https://de.wikipedia.org/w/api.php?action=feedcontributions&feedformat=atom&user=HerculeBot Wikipedia - Benutzerbeiträge [de] 2025-06-28T16:34:48Z Benutzerbeiträge MediaWiki 1.45.0-wmf.7 https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Ren%C3%A9_Moreaux&diff=194655313 Jean René Moreaux 2019-11-18T16:04:57Z <p>HerculeBot: recatégorisation d&#039;ébauche plus fine; changements cosmétiques</p> <hr /> <div>{{voir homophone|Moreau}}<br /> {{ébauche|général de la Révolution ou du Premier Empire}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Jean René Moreaux<br /> | nom autre = <br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|14|mars|1758}}<br /> | lieu de naissance = [[Rocroi]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]])<br /> | date de décès = {{date|11|février|1795}}<br /> | lieu de décès = [[Thionville]] ([[Moselle (département)|Moselle]])<br /> | date mort au combat = <br /> | lieu mort au combat = <br /> | âge au décès = 36<br /> | origine = {{France}}<br /> | allégeance = <br /> | grade = [[Général de division]]<br /> | arme = [[Infanterie]]<br /> | début de carrière = [[1776]]<br /> | fin de carrière = [[1795]]<br /> | conflit = <br /> | commandement = <br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = <br /> | hommages = Nom gravé sous l'[[arc de triomphe de l'Étoile]], {{13e|colonne}}.<br /> | autres fonctions = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> '''Jean René Moreaux''' (né le {{date de naissance|14|mars|1758}} à [[Rocroi]] et mort le {{date|11|février|1795}} à [[Thionville]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]]) est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général de division de la Révolution française]].<br /> <br /> == Avant la Révolution ==<br /> Fils de Geoffroy Moreaux, cabaretier et entrepreneur de bâtiment, et de Marie Mangin; petite fille de Marie-Louise Renart de Fuchsambert, il embrasse la carrière militaire à 18 ans.<br /> <br /> Il fait un bref passage au [[régiment Royal-La Marine|Royal Marine]] et s'engage le {{date-|1 mars 1776}} dans le [[Régiment d'Auxerrois|régiment des grenadiers d'Auxerrois]]. Fusilier puis grenadier le {{date-|1 janvier 1777}}, il participe à la guerre pour l'indépendance des États-Unis d'Amérique où il côtoie le futur général Jourdan qu'il retrouve à la Révolution. Lors de la [[Bataille de Sainte-Lucie|défense de Sainte-Lucie]] le {{date-|15 décembre 1778}}, il a une jambe brisée par une balle.<br /> <br /> Libéré le {{date-|14 novembre 1779}}, il revient à [[Rocroi]] pour reprendre l'affaire de bâtiments et de travaux du génie militaire de son père. Cette connaissance, associée à celle de la place forte de Rocroi, lui sera fort utile plus tard lorsqu'il doit organiser le [[Siège de Luxembourg (1794-1795)|siège de Luxembourg]].<br /> <br /> Il se marie le {{date-|11 février 1782}} avec Marie Collardeau dont la famille est bien implantée sur le plateau de Rocroi, et il mène une vie tranquille consacrée au travail, à sa famille et à ses cinq enfants tout en dirigeant une trentaine d'ouvriers quand la Révolution vient bousculer ce bel ordonnancement.<br /> <br /> == Sous la Révolution ==<br /> Major de la garde nationale de Rocroi le {{date-|21 septembre 1789}}, il y organise la milice citoyenne, et il est élu lieutenant-colonel en premier le {{date-|20 septembre 1791}}, commandant le [[1er bataillon de volontaires des Ardennes|{{1er|bataillon}} de volontaires des Ardennes]]. Son beau-père le remplace à la tête de la garde nationale. Envoyé en garnison à [[Thionville]], il prend part à la défense de cette ville du {{date-|24 août}} au {{date-|18 octobre 1792}}, puis il rejoint [[Longwy]]. Il est promu [[général de brigade]] le {{date-|15 mai 1793}}, et il est employé à l'[[armée de la Moselle]] le {{date-|15 mai 1793}}, sous [[Charles Joseph de Pully|Pully]] et chef du camp de Ketterich. Il s'empare de [[Leimen]] et y est blessé le {{date-|22 juillet 1793}}. [[Général de division]] le {{date-|30 juillet 1793}}. il commande le corps des Vosges à la place de Pully le {{date-|6 septembre}} suivant. Les 12 et {{date-|14 septembre 1793}}, il est repoussé à [[Pirmasens]] et le {{date-|24 septembre}} il prend le commandement en chef de l'armée de la Moselle à la place du [[Alexis Balthazar Henri Schauenburg|général Schauenburg]], mais il refuse ce commandement pour cause de santé et est remplacé par le [[Jacques Charles René Delaunay|général Delaunay]] le {{date-|1 octobre 1793}}. Chargé par le [[Lazare Hoche|général Hoche]] du commandement des troupes depuis [[Sarrelouis]] jusqu'à Longwy en {{date-|novembre 1793}}, il s'empare de [[Kaiserslautern]] le {{date-|1 janvier 1794}}, puis de [[Bad Kreuznach|Creutznach]] le {{date-|8 janvier}} suivant.<br /> <br /> Chargé du commandement de l'aile droite de l'armée de la Moselle, (divisions [[Charles-François Desbureaux|Desbureaux]], Moreaux et [[Jean-Jacques Ambert|Ambert]]) le {{date-|22 mars 1794}}, il commande la partie de l'armée de la Moselle entre Longwy et Kaiserslautern le {{date-|21 mai 1794}}. Commandant par intérim l'armée de la Moselle du 2 au {{date-|11 juillet}} puis du 7 au {{date-|25 août 1794}}, il commande cette même armée le {{date-|11 juillet}}, et le {{date-|13 juillet}} il est vainqueur à [[Trippstadt]], à [[Pellingen]] le {{date-|8 août}}, s'empare de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] le {{date-|9 août}}, puis de [[Birkenfeld (Rhénanie-Palatinat)|Birkenfeld]], [[Idar-Oberstein|Oberstein]], [[Kirn]] et [[Traben-Trarbach|Trarbach]], enfin de [[Bad Kreuznach|Kreutznach]] le {{date-|16 octobre}}, de [[Bingen am Rhein|Bingen]] le {{date-|20 octobre}}, et entre à [[Coblence|Coblentz]] le {{date-|23 octobre 1794}}. Le {{date-|2 novembre}} il s'empare du [[Château de Rheinfels|fort de Rheinfels]], puis il dirige le siège [[Siège de Luxembourg (1794-1795)|de Luxembourg]] fin {{date-|décembre 1794}}.<br /> <br /> Il meurt le {{date-|11 février 1795}}, à [[Thionville]] d'une fièvre qu'il contracte en visitant des soldats malades&lt;ref&gt;Daniel Reichel, ''Davout et l'art de la guerre: recherches sur la formation, l'action pendant la Révolution et les commandements du maréchal Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, 1770-1823'', Centre d'histoire et prospective militaires, 1975, {{p.|207}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=DE/&gt;<br /> [[Fichier:Arc de Triomphe mg 6829.jpg|200px|vignette|droite|[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile]] : pilier Est, {{13e}} et {{14e|colonnes}}.]]<br /> <br /> Son fils Pierre est maire d'[[Auvillers-les-Forges]] de 1816 au {{date-|22 novembre 1840}}. Un de ses petits-fils, Achille Armand Moreaux est directeur des ardoisières de [[Rimogne]] et maire de ce village&lt;ref&gt;[http://www.surlesentierdupasse.fr/moreaux.htm Page sur Achille Armand Moreaux]&lt;/ref&gt;. Trois autres petits-fils furent peintres : [[François-René Moreaux]], [[Léon Charles-Florent Moreaux]] et [[Louis-Auguste Moreaux]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|références=<br /> &lt;ref name=DE&gt;{{harvsp|Six|1934|p=228}}&lt;/ref&gt;<br /> }}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux &amp; amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 228| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}<br /> * {{Ouvrage|titre = Correspondance générale de Carnot, tome 3|année = 1897|prénom1= Étienne|nom1 = Charavay|passage = 144| éditeur = imprimerie Nationale}}.<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{autorité}}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|Révolution française|Ardennes}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Moreaux, Jean Rene}}<br /> [[Catégorie:Général de la Révolution française promu en 1793]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1758]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Rocroi]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1795]]<br /> [[Catégorie:Décès à Thionville]]<br /> [[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]<br /> [[Catégorie:Décès à 36 ans]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Joseph_Tarayre&diff=195085257 Jean-Joseph Tarayre 2019-11-18T15:59:59Z <p>HerculeBot: recatégorisation d&#039;ébauche plus fine; changements cosmétiques</p> <hr /> <div>{{ébauche|général de la Révolution ou du Premier Empire}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Jean-Joseph Tarayre<br /> | nom autre = <br /> | image = Général Jean Joseph Tarayre.jpg<br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|21|mai|1770}}<br /> | lieu de naissance = [[Solsac]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])<br /> | date de décès = {{date|27|novembre|1855}}<br /> | lieu de décès = [[Rodez]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])<br /> | date mort au combat = <br /> | lieu mort au combat = <br /> | âge au décès = 85<br /> | origine = {{France}}<br /> | allégeance = <br /> | grade = [[Lieutenant-général]] <br /> | arme = [[Cavalerie]]<br /> | début de carrière = [[1792]]<br /> | fin de carrière = [[1835]]<br /> | conflit = <br /> | commandement = <br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = [[Baron de l'Empire]] &lt;br/&gt; [[Commandeur de la Légion d'honneur]] &lt;br/&gt; [[Chevalier de Saint-Louis]] &lt;br/&gt; Grand-croix de l'[[ordre de l'Union]] &lt;br/&gt; Grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]]<br /> | hommages = <br /> | autres fonctions = Député de la [[Charente-Maritime|Charente-Inférieure]]<br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Jean-Joseph Tarayre''', né le {{date|21|mai|1770}} à [[Solsac]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Archives départementales de l'Aveyron - 4E262-7 SOLSAC BM 1767/1777|url = http://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vta52de5f8da983c/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_682fcf145cfa0a8c0835cb6b8af6420e#id:215372175|site = archives.aveyron.fr|consulté le = 2015-12-13}}&lt;/ref&gt;, commune de [[Salles-la-Source]], près de [[Marcillac-Vallon]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]]), mort le {{date|27|novembre|1855}} à [[Rodez]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Archives départementales de l'Aveyron - 4E212-37 RODEZ D 1855/1855|url = http://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vta52df04b72c8f3/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_9e1d2360421bd5853a32e6f9935527c6#id:827971945|site = archives.aveyron.fr|consulté le = 2015-12-13}}&lt;/ref&gt;, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].<br /> <br /> == Carrière ==<br /> <br /> [[Fichier:Portrait of Général Jean Joseph Tarayre.jpg|vignette|Portrait du général Tarayre.]]<br /> <br /> Engagé volontaire et républicain convaincu, capitaine dans le [[2e bataillon de volontaires de l'Aveyron|{{2e|bataillon}} de volontaires de l’Aveyron]] le 4 juillet 1792, il sert à l'[[armée d'Italie]] de 1792 à 1797. Il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite au [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]] en décembre 1793. Il rejoint le [[Piémont]] (Italie), où il rencontre son ami et compatriote aveyronnais, [[Ignace-Blesmond Bernard]], soldat engagé lui aussi volontaire, et recherché par les autorités locales.<br /> <br /> Passé par amalgame à la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1793)#56e demi-brigade|{{56e}} demi-brigade]] le 16 avril 1794, puis à la [[85e régiment d'infanterie|{{85e}} demi-brigade de ligne]] le 9 juillet 1796, il embarque pour l'[[Campagne d'Égypte|armée d'Orient]] en mai 1798. Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse droite devant [[Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)|Saint-Jean-d'Acre]] le 19 avril 1799, puis d'un coup de feu à la poitrine après qu'il s'est emparé de la tour de brèche et qu'il a planté un drapeau le 9 mai suivant. Le 13 mai il est nommé provisoirement par Bonaparte chef de bataillon à la {{85e}} demi-brigade, et le 9 juin commandant du fort de la [[Salhieh|Salahieh]]. Affecté à la division [[Jean-Louis-Ébénézer Reynier|Reynier]], il se signale à la [[Bataille d'Héliopolis (1800)|bataille d'Héliopolis]] le 20 mars 1800. Il est nommé adjudant-général provisoire par le [[Jacques de Menou de Boussay|général Menou]] le 14 octobre 1800, et commandant de la place de Suez le 18 octobre suivant. [[Chef de brigade]] provisoire à la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1796)#21e demi-brigade légère|{{21e}} demi-brigade lègère]] le 7 avril 1801, il se signale sous [[Augustin-Daniel Belliard|Belliard]] à la capitulation du [[Le Caire|Caire]] le 27 juin, où il est chargé de conclure la convention d'évacuation des troupes françaises. Embarqué le 9 août 1801, il est confirmé dans son grade de chef de brigade à son arrivée en France le 30 décembre 1801.<br /> <br /> De 1803 à 1805 il est employé au camp de [[Bruges]], puis à l'[[armée du Nord (1791)|armée du Nord]] sous [[Louis Bonaparte]] en septembre 1805. Le 15 juillet 1806 il est nommé colonel des grenadiers de la garde du roi de Hollande, et le {{1er}} août suivant il est autorisé par l'Empereur à passer au service de la Hollande. Général-major le 30 août 1806, colonel général de la Garde hollandaise le 27 novembre 1806, il est fait chevalier de l'[[Ordre de l'Union|ordre du mérite de Hollande]] le {{1er}} janvier 1807, et grand-croix de l'ordre le 16 février 1807. Il est promu [[lieutenant-général]] dans l'armée hollandaise le 3 août 1808, et gouverneur de [[Berg-op-Zoom]] en 1809. Le 30 juillet 1809 il commande en chef les troupes hollandaises dirigées contre les Anglais qui ont débarqué dans l'[[expédition de Walcheren|île de Walcheren]] le 30 juillet 1809.<br /> <br /> Démissionnaire du service de la Hollande le 30 janvier 1810, il est réadmis au service de la France le 23 janvier 1812 comme [[général de brigade]]. Il est créé [[baron de l'Empire]] en 1812. Le 9 février 1812 il est mis à la suite de l'état-major général de la [[Grande Armée]], et il est fait grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]] le 22 février suivant. Le 29 février il intègre l'état-major de la [[Grande Armée]], pour la [[campagne de Russie (1812)|campagne de Russie]], il se trouve à Kovno le 2 juin 1812, commande une brigade du {{1er}} corps sous [[Louis Nicolas Davout|Davout]] le 15 septembre, et le {{1er}} mars 1813 il commande la {{1re}} brigade de la {{4e}} division d'infanterie du corps d'observation du Rhin. Le 12 mars, il prend le commandement de la {{1re}} brigade de la {{11e}} division d'infanterie du {{3e}} corps d'armée du [[Michel Ney|maréchal Ney]], et il prend part aux batailles de [[Bataille de Lützen (1813)|Lützen]] le 2 mai 1813, et de [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]] du 20 au 21 mai 1813. Il est fait commandeur de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] le 10 août 1813, et le 16 août il prend les fonctions de chef d'état-major du {{3e}} corps d'armée à la place de [[Antoine de Jomini|Jomini]]. Il sert à [[Bataille de Katzbach|Katzbach]] le 26 août 1813, à [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]] du 16 au 18 octobre 1813, à [[Bataille de Hanau|Hanau]] le 30 octobre, et le 2 novembre suivant il prend le commandement d'une brigade de la {{51e}} division du [[Jean-Baptiste Pierre de Semellé|général Semellé]] au {{4e}} corps d'armée.<br /> <br /> Le 16 novembre 1813 il commande la {{1re}} brigade de la division de réserve de Paris, chargé d'organiser en bataillon les gardes champêtres réunis à [[Versailles]] le 11 février 1814. Commandant le département de la [[Somme (département)|Somme]] le 29 mars, il est mis en non activité le {{1er}} septembre 1814. Le roi [[Louis XVIII]] le fait [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de Saint-Louis]] le 11 octobre 1814, et l'élève au grade de [[lieutenant-général]] le 20 janvier 1815. Le 6 avril 1815, pendant les [[Cent-Jours]], il est employé au {{1er}} corps de l'[[Armée du Nord (Cent-Jours)|armée du Nord]], et le 9 mai suivant, il est chargé de l'organisation des gardes nationales dans la {{13e}} division militaire. Le 10 juillet 1815, il remet son commandement au [[Auguste Julien Bigarré|général Bigarré]], et il est mis en non activité le {{1er}} août 1815.<br /> <br /> Le 11 septembre 1819 il est élu député du grand collège de la [[Charente-Maritime|Charente-Inférieure]], où il siège à l'extrême gauche, et son élection est invalidée le 4 décembre pour vice de forme. Compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général le {{1er}} avril 1820, il est réélu député le 24 avril par 442 voix sur 689 votants. Il combat le projet de budget de 1821, et il est rappelé à l'ordre le 3 juillet 1820, pour avoir dit que le gouvernement ne jouissait plus de l'affection de la majorité des français. Il est admis au traitement de non activité le 20 septembre 1820. En 1824 il ne se représente pas aux élections, et il se retire à Solsac. Commandant de la garde nationale de [[Rodez]] le 3 août 1830, il devient inspecteur des gardes nationales de 5 départements le 29 octobre de la même année. Passé dans le cadre de réserve le 7 février 1831, il est admis à la retraite le {{1er}} juin 1835. Il meurt le 27 novembre 1855 à Rodez.<br /> <br /> Il sera président de la [[Société centrale d'agriculture de l'Aveyron|société d'agriculture du département de l’Aveyron]] et membre de la [[Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron]]. Au sein de cette société savante, il propose dès 1842 l'ouverture du [[canal de Suez]], entre la Mer Méditerranée et la Mer Rouge&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Lieutenant-Général Tarayre|titre=Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron|passage=|lieu=Rodez|éditeur=E. Carrère, tome 3|date=1842|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5pADAAAAMAAJ&amp;pg=PA51&amp;lpg=PA51&amp;dq=g%C3%A9n%C3%A9ral+tarayre+suez&amp;source=bl&amp;ots=2ujn6fCp2n&amp;sig=ACfU3U1RymeCq02Yfq2XI-t1BuSVSk8wQg&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ved=2ahUKEwj9n4f349ThAhWyAWMBHRtaDdIQ6AEwCXoECAkQAQ#v=onepage&amp;q=g%C3%A9n%C3%A9ral%20tarayre%20suez&amp;f=false|consulté le=2019-04-16}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Famille ==<br /> Fils de Francois Tarayre et Antoinette Poujols agriculteurs aisés. Il est le second d'une fratrie de 12 enfants. Après plusieurs années d'études au séminaire de [[Saint-Geniez-d'Olt]], puis au collège de Rodez, il se fait remarquer pour son patriotisme et ses capacités intellectuelles et on fait appel à lui pour représenter l'Aveyron à la [[fête de la Fédération]] du 14 juillet 1790.<br /> <br /> Il épouse Anna Cambier (1790-1817) fille de [[Jacob Jan Cambier]] ministre du roi de Hollande. Ils ont 5 enfants.<br /> <br /> En secondes noces il épouse Élisabeth van Mierlo (1790-1871) et ont une fille.<br /> <br /> Retiré à [[Salles-la-Source]] entre 1840 et 1855, date de sa mort, il s'occupe alors pleinement de l'administration de son domaine à Billorgues. Il y mène d’intéressantes expériences agricoles. il va essayer d’appliquer sur son domaine les pratiques agricoles qu’il a vues lors de son séjour en Hollande.<br /> <br /> == Distinctions ==<br /> <br /> * [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]<br /> ** [[Chevalier de la Légion d'honneur]] le 11 décembre 1803.<br /> ** [[Officier de la Légion d'honneur]] le 14 juin 1804.<br /> ** [[Commandeur de la Légion d'honneur]] le 10 août 1813.<br /> * [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /> ** [[Chevalier de Saint-Louis]] le 11 octobre 1814.<br /> * Grand-croix de l'[[ordre de l'Union]] le 16 février 1807<br /> * Grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]] le 22 février 1812<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * De la Force des gouvernements, ou du Rapport que la force des gouvernements doit avoir (1819)<br /> * Importance de l'Égypte et de l'isthme de Suez, Rodez, Carrère, 26 p. (1855)<br /> * Observations à M. Thiers sur son histoire : l'expédition des Anglais sur l'île de Walcheren (1855)<br /> <br /> * [[Jules Duval]], Le lieutenant-général Tarayre, ancien député de la Charente-Inférieure, président de la société d'agriculture du département de l'Aveyron (1860)<br /> <br /> == Hommages ==<br /> À [[Rodez]] et à Salles-la-Source, une avenue porte son nom. Sa statue était érigée dans l'ancien cimetière Saint-Cyrice à Rodez, transformé en square du [[Église du Sacré-Cœur de Rodez|Sacré-Cœur]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=À nos Grands Hommes - La monumentalité en cartes postales: Monument: Jean-Joseph Tarayre [8315]|url=https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/15047|site=anosgrandshommes.musee-orsay.fr|consulté le=2019-04-15}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Conférences&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr|titre=Salles-la-Source. Le général Tarayre à Billorgues|url=https://www.ladepeche.fr/article/2011/09/02/1158075-salles-la-source-le-general-tarayre-a-billorgues.html|site=ladepeche.fr|consulté le=2019-04-15}}&lt;/ref&gt; :<br /> <br /> * « Le général Tarayre, homme de guerre et de gouvernement » par [[Robert Taussat]]<br /> * « J. Tarayre, l'agronome et l'industriel » par Jean Delmas<br /> * « Billorgues à travers le temps » par Gérard Astorg<br /> <br /> == Références ==<br /> <br /> {{références}}<br /> <br /> == Sources ==<br /> <br /> * Historama : n°152 de mai [[1964]]<br /> * [http://thierry.pouliquen.free.fr/Generaux/gnxT.htm http://thierry.pouliquen.free.fr/Generaux/gnxT.ht]<br /> * [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16777 site de l assemblée nationale]<br /> * {{Base Léonore|LH/2567/81}}<br /> * {{lien web|url= http://thierry.pouliquen.free.fr/noblesse/Noblesse_T1.htm|titre = La noblesse d’Empire|consulté le= 9 mai 2017}}<br /> * {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux &amp; amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 484-485| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|politique française|Révolution française|Premier Empire|Grande Armée|Aveyron}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Tarayre, Jean-Joseph}}<br /> [[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1812]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mai 1770]]<br /> [[Catégorie:Naissance en Rouergue]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1855]]<br /> [[Catégorie:Décès à Rodez]]<br /> [[Catégorie:Personnalité liée à l'Aveyron]]<br /> [[Catégorie:Député de la Charente-Maritime]]<br /> [[Catégorie:Député de la Restauration]]<br /> [[Catégorie:Baron de l'Empire]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /> [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de l'Union]]<br /> [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de la Réunion]]<br /> [[Catégorie:Décès à 85 ans]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Klaus_Piotrik_Qais_Felli-Littmann/GAFAM&diff=194830239 Benutzer:Klaus Piotrik Qais Felli-Littmann/GAFAM 2019-09-30T01:13:52Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{sigle|5}}<br /> '''GAFAM''' est l'[[acronyme]] des [[géants du Web]] {{Incise|[[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon.com|Amazon]] et [[Microsoft]]}} qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du {{s-|XX}} et le début du {{s-|XXI}}) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les {{langue|en|Big Five}}, ou encore « {{langue|en|The Five}} ». Cet acronyme correspond au sigle {{page h'|GAFA}} initial, auquel le M signifiant Microsoft a été ajouté.<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Google &quot;G&quot; Logo.svg|<br /> Amazon icon.png|<br /> Facebook logo 36x36.svg|<br /> Apple logo black.svg|<br /> Microsoft logo.jpg|<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> Bien que dans certains secteurs une partie des cinq entreprises peuvent être en concurrence directe, elles offrent globalement des produits ou services différents tout en présentant quelques caractéristiques en commun qui méritent de les réunir sous un même acronyme : par leur taille, elles sont particulièrement influentes sur l'Internet américain et européen tant au niveau économique et politique que social et sont régulièrement l'objet de critiques ou de poursuites sur le plan fiscal, sur des abus de position dominante et sur le non-respect de la vie privée des internautes.<br /> <br /> D'autres régions du monde possèdent leurs propres géants locaux, comme la Russie avec [[Yandex]] et [[VKontakte]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Les géants du web russe veulent se lancer à la conquête du monde|url=http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/les-geants-du-web-russe-veulent-se-lancer-a-la-conquete-du-monde-23-06-2012-2062396.php|site=[[Le Parisien]]|date=23 juin 2012|consulté le=2 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ou la Chine avec les [[BATX]], acronyme faisant référence à [[Baidu]], [[Alibaba Group|Alibaba]], [[Tencent]] et [[Xiaomi]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> Le développement de ces cinq [[géants du Web]] s'inscrit dans le cadre de la [[révolution numérique]] ou de la [[troisième révolution industrielle]], intervenant au début du {{s-|XXI}}. Il s'appuie sur les principes de l'[[Économie (activité humaine)|économie]] en [[Effet de réseau|réseau]] et de l'[[économie d'échelle]]. Microsoft rejoint les quatre géants « originaux » du Web lorsque dans la seconde moitié des années {{date-|2010}}, la firme acquiert le réseau [[LinkedIn]] et développe ses offres dans l'[[informatique en nuage]], particulièrement auprès des entreprises&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Frédéric Bianchi|titre=Pourquoi Microsoft a dépassé Google en Bourse|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/pourquoi-microsoft-a-depasse-google-en-bourse-1460157.html|site=[[BFM Business]]|date=31 mai 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La puissance des GAFAM tend à être contestée par les {{page h'|Natu|NATU}}&lt;ref&gt;{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/20150802.RUE3739/apres-les-gafa-les-nouveaux-maitres-du-monde-sont-les-natu.html|titre=Après les Gafa, les nouveaux maîtres du monde sont les Natu|auteur=Pierre Haski|date=2 août 2015|site=[[L’Obs]]|consulté le=3 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ([[Netflix]], [[Airbnb]], [[Tesla Motors|Tesla]], [[Uber (entreprise)|Uber]]).<br /> <br /> == Influences ==<br /> === Généralités ===<br /> Les GAFAM ont énormément d'influence dans le [[monde occidental]]. En {{date-|2017}}, les {{abréviation|GAFA|Google Amazon Facebook Apple}} dépensent ensemble la somme record de 50 millions de dollars en lobbying auprès du gouvernement américain (Google 18 millions ; Amazon près de 13 millions ; Facebook 11,5 millions et Apple 7 millions)&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Tony Romm|titre=Apple, Amazon, Facebook and Google spent nearly $50 million — a record — to influence the U.S. government in 2017|url=https://www.recode.net/2018/1/23/16919424/apple-amazon-facebook-google-uber-trump-white-house-lobbying-immigration-russia|site=[[Recode]]|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Microsoft dépense 8,5 millions de dollars, une somme stable par rapport aux années précédentes&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Arif Bacchus|titre=Microsoft spent about $8.5 million lobbying the US Government last year|url=https://www.onmsft.com/news/microsoft-spent-about-8-5-million-lobbying-the-us-government-last-year|site=onmsft.com|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En Europe, Microsoft et Google sont parmi les entreprises américaines qui dépensent le plus en matière de lobbying auprès de la commission européenne (respectivement, de 4,5 à près de 5 millions d'euros annuellement pour la première et 5,5 millions en {{date-|2016}} pour la seconde)&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Jennifer Baker|titre=Microsoft outspends world's tech firms with '€5m' EU lobby bill|url=https://www.theregister.co.uk/2014/10/01/microsoft_tops_tech_eu_lobbying_spend/|site=[[The Register]]|date=1{{er}} octobre 2014|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|titre=LobbyFacts Database|url=https://lobbyfacts.eu|site=lobbyfacts.eu|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au niveau de la circulation des contenus, cette forte concentration des acteurs met en place une dynamique oligopolistique parce que l'activité numérique tourne autour d'un nombre très restreint de plateformes. Ce mouvement s'observe dès le début des années 2000&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Benoît Epron|prénom2=Marcello|nom2=Vitali-Rosati|titre=L'édition à l'aire du numérique|passage=88|lieu=Paris|éditeur=Éditions La Découverte|date=2018|pages totales=128|isbn=978-2-7071-9935-5|lire en ligne=http://hdl.handle.net/1866/20642}}&lt;/ref&gt;. Ces acteurs, bientôt « géants», occupent une position importante dans leurs secteurs d'activités. Par exemple, le paysage des moteurs de recherche est passé de quelques dizaines d’acteurs au début du Web à un marché structuré dans sa quasi-totalité autour de trois acteurs ([[Google]], [[Yahoo!|Yahoo]], [[Bing (moteur de recherche)|Bing]]). Leur influence est par contre plus limitée dans les pays autoritaires où les réseaux sont contrôlés par l’État et où ils contrôlent souvent leurs propres géants de l'internet comme [[Yandex]] pour la [[Russie]] ou les [[BATX]] pour la [[Chine]], un pays où Apple et Microsoft sont toutefois présents en se pliant à la censure du gouvernement. Google, qui s'était retiré de Chine en {{date-|2010}}, envisage depuis {{date-|2017}} un retour sur ce marché de plus de 770 millions d'internautes, avec une version censurée de son moteur de recherche&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Anaïs Cherif|titre=Google prêt à s'auto-censurer pour reconquérir la Chine|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/google-pret-a-s-auto-censurer-pour-reconquerir-la-chine-786916.html|site=[[La Tribune (France)|La tribune]]|date=2 août 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Cette influence est perceptible dans plusieurs secteurs d'activités. Benoît Epron et [[Marcello Vitali-Rosati]] parlent d'un [[oligopole]] à franges : ils conçoivent un marché structuré autour et capté en grande partie par un nombre réduit d’acteurs majeurs, entourés d’un nombre élevé d’acteurs plus mineurs se partageant une part très limitée du marché&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt;.<br /> <br /> === Politique ===<br /> La masse d'information personnelle collectée par ces entreprises et leur position dominante peut permettre d'influer sur la politique d'un pays comme dans le cas du [[scandale Facebook-Cambridge Analytica]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Sonia Delesalle-Stolper|titre=«Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit»|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/03/26/sans-cambridge-analytica-il-n-y-aurait-pas-eu-de-brexit_1638940|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=26 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ou sur les résultats de recherche dans le cas de Google qui peut déclasser des sites jugés négativement notamment par le ministère de la défense des États-Unis (sites socialistes, pacifistes, proches de la Russie ou journal d'enquête tel que [[The Intercept]])&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Pierre Rimbert|titre=Censure et chaussettes roses|url=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/RIMBERT/58251|site=[[Le Monde diplomatique]]|mois=janvier|année=2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En {{date-|2017}}, le Danemark nomme un ambassadeur auprès des GAFAM&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Annabelle Laurent|titre=On a rencontré Casper Klynge, le premier ambassadeur auprès des GAFA|url=https://usbeketrica.com/article/on-a-rencontre-casper-klynge-ambassadeur-aupres-des-gafa|site=[[Usbek &amp; Rica]]|date=11 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Économie ===<br /> [[Fichier:Les 10 entreprises ayant les plus grandes capitalisations boursières.png|vignette|La place des GAFAM parmi les entreprises ayant les plus grandes capitalisations boursières]]<br /> En {{date-|2017}}, selon le classement ''BrandZ'' qui mesure la valeur des marques, les GAFAM occupent les cinq premières place ; Google en tête devant Apple, Microsoft, Amazon et enfin Facebook&lt;ref name=&quot;encelot&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Marjorie Encelot|titre=Les Gafam, ces superpuissances qui ont le pouvoir de faire dérailler les Bourses mondiales|url=https://investir.lesechos.fr/marches/analyses-opinions/les-gafam-ces-superpuissances-qui-peuvent-faire-derailler-les-bourses-mondiales-1685867.php|site=[[Les Échos]]|date=19 juin 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. La valeur combinée de la maison mère de Google ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) et Apple est supérieure à celle du [[CAC 40]] au complet et grâce à ses réserves, Apple pourrait acheter les deux plus grosses entreprises de l'indice boursier français ([[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] et [[Total (entreprise)|Total]])&lt;ref name=&quot;encelot&quot; /&gt;.<br /> <br /> La [[capitalisation boursière]] et la trésorerie cumulé des GAFAM sont respectivement équivalentes au [[produit intérieur brut]] de l'Allemagne et à celui de la Suède et en 2016, les cinq entreprises dépensent près de 60 milliards de dollars américains en recherche et développement&lt;ref&gt;{{Lien web|Nicolas Richaud|titre=Quels sont Les 10 chiffres qui illustrent la puissance des GAFAM?|url=https://www.lesechos.fr/24/11/2017/LesEchosWeekEnd/00100-084-ECWE_quels-sont-les-10-chiffres-qui-illustrent-la-puissance-des-gafam-.htm|site=[[Les Échos]]|date=24 novembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot;<br /> |+ Puissance économique des GAFAM<br /> !Société<br /> !Création<br /> !Produits phares<br /> !Source de revenu principale &lt;small&gt;(en {{date-|2017}})&lt;/small&gt;&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Charlie Perreau|titre=D'où viennent les revenus des Gafam ?|url=https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1207982-d-ou-viennent-les-revenus-des-gafam-selon-statista/|site=[[Le Journal du Net]]|date=19 mars 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;<br /> !Utilisateurs&lt;ref&gt;[[Fabernovel]], [https://innovate.fabernovel.com/fr/work/study-gafanomics-new-economy-new-rules/ ''Gafanomics, new economy, nex rules''], octobre 2014&lt;/ref&gt; &lt;small&gt;(Milliards)&lt;/small&gt;<br /> !Capitalisation boursière&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|titre=Global Top 100 companies by market capitalisation|url=https://www.pwc.com/gx/en/audit-services/assets/pdf/global-top-100-companies-2018-report.pdf|site=[[PricewaterhouseCoopers]]|format=pdf|date=31 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}&lt;/ref&gt; &lt;small&gt;(Milliards USD en mars 2018)&lt;/small&gt;<br /> !Acquisitions notoires<br /> |-<br /> | [[Google]] ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) || align=&quot;center&quot;| [[1998]] || [[Moteur de recherche]], Régie publicitaire, Intelligence artificielle || Publicité (86 %) || align=&quot;center&quot;| 1,42 || align=&quot;center&quot;| 719 || [[reCAPTCHA]], [[Waze]], [[DoubleClick]], [[YouTube]], [[Android]]<br /> |-<br /> | [[Apple]] || align=&quot;center&quot;| [[1976]] || [[Ordinateur personnel]] || Matériel (81 %) || align=&quot;center&quot;| 0,85 || align=&quot;center&quot;| 851&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;{{formatnum:1000}} milliards le 2 août 2018, Apple devient la première entreprise à atteindre cette valeur.&lt;/ref&gt;||[[Beats Electronics]]<br /> |- <br /> | [[Facebook (entreprise)|Facebook]] || align=&quot;center&quot;| [[2005]] || [[Réseau social]], Publicité, Intelligence artificielle || Publicité (98 %) || align=&quot;center&quot;| 2,13 || align=&quot;center&quot;| 464 || [[Instagram]], [[WhatsApp]], [[Oculus (entreprise)|Oculus]]<br /> |- <br /> | [[Amazon (entreprise)|Amazon]] || align=&quot;center&quot;| [[1994]] || [[Commerce en ligne]], [[informatique en nuage]] || Vente en ligne (82 %) || align=&quot;center&quot;| 0,244 || align=&quot;center&quot;| 701 || [[Whole Foods Market]]<br /> |- <br /> | [[Microsoft]] || align=&quot;center&quot;| [[1975]] || [[Système d'exploitation]], informatique en nuage || Logiciels (62 %) || align=&quot;center&quot;| 1 || align=&quot;center&quot;| 703 || [[Outlook.com|Hotmail]], [[Nokia]], [[Skype]], LinkedIn, [[GitHub]]<br /> |}<br /> <br /> === Social ===<br /> Le modèle d'affaire ou la stratégie de la plupart des GAFAM implique qu'ils collectent une masse considérable de données des internautes ou des utilisateurs de leurs produits, ce qui les place régulièrement sous le feu des critiques en matière de respect de la vie privée.<br /> <br /> Ainsi, le {{date-|25 mai 2018}}, au jour même de l'entrée en vigueur du [[règlement général sur la protection des données]], l'association autrichienne {{Lien|langue=en|trad=noyb.eu|fr=noyb.eu}} ({{langue|en|none of your business}}) dépose quatre recours devant autant d'autorités européennes de contrôle : en Allemagne devant le Commissaire de Hambourg à la protection des données et à la liberté d'information ({{abréviation|HmbDfDI|Hamburgische Beauftragte für Datenschutz und Informationsfreiheit|de}}) contre WhatsApp (Facebook), en Autriche à la {{abréviation|DSB|Datenschutzbehörde|de}} contre Facebook, en Belgique à l'{{abréviation|APD|Autorité de Protection des Données}} contre Instagram (Facebook) et en France à la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|CNIL]] à l'encontre de Android (Google)&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Marc Rees|titre=RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »|url=https://www.nextinpact.com/news/106652-rgpd-google-instagram-whatsapp-et-facebook-attaques-pour-leur-politique-tout-ou-rien.htm|site=[[Next INpact]]|date=28 mai 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Trois jours après et au nom de {{nombre|12000|personnes}}, l'association française [[La Quadrature du Net]] dépose à son tour une plainte portant sur sept services ou filiales des GAFAM (Google Search, YouTube et Gmail pour Google, [[iOS]] pour Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn pour Microsoft) afin que les entreprises cessent le pistage publicitaire et l'analyse comportementale des internautes&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=La Quadrature du net (et 12.000 internautes) porte plainte contre les Gafam|url=https://www.nouvelobs.com/tech/20180528.OBS7338/la-quadrature-du-net-et-12-000-internautes-porte-plainte-contre-les-gafam.html|site=[[L’Obs]]|date=28 mai 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les associations reprochent aux cinq entreprises de ne pas respecter le règlement européen, un point de vue partagé par une analyse du conseil norvégien des consommateurs&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Louis Adam|titre=RGPD : les GAFA ne joueraient pas le jeu|url=https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-les-gafa-ne-joueraient-pas-le-jeu-39870498.htm|site=[[ZDNet]]|date=29 Juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En Californie, le « {{langue|en|California Consumer Privacy Act}} » est un projet de loi lancé à partir de {{date-|décembre 2017}} et qui vise à interdire aux entreprises (quelles qu'elles soient) de vendre les données des internautes. De nombreuses entreprises s'opposent au projet et financent alors un mouvement destiné à le faire échouer : Google et Facebook versent {{formatnum:200000}} dollars chacun ; Amazon et Microsoft {{formatnum:195000}} dollars chacun&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Abdelkader Zahar|titre=Amazon, Microsoft et Google financent une offensive contre la confidentialité des données en Californie|url=https://www.huffpostmaghreb.com/entry/amazon-microsoft-et-google-financent-une-offensive-contre-la-confidentialite-des-donnees-en-californie_mg_5b2bb3e2e4b0321a01cea731|site=huffpostmaghreb.com|date=21 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Empêtré dans le scandale [[Cambridge Analytica]], Facebook se retire du mouvement d'opposition au projet de loi et Microsoft est taxé d'hypocrisie alors que l'entreprise soutient d'un côté le règlement européen de protection de la vie privée mais s'oppose à une loi de même nature en Californie&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Nicolas Lellouche|titre=Aux États-Unis, Amazon, Microsoft et Uber s’opposent à une loi pour la protection de la vie privée|url=https://www.01net.com/actualites/aux-etats-unis-amazon-microsoft-et-uber-s-opposent-a-une-loi-pour-la-protection-de-la-vie-privee-1473257.html|site=[[01net (site web)|01net]]|date=18 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Des anciens employés et des investisseurs dans les GAFAM dénoncent également la façon dont les produits sont conçus afin de les rendre indispensables et addictifs&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Klervi Drouglazet|titre=Tristan Harris, Sean Parker, Renée DiResta… Qui sont les repentis de la Silicon Valley ?|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/tristan-harris-sean-parker-renee-diresta-qui-sont-les-repentis-de-la-silicon-valley.N653649|site=[[L'Usine digitale]]|date=16 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Tristan Harris quitte son poste d'ingénieur chez Google afin de se consacrer à [[Time Well Spent]], une organisation destinée à inciter les concepteurs à orienter le design de leurs produits de façon à redonner le pouvoir aux utilisateurs plutôt que de les soumettre à l'[[économie de l'attention]] et à l'[[Fear of missing out|anxiété de manquer quelque chose]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Alice Maruani|titre=Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20160604.RUE3072/tristan-harris-des-millions-d-heures-sont-juste-volees-a-la-vie-des-gens.html|site=[[L'Obs]]|date=4 juin 2016|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Aux États-Unis, un groupe constitué d'anciens employés de Facebook et Google ont monté une campagne nommée « la vérité à propos de la technologie »&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Grégoire Martinez|titre=D'anciens employés de Facebook et Google sensibilisent sur les dangers des technologies|url=http://www.europe1.fr/technologies/danciens-employes-de-facebook-et-google-sensibilisent-sur-les-dangers-des-technologies-3565598|site=[[Europe 1]]|date=5 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Dotée d'un budget de sept millions de dollars, l'initiative vise à sensibiliser les élèves, leurs parents et leurs professeurs à l'addiction aux nouvelles technologies. En plus de Tristan Harris, le collectif est notamment composé de :<br /> * Lynn Fox, ancienne responsable de la communication de Google et Apple<br /> * {{Lien|langue=en|fr=Dave Morin}}, co-créateur de Facebook Connect&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;Module qui permet de s'identifier (se connecter) à un site via un compte Facebook&lt;/ref&gt;<br /> * {{Lien|langue=en|fr=Justin Rosenstein}}, co-créateur du [[bouton j'aime]]<br /> * [[Roger McNamee]], un des premiers investisseur de Facebook<br /> * Sandy Parakilas, ancienne responsable des opérations de Facebook<br /> <br /> === À l'interne ===<br /> Si les GAFAM exercent une influence considérable sur le « monde extérieur », elles peuvent également subir des pressions internes provenant de leurs propres employés.<br /> <br /> En {{date-|2018}}, Google a fait part de son intention de ne pas renouveler l'année suivante un contrat avec le département de la Défense des États-Unis dans le cadre d'un projet d'intelligence artificielle destinée aux drones de combat, alors qu'une douzaine d'employés mécontents du lien entre leur employeur et les militaires démissionnent et qu'une pétition signée par {{nombre|4000|personnes}} circule au sein de l'entreprise, demandant à ce que cesse le projet&lt;ref name=&quot;ronfaut&quot;&gt;{{lien web|auteur=Lucie Ronfaut|titre=Dans la Silicon Valley, les géants du Web craignent la fronde de leurs propres employés|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/20/32001-20180620ARTFIG00003-dans-la-silicon-valley-les-geants-du-web-craignent-la-fronde-de-leurs-propres-employes.php|site=[[Le Figaro]]|date=20 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Dans une tentative d'étouffer les voix dissidentes, la vice-présidente pour l'activité cloud de Google, [[Diane Greene]], affirme lors d'une réunion publique, qu'il s'agit d'un contrat mineur de seulement 9 millions de dollars ; or, des courriels internes révélés par [[The Intercept]] montrent que l'entreprise s'attendait à ce que les revenus liés au projet passent de 15 à 250 millions de dollars par an et par ailleurs, {{Lien|langue=en|fr=Fei-Fei Li}} (scientifique en chef du département Intelligence artificielle de Google) s'inquiète de {{citation|ce qui se passerait si les médias commençaient à reprendre un thème selon lequel Google construit secrètement des armes d'{{abréviation|IA|Intelligence Artificielle}} ou des technologies d'IA pour permettre à l'industrie de la défense de se doter d'armes}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Lee Fang|titre=Leaked Emails Show Google Expected Lucrative Military Drone AI Work to Grow Exponentially|url=https://theintercept.com/2018/05/31/google-leaked-emails-drone-ai-pentagon-lucrative/|site=[[The Intercept]]|date=1{{er}} juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. La même année, un autre projet de Google suscite également le mécontentement en interne lorsque l'entreprise annonce vouloir investir le marché chinois avec une version censurée de son moteur de recherche&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Le moteur de Google en Chine, c'est pas pour demain|url=https://www.zdnet.fr/actualites/le-moteur-de-google-en-chine-c-est-pas-pour-demain-39872475.htm|site=[[ZDNet]]|date=17 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Une lettre ouverte est alors signée par {{nombre|1400|employés}} qui réclament plus de transparence et d'information au sujet du projet afin de pouvoir prendre des décisions éthiques concernant leur travail et leur emploi au sein de Google&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur1=Kate Conger|auteur2=Daisuke Wakabayashi|titre=Google Employees Protest Secret Work on Censored Search Engine for China|url=https://www.nytimes.com/2018/08/16/technology/google-employees-protest-search-censored-china.html|site=[[The New York Times]]|date=16 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{date-|19 juin 2018}}, dans une lettre ouverte publiée en internet et dans [[The New York Times]], {{nombre|300|employés}} de Microsoft font part de leur mécontentement à [[Satya Nadella]] après que l'entreprise, via un post de blog, s'est honorée d'avoir l'[[United States Immigration and Customs Enforcement|ICE]] en tant que client qui utilise sa plateforme [[Microsoft Azure|Azure]] (notamment afin de faciliter la reconnaissance faciale des immigrants)&lt;ref name=&quot;ronfaut&quot; /&gt;. Dans le contexte polémique de la politique d'immigration de Donald Trump, les employés disent refuser « d'être complices » d'une {{citation|agence qui a fait la preuve d’une volonté répétée à promulguer des règles cruelles et inhumaines.}}&lt;ref name=&quot;labrunie&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Fleur Labrunie|titre=Microsoft critiqué par ses employés pour avoir collaboré avec la police des frontières américaine|url=https://www.numerama.com/business/388071-microsoft-critique-par-ses-employes-pour-avoir-collabore-avec-la-polices-des-frontieres-americaine.html|site=[[Numerama]]|date=22 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Le 21 juin, une centaine de programmeurs de GitHub (acheté par Microsoft) menacent de ne plus utiliser la plateforme de gestion de développement si Microsoft ne rompt pas sa collaboration avec l'agence de l'immigration&lt;ref name=&quot;labrunie&quot; /&gt;.<br /> <br /> Amazon est également critiqué par un groupe d'actionnaires qui s'inquiète de l'utilisation de ''Rekognition'', un logiciel de reconnaissance faciale, par les forces de police américaine. Dans une lettre ouverte adressée à [[Jeff Bezos]], les actionnaires font part de leur inquiétude que {{citation|cette technologie puisse être utilisée pour cibler et surveiller injustement et [de façon disproportionnée] les personnes de couleur, les immigrants et les organisations de la société civile}}. Soixante-dix organisations dont l'[[Union américaine pour les libertés civiles]] soutiennent le groupe d'actionnaires et envoient à leur tour une lettre au fondateur de Amazon, accompagné d'une pétition signée par près de {{nombre|60000|personnes}}&lt;ref&gt;{{lien web|auteur=Marius François|titre=Des actionnaires font pression sur Amazon pour mettre fin à un contrat avec la police américaine|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/19/32001-20180619ARTFIG00138-des-actionnaires-font-pression-sur-amazon-pour-mettre-fin-a-un-contrat-avec-la-police-americaine.php|site=[[Le Figaro]]|date=19 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Fiscalité et concurrence ==<br /> Les GAFAM, comme toutes les entreprises du secteur numérique, peuvent avoir beaucoup de clients par rapport au nombre d'employés. Cela leur permet de dégager des bénéfices conséquents. De plus, en tant que [[multinationale]]s, elles ont les moyens légaux d'échapper quasiment totalement à l’[[impôt sur les bénéfices]] en pratiquant l'[[optimisation fiscale]] qui consiste à rapatrier les bénéfices dans les pays fiscalement avantageux. Ces deux phénomènes leur permettent ainsi d'engendrer des profits considérables&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Pierric Marissal|titre=Évitement fiscal. Les profits record des Gafam dans le viseur de l’Europe|périodique=L'Humanité|url=https://www.humanite.fr/evitement-fiscal-les-profits-record-des-gafam-dans-le-viseur-de-leurope-652486|site=[[L’Humanité]]|date=22 mars 2018|consulté le=17 avril 2018}}.&lt;/ref&gt;. Selon en rapport de [[Moody's]] parue en {{date-|2017}}, Apple possède 231 milliards de dollars US placés dans les paradis fiscaux, Microsoft environ 130 milliards US et Alphabet (Google) 51 milliards usd&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Loïc Pialat|titre=La Silicon Valley a tout à gagner de la réforme des impôts de Donald Trump|url=https://www.letemps.ch/economie/silicon-valley-gagner-reforme-impots-donald-trump|site=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|date=12 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Selon BFM TV, en {{date-|2017}}, Google a payé 14 millions d'euros d'impôts en France, Apple 19 millions, Amazon 8 millions (sur son activité logistique) et Facebook, 1,9 million&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr|nom1=BFMTV|titre=Combien d'impôts paient aujourd'hui les GAFA au fisc français?|url=https://www.bfmtv.com/economie/combien-d-impots-paient-aujourd-hui-les-gafa-google-amazon-facebook-apple-uber-netflix-twitter-au-fisc-francais-1586463.html|site=BFMTV|consulté le=2018-12-18}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> L'Union européenne estime que les GAFA(M) paient moins de la moitié de l'impôt versé par les entreprises dites « classiques » alors qu'elles engrangent des revenus considérables&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Christian Deprez|titre=Les GAFA paient moitié moins d'impôts que les entreprises traditionnelles, estime l'UE|url=https://www.generation-nt.com/gafa-europe-impot-optimisation-fiscale-taxe-actualite-1946264.html|site=generation-nt.com|date=20 Septembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Plusieurs pays européens ont des projets visant à imposer le bénéfice ou le chiffre d'affaires des GAFAM là où elle le réalise ; dont la Grande-Bretagne qui prévoie la mise en œuvre en {{date-|2020}} d'une imposition des grandes entreprises du numérique à hauteur de 2 % de leur chiffre d'affaires&lt;ref&gt;{{lien web|auteur=Lionel Bonaventure|titre=La France va taxer les Gafa en 2019, une première européenne aux contours flous|url=https://www.france24.com/fr/20181218-europe-ue-france-taxe-gafa-contours-flous-facebook-apple-google-amazon-gilets-jaunes|site=[[France 24]]|date=18 décembre 2018|consulté le=23 décembre 2018}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Ingrid Vergara|titre=La Grande-Bretagne veut taxer les géants du web|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/10/30/32001-20181030ARTFIG00131-la-grande-bretagne-veut-taxer-les-geants-du-web.php|date=30 octobre 2018|consulté le=23 décembre 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le ministre de l'Économie et des Finances français, [[Bruno Le Maire]], propose qu'une taxe de 3 % soit imputée sur le chiffre d'affaires des GAFAM en Europe et non pas sur les bénéfices ; une proposition refusée par plusieurs pays européens qui soulignent le caractère injuste d'une taxation sur le chiffre d'affaires&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Guillaume Périssat|titre=Taxation des GAFAM : les Nordiques plutôt froids|url=https://www.linformaticien.com/actualites/id/49458/taxation-des-gafam-les-nordiques-plutot-froids.aspx|site=linformaticien.com|date=5 juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Le {{date-|6 décembre 2018}}, Bruno Le Marie affirme que même en l'absence d'accord européen, la France introduira une taxe au niveau national dès le {{date|1 janvier 2019}} pour un montant évalué à {{Unité|500|millions d'euros}}&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Claude Soula|titre=Bruno Le Maire annonce sa taxe Gafa avant de l'avoir|url=https://www.nouvelobs.com/economie/20181217.OBS7259/bruno-le-maire-annonce-sa-taxe-gafa-avant-de-l-avoir.html|site=L'Obs|date=17 décembre 2018|consulté le=2018-12-18}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Claudia Cohen|titre=La France taxera les GAFA dès 2019, s'il n'y a pas d'accord européen|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/06/20002-20181206ARTFIG00091-la-france-taxera-les-gafa-des-2019-s-il-n-y-a-pas-d-accord-europeen.php|site=[[Le Figaro]]|date=2018-12-06|consulté le=2018-12-07}}.