesbats |<br />
mandat=[[2008]]-[[2014]]|<br />
intercomm=[[Communauté de communes Errobi]]|<br />
|longitude=-1.45527777778|<br />
|latitude=43.4002777778|<br />
alt moy=9 m|<br />
alt mini=0 m|<br />
alt maxi=143 m|<br />
hectares=3275 |<br />
km²=32,75 |<br />
sans=4 984 |<br />
date-sans=1999|<br />
dens=152,18 }}<br />
'''Ustaritz''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques]] et la [[régions françaises|région]] [[Aquitaine]]. Ancienne capitale de la province du [[Labourd]], Ustaritz fait partie du [[Pays basque français]].<br />
<br />
Son nom basque est ''Uztaritze'', structure analysée par Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/> comme étant la [[concaténation]] du radical ''urd-'' (comme dans [[Urdos]]), 'plat, plateau' et d'''haritz'', 'chêne pédonculé, grand chêne", par opposition au chêne tauzin ou petit chêne.<br />
<br />
Les [[gentilé|habitants]] sont les ''Uztariztars''.<br />
<br />
[[Image:Ustaritz Façades basques.jpg|thumb|L'ancienne rue des Magistrats]]<br />
[[Image:Ustaritz Maïs.jpg|thumb|Plaine maïsicole]]<br />
[[Image:Ustaritz Pont Nive.jpg|thumb|Pont sur la Nive (D250)]]<br />
[[Image:Ustaritz Nive Barrage.jpg|thumb|Barrage de Xopolo sur la Nive]]<br />
[[Image:Ustaritz Nive Reflets.jpg|thumb|Reflets dans la Nive]]<br />
<br />
==Géographie==<br />
===Situation===<br />
Ustaritz est située entre [[Bayonne]] (à 13 km) et [[Cambo-les-Bains]] (7 km) sur la route construite à la demande de [[Napoléon Ier|Napoléon]], menant de Bayonne à [[Hasparren]] en suivant le cours de la Nive.<br />
<br />
La commune fait partie de la province [[Pays basque|basque]] du [[Labourd]], dont elle a été la capitale jusqu'à la [[Révolution française|Révolution]].<br />
<br />
===Accès===<br />
;Par route<br />
Ustaritz est située sur la route départementale D932, entre [[Bayonne]] et [[Cambo-les-Bains]], aux croisements avec la D137 et la D250 et accessible à partir de la sortie ''Bayonne-Sud'' de l'autoroute [[A63]] (9 km).<br /><br />
Deux ponts franchissent la Nive, l'un en direction de Villefranque (D137) et l'autre en direction de Jatxou (D250)<br />
<br />
;Transports en commun<br />
La ville est reliée quotidiennement à Bayonne et Cambo-les-Bains par le réseau ferré de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] ([[Transport express régional|TER]]) et par autocar (société Miral / Larronde).<br />
<br />
<!---;Voies fluviales---><br />
;Voies piétonnes<br />
Ustaritz rejoint Bayonne par le chemin de halage longeant la Nive. Anciennement utilisé pour le transport fluvial des marchandises, ce chemin de 15 kilomètres est à présent réservé au vélocyclistes et aux promeneurs.<br />
<br />
===Hydrographie===<br />
La ville est traversée<ref>[http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?topo=&tocg=&dep=&com=64547&x=&y=&lang=&Submit=Rechercher Notice du Sandre sur Ustaritz]</ref> par la [[Nive]], célèbre rivière des [[Le Petit Nicolas|''vacances du petit Nicolas'']], et affluent de l'[[Adour]] à [[Bayonne]]. Ses terres sont également arrosées par l'[[Uhabia]], petit fleuve côtier qui se jette dans l'océan à [[Bidart]].<br />
<br />
Des affluents de la Nive, tels que les ruisseaux de la Tannerie, d'Urdainz et Latsa (lui-même rejoint par le Mahatchuriérak erreka) ainsi que l'Hardako erreka et l'Antzara erreka, accompagné de son tributaire, l'[[Urloko erreka]] (lui-même rejoint par le Lukuko [[erreka]]), serpentent eux aussi sur les terres d'Ustaritz.<br />
<br />
===Nature des paysages===<br />
''Imagine la vallée la plus fraîche, la plus riante et la plus féconde, coupée au milieu par une rivière navigable dont les eaux toujours bleues réfléchissent l'azur du plus beau ciel, encadrée par des collines couvertes de vignes et de bois, et par une partie de la chaîne des Pyrénées.'' écrivait au début du {{XIXe siècle}} [[Dominique Joseph Garat]]<ref>cité par Michel Duhart et José Saplairoles dans l'ouvrage ''Autrefois Ustaritz''</ref>.<br />
<br />
===Lieux-dits et hameaux===<br />
La ville présente les quartiers suivants :<br />
* '''Arrauntz''' en direction de [[Bayonne]]. Ce quartier présente l'image d'un village basque typique, avec son église et son fronton. On y trouve également la Maison labourdine (maison-musée Elizalderena 1696), un pressoir à pommes (bereterraenea) datant du {{XVIIe siècle}}.<br />
* '''Le bourg''' (ou Bourg-Suzon) - ''Purgoina'' - vieux quartier présentant des maisons des {{sp-|XVI|e|et|XVII|e}}s dans la rue Ferrondoa, la mairie, haut lieu historique du Labourd, le centre Lapurdi (centre administratif et office du tourisme) et le châteaux Lota du {{XIXe siècle}}.<br />
* '''Herauritz''', le long de la Nive, orné de châteaux - Larreguienea (XVII{{e}}) et Haltya (XIX{{e}}) - le château Arkia ({{XIXe siècle}}) d'une chapelle (Sainte-Catherine) d'origine médiévale.<br />
* '''Hiribehere''' (ou Bourg-Juzon), entre le Bourg au sud et Herauritz au nord, où sont construits le moulin Arkia, et le lycée Saint-Joseph. On y trouve également la maison forte "Sorhoeta" ({{XIIIe siècle}}).<br />
* '''Sokorrondo''', ''Zokorrondo'' (de ''Zokor'' 'motte'), au nord-est où s'est ouvert le centre équestre Aitz Zaixpy<br />
* '''Chopolo''', ''Xopolo'', à l'est de la voie ferrée et en direction de [[Jatxou]]<br />
* '''Saint-Michel''', au sud en direction de [[Souraïde]] et [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], qui recèle le cimetière ([[stèle discoïdale|stèles discoïdales]] et monument funéraire Garat), le château de Haitze (classé au [[monument historique (France)|patrimoine national]]), le collège Saint-François-Xavier ([[Art déco]]).<br />
* '''Forêt d'Ustaritz''', ''Uztaritzeko Oihana'', qui s'étend sur 650 hectares, au sud-ouest, sur la route de Saint-Pée-sur-Nivelle. C'est un quartier forestier, agrémenté d'une table d'orientation et d'aires de pique-nique. On y trouve les lieux-dits&nbsp;: ''Amestsia'', ''Amestsi Handia'', ''Apalaga'', ''Hardoia'', ''Larregi'', ''Luxoki'', ''Mindegitikia'', ''Untzilarre''. "La croix des Anglais" et "la chapelle Sainte-Madeleine d'Otsantz" (en cours de réhabilitation) sur un [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|chemin de Saint-Jacques]].<br />
<br />
===Communes limitrophes===<br />
* [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]] au nord<br />
* [[Arcangues]] et [[Saint-Pée-sur-Nivelle]] à l'ouest<br />
* [[Souraïde]] et [[Espelette]] au sud<br />
* [[Larressore]] et [[Jatxou]] à l'est.<br />
<br />
==Toponymie==<br />
Le toponyme ''Ustaritz'' apparaît sous les formes <br />
''Sanctus Vincentius de Ustariz'' et ''Ustaridz'' (respectivement<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> 1186 et 1194, cartulaire de [[Bayonne]]<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de [[Bayonne]] ou ''Livre d'Or'' - Manuscrit du XIV{{e}} siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), <br />
''Eustaritz'' (1242<ref name="Orpustan">{{ouvrage|auteur=Jean-Baptiste Orpustan|titre=Nouvelle toponymie basque|éditeur=Presses universitaires de Bordeaux 2006|isbn=2 86781 396 4}}</ref>), <br />
''Ustarydz'', ''Utztaridz'' et ''Uztaritz'' (1249<ref name="Orpustan"/> pour les trois formes), <br />
''Ustaritz'' (1322<ref name="Raymond"/>, [[rôles gascons]]) et <br />
''Marat-sur-Nive'' (1793<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
Le toponyme ''Haitze'' apparaît sous les formes <br />
''Hatze'', ''Fathse'', ''Hacha'', ''Haïtce'' et ''Haisse'' (respectivement 1193, {{s-|XIII|e}}, 1233, 1249 et 1256, cartulaire de [[Bayonne]]<ref name="Livre d'Or"/>) et <br />
''Haïtzéa'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
Le toponyme ''Herauritz'' apparaît sous les formes <br />
''Harauriz'' et ''Farauriz'' (respectivement<ref name="Raymond"/> 1233 et {{s-|XIII|e}}, cartulaire de [[Bayonne]]<ref name="Livre d'Or"/>) et <br />
''Hérorits'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
Le toponyme ''Hiribehere'' apparaît sous la forme <br />
''Hiribéhère'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
Le toponyme ''Sokorrondo'' apparaît sous la forme <br />
''Soclorondo'' (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
Le toponyme ''Saint-Michel'' est mentionné au {{s-|XIX|e}} (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).<br />
<br />
==Histoire==<br />
Ustaritz est l'ancienne capitale du [[Labourd]]. Elle a été le siège du vicomte du Labourd, puis du Bailli, et enfin lieu de réunion du [[Biltzar]] avant la [[Révolution française|Révolution]].<br />
<br />
Ce fut l'une des premières plaines maïsicole du Pays basque, et plus largement d'Europe. La première expérimentation eut lieu en 1523.<br />
<br />
Ustaritz a changé son nom pour "Marat sur Nive" quelques années suivant la Révolution de 1789.<br />
<br />
Ustaritz fut, en 1790<ref name="Raymond"/>, le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de [[Bardos]], [[Biarritz]], [[Cambo-les-Bains]], [[Espelette]], [[Hasparren]], [[Macaye]], [[Mouguerre]], [[Sare]], [[Saint-Jean-de-Luz]], [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], [[Urrugne]], Ustaritz et la ville de [[Bayonne]]. Le canton d'Ustaritz réunissait alors les communes d'[[Arbonne]], [[Jatxou]], Ustaritz et [[Villefranque]].<br />
<br />
===La capitale du Labourd===<br />
La vicomté du Labourd fut créée en 1023 par Don Sanche le Grand, roi de [[Royaume de Navarre|Navarre]]. Le premier vicomte du Labourd fut Sanche 1{{er}}.<br /><br />
En 1152, [[Aliénor d'Aquitaine]], en se mariant avec [[Henri II d'Angleterre|Henri II]], apporte l'[[Aquitaine]] à la couronne d'Angleterre lors de l'accession au trône de ce dernier (1155). Cette domination durera trois siècles. <br />
<br />
En 1167, puis en 1174, plusieurs hauts seigneurs aquitains se soulèvent contre la prise de pouvoir anglaise. Arnaud-Bertrand, vicomte de Labourd est de ceux-là. [[Richard Ier d'Angleterre|Richard Cœur de Lion]] (ou Richard I{{er}} d'Angleterre), fils d'Aliénor et d'Henri II, chargé par son père de l'administration de l'Aquitaine à partir de 1170, doit assiéger [[Bayonne]] en 1174 pour affermir le droit des [[Plantagenêt]] sur la région. Il prend la ville en dix jours. Le vicomte Arnaud est contraint de se réfugier au château de la Motte (emplacement de la mairie actuelle). Il y demeurera jusqu'en 1193. Dès lors, et jusqu'en 1790, Ustaritz devient la capitale du Labourd.<br />
<br />
De 1193 à 1451, Ustaritz fut en outre une résidence des ducs d'Aquitaine.<br />
<br />
===Le Bailli===<br />
En 1193, Guillaume-Raymond de Sault, successeur d'Arnaud-Bertrand vend ses droits sur la vicomté du Labourd au roi d'Angleterre pour 3&nbsp;680 florins d'or. En 1235 [[Henri III d'Angleterre|Henri III]] peut donc achever le projet de Richard I{{er}} d'instituer un représentant permanent du roi auprès de l'administration locale. Cette charge de bailli, installée à Ustaritz, deviendra viagère à compter de 1337 (Auger de Sault), puis héréditaire sous la domination des rois de France (à partir du {{s-|XV|e}}).<br />
<br />
===Le [[Biltzar]]===<br />
[[Image:Ustaritz Mairie.jpg|thumb|Le château de la Motte, actuelle mairie et ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine]]<br />
Le Biltzar est la réunion des maires-abbés (''baldam-apheza'') de chacune des 35 paroisses labourdines, désignés dans chacune d’elles parmi les maîtres de maisons franches (c'est-à-dire ne dépendant d'aucune autre maison), qui administraient les affaires communales (le plus souvent le dimanche après la messe en des lieux de nos jours encore nommés ''Kapitaleku'', dans des cimetières ou comme à Ustaritz autour du ''Kapito-harri'' (pierre du conseil)). Le Biltzar se réunissait au château de la Motte à Ustaritz. La noblesse et le clergé en étaient exclus.<br />
<br />
Le plus ancien procès-verbal du biltzar d'Ustaritz date du 24 janvier 1567, et rend compte des délibérations de l'assemblée présidée par Micheau de Sossiondo, lieutenant général du [[bailliage]] de Labourd<ref name="Veyrin">{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}</ref>.<br />
<br />
Le Biltzar tint sa dernière session le 18 novembre 1789. Les minutes font état de la demande à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale]] nouvellement constituée, issue des [[États généraux de 1789|États généraux]], du ''maintien de la constitution actuelle (...)'' ou au moins de la création d'un département réunissant les trois provinces basques françaises.<br />
<br />
Le tribunal d'Ustaritz existait depuis très longtemps, traitant presque tous les procès importants du Labourd. Le livre d'or de la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale de Bayonne]] (ou cartulaire<ref name="Livre d'Or"/> de la cathédrale de Bayonne) mentionne en 1235 que les ''antiqui probi homines et seniores terrae'' siégeaient ''in plena curia de Ustaritz''. Ustaritz gardera ce privilège jusqu'en 1790<ref name="Veyrin"/>.<br />
<br />
===L'ombre du [[Pierre de Lancre|Conseiller de Lancre]]===<br />
Ustaritz, comme bon nombre de communes du Labourd, eut à souffrir de la chasse aux sorcières orchestrée par Pierre de Lancre<ref>En [[1609]] le conseiller de Lancre intervient au [[Pays basque]], à la tête de la commission d'enquête demandée par [[Henri IV de France|Henri IV]].<br />
Cette commission devait "purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons", faire la lumière, en particulier à [[Saint-Jean-de-Luz]], sur les actes des réfugiés juifs et mauresques expulsés d'Espagne et du Portugal.<br />
<br />
La chasse aux sorcières est terrible. Du château de [[Saint-Pée-sur-Nivelle]] le conseiller [[Pierre de Lancre]] instruit les procès en sorcellerie du [[Labourd]] et fait "arder et brancher" près de six cents prétendus sorciers. De Lancre envoie au [[bûcher]], après les avoir torturés, des femmes, des enfants, mais aussi des prêtres.</ref> sur mandat d'[[Henri IV de France|Henri IV]]. En juillet 1611, trois fugitifs d'Ustaritz furent arrêtés par l'[[Inquisition]] de [[Logroño]], sur dénonciation d'un enfant de la famille ''de Gorraiz'' d'Ustaritz également.<br />
<br />
===Les frères Garat===<br />
[[Image:Dominique Joseph Garat.JPG|thumb|[[Dominique Joseph Garat|Joseph Dominique Garat]]]]<br />
La famille des frères Garat Hiriarte (députés aux [[États généraux]]) est issue de la bourgeoisie de la commune, le père y était médecin. L'aîné, Dominique, né à Ustaritz en 1735 fut député à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée constituante]] et maire d'Ustaritz entre 1796 et 1799.<br><br />
Le cadet, [[Dominique Joseph Garat|Joseph Dominique]], né à [[Bayonne]] en 1749, fut ministre de la Justice de la [[Convention nationale|Convention]] (en remplacement de [[Georges Jacques Danton|Danton]] - Il lut sa sentence de mort à [[Louis XVI]]), successeur de [[Jean-Marie Roland de la Platière|Roland de la Platière]] au ministère de l'Intérieur en 1793, puis sénateur et comte de l'[[Premier Empire|Empire]].<br><br />
Sur le fronton de la chapelle funéraire où il repose, dans le quartier Saint-Michel, on peut lire : ''Ci-gît, le comte Joseph Dominique Garat, né le 9 décembre 1749, membre de l'Académie française dans les plus hautes fonctions de l'État il servit sa Patrie par ses talents et son exemple. Recommandable par la noble simplicité de ses mœurs, il chérissait, comme sa famille, les Basques, ses compatriotes. Son épouse et son fils s'interdisent tout éloge de ses éminentes qualités qu'il couvrit du voile de la modestie durant sa longue mais trop courte carrière. Qu'il repose dans l'éternité.''<br />
<br />
===Marat-sur-Nive===<br />
La loi du 4 mars 1790, qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des [[Basses-Pyrénées]] en réunissant le [[Béarn]], les terres [[gascogne|gasconnes]] de [[Bayonne]] et de [[Bidache]], et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : [[Mauléon (Pyrénées-Atlantiques)|Mauléon]], [[Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Palais]] et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd.<br><br />
Le district d'Ustaritz était composé des cantons de [[Bardos]], [[Biarritz]], [[Cambo]], [[Espelette]], [[Hasparren]], [[Macaye]], [[Mouguerre]], [[Sare]], [[Saint-Jean-de-Luz]], [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], [[Urrugne]], Ustaritz et [[Bayonne]].<br><br />
Le canton d'Ustaritz était quant à lui constitué des communes d'[[Arbonne]], [[Jatxou]], Ustaritz et [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]]<ref>Paul Raymond - Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref>.<br><br />
Par abus de pouvoir des dirigeants locaux, le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à [[Bayonne]]. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la [[Révolution française|Révolution]]. Ainsi Ustaritz devint ''Marat-sur-Nive'', [[Itxassou]] s'appela ''Union'', [[Arbonne]] ''Constante'', [[Saint-Étienne-de-Baïgorry]] ''Thermopyles'', [[Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Palais]] ''Mont-Bidouze'', [[Saint-Jean-Pied-de-Port]] ''Nive-Franche'', [[Louhossoa]] ''Montagne-sur-Nive'', [[Saint-Jean-de-Luz]] ''Chauvin-Dragon'', [[Ainhoa]] ''Mendiarte'' et [[Souraïde]] ''Mendialde''.<br />
<br />
===Guerres napoléoniennes===<br />
En 1813, Ustaritz fut occupée par les troupes portugaises, s'opposant aux troupes napoléoniennes. L'occupation se déroula sans exaction.<br />
<br />
==Héraldique==<br />
{|class="wikitable"<br />
|-valign="top"<br />
|align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason d'Ustaritz et du Labourd.svg|100 px]]<br />
|<br />
Les armes d'Ustaritz se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''Parti au premier d'or, au lion de gueules tenant en sa dextre un dard de harpon du même, posé en barre, la pointe en haut ; au second d'azur à fleur de lys d'or''.<br /><br />
Le blason d'Ustaritz est identique à celui du Labourd.<br />
|-<br />
|}<br />
<br />
==Administration==<br />
Ustaritz est le chef-lieu du [[canton d'Ustaritz|canton]] éponyme, qui compte 9 communes et 19 192 habitants au dernier recensement. Depuis 2001, Bernard Auroy, ancien maire d'Ustaritz, est conseiller général du canton.<br />
<br />
===Liste des maires===<br />
{|valign=top width=100%<br />
|valign=top width=50%|<br />
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}<br />
{{Élu|Début=1790 |Fin=1790 |Identité=Duhalde l'aîné|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1790 |Fin=1792 |Identité=Martin-Isidore Dibarrart|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1792 |Fin=1793 |Identité=Mathieu Duhalde|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1793 |Fin=1794 |Identité=Jean-Baptiste Saint-Jean|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1794 |Fin=1795 |Identité=Jean Marithury|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1795 |Fin=1796 |Identité=André Haitze|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1796 |Fin=1798 |Identité=Dominique Garat|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1798 |Fin=1801 |Identité=Pierre Dassance|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1801 |Fin=1803 |Identité=Antoine Scholtus|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1803 |Fin=1813 |Identité=André Haitze|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1813 |Fin=1821 |Identité=Auger Dibasson|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1821 |Fin=1825 |Identité=Jean Novion|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1825 |Fin=1826 |Identité=Pierre Duhalde|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1826 |Fin=1832 |Identité=André Haitze|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1832 |Fin=1836 |Identité=Jean Duhart|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1836 |Fin=1840 |Identité=Martin Saint-Jean|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1840 |Fin=1848 |Identité=Paul Garat|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1848 |Fin=1849 |Identité=Lucien Novion|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1849 |Fin=1852 |Identité=Salvat Darmendrail|Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluFin}}<br /><br />
|valign=top width=50%|<br />
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}<br />
{{Élu|Début=1852 |Fin=1865 |Identité=Paul Garat|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1865 |Fin=1869 |Identité=Dominique Sescosse|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1869 |Fin=1871 |Identité=Laurent Sescosse|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1871 |Fin=1878 |Identité=Salvat Detchart|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1878 |Fin=1879 |Identité=Amédée de Laborde-Noguez|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1879 |Fin=1884 |Identité=Martin Darmendraïl|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1884 |Fin=1888 |Identité=Amédée de Laborde-Noguez|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1888 |Fin=1898 |Identité=Pierre Duhart|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1898 |Fin=1904 |Identité=Charles Duhart|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1904 |Fin=1910 |Identité=Bernard Olhagaray|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1910 |Fin=1939 |Identité=Maurice Souberbielle|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1939 |Fin=1959 |Identité=Louis Dassance |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1959 |Fin=1977 |Identité=Gilbert Auroy |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1977 |Fin=1989 |Identité=Bernard Dassance|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1989 |Fin=1995 |Identité=Bernard Auroy |Parti=DVD |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=1995 |Fin=2001 |Identité=Bernard Auroy |Parti=DVD |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=2001 |Fin=2008 |Identité=Bernard Auroy |Parti=DVD |Qualité= }}<br />
{{Élu|Début=2008 |Fin=2014 |Identité=Dominique Lesbats |Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluFin}}<br />
|}<br />
<br />
===Intercommunalité===<br />
Halsou fait partie de douze structures intercommunales<br />
*[[communauté de communes Errobi]] ;<br />
*syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi ;<br />
*syndicat Errekondo ;<br />
*syndicat intercommunal ''Nive-Nivelle'' ;<br />
*syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;<br />
*syndicat mixte de la Nive maritime ;<br />
*[[syndicat mixte du contrat de rivière des Nives]]<br />
*syndicat pour le soutien à la culture basque<br />
*syndicat départemental d'électrification ;<br />
*syndicat intercommunal d'assainissement autonome Ur Garbitze ;<br />
*syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;<br />
*syndicat mixte d'assainissement Ura.<br />
<br />
==Démographie==<br />
<br />
{{DemogFR<br />
| 1793= 1 877<br />
| 1800= 1 539<br />
| 1806= 1 583<br />
| 1821= 1 826<br />
| 1831= 1 940<br />
| 1836= 2 154<br />
| 1841= 2 348<br />
| 1846= 2 465<br />
| 1851= 2 259<br />
| 1856= 2 424<br />
| 1861= 2 272<br />
| 1866= 2 327<br />
| 1872= 2 265<br />
| 1876= 2 342<br />
| 1881= 2 453<br />
| 1886= 2 590<br />
| 1891= 2 514<br />
| 1896= 2 507<br />