&lt;/ref&gt;. La future taxe sur les GAFAM ne semble pas si évidente à mettre en place d'un point de vue légal et ne devrait donc pas voir le jour avant au moins le printemps {{date-|2019}}&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Fabrice Nodé-Langlois|titre=La «taxe Gafa» n'est pas pour tout de suite|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/11/20002-20181211ARTFIG00307-la-taxe-gafa-n-est-pas-pour-tout-de-suite.php|site=[[Le Figaro]]|date=2018-12-11|consulté le=2018-12-12}}.&lt;/ref&gt;. {{Refnec|Une déclaration qui ne manque pas de susciter des interrogations de la part des responsables des entreprises des GAFAM qui émettent des doutes en ce qui concerne la mise en place de cette taxe.}}<br /> <br /> En matière de concurrence, les GAFAM ont le pouvoir de racheter toutes les entreprises innovantes montantes et ainsi empêcher toute concurrence de les détrôner (puisque la concurrence devient alors une filiale). Cette situation est souvent dénoncée par l'[[Union européenne]], notamment par sa [[Commissaire européen à la Concurrence|commissaire à la Concurrence]] [[Margrethe Vestager]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Nicolas Certes|titre=Margrethe Vestager menace de démanteler Google - Le Monde Informatique|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-margrethe-vestager-menace-de-demanteler-google-71423.html|site=[[Le Monde informatique]]|consulté le=17 avril 2018|date=10 avril 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans ce contexte, les GAFAM ont été ou sont l'objet de diverses poursuites sur le plan fiscal ou concurrentiel.<br /> <br /> Le {{date-|19 janvier 2019}}, Bruno Le Maire se dit &quot;confiant&quot; quant à l'introduction d'une taxe au niveau européen à partir de la fin du mois de {{date-|mars 2019}}. La taxe souhaitée par la France prévoit de toucher toutes les entreprises numériques ayant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et supérieur à 25 millions d'euros en France&lt;ref name=&quot;20190120FILWWW00003&quot;&gt;{{Lien web|titre=Le Maire confiant dans un accord sur la taxation des Gafa|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2019/01/20/97002-20190120FILWWW00003-le-maire-confiant-dans-un-accord-sur-la-taxation-des-gafa.php|site=FIGARO|date=2019-01-20|consulté le=2019-01-20}}.&lt;/ref&gt;. Le {{date-|18 janvier 2019}}, le gouvernement espagnol adopte lui aussi un projet de loi en faveur d'une taxe à 3% sur certains services numériques (publicité et revente des données) générés par les GAFAM. Cette taxe doit être validée par le parlement mais elle concernerait, comme en France, les entreprises numériques ayant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et celles dont le chiffre d'affaires en Espagne est supérieur à 3 millions d'euros. Le gouvernement espagnol espère, avec cette mesure, plus de 1,2 milliard d'euros de recettes fiscales &lt;ref name=&quot;20190120FILWWW00003&quot; /&gt;.<br /> <br /> Le {{date-|29 janvier 2019}}, l'[[Organisation de coopération et de développement économiques]] (OCDE) annonce un accord entre 127 pays pour mettre en place une loi mondiale visant à taxer les GAFAM. Cette loi entrerait en vigueur en {{date-|2020}} et constitue une réelle avancée car les pays concernés représentent 90 % de l'économie mondiale. Sous la pression de l'opinion publique, ces gouvernements souhaitent taxer les GAFAM au sein des pays où leurs activités génèrent de gros profits mais où elles ne paient pas d'impôts, faute d'héberger les sièges sociaux. Si le texte est adopté, il se substituera aux mesures nationales isolées mises en place ou en projet dans des pays comme le [[Royaume-Uni]], la [[France]] ou l'[[Espagne]]. Le texte pourrait impacter d'autres entreprises qui ne font pas partie des GAFAM, particulièrement les grosses multinationales qui réalisent des bénéfices pour leurs activités immatérielles&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Anne Michel|titre=Vers un accord mondial pour mieux taxer Google, Amazon, Facebook et Apple ?|date=29 janvier 2019|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/29/taxation-des-gafa-l-ocde-veut-parvenir-a-un-accord-mondial-en-2020_5416080_3234.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=2019-01-30}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{date-|12 mars 2019}}, [[Pierre Moscovici]], commissaire européen, dénonce {{Citation|le comportement agressif des [[États-Unis]] qui menacent de saisir l'[[Organisation mondiale du commerce|OMC]] afin de contrer la volonté de la France et d'autres pays de l'[[Union européenne|UE]] de vouloir taxer les GAFAM&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr|titre=Passe d'armes entre France et Etats-Unis sur la taxation des Gafa|url=https://www.challenges.fr/media/gafa/taxe-gafa-passe-d-armes-entre-france-et-etats-unis_647656|site=Challenges|consulté le=2019-03-13}}.&lt;/ref&gt;}}. Il ajoute que {{Citation|la France et d'autres pays sont tout-à-fait légitimes pour décider qu'il existe une taxation nationale de l'activité numérique. Ce n'est pas anti-américain, ce n'est pas protectionniste. C'est juste une question d'équité&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Taxes Gafa: Moscovici déplore «l'attitude agressive» des Etats-Unis|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/taxes-gafa-moscovici-deplore-l-attitude-agressive-des-etats-unis-20190312|site=FIGARO|date=2019-03-12|consulté le=2019-03-13}}.&lt;/ref&gt;.}}.<br /> <br /> Début juillet 2019, le président des [[États-Unis]] [[Donald Trump]] s'insurge contre le projet de la France et de l'[[Union européenne]] de taxer les GAFAM&lt;ref&gt;{{Lien web |langue=fr |nom1=RMC |titre=Taxe GAFA en France: Donald Trump menace de riposter |url=https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/taxe-gafa-en-france-donald-trump-menace-de-riposter-1174526.html |éditeur=RMC |consulté le=2019-07-11 }}&lt;/ref&gt;. Il menace en retour de brandir des sanctions économiques contre les marchandises provenant des pays qui voteront une taxe contre les GAFAM en augmentant les tarifs douaniers à l'arrivée aux États-Unis&lt;ref&gt;{{Article |langue=fr |titre=L’administration Trump riposte à la « taxe GAFA » française | périodique=[[Le Monde]]| date=11 juillet 2019| prénom=Arnaud | nom=Leparmentier| lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/11/l-administration-trump-riposte-a-la-taxe-gafa-francaise_5487926_3234.html |consulté le=2019-07-11 }}&lt;/ref&gt;. En réponse, le [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère de l'économie français]] fait savoir que le projet de taxe serait maintenu ː {{Citation|Les pays sont fiscalement souverains. Donc pour nous, ce n’est pas adapté d’utiliser l’instrument commercial pour attaquer la souveraineté d’un État&lt;ref&gt;{{Lien web |titre=La taxe «Gafa» ne viole aucun accord international, d'après Bercy |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-taxe-gafa-ne-viole-aucun-accord-international-d-apres-bercy-20190711 |site=FIGARO |date=2019-07-11 |consulté le=2019-07-11 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |langue=fr |titre=Taxe Gafa: la mise au point de Bercy suite à la riposte américaine |url=https://www.challenges.fr/media/gafa/les-etats-unis-ouvrent-une-enquete-sur-le-projet-de-taxe-gafa-en-france_663501 |site=Challenges |consulté le=2019-07-11 }}&lt;/ref&gt;.}}.<br /> <br /> Le 22 août 2019, [[Emmanuel Macron]] rappelle une nouvelle fois sa volonté de lutter contre les règles fiscales actuellement en vigueur pour les GAFAM, considérant qu'elles sont injustes&lt;ref&gt;{{Lien web |langue=fr |titre=Russie, Gafa, policiers... les déclarations de Macron juste avant le G7 |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/russie-gafa-policiers-les-declarations-de-macron-avant-le-g7_fr_5d5d8e04e4b0701d280cd8da |site=Le Huffington Post |date=2019-08-21 |consulté le=2019-08-23 }}&lt;/ref&gt; ː {{Citation|C'est insoutenable, ce n'est pas juste économiquement}}, a lancé le président français qui a aussi ajouté ː {{Citation|je ne suis pas d'accord avec ce système, je pense qu'il n'est pas bon, y compris pour les travailleurs américains.&lt;ref&gt;{{Lien web |titre=A l'approche du G7, Macron fustige la taxation actuelle des Gafa |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/a-l-approche-du-g7-macron-fustige-la-taxation-actuelle-des-gafa-20190821 |site=FIGARO |date=2019-08-21 |consulté le=2019-08-23 }}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Google ===<br /> En {{date-|2016}} et après six ans d'enquête, Google verse plus de 171 millions d'euros au fisc britannique dans le cadre d'un accord visant à clore une enquête sur des arriérés d'impôt s'étendant sur une décennie&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Benjamin Ferran|titre=L'accord entre Google et le fisc britannique fait polémique|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/01/25/32001-20160125ARTFIG00131-l-accord-entre-google-et-le-fisc-britannique-fait-polemique.php|site=[[Le Figaro]]|date=25 janvier 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'année suivante, dans le même contexte, l'entreprise règle plus de 300 millions d'euros au fisc italien&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Paolo Garoscio|titre=Optimisation fiscale : Google passe à la caisse en Italie|url=https://www.clubic.com/pro/entreprises/google/actualite-829776-optimisation-fiscale-google-caisse-italie.html|site=[[Clubic]]|date=5 mai 2017|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En France, Google est accusé de fraude fiscale aggravée et en {{date-|mai 2016}}, le [[parquet national financier]] perquisitionne les bureaux parisiens de l'entreprise alors que le fisc lui réclamme plus d'un milliard d'euros&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Perquisition au siège de Google France dans une enquête pour fraude fiscale|url=http://www.france24.com/fr/20160524-perquisition-siege-google-france-enquete-fraude-fiscale-evasion-fiscale-michel-sapin|site=[[France 24]]|date=25 mai 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Finalement, sur la base d'un flou juridique relatif à la notion d' « établissement stable », le tribunal administratif de Paris donne raison à Google qui n'aura donc pas à payer les arriérés réclamés&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Sébastian Seibt|titre=Google échappe à plus d'un milliard d'euros d'arriérés d'impôts en France|url=http://www.france24.com/fr/20170712-impots-google-echappe-arriere-impot-redressement-decision-tribunal-france|site=[[France 24]]|date=13 juillet 2017|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2016}}, Alphabet (la maison mère de Google) transfère 15,9 milliards d'euros des Pays-Bas aux [[Bermudes]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=la maison mère de Google transfère 16 milliards d'euros aux Bermudes|url=http://www.lepoint.fr/economie/fiscalite-la-maison-mere-de-google-transfere-16-milliards-d-euros-aux-bermudes-03-01-2018-2183798_28.php|site=[[Le Point]]|date=3 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager inflige deux amendes à Google pour abus de position dominante. La première, en {{date-|juin 2017}} et d'un montant de 2,42 milliards d'euros, vise à condamner la manipulation par Google des résultats de son moteur de recherche qui favorise son propre produit, [[Google Shopping]]&lt;ref name=&quot;abusG&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Léna Corot|titre=Google (à nouveau) condamné par la Commission européenne pour abus de position dominante|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/abus-de-position-dominante-google-a-nouveau-condamne-par-la-commission-europeenne.N721439|site=[[L'Usine digitale]]|date=18 juillet 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2018}}, l'entreprise est condamnée à payer 4,34 milliards d'euros d'amende alors qu'elle oblige les fabricants des appareils Android à préinstaller son navigateur [[Google Chrome]] et faire en sorte que les requêtes soient dirigées vers celui-ci. Google est aussi condamné pour payer les fabricants et les opérateurs afin que ceux ci préinstallent le moteur de recherche Google sur leurs appareils&lt;ref name=&quot;abusG&quot; /&gt;. L'entreprise fait appel des deux condamnations.<br /> <br /> En {{date-|juillet 2018}}, un ingénieur de [[Mozilla]] démontre que [[Google Chrome]] est privilégié sur [[YouTube]] alors que le chargement complet des pages de la nouvelle interface du site appartenant à Google est cinq fois plus lente avec [[Mozilla Firefox|Firefox]] et [[Microsoft Edge]] qu'avec le navigateur de Google&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Patrick Ruiz|titre=Un ingénieur de Mozilla affirme que YouTube est plus lent sur Firefox et Microsoft Edge|sous-titre=Que sur Google Chrome|url=https://www.developpez.com/actu/216691/Un-ingenieur-de-Mozilla-affirme-que-YouTube-est-plus-lent-sur-Firefox-et-Microsoft-Edge-que-sur-Google-Chrome/|site=[[Developpez.com]]|date=26 juillet 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Apple ===<br /> Selon une étude réalisée par ''[[Oxfam International|Oxfam]] America'' et portant sur l'évasion fiscale des plus grandes entreprises américaine entre {{date-|2008}} et {{date-|2014}} ; Apple, Microsoft, IBM, Cisco et Google ont transféré plus de 450 milliards de dollars dans les paradis fiscaux, dont 181 milliards concernent Apple uniquement&lt;ref&gt;{{Lien web|Ariane Beky|titre=L’évasion fiscale selon Apple, Google, IBM, Microsoft : un bilan|url=https://www.silicon.fr/evasion-fiscale-google-apple-ibm-microsoft-bilan-145615.html|site=[[Silicon.fr|Silicon]]|date=23 avril 2016|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En {{date-|2016}}, Apple est condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande, alors que durant plus de dix ans, ce pays a taxé l'entreprise à des taux situés entre 0,005 % et 1 % de son bénéfice, ce qui représente une aide fiscale d'État selon la Commission européenne alors que le taux moyen dans l'Union est de 21 %&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Apple condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande|url=http://www.leparisien.fr/economie/avantages-fiscaux-en-irlande-apple-risque-une-forte-amende-de-bruxelles-30-08-2016-6079423.php|site=[[Le Parisien]]|date=30 août 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2018}}, selon un rapport de la gauche alternative au Parlement européen, non seulement l'Irlande n'a pas mis fin aux pratiques de contournement fiscal d'Apple, mais l'entreprise continue de bénéficier de taux d'imposition très avantageux sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Christophe Alix|titre=Apple persiste et signe dans l'optimisation fiscale via l'Irlande|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/06/21/apple-persiste-et-signe-dans-l-optimisation-fiscale-via-l-irlande_1660798|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=21 juin 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En décembre 2017, Apple assigne en justice l'association [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]] qui a manifesté pacifiquement dans un de ses magasins à Paris afin de dénoncer l'évasion fiscale pratiquée par l'entreprise&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Qu'est-ce qu'Attac, l'association dans le viseur d'Apple ?|url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/qu-est-ce-qu-attac-l-association-dans-le-viseur-d-apple-7791693099|site=[[RTL]]|date=4 janvier 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Apple est débouté de sa demande par le tribunal de grande instance et doit verser {{unité|2000|euros}} à ATTAC au titre des frais judiciaires&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Renaud Lecadre|titre=Apple est débouté contre Attac|url=http://www.liberation.fr/france/2018/02/23/apple-est-deboute-contre-attac_1631865|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=23 février 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Une réforme fiscale adoptée aux États-Unis en {{date-|2017}} permet aux entreprises américaines de payer un impôt allégé lorsqu'elle rapatrie leur trésorerie dans le pays, ce que fera Apple qui devra au passage s'acquitter d'un impôt de 38 milliards de dollars (le montant de la somme rapatriée n'est pas divulguée)&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jérôme Marin|titre=Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôt aux États-Unis sur ses bénéfices à l’étranger|url=https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/01/17/apple-va-payer-38-milliards-de-dollars-d-impot-aux-etats-unis-sur-ses-benefices-a-l-etranger_5243221_1656994.html|site=[[Le Monde]]|date=17 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En France, l'[[Autorité de la concurrence (France)|autorité de la concurrence]] perquisitionne le siège social parisien de l'entreprise en {{date-|juin 2013}} à la suite d'une plainte pour abus de position dominante de ''eBizcuss'', un revendeur de produits Apple (« ''{{langue|en|Apple Premium Reseller}}'' »), alors en liquidation judiciaire et qui reproche à Apple de favoriser l'approvisionnement de ses propres magasins « ''{{langue|en|Apple stores}}'' » lors de la mise en marché de nouveaux produits&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Apple: le raid du gendarme de la concurrence n'était pas illégal|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/apple-le-raid-du-gendarme-de-la-concurrence-n-etait-pas-illegal-1382252.html|site=[[BFM Business]]|date=5 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2017}}, une dizaine d'entreprise, dont [[Spotify]] et [[Deezer]], écrivent à la Commission européenne pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles d'Apple et Google&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Thomas Giraudet|titre=Voici la lettre que les fondateurs de Spotify et plusieurs entrepreneurs français ont écrit à la Commission européenne pour se plaindre d'Apple et de Google|url=http://www.businessinsider.fr/spotify-deezer-fabernovel-lettre-commission-europenne-apple-google|site=[[Business Insider]]|date=9 Mai 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt; qui prennent la forme de {{Citation bloc|restriction de l'accès aux données ou de l'interaction avec les consommateurs, aux classements et aux résultats de recherche biaisés en passant par le manque de clarté, des termes et des conditions déséquilibrés et la préférence de leurs services intégrés verticalement.}}Le 5 février 2019, le fisc français et Apple trouvent un compromis pour un arriéré d'impôts dû sur la période 2008-2007. Les deux parties ont négocié un accord à hauteur de 500 millions d'euros&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Vincent Fagot|titre=Apple règle 500 millions d’euros d’arriérés d’impôts au fisc français|date=5 février 2019|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/05/apple-solde-des-arrieres-d-impots-et-verse-500-millions-d-euros-au-fisc-francais_5419400_3234.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=2019-02-06}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Facebook ===<br /> {{section à recycler|date=décembre 2018|motif=imprécisions sur certains événements. Vérifier et réorganiser le propos.}}<br /> En 2017, Facebook a payé 1,9 millions d'euros d'impôts en France, en vertu d'un chiffre d'affaires déclaré de 55,9 millions d'euros. Le magazine ''L'Express'' évalue à environ 800 millions d'euros le chiffre d'affaires réel, si {{citation|l'activité réalisée en France [n'était pas] facturée depuis l'Irlande}}&lt;ref&gt;{{Article|langue=fr |titre=Facebook France : 1,9 million d'euros d'impôts seulement |auteur=Emmanuel Paquette |date=20-7-2018 |périodique=L'Express |lire en ligne=https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/facebook-france-seulement-1-9-millions-d-euros-d-impots_2026838.html}}.&lt;/ref&gt;. En 2012, près de 700 millions de dollars de ses recettes réalisées en dehors des États-Unis sont transférées aux [[Îles Caïmans]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Exclusif : comment les profits de Facebook partent aux îles Caïmans|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/exclusif-facebook-na-paye-191-000-euros-dimpots-france-598994.html|site=[[BFM Business]]|date=10 septembre 2013|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En 2016, l'administration fiscale américaine, qui soupçonne Facebook de fraude fiscale, assigne l'entreprise en justice afin de la forcer à transmettre des documents pouvant servir à établir le montant d'un éventuel redressement estimé de 3 à 5 milliards de dollars&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Facebook craint un redressement fiscal de 5 milliards de dollars|url=https://www.numerama.com/business/186246-facebook-craint-un-redressement-fiscal-de-5-milliards-de-dollars.html|site=[[Numerama]]|date=29 juillet 2016|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'année suivante, Facebook promet à l'avenir d'être plus transparent et déclarer, à l'horizon 2019, certains de ses revenus là où ils sont effectivement engendrés et non pas uniquement en Irlande où le taux d'imposition des entreprises est de 12,5 % (contre par exemple plus de 33 % en France)&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Optimisation fiscale : Facebook promet plus de &quot;transparence&quot;|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/optimisation-fiscale-facebook-promet-plus-de-transparence-761534.html|site=[[La Tribune (France)|La Tribune]]|date=31 décembre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lors de l'audition de [[Mark Zuckerberg]] devant le Congrès américain dans le cadre du scandale ''Cambridge Analytica'', le sénateur [[Lindsey Graham]] soulève la question du monopole de Facebook en ces termes : {{citation|Si je suis lassée de Facebook, à quel réseau social équivalent puis-je m'inscrire ? Je parle de vos vrais compétiteurs. Vous ne pensez pas que vous avez le monopole ?}}. Mark Zuckerberg répondra qu'il n'a {{citation|certainement pas cette impression}}&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Facebook : concurrence et gratuité, Zuckerberg élude les questions des sénateurs|url=https://www.zdnet.fr/actualites/facebook-concurrence-et-gratuite-zuckerberg-elude-les-questions-des-senateurs-39866786.htm|site=[[ZDNet]]|date=11 avril 2018|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lors de cette même audition, Mark Zuckerberg fait une déclaration importante concernant le statut de son réseau social : {{Citation|Je suis d’accord sur le fait que nous sommes responsables du contenu}}. Cette déclaration faite le 11 avril 2018 devant le Congrès des États-Unis, change considérablement le statut de ce réseau social, qui était reconnu, avant ce changement de paradigme, comme un hébergeur {{citation|et ainsi de ne pas être responsable pour les contenus publiés par ses utilisateurs}}. En tant qu'hébergeur, Facebook n'était pas responsable des contenus publiés par les utilisateurs, sauf si la nature illicite de ce contenu leur était rapporté. Le quotidien français ''Le Monde'' affirme que {{citation|la question de savoir si Facebook est responsable des contenus (photos, vidéos, écrits) est cruciale pour les ayants droit}}. De par cette déclaration, Facebook devient un média au même titre que les autres éditeurs et plus précisément un éditeur numérique&lt;ref&gt;{{Accès payant}} {{Article|langue=fr |auteur1=Zoé Vilain |titre=Facebook est un média au même titre que les autres éditeurs |périodique=Le Monde |date=18 avril 2018|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/18/facebook-est-un-media-au-meme-titre-que-les-autres-editeurs_5287181_3232.html |accès payant=oui |consulté le=2018-12-03}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Amazon ===<br /> En {{date-|2012}}, le fisc français réclame à l'entreprise 198 millions d'euros en arriérés et pénalités pour avoir déclaré à l'étranger des revenus réalisés en France ; un contentieux réglé en {{date-|2018}} par une entente à l'amiable et dont le montant restera secret alors qu'en Italie, et dans un contexte similaire, Amazon débourse 100 millions d'euros&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Impôts: Amazon annonce avoir trouvé un accord avec le fisc français|url=https://www.challenges.fr/economie/fiscalite/impots-amazon-annonce-avoir-trouve-un-accord-avec-le-fisc-francais_565220|site=[[Challenges]]|date=5 février 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Entre {{date-|2006}} et {{date-|2014}}, Amazon bénéficie d'un accord passé avec le Luxembourg qui lui permet d'échapper en grande partie à l'impôt sur les sociétés en Europe ; accord Jugé illégal par la commissaire européenne à la concurrence qui somme l'entreprise de reverser 250 millions d'euros au [[grand-duché]]&lt;ref name=&quot;ducourtieux&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Cécile Ducourtieux|titre=Optimisation fiscale : Bruxelles sanctionne Amazon et assigne Dublin en justice|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/04/la-commission-europeenne-sanctionne-amazon-au-luxembourg-et-apple-en-irlande_5196039_3214.html|site=[[Le Monde]]|date=4 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. À la fin {{date-|2014}}, le scandale [[Luxembourg Leaks|LuxLeaks]] incite le Luxembourg à ne pas renouveler l'accord et de son côté, Amazon crée des filiales dans chaque pays où elle opère, afin de régler ses impôts effectivement là où elle réalise ses bénéfices&lt;ref name=&quot;ducourtieux&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Berthelot&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Benoît Berthelot|titre=Comment Amazon embrouille le fisc|url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/comment-amazon-embrouille-le-fisc-1264911|site=[[Capital (magazine)|Capital]]|date=12 janvier 2018|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Cependant, selon un rapport du ''Syndex''&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;''Syndex'' est un cabinet d’expertise au service exclusif des représentants des salariés.&lt;/ref&gt;, la succursale française a payé, pour {{date-|2015}}, moins de deux millions d’euros d’impôts sur les bénéfices alors que son chiffre d'affaires atteint le milliard d'euros et que les 252 millions d’euros que l'entreprise déduit au titre des services extérieurs représentent l’équivalent de sa marge commerciale&lt;ref name=&quot;Berthelot&quot; /&gt;.<br /> <br /> === Microsoft ===<br /> Fin {{date-|2014}}, Microsoft règle en France un redressement fiscal de plus de 72,4 millions d'euros, dont 16,4 millions dans le cadre d'un accord à l'amiable avec l'administration fiscale&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Microsoft s’est acquitté d’une amende de 16,4 millions d’euros au fisc|url=https://www.journaldugeek.com/2015/02/02/microsoft-redressement-16-4-millions-euros-fisc/|site=[[Le Journal du geek]]|date=2 février 2015|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'entreprise facture ses prestations depuis son siège européen situé en Irlande, pays au taux d'imposition avantageux, même si ses services sont rendus dans un pays tiers par ce que Microsoft considère alors comme une simple filiale faisant office d'agent commercial. Or ce montage n'est pas considéré comme valable par l'administration fiscale française et en {{date-|2017}}, celle-ci réclame 600 millions d'euros à Microsoft France au titre de l'impôt dû dans le cadre de ses activités de vente d'espaces publicitaires dans son moteur de recherche Bing&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Dominique Filippone|titre=Le fisc réclame 600 M€ à Microsoft France|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-fisc-reclame-600-meteuro-a-microsoft-france-69200.html|site=[[Le Monde informatique]]|date=31 août 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Par ailleurs, dès les années {{date-|1990}}, l'histoire de Microsoft est entachée de poursuites judiciaires à son encontre pour abus de position dominante et pratiques anticoncurrentielles, au point que l'entreprise frôle le démantèlement dans les années {{date-|2000}}&lt;ref name=&quot;dixans&quot;&gt;{{Lien web|titre=Affaire Microsoft: plus de dix ans de procédures aux États-Unis et en Europe|url=https://www.zdnet.fr/actualites/affaire-microsoft-plus-de-dix-ans-de-procedures-aux-tats-unis-et-en-europe-39146527.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Plusieurs États américains, le [[département de la Justice des États-Unis]], des concurrents potentiels et plus tard la Commission européenne, reprochent à Microsoft d'imposer [[Microsoft Windows|Windows]] aux fabricants d'ordinateurs ainsi que de lier l'utilisation du système d'exploitation à ses propres logiciels maison comme le [[Lecteur Windows Media]] et le navigateur Web&lt;ref name=&quot;dixans&quot; /&gt;. Dans ce contexte, la Commission européenne inflige en {{date-|2004}} une amende de plus de 497 millions d'euros à Microsoft, entre autres pour [[vente liée]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur1=Estelle Dumout|auteur2=Jerome Thorel|titre=Microsoft sanctionné pour violation des lois européennes sur la concurrence|url=https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-sanctionne-pour-violation-des-lois-europeennes-sur-la-concurrence-39146545.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2013}}, l'entreprise est de nouveau condamnée en Europe à une amende, cette fois de 561 millions d'euros, pour avoir retiré de [[Windows 7]] l'écran de sélection permettant de choisir un navigateur par défaut, éventuellement autre que celui de Microsoft&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Bruxelles condamne Microsoft à 561 millions d’euros d’amende|url=https://www.numerama.com/magazine/25298-bruxelles-condamne-microsoft-a-561-millions-d-euros-d-amende.html|site=[[Numerama]]|date=6 mars 2013|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Démantèlement ==<br /> À la fin des années {{date-|2010}}, la position monopolistique des GAFAM amène à débattre la question de leur démantèlement ; la situation étant parfois comparée à celles de la [[Standard Oil]] au début du {{s-|XX|e}} et de [[American Telephone &amp; Telegraph|AT&amp;T]] au début des années {{date-|1980}}&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=GAFAM : le déclin de l’empire américain ?|url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-mercredi-05-juin-2019|site=[[France Culture]]|date=5juin 2019|consulté le=9 juin 2019}}.&lt;/ref&gt;. Ainsi, la sénatrice [[Elizabeth Warren]], candidate à l'élection présidentielle américaine de {{date-|2020}}, propose de démanteler les entreprises du numérique dont le chiffre d'affaires dépasse 25 milliards de dollars et de les empêcher d'acheter des entreprises si ces acquisitions étendent leurs pouvoirs à d'autres secteurs (comme par exemple lorsque Google a acheté [[Waze]] et [[DoubleClick]] ; étendant son emprise respectivement dans le secteur de la navigation [[Global Positioning System|GPS]] et le marché publicitaire)&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Une sénatrice américaine veut démanteler les GAFAM pour restaurer la concurrence|url=https://www.nextinpact.com/brief/une-senatrice-americaine-veut-demanteler-les-gafam-pour-restaurer-la-concurrence-8045.htm|site=[[Next INpact]]|date=11 mars 2019|consulté le=9 juin 2019}}.&lt;/ref&gt;. Le {{date-|9 mai 2019}}, le co-fondateur de Facebook [[Chris Hughes (entrepreneur)|Christopher Hughes]] appel au démantèlement du réseau social qui est devenu selon lui un danger pour l'entrepreneuriat et la démocratie&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Elisa Braun|titre=«Il est temps de démanteler Facebook», d’après son cofondateur Chris Hughes|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/il-est-temps-de-demanteler-facebook-d-apres-son-cofondateur-chris-hughes-20190509|site=[[Le Figaro]]|date=9 mai 2019|consulté le=9 juin 2019}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Autres flexions de cet acronyme ==<br /> On trouve aussi le terme '''GAFAMI''', ajoutant [[IBM]] à [[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon]] et [[Microsoft]].<br /> mais aussi '''FATGASBAM''' [[Facebook]], [[Amazon]], [[Tencent]], [[Google]], [[Apple]], [[Groupe Samsung|Samsung]], [[Baidu]], [[Alibaba Group|Alibaba]], [[Microsoft]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note}}<br /> === Références ===<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Nikos Smyrnaios, ''Les GAFAM contre l'internet'', éditions Ina, 2017 {{Isbn|2869382421}}.<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Redécentralisation d'Internet]] (opposée aux GAFAM)<br /> * [[Concentration d'un marché]] (économie)<br /> * [[Économie numérique]]<br /> <br /> {{Palette|Internet par pays}}<br /> {{portail|Internet|États-Unis}}<br /> <br /> [[Catégorie:Économie des États-Unis]]<br /> [[Catégorie:Internet aux États-Unis]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ksar_Hellal&diff=194793376 Ksar Hellal 2019-09-06T15:50:20Z <p>HerculeBot: recatégorisation d&#039;ébauche plus fine; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{ébauche|localité tunisienne}}<br /> {{Infobox Ville de Tunisie<br /> | nom = Ksar Hellal<br /> | blason = Logo commune Ksar Hellal.svg<br /> | image = CentreVillKsarHellalTunisie.JPG<br /> | légende = Centre-ville de Ksar Hellal<br /> | gouvernorat = [[Gouvernorat de Monastir|Monastir]]<br /> | délégation = [[Ksar Hellal (délégation)|Ksar Hellal]]<br /> | gentilé = <br /> | maire = Lazhar Gabsi&lt;ref&gt;[http://www.radioexpressfm.com/lire/municipales-2018-l-heure-a-l-installation-des-conseils-municipaux-5397 « Municipales 2018 : l'heure à l'installation des Conseils municipaux », ''Express FM'', 24 juin 2018]&lt;/ref&gt;<br /> | longitude = 10.90<br /> | latitude = 35.65<br /> | cp = 5070<br /> | altitude = <br /> | superficie = <br /> | population = 49376<br /> | année_pop = [[2014]]&lt;ref name=&quot;ins&quot;&gt;{{ar}} {{pdf}} [http://census.ins.tn/sites/default/files/vol%201%20rgph%202014%20site%20%281%29.pdf Recensement de 2014 (Institut national de la statistique)]&lt;/ref&gt;<br /> | position = o<br /> | siteweb = www.commune-ksar-hellal.gov.tn/<br /> }}<br /> '''Ksar Hellal''' ({{lang-ar|قصر هلال}}) est une ville du [[Sahel tunisien]] située à une vingtaine de kilomètres au sud de [[Monastir]].<br /> <br /> Rattachée administrativement au [[gouvernorat de Monastir]], elle constitue une [[Liste des municipalités de Tunisie|municipalité]] qui compte {{formatnum:49376}} habitants en [[2014]]&lt;ref name=&quot;ins&quot;/&gt;. Cette dernière, créée le [[23 septembre]] [[1948]]&lt;ref&gt;[http://www.commune-ksar-hellal.gov.tn/fr/index_baladia_fr.html Date de création de la municipalité (Municipalité de Ksar Hellal)]&lt;/ref&gt;, a pour limites les villes de [[Sayada (Tunisie)|Sayada]] à l'est, de [[Moknine]] au sud, [[Touza]] à l'ouest ainsi que [[Lamta]], [[Bouhjar]], [[Bennane]] et [[Bodheur]] au nord.<br /> <br /> == Toponymie ==<br /> La fondation de la ville renverrait à la [[Hilaliens|geste hilalienne]] selon l'archéologue [[M'hamed Hassine Fantar]] qui relève la présence des noms [[Hilaliens|Zoghba]] et Marâa sur place&lt;ref&gt;[http://www.commune-ksar-hellal.gov.tn/fr/presentation_ville/histoire_de_la_ville.html Histoire de la ville (Municipalité de Ksar Hellal)]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> <br /> [[Image:Délégués Destour 1934.jpg|gauche|vignette|Délégués au congrès du Néo-Destour à Ksar Hellal en 1934]]<br /> [[Image:Iset Ksar Hellal 1.JPG|gauche|vignette|Vue de la façade principale de l'Iset de Ksar Hellal]]<br /> <br /> Le [[2 mars]] [[1934]], Ksar Hellal entre dans l'[[histoire de la Tunisie]]. C'est en effet ici, dans la maison de l'un de ses proches, le notable Ahmed Ayed, que [[Habib Bourguiba]] tient le [[Congrès de Ksar Hellal|congrès fondateur]] du [[Néo-Destour]] qui mènera la lutte pour l'indépendance du pays&lt;ref&gt;{{en}} [https://books.google.fr/books?id=i_84StPZxaIC&amp;pg=PA40&amp;dq=ksar+hellal+2+march+1934&amp;hl=fr&amp;ei=r7RATJPVOZaN4gbFqNiRDg&amp;sa=X&amp;oi=book_result&amp;ct=result&amp;resnum=1&amp;ved=0CC4Q6AEwAA#v=onepage&amp;q=ksar%20hellal%202%20march%201934&amp;f=false Ali A. Mazrui et Christophe Wondji, ''Africa since 1935'', éd. Unesco, Paris, 1993, p. 40]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Une statue à l'effigie de Bourguiba est toujours présente au centre pour commémorer cet événement.<br /> <br /> == Éducation ==<br /> Outre les nombreuses écoles d'enseignement primaire, les collèges et les lycées du secondaire, la ville dispose d'un établissement d'[[Enseignement supérieur en Tunisie|enseignement supérieur]] ; l'[[Institut supérieur des études technologiques de Ksar Hellal]], fondé le [[24 avril]] [[1995]], dont la formation est essentiellement orientée vers l'industrie du textile-habillement, l'industrie chimique et le commerce&lt;ref&gt;[http://www.isetkh.rnu.tn/ Site officiel de l'Iset de Ksar Hellal]&lt;/ref&gt;, au vu de la domination de ces activités dans la région.<br /> <br /> == Économie ==<br /> Ses principales activités économiques sont le [[commerce]] (450 entreprises) et l'[[industrie textile]] (155 entreprises employant environ {{formatnum:4700}} employés dont une importante usine de confection de tissus [[denim]]). Deux usines [[Aubade (lingerie)|Aubade]], implantées en [[1995]]&lt;ref&gt;[https://www.humanite.fr/2009-07-16_Societe_Aubade-les-dessous-chocs-de-la-deloc Thomas Lemahieu, « Aubade : les dessous chocs de la deloc », ''L'Humanité'', 16 juillet 2009]&lt;/ref&gt;, emploient 550 personnes.<br /> <br /> Le salaire moyen des ouvrières du textile (80 % sont des femmes) est de 137 [[euro]]s pour 48 heures par semaine ; leur taux de syndicalisation est très faible (5-6 %) et les entorses à la législation du travail fréquentes&lt;ref&gt;[https://www.humanite.fr/2009-07-16_Societe_La-Tunisie-paradis-du-textile Marion Lippmann, « La Tunisie, paradis du textile », ''L'Humanité'', 16 juillet 2009]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Personnalités ==<br /> {{Catégorie détaillée|Naissance à Ksar Hellal}}<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Lien externe ==<br /> * {{commons-inline|Category:Ksar Hellal}}<br /> <br /> {{Palette|Gouvernorat de Monastir}}<br /> {{Portail|Tunisie}}<br /> <br /> [[Catégorie:Ville en Tunisie]]<br /> [[Catégorie:Gouvernorat de Monastir]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Lionel_Wendt&diff=189574220 Lionel Wendt 2019-02-09T20:13:53Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2}}<br /> '''Lionel Wendt''' (3 décembre 1900 - 19 décembre 1944) est un pianiste, [[photographe]], réalisateur, critique srilankais. Il a été le chef de file du Groupe 43, un collectif d'artistes srilankais composé entre autres de [[George Keyt]] et {{Lien|langue=en|fr=Harold Peiris}}.<br /> <br /> Le {{Lien|langue=en|trad=Lionel Wendt Art Centre|fr=Lionel Wendt Art Center}} dédié à sa mémoire est une institution majeure de [[Colombo]] pour l'art et le théâtre.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Son père, Henry Lorenz Wendt, est issu de la communauté burgher, composée de descendants métissés de colons européens. Juge à la Cour suprême et conseiller législatif, il fut aussi l'un des fondateurs de l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' (1906). Sa mère, Amelia de Saram, est cinghalaise. Fille d'un juge de district, elle est une travailleuse sociale active, organisant de nombreux concerts au profit des organismes de bienfaisance&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Manel|nom1=Fonseka|titre=A man with a vision|périodique=Sunday Times|lieu=Colombo|date=26 novembre 2000|issn=|lire en ligne=http://www.sundaytimes.lk/001126/plus2.html|pages=}}&lt;/ref&gt;. Le père de Lionel décède alors qu'il n'a pas onze ans, et sa mère moins de sept ans plus tard.<br /> <br /> Malgré des talents musicaux remarquables, les traditions familiales et les usages qui prévalent à l'époque empêchent Wendt de mener une carrière purement musicale&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Leonard Colvin|nom2=van Geyzel|titre=Lionel Wendt's Ceylon|passage=11-14|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager|date=1950|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}&lt;/ref&gt;. Il se rend à [[Londres]] en 1919 pour étudier le droit à l'[[Inner Temple]]. La capitale anglaise lui offre la possibilité de suivre une formation avancée de pianiste à la Royal Academy of Music sous la direction d'Oscar Beringer. Ces années en Europe sont pour lui l'occasion de découvrir les courants artistiques de l'époque : [[surréalisme]], [[cubisme]]...<br /> <br /> De retour en 1924 sur son île natale, Wendt exerce peu le droit, bien qu'il soit inscrit comme avocat à la cour suprême de Ceylan. Il ne tarde pas à donner des récitals publics de piano, à la fois comme soliste et accompagnateur. Il abandonne le droit pour la musique en 1928 et développe un intérêt pour la musique d'avant-garde.<br /> <br /> Lionel Wendt devient la figure de proue du seul cercle d'artistes d'avant-garde de l'époque et qui compte, parmi ses membres, son ami d'enfance, le peintre George Keyt. Dans son autobiographie, le poète [[Pablo Neruda]], consul du [[Chili]] à Colombo en 1928-1929, écrit :&lt;blockquote&gt;« Je me rendis compte que Lionel Wendt était le centre de la vie culturelle, qui se débattait entre les râles de l'empire et une attirance pour les valeurs vierges de Ceylan. Lionel Wendt, qui possédait une grande bibliothèque et recevait toutes les nouveautés d'Angleterre, prit l'extravagante et bonne habitude d'envoyer chaque semaine chez moi, qui habitais loin de la ville, un cycliste chargé d'un sac de livres. »&lt;ref&gt;{{Ouvrage|prénom1=Neruda, Pablo,|nom1=1904-1973.|prénom2=Otero Silva, Miguel, 1908-|nom2=...|prénom3=Couffon, Claude, 1926-|nom3=...|prénom4=Impr.|nom4=Bussière)|titre=J'avoue que j'ai vécu : mémoires|éditeur=Gallimard|date=1987|isbn=2070378225|isbn2=9782070378227|oclc=461853320|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/461853320|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;&lt;/blockquote&gt;Lionel Wendt et ses amis tentent de contribuer à la formation d'une prise de conscience nationale moderne. Ils ressentent profondément que l'avenir de leur pays ne peut se construire en faisant fi d'un héritage ancien ou en rejetant le mode de vie occidental, mais qu'il réside plutôt dans une fusion des deux&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|prénom1=Ellen|nom1=Dissanayake|titre=Renaissance man: Lionel Wendt – creator of a truly Sri Lankan idiom|périodique=Serendib|volume=13|numéro=3|date=1994|issn=|lire en ligne=http://www.ellendissanayake.com/lionel-wendt/|pages=16-22}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Photographie ===<br /> Au début des années 30, tout en continuant à donner des récitals de piano, Lionel Wendt se tourne vers ce qui devient sa grande passion, la photographie. Il est dit que c'est dans la photographie que Wendt trouve le vecteur idéal pour mettre de l'avant les valeurs et le mode de vie des habitants de Ceylan.<br /> <br /> En 1934, avec des amis photographes, Wendt redonne vie à l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' fondée par son père et rebaptisée alors ''Photographic Society of Ceylon'', encore active aujourd'hui. Il participe à de nombreuses expositions à Ceylan entre 1935 et 1944. Ses photographies sont également exposées en Europe, en particulier lors d'une exposition personnelle parrainée par la société [[Leica]] au Camera Club de Londres en 1938.<br /> <br /> Wendt témoigne par ses photographies de la culture de son pays. Si le corps masculin est son thème de prédilection, il aborde aussi les paysages, la vie quotidienne, l'architecture, l'archéologie... Il concilie connaissance et intérêt pour les courants artistiques modernes ([[René Magritte|Magritte]], [[Man Ray]], [[Giorgio De Chirico|Chirico]]...) avec un souci de représenter la vie traditionnelle ceylanaise. Son imagination fertile fait appel à une multitude de techniques : [[photomontage]], [[photocollage]], [[solarisation]], impression en relief, [[photogramme]].... Wendt est sensible au réalisme d'[[Eugène Atget]], au surréalisme de [[Man Ray]] et au documentaire social des photographes du [[Farm Security Administration]]&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=français|titre=Lionel Wendt (1900-1944). Dossier: Fascination du corps|url=http://suriyakantha.chez.com/Photographie2.htm|site=Suriyakantha|date=|consulté le=}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Song of Ceylon ===<br /> En 1934, le réalisateur britannique {{Lien|langue=en|fr=Basil Wright}} associe Wendt à l'élaboration de son documentaire ''[[Song of Ceylon]]''. Décrit par Wright comme l'un des six meilleurs photographes au monde&lt;ref name=&quot;:1&quot;&gt;{{Ouvrage|prénom1=Tampoe,|nom1=Vilasnee.|titre=Cinéma et colonialisme : naissance et développement du septième art au Sri Lanka (1896-1928)|isbn=9782296561762|isbn2=2296561764|oclc=753625961|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/753625961|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;, Wendt n'est pas seulement le narrateur du film ; son œil de photographe et sa connaissance approfondie du pays et de sa culture sont un apport essentiel à ce documentaire considéré comme majeur. Dans un entretien paru en 1949 dans ''Mosquito'' (le magazine des étudiants ceylanais en Angleterre), Basil Wright rend hommage à Lionel Wendt :&lt;blockquote&gt;«Sans lui [L. Wendt], je doute que ''[[Song of Ceylon]]'' aurait pu être ce qu'il est. Car Wendt avait une profonde connaissance de Ceylan, il était en contact avec le cinéma d'avant-garde de l'époque et il connaissait le milieu du documentaire. En fait, les deux seules personnes que j'ai rencontrées à Ceylan qui connaissaient quoi que ce soit au cinéma étaient alors Wendt et l'artiste George Keyt.»&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Song of Ceylon : a flashback|périodique=Mosquito: the Ceylon Students Quarterly|numéro=3|date=mars 1949|issn=|lire en ligne=|pages=17-18}}&lt;/ref&gt;&lt;/blockquote&gt;La collaboration entre Wendt et Wright se poursuivra après le tournage de ''[[Song of Ceylon]]'', le photographe séjournant à plusieurs reprises à Londres pour devenir l'assistant de Wright au sein de la société que ce dernier avait fondée&lt;ref name=&quot;:1&quot; /&gt;. Wendt est le premier Ceylanais à établir une relation entre la photographie et le cinéma lorsque ce dernier se développe sur l'île durant les années 1930&lt;ref&gt;{{Ouvrage|prénom1=Tampoe-Hautin,|nom1=Vilasnee.|titre=Cinéma et conflits ethniques au Sri Lanka, vers un cinéma cinghalais indigène, 1928 à nos jours|éditeur=Harmattan|date=2011|isbn=9782296561779|isbn2=2296561772|oclc=754325406|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/754325406|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Mécène des arts ===<br /> Lionel Wendt et George Keyt jouent un rôle de premier plan dans la promotion de la [[Danses de Kandy|danse kandyenne]]. Ils se comportent en véritables mécènes de danseurs et de tambourineurs des environs de Kandy : Suramba et son frère Jayana du village d'Anumugama, Ukkawa et son frère Gunaya de Nittawela. Ces artistes figureront parmi les représentants les plus talentueux et les plus connus de la danse kandyenne.&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Reed, Susan Anita,|nom1=1957-|titre=Dance and the nation : performance, ritual, and politics in Sri Lanka|passage=|lieu=|éditeur=University of Wisconsin Press|date=2010|pages totales=|isbn=9780299231644|isbn2=029923164X|oclc=317288154|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/317288154|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> La contribution de Lionel Wendt au développement de la peinture moderne à Sri Lanka ne saurait être assez soulignée. Abonné à de nombreuses revues d'art et de littérature comme ''[[The Studio (magazine)|The Studio]]'', ''[[Cahiers d'art]]'', ''[[Minotaure (revue)|Minotaure]]'' et ''Transition'', Wendt est le protecteur extrêmement dévoué d'un groupe de peintres. Il achète certaines de leurs œuvres, organise des expositions, et défend publiquement ces peintres dans les journaux.<br /> <br /> Le 29 aout 1943 est fondé à Colombo le Groupe 43, avec Lionel Wendt pour chef de file. La réunion inaugurale du groupe se tient à son domicile. Il s'agit de regrouper des artistes indépendants, tels George Keyt, Ivan Peries et [[Justin Daraniyagala]] aujourd'hui reconnus comme parmi les meilleurs représentants en Asie du modernisme du milieu du 20e siècle.<br /> <br /> === Disparition ===<br /> Lionel Wendt meurt d'une crise cardiaque à Colombo le 19 décembre 1944. C'est à l'emplacement même de sa maison, 18 Guilford Crescent, que sera créé le Lionel Wendt Art Centre.<br /> <br /> Malheureusement, comme il était courant dans la profession, les négatifs de Wendt ont été détruits par un exécuteur testamentaire. Un nombre restreint de ses tirages lui ont toutefois survécu.<br /> <br /> == Expositions et salons ==<br /> 2017 : [https://www.huismarseille.nl/tentoonstelling/lionel-wendt/ Huis Marseille]. Amsterdam, Pays-Bas.<br /> <br /> 2017 : [http://www.documenta14.de/gr/artists/16244/lionel-wendt Documenta 14]. Musée national d'art contemporain d'Athènes, Grèce.<br /> <br /> 2014 : [http://www.jhavericontemporary.com/art-fairs/past/frieze-masters Jhaveri Contemporary]. Frieze Masters. Londres.<br /> <br /> 2014 : [https://www.artsy.net/artist/lionel-wendt?page=1&amp;sort=-partner_updated_at 10e biennale de Gwangju], Corée du sud.<br /> <br /> 2013 : Photographies inédites de Wendt. Galerie Ton Peek. Utrecht. Pays-Bas.<br /> <br /> 2003 : [http://faam.city.fukuoka.lg.jp/cgi-bin/eng/exhibition/exhibition.cgi?eid=10047 The Gaze Of Modernity : Photographs by Lionel Wendt]. Musée des arts asiatiques. Fukuoka, Japon.<br /> <br /> 2000 : A Centennial Tribute. Lionel Wendt Art Centre. Colombo.<br /> <br /> 1999 : Exposition solo. Galerie Ton Peek. Utrecht, Pays-Bas.<br /> <br /> 1999 : Paradise Road Gallery. Colombo.<br /> <br /> 1999 : Portrait. Exposition collective. Galerie Laurence Miller. New York.<br /> <br /> 1998 et 1999 : Paris Photo. Présenté par la galerie Ton Peek (Pays-Bas).<br /> <br /> 1996 : Camera Works. Gallery 707. Colombo.<br /> <br /> 1994 : Lionel Wendt Art Centre. Colombo. Exposition organisée par la Deutsche Bank.<br /> <br /> 1970 : Hôtel de Ville. Colombo.<br /> <br /> 1959 : Exposition solo. Ouverture du Lionel Wendt Art Centre. Colombo.<br /> <br /> 1950 : Exposition solo. Asia Institute Gallery. Londres.<br /> <br /> 1940 : Camera Work. Art Gallery. Colombo. 267 photographies exposées.<br /> <br /> 1938 : Exposition solo. Camera Club. Londres.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> <br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Leonard Colvin|nom2=van Geyzel|prénom3=|nom3=|titre=Lionel Wendt's Ceylon|passage=|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager Publishers|date=1950|pages totales=255|isbn=|lire en ligne=|champ libre=Note technique par Bernard G. Thornley}}<br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Manel|nom2=Fonseka|prénom3=|titre=Lionel Wendt : a centennial tribute|passage=|lieu=Colombo|éditeur=The Lionel Wendt Memorial Fund|date=2000|pages totales=293|isbn=|lire en ligne=}}<br /> * {{Ouvrage|langue=ja, en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Manel|nom2=Fonseka|prénom3=Raiji|nom3=Kuroda|titre=The Gaze of Modernity : Photographs by Lionel Wendt|titre original={{langue|ja|ライオネル・ウェント写真展 : 「近代」のまなざし}}|passage=|lieu=Fukuoka|éditeur=Musée des arts asiatiques de Fukuoka|date=2003|pages totales=63|isbn=|lire en ligne=|champ libre=Publié à l'occasion d'une exposition au musée des arts asiatiques de Fukuoka du 21 aout au 28 octobre 2003}}<br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Shanay|nom2=Jhaveri|prénom3=Stephan|nom3=Sanders|prénom4=Nicky|nom4=van Banning|illustrateur=|champ libre=Publié à l'occasion d'une exposition au musée de la photographie Huis Marseille, Amsterdam du 10 juin au 3 septembre 2017|titre=Lionel Wendt – Ceylon|passage=|lieu=Amsterdam|éditeur=Fw: Books|date=2017|pages totales=224|isbn=9789490119492|lire en ligne=}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> <br /> * {{Autorité}}<br /> * {{Bases art}}<br /> * {{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt – ලයනල් වෙන්ඩ්ට් – லயனல் வென்ட்|url=http://www.suravi.fr/lionel-wendt.html|site=suravi.fr|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> * {{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt, 1900–1944|url=https://www.tate.org.uk/art/artists/lionel-wendt-17198|site=tate.org.uk|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> * {{Lien web|langue=|titre=Wendt, Lionel|url=https://www.tonpeek.com/photographers/20th-century/wendt-lionel/|site=tonpeek.com|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> * {{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt|url=http://www.artsome.co/Lionel_Wendt|site=artsome.co|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> <br /> {{Portail|Sri Lanka|musique|photographie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Wendt, Lionel}}<br /> [[Catégorie:Artiste srilankais]]<br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1900]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Sri Lanka]]<br /> [[Catégorie:Décès en décembre 1944]]<br /> [[Catégorie:Pianiste]]<br /> [[Catégorie:Photographe du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Réalisateur srilankais]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Lshw&diff=203920917 Lshw 2018-12-28T12:35:33Z <p>HerculeBot: Lien portail; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Minuscule}}<br /> '''lshw''' est une commande sous [[Unix]] (et [[GNU/Linux]]) qui affiche des informations très détaillées sur les [[Périphérique informatique|périphériques]] d'un ordinateur&lt;ref&gt;http://ezix.org/project/wiki/HardwareLiSter&lt;/ref&gt;.<br /> * &lt;tt&gt;sudo lshw&lt;/tt&gt;<br /> Pour connaître le nom logique de l’interface réseau sous [[Debian]] ou Ubuntu (eth0 ou eth1 ou … )<br /> cette commande est souvent nécessaire lorsque le système [[Linux]] est lancé dans une '''machine virtuelle''' [[VMware]], &lt;br /&gt;<br /> qui a été précédemment '''copiée''' ou dupliquée.<br /> <br /> Voici un exemple de résultat sur un système [[Ubuntu (système d'exploitation)|Ubuntu]] LTS 10.04 sous VMware (dans ce cas c'est '''eth0''') :<br /> &lt;source lang=bash&gt;<br /> sudo lshw -C network<br /> *-network <br /> description: Ethernet interface<br /> product: 79c970 [PCnet32 LANCE]<br /> vendor: Hynix Semiconductor (Hyundai Electronics)<br /> physical id: 1<br /> bus info: pci@0000:02:01.0<br /> logical name: eth0<br /> version: 10<br /> serial: 00:0c:29:1e:33:b9<br /> size: 1Gbit/s<br /> capacity: 1Gbit/s<br /> width: 32 bits<br /> clock: 33MHz<br /> capabilities: bus_master rom ethernet physical logical tp 1000bt-fd<br /> configuration: autonegotiation=off broadcast=yes driver=vmxnet driverversion=2.0.8.0 duplex=full firmware=N/A&lt;br /&gt;<br /> ip=192.168.1.200 latency=64 link=yes maxlatency=255 mingnt=6 multicast=yes port=twisted pair speed=1Gbit/s<br /> resources: irq:19 ioport:2000(size=128) memory:dc400000-dc40ffff<br /> sudo lshw -C network | grep &quot;logical name&quot;<br /> logical name: eth0<br /> &lt;/source&gt;<br /> <br /> == Commandes apparentées ==<br /> * &lt;tt&gt;[[lspci]]&lt;/tt&gt; est un outil pour interroger le [[Bus informatique|bus]] [[Peripheral Component Interconnect|PCI]], utilisant &lt;code&gt;/proc&lt;/code&gt;,<br /> * &lt;tt&gt;[[hwinfo]]&lt;/tt&gt; pour tout le matériel,<br /> * &lt;tt&gt;[[lsusb]]&lt;/tt&gt; pour tout le matériel [[USB]],<br /> * &lt;tt&gt;[[linuxinfo]]&lt;/tt&gt;,<br /> * &lt;tt&gt;[[hdparm]]&lt;/tt&gt;, outil basé sur &lt;tt&gt;/proc/ide &lt;/tt&gt; (par exemple le disque dur).<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> {{Portail|informatique}}<br /> <br /> [[Catégorie:Commande Unix]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Gantonnet_d%E2%80%99Abzac&diff=183066044 Gantonnet d’Abzac 2018-10-10T12:39:57Z <p>HerculeBot: Robot : Remplacement de la catégorie Homme croisé par Croisé; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>[[Fichier:Blason famille fr d-Abzac.svg|vignette|Armes de Gantonnet d'Abzac]]<br /> '''Gantonnet d'Abzac''' (?-[[1401]]) était un noble [[Périgord|périgourdin]]&lt;ref name=&quot;France p.193&quot;&gt;Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies ... De Nicolas Viton de Saint Allais, p.193 et 194.&lt;/ref&gt; de la [[famille d'Abzac]] qui servit notamment comme [[connétable]] à [[Chypre (pays)|Chypre]], en [[Italie]] et finalement en [[Provence]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Hélias, dit Gantonnet, est le fils cadet de Guy d'Abzac, chevalier, seigneur de [[La Douze]], consul de [[Périgueux]], [[sénéchal]] de Périgord et de Jeanne de la Pradelle, dite Bertrande, dame de [[Beauregard-et-Bassac|Beauregard]] sœur de [[Raymond de La Pradelle]]&lt;ref name=&quot;France p.193&quot;/&gt;, archevêque de [[Nicosie]]. Il fut seigneur de [[Lamonzie-Montastruc|Montastruc]] en Périgord. Ce banneret est aussi connu sous les noms d’Autissac ou d'Auchizac.<br /> <br /> === Ses campagnes militaires ===<br /> Ses premiers faits d’armes datent de [[1365]]. À la fin juin, il prit part au ''sainct voyage d’oultre mer'' vers [[Alexandrie]]. Il s’embarqua à [[Venise]], avec les croisés de [[Pierre Ier de Chypre|Pierre {{Ier}} de Lusignan]], roi de Chypre. Parmi eux se trouvaient le légat pontifical, [[Pierre Thomas (patriarche)|Pierre Thomas]], [[patriarche de Constantinople]], [[Guillaume III Roger de Beaufort]], vicomte de Turenne, [[Philippe de Mézières]], chancelier du roi de Chypre, et [[Jean de la Rivière]], chancelier du roi de France. Après la prise du port égyptien, dont la mise à sac dura du 10 au 13 octobre, il demeura à Chypre.<br /> <br /> Il n’en revint qu’en [[1372]]. En juin de cette année, [[Othon IV de Brunswick-Grubenhagen|Othon de Brunswick]], qui avait quitté [[Asti]], la capitale du [[Montferrat (Italie)|Montferrat]] assiégée par [[Galéas II Visconti|Galéas Visconti]], arriva à [[Avignon]] à la recherche d’alliés. [[Grégoire XI]] prêcha la croisade contre les [[famille Visconti|Visconti]] et forma une Ligue, placée sous le commandement d’[[Amédée VI de Savoie]], pour rabattre leur superbe. Dans le courant du mois suivant, le pape nomma Gantonnet, Capitaine général de [[Verceil]], en Lombardie, ''et in tota marchia ipsus patriae usque ad fluvium vacatum lo Po''. Un an plus tard, lors d’une offensive générale contre les Visconti, Gantonnet s’empara de la ville d’[[Arona (Italie)|Arona]], près du [[lac Majeur]], et la vendit au Saint Siège pour la somme de {{formatnum:2000}} florins&lt;ref&gt;Cf. ''Testament de Hélie, alias Gantonnet d’Abzac'', publié dans le ''Bulletin du Périgord'' (nov. déc. 1912).&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Capitaine pontifical et vicaire général de Raymond de Turenne ===<br /> [[Fichier:19 Raymond de Turenne (fresque de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne) Benvenuto di Giovanni 1436-1518.jpg|vignette|Raymond de Turenne&lt;br /&gt;par [[Girolamo di Benvenuto]]&lt;ref&gt;Ce portrait de Raymond de Turenne se trouve sur l'une des fresques de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne&lt;/ref&gt;]]<br /> [[Image:Rempart pertuis.jpg|vignette|Remparts de Pertuis, quartier général de Gantonnet d'Abzac, Vicaire et Capitaine de Raymond de Turenne&lt;br /&gt;d'après un dessin de M.. Métois]]<br /> Il rejoignit Avignon, au début des années 1380 pour entrer au service de [[Clément VII (antipape)|Clément VII]]. Lors de la descente des [[Tuchins]] dans le Languedoc rhodanien, en [[1382]], paré du titre de ''Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit'', il installa ses quartiers à [[Pont-Saint-Esprit]] avec une compagnie d’une quarantaine de lances. La sauvagerie de sa répression, en particulier dans la vallée de la Cèze, choqua les plus endurcis. À tel point que Guillaume III Roger de Beaufort, Capitaine pour le roi de la sénéchaussée de Beaucaire, lui retira son commandement.<br /> <br /> En mars [[1383]], après la trêve signée à [[Alès]], Gantonnet d’Abzac continua la guerre contre les Tuchins de sa propre initiative. Il mit à sac [[Masmolène]] et [[Tresques]], fit des prisonniers aux portes de [[Bagnols-sur-Cèze]]. Les villages de [[Saint-Laurent-des-Arbres]] et de [[Laudun]] se firent protéger par les ''Tuniques Blanches'' et attaquèrent même [[Saint-Geniès-de-Comolas]] où le Capitaine pontifical avait cantonné ses troupes&lt;ref&gt;Cf. Vincent Challet, ''Au miroir du Tuchinat, relations sociales et réseaux de solidarités dans les communautés languedociennes à la fin du XIV{{e}} siècle'', Cahiers de Recherches Médiévales, 2003.[http://crm.revues.org/document1563.html Site Internet]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au cours de la guerre de succession qui suivit la mort de la [[reine Jeanne]], comtesse de Provence, Gantonnet lutta contre l’''[[Union d'Aix (1382-1387)|Union d’Aix]]''&lt;ref&gt;L’Union d’Aix fut une réaction de la bourgeoisie marchande des bonnes villes de Provence (sauf Marseille) et des petits nobles contre la seconde maison d’Anjou. Cf. A. Venturini, ''La guerre de l’Union d’Aix (1383 – 1388)'', in ''La dédition de Nice à la Savoie'', Actes du colloque international de Nice, Paris, 1988, ainsi que N. Coulet, ''L’Union d’Aix dans l’historiographie provençale (XVI{{e}} - XVIII{{e}} siècle)'', Provence Historique, 40, fasc. 162, 1990, et G. Xhayet, ''Partisans et adversaires de Louis d’Anjou pendant la guerre de l’Union d’Aix'', Provence Historique, 40, fasc. 162, 1990.&lt;/ref&gt; où s’étaient regroupés les partisans de son neveu et assassin [[Charles de Durazzo|Charles de Duras]]. Clément VII lui confia la charge de protéger militairement l’archevêque Jean d’Agoult jusqu’à la soumission d’[[Aix-en-Provence]] en [[1387]].<br /> <br /> En [[1395]], il devint le ''Vicaire et Capitaine général es contés de Prouvence et de Foulcalquier'' de [[Raymond de Turenne]] qui séjournait alors dans sa vicomté. De son quartier général de [[Pertuis (Vaucluse)|Pertuis]], il eut sous ses ordres toutes les troupes du vicomte&lt;ref&gt;Elles étaient cantonnées dans six garnisons (Pertuis, la Bastide de Samson, Vitrolles-en-Luberon, Les Baux, Meyrargues, Roquemartine et Roquefure). Raymond de Turenne, entre août et décembre 1395, organisa avec seulement 200 hommes d’armes l’appatissement (comprendre racket) de plus de 196 communes provençales comprises dans un vaste périmètre délimité par Arles, Gordes, Monieux, Peyruis, Mézel, Brignoles, Six-Fours et Martigues. Cf. R. Veydarier, ''Raymond de Turenne, la deuxième maison d’Anjou et de Provence : étude d’une rébellion nobiliaire à la fin du Moyen Âge'', thèse de l’Université de Montréal (Québec), 1994.&lt;/ref&gt;. Sur place, il était tout de même sous le contrôle direct de [[Guy de Pesteils]], cousin de Raymond, qui résidait à [[Mison]], près de Sisteron, sur la rive droite de la Durance.<br /> <br /> Après le retrait de Provence des dernières compagnies de Raymond de Turenne, en [[1399]], il revint en Périgord. En [[1401]], il s’était retiré à [[La Douze]], le château de son frère Adhémar, où il testa le [[8 décembre]].<br /> <br /> === Le testament de Gantonnet ===<br /> Ce document est exceptionnel car il participe à la fois à l'histoire du Périgord, à celle de la Provence et du royaume de Chypre sous le règne de la maison des Lusignan. Il est dit rédigé sous la dictée de Hélie, autrement appelé Gantonnet d’Abzac, chevalier, paroissien de la Monzie, diocèse de Périgueux.<br /> <br /> Il se dit faible de corps et sain d’esprit, se recommande à Dieu, la sainte Vierge et tout le collège [des saints], veut être enterré au cimetière des frères mineurs de Périgueux, leur donne 8 fois 20 deniers [pendant] trois ans pour une messe anniversaire, veut 12 torches de cire de chacune trois livres, à son anniversaire 4 torches de onze livres.<br /> <br /> ==== Son conflit avec Nicolas Roger de Beaufort ====<br /> [[Nicolas Roger de Beaufort]], frère de [[Grégoire XI]] et de [[Guillaume III Roger de Beaufort]], semble avoir été la bête noire de Gantonnet. Leur premier conflit d'intérêt remonte à [[1376]]. Gantonnet explique :<br /> <br /> « À Avignon, dans l’hôtel de monseigneur Raymond de Pradelle, feu archevêque de Nicosie, mon oncle, il y avait une certaine quantité d’objets et d’argent que des ''sacquos'' avaient apporté de la ville d’Alexandrie qu’ils avaient prises, et qui est maintenant aux Sarrasins, et d’où, lorsqu’elle fut prise par les chrétiens, on prit une quantité d’objets. Les gens du pape Grégoire vinrent au-dit Hôtel et emportèrent avec eux une certaine quantité d’objets et quand le dit pape Grégoire alla à Rome, [[Nicolas Roger de Beaufort|Nicolas de Beaufort]], chevalier, alors seigneur de [[Limeuil]] et maintenant de [[Miramont]], eut besoin d’argent et d’or et le trésorier du pape eut de moi en garde 1 000 florins, de mon consentement, il les donna au seigneur Nicolas que ledit seigneur Nicolas promit de me rendre à la première réquisition.<br /> <br /> Je n’ai reçu que 100 francs et, le temps passant, ne pouvant avoir lesdits 1 000 florins de Nicolas, je les ai demandés au trésorier du pape Clément en sa présence et celle de Nicolas, lequel trésorier dit qu’ils avaient été donnés à Nicolas, ce que ce dernier reconnut.<br /> <br /> Nicolas de Beaufort m’envoya au lieu appelé [[Bourret (Tarn-et-Garonne)|Borrel]], diocèse de Toulouse, pour reprendre ce lieu tenu par ses hommes et pour le garder, et il me promit de me dédommager de tout ce que je dépenserai pour garder ce lieu. Ensuite, j’y fus je dépensai pour le lieu de Borrel, tant pour la réparation des murs, les victuailles des gens d’armes qui y demeuraient et la garde, 400 francs-or et plus dont je n’ai eu nul remboursement. Quand je voulus partir, ledit Nicolas me donna 300 francs que j’ai donné aux gens d’armes ».<br /> <br /> ==== Son conflit avec la papauté ====<br /> [[Image:Vercelli-Santandrea.jpg|vignette|La [[basilique Saint-André de Verceil]]]]<br /> Après avoir évoqué quelques différends financiers avec « Noble homme, monseigneur '''Raymond de Turenne''', chevalier, maintenant comte de Beaufort et vicomte de Turenne » et son père « Noble homme, Guillaume de Beaufort, comte », Gantonnet aborde son conflit avec la [[papauté d'Avignon]] sous les pontificats de Grégoire XI et de [[Clément VII (antipape)|Clément VII]].<br /> <br /> {{Citation|J’étais autrefois au service de notre pape Grégoire de bonne mémoire dans la ville de Verceil, en Lombardie, dont le pape, du consentement du Collège, me fit Capitaine Général de la ville et de toute la marche jusqu’au fleuve Pô. Et il promit de me donner des gages mensuels pour la garde de la ville que j’ai gardé longtemps et dont j’ai fait le compte avec le chambrier de la Chambre de Notre Saint Père le pape. Le compte fait, j’ai signalé au chambrier que la pape me devait 7 000 florins-or de la Chambre Apostolique comme il apparaît très clairement sur une bulle plombée – de {{formatnum:7000}} florins – qui a été assignée sur le royaume de Chypre sur les collecteurs du pape. <br /> <br /> Cette assignation je l’ai apportée dans le royaume de Chypre dans la compagnie du roi de Chypre. J’ai été blessé de plusieurs blessures devant la ville de Famagouste et, de ces blessures, je suis resté infirme plus de quatre ans dans le royaume de Chypre. Après je ne fus pas guéri ou que je n’allais pas mieux, mais j’avais dépensé de nombreux deniers tout le temps que j’étais resté et je ne reçus pas plus de 700 florins d’or ou d’argent que me donna le collecteur du pape à Chypre avec deux lettres d’obligation qui contenaient que les Cornaro, marchands de Venise, tenaient et étaient obligés par Raymond de Pradelle, archevêque d’Ostie et patriarche de Nicosie, mon oncle, {{formatnum:1200}} florins&lt;ref&gt;Gantonnet d'Abzac indique que ces lettres sont datées du 27 juillet 1382.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Quand je suis revenu à Avignon, je les ai demandés au pape Clément, il m’a dit de m’adresser au chambrier pour les dépenses que j’avais faites et que les 700 florins du royaume de Chypre ne seraient pas alors comptés. Mais je n’ai rien eu des {{formatnum:7000}} florins de la bulle plombée et scellée. De même que n’a pas été comptée la somme de {{formatnum:2000}} florins pour la vente au pape de la ville d’Arona. Au total la Chambre me doit {{formatnum:100000}} florins}}.<br /> <br /> ==== Son conflit avec Jean de Limeuil, fils de Nicolas Roger de Beaufort ====<br /> <br /> Gantonnet semble s'être fait aussi gruger par [[Jean Roger de Beaufort]], sire de Limeuil et fervent partisan du parti anglais. Il conclut son testament en indiquant :<br /> <br /> «Je signale que, à cause de mes maladies, beaucoup de personne se sont servies et ont tenu mon propre sceau quand je ne pouvais pas m’en servir, à savoir certaines avec mon autorisation et d’autres non. Si bien qu’elles ont pu faire des chartres fausses de reconnaissances, donations, promesses ou obligations. Je désavoue ledit sceau et les lettres scellées sauf celles écrites de ma propre main ou par des témoins dignes de foi. Jamais je n’ai fait donation, vente et cession de mon bien de Montastruc-Bellegarde, ni aucun de mes biens propres à Jean de Beaufort, seigneur de Limeuil. Je ne lui dois rien et il ne m’a rien demandé. Pour le reste de mes biens, j’institue héritier universel mon aimé et très cher frère germain : Adémar d’Abzac, demoiseau, qui devra régler mes dettes ».<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes = 2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Ref-deMasLatrie-Chypre}}<br /> * N. Valois, ''Raymond de Turenne et les Papes d'Avignon (1386-1408)'', Annales du Bulletin de la Société d'Histoire de France, 1889.<br /> * Abbé Durand, ''Études historiques sur Saint-Laurent-les-Arbres en Languedoc'', Mémoires de l’Académie du Vaucluse, T. XII, 1893.<br /> * Abbé Béraud, ''Uzès, son diocèse, son histoire'', Uzès, 1949.<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Croisade d'Alexandrie]]<br /> * [[Familles subsistantes de la noblesse française (A à K)]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.pays-de-bergerac.com/tourisme/site_remarquable/villages_pittoresques/lamonzie-montastruc/photos.htm Montastruc en Périgord]<br /> * [http://www.nessundove.net/wp-content/uploads/photos/2007/italia/piemonte/big/arona01_big.jpg Vue d'Arona]<br /> * [http://www.la-douze.com/presentation.htm Histoire de la commune de la Douze en Périgord]<br /> <br /> {{Palette|Capitaines pontificaux d'Avignon}}<br /> {{Portail|Moyen Âge tardif|croisades|histoire militaire|Languedoc-Roussillon|Vaucluse|Dordogne}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Abzac, Gantonnet d'}}<br /> [[Catégorie:Seigneur du Moyen Âge]]<br /> [[Catégorie:Militaire français du Moyen Âge]]<br /> [[Catégorie:Capitaine pontifical d'Avignon]]<br /> [[Catégorie:Personnalité provençale du XIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Papauté d'Avignon]]<br /> [[Catégorie:Personnalité française du XIVe siècle]]<br /> [[Catégorie:Croisé]]<br /> [[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XIVe siècle)]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1401]]<br /> [[Catégorie:Famille d'Abzac]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:Klaus_Piotrik_Qais_Felli-Littmann/GAFAM&diff=194830174 Benutzer:Klaus Piotrik Qais Felli-Littmann/GAFAM 2018-10-03T12:40:39Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{sigle|5}}<br /> '''GAFAM''' est l'acronyme des [[géants du Web]], [[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon.com|Amazon]] et [[Microsoft]] qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du {{s-|XX}} et le début du {{s-|XXI}}) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les {{langue|en|Big Four}}, les {{langue|en|Big Five}}, ou encore « {{langue|en|The Five}} ». Cet acronyme correspond au sigle {{page h'|GAFA}} initial, auquel le M signifiant Microsoft a été ajouté.<br /> <br /> Bien que dans certains secteurs une partie des cinq entreprises peuvent être en concurrence directe, elles offrent globalement des produits ou services différents tout en présentant quelques caractéristiques en commun qui méritent de les réunir sous un même acronyme : de par leur taille, elles sont particulièrement influentes sur le Web américain et européen tant au niveau économique, politique et social et sont régulièrement l'objet de critiques ou de poursuites sur le plan fiscal, d'abus de position dominante et pour malmener la vie privée des internautes.<br /> <br /> D'autres régions du monde possèdent leurs propres géants locaux, comme la Russie avec [[Yandex]] et [[VKontakte]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Les géants du web russe veulent se lancer à la conquête du monde|url=http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/les-geants-du-web-russe-veulent-se-lancer-a-la-conquete-du-monde-23-06-2012-2062396.php|site=[[Le Parisien]]|date=23 juin 2012|consulté le=2 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ou la Chine avec les [[BATX]], acronyme faisant références à [[Baidu]], [[Alibaba Group|Alibaba]], [[Tencent]] et [[Xiaomi]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> Le développement de ces cinq [[géants du Web]], s'inscrit dans le cadre de la [[révolution numérique]] ou de la [[troisième révolution industrielle]], intervenant au début du {{s-|XXI}}. Il s'appuie sur les principes de l'[[Économie (activité humaine)|économie]] en [[Effet de réseau|réseau]], et de l'[[économie d'échelle]]. Microsoft rejoint les quatre géants « originaux » du Web lorsque dans la seconde moitié des années {{date-|2010}}, la firme acquiert le réseau [[LinkedIn]] et développe ses offres dans l'[[informatique en nuage]], particulièrement auprès des entreprises&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Frédéric Bianchi|titre=Pourquoi Microsoft a dépassé Google en Bourse|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/pourquoi-microsoft-a-depasse-google-en-bourse-1460157.html|site=[[BFM Business]]|date=31 mai 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La puissance des GAFAM tend à être contestée par les {{page h'|Natu}}&lt;ref&gt;{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/20150802.RUE3739/apres-les-gafa-les-nouveaux-maitres-du-monde-sont-les-natu.html|titre=Après les Gafa, les nouveaux maîtres du monde sont les Natu|auteur=Pierre Haski|date=2 août 2015|site=[[L’Obs]]|consulté le=3 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ([[Netflix]], [[Airbnb]], [[Tesla Motors|Tesla]], [[Uber (entreprise)|Uber]]).<br /> <br /> == Influences ==<br /> === Généralités ===<br /> Les GAFAM ont énormément d'influence dans le [[monde occidental]]. En {{date-|2017}}, les {{abréviation|GAFA|Google|Amazon|Facebook|Apple}} dépensent ensemble la somme record de 50 millions de dollars en lobbying auprès du gouvernement américain (Google 18 millions ; Amazon près de 13 millions ; Facebook 11,5 millions et Apple 7 millions)&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Tony Romm|titre=Apple, Amazon, Facebook and Google spent nearly $50 million — a record — to influence the U.S. government in 2017|url=https://www.recode.net/2018/1/23/16919424/apple-amazon-facebook-google-uber-trump-white-house-lobbying-immigration-russia|site=[[Recode]]|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Microsoft dépense 8,5 millions de dollars, une somme stable par rapport aux années précédentes&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Arif Bacchus|titre=Microsoft spent about $8.5 million lobbying the US Government last year|url=https://www.onmsft.com/news/microsoft-spent-about-8-5-million-lobbying-the-us-government-last-year|site=onmsft.com|date=23 janvier 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En Europe, Microsoft et Google sont parmi les entreprises américaines qui dépensent le plus en matière de lobbying auprès de la commission européenne (respectivement, de 4,5 à près de 5 millions d'Euros annuellement pour la première et 5,5 millions en {{date-|2016}} pour la seconde)&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Jennifer Baker|titre=Microsoft outspends world's tech firms with '€5m' EU lobby bill|url=https://www.theregister.co.uk/2014/10/01/microsoft_tops_tech_eu_lobbying_spend/|site=[[The Register]]|date=1{{er}} octobre 2014|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|titre=LobbyFacts Database|url=https://lobbyfacts.eu|site=lobbyfacts.eu|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Leur influence est plus limitée dans les pays autoritaires où les réseaux sont contrôlés par l’État et où ils contrôlent souvent leurs propres géants de l'internet comme [[Yandex]] pour la [[Russie]] ou les [[BATX]] pour la [[Chine]], un pays où Apple et Microsoft sont toutefois présents en se pliant à la censure du gouvernement. Google, qui s'était retiré de Chine en {{date-|2010}}, envisage depuis {{date-|2017}} un retour sur ce marché de plus de 770 millions d'internautes, avec une version censurée de son moteur de recherche&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Anaïs Cherif|titre=Google prêt à s'auto-censurer pour reconquérir la Chine|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/google-pret-a-s-auto-censurer-pour-reconquerir-la-chine-786916.html|site=[[La Tribune (France)|La tribune]]|date=2 août 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Politique ===<br /> La masse d'information personnelle collectée par ces entreprises et leur position dominante peut permettre d'influer sur la politique d'un pays comme dans le cas du [[scandale Facebook-Cambridge Analytica]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Sonia Delesalle-Stolper|titre=«Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit»|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/03/26/sans-cambridge-analytica-il-n-y-aurait-pas-eu-de-brexit_1638940|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=26 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt; ou sur les résultats de recherche dans le cas de Google qui peut déclasser des sites jugés négativement notamment par le ministère de la défense des États-Unis (sites socialistes, pacifistes, proches de la Russie ou journal d'enquête tel que [[The Intercept]])&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Pierre Rimbert|titre=Censure et chaussettes roses|url=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/RIMBERT/58251|site=[[Le Monde diplomatique]]|mois=janvier|année=2018|consulté le=4 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En {{date-|2017}}, le Danemark nomme un ambassadeur auprès des GAFAM&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Annabelle Laurent|titre=On a rencontré Casper Klynge, le premier ambassadeur auprès des GAFA|url=https://usbeketrica.com/article/on-a-rencontre-casper-klynge-ambassadeur-aupres-des-gafa|site=[[Usbek &amp; Rica]]|date=11 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Économie ===<br /> En {{date-|2017}}, selon le classement ''BrandZ'' qui mesure la valeur des marques, les GAFAM occupent les cinq premières place ; Google en tête devant Apple, Microsoft, Amazon et enfin Facebook&lt;ref name=&quot;encelot&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Marjorie Encelot|titre=Les Gafam, ces superpuissances qui ont le pouvoir de faire dérailler les Bourses mondiales|url=https://investir.lesechos.fr/marches/analyses-opinions/les-gafam-ces-superpuissances-qui-peuvent-faire-derailler-les-bourses-mondiales-1685867.php|site=[[Les Échos]]|date=19 juin 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. La valeur combinée de la maison mère de Google ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) et Apple est supérieure à celle du [[CAC 40]] au complet et grâce à ses réserves, Apple pourrait acheter les deux plus grosses entreprises de l'indice boursier français ([[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] et [[Total (entreprise)|Total]])&lt;ref name=&quot;encelot&quot; /&gt;.<br /> <br /> La [[capitalisation boursière]] et la trésorerie cumulé des GAFAM sont respectivement équivalentes au [[produit intérieur brut]] de l'Allemagne et à celui de la Suède et en 2016, les cinq entreprises dépensent près de 60 milliards de dollars américains en recherche et développement&lt;ref&gt;{{Lien web|Nicolas Richaud|titre=Quels sont Les 10 chiffres qui illustrent la puissance des GAFAM?|url=https://www.lesechos.fr/24/11/2017/LesEchosWeekEnd/00100-084-ECWE_quels-sont-les-10-chiffres-qui-illustrent-la-puissance-des-gafam-.htm|site=[[Les Échos]]|date=24 novembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot;<br /> |+ Puissance économique des GAFAM<br /> !Société<br /> !Création<br /> !Produits phares<br /> !Source de revenu principale &lt;small&gt;(en {{date-|2017}})&lt;/small&gt;&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Charlie Perreau|titre=D'où viennent les revenus des Gafam ?|url=https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1207982-d-ou-viennent-les-revenus-des-gafam-selon-statista/|site=[[Le Journal du Net]]|date=19 mars 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;<br /> !Utilisateurs&lt;ref&gt;[[Fabernovel]], [https://innovate.fabernovel.com/fr/work/study-gafanomics-new-economy-new-rules/ ''Gafanomics, new economy, nex rules''], octobre 2014&lt;/ref&gt; &lt;small&gt;(Milliards)&lt;/small&gt;<br /> !Capitalisation boursière&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|titre=Global Top 100 companies by market capitalisation|url=https://www.pwc.com/gx/en/audit-services/assets/pdf/global-top-100-companies-2018-report.pdf|site=[[PricewaterhouseCoopers]]|format=pdf|date=31 mars 2018|consulté le=4 août 2018}}&lt;/ref&gt; &lt;small&gt;(Milliards USD en mars 2018)&lt;/small&gt;<br /> !Acquisitions notoires<br /> |-<br /> | [[Google]] ([[Alphabet (entreprise)|Alphabet]]) || align=&quot;center&quot;| [[1998]] || [[Moteur de recherche]], Régie publicitaire, Intelligence artificielle || Publicité (86 %) || align=&quot;center&quot;| 1,42 || align=&quot;center&quot;| 719 || [[reCAPTCHA]], [[Waze]], [[DoubleClick]], [[YouTube]], [[Android]]<br /> |-<br /> | [[Apple]] || align=&quot;center&quot;| [[1976]] || [[Ordinateur personnel]] || Matériel (81 %) || align=&quot;center&quot;| 0,85 || align=&quot;center&quot;| 851&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;1000 milliards le 2 août 2018, Apple devient la première entreprise à atteindre cette valeur.&lt;/ref&gt;||[[Beats Electronics]]<br /> |- <br /> | [[Facebook (entreprise)|Facebook]] || align=&quot;center&quot;| [[2005]] || [[Réseau social]], Publicité, Intelligence artificielle || Publicité (98 %) || align=&quot;center&quot;| 2,13 || align=&quot;center&quot;| 464 || [[Instagram]], [[WhatsApp]], [[Oculus (entreprise)|Oculus]]<br /> |- <br /> | [[Amazon (entreprise)|Amazon]] || align=&quot;center&quot;| [[1994]] || [[Commerce en ligne]], [[informatique en nuage]] || Vente en ligne (82 %) || align=&quot;center&quot;| 0,244 || align=&quot;center&quot;| 701 || [[Whole Foods Market]]<br /> |- <br /> | [[Microsoft]] || align=&quot;center&quot;| [[1975]] || [[Système d'exploitation]], informatique en nuage || Logiciels (62 %) || align=&quot;center&quot;| 1 || align=&quot;center&quot;| 703 || [[Outlook.com|Hotmail]], [[Nokia]], [[Skype]], LinkedIn, [[GitHub]]<br /> |}<br /> <br /> === Social ===<br /> Le modèle d'affaire ou la stratégie de la plupart des GAFAM implique qu'ils collectent une masse considérable de données des internautes ou des utilisateurs de leurs produits, ce qui les place régulièrement sous le feu des critiques en matière de respect de la vie privée.<br /> <br /> Ainsi, le {{date-|25 mai 2018}}, au jour même de l'entrée en vigueur du [[règlement général sur la protection des données]], l'association autrichienne {{Lien|langue=en|trad=noyb.eu|fr=noyb.eu}} ({{langue|en|none of your business}}) dépose quatres recours devant autant d'autorités européennes de contrôle : en Allemagne devant le Commissaire de Hambourg à la protection des données et à la liberté d'information ({{abréviation|HmbDfDI|Hamburgische Beauftragte für Datenschutz und Informationsfreiheit|de}}) contre WhatsApp (Facebook), en Autriche à la {{abréviation|DSB|Datenschutzbehörde|de}} contre Facebook, en Belgique à l'{{abréviation|APD|Autorité de Protection des Données}} contre Instagram (Facebook) et en France à la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|CNIL]] à l'encontre de Android (Google)&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Marc Rees|titre=RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »|url=https://www.nextinpact.com/news/106652-rgpd-google-instagram-whatsapp-et-facebook-attaques-pour-leur-politique-tout-ou-rien.htm|site=[[Next INpact]]|date=28 mai 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Trois jours après et au nom de {{formatnum:12000}} personnes, l'association française [[La Quadrature du Net]] dépose à son tour une plainte portant sur sept services ou filiales des GAFAM (Google Search, YouTube et Gmail pour Google, [[iOS]] pour Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn pour Microsoft) afin que les entreprises cessent le pistage publicitaire et l'analyse comportementale des internautes&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=La Quadrature du net (et 12.000 internautes) porte plainte contre les Gafam|url=https://www.nouvelobs.com/tech/20180528.OBS7338/la-quadrature-du-net-et-12-000-internautes-porte-plainte-contre-les-gafam.html|site=[[L’Obs]]|date=28 mai 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les associations reprochent aux cinq entreprises de ne pas respecter le règlement européen, un point de vue partagé par une analyse du conseil norvégien des consommateurs&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Louis Adam|titre=RGPD : les GAFA ne joueraient pas le jeu|url=https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-les-gafa-ne-joueraient-pas-le-jeu-39870498.htm|site=[[ZDNet]]|date=29 Juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En Californie, le « {{langue|en|California Consumer Privacy Act}} » est un projet de loi lancé à partir de {{date-|décembre 2017}} et qui vise à interdire aux entreprises (quelles qu'elles soient) de vendre les données des internautes. De nombreuses entreprises s'opposent au projet et financent alors un mouvement destiné à le faire échouer : Google et Facebook versent {{formatnum:200000}} dollars chacun ; Amazon et Microsoft {{formatnum:195000}} dollars chacun&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Abdelkader Zahar|titre=Amazon, Microsoft et Google financent une offensive contre la confidentialité des données en Californie|url=https://www.huffpostmaghreb.com/entry/amazon-microsoft-et-google-financent-une-offensive-contre-la-confidentialite-des-donnees-en-californie_mg_5b2bb3e2e4b0321a01cea731|site=huffpostmaghreb.com|date=21 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Empêtré dans le scandale [[Cambridge Analytica]], Facebook se retire du mouvement d'opposition au projet de loi et Microsoft est taxé d'hypocrisie alors que l'entreprise soutient d'un côté le règlement européen de protection de la vie privée mais s'oppose à une loi de même nature en Californie&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Nicolas Lellouche|titre=Aux États-Unis, Amazon, Microsoft et Uber s’opposent à une loi pour la protection de la vie privée|url=https://www.01net.com/actualites/aux-etats-unis-amazon-microsoft-et-uber-s-opposent-a-une-loi-pour-la-protection-de-la-vie-privee-1473257.html|site=[[01net (site web)|01net]]|date=18 juin 2018|consulté le=8 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Des anciens employés et des investisseurs dans les GAFAM dénoncent également la façon dont les produits sont conçus afin de les rendre indispensables et addictifs&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Klervi Drouglazet|titre=Tristan Harris, Sean Parker, Renée DiResta… Qui sont les repentis de la Silicon Valley ?|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/tristan-harris-sean-parker-renee-diresta-qui-sont-les-repentis-de-la-silicon-valley.N653649|site=[[L'Usine digitale]]|date=16 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Tristan Harris quitte son poste d'ingénieur chez Google afin de se consacrer à [[Time Well Spent]], une organisation destinée à inciter les concepteurs à orienter le design de leurs produits de façon à redonner le pouvoir aux utilisateurs plutôt que de les soumettre à l'[[économie de l'attention]] et à l'[[Fear of missing out|anxiété de manquer quelque chose]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Alice Maruani|titre=Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20160604.RUE3072/tristan-harris-des-millions-d-heures-sont-juste-volees-a-la-vie-des-gens.html|site=[[L'Obs]]|date=4 juin 2016|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Aux États-Unis, un groupe constitué d'anciens employés de Facebook et Google ont monté une campagne nommée « la vérité à propos de la technologie »&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Grégoire Martinez|titre=D'anciens employés de Facebook et Google sensibilisent sur les dangers des technologies|url=http://www.europe1.fr/technologies/danciens-employes-de-facebook-et-google-sensibilisent-sur-les-dangers-des-technologies-3565598|site=[[Europe 1]]|date=5 février 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Dotée d'un budget de sept millions de dollars, l'initiative vise à sensibiliser les élèves, leurs parents et leurs professeurs à l'addiction aux nouvelles technologies. En plus de Tristan Harris, le collectif est notamment composé de :<br /> * Lynn Fox, ancienne responsable de la communication de Google et Apple<br /> * {{Lien|langue=en|fr=Dave Morin}}, co-créateur de Facebook Connect&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;Module qui permet de s'identifier (se connecter) à un site via un compte Facebook&lt;/ref&gt;<br /> * {{Lien|langue=en|fr=Justin Rosenstein}}, co-créateur du [[bouton j'aime]]<br /> * {{Lien|langue=en|fr=Roger McNamee}}, un des premiers investisseur de Facebook<br /> * Sandy Parakilas, ancienne responsable des opérations de Facebook<br /> <br /> === À l'interne ===<br /> Si les GAFAM exercent une influence considérable sur le « monde extérieur », elles peuvent également subir des pressions internes provenant de leurs propres employés.<br /> <br /> En {{date-|2018}}, Google a fait part de son intention de ne pas renouveler l'année suivante un contrat avec le département de la Défense des États-Unis dans le cadre d'un projet d'intelligence artificielle destinée aux drones de combat, alors qu'une douzaine d'employés mécontents du lien entre leur employeur et les militaires démissionnent et qu'une pétition signée par {{formatnum:4000}} personnes circule au sein de l'entreprise, demandant à ce que cesse le projet&lt;ref name=&quot;ronfaut&quot;&gt;{{lien web|auteur=Lucie Ronfaut|titre=Dans la Silicon Valley, les géants du Web craignent la fronde de leurs propres employés|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/20/32001-20180620ARTFIG00003-dans-la-silicon-valley-les-geants-du-web-craignent-la-fronde-de-leurs-propres-employes.php|site=[[Le Figaro]]|date=20 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Dans une tentative d'étouffer les voix dissidentes, la vice-présidente pour l'activité cloud de Google, [[Diane Greene]], affirme lors d'une réunion publique, qu'il s'agit d'un contrat mineur de seulement 9 millions de dollars ; hors, des courriels internes révélés par [[The Intercept]] montrent que l'entreprise s'attendait à ce que les revenus liés au projet passe de 15 à 250 millions de dollars par an et par ailleurs, {{Lien|langue=en|fr=Fei-Fei Li}} (scientifique en chef du département Intelligence artificielle de Google) s'inquiète de {{citation|ce qui se passerait si les médias commençaient à reprendre un thème selon lequel Google construit secrètement des armes d'{{abréviation|IA|Intelligence Artificielle}} ou des technologies d'IA pour permettre à l'industrie de la défense de se doter d'armes}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur=Lee Fang|titre=Leaked Emails Show Google Expected Lucrative Military Drone AI Work to Grow Exponentially|url=https://theintercept.com/2018/05/31/google-leaked-emails-drone-ai-pentagon-lucrative/|site=[[The Intercept]]|date=1{{er}} juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. La même année, un autre projet de Google suscite également le mécontentement en interne lorsque l'entreprise annonce vouloir investir le marché chinois avec une version censurée de son moteur de recherche&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Le moteur de Google en Chine, c'est pas pour demain|url=https://www.zdnet.fr/actualites/le-moteur-de-google-en-chine-c-est-pas-pour-demain-39872475.htm|site=[[ZDNet]]|date=17 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Une lettre ouverte est alors signée par {{formatnum:1400}} employés qui réclament plus de transparence et d'information au sujet du projet afin de pouvoir prendre des décisions éthiques concernant leur travail et leur emploi au sein de Google&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=en|auteur1=Kate Conger|auteur2=Daisuke Wakabayashi|titre=Google Employees Protest Secret Work on Censored Search Engine for China|url=https://www.nytimes.com/2018/08/16/technology/google-employees-protest-search-censored-china.html|site=[[The New York Times]]|date=16 août 2018|consulté le=18 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{date-|19 juin 2018}}, dans une lettre ouverte publiée en internet et dans [[The New York Times]], 300 employés de Microsoft font part de leur mécontentement à [[Satya Nadella]] après que l'entreprise, via un post de blog, c'est honorée d'avoir l'[[United States Immigration and Customs Enforcement|ICE]] en tant que client qui utilise sa plateforme [[Microsoft Azure|Azure]] (notamment afin de faciliter la reconnaissance faciale des immigrants)&lt;ref name=&quot;ronfaut&quot; /&gt;. Dans le contexte polémique de la politique d'immigration de Donald Trump, les employés disent refuser « d'être complice » d'une {{citation|agence qui a fait la preuve d’une volonté répétée à promulguer des règles cruelles et inhumaines.}}&lt;ref name=&quot;labrunie&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Fleur Labrunie|titre=Microsoft critiqué par ses employés pour avoir collaboré avec la police des frontières américaine|url=https://www.numerama.com/business/388071-microsoft-critique-par-ses-employes-pour-avoir-collabore-avec-la-polices-des-frontieres-americaine.html|site=[[Numerama]]|date=22 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Le 21 juin, une centaine de programmeurs de GitHub (acheté par Microsoft) menacent de ne plus utiliser la plateforme de gestion de développement si Microsoft ne rompt pas sa collaboration avec l'agence de l'immigration&lt;ref name=&quot;labrunie&quot; /&gt;.<br /> <br /> Amazon est également critiqué par un groupe d'actionnaires qui s'inquiète de l'utilisation de ''Rekognition'', un logiciel de reconnaissance faciale, par les forces de police américaine. Dans une lettre ouverte adressée à [[Jeff Bezos]], les actionnaires font part de leur inquiétude que {{citation|cette technologie puisse être utilisée pour cibler et surveiller injustement et [de façon disproportionnée] les personnes de couleur, les immigrants et les organisations de la société civile}}. Soixante-dix organisations dont l'[[Union américaine pour les libertés civiles]] soutiennent le groupe d'actionnaires et envoient à leur tour une lettre au fondateur de Amazon, accompagné d'une pétition signée par près de {{formatnum:60000}} personnes&lt;ref&gt;{{lien web|auteur=Marius François|titre=Des actionnaires font pression sur Amazon pour mettre fin à un contrat avec la police américaine|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/19/32001-20180619ARTFIG00138-des-actionnaires-font-pression-sur-amazon-pour-mettre-fin-a-un-contrat-avec-la-police-americaine.php|site=[[Le Figaro]]|date=19 juin 2018|consulté le=9 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Fiscalité et concurrence ==<br /> Les GAFAM, comme toutes les entreprises du secteur numérique, peuvent avoir beaucoup de clients par rapport au nombre d'employés. Cela leur permet de dégager des bénéfices conséquents. De plus, en tant que [[multinationale]]s, elles ont les moyens légaux d'échapper quasiment totalement à l’[[impôt sur les bénéfices]] en pratiquant l'[[optimisation fiscale]] qui consiste à rapatrier les bénéfices dans les pays fiscalement avantageux. Ces deux phénomènes leur permettent ainsi d'engendrer des profits considérables&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Pierric Marissal|titre=Évitement fiscal. Les profits record des Gafam dans le viseur de l’Europe|périodique=L'Humanité|url=https://www.humanite.fr/evitement-fiscal-les-profits-record-des-gafam-dans-le-viseur-de-leurope-652486|site=[[L’Humanité]]|date=22 mars 2018|consulté le=17 avril 2018}}.&lt;/ref&gt;. Selon en rapport de [[Moody's]] parue en 2017, Apple possède 231 milliards de dollars US placés dans les paradis fiscaux, Microsoft environ 130 milliards US et Alphabet (Google) 51 milliards usd&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Loïc Pialat|titre=La Silicon Valley a tout à gagner de la réforme des impôts de Donald Trump|url=https://www.letemps.ch/economie/silicon-valley-gagner-reforme-impots-donald-trump|site=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|date=12 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'Union européenne estime que les GAFA(M) paient moins de la moitié de l'impôt versé par les entreprises dites « classiques » alors qu'elles engrangent des revenus considérables&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Christian Deprez|titre=Les GAFA paient moitié moins d'impôts que les entreprises traditionnelles, estime l'UE|url=https://www.generation-nt.com/gafa-europe-impot-optimisation-fiscale-taxe-actualite-1946264.html|site=generation-nt.com|date=20 Septembre 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Le ministre de l'Économie et des Finances français, [[Bruno Le Maire]], propose qu'une taxe de 3 % soit imputée sur le chiffre d'affaires des GAFAM en Europe et non pas sur les bénéfices ; une proposition refusée par plusieurs pays européens qui soulignent le caractère injuste d'une taxation sur le chiffre d'affaires&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Guillaume Périssat|titre=Taxation des GAFAM : les Nordiques plutôt froids|url=https://www.linformaticien.com/actualites/id/49458/taxation-des-gafam-les-nordiques-plutot-froids.aspx|site=linformaticien.com|date=5 juin 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En matière de concurrence, les GAFAM ont le pouvoir de racheter toutes les entreprises innovantes montantes et ainsi empêcher toute concurrence de les détrôner (puisque la concurrence devient alors une filiale). Cette situation est souvent dénoncée par l'[[Union européenne]], notamment par sa [[Commissaire européen à la Concurrence|commissaire à la Concurrence]] [[Margrethe Vestager]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Nicolas Certes|titre=Margrethe Vestager menace de démanteler Google - Le Monde Informatique|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-margrethe-vestager-menace-de-demanteler-google-71423.html|site=[[Le Monde informatique]]|consulté le=17 avril 2018|date=10 avril 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans ce contexte, les GAFAM ont été ou sont l'objet de diverses poursuites sur le plan fiscal ou concurrentiel.<br /> <br /> === Google ===<br /> En {{date-|2016}} et après six ans d'enquête, Google verse plus de 171 millions d'euros au fisc britannique dans le cadre d'un accord visant à clore une enquête sur des arriérés d'impôt s'étendant sur une décennie&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Benjamin Ferran|titre=L'accord entre Google et le fisc britannique fait polémique|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/01/25/32001-20160125ARTFIG00131-l-accord-entre-google-et-le-fisc-britannique-fait-polemique.php|site=[[Le Figaro]]|date=25 janvier 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'année suivante, dans le même contexte, l'entreprise règle plus de 300 millions d'euros au fisc italien&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Paolo Garoscio|titre=Optimisation fiscale : Google passe à la caisse en Italie|url=https://www.clubic.com/pro/entreprises/google/actualite-829776-optimisation-fiscale-google-caisse-italie.html|site=[[Clubic]]|date=5 mai 2017|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En France, Google est accusé de fraude fiscale aggravée et en {{date-|mai 2016}}, le [[parquet national financier]] perquisitionne les bureaux parisiens de l'entreprise alors que le fisc lui réclamme plus d'un milliard d'euros&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Perquisition au siège de Google France dans une enquête pour fraude fiscale|url=http://www.france24.com/fr/20160524-perquisition-siege-google-france-enquete-fraude-fiscale-evasion-fiscale-michel-sapin|site=[[France 24]]|date=25 mai 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Finalement, sur la base d'un flou juridique relatif à la notion d' « établissement stable », le tribunal administratif de Paris donne raison à Google qui n'aura donc pas à payer les arriérés réclamés&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Sébastian Seibt|titre=Google échappe à plus d'un milliard d'euros d'arriérés d'impôts en France|url=http://www.france24.com/fr/20170712-impots-google-echappe-arriere-impot-redressement-decision-tribunal-france|site=[[France 24]]|date=13 juillet 2017|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2016}}, Alphabet (la maison mère de Google) transfère 15,9 milliards d'euros des Pays-Bas aux [[Bermudes]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=la maison mère de Google transfère 16 milliards d'euros aux Bermudes|url=http://www.lepoint.fr/economie/fiscalite-la-maison-mere-de-google-transfere-16-milliards-d-euros-aux-bermudes-03-01-2018-2183798_28.php|site=[[Le Point]]|date=3 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager inflige deux amendes à Google pour abus de position dominante. La première, en {{date-|juin 2017}} et d'un montant de 2,42 milliards d'euros, vise à condamner la manipulation par Google des résultats de son moteur de recherche qui favorise son propre produit, [[Google Shopping]]&lt;ref name=&quot;abusG&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Léna Corot|titre=Google (à nouveau) condamné par la Commission européenne pour abus de position dominante|url=https://www.usine-digitale.fr/editorial/abus-de-position-dominante-google-a-nouveau-condamne-par-la-commission-europeenne.N721439|site=[[L'Usine digitale]]|date=18 juillet 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2018}}, l'entreprise est condamnée à payer 4,34 milliards d'euros d'amende alors qu'elle oblige les fabricants des appareils Android à préinstaller son navigateur [[Google Chrome]] et faire en sorte que les requêtes soient dirigées vers celui-ci. Google est aussi condamné pour payer les fabricants et les opérateurs afin que ceux ci préinstallent le moteur de recherche Google sur leurs appareils&lt;ref name=&quot;abusG&quot; /&gt;. L'entreprise fait appel des deux condamnations.<br /> <br /> En {{date-|juillet 2018}}, un ingénieur de [[Mozilla]] démontre que [[Google Chrome]] est privilégié sur [[YouTube]] alors que le chargement complet des pages de la nouvelle interface du site appartenant à Google est cinq fois plus lente avec [[Mozilla Firefox|Firefox]] et [[Microsoft Edge]] qu'avec le navigateur de Google.&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Patrick Ruiz|titre=Un ingénieur de Mozilla affirme que YouTube est plus lent sur Firefox et Microsoft Edge|sous-titre=Que sur Google Chrome|url=https://www.developpez.com/actu/216691/Un-ingenieur-de-Mozilla-affirme-que-YouTube-est-plus-lent-sur-Firefox-et-Microsoft-Edge-que-sur-Google-Chrome/|site=[[Developpez.com]]|date=26 juillet 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Apple ===<br /> Selon une étude réalisée par ''[[Oxfam International|Oxfam]] America'' et portant sur l'évasion fiscale des plus grandes entreprises américaine entre {{date-|2008}} et {{date-|2014}} ; Apple, Microsoft, IBM, Cisco et Google ont transféré plus de 450 milliards de dollars dans les paradis fiscaux, dont 181 milliards concernent Apple uniquement&lt;ref&gt;{{Lien web|Ariane Beky|titre=L’évasion fiscale selon Apple, Google, IBM, Microsoft : un bilan|url=https://www.silicon.fr/evasion-fiscale-google-apple-ibm-microsoft-bilan-145615.html|site=[[Silicon.fr|Silicon]]|date=23 avril 2016|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En {{date-|2016}}, Apple est condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande, alors que durant plus de dix ans, ce pays a taxé l'entreprise à des taux situés entre 0,005 % et 1 % de son bénéfice, ce qui représente une aide fiscale d'État selon la Commission européenne alors que le taux moyen dans l'Union est de 21 %&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Apple condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande|url=http://www.leparisien.fr/economie/avantages-fiscaux-en-irlande-apple-risque-une-forte-amende-de-bruxelles-30-08-2016-6079423.php|site=[[Le Parisien]]|date=30 août 2016|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2018}}, selon un rapport de la gauche alternative au Parlement européen, non seulement l'Irlande n'a pas mis fin aux pratiques de contournement fiscal d'Apple, mais l'entreprise continue de bénéficier de taux d'imposition très avantageux sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Christophe Alix|titre=Apple persiste et signe dans l'optimisation fiscale via l'Irlande|url=http://www.liberation.fr/planete/2018/06/21/apple-persiste-et-signe-dans-l-optimisation-fiscale-via-l-irlande_1660798|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=21 juin 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En décembre 2017, Apple assigne en justice l'association [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]] qui a manifesté pacifiquement dans un de ses magasins à Paris afin de dénoncer l'évasion fiscale pratiquée par l'entreprise&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Qu'est-ce qu'Attac, l'association dans le viseur d'Apple ?