| 1901= 2 485<br />
| 1906= 2 399<br />
| 1911= 2 322<br />
| 1921= 2 105<br />
| 1926= 2 062<br />
| 1931= 2 546<br />
| 1936= 2 505<br />
| 1946= 2 508<br />
| 1954= 2 754<br />
| 1962= 2 393<br />
| 1968= 2 477<br />
| 1975= 2 841<br />
| 1982= 3 353<br />
| 1990= 4 263<br />
| 1999= 4 984<br />
| date1= |pop1= <br />
| date2= |pop2= <br />
| date3= |pop3= <br />
}}<br />
{{clr}}<br />
<br />
{| class="wikitable"<br />
! Catégorie d'âge<br />
! Hommes<br />
! Femmes<br />
! Total<br />
! %<br />
|-bgcolor="#E5FFEC"<br />
| {{Bleu|'''Moins de 20 ans'''}}<br />
| <center>{{Bleu|'''554'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''522'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''1 076'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''32,1'''}}}</center><br />
|-<br />
| 20 à 39 ans<br />
| <center>490</center><br />
| <center>476</center><br />
| <center>966</center><br />
| <center>28,9</center><br />
|-bgcolor="#E5FFEC"<br />
| {{Bleu|'''40 à 59 ans'''}}<br />
| <center>{{Bleu|'''323'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''350'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''673'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''20,1'''}}</center><br />
|-<br />
| 60 à 74 ans<br />
| <center>257</center><br />
| <center>376</center><br />
| <center>633</center><br />
| <center>18,9</center><br />
|-bgcolor="#E5FFEC"<br />
| {{Bleu|'''Plus de 75 ans'''}}<br />
| <center>{{Bleu|'''64'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''146'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''210'''}}</center><br />
| <center>{{Bleu|'''6,3'''}}</center><br />
|-<br />
| Total<br />
| <center>1 624</center><br />
| <center>1,724</center><br />
| <center>3 348</center><br />
| <center>100,0</center><br />
|-<br />
|<small>[[INSEE]] - recensement 1982 </small><br />
|}<br />
<br />
Entre les recensements de 1990 et 1999, le taux moyen de variation de la population s'est élevé à + 1,75 % dont - 0,15 % dus au [[Accroissement naturel|solde naturel]] des naissances et des décès, et + 1,90 % au [[solde migratoire]].<br />
<br />
En 1999, la commune comptait 1864 logements dont 4,1 % de résidences secondaires<ref name="Insee - Recensements de la population (exploit. principale)">Insee 1999 - Recensements de la population (exploitation principale)</ref>.<br />
<br />
==Économie==<br />
Ustaritz fut depuis très longtemps un centre d'activité important du Pays basque, et un nœud d'échanges économiques avec l'Espagne et le Pays basque, départ de la route des muletiers vers [[Ainhoa]], le [[Baztan]] et [[Pampelune]], résultant d'une activité agricole dynamique et de sa situation privilégiée de port fluvial sur la [[Nive]]. Négociants et gens de robes constituèrent sa bourgeoisie aux {{sp-|XVII|e|et|XVIII|e}}s.<br />
* 1245 : le cidre est la principale production du village <br />
* 1523 : Ustaritz expérimente la première culture du maïs en Europe<br />
La commune fait partie de la zone [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] de production du [[piment d'Espelette]].<br />
<br />
L'activité de la commune est en grande part agricole. La forêt couvre 900 des 3 275 ha qui constituent le territoire de la commune.<br />
<br />
;Données statistiques<br />
Sur le territoire de la commune ont été recensés au 1{{er}} janvier 2004<ref> Insee - Répertoire Sirène - Champs ICS</ref> : 19 établissements liés à l'industrie, 62 à la construction, 37 au commerce et réparations et 121 aux services. 14 d'entre eux comptaient 10 salariés et plus.<br />
<br />
L'activité est principalement orientée vers l'agriculture (en 1979, 1 243 ha étaient cultivés ou à vocation agricole - élevage)<ref> Ministère de L'Agriculture. Recensement général (1979) </ref>.<br />
<br />
La commune accueille la société Larroulet SA (meunerie) qui fait partie des cinquante premières<ref>[http://eco.sudouest.com/fileadmin/redacteur/Tableaux_classement/Pays_basque/Pays_Basque_Agroalimentaire.pdf Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal ''Sud-Ouest'']</ref> entreprises agroalimentaires du département.<br />
<br />
Le groupe industriel [[Toffolo]] a son siège social à Ustaritz.<br />
<br />
Une gravière est exploitée sur la Nive par l'entreprise Duhalde.<br />
<br />
Au recensement de 1999<ref name="Insee - Recensements de la population (exploit. principale)"/>, 1 078 emplois (877 salariés et 201 non salariés) étaient décomptés.<br><br />
Les données de l'[[ANPE]]<ref> [[ANPE]] - 31 décembre 2004 - catégories 1-2-3-HAR</ref> au 31 décembre 2004 montrent un nombre de demandeurs d'emploi s'élevant à 161<br />
<br />
;Comptes 2005 de la commune<ref>[http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_struct_fina_loca/comp_coll/comm.html Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie]</ref>{{clr}}<br />
<br />
{|valign=top width=100%<br />
|valign=top width=50%|<br />
{| class="wikitable"<br />
! Chiffres clés<br />
! En milliers d'euros<br />
! En euros/habitant<br />
|-----<br />
| Total des produits de fonctionnement<br />
| <center>3 719</center><br />
| <center>644</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Total des charges de fonctionnement<br />
| <center>3 477</center><br />
| <center>602</center><br />
|-----<br />
| Résultat comptable de fonctionnement<br />
| <center>242</center><br />
| <center>42</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Total des ressources d'investissement<br />
| <center>2 465</center><br />
| <center>427</center><br />
|-----<br />
| Total des emplois d'investissement<br />
| <center>2 037</center><br />
| <center>353</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Capacité de financement des investissements<br />
| <center>428</center><br />
| <center>74</center><br />
|-----<br />
| Capacité d'autofinancement<br />
| <center>424</center><br />
| <center>73</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Fonds de roulement<br />
| <center>653</center><br />
| <center>113</center><br />
|-----<br />
| Endettement (encours au 31/12)<br />
| <center>4 566</center><br />
| <center>791</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Annuité de la dette<br />
| <center>528</center><br />
| <center>91</center><br />
|}<br />
|valign=top width=50%|<br />
{| class="wikitable"<br />
! Éléments de fiscalité<br />
! En milliers d'Euros<br />
! En Euros/habitant<br />
|-----<br />
| Potentiel fiscal (population = 5 919 hab.)<br />
| <center>2 357</center><br />
| <center>398</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Produits : foncier bâti<br />
| <center>392</center><br />
| <center>68</center><br />
|-----<br />
| Produits : foncier non bâti<br />
| <center>27</center><br />
| <center>5</center><br />
|-{{ligne grise}}<br />
| Produits : taxe d'habitation<br />
| <center>567</center><br />
| <center>98</center><br />
|-----<br />
| Produits : taxe professionnelle<br />
| <center>403</center><br />
| <center>70</center><br />
|}<br />
|}<br />
<br />
==Culture et patrimoine==<br />
Philippe Veyrin<ref name="Veyrin"/> note que le [[basque]] parlé à Ustaritz est plus proche du navarrais (''bas navarrais occidental'') que du labourdin.<br />
<br />
===Musée===<br />
* Maison musée labourdine (''Etxe-moseoa'') Elizalderena, quartier Arrauntz, datant de 1696<br />
<br />
===Festivités===<br />
Ustaritz est réputé pour ses fêtes animées et joyeuses (Ustaritzeko Pestak).<br />
<br />
Le carnaval d'Ustaritz (Ihauteria) fait partie des plus pitoresques du Labourd, avec ses chars décorés, chars souvent utilisés comme moyens de contestation politique des élus. <br />
<br />
Depuis 1986, dans le cadre du festival Hartzaro - ''le réveil de l'ours'' - qui rythme le retour du printemps, ont lieu en particulier des joutes de [[bertsulari]], des concours gastronomiques et des groupes musicaux, de danses et carnavaliers de tout le [[Pays basque]] s'y produisent . La dernière édition a eu lieu du 25 janvier au 5 février 2008<ref>[http://kaskarot.com/ Site du festival Hartzaro 2008]</ref>.<br />
<br />
Le premier dimanche du mois d'octobre, a lieu Lapurtarren Biltzarra. Cette fête rassemble tous les Uztariztars autour d'un défilé de chars le matin, un repas organisé par l'ikastola Louis Dassance et de nombreuses animations musicales.<br />
<br />
===Patrimoine civil===<br />
;Les châteaux<br />
La commune d'Ustaritz compte plusieurs châteaux sur son territoire. Le château de la Motte, qui est l'actuelle mairie (sous le nom de ''Gaztelua''), est l'ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine. Son aspect féodal - le château possédait à chaque angle une tour en poivrière - disparut au {{XIXe siècle}}.<br />
<br />
Le château de Haitze<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château d'Haitze]</ref> ({{XVIIe siècle}}), reconstruit sur l'emplacement d'une maison forte du Moyen-Âge, est classé au [[Patrimoine (culture)|patrimoine national]].<br />
<br />
Enfin, le château Larreguienea, du {{XVIIe siècle}}, se dresse au quartier Herauritz.<br />
<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustaritz Chateau Lota.jpg|thumb|left|Le château Lota ({{s-|XIX|e}})]]<br />
|[[Image:Ustaritz Haltya.jpg|thumb|left|Le château Haltya ({{s-|XIX|e}})]]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
<br />
D'autres châteaux, plus récents, sont dus aux « Américains », basques revenus d'Amérique au {{s-|XIX|e}}. Le château Lota (1873), dans le quartier du Bourg, témoigne du retour au pays d'un basque ayant fait fortune aux Amériques. Dans ce cas précis, cette construction de style [[néorenaissance]] fut bâtie par Jean-Baptiste Duhart, qui lui donna le nom d'un port houiller [[Chile|chilien]], centre de son activité commerciale. Le château est à présent propriété de la commune et le siège de l'Institut culturel basque.<br />
<br />
Le château Haltya, dans le quartier Herauritz, fut quant à lui, construit par Sauveur Halty, à son retour du [[Mexique]].<br />
<br />
;Maisons traditionnelles basques<br />
La commune possède de nombreuses [[maison basque|maisons]] reflétant le style [[labourd]]in.<br />
Il faut citer, entre autres, la maison Chokolatenea (quartier du Bourg - 1694), qui fut la demeure d'un chocolatier, les maisons de la rue de Ferrondoa (quartier du Bourg - 1572), anciennement rue des Magistrats, la maison Chachoenea, quartier Saint-Michel, datant de 1648, la maison Haroztegia (''maison du forgeron'' - quartier du Bourg), qui est un exemple typique de la maison labourdine<ref>Élie Lambert (docteur de l'Institut d'Histoire de l'Art de la Sorbonne) - citation dans les deux tomes de ''La Maison basque'' de Soupre.</ref>, et la maison Operena, quartier Saint-Michel, qui abrita le général anglais Hope, en guerre contre les armées napoléoniennes. Enfin la maison Mokopeita (quartier du Bourg), fut la demeure d'[[André Trébuchet]], peintre qui y résida dès 1925 et qui participa en 1946 à la réfection en peinture de l'intérieur de l'église.<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustarritz Senkastenea.jpg|thumb|left|Maisons Luisenea et Senkastenea (1572) du nom de la famille Saint-Castet qui l'occupa au {{s-|XVII|e}}]]<br />
|[[Image:Ustarritz Ganibetcharbeita.jpg|thumb|left|Maison Ganibetcharbeita, anciennement rue des Magistrats et actuelle rue de Ferrondoa]]<br />
|[[Image:Ustarritz Filiperenea.jpg|thumb|left|Maison Filiperenea (1760), autrefois appelée Marthiabeita]]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
<br />
;Autres centres d'intérêt<br />
La commune présente d'autres monuments civils intéressants, tels que le cromlech de Kapito Harri, œuvre du sculpteur Christiane Giraud, constitué de neuf pierres dressées et d'une dalle gravée indiquent avec précision les positions du soleil au lever et au coucher, lors des solstices et équinoxes. La neuvième pierre indique la direction du lever du soleil le jour de la Saint-Martin.<br />
<br />
La croix des Anglais (''Harrisko Kurutzea''), dans la forêt qui longe la D250, porte la date de 1713, et fut sans doute dressée en mémoire des soldats anglais faits prisonniers durant la guerre de succession d'Espagne, en cet endroit à l'écart du village, puisque les non-catholiques ne pouvaient être ensevelis dans le cimetière du village.<br />
<br />
Une promenade dans Ustaritz révèle également un pressoir à pommes du {{s-|XVII|e}}, des lavoirs (quartier Hérauritz et quartier du Bourg), un four à chaux (quartier Hérauritz) et de nombreux [[fronton (pelote basque)|frontons]] et trinquets.<br />
<br />
===Patrimoine religieux===<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustarritz Eglise.jpg|thumb|left|Église Saint-Vincent ({{s-|XIX|e}})]]<br />
|[[Image:Ustaritz Couvent.JPG|thumb|left|Le couvent des ''Filles de la Croix'']]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
Ustaritz recèle un riche patrimoine religieux. L'église Saint-Vincent<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous ][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=4&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur l'église Saint-Vincent]</ref>, datant du {{s-|XIX|e}} et édifice protégé du [[monument historique (France)|patrimoine national]], se caractérise par une structure en fonte utilisée pour les galeries. Ce fut un des premiers bâtiments construit avec ce matériau, d'avant-garde pour son époque.<br />
<br />
L'église Notre-Dame-de-la-Purification<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Notre-Dame-de-la-Purification]</ref> date du XVII{{e}} siècle, son clocher ayant été rajouté à la fin du {{s-|XIX|e}} et modifié au {{s-|XX|e}}.<br />
<br />
La chapelle funéraire de Dominique-Joseph Garat (1749-1833) dans le cimetière du quartier Saint-Michel, est la plus ancienne chapelle funéraire du Pays basque.<br />
<br />
Le collège Saint-François Xavier, appelé ''le petit séminaire'', date de 1926 et est l'œuvre [[Art déco]] de l'architecte Joseph Hiriart.<br />
<br />
Le couvent des Filles de la Croix (''Seroren Komentua'') qui accueille la communauté du même nom, établie à Ustaritz depuis 1829, domine la [[Nive]].<br />
<br />
Le cimetière contient de nombreuses [[stèle discoïdale|stèles discoïdales]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=6&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=7&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=8&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=9&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=11&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=12&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=13&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=14&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=15&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=16&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=17&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=18&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles discoïdales du cimetière</ref>, [[stèle tabulaire|tabulaires]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la stèle tabulaire du cimetière]</ref> et autres dalles funéraires<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=4&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous][http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires du cimetière</ref>, datant pour certaines d'entre elles des XII{{e}} et XIII{{e}} siècles. Elles furent regroupées et mises en valeur près de l'emplacement de l'ancienne église, à l'initiative de l'association Lauburu, à la fin des années 70. Le cimetière recelle également une croix<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Ustaritz&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=10&GRP=0&REQ=%28%28Ustaritz%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la croix du cimetière]</ref> inventoriée par le ministère de la Culture.<br />
<br />
Ustaritz est située sur la [[voie du Baztan]], une voie du [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle]] qui traverse les [[Pyrénées]] le plus à l'ouest et par le [[col de montagne|col]] le plus bas ([[col de Belate]], 847 m). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à [[Bayonne]], soit le long de la côte sur la [[voie de Soulac]], soit parce qu'ils y débarquaient, pour rejoindre le [[Camino francés]] le plus rapidement possible.<br />
<br />
===Patrimoine environnemental===<br />
Ustaritz possède un riche patrimoine environnemental constitué autour du ''bassin de la Nive'' (Site d'Importance Communautaire Natura 2000) et de la ''forêt d'Ustaritz'' (650 hectares). Celle-ci est composée principalement de [[chêne]]s, [[hêtre]]s, [[bouleau]]x et [[merisier]]s. On y rencontre entre autres des [[sanglier]]s, des [[chevreuil]]s, ainsi que des [[blaireau]]x. Elle possède aussi des zones [[Chasse à la palombe|palombières]].<br />
<br />
Les voies sur berges, ancien chemin de halage menant à Bayonne, ont été conservées et sont entretenues pour permettre les promenades à pied ; elles sont également ouvertes aux cyclistes.<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustaritz table orientation.jpg|thumb|left|Table d'orientation à la lisière de la forêt sur la D250]]<br />
|[[Image:Ustaritz Croix.jpg|thumb|left|La croix des Anglais]]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
<br />
===Autres vecteurs culturels===<br />
La '''Radio Lapurdi Irratia''', radio [[catholique]] des paroisses du Labourd ([[diocèse de Bayonne]]), appartient à la [[Radios Chrétiennes Francophones|Fédération Française des Radios Chrétiennes]] et émet à partir du collège Saint-François-Xavier sur FM 96,8.<br />
<br />
L''''institut culturel basque''' (''Euskal kultur erakundea'') est une association qui œuvre pour la promotion de la langue et de la culture basque en [[Iparralde]] et qui fut fondée en 1990. Dès 1997, elle comptait plus de deux cents membres (143 communes et 79 associations). L'institut a été présidé par Txomin Héguy depuis sa fondation jusqu'à 1997, puis par Pantxoa Etchegoin. L'association mène une importante activité de traduction, en collaboration avec ''Euskaltzaindia'', publiant des annuaires à destination des différentes administrations, travaillant sur la toponymie et la signalisation publique bilingue. Elle est à l'origine de divers publications enfantines telles que ''Xirrita'' et ''Kometa''. Dans le domaine du théâtre, en collaboration avec EATB, fédération de théâtre basque, elle soutient des groupes comme ''Bordaxuri'', ''Xirritxi Mirritxi'' et ''Oztibarreko antzerki''. Active dans le domaine du [[bertsulari]]sme, elle collabore étroitement avec ''Bertsularien Lagunak''. Dans celui de la danse contemporaine, elle soutient le groupe ''Ekarle''. L'institut projette également la création d'un réseau qui rassemblerait les groupes musicaux et de danse d'[[Pays basque|''Euskal Herria'']], les associations chorales, et favoriserait les relations entre les écoles de musique et le conservatoire de Bayonne. Dans le domaine de la défense du patrimoine, l'institut publie depuis 1992 un guide du patrimoine, récapitulant les ressources culturelles du Pays basque français ; il patronne la création de la commission permanente du Patrimoine basque, ainsi qu'un projet de création d'un centre d'éducation du patrimoine à [[Irissarry]].<br />
<br />
Le '''centre pédagogique basque IKAS'''<ref>[http://ikas.org IKAS euskal pedagogia zerbitzua]</ref> (''euskal pedagogia zerbitzua''), fondé en 1996, [[association loi de 1901]] sous convention avec l'Éducation nationale et l'Office public de la langue basque, est un organisme exerçant une mission de service public en matière de production, d'édition et de diffusion de matériel pédagogique et une structure fédérative de proximité des quatre filières d'enseignement (filière publique, privée confessionnelle, [[ikastola]]s, et enseignement aux adultes).<br />
<br />
==Équipements==<br />
===Sports et équipements sportifs===<br />
;[[pelote basque]]<br />
En 1933, grâce à son trio Léon Hiribarren - Gaston Heuty - François Etcheverry, Ustaritz est championne de France de ''yoko garbi'' (ou ''joko garbi'' : petit [[wikt:chistera|chistera]] au panier peu profond, qui se joue en [[Fronton (pelote basque)|fronton]] mur à gauche ou en place libre) durant la ''Grande Semaine des Sports basques''.<br />
<br />
;Infrastructures<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustarritz Fronton court.jpg|thumb|left|Petit fronton place libre]]<br />
|[[Image:Ustaritz Fronton Pala.jpg|thumb|left|Partie de pala en place libre]]<br />
|[[Image:Ustaritz Fronton Chistera.jpg|thumb|left|Partie de chistera en place libre]]<br />
|[[Image:Ustaritz Terrain Sports.jpg|thumb|left|Stade Errobi (''Errobi kirol Zelaia'')]]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
La ville possède 7 [[Fronton (pelote basque)|fronton]]s, courts ou place libre. Dont une place de Rebot, au fronton de l'Ecole des Frères (école Saint-Vincent).<br />
<br />
Le complexe sportif ''Landagoyen'' accueille des activités multisport, des courts de tennis et une piscine couverte. Ustaritz compte également un stade de rugby ''Errobi'' et une école de football<br />
<br />
;Clubs et associations<br />
Diverses activités animent la vie culturelle et sportive de la commune, tels que le club hippique ''Aitz Zaixpy'', l'association sportive et culturelle d'Arrauntz ''ASCA'', l'association sportive ''Kiroleta'', le club de football ''Laburdins'' et l'association culturelle "Ur Begi".<br />
<br />
===éducation===<br />
En 1833, Ustaritz possédait une école, pour garçons uniquement.<br />
<br />
Aujourd'hui, la commune compte une crèche halte-garderie (Urraska) et cinq écoles primaires, dont trois écoles publiques : Idekia, d'Herautitz et d'Arrauntz, et deux écoles privées : Saint-Vincent et Uztaritzeko [[Ikastola]]. En 1992, l'enseignement primaire public comptait 31 élèves. De son côté, l'[[ikastola]] accueillait 28 élèves en maternelle et 41 en primaire. <br />
<br />
Le collège et lycée privé Saint-François-Xavier, allié à l'IFCAM (institut de formation du Crédit Agricole Mutuel - centre de formation des apprentis aux métiers de la banque) et à l'AFMR Etcharry<ref>[http://www.afmr-etcharry.com/index.php Site de l'AFMR Etcharry]</ref> (Centre de formation pour adultes) sont également présents sur le territoire de la commune.<br />
<!---;Formation continue---><br />
<!---===Lieux de cultes===---><br />
<br />
===Santé===<br />
La commune dispose d'un environnement médical fourni (cinq médecins, cinq dentistes, deux pharmacies, six infirmières, quatre masseurs kinésithérapeutes, deux orthophonises, un diététicien, un podologue et un praticien de médecine physique de réadaptation).<br />
<br />
D'autre part, le centre d'Hérauritz est un centre médico-social qui comprend un centre de rééducation motrice (CRM) pour des enfants et des adolescents et une maison d'accueil spécialisée (MAS) s'adressant à des adultes dépendants.<br />
<br />
Enfin deux maisons de retraite ont ouvert leurs portes (''Eliza-Hegui'' et ''Le Caducée'').)<br />
<br />
===Administrations sur place===<br />