|url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/qu-est-ce-qu-attac-l-association-dans-le-viseur-d-apple-7791693099|site=[[RTL]]|date=4 janvier 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Apple est débouté de sa demande par le tribunal de grande instance et doit verser 2000 euros à ATTAC au titre des frais judiciaires&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Renaud Lecadre|titre=Apple est débouté contre Attac|url=http://www.liberation.fr/france/2018/02/23/apple-est-deboute-contre-attac_1631865|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=23 février 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Une réforme fiscale adoptée aux États-Unis en {{date-|2017}} permet aux entreprises américaines de payer un impôt allégé lorsqu'elle rapatrie leur trésorerie dans le pays, ce que fera Apple qui devra au passage s'acquitter d'un impôt de 38 milliards de dollars (le montant de la somme rapatriée n'est pas divulguée)&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jérôme Marin|titre=Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôt aux États-Unis sur ses bénéfices à l’étranger|url=https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/01/17/apple-va-payer-38-milliards-de-dollars-d-impot-aux-etats-unis-sur-ses-benefices-a-l-etranger_5243221_1656994.html|site=[[Le Monde]]|date=17 janvier 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En France, l'[[Autorité de la concurrence (France)|autorité de la concurrence]] perquisitionne le siège social parisien de l'entreprise en {{date-|juin 2013}} à la suite d'une plainte pour abus de position dominante de ''eBizcuss'', un revendeur de produits Apple (« ''{{langue|en|Apple Premium Reseller}}'' »), alors en liquidation judiciaire et qui reproche à Apple de favoriser l'approvisionnement de ses propres magasins « ''{{langue|en|Apple stores}}'' » lors de la mise en marché de nouveaux produits&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Apple: le raid du gendarme de la concurrence n'était pas illégal|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/apple-le-raid-du-gendarme-de-la-concurrence-n-etait-pas-illegal-1382252.html|site=[[BFM Business]]|date=5 mars 2018|consulté le=5 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2017}}, une dizaine d'entreprise, dont [[Spotify]] et [[Deezer]], écrivent à la Commission européenne pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles d'Apple et Google&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Thomas Giraudet|titre=Voici la lettre que les fondateurs de Spotify et plusieurs entrepreneurs français ont écrit à la Commission européenne pour se plaindre d'Apple et de Google|url=http://www.businessinsider.fr/spotify-deezer-fabernovel-lettre-commission-europenne-apple-google|site=[[Business Insider]]|date=9 Mai 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt; qui prennent la forme de {{Citation bloc|restriction de l'accès aux données ou de l'interaction avec les consommateurs, aux classements et aux résultats de recherche biaisés en passant par le manque de clarté, des termes et des conditions déséquilibrés et la préférence de leurs services intégrés verticalement.}}<br /> <br /> === Facebook ===<br /> En {{date-|2012}}, Facebook paie en France moins de {{formatnum:200000}} euros d'impôt pour un chiffre d'affaires estimé à 300 millions d'euros et près de 700 millions de dollars de ses recettes réalisées en dehors des États-Unis sont expédiées aux [[Îles Caïmans]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jamal Henni|titre=Exclusif: comment les profits de Facebook partent aux îles Caïmans|url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/exclusif-facebook-na-paye-191-000-euros-dimpots-france-598994.html|site=[[BFM Business]]|date=10 septembre 2013|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2016}}, l'administration fiscale américaine, qui soupçonne Facebook de fraude fiscale, assigne l'entreprise en justice afin de la forcer à transmettre des documents pouvant servir à établir le montant d'un éventuel redressement estimé de 3 à 5 milliards de dollars&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Facebook craint un redressement fiscal de 5 milliards de dollars|url=https://www.numerama.com/business/186246-facebook-craint-un-redressement-fiscal-de-5-milliards-de-dollars.html|site=[[Numerama]]|date=29 juillet 2016|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'année suivante, Facebook promet à l'avenir d'être plus transparent et déclarer, à l'horizon {{date-|2019}}, certains de ses revenus là où ils sont effectivement engendrés et non pas uniquement en Irlande où le taux d'imposition des entreprises est de 12,5 % (contre par exemple plus de 33 % en France)&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Optimisation fiscale : Facebook promet plus de &quot;transparence&quot;|url=https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/optimisation-fiscale-facebook-promet-plus-de-transparence-761534.html|site=[[La Tribune (France)|La Tribune]]|date=31 décembre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lors de l'audition de [[Mark Zuckerberg]] devant le Congrès américain dans le cadre du scandale ''Cambridge Analytica'', le sénateur [[Lindsey Graham]] soulève la question du monopole de Facebook en ces termes : {{citation|Si je suis lassée de Facebook, à quel réseau social équivalent puis-je m'inscrire ? Je parle de vos vrais compétiteurs. Vous ne pensez pas que vous avez le monopole ?}}. Mark Zuckerberg répondra qu'il n'a {{citation|certainement pas cette impression}}&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Facebook : concurrence et gratuité, Zuckerberg élude les questions des sénateurs|url=https://www.zdnet.fr/actualites/facebook-concurrence-et-gratuite-zuckerberg-elude-les-questions-des-senateurs-39866786.htm|site=[[ZDNet]]|date=11 avril 2018|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Amazon ===<br /> En {{date-|2012}}, le fisc français réclame à l'entreprise 198 millions d'euros en arriérés et pénalités pour avoir déclaré à l'étranger des revenus réalisés en France ; un contentieux réglé en {{date-|2018}} par une entente à l'amiable et dont le montant restera secret alors qu'en Italie, et dans un contexte similaire, Amazon débourse 100 millions d'euros&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Impôts: Amazon annonce avoir trouvé un accord avec le fisc français|url=https://www.challenges.fr/economie/fiscalite/impots-amazon-annonce-avoir-trouve-un-accord-avec-le-fisc-francais_565220|site=[[Challenges]]|date=5 février 2018|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Entre {{date-|2006}} et {{date-|2014}}, Amazon bénéficie d'un accord passé avec le Luxembourg qui lui permet d'échapper en grande partie à l'impôt sur les sociétés en Europe ; accord Jugé illégal par la commissaire européenne à la concurrence qui somme l'entreprise de reverser 250 millions d'euros au [[grand-duché]]&lt;ref name=&quot;ducourtieux&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Cécile Ducourtieux|titre=Optimisation fiscale : Bruxelles sanctionne Amazon et assigne Dublin en justice|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/04/la-commission-europeenne-sanctionne-amazon-au-luxembourg-et-apple-en-irlande_5196039_3214.html|site=[[Le Monde]]|date=4 octobre 2017|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. À la fin {{date-|2014}}, le scandale [[Luxembourg Leaks|LuxLeaks]] incite le Luxembourg à ne pas renouveler l'accord et de son côté, Amazon crée des filiales dans chaque pays où elle opère, afin de régler ses impôts effectivement là où elle réalise ses bénéfices&lt;ref name=&quot;ducourtieux&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Berthelot&quot;&gt;{{Lien web|auteur=Benoît Berthelot|titre=Comment Amazon embrouille le fisc|url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/comment-amazon-embrouille-le-fisc-1264911|site=[[Capital (magazine)|Capital]]|date=12 janvier 2018|consulté le=6 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Cependant, selon un rapport du ''Syndex''&lt;ref group=&quot;Note&quot;&gt;''Syndex'' est un cabinet d’expertise au service exclusif des représentants des salariés.&lt;/ref&gt;, la succursale française a payé, pour {{date-|2015}}, moins de deux millions d’euros d’impôts sur les bénéfices alors que son chiffre d'affaires atteint le milliard d'euros et que les 252 millions d’euros que l'entreprise déduit au titre des services extérieurs représentent l’équivalent de sa marge commerciale&lt;ref name=&quot;Berthelot&quot; /&gt;.<br /> <br /> === Microsoft ===<br /> Fin {{date-|2014}}, Microsoft règle en France un redressement fiscal de plus de 72,4 millions d'euros, dont 16,4 millions dans le cadre d'un accord à l'amiable avec l'administration fiscale&lt;ref&gt;{{Lien web|titre=Microsoft s’est acquitté d’une amende de 16,4 millions d’euros au fisc|url=https://www.journaldugeek.com/2015/02/02/microsoft-redressement-16-4-millions-euros-fisc/|site=[[Le Journal du geek]]|date=2 février 2015|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. L'entreprise facture ses prestations depuis son siège européen situé en Irlande, pays au taux d'imposition avantageux, même si ses services sont rendus dans un pays tiers par ce que Microsoft considère alors comme une simple filiale faisant office d'agent commercial. Hors, ce montage n'est pas considéré valable par l'administration fiscale française et en {{date-|2017}}, celle-ci réclame 600 millions d'euros à Microsoft France au titre de l'impôt dû dans le cadre de ses activités de vente d'espaces publicitaires dans son moteur de recherche Bing&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Dominique Filippone|titre=Le fisc réclame 600 M€ à Microsoft France|url=https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-fisc-reclame-600-meteuro-a-microsoft-france-69200.html|site=[[Le Monde informatique]]|date=31 août 2017|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Par ailleurs, dès les années {{date-|1990}}, l'histoire de Microsoft est entachée de poursuites judiciaires à son encontre pour abus de position dominante et pratiques anticoncurrentielles, au point que l'entreprise frôle le démantèlement dans les années {{date-|2000}}&lt;ref name=&quot;dixans&quot;&gt;{{Lien web|titre=Affaire Microsoft: plus de dix ans de procédures aux États-Unis et en Europe|url=https://www.zdnet.fr/actualites/affaire-microsoft-plus-de-dix-ans-de-procedures-aux-tats-unis-et-en-europe-39146527.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. Plusieurs États américains, le [[département de la Justice des États-Unis]], des potentiels concurrents et plus tard la Commission européenne, reprochent à Microsoft d'imposer [[Microsoft Windows|Windows]] aux fabricants d'ordinateurs ainsi que de lier l'utilisation du système d'exploitation à ses propres logiciels maison comme le [[Lecteur Windows Media]] et le navigateur internet&lt;ref name=&quot;dixans&quot; /&gt;. Dans ce contexte, la Commission européenne inflige en {{date-|2004}} une amende de plus de 497 millions d'euros à Microsoft, entre autres pour [[vente liée]]&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur1=Estelle Dumout|auteur2=Jerome Thorel|titre=Microsoft sanctionné pour violation des lois européennes sur la concurrence|url=https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-sanctionne-pour-violation-des-lois-europeennes-sur-la-concurrence-39146545.htm|site=[[ZDNet]]|date=24 mars 2004|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;. En {{date-|2013}}, l'entreprise est de nouveau condamnée en Europe à une amende, cette fois de 561 millions d'euros, pour avoir retiré de [[Windows 7]] l'écran de sélection permettant de choisir un navigateur par défaut, éventuellement autre que celui de Microsoft&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Julien Lausson|titre=Bruxelles condamne Microsoft à 561 millions d’euros d’amende|url=https://www.numerama.com/magazine/25298-bruxelles-condamne-microsoft-a-561-millions-d-euros-d-amende.html|site=[[Numerama]]|date=6 mars 2013|consulté le=7 août 2018}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Autres flexions de cet acronyme ==<br /> On trouve aussi le terme '''GAFAMI''', ajoutant [[IBM]] à [[Google]], [[Apple]], [[Facebook]], [[Amazon]] et [[Microsoft]].<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Redécentralisation d'Internet]] (opposée aux GAFAM)<br /> * [[Concentration d'un marché]] (économie)<br /> * [[Économie numérique]]<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * Nikos Smyrnaios, ''Les GAFAM contre l'internet'', éditions Ina, mai 2017 {{Isbn|2869382421}}.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note}}<br /> === Références ===<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Palette|Internet par pays}}<br /> {{portail|Internet|États-Unis}}<br /> <br /> [[Catégorie:Économie des États-Unis]]<br /> [[Catégorie:Internet aux États-Unis|*]]<br /> <br /> [[en:Big Four tech companies]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Chau&diff=190624642 Frédéric Chau 2018-09-05T09:21:28Z <p>HerculeBot: modèles à subster; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{à sourcer|date=février 2015}}<br /> {{ébauche|acteur français|acteur vietnamien}}<br /> {{Infobox Cinéma (personnalité)<br /> | nom = Frédéric Chau<br /> | autres noms = <br /> | image = Frédéric Chau avp 2014.jpg <br /> | légende = Frédéric Chau en avril 2014.<br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date|6|juin|1977|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Hô-Chi-Minh-Ville]], [[Viêt Nam]]<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | nationalité = {{drapeau|France}} [[France|Français]]&lt;br /&gt;{{drapeau|Viêt Nam}} [[Viêt Nam|Viêtnamien]]{{refnec}}<br /> | activités = [[Humoriste]]&lt;br /&gt;[[Acteur]]<br /> | autres activités = <br /> | formation = <br /> | maîtres = <br /> | élèves = <br /> | mouvement = <br /> | mécènes = <br /> | influencé par = <br /> | influence de = <br /> | récompenses = <br /> | films notables = ''[[Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?]]''&lt;br /&gt;''[[Lucy (film, 2014)|Lucy]]''<br /> | compléments = <br /> |site web = http://www.frederic-chau.com}}<br /> <br /> '''Frédéric Chau,''' né le {{date|6|juin|1977}} à [[Hô-Chi-Minh-Ville]] ([[Viêt Nam]]), est un [[humoriste]] et [[acteur]] franco-vietnamien{{refnec}}.<br /> <br /> Découvert par le public grâce à sa participation au ''[[Jamel Comedy Club]]'', il est également connu pour son rôle dans ''[[Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?]]''<br /> <br /> == Biographie ==<br /> === Enfance et études ===<br /> Frédéric Chau est né à [[Hô-Chi-Minh-Ville]], au [[Viêt Nam]], de parents issus de la [[Chinois du Cambodge|minorité chinoise]] du [[Cambodge]]. En 1977, alors que sa mère était enceinte de lui, ses parents avaient dû quitter [[Phnom Penh]] pour le Viêt Nam, afin d'échapper aux [[Khmers rouges]] qui massacrent les civils.<br /> <br /> Il n'a que six mois quand sa famille émigre en France&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.respectmag.com/2011/06/18/frederic-chau-one-man-chau-5286|titre=&quot;Frédéric Chau: One man Chau&quot;|date=18-06-2011|périodique=.respectmag}}&lt;/ref&gt;. Ils s'installent dans le quartier de [[Marx Dormoy (métro de Paris)|Marx-Dormoy]], dans le {{18e|arrondissement}} de Paris, puis déménagent très rapidement dans la banlieue parisienne, à [[Villetaneuse]], en [[Seine-Saint-Denis]]. Aîné de trois enfants, il reçoit une éducation stricte et fait ses études secondaires dans un lycée parisien.<br /> <br /> À dix-huit ans, il obtient le [[baccalauréat scientifique]], puis un [[Diplôme universitaire de technologie|DUT]] en télécommunication.<br /> <br /> === Carrière ===<br /> Après avoir été repéré par un [[Photographie de mode|photographe de mode]], il exerce brièvement, une carrière de mannequin pour l'agence de pub People International. Passionné de voyage, il est recruté en 1998 chez [[Air France]] comme [[Personnel navigant commercial|steward]], tout en prenant des cours de comédie.<br /> <br /> En 2005, Frédéric Chau monte sur scène et se fait remarquer en interprétant différents sketchs et en intervenant dans plusieurs scènes de [[stand-up]], notamment au [[théâtre de Ménilmontant]] et au [[théâtre de Dix Heures]] avec le club ''Barres de Rires''. En 2006, vêtu de sa chemise blanche, sa cravate et sa veste de costume impeccables, il est le seul [[Asiatique (humain)|Asiatique]] de la bande du ''[[Jamel Comedy Club]]'' et il s'en amuse : {{Citation|Pas facile d'être un comédien asiatique si tu sais pas faire de karaté, de nems, ou que tu connais rien en informatique !}}&lt;ref&gt;[http://www.voici.fr/news-people/actu-people/interview-frederic-chau-le-succes-de-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-a-t-il-change-sa-vie-537895 Interview Frédéric Chau : le succès de « Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu a-t-il changé sa vie ?], ''Voici'', {{1er}} août 2014&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2009, il participe, avec les autres membres du Jamel Comedy Club, au [[doublage]] du ''[[Le Chihuahua de Beverly Hills|Chihuahua de Beverly Hills]]'', où il prête sa voix au personnage de Delgado. La même année il quitte la troupe de [[Jamel Debbouze]] pour se consacrer entièrement à sa carrière de comédien.<br /> <br /> En 2014, il joue dans la comédie ''[[Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?]]'' le rôle du mari d'une des filles de la famille Verneuil, au grand dam de ses parents interprétés par [[Chantal Lauby]] et [[Christian Clavier]]. La même année, il joue un rôle secondaire dans ''[[Lucy (film, 2014)|Lucy]]'', la superproduction de [[Luc Besson]], ce qui lui vaut d'être qualifié d'{{Citation|acteur français ayant eu le plus de succès en 2014}} par le site du magazine ''[[Première (magazine)|Première]]'', qui note que le cumul de ces deux succès lui permet de totaliser près de 17,5 millions d'entrées sur l'année&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = fr|titre = L'acteur français qui a eu le plus de succès en 2014, c'est Frédéric Chau|url = http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/L-acteur-francais-qui-a-eu-le-plus-de-succes-en-2014-c-est-Frederic-Chau-4103075|site = Premiere.fr|date = 22 décembre 2014|consulté le = 23 février 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En septembre 2015, il publie une autobiographie, ''Je viens de si loin'', aux éditions Philippe Rey. Il se livre sur son parcours, sur l'exil de ses parents à [[Rue Marx-Dormoy (Paris)|Marx Dormoy]] (nord parisien), sur la vie d'immigré dans ce pays et dans cette ville, et sur toutes les conséquences personnelles de l'assimilation/intégration.<br /> <br /> === Vie privée ===<br /> En [[mars 2017]], il annonce attendre son premier enfant avec sa compagne. Le [[9]] [[juillet 2017]], sa partenaire donne naissance à leur premier enfant&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr|titre=Frédéric Chau (&quot;Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu&quot;) papa pour la 1ere fois !|lire en ligne=http://www.purepeople.com/article/frederic-chau-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-papa-pour-la-1ere-fois_a243064/1|consulté le=2017-07-10|date=10 juillet 2017|site=Purepeople}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Principaux sketches ==<br /> * [[2006]] : ''Mes débuts''<br /> * [[2007]] : ''Les Chinois au cinéma''<br /> * [[2008]] : ''Mon père''<br /> <br /> == Filmographie ==<br /> === Cinéma ===<br /> * [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Crise dans le secteur bancaire]]'' (court-métrage) de [[Marc Schaus]]<br /> * [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Osc DisT]]'' (court-métrage) de [[Fabius Dubois]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[5 films contre l'homophobie : Fusion Man]]'' (court-métrage) de [[Xavier Gens]] et [[Marius Vale]] : Marc<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Eden à l'ouest]]'' de [[Costa-Gavras]] : l'Asiatique<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Banlieue 13 : Ultimatum]]'' de [[Patrick Alessandrin]] : Tran<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Neuilly sa mère !]]'' de [[Gabriel Laferrière]] : Chow-Yung-Fi<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Rien à perdre (film, 2010)|Rien à perdre]]'' (court-métrage) de [[Jean-Henri Meunier]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Coursier (film)|Coursier]]'' d'[[Hervé Renoh]] : Rico<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[From Paris with Love]]'' de [[Pierre Morel (cinéaste)|Pierre Morel]] : le serveur chinois<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Les Princes de la nuit]]'' de [[Patrick Levy]]<br /> [[Fichier:Frédéric Chau - Monte-Carlo Television Festival.jpg|vignette|Frédéric Chau au {{52e}} [[Festival de télévision de Monte-Carlo]].]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Il reste du jambon ?]]'' de [[Anne De Petrini]] : Lucien<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Halal police d'État]]'' de [[Rachid Dhibou]] : Mathieu Cohen<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Mince alors !]]'' de [[Charlotte De Turckheim]]<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Roche Papier Ciseaux (film)|Roche Papier Ciseaux]]'' de Yan Turgeon Lanouette : Muffin<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Paris à tout prix (film, 2013)|Paris à tout prix]]'' de [[Reem Kherici]] : Mister Chan<br /> * [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?]]'' de [[Philippe de Chauveron]] : Chao Ling<br /> * [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Dealer (film)|Dealer]]'' de [[Jean Luc Herbulot]] : Linux<br /> * [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Lucy (film, 2014)|Lucy]]'' de [[Luc Besson]] : le steward<br /> * [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Feuilles de printemps]]'' (court-métrage) de [[Stephane Ly-Cuong]] : Gregoire Nguyen<br /> * [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[Uchronia (film)|Uchronia]]'' de [[Christophe Gofette]] : le Global-ministre des sans-toit et toi et toi et moi<br /> * [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?]]'' de [[Philippe de Chauveron]] : Chao Ling<br /> * [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Made in China (film, 2018)|Made in China]]'' de [[Julien Abraham]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[La Taupe (téléfilm)|La Taupe]]'', téléfilm de [[Vincenzo Marano]] : François Shaozu<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Inside Jamel Comedy Club]]'' (série télévisée) : lui-même<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[La Belle Vie (téléfilm, 2009)|La Belle Vie]]'', téléfilm de [[Virginie Wagon]] : Tin Kok<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[La Taupe 2]]'', téléfilm de [[Vincenzo Marano]] : François Shaozu<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Les Incroyables Aventures de Fusion Man]]'', téléfilm de [[Xavier Gens]] et [[Marius Vale]] : Marc<br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Les Limiers (série télévisée, 2013)|Les Limiers]]'' (série télévisée, 1 épisode) : le docteur Nguyen<br /> * [[2017 à la télévision|2017]] : ''[[Kim Kong]]'' (série) de [[Stephen Cafiero]] : Choi Han Sung<br /> <br /> === Doublage ===<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Le Chihuahua de Beverly Hills]]'' de [[Raja Gosnell]] : El Diablo ([[Edward James Olmos]]) &lt;small&gt;(voix)&lt;/small&gt;<br /> * [[2017 au cinéma|2017]] : ''[[Valérian et la Cité des mille planètes]]'' de [[Luc Besson]] : le capitaine Neza ([[Kris Wu]])<br /> <br /> === Clips ===<br /> * [[2015]] : vidéo de la chaîne [[YouTube]] [https://www.youtube.com/user/LeRiiiiiiiireJaune ''Le Rire jaune''], [https://www.youtube.com/watch?v=0_GGnpOrb2Q ''Ma deuxième chaine !'']<br /> * [[2013]] : clip de la chanson ''[[D'un ave Maria]]'' de [[Pascal Obispo]]<br /> * 2010 : ''Splinters of Soul'' de [[Chloé Micout]]<br /> * 2002 : apparition dans ''Premier Gaou'' de Magic System<br /> <br /> == Publication ==<br /> * ''Je viens de si loin'', éditions Philippe Rey, 2015.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:Frédéric Chau|wikiquote=Frédéric Chau}}<br /> * {{autorité}}<br /> * {{Site officiel|http://www.frederic-chau.com}}<br /> * {{imdb name|id=2964838}}<br /> * {{allociné nom|id=248695}}<br /> * [http://www.france24.com/fr/2015-03-20-le-paris-arts-frederic-chau-cinema-bon-Dieu-chant-poker-theatre-booder-communaute-chinoise/ Le Paris des Arts de Frédéric Chau] sur [[France 24]]<br /> <br /> {{Portail|cinéma français|humour}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Chau, Frederic}}<br /> [[Catégorie:Acteur français]]<br /> [[Catégorie:Humoriste français]]<br /> [[Catégorie:Jamel Comedy Club]]<br /> [[Catégorie:Personnalité d'origine chinoise]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juin 1977]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Hô-Chi-Minh-Ville]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9d%C3%A9ration_fran%C3%A7aise_de_la_montagne_et_de_l%E2%80%99escalade&diff=193334396 Fédération française de la montagne et de l’escalade 2018-08-19T01:01:36Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant</p> <hr /> <div>{{Infobox Fédération sportive<br /> | charte = défaut<br /> | nom = Fédération française de la montagne et de l’escalade<br /> | sigle = FFME<br /> | logo = FFME LOGO 2017.jpg<br /> | taille logo = 150<br /> | légende = <br /> | noms précédents = <br /> | sport = [[Alpinisme]]&lt;br /&gt;[[Canyonisme]]&lt;br /&gt;[[Escalade]]&lt;br /&gt;[[Raquette à neige]]&lt;br /&gt;[[Randonnée pédestre|Randonnée]]&lt;br /&gt;[[Ski de montagne|Ski-alpinisme]]<br /> | création = [[1945 en sport|1945]]<br /> | disparition = <br /> | président = Pierre You<br /> | siège = [[Paris]], {{France}}<br /> | affiliation = [[Fédération internationale d'escalade|IFSC]], [[Fédération internationale de ski alpinisme|ISMF]]<br /> | nations = <br /> | clubs = {{formatnum:1014}}<br /> | licenciés = {{formatnum:86802}} (2016)<br /> | siteweb = [http://www.ffme.fr/ www.ffme.fr]<br /> }}<br /> <br /> Fondée en 1945, la '''fédération française de la montagne et de l’escalade''' ('''FFME''') est une association [[France|française]], de type [[loi 1901]]. Elle est chargée d'assurer la promotion et le développement en [[France]] de l'[[escalade]], du [[canyonisme]], de la [[raquette à neige]], du [[Ski de montagne|ski-alpinisme]], de l'[[alpinisme]] et de la [[Randonnée pédestre|randonnée montagne]], et a reçu à ce titre une délégation du [[Ministère des Sports (France)|ministère des Sports]]&lt;ref name=&quot;FFME_gouv&quot;&gt;{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000631659&amp;dateTexte=|titre=Arrêté du 29 mars 2005 accordant la délégation à la Fédération française de la montagne et de l'escalade|site=www.legifrance.gouv.fr|en ligne le=8 avril 2005|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt; pour les quatre premières activités.<br /> <br /> La FFME est membre du [[comité national olympique et sportif français]] (CNOSF), de la [[fédération internationale d'escalade]]&lt;ref&gt;{{en}} {{Lien web|url=http://www.ifsc-climbing.org/?category_id=186|titre=''{{lang|en|texte=Member Federations}}''|site=www.ifsc-climbing.org|en ligne le={{1er}} février 2012|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt; (IFSC) et de la [[Fédération internationale de ski alpinisme]] (ISMF)&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ismf-ski.org/|titre=International Ski Montaineering Federation|site=www.ismf-ski.org|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt;. Elle est présidée depuis 2005 par Pierre You. Sa liste a été reconduite à 55 % des suffrages exprimés lors de l'assemblée générale à Avon-Fontainebleau le 30-31 mars 2013, face à une liste alternative menée par Claude Chemelle.<br /> <br /> En février 2010, lors de l'assemblée générale de l'IFSC, elle a été choisie pour organiser les [[championnats du monde d'escalade 2012]] qui se sont déroulés au [[palais omnisports de Paris-Bercy]] du 12 au 16 septembre 2012&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/article/bercy-2012-c-est-vote.html|titre=Bercy 2012, c'est voté!|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2010|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lors de l'assemblée générale de l'[[Fédération internationale d'escalade|IFSC]] du 25 février 2012, la FFME est à nouveau choisie pour organiser les championnats du monde jeunes 2014 à Nouméa&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.ffme.fr/vie-federale/article/championnat-du-monde-jeunes-2014-a-noumea.html|titre=Championnat du monde jeunes 2014 à Nouméa|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2012|consulté le=29 février 2012}}.&lt;/ref&gt;. Le comité régional de Nouvelle-Calédonie sera chargé de la mise en place de cet événement.<br /> <br /> == Historique ==<br /> === Fondation (1945) ===<br /> La Fédération française de la montagne (FFM) est créée en [[1945]] sous l'impulsion du Haut commissariat aux sports. Celui-ci souhaitait initialement que ce soit le [[Club alpin français]] (CAF) qui se transforme en Fédération de la montagne. Mais, devant les réticences du vieux club, une autre structure parallèle est créée : la FFM&lt;ref name=&quot;FFME&quot;&gt;{{Lien web|url = http://www.ffme.fr/federation/page/la-federation-francaise-de-la-montagne-et-de-l-escalade-ffme.html|titre = La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME)|site = www.ffme.fr|en ligne le = 5 mai 2011|consulté le = 03/02/2016}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ffcam.fr/du-caf-a-la-ffcam.html|titre=FFCAM - Qui sommes nous?|site=www.ffcam.fr|en ligne le=31 janvier 2001|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt;. Les deux organisations vont dès lors coexister, avec des approches un peu différentes de la montagne.<br /> <br /> La présidence de la FFM est confiée au [[géologue]] et [[alpiniste]] [[Louis Neltner]].<br /> <br /> === L'Annapurna (1950) et les grandes expéditions ===<br /> Sous la direction de [[Lucien Devies]], la FFM organise l'expédition à l'[[Annapurna]] de 1950, avec [[Maurice Herzog]], [[Louis Lachenal]], [[Lionel Terray]], [[Gaston Rébuffat]], [[Marcel Ichac]] (pionnier du cinéma de montagne), [[Jean Couzy]], [[Marcel Schatz]], [[Jacques Oudot]] (médecin) et [[Francis de Noyelle]] (agent de liaison). La médiatisation de la première conquête mondiale d'un [[Sommets de plus de huit mille mètres|sommet de {{unité|8000|mètres}}]] (les conférences à la [[salle Pleyel]], le livre ''[[Annapurna, premier 8000]]'' de Maurice Herzog, le livre de photos ''[[Regards vers l'Annapurna]]'', le film ''[[Victoire sur l'Annapurna]]'' de Marcel Ichac{{etc.}}) rapportent un véritable trésor de guerre à la FFM. Ce qui lui permet de financer dans les années qui suivent d'autres grandes expéditions françaises à l'assaut de grands sommets de la planète.<br /> <br /> === De la FFM à la FFME (1987) ===<br /> En 1985 est créée la Fédération française d'escalade (FFE) qui donne naissance en 1986 aux grandes compétitions d'[[escalade]].<br /> <br /> En 1987, la Fédération française de la montagne (FFM) et la Fédération française d'escalade (FFE) fusionnent pour créer la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME)<br /> <br /> En 2002-2003, un projet de fusion entre la FFME et le [[Club alpin français|CAF]] (en fait appelé Fédération des Club alpins français) échoue.<br /> <br /> == Rôles de la FFME ==<br /> La FFME est délégataire de l'État français pour organiser et promouvoir les activités sportives suivantes&lt;ref name=&quot;FFME_gouv&quot;/&gt; :<br /> * [[Escalade]] ;<br /> * [[Canyonisme]] (ou canyoning) ;<br /> * [[Ski-alpinisme]] (ou ski de montagne / ski alpinisme) ;<br /> * [[Raquette à neige]].<br /> <br /> La FFME développe également les disciplines annexes telles que l'alpinisme et les expéditions (où elle a joué un rôle historique avec la conquête de l'[[Annapurna]], premier {{formatnum:8000}}, et de plusieurs grands sommets dans le monde), ou la randonnée en montagne (hors sentiers).<br /> <br /> La fédération regroupe plus de {{unité|1100|clubs}} répartis sur le territoire français, et rassemble entre {{formatnum:60000}} et {{unité|82000|licenciés}} en club ou hors clubs&lt;ref name=&quot;FFME&quot;/&gt;. Des comités régionaux et départementaux relaient l'action de la fédération au niveau local.<br /> <br /> Outre l'entraînement des équipes de France ([[escalade]], [[ski de randonnée]], équipe nationale jeunes [[alpiniste]]s), la FFME joue un rôle moteur dans l'organisation des championnats et des compétitions, dans la formation des bénévoles des clubs (initiateurs) et des officiels des compétitions. La FFME défend le libre accès aux sites de pratique en concertation avec ses interlocuteurs institutionnels (autres fédérations, partenaires locaux, pratiquants, [[CIPRA]]{{etc.}}).<br /> <br /> === Classement national ===<br /> Chaque année, et tout au long de la saison, la FFME édite un classement national pour l'escalade&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/page/classement-permanent-escalade.html|titre=Escalade - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=19 décembre 2011|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt; et le ski alpinisme&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/ski-alpinisme/page/classements-1.html|titre=Ski-alpinisme - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=5 mai 2011|consulté le=21 janvier 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ces classements ont divers rôles au-delà d'un classement pur et simple des meilleurs français dans ces disciplines, et permettent la sélection en équipe de France. Ils sont aussi des critères pour les athlètes de haut niveau.<br /> <br /> == Championnats du monde d'escalade 2012 ==<br /> La FFME a organisé les [[championnats du monde d'escalade]] en 2012 au [[palais omnisports de Paris-Bercy]]. [[Paris]] a été retenue comme ville organisatrice par la [[Fédération internationale d'escalade]] (IFSC). Ces [[Championnats du monde d'escalade 2012|championnats]] ont été l’occasion pour la FFME de recevoir une nouvelle fois une importante manifestation sportive internationale, après le succès des championnats d'Europe d'escalade 2008 dans la capitale parisienne. 512 athlètes (dont 62 en Handisport) de 56 nations ont participé aux qualifications et aux phases finales des trois compétitions ([[Bloc (escalade)|Bloc]], [[Escalade|Difficulté]], [[Escalade|Vitesse]])et plus de {{unité|16000|spectateurs}} sont venus pour encourager les compétiteurs pendant toute la durée de la compétition.<br /> <br /> == Quelques chiffres ==<br /> <br /> La FFME, c'est&lt;ref name=&quot;FFME&quot;/&gt; :<br /> * {{unité|101419|licenciés}} ;<br /> * {{unité|999|clubs}} ;<br /> * 86 comités territoriaux ;<br /> * {{unité|24482|passeports}} validés<br /> * {{unité|2000|titres}} de formation par an ;<br /> * {{unité|9500|diplômés}} fédéraux ;<br /> * {{unité|42000|compétiteurs}} ;<br /> * 250 évènements sportifs par an ;<br /> * 6,6 millions d'euros de budget.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Fédération française des clubs alpins et de montagne]]<br /> * [[Union internationale des associations de guides de montagne]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * {{Officiel|http://www.ffme.fr}}<br /> <br /> {{Palette|Escalade}}<br /> {{Portail|montagne|alpinisme et escalade}}<br /> <br /> [[Catégorie:Club alpin]]<br /> [[Catégorie:Fédération sportive française|Montagne]]<br /> [[Catégorie:Escalade en France]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Lord_Mortons_Stute&diff=188158317 Lord Mortons Stute 2018-05-24T11:15:32Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant</p> <hr /> <div>[[Fichier:Quagga-horse hybrid.jpg|thumb|La première hybride, née de la jument et du couagga]]<br /> [[Fichier:Lord Morton's mare.jpg|thumb|La jument et l'un des petits qu'elle eut plus tard]]<br /> La '''jument de Lord Morton''' fut jadis souvent citée en exemple dans l'histoire de la théorie de l'[[évolution (biologie)|évolution]]. <br /> <br /> Dans une lettre datée du 12 août 1820, [[George Douglas (16e comte de Morton)|George Douglas, {{16e}} comte de Morton]] et membre de la [[Royal Society]], fit savoir au président de cette dernière que, désireux de domestiquer le {{page h'|couagga}}, il en avait accouplé un à une jument [[alezan]]e aux sept huitièmes arabe et qu'après deux accouplements postérieurs de cette jument à un étalon noir, il avait constaté que les trois descendants présentaient d'étranges rayures aux jambes comme le couagga. La Royal Society publia la lettre de Lord Morton dans ses ''Philosophical Transactions'' en 1821&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|titre=A Communication of a singular Fact in Natural History|auteur=George Douglas, Earl de Morton|périodique=Philosophical Transactions of the Royal Society|passage=20-22|volume=111|année=1821|url=https://www.jstor.org/stable/107600?seq=1#page_scan_tab_contents}}.&lt;/ref&gt;. Dans le même numéro, Daniel Giles signalait que la couleur châtain foncé d'un sanglier prévalait fortement chez certains membres de la portée d'une truie noire et blanche accouplée à ce dernier et qu'elle s'était même retrouvée chez des membres des deux portées suivantes que cette truie avait eues avec des verrats&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|titre=Particulars of a Fact, nearly similar to that related by Lord Morton, communicated to the President, in a letter from Daniel Giles, Esquire|périodique=Philosophical Transactions of the Royal Society|passage=23-24|volume=111|année=1821|url=http://rstl.royalsocietypublishing.org/content/111/23.full.pdf+html}}.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Ces rapports circonstanciels semblaient confirmer l'idée ancienne d'[[télégonie (hérédité)|imprégnation]] dans la transmissibilité héréditaire : [[Charles Darwin]] cita l'exemple de la jument de Lord Morton dans ''[[De l'origine des espèces]]'' (1859) et ''[[De la variation des animaux et des plantes à l'état domestique]]'' (1868). L'idée de la télégonie, à savoir que la semence d'un mâle pouvait continuer d'influer sur la progéniture d'une femelle, qu'elle soit un animal ou un humain, provenait d'[[Aristote]] et demeura une théorie légitime jusqu'à ce que des expériences réalisées dans les années 1890 confirmassent les [[lois de Mendel]]. Les biologistes expliquent maintenant le phénomène observé chez la progéniture de la jument de Lord Morton en parlant d'[[allèle]]s dominants et récessifs.<br /> <br /> == Notes ==<br /> {{Traduction/Référence|en|Lord Morton's mare|642900149}}<br /> {{reflist}}<br /> {{portail|monde équestre}}<br /> <br /> [[Catégorie:Génétique appliquée]]<br /> [[Catégorie:Histoire de la biologie de l'évolution]]<br /> [[Catégorie:Jument]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=9e_r%C3%A9giment_de_hussards&diff=184223685 9e régiment de hussards 2017-05-24T21:58:40Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{ébauche|<br /> histoire militaire}}<br /> {{Titre mis en forme|{{9e|régiment}} de hussards}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite= {{9e|régiment}} de hussards<br /> | image = Insigne du 9e Régiment de Hussards..jpg<br /> | taille image = 150<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{9e}} Régiment de Hussards.<br /> | creation= 2 septembre [[1792]]<br /> | dissolution= [[1979]]<br /> | pays= {{france}}<br /> | allegeance=<br /> | branche= [[Armée de terre (France)|armée de Terre]]<br /> | type= [[régiment]] de [[Hussard (cavalerie)|hussards]]<br /> | role= [[Cavalerie]] légère<br /> | effectif=<br /> | faitpartie=<br /> | enfaitpartie=<br /> | garnisons= Coulommiers,Provins,Sourdun.1964-1979<br /> | ancien_nom=<br /> | surnom=<br /> | couleurs=<br /> | honneur=<br /> | devise=<br /> | marche=<br /> | mascotte=<br /> | inscriptions= &lt;small&gt;[[Bataille de Zurich|Zurich 1799]]&lt;br /&gt; [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]]&lt;br /&gt; [[Bataille de Wagram|Wagram 1809]]&lt;br /&gt; [[Bataille de la Moskowa|Moskowa 1812]]&lt;br /&gt; [[Seconde bataille de Champagne|Champagne 1915]]&lt;br /&gt; [[bataille des Flandres|Flandres 1918]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]<br /> | anniversaire= [[Georges de Lydda|Saint-Georges]]&lt;/small&gt;<br /> | guerres= [[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie]]<br /> | batailles=<br /> | fourragere=<br /> | decorations= [[Médaille d'or de la Ville de Milan]]<br /> | equipement=<br /> | commandant=<br /> | commandant_historique=<br /> }}<br /> Le '''{{9e|régiment}} de hussards''' est une unité de l’[[armée française]], créée sous la Révolution et actuellement dissoute.<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> <br /> Le {{9e}} RH est un régiment à double héritage.<br /> <br /> * [[2 septembre]] [[1792]] : levée des''' [[hussards de la Liberté]]'''. Le {{2e|corps}} des Hussards de la liberté est organisé par décret royal du 23 novembre 1792.<br /> * [[25 mars]] [[1793]] : le {{2e}} [[escadron]] des hussards de la Liberté forme le '''{{10e|régiment}} de hussards'''<br /> * 4 juin [[1794]] : après la trahison du [[4e régiment de hussards (1791-1793)|{{4e|régiment}} de hussards]], le régiment est renommé '''{{9e|régiment}} de hussards'''<br /> * 12 mai 1814 : les restes du {{9e|hussards}} sont versés dans le '''régiment de Berry-hussards''', {{numéro}} 6<br /> * 27 septembre 1840 : par décret, Louis-Philippe {{Ier}} recrée, avec des détachements des [[1er régiment de hussards|1{{er}}]], [[3e régiment de hussards|3{{e}}]], [[4e régiment de hussards|4{{e}}]], [[6e régiment de hussards|{{6e|hussards}}]] et du [[9e régiment de chasseurs à cheval|{{9e|chasseurs}}]], le {{9e|régiment}} de hussards. La couleur de son dolman devient noir et le régiment est surnommé les &quot;Hussards noirs&quot; nom qu'il garde jusqu'à la proclamation du Second Empire.<br /> * 4 mai 1856 : licenciement du '''{{9e|régiment}} de hussards'''<br /> * 1852 : création du '''Régiment des guides'''<br /> * {{1er}} mai 1854 : devient '''[[13e régiment de chasseurs à cheval|régiment des guides de la Garde Impériale]]'''<br /> * 1871 : le régiment des Guides devient '''{{9e|régiment}} de hussards'''<br /> * 1921 : dissous à Chambéry<br /> * 1944 : reformé brièvement<br /> * 20 mai 1956 : recréation du '''{{9e|régiment}} de hussards''' à Sissonne pour combattre en Oranie<br /> * 1962 : en [[Garnison de Reims|garnison à Reims]]<br /> * {{1er}} juin 1964 : dissous, il est devenu le [[18e régiment de dragons|{{18e|régiment}} de dragons]] en [[Garnison de Reims|garnison à Reims]].<br /> * {{1er}} juillet 1964 : recrée à partir du [[1er régiment de spahis algériens|{{1er|régiment}} de spahis algériens]] rentré de [[Médéa]] à [[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]]<br /> * 1979 : dissolution alors qu'il était à [[Sourdun]]<br /> * 1979 : {{1er}} juillet [[1979]], le {{2e|régiment}} de hussards déplacé d’[[Orléans]], le remplace à [[Sourdun]].<br /> <br /> == Chefs de corps ==<br /> * 1792 : chef-de-brigade [[Jacques-Polycarpe Morgan]] (**)<br /> * 1794 : chef-de-brigade Thierry<br /> * 1798 : chef-de-brigade [[Nicolas Ducheyron]]<br /> * 1801 : chef-de-brigade Guyot<br /> * 1805 : colonel [[Jean Baptiste Barbanègre]]<br /> * 1806 : colonel [[Pierre Edmé Gautherin]]<br /> * 1809 : colonel [[Pierre Edmé Gautherin]]<br /> * 1809 : colonel Louis Charles Grégoire Maignet<br /> * 1812 : colonel Louis Charles Grégoire Maignet<br /> * 1840 : colonel [[François Eustache de Fulque]] d'Oraison<br /> * 1848 : colonel Morin<br /> <br /> colonels du régiment des Guides de la Garde Impériale<br /> <br /> * 1852 : colonel Fleury<br /> * 1860 : colonel de Montaigu<br /> * 1866 : colonel [[Joachim Murat (1834-1901)|Joachim Murat]], {{4e|prince}} Murat<br /> * 1870 : colonel de Percin de Northumberlain<br /> <br /> colonels du {{9e|hussards}} depuis 1871<br /> <br /> * 1871 : colonel Friant<br /> * 1875 : colonel de Gail<br /> * 1884 : colonel Plessis<br /> * 1889 : colonel Ozenne<br /> * 1898 : colonel Devezeaux de Rancougne<br /> * 1906 : colonel de Bremond d'Ars<br /> * 1907 : colonel de Villeneuve-Bargemon<br /> * 1912 : colonel Burette<br /> * 1918 : colonel Bezard<br /> * 1956 : colonel de Lizeray<br /> * 1957 : colonel Delage de Luget<br /> * 1959 : colonel de Chazelles<br /> * 1961 : colonel Tartinville<br /> * 1963 : colonel Abrial<br /> * 1964 : colonel Poumarède<br /> * 1965 : lieutenant-colonel Mazarguil<br /> * 1967 : lieutenant-colonel de Royer<br /> * 1970 : lieutenant-colonel Barazer de Lannurien<br /> * 1971 : lieutenant-colonel Aigueperse<br /> * 1972 : lieutenant-colonel Aigueperse puis lieutenant-colonel Huon de Kermadec<br /> * 1975 : Lieutenant-colonel Préaud<br /> * 1977 : colonel Dupont de Dinechin.<br /> <br /> == Historique des garnisons, combats et batailles ==<br /> <br /> === Ancien Régime ===<br /> Inexistant.<br /> [[Fichier:Coessin Vendée.jpg|thumb|Pacification de la Vendée par le {{9e|hussards}}]]<br /> <br /> === Guerres de la Révolution et de l'Empire ===<br /> [[Fichier:9e Hussards, par Victor Huen.jpg|thumb|9e Hussards en 1809]]<br /> <br /> * [[1792]] :Issu du {{2e|corps}} des Hussards de la Liberté organisé par Décret Royal en date du 23 novembre 1792, le régiment prend le numéro 9 dans l'ordre de bataille des Hussards par Décret de la Convention du 04 juin 1793.<br /> * 1794 :<br /> ** [[Armée du Nord (1791)|Armée du Nord]]<br /> <br /> * [[1795]] : pacification de la Vendée (fin de la [[guerre de Vendée]])<br /> * [[1796|An VI]] :<br /> ** [[Armée de Rhin-et-Moselle]]<br /> * [[1799]] : [[Deuxième bataille de Zurich]]<br /> * [[1800]] : [[Bataille de Hohenlinden]].<br /> * [[1805]] :<br /> ** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]].<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> ** Ordre de bataille lors de la bataille de Pultusk ( 26 décembre 1806)Commandement: Maréchal Jean Lannes, Général de Division: Suchet;Brigade de Cavalerie Légère:Général de Brigade Treillard: Régiments engagés {{9e}} et {{10e}} HUSSARDS, {{21e}} régimentde Chasseurs à Cheval.<br /> ** [[Bataille de Saalfeld|Saalfeld]],<br /> ** [[bataille de Stettin|Stettin]],<br /> ** [[bataille de Friedland|Friedland]].<br /> * [[1809]] : batailles d’[[bataille d'Eckmühl|Eckmühl]] et de [[Bataille de Wagram|Wagram]]<br /> * [[1812]] : [[campagne de Russie (1812)|campagne de Russie]] et [[bataille de la Moskowa]]<br /> * [[1813]] : batailles de [[bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]] et de [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]]<br /> * 1814 : [[Campagne de France (1814)|Campagne de France]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Vauchamps|14 février 1814]] : [[Bataille de Vauchamps]]<br /> ** [[Bataille de Montmirail]]<br /> * [[1814]] : Licencié le 12 mai 1814.<br /> <br /> === 1815 à 1848 ===<br /> 1840: le 27 septembre 1840 le {{9e|régiment}} de Hussards est recréé par Décret du Roi Louis Philippe {{Ier}}. La couleur de son dolman lui vaut alors le nom de Hussards noirs qu'il gardera jusqu'à la proclamation du Second Empire.<br /> <br /> === Second Empire ===<br /> 1852:Le régiment des Guides ( ex {{9e}} Hussard) créé en 1852 prend le titre de &quot;Guides de la Garde Impériale&quot; le {{1er}} mai 1854.<br /> 1859: Il se distingue à la [[Bataille de Solférino]].<br /> [[Guerre franco-prussienne de 1870]]: Il charge sans espoir à [[Bataille de Mars-la-Tour|Rezonville]] et à [[Ladonchamps]].<br /> <br /> === 1871 à 1914 ===<br /> 1921: Dissolution du {{9e}} Hussards à [[Chambéry]].<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> {{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> Après la proclamation de la République en 1871, le régiment des GUIDES DE LA GARDE IMPERIALE, reprend le nom de {{9e}} de HUSSARDS.<br /> * Casernement en [[1914]], [[Chambéry]], {{5e}} Brigade de cuirassiers à la disposition du [[14e corps d'armée (France)|{{14e|corps}} d'armée]].<br /> <br /> * 2 août 1914 : il est régiment de reconnaissance du {{14e|corps}}. À l'issue de la victoire de la Marne il est envoyé sur la Somme pour tenir un créneau entre le {{14e}} et le {{4e}} Corps, lancés dans la course à la mer. Puis toujours à la pointe du {{14e}} Corps, il est engagé en Champagne en 1915 où son héroïsme lui vaut d'inscrire le nom de cette province sur son étendard. Après avoir participé aux opérations de la Meuse, à la bataille de Verdun, à celles du Chemin des Dames et de la Malmaison, il entre en Alsace. Enfin dans la phase d'exploitation de la deuxième bataille de la Marne il poursuit victorieusement l'ennemi dans les Flandres, dont il inscrit aussi le nom sur son étendard. Le régiment obtient 575 citations durant la Grande Guerre suffisant à donner la mesure de sa valeur.<br /> <br /> ==== [[1914]] ====<br /> le régiment est mobilisé le 2 août 1914 aux ordres du colonel Burette, à 6 escadrons, dont 2 de réserve ({{5e}} et {{6e}}) :<br /> * {{1er|escadron}} : capitaine Grillon<br /> * {{2e|escadron}} : capitaine de Sainte-Marie-d'Agneaux<br /> * {{3e|escadron}} : capitaine Le Poullen<br /> * {{4e|escadron}} : capitaine Braun<br /> * {{5e|escadron}} : capitaine Meyrieux<br /> * {{6e|escadron}} : capitaine de Rochas d'Aiglun.<br /> <br /> [[Bataille des Vosges (Première Guerre mondiale)|Vosges]] (août) : débarqué dans la région d'Arches-Bruyères dès le 6 août, le régiment a pour mission de relier les {{14e}} et {{21e}} Corps : des éléments sont détachés des {{27e}} et {{28e|divisions}} d'infanterie. Le {{9e|hussards}} combat sur les cols des Vosges, puis autour du bassin de Saint Dié. Dès le 19 septembre, le régiment est déplacé, par chemin de fer, vers La Somme où il débarque dans la région de [[Beauvais]] pour rejoindre [[Montdidier (Somme)|Montdidier]] face au {{21e}} Corps prussien.<br /> <br /> À partir du 21 octobre, le {{9e|hussards}} se sépare du {{14e|corps}} pour rejoindre le {{1er}} Corps de cavalerie : il participe ainsi aux premières opérations dans les Flandres (octobre-décembre). Ramené sur [[Amiens]], le {{9e|hussards}} participe aux opérations sur la Somme jusqu'en août 1915.<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> Le 6 août 1915, le {{9e|hussards}} quitte la Somme pour prendre part à l'offensive en [[Champagne (province)|Champagne]], avec le {{14e}} Corps. Des détachements à pied participent au combat du 26 septembre avec des pertes sensibles. Après les offensives de septembre, le régiment est déplacé dans le secteur de [[Montbéliard]].<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> D’octobre 1915 à février, le régiment est stationné vers Montbéliard. L'attaque allemande sur [[Verdun (Meuse)|Verdun]], entraine le déplacement du {{14e}} Corps. Le {{9e|hussards}} débarque en Meuse dès le 29 février pour participer au service de place et au service de circulation de la zone. Le régiment reste dans cette zone d'opérations jusqu'en décembre. Les {{5e}} et {{6e|escadrons}} sont dissous.<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> En 1917, le régiment est déplacé sur la Somme, avec le {{14e}} Corps, avant de partir le 28 mai pour le [[Chemin des Dames]], principalement entre [[ferme d'Hurtebise|Hurtebise]] et Troyon. Après une petite période de repos, le régiment est de nouveau engagé pendant la bataille de Malmaison du 16 août au 23 octobre. En novembre, le régiment, retiré du front, cantonne dans la région de [[Villers-Cotterêts]].<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> Le régiment débarque en Alsace, toujours avec le {{14e|corps}}, en janvier 1918, dans la région de [[Dannemarie (Haut-Rhin)|Dannemarie]]. Les grandes offensives allemandes entrainent le retour du {{14e|corps}} sur la Somme début avril. Les escadrons du {{9e|hussards}} sont engagés pendant la Bataille des Monts, [[Mont Kemmel|le Kemmel]], Locre puis ouest de la forêt de [[Reims]], Bligny, Sarcy, Nanteuil-la-Fosse, puis Aubérive.<br /> <br /> La base du régiment est toujours à Chambéry où sont formées les jeunes recrues au quartier Saint-Ruth. Le régiment est dissous dans cette ville en 1921 (après être arrivé en 1913 lors des nouveaux groupements de régiments de 1913 à la place du {{4e|dragons}}.<br /> <br /> === [[Guerre d'Algérie]] ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> * [[Guerre d'Algérie]] (1954-1962)<br /> <br /> Reformé brièvement en [[1944]] il est recréé en [[1956]] pour combattre en [[Ouarsenis]].<br /> <br /> === De nos jours (jusqu'en 1979) ===<br /> <br /> Le {{9e|régiment}} de hussards a tenu garnison à [[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]], [[Provins]], [[Sourdun]].<br /> <br /> === Composition ===<br /> <br /> * 4 escadrons de combat<br /> * 1 escadron de commandement et service<br /> <br /> == Étendard ==<br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes &lt;ref&gt;Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> [[Fichier:9e régiment de hussards-drapeau.svg|400px]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> ''Sa cravate est décorée :<br /> <br /> * Médaille d'or de la ville de Milan.<br /> * 1914-1918 : quatre citations d'escadrons au corps d'armée.