Le château Lota regroupe l'Institut culturel basque (''Euskal kultur erakundea''), l'IKAS, centre pédagogique basque (''Euskal pedagogia zerbitzua'') et le Conseil de la langue basque.<br />
<br />
Le centre Lapurdi, quant à lui, accueille la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie), la CAF (Caisse d'allocations familiales), la CRAM Aquitaine (Retraite de régime général), la Mission avenir jeunes, l'ADL (Aide à domicile du Labourd), un relais assistantes maternelles, un [[conciliateur]], la bibliothèque municipale ''Osasuna'', l'office de tourisme, le syndicat d'assainissement de d'eau potable, l'inspection de l'Éducation nationale, un PIJ (Point information jeunesse) et le Trésor public.<br />
<br />
{|align="center"<br />
|[[Image:Ustarritz Lota Administration.jpg|thumb|left|Le château Lota accueille des administrations]]<br />
|[[Image:Ustaritz blason.jpg|thumb|left|Blason du centre Lapurdi]]<br />
|}<br />
{{clr}}<br />
<br />
==Personnalités liées à la commune==<br />
;nées au {{s-|XVIII|e}}<br />
* [[:eu:Martin Duhalde|Martin Duhalde]], né à Ustaritz en 1733 et mort à Bayonne en 1804, est un écrivain de langue basque ;<br />
* Léon Garat Hiriarte, né à Ustaritz après 1750, est le moins connu des trois frères Garat. Il fut avocat au barreau de Bordeaux et à Ustaritz, où son implication dans la résolution des problèmes juridiques de ces compatriotes était célèbre.<br />
<br />
;nées au {{s-|XIX|e}}<br />
* Pierre-Nérée Dassance, né à Ustaritz le 22 floréal an IX (21 mai 1801) dans le quartier Bourg-Suzon d'Ustaritz (maison ''Papiabeita'') et décédé le 25 janvier 1858, est un ecclésiastique basque. Après des études de théologie à Paris (Saint-Sulpice), il est nommé en 1824 professeur au séminaire de [[Larressore]]. Ordonné prêtre en 1825, il fait un long séjour à l'archevêché de Paris. Il refuse l'évéché de [[Pamiers]] et rentre à Ustaritz. En 1852, il est nommé chanoine de la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale de Bayonne]]. Il traduit en français ''L'imitation de Jésus-Christ'' qu'il publie en 1856. Il édite une traduction en basque labourdin des ''quatre évangiles'', écrite par Haraneder, prêtre de [[Saint-Jean-de-Luz]] ;<br />
* Jean-Baptiste Darricarrère, né à Ustaritz le 24 janvier 1842, est un philologue basque. Il considérait que le [[basque]] était issu des langues indoeuropéennes. Il se passionna pour la phonétique, l'étymologie et l'orthographe du Basque. Il commença un dictionnaire basque-français qu'il ne put achever ;<br />
* [[:eu:Louis Dassance|Louis Dassance]], né en 1888 à Ustaritz et décédé en 1976 est une homme politique. Il fut adjoint au maire durant 20 ans, puis maire d'Ustaritz pendant 20 autres années (1939 - 1959). Il fut l'un des fondateurs de ''Gure Herria''. Il y publia de nombreux articles ainsi que dans ''Eskualduna Herria'', le Bulletin du Musée basque et ''Gure Almanaka''. Élu en 1926, et fut pendant 33 ans président de ''Eskualtzaleen Biltzarra''. À partir de 1949, il fut vice président du Conseil national pour la défense des Cultures et des Langues régionales à Paris. Il fut nommé président d'honneur de l'association des études pédagogiques en 1957.<br />
<br />
;nées au {{s-|XX|e}}<br />
* Eugène Goyheneche, né à Ustaritz en 1915 et décédé en 1989, est un historien, archiviste-paléographe, diplomé de l'[[École nationale des chartes|École des chartes]], basque engagé, connu pour ses travaux historiques sur le Pays basque. Il est consacré [[docteur honoris causa]] de l'université du Pays basque et reçoit le prix Manuel Lekuona en 1989 pour l'ensemble de ses travaux ;<br />
* [[Jean-Baptiste Amestoy]], né en 1935 à Ustaritz, est un joueur français de [[rugby à XV]], qui a joué avec l'[[Équipe de France de rugby à XV|équipe de France]] et le [[Stade montois (rugby)|Stade montois]] ;<br />
* [[Jean-Martin Etchenique]], né en 1954 à Ustaritz, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et le [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] ;<br />
<br />
==Divers==<br />
<br />
;Mythes et anecdotes<br />
<br />
Le poète [[Francis Jammes]], lorsqu'il entra dans la maison ''Mendibela'' (le voile de la montagne) du quartier Hiribehere, se serait accidentellement étalé sur le sol en pierre de la Rhune de l'entrée de la demeure...<br />
<br />
On dit que [[Dominique Joseph Garat]] devint, après avoir notifié à Louis XVI la sentence de mort le 20 janvier 1793, de plus en plus grognon et renfermé et que ses lunettes d'or qui servirent ce 20 janvier 1793, ne sortirent plus d'un tiroir auquel il était interdit de toucher. Familier de la maison de Dominique Joseph Garat, le curé d'Ustaritz les utilisa un jour pour lire son bréviaire et lorsque Dominique Joseph Garat revenant d'une visite les aperçut, il s'écria : « Les lunettes de la sentence » et tomba foudroyé.<br />
<br />
==Notes==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
==Pour approfondir==<br />
=== Bibliographie===<br />
* {{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud|année=1975|isbn=2-7003-0038-6}}<br />
* {{ouvrage|auteur=Eugène Goyheneche|titre=Le Pays Basque|éditeur=SNERD|année=1979}}<br />
* {{ouvrage|auteurs=Béatrice Leroy|titre=Histoire du Pays Basque|éditeur=Editions Jean-Paul Gisserot 2005|isbn=2 8774 7830 0}} <br />
* {{ouvrage|auteurs=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Editions Atlantica - juin 2004|isbn=2 84394 190 3}}<br />
* {{ouvrage|auteurs=Michel Duhart & José Saplairoles|titre=Autrefois Ustaritz|éditeur=Editions Atlantica - septembre 2005|isbn=2 84394 838 X}}<br />
* Ouvrages collectifs : <br />
** {{ouvrage|auteurs=Association Lauburu|titre=Etxea ou la maison basque|éditeur=Les cahiers de la culture basque - 1980}}<br />
** Géo n° 221, juillet 1997<br />
** Géo n° 330, août 2006<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Communes des Pyrénées-Atlantiques]]<br />
* [[Toponymie basque]]<br />
* [[Pays basque]]<br />
* [[Maison basque]]<br />
* [[Labourd]]<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.mairie-ustaritz.fr/ Site officiel (Mairie)]<br />
* {{fr}} [http://www.ustaritz-tourisme.com Office de tourisme]<br />
* {{es}} [http://www.euskomedia.org/aunamendi/134224 Uztaritze dans Bernardo Estornés Lasa - Auñamendi Encyclopedia (Euskomedia Fundazioa)]<br />
<br />
{{commonscat|Ustaritz}}{{CCErrobi}}<br />
<br />
{{Labourd}}<br />
<br />
{{Portail|Communes de France|Pyrénées-Atlantiques|Pyrénées}}<br />
<br />
[[Catégorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques]]<br />
[[Catégorie:Voie du Baztan]]<br />
<br />
[[an:Ustáriz]]<br />
[[ca:Uztaritze]]<br />
[[ceb:Ustaritz]]<br />
[[de:Ustaritz]]<br />
[[en:Ustaritz]]<br />
[[es:Ustaritz]]<br />
[[eu:Uztaritze]]<br />
[[fi:Ustaritz]]<br />
[[gl:Ustaritz - Uztaritze]]<br />
[[id:Ustaritz]]<br />
[[it:Ustaritz]]<br />
[[nl:Ustaritz]]<br />
[[oc:Uztaritze]]<br />
[[pl:Ustaritz]]<br />
[[pt:Ustaritz]]<br />
[[vo:Ustaritz]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Treize_desserts&diff=161960633Treize desserts2008-11-01T12:13:06Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div><br />
<br />
Les '''Treize desserts''' qui suivent le {{Citation|gros souper}} de Noël font partie de la tradition méridionale de [[Noël]], tradition ancienne pour ce qui est des desserts et assez jeune en ce qui concerne le chiffre treize. <br />
<br />
== Traditions ==<br />
A Marseille, au {{XVIIe siècle}}, fruits frais, fruits secs et [[pompe à l'huile|pompes]] {{Citation|régalent les gens les deux derniers jours}} avant Noël<ref>F. Marchetti. ''Explication des usages et coutumes des Marseillais''. 1683.</ref>. Dans les années [[1820]], dans les [[Bouches-du-Rhône]], le {{Citation|gros souper}} de Noël se termine par un {{Citation|dessert plus ou moins splendide selon l'aisance des familles, qui consiste en gâteaux, fruits secs, confitures, biscuits et sucreries}}, chataignes et [[pompe à l'huile|pompes]]<ref>''Statistique du département des Bouches-du-Rhône''. 1821-1826.</ref>. Avant le {{XXe siècle}}, on ne trouve apparemment aucune attestation d'une association des desserts de Noël avec le chiffre treize. [[Frédéric Mistral]], quant à lui, ne cite pas le chiffre treize mais évoque les friandises exquises de la veillée de Noël. En [[1885]], un chroniqueur note : « Le gros souper n'est plus qu'à l'état de légende »<ref>[http://terrain.revues.org/document3127.html#bodyftn7 Va pour treize]</ref>. Au début du {{XXe siècle}}, à la suite de Mistral et de son [[Félibrige]], la nostalgie pour les Noëls de jadis est à la mode en Provence. En [[1925]], dans un numéro spécial de Noël du journal ''La Pignato'', un écrivain d'[[Aubagne]], le docteur Joseph Fallen, écrit à propos des desserts : {{Citation|Il en faut treize, oui treize, pas plus si vous voulez, mais pas un de moins, notre Seigneur et ses apôtres ! }}. L'année suivante, la romancière [[Marie Gasquet]] écrit, dans ''Une enfance provençale'', qu'à Noël {{Citation|il faut treize desserts, treize assiettes de friandises, douze qui versent les produits du pays, du jardin, la treizième beaucoup plus belle, remplie de dattes}}. Au début des années 30, le ''Musée du Terroir marseillais'' consacre une salle au repas de Noël; la tradition commence à s'installer<ref>[http://terrain.revues.org/document3127.html#bodyftn7 Va pour treize]</ref>.<br />
<br />
[[13 (nombre)|Treize]], comme le [[Jésus de Nazareth|Christ]] et les douze [[apôtre]]s. Le prêtre F. Marchetti, en 1683, avait d'ailleurs décrit un usage du souper de Noël marseillais qui consistait à mettre treize pains sur la table : {{Citation|douze petits qui représentent les douze apôtres, et l'un qu'on appelle le pain de notre Seigneur, beaucoup plus gros que tous les autres }}. S’ils sont généralement associés à la [[Provence]] et à la tradition de [[Calèna]] du [[Comté de Nice]], on retrouve aujourd’hui les treize desserts dans toute l’[[Occitanie]] et même en [[Catalogne]]. Ils sont parfois encore servis à l’issue du « Gros Souper », repas du [[réveillon de Noël]] lui même codifié.<br />
<br />
== Desserts ==<br />
En fonction des régions, des cantons, des villes et même des familles, la composition varie. La liste présentée ci-dessous est établie par le musée des Arts et Traditions populaires du terroir marseillais :<br />
<br />
* la [[pompe à l'huile|pòmpa a l’òli]] : une brioche sucrée plate à l’huile d’olive ;<br />
* les [[mendiant]]s, représentant les différents [[ordres religieux]] catholiques ayant fait vœux de pauvreté : [[noix]] et noisettes pour les [[ordre de Saint-Augustin|augustin]]s, figues sèches pour les [[Franciscain|franciscain]]s, amandes pour les [[Ordre du Carmel|carmes]] et raisins secs pour les [[Dominicain|dominicain]]s ;<br />
* les [[pommes]] ;<br />
* les [[poire]]s ;<br />
* le verdaù (melon vert conservé dans le grain) ;<br />
* le [[nougat]] noir et le nougat blanc ;<br />
* les sorbes ;<br />
* les raisins frais.<br />
<br />
Autres desserts non « officiels » que l’on peut mettre :<br />
<br />
* les [[mandarine]]s ;<br />
* confiseries : [[truffes au chocolat]], [[fruits confits]], [[calisson]]s... ;<br />
* la pâte de coing ou d'autres fruits ;<br />
* les [[bugnes]], ou merveilles, ou oreillettes : petits beignets à la fleur d'oranger ;<br />
* les [[datte]]s.<br />
<br />
Selon la tradition, chaque convive doit manger un peu de chaque dessert pour s'assurer bonne fortune pour toute l’année.<br />
<br />
== Notes ==<br />
<references /><br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://terrain.revues.org/document3127.html Analyse de la tradition]<br />
* {{fr}} {{oc}} [http://mescladis.free.fr/desserts.htm La tradition dans le Languedoc]<br />
* [http://www.notreprovence.fr/traditions_calendes_les-treize-desserts.html Les treize desserts provençaux sur notreprovence.fr]<br />
* [http://www.mairie-aixenprovence.fr/rubrique.php3?id_rubrique=525 Tradition de Noël en Provence]<br />
<br />
{{Portail|Fêtes et traditions|alimentation et gastronomie|Marseille|Provence-Alpes-Côte d'Azur|Occitanie}}<br />
[[Catégorie:Dessert]] <br />
[[Catégorie:Noël]]<br />
[[Catégorie:Tradition]]<br />
[[Catégorie:Cuisine provençale]]<br />
[[Catégorie:Occitanie]]<br />
<br />
[[de:Quatre Mediants]]<br />
[[en:Thirteen desserts]]<br />
[[es:Trece postres]]<br />
[[nl:Treize desserts]]<br />
[[oc:Tretze dessèrts]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Rade_de_Cherbourg&diff=131810433Rade de Cherbourg2008-11-01T10:49:22Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>[[Image:Rade de Cherbourg-fr.svg|500px|thumb|Plan de la rade de Cherbourg]]<br />
La '''rade de Cherbourg''' est la plus grande [[rade]] artificielle du monde{{référence nécessaire}}, avec une superficie d'environ 1500 hectares. <br />
<br />
Elle a été commencée en 1783, la digue centrale a été achevée en 1853, et elle est pourvue de trois forts en 1860. Elle est construite à 4 km de la côte, la digue du large mesure 3 640 m, avec une largeur moyenne de 100 m à sa base et 12 m à son sommet, et une hauteur de 27 m. L'ensemble des trois digues fait plus de 6 kilomètres. <br />
<br />
L'ouverture de la passe de l'Est et de 950 mètres, celle de de la passe de l'Ouest de 2,3 km. Sa profondeur maximale est de 13 mètres à marée basse. mètres.<br />
<br />
==Histoire==<br />
Place forte stratégique depuis plusieurs siècles, Cherbourg dispose d'un château depuis le {{Xe siècle}} qui protège le large du Cotentin. Au {{XVIIe siècle}}, Vauban lance une fortification de la ville, avant que celles-ci ne soient finalement rasées peu de temps après. Imaginé depuis longtemps, le projet d'un port militaire est lancé par [[Louis XVI de France|Louis XVI]]. En [[1692]], plusieurs navires de la flotte de l'[[Anne-Hilarion de Costentin|Amiral de Tourville]] sont détruits, dont ''Le Triomphant'' à l'entrée du port, ''L'Admirable'' sur les Mielles, et le ''[[Soleil Royal (1669)|Soleil Royal]]'', vaisseau amiral, sur la pointe du Hommet, mettant en lumière le manque de défense de la ville. <br />
<br />
[[Image:Cherbourg-Cessart.jpg|thumb|250px|Projet [[Louis-Alexandre de Cessart|Cessart]] pour la rade]]<br />
En 1776, à la demande de [[Louis XVI]], une commission sous l'égide de [[Pierre André de Suffren|Suffren]], réunissant notamment [[Charles François Dumouriez|Dumouriez]], futur gouverneur de la place, et [[Louis de la Couldre de la Bretonnière|La Bretonnière]], est chargée de choisir le port stratégique pour la défense des côtes de la [[Manche (mer)|Manche]], entre Cherbourg, [[Ambleteuse]] et [[Boulogne-sur-Mer|Boulogne]]. Le rapport de La Bretonnière considère que seul le port normand peut protéger convenablement 80 bateaux de guerre. Dépassant les projets de Vauban, il projette la construction d'une digue de 4 kilomètres de long, entre l'île Pelée et la pointe de [[Querqueville]]. Dumouriez et Decaux, chef du génie, conseillent quant à eux, une rade plus courte, allant en droite ligne de l'île Pelée et la pointe du Hommet, comme préconisé par Vauban, avec une passe centrale unique, et en mettant l'accent sur les défenses militaires. On donne finalement raison à La Bretonnière. S'agissant de l'édification, Decaux vante les mérites des caissons de maçonnerie de béton tandis que La Bretonnière préfère le sabordage de vieux navires de guerre et un enrochement à pierres perdues. Mais furent choisis les plans de l'ingénieur [[Louis-Alexandre de Cessart]], ceux d'un môle construit à partir de 90 cônes de bois de 20 m sur 20, remplis de pierres et de béton, reliés par des chaînes de fer.<br />
<br />
À partir de 1783, trois ingénieurs vont se succéder durant les 70 ans de l'édification des 4 000 mètres de la digue : [[Louis de la Couldre de la Bretonnière|La Bretonnière]], [[Louis-Alexandre de Cessart]] et [[Joseph Cachin]]. Le premier cône est coulé le 6 juin 1784, à un kilomètre de l'Île Pelée, et la rade s'emplit des 300 à 400 bateaux qui font la navette depuis le port du Becquet pour charger les pierres. Mais les quatre premiers cônes ne résistent pas aux tempêtes. Le 22 juin 1786, [[Louis XVI]] fait son seul voyage en province pour voir l'avancement des travaux et assister à l'immersion du neuvième cône de pierre. Quand en 1788, on conclut à l'échec de l'option de Cessart, les caisses sont vides, et les esprits prêts à la Révolution. On revient donc à la conception de La Bretonnière, mais en 1789-1790, Dumouriez et Cessart quittent Cherbourg. Les subsides coupées en 1790, et La Bretonnière contraint à la démission en 1792. Malgré la loi du 1{{er}} août 1792 décrétant la construction de l'avant-port militaire, tous les travaux sont suspendus cette même année, et pour dix ans. <br />
<br />
En 1802, [[Napoléon Ier|Bonaparte]] ordonne de reprendre les travaux de la digue, selon la méthode de La Bretonnière, en aménageant la partie centrale pour recevoir des canons. Par le décret du 25 germinal an XI (1803), il charge l'ingénieur Cachin du creusement de l'[[Port militaire de Cherbourg|avant-port militaire]] qu'il qualifiera de [[lac de Moeris]] (inauguré le 27 août 1813 en présence de l'impératrice Marie-Louise), et décide de la construction du nouvel Arsenal. Le Premier consul veut faire de Cherbourg un des ports militaires principaux, visant l'invasion du [[Royaume-Uni]]. En 1803, Cherbourg est à l'abri des attaques anglaises et devient un port d'attache de corsaires.<br />
<br />
Les travaux de la digue centrale, interrompus à nouveau entre 1813 et 1832, ne sont terminés que sous Napoléon III, en 1853, tandis que les digues de l'Ouest et de l'Est sont achevées en 1895. Les bassins [[Charles X de France|Charles X]] (commencé en 1814 — 290 x220 x18 mètres) et [[Napoléon III]] (commencé en 1836 — 420 x200 x18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial. Les travaux de la digue sont conclus par la Troisième République, avec l'adjonction des digues de l'Est (1890-1894) et de l'Ouest (1889-1896), et la construction de la Petite rade (digue du Hommet, 1899-1914, et digue des Flamands, 1921-1922). [[Charles Maurice Cabart Danneville]] fait percer la digue Est du port de [[Cherbourg]], la digue Collignon, pour que les pêcheurs puissent se mettre rapidement à l'abri de la rade, en cas de gros temps. La passe est devenue plus tard la passe [[Cabart-Danneville]]. Les digues de Cherbourg qui constituent depuis la plus grande rade artificielle du monde, n'ont pu être détruites par les Allemands en 1944.<br />
<br />
==Les forts de la rade==<br />
===Fort du Homet===<br />
Commencé en 1779 dans la région sud-ouest de la rade et au nord du nouvel arsenal, terminé en 1786, il a coûté environ 4,000,000 de francs. Comme l'Ile-Pelée, il présente trois étages de feux, mais le nombre des bouches à feu dont il peut être armé ne dépasse guère 75.<br />
<br />
Il fut d'abord nommé fort d'Artois, à cause de la visite faite à cet ouvrage par le comte d'Artois, en 1786. Sous la première République on le nomma fort Liberté. Le fort du Homet tire son nom du rocher sur lequel il est fondé.<br />
<br />
Après les événements de juin 1848, plusieurs insurgés de Paris furent détenus là, malgré la devise Liberté, Égalité, Fraternité, écrite en gros caractères sur la porte principale.<br />
<br />
===Fort de l'île Pelée===<br />
Situé à l'est de la digue, sur l'[[île Pelée]], cet ouvrage, exécuté sur les plans de les ingénieurs Ricard et De Caux, fut commencé en [[1777]] et terminé en [[1784]]. On évalue à 4 millions de francs la somme d'argent employée pour sa construction.<br />
<br />
Ce fort, qui présente trois étages de feux, peut être armé de 108 bouches à feu. [[Louis XVI de France|Louis XVI]] le visitant en 1786, mit, dit-on, lui-même, le feu à un gros mortier, pour donner le signal d'une décharge générale. Il est composé par une citadelle de granit de Chausey, une fosse et une enceinte fortifiée.<br />
<br />
Cet ouvrage de défense a changé de nom selon les temps (fort Royal, fort National, fort Impérial). La République de 1848 lui donna simplement le nom du rocher sur lequel il est édifié. Depuis 1898, face aux mutations de l'artillerie, une chape de béton de 5 mètres recouvre la face nord de la citadelle<ref>''Guide des randonnées pédestres'', [[Communauté urbaine de Cherbourg]]</ref>. <br />
<br />
Durant la tempête révolutionnaire, on y vit, comme prisonniers, des hommes qui avaient joué des rôles bien différents parmi lesquels [[Marc Guillaume Alexis Vadier|Vadier]], membre du Tribunal révolutionnaire, Cormatin, major général de l'armée vendéenne, puis le babouviste [[Philippe Buonarroti|Buonarotti]] et [[Barthélemy Porta]].<br />
<br />
Un phare de 80 pieds d'élévation projette à 2 lieues 1/2 en mer ses feux intermittents.<br />
<br />
===Fort Chavagnac===<br />
Sur la roche qui porte le nom du comte de Chavagnac, en charge des travaux, au sud du musoir Ouest de la digue et en face de la petite baie de Sainte-Anne.<br />
<br />
Ce fort présente deux étages de feux et pouvait être armé de 60 bouches à feu.<br />
<br />
===Fort de l'Est===<br />
<br />
===Fort de l'Ouest===<br />
Le Fort de l'Ouest abrite un phare nommée le [[Phare du fort de l'Ouest]]<br />
<br />
===Fort central===<br />
Le fort central est de forme elliptique, et présente une enveloppe à ciel ouvert avec un réduit à deux étages de feux.<br />
Dès 1807, le point central de la digue put recevoir 20 canons. Cette batterie ayant été bouleversée par la tempête du 12 février 1808, un décret du 7 juin 1811 prescrivit de la reconstruire, en élevant les embrasures à 30 pieds au-dessus des plus hautes marées ; chaque plate-forme devait être voûtée.<br />
<br />
===Fort de Querqueville===<br />
Situé au couchant du musoir Ouest de la digue, il est commencé en 1787. On peut évaluer à 3,000,000 de francs la dépense totale que cet ouvrage aura occasionnée.<br />
<br />
Dans l'origine, il devait avoir trois étages de feux, comme l'Ile-Pelée, mais tout s'est borné à une batterie circulaire voûtée et casematée, pouvant recevoir 50 canons. Cette batterie est surmontée d'une batterie à ciel ouvert, destinée surtout à recevoir des mortiers de gros calibre.<br />
<br />
===Fort des Flamants===<br />
Au sud de l'Ile-Pelée. Ce fort tire son nom de ce que, dans des temps fort reculés, il y avait sur cette partie du littoral de Tourlaville, une colonie de Brabançons qui faisaient sur la côte un commerce important. Ce point était nommé Fief-aux-Flamands.<br />
<br />
Ce fort n'entrait pas dans le système de défense de la rade ; mais la nécessité de construire pour le service de la marine des poudrières et un établissement de pyrotechnie, aura conduit naturellement à protéger ces magasins et ateliers par un ouvrage fortifié.<br />
<br />
Quel que soit le motif de la création de ce fort, il est évident que c'est un obstacle opposé à un ennemi qui, profitant de la haute mer, voudrait s'introduire dans la rade en passant au sud de l'Ile-Pelée.<br />
<br />
La forme du fort des Flamands est celle d'une lunette bastionnée ayant des casemates à un seul étage au pourtour et surmontée d'une batterie barbette terrassée. Le nombre des bouches à feu dont peut être armé cet ouvrage est de 30 au maximum.<br />