<br /> <br /> == Uniforme ==<br /> * flamme du bonnet : bleu<br /> * [[collet (costume)|collet]] : bleu<br /> * [[wikt:dolman|dolman]] : rouge<br /> * [[wikt:pelisse|pelisse]] : bleu<br /> * [[wikt:parement|parement]] : bleu<br /> * [[wikt:tresses|tresses]] : jaune<br /> * [[wikt:culotte|culotte]] : bleu<br /> * [[wikt:boutons|galons]] : jaune<br /> <br /> Son dolman rouge durant les guerres de la Révolution lui vaut le surnom de ''hussards rouges''.<br /> <br /> == Personnalités ayant servi au {{9e}} RH ==<br /> <br /> * [[Antoine-Constant de Brancas]], [[colonel]] du [[Premier Empire]], chef d'escadron au {{9e}} Hussards en l'[[an VI]]<br /> * [[François Eustache de Fulque]], comte d’Oraison, député<br /> * Le comte [[Roger de Molen]], sous-préfet entre 1877 et 1881, fit son service militaire dans ce régiment à [[Vesoul]] dans les années 1870<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> <br /> * Ogier d'Ivry, ''Historique du {{9e|régiment}} de hussards'', Valence, 1894<br /> * ''Historique des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), '' Ministère de la Guerre, 1900<br /> * André Jouineau et Jean-Marie Mongin, ''Les hussards français, Tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire'', Paris, Éditions ''Histoire et collection'', 2004<br /> * ''Historique du {{9e|régiment}} de hussards - août 1914, novembre 1918'', Paris, Charles-lavauzelle, 1920<br /> * Livret d'accueil remis aux nouveaux Hussards lors de l'incorporation .( Provins 1970)<br /> * Revue Gloire et Empire; Revue Napoléon {{Ier}}.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:9e régiment de hussards}}<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Hussard (cavalerie)|Hussard]]<br /> * [[Liste de devises militaires françaises]]<br /> * [[Régiment de cavalerie français]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.1789-1815.com/huss_lib1.htm hussards de la Liberté]<br /> <br /> {{Palette Régiments de cavalerie français}}<br /> {{Portail|équidés|Révolution française|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Huss, 009}}<br /> [[Catégorie:Unité militaire française des guerres de la Révolution française]]<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute|HUSS, 009]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=3e_r%C3%A9giment_de_dragons&diff=182550680 3e régiment de dragons 2017-05-24T21:58:16Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{ébauche|unité militaire|française}}<br /> {{Titre mis en forme|{{3e|régiment}} de dragons}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> |nom_unite= {{3e}} Régiment de Dragons<br /> |image=<br /> |legende=<br /> |creation= '''17 janvier [[1649]]'''<br /> |dissolution= '''30 juin [[1997]]'''<br /> |pays= {{France}}<br /> |allegeance= <br /> |branche= [[Armée de terre (France)|Armée de terre]]<br /> |type= [[Régiment]] de [[Dragon (militaire)|Dragons]]<br /> |role= Cavalerie<br /> |effectif= <br /> |faitpartie= <br /> |enfaitpartie=<br /> |garnison= <br /> |ancien_nom= &quot;Bourbon Dragons&quot;<br /> |surnom= <br /> |couleurs= <br /> |honneur= <br /> |devise=&quot;Ardet et Audet&quot;&lt;br /&gt;(Il brûle et il ose)<br /> |marche= <br /> |mascotte= <br /> |inscriptions=&lt;small&gt;'''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] &lt;br /&gt; [[Bataille du pont d'Arcole|Arcole 1796]] &lt;br /&gt; [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] &lt;br /&gt; [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]] &lt;br /&gt; [[Bataille de Friedland|Friedland 1807]] &lt;br /&gt; [[Front de l'Yser|L'Yser 1914]] &lt;br /&gt; [[Bataille de Château-Thierry (1918)|Soissonnais 1918]] &lt;br /&gt; [[Seconde bataille de Champagne|Champagne 1918]]'''&lt;/small&gt;<br /> |anniversaire= [[Georges de Lydda|Saint-Georges]]<br /> |guerres= [[Campagne d'Italie (1796-1797)]]&lt;br /&gt;[[Guerres napoléoniennes]]&lt;br /&gt;[[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Seconde Guerre mondiale]]<br /> |batailles= [[Bataille du pont d'Arcole]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Austerlitz]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Iéna]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Friedland]]<br /> |fourragere=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]<br /> |decorations= [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br /&gt;2 palmes&lt;br /&gt;4 étoiles de vermeil&lt;br /&gt;[[Croix de guerre 1939-1945]]&lt;br /&gt;1 palme<br /> |equipement= <br /> |commandant= <br /> |commandant_historique= <br /> }}<br /> Le '''{{3e|régiment}} de [[dragon (militaire)|dragons]]''' (ou {{3e}} RD) est une unité de [[cavalerie]] de l'[[Armée de terre (France)|armée française]], crée sous l'[[Ancien Régime]], en [[1649]].<br /> Sa devise est « ''Ardet et Audet'' » (il brûle et il ose) depuis 1761 à la suite de l'incorporation du régiment de Noé (ex [[Régiment de Clermont-Tonnerre|Clermont-Tonnerre]]).<br /> <br /> == Créations, dissolutions et différentes dénominations ==<br /> <br /> '''Ce régiment peut se réclamer d'une double filiation''' :<br /> <br /> * [[1649]] : régiment de cavalerie levé par commission du {{date|17|janvier|1649}} pour le [[Louis II de Bourbon-Condé|duc d'Enghien]], fils du grand Condé.<br /> * [[1686]] : '''[[régiment de Bourbon-cavalerie|Bourbon-cavalerie]]'''.<br /> * [[1776]] : transformé en régiment de dragons sous le nom de '''[[Régiment de Bourbon-Dragons|Bourbon-Dragons]]'''.<br /> * [[1791]] : '''{{3e|régiment}} de dragons'''.<br /> * [[1811]] : Transformé en ''[[2e régiment de chevau-légers lanciers|{{2e|régiment}} de chevau-légers lanciers]]'' le {{3e|dragons}} disparait et le {{numéro}}3 devient vacant.<br /> * [[1816]] : '''[[régiment de dragons de la Garonne]]''' ({{numéro|3}}).<br /> * [[1825]] : '''{{3e|régiment}} de dragons'''.<br /> * [[1929]] : dissous le 30 avril et recréé le {{1er}} mai à Lunéville avec les éléments du {{3e|groupe}} de chasseurs cyclistes ({{3e|division}} de cavalerie) et du '''{{3e|dragons}}''' sous le nom de '''{{3e|bataillon}} de dragons portés'''.<br /> * [[1939]] : transformé en '''{{3e|régiment}} de dragons portés''' le {{1er}} décembre.<br /> * [[1940]] : maintenu dans l'armée d'armistice, en garnison à Castres.<br /> * [[1942]] : dissous sous le régime de Vichy.<br /> * [[1944]] : recréation du '''{{3e|régiment}} de dragons'''.<br /> * [[1945]] : dissous le {{1er}} février.<br /> * [[1976]] : le [[5e régiment de hussards|{{5e|régiment}} de hussards]] est transformé en '''{{3e|régiment}} de dragons'''.<br /> * [[1997]] : dissous le 30 juin.<br /> <br /> == Historique des garnisons ==<br /> * [[1816]] : casernement à [[Toulouse]].<br /> * [[1838]] : casernement à [[Belfort]]&lt;ref&gt;[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH030/PG/FRDAFAN83_OL0383058v068.htm fiche LEONORE de Jules Brunet]&lt;/ref&gt;.<br /> * [[1871]] : casernement à [[Tours]].<br /> * [[1886]] : casernement à [[Nantes]] à la {{9e|brigade}} de dragons, à la {{9e|division}} de cavalerie d'août 1914 à juin 1916.<br /> * [[1921]] : casernement à [[Sarrelouis]] et [[Sarrebruck]].<br /> * [[1927]] : casernement à [[Sarreguemines]] et [[Saint-Avold]].<br /> * [[1929]] : casernement à [[Lunéville]].<br /> * [[1940]] : casernement à [[Castres]].<br /> * [[1976]] : casernement au sein des Forces Françaises en Allemagne à [[Stetten am kalten Markt]].<br /> <br /> == Chefs de corps ==<br /> :'''Enghien Cavalerie'''<br /> * 1649-1650 : Comte de Saligny<br /> * 1650-1659 : Comte de Coligny<br /> * 1659-1659 : Comte de Romainville<br /> * 1659-1665 : Marquis de Chamilly<br /> * 1665-1671 : Comte de la Suze<br /> * 1671-1681 : Marquis de Lanmarx<br /> * 1681-1686 : Comte de Xaintrailles<br /> <br /> :'''Bourbon Cavalerie'''<br /> * 1686-1690 : Comte de Xaintrailles<br /> * 1690-1692 : Comte de la Chapelle-Balon<br /> * 1692-1702 : Marquis de Lanques<br /> * 1702-1719 : Comte de Saint-Micaud<br /> * 1719-1730 : Marquis de Montausier<br /> * 1730-1744 : Marquis de Crussol des Salles<br /> * 1744-1761 : Marquis de Cambis<br /> * 1761-1762 : Comte de Coigny<br /> * 1762-1770 : Vicomte de Noé<br /> * 1770-1776 : Marquis de Guiche<br /> <br /> :'''Bourbon Dragons'''<br /> * 1776-1788 : Marquis de Guiche<br /> * 1788-1789 : Baron d’Hunolstein<br /> * 1789-1791 : Vicomte de Roncherolles<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons'''<br /> * 1791-1792 : colonel d’Hangest<br /> * 1792-1792 : colonel de Vaulours<br /> * 1792-1793 : colonel [[Paul Alexandre Leblanc-Delisle]]<br /> * 1793-1794 : chef de Brigade Capitain<br /> * 1794-1796 : chef de Brigade Daunant<br /> * 1797-1800 : chef de Brigade [[André François Bron de Bailly]]<br /> * 1800-1806 : chef de Brigade [[Edmé Nicolas Fiteau]]<br /> * 1806-1810 : colonel [[Joseph Claude Grézard]]<br /> * 1810-1811 : colonel [[Pierre Marie-Auguste Berruyer]]<br /> <br /> :'''Dragons de la Garonne'''<br /> * 1814-1815 : colonel [[Jean Baptiste Dubessy]]<br /> * 1815-1816 : colonel Lignyville<br /> * 1816-1822 : colonel Pusy<br /> * 1822-1825 : colonel de Bergeret<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons'''<br /> * 1825-1830 : colonel de Bergeret<br /> * 1830-1830 : colonel de Bougainville<br /> * 1830-1831 : colonel de Desaix<br /> * 1831-1841 : colonel de Brémond<br /> * 1841-1849 : colonel de Maisonneuve<br /> * 1849-1849 : colonel Gasten<br /> * 1850-1851 : colonel Marion<br /> * 1852-1861 : colonel Estampes<br /> * 1861-1868 : colonel Brauer<br /> * 1869-1870 : colonel Bilhau<br /> * 1870-1871&lt;ref&gt;[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH172/PG/FRDAFAN83_OL1984022V030.htm sit LEONORE]&lt;/ref&gt; : colonel [[Michel-Aloys Ney]]<br /> * 1873-1876 : colonel Barbut<br /> * 1876-1876 : colonel Barbault de la Motte<br /> * 1876-1882 : colonel de Lovencourt<br /> * 1882-1882 : colonel Ouguen<br /> * 1882-1889 : colonel Duvivier<br /> * 1889-1897 : colonel de Beaumarchais<br /> * 1897-1903 : colonel de Seroux<br /> * 1903-1908 : colonel Louvat<br /> * 1908-1909 : colonel Chene<br /> * 1909-1913 : colonel Lechevrel<br /> * 1914-1918 : colonel Schmidt<br /> * 1918-1919 : colonel de la Motterouge<br /> * 1919-1919 : colonel de Chaillou<br /> * 1919-1921 : colonel de la Teillais<br /> * 1921-1925 : colonel Rivain<br /> * 1925-1929 : lieutenant-colonel de Baciocchi<br /> <br /> :'''{{3e}} Bataillon de Dragons Portés'''<br /> * 1929-1936 Chef d’escadrons Ricklin<br /> * 1936-1939 Chef d’escadrons de Reboul<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons Portés'''<br /> * 1939-1940 Lieutenant-colonel de Reboul<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons Portés''' (Armée d'armistice)<br /> * 1940-1942 Colonel Amanrich<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons''' (Résistance)<br /> * 1942-1944 Chef d’escadrons d’Audibert de Lussan<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons''' (Libération de la France)<br /> * 1944-1945 Chef d’escadrons de Segonzac<br /> <br /> :'''{{3e}} Régiment de Dragons'''<br /> * 1976-1977 Lieutenant-colonel Royer<br /> * 1977-1979 Lieutenant-colonel Arlabosse<br /> * 1979-1981 Lieutenant-colonel Ernould<br /> * 1981-1983 Lieutenant-colonel Bizet<br /> * 1983-1985 Lieutenant-colonel Vergé<br /> * 1985-1987 Colonel Elie<br /> * 1987-1989 Colonel Lasserre<br /> * 1989-1992 Colonel Leroy<br /> * 1992-1994 Lieutenant-colonel Péron<br /> * 1994-1996 Lieutenant-colonel Chevallier-Chantepie<br /> * 1996-1997 Colonel Le Bot<br /> <br /> == Historique des combats et batailles ==<br /> === Ancien Régime ===<br /> ;[[Régiment d'Enghien-Cavalerie]]<br /> * 1653-1659 : [[Fronde (histoire)|Fronde]]<br /> * 1667-1668 : [[Guerre de Dévolution]]<br /> * 1672-1678 : [[Guerre de Hollande]]<br /> <br /> <br /> ;[[Régiment de Bourbon-Cavalerie]]<br /> * 1688-1697 : [[Ligue d'Augsbourg]]<br /> * 1701-1713 : [[Guerre de succession d'Espagne]]<br /> * 1733-1735 : [[Guerre de succession de Pologne]]<br /> * 1740-1748 : [[Guerre de Succession d'Autriche]]<br /> * 1756-1763 : [[Guerre de Sept Ans]] - [[Bataille de Corbach]]<br /> * 1769 : [[Guerre de Corse]]<br /> <br /> <br /> ;[[Régiment de Bourbon-Dragons]]<br /> {{...}}<br /> <br /> <br /> ;[[Régiment de Clermont-Tonnerre]]<br /> * 1740-1748 : [[Guerre de Succession d'Autriche]]<br /> ** [[1745]] :<br /> *** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]<br /> <br /> === 1ère République (Révolution) ===<br /> * 1792 : [[Bataille de Valmy]]<br /> * 1796 : [[Bataille du pont d'Arcole]]<br /> <br /> === 1er Empire ===<br /> ** [[Armée d'Orient (campagne d'Égypte)]]<br /> * 1805 :<br /> ** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> * 1807 :<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> ** [[Bataille de Friedland]]<br /> ** [[Corps d'observation de la Gironde]]<br /> * 1808 : [[Ordre de bataille de l'armée de Portugal|Armée de Portugal]] - [[Guerre d'indépendance espagnole]]<br /> <br /> === Deuxième République ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === [[Second Empire]] ===<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== La guerre Franco-Allemande de 1870 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> === De 1871 à 1914 ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> {{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> Le {{3e|régiment}} de dragons est en garnison au quartier Richemond à [[Nantes]] lorsqu'éclata la guerre.<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> * [[Première bataille de la Marne]]<br /> * [[Front de l'Yser]]<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> * [[Bataille de Château-Thierry (1918)]]<br /> * [[Seconde bataille de la Marne]]<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> <br /> Il portera le nom de {{3e}} Bataillon de Dragons Portés de 1929 à 1939 et stationnera au Quartier Stanislas à Lunéville.<br /> {{...}}<br /> <br /> === Seconde Guerre mondiale ===<br /> {{Article connexe|Seconde Guerre mondiale}}<br /> ==== Drôle de guerre ====<br /> {{Article connexe|mobilisation française de 1939|drôle de guerre|plan Dyle}}<br /> En février 1940 le '''{{3e|régiment}} de dragons portés''' constitue la {{12e|brigade}} légère mécanique ({{12e|BLM}}) avec le {{2e|régiment}} d'automitrailleuses, la {{12e|BLM}} faisant partie de la nouvelle [[2e division légère de cavalerie|{{2e|division}} légère de cavalerie]]. En [[Plan Dyle|cas d'intervention en Belgique]], cette division doit participer à la [[Traversée des Ardennes|manœuvre retardatrice en Ardenne]] en avant de la [[2e armée (France)|{{2e|armée}}]] dont elle dépend, en direction de la [[Frontière entre la Belgique et le grand-duché de Luxembourg|frontière belgo-luxembourgeoise]] au sud de [[Martelange]]&lt;ref name=&quot;JYM 34 38&quot;&gt;{{Ouvrage | langue = fr | prénom1 = Jean-Yves | nom1 = Mary | titre = Le corridor des Panzers | sous-titre = Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940 | éditeur = Heimdal | lien éditeur = Éditions Heimdal | lieu = Bayeux | année = 2009 | tome = I | pages totales = 462 | isbn = 2-84048-270-3 |passage=34 à 38}}.&lt;/ref&gt;. Elle forme deux groupements ; la {{12e|BLM}} fait partie du groupement est&lt;ref name=&quot;JYM 34 38&quot;/&gt;.<br /> ==== Bataille de France ====<br /> {{Article connexe|bataille de France|traversée des Ardennes|percée de Sedan}}<br /> <br /> === De 1976 à 1997 ===<br /> Le {{3e}} Régiment de Dragons renaît le {{1er}} janvier 1976 par transformation du {{5e}} Hussards stationnant au camp du Heuberg à Stetten-Am-Kalten-Markt ([[Allemagne de l’Ouest]]) depuis l’été 1975 (décision ministérielle du 2 mai 1975).<br /> <br /> Il se compose alors d’un escadron d’instruction, un escadron de commandement et service et de trois escadrons de combat pour un effectif de 793 militaires et sera équipé de 41 AMX30B, 14 AMX10P et 10 AMX13 VTT.<br /> <br /> Le {{5e|escadron}} porté sera créée le 27 juillet 1978 (dissous le {{1er}} juillet 1984), ainsi que l'Escadron d'Eclairage Divisionnaire de la [[3e division blindée (France)|{{3e|division}} blindée]] le {{1er}} septembre et qui sera rattaché au {{3e}} Dragons.<br /> <br /> Le 27 juin 1979, le {{3e}} Dragons est jumelé avec le {{294e}} PanzerBataillon (régiment de chars de combat Allemand stationnant également au Heuberg).<br /> <br /> Le tricentenaire de Bourbon-Dragons sera célébré les 13 et 14 septembre 1986 au cours d'une [[journée portes ouvertes]].<br /> <br /> Il défilera sur les Champs-Élysées à Paris le 14 juillet 1993.<br /> <br /> Le {{3e}} Régiment de Dragons sera dissous le 30 juin 1997.<br /> <br /> L'amicale du {{3e}} Dragons et de l'EED3 sera créée en 2009.<br /> <br /> == [[Étendard (bannière)|Étendard]] ==<br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt; Décision {{numéro|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{numéro|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> [[Fichier:Fourragère CG.png|110px|right|Fourragère]]<br /> [[Fichier:3e régiment de dragons-drapeau.svg|400px|{{3e|régiment}} de dragon]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> ''Sa cravate est décorée :<br /> * De la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre]] 14-18, avec 2 palmes et 4 étoiles de vermeil.<br /> * De la [[Croix de guerre 1939-1945|croix de guerre]] 39-45 avec 1 palme.<br /> * De la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]].<br /> <br /> == Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==<br /> {{...}}<br /> <br /> == Traditions et uniformes ==<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Cav bourbon 1757.png|l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1757 à 1762<br /> Cav Bourbon 1762.png|l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1762 à 1767<br /> Cav Bourbon 1767.png|l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1767 à 1776<br /> Bourbon 1776.PNG|l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1776 à 1779<br /> Bourbon dragons 1779.png|l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1779 à 1786<br /> Bourbon dragons 1786.png|l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1786 à 1791<br /> 3RD 1791.PNG|l' uniforme du {{3e|régiment}} de dragons ex Bourbon-Dragons de 1791<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> === Insignes ===<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Fichier:Insigne_3e_Bataillon_de_Dragons_Portés_(1937).jpg|Insigne 3e BDP (1937)<br /> Fichier:Insigne_3e_Régiment_de_Dragons_(1941).jpg|Insigne 3e Dragons (1941)<br /> Fichier:1941_Drago_(insigne_dans_un_%C3%A9trier).jpg|insigne 3e Dragons (1941) (modèle dans un étrier)<br /> Fichier:Insigne_12e_Régiment_de_Dragons_(1945).jpg|Insigne 12e Dragons (1945)<br /> Fichier:G2453_Drago.jpg|Insigne 3e Dragons (1976)<br /> Fichier:G3033_Drago.jpg|Insigne 3e Dragons (1983)<br /> Fichier:G3033_Delsart_(couleurs_inversées-casque_intégré).jpg|Insigne 3e Dragons (1986) - couleurs flamme inversées<br /> Fichier:G3033_Drago_(pas_de_casque).jpg|Insigne 3e Dragons (1989) - modèle sans casque<br /> Fichier:G3033_Segalen.jpg|Insigne 3e Dragons (1992 à dissolution)<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Devise ===<br /> <br /> '''Ardet et Audet'''<br /> <br /> (Il brûle et il ose)<br /> <br /> == Personnages célèbres ayant servi au {{3e}} Régiment de Dragons ==<br /> <br /> * '''Jean de Coligny, Comte de Saligny (1617-1685)'''. Fils de Gaspard de Coligny, gouverneur d’Autun, et de Jacquline de Monmorin, il fut page du cardinal de Richelieu avant d’entamer une carrière militaire comme mousquetaire en 1635, puis capitaine de Dragons en 1639 et fut même emprisonné à la Bastille à la suite d'une altercation avec l’intendant de Picardie.&lt;br /&gt;Il sera le premier mestre de camp du régiment de cavalerie d’Enghien en 1649, puis du régiment de Condé en 1650. Il mourut en 1685 comme Lieutenant général et gouverneur d’Autun.<br /> <br /> * '''Général [[Jean-Baptiste Théodore Curto]]''' ([[dragon (militaire)|dragon]] le [[26 décembre]] [[1786]]) ;<br /> <br /> * '''Général ''''''René comte de Reboul (1890-1968)'''. Né en 1890, il contracte dès 1911 un engagement volontaire pour servir au {{15e}} Régiment de Chasseurs.&lt;br /&gt;Admis à l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr|École Spéciale Militaire de Saint-Cyr]] en 1912 (Promotion De Montmirail) il en sort en 1914 et choisi la Cavalerie.&lt;br /&gt;Dès le début des hostilités en août 1914 il sera affecté au {{18e}} Régiment de Chasseurs à Cheval avec lequel il accomplit une Première Guerre mondiale héroïque au cours de laquelle il sera cité à trois reprises à l'Ordre de la Division.&lt;br /&gt;Après la guerre il servira dans différents États-Majors de Division avant de devenir instructeur à Saint-Cyr en 1923, avec le grade de capitaine. Il occupera la même fonction à l'école de Saumur entre 1924 et 1928.&lt;br /&gt;En 1928 il part pour le Maroc et sert jusqu'en 1931 au {{2e}} Régiment de Spahis Marocains où il sera engagé dans des opérations de pacification dans la région de Marrakech. Il sera par la suite affecté au commandement de la Cavalerie du Maroc de 1931 à 1933.&lt;br /&gt;En 1933 il effectue un premier séjour au {{3e}} Bataillon de Dragons Portés, puis passe au {{8e}} Régiment de Dragons avant de revenir au {{3e}} BDP comme Chef d'Escadrons dont il prendra le commandement le 22 janvier 1936.&lt;br /&gt;Parti en campagne dans la région du Doubs à la tête du {{3e}} BDP il gardera son commandement lorsque, le {{1er}} décembre 1939, celui-ci est transformé en {{3e}} Régiment de Dragons Portés.&lt;br /&gt;Il mène son unité de main de maître, faisant preuve d'un héroïsme sans faille jusqu'à l'ultime combat à Veules-Les-Roses qui lui vaut une citation à l'Ordre de l'Armée. 1350 des 1500 hommes qui composaient notre régiment ne rentreront pas…&lt;br /&gt;Fait prisonnier par les Allemands le 12 juin 1940, le Lieutenant-Colonel est promu Colonel en 1941 et rapatrié sanitaire en 1943.&lt;br /&gt;Devenu Général de Brigade le {{1er}} janvier 1945, il reçoit le commandement de la Subdivision du [[Le Mans|Mans]].&lt;br /&gt;Il est dégagé des cadres le {{1er}} octobre 1946 et placé dans la deuxième section des cadres de l'État-Major Général.&lt;br /&gt;Marié à Renée Martin de Marolles, ils eurent neuf enfants, le Général de Reboul s'éteindra le 24 mai 1968 à [[Loiré]] (Maine-et-Loire) au Château de La Ferté…<br /> <br /> * [[Léopold Niel]] (1846-1918), [[général de brigade]] (1897), chef d'escadron au {{3e}} RD en 1887, lieutenant colonel du {{3e|dragons}} en mars 1889<br /> * * [[Pierre Louis Roederer]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Source et bibliographie ==<br /> * ''Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)'', Ministère de la Guerre, Paris, Berger-Levrault, 1900.<br /> * Andolenko (général), ''Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie'', Paris, Eurimprim, 1968.<br /> * Suzane (général), ''Histoire de la cavalerie française'', Paris, Dumaine, 1874, 3 vol.<br /> * ''Historique du {{3e}} Régiment de Dragons 1649-1892'', Capitaine André DE BONNIERES DE WIERRE, éditions BOURGEOIS, Nantes 1892.<br /> * ''Historique du {{3e}} Régiment de Dragons 1649-1986'', SHAT 1986.<br /> * ''Historique du {{3e}} Régiment de Dragons 1649-1997'', SHAT 1997.<br /> * ''Historique du {{3e}} Régiment de Dragons durant la Guerre 1914-1918'', éditions Charles LAVAUZELLE, Limoges.<br /> * ''Journaux de Marches et Opérations du 3e Dragons durant le premier conflit mondial'', carnets 1 à 5, SHD.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{…}}<br /> <br /> == Articles connexes ==<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> * [[Régiment de cavalerie français]]<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * [http://www.3emedragons.fr Site de l'amicale du {{3e}} Régiment de Dragons]<br /> <br /> <br /> &lt;!-- métadonnées --&gt;<br /> {{Portail|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> {{DEFAULTSORT:Drag, 003}}<br /> <br /> [[Catégorie:Unité militaire française des guerres de la Révolution française]]<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1939-1945]]<br /> [[Catégorie:Unité ou formation militaire créée en 1649]]<br /> [[Catégorie:Unité ou formation militaire dissoute en 1997]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=13e_r%C3%A9giment_de_chasseurs_%C3%A0_cheval&diff=184102856 13e régiment de chasseurs à cheval 2017-05-24T21:57:18Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> <br /> {{Infobox Unité militaire<br /> |nom_unite= {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> |image=<br /> |legende= Insigne du 13 Régiment de chasseurs à cheval <br /> |creation= '''[[1792]]'''<br /> |dissolution= 20 juin 1998. Prise d'armes à la Caserne Sergent Blandan. Dernier Chef de Corps : Colonel François ORTIZ.<br /> |pays={{france}}<br /> |allegeance= <br /> |branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> |type= [[régiment]] de [[Chasseur à cheval|Chasseurs]]<br /> |role= [[Cavalerie légère]]<br /> |effectif= <br /> |faitpartie= <br /> |enfaitpartie=<br /> |garnison= <br /> |ancien_nom= Légion Corse&lt;br /&gt;Légion du Dauphiné&lt;br /&gt;{{6e|régiment}} de chasseurs des Ardennes&lt;br /&gt;{{12e|régiment}} de Champagne<br /> |surnom= <br /> |couleurs= <br /> |honneur= <br /> |devise= '''''Sans peur et sans reproche''''' <br /> |marche= <br /> |mascotte= <br /> |inscriptions=&lt;small&gt;[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]&lt;br /&gt;[[combat de Pasewalk|Pasewalk 1806]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Solférino|Solférino 1859]]&lt;br /&gt;[[Première bataille d'Ypres|Ypres 1914]]&lt;br /&gt;[[Bataille des Flandres|Flandres 1918]]&lt;/small&gt;<br /> |anniversaire= <br /> |guerres= [[Campagne d'Allemagne (1805)]]&lt;br /&gt;[[Campagne de Prusse et de Pologne]]&lt;br /&gt;[[Campagne d'Italie (1859)]]&lt;br /&gt;[[Première Guerre mondiale]]<br /> |batailles= <br /> |decorations=<br /> |equipement= <br /> |commandant= <br /> |commandant_historique= <br /> }}<br /> Le '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''' est un [[Chasseur à cheval|régiment]] constitué sous la [[Révolution française]] sous le nom de ''Légion des Américains'' également appelée à l'époque ''Légion de Saint-George'' du nom de son commandant.<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> [[Fichier:Organisation de la légion franche des Américains, 6 décembre 1792.jpg|thumb|upright=0.83|Décret d'Organisation de la légion franche des Américains, {{Date|6|décembre|1792}}, an {{1er}} de la République Française&lt;ref&gt;{{ouvrage|année=1792|prénom1=France. Assemblée nationale|nom1=Souverain (1774-1792 : Louis XVI)|titre=[url google Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif : ]publiés pendant l'Assemblée nationale constituante &amp; législative, depuis la convocation des Etats-généraux jusquáu 31 décembre 1791-1794 ; avec tables chronologiques &amp; de matières, Volume 12 : {{s-|XVIII|e}} : 1789-1794|lieu=Paris|éditeur=De l'Imprimerie royale}}.{{BNF|359510288}}&lt;/ref&gt;.]]<br /> Première filiation:<br /> * 29 janvier 1779 : première organisation de 6 régiments entièrement composés de Chasseurs à Cheval en réunissant les 24 escadrons de Chasseurs créés le 26 mars 1776 par le comte de Saint-Germain et placés dans chacun des 24 régiments de Dragons existant à cette époque. Telle fut l'origine des Régiments de Chasseurs à Cheval qui ne devaient pas tarder à rivaliser par leur bravoure avec les anciens corps.<br /> * 17 mars 1788 : création de 6 nouveaux Régiments, numéros 7 à 12.<br /> * [[7 septembre]] [[1792]] : création d'une [[légion franche]] formée de volontaires des Antilles et des [[comptoir]]s africains s'étant présentés devant l'[[Assemblée nationale législative (Première République)|Assemblée législative]], nommée '''Légion des Américains et du Midi'''. Ses effectifs prévus sont de 800 chasseurs à pied et 200 chasseurs à cheval&lt;ref&gt;[http://www.1789-1815.com/arfr4_huss_st-g.htm Hussards de Saint-Georges ou Légion franche de cavalerie des Américains du Midi sur 1789-1815.com]&lt;/ref&gt;.<br /> * [[6 décembre]] [[1792]] : les ''Hussards américains'' (un de leurs surnoms) sont définitivement une unité de chasseurs à cheval : les 800 chasseurs à pied n'ont pas pu être recrutés.<br /> * [[21 février]] [[1793]] : renommé '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''' (à ce moment, le futur [[14e régiment de chasseurs à cheval|{{14e|régiment}} de chasseurs à cheval]] porte aussi le numéro 13)<br /> * 7 mars 1793 : Un décret réunit les compagnies des [[hussards de la Mort]], les [[hussards de l'Égalité]] aux [[hussards de la Légion des Alpes]] pour former le '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval'''&lt;ref&gt;[http://books.google.fr/books?id=C5kxAAAAIAAJ&amp;pg=PA169&amp;lpg=PA169&amp;dq=loi+du+5+f%C3%A9vrier+1793&amp;source=bl&amp;ots=Xnh0vlp2DH&amp;sig=iWpavpKoGNsFZTKX5a1XdrQYir8&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ei=T7MvVLGBC4zzaqrggbAK&amp;ved=0CDgQ6AEwAw#v=snippet&amp;q=chasseurs&amp;f=false Collection complète des lois, décrets d’intérêt général, traités ..., Volume 5 page 183]&lt;/ref&gt;<br /> * mars [[1794]] : la {{1re|compagnie}} transférée à [[Brest]] et qui n'a pas pu partir pour [[Révolution haïtienne|Saint-Domingue]] est réunie aux escadrons de la [[Légion du Nord]], des [[dragon (militaire)|dragons]] de la Montagne et de la [[cavalerie nationale]], sous le nom de '''{{13e|bis}} régiment de chasseurs à cheval'''<br /> * [[1795]] : fusion des {{13e}} et {{13e|bis}} en un seul régiment.<br /> * décembre 1815 : licencié<br /> * 1816 : création du '''régiment des chasseurs de la Meuse'''<br /> * 1825 : renommé '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''''<br /> * [[19 février]] [[1831]] : renommé '''{{8e|régiment}} de chasseurs à cheval''', le {{18e}} devenant le {{13e}}<br /> * {{1er}} janvier 1837 : devient le '''{{7e|régiment}} de lanciers'''<br /> * 1840 : reconstitué comme {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> * 1852 : licencié et devient le '''[[Garde impériale (Second Empire)|régiment de guides de la Garde impériale]]'''<br /> * 20 mai 1871 : reformé avec le régiment de l'ex-garde et le [[10e régiment de marche de cavalerie légère|{{10e|régiment}} de marche de cavalerie légère]]<br /> <br /> Deuxième filiation :<br /> <br /> * 1796 : Guides de l'armée d'Italie<br /> * 1798 : Guides de l'armée d'Orient<br /> * 1800 : Chasseurs à cheval de la [[Garde consulaire]]<br /> * 1804 : Chasseurs à cheval de la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]]<br /> * 1814 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde royale|Corps royal des chasseurs de France]]<br /> * 1815 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale|Chasseurs à cheval de la Garde impériale]]<br /> * 1815 : Dissout<br /> * 1815 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde royale|Chasseurs de la Garde royale]]<br /> * 1830 : Dissout<br /> * 1856 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale|Chasseurs à cheval de la Garde impériale]]<br /> * 1871 : {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> * 1927 : Dissout<br /> * 1965 : Régiment de réserve (corps support {{4e}} RCh jusqu'en 1983 puis {{1er}} RS)<br /> * 1998 : Dissout<br /> <br /> == Garnisons ==<br /> <br /> * 1822-1824 : Libourne<br /> * 1851-1852 : Libourne<br /> * 1871-1873 : Libourne<br /> * 1907 : Beziers<br /> * 1914 : Valence<br /> * 1927 : Vienne<br /> <br /> == [[Colonel]]s/chef-de-brigade ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> * Juillet 1793 : [[Joseph Bologne de Saint-George|Joseph Boulogne, dit le chevalier de Saint-George]] est confirmé à la tête du régiment<br /> * Septembre 1793 : le [[Joseph Bologne de Saint-George|chevalier de Saint-George]] est destitué ; remplacé par [[Jean-François Target]]<br /> * ...<br /> * 1802 : chef de brigade [[Nicolas Pultière]]<br /> * ...<br /> * 1814 : colonel [[Rodolphe de Faÿ de La Tour-Maubourg]]<br /> * 1815 : colonel [[Bernard Prués]]<br /> * ...<br /> * 1907 : [[Tillette de Clermont-Tonnerre]]<br /> * ...<br /> <br /> Chefs de corps du régiment de réserve<br /> * 1969 : Page<br /> * 1974 : Aubin<br /> * 1976 : Ottavy<br /> * 1981 : Préaubert<br /> * 1986 : Peyrot<br /> * 1989 : Bernard<br /> * 1992 : Riboud<br /> * 1995 : Ortis<br /> <br /> &lt;small&gt;(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].<br /> (**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].&lt;/small&gt;<br /> <br /> == Historique des combats et batailles du {{13e}} Régiment de Chasseurs à Cheval ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === Guerres de la Révolution et de l'Empire ===<br /> <br /> * Septembre 1792 : formation à [[Paris]]<br /> * Novembre 1792 : organisation à [[Amiens]]<br /> * Février 1793 : cantonnement à [[Laon]]<br /> * Mars 1793 : un [[escadron]] de 75 hommes suit l'armée de [[Dumouriez]]<br /> * Mai 1793 : le dépôt du régiment est fixé à [[Béthune]]. L'unité est à [[Lille]] (effectifs : 559 hommes) et est rattachée à l'[[Armée de Belgique (Révolution française)|armée de Belgique]]<br /> * 22 avril 1793 : {{1re|compagnie}} (84 hommes) transférée à [[Brest]] pour y être embarquée à destination de [[Saint-Domingue (histoire)|Saint-Domingue]]. Une députation est envoyée à Paris et la [[Convention nationale]] prend un décret le 13 juin par lequel ces hommes ne peuvent être employés aux colonies. Ils sont mis à la disposition de [[Jean-Baptiste Carrier]]. Ils opèrent en [[Guerre de Vendée|Vendée]] où ils se font remarquer par leur violence et leurs exactions.<br /> <br /> Campagnes :<br /> <br /> * 1793-1794 : [[Armée du Nord (1791)|Armée du Nord]]<br /> * 1796-1797 : [[Armée d'Italie]]<br /> * 1797 : [[Armée de Sambre et Meuse]]<br /> * 1798-1799 : Armée d'Orient<br /> * 1799-1800 : Armée d'Italie<br /> * 1805-1807 : [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]]<br /> ** 1805 :<br /> ** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]<br /> * 1807 :<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> <br /> <br /> * 1808 : Espagne<br /> * 1809 : Allemagne<br /> * 1810-1813 : [[Guerre d'indépendance espagnole]],<br /> * 1812 : [[Campagne de Russie]]<br /> * 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]<br /> ** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br /> * 1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]], [[Campagne de France (1814)]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]<br /> * 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]<br /> <br /> <br /> <br /> ;Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période<br /> * Officiers blessés ou tués en servant au {{13e}} :<br /> * Officiers tués :<br /> * Officiers morts de leurs blessures :<br /> * Officiers blessés :<br /> <br /> <br /> === De 1815 à 1848 ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> * 1823 : Espagne<br /> * 1830 : Alger<br /> * 1831 : Compiègne<br /> * 1832 : passage du régiment à Pusseaux<br /> * 1835 : Haguenau<br /> * 18..<br /> === Deuxième République ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Second Empire]] ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> 1856 : Le Régiment devient 13° Régiment de Chasseurs de la Garde, nom qu'il conservera jusqu'à sa dernière dissolution en 1998.<br /> * 1859 : Italie<br /> * 1870-1871 : France<br /> <br /> === De 1871 à 1914 ===<br /> 1879 : Le Régiment est stationné à Bar-Le-Duc.{{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> {{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> Le {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval est formé à [[Vienne (Isère)|Vienne]]. Il sert en Escadrons dissociés tout au long du conflit (ce qui explique que tous les Escadrons ne portent pas la fourragère, ayant été cités séparement).<br /> <br /> [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II Journal de marche du régiment durant la première Guerre mondiale]<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> En 1921 le régiment arrive à Chambéry, en remplacement du {{9e|hussards}} dissout. Il sera dissout à son tour en 1928 dans cette même ville.<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Seconde Guerre mondiale]] ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === De 1945 à nos jours ===<br /> De 1965 au 20 juin 1998, le Régiment est stationné à Lyon puis à La Valbonne (01). Au moment de sa dissolution, il est constitué d'un Escadron de Commandement et de Soutien, de 2 ERI (Escadrons de Recherche et d'Intervention, 1er et 2ème Escadrons sur Jeep Willys) et de 3 Escadrons Portés.<br /> <br /> Le dernier Chef de Corps fut le Colonel François ORTIZ.<br /> <br /> == Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==<br /> ''Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> [[Fichier:13e régiment de chasseurs à cheval-drapeau.svg|400px|alt=Drapeau du {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval|lien=%3AFichier%3A13e%20r%C3%A9giment%20de%20chasseurs%20%C3%A0%20cheval-drapeau.svg]]&lt;ref&gt;Maurice Loir : ''Au Drapeau !'' . Paris Hachette 1905&lt;/ref&gt;<br /> <br /> <br /> ''A Passewalk, avec le [[9e régiment de dragons|{{9e|dragons}}]] il fait prisonniers 3000 fantassins prussiens.<br /> <br /> <br /> == Personnages célèbres ayant servi au {{13e}} RCC ==<br /> * [[Philippe de Ségur]] alors [[chef d'escadron]]<br /> * [[Georges Courteline]]<br /> * [[Gaston de Galliffet]]<br /> <br /> == Devise ==<br /> ''Sans peur et sans reproche&quot;<br /> == Décorations ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> * Médaille d'Or de la ville de Milan<br /> <br /> == Insignes ==<br /> <br /> Héraldique :<br /> <br /> Héritier des chasseurs à cheval de la garde impériale (Cf le portrait de Napoléon Ier en tenue de Colonel des Chasseurs de la Garde, gilet vert chasseur, dont le 13°RCH est l'héritier), le {{13e|chasseurs}} est le seul régiment de l'arme à pouvoir mettre l'aigle impériale dans son insigne (sabretache) dont les couleurs rappellent qu'il portait l'habit vert et la pelisse écarlate.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> * [[Régiment de cavalerie français]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II journal de marche 1914-1918]<br /> <br /> === Sources et bibliographie ===<br /> * SHAT Vincennes Ref 13B 170 et 173<br /> * Les cavaliers des guerres napoléoniennes :'' Les troupes coloniales de Napoléon « Hussard américain ».'' Brochure n° 112 Del Prado éditions<br /> * Edouard Desbrière : '' La cavalerie pendant la Révolution''. Paris, Berger Levrault 1907<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Portail|équidés|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|Armée française}}<br /> {{DEFAULTSORT:Chas Che, 013}}<br /> [[Catégorie:Unité de volontaires de la Révolution]]<br /> <br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=13e_r%C3%A9giment_de_chasseurs_%C3%A0_cheval&diff=184102694 13e régiment de chasseurs à cheval 2017-05-24T21:57:18Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> <br /> {{Infobox Unité militaire<br /> |nom_unite= {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> |image=<br /> |legende= Insigne du 13 Régiment de chasseurs à cheval <br /> |creation= '''[[1792]]'''<br /> |dissolution= 20 juin 1998. Prise d'armes à la Caserne Sergent Blandan. Dernier Chef de Corps : Colonel François ORTIZ.<br /> |pays={{france}}<br /> |allegeance= <br /> |branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> |type= [[régiment]] de [[Chasseur à cheval|Chasseurs]]<br /> |role= [[Cavalerie légère]]<br /> |effectif= <br /> |faitpartie= <br /> |enfaitpartie=<br /> |garnison= <br /> |ancien_nom= Légion Corse&lt;br /&gt;Légion du Dauphiné&lt;br /&gt;{{6e|régiment}} de chasseurs des Ardennes&lt;br /&gt;{{12e|régiment}} de Champagne<br /> |surnom= <br /> |couleurs= <br /> |honneur= <br /> |devise= '''''Sans peur et sans reproche''''' <br /> |marche= <br /> |mascotte= <br /> |inscriptions=&lt;small&gt;[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]&lt;br /&gt;[[combat de Pasewalk|Pasewalk 1806]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Solférino|Solférino 1859]]&lt;br /&gt;[[Première bataille d'Ypres|Ypres 1914]]&lt;br /&gt;[[Bataille des Flandres|Flandres 1918]]&lt;/small&gt;<br /> |anniversaire= <br /> |guerres= [[Campagne d'Allemagne (1805)]]&lt;br /&gt;[[Campagne de Prusse et de Pologne]]&lt;br /&gt;[[Campagne d'Italie (1859)]]&lt;br /&gt;[[Première Guerre mondiale]]<br /> |batailles= <br /> |decorations=<br /> |equipement= <br /> |commandant= <br /> |commandant_historique= <br /> }}<br /> Le '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''' est un [[Chasseur à cheval|régiment]] constitué sous la [[Révolution française]] sous le nom de ''Légion des Américains'' également appelée à l'époque ''Légion de Saint-George'' du nom de son commandant.<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> [[Fichier:Organisation de la légion franche des Américains, 6 décembre 1792.jpg|thumb|upright=0.83|Décret d'Organisation de la légion franche des Américains, {{Date|6|décembre|1792}}, an {{1er}} de la République Française&lt;ref&gt;{{ouvrage|année=1792|prénom1=France. Assemblée nationale|nom1=Souverain (1774-1792 : Louis XVI)|titre=[url google Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif : ]publiés pendant l'Assemblée nationale constituante &amp; législative, depuis la convocation des Etats-généraux jusquáu 31 décembre 1791-1794 ; avec tables chronologiques &amp; de matières, Volume 12 : {{s-|XVIII|e}} : 1789-1794|lieu=Paris|éditeur=De l'Imprimerie royale}}.{{BNF|359510288}}&lt;/ref&gt;.]]<br /> Première filiation:<br /> * 29 janvier 1779 : première organisation de 6 régiments entièrement composés de Chasseurs à Cheval en réunissant les 24 escadrons de Chasseurs créés le 26 mars 1776 par le comte de Saint-Germain et placés dans chacun des 24 régiments de Dragons existant à cette époque. Telle fut l'origine des Régiments de Chasseurs à Cheval qui ne devaient pas tarder à rivaliser par leur bravoure avec les anciens corps.<br /> * 17 mars 1788 : création de 6 nouveaux Régiments, numéros 7 à 12.<br /> * [[7 septembre]] [[1792]] : création d'une [[légion franche]] formée de volontaires des Antilles et des [[comptoir]]s africains s'étant présentés devant l'[[Assemblée nationale législative (Première République)|Assemblée législative]], nommée '''Légion des Américains et du Midi'''. Ses effectifs prévus sont de 800 chasseurs à pied et 200 chasseurs à cheval&lt;ref&gt;[http://www.1789-1815.com/arfr4_huss_st-g.htm Hussards de Saint-Georges ou Légion franche de cavalerie des Américains du Midi sur 1789-1815.com]&lt;/ref&gt;.<br /> * [[6 décembre]] [[1792]] : les ''Hussards américains'' (un de leurs surnoms) sont définitivement une unité de chasseurs à cheval : les 800 chasseurs à pied n'ont pas pu être recrutés.<br /> * [[21 février]] [[1793]] : renommé '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''' (à ce moment, le futur [[14e régiment de chasseurs à cheval|{{14e|régiment}} de chasseurs à cheval]] porte aussi le numéro 13)<br /> * 7 mars 1793 : Un décret réunit les compagnies des [[hussards de la Mort]], les [[hussards de l'Égalité]] aux [[hussards de la Légion des Alpes]] pour former le '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval'''&lt;ref&gt;[http://books.google.fr/books?id=C5kxAAAAIAAJ&amp;pg=PA169&amp;lpg=PA169&amp;dq=loi+du+5+f%C3%A9vrier+1793&amp;source=bl&amp;ots=Xnh0vlp2DH&amp;sig=iWpavpKoGNsFZTKX5a1XdrQYir8&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ei=T7MvVLGBC4zzaqrggbAK&amp;ved=0CDgQ6AEwAw#v=snippet&amp;q=chasseurs&amp;f=false Collection complète des lois, décrets d’intérêt général, traités ..., Volume 5 page 183]&lt;/ref&gt;<br /> * mars [[1794]] : la {{1re|compagnie}} transférée à [[Brest]] et qui n'a pas pu partir pour [[Révolution haïtienne|Saint-Domingue]] est réunie aux escadrons de la [[Légion du Nord]], des [[dragon (militaire)|dragons]] de la Montagne et de la [[cavalerie nationale]], sous le nom de '''{{13e|bis}} régiment de chasseurs à cheval'''<br /> * [[1795]] : fusion des {{13e}} et {{13e|bis}} en un seul régiment.<br /> * décembre 1815 : licencié<br /> * 1816 : création du '''régiment des chasseurs de la Meuse'''<br /> * 1825 : renommé '''{{13e|régiment}} de chasseurs à cheval''''<br /> * [[19 février]] [[1831]] : renommé '''{{8e|régiment}} de chasseurs à cheval''', le {{18e}} devenant le {{13e}}<br /> * {{1er}} janvier 1837 : devient le '''{{7e|régiment}} de lanciers'''<br /> * 1840 : reconstitué comme {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> * 1852 : licencié et devient le '''[[Garde impériale (Second Empire)|régiment de guides de la Garde impériale]]'''<br /> * 20 mai 1871 : reformé avec le régiment de l'ex-garde et le [[10e régiment de marche de cavalerie légère|{{10e|régiment}} de marche de cavalerie légère]]<br /> <br /> Deuxième filiation :<br /> <br /> * 1796 : Guides de l'armée d'Italie<br /> * 1798 : Guides de l'armée d'Orient<br /> * 1800 : Chasseurs à cheval de la [[Garde consulaire]]<br /> * 1804 : Chasseurs à cheval de la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]]<br /> * 1814 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde royale|Corps royal des chasseurs de France]]<br /> * 1815 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale|Chasseurs à cheval de la Garde impériale]]<br /> * 1815 : Dissout<br /> * 1815 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde royale|Chasseurs de la Garde royale]]<br /> * 1830 : Dissout<br /> * 1856 : [[Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale|Chasseurs à cheval de la Garde impériale]]<br /> * 1871 : {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval<br /> * 1927 : Dissout<br /> * 1965 : Régiment de réserve (corps support {{4e}} RCh jusqu'en 1983 puis {{1er}} RS)<br /> * 1998 : Dissout<br /> <br /> == Garnisons ==<br /> <br /> * 1822-1824 : Libourne<br /> * 1851-1852 : Libourne<br /> * 1871-1873 : Libourne<br /> * 1907 : Beziers<br /> * 1914 : Valence<br /> * 1927 : Vienne<br /> <br /> == [[Colonel]]s/chef-de-brigade ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> * Juillet 1793 : [[Joseph Bologne de Saint-George|Joseph Boulogne, dit le chevalier de Saint-George]] est confirmé à la tête du régiment<br /> * Septembre 1793 : le [[Joseph Bologne de Saint-George|chevalier de Saint-George]] est destitué ; remplacé par [[Jean-François Target]]<br /> * ...<br /> * 1802 : chef de brigade [[Nicolas Pultière]]<br /> * ...<br /> * 1814 : colonel [[Rodolphe de Faÿ de La Tour-Maubourg]]<br /> * 1815 : colonel [[Bernard Prués]]<br /> * ...<br /> * 1907 : [[Tillette de Clermont-Tonnerre]]<br /> * ...<br /> <br /> Chefs de corps du régiment de réserve<br /> * 1969 : Page<br /> * 1974 : Aubin<br /> * 1976 : Ottavy<br /> * 1981 : Préaubert<br /> * 1986 : Peyrot<br /> * 1989 : Bernard<br /> * 1992 : Riboud<br /> * 1995 : Ortis<br /> <br /> &lt;small&gt;(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].<br /> (**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].&lt;/small&gt;<br /> <br /> == Historique des combats et batailles du {{13e}} Régiment de Chasseurs à Cheval ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === Guerres de la Révolution et de l'Empire ===<br /> <br /> * Septembre 1792 : formation à [[Paris]]<br /> * Novembre 1792 : organisation à [[Amiens]]<br /> * Février 1793 : cantonnement à [[Laon]]<br /> * Mars 1793 : un [[escadron]] de 75 hommes suit l'armée de [[Dumouriez]]<br /> * Mai 1793 : le dépôt du régiment est fixé à [[Béthune]]. L'unité est à [[Lille]] (effectifs : 559 hommes) et est rattachée à l'[[Armée de Belgique (Révolution française)|armée de Belgique]]<br /> * 22 avril 1793 : {{1re|compagnie}} (84 hommes) transférée à [[Brest]] pour y être embarquée à destination de [[Saint-Domingue (histoire)|Saint-Domingue]]. Une députation est envoyée à Paris et la [[Convention nationale]] prend un décret le 13 juin par lequel ces hommes ne peuvent être employés aux colonies. Ils sont mis à la disposition de [[Jean-Baptiste Carrier]]. Ils opèrent en [[Guerre de Vendée|Vendée]] où ils se font remarquer par leur violence et leurs exactions.<br /> <br /> Campagnes :<br /> <br /> * 1793-1794 : [[Armée du Nord (1791)|Armée du Nord]]<br /> * 1796-1797 : [[Armée d'Italie]]<br /> * 1797 : [[Armée de Sambre et Meuse]]<br /> * 1798-1799 : Armée d'Orient<br /> * 1799-1800 : Armée d'Italie<br /> * 1805-1807 : [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]]<br /> ** 1805 :<br /> ** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]<br /> * 1807 :<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> <br /> <br /> * 1808 : Espagne<br /> * 1809 : Allemagne<br /> * 1810-1813 : [[Guerre d'indépendance espagnole]],<br /> * 1812 : [[Campagne de Russie]]<br /> * 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]<br /> ** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br /> * 1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]], [[Campagne de France (1814)]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]<br /> * 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]<br /> <br /> <br /> <br /> ;Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période<br /> * Officiers blessés ou tués en servant au {{13e}} :<br /> * Officiers tués :<br /> * Officiers morts de leurs blessures :<br /> * Officiers blessés :<br /> <br /> <br /> === De 1815 à 1848 ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> * 1823 : Espagne<br /> * 1830 : Alger<br /> * 1831 : Compiègne<br /> * 1832 : passage du régiment à Pusseaux<br /> * 1835 : Haguenau<br /> * 18..<br /> === Deuxième République ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Second Empire]] ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> 1856 : Le Régiment devient 13° Régiment de Chasseurs de la Garde, nom qu'il conservera jusqu'à sa dernière dissolution en 1998.<br /> * 1859 : Italie<br /> * 1870-1871 : France<br /> <br /> === De 1871 à 1914 ===<br /> 1879 : Le Régiment est stationné à Bar-Le-Duc.{{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> {{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> Le {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval est formé à [[Vienne (Isère)|Vienne]]. Il sert en Escadrons dissociés tout au long du conflit (ce qui explique que tous les Escadrons ne portent pas la fourragère, ayant été cités séparement).<br /> <br /> [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II Journal de marche du régiment durant la première Guerre mondiale]<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> {{...}}<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> En 1921 le régiment arrive à Chambéry, en remplacement du {{9e|hussards}} dissout. Il sera dissout à son tour en 1928 dans cette même ville.<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === [[Seconde Guerre mondiale]] ===<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> === De 1945 à nos jours ===<br /> De 1965 au 20 juin 1998, le Régiment est stationné à Lyon puis à La Valbonne (01). Au moment de sa dissolution, il est constitué d'un Escadron de Commandement et de Soutien, de 2 ERI (Escadrons de Recherche et d'Intervention, 1er et 2ème Escadrons sur Jeep Willys) et de 3 Escadrons Portés.<br /> <br /> Le dernier Chef de Corps fut le Colonel François ORTIZ.<br /> <br /> == Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==<br /> ''Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> [[Fichier:13e régiment de chasseurs à cheval-drapeau.svg|400px|alt=Drapeau du {{13e|régiment}} de chasseurs à cheval|lien=%3AFichier%3A13e%20r%C3%A9giment%20de%20chasseurs%20%C3%A0%20cheval-drapeau.svg]]&lt;ref&gt;Maurice Loir : ''Au Drapeau !'' . Paris Hachette 1905&lt;/ref&gt;<br /> <br /> <br /> ''A Passewalk, avec le [[9e régiment de dragons|{{9e|dragons}}]] il fait prisonniers 3000 fantassins prussiens.<br /> <br /> <br /> == Personnages célèbres ayant servi au {{13e}} RCC ==<br /> * [[Philippe de Ségur]] alors [[chef d'escadron]]<br /> * [[Georges Courteline]]<br /> * [[Gaston de Galliffet]]<br /> <br /> == Devise ==<br /> ''Sans peur et sans reproche&quot;<br /> == Décorations ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> <br /> * Médaille d'Or de la ville de Milan<br /> <br /> == Insignes ==<br /> <br /> Héraldique :<br /> <br /> Héritier des chasseurs à cheval de la garde impériale (Cf le portrait de Napoléon Ier en tenue de Colonel des Chasseurs de la Garde, gilet vert chasseur, dont le 13°RCH est l'héritier), le {{13e|chasseurs}} est le seul régiment de l'arme à pouvoir mettre l'aigle impériale dans son insigne (sabretache) dont les couleurs rappellent qu'il portait l'habit vert et la pelisse écarlate.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> * [[Régiment de cavalerie français]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II journal de marche 1914-1918]<br /> <br /> === Sources et bibliographie ===<br /> * SHAT Vincennes Ref 13B 170 et 173<br /> * Les cavaliers des guerres napoléoniennes :'' Les troupes coloniales de Napoléon « Hussard américain ».'' Brochure n° 112 Del Prado éditions<br /> * Edouard Desbrière : '' La cavalerie pendant la Révolution''. Paris, Berger Levrault 1907<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Portail|équidés|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|Armée française}}<br /> {{DEFAULTSORT:Chas Che, 013}}<br /> [[Catégorie:Unité de volontaires de la Révolution]]<br /> <br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=14e_r%C3%A9giment_d%E2%80%99infanterie_et_de_soutien_logistique_parachutiste&diff=182430603 14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste 2017-05-24T21:53:02Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{14e|régiment}} parachutiste de commandement et de soutien}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite = {{14e|régiment}} parachutiste de commandement et de soutien<br /> | image = Insigne du 14° RCP.jpg<br /> | taille image = 150<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{14e|parachutiste}} de [[commandement militaire|commandement]] et de [[Train (armée française)|soutien]].<br /> | creation = [[1977]]<br /> | dissolution = [[1999]]<br /> | pays = {{france}}<br /> | branche = [[armée de terre (France)|armée de terre]]<br /> | type = [[régiment]] du [[Régiment du train français|train]]&lt;br&gt;[[Parachutisme militaire|parachutistes]]<br /> | role = commandement et de soutien<br /> | faitpartie = [[11e brigade parachutiste|{{11e|division}} parachutiste]].<br /> | ancien_nom = [[14e régiment d'infanterie (France)|{{14e}} R.I]]&lt;br /&gt;{{14e}} R.I.P.C &lt;br /&gt;[[14e régiment de chasseurs parachutistes|{{14e}} R.C.P]]&lt;br /&gt;{{14e}}R.C.T.P<br /> | garnison = [[Toulouse]]<br /> | devise = '''Brave'''<br /> | inscriptions = '''[[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli]]'''&lt;br /&gt; '''[[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]]'''&lt;br /&gt; '''[[bataille d'Eylau|Eylau]]'''&lt;br /&gt; '''[[Siège de Sébastopol (1854-1855)|Sébastopol]]'''&lt;br /&gt;'''[[Bataille de Champagne (1914-1915)|Champagne]]'''&lt;br /&gt; '''[[Bataille des monts de Champagne (1917)|Les Monts]]'''&lt;br /&gt; '''[[Picardie (ancienne région administrative)|Picardie]]'''&lt;br /&gt; '''[[Bataille de la Marne (1918)|La Marne]]'''<br /> | fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918<br /> | decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br&gt;&lt;small&gt; trois palmes&lt;/small&gt;&lt;br /&gt;&lt;small&gt; une étoile de vermeil&lt;/small&gt;<br /> | commandant = <br /> | equipement = <br /> }}<br /> <br /> Le '''{{14e}} régiment parachutiste de commandement et de soutien''' est l’héritier du [[14e régiment d'infanterie (France)|{{14e}} régiment d'infanterie]] puis du '''{{14e}} régiment d'infanterie parachutistes de choc''' (1951), du [[14e régiment de chasseurs parachutistes|{{14e}} régiment de chasseurs parachutistes]] (1956). Lors des opérations d'[[Algérie]] et de [[Tunisie]], il s'imposera comme unité d'élite jusqu'à sa dissolution en 1961. Créé le {{1er}} août [[1977]] à partir de la {{14e|compagnie}} divisionnaire et du {{61e|bataillon de commandement et de transmissions}} ({{61e|BCT}}), le {{14e|régiment}} de commandement et de transmissions parachutistes ({{14e|RCTP}}) devient le {{14e|régiment}} parachutiste de commandement et de soutien ({{14e|RPCS}}).<br /> <br /> Le {{1er}} juillet [[1979]], unité de soutien de la [[11e brigade parachutiste|{{11e|division}} parachutiste]]. Au cours de ces dernières années, il participe au [[Liban]], au [[Guerre du Golfe|Golfe]], au [[Kurdistan]], au [[Tchad]], à la [[Somalie]], au [[Rwanda]] ainsi qu'au [[Cambodge]] et à la [[Yougoslavie]]. Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction à [[Bayonne]], d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à [[Tarbes]], de la musique de la {{11e|DP}}. Son lieu de garnison était à [[Toulouse]] caserne [[Balma]] pour l'instruction et Niel pour le cantonnement. Dissolution en [[1999]]&lt;ref&gt;Musée des parachutistes à Pau (64) &quot;Camp d'Astra&quot;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Drapeau ==<br /> Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> &lt;gallery&gt;<br /> Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918<br /> 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien - drapeau.svg|Drapeau du {{14e|régiment}} parachutiste de commandement et de soutien.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Galerie ==<br /> {{Message galerie}}<br /> &lt;gallery Mode=&quot;packed&quot;&gt;<br /> Béret rouge.jpg|&lt;center&gt;Béret rouge.&lt;/center&gt;<br /> Parachutiste métropolitain légion-béret.jpg||L'insigne de béret parachutistes.<br /> Brevet Parachutiste.jpg|Brevet parachutiste de l'armée française.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste d'unités parachutistes françaises]]<br /> * [[Guerre d'Algérie]]<br /> * [[Troupe aéroportée]]<br /> * [[Brevets parachutistes militaires français]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.amicale14.fr/le%2014rpcs/pages/0041.htm Du {{14e}} RCTP au {{14e}} RPCS]<br /> * [http://musique-militaire.fr/Chant_des_paras_du_14.html''Chant du {{14e}} RPCS'']<br /> <br /> {{Palette|Régiments du train français}}<br /> <br /> {{Portail|France|histoire militaire|Haute-Garonne|parachutisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Para inf, 014}}<br /> [[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]<br /> [[Catégorie:Unité de commandement française dissoute]]<br /> [[Catégorie:Guerre d'Algérie]]<br /> [[Catégorie:Unité parachutiste française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=63e_r%C3%A9giment_d%E2%80%99infanterie&diff=179388100 63e régiment d’infanterie 2017-05-24T21:44:51Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{63e|régiment}} d'infanterie}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite={{63e}} régiment d'infanterie<br /> | image = [[Fichier:Insigne 63e RI.jpg]]<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{63e}} RI<br /> | taille image = <br /> | creation= '''[[1672]]'''<br /> | dissolution=<br /> | pays={{france}}<br /> | branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> | type= [[Régiment]] d'[[infanterie]]<br /> | role= [[Infanterie]]<br /> | garnison=[[Limoges]]<br /> | devise=<br /> | inscriptions= &lt;small&gt;'''[[Campagne d'Italie (1799-1800)|Gênes 1800]]'''&lt;br /&gt;'''[[Bataille de Friedland|Friedland 1807]]'''&lt;br /&gt;'''[[Bataille de Barrosa|Chiclana 1811]]'''&lt;br /&gt;'''[[Bataille de Ligny|Fleurus 1815]]'''&lt;br /&gt;'''[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]'''&lt;br /&gt;'''[[L'AISNE 1918|L'Aisne 1918]]'''&lt;br /&gt;'''[[Seconde bataille de la Marne|Reims 1918]]'''&lt;/small&gt;<br /> | guerres= [[Guerre de 1870]]&lt;br /&gt; [[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt; [[Seconde Guerre mondiale]]<br /> | batailles=[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]<br /> | fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. (le 22 février 1918)<br /> | decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br&gt;&lt;small&gt; deux palmes&lt;/small&gt;<br /> | anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]<br /> }}<br /> Le '''{{63e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' (ou {{63e}} RI) est un régiment de l'armée de terre [[France|française]] constitué sous l'[[Ancien Régime]]. Il se distingua aux batailles de [[Bataille de Gênes|Gênes]] et [[Bataille de Friedland|Friedland]].<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> * '''[[1671]]''' : Création (de quatre régiments Suisses dans l'armée française) sur la demande du roi [[Louis XIV de France|Louis XIV]] du [[Régiment d'Erlach]].<br /> * '''[[1672]]''' : 17 février (date officielle de la création du premier régiment de suisse) qui deviendra par filiation qui en découle la date de fondation du '''{{63e}} Régiment d'Infanterie'''.<br /> * '''[[1672]] à [[1782]]''' : le régiment à successivement porté le nom des colonels :<br /> ** 1694-1701 : [[Régiment de Manuel]]<br /> ** 1701-1728 : [[Régiment de Villars-Chandieu]]<br /> ** 1728-1739 : [[Régiment de May (1728)|Régiment de May]]<br /> ** 1739-1751 : [[Régiment de Bettens (1739)|Régiment de Bettens]]<br /> ** 1751-1762 : [[Régiment d'Ernest|Régiment de Jenner]]<br /> ** 1762-1782 : [[Régiment d'Erlach]]<br /> ** 1782 à 1791 : [[Régiment d'Ernst]]<br /> * '''[[1791]]''' : '''{{63e}} Régiment d'Infanterie''' (régiment Suisse dans l'armée française)<br /> * '''[[1792]]''' : licencié, fin du régiment [[Suisse]].<br /> * '''[[1796]]''' : '''{{63e}} Demi-Brigade d'Infanterie de Ligne''', constitué des unités suivantes :<br /> ** [[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e}} Demi-Brigade de bataille]] ({{2e|bataillon}} du [[7e régiment d'infanterie de ligne|{{7e}} Régiment d'Infanterie]], {{1er}} et {{2e|bataillons}} du Gard)<br /> ** [[22e régiment d'infanterie de ligne|{{22e}} Demi-Brigade de bataille]] ({{2e|bataillon}} du [[11e régiment d'infanterie de ligne|{{11e}} Régiment d'Infanterie]], bataillon de Volontaires de Martigues et {{2e|bataillon}} de Volontaires de Marseille)<br /> ** [[51e régiment d'infanterie de ligne|{{51e}} Demi-Brigade de bataille]] ({{1er|bataillon}} du [[26e régiment d'infanterie de ligne|{{26e}} Régiment d'Infanterie]], {{3e}} et {{5e|bataillon}} de Volontaires des Hautes-Alpes)<br /> ** {{1er}} Bataillon de la [[66e régiment d'infanterie de ligne|{{66e}} Demi-Brigade de bataille]]<br /> * '''[[1803]]''' : '''{{63e}} Régiment d'Infanterie de Ligne'''<br /> * '''[[1823]]''' : '''{{63e}} Régiment d'Infanterie de Ligne'''<br /> * '''[[1914]]''' : À la mobilisation, donne naissance au [[263e régiment d'infanterie|'''{{263e}} Régiment d'Infanterie''']]<br /> {{...}}<br /> <br /> == [[Colonel]]s/[[chef de brigade]] ==<br /> * 1672 : Jean Jacques d’Erlach, baron d’Erlach, brigadier le 27 mars 1668, maréchal de camp le 25 février 1676, lieutenant général des armées du roi le 24 août 1688, † 29 août 1694<br /> * 1694 : M. Manuel<br /> * 1701 : Charles de Villars-Chandieu, brigadier le 3 janvier 1696, maréchal de camp le 26 octobre 1704, lieutenant général des armées du roi le {{1er}} juillet 1722, † avril 1728<br /> * 1728 : Beat Louis de May, brigadier le {{1er}} août 1734, † {{1er}} juin 1739<br /> * 1739 : Georges Mannlich de Bettens, brigadier le {{1er}} février 1719, maréchal de camp le {{1er}} août 1734, lieutenant général des armées du roi le 15 août 1739, † 9 mai 1751<br /> * 1751 : Samuel de Jenner, brigadier le 10 février 1759, maréchal de camp le 21 février 1762<br /> * 1762 : Abraham d’Erlach de Riggisberg, baron d’Erlach, brigadier le {{1er}} janvier 1748, maréchal de camp le 20 février 1761<br /> * 1782 : M. d’Ernest, maréchal de camp<br /> * 1796 : [[Hugues Charlot]] - Chef de Brigade (*)<br /> * 1797 : [[Antoine-François Brenier-Montmorand]] - Chef de Brigade (**)<br /> * 1799 : Villaret (?) - Chef-de-Brigade<br /> * 1800 : [[Marc Antoine Come Damien Jean-Chrisostome Lacuée]] - Chef de Brigade<br /> * 1803 : Marc Antoine Come Damien Jean Chrisostome Lacuée - Colonel<br /> * 1807 : [[Régis-Barthélémy Mouton-Duvernet]] - Colonel (**)<br /> * 1809 : [[Benoît Meunier]] - Colonel (**)<br /> * 1813 : François Kail - Colonel<br /> * 1814 : Jean Laurède - Colonel<br /> * 1815 : [[Raymond Jean-Baptiste Teulet]] - colonel (*)<br /> * ...<br /> * '''12/08/[[1861]] - 12/08/[[1870]]''': [[Louis Adolphe Zentz d'Alnois|Colonel '''Zentz d'Alnois''']]<br /> * 1914 : Paulmier - Lieutenant-Colonel&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = http://www.faurillon.com/Limoges.htm|url = http://www.faurillon.com/Limoges.htm|site = http://www.faurillon.com/Limoges.htm|date = |consulté le = }}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> &lt;small&gt;(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]]. (**) Officiers qui devinrent par la suite généraux de division.&lt;/small&gt;<br /> <br /> Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période<br /> * Chef-de-Brigade Brenier de Montmorand : blessé {{Date|4|avril|1799}} et le {{Date|17|avril|1799}}<br /> * Colonel Lacuée : tué le {{Date|8|février|1807}}<br /> * Colonel Meunier de Saint-Clair : blessé {{Date|28|juillet|1813}}<br /> * Colonel Kail : blessé {{Date|30|août|1813}}<br /> * Colonel Laurede : mort des suites de ses blessures le {{Date|16|juin|1815}}<br /> <br /> Officiers blessés ou tués en servant au {{63e}} entre [[1804]] et [[1815]] :<br /> * Officiers tués : 24<br /> * Officiers morts de leurs blessures : 11<br /> * Officiers blessés : 135<br /> <br /> == Historique des garnisons, combats et bataille du {{63e}} RI de ligne ==<br /> <br /> === Ancien Régime ===<br /> ;{{SUI-d}} [[Régiment d'Ernest|Régiment d’infanterie de Bettens]]<br /> * 1740-1748 : [[Guerre de Succession d'Autriche]]<br /> ** [[1745]] :<br /> *** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]<br /> <br /> <br /> === [[Révolution française|Révolution]] et [[Premier Empire|Empire]] ===<br /> * [[1800]] :<br /> ** Gênes<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> ** Golymin<br /> * [[1807]] :<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> ** [[Bataille de Friedland]]<br /> * [[1808]] :<br /> ** Espinosa<br /> * [[1809]] :<br /> ** [[Bataille d'Essling|Essling]]<br /> ** [[Bataille de Wagram|Wagram]]<br /> ** Talavera-de-la-Reyna<br /> * [[1810]] :<br /> ** Santa-Maria-de-la-Nueva<br /> * [[1811]] :<br /> ** 5 mars : [[Bataille de Barrosa|Chiclana]]<br /> ** 3 au 5 mai : [[Bataille de Fuentes de Oñoro|Fuentes de Oñoro]]<br /> ** 16 mai : [[Bataille d'Albuera|Albuera]]<br /> * [[1813]] :<br /> ** [[Bataille de Vitoria|Vitoria]],<br /> ** Pampelune,<br /> ** Bidassoa<br /> ** Nivelle<br /> * [[Campagne d'Allemagne (1813)]]<br /> ** Stettin,<br /> ** Kulm,<br /> ** Hellendorf<br /> ** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br /> * [[1815]] [[Campagne de Belgique (1815)]]<br /> ** [[Bataille de Ligny]]<br /> <br /> === De 1815 à 1848 ===<br /> 1840 garnison à [[Nîmes]], le 10 décembre Paris. 1841 [[Angers]]. 1841 à 1861 Angers, [[Verdun (Meuse)|Verdun]], [[Lille]], [[Givet]], [[Strasbourg]], [[Lyon]], [[Versailles]], Paris, camp d'[[Ovaux]], Paris, [[Cambrai]], [[Nancy]], [[camp de Châlons]], [[Neuf-Brisach]] puis Lyon.<br /> <br /> === [[Second Empire]] ===<br /> Par décret du 2 mai 1859 le {{63e|régiment}} d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le [[102e régiment d'infanterie de ligne]].<br /> <br /> En garnison à Poitiers en 1861. 1862 il partit en Algérie, en 1863 d'abord stationné à ''Philipeville'' ([[Skikda]]) et ''Collo'' ([[El-Qoll]]), puis à ''Constantine'' ([[Qacentina]]).<br /> En mars 1864 le régiment participe à une colonne pour réprimer une révolte aux environs de ''Tébessa'' ([[Tbessa]]).<br /> <br /> Le régiment est ensuite stationné à ''La Calle'' ([[Al Cala]]). Ensuite le régiment rejoignit ''Sétif '' ([[Sétif|Stif]]) afin de réprimer une révolte en [[Kabylie]]. Il subit plusieurs combats autour d'une position nommée Takitount (11-28 avril 1865). Après cela le régiment rentre en France, embarquement à [[Bougie]] (le 23 juillet 1865) débarqué à Marseille (25 juillet 1865). Garnison Soissons.<br /> <br /> 1867 en garnison à [[Verdun (Meuse)|Verdun]].<br /> <br /> === 1870-1871 ===<br /> [[Fichier:Képi Infanterie de Ligne.png|thumb|Képi de l'infanterie de ligne]]<br /> Au {{1er}} août 1870, le {{63e|régiment}} d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.<br /> <br /> Avec le {{2e|régiment}} d'infanterie du colonel de St-Hillier et le {{10e|bataillon}} de chasseurs du commandant Schenk, le {{63e|forme}} la {{1ère}} Brigade aux ordres du général Doens.<br /> Cette {{1ère}} Brigade avec la {{2e}} Brigade du général Micheler, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la {{3e}} Division d'Infanterie commandée par le général de division Merle de Labruguière de Laveaucoupet.<br /> Cette division d'infanterie évolue au sein du {{2e}} Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Frossard.&lt;br /&gt;<br /> ** [[Bataille de Forbach-Spicheren|combat de Spicheren]].<br /> ** Le 6 août retraite [[Behern]], [[Sarreguemines]], [[Woutswiller]], [[Puttelage]], [[Erstroff]], [[Rémilly (Moselle)|Rémilly]] etc.<br /> ** [[Siège de Toul|Défense de Toul]] jusqu'à la reddition de la place (du 14 août au 23 septembre).<br /> ** [[Défense de Phalsbourg]] du 10 août au 12 décembre.<br /> <br /> === De 1871 à 1914 ===<br /> <br /> 1885 : Le régiment est en garnison à [[Limoges]] à la caserne des Bénédictins puis à la caserne Beaupuy (3 bataillons), siège du régiment et à la caserne St-Yrieix (1 bataillon).[[Fichier:Caserne de beaupuy.jpg|thumb|Caserne de Beaupuy (Limoges)]]<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> Casernement : [[Limoges]], Saint Yrieix ; {{45e|brigade}} d'infanterie, {{23e}} D.I., {{12e|corps}} d'armée.<br /> <br /> Affecté à:<br /> * [[23e division d'infanterie (France)|'''{{23e}} Division d'Infanterie''']] d'août 1914 à février 1917<br /> * [[134e division d'infanterie (France)|'''{{134e}} Division d'Infanterie''']] de février 1917 à novembre 1918.<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> * Varenne en Argonne, Orval Retraite : Carignan, Blagny…[[Première bataille de la Marne|La Marne]]…, secteur de Reims.<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> * [[Remenauville]], Régniébville, Fey-en-haye ; Farbus, Arleux-en-Gohelle, Villerval.<br /> * Quatre soldats de la {{5e}} Compagnie du régiment sont [[Soldat fusillé pour l'exemple|fusillés pour l'exemple]] à [[Flirey]] ([[Meurthe-et-Moselle]]) le 20 avril 1915&lt;ref&gt;R.-G. Réau, ''Les crimes des conseils de guerre'', page 178 à 215, Éditions du Progrès Civique, Paris, 1925&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> * Le Labyrinthe ; [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun]]. Aisne : Vendresse, ravin de Troyon. Somme : Biaches, la Maisonnette.<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> * Champagne : Vesle, Prosne. [[Alsace]] : Eglingen. Secteur de [[Reims]].<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> * Défense de Reims ; [[Berry-au-Bac]] Tahure puis [[Vouziers]], ferme de la pardonne, falaise.<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === [[Seconde Guerre mondiale]] ===<br /> 1939 à 1940 : Formé le 08 août 1939 par le CMI n° 94 (Centre Mobilisateur d'Infanterie) sous les ordres du Lieutenant-Colonel Jaubert, il appartient à la [[24e division d'infanterie (France)|{{24e|division}} d'infanterie]]. Il est composé de trois bataillons puis {{14e}} CDAC (Compagnie divisionnaire antichar).<br /> <br /> <br /> 1944 à 1945 : le {{63e}} R.I. sera reformé le {{1er}} octobre 1944 et ses unités reconstituées à [[Limoges]], caserne Beaupuy et à St-Yrieix. Il est formé de 3 bataillons, le 9 novembre 1944 il sera affecté au secteur [[Nantes]] [[Saint-Nazaire]]. L'effectif sera de 1848 hommes pour la plupart proviendront directement des rangs des maquisards. Le régiment partira pour le front de l'Atlantique le 20 décembre 1944, pour combattre les derniers éléments allemands incrustés dans la poche de [[Saint-Nazaire]].<br /> [[Fichier:Infanterie-béret.gif|thumb|right|150px|Insigne de béret de l'infanterie]]<br /> <br /> === De 1945 à nos jours ===<br /> À l'issue de la Guerre d'Algérie 1954-1962,au cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie, le 63°RIMA constitue comme 91 autres<br /> régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 63°RIMA forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 401°UFL-UFO et la 402°UFL-UFO composé de 10% de militaires métropolitains et de 90 % de<br /> Militaires Musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être<br /> au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de<br /> l'Algérie. (Accords d'Evian du 18 mars 1962)<br /> {{...}}<br /> <br /> == Drapeau ==<br /> <br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt; Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> * '''[[Campagne d'Italie (1799-1800)|Gênes 1800]]'''<br /> * '''[[Bataille de Friedland|Friedland 1807]]'''<br /> * '''[[Bataille de Barrosa|Chiclana 1811]]'''<br /> * '''[[Bataille de Ligny|Fleurus 1815]]'''<br /> * '''[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]'''<br /> * '''[[L'AISNE 1918|L'Aine 1918]]'''<br /> * '''[[Seconde bataille de la Marne|Reims 1918]]'''<br /> <br /> * Le [[drapeau]] a 90 centimètres de côté (normes en vigueur dans l'infanterie), [[Étamine (tissu)|l'étamine]] est en soie et est composée d'un fond tricolore aux couleurs nationales. Sur un côté du drapeau sont inscrits en lettres d'or, REPUBLIQUE FRANCAISE. Et {{63e}} REGIMENT D'INFANTERIE.<br /> <br /> == Devise ==<br /> == Décorations ==<br /> Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux citations à l'ordre de l'armée.<br /> <br /> Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] (le 22 février 1918).<br /> <br /> [[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|100px|right]]<br /> <br /> == Personnalités ayant servi au sein du régiment ==<br /> * Général [[Félix de Vial]] en tant que capitaine<br /> * [[Jean-Marie Déguignet]]<br /> * [[Marc Antoine Lacuée]] ({{63e|demi-brigade}} [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|de deuxième formation]])<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> * [[Jean-Marie Déguignet|Déguignet (Jean-Marie)]], ''Histoire de ma vie'', éd. An Here, 2000.<br /> * ''{{63e}} Régiment d'infanterie - Extrait succinct du journal des Marches et Opérations militaires du Régiment depuis 1840'', [[Service historique de la défense]], 4 M 60.<br /> * Molard (J.), ''Historique du {{63e|régiment}}, 1672-1887'', Berger-Levraud, Paris, 1887.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> * [[Félix Baudy]], fusillé pour l'exemple en 1915.<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * Témoignage d'un [[Jean-Marie Déguignet|soldat du régiment]] sur les [http://www.deguignet.org/extraits/morceauchoisi15.htm affrontements contre les Kabyles]<br /> <br /> * Site mémoire dédié au {{63e|régiment}} d'infanterie de ligne 1914/ 1918 [http://www.faurillon.com/ faurillon.com]<br /> <br /> === Sources et bibliographie ===<br /> Historique du {{63e|régiment}} d'infanterie, Editeur Henri Charles-Lavauzelle, 1920<br /> <br /> {{Palette|Régiments d'infanterie français}}<br /> {{Portail|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:INF, 063}}<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918|INF, 063]]<br /> [[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 063]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=55e_r%C3%A9giment_d%E2%80%99infanterie&diff=195157789 55e régiment d’infanterie 2017-05-24T21:44:36Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{55e|régiment}} d'infanterie}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite=55{{e}} régiment d'infanterie<br /> | image = Insigne régimentaire du 55e Régiment d’Infanterie Alpine.jpg<br /> | taille image = 120<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{55e|régiment}} d’infanterie alpine de 1939<br /> | creation='''[[1644]]'''<br /> | dissolution=<br /> | pays={{france}}<br /> | branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> | type= [[Régiment]] d'[[infanterie]]<br /> | role= [[Infanterie]]<br /> | garnison=<br /> | devise=&quot;'''''France d'abord'''''&quot;<br /> | inscriptions=&lt;small&gt;'''[[bataille de Valmy|Valmy 1792]]&lt;br /&gt;[[Siège de Gênes (1800)|Gênes 1800]]&lt;br /&gt;[[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]&lt;br /&gt;[[bataille d'Eylau|Eylau 1807]]&lt;br /&gt;[[bataille de Solférino|Solférino 1859]]&lt;br /&gt;[[bataille de Revigny|Revigny 1914]]&lt;br /&gt;{{page h'|Bataille de Verdun|Verdun 1916-1917}}&lt;br /&gt; [[Bataille d'Amiens (1918)|Montdidier 1918]]&lt;br /&gt;[[Bataille de la ligne Hindenburg|Saint-Quentin 1918]]'''&lt;/small&gt;<br /> | guerres=<br /> | fourragere=Aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].<br /> | decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br /&gt;&lt;small&gt; quatre palmes&lt;/small&gt;<br /> | anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]<br /> }}<br /> [[Fichier:Infanterie-béret.gif|thumb|150px|Insigne de béret de l'infanterie]]<br /> <br /> Le '''{{55e|régiment}} d'infanterie''' est un [[régiment d'infanterie français]] aujourd'hui dissous.<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> * {{Confusion|Régiment noble à pied de Condé}}<br /> * [[1644]]-1791 : '''Régiment de Condé'''<br /> * [[1791]]-1793 : '''{{55e|régiment}} d'infanterie''' ;<br /> * [[1793]]-1796 : '''{{55e}} [[demi-brigade]] de bataille''', formée à partir des :<br /> ** {{1er|bataillon}} du [[28e régiment d'infanterie|{{28e|régiment}} d'infanterie]],<br /> ** {{2e}} et {{3e|bataillons}} de volontaires de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]]&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/bataillons-de-lardeche.php<br /> |titre=Les bataillons de volontaires nationaux de l'Ardèche 1792<br /> |id=<br /> |série=<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |date=<br /> |année=<br /> |mois=<br /> |site=lesbataillonsdevolontaires.wifeo.co<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=27 décembre 2011<br /> }}&lt;/ref&gt;<br /> * [[1796]]-1803 : '''{{55e}} [[demi-brigade]] d'infanterie de ligne''', formée à partir des :<br /> ** {{1er|bataillon}} du [[19e régiment d'infanterie de ligne|{{19e|régiment}} d'infanterie]] ;<br /> ** {{1er|bataillon}} du [[58e régiment d'infanterie|{{58e|régiment}} d'infanterie]] ;<br /> ** {{2e|bataillon}} de volontaires de la [[Haute-Vienne]] ;<br /> ** {{6e|bataillon}} de volontaires de [[Seine-et-Oise]] ;<br /> ** {{1er|bataillon}} de volontaires de la [[Moselle (département)|Moselle]] ;<br /> ** {{2e|bataillon}} de volontaires de [[réserve (militaire)|réserve]] ;<br /> * [[1803]] : '''{{55e|régiment}} d'infanterie de ligne''' ;<br /> * [[1939]] : '''{{53e|régiment}} d'infanterie alpine'''<br /> <br /> == Chef de corps ==<br /> * [[1792]] : Colonel [[Pierre Justin Marchand de Villionne]] (1740-1813)<br /> * {{date|8|mars|1793}} : Chef de brigade [[Emmanuel de Serviez|Emmanuel Gervais de Roergaz de Serviez]] (1755-1804)<br /> * [[1793]] : Chef de brigade Anne-Gilbert La Val<br /> * [[1795]] : Chef de brigade Marguerit (?)|<br /> * [[1795]] : Chef de brigade Ramand (?)<br /> * {{date|15|août|1796}} : Chef de brigade&lt;ref&gt;Le {{date|10|novembre|1795}} à la [[37e demi-brigade d'infanterie|{{37e|demi-brigade}} d'infanterie]] puis le {{date|15|août|1796}} à la [[55e demi-brigade d'infanterie|{{55e|demi-brigade}} d'infanterie]].&lt;/ref&gt; [[Jean d'Argoubet]] (1762-1844)<br /> * {{date|19|juin|1799}} : Chef de brigade [[François-Roch Ledru des Essarts]] (1770-1844)<br /> * [[1805]] : Colonel [[Jean-Baptiste Silberman]]. Mort des suites de ses blessures le {{date|8|février|1807}}.<br /> * [[1807]] : Colonel [[René Perier]]. Tué le {{date|10|juin|1807}}<br /> * {{date|22|juin|1807}} : Colonel [[Henri César Auguste Schwiter]] (1768-1839)<br /> * [[1813]] : Colonel : [[François Morin de Louvigné]]. Blessé le {{date|28|juillet|1813}}<br /> * [[1815]] : Colonel [[Jean-Pierre Monneret]]<br /> * [[1821]] : [[Colonel]] [[Famille Le Clerc de Juigné#Anne Léon Antoine Le Clerc de Juigné|Anne-Léon-Antoine Le Clerc de Juigné]]<br /> * [[1822]] : Colonel [[Jacques Pierre Marie de Montlivault]]<br /> * [[1823]] : [[Colonel]] [[Famille de Fontanges|Amable de Fontanges (1874-1826)]]<br /> * {{date|4|juin|1850}} : [[Colonel]] [[François Achille Bazaine]] (1811-1888)<br /> * [[1854]] : [[Colonel]] [[Charles de Maleville]]&lt;ref&gt;{{pdf}}{{Lien web<br /> |url=http://www.saint-cyr.org/fichiers/promotions-eteintes/1832-1835-15e-promotion-sans-nom.pdf<br /> |titre=Historique de la {{15e}} promotionde l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr<br /> |id=<br /> |série=(1832-1835 avril)<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |date=<br /> |année=<br /> |mois=<br /> |site=www.saint-cyr.org<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=27 décembre 2011<br /> }}&lt;/ref&gt;Tué, le {{date|24|juin|1859}} à la ferme de Casanova, au cours de la [[bataille de Solférino]].<br /> <br /> <br /> * [[1898]] : [[Lieutenant-colonel]] [[Jean Baptiste Jules Carbillet]]. à [[Aix-en-Provence]]<br /> * [[1914]] : colonel Valdant.<br /> * 2 novembre [[1914]] : lieutenant-colonel Echard<br /> <br /> * [[1939]] : [[Lieutenant-colonel]] Cotinaus<br /> <br /> == Historique des garnisons, combats et batailles du {{55e}} RI ==<br /> &lt;small&gt;'''(*)''' Bataille portée au drapeau du régiment.&lt;/small&gt;<br /> <br /> === Ancien Régime ===<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Shako 55 RI 5717.JPG|Shako ayant apparetenu à A.de Vigny.<br /> Fichier:Musée historique de Strasbourg-Régiment de Condé.jpg|Revue du régiment de Condé à [[Strasbourg]] entre 1779 et 1781 ([[Musée historique de Strasbourg]]).<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Guerres de la Révolution et de l'Empire ===<br /> Au cours de cette période, le {{55e}} eut :<br /> * 36 officiers tués ;<br /> * 10 officiers morts des suites de leur blessures ;<br /> * 100 officiers blessés.<br /> <br /> :Le {{date|1|juillet|1790}}&lt;ref name=&quot;50à59&quot;&gt;{{Lien web<br /> |url=http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/regiments-de-ligne-de-50-a-59.php<br /> |titre=Les régiments d'infanterie 50 à 59<br /> |id=<br /> |série=Le {{55e}} régiment d’infanterie ci-devant Condé<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |date=<br /> |année=<br /> |mois=<br /> |site=lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=27 décembre 2011<br /> }}&lt;/ref&gt;, le régiment en entier est en garnison à [[Boulogne-sur-Mer]].<br /> :Le {{date|1|janvier|1792}}&lt;ref name=&quot;50à59&quot;/&gt;, le régiment est en garnison à [[Longwy]]. Il comprend un effectif de {{unité|1012|hommes}} et {{unité|503|manquants}}.<br /> :En {{date||mars|1792}}&lt;ref name=&quot;50à59&quot;/&gt;, il se trouve à [[Metz]]. Il quitte cette position pour se rendre à [[Montmédy]].<br /> <br /> * [[1792]] :<br /> ** '''[[Bataille de Valmy]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> ** [[Ordre de bataille de l’armée de Moselle pour l’expédition de Trèves|{{1er}} décembre 1792]] : [[Armée de la Moselle]], expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]<br /> * [[1793]] :<br /> ** [[Combat d'Erchein]], près de [[Landau in der Pfalz]]<br /> * [[1795]] :<br /> ** [[Bataille de Rosas (1795)|Bataille de Rosas]]<br /> * [[1796]] :<br /> ** [[Siège de Mantoue (1796-1797)|Siège de Mantoue]]<br /> * [[1797]] :<br /> ** [[Bataille de Rivoli (1797)|Bataille de Rivoli]],<br /> ** [[Siège de Mantoue (1796-1797)|Siège de Mantoue]],<br /> ** Valvassone<br /> * [[1799]] :<br /> ** [[Bataille de la Trebbia (1799)|Bataille de La Trebbia]],<br /> ** [[Bataille de Novi]]<br /> * [[1800]] :<br /> ** '''[[Siège de Gênes (1800)|Siège de Gênes]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> * [[1805]] :<br /> ** [[Bataille de Dürenstein]]<br /> *** '''[[Bataille d'Austerlitz]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> {{Article détaillé|Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d’Austerlitz}}<br /> {{Article détaillé|Ordre de bataille français lors de la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807)}}<br /> * [[1806]] :<br /> ** [[Bataille d'Iéna]],<br /> ** [[Bataille de Lübeck]]<br /> {{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna}}<br /> * [[1807]] :<br /> ** '''[[Bataille d'Eylau]] '''&lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;,<br /> ** [[Bataille d'Heilsberg]]<br /> {{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau}}<br /> {{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Heilsberg}}<br /> * [[1808]] :<br /> ** [[Bataille de Medina del Rio Seco]]<br /> * [[1809]] :<br /> ** [[Bataille d'Almonacid]],<br /> ** [[Bataille d'Ocaña]]<br /> * [[1811]] :<br /> ** [[Bataille d'Albuera]],<br /> ** [[Almendralejo]]<br /> * [[1812]] :<br /> ** Campillo,<br /> ** [[Coín]],<br /> ** [[Combat de Borisow]],<br /> ** [[Bataille de Wilna]]<br /> * [[1813]] :<br /> ** [[Bataille de Vitoria]],<br /> ** [[Bataille de Sorauren]],<br /> ** [[Bataille de Bautzen (1813)|Bataille de Bautzen]],<br /> ** [[Bataille de Dresde]],<br /> ** [[Bataille de Kulm]],<br /> ** [[Bataille d'Arnheim]]<br /> * 1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]<br /> ** [[Bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]<br /> {{Article détaillé|Armée française pendant les Cent-Jours}}<br /> * [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)]] ([[1re division d'infanterie (France)|{{1re|division}} d'infanterie]])<br /> ** [[Bataille de Ligny]],<br /> ** [[Bataille de Waterloo]]<br /> <br /> À la [[bataille de Waterloo]], [[Louis Bro]] ([[colonel]] du [[4e régiment de chevau-légers-lanciers|{{4e|lanciers}}]]) effectua une charge restée célèbre, écharpa la [[brigade]] [[William Ponsonby|Ponsonby]], sous les ordres du [[Major-General]] [[Sir (noblesse)|Sir]] [[William Ponsonby]]&lt;ref&gt;Le général major Ponsonby commandait une des brigades de cavalerie qui après avoir chargé le [[Armée française pendant les Cent-Jours#1er corps d'infanterie|{{Ier}} Corps français]] s'aventurèrent jusqu'à la position de la grande batterie où ils furent contre-attaqués par la cavalerie française. Il fut fait prisonnier mais lorsque ses hommes essayèrent de le délivrer, un lancier français n'hésita pas à le tuer et ses lieutenants furent massacrés également.&lt;/ref&gt;, tua cet [[officier général]]&lt;ref&gt;Cet acte a été attribué à Louis Bro par Charles Mullié dont les écrits sont contestés par les historiens militaires modernes tels que Henri Bernard, Jacques Logie, Luc De Vos…&lt;/ref&gt;, et reprit l'aigle du {{55e|régiment}} d'infanterie enlevée par les dragons de Ponsomby.<br /> <br /> === 1815 à 1848 ===<br /> * 1830 : Une ordonnance du 18 septembre créé le {{4e|bataillon}} et porte le régiment, complet, à {{formatnum:3000}} hommes&lt;ref&gt;Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Second Empire ===<br /> [[Fichier:Maleville1859.jpg|thumb|Le colonel Charles de Maleville, commandant du {{55e|régiment}} d'infanterie de la ligne, à [[Guidizzolo|Casa Nuova]] au cours de la bataille de Medole, pendant la grande [[bataille de Solférino]] et San Martino, le 24 juin 1859]].<br /> * [[Campagne d'Italie (1859)]]<br /> ** [[1859]] : [[Bataille de Solférino]]<br /> * [[Guerre franco-prussienne de 1870]]<br /> ** Avec le [[32e régiment d'infanterie de ligne|{{32e|régiment}} d'infanterie de ligne]] et le [[3e bataillon de chasseurs à pied|{{3e|bataillon}} de chasseurs à pied]], le '''{{55e|régiment}} d'infanterie de ligne''' ({{formatnum:1887}} hommes) fait partie de la {{1re|brigade}} de la {{1re|division}} ([[général Vergé]]) du {{2e|corps}} de l'armée du Rhin, sous les ordres du [[général]] [[Charles Auguste Frossard]].<br /> *** [[Bataille de Forbach-Spicheren]]<br /> ** Le [[16 août]] 1870, le {{4e}} [[bataillon]], formé pour la plupart de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour créer le [[14e régiment de marche|{{14e|régiment}} de marche]] qui formera la {{1re|brigade}} de la {{3e|division}} du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}} d'armée]]&lt;ref name=&quot;Vinoy&quot;&gt;Opération du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}}]] et de la {{3e|armée}} durant le [[Siège de Paris (1870)]] par le [[général Vinoy]], pages 7 et 15&lt;/ref&gt;<br /> ** Le [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|17 novembre 1870]] eut lieu le [[combat de Torçay]] ou fut engagé une compagnie de marche du {{55e}} RI qui composait le [[36e régiment de marche]].<br /> ** Le [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|24 novembre 1870]], les {{8e|compagnies}} des {{2e}} et {{3e|bataillons}} du '''{{55e|régiment}} d'infanterie de ligne''' qui composaient le [[29e régiment de marche]] furent engagés dans les [[Combat de Chilleurs|combats de Chilleurs]], [[Combat de Ladon|Ladon]], [[Combat de Boiscommun|Boiscommun]], [[Combat de Neuville-aux-Bois|Neuville-aux-Bois]] et [[Combat de Maizières|Maizières]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]]<br /> ** Le {{date|6 janvier 1871}}, la compagnie de marche du {{55e}} RI qui composait le [[36e régiment de marche]] est engagé dans l'[[affaire du Gué-du-Loir]].<br /> {{Loupe|Régiment de marche}}<br /> <br /> === 1870 à 1914 ===<br /> * ~ [[1906]] En [[Histoire d'Aix-en-Provence#Une ville de soldats|garnison à Aix-en-Provence]]<br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> En [[1914]] casernement: [[Pont-Saint-Esprit]]; [[Aix-en-Provence]] {{60e}} Brigade d'Infanterie; [[30e division d'infanterie (France)|{{30e|division}} d'infanterie]]; [[15e corps d'armée (France)|{{15e|corps}} d'armée]].&lt;br /&gt;<br /> À la {{30e}} DI d'août 1914 à juin 1915 puis à la [[126e division d'infanterie (France)|{{126e}} Division d'Infanterie]] jusqu'en novembre 1918.<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> <br /> * 26 août : [[Mont-sur-Meurthe]]<br /> * [[1914]] : '''[[Bataille de Revigny]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> * 20 septembre : [[Avocourt]]<br /> * 13 novembre : [[Béthincourt]]<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> <br /> * 12 janvier, région de [[Verdun]], [[Béthincourt]]<br /> * 15 juin, [[Argonne (région)]] la route de [[Binarville]] à [[Vienne-le-Château]].<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> * '''[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;&lt;ref&gt;http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-055.pdf&lt;/ref&gt;<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> * '''[[Bataille de Verdun (1917)|Bataille de Verdun]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> ==== 1918 ====<br /> * '''[[Bataille d'Amiens (1918)|Bataille de Montdidier]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> * '''[[Bataille de la ligne Hindenburg|Bataille de Saint-Quentin]]''' &lt;small&gt;'''(*)'''&lt;/small&gt;<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> <br /> === [[Seconde Guerre mondiale]] ===<br /> Formé le 6 septembre [[1939]] sous le nom de '''{{53e}} Régiment d'Infanterie Alpine''', il est sous les ordres du lieutenant-colonel Cotinaus, il appartient à la [[30e division d'infanterie (France)|{{30e}} Division d'Infanterie Alpine]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A ; il est mis sur pied par le CMI 154.<br /> <br /> == Drapeau ==<br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt; Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> [[Fichier:Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire|120px|right]]<br /> <br /> [[Fichier:55e régiment d'infanterie de ligne.svg|400px]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> <br /> * ''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec quatre citations à l'ordre de l'armée.<br /> <br /> * ''Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].<br /> <br /> == Personnages célèbres ayant servi au {{55e}} RI ==<br /> * Le général de division [[André Joseph Lemaire]] (1738-1802), engagé volontaire en [[1754]] au [[régiment de Condé]] ;<br /> * [[Charles Marie de Beaumont d'Autichamp]] (1770-1859), capitaine au régiment de Condé (1789), [[lieutenant-général des armées du Roi]] (1814).<br /> * [[Louis-Joseph Hugo]] (1777-1853), [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant en second]]. Le bataillon de Louis-Joseph Hugo fusionna avec le {{55e}} de Ligne le {{date|26 mai 1803}}. Il est envoyé avec sa [[Compagnie (militaire)|compagnie]] [[camp de Saint-Omer|à Saint-Omer]], sous le commandement de [[Nicolas Jean-de-Dieu Soult|Soult]], où sa compagnie faisait partie du {{1er|bataillon}} de {{55e}} RIL. Le régiment va suivre l'armée au [[Camp de Boulogne (Napoléon)|camp de Boulogne]].<br /> * [[Alfred de Vigny]], comme lieutenant.<br /> * Le général de brigade [[Charles Joseph Buquet]] (1776-1838), [[major]] du {{55e}} de ligne le {{Date républicaine|30|frimaire|an XII}} ;<br /> * Le colonel [[Charles Ardant du Picq]] (1821-1870), lieutenant-colonel au {{55e|régiment}} d'infanterie de ligne ({{date|16 janvier 1864}})<br /> * Le futur peintre [[Charles Camoin]], soldat au {{55e|régiment}} d'infanterie de ligne ({{date||avril|1901}})<br /> * Jean de Beco, aumônier militaire du {{55e|régiment}} d'infanterie de ligne et aumônier des FFII du secteur de la Sambre. Il disparut en portant secours aux soldats du [[33e régiment d'infanterie de ligne|{{33e|régiment}} d'infanterie de ligne]] lors d'une contre-attaque le 11 avril 1945 près du pont de Spycker. Une rue de [[Brouckerque]] lui est dédiée.<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> * À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Régiments français d'Ancien Régime]]<br /> * [[Régiment d'infanterie français]]<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> * [[Liste de devises militaires françaises]]<br /> <br /> {{Palette Régiments d'infanterie français}}<br /> {{Portail|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> {{DEFAULTSORT:INF, 055}}<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=28e_r%C3%A9giment_d%E2%80%99infanterie&diff=196017613 28e régiment d’infanterie 2017-05-24T21:44:07Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{28e|régiment}} d'infanterie}}<br /> {{ébauche|unité militaire|française}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite=28{{e}} Régiment d'Infanterie<br /> | image = Insigne régimentaire du 28e régiment d'infanterie de forteresse (1939).jpg<br /> | taille image = 180<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{28e|régiment}} d'infanterie de forteresse (1939).<br /> | creation='''[[1793]]'''<br /> | dissolution=<br /> | pays={{france}}<br /> | branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> | type=[[régiment]] d'[[infanterie]]<br /> | role=[[Infanterie]]<br /> | devise='''''On ne passe pas'''''<br /> | ancien_nom= [[Régiment du Maine (1775)|Régiment de Maine]]<br /> | inscriptions=&lt;small&gt;[[Bataille de Marengo|Marengo 1800]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]&lt;br /&gt;[[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]]&lt;br /&gt;[[GUISE 1914|Guise 1914]]&lt;br /&gt;[[Bataille de l'Artois (1915)|Artois 1915]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]&lt;br /&gt;[[bataille d'Amiens (1918)|Montdidier 1918]]&lt;/small&gt;<br /> | guerres=[[Guerres napoléoniennes]]&lt;br /&gt;[[Conquête de l'Algérie]]&lt;br /&gt;[[Guerre de 1870]]&lt;br /&gt;[[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Bataille de France]]<br /> | fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918<br /> | decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;small&gt; deux palmes&lt;/small&gt;<br /> }}<br /> Le '''{{28e|régiment}} d'infanterie''' ({{28e}} RI) est un régiment d'[[infanterie]] de l'[[Forces armées françaises|armée française]] créé sous la [[Révolution française|Révolution]] à partir du [[régiment du Maine (1775)|régiment de Maine]], un [[régiment français d'Ancien Régime]] créé en 1616 sous le nom de [[régiment de Villeroy (1616)|régiment de Villeroy]].<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> * [[13 novembre]] [[1616]] : Création du '''[[régiment de Villeroy (1616)|régiment de Villeroy]]''' levé en vertu d'un brevet&lt;ref&gt;Brevet par lequel le [[roi de France]] pourvoit à des charges et offices militaires &lt;/ref&gt; délivrée par [[Louis XIII de France|Louis XIII]].<br /> * août [[1631]] : Le régiment est cédé au chevalier d'Alincourt et prend le nom de '''[[régiment d'Alincourt (1631)|régiment d'Alincourt]]'''.<br /> * [[15 septembre]] [[1635]] : Le régiment d'Alincourt obtient le drapeau blanc&lt;ref&gt;La possession d'un drapeau blanc devint le privilège et la marque des corps permanents, mais on laissait aux formations temporelles la possibilité d'obtenir le drapeau blanc si elles s'en montraient dignes.&lt;/ref&gt; et prend le nom de '''[[régiment de Lyonnais]]'''.<br /> * [[1776]] : Le régiment de Lyonnais est dédoublé à [[Calais]]. &lt;br /&gt;Les {{1er}} et {{3e}} [[bataillon]]s conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment de Lyonnais. &lt;br /&gt;Les {{2e}}et {{4e|bataillons}} du régiment forment le '''[[régiment du Maine (1775)|régiment de Maine]]''' Ce nouveau régiment a les parements et les revers roses, le collet bleu de roi.<br /> * {{1er}} janvier 1791 : À la [[Révolution française|Révolution]], tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un [[Régiment d'infanterie français|numéro d’ordre donné selon leur ancienneté]]. Le régiment de Maine devient le '''{{28e|régiment}} d'infanterie de ligne ([[ci-devant]] Maine)'''.<br /> * 1794 : [[Amalgame militaire|Amalgamé]] il prend le nom de '''[[Amalgame des deux armées sous la Révolution#28e demi-brigade|{{28e|demi-brigade}} de première formation]]'''<br /> * 1796 :Reformé en tant que '''[[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade|{{28e|demi-brigade}} de deuxième formation]]'''<br /> * 24 septembre 1803 : Renommé '''[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1803)#28e régiment|{{28e|régiment}} d'infanterie de ligne]]'''<br /> * [[1814]] : pendant la [[Première Restauration]] et les [[Cent-Jours]], le [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1814)|régiment garde son numéro]]<br /> * [[16 juillet]] [[1815]] : comme l'ensemble de l'[[armée napoléonienne]], il est licencié à la [[Restauration (histoire de France)|Seconde Restauration]]<br /> * [[11 août]] [[1815]] : création de la '''[[légion du Nord|{{1re|légion}} du Nord]]'''<br /> * [[1820]] : la {{58e}} [[légion du Nord|{{1re|légion}} du Nord]] est [[Amalgame militaire|amalgamée]] et renommée '''[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1820)|{{28e|régiment}} d'infanterie de ligne]]'''.<br /> * [[1870]] : [[Régiment de marche|Devient le]] '''{{28e|régiment}} de marche'''<br /> * [[1871]] : Reprend le nom de '''{{28e|régiment}} d'infanterie de ligne'''<br /> * 1882 : Devient '''{{28e|régiment}} d'infanterie'''.<br /> * [[1914]] : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve le [[228e régiment d'infanterie|{{228e}} Régiment d'Infanterie]]<br /> <br /> == Colonels/Chef de brigade ==<br /> * 1791 : colonel François-Charles Le Prestre de Themericourt de Jaucourt<br /> * 1793 : colonel Claude D'Heran<br /> * 1794 : chef-de-brigade [[François Mabille]]<br /> * 1795 : chef-de-brigade Jean Marguerie<br /> * 1796 : chef-de-brigade Armand Bergeron<br /> * 1797 : chef-de-brigade Desaulnois<br /> * 1797 : chef-de-brigade Jean-Isaie Ribeyre<br /> * 1797 : chef-de-brigade Jean-Marie-Melon Roger Valhubert<br /> * 1803 : colonel [[Jean-François Clerc]]<br /> * 1804 : colonel [[Jean-Georges Edighoffen]]<br /> * 1806 : colonel [[Jean-François Toussaint (général)|Jean-François Toussaint]]<br /> * 1813 : colonel Marie-Joseph-Andre-Augustin de Capriol de Saint-Hilaire<br /> * 1815 : colonel Marc-Antoine-Alexandre De Saint-Michel<br /> <br /> {{...}}<br /> * en août 1914 : colonel André Allier.<br /> * 2 - 4 septembre 1914 : commandant Denvignes.<br /> * 4 - 14 septembre 1914 : capitaine [[Gaston Potin]].<br /> * 10 septembre - 19 novembre 1914 : lieutenant-colonel [[Ernest Capitant]].<br /> * 19 - 25 novembre 1914 : commandant [[Maurice Henneton]].<br /> * 25 novembre 1914 - 26 mai 1915 : lieutenant-colonel Ernest Capitant.<br /> * 27 mai 1915 - 7 août 1917 : lieutenant-colonel [[Louis Roller]].<br /> * 7 août 1917 - 11 novembre 1918 : lieutenant-colonel [[Jean de Gouvello]].<br /> {{...}}<br /> <br /> == Historique des garnisons, combats et batailles du {{28e}} RI ==<br /> [[Fichier:Infanterie-béret.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]<br /> <br /> === Ancien Régime ===<br /> * 1778-1783 : [[Guerre d'indépendance des États-Unis]]<br /> <br /> === Guerres de la Révolution et de l'Empire ===<br /> * 1792-1796 : [[Armée d'Italie]], [[Armée des Côtes de Brest]], [[Armée des côtes de Cherbourg]] et [[Armée des côtes de l'Océan]]<br /> * 1794 :<br /> ** Lors du [[premier amalgame]] création de la '''[[Amalgame des deux armées sous la Révolution#28e demi-brigade|{{28e|demi-brigade}} de première formation]]''', formée des :<br /> *** [[14e régiment d'infanterie (France)|{{2e|bataillon}} du {{14e|régiment}} d'infanterie]] ([[Régiment de Forez (1776)|ci-devant Forez]])<br /> *** [[6e bataillon de volontaires de la Manche|{{6e|bataillon}} de volontaires de la Manche]]<br /> *** [[10e bataillon de volontaires de la Manche|{{10e|bataillon}} de volontaires de la Manche]]<br /> <br /> * 1796 :<br /> ** Reformé en tant que '''[[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade|{{28e|demi-brigade}} de deuxième formation]]''' avec les :<br /> *** [[183e demi-brigade de première formation|{{183e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#183e demi-brigade|première formation]] &lt;small&gt;([[104e régiment d'infanterie|{{1er|bataillon}} du {{104e|régiment}} d'infanterie]], [[1er bataillon de volontaires de l'Oise|{{1er|bataillon}} de volontaires de l'Oise]] et [[3e bataillon de volontaires des réserves|{{3e|bataillon}} de volontaires des réserves]])&lt;/small&gt;<br /> *** [[11e demi-brigade de première formation|{{1er|bataillon}}]] du [[6e régiment d'infanterie|{{6e|régiment}} d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment d'Armagnac (1776)|Armagnac]]) &lt;small&gt;(Non amalgamé et qui devait former le noyau de la [[11e demi-brigade de première formation|{{11e|demi-brigade}} de première formation]])&lt;/small&gt;<br /> *** [[4e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne|{{4e|bataillon}} de volontaires de Lot-et-Garonne]]<br /> *** [[6e bataillon de volontaires des réserves|{{6e|bataillon}} de volontaires des réserves]]<br /> *** [[9e bataillon de volontaires des réserves|{{9e|bataillon}} de volontaires des réserves]]<br /> *** [[1er bataillon de volontaires de la Manche|{{1er|bataillon}} de volontaires de la Manche]]<br /> *** [[4e bataillon de volontaires de la Meuse|{{4e|bataillon}} de volontaires de la Meuse]]<br /> <br /> * 1799-1800 : Armée du [[Danube]] et du Rhin<br /> * 1800 : [[Campagne d'Italie (1799-1800)]] :<br /> ** [[Bataille de Montebello (1800)|Bataille de Montebello]],<br /> ** [[Bataille de Montebello (1800)|Bataille de Pizzolo]]<br /> * 1805 : [[Campagne d'Autriche (1805)]] :<br /> ** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> ** [[Bataille de Lübeck]]<br /> * 1807 :<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> * 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]<br /> ** [[Bataille de Waterloo]]<br /> <br /> === 1815 à 1848 ===<br /> * 1823 : [[Expédition d'Espagne]]<br /> * 1830 : Une ordonnance du 18 septembre créé le {{4e|bataillon}} et porte le régiment, complet, à {{formatnum:3000}} hommes&lt;ref&gt;Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151&lt;/ref&gt;.<br /> * 1830 : [[Conquête de l'Algérie]]<br /> <br /> === Second Empire ===<br /> * 1854-1855 : [[Guerre de Crimée]]<br /> ** [[Siège de Sébastopol (1854)|Siège de Sébastopol]]<br /> <br /> * Par décret du 2 mai 1859 le {{28e|régiment}} d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le [[101e régiment d'infanterie de ligne]].<br /> <br /> === 1870 à 1914 ===<br /> * 1870-1871 : [[Guerre de 1870]] :<br /> ** [[Bataille de Rezonville]]<br /> ** [[Bataille de Saint-Privat]]<br /> ** Le [[16 août]] 1870, le {{4e}} [[bataillon]], formé pour la plupart de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour créer le [[13e régiment de marche|{{13e|régiment}} de marche]] qui formera la {{1re|brigade}} de la {{3e|division}} du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}} d'armée]]&lt;ref name=&quot;Vinoy&quot;&gt;Opération du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}}]] et de la {{3e|armée}} durant le [[Siège de Paris (1870)]] par le [[général Vinoy]], pages 7 et 15&lt;/ref&gt;<br /> {{Loupe|Régiment de marche}}<br /> ** [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|7 octobre]] : [[Bataille de Bellevue]]<br /> ** [[Siège de Paris (1870)]]<br /> ** [[Chronologie du siège de Paris (1870)|Combats du Bourget]]<br /> ** Le [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|17 novembre 1870]] eut lieu, le [[combat de Torçay]] ou fut engagé une compagnie de marche du 28e RI qui composait le [[36e régiment de marche]].<br /> ** Le [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|24 novembre 1870]], les {{8e|compagnies}} des {{2e}} et {{3e|bataillons}} du '''{{28e|régiment}} d'infanterie de ligne''' qui composaient le [[29e régiment de marche]] furent engagés dans les [[Combat de Chilleurs|combats de Chilleurs]], [[Combat de Ladon|Ladon]], [[Combat de Boiscommun|Boiscommun]], [[Combat de Neuville-aux-Bois|Neuville-aux-Bois]] et [[Combat de Maizières|Maizières]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]]<br /> ** Le [[6 janvier]] [[1871]], la compagnie de marche du 28e RI qui composait le [[36e régiment de marche]] est engagé dans l'[[affaire du Gué-du-Loir]].<br /> ** 1903 : il est rapporté que les hommes de la {{8e|compagnie}}, stationnés à [[Gaillon]] ([[Eure (département)|Eure]]), assurent le défilité du 14 juillet dans un uniforme &quot;prototype&quot; proposé pour supplanter la [[Treillis (vêtement militaire)|tenue comportant le pantalon &quot;Garance&quot;]].<br /> <br /> === Première Guerre mondiale ===<br /> En 1914 casernement : [[Évreux]] et [[Paris]] (fort [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], fort de [[Stains]], fort de [[Montmorency]], Montignon et Domont) {{11e|brigade}}, [[6e division d'infanterie (France)|{{6e|division}} d'infanterie]], [[3e corps d'armée (France)|{{3e|corps}} d'armée]]. &lt;br /&gt;Le {{28e|régiment}} d'infanterie fait partie de la {{6e|division}} d'infanterie d'août 1914 à novembre 1918.<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> * 22 août : [[Bataille de Charleroi]]<br /> * 29 août : [[Bataille de Guise]]<br /> * 6 septembre : [[Première bataille de la Marne|Bataille de la Marne]]<br /> * 13 septembre : [[Bataille de l'Aisne (1914)|Bataille de l'Aisne]]<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> * Nord de Reims<br /> * Offensive d'Artois<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> * présence dans la Somme<br /> * [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]] en avril.<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> * [[Bataille du Chemin des Dames]]<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> * Champagne<br /> * Picardie<br /> * Bataille de l'Ailette.