<br />
Le fort des Flamands, avec ses accessoires (poudrières et établissements de pyrotechnie), commencé vers 1844, a été terminé en 1856 ; tous ces travaux peuvent être évalués à environ 3,000,000 de francs.<br />
<br />
==Galerie==<br />
<center><br />
<gallery><br />
Image:Fort-central.jpg|Fort Central<br />
Image:Cherbourg-Fort-de-Chavagnac.jpg|Fort de Chavagnac<br />
Image:Cherbourg-Fort-de-l'est.jpg|Fort de l'Est, détruit durant la seconde guerre mondiale<br />
Image:Cherbourg-Fort-de-l'ouest.jpg|Fort de l'Ouest<br />
Image:Cherbourg-Digue-ouest-grande-rade.jpg|Digue de l'Ouest de la grande Rade<br />
Image:Querqueville-vue-rade.jpg| Vue de la Rade à partir du cimetière de [[Querqueville]]<br />
</gallery><br />
</center><br />
<br />
==Source==<br />
* Bazan, « Quels sont les hommes qui ont exercé le plus d'influence sur la création d'un arsenal maritime à Cherbourg et en particulier quelle part doit être attribuée à Vauban dans les projets relatifs à la fermeture de la rade », extrait des ''Séances du congrès scientifique de France, tenu à Cherbourg en septembre 1860''. Cherbourg : Auguste Mouchel, 1860. 16 pages<br />
<br />
==Références==<br />
<references /><br />
<br />
==Annexes==<br />
===Bibliographie===<br />
* Yves Murie, ''La Digue qui a fait Cherbourg''. Cherbourg, Isoète, 2007 - {{ISBN|9782913920590}}<br />
<br />
===Article connexe===<br />
*[[Port militaire de Cherbourg]]<br />
<br />
===Liens externes ===<br />
{{commons|Category:Cherbourg roadstead|la rade de Cherbourg}}<br />
* « [http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/afficheLieu.php?idLang=fr&idLieu=1487 Les forts de la rade de Cherbourg ( 50 )] », ''Les Chemins de la mémoire,<br />
* « [http://www.netmarine.net/g/dossiers/cherbourg/forts.htm Les forts de la rade de Cherbourg ] », Netmarine <br />
* [http://www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/architecture_parc_et_jard/patrimoine_architectural/la_grande_rade/default.asp La grande rade], ville de Cherbourg-Octeville<br />
* [http://www.environnement-sante-manche.org/publications/docs/baignades1/PDF/fiches%20par%20plage/TOURCOLL.pdf Situation de la Passe Cabart-Danneville]<br />
<br />
{{Portail|maritime|Normandie|Cherbourg}}<br />
<br />
[[Catégorie:Cherbourg-Octeville]]<br />
[[Catégorie:Géographie de la Normandie]]<br />
[[Catégorie:Manche (mer)]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Maschyachat_al-%CA%BFAql&diff=147513167Maschyachat al-ʿAql2008-11-01T09:02:47Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{à vérifier}}<br />
<br />
La '''Machyakhat al Akl''' est devenue une institution dont le rôle est prépondérant au [[Liban]]. Elle dispose de revenus considérables. Ceux-ci proviennent de deux sources : l'affermage de propriétés foncières cultivables et la location de biens immobiliers à [[Beyrouth]]. La Machyakhat al Akl et l'ensemble des cheikhs initiés responsables des Khalwats et des sanctuaires forment une sorte d'ordre religieux très puissant qui échappe au contrôle des hommes politiques : les [[Druzes]] initiés, ce sont eux.<br />
<br />
Il incombe de reconstituer la liste des '''cheikhs akl Druze''', autant que la documentation le permet. Outre son intérêt historique, cette liste comporte un aspect anecdotique non négligeable car maints cheikhs ont laissé des commentaires manuscrits qui attendent toujours leurs orientalistes et leurs éditeurs notamment chez la famille des cheikhs [[Hamadé]] qui possèdent l'un des plus riches patrimoines culturels et religieux de la communauté druze du Liban.<br />
<br />
#L'émir Issa Tannoukhi <br />
#L'émir Issa II (début du quinzième siècle), célèbre par sa [[calligraphie]]. <br />
#L'émir Saif d-Dîn Tannoukhi (1387-1459), poète et joaillier. <br />
#L'émir As-Sayyed Jamal d-Dîn Abdallah Tannoukhi (1417-1479,) naquit à Abay où l'on a érigé un sanctuaire en son honneur.<br />
<br />
Il pratiqua la voie mystique des soufis. L'émir est considéré comme la plus grande personnalité de l'Unitarisme médiéval. Deux de ses disciples ont écrit sa biographie : Les cheikhs abou ali Mer'i [[Hamadé]] et Achrafani. L'émir mérite une monographie à part. Ses commentaires s'éloignent sensiblement de la lignée ismaélite contemporaine ; il serait utile d'effectuer une comparaison entre les deux courants. <br />
<br />
#Le Cheikh Abou 'Ali Mir'i [[Hamadé]] est enterré à Fasaqine dans le bas chouf. <br />
#Le cheikh Zaid d-Dîn abd l-jaffar Taqiy d-Din: Naquit à Kfar Matta et mourut à Baakline en 1557. <br />
#Le cheikh Abou Hilal Muhammad : connu sous le nom du cheikh al Fadil (1579-1640)<br />
#Le cheikh Achrafani naquit près de Damas et écrit "Umdat al Arifin, "la Gnose fondamentale" dont une copie était conservée à l'[[Université américaine de Beyrouth]].<br />
#Le cheikh Youssef Sa'îd Kfarqouni ({{XVIIIe siècle}}) <br />
#Le cheikh abou Muhammad Nâsir d-Dîn ({{XVIIIe siècle}}) <br />
#Le cheikh Abou 'Ali Nasif Abou Chaqra ({{XVIIIe siècle}})<br />
<br />
Après 1825, la Machyakhat al Akl se scinda en deux parties suivant les deux tendances politiques dominantes : Joumblatt et Hamadé ou "les Yazbaki".<br />
<br />
Les Cheikhs Akl Yazbaki :<br />
<br />
#Le cheikh Hussein 'abd ssamad de 'Amatour, intronisé en 1825. <br />
#Le cheikh Muhammad [[Hamadé]] de Baakline, intronisé en 1868. <br />
#Le Cheikh Hussein Hamadé de Baakline, intronisé en 1915.<br />
#Le Cheikh Rachid Hamadé de Baakline intronisé le 16 septembre 1956. Il est le dernier cheikh de tendance Yazbaki. décédé le 13 avril 1971.<br />
<br />
Son fils le Cheikh [[Farid Hamadé]] patriote libanais qui a été l'un des acteur principaux dans la protection des Chrétiens du chouf, encerclés et en partie massacrés par les hommes du Parti progressiste ([[Parti socialiste progressiste|PSP]]) en 1983 lors de la guerre de la montagne.<br />
<br />
'''La demeure des cheikhs Akl a été plastiquée et l'attentat revendiqué par les hommes de Joumblatt, pendant la<br />
[[" guerre de la montagne"]] à cause des positions patriotiques de [[Farid Hamadé]] et à cause de son alliance avec les chrétiens du chouf.'''<br />
<br />
== Reférences ==<br />
<br />
* ''M. Dupont, édition Brepols; (sur ce qui concerne les cheikhs Akl)<br />
* Autres : Document propre à la famille Hamadé.''<br />
<br />
{{Portail Liban}}<br />
<br />
[[Catégorie:Histoire du Liban]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Leonetto_Cappiello&diff=178789657Leonetto Cappiello2008-11-01T08:43:16Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>[[Image:Leonetto Cappiello.jpg|thumb|right|Leonetto Cappiello]]<br />
'''Leonetto Cappiello''', né à [[Livourne]] le [[6 avril]] [[1875]] et mort à [[Cannes]] le [[2 février]] [[1942]], est un peintre, illustrateur et affichiste d'origine [[italie]]nne. Installé à [[Paris]] au tournant du {{XIXe siècle}} et naturalisé français en [[1930]], il est considéré, à la suite de [[Jules Chéret]], comme le rénovateur de l'[[affiche]] française.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
Il fait ses études à Livourne et publie en Italie à l'âge de vingt ans un premier album de caricatures. Installé en [[1898]] à [[Paris]], où il débute sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont ''[[Le Rire]]'', ''Le Sourire'', ''[[L'Assiette au Beurre]]'', ''Le Cri de Paris''. Un an plus tard, il obtient un énorme succès en publiant un album, ''Nos actrices, portraits synthétiques'', édité par ''[[La Revue blanche]]'' en [[1899]]. Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux [[années 1930]]. Il reste fidèle à l'imprimerie Vercasson jusqu'au début des [[années 1920]], poursuit chez les Imprimeries réunies et commence à la même période à travailler régulièrement pour l'éditeur Devambez. <br />
<br />
Leonetto Cappiello est connu également pour ses statuettes caricaturales, de glaise ou de plâtre, telles celles de [[Réjane]] et d'[[Yvette Guilbert]], ainsi que pour ses illustrations de livres, tels que ''La Princesse de Babylone'' de [[Voltaire]] et ''Le Poète assassiné'' d'[[Guillaume Apollinaire|Apollinaire]], et pour ses portraits, dont ceux de [[Henri de Régnier]] et de son beau-frère [[Paul Adam]]. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : ''[[Cachou Lajaunie]]'' (1900), ''Chocolat Klaus'' (1905), ''Thermogène'' (1909), ''Cinzano'' (1910), ''Bouillon Kub'' (1911), ''Papier à cigarettes Job'' (1912), ''Savourez la Savora'' (1930), ''Chaussures Bally'' (1931), ''Bouillon Kub'' (1931), ''Dubonnet'' (1932). <br />
<br />
== L'art de l'affichiste ==<br />
Un contemporain<ref>Joseph Uzanne, ''Figures contemporaines tirées de l’Album Mariani'', Librairie Henri Floury, Paris, vol VIII, 1903, p. 68.</ref> résume ainsi l'art de Cappiello affichiste : « Auprès des [[Eugène Grasset|Grassets]] héraldiques, des [[Jules Chéret|Chéret]]s colorés, les estampes de Cappiello, pareilles à de fidèles miroirs qui retraceraient au passage les mille et un reflets de la foule amusante et bigarrée, excelle à exprimer, par une seule figure, son sourire, son attitude, sa grâce un peu simiesque, la vertu d'un produit. La jeune femme au torse joliment moulé dans un corset, cette autre, aux lèvres de pourpre, à la chevelure ensoleillée, à la robe légère, qui boit de la citronnade, cette troisième décolletée, souriante, qui tend son verre au garçon tout de noir vêtu qui lui verse du [[Vignoble du Médoc|Médoc]], enfin la femme au [[Cachou Lajaunie|cachou]], sont autant d'affiches où il fut parfait. Ses autres panneaux de réclame théâtrale qu'il composa sur [[Réjane]], [[Louise Balthy|Balthy]] ou [[Odette Dulac]], ont le charme singulier de certains [[pastel]]s moqueurs, qu'un dessinateur épris de [[japonisme]] et d'humour se serait plu à tracer de nos reines du théâtre. Ici encore, c'est le procédé employé par Cappiello dans ses croquis : le trait unifié, élargi tour à tour ou sinueux, serpentin ou persifleur, quelque chose comme la grimace expressive d'une figure amusante, le relief ingénieux d'une étincelante parodie. »<br />
<br />
== Affiches 1899-1904 ==<br />
{{message galerie}}<center><gallery perrow="3" widths="180" heights="180"> <br />
Image:Leonetto Cappiello - Le petit coquin.jpg|''Le petit coquin'' <br />
Image:Leonetto Cappiello - Livorno.jpg|''[[Livourne|Livorno]]''<br />
Image:Leonetto Cappiello - Chocolat Klaus.jpg|''Chocolat Klaus'' <br />
</gallery></center><br />
<center><gallery perrow="3" widths="180" heights="180"><br />
Image:Leonetto Cappiello - Le Frou-Frou.jpg|''Le Frou-Frou'' <br />
Image:Leonetto Cappiello - Pâtes Ferrari.jpg|''Pâtes Ferrari''<br><small>De gauche à droite : [[Mounet-Sully]], [[Ève Lavallière]], [[Baron (Louis Bouchêne)|Baron]], [[Jane Harding]], [[Coquelin aîné]], [[Réjane]], [[Albert Brasseur]], [[Charles Le Bargy]], [[Jeanne Granier]], [[Lucien Guitry]], [[Coquelin cadet]], [[Marthe Brandès]].</small><br />
Image:Leonetto Cappiello - Odette Dulac.jpg|''Odette Dulac''<br />
</gallery></center><br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
*Jacques Vienot, ''Cappiello : sa vie et son œuvre'', préface de [[Jean Cocteau]], Éditions de Clermont, Paris, 1946<br />
*''Mostra retrospettiva di Leonetto Cappiello, 1875-1942 : caricature, bozzetti, manifesti'', Casa della cultura, 3 settembre - 9 ottobre, Livorno, 1960<br />
*''Cappiello, 1875-1942 : Caricatures, affiches, peintures et projects decoratifs'', Paris, Grand Palais, 3 avril - 29 juin 1981, Réunion des musees nationaux, Paris, 1981<br />
*Raffaele Monti, Elisabetta Matucci, ''Leonetto Cappiello, dalla pittura alla grafica'', Catalogo della Mostra tenuta a Saint-Vincent, Artificio, Firenze, 1985<br />
*Jack Rennert, ''The Posters of L. Cappiello'', The Poster Art Library, New York, 2004<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <br />
<br />
== Liens externes ==<br />
*{{fr}} [http://www.cappiello.fr Site dédié]<br />
*{{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/cappiello_leonetto.html Leonetto Cappiello sur Artcyclopedia]<br />
<br />
{{Portail histoire de l'art}}<br />
{{DEFAULTSORT:Cappiello, Leonetto}}<br />
<br />
[[Catégorie:Peintre italien]]<br />
[[Catégorie:Peintre français]]<br />
[[Catégorie:Illustrateur italien]]<br />
[[Catégorie:Illustrateur français]]<br />
[[Catégorie:Portraitiste]]<br />
[[Catégorie:Affichiste]]<br />
[[Catégorie:Naissance à Livourne]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1875]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1942]]<br />
<br />
[[bg:Леонето Капиело]]<br />
[[en:Leonetto Cappiello]]<br />
[[it:Leonetto Cappiello]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ghasar_Parpezi&diff=203619979Ghasar Parpezi2008-11-01T08:38:03Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>'''Lazare''' ou '''Ghazar de Pharbe''' ou '''de P(h)arpi''' ou '''Parpetsi''' (en [[arménien]] ''Ղազար Փարպեցի'' ; ca. [[442]] - début du {{VIe siècle}}) est un religieux et un historien [[arménie]]n étroitement lié aux [[Mamikonian]]. Il est principalement connu comme auteur d'une ''Histoire de l'Arménie'' couvrant la période [[384]]-[[484]]. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Lazare naît vers [[442]] dans le village de Parpi, à proximité de la ville arménienne moderne d'[[Achtarak]] ; en raison de liens étroits avec les [[Mamikonian]], il est élevé avec ceux-ci<ref name="Hacikyan 213">{{en}} Agop Jack Hacikyan (dir), ''The Heritage of Armenian Literature: From the Oral Tradition to the Golden Age'', vol. 1, Wayne State University, Détroit, 2000 {{ISBN|978-0-8143-2815-6}}, p. 213.</ref> et se lie d'amitié avec [[Vahan Mamikonian]]<ref name="Dédéyan 183">Gérard Dédéyan (dir.), ''Histoire du peuple arménien'', Privat, Toulouse, 2007 {{ISBN|978-2-7089-6874-5}}, p. 183.</ref>. Se révélant brillant étudiant, il est envoyé parfaire ses études à [[Constantinople]] en [[465]], où il séjourne jusqu'en [[470]], avant de revenir en Arménie : il s'installe un temps en [[Shirak]] avant de s'établir en [[Syunik'|Siounie]] de [[484]] à [[486]], comme [[ermite]] puis assistant de l'évêque local<ref name="Hacikyan 213"/>.<br />
<br />
En [[486]], lorsque Vahan Mamikonian devient ''[[période du Marzpanat|marzpan]]'' d'Arménie, il fait appel à Lazare qu'il nomme abbé à [[Etchmiadzin|Vagharchapat]]<ref name="Hacikyan 214">{{en}} Agop Jack Hacikyan (dir.), ''op. cit.'', p. 214.</ref>{{,}}<ref>[[René Grousset]] est par contre d'opinion que Lazare se voit attribuer la direction d'un couvent au sud d'[[Erzurum|Erzouroum]]. Cf. {{Ouvrage|titre=Histoire de l'Arménie des origines à 1071|éditeur=Payot|auteur=René Grousset|année=1947|lieu=Paris|publi=1984, 1995, 2008|passage=230|isbn=978-2-228-88912-4}}.</ref>. Il s'y fait néanmoins des ennemis et, accusé d'[[hérésie]] vers [[490]], il se réfugie à [[Diyarbakır|Amida]], d'où il rédige sa ''Lettre à Vahan Mamikonian''<ref name="Hacikyan 214"/>. Ce texte laisse entrevoir un Lazare « vaniteux et vindicatif, un défenseur hautain des prérogatives des moines, imbu de sa supériorité intellectuelle, adversaire acharné du [[clergé séculier]] » mais également « un bon vivant, amateur de bonne chère, féru de chasse et de pêche »<ref name="Dédéyan 183"/>.<br />
<br />
Convaincu de son innocence, Vahan le rappelle en [[493]] et lui commande alors un ouvrage, connu sous le titre ''Histoire de l'Arménie''<ref name="Hacikyan 214"/>, dans lequel il fait preuve d'« un sens politique remarquable »<ref>René Grousset, ''ibid.''</ref>. Lazare meurt à une date inconnue au début du {{VIe siècle}}<ref name="Hacikyan 213"/>. Selon la tradition, il aurait été enterré à proximité des ruines d'une église située dans le [[canyon de Parpi]]<ref name="SAE">{{hy}} Stepan Melik-Bakhshyan, ''« Ղազար Փարպեցի »'' (''Ghazar Parpetsi''), dans ''Soviet Armenian Encyclopedia'', vol. VII, Académie arménienne des Sciences, Erevan, 1981, pp. 19-20.</ref><br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
Lazare est principalement connu pour ses deux œuvres :<br />
* ''Lettre à Vahan Mamikonian'', rédigée à l'attention de Vahan Mamikonian vers [[490]] et dans laquelle il se défend des accusations d'hérésie portées contre lui. Ce premier récit [[autobiographie|autobiographique]] rédigé en [[arménien]]<ref name="Dédéyan 183"/> est riche d'information sur l'[[Église apostolique arménienne|Église arménienne]] du {{Ve siècle}}<ref name="Hacikyan 214"/>.<br />
* ''Histoire de l'Arménie'', rédigée en [[493]]<ref>[[Jean-Pierre Mahé]] date toutefois le début de la rédaction de [[487]]. Cf. Gérard Dédéyan (dir.), ''ibid.''</ref>. Sa première partie couvre les règnes d'[[Arsace II d'Arménie|Arsace II]] à [[Vram Shâhpouh]], la deuxième traite de la [[bataille d'Avarayr]] ([[451]]), et la troisième est consacrée à la période suivant cette bataille et s'achevant par le [[traité de Nevarsak]] ([[484]]), qui voit l'Arménie recouvrer son autonomie<ref>{{en}} Agop Jack Hacikyan (dir.), ''op. cit.'', p. 216.</ref>. Ses principales sources sont [[Agathange]], [[Korioun]] et [[Fauste de Byzance]], ainsi qu'apparemment [[Eusèbe de Césarée]]<ref>{{en}} Robert Bedrosian, ''Ghazar P'arpec'i's History of the Armenians — Translator's Preface'', New York, 1985 {{lire en ligne|lien=http://rbedrosian.com/gpintro.htm|date=23 septembre 2008}}.</ref><br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Lien externe ===<br />
<br />
* Lazare de Pharbe, {{lien web|url=http://remacle.org/bloodwolf/historiens/lazare/histoire.htm|titre=''Histoire de l'Arménie''|site=http://remacle.org/|consulté le=23 septembre}}.<br />
<br />
{{Portail|Arménie}}<br />
<br />
[[Catégorie:Historien arménien]]<br />
<br />
[[en:Ghazar Parpetsi]]<br />
[[hu:Ghazar Parpeci]]<br />
[[hy:Ղազար Փարպեցի]]<br />
[[ru:Парпеци, Лазар]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Baptiste_de_Brancas&diff=196033284Jean-Baptiste de Brancas2008-10-31T20:26:25Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>'''Jean-Baptiste-Antoine de Brancas''' né à [[Pernes]] en [[1693]], mort à [[Aix-en-Provence]] en [[1770]] fut un membre du [[clergé]] [[France|français]], partisan de la [[Contre-Réforme]]. Il fut [[évêque]] de [[La Rochelle]] de 1725 à 1729, puis [[Archidiocèse d'Aix-en-Provence|archevêque d'Aix-en-Provence]] de 1729 à sa mort.<br />
<br />
== Jeunesse ==<br />
<br />
Il est issu d'une grande famille, les ''De Bancas'', originaires de [[Sicile]] et arrivés en France au {{XIIIe siècle}}, dont la fortune commence avec l'octroi du chapeau de [[cardinal (religion)|cardinal]] à Nicolas par le pape d'Avignon [[Clément VII (antipape)|Clément VII]] en [[1378]]. À la naissance de Jean-Baptiste-Antoine en [[1693]], la famille est bien installée dans des fonctions assez considérables puisque son père est [[baron du Castelet]] et [[marquis de Céreste]], bien introduit en cour, il obtiendra des postes importants pour ses garçons tant dans la carrière des armes qu'au service de Dieu. Jean-Baptiste-Antoine fait ses études au collège royal de Bourbon à Aix (actuel lycée Mignet) sous la direction des [[jésuites]], puis il monte à [[Paris]] ou il prend pension au [[séminaire saint-Sulpice]] tenu par la congrégation des oratoriens. Parallèlement, il suit les cours de théologie à la fameuse faculté de la [[Sorbonne]] et dont l'ultime étape sera le [[doctorat]] qu'il soutient dans la salle aulique de l'achevêché de Paris.<br />
<br />
== Carrière ==<br />
<br />
En [[1717]], il obtient grâce à son frère Louis, intime du [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]], la commende de l'[[abbaye]] [[Bénédictins|bénédictine]] de Saint-Père de [[Melun]], bénéfice lui rapportant 4000 livres par an tout en le dispensant de l'administration de l'abbaye ainsi que de la présence. La même année, il est nommé [[aumônier]] du Roi et sert donc par "quartier" avec les sept autres aumôniers présents à [[Versailles]], ce qui fait de lui un familier du souverain. En 1720, il est élu [[agent général du clergé]], fonction qui consiste en une sorte de courroie de transmission entre le clergé de France lors de ses assemblées générales, et le pouvoir royal.<br />
<br />
En 1725, il est nommé à l'[[évêché de La Rochelle]], de création récente (1648), où il commence à œuvrer comme il le fera plus tard à Aix dans un sens très hostile au [[jansénisme]]. En 1729, il obtient le siège métropolitain d'Aix-en-Provence, grâce à la sympathie du [[cardinal De Fleury]] et de son prédécesseur sur le siège d'Aix, monseigneur De Vintimille Du Luc. En 1729, le patrimoine des archevêques d'Aix est assez enviable par rapport aux autres [[diocèse]]s voisins. Ce patrimoine a été élaboré en grande partie grâce au complaisant [[René Ier d'Anjou]] au {{XVe siècle}}. Il rapporte à son titulaire plus de 33 000 livres annuelles. L'archevêque a de plus des prérogatives importantes puisqu'il est de facto président de la chambre ecclésiastique d'Aix, et surtout conseiller au [[parlement de Provence]]. Mais ce qui fait de lui une pièce maîtresse de l'échiquier politique de la région est la présidence de l'assemblé générale des communautés de Provence, qui comme pour tout [[Pays d'État|pays d'état]] de l'époque, est l'assemblée représentative qui exprime sous forme de requêtes et de remontrances au souverain les désidératas de la population, et qui défend bec et ongles les privilèges du pays notamment en matière fiscale. Enfin l'archevêque d'Aix est également chancelier-né de la prestigieuse université de droit de la ville.<br />
<br />
== Action de De Brancas au siège d'Aix-en-Provence == <br />
<br />
De Brancas se montrera durant son mandat très assidu et ne quittera pratiquement jamais son [[diocèse]]. Cela ne l'empêchera pas de continuer à cultiver ses relations à la cour; ainsi il a pour soutien principal le [[cardinal de Fleury]]; de plus il est appuyé par l'influent [[prince cardinal De Rohan]] et le [[cardinal de Tencin]] qui sera ministre d'état entre 1742 et 1752. [[Philibert Orry]], le ''Colbert'' de [[Louis XV]] est également bien disposé à son égard. Avec son clergé et les fidèles, De Brancas montrera toutes les caractéristiques du prélat animé de l'esprit de la Contre-Réforme. Exerçant une surveillance continuelle sur son clergé, il exigera toujours de celui-ci une vie exemplaire vouée à l'étude et au service des paroissiens, n'hésitant pas à frapper d'exil les curés suspects de sympathie envers le jansénisme. Charitable, il améliore la condition des plus vieux d'entre eux en créant une caisse chargée de rémunérer ceux que l'âge rend incapable d'assurer leur fonction.<br />
<br />