<br /> <br /> ==== Nombre d'officiers tués ====<br /> {| bgcolor=&quot;#f7f8ff&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;0&quot; border=&quot;1&quot; style=&quot;font-size: 95%; border: gray solid 1px; border-collapse: collapse;&quot;<br /> |- bgcolor=&quot;#CCCCCC&quot;<br /> ! Année<br /> ! Nombre<br /> |-------<br /> |1914&lt;ref&gt;Dont 5 à la Bataille de Charleroi et 8 à la Bataille de Guise&lt;/ref&gt;<br /> |&lt;center&gt;22&lt;/center&gt; <br /> |- bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;<br /> |1915<br /> |&lt;center&gt;28&lt;/center&gt;<br /> |-<br /> |1916<br /> |&lt;center&gt;19&lt;/center&gt;<br /> |- bgcolor=&quot;#EFEFEF&quot;<br /> |1917<br /> |&lt;center&gt;8&lt;/center&gt;<br /> |-<br /> |1918<br /> |&lt;center&gt;11&lt;/center&gt;<br /> |}<br /> <br /> === Entre-deux-guerres ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === Seconde Guerre mondiale ===<br /> Formé le [[24 août]] [[1939]] comme {{28e|régiment}} d'infanterie de forteresse, il appartient au [[secteur fortifié de Colmar]] puis à la [[104e division d'infanterie (France)|{{104e|division}} d'infanterie de forteresse]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie ; réserve A RIF type bas rhin CMI 71 [[Neuf-Brisach]].<br /> {{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}<br /> {{...}}<br /> <br /> == Drapeau ==<br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt; Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> [[Image:Fourragère_aux_couleurs_de_la_croix_de_guerre_1914-1918.jpg|thumb|120px|right|fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Image:28e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|420px]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> ''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes. Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.<br /> <br /> * Deux citations à l'ordre de l'armée.<br /> <br /> == Devise ==<br /> '''''On ne passe pas'''''<br /> <br /> == Personnalités ayant servi au sein du régiment ==<br /> * [[Éloi Charlemagne Taupin]], dans la [[28e demi-brigade de deuxième formation|{{28e|demi-brigade}}]] de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#28e demi-brigade|deuxième formation]] en tant que chef de bataillon.<br /> * [[Jean-Baptiste Estève de Latour]]<br /> * [[René-Gustave Nobécourt]], journaliste et historien.<br /> * [[Daniel Lavalade]],[[Cyclisme|coureur cycliste]] français, spécialiste du [[demi-fond]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> * À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).<br /> * René-Gustave Nobécourt, ''Les Fantassins du Chemin des Dames'', Robert Laffont, Paris, 1965 ; Bertout, 447 p.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> [http://vlecalvez.free.fr/Historique%2028e%20RI.html JMO du 28 RI pendant Première Guerre mondiale]<br /> &lt;br /&gt;[http://vlecalvez.free.fr/imagerie_folk4.jpg Drapeau du 28 RI]<br /> <br /> <br /> &lt;!-- métadonnées --&gt;<br /> <br /> {{Palette Régiments d'infanterie français}}<br /> {{Portail|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> {{DEFAULTSORT:INF, 028}}<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Denis_und_Eug%C3%A8ne_B%C3%BChler&diff=172054100 Denis und Eugène Bühler 2017-05-24T19:38:48Z <p>HerculeBot: ébauche plus précise; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{ébauche|architecte|français}}<br /> [[Image:Jardin botanique lyon.JPG|thumb|Parc de la Tête d'Or de Lyon]]<br /> '''Denis Bühler''', né le {{date de naissance|22|avril|1811}} à [[Lahr/Schwarzwald|Lahr]] ([[Allemagne]]) et mort en [[1890]] à [[Lausanne]] ([[Suisse]]) et '''Eugène Bühler''', né le {{date de naissance|4|décembre|1822}} à [[Clamart]] ([[Hauts-de-Seine]]) et mort en [[1907]] à [[Paris]], sont des architectes-paysagistes français, issus d’une famille [[protestant]]e d'origine [[suisse]]. Peu connus aujourd'hui, ils jouirent d’une gloire considérable au {{s-|XIX|e}} et faisaient partie de l'élite de la profession.<br /> <br /> Les frères Bühler affectionnaient les paysages exotiques et le [[jardin anglais|jardin paysager]].<br /> <br /> == Débuts ==<br /> C’est par obligation familiale, à la mort de son père, que Denis reprend l’activité de ce dernier en exerçant la profession de pépiniériste. Son frère Eugène étudie l’architecture paysagère à l’École royale d’horticulture de [[Versailles]] et les Bühler s’installent à [[Paris]], où ils se lancent ensemble dans la réalisation de parcs et jardins.<br /> <br /> == Réalisations ==<br /> === En Bretagne ===<br /> On trouve trace de leur premier chantier en 1842, à [[Kernevez]] (Bretagne). Par la suite, ils créent ou remanient nombre de parcs dans la région :<br /> * Le ''[[Parc Oberthür]]'' à [[Rennes]] vers 1863-1864.<br /> * Le ''[[Parc du Thabor]]'' à [[Rennes]] en [[1868]].<br /> * Le ''[[Château de Combourg]]''.<br /> * Le ''[[Château de Bonnefontaine]]''.<br /> * La ''Briantais''.<br /> * Le parc du ''Château du Pérennou'' en [[Plomelin]], sur les bords de l'[[Odet]].<br /> * Le ''[[Château du Bois-Cornillé]]''.<br /> * Le ''[[Langolen|Parc de Trohanet]]'', en [[Briec]] et [[Langolen]] en 1872.<br /> &lt;br&gt;<br /> [[Fichier:PanoramaThabor.jpg|thumb|upright=3.5|center|Le parc du Thabor de Rennes. Vue sur l’orangerie, les serres, le kiosque à musique et les bassins.]]<br /> <br /> === Dans les autres régions ===<br /> [[Fichier:37000TOURS-1 Jardin des Prébendes.jpg|thumb|right|alt=panorama|Le jardin des Prébendes d’Oé, à [[Tours]].]]<br /> [[Fichier:Bordeaux parc bordelais 01.jpg|thumb|upright||Le Parc bordelais à Bordeaux.]]<br /> <br /> * Le ''[[Jardin des Chartreux]]'' à [[Lyon]] en [[1856]].<br /> * Le ''[[Parc de la Tête d'Or]]'' à [[Lyon]] en [[1857]].<br /> * Le ''[[Square Planchon]]'' à [[Montpellier]] en [[1858]]&lt;ref&gt;Le ''[http://www.montpellier.fr/432-le-square-planchon.htm Square Planchon]'' sur le site de la [http://www.montpellier.fr Mairie de Montpellier]. (consulté le 30 mai 2016)&lt;/ref&gt;<br /> * Le ''[[Jardin du Champ de Juillet]]'' à [[Limoges]] en [[1858]].<br /> * Le ''Domaine de Grenade'' à [[Saint-Selve]] ([[Gironde (département)|Gironde]]) en 1859 à la demande des familles Carayon Latour et Chateaubriand.<br /> * Le ''[[Jardin public de Bayeux]]'' à [[Bayeux]] en [[1864]].<br /> * Le parc du ''[[Château de Courson]]'' à [[Courson-Monteloup]] ([[Essonne (département)|Essonne]]) en [[1860]].<br /> * Le ''[[Plateau des poètes (Béziers)|Plateau des Poètes]]'' à [[Béziers]] en [[1867]].<br /> * Le ''[[Jardin des Prébendes d'Oé]]'' à [[Tours]] en [[1872]].<br /> * Le parc et jardin du ''[[Château du Gué]]'' à [[Loiré]] en [[1877]].<br /> * Le parc du ''[[Domaine de Verchant]]'' en [[1878]] sur la commune de [[Castelnau-le-Lez]] dans l'[[Hérault (département)|Hérault]].<br /> * Le parc du ''[[Collège Saint François de Sales Evreux]]'' en [[1883]].<br /> * Le ''[[Château de Châtenay-en-France]]'' dans la commune de [[Châtenay-en-France]] (Val d'Oise) en 1884.<br /> * Le ''[[Parc du château de Bonnétable]]''&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Parc et Château de Bonnetable|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&amp;FIELD_1=REF&amp;VALUE_1=PA00110008|site=culture.gouv.fr|date=29 novembre 1991|consulté le=30 mai 2016}}&lt;/ref&gt; à [[Bonnétable]] en [[1885]]&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Jardin potager intercommunal de Bonnétable|url=http://www.jardinez.com/Parcs-et-jardins-Jardin-Potager-Intercommunal-de-Bonnetable_Bonnetable_Sarthe_Pays-de-la-Loire-France_fr_16570.html|site=jardinez.com|date=|consulté le=30 mai 2016}}&lt;/ref&gt; pour le duc de [[Sosthène II de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld-Doudeauville]].<br /> * Le parc du ''Château de la Sallière'' à [[La Caillère-Saint-Hilaire|Saint-Hilaire-du-Bois]] ([[Vendée (département)|Vendée]]) en 1886.<br /> * Le ''[[Parc bordelais]]'' à [[Bordeaux]] en [[1888]]&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Histoire du parc bordelais|url=http://association-quartier-parc-bordelais.fr/histoire-du-parc-bordelais/|site=[http://association-quartier-parc-bordelais.fr Association de quartier du Parc Bordelais]|date=|consulté le=30 mai 2016}}&lt;/ref&gt;.<br /> * Le Parc du Château de Diénay (Côte-d'Or) (vers 1893) pour Charles de Meixmoron.<br /> * Le ''[[Château de Brochon]]'' ([[Côte-d'Or]]) en 1895.<br /> * Le parc et jardins du ''[[Château d'Azay-le-Ferron]]''.<br /> * Les parcs des ''[[château de Libouriac|Châteaux de Libouriac]]'' et de ''Raissac'' à [[Béziers]].<br /> * Le parc du ''Domaine de Palajanel'' sur la commune de [[Palaja]] dans l'Aude.<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{pdf}} [http://www.janinetissot.fdaf.org/B%C3%BChler%20fr%C3%A8res.pdf Document], {{Lien web|langue=|titre=Les frères Bühler|url=http://www.janinetissot.fdaf.org/jt_buhler.htm|site=[http://www.janinetissot.com/ Janine Tissot]|date=|consulté le=30 mai 2016}}<br /> <br /> {{Portail|jardinage et horticulture}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Buhler, Denis et Eugene}}<br /> [[Catégorie:Naissance à Clamart]]<br /> [[Catégorie:Architecte paysagiste français]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1822]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1907]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1811]]<br /> [[Catégorie:Décès en 1890]]<br /> [[Catégorie:Frères et sœurs]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Benutzer:MBq/Oppidum_de_Corent&diff=250422993 Benutzer:MBq/Oppidum de Corent 2017-05-02T11:03:59Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Infobox Site archéologique<br /> |nom=Oppidum de Corent<br /> |autres noms=<br /> |pays=France<br /> |géolocalisation=France<br /> |point=Site archéologique<br /> |position=<br /> |image=Base colonne Corent 2013 10.JPG<br /> |légende image=Oppidum de Corent&lt;br /&gt;Reconstitution du sanctuaire.<br /> |imageloc=<br /> |légende imageloc=<br /> |nom région1=[[Commune (France)|Commune]]<br /> |région1=[[Corent]]/[[Veyre-Monton]]<br /> |nom région2=[[Département français|Département]]<br /> |région2=[[Puy-de-Dôme]]<br /> |nom région3=<br /> |région3=<br /> |nom région4=<br /> |région4=<br /> |nom type=<br /> |type=<br /> |latitude=45/39/53/N<br /> |longitude=03/11/18/E<br /> |note coordonnées=<br /> |altitude= 573<br /> |superficie= 50<br /> |nom époque1=Néolithique<br /> |époque1=Occupation de la partie basse du plateau (enceinte du Néolithique moyen)<br /> |nom époque2=Âge du Bronze<br /> |époque2=Occupation plus importante (agglomération du Bronze final), puis abandon du site<br /> |nom époque3=La Tène D<br /> |époque3=village du premier âge du Fer, détruit par un incendie<br /> |nom époque4=Hallstatt D1<br /> |époque4=ré-investissement du site, fondation du sanctuaire et de l'oppidum<br /> |nom époque5=époque romaine<br /> |époque5=Présence d'un grand sanctuaire et d'un théâtre environnés de quartiers d'habitat, abandon définitif au [[Bas-Empire romain]]<br /> |nom web1=<br /> |web1=<br /> |nom web2=<br /> |web2=<br /> |nom web3=<br /> |web3=<br /> |nom web4=<br /> |web4=<br /> |source1=<br /> |source2=<br /> |source3=<br /> |source4=<br /> }}<br /> L’'''oppidum de Corent''', également appelé oppidum du Puy de [[Corent]], est un [[oppidum]] gaulois fondé par le peuple des [[Arvernes]]. Il est situé à cheval entre les communes de [[Corent]] et de [[Veyre-Monton]], dans le département du [[Puy-de-Dôme]]. Occupé à partir du troisième quart du {{s-|II|e}} avant notre ère, durant la période de [[La Tène]] finale, de La Tène D1 à la période augustéenne, il sera progressivement abandonné au lendemain de la [[guerre des Gaules]]. L'époque romaine voit la reconstruction du sanctuaire à l’origine de l’occupation, associé à un petit théâtre, marquant le centre d'une nouvelle agglomération qui perdure au moins jusqu'au {{s-|III|e}}. La surface recouverte par l'oppidum est estimée à environ {{unité|50|[[hectare]]s}}.<br /> <br /> Au vu des découvertes archéologiques, l’oppidum de Corent est considéré à l’heure actuelle comme la capitale des Arvernes jusqu’à la veille de la conquête romaine et pourrait, à ce titre, être la [[Nemossos]] dont parle [[Strabon]] dans sa ''Géographie''.<br /> <br /> == Historique des fouilles ==<br /> <br /> === Découvertes fortuites et premières collectes de mobiliers ===<br /> <br /> La partie sommitale du Puy de Corent a été mise en culture au {{s-|XIX|e}}. Les labours effectués alors ont permis la remontée et le ramassage de petits [[Artéfact (archéologie)|artefacts archéologiques]]. Aussi, dès le milieu du {{s-|XIX|e}}, les premières campagnes de fouilles ont été mises en place.<br /> <br /> Les fouilles reprendront ensuite dans le courant des années 1930, avec une première campagne en 1935 suivie d'une seconde entre 1937 et 1939.<br /> <br /> Toutes ces recherches ont permis essentiellement de recueillir un important volume de mobilier, à partir duquel une première proposition de chronologie a pu être faite. Elles confirment également la grande superficie de l’occupation&lt;ref name=&quot;Fouille 2001&quot;&gt;Fouille programmée du sanctuaire du Puy de Corent, rapport de fouille 2001&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Campagnes de fouilles Guichard et Collis ===<br /> <br /> Les recherches reprendront à la fin des années 1980 avec un ensemble de prospections en 1988, suivies de sondages effectués en 1991 sous la direction de Vincent Guichard (directeur du Centre Archéologique Européen de Bibracte) et John Collis (Professeur émérite, université de Sheffield). Ces sondages, en estimant la densité des vestiges sur le plateau, permettent un resserrement des recherches dans les zones les plus riches en vestiges, notamment sur une parcelle au centre de l'oppidum.<br /> <br /> Cette parcelle a fait l'objet de campagnes de fouilles plus extensives en 1992-1993, sous la direction des mêmes archéologues. Ces recherches ont abouti à la découverte du sanctuaire gallo-romain. La taille de ce sanctuaire reste alors incertaine, mais la structure semble recouvrir la totalité de la parcelle agricole concernée par les fouilles, ce qui suppose un périmètre de près de {{unité|60|m}} de côté&lt;ref name=&quot;Fouille 2001&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Campagnes de fouilles de Matthieu Poux ===<br /> <br /> Une campagne de fouilles est programmée en 2001 sur le sanctuaire, sous la direction de [[Matthieu Poux]] (Professeur à l'université Lumière Lyon 2). Renouvelées jusqu'en 2008, ces campagnes sont à l'origine de l'essentiel de nos connaissances sur le site.<br /> <br /> Les fouilles programmées de 2001 à 2004 s’intéressent essentiellement au sanctuaire, découvrant la majorité de sa surface, précisant et élargissant sa chronologie et les différentes phases de son occupation. La fondation du sanctuaire est remontée au {{-s-|II|e}}, à la veille de la conquête de la [[Narbonnaise]]&lt;ref name=&quot;Fouille 2001&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;&gt;Fouille programmée du sanctuaire du Puy de Corent, rapport de fouille 2004&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2004, une première zone est sondée hors du sanctuaire&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;, ouvrant la voie à une campagne tri-annuelle, de 2005 à 2007 qui explore les abords immédiats au nord du sanctuaire. Cette recherche est validée en 2008 par une campagne de fouilles de complément. Le résultat de cette série de recherches est la mise au jour d'un quartier aristocratique et artisanal. Les datations établies pour celui-ci confortent les résultats obtenus pour le sanctuaire, à la seule différence que le quartier artisanal semble avoir été abandonné à la veille de la période augustéenne&lt;ref name=&quot;Fouille 2008&quot;&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2008&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Malgré ces résultats, la poursuite des recherches a été arrêtée en 2009.<br /> <br /> === Interruption et reprise des fouilles ===<br /> <br /> Lors de cette interruption des fouilles programmées, le [[Conseil général (France)|Conseil Général]] du Puy-de-Dôme, propriétaire du site depuis 2007, procède à des travaux de mise en valeur du site, dans l'optique de permettre un meilleur accueil du public. Ces travaux, surveillés par Magali Garcia (doctorante à l'université Lumière Lyon 2), conduisent à la découverte fortuite au niveau du [[péribole]] du sanctuaire des restes d'un [[tropaion|trophée militaire]] constitué de quatre boucliers à [[Umbo (arme)|umbo]], d'une [[cotte de mailles]], d'une épée, et d'une enseigne militaire en forme de sanglier, en tôle de bronze. Trois bagues en or sont également mises au jour à proximité. Le tout prend place immédiatement au nord de l'édifice&lt;ref&gt;Communiqué de presse, http://www.luern.fr/Tropaion.pdf&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2010, les fouilles reprennent, concentrées cette fois sur l'esplanade supposée à l'est du sanctuaire. Une fouille préalable a précédé la mise en place d'un second programme tri-annuel qui prendra fin en 2013&lt;ref name=&quot;Fouille 2010&quot;&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2010&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis 2013, les fouilles se sont déplacées à l'ouest, de l'autre côté du sanctuaire. Des habitations d'époque gallo-romaine (ou [[Gaule romaine|post-conquête]]) ont été mises en évidence et ont permis d'infirmer la thèse jusque-là envisagée de l'abandon total du plateau après la conquête romaine&lt;ref&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2014.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Structures mises au jour ==<br /> <br /> Seules seront abordées ici les structures appartenant à l’oppidum proprement dit, c’est-à-dire les structures du second âge du fer.<br /> <br /> === Le sanctuaire ===<br /> Le sanctuaire est, à l’heure actuelle, la plus ancienne structure laténienne identifiée sur l’emprise de l’oppidum, lequel oppidum semble s’être constitué autour de l’enceinte consacrée. Il est également le seul bâtiment connu à subsister après l’abandon de la ville consécutif à la conquête romaine et au transfert du pouvoir politique à [[Gergovie]] puis Augustonemetum, la future [[Clermont-Ferrand]]. Le sanctuaire, fondé dans le dernier quart du {{-s-|II|e}}, ne sera définitivement abandonné qu'au {{IIIe}} voire au tout début du {{s-|IV|e}} {{ap JC}} Sa période d'activité couvre donc plus de quatre siècles&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;.<br /> <br /> Il se présente tout d'abord comme un enclos quadrangulaire d’environ 45 sur {{unité|42|m}} de côté avec un accès, probablement pourvu d’un porche monumental, situé sur la façade est. Il est, à l’époque gauloise, décoré de crânes d’animaux sacrifiés et de trophées guerriers constitués notamment d’armes comme celui retrouvé lors des travaux de mise en valeur du site. Cette pratique est néanmoins en recul dans le monde gaulois lors de la fondation du site et le sanctuaire de Corent est davantage un sanctuaire dédié aux sacrifices de commensalité&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;.<br /> <br /> L'[[Péribole|enclos religieux]] est fondé par la mise en place, au plus tard dans le dernier quart du {{s-|II|e}}, d’une première palissade ceinturant l’espace sacré (lequel répond à la définition même du terme grec [[Téménos (religion)|téménos]]), cette palissade est installée en fond de fossé, ce dernier correspondant peut-être à l'état initial de la sacralisation du lieu. Quelques trouvailles en fond de fossé suggèrent une fondation encore antérieure, allant peut-être jusqu'au {{s-|III|e}}, mais ces éléments ne sont pas en nombre suffisant pour valider cette hypothèse&lt;ref name=&quot;Fouille 2003&quot;&gt;Fouille programmée du sanctuaire du Puy de Corent, rapport de fouille 2003&lt;/ref&gt;. Le site sera ensuite remanié vers -80, la palissade est alors remplacée par une galerie monumentale couverte constituée, sur l'extérieur, de poteaux en quinconce liés par du torchis. Les proportions des colonnades intérieures, ménageant une couverture de plus de six mètres de large, respectent un système de mesure d'origine grecque. Les dimensions de l'espace sacré sont légèrement agrandies, la longueur d'un côté passant à près de {{unité|50|mètres}}. Deux petits bâtiments cultuels (enclos ou édifice couvert de {{unité|10|mètres}} sur 8 considérés comme un lieu d'activité sacrificielle scindé en deux pôles, sacrifice d'animaux dans le bâtiment septentrional&lt;ref&gt;Vestige archéologique : grande fosse circulaire pouvant servir de libation de sang, bloc quadrangulaire en basalte interprété comme une pierre dʼautel à sacrifice comme le suggèrent les traces dʼincisions par lame à sa surface.&lt;/ref&gt;, [[Libation|« sacrifice » d'amphores]] par [[Sabrage|décolletage des récipients par lame]] dans le bâtiment méridional&lt;ref&gt;Ce dernier ayant été presque entièrement arasé par les labours.&lt;/ref&gt;), érigés de part et autre de l'axe est-ouest du sanctuaire sont présents dès la fondation du site. Ils sont accompagnés de cuves libatoires destinées à sacrifier du vin aux Dieux, pouvant être interprétées comme des offrandes effectuées en lʼhonneur de divinités [[chtonien]]nes alors que le foyer où sont cuites les viandes d'animaux sacrifiés (les déchets de la découpe sont offerts aux dieux alors que les morceaux nobles sont consommés au cours de [[banquet]]s) dégage des fumées interprétées comme des offrandes aux divinités [[chtonien|ouraniennes]]&lt;ref&gt;M. Poux, S. Foucras, Banquets gaulois, sacrifices romains dans le sanctuaire de Corent, in : Lepetz S., Van Andringa W. (dir.), ''Archéologie du sacrifice animal en Gaule romaine : Rituels et pratiques alimentaires'', Montagnac, Edition Monique Mergoil, 2008, 306 p.&lt;/ref&gt;. Enfin, près de l’entrée, un atelier de frappe monétaire a pu être identifié, notamment par la présence de coins et de ratés de fabrication. Les petites pièces de bronze arverne dites « ''au renard'' » semblent notamment avoir été frappées là&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;.<br /> <br /> Au lendemain de la guerre des Gaules, l’espace sacré subit une nouvelle réfection, la galerie en bois étant remplacée par une galerie maçonnée en pierre calcaire. Le fossé est rebouché à cette occasion&lt;ref name=&quot;Fouille 2003&quot;/&gt;. La structure interne du sanctuaire ne change alors pas, elle subit simplement la même opération de reconstruction en pierre. Un croquis montrant le temple en élévation qui a été fait à cette occasion a pu être retrouvé en 2004 par l'équipe de fouilles&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;.<br /> <br /> La dernière modification architecturale du sanctuaire se déroule à l'extrême fin du {{s-|II|e}} {{ap JC}} Le [[péribole]] maçonné est alors abattu et un portique monumental est construit en plusieurs étapes. Les deux bâtiments cultuels sont regroupées en un seul [[fanum]] qui a un plan classique à [[cella (temple romain)|cella]] et galerie périphérique, placé face à l'entrée&lt;ref name=&quot;Fouille 2004&quot;/&gt;.<br /> <br /> === La place publique ===<br /> <br /> Soupçonnée dès la découverte des traces du porche monumental du sanctuaire, l’ampleur de l’esplanade ne sera confirmée que lors de la campagne de fouilles 2010.<br /> <br /> De forme trapézoïdale, sa surface, apparemment vierge de toute construction, est estimée à {{unité|4000|m|2}}, soit environ deux fois celle du sanctuaire. Elle est par ailleurs pourvue d’un portique à son extrémité orientale, faisant écho au porche monumental du sanctuaire. L'emplacement de ce parvis, et partant, celui du sanctuaire, semble avoir été dicté par une remontée naturelle du substrat rocheux. Il apparaît d'ailleurs que ce substrat a fait l'objet d'une entreprise de terrassement.<br /> <br /> L'esplanade remplit les mêmes fonctions qu’une [[agora]] grecque ou qu’un [[forum romain]], permettant, outre des activités profanes liées aux bâtiments à vocation commerciale et artisanale environnants, le rassemblement d'une foule nombreuse lors de la tenue d'évènements religieux ou politiques d'importance&lt;ref name=&quot;Fouille 2010&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Les bâtiments résidentiels et artisanaux ===<br /> En 2004, avec un premier sondage, puis en 2005, de manière plus extensive, les fouilles commencent à aborder l’extérieur du sanctuaire. Plusieurs bâtiments interprétés comme étant des résidences aristocratiques sont alors découverts.<br /> <br /> Le premier d'entre eux, exhumé dès 2004 a été baptisé &quot;''Habitat A''&quot;. Situé immédiatement au nord du sanctuaire, de l'autre côté d'une voie de communication longeant le péribole. l'habitat A est la première structure profane à avoir été mise au jour. Existant dès la fondation de l'oppidum, remanié vers 80 {{av JC}}, il est abandonné après la guerre des gaules, au début du règne d'Auguste, probablement à la suite de la fondation du nouveau chef-lieu, la future Clermont-Ferrand. Le mobilier retrouvé permet de qualifier cet habitat d'aristocratique. Les pièces les plus récentes traduisent cependant une romanisation poussée. Une paire de fibules en or découverte en 2005, est susceptible, par exemple, d'avoir été portée par un officier de l'armée romaine&lt;ref&gt;Revue Gallia n° 64,p. 191-225, Paire de fibules en or du {{-s-|I|er}}, Autour d’une découverte de l’oppidum de Corent (Puy-de-Dôme), 2007.&lt;/ref&gt;. La découverte, dans le même corps de bâtiment d'une boîte à sceau tardo-républicaine est susceptible d'aller dans le même sens&lt;ref name=&quot;Fouille 2006&quot;&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2006&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au nord de l'Habitat A et datant lui aussi de la fondation du sanctuaire, se trouve un second ensemble, baptisé &quot;''Habitat B''&quot;. Il prend la forme d'un grand bâtiment de plus de {{unité|240|m|2}}, pourvu d'une petite dépendance sur sa façade sud, l'ensemble donne sur une cour enclose occupant le reste de la parcelle. Outre les traces évidentes d'une fonction résidentielle, les archéologues ont pu retrouver des traces d'artisanat, de tableterie (fabrication de perles, dés en os) notamment, mais surtout, de boucherie. Vers -80, le bâtiment est détruit et remplacé par deux structures plus légères&lt;ref name=&quot;Fouille 2006&quot;/&gt;.<br /> <br /> À l'est de ces deux bâtiments et au nord de l'esplanade du sanctuaire, se trouve un ensemble de bâtiments (baptisé ''Complexe C'') regroupé autour d’une cour centrale de {{unité|120|m|2}}. Les fouilles y ont révélé les traces d’une activité artisanale et commerciale variée (comme en attestent la découverte de monnaies et jetons de comptabilité associés à des vestiges de balance : poids, fléau), plusieurs ateliers d'artisans et échoppes de commerçants, disposant de portiques, sont réparties dans quatre halles longues de {{unité|20|m}} et enserrent une place de marché. Les archéologues ont pu identifier un atelier de bronzier (confection d'objets de parure à partir d'un four et d'une enclumette sur billot de bois), une menuiserie et une boucherie. À proximité se trouve un bâtiment sur cave dont le comblement permet de l’interpréter comme étant une taverne ou un marchand de vin-(présence d'amphores vinaires et d'un service à boisson en céramique gauloise : grand vase, cruches, gobelets et écuelles). La présence de jetons de compte éparpillés sur l'ensemble de ces structures valide la destination commerciale de celles-ci. De même que les autres structures de l'oppidum, les différents bâtiments constituants le complexe C ont fait l'objet d'une refondation totale dans le premier quart du {{-s-|I|er}}, ils évoquent par leur architecture un [[macellum]], marché romain avec sa place centrale et ses boutiques, les ''tabernae''&lt;ref name=&quot;Fouille 2007&quot;&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2007&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Fouille 2008&quot;/&gt;.<br /> <br /> La reprise des fouilles en 2010 a permis de retrouver d'autres bâtiments résidentiels. Par exemple, plus loin à l'est de l'esplanade du sanctuaire, en bordure de celle-ci, le &quot;''bâtiment K''&quot; présente à la fois des marqueurs d'une occupation aristocratique et artisanale. Les outils retrouvés permettent en effet de postuler dans l'enceinte de ce bâtiment l'existence d'un atelier de travail du cuir, interprété comme un cordonnier-gantier s'étant apparemment spécialisé dans le [[chamoisage]] des peaux&lt;ref name=&quot;Fouille 2010&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Le théâtre ===<br /> <br /> Un théâtre gallo-romain a été découvert en septembre 2011 et est encore en cours d’étude. La particularité de celui-ci est que, sous le théâtre gallo-romain en forme de fer à cheval, se trouvent les traces d'un bâtiment de même forme et en bois, datant de l'époque de l'indépendance. La destination exacte de cette dernière structure n'est pas connue avec certitude. L'interprétation actuelle, non définitive, fait de ce lieu de réunion, pouvant recevoir près de 200 personnes, le lieu de réunion politique des arvernes&lt;ref&gt;http://luern.fr/theatre.pdf&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Revue &quot;Les cahiers de science et vie&quot; n°125, Interview de Matthieu Poux&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2011&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le mobilier céramique ainsi que les monnaies romaines collectés dans les couches du théâtre permettent de dater deux phases de construction : la première s'étalant du milieu du {{s-|I|er}} {{ap JC}} jusqu'au tout début du {{s-|II|e}}, la seconde jusqu'à la fin du {{s-|II|e}}&lt;ref&gt;Dubreu, N. (2011) : « Etude des monnaies romaines », in : Poux M. (dir.), Rapport de la campagne de fouille 2011 du plateau de Corent, 306-309&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Corbeel, S. (2011) : Etude de la céramique romaine », in : Poux M. (dir.), Rapport de la campagne de fouille 2011 du plateau de Corent, 283-287&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Chronologie de l’occupation ===<br /> <br /> Outre les structures liées à l'oppidum de la fin de l'âge du fer, on retrouve sur le site des traces d'occupation antérieures à l'installation laténienne. Il n'y a cependant pas de continuité entre les niveaux néolithique, de l'âge du bronze ou du premier âge du fer et l'oppidum gaulois de la Tène finale. Le sanctuaire est donc fondé sur un terrain inoccupé, au plus tard dans le dernier quart du {{-s-|II|e}} On peut supposer, quoiqu'aucune preuve tangible autre qu'un faisceau de présomptions ne vienne étayer cette hypothèse, que le sanctuaire est fondé par le roi arverne [[Luern]]os, ou par son fils [[Bituitos]], avant la défaite de ce dernier lors de la [[bataille du confluent]] et son exil à Rome.<br /> <br /> Les quartiers artisanaux et résidentiels proches du sanctuaire sont ensuite construits, sensiblement à la même époque (La Tène D1). Tout porte à croire qu'il s'agit d'une fondation contrôlée, respectant un plan d'urbanisme pré-établi. Les bâtiments sont alors bâtis en bois et terre, sur une structure en bois avec poteaux porteurs. Le parcellaire est orienté selon des axes nord-sud et est-ouest.<br /> <br /> Une première reconstruction partielle de l'oppidum, notamment du complexe C, et une réorientation du parcellaire, selon des axes décalés vers le nord-ouest, ont lieu vers le changement de siècle aux alentours de 100 {{av JC}} Lors de ces modifications, l'emprise du parcellaire, quoique réorienté, reste le même. Cet état est qualifié d'« horizon classique de Corent » par l'archéologue Matthieu Poux, responsable des fouilles actuelles sur le site. La guerre des Cimbres qui a lieu de 109 à 105 {{av JC}} est peut-être à l'origine de cette évolution urbaine.<br /> <br /> Une seconde reconstruction est effectuée à la Tene D2 aux alentours de 80 à 70 {{av JC}} Cette reconstruction traduit l'adoption par les Arvernes de techniques de construction méditerranéennes. Cet état est qualifié d'« empierré » par les archéologues en raison de l'irruption de ce matériaux dans les modes de construction locaux. C'est cette ville qui voit la prise de pouvoir et la mort de Celtillos et qui voit grandir le jeune Vercingétorix. C'est également vers cette période que commence le lent déclin de la ville.<br /> <br /> La période de la guerre des gaules ne voit pas de modification architecturale majeure de la ville à l'exception de la réfection complète du sanctuaire. La désaffection de l'oppidum devient plus sensible et est probablement à mettre en rapport avec l'essor du site de Gergovie et la fondation d'Augustonemetum/Clermont-Ferrand&lt;ref&gt;B. Dousteyssier, ''La Cité des Arvernes, Ier-IIe siècles apr. J.-C.'', Lemme Edit, 2011&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À l'époque romaine, le site est encore occupé par une agglomération romaine centrée autour du sanctuaire et du théâtre, reconstruits au début du {{s-|I|er}} {{ap JC}} Reconnue sur plusieurs hectares lors des campagnes de fouille ouvertes en 2013 et 2014, cette agglomération comprend plusieurs habitations maçonnées sur cave, ainsi qu'un atelier de potier&lt;ref name=&quot;Fouille 2013&quot;&gt;Fouille programmée de l'oppidum de Corent, rapport de fouille 2013&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;[http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6529946a-3ab6-11e4-8c03-d377f99f2a56%7C0 Article de presse] [[Le Temps (quotidien suisse)|Le temps]], 13 septembre 2014&lt;/ref&gt;. Le sanctuaire sera encore remanié vers 200 {{ap JC}} et reste fréquenté jusqu'au {{s-|IV|e}}&lt;ref name=&quot;Fouille 2007&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Le site par rapport à la Civitas des Arvernes ==<br /> <br /> === La Capitale des Arvernes ? ===<br /> <br /> L'oppidum de Corent est, à l'heure actuelle, considéré comme le candidat le plus probable pour localiser la capitale des Arvernes au temps de l'indépendance. Strabon mentionne dans sa géographie que cette capitale, située sur les rives d'un fleuve (appelé abusivement « ''Liger'' » par l'auteur grec, en fait l'[[Allier (rivière)|Allier]]), est nommée Nemossos.<br /> <br /> Plusieurs sites antiques et protohistoriques peuvent être considérés comme tels et le chef-lieu arverne est susceptible d'avoir connu de nombreuses tribulations.<br /> <br /> Le premier site, le plus ancien, est le site d'[[Aulnat]]-Gandaillat, également appelé &quot;la grande borne&quot;. Occupé du {{s mini-|III|e}} au {{s-|II|e}}, les scientifiques estiment que cette agglomération ouverte couvrait une superficie d'environ 150 ha&lt;ref&gt;Site de l'ARAFA, &quot;La première ville des Arvernes&quot;, consulté le 20/11/2011, [http://arafa.fr/SPIP/spip.php?article41]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lors de la fondation du sanctuaire de Corent, le pouvoir politique est transféré au nouvel oppidum. On ignore si ce transfert se fait dès l'origine, ou plus tard, à l'abandon définitif du site d'Aulnat. L'ancienne agglomération disparaît probablement lors de l'invasion des Cimbres. Un fragment de [[Posidonios]] concernant le roi arverne Luern pourrait évoquer cette fondation :<br /> <br /> {{Citation bloc|Luern, pour gagner la faveur de la multitude, se faisait transporter sur un char à travers les campagnes, et jetait de l’or et de l’argent aux myriades de Celtes qui le suivaient. Il faisait enclore un espace de douze [[stade (unité)|stades]] carrés, sur lequel il faisait remplir des cuves avec des boissons d’un grand prix, et préparer de telles quantités de victuailles que, plusieurs jours durant, il était permis à ceux qui voulaient entrer dans l’enceinte de goûter aux mets qu'on avait préparés et qui étaient à disposition sans interruption&lt;ref&gt;Passage connu via {{AthDei}}, IV, 37, 1-19.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> {{Passage inédit|Juste avant ou à la suite de la guerre des Gaules, le pouvoir politique semble être transféré à Gergovie, peut-être sous l'impulsion du noble Epasnactos.}} Corent décline à son tour.<br /> <br /> Enfin, lors de la réorganisation de la Gaule par [[Marcus Vipsanius Agrippa]], vers -30, le pouvoir se fixe à Augustonemetum, future Clermont-Ferrand. Gergovie est abandonnée et Corent est reléguée au second plan&lt;ref&gt;Supplément à la RACF n°35, Les Gaulois sont dans la ville, La capitale des arvernes, une histoire en boucle, 2009.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Corent, Gondole et Gergovie ===<br /> <br /> Les oppida de Corent, Gergovie et Gondole sont extrêmement proches. Proches dans l'espace puisque moins de {{unité|7|km}} les séparent, mais aussi dans le temps car les trois sites coexisteront pendant plusieurs décennies. Toutefois Jules César ne mentionne aucune des deux autres villes lors de son récit de la bataille de Gergovie. Ceci amène à se poser la question des rapports qu'elles entretenaient entre elles.<br /> <br /> L'archéologue Matthieu Poux a émis à ce sujet l'hypothèse d'un seul oppidum ouvert au tissu urbain extrêmement lâche regroupant les trois sites, l'un des sites étant davantage consacré aux activités politiques et religieuses (Corent), le second, consacré aux activités artisanales et commerciales (Gondole) et le troisième, plus spécifiquement lié à la sphère militaire (Gergovie). Ce &quot;meta-oppidum&quot; serait ce que César désigne comme &quot;Gergovie&quot;. Son camp se serait alors trouvé au cœur du dispositif urbain arverne, mais face à la citadelle de la ville et c'est cette dernière qui lui aurait résisté&lt;ref&gt;Convergence et confrontation. Processus d’urbanisation et conquête romaine en territoire arverne, Mémoire d'habilitation à Diriger des Recherches, Matthieu Poux, 2005.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Une autre hypothèse vient du journaliste Jean Baruch qui place la bataille de Gergovie sous les remparts de Corent et pour qui l'oppidum de Corent est donc la ville désignée par César sous le nom de Gergovie. La Gergovie &quot;''officielle''&quot; ne serait qu'une ville plus tardive, fondée comme intermédiaire entre l'abandon de Corent et la fondation d'Augustonemetum. Cette hypothèse prend place dans le cadre de la polémique réfutant le site de Gergovie comme étant celui de la bataille et n'est donc pas cautionnée par la communauté scientifique&lt;ref&gt;[http://www.sites.google.com/site/corentvraiebatailledegergovie/ Site &quot;Corent, vraie bataille de Gergovie] consulté le 20/11/2011&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En tout état de cause, les rapports entretenus par les trois principaux noyaux urbains de la cité Arverne de l'époque de la Tène sont complexes. Les fouilles touchant les trois oppida se plaçant sur des zones de fonctions différentes (remparts, faubourg artisanal et centre monumental), la nature exacte de ces rapports restera encore pour un temps certain à l'état d'hypothèse. Il semble par ailleurs qu'un réseau routier monumentalisé les reliait, ce réseau transparaît encore partiellement dans le réseau viaire actuel&lt;ref&gt;Revue Archéologique du Centre de la France n°48, &quot;L’oppidum arverne de Gondole (Le Cendre, Puy-de-Dôme). Topographie de l’occupation protohistorique (La Tène D2) et fouille du quartier artisanal : un premier bilan&quot;, 2009&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Corent et les autres sites proches ===<br /> <br /> D'autres sites archéologiques que les deux oppida de [[Plateau de Gergovie|Gergovie]] et de [[Oppidum de Gondole|Gondole]] se trouvent à proximité de l'oppidum et peuvent être mis en relation avec celui-ci. On peut mentionner à cet égard la nécropole gallo-romaine des [[Les Martres-de-Veyre|Martres-de-Veyre]], fouillée au début du {{s-|XX|e}} et particulièrement renommée pour le bon degré de conservation de ses vestiges organiques, bois et cuir en particulier. Certains de ces vestiges de cuir sont d'ailleurs susceptibles d'être issus de l'artisanat de l'oppidum de Corent.<br /> <br /> {{Référence souhaitée|On peut également mentionner le site portuaire du Bay, contemporain de l'oppidum}}.<br /> <br /> À proximité de l'oppidum de Corent, un important site de [[Stockage des céréales#Stockage à long terme en atmosphère confinée|stockage]] datant de l'Âge du fer a été mis au jour en 2015 : constitué d'environ un millier de silos d'une capacité de 0,5 à 1,5 tonne de céréales, il est installé sur une poche d'argile d'un ancien étang. La capacité de l'installation est au moins trois fois supérieure à celles de la même époque observées en Allemagne, dans le Berry ou en Catalogne&lt;ref&gt;<br /> {{Lien web <br /> |langue= <br /> |auteur= Martine Valo<br /> |titre= Découverte d’un méga-site gaulois de silos à grains en Auvergne<br /> |url= http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/08/13/des-centaines-de-silos-a-grains-gaulois-decouverts-en-auvergne_4723127_1650751.html<br /> |date= 13.08.2015<br /> |site= lemonde.fr<br /> |consulté le=15 août 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Mise en valeur actuelle du site ==<br /> <br /> [[Fichier:Mise en valeur du sanctuaire de Corent.png|thumb|Mise en valeur du sanctuaire de Corent.]]<br /> <br /> Le [[Conseil départemental du Puy-de-Dôme|Conseil Général du Puy-de-Dôme]] a fait l'acquisition des terrains sur lesquels se trouvent les restes du sanctuaire et a entrepris des travaux destinés à valoriser le site et permettre l'accueil des visiteurs.<br /> <br /> Les artefacts découverts lors des fouilles ont été exposés à Lezoux, au musée départemental de la céramique, du 24 septembre 2010 au 30 septembre 2011, dans le cadre d'une exposition sur l'oppidum de Corent.<br /> <br /> Quelques objets sont ensuite présentés à Paris, à la [[Cité des sciences et de l’industrie|cité des sciences de la Villette]] lors de l'exposition « Gaulois, une exposition renversante » du 19 octobre 2011 au 2 septembre 2012.<br /> <br /> Enfin, différentes animations 3D de reconstitutions du site ont été réalisées par la société de production audiovisuelle Court-Jus Production.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes = 2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{autres projets|commons=Category:Oppidum de Corent}}<br /> === Bibliographie ===<br /> {{Légende plume}}<br /> * {{Ouvrage<br /> |nom1= Baruch<br /> |prénom1= Jean<br /> |titre = Gergovie<br /> |sous-titre = fin du mystère<br /> |éditeur = La Galipote<br /> |lieu = Vertaizon<br /> |année = 2010<br /> |pages totales= 237<br /> |isbn= 978-2-915257-30-4}}. {{plume}}<br /> * {{Ouvrage<br /> |nom1= Dousteyssier<br /> |prénom1= Bertrand<br /> |titre= La cité des Arvernes<br /> |sous-titre= {{Ier}} - {{IIe}} siècles après J.-C.<br /> |éditeur= Lemme edit<br /> |collection= Illustoria<br /> |lieu= Clermont-Ferrand<br /> |année= 2011<br /> |pages totales= 118<br /> |isbn= 978-2-917575-27-7}}. {{plume}}<br /> * {{Article<br /> | langue = Fr<br /> | auteur1 = Magali Garcia<br /> | prénom1 = Magali<br /> | nom1 = Garcia<br /> | titre = Le trophée de [[Corent]] - [[Luern]]<br /> | périodique = [[Les dossiers d'archéologie]]<br /> | éditeur = éditions Faton<br /> | volume = <br /> | numéro = Hors-série numéro 21 ( Dossier : ''Les [[Gaulois (peuples)|Gaulois]] : La fin d'un mythe. )<br /> | jour = <br /> | mois = octobre<br /> | année = 2011<br /> | pages = 52 et 53<br /> | issn = 1141-7137<br /> | lire en ligne = http://www.luern.fr/articles/magalie_garcia_OCT11.pdf<br /> | consulté le = 12 avril 2016 <br /> | id = <br /> }}.<br /> * {{Ouvrage<br /> |nom1= Kruta<br /> |prénom1= Venceslas<br /> |titre = Les Celtes<br /> |sous-titre = histoire et dictionnaire, des origines à la romanisation et au christianisme<br /> |éditeur = Robert Laffont<br /> |collection = Bouquins<br /> |lieu = Paris<br /> |année = 2000<br /> |pages totales= 1005<br /> |isbn= 2-221-05690-6}}. {{plume}}<br /> * {{Ouvrage<br /> |nom1= Poux<br /> |prénom1= Matthieu<br /> |directeur1= oui<br /> |titre = Corent<br /> |sous-titre = voyage au cœur d'une ville gauloise<br /> |éditeur = Errance<br /> |lieu = Paris<br /> |année = 2012<br /> |numéro d'édition = 2<br /> |année première édition = 2011<br /> |pages totales = 299<br /> |isbn= 978-2-87772-500-2}}. {{plume}}<br /> * {{Article<br /> | langue = Fr<br /> | auteur1 = Matthieu Poux ( professeur d'archéologie, université Lumière Lyon 2, UMR 5138 )<br /> | prénom1 = Matthieu<br /> | nom1 = Poux<br /> | titre = Un édifice de réunion d'époque gauloise à [[Corent]] ( [[Puy-de-Dôme (département)|Puy-de-Dôme]] )<br /> | périodique = [[Les dossiers d'archéologie]]<br /> | éditeur = éditions Faton<br /> | volume = <br /> | numéro = Hors-série numéro 21<br /> | jour = <br /> | mois = octobre<br /> | année = 2011<br /> | pages = 54 et 55<br /> | issn = 1141-7137<br /> | lire en ligne = <br /> | consulté le = 12 avril 2016 <br /> | id = <br /> }}.<br /> * {{Ouvrage<br /> |nom1= Provost<br /> |prénom1= Michel<br /> |directeur1= oui<br /> |nom2= Mennessier-Jouannet<br /> |prénom2= Christine<br /> |directeur2= oui<br /> |titre= Carte archéologique de la Gaule<br /> |sous-titre= Le Puy-de-Dôme<br /> |volume= 63<br /> |tome= 2<br /> |éditeur= Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de la culture et de la francophonie, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et Fondation maison des sciences de l'homme<br /> |lieu= Paris<br /> |année= 1994<br /> |pages totales= 375<br /> |isbn= 978-2-87754-031-5}}. {{plume}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://com.cg63.fr/com/Corent/ Visite virtuelle et en 3D de la ville gauloise de Corent] <br /> * [http://www.Luern.fr Site détaillant les fouilles à Corent]<br /> * [http://www.Arafa.fr Site détaillant les fouilles à Gergovie et Gondole]<br /> * [http://www.Oppida.org Site recensant les oppida celtiques]<br /> * [http://www.sites.google.com/site/corentvraiebatailledegergovie/ Site associé au livre de Jean Baruch]<br /> * [http://www.stereauvergne.fr/archeologie/archeologie-arverne-a-corent/ Stéréophotographies, photos en relief des fouilles de Corent]<br /> * [http://www.david-romeuf.fr/Panoramas/ZoneOppid%C3%B4mique/SommetPuyDeSaintRomainOuest/VueOuestSommetPuyDeSaintRomain.html Panorama sur la zone Oppidômique depuis le sommet du Puy de Saint-Romain en direction de l'Ouest et de l'Oppidum de Corent]<br /> <br /> {{Portail|archéologie|monde celtique|Puy-de-Dôme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Corent}}<br /> [[Catégorie:Monde celtique]]<br /> [[Catégorie:Arvernes]]<br /> [[Catégorie:Ville ou oppidum celtique en France]]<br /> [[Catégorie:Histoire du Puy-de-Dôme]]<br /> [[Catégorie:Site archéologique du Puy-de-Dôme]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=L%C3%A9gion_de_la_Vistule&diff=173854926 Légion de la Vistule 2017-02-14T01:02:02Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>[[Fichier:Legia Nadwiślańska.jpg|200px|right|Emblème de la légion de la Vistule]]<br /> La '''Légion de la Vistule''' (''Legia Nadwiślańska'') est une unité [[Pologne|polonaise]] créée par décret de {{Napoléon Ier}} le {{date|31|mars|1808}} à partir de la '''Légion polonaise et italienne''' instituée un an plus tôt (en 1807) au sein du [[royaume de Westphalie]] de [[Jérôme Bonaparte]]. Elle fut dissoute le 18 juin 1813.<br /> <br /> Elle comptait initialement {{formatnum:5467}} soldats et ses commandants en chef furent le général [[Józef Grabiński]] puis (à partir du {{date|7|juin|1808}}) le colonel [[Józef Chłopicki]].<br /> <br /> Contrairement aux chevau-légers, c’était une formation composée plutôt de paysans, et les officiers étaient généralement de la petite noblesse.<br /> == Création et organisation ==<br /> [[Fichier:San Domingo.jpg|vignette|Les légions polonaises lors de la bataille de San Domingo (révolution haïtienne), peinture de [[Janvier Suchodolski]].]]<br /> === Origine ===<br /> Les Polonais ont fourni nombre de soldats aux armées de la Révolution. Ils ont été, généralement, regroupés dans les &quot;légions&quot;, type d'unité mixte associant infanterie, cavalerie et artillerie.<br /> <br /> L'histoire, et la succession, de [[Légions polonaises (armée française)|ces légions]] est assez compliquée. En dernier lieu, se trouve une &quot;Légion Polacco-Italienne&quot;, au service du roi de Westphalie. Ce sont les soldats de cette légion qui vont constituer la base de la Légion de la Vistule au service de la France.<br /> <br /> === Création ===<br /> Sur la base d'un accord conclu le {{date|10|mai|1808}} entre le gouvernement français et le gouvernement du [[duché de Varsovie]], celui-ci s'engageait à fournir un approvisionnement constant de recrues à la Légion.<br /> <br /> La légion se compose de 3 régiments d'infanterie, à 2 bataillons sur le modèle français&lt;ref group='note'&gt;C'est-à-dire avec une compagnie de voltigeurs, une de grenadiers et 4 de fusiliers chacun.&lt;/ref&gt;, et d'un régiment de lanciers, à quatre escadrons.<br /> <br /> === Organisation ===<br /> [[Image:Napoleon Polish troops by Bellange.jpg|thumb|Infanterie de la Légion de la Vistule (par [[Hippolyte Bellangé|Bellangé]], 1843).]]<br /> ;1808.<br /> La Légion a été organisée sous la supervision personnelle de Napoléon à [[Bayonne]]. Elle se composait de trois régiments d'infanterie (environ {{formatnum:5000}} soldats) à deux bataillons et d’un régiment de lanciers, 4 escadrons, dirigé par Jan Konopka.<br /> <br /> Son dépôt est établi à [[Sedan]].<br /> <br /> ;1810<br /> Une seconde Légion de la Vistule était prévue mais ne verra jamais le jour. Elle aurait dû aussi se composer de 4 régiments d'infanterie et devait recruter parmi les prisonniers autrichiens d'origine polonaise de la campagne de 1809. Sans grand résultat&lt;ref group='note'&gt;Les recrues potentielles montrant une préférence pour s'engager dans les troupes du Grand Duché de Varsovie.&lt;/ref&gt;, elle donnera naissance au {{4e|régiment}} d'infanterie de la Légion en février 1810.<br /> <br /> ;1811<br /> Le 7 février, un second régiment de lanciers est levé. Mais, en juin, les deux régiments sont transformés en chevau-légers, {{7e}} et {{8e}} de l'arme et passent dans la cavalerie française.<br /> <br /> ;1812<br /> Un troisième bataillon pour les régiments d'infanterie est organisé. Mais trop tard pour participer à la campagne de Russie.<br /> ;1813<br /> Les débris de la Légion de la Vistule sont regroupés dans un unique &quot;régiment de la Vistule&quot;.<br /> <br /> == Uniformes ==<br /> [[Fichier:Legion of the Vistula and 4th Infantry Regiment of Duchy of Warsaw.jpg|vignette|Soldats de la légion de la Vistule et du {{4e|régiment}} d'infanterie du duché de Varsovie (par [[Jan Chełmiński]]).]]<br /> === Infanterie ===<br /> ;Fusiliers<br /> Les légionnaires de la Vistule portaient l'habit-veste (&quot;kurtka&quot;) bleu foncé, pantalon blanc et distinctive jaune. Les régiments ne diffèrent en eux que par les couleurs distinctives aux cols, revers et parements.<br /> <br /> La couleur distinctive du {{4e|régiment}} est le cramoisi et non le jaune des trois autres régiments&lt;ref group='note'&gt;Mais les sources divergent sur ce point. Certaines donnent aussi la distinctive jaune.&lt;/ref&gt;.<br /> ;Grenadiers<br /> Les grenadiers se distinguaient par leurs épaulettes rouges et pompon rouge sur le [[chapska|schapska]].<br /> ;Voltigeurs<br /> Les voltigeurs se distinguaient par des galons et épaulettes jaunes.<br /> ;Artilleurs<br /> <br /> === Lanciers ===<br /> [[Fichier:LancersPatrol.jpg|thumb|Lanciers de la Vistule en patrouille (par [[Juliusz Kossak]], 1875).]]<br /> <br /> === Drapeaux et étendards ===<br /> ;Infanterie<br /> Les trois régiments d'Infanterie ont conservé les drapeaux de l'ancienne Légion. Ils ne reçevront jamais de drapeaux type français 1804 ou 1812.<br /> <br /> Un drapeau du {{2e|régiment}} a survécu.<br /> ;Lanciers<br /> Il ne semble pas que les lanciers aient reçu un étendard. Un guidon est connu et exhibé au Musée de l'Armée, à Paris.<br /> <br /> == Participation aux guerres du Premier Empire ==<br /> <br /> [[Fichier:Vistula Lancer.jpg|vignette|Lancier de la Vistule et cuirassier autrichien en combat.]]<br /> <br /> === [[Guerre d'indépendance espagnole|Guerre d'Espagne]] ===<br /> <br /> Il faut d'abord préciser qu'à côté de la Légion de la Vistule, on trouve 3 régiments du [[duché de Varsovie]] (les {{4e}}, {{7e}} et {{9e}}). Ces derniers en sont indépendants.<br /> <br /> Les régiments de la Légion de la Vistule prennent part à la majorité des grands engagements de cette guerre.<br /> <br /> L'épisode le plus connu est la charge des lanciers à la [[bataille d'Albuera]] où, avec un régiment de hussards français, ils écrasent 3 régiments anglais, prenant 5 drapeaux et 5 canons.<br /> *<br /> <br /> === [[Campagne de Russie]] ===<br /> <br /> La légion de la Vistule, avec 3 régiments, forme une division rattachée à la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde Impériale]]. Elle est sous les ordres du [[Michel Marie Claparède|général Claparède]].<br /> <br /> Pour les lanciers, le premier régiment est toujours en Espagne et le second fait partie de la cavalerie du {{IIe}} Corps d'Oudinot (brigade Corbineau).<br /> <br /> === Campagne de 1813 en Allemagne ===<br /> <br /> Les {{formatnum:1500}} rescapés, sur les {{formatnum:7000}} partis en Russie, forment le &quot;Régiment de la Vistule&quot;, à 2 bataillons. Le régiment combat, entre autres, à la [[bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]].<br /> <br /> === Derniers combats ===<br /> <br /> ;[[Campagne de France (1814)|Campagne de France]]<br /> <br /> Les survivants furent incorporés à la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]] : plusieurs centaines accompagnèrent l'empereur sur l'[[Royaume de l'Ile d'Elbe|île d'Elbe]], puis durant les [[Cent-jours]], jusqu'à [[bataille de Waterloo|Waterloo]].