Portant une attention particulière à l'enseignement, il multiplie les écrits et les visites dans les paroisses pour veiller à ce que le clergé dispense une instruction minimale dans les campagnes même les plus reculées. La charité du prélat était proverbiale et il fit bâtir à ses frais l'aile occidentale de l'[[hôtel Dieu d'Aix]]. Mais l'aspect le plus marquant de son long mandat fut celui des rapports entre politique et religion. Envers les jansénistes, De Brancas se montrera impitoyable, encourageant la pratique du refus de sacrements, frappant d'exil certains curés, et surtout entrant en conflit ouvert avec le parlement de Provence dont une grande partie des membres sont gallicans. ce conflit avec le Parlement va connaître son point culminant en 1755 quand Louis XV devant l'intransigeance de De Brancas enverra en exil celui-ci au château de Lambesc pour calmer les tensions politiques et religieuses. Humilié, De Brancas ne réintégrera son palais aixois qu'en 1759. Entre 1760 et 1770, les luttes vont continuer avec le parlement de plus en plus gallican et le prélat recroquevillé sur ses positions ultramontaines. A cet égard la situation à Aix est représentative de la situation du royaume dans son ensemble. D'autant que les jésuites en Provence occupent une position considérable et sont soutenus par De Brancas lors des procès divers que le Parlement va établir contre la congrégation jusqu'en 1763, date à laquelle ils seront exclus à perpétuité de toute l'étendue du ressort de la cour. <br />
<br />
Quand il meurt en 1770, il apparaît donc comme ancré dans une époque révolue et quelque peu dépassé par les changements profonds de la société qui se sécularise peu à peu, et surtout les lumières, la volonté accrue d'indépendance des Parlements.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Liste des archevêques d'Aix-en-Provence]]<br />
----<br />
{{Portail|christianisme|catholicisme|Provence|Aix-en-Provence|France}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Brancas, Jean-Baptiste de}}<br />
<br />
[[Catégorie:Archevêque d'Aix-en-Provence]]<br />
[[Catégorie:Personnalité d'Aix-en-Provence]]<br />
[[Catégorie:Personnalité provençale historique]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1693]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1770]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Geschichte_des_franz%C3%B6sischen_Heeres&diff=159992919Geschichte des französischen Heeres2008-10-31T19:55:34Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{ébauche|militaire}}<br />
[[Image:armee de terre 4.jpg|right|200px|thumb|Logotype de l'armée de terre]]<br />
<br />
L’'''histoire de l'armée de terre française''' couvre plus de {{formatnum:1000}} ans d'[[histoire]] à travers la [[France]], l'[[Europe]] et les [[Empire colonial français|anciennes colonies françaises]].<br />
<br />
L'[[armée de terre (France)|Armée de terre]] est l'une des quatre composantes des [[Armée française|forces armées françaises]]. Comme les deux autres armées, [[Marine nationale (France)|Marine nationale]] et [[Armée de l'air (France)|Armée de l'air]] ainsi que la [[gendarmerie nationale (France)|Gendarmerie Nationale]], elle est placée sous la responsabilité du [[Président de la République française|président de la République]], chef des armées.<br />
<br />
Au sens strict, s'il a existé des armées sur ce territoire, « l’'[[Armée française]] » ne naît que dans les dernières phases de la [[guerre de Cent Ans]] avec la création de ses premières unités permanentes. Elle prend cependant rapidement de l'importance et occupe régulièrement, au cours des siècles qui suivent, le premier rang [[Europe|européen]], voire [[Monde (univers)|mondial]].<br />
<br />
== Les prédécesseurs ==<br />
=== La Gaule ===<br />
{{Article détaillé|Gaule}}<br />
Au sortir, de la [[préhistoire]], toute la partie occidentale de l'[[Europe]], est occupée par des peuples d'origine [[Indo-Européens|indo-européennes]], qui développent plusieurs civilisations différentes, au gré de la diffusion des nouvelles technologies et de l'arrivée de nouvelles vagues migratoire. Ainsi, vers [[-1300]], le passage de sépultures [[tumulus]] à l'utilisation de la crémation et l'utilisation d'[[urne funéraire|urne]]s, donne naissance à ce que l'on appelle de nos jours, la [[civilisation des champs d'urnes]]. Entre [[-900]] et [[-800]], ce territoire connaît une mutation très rapide avec la généralisation de l'emploi du [[fer]], donnant naissance à la civilisation dite d'[[Hallstatt]], que l'on peut considérer comme [[Gaule|gauloise]]. Cette époque, voit l'apparition d'une classe aristocratique, liée au commerce entre la [[Méditerranée]] et la [[Mer Baltique|Baltique]], utilisant le [[char de combat]], les épées en [[bronze]] et la [[fortification]] de leur lieu de résidence, ce qui leur permet le contrôle des routes commerciales.<br />
<br />
De nouveaux bouleversements, au {{-s|VI|e}}, voit la réapparition des tumulus, mais aussi, la multiplication des [[Oppidum|Oppida]], qui semble indiquer un morcellement de l'autorité politique, et une période d'instabilité, qui précède l'apparition d'une nouvelle civilisation dite de la [[Tène]]. L'expansion de cette nouvelle civilisation, va être marquée par de grand raids, qui parfois mené avec toute la population, étendent la civilisation gauloise vers d'autres zones. Une partie des [[Boïens]], des [[Insubres]], des [[Cénomans]], des [[Sénons]] et des [[Lingons]] s'installe dans la vallée du [[Pô]], au cours du {{-s|IV|e}}, où ils combattent les [[Étrusques]] et les [[Romains]]. Plus vers l'Est, les [[Tolisboii]], s'installe en [[Asie mineure]], fondant un ensemble de royaume en [[Galatie]], au passage ils pillent le temple de [[Delphes]], au cours de la [[Grande expédition]].<br />
<br />
==== Les Romains ====<br />
{{Article détaillé|Gaule romaine}}<br />
La premiere armée professionnelle a fouler le sol francais est l'armée romaine qui envahit le sud de la gaule (gaule transalpine) de -125 a -121. Puis, en -60, Cesar engage des moyens importants pour aider les Gaulois a repousser Helvetes et Belges. Mais le comportement odieux des legionnaires poussent les Gaulois a se revolter en -52. Cesar ecrase les insurgés a Alesia. Toutefois, la pacification ne sera effective que sous Auguste. Dans la foulée, la romanisation commencera en Gaule celtique dans les années 10 avant Jesus-Christ.<br />
<br />
Durant l'epoque romaine, la Gaule fournira des legionnaires a Rome et beaucoup d'auxiliaires, aussi bien entrainés et ayant un equipement plus leger mais de qualité. Ils ne servirent pas en Gaule ou il y avait peu de soldats. On aura 17 unités d'auxiliaires de cavalerie de 500 a 1000 hommes, et 29 d'infanterie avec le meme nombre de soldats. Dans les legions, ou les citoyens de droit romain de Gaule s'engageaient, les Gaulois étaient mélangés avec les italiens. La Narbonnaise fut la plus productrice de legionnaires chez les Gaules mais elle ne recrutait pas d'auxiliaires. Durant l'année 68, par exemple, 65% des auxiliaires recrutés en Occident viennent de Gaule et 25% des legionnaires de tous l'empire inscrit cett année-la sont Gaulois (Gaule narbonnaise comprise).<br />
<br />
A partir d'Hadrien, les troupes auxiliaires provinciales sont assignés a la defense de leur province.<br />
Les auxiliaires gaulois seront ainsi cantonnés a l'est du Rhin, et les Gaulois engagés dans les legions iront dans les legions du limes, a l'est du Rhin aussi. Aux gaulois et Italiens s'ajoute alors un nombre croissant de Germains, grands guerriers et excellents cavaliers.<br />
<br />
Au IIe et surtout IIIe siecle apr J-C, les barbares commencent a attaquer l'Empire. Ils ne sont pas assez forts pour envahir la Gaule mais l'empire Romain commence a connaitre des crises fianancieres et d'autorités. Les legions de Gaule en profiteront pour proclamer leur propre empereur, Postumus, qui se nomme emperuer des Gaules mais aussi de l'Haispanie et la Bretagne. Cette crise sera resolu par Aurélien mais Au IVe siecle, l'armée romaine n'est plus souveraine. Elles a en son sein de nombreux germains et au Ve siecle, d'autres peuples germaniques apparaissent, venus de l'Est.<br />
<br />
Les francs commencent a servir les Romains comme fédérés. D'ailleurs plusieurs generaux romains du bas-empire sont d'origine franque. Les francs commencent a acquerir une discipline importante sous les ordres des Romains. Vers la fin du Ve sicle, la plupart des troupes romaines quittent la Gaule, laissant les Francs vaincre Syagrius.<br />
{{...}}<br />
<br />
=== Les Francs ===<br />
{{Article détaillé|Francs}}<br />
[[Image:ClovisDomain.jpg|200px|thumb|right|L'[[Empire d'Occident carolingien]] sous [[Clovis Ier|Clovis]].]]<br />
Sous les [[Francs]], l'histoire de France peut se décrire selon trois grandes périodes: la période [[Mérovingiens|mérovingienne]], la période [[Carolingiens|carolingienne]] et la période [[Capétiens|capétienne]].<br />
<br />
==== Les Mérovingiens ====<br />
{{Article détaillé|Mérovingiens}}<br />
[[Image:Chlodwigs taufe.jpg|thumbnail|right|Le baptême de [[Clovis Ier]] d'après [[Saint-Gilles]].]]<br />
À la fin du {{IIIe siècle}}, les empereurs [[Constance Chlore]] et [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin Ier]], permettent, à un peuple [[Germains|germanique]], les [[Francs saliens]] de s'installer sur le territoire de l'empire, dans la province de la [[Gaule belgique]]. Leurs successeurs poursuivront cette politique d'incorporation dans l'Empire de groupes de Francs. Les Francs deviennent alors un [[peuple fédéré]] de l'empire, et le restent, jusqu’à la chute de l'[[Empire d'occident]], en [[476]]. Ils combattent ainsi les envahisseurs, aux cotés de leur alliés romains, en particulier, en [[451]], sous le commandement de [[Aetius|Flavius Aetius]], contre les [[Huns]], à la [[bataille des champs Catalauniques]]. Néanmoins, ils étendent aussi leur territoire. Un de leurs rois [[Clovis Ier|Clovis]], se retrouve en position de force, lors de la désagrégation de l'[[Empire d'Occident]], et ayant rassemblé une grande partie des populations d'origine franque, va réussir à s'imposer face à ses rivaux. En [[486]], il défait [[Syagrius]], le dernier représentant du pouvoir gallo-romain, à la [[bataille de Soissons (486)|bataille de Soissons]], prenant le contrôle de la Gaule au nord de la [[Loire (fleuve)|Loire]]. Sa victoire à la [[bataille de Tolbiac]] contre les [[Alamans]] lui assure une frontière nord sur le [[Rhin]]. Vers la fin de son règne, il repousse les [[Wisigoths]], vers la péninsule ibérique, en les battant, en [[507]] à la [[bataille de Vouillé]]. Ses fils, malgré leur [[Bataille de Vézeronce|défaite à Vézeronce]], finissent par éliminer le [[Burgondes|royaume burgonde]], en [[534]], chassent les [[Ostrogoths]], au delà des [[Alpes]] et étendent leur influence en [[Germanie]], au détriment des [[Alamans]] et des [[Saxons]].<br />
<br />
L'armée des [[Francs]], est surtout composée de fantassins, qui utilisent des armes traditionnelles des Germains occidentaux. Comme chez leurs adversaires, on trouve des [[arme d'hast|armes d’hast]], comme les [[framée]]s ou les [[angon]]s, l'épée longue, [[spatha]] et sa version plus courte semi-spatha, mais un modèle à un seul tranchant, la [[scramasaxe]]s. Par contre, une arme est caractéristique des Francs, leur hache de jet, la [[Francisque (arme)|francisque]], si bien qu'elle souvent considéré comme l'origine du nom du peuple. Cependant, la seule francisque, n'explique pas les succès des armées franques, on considère de plus en plus, que l'influence précoce romaine, en apportant une discipline plus importante au sein des troupes, a eu une influence déterminante, l'existence de revues de troupes, comme semble l'indiquer l'épisode du [[vase de Soissons]]. Leur expérience militaire en tant qu'auxiliaires de l'armée romaine, aurait donnée aux Francs une plus grande cohésion au combat, par rapport à leurs adversaires, aux mœurs plus ''barbares''. Tous les hommes libres, en pratique les Francs, sont soumis au service militaire, une fois mobilisés, ils sont alors menés par les membres de l'aristocratie.<br />
<br />
=== Les Carolingiens ===<br />
[[Charlemagne]] perfectionna l'organisation mérovingienne: les levées étaient désormais faites par les [[Missi dominici]], les envoyés spéciaux de l'[[empereur]], et le [[ban]] était annoncé, dans chaque [[paroisse]], par les prêtres en chaire. En outre les [[comte]]s convoquaient les hommes libres, dont la réunion formait une sorte de réserve à l'armée active qui se composait des guerriers assurant la garde rapprochée de l'empereur et des grands de l'[[Empire carolingien]].<br />
<br />
Les « champs de mars » devinrent les « champs de mai » ; ce qui signifiait que l'on ne se rassemblait qu'après que l'herbe des prairies ait pu fournir assez de fourrage pour nourrir les chevaux. Car, fait significatif, la [[cavalerie]] avait augmenté et devait, de plus en plus, jouer un rôle de premier plan dans les combats.<br />
<br />
== Le [[Moyen Âge]] ==<br />
=== Système féodal et institutions militaires ===<br />
Le service militaire fourni par la population paysanne est poussée à l'extrême et la [[hiérarchie]] s'établit désormais, à un niveau individuel, du [[suzerain]] au [[vassal]] ou au [[tenancier]]. Au cours de cette longue période, la guerre devient endémique et locale. Par ailleurs, les villes instituées en [[Communes]] vont former des ''milices bourgeoises'' destinées à s'auto-défendre, sans avoir besoin de faire appel aux seigneurs locaux; et c'est, paradoxalement, sur ces troupes urbaines, composées de volontaires non professionnels, que la royauté va prendre l'habitude de s'appuyer pour lutter contre les grands féodaux, ou du moins faire contrepoids à leurs exigences et menaces. Ceux-ci vont, de leur côté, former une nouvelle aristocratie guerrière: la [[chevalerie]].<br />
<br />
En temps de guerre, d'autre part, les rois prenaient à leur solde des troupes de [[mercenaire]]s étrangers, venus de l' Europe entière, et dont certains contingents, principalement [[allemand]]s, [[suisses]] ou [[irlandais]], finiront par leur fournir une garde personnelle.<br />
<br />
=== Les premières armées royales ===<br />
Après repoussé les [[Anglais]], [[Charles VII de France|Charles VII]] établit des compagnies d'hommes d'armes dites « Compagnies d'ordonnance », qui furent les premiers essais de la mise sur pied d'une force armée réellement permanente. En outre il essaya de fonder une [[infanterie]] nationale en créant les « compagnies de francs-archers ». Il poursuivit son effort en tentant d'établir que le [[roi]] seul avait le droit de lever des gens de guerre et, par le paiement d'une [[solde]] régulière, il améliora la discipline au sein de ces troupes. C'est aussi sous son règne que se développa une arme nouvelle qui allait bouleverser le cours des conflits futurs : l'[[artillerie]].<br />
<br />
== La Renaissance et les Guerres de Religions ==<br />
== L'[[Ancien Régime]] ==<br />
=== D'[[Henri IV de France|Henri IV]] à [[Louvois]] ===<br />
Le [[régiment]], en tant qu'unité militaire, date de [[Charles IX de France|Charles IX]]. [[Henri IV de France|Henri IV]], puis [[Richelieu]], régulariseront cette innovation organique, en y affermissant la [[discipline]]. L'armée se démocratisera quelque peu dans son mode de [[recrutement]] et l'on assistera à des anoblissements de soldats roturiers méritants, qui pourront ainsi accéder à des [[grade]]s élevés, réservés à la seule [[noblesse]].<br />
<br />
Un important élément de faiblesse des armées du début du {{XVIIe siècle}} résidait principalement dans la médiocrité des [[levée]]s, effectuées, en hâte et par trop nombreuses, au moment d'une guerre et que l'on licenciait avec trop d'empressement les combats sitôt terminés. En outre, l'irrégularité du versement des [[solde]]s, plaie endémique de l'organisation royale en matière militaire, nuisait à la discipline générale; ainsi se dessinait le spectacle d'une armée royale à double vitesse: d'une part, une sorte de [[Corps d'armée|corps]] d'élite disponible et permanent, composé de quelques régiments solides, des compagnies d'ordonnance et de la [[Maison du roi]] et, de l'autre, une masse de manœuvre, nombreuse, mais gangrené par l'indiscipline et le manque total de la moindre motivation, autre que pécuniaire.<br />
<br />
=== Organisation de [[Louvois]] ===<br />
Sous le règne de [[Louis XIV]], c'est à [[Louvois]], digne continuateur de l’œuvre de rénovation militaire entreprise avant lui par son propre père, [[Michel Le Tellier]], que revient le mérite d'avoir forgé pour la plus grande gloire du [[Roi-Soleil]], la première [[armée]] digne de ce nom qu'ait jamais possédé la [[France]], et qui, par le nombre et la qualité de ses officiers et de son règlement ainsi que par sa professionnalisation poussée, peut être considérée comme la première réelle puissance royale militaire en [[Europe]] : seules les troupes napoléoniennes devaient leur ôter cette suprématie historique.<br />
<br />
En premier lieu, [[Louvois]] fit de la [[Maison militaire du roi de France|maison militaire du roi]] une sorte d'école de formation des futurs cadres, officiers et sous-officiers. Il rendit le port de l’[[uniforme]] obligatoire et imposa, de manière administrative, un [[équipement]] uniforme de toutes les unités en matière d'[[arme]]ment. Les officiers demeurèrent certes propriétaires de leurs compagnies, mais ils se devaient de rendre des comptes quant à l'application d'une stricte discipline et la régularité du versement des soldes. Il est à l’origine d’autres innovations importantes :<br />
* le système d'[[avancement]] par ordre de tableau ;<br />
* il permet que la [[Croix de Saint Louis]] fut attribuée au mérite ;<br />
* il créa l'institution de l’[[Hôtel des Invalides]], destiné à accueillir les vieux soldats et les grands mutilés de guerre ;<br />
* il commence l’encasernement des troupes, qui permet d’éviter les désordres que le passage des troupes causait dans la traversée des pays amis et de mettre progressivement fin au XVIII{{e}} siècle au logement des troupes chez l’habitant.<br />
<br />
Cependant, il n'en demeurait pas moins que la [[vénalité]] des charges s'opposait encore et toujours à l'[[autorité]] absolue du [[roi]]. Les armées de [[Louis XIV]] atteignirent des effectifs, jusqu'alors inconnus en [[Europe]] ; elles comptèrent jusqu’à 200 000, voire même plus de 300 000 hommes en armes, ce qui eut pour effet pervers de faire croître les vices et défauts du système de [[recrutement]] tant pour les hommes que pour leurs officiers. Louvois tenta d'y remédier, vers la fin de sa vie, par l'institution des [[milice]]s provinciales.<br />
<br />
=== De [[Louis XV]] à [[1789]] ===<br />
{{...}}<br />
<br />
== La période révolutionnaire ==<br />
== Le [[Premier Empire]] ==<br />
== Les armées de [[1815]] à [[1871]] ==<br />
== L' armée de la [[Revanche]] ( [[1871]]-[[1914]]) ==<br />
== Deux Guerres mondiales ([[1914]]-[[1945]]) ==<br />
[[Image:French troops barricades2 paris 1940.png|thumb|Barricades à Paris durant la [[bataille de France]] en 1940 ; la ville étant déclaré [[ville ouverte]], il n'y a aucun combat lors de l'arrivée de la [[Wehrmacht]]]]<br />
En août [[1914]] l'armée française atteignait {{formatnum:1300000}} soldats;<br />
Lors de la [[Première Guerre mondiale]] l'armée française atteignit {{formatnum:8300000}} soldats, environ {{formatnum:300000}}d'entre eu venait des colonies. <br />
<br />
Durant la guerre environ {{formatnum:1400000}} soldats furent tués. Ce fut le plus meurtrier conflit que connût la France dans son histoire.<br />
<br />
Les Principaux général furent : <br />
<br />
[[Joseph Joffre]], [[Foch]], [[Mangin]], [[Degoutte]], [[Pétain]], [[Nivelle]], [[Franchet d'Esperey]], [[Raspail]], [[Sarrail]]...<br />
<br />
Au début de la guerre, l'armée française, avait l'uniforme de la [[guerre franco-allemande de 1870]], mais cette uniforme était mal adapté au tranchés, des [[1915]] l'armée française remplaça l'uniforme, avec le [[casque Adraen]] remplaça le képi, un uniforme avec une [[capote]], couleur bleu-horizon adapté au tranchés, l'uniforme était pour les soldats des colonies couleur kaki.<br />
<br />
== La [[IVe République]] et la décolonisation ([[1946]]-[[1958]]) ==<br />
== La [[Ve République]] ==<br />
{{...}}<br />
<br />
En [[2008]], le [[Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008 (France)|Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale]] prévoit de nouvelles coupes dans les effectifs et les équipements à l'horizon 2015 avec un effectif en baisse de 17 % par rapport aux chiffres de 2008.<br />
<br />
Le volume de [[armée de terre (France)|forces terrestres]] projetables est évalué à environ {{formatnum:30000}} hommes déployables en six mois pour une durée d’un an, sans renouvellement <ref>p. 209 du Livre Blanc</ref><br />
<br />
En permanence, la France conservera en outre une capacité de réaction ou de renfort autonome, avec un dispositif d’alerte opérationnelle de l’ordre de {{formatnum:5000}}5 hommes pour les forces terrestres. <ref>p. 209</ref><br />
<br />
Avec un format général de {{formatnum:131000}} personnes, les forces terrestres constitueront une force opérationnelle de {{formatnum:88000}} hommes. <ref>p. 222</ref><br />
<br />
La nombre de [[char de combat|chars de combat]] sera réduit à 250 soit 4 régiments équipé de 60 [[char Leclerc]] contre 80 en 2008.<br />
<br />
== Références ==<br />
{{Références | colonnes = 2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Histoire militaire de la France]]<br />
* [[Liste des régiments français]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
{{Commons|Category:Military of France|Armée française}}<br />
* {{fr}} [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ Service historique de la Défense] <br />
* {{fr}} [http://www.ecpad.fr Médiathèque de la Défense, Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense]<br />
{{clr}}<br />
<br />
{{Armée française}}<br />
<br />
{{Portail|histoire militaire|France}}<br />
{{DEFAULTSORT:Armee de terre francaise }}<br />
[[Catégorie:Histoire de l'armée de terre française]]<br />
[[Catégorie:Guerre de l'histoire de France]]<br />
[[Catégorie:Bataille de l'histoire de France]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Shi_Annan/ch%C3%A2teau_d%27Asni%C3%A8res&diff=155200577Benutzer:Shi Annan/château d'Asnières2008-10-31T17:38:23Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{ébauche|92}}<br />
Le '''château d’Asnières''' se situe dans la ville d’[[Asnières-sur-Seine]] dans les [[Hauts-de-Seine]].<br />
<br />
L’édifice a été construit au milieu du {{XVIIIe siècle}}, sous le règne de [[Louis XV de France|Louis XV]].<br />
<br />
Les travaux commandés par le [[Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787)|marquis de Voyer d’Argenson]] ont débuté en [[1750]] pour s’achever deux plus tard. Le château a été édifié sur les vestiges d’un ancien château qui avait notamment appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse de [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Philippe d’Orléans]] alors régent pendant la minorité de Louis XV. Les plans du château ont été dessinés par [[Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne]], architecte du roi, et des artistes tels que [[Nicolas Pineau]] ou [[Guillaume Coustou]] ont participé à l’aménagement.<br />
<br />
[[Image:Chateaud'asnières.jpg|right|450px]]<br />
<br />
Depuis [[1991]], le château est la propriété de la mairie d’Asnières.<br />
<br />
Le château a inspiré la construction de ''The Elms'' à Newport par l’architecte Trumbauer in 1901. <br />
<br />
== Articles connexes ==<br />
''Architectes''<br />
* [[Frédéric Didier]]<br />
<br />
{{Châteaux français}}<br />
<br />
{{Portail|Hauts-de-Seine|Châteaux de France}}<br />
{{Coord|48|54|37|N|2|17|37|E|region:FR_type:landmark|display=title}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Asnieres}}<br />
[[Catégorie:Château des Hauts-de-Seine]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Hoefler50/Chartreuse_des_%C3%89couges&diff=169930320Benutzer:Hoefler50/Chartreuse des Écouges2008-10-31T17:30:29Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>La '''Chartreuse des Écouges''' est un monastère de l'[[Ordre des Chartreux]] qui a été fondée en [[1116]] en [[Isère]], dans le [[massif du Vercors]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
=== Fondation ===<br />
Elle été fondée en 1116, trente-deux ans après la [[Grande Chartreuse]] dans une étroite vallée longue de 11 km dont l'altitude varie de 900 m à {{unité|1600|m}}. L'église est consacrée en [[1139]].<br />
<br />
Le ''chartrier des Écouges'' énumère les revenus du domaine : un peu de terres cultivées en céréales ( sans doute [[seigle]] et [[orge]]), de très importants troupeaux de moutons et l'exploitation du bois puis du [[charbon de bois]] au {{XIVe siècle}}.<br />
<br />
=== Abandon ===<br />
En [[1294]] les pères demandent une première fois à quitter la vallée à cause de l'abondance de la neige et le monastère est abandonné en [[1391]].<br />
<br />
En [[1642]] le domaine est concédé à des aristocrates par l'évêque de Grenoble.<br />
<br />
Les ruines de l'église servent de ferme au {{XIXe siècle}}, puis brule en 1944.<br />
<br />
La vallée, classée [[Espace Naturel Sensible]] appartient maintenant au conseil général de l'[[Isère]]. <br />
<br />
== Archéologie et architecture ==<br />
Sur le cadastre du début du {{XIXe siècle}} sont encore mentionnées la maison haute, résidence des pères ermites et la maison basse ou correrie, résidence des convers ou frères laïcs.<br />
<br />
=== La maison haute ===<br />
<br />
Les prospections de 2007 par mesure de résistivité électrique des sols montre que la maison haute forme un ensemble de bâtiments dans un quadrilatère de 80 mètres de coté. Elle comporte une église, un alignement de cellules, des bâtiments conventuels, un grand cloitre et un petit cloitre.<br />
:''l'église'' présentait un porche couvert, une nef unique prolongée d'une abside plus étroite flanquée d'un coté de la sacristie, de l'autre de la bibliothèque conventuelle.<br />
:le '''petit cloitre''' jouxte l'église et la bibliothèque conventuelle.<br />
:le '''grand cloitre''' rectangulaire, centre de la vie monastique qui était aussi le cimetière de la communauté.<br />
:les '''cellules individuelles''' sont desservies par une galerie d'environ 2 mètres de large<br />
:les autres bâtiments conventuels s'ordonnent aussi autour du grand cloitre.<br />
<br />
=== La correrie ===<br />
Elle comprends les bâtiments conventuels des convers et une hôtellerie.<br />
<br />
=== Les obédiences ===<br />
Comme bâtiments on a retrouvé une grange, un moulin à eau, des réservoirs, la charbonnière de ''Fessoles'', une carrière de meules de moulins ( qui aurait été en fonction jusqu'au {{XVe siècle}} et aurait produit 200 à 700 meules exportée jusqu'à la vallée du Rhône).<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{Références}}<br />
*Alain Belmont et Alain Badin de Montjoye, ''Le monastère des Écouges et son domaine'', Archéologia N°458, septembre 2008<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
=== Articles connexes ===<br />
*[[Ordre des Chartreux]]<br />
*[[Histoire des Chartreux]]<br />
*[[Rite cartusien]]<br />
*[[Bruno le Chartreux]]<br />
*[[Grande Chartreuse]]<br />
*[[Liste de chartreuses]]<br />
<br />
=== Liens externes===<br />
*[http://pradis.ens-lsh.fr/article.php3?id_article=185 Archéologie de la chartreuse]<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
* <br />
<br />
{{Portail|catholicisme|monachisme|Isère}}<br />
<br />
[[Catégorie:Chartreux|Chartreuse des Ecouges]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kathedrale_von_San_Salvador_de_Jujuy&diff=188001233Kathedrale von San Salvador de Jujuy2008-10-31T17:20:22Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>[[Image:Jujuy-Capital-P3110030.JPG|thumb|right|280px|Patio de la cathédrale de San Salvador de Jujuy]]<br />
La '''cathédrale de San Salvador de Jujuy''', siège de l’[[évêché]] catholique de la ville de [[San Salvador de Jujuy]] en [[Argentine]], est aussi un fort bel édifice historique du pays. L’œuvre a été déclarée '''monument historique national''' par le décret n° 1347 du [[16 mai]] [[1931]].<br />
<br />
C’est incontestablement un chef-d’œuvre du style colonial espagnol du {{XVIIIe siècle}}.<br />
<br />
==Histoire de l’édifice==<br />
<br />
Plusieurs bâtiments religieux furent construits avant le bâtiment actuel de la cathédrale, mais construits en matériaux trop fragiles, aucun ne résista longtemps. C’est en 1736 que fut déclaré hors service le dernier d’entre eux, et que fut entreprise la construction de l’œuvre que nous connaissons. Ne possédant pas de date précise, on estime que l’édifice actuel fut consacré et livré au culte entre 1761 et 1765. Depuis lors, il y eut quelques modifications mineures, effectuées à la charnière des {{sp-|XIX|e|et|XX|e}}s.<br />
<br />
C’est en cette cathédrale que le tout nouveau [[drapeau de l'Argentine|drapeau argentin]], créé par [[Manuel Belgrano]], fut béni le [[25 mai]] [[1812]]. Quelques instants après, les troupes et la population de la ville, réunis face au Cabildo, lui prêtèrent serment. Ce fait est aujourd’hui perpétué par une peinture de Luis De Servi, effectuée pour le centenaire de l’évènement et placé sur un des murs de la cathédrale. <br />
<br />
On vénère la statue de '''Nuestra Señora del Rosario de Paypaya y Río Blanco''', déclarée en 1812 Patronne Capitaine des armées du nord, qui combattaient pour la libération du pays. <br />
<br />
==Œuvres d’art de la cathédrale==<br />
<br />
La cathédrale recèle un véritable trésor d’œuvres d’art, dont certains chefs-d’œuvre.<br />
<br />
La sculpture du Christ Gisant, attribuée au sculpteur espagnol Martínez Montañés, est une des mieux réussies du pays.<br />
<br />
L’ostensoir fait d’argent, d’émeraudes et d’or est un chef-d’œuvre caractérisé par ses très fins détails.<br />
<br />
Les confessionnaux d’époque sont admirables et fort bien conservés.<br />
<br />
On trouve aussi dans la cathédrale une belle collection de cadres de l’école dite de [[Cuzco]].<br />
<br />
Parmi les trésors de la cathédrale, il faut avant tout mentionner une chaire de vérité de fort grande valeur, qui selon la tradition, fut sculptée par les Indiens des missions jésuites de la région.<br />
Cette chaire est taillée en relief et représente l’arbre généalogique de la bible jusqu’à Jésus Christ, l’échelle de Jacob, les quatre évangélistes etc. Son style est intermédiaire entre les styles [[baroque]] et [[plateresque]]. Les représentations quelque peu naïves et primitives des personnages sont typiques du travail des artisans indigènes, ainsi que le montrent de nombreuses autres œuvres d’art un peu partout en [[Amérique hispanique]]. Les saillants sont recouverts de feuilles d’or. Il est fait de bois de ñandubay et de cèdre, et a conservé toute sa splendeur malgré le poids des années.<br />
<br />
Sa dorure constituée de véritables feuilles d’or, bien qu’ayant quelque peu brunie, scintille toujours à la lumière, lui donnant un aspect de toute grande beauté.<br />
<br />
==Province ecclésiastique==<br />
<br />
Le [[diocèse]] de [[San Salvador de Jujuy]] est [[suffragant]] de l’[[archevêché]] de [[cathédrale de Salta|Salta]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* {{es}} [http://www.jujuy.gov.ar/turismo/a5.htm Description de la cathédrale et de ses trésors - avec photo extérieure de l’ensemble]<br />
* {{es}} [http://www.municipiodejujuy.gov.ar/cultura/textos/iglesia_catedral.htm Photo de la façade, du clocher et de la fameuse chaire de vérité]<br />
* {{es}} [http://www.aica.org/index2.php?pag=diocesis Site de l’Église catholique d’Argentine]<br />
<br />
{{Portail|architecture chrétienne|Argentine}}<br />
<br />
[[Catégorie:Cathédrale argentine|Jujuy cath]]<br />
[[Catégorie:Monuments et lieux historiques d'Argentine|Jujuy cath]]<br />
[[catégorie:tourisme en Argentine|Jujuy cath]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Basilika_St-Pierre-Fourier&diff=203619670Basilika St-Pierre-Fourier2008-10-31T16:34:56Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|Vosges}}<br />
<br />
[[Image:Mattaincourt-basilique.JPG|thumb|right|250px|La basilique]]<br />
La '''Basilique Saint-Pierre-Fourier''' de [[Mattaincourt]] est un édifice religieux vosgien du {{XIXe siècle}}.<br />
<br />
== Histoire ==<br />
Elle fut construite en [[1853]] par le chanoine Hadolen en vue de la [[canonisation]] de [[Pierre Fourier]] sur l'emplacement de l'ancienne église de [[Mattaincourt]] où il avait officié. C'est l'une des premières manifestations du style [[néogothique]] en [[France]].<br />
<br />
== Architecture ==<br />
La tour-clocher carrée porte une flèche octogonale.<br />
<br />
== Mobilier et décor ==<br />
Devant l’autel, la dalle funéraire de l’ancien tombeau du saint-curé est restée. Jusqu’en [[1732]], le corps de Pierre Fourier y reposa. Sur la pierre tombale, il est représenté en habit de chœur et bénissant.<br />
On remarquera l'ensemble du mobilier en fonte sculptée du {{XIXe siècle}} et les très beaux vitraux modernes en dalles de verre (atelier Gabriel Loire, de [[Chartres]]). Ils remplacent ceux de 1853, anéantis par la double explosion qui fit sauter le pont du [[Madon]], en 1940 et 1944. Ces vitraux représentent des scènes enchevêtrées de la vie du saint, qui se « lisent » de bas en haut. Sur la gauche du chœur, la chapelle de la Bienheureuse [[Alix Le Clerc]]. À droite, la chapelle des reliques de [[Pierre Fourier]]. Dans cette dernière, la châsse en bois doré a été offerte par la duchesse régente, [[Élisabeth Charlotte d'Orléans]], pour la béatification de [[1730]]. Le vitrail de cette chapelle rappelle quelques-uns des monastères de la Congrégation.<br />
<br />
{{Portail|architecture chrétienne|Lorraine}}<br />
<br />
[[Catégorie:Église des Vosges]]<br />
[[Catégorie:Basilique française]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=St-Jean-Baptiste_(Chaumont)&diff=202607525St-Jean-Baptiste (Chaumont)2008-10-31T16:34:43Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>La '''basilique Saint-Jean-Baptiste''' est le principal édifice religieux de la ville de [[Chaumont (Haute-Marne)|Chaumont]]. De style [[gothique]], elle domine avec ses deux tours la partie la plus ancienne de la commune, située en bordure Nord-Ouest du plateau chaumontois.<br />
<br />
{{Infobox édifice religieux<br />
| nommonument = Basilique Saint Jean Baptiste de Chaumont<br />
| photo = Chaumont Basilique Saint Jean Baptiste.JPG<br />
| nomlocal = <br />
| ville = [[Chaumont (Haute-Marne)]]<br />
| pays = {{France}}<br />
| région = {{Région Champagne-Ardenne}}<br />
| département = [[Haute-Marne]]<br />
| culte = [[Église catholique romaine|Catholique romain]]<br />
| type = [[Église (édifice)|Église paroissiale]]<br/>[[Basilique religieuse#Basiliques mineures|Basilique mineure]]<br />
| rattachement = Diocèse de Langres<br />
| début constr = {{XIIIe siècle}}<br />
| fin const = {{XVIe siècle}}<br />
| style = [[Architecture gothique|Gothique]]<br />
| classement = [[Monument historique (France)|Monument historique]] <small>([[1862]])</small><br />
}}<br />
<br />
==Histoire==<br />
L'église a été construite au début du [[XIIIe siècle]], pour répondre aux besoins d'une population grandissante. Elle a rapidement bénéficié de nombreuses donations, notamment de la part des [[baillis]] de Chaumont. Elle est érigée en [[collégiale]] le 18 décembre [[1474]] par le pape [[ Sixte IV]]. D'importants travaux sont engagés à partir de l'année [[1517]] jusqu'en [[1543]], l'édifice étant richement décoré au [[XVIIIe siècle]].<br />
<br />
==Architecture==<br />
La façade orientée à l'Ouest et la nef datent du [[XIIIe siècle]], l'entrée s'effectuant par le portail Saint-Jean situé au sud et typique du style gothique du [[XIVe siècle]]. Le chœur et le transept datent des [[XVe siècle]] et [[XVIe siècle]]. La basilique comporte un remarquable mobilier, avec des œuvres de [[Jean-Baptiste Bouchardon]] dont le maître-autel et la chaire, et une mise au tombeau du [[XVe siècle]]. <br />
<gallery><br />
Image:Chaumont Basilique Saint Jean Baptiste1.JPG|Façade Ouest<br />
Image:Chaumont Basilique saint-Jean-Baptiste2.JPG|Portail Saint Jean<br />
Image:Basilique St jean Baptiste de Chaumont (52).jpg|Nef et cœur<br />
Image:Chaumont Basilique Saint-Jean-Baptiste3.JPG|Mise au Tombeau<br />
</gallery><br />
<br />
==Liens internes==<br />
*[[Grand Pardon de Chaumont]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
*[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_5=LBASE&VALUE_5=PA00079013 Site Ministère de la Culture Base Mérimée]<br />
<br />
[[Catégorie:Basilique française|Monument de la Haute-Marne]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Basilika_Saint-Epvre&diff=179680477Basilika Saint-Epvre2008-10-31T16:34:26Z<p>Phe-bot: typographie siècle</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymie|Epvre}}<br />
{{Infobox Monument<br />
| nom=Basilique Saint-Epvre<br />
| image=[[Image:Eglise Saint Epvre.jpg|250px]]<br />
| ville=[[Nancy]]<br />
| pays={{France}}<br/>{{Région Lorraine}}<br />
| type=Basilique<br />
| style=[[Néo-gothique]]<br />
| date de construction=1864-1874<br />
| hauteur= 87 m (flèche)<br />
| architecte=[[Prosper Morey]]<br />
| classement=[[Monument historique (France)|Monument historique]]<br />
}}<br />
'''La Basilique Saint-Epvre''' de [[Nancy]] est une [[basilique]] de style [[néo-gothique]] construite au {{XIXe siècle}} en [[pierre d'Euville]], située [[place Saint-Epvre]] dans la [[Nancy#Tourisme et patrimoine|Vieille-Ville]].<br />
<br />
La basilique est dédiée à [[Saint Epvre]], évêque de [[Toul]].<br />
<br />
==Histoire==<br />
Le duc [[Thierry II de Lorraine]] établit l'église paroissiale en [[1080]].<br />
Entre [[1436]] et [[1451]], l'édifice est entièrement rebâti dans le style gothique, dont le clocher servait également de tour de garde puisqu'il était le point le plus haut de la ville médiévale.<br />
L'église est démolie en [[1863]], le clocher-tour lui survivra encore quelques années.<br />
<br />
La paroisse a été confiée à la [[Congrégation de l'Oratoire]] de Saint Philippe Néri.<br />
<br />
==Édifice actuel==<br />
[[Prosper Morey]], l'architecte désigné pour reconstruire l'édifice, choisit un style néo-gothique qui permet une très bonne intégration dans le centre historique de Nancy.<br />
La première pierre est posée en mai 1864 tandis que dès 1865, Monseigneur Trouillet se charge de recueillir des dons pour financer la construction de ce prestigieux projet.<br />
<br />
Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de [[basilique mineure]] par le pape [[Pie IX]].<br />
<br />
La basilique Saint-Epvre est classée monument historique depuis 1999. L'effet conjugué de la tempête de décembre 1999 et de la pollution oblige à d'importants travaux de restauration depuis plusieurs années.<br />
<br />
==Architecture==<br />
La basilique est construite dans le style [[Architecture gothique|gothique]] à lancette et présente des proportions honorables :<br />
la flèche pointe à 87 m pour un édifice d'une centaine de mètres de long et une nef à 24 mètres du sol.<br />
Le projet reçut d'ailleurs les louanges de [[Viollet-le-Duc]].<br />
[[Image:Basilique Saint-Epvre.JPG|250px|thumb]]<br />
<br />
L'escalier monumental est un don de l'Empereur [[François-Joseph Ier d'Autriche]], héritier des maisons d'Autriche et de [[duché de Lorraine|Lorraine]] ainsi que les vitraux le représentant avec que son épouse (figurés sous les traits de saint-François et de sainte-Élisabeth). [[Napoléon III]] et l'Impératrice [[Eugénie de Montijo|Eugénie]] offrirent également des vitraux (Saint-Louis et sainte-Eugénie).<br />
<br />
74 verrières illuminent la basilique ainsi que trois rosaces. La nef est décorée de peintures et de mosaïques et l'ensemble est meublé de mobilier viennois.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
===Lien externe===<br />
* [http://www.ot-nancy.fr/centre_historique/place_saint_epvre.php Basilique Saint-Epvre], sur le site de l'[[Office de tourisme]] de Nancy<br />
<br />
{{coord|48|41|45.5|N|6|10|48|E|scale:800_region:fr|display=title}}<br />
{{Portail|architecture chrétienne|Nancy}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Nancy, Basilique Saint-Epvre de}}<br />
[[Catégorie:Architecture religieuse du XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Architecture religieuse française]]<br />
[[Catégorie:Basilique française]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine du XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Église de Meurthe-et-Moselle]]<br />
[[Catégorie:Édifice religieux de Nancy|Saint-Epvre de Nancy, Basilique]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Denis_und_Eug%C3%A8ne_B%C3%BChler&diff=172054040Denis und Eugène Bühler2008-10-29T14:27:45Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{ébauche|personnalité française}}<br />
<br />
'''Eugène''' (1822-1907) et '''Denis Bühler''' (1811-1890) sont des architectes-paysagistes français, nés à [[Clamart]] d’une famille protestante. C’est par obligation familiale, à la mort de son père, que Denis reprend l’activité de ce dernier en se faisant pépiniériste. Son frère Eugène étudie l’architecture paysagère à l’École Royale d’horticulture de [[Versailles]] et les Bühler s’installent à [[Paris]], où ils se lancent ensemble dans la réalisation de parcs et jardins.<br />
<br />
On trouve trace de leur premier chantier en 1842, à [[Kernevez]] (Bretagne). Par la suite, ils créent ou remanient nombre de parcs dans la région et dans le reste du pays : [[château de Combourg]], [[château de Bonnefontaine]], [[la Briantais]], le [[Parc Oberthür]], [[château du Bois Cornillé]], réaménagement du [[Parc du Thabor]] à [[Rennes]] en [[1868]], [[parc de la Tête d'Or]] à [[Lyon]] en [[1857]], [[Jardin des Prébendes d'Oé]] à [[Tours]] en [[1872]], [[Plateau des poètes (Béziers)|Plateau des Poètes]], château de Libouriac à [[Béziers]], Parc du [[Château de Courson]] à Courson-Monteloup ([[Essonne]]) en [[1860]].<br />
<br />
Les frères Bühler aimaient l’exotisme et le [[jardin à l'anglaise|jardin paysager]].<br />
<br />
{{portail|Hortipédia}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Buhler, Denis et Eugene}}<br />
[[Catégorie:Paysagiste]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1822]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1907]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1811]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1890]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fort_de_La_Pr%C3%A9e&diff=148652317Fort de La Prée2008-10-29T10:57:40Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{ébauche|architecture|militaire|Charente-Maritime}}<br />
Le '''Fort de La Prée''' <ref> Les fortifications du litoral - La Charente Maritime - R Desquesne, R Faille, N Faucherre, P Prost, Éditions patrimoine et médias ISBN - 2-910137-03-1</ref> est une place forte construite sur l'ordre de [[Jean de Saint-Bonnet de Toiras|Toiras]] en [[1625]] par les ingénieurs [[Pierre de Conty d'Argencour]] et Le Camus, situé sur la commune de [[La Flotte]], entre [[Rivedoux-Plage]] et La Flotte sur le côte nord de l'[[île de Ré]] en [[Charente-Maritime]].<br />
[[Image:Fort de la Pree La Flotte entree.jpg|center|450px|thumb|L'entrée du fort]]<br />
Étoile à quatre [[bastion]]s, dont deux tournés vers la mer, reliés par des [[courtine]]s en demi cercle (cul de chaudron), doublé par une enceinte extérieure et un [[chemin-couvert]], il abrite un petit [[Port (marine)|port]] ouvert a l'est. il a été construit en partie avec des matériaux prélevés sur les ruines de [[Abbaye Notre-Dame-de-Ré dite des Châteliers|Notre Dame de Sainte-Marie-des-Châtelier]] toute proche. Sa conception a été fortement critiquée dès 1658 par le gouverneur de l'île pour sa taille trop petite, étant prévue pour seulement 400 hommes mais surtout rendue vulnérable par un manque d'eau potable. Des modifications furent entreprises sur ordre de [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]] en [[1664]] puis une enceinte supplémentaire édifiée en 1672. La fortification de [[Saint-Martin-de-Ré]] étant achevée, et ce fort toujours très décrié, [[Vauban]] en 1684 fait raser toute les fortifications extérieures, ne gardant que l'étoile originale simplement protégée par un chemin-couvert et un [[glacis]]. Longtemps abandonné, l'ouvrage est réarmé en 1793, modifié encore en 1875 et finalement déclassé en 1934. Dans le cadre du [[mur de l’Atlantique]], pendant la [[Seconde Guerre mondiale|seconde Guerre mondiale]], l’armée d’occupation y a intégré en 1942 un [[blockhaus]] d’observation ainsi que la batterie "Berta". Il est actuellement propriété de l'[[Direction de l'administration pénitentiaire|administration pénitentiaire]], qui en a assuré la restauration par des détenus dans les années [[1980|80]], des visite y sont organisées en saison estivale ainsi que la location du site pour festivités et événements.<br />
<br />
Pour l'histoire, Le [[duc de Buckingham]], en [[1627]] lors de son débarquement sur l'île, négligea ce fortin qui lui fut fatal, puisqu'il rendit possible en octobre 1627 le débarquement nocturne de l'armée Française commandée par [[Jean de Saint-Bonnet de Toiras|Toiras]], permit de prendre les Anglais à revers et de les chasser de l'île.<br />
<br />
[[Image:Fortlapreelaflotte03.jpg|center|450px|thumb|Vue côté sud]]<br />
<br />
{{Références}}<br />
<br />
{{Portail histoire militaire}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Pree, Fort de La}}<br />
[[Catégorie:Monument de l'Île de Ré]]<br />
[[Catégorie: Architecture militaire]]<br />
[[Catégorie:Fort en France|La Flotte]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Belagerung_von_Philippsburg_(1734)&diff=139444965Belagerung von Philippsburg (1734)2008-10-29T10:27:52Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{Voir homonymes|Siège de Philippsburg}}<br />
{{Infobox Conflit militaire<br />
| conflit = Siège de Philippsburg (1734)<br />
| guerre = [[Guerre de Succession de Pologne]]<br />
| image =<br />
| légende =<br />
| date = [[2 juin]] - [[18 juillet]] [[1734]]<br />
| lieu = [[Philippsburg]]<br />
| casus =<br />
| territoires =<br />
| issue = Victoire française<br />
| combattants1 = {{France monarchie}}<br />
| combattants2 = {{Autriche Habsbourg}}<br />
| commandant1 = [[Jacques Fitz-James de Berwick]]<br />
| commandant2 =<br />
| forces1 =<br />
| forces2 =<br />
| pertes1 =<br />
| pertes2 =<br />
| batailles = {{Batailles de la guerre de Succession de Pologne}}<br />
| notes =<br />
}}<br />
<br />
Le '''Siège de Philippsburg''' se déroula du [[2 juin]] - [[18 juillet]] [[1734]], pendant la [[Guerre de Succession de Pologne]].<br />
<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /><br />
<br />
== Sources ==<br />
* Galeries historiques du palais de Versailles - Musée national de Versailles - 1842 - page 401<br />
<br />
{{Portail|histoire militaire|Allemagne}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Philippsburg, siege de}}<br />
[[Catégorie:Bataille de la guerre de Succession de Pologne]]<br />
[[Catégorie:Bataille de l'histoire de France]]<br />
[[Catégorie:Bataille d'Autriche]]<br />
[[Catégorie:Bataille de 1734]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ali%C3%A9nor_de_Comminges&diff=182627843Aliénor de Comminges2008-10-29T10:13:13Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>'''Aliénor de Comminges''' ([[1329]]-[[1402]]), fille de [[Bernard VIII de Comminges|Bernard VIII]], [[Liste des comtes de Comminges|comte de Comminges]] et de Mathé de l’Isle-Jourdain. Elle était vicomtesse de [[Turenne (Corrèze)|Turenne]], dame de [[Meyrargues]], épouse de [[Guillaume III Roger de Beaufort]], neveu de [[Clément VI]] et frère de [[Grégoire XI]], mère de [[Raymond de Turenne|Raymond VIII de Turenne]]. <br />
[[Image:Blason des Comtes de Comminges.jpg|thumb|250px|right|Blason de la famille de Comminges]]<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Aliénor était la quatrième des six filles de Bernard de Comminges et Mathé de l’Isle-Jourdain dont le mariage fut célébré en [[1316]]. Mais le comte négligeant sa troisième épouse, il fallut une intervention personnelle de [[Jean XXII]] pour lui rappeler que s’il voulait des héritiers, il vaudrait mieux cohabiter avec sa femme. Ce conseil pontifical porta ses fruits. Leur aînée, [[Cécile de Comminges]] naquit en [[1322]], sa cadette Aliénor en 1329.<br />
<br />
===Mariée au neveu du pape===<br />
<br />
Dès que [[Clément VI]] monta sur le trône pontifical, en [[1342]], il eût le désir d’élever sa famille. Une des plus prestigieuses vicomtés du [[Limousin]], celle de [[Turenne (Corrèze)|Turenne]], lui sembla une proie facile. Cécile l’avait hérité de son père. Il délégua [[Bertrand de Cosnac]], l’évêque de [[Lombez]], avec mission de lui acheter la vicomté dans le cadre du mariage de son neveu Guillaume III Roger de Beaufort avec sa sœur Aliénor. Ces transactions coûtèrent la bagatelle de 140 000 florins. <br />
<br />
Peu importait le prix ou l’âge de la mariée. Un contrat de mariage fut rédigé à [[Narbonne]] le [[15 décembre]] [[1349]], dans celui-ci l’âge de la demoiselle fut estimé entre seize et vingt-cinq ans (''maior annis sexdecim minor tatem viginti quinque ut ex aspectum persone apparebat'')<ref>De ce contrat, il reste une pièce de parchemin en cinq lambeaux conservée aux Archives Nationales (R2 39, pièce 23 a-e).</ref>.<br />
<br />
Au début du mois de janvier [[1350]], Clément VI écrivit à sa nouvelle nièce : ''Hâte-toi, ma fille, de te mettre en route. Hâte-toi le plus rapidement possible, car nous voulons te voir, mû par une affection paternelle''. Ce désir était un ordre. Aliénor arriva escortée par [[Gaudemar du Fay]], sénéchal de Beaucaire, que [[Philippe VI de Valois]] avait chargé de sa protection. <br />
<br />
Le [[7 février]] [[1350]]<ref>Le jeudi 4 février 1350, un anonyme écrivit au roi d’Aragon, que la demoiselle de Comminges sera mariée au neveu du pape samedi prochain, c’est-à-dire le 7 février. Ce document déposé dans les Archives de Barcelone, est cité par R. Avezou, Bulletin Hispanique, 1927, p. 283.</ref>, eut lieu la cérémonie officielle du mariage. Clément VI se fit un devoir de mettre dans la corbeille des jeunes époux la vicomté de Turenne. De plus le Souverain Pontife engageait dans la maison de sa nouvelle nièce un clerc originaire de Liège. C’était un musicien de renom, [[Johannes Ciconia]]. <br />
<br />
===Une mère de cinq enfants dans son château de Meyrargues===<br />
<br />
En octobre [[1351]], Aliénor accoucha d’une petite fille Jeanne dont le roi de France, [[Jean II de France|Jean II]], fut le parrain.<ref>Cf. K. H. Schäfer, ''Die Ausgaben der apostolischen Kammer unter Benedict XII, Klemens VI und Innozenz VI'', (ann. 1351), Paderborn, 1914. Il est noté : ''Pro duodecim folraturis de popis pro domina de Turenna… 54 flor''.</ref>. Son second enfant fut un garçon, il naquit à la fin septembre [[1352]], à [[Villeneuve-lès-Avignon]]. Il fut prénommé Raymond-Louis de Turenne. La vicomtesse eut ensuite trois autres filles Aliénor, Marguerite et Cécile. <br />
<br />
Jusqu’au milieu des années 1380, on ne connaît que ses attributions de revenus. Ceux que lui octroya son époux en [[Velay]] et en [[Provence]] ainsi que ceux que lui remit son beau-frère Grégoire XI dans le [[Comtat Venaissin]].<ref>Dans la vicomté de Turenne, au château de Servières, le [[20 novembre]] [[1359]], Guillaume III Roger de Beaufort lui assigna par lettres cinquante livres sur Bouzols et Fay de Bains, près du [[Puy-en-Velay]]. Le [[14 novembre]] [[1366]], le vicomte de Turenne attribua à son épouse Meyrargues et tous les droits qui y étaient attachés. Le 1{{er}} octobre 1376, Grégoire XI fit remettre à sa belle-sœur Aliénor la moitié des revenus de [[Malaucène]]. Ces droits sur cette ville du Comtat lui furent à nouveau confirmés, le [[17 mars]] [[1379]], par le camérier de [[Clément VII (antipape)|Clément VII]].</ref> <br />
<br />
C’est à Meyrargues désormais qu’elle va résider, son époux séjournant, quant à lui, à [[Pertuis]]. Son château était l’une des places les plus fortes et les plus sûres de toute la Provence. Aliénor y avait tout pouvoir pour nommer les officiers de son fief. Outre le bac, le péage et le château, elle exerça, à partir du [[20 août]] [[1370]], les différents droits de justice. Elle possédait aussi un moulin à son usage exclusif ainsi qu’un autre moulin à cinq meules. Avec la banalité du four, Aliénor imposait un pain sur cinq, pour le fournage, et un pain sur cent, pour le pétrissage. Cette dame qui avait tout pour passer une vie quiète et sereine, se lança pourtant dans la guerre privée que soutint son fils contre la seconde maison d’Anjou et la [[papauté d’Avignon]]. <br />
<br />
===Aliénor épouse les querelles de son fils===<br />
<br />
Tout commença lors d’une trêve au cours de la guerre de l’Union d’Aix, le [[26 décembre]] [[1385]]. La dame de Meyrargues décida de faire passer une grande barque sur la [[Durance]] pour ravitailler à [[Aix-en-Provence]], les opposants à [[Marie de Châtillon (1345-1404)|Marie de Blois]], comtesse de Provence. Après un tel exploit, le conflit entre les deux femmes alla croissant<br />
<br />
Le [[9 mars]] [[1387]], on apprit à [[Meyrargues]] que les gens d’armes de la comtesse, venaient d’investir le château d’[[Aureille]], fief baussenc, appartenant à [[Raymond de Turenne]]. Celui-ci, qui séjournait avec sa mère, dépêcha un de ses écuyers à [[Apt (Vaucluse)|Apt]] pour demander raison à la régente<ref>Jean Le Fèvre, chancelier de la maison d’Anjou, indique dans son Journal à cette date : ''Revinst maistre Jehan de Sains, d’Avignon, revinst Bosquet avec lui, lequel dict à Madame que messire Raymond de Turenne fortement se plaignoit de ce que Haussart estoit en Aureille, lequel dict être sien : dict lui fut que madame estoit merveillée, comment le dict messire Raymond avoit fait courir sus à ceux d’Aureille, depuis les bannières de Madame et du roy Loys mises et en avoient ses gens occis trois''. Cf. ''Journal de Jean Le Fèvre.</ref>. Le [[21 mars]], Bosquet et Jean Drogoul, ''genz de messire Raymon de Turenne'' négociaient toujours avec le chancelier de la comtesse<ref>Cf. Journal de Jean Le Fèvre, ''Op. cité''. Bosquet et Jean Drogoul, écuyers de Raymond de Turenne, avait rendu hommage à Marie de Blois, le 15 janvier 1386. Aureille fut ensuite vendu en septembre 1389 par la régente à la ville d’Arles comme en attestent les archives départementales des Bouches-du-Rhône (cote 101 E 3).</ref>. <br />
[[Image:Orgon vue générale (église et château).jpg|290 px|thumb|right| Orgon, les ruines du château dominant l'église de Notre-Dame de l'Assomption (XIV{{e}} siècle)]]<br />
Cette négociation aurait pu aboutir si, le [[3 avril]], les troupes de la régente n’avaient ravitaillé Aureille. Immédiatement, les pourparlers furent rompus et le vicomte de Turenne attaqua [[Orgon]], citadelle des comtes de Provence, et important péage sur la route d’Avignon à Aix<ref>Cette nouvelle arriva à Apt, le [[5 avril]] [[1387]]. Jean Le Fèvre note sur son ''Journal'' qu’à Orgon, monseigneur Raymond de Turenne ''avait fait courir sus, tuer et prendre gens cette semaine''.</ref>. <br />
<br />
Cantonnée, à Meyrargues, Aliénor ne voulut pas être en reste. Le [[8 avril]], elle fit arrêter un convoi de poissonniers qui remontaient leur marée vers les Alpes arborant les oriflammes de [[Louis II d’Anjou]] comme laissez-passer. Sur ses ordres, ses gens les mirent en lambeaux, puis la dame les leur fit avaler et ordonna de rosser ceux qui hésitaient à se lancer dans une telle ingestion<ref>Cf. C. Jacquème, ''Histoire de Cadenet depuis les temps géologiques jusqu’à la Révolution de 1789'', Marseille, 1922.</ref>. <br />
<br />
Le [[7 septembre]], Aliénor repartit à la charge. Les délégués de [[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]], en route vers Aix, furent capturés par ses gens d’armes. Ils revenaient de [[Sisteron]] où ils avaient informé Marie de Blois que leurs syndics étaient disposés à rendre hommage à son fils Louis II<ref>La comtesse de Provence les avait chargé d’une mission de bons offices auprès de leurs collègues d’Aix et des chefs de l’Union. Cf. G.Xhayet, ''Partisans et adversaires de Louis d’Anjou pendant la guerre de l’Union d’Aix'', Provence Historique, 40, fasc. 162, 1990.</ref>. Faits prisonniers, ils furent aussitôt bouclés dans les prisons du château de Meyrargues. <br />
<br />
La comtesse de Provence tenta de négocier. Elle envoya, coup sur coup, deux émissaires à la mère de Raymond de Turenne en la personne du duc [[Louis II de Bourbon]] et de son conseiller, Raymond II d'Agoult. Rien n'y fit. L’orgueil d’Aliénor se doublant d’une grande violence de caractère, personne désormais n’osa trop se frotter à la Dame de Meyrargues<ref>Le duc de Bourbon rencontra Aliénor le [[19 octobre]] [[1387]] et Raymond d'Agoult, le [[31 octobre]]. Sa seule réponse fut qu'elle s'en remettait au jugement du duc. Cf. Journal de Jean Le Fèvre, ''Op. cité''</ref>.<br />
<br />
===Contrainte de rendre hommage à Marie de Blois===<br />
<br />
Refusant de reconnaître la seconde maison d'Anjou, elle le fit savoir par les armes. Dans un courrier, daté du [[17 janvier]] [[1388]], adressée à [[Francesco di Marco Datini]] par son facteur avignonnais, il est indiqué : ''La vicomtesse de Turenne fait la guerre à la Provence avec certaines troupes qu’elle tient à Meyrargues et Lespéra et on ne va pas à une demi-lieu autour d’Avignon''.<ref>Cf. R. Brun, ''Annales avignonnaises de 1382 à 1410 extraites des archives Datini'', Mémoire de l’Institut historique de Provence, 1935-1938.</ref>. <br />
<br />
Le [[18 mai]], Meyrargues fut assiégé par... douze Hospitaliers de Jean Sévin, bailli de [[Manosque]]. On ne pouvait être plus diplomate. Dame Aliénor pourrait ainsi céder et rendre hommage sans perdre la face. Raymond de Turenne, qui avait fait la paix avec Marie de Blois depuis le [[28 janvier]] intervient auprès de sa mère pour qu’elle déposa les armes et participa même au siège symbolique.<ref>Raymond de Turenne dans le factum adressé au bailli de Grésivaudan, en 1390, s’attribua l’heureuse issue du siège de Meyrargues. Il y affirme : ''Et le dit messire Reymon fit tant qu’ils [les mercenaires d’Aliénor] se virèrent de sa part et mist le siège devant ma dicte dame sa mère et fit tant qu’elle s’accorda''. Régis Veydarier souligne même qu’il intégra son action dans le cadre général du règlement de la guerre. En effet Raymond expliqua qu’alors ''une grande partie des lieux qui se tenoient pour monseigneur Karle [Charles de Duras] se virèrent de la partie de ma dicte dame la royne''. Mais il excusa sa mère aux yeux de la postérité en affirmant qu’elle avait agit ainsi par solidarité lignagère : ''Madame de Torena fesait guerre pour la partie de monseigneur Karle car estoit son parent''. Archives départementales de l’Isère, B. 3771.</ref><br />
<br />
Aliénor accepta le [[23 mai]] de rendre hommage à Louis II d’Anjou et à la Régente Marie de Blois. Mais un mois plus tard la vicomtesse n’avait toujours pas obtempéré. <br />
<br />
Le [[15 juin]], Francesco Boninsegna, facteur de Datini, avertissait son maître : ''Au-dessus de Pont-Saint-Esprit, plus de 300 lances veulent passer en Provence au secours de messire Raymond de Turenne et de sa mère, car la mère est assiégée au château de Meyrargues par les troupes du sénéchal de Provence qui veulent l’avoir. Les gens du pape ont envoyé une flotte et des hommes d’armes pour leur barrer le passage s’ils le peuvent''<ref>Cf. R. Brun, ''Op. cité''</ref>. <br />
<br />
Il est assuré que la Dame de Meyrargues rendit hommage à Aix-en-Provence. Si l’on en ignore la date, c’est qu’elle dut demander que cette cérémonie d’allégeance resta confidentielle<ref>Mais quand on fit au {{s-|XV|e}} l’inventaire du château des Baux, il fut retrouvé ''l’instrument comment Madame offrit l’hommage de Beaufort à la Reyne de Sicile à Aix''. Ce petit genouiller recouvert de tapisserie avait été conservé comme une précieuse relique par sa petite-fille [[Alix des Baux]]. Cf. L. Barthélemy, ''Inventaire du château des Baux'', Revue des sociétés savantes, 8ème série, T. VI, 1877.</ref>. <br />
<br />
Le [[9 octobre]] [[1391]], Raymond de Turenne put exiger la restitution immédiate de Meyrargues à sa mère. La Régente consentit même à verser 14 000 francs en réparation des dégâts fait à Meyrargues et autres lieux appartenant aux Roger de Beaufort<ref>Marie de Blois fit restituer Meyrargues à la vicomtesse de Turenne le [[5 décembre]] 1391. Cette alerte n’empêchera pas, le [[18 juillet]] [[1393]], qu’Aliénor donna ordre à ses gens d’armes de capturer aux portes de [[Puyricard]] des Aixois occupés à travailler leurs terres. Ils furent relâchés contre l’énorme rançon de 500 florins.</ref>. <br />
<br />
===Son prisonnier rédige le ''Trésor de Vénerie''===<br />
<br />
En 1394, Aliènor fit capturer et incarcérer à Meyrargues [[Hardouin de Fontaine-Guérin]], Capitaine d’Anjou. Pour tromper son ennui, celui-ci rédigea son ''Trésor de Vénerie'', qu’il dédia à Louis II d’Anjou et qu’il termina, écrivit-il, le [[10 décembre]] [[1394]]. Son ouvrage, divisé en deux parties, décrit les différentes scènes de chasse au cerf puis énumère les grands chasseurs de son temps dont [[Gaston Fébus]] et de Jean III de Tancarville<ref>Ce poème de mille neuf cent quarante-huit vers fut rédigé, nous confirme l’auteur, ''Au château de Meyrargues, en Provence, duquel on voit bien la Durance''. Le prisonnier y avoue qu’il préfèrerait ''dedans Fontaine-Guérin estre''.</ref>. Il fut libéré en 1399. <br />
<br />
===L’affaire du vol du blé de Pertuis===<br />
<br />
En cette année de grande forme, le [[11 novembre]] [[1394]], vers une heure de l’après-midi, Aliénor, entra dans [[Pertuis (Vaucluse)|Pertuis]], fief de son époux. Devant les syndics et le vice-bayle du comte de [[Beaufort-en-Vallée|Beaufort]], outrés, elle fit forcer la maison d’un marchand étranger pour s'emparer du blé entreposé<ref>''Iceux, pour l’honneur du seigneur de Pertuis et au nom du droit, avaient invité le vice-bayle à empêcher la dame Aliénor de se saisir du blé en sans avoir payer le prix. Icelui, pour être dans les règles du droit, demanda au notaire Bertrand Jean d’établir sur-le-champ un acte constatant la réquisition et la réponse faite''. Cf. J. M. Marsily, ''Pertuis. Miettes d’Histoire locale par le chanoine H. Trouillet'', Marseille, 1951.</ref>. En dépit de leurs protestations, la vicomtesse de Turenne fit enlever les sacs de blé afin de les emporter hors de la ville. <br />
<br />
Le vice-bayle, avec révérence et respect, lui fit ses remontrances. Mais celle-ci ne voulut rien entendre et lui répondit qu’il n’avait aucun pouvoir sur elle. Sur ce elle ordonna à ses serviteurs de continuer et d’ouvrir les portes de Pertuis qui avaient été fermées. Ce qui lui fut refusé par les syndics. <br />
<br />
Furieuse, la dame de Meyrargues s’empara d’une hache et s’efforça de faire sauter les serrures. Les syndics la supplièrent de ne pas poursuivre, pour l’honneur du seigneur de Beaufort et de la ville de Pertuis. Elle continua à s’acharner sur les serrures au moyen de tenailles, de marteau et de coins de fer. Ayant réussit à faire sauter les trois serrures, le blé fut emporté en son château malgré toutes les protestations. <br />
<br />
===Les patis de la vicomtesse de Turenne===<br />
<br />
En décembre [[1395]], Raymond VIII de Turenne, séjournant dans sa vicomté, mit en place dans la plus grande partie de la Provence des patis (ou suffertes) qui contraignaient les villes et villages ne voulant pas être attaquées à verser à ses Capitaines une rançon.<ref>R. Veydarier a analysé cet état de fait : ''L’appatisation produit donc bien ses effets perturbateurs. Elle disloque les solidarités et annihile toute velléité de résistance collective organisée. Elle met en place une structure parallèle qui ponctionne et qui réglemente les pans importants de l’activité des populations, en particulier en ce qui concerne les échanges. Elle installe, contre la légitimité de la puissance publique, un système de prédation pourvoyeur de désordre. Si le rançonnement individuel atteint durement les personnes et en précipite un grand nombre dans un endettement accru, il n’est pas cependant aussi dangereux à terme que l’appatisation pour la cohésion du Pays qui, elle, attaque directement le tissu des solidarité existantes''.</ref><br />
<br />
Sa vicomtesse de mère y prit une part importante avec sa garnison de Meyrargues. Plus de trente-trois villages étaient sous sa coupe dont [[Venelles]], [[Peyrolles]], [[Jouques]], [[Rians]], [[Puyloubier]], [[Trest]], [[Fuveau]], [[Allauch]], [[Auriol (Bouches-du-Rhône)|Auriol]], [[Ollioules]], [[Six-Fours-les-Plages|Six-Fours]], [[Aubagne]] et toute sa vallée, ainsi que tout le pays entre [[Marseille]] et [[Toulon]].<ref>Archives Nationales, KK, 1213a, f° 46 v° et 19 r°.</ref><br />
<br />
Le [[20 février]] [[1396]], le sénéchal de Provence, [[Georges de Marle]], convoqua une assemblée pour discuter de paix avec Aliénor.<ref>Archives communales de Marseille, BB 5, f° 217.</ref> Le seul résultat probant de cette tentative de négociation fut qu’en novembre la dame de Meyrargues accorda quinze jours de trêve supplémentaire à Aix et sa viguerie contre le versement de 250 florins.<ref>Cet accord se trouve dans les archives communales d’Aix-en-Provence dans la série CC 448, f° 9 v°. Il a été cité par Noël Coulet dans son étude sur Aix-en-Provence. Il a pu aussi déterminer que les 250 florins que réclama Aliénor pour une simple prolongation de trêve représentaient 2, 5 % des dépenses publiques de la cité pour l’exercice 1396 / 1397.</ref><br />
[[Image:Tourreluco Aix.jpg|200 px|thumb|right| Une des tours des fortifications d'Aix-en-Provence qui put servir de lieu d'internement à Aliénor de Comminges]]<br />
Pour mettre un terme à cette situation de ''double pouvoir'' en Provence, le [[27 avril]] [[1397]], toutes les places fortes du vicomte furent attaquées. Ces opérations furent dirigées par le sénéchal Georges de Marle. Celui-ci se chargea de Pertuis, tandis que les garnisons des Baux, de Roquemartine, de Roquefure et de Vitrolles furent assiégés par le vice-sénéchal [[Réforciat d’Agoult]], qui pour faire bonne mesure, mit aussi le siège devant Meyrargues. <br />
<br />
Celui-ci fut sans doute peu efficace puisque dès le [[16 mai]], les syndics de Pertuis purent prendre de nombreux contacts avec Aliénor pour étudier la conduite à mener.<ref>Le dépouillement des comptes d’Hugues de Gap, trésorier de Pertuis, a montré que les préparatifs de la guerre se firent dans une ambiance conviviale et donnèrent lieu à forces libations. Le plus assoiffé de la place était le maître bombardier qui se plaignait souvent de la soif (Archives communales de Pertuis, CC 68, f° 45 v°).</ref> <br />
<br />
===Emprisonnée à Aix-en-Provence===<br />
<br />
Pour mettre un terme à sa constante révolte contre Marie de Blois et son fils Louis II, en décembre [[1399]], le maréchal [[Jean II Le Meingre|Boucicaut]] captura Aliénor qui fut incarcérée à [[Aix-en-Provence|Aix]]<ref>Le maréchal de France, pour ce haut fait d'armes, reçut de Marie de Blois Pertuis, Saint-Rémy, les Pennes et Pélissanne. Cf. ''Archives départementales des Bouches-du-Rhône'', B 602 et B 1670. Entre avril et mai 1400, la vicomtesse de Turenne, dans sa cellule, dut subir les intimidations de Mérigot Bermond, capitaine de Boulbon, pour céder Meyrargues à son maître Boucicaut</ref>. Elle ne fut libérée que le [[2 avril]] [[1401]] et sous conditions. Le comte de Provence exigea qu'elle fut placée désormais sous la garde de Boucicaut, l'époux de sa petite-fille [[Antoinette de Turenne]], et qu'elle lui remit son château<ref>Cf. J. P. Papon, ''L’histoire générale de la Provence'', Preuves. T. I à IV, Paris, 1777-1786. Dans son acte d'élargissement, le juge-mage de Provence, Raymond-Bernard Flamenc, la qualifie tout de même de ''respectable et magnifique Aleonor de Cominge, vicomtesse de Turenne''</ref>. <br />
<br />
Cette même année, elle avait pourtant réintégré son château de Meyrargues où elle fut à nouveau assiégée par Elzéar Autric, Capitaine de la viguerie d’Apt. Comment la rusée et vindicative Aliénor, par un tour de passe-passe dont elle avait le secret, s’était-elle retrouvée seule et libre de ses mouvements ? Nul ne le sait !<br />
<br />
===Inhumée aux Grands Carmes===<br />
<br />
Aliénor décéda avant la fin février 1402. Elle fut inhumée en l’église des Grands Carmes d'Aix.<ref>En 1359, les Grands Carmes d’Aix-en-Provence avaient quitté l’ancienne cité épiscopale, dite des Tours, pour s’installer en ville près du palais des comtes de Provence et à peu de distance de l’ancienne église Sainte-Magdelaine.</ref>. L’inventaire de ses biens fut fait par Mérigot Bermond et Jehan Poderose, ''l’an mil IIIIc et un, le derenier jour de fevrier l’an dessus dit''.<ref>1401, doit être corrigé en 1402, l'année commençant alors au 1{{er}} avril</ref>. Dans leurs relevés, ils notent ''un registre du patis de Pertuis, de cecy sont tesmoings Bertrandon de Sartigues, Jehan Simon, Martin du Villar, Pere de Servière, Johanet le Gastonet et Mouflet''<ref>Archives Nationales, KK. 1213a, f° 42° v.</ref>.<br />
<br />
===Notes===<br />
{{Références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Bibilographie ==<br />
<br />
* ''Journal de Jean Le Fèvre, évêque de Chartres, chancelier des rois de Sicile Louis 1{{er}} et Louis II d’Anjou'', Éd. Henri Moranvillé, Paris, 1887. <br />
<br />
* N. Coulet, ''Aix-en-Provence : Espace et relation d’une capitale (milieu XIV{{e}} – milieu XV{{e}})'', Université de Provence, Aix-en-Provence, 1988. <br />
<br />
* R. Veydarier, ''Raymond de Turenne, la deuxième maison d’Anjou et de Provence : étude d’une rébellion nobiliaire à la fin du Moyen-Âge'', thèse de l’Université de Montréal (Québec)1994. <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
===Liens internes===<br />
<br />
*[[Gantonnet d'Abzac]]<br />
*[[Guy de Pesteils]]<br />
<br />
===Liens externes===<br />
*[http://www.web-provence.com/infos/meyrargues.htm Vue de Meyrargues et de son château] <br />
<br />
{{Portail|XIVe siècle|Provence|Bouches-du-Rhône|haute-Garonne}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Comminges, Alienor de}}<br />
[[Catégorie:Papauté d'Avignon]]<br />
[[Catégorie:Noble français]]<br />
[[Catégorie:Personnalité française du XIVe siècle]]<br />
[[Catégorie:Personnalité féminine du Moyen Âge]]<br />
[[Catégorie:Personnalité provençale historique]]<br />
[[Catégorie:Roger et Roger de Beaufort]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1329]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1402]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Tristan_(Bastard_von_Beaufort)&diff=182744999Tristan (Bastard von Beaufort)2008-10-29T10:09:56Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>'''Tristan, le Bâtard de Beaufort''' (v.[[1335]]-[[1395]]), chevalier, capitaine pontifical, fils naturel de [[Guillaume II Roger]], comte de Beaufort, demi-frère de [[Grégoire XI]] et oncle de [[Raymond de Turenne]]. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
[[Image:Castel santangelo Tevere.jpg|thumb|right|300px|Le château Saint-Ange qui fut tenu par les troupes pontificales d'Avignon de mai 1378 à juillet 1379 au début du [[Grand Schisme d'Occident]]]]<br />
Tristan vécut obscurément dans l’ombre de son père jusqu’à la fin des années 1370. Il résidait soit à [[Beaufort-en-Vallée]], soit à [[Alès]] ou à [[Cornillon]], dans la vallée de la Cèze. <br />
<br />
===Le Lieutenant de Raymond de Turenne===<br />
<br />
Il n’apparaît qu’en septembre [[1376]] lorsque Grégoire XI quitta [[Avignon]] pour rejoindre Rome. Il fut alors l’un des lieutenants de son neveu Raymond de Turenne, qui commandait en chef les troupes pontificales. <br />
<br />
En mai [[1378]], à [[Rome]], sur ordre du Capitaine pontifical, Tristan et son beau-frère [[Hugues de la Roche]] occupèrent et défendirent le [[château Saint-Ange]]. Avec d’autres fidèles du vicomte, ils résistèrent au blocus des soudoyés d’[[Urbain VI]] jusqu’en juillet [[1379]].<br />
<br />
===Au service du vicomte de Valernes===<br />
<br />
Après la mort du comte de Beaufort en [[1380]], son demi-frère [[Guillaume III Roger de Beaufort]], vicomte de [[Turenne (Corrèze)|Turenne]], le mit en charge de leur autre demi-frère [[Raymond de Beaufort]], vicomte de [[Valernes]], âgé alors de 16 ans. <br />
<br />
C’est à ce titre que le [[8 juin]] [[1385]], qu’il accompagna, à Avignon, le jeune vicomte pour rendre hommage à [[Marie de Blois]], régente du comté de [[Provence]], et à son fils [[Louis II d'Anjou]]<ref>Cet hommage se fit en présence de Foulques d’Agoult, Sénéchal de Provence, et de Raymond II d’Agoult, seigneur de Sault et chambellan de la reine. Il fit allégeance pour sa vicomté de Valernes et, à tort, pour Saint-Rémy-de-Provence. Peu au fait des arrangements familiaux, Marie de Blois l’accepta, ce qui mit en fureur Raymond de Turenne auquel son père avait octroyé ce dernier fief.</ref>. <br />
<br />
Deux ans plus tard, le [[2 février]], le vicomte de Turenne, envoya Tristan à [[Apt (Vaucluse)|Apt]] pour défendre les intérêts de son pupille Raymond auprès de Marie de Blois. Le résultat ne se fit pas attendre. Le [[10 août]] [[1387]], la régente confisqua à Raymond de Turenne son fief de [[Saint-Rémy-de-Provence]]. La réponse du fougueux vicomte se fit les armes à la main. <br />
<br />
===Tristan et Raymond de Turenne ravagent la Valdaine …===<br />
<br />
Pour ajouter de l’huile sur le feu, [[Clément VII (antipape)|Clément VII]], au cours de l’automne [[1388]], convainquit [[Louis II de Poitiers-Valentinois]] de mettre la main sur les possessions d’Alix la Major<ref>Les fiefs de Châteauneuf-de-Mazenc, Savasse et le péage de Leyne avaient été octroyés en viager à Alix Roger de Beaufort, dite la Major, par son défunt époux le comte Aymar V de Poitiers-Valentinois.</ref>, tante de Raymond de Turenne. Ce fut alors que Tristan, lassé de faire la nourrice sèche, rejoignit sa sœur pour défendre ses intérêts ''manu militari''. <br />
<br />
Le pape d’Avignon, qui voulait la guerre, dès le [[10 janvier]] [[1389]], avait concentré à [[Valence (Drôme)|Valence]] ses troupes recrutées dans le Genevois, la Savoie et le Dauphiné. <br />
<br />
Raymond de Turenne jugea nécessaire et utile de faire savoir à sa Sainteté qu’il appréciait peu qu’il osât se mêler de ses affaires familiales et qu’il était grand temps de lui faire comprendre de se mêler uniquement de celles de son Église. Avec son oncle Tristan, il reprit d'assaut [[Châteauneuf-de-Mazenc]], [[Savasse]] et le péage de Leyne<ref>Le [[26 janvier]] [[1389]], Francesco Boninsegna dans une lettre à son patron [[Francesco di Marco Datini]] indiquait : ''Comme vous le savez messire Raymond de Turenne et sa mère ont fait beaucoup de choses contre le pape d’Avignon et pareillement contre le roi et la reine de Provence. Voici qu’à présent, il tient près de Valence un château où il a fait enter des hommes d’armes, 600 chevaux environ, et où il a, dit-on, 200 lances. Ils ont déjà pris du bétail et des prisonniers et fait de grands dégâts''. Cf. R. Brun, ''Annales avignonnaises de 1382 à 1410 extraites des archives Datini'', Mémoire de l’Institut historique de Provence, 1935-1938. Les lettres entre Francesco di Marco Datini et ses facteurs d’Avignon, incluses dans la ''Practica Datini'', se trouvent archivées à Prato dans ''Libri di amministrazione'' (1363-1416), regg. 176 et ''Carteggio'' (1364-1409), filze 7.</ref>.<br />
<br />
Puis à la tête de leurs lances, Raymond et Tristan mirent à feu et à sang [[Rochefort-en-Valdaine]], la [[Roche-Saint-Secret]], [[Félines-sur-Rimandoule]], [[Bourdeaux]], [[Cléon-d'Andran]] et [[Saint-Gervais-sur-Roubion]]. <br />
<br />
L’oncle et le neveu s’attaquèrent ensuite à l’[[abbaye de Bonlieu]], sépulture de la famille des Poitiers, comtes du Valentinois, qui fut pillée et détruite. Entre Allan et Montélimar, se trouvaient les ''Saintes Fontaines'' de [[Bondonneau]]. Ce fut là que le vieil ermite Jérôme trépassa après avoir été transpercé par l’épée du Bâtard.<br />
<br />
Parvenu à [[Ancône (Drôme)|Ancône]], Raymond de Turenne donna ordre d’aller guerroyer dans les États pontificaux. <br />
<br />
===… et le Comtat Venaissin===<br />
[[Image:Château des Comtes de Toulouse.JPG|thumb|right|250 px|Le château ruiné de Vaison-la-Romaine]]<br />
Au passage, ses hommes tentèrent de s’emparer de [[Pierrelatte]], fief pontifical. Mais la cité, bien défendue, résista. Ils descendirent ensuite sur [[Visan]] qui fut pris et occupé. Sur le territoire de [[Richerenches]], les castellas de Bourboton et de Montaigu, fiefs de [[Dieudonné d’Estaing]], l’évêque de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux, furent rasés. À [[Valréas]], sur ordre personnel de Tristan, le couvent des franciscains subit le même sort<ref>Le [[15 février]] [[1389]], Francisco Boninsegna écrivit : ''Nous avons eu à travailler pendant trois semaines à cause de la guerre que messire Raymond de Turenne fait au pape, près de Montélimar. On dit que l’accord se fera ; pour l’instant on ne peut savoir la vérité ». Un jour plus tard, «Le pape fait la guerre à messire Raymond de Turenne et son frère, c’est à dire le comte de Genève, est dehors avec pas mal de gentilshommes et de gens d’armes''.</ref>. <br />
<br />
Turenne et le Bâtard se retournèrent ensuite contre [[Vaison-la-Romaine]] qu’ils ravagèrent. Puis, près de [[Séguret]], le village d’Aubusson fut définitivement détruit. Quant à l’église Saint-Nazaire de [[Beaumes-de-Venise]] elle resta à jamais ruinée.<br />
<br />
Dans le sud du Comtat, le vicomte de Turenne s’en prit à [[Ménerbes]] puis à [[Oppède]], fief de son ancien lieutenant [[Bernardon de la Salle]]. Le raid se termina enfin à [[Roquemartine]] où campait Étienne Augier, dit Ferragut, et ses ''Tuniques Blanches''. Originaire de [[Saint-André-de-Roquepertuis]], dans la vallée de la Cèze, le chef tuchin était une vieille connaissance du Bâtard. Raymond de Turenne transigea avec lui et installa ses troupes dans la forteresse. <br />
<br />
La violence de la riposte de l’oncle et du neveu forcèrent Clément VII à traiter. Son frère Pierre, comte de Genève, et Garin VIII, baron d’Apcher, cousin de Raymond, signèrent une trêve le [[20 février]] [[1389]], aux [[Baux-de-Provence]]. <br />
<br />
Raymond de Turenne, qui avait obtenu un sauf-conduit pour Avignon, imposa que désormais Châteauneuf-de-Mazenc, Savasse et le péage de Leyne resteraient sous la garde de Tristan. Satisfait, il rejoignit ses fiefs languedociens<ref>Le {{1er mai}} [[1389]], Francisco Boninsegna relata : ''Messire Raymond est bien resté ici 15 jours et même d’avantage. Le pape devait lui accorder certaines choses dont l’exécution avait été commise au cardinal d’Amiens, mais le cardinal [Jean de la Grange] n’ayant pas fait aussitôt ce que Raymond lui demandait, ce dernier lui a dit des injures et s’en est allé de l’autre côté du Rhône. Il est parti avec 6 000 florins qu’il avait obtenu de l’Église''.</ref>. <br />
<br />
===L’affaire du Caire===<br />
<br />
En Haute-Provence, le [[20 juin]] [[1391]], Tristan s’empara du château du [[Le Caire (Alpes-de-Haute-Provence)| Caire]], près de la Motte, fief de son neveu le vicomte de Valernes. Il le fit avec la complicité de Raybaudet de Rémuzat, parier du lieu, qui assassina l’autre coseigneur.<br />
<br />
Le [[28 août]], lors d’une assemblée des États du bailliage où étaient représentés les vicomtes de Valernes et de [[Tallard]], le Conseil de Ville de [[Sisteron]] insista pour racheter la forteresse et lever le siège. Au début septembre, le Bâtard fit savoir par ses lieutenants qu’il acceptait d’évacuer le château contre une rançon de 1 000 florins. <br />
<br />
Cette péripétie guerrière, en soi anodine, déboucha sur deux traités importants. Le [[22 septembre]], des pourparlers commencèrent entre Raymond de Turenne et [[Marie de Blois]]. Le vicomte était pardonné et retrouvait ses fiefs. Il fut même admis que si le pape l’agressait ''Madame sera contente qu’il se défende''. Seuls Raybaudet de Rémuzat et Étienne Augier, dit Ferragut, meurtriers de nobles, étaient exclus de la paix et condamnés à mort. <br />
<br />
Le second fut imposé par [[Charles VI de France|Charles VI]] lui-même à Clément VII, Louis de Poitiers-Valentinois et Jean de Poitiers, évêque de Valence. Signé le [[5 mai]] [[1392]], il est connu sous le nom de ''Paix Perpétuelle de Saint-Rémy''. Alix la Major se voyait restituer Châteauneuf-de-Mazenc, Savasse et le péage de Leyne. Raymond de Turenne, pour licencier ses troupes, recevait 30 000 francs et les revenus de l’[[abbaye de Montmajour]] à [[Pertuis]]. Quant à Clément VII, il devait jurer de ne plus attaquer Guillaume Roger de Beaufort, Alix la Major, Raymond et leurs serviteurs. Seul Tristan le Bâtard était exclu du traité<ref>Le premier traité se trouve aux Archives Nationales sous la cote P 1351, n° 693. Le second est détaillé dans l’ouvrage de l’abbé Paulet, ''Saint-Rémy-de-Provence : son histoire nationale, communale, religieuse'', édité à Avignon en 1907.</ref>. <br />
<br />
===La guerre privée du Bâtard en Valdaine=== <br />
<br />
Fort déçu par ces accords, le [[27 décembre]] [[1393]], le Bâtard réinvestit les trois fiefs de Valdaine. Il se mit dès lors à faire la guerre pour son propre compte. Pour y mettre fin, le [[19 février]] [[1394]], Pierre Reynaud, supérieur des franciscains de [[Montélimar]], vint à Châteauneuf négocier une trêve. Tristan, grand seigneur, accepta et contre 150 florins, il accorda un cessez-le-feu de trois mois. <br />
<br />
Cela déplut au pape, suzerain de la ville. Sur ses ordres, le [[5 avril]], [[Pons de Langeac]], Recteur du Comtat, entra dans Montélimar. Tristan, invoqua une rupture de trêve, et reprit les hostilités. Le [[26 mai]], arrivait à la rescousse avec de nouvelles troupes le vice-recteur du Comtat, Guiran VII de Simiane, seigneur de [[Caseneuve]]. <br />
<br />
Le [[2 juin]], Savasse était encerclé et se rendit une semaine plus tard. Ce [[9 juin]], [[Jacques de Montmaur]], Gouverneur du [[Dauphiné]], fit savoir à Tristan qu’au nom du roi, il était relevé des ses fonctions de péager et de capitaine. <br />
<br />
Le [[11 juin]], le blocus était mis autour du péage de Leyne qui résista quatre jours. Enfin, le [[20 juin]] commença le siège de Châteauneuf. Le [[2 septembre]], Tristan tenant toujours, une mine fut creusée sous les fondations du château.<br />
<br />
Tout changea le [[16 septembre]] [[1394]]. Après sa messe, Clément VII trépassa d’une crise d’apoplexie<ref>Peu avant son décès, le pontife avignonnais avait rendu une sentence contre Raymond de Turenne, qui était déchu de ses droits de chevalier, de même que [[Gantonnet d'Abzac]] et Tristan le Bâtard. Clément VII ordonnait de s’emparer de leurs personnes ''en respectant leur vie et en évitant de les mutiler''. De plus, il les privait du droit de se marier en les condamnant au célibat perpétuel. S’ils avaient des descendants mâles, ceux-ci étaient à leur tour privés du droit de remplir un office public et du droit de fief jusqu’à la seconde génération.</ref>. Trois jours plus tard, sur simple injonction du Jacques de Montmaur, Tristan acceptait de rendre Châteauneuf. <br />
<br />
Ses soldats purent décamper pendant la nuit. Et, lui-même, sans être inquiété, s’en fut à [[Baix]] rejoindre sa sœur Alix. Ce qui ne l’empêcha point, le [[14 novembre]] d’exiger des Montiliens une rançon pour avoir quitté son nid d’aigle. <br />
<br />
Il y avait eu transaction puisqu’au cours du mois de décembre 1394, Tristan reçut des lettres de rémission du roi de France. Le Conseil de Charles VI fit montre à son égard d’une extrême mansuétude<ref>Les lettres de rémission commencent ainsi: ''Faisons savoir à tous présents et à venir de la partie de notre aimé et féal chevalier Tristan de Beaufort. Il nous a été exposé que le temps passé, durant la guerre entre notre Saint Père Clément, de bonne mémoire dernièrement trépassé, dont Dieu ait l’âme, et notre très chère et très aimée tante la reine de Sicile et nos très chers et très aimés cousins, ses enfants, d’une part, et Raymond de Turenne, d’autre, ledit Tristan accompagné de plusieurs gens d’armes, arbalétriers, valets et autres gens de guerre de diverses nations et pays et tenu la partie dudit Raymond et fit guerre pour lui et contre les dessus dits''. Archives Nationales, série JJ 146, n° 421.</ref>. Dès lors on n’entendit jamais plus parler de lui. <br />
<br />
===Notes===<br />
{{Références|colonnes = 2}}<br />
<br />
== Bibliographie == <br />
<br />
* E. de Laplane, ''Essai sur l’histoire municipale de Sisteron'', Paris, 1840. <br />
<br />
* E. de Laplane, ''Histoire de Sisteron tirée de ses archives'', T. I et II, Digne, 1843. <br />
<br />
* Baron de Coston, ''Notice sur Châteauneuf-de-Mazenc'', Journal de Montélimar et de l’arrondissement, du n° 1 au n° 52, 4 janvier au 27 décembre 1862.<br />
<br />
* A. Lacroix, ''L’arrondissement de Montélimar, géographie, histoire et statistique'', Bulletin de la Société d’archéologie et de statistique de la Drôme, T. I et II, 1875. <br />
<br />
* Baron de Coston, ''Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville'', T. 1. Montélimar, 1878. <br />
<br />
* Baron de Coston, ''Occupation du Valentinois par les troupes de Raymond de Turenne de 1389 à 1394'', Lyon, 1878.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
===Liens externes===<br />
*[http://gillesdubois.blogspot.com/2005/02/le-crime-de-raibaut-rmusat-20-juin.html L'affaire du Caire] <br />
*[http://www.provence.guideweb.com/villes/begude-de-mazenc/ Les ruines de Châteauneuf-de-Mazenc sommant le village de la Bégude-de-Mazenc] <br />
*[http://www.mairie-savasse.fr/historique.php Le vieux village de Savasse] <br />
<br />
<br />
{{Capitaines pontificaux d'Avignon}}<br />
<br />
<br />
{{Portail|XIVe siècle|Histoire militaire|Occitanie|Drôme|Provence}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Beaufort, Tristan, le Batard de}}<br />
[[Catégorie:Militaire français du Moyen Âge]]<br />
[[Catégorie:Moyen Âge]]<br />
[[Catégorie:Personnalité provençale historique]]<br />
[[Catégorie:Personnalité française du XIVe siècle]]<br />
[[Catégorie:Roger et Roger de Beaufort]]<br />
[[Catégorie:Capitaine pontifical d'Avignon]]<br />
[[Catégorie:Papauté d'Avignon]]<br />
[[Catégorie:Bâtard]]<br />
[[Catégorie:Naissance en 1335]]<br />
[[Catégorie:Décès en 1395]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Refuge_de_V%C3%A9nasque&diff=193131523Refuge de Vénasque2008-10-29T09:44:21Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{Ébauche|Pyrénées|montagne}}<br />
Le '''refuge de Vénasque''' est un refuge de montagne des [[Pyrénées]], situé sur le bord du Boum inférieur, à 2239 m d'altitude, au pied du [[pic de Sauvegarde]] et en contrebas du [[port de Vénasque]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
<br />
Le refuge a été construit en 1961. C'est un point de départ pour les ascensions du pic de Sauvegarde, le pic de la Mine, le Bec de Corbeau, ainsi que le [[massif de la Maladeta]], les Monts Maudits et l'[[Aneto]]. En randonnée pédestre et ski de randonnée, le HRP, le Port de Vénasque, le circuit du pic de la Mine, les pics de Sauvegarde et de la Montagnette.<br />
<br />
== Services et accès ==<br />
<br />
Le refuge offre 14 places, il est gardé de juin à septembre et on peut disposer de 6 places en période hivernale. Il dépend du [[Club alpin français|CAF]] de [[Toulouse]].<br />
On y accède depuis [[Bagnères-de-Luchon|Luchon]] et l'[[hospice de France]], par un sentier en lacets, après avoir franchi un verrou glaciaire. Les Boums du Port sont trois lacs qui se déversent successivement l'un dans l'autre. Depuis l'Espagne, par [[Benasque]] et la vallée de l'[[Esera]].<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Liste des refuges des Pyrénées]]<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
<br />
{{Liste des refuges des Pyrénées}}<br />
<br />
{{Portail|Pyrénées|montagne|Haute-Garonne|Randonnée}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Venasque (refuge)}}<br />
[[Catégorie:Refuge de montagne des Pyrénées]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Belagerung_von_Fort_Mardyck&diff=157176504Belagerung von Fort Mardyck2008-10-29T08:31:17Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>{{Infobox Conflit militaire<br />
| image =<br />
| légende =<br />
| bataille = Siège de Mardyck<br />
| guerre = [[Guerre de Trente Ans]]<br />
| date = [[4 août|4]] - [[25 août]] [[1646]]<br />
| lieu = [[Mardyck]] <br /> (près de [[Dunkerque]])<br />
| issue = Victoire franco-hollandaise<br />
| combattants1 = {{France monarchie}} <br/> {{Provinces-Unies}}<br />
| combattants2 = {{Empire colonial espagnol}}<br />
| commandant1 = [[Gaston de France]] <br/> [[Maarten Tromp]]<br />
| commandant2 =<br />
| forces1 =<br />
| forces2 =<br />
| pertes1 =<br />
| pertes2 =<br />
| batailles = {{Guerre de Trente Ans}}<br />
}}<br />
<br />
Le '''siège de Dunkerque''' eut lieu du [[4 août|4]] au [[25 août]] [[1646]] pendant la [[guerre de Trente Ans]], en prèlude au [[siège de Dunkerque]]<br />
<br />
== Contexte ==<br />
En [[1646]], pendant que son alliée, les [[Pays-Bas]] menace de prendre [[Anvers]] aux Espagnols, obligeant ceux-ci à découvrir leur front occidental, la [[France]] remporte quelques brillants succès en [[Flandre]], le long de la [[Lys]]. Elle prend [[Bergues|Bergues-Saint-Winoc]] et assaille [[Mardyck (Nord)|Mardyck]] le [[4 août]].<br />
<br />
C'est sans compter sur les renforts qui arrivent de Dunkerque (alors aux mains de Espagnols), par la mer. Le siège promet d'être long. Heureusement, l'amiral hollandais [[Maarten Tromp]] vient compléter le blocus, et [[Mardyck]] se rend le [[25 août]].<br />
<br />
== Anecdotes ==<br />
Beaucoup de gentilshommes français dont [[Gaston de France]], duc d'Orléans, [[François de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld]], [[Jean Hérault de Gourville|Gourville]], [[Roger de Bussy-Rabutin|Bussy]] et [[Louis II de Bourbon-Condé]] participent à ce siège. [[François de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld]] reçoit un coup de mousquet à l'épaule.<br />
<br />
C’est au siège de Mardyck que [[Roger de Bussy-Rabutin|Bussy]] décrit le [[Louis II de Bourbon-Condé|Grand Condé]] :<br />
:{{citation| ''un [[Mars (mythologie)|Mars]] dans la chaleur du combat. Il avait le poignet de sa chemise ensanglanté de la main dont il tenait l’épée. Je lui demandai s’il n'était point blessé. Non, me dit-il, c’est du sang de ces coquins.'' }}<br />
<br />
== Sources ==<br />
* ''Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789'', Henri Martin, 1859<br />
<br />
{{Portail|FGS|histoire militaire}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Mardyck, Siege de}}<br />
[[Catégorie:Siège]]<br />
[[Catégorie:Bataille de la guerre de Trente Ans]]<br />
[[Catégorie:Bataille sur le sol français]]<br />
[[Catégorie:Bataille d'Espagne]]<br />
[[Catégorie:Bataille de 1646]]</div>Phe-bothttps://de.wikipedia.org/w/index.php?title=L%C3%A9on-Benoit-Charles_Thomas&diff=161759376Léon-Benoit-Charles Thomas2008-10-29T08:24:18Z<p>Phe-bot: DEFAULTSORT sans diacritique</p>
<hr />
<div>'''Léon Benoit Charles Thomas''' (né le 29 mai 1826 à [[Paray le Monial]] - mort le 9 mars 1894 à [[Rouen]]) fut homme d'Eglise, évêque, puis archevêque et cardinal français.<br />
<br />
==Biographie==<br />
Léon-Benoit-Charles Thomas fut ordonné prêtre en 1850 à [[Autan]]. Il fut ordonné [[Liste des évêques de La Rochelle|évêque de La Rochelle]] en 1867, ce qui fit de lui le plus jeune évêque de France de son temps. En 1883, il fut ordonné [[Liste des archevêques de Rouen|archevêque de Rouen]] et fut surnommé ''Thomas le Magnifique'' suite à la célébration exceptionnelle.<br />
<br />
En 1893, il fut créé [[Cardinaux créés par Léon XIII|cardinal par Léon XIII]]. <br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Thomas, Leon-Benoit-Charles}}<br />
[[Catégorie:Cardinal français]]<br />
[[Catégorie:Archevêque de Rouen]]<br />
[[Catégorie:Évêque de La Rochelle]]<br />
<br />
[[it:Léon-Benoit-Charles Thomas]]<br />
[[no:Léon-Benoit-Charles Thomas]]</div>Phe-bot