<br /> <br /> ;1815<br /> Par décrets en date des 11 et 15 avril et du 20 mai 1815, Napoléon organise 8 régiments étrangers&lt;ref name=&quot;RS&quot;&gt;[http://www.3rgtsuisse.ch/Historique_files/2emeregimentetranger.pdf Le {{2e|régiment}} étranger en 1815]&lt;/ref&gt; :<br /> * Le [[1er régiment étranger|{{1er|régiment}}]] composé de déserteurs Piémontais et Italiens,<br /> * Le [[2e régiment étranger|{{2e|régiment}} étranger]] composé des Suisses, <br /> * Le '''{{3e|régiment}} étranger''' composé des Polonais<br /> * Le [[4e régiment étranger|{{4e|régiment}} étranger]] composé d'Allemands<br /> * Le [[5e régiment étranger|{{5e|régiment}} étranger]] composé de Belges<br /> * Le [[6e régiment étranger|{{6e|régiment}} étranger]] composé d'Espagnols et de Portugais <br /> * Le [[7e régiment étranger|{{7e|régiment}} étranger]] composé d'Irlandais<br /> * Le [[8e régiment étranger|{{8e|régiment}} étranger]] composé d'Italiens<br /> <br /> == Galerie ==<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Fichier:Napoleon Polish troops by Bellange.jpg|Fantassin de la légion de la Vistule en 1810<br /> Fichier:POL Warsaw 3may 1st regiment Legion of the Vistula.jpg|Reconstitution du {{1er|régiment}} de la légion de la Vistule <br /> Fichier:POL Warsaw 3may 4th regiment Legion of the Vistula.jpg|Reconstitution du {{4e|régiment}} de la légion de la Vistule<br /> Fichier:Ułani Księstwa Warszawskiego.JPG|Lancier de la Vistule (jaune) et lancier du Grand-Duché de Varsovie (bleu)<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Sources et bibliographie ===<br /> {{Autres projets|commons=Category:Légion de la Vistule}}<br /> ==== Livres ====<br /> * '''Livres en français'''<br /> ** ''Dictionnaire de la Grande Armée'', Alain Pigeard,<br /> ** ''La cavalerie dans les guerres de la Révolution et de l'Empire'', Cdt Picard,<br /> ** ''Mémoires'', Gal D. Chlapowski&lt;ref group='note'&gt;Ouvrage accessible sur [[Gallica]] [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656497c.r=l%C3%A9gion+vistule.langFR].&lt;/ref&gt;<br /> ** ''Souvenirs d'un officier polonais'', Gal De Brandt,<br /> * '''Livres en anglais'''<br /> ** {{en}} ''Armies of the napoleonic era'', O. von Pivka,<br /> ** {{en}} ''Poles and Saxons of the napoleonic wars'', G. Nafziger, M.T. Wesolowski, T. Devoe,<br /> <br /> ==== Articles ====<br /> * « Pologne, Légion de la Vistule 1808 », in ''Carnets de la Sabretache'', {{Nlle}} série, {{n°|36}} (1977).<br /> * « Les lanciers de la Vistule 1808-1811 », par Alain Pigeard, in ''Tradition-Magazine'', {{numéros|205 &amp; 206}} (2004).<br /> * {{es}} « El estandarte polaco de la Catedral de Sevilla », in ''Revista de Historia Militar'', {{n°|73}} (1992), pages 133-154.<br /> <br /> === Notes et références ===<br /> ==== Notes ====<br /> {{Références|colonnes=2|group=&quot;note&quot;}}<br /> ==== Références ====<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> === Voir aussi ===<br /> ==== Articles connexes ====<br /> * [[Légions polonaises (armée française)]]<br /> * [[Légion du Danube]]<br /> * [[Unités de volontaires polonais au service de la France]]<br /> ==== Liens externes ====<br /> *<br /> <br /> &lt;!-- métadonnées --&gt;<br /> {{Portail|Pologne|histoire militaire|Premier empire|Relations entre la France et la Pologne}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Legion de la Vistule}}<br /> [[Catégorie:Unité de volontaires étrangers au service de la France]]<br /> [[Catégorie:Unité de volontaires de la Révolution|Polonaises]]<br /> [[Catégorie:Unité militaire polonaise]]<br /> [[Catégorie:Armée napoléonienne]]<br /> [[Catégorie:Relations entre la France et la Pologne]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Botanischer_Garten_Kisantu&diff=163038618 Botanischer Garten Kisantu 2016-07-18T22:03:02Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Infobox Espace vert<br /> | nom = Jardin botanique de Kisantu<br /> | image = Entrée du jardin du père Gillet à Kisantu, Bas-Congo.JPG<br /> | légende = L'entrée du jardin botanique de Kisantu<br /> | pays = [[République démocratique du Congo]]<br /> | région = [[Bas-Congo]]<br /> | ville = [[Kisantu]]<br /> | arrondissement = <br /> | quartier = <br /> | alt = 525<br /> | superficie = 225 ha<br /> | eau = Yindu (affluent de l'[[Inkisi]])<br /> | date = <br /> | Date d'ouverture= 1900<br /> | personnalité = créé par [[Justin Gillet]]<br /> | type = [[Jardin botanique]]<br /> | essences = 2200 espèces<br /> | intérêt = <br /> | propriétaire = [[Institut congolais pour la conservation de la nature]]<br /> | public = oui<br /> | fréquentation = <br /> | classement = <br /> | lien = <br /> | stationnement = <br /> | gare = <br /> | métro = <br /> | tram = <br /> | bus = <br /> | latitude = 05/08/S<br /> | longitude = 15/06/E<br /> | géolocalisation = <br /> }}<br /> Le '''jardin botanique de Kisantu''' est un parc et jardin botanique situé près de [[Kisantu]] dans le [[Bas-Congo]] en [[République démocratique du Congo]]. Créé en 1900 par le [[Frère jésuite|frère]] [[Justin Gillet]] de la [[Compagnie de Jésus]], il a atteint son apogée à la fin des années 1950, avant de connaître plusieurs décennies d'abandon. Sa réhabilitation a été entreprise en 2004 grâce à un financement de l'[[Union européenne]].<br /> <br /> == Fondation et premières années ==<br /> [[Fichier:Justin Gillet (1866-1943).jpg|vignette|upright|left|alt=Photographie du frère Justin Gillet dans le Jardin botanique de Kisantu|Le frère Justin Gillet dans ''son'' jardin botanique]]<br /> Peu après son arrivée au Congo en 1893, le [[Frère jésuite|frère]] [[Justin Gillet]] se voit confier l'entretien du jardin de la mission de la [[Compagnie de Jésus]] ; parallèlement il s'intéresse à la flore locale et se lance dans des essais de cultures vivrières. En octobre 1898, il commence la plantation d'un premier jardin sur le plateau de la mission de Bergeyck-Saint-Ignace à Kisantu. L'année suivante, l'[[État indépendant du Congo]] lui accorde un subside pour le jardin, et en 1900, le plateau étant trop exigu, il l'installe dans la plaine fertile de l'Yindu (affluent de l'[[Inkisi]]), sur une superficie de 100 hectares, protégée par une digue et irriguée par un réseau de canaux et de rigoles&lt;ref name=&quot;Robyns&quot;&gt;{{Article|langue=fr|auteur=Walter Robyns|titre=Gillet (Justin), Frère de la Compagnie de Jésus, missionnaire (Paliseul, 18.6.1866 — Kisantu, Congo, 22.7.1943)|périodique= Biographie Coloniale Belge|année=1955|volume= 4|pages= col. 337-342|lire en ligne=http://www.kaowarsom.be/documents/bbom/Tome_IV/Gillet.Justin.pdf}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À l'origine destiné à la culture des fruits et des légumes nécessaires à la communauté de missionnaires, le jardin du Frère Gillet alimente les colons de [[Mbanza-Ngungu|Thysville]] et d'autres localités du Bas-Congo jusque [[Boma]] et [[Kinshasa|Léopoldville]]&lt;ref name=&quot;Robyns&quot; /&gt;. Il devient aussi un [[jardin d'essai]]s où sont introduites et acclimatées des espèces intéressantes pour le pays, et un [[jardin botanique]] où sont transplantées les espèces les plus caractéristiques de la flore indigène. Le jardin d'essais rassemble de nombreuses variétés d'[[agrume]]s et autres arbres fruitiers tropicaux, comme le [[mangoustanier]] d'Indonésie, ainsi qu'une collection de plus de 50 variétés de [[bananier]]s à fruits comestibles et ornementaux. Le frère Gillet expérimente aussi de nombreuses variétés de [[manioc]] et de [[riz]] et introduit une nouvelle variété de [[pomme de terre]]. Aux collections d'espèces locales s'ajoutent d'autres espèces tropicales obtenues grâce à des échanges avec d'autres jardins botaniques tropicaux du monde entier ([[Jardin botanique d'Eala|Eala]], [[Jardin botanique de Bogor|Buitenzorg]], [[Jardin botanique de Peradeniya|Peradeniya]], [[Jardin botanique de Rio de Janeiro|Rio de Janeiro]]...)&lt;ref name=&quot;Laminne&quot;&gt;{{harvsp|de Laminne de Bex|1969}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Un premier catalogue des collections est publié en 1909 : 600 espèces et variétés y sont recensées&lt;ref&gt;{{harvsp|Pâque|1909}}&lt;/ref&gt;. Un deuxième catalogue qui liste quelque {{formatnum:1000}} espèces et variétés paraît en 1913&lt;ref&gt;{{harvsp|Gillet|1913}}&lt;/ref&gt;. La dernière édition du catalogue, datée de 1927&lt;ref&gt;{{harvsp|Gillet|1927}}&lt;/ref&gt;, est un véritable guide des cultures tropicales et subtropicales, énumérant {{formatnum:1775}} espèces et variétés cultivées à Kisantu.<br /> <br /> == Période post-coloniale ==<br /> Le jardin de Kisantu, qui était à son apogée sur le plan scientifique entre 1958 et 1960, s'ouvre au tourisme en 1972 avec l'aménagement d'une route et de diverses structures d'accueil ; 125 ha de savane sont ajoutés aux 100 ha du jardin du frère Gillet&lt;ref name=&quot;Kembelo1996&quot;&gt;{{harvsp|Kembelo|1996}}&lt;/ref&gt;. Dès 1976, avec la [[zaïrianisation]] qui a aussi pour conséquence le départ du dernier directeur belge, Luc Pauwels&lt;ref&gt;{{harvsp|id=Pauwels|texte=Pauwels s.d.}}&lt;/ref&gt;, l'activité scientifique est délaissée au profit du culturel et du tourisme, favorisés par la création du Département de l'Environnement, de la Conservation de la Nature, et Tourisme. Le jardin manque cruellement de moyens pour gérer ses collections, mais le nombre de touristes continue à croître&lt;ref name=&quot;Kembelo&quot;&gt;{{harvsp|id=Kembelo1992|texte=Kembelo s.d.}}&lt;/ref&gt;. La [[Compagnie de Jésus]] cède le terrain à l'[[Zaïre|État Congolais]] qui en confie la gestion de l’Institut des Jardins zoologiques et botaniques du Congo (IJZBC) créé en 1978&lt;ref group=note&gt;Ordonnance présidentielle n° 78-215 du 5 mai 1978&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans les [[années 1990]], le jardin dont les collections sont encore entretenues tant bien que mal comporte, entre autres, une [[Arecaceae|palmeraie]] (127 [[espèce]]s), un [[arboretum]] de 200 espèces indigènes, une serre de [[Plante succulente|plantes succulentes]] (147 espèces), une collection d'[[Orchidaceae|orchidées]]&lt;ref name=&quot;Kembelo1996&quot; /&gt;... L'espoir de jours meilleurs renaît grâce à la nouvelle culture de l'environnement qui se développe en Afrique et au soutien d'organisations internationales comme l'[[Union internationale pour la conservation de la nature|UICN]], le [[Fonds mondial pour la nature|WWF]], le [[Botanic Gardens Conservation International|BGCI]] et l'Association africaine des zoos et des aquariums (PAAZAB)&lt;ref group=note&gt;Membre de l’[[Association mondiale des zoos et des aquariums]]&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kembelo&quot; /&gt;... hélas, au moment de la rébellion contre [[Mobutu Sese Seko|Mobutu]], en 1997, les collections sont pillées et l'armée rebelle installe ses quartiers dans le jardin&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.kisantu.net/Histoire.html|titre=Histoire|site=[http://www.kisantu.net Le Jardin botanique de Kisantu]|consulté le=1 novembre 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Réhabilitation et perspectives d'avenir ==<br /> En août 2004, un accord est signé entre le [[Jardin botanique national de Belgique]] et le [[Fonds mondial pour la nature|WWF]] pour la réhabilitation du Jardin botanique de Kisantu dans le cadre du programme de « Renforcement des capacités de gestion de l’ICCN et appui à la réhabilitation d’aires protégées en RDC » financé l’[[Union européenne]]. Au terme de la première phase du projet, trois ans plus tard, la serre des pantes [[succulentes]] est restaurée et divers bâtiments sont rénovés pour améliorer les capacités d'accueil et permettre ainsi au Jardin botanique d'assurer des formations en botanique et de sensibiliser le public à la conservation de la nature&lt;ref&gt;{{harvsp|id=COFED|texte=''Bulletin de la COFED'', 2008, n° 003, p. 2-3}}&lt;/ref&gt;. Le barrage assurant l'alimentation en eau du jardin, qui avait cédé lors de fortes crues, est reconstruit&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.digitalcongo.net/article/49918|titre=Le Jardin botanique de Kisantu réhabilité|site=Digitalcongo.net|date=20 février 2008|consulté le=1 novembre 2013}}&lt;/ref&gt;. En 2011, le jardin du frère Gillet a retrouvé sa splendeur d'antan&lt;ref&gt;{{Article<br /> |langue=fr<br /> |prénom1=Thierry<br /> |nom1=Bodson<br /> |fonction auteur1=photos<br /> |titre=Le Jardin botanique de Kisantu<br /> |périodique=Mémoires du Congo et du Ruanda-Urundi<br /> |mois=décembre<br /> |année=2011<br /> |volume=20<br /> |pages=9<br /> |url texte=http://memoiresducongo.be/wp-content/uploads/2014/03/mdc_revue_20.pdf<br /> |consulté le=6 janvier 2016<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis lors, le Jardin botanique est passé sur la tutelle de l'[[Institut congolais pour la conservation de la nature]] (ICCN) qui a absorbé les compétences de l’Institut des Jardins zoologiques et botaniques du Congo, et dont les missions ont été redéfinies&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.jembala-rdc.eu/spip.php?article56|titre=ICCN|site=Jembala, République démocratique du Congo}}&lt;/ref&gt;. Fin octobre 2013, un accord est signé entre la Chambre de commerce germano-congolaise et l’ICCN, aux termes duquel la gestion du Jardin botanique de Kisantu est confiée à la princesse [[Odette Maniema Krempin]], une femme d'affaires congolaise vivant entre son pays d'origine et l'Allemagne, à travers son projet ''Promo Kisantu Garden'', ciblé essentiellement sur la modernisation des infrastructures pour le développement touristique du site&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.digitalcongo.net/article/95663|auteur=Peter Tshibangu|titre=Métamorphose en vue du Jardin Botanique de Kisantu avec le cap mis sur sa modernité grâce au partenariat ICCN-Promo Kisantu Garden|site=Digitalcongo.net|en ligne le=30 octobre 2013|consulté le=1 novembre 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Affaire Stephan De Witte ==<br /> Une enquête de la [[RTBF]] en collaboration avec [[Paris-Match]] révèle que Princesse Odette Maniema Krempin avait nommé au poste de directeur général du jardin botanique de Kisantu Stephan De Witte, qui partageait sa vie depuis 2012, ex-comptable belge, disparu sans laisser de traces en juin 2014 au Congo. C'est dans le parc de Kisantu qu'il avait été vu pour la dernière fois. Princesse Odette a mis plus de trois semaines à signaler la disparition de son compagnon et a refusé de répondre aux questions des enquêteurs belges venus l'entendre comme témoin en commission rogatoire à Francfort où elle réside&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.lalibre.be/actu/belgique/affaire-kubla-les-revelations-de-paris-match-sur-la-disparition-d-un-belge-au-congo-550087b23570c8b9528c5cb5|titre=Affaire Kubla: les révélations de Paris Match sur la disparition d'un Belge au Congo|site=La Libre Belgique|date=11 mars 2015}}&lt;/ref&gt;. Une nouvelle enquête&lt;ref&gt;Philippe Engels, ''Devoir d'enquête : Révélations dans l'affaire De Witte'', émission diffusée sur la RTBF le mercredi 6 janvier 2016.&lt;/ref&gt; révèle, en janvier 2016, que Stephan De Witte aurait été présent à Kisantu jusqu'en août et qu'il aurait encore séjourné à Kinshasa jusqu'en octobre 2014 avant un départ précipité, de nuit, en compagnie de la princesse Odette&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |langue=fr<br /> |url=http://www.rtbf.be/info/societe/detail_affaire-duferco-stephan-de-witte-a-t-il-organise-sa-disparition-au-congo?id=9178857<br /> |titre=Affaire Duferco : Stephan De Witte a-t-il organisé sa disparition au Congo?<br /> |auteur=A.L. avec C. Lorsignol<br /> |jour=6<br /> |mois=janvier<br /> |année=2016<br /> |éditeur=RTBF info<br /> |consulté le=6 janvier 2016<br /> }}.&lt;/ref&gt;. Le décès de cette dernière, à [[Goma]], est annoncé en juillet 2016, sans que la lumière ait pu être faite sur cette disparition&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |langue=fr<br /> |url=http://www.mediacongo.net/article-actualite-19134.html<br /> |titre=Affaire Duferco-Kubla : &quot;Princesse&quot; Odette serait morte !<br /> |série=<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |jour=15<br /> |mois=juillet<br /> |année=2016<br /> |site=mediacongo.net<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=18 juillet 2016<br /> |id=<br /> }}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |langue=de<br /> |url=http://www.bild.de/bild-plus/regional/frankfurt/todesfall/der-raetselhafte-tod-von-kongo-prinzessin-odette-46698010,var=x,view=conversionToLogin.bild.html<br /> |titre=Der rätselhafte Tod von Kongo-Prinzessin Odette<br /> |série=<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |jour=8<br /> |mois=juillet<br /> |année=2016<br /> |site=Bild<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=18 juillet 2016<br /> |id=<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Destination touristique ==<br /> <br /> En 2016, le jardin botanique de Kisantu est redevenu une des principales destinations touristiques de la République démocratique du Congo&lt;ref&gt;{{Lien web| titre = Séjour au Jardin botanique de Kisantu<br /> | url = http://www.espace-djambo.com/agence/hebergement/sejour-jardin-kisantu/<br /> | site = Espace D'Jambo<br /> | consulté le = 6 janvier 2016<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Galerie ==<br /> &lt;Gallery mode=packed caption=&quot;Photographies du Jardin botanique de Kisantu&quot;&gt;<br /> File:Araucaria, désespoir des singes au jardin du père Gillet à Kisantu, Bas-Congo.jpg|alt=|&lt;center&gt;[[Araucaria]], désespoir des singes&lt;/center&gt;<br /> File:Kapokier (fromager) au jardin du père Gillet à Kisantu.jpg|alt=|&lt;center&gt;[[Kapokier]] (fromager)&lt;/center&gt;<br /> File:Allée au jardin du père Gillet à Kisantu.JPG|alt=|&lt;center&gt;Allée&lt;/center&gt;<br /> &lt;/Gallery&gt;<br /> <br /> == Catalogues ==<br /> * {{Article|langue=fr|prénom1=Égide|nom1=Pâque|titre=Plantes cultivées par le Frère Just. Gillet, sj, dans les jardins de Kisantu (Mission Bergeyck-St-Ignace, Congo belge)|périodique=Agronomie Tropicale|volume=1|année=1909|pages=17-32, 49-64, 81-95)}}<br /> * {{Article|langue=fr|auteur=R. Kinds|titre=Quelques conifères précieux introduits et cultivés dans le Jardin de la Mission de Kisantu|périodique=Bulletin agricole du Congo Belge|année=1911|volume=2|numéro=3}}<br /> * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Justin|nom1= Gillet|titre=Jardin d'Essais de Kisantu (Congo Belge) : Plantes Introduites &amp; Cultivées 1899-1913|lieu=Bruxelles|éditeur=F. Van Gompel|année =1913|pages=81}}<br /> * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Justin|nom1= Gillet|titre= Catalogue des plantes du Jardin d'Essais de la Mission de Kisantu (Congo Belge)|lieu=Bruxelles|année=1927|pages=166}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> &lt;references group=note/&gt;<br /> === Références ===<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * Emile De Wildeman, ''J. Gillet et le jardin d'essai de Kisantu'', Bruxelles, 1946. <br /> * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=R. |nom1=de Laminne de Bex|titre=Le Jardin Gillet, Kisantu, République démocratique du Congo|année=1969|pages=15}}<br /> * {{Chapitre|prénom1=Kibungu|nom1= Kembelo|titre chapitre=Rôles des jardins botaniques en République du Zaïre|titre ouvrage=Third International Botanic Gardens Conservation Congress, 19-25 October 1992, Rio de Janeiro|lire en ligne=http://www.bgci.org/congress/congress_rio_1992/kembelo.html|consulté le=1 novembre 2013|id=Kembelo1992}}<br /> * {{Article|langue=en|prénom1=Kibulu |nom1=Kembelo|titre=The Botanical Gardens of Zaire and the Present State of Biodiversity in Zaire|périodique=BGCNews|éditeur=Botanic Gardens Conservation International|volume=2|numéro=7|mois=décembre|année=1996|lire en ligne=http://www.bgci.org/worldwide/article/0037/|consulté le=1 novembre 2013}} <br /> * {{Lien web|url=http://home.scarlet.be/~tsh77586/eala-kis.htm|auteur=Luc Pauwels|titre=Les Jardins Botaniques d'Eala et de Kisantu (R.D. Congo, Afrique), centenaires (1900 - 2000)|date=10 décembre 2002|consulté le=1 novembre 2013|id=Pauwels}}<br /> * {{Ouvrage|auteur=André Rosier|titre=Justin Gillet et le Jardin botanique de Kisantu|jour=28|mois=octobre|année=2000|pages=16|éditeur=CMS., Éditions Jeune Chretien|lieu=Kisantu/Kinshasa|nature ouvrage=Édition spéciale à l'occasion du centenaire du Jardin botanique de Kisantu, Bas-Congo - R.D.C.|présentation en ligne=http://www.bgci.org/africa/bulletin_4/}}<br /> * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Wemo|nom1=Menge|titre=Transfert du savoir agricole au Congo-Zaïre : héritage colonial et recherche agronomique|éditeur=L'Harmattan|année=2001|passage=75-78|pages=225|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=O5v2LrgU4r8C&amp;dq=Jardin+d%27Essais+de+Kisantu+%28Congo+Belge%29+:+Plantes+Introduites+%26+Cultiv%C3%A9es&amp;source=gbs_navlinks_s}}<br /> * {{Article|titre=Projet Renforcement des capacités de gestion de l’ICCN et appui à la réhabilitation d’aires protégées en RDC : Composante Jardin Botanique de Kisantu UE 9 ACP ZR 4/1 et 4/4|périodique=Bulletin de la COFED|éditeur=Cellule d’Appui à l’Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement|année=2008|numéro=003|pages=2-3|id=COFED}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.kisantu.net/ Site officiel du Jardin botanique de Kisantu]<br /> * {{Lien web|url=http://www.nekongo.org/jardin%20botanique%20kisantu%20I.htm|titre=Le Jardin Botanique de Kisantu|auteur=Mavakala Kiazolua Bienvenu|site=[http://www.nekongo.org Ne-Kongo.net]|en ligne le=8 janvier 2005|consulté le=1 novembre 2013}}<br /> * {{Lien web|langue=fr|url=http://www.rnw.nl/afrique/article/kisantu-un-jardin-botanique-qui-est-plus-qu%E2%80%99un-jardin|auteur=Hélène Michaud|titre=Kisantu, un jardin botanique qui est plus qu’un jardin|date=19 mars 2012|site=Radio Nederland Wereldomroep}}<br /> {{Portail|botanique|République démocratique du Congo}}<br /> <br /> [[Catégorie:Jardin botanique en République démocratique du Congo|Kisantu]]<br /> [[Catégorie:Kisantu]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Lord_Mortons_Stute&diff=188158312 Lord Mortons Stute 2016-03-01T21:15:38Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>[[Fichier:Quagga-horse hybrid.jpg|thumb|La première hybride, née de la jument et du couagga]]<br /> [[Fichier:Lord Morton's mare.jpg|thumb|La jument et l'un des petits qu'elle eut plus tard]]<br /> La '''jument de Lord Morton''' fut jadis souvent citée en exemple dans l'histoire de la théorie de l'[[évolution (biologie)|évolution]]. <br /> <br /> Dans une lettre datée du 12 août 1820, {{Lien|trad=George Douglas, 16th Earl of Morton|lang=en|fr=George Douglas (16e comte de Morton)|texte=George Douglas, {{16e}} comte de Morton}} et membre de la [[Royal Society]], fit savoir au président de cette dernière que, désireux de domestiquer le {{page h'|couagga}}, il en avait accouplé un à une jument [[alezan]]e aux sept huitièmes arabe et qu'après deux accouplements postérieurs de cette jument à un étalon noir, il avait constaté que les trois descendants présentaient d'étranges rayures aux jambes comme le couagga. La Royal Society publia la lettre de Lord Morton dans ses ''Philosophical Transactions'' en 1821&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|titre=A Communication of a singular Fact in Natural History|auteur=George Douglas, Earl de Morton|périodique=Philosophical Transactions of the Royal Society|passage=20-22|volume=111|année=1821|url=http://www.jstor.org/stable/107600?seq=1#page_scan_tab_contents}}.&lt;/ref&gt;. Dans le même numéro, Daniel Giles signalait que la couleur châtain foncé d'un sanglier prévalait fortement chez certains membres de la portée d'une truie noire et blance accouplée à ce dernier et qu'elle s'était même retrouvée chez des membres des deux portées suivantes que cette truie avait eues avec des verrats&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|titre=Particulars of a Fact, nearly similar to that related by Lord Morton, communicated to the President, in a letter from Daniel Giles, Esquire|périodique=Philosophical Transactions of the Royal Society|passage=23-24|volume=111|année=1821|url=http://rstl.royalsocietypublishing.org/content/111/23.full.pdf+html}}.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Ces rapports circonstanciels semblaient confirmer l'idée ancienne d'[[télégonie (hérédité)|imprégnation]] dans la transmissibilité héréditaire : [[Charles Darwin]] cita l'exemple de la jument de Lord Morton dans ''[[De l'origine des espèces]]'' (1859) et ''[[De la variation des animaux et des plantes à l'état domestique]]'' (1868). L'idée de la télégonie, à savoir que la semence d'un mâle pouvait continuer d'influer sur la progéniture d'une femelle, qu'elle soit un animal ou un humain, provenait d'[[Aristote]] et demeura une théorie légitime jusqu'à ce que des expériences réalisées dans les années 1890 confirmèrent les [[lois de Mendel]]. Les biologistes expliquent maintenant le phénomène observé chez la progéniture de la jument de Lord Morton en parlant d'[[allèle]]s dominants et récessifs.<br /> <br /> == Notes ==<br /> {{Traduction/Référence|en|Lord Morton's mare|642900149}}<br /> {{reflist}}<br /> {{portail|monde équestre}}<br /> <br /> [[Catégorie:Génétique appliquée]]<br /> [[Catégorie:Histoire de la biologie de l'évolution]]<br /> [[Catégorie:Cheval connu]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Franz%C3%B6sische_Kavallerie_im_Ersten_Weltkrieg&diff=170353419 Französische Kavallerie im Ersten Weltkrieg 2016-01-05T16:03:42Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Entête label|BA}}<br /> {{article principal|Histoire de la cavalerie française|Cheval durant la Première Guerre mondiale}}<br /> [[Fichier:Emilian Lazarescu - Sarja de cavalerie.jpg|thumb|upright=1.5 |alt=Peinture montrant une charge de cavalerie, sabres au clair. |''Charge de cavalerie'', toile d'[[Emilian Lăzărescu]] : une [[Charge militaire|grande charge]] telle qu'imaginée par ce peintre roumain installé en France.]]<br /> La '''cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale''' a une participation relativement secondaire aux événements. Les combattants à [[cheval]] se révélant très vulnérables face à la [[puissance de feu]] de l'[[infanterie]] et de l'[[artillerie]], les différentes [[Unité militaire|unités]] de cette [[Arme (corps militaire)|arme]] accomplissent essentiellement des missions d'[[Troupes auxiliaires|auxiliaires]] pendant la « [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]] » (de 1914 à 1919), même si le début du conflit correspond à son apogée en termes d'effectifs montés.<br /> <br /> Principalement déployée sur le [[Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)|front occidental]], la [[cavalerie française]] participe aux [[Opération militaire|opérations]] de l'été 1914, assurant surtout des missions de [[Reconnaissance militaire|reconnaissance]] et de patrouille. Rapidement, les cavaliers combattent systématiquement démontés&lt;ref&gt;{{harvsp|Andreani|2014|p=123-124}}.&lt;/ref&gt;, tirant avec leur [[Carabine militaire|carabine]]. À partir de l'automne 1914, la [[guerre des tranchées]] a pour conséquence de diminuer fortement le rôle de la cavalerie : une partie des régiments abandonne ses chevaux, forme des « divisions de cavalerie à pied » et participe aux combats en tant que [[fantassin]]s. La reprise de la [[guerre de mouvement]] en 1918 redonne à la cavalerie une utilité, comme [[infanterie montée]].<br /> <br /> Plusieurs autres régiments de cavalerie sont envoyés sur les autres [[Théâtre militaire|théâtres d'opérations]] de la Première Guerre mondiale, où ils ont parfois été beaucoup plus utiles à cheval qu'à pied : au [[Maghreb]], dans les [[Balkans]] ou au [[Proche-Orient]].<br /> <br /> Enfin, cette période est aussi celle du début de la mécanisation, la cavalerie française recevant pour la première fois en dotation quelques [[automitrailleuse]]s.<br /> {{Sommaire|niveau=3}}<br /> <br /> == Situation avant-guerre ==<br /> L'[[Forces armées françaises|armée française]] comporte plusieurs types d'unités de [[cavalerie]], dont le nom, l'armement et l'uniforme sont des héritages. Les [[cuirassier]]s et les [[Dragon (militaire)|dragons]] forment la [[cavalerie lourde]], tandis que les [[Chasseur à cheval|chasseurs à cheval]] et les [[hussard]]s sont de la [[cavalerie légère]] ; s'y ajoutent les [[chasseurs d'Afrique]] et les [[spahis]], qui sont les cavaliers légers de l'[[Armée d'Afrique (France)|armée d'Afrique]]. Entre la cavalerie lourde et la légère, les différences concernent les chevaux (respectivement d'une part des [[Anglo-normand (cheval)|anglo-normands]] et d'autre part des [[anglo-arabe]]s ou des [[Barbe (cheval)|barbes]]), la taille des cavaliers (grands dans la lourde, petits dans la légère)&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;La taille des cavaliers devait être théoriquement comprise dans la [[cavalerie légère]] entre {{unité|1.59}} et {{unité|1.68|mètre}} pour un poids limité à {{unité|65|kg}}, chez les dragons entre {{unité|1.64}} et {{unité|1.74|m}} pour pas plus de {{unité|70|kg}}, et les cuirassiers entre {{unité|1.70}} et {{unité|1.85|m}} avec maximum à {{unité|75|kg}}. Pour les maréchaux-ferrants, les selliers, les armuriers et les tailleurs des régiments légers, la taille minimum est abaissée à {{unité|1.56|m}}.&lt;/ref&gt; et le service attendu (la lourde est censée affronter la cavalerie adverse lors des [[Bataille rangée|batailles rangées]], tandis que la légère se charge de la [[petite guerre]]).<br /> <br /> Entre 1872 et 1913, une succession de lois modifie la durée du [[Service militaire en France|service militaire]] et le mode de recrutement, ce qui a un impact sur la formation des cavaliers : en 1872, la durée du service est fixée à cinq ans et le [[Tirage au sort#Conscription|tirage au sort]] est maintenu&lt;ref&gt;Loi du 27 juillet 1872 sur le Recrutement de l'armée, promulguée au ''Journal officiel'' du 17 août 1872, {{gallica|n=bpt6k210062f/f115|t=Bulletin des lois, {{n°|101}}, {{p.|97}} }}.&lt;/ref&gt; ; en 1889, la durée est abaissée à trois ans&lt;ref&gt;Loi du 15 juillet 1889 sur le Recrutement de l'Armée, promulguée au ''Journal officiel'' du 17 juillet 1889, {{gallica|n=bpt6k2141260/f104|t=Bulletin des lois, {{n°|1263}}, {{p.|73}} }}.&lt;/ref&gt; ; enfin, la loi du 21 mars 1905 porte la durée du service à deux ans, tandis qu'est aboli le tirage au sort&lt;ref&gt;Loi du 21 mars 1905 modifiant la loi du 15 juillet 1889 sur le Recrutement de l'Armée et réduisant à deux ans la durée du service dans l'Armée active, promulguée au ''Journal officiel'' du 23 mars 1905, {{gallica|n=bpt6k215437x/f1280 |t=Bulletin des lois, {{n°|2616}}, {{p.|1265}} }}.&lt;/ref&gt;. Cette dernière loi pose problème à l'encadrement de la cavalerie qui estime avoir besoin de plus de temps pour former ses cavaliers : en 1913, la [[loi des trois ans]] augmente la durée du service militaire d'un an, ce qui lui donne satisfaction&lt;ref&gt;Loi du 7 août 1913 modifiant les lois des cadres de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie et du génie, en ce qui concerne l'effectif des unités et fixant les conditions du recrutement de l'armée active et la durée du service dans l'armée active et ses réserves, promulguée au ''Journal officiel'' du 8 août 1913, {{gallica|n=bpt6k220779v/f335|t=Bulletin des lois, {{n°|110}}, {{p.|2077}} }}.&lt;/ref&gt;. Le recrutement de la cavalerie est traditionnellement un peu particulier : la proportion des cadres, c'est-à-dire les [[officier]]s et [[sous-officier]]s, est bien plus importante que dans l'infanterie{{#tag:ref |Par exemple, à [[Libourne]] dans la {{18e}} [[région militaire]], sont casernés le [[15e régiment de dragons|{{15e}} dragons]] et une partie du [[57e régiment d'infanterie|{{57e}} RI]] : le régiment de cavalerie aligne au début d'août 1914 un total de 32 officiers (4,5 % de l'effectif total) et 59 sous-officiers (8,3 %) pour 619 brigadiers et cavaliers&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005280f4f2a7985/5280f4f2dea17 |titre=JMO du {{15e}} dragons |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;, contre 60 officiers (1,8 %) et 179 sous-officiers (5,4 %) pour {{unité|3039|caporaux}} et soldats dans le régiment d'infanterie&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527a0293e7d51/527a0294080e0 |titre=JMO du {{57e}} RI |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.|group=note}} ; une plus grande partie des effectifs est composée de militaires de carrière&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;En cas d'engagement, le volontaire a le choix de son arme d'affectation, ainsi qu'une prime de {{unité|125|F}} et une haute-paye de {{unité|0.4|F}} par jour après deux ans de service.&lt;/ref&gt; ; enfin s'y retrouvent nombre de descendants de l'[[Noblesse française|ancienne noblesse]]{{#tag:ref |La proportion parmi les officiers de ceux avec un nom à consonance nobiliaire serait de 10 % dans l'infanterie et 20 % dans la cavalerie&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Olivier Cosson |titre=Préparer la Grande Guerre |sous-titre=l'armée française et la guerre russo-japonaise (1899-1914) |lieu=Paris |éditeur=les Indes savantes |année=2013 |pages totales=379 |passage=23 |isbn=978-2-84654-330-9 }} (thèse de doctorat à l'[[École des hautes études en sciences sociales|EHESS]] en 2006).&lt;/ref&gt;.|group=note}}.<br /> <br /> === Armement et uniformes ===<br /> [[Fichier:French Hussar.PNG|vignette |alt=Peinture en couleur, avec au premier plan un cavalier en grande tenue. |[[Hussard]] en 1879, d'après [[Édouard Detaille]] : tunique [[bleu ciel]], pantalon [[Garance (pigment)|garance]] et [[schako]] à plumet ; le [[sabre]] est complété par une [[Carabine militaire|carabine]].]]<br /> Tous les cavaliers sont armés du [[sabre]], à lame droite dans la cavalerie lourde et à lame courbe dans la légère{{#tag:ref |La cavalerie française utilise plusieurs modèles de sabres en 1914 : le modèle 1854 (lame droite d'un mètre de long) transformé 1882 (raccourcis à {{unité|950|mm}} pour les cuirassiers, soit une masse de {{unité|1.34|kg}} sans le fourreau, et à {{unité|925|mm}} pour les dragons, soit {{unité|1.32|kg}}) pour la cavalerie lourde ; le modèle 1822 (lame courbe de {{unité|920|mm}}) transformé 1884 (raccourcis à {{unité|870|mm}} et à un seul bracelet au fourreau pour être porté à la selle) et le modèle 1822 transformé 1883 (lame droite raccourcis à {{unité|870|mm}}, soit {{unité|1.080|kg}}) pour la cavalerie légère. Les sabres modèle 1882 et 1896, considérés comme pas assez solides, ne servirent qu'à l'instruction. Les officiers sont théoriquement équipés respectivement avec les sabres modèle 1896 et modèle 1822/1882, mais, comme ils s'arment à leurs frais, ils se fournissent souvent auprès de fournisseurs privés qui ne font que s'inspirer des modèles réglementaires&lt;ref&gt;{{article |auteur=R. Stiot et M. Pétard |titre=Les armes blanches de la {{IIIe}} à la {{Ve}} République ({{2e}} partie) |périodique=Gazette des armes |numéro=123 |mois=novembre |année=1983 |page=21-23 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}. L'emploi de la [[lance]] dans la cavalerie française avait été supprimé en 1871, mais cette arme est de nouveau distribuée depuis 1890 dans tous les régiments de dragons, en réaction au renouvellement des lances des [[uhlan]]s allemands en 1889. La cavalerie légère reçoit à son tour la lance à partir de 1913 : une douzaine de régiments de hussards et de chasseurs l'obtient avant de partir en campagne&lt;ref&gt;{{article |auteur=Louis Delpérier |titre=La cavalerie légère 1900-1914 |périodique=Uniformes |numéro=72 |mois=février |année=1983 |page=18 }}.&lt;/ref&gt;. Cette lance est en [[bambou]] (modèle 1890) ou en acier (modèle 1913), faisant dans le second cas {{unité|2.97|m}} de long. L'armement est complété par une [[Carabine militaire|carabine]] (c'est-à-dire un [[Fusil militaire|fusil]] au [[Canon (arme à feu)|canon]] raccourci, [[Carabine Berthier 1890|modèle 1890]] à répétition, avec [[Magasin (arme)|chargeur]] de trois coups et une [[Viseur|hausse]] jusqu'à {{unité|2000|m}} mais graduée qu'entre 200 et {{unité|1000|m}}) ou un [[revolver]] (modèles 1873 ou 1892, pour les officiers, sous-officiers et tous les cavaliers ne portant pas la carabine).<br /> <br /> Dans la cavalerie lourde, la tête du cavalier est protégée par un [[casque]] métallique à [[cimier]], tandis que sa nuque l'est par une [[crinière]] flottante. Les cuirassiers ont la particularité de porter la [[cuirasse]], qui protège efficacement des [[Arme blanche|armes blanches]], mais pas des éclats d'[[obus]], des [[shrapnel]]s ou des [[Balle (projectile)|balles]]. À partir de 1900, toute la cavalerie lourde doit porter la [[tunique]] en drap bleu foncé (le [[Collet (costume)|collet]] et les [[Passementerie|pattes de parement]] des cuirassiers sont [[Garance (pigment)|garance]], tandis que ceux des dragons sont blanc), le pantalon garance ([[wikt:passepoil|passepoilé]] en bleu foncé) et le manteau [[Gris fer|gris de fer]] bleuté&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-6249504&amp;I=2&amp;M=tdm |titre=Loi modifiant la tenue de la cavalerie, de l'artillerie, du train des équipages militaires et des hommes de l'infanterie et du génie portant le pantalon de cheval avec la bottine ou le brodequin éperonné |site=http://gallica.bnf.fr/}}, du {{1er}} juillet 1900, publiée au ''[[Journal officiel de la République française|JORF]]'' du 4 juillet 1900, {{p.|4274}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour la cavalerie légère, la [[Pantalon|culotte]] est en drap garance et la tunique est de drap [[Bleu ciel|bleu de ciel]] (le [[dolman]] à [[Brandebourg (couture)|brandebourgs]] est progressivement remplacé depuis 1900), censé se fondre dans l'arrière-plan du paysage, les guerres précédentes ayant démontré l'intérêt d'un peu de camouflage. Des expérimentations sont menées pour trouver une tenue de campagne encore moins visible : la tenue couleur « [[réséda]] » (un vert foncé) est essayée en 1911 par le [[12e régiment de chasseurs à cheval|{{12e}} chasseurs]] en garnison à [[Saint-Mihiel]]. La différence entre les types de régiments se limite au collet et aux pattes de parement, garance pour les chasseurs et bleu de ciel pour les hussards. Pour remplacer le [[shako]], une douzaine de casques sont testés entre 1879 et 1913 dans plusieurs régiments de hussards et de chasseurs : au début type « policeman », ou à cimier, en cuir (suffisant pour protéger des coups de sabre), puis en métal (acier et cuivre ou aluminium). Le casque adopté en 1913 ressemble à celui des dragons, la [[Bombe (équitation)|bombe]] en acier ornée d'un bandeau en laiton (avec sur l'avant une décoration représentant un [[cor de chasse]] pour les chasseurs ou une étoile à cinq branches pour les hussards), le cimier portant une crinière, avec un couvre-casque de campagne en toile : seuls quelques régiments en sont partiellement dotés en 1914, les livraisons étant prévues jusqu'en 1919&lt;ref&gt;{{article |auteur=Georges Dilleman |titre=Les coiffures d'essai de la cavalerie légère 1871-1913 |périodique=Uniformes |numéro=48 et 49 |date=mars-avril 1979 et mai-juin 1979 |page=8-11 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Organisation ===<br /> {{article détaillé|Régiments français de cavalerie}}<br /> La cavalerie est structurée en [[Unité militaire|unités]] hiérarchisées, avec pour chaque niveau un effectif théorique. Environ 30 cavaliers forment un [[Peloton (militaire)|peloton]] commandé par un [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] ou un [[sous-lieutenant]] ; quatre pelotons composent un [[escadron]] de 120 à 135 chevaux sous les ordres d'un [[capitaine]] ; quatre escadrons sont regroupés en temps de paix au sein d'un [[régiment]] d'environ 500 sabres&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Se rajoutent aux quatre escadrons (parfois plus dans l'armée d'Afrique) le peloton d'état-major (PEM), le peloton hors-rang (PHR) comprenant les spécialistes nécessaires ([[maréchal-ferrant]] et ses aides-maréchaux, [[bourrelier]], perruquier faisant office de coiffeur-barbier, etc.), ainsi qu'un escadron de [[Dépôt (militaire)|dépôt]].&lt;/ref&gt;, commandé par un [[colonel]] ou un [[lieutenant-colonel]] (deux escadrons, soit un « demi-régiment », peuvent être confiés à un chef d'escadrons). Deux ou trois régiments forment une [[brigade]], deux ou trois brigades forment une [[Division (militaire)|division]], chacune commandée par un [[général de brigade]] ou un [[général de division]]. L'organisation est exactement la même qu'en Allemagne, avec des effectifs similaires. Enfin, les unités de cavalerie comprennent systématiquement moins d'hommes que dans l'infanterie : un peloton de cavalerie fait la taille d'une demi-[[Section (militaire)|section]] d'infanterie, un escadron fait celle de deux sections, un régiment de cavalerie est équivalent à seulement deux [[Compagnie (militaire)|compagnies]] d'infanterie, une brigade de cavalerie un [[bataillon]] et une division de cavalerie un simple régiment d'infanterie.<br /> <br /> [[Fichier:Vendome entrée du quartier de la cavalerie.jpg|thumb |alt=Carte postale avec une photo noir et blanc montrant une entrée gardée par une douzaine de soldats portan dolman à brandebourgs. |L'entrée du quartier de cavalerie (c'est-à-dire la [[Caserne (militaire)|caserne]]) du [[20e régiment de chasseurs à cheval|{{20e}} chasseurs]] (recréé en 1873) à [[Vendôme]]. Ce régiment léger est affecté à la [[7e division de cavalerie (France)|{{7e}} division de cavalerie]].]]<br /> [[Fichier:Défilé militaire, cavalerie sur un chemin de campagne (5555579634).jpg|thumb |alt=Colonne de cavaliers français sur quatre de front, de dos, la route pavée bordée par des civils. |Colonne de cavalerie française au début du {{XXe}} siècle, lors des [[grandes manœuvres]].]]<br /> <br /> En octobre 1870, la [[Garde impériale (Second Empire)|Garde impériale]] est dissoute et ses six [[régiment]]s de cavalerie sont renommés&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Les guides de la Garde forment le [[9e régiment de hussards|{{9e}} hussards]], les chasseurs à cheval de la Garde le [[13e régiment de chasseurs à cheval|{{13e}} chasseurs]], les dragons de l'Impératrice le [[13e régiment de dragons parachutistes|{{13e}} dragons]], les [[Lanciers de la Garde impériale|lanciers de la Garde]] le {{9e}} lanciers, les [[Régiment de carabiniers de la Garde impériale|carabiniers de la Garde]] le [[11e régiment de cuirassiers|{{11e}} cuirassiers]] et les cuirassiers de la Garde le [[12e régiment de cuirassiers|{{12e}} cuirassiers]].&lt;/ref&gt;. Les régiments de [[lancier]]s disparaissent tous en 1871{{#tag:ref |Les restes du {{1er}} régiment de lanciers sont versés au {{14e}} chasseurs, le {{2e}} est transformé en {{10e}} hussards, les {{3e}}, {{4e}}, {{5e}}, {{6e}}, {{8e}} et {{9e}} lanciers deviennent les {{15e}}, {{16e}}, {{17e}}, {{18e}}, {{19e}} et {{20e}} dragons, tandis que le {{7e}} forme le {{14e}} chasseurs&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://military-photos.com/histolanc.htm |titre=Les lanciers - Historique sous le IInd Empire |site=http://military-photos.com/ }}.&lt;/ref&gt;.|group=note}}. Après la [[Guerre franco-allemande de 1870|défaite française de 1871]] et la dissolution des [[Régiment de marche|régiments de marche]], la cavalerie française compte 56 régiments en [[France métropolitaine|métropole]] et sept en [[Afrique française du Nord|Afrique du Nord]], dont 12 de [[cuirassier]]s, 20 de [[Dragon (militaire)|dragons]], 10 de [[hussard]]s, 14 de [[Chasseur à cheval|chasseurs]], quatre de [[chasseurs d'Afrique]] et trois de [[spahis]]. S'y rajoute le régiment de cavalerie de la [[Garde républicaine (France)|Garde républicaine]], qui dépend de la [[Gendarmerie nationale française|gendarmerie]]. Les effectifs de l'ensemble des troupes françaises sont augmentés pour se mettre au niveau du voisin allemand, dans une sorte de [[course aux armements]] qui se poursuit jusqu'à 1914. En 1873, 14 nouveaux régiments de cavalerie sont créés&lt;ref&gt;Décret {{n°|2430}} du 29 septembre 1873 portant création de 14 régiments de cavalerie, {{gallica|n=bpt6k2100646/f588 |t=Bulletin des lois, {{n°|158}}, {{p.|567-572}}}}, promulgué au ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'' du 29 et du 30 septembre 1873.&lt;/ref&gt;. La loi des cadres et effectifs de 1875 prévoit donc 70 régiments en métropole (12 de cuirassiers, 26 de dragons, 12 de hussards et 20 de chasseurs) ainsi que sept régiments en Afrique du Nord (quatre de chasseurs d'Afrique et trois de spahis)&lt;ref&gt;Loi du 13 mars 1875 relative à la constitution des cadres et des effectifs de l'Armée active et de l'Armée territoriale, promulguée au ''Journal officiel'' du 28 mars 1875, {{gallica|n=bpt6k210067b/f627 |t=Bulletin des lois, {{n°|257}}, {{p.|605}}}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name='mccarthy233'&gt;{{harvsp |Mac Carthy |1989 |p=233 |id=Mac }}.&lt;/ref&gt;. Une partie de ces régiments est regroupée pour former cinq [[Division (militaire)|divisions]] de cavalerie, composées chacune de trois brigades (de cuirassiers, de dragons ou de [[cavalerie légère]]) ; le reste est affecté à chaque [[corps d'armée]] à raison d'une brigade de cavalerie (un régiment de cavalerie légère et un de dragons)&lt;ref name='mccarthy233' /&gt;.<br /> <br /> D'autres augmentations suivent, notamment en 1887, permettant d'augmenter le nombre de cadres (officiers et sous-officiers) d'active. En 1913, en raison de l'augmentation du nombre de [[Grande unité|grandes unités]] d'infanterie (qui est une réponse à l'augmentation des effectifs de l'[[Deutsches Heer|armée allemande]]), quatre nouveaux régiments de cavalerie sont créés&lt;ref&gt;Loi du 31 mars 1913, modifiée par celle du 15 avril 1914, relative à la constitution des cadres et des effectifs de la cavalerie, suivie des instructions du 26 avril et du 2 septembre 1913, du décret relatif à l'organisation de 10 divisions de cavalerie et de la répartition des régiments de cavalerie au 15 avril 1914, {{gallica|n=bpt6k6128900k}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name='mccarthy233' /&gt;, portant le total à 89 : 12 de cuirassiers, 32 de dragons, 21 de chasseurs, 14 de hussards, 6 de chasseurs d'Afrique et 4 de spahis&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Les régiments de spahis ont la particularité d'être à cinq, six ou neuf escadrons, pour un total de 25 escadrons de spahis. Un {{5e}} régiment de spahis est formé le {{1er}} août 1914 par dédoublement du {{2e}}. S'y rajoutent un escadron de spahis sénégalais et 12 escadrons d'auxiliaires marocains (qui deviennent plus tard les spahis marocains).&lt;/ref&gt;. En métropole et en temps de paix, tous les régiments de cavalerie sont désormais endivisionnés ; le maillage des [[Caserne (militaire)|casernes]] (on parle de « quartier » dans la cavalerie) couvre le territoire, avec une plus grande concentration dans l'Est (le long de la frontière avec l'Allemagne) et autour de Paris (pour le maintien de l'ordre). S'y rajoutent les [[Dépôt de remonte|dépôts de remonte]], chargés de l'achat, de l'élevage et de la préparation des chevaux, localisés surtout dans l'Ouest.<br /> <br /> === Doctrine d'emploi ===<br /> [[Fichier:Les vedettes 1914.jpg|vignette |alt=Tableau couleur représentant deux groupes, les Français à gauche, la plupart morts, et les Allemands à droite, capturant une Alsacienne et une Lorraine serrées sous le poteau-frontière. |''Les vedettes'', tableau « patriotique » d'Eugène Chaperon daté de 1914 représentant la [[Guerre franco-allemande de 1870|défaite française de 1871]]. On y voit un [[Dragon (militaire)|dragon]] français devant un [[uhlan]] prussien, tous les deux armés de la [[lance]].]]<br /> Après l'expérience de la [[guerre franco-allemande de 1870]], marquée par les échecs des [[Charge militaire|grandes charges]] de cavalerie lors des batailles [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth (1870)|de Frœschwiller]] et [[Bataille de Mars-la-Tour|de Rezonville]], la doctrine des règlements de manœuvre de 1876 et 1882 est plutôt tournée vers une utilisation défensive de la cavalerie (pas de charge frontale, priorité à la reconnaissance et aux patrouilles) ; ensuite, c'est une vision plus offensive (avec recherche de l'affrontement) qui est privilégiée. Plusieurs missions lui sont confiées :<br /> {{citation bloc |la cavalerie renseigne le commandement, couvre le déploiement des autres armes et les protège contre les surprises de combat. Elle recherche constamment l'occasion d'intervenir utilement dans l'action et coopère aux attaques de l'infanterie.<br /> &lt;br /&gt;Elle exploite le succès par une poursuite à outrance ; dans la retraite, elle se sacrifie, totalement s'il le faut, pour donner aux autres troupes le temps de se retirer du combat.<br /> &lt;br /&gt;L'attaque à cheval et à l'[[arme blanche]], qui, seule, donne des résultats rapides et décisifs, est le mode d'action principal de la cavalerie. Le combat à pied est employé lorsque la situation ou la nature du terrain empêche momentanément la cavalerie d'atteindre, par le combat à cheval, le but qui lui est assigné.|''Service des armées en campagne'', décret du 2 décembre 1913, article 99&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Ministère de la Guerre |titre=Manuel du gradé de cavalerie, à l'usage des sous-officiers, brigadiers et élèves brigadiers |lieu=Paris |éditeur=H. Charles-Lavauzelle |année=1915 ({{45e}} édition) |pages totales=1078 |bnf=334346430 |passage=582-583 }} {{gallica|n=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65122141}}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Mais toutes les unités de cavalerie sont entraînées à se battre à pied (la cavalerie est particulièrement vulnérable au tir, un cavalier fait une belle cible de {{unité|2.5|m}} de haut), les chevaux étant laissés derrière sous bonne garde : les hommes se positionnent en [[tirailleur]]s (on dit « fourrageurs » dans la cavalerie) en s'abritant au maximum, tirant avec leur [[Carabine militaire|carabines]]. Chaque brigade de cavalerie dispose aussi d'une section de [[mitrailleuse]]s (souvent attachée à un des régiments, avec deux pièces [[Saint-Étienne modèle 1907|modèle Saint-Étienne]])&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Lors de la [[guerre russo-japonaise]], observée sur place par les officiers des autres puissances servant d'[[Attaché militaire|attachés militaires]], un détachement russe armé de six [[Fusil-mitrailleur léger Madsen|fusil-mitrailleurs Madsen]] (qualifiés de « mitrailleuses de cavalerie ») avait taillé en pièce tout un régiment d'infanterie japonais pendant la [[Bataille de Mukden|bataille de Moukden]]. L'épisode est relaté dans un rapport du [[Alexandre Samsonov|général Samsonov]], publié dans ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'' du 4 mars 1908 puis dans la ''Revue d'artillerie'' en 1912 (tome 81).&lt;/ref&gt;, tandis que les divisions de cavalerie ont en plus de leurs cavaliers des cyclistes (qui se battent à pied eux aussi) et des artilleurs, ce qui donne un peu de puissance de feu.<br /> {{citation bloc |Le Règlement sur les manœuvres de la cavalerie, en affirmant que le combat à pied s'imposera à l'avenir plus fréquemment que par le passé, pour exploiter toute la puissance offensive de l'arme, a donné à l'enseignement du tir une importance très marquée.|''Règlement sur l'instruction du tir de la cavalerie'', 1913&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Ministère de la Guerre |titre=Règlement sur l'instruction du tir de la cavalerie |lieu=Paris |éditeur=Imprimerie nationale |année=1913 |pages totales=79 |bnf=33975684h |passage=7 }}, {{gallica|n=bpt6k6564550x}}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Parmi les missions traditionnelles de la cavalerie figurent la [[Reconnaissance militaire|reconnaissance]], l'[[embuscade]] et la protection des colonnes de marche et des campements. En 1881, le général [[Gaston de Galliffet]] écrivait : {{citation|Dans la guerre moderne surtout, le combat de cavalerie est un incident, tandis que l'exploration et la sécurité sont des nécessités de tous les instants. Bien qu'une division de cavalerie doive toujours former une masse d'action capable d'attaquer l'adversaire, elle trouvera très rarement l'occasion d'un choc&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.2dragons.be/n6-xx.php |titre=La cavalerie dans les guerres du XXème siècle |site=http://www.2dragons.be/}}.&lt;/ref&gt;}}.<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;240&quot; caption=&quot;Les [[grandes manœuvres]] d'avant-guerre&quot;&gt;<br /> Fichier:Manœuvre 1912 dragons.jpg |alt=Photo en noir et blanc de soldats portant casque à crinière. |Dragons à pied armés de leur [[Carabine militaire|carabines]] se protégeant dans un fossé, en 1912.<br /> Fichier:Manoeuvres 1913 mitrailleuse dragon.jpg |alt=Photo en noir et blanc d'un groupe de cinq soldats autour d'une arme. |Une [[mitrailleuse]] [[Saint-Étienne modèle 1907]] mise en batterie par des dragons aux grandes manœuvres de 1913.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> La cavalerie française s'intéressa dès le début du {{s|XX}} à l'utilisation militaire de l'[[automobile]] et utilisa dès avant la « Grande Guerre » un petit nombre d'[[auto-mitrailleuse]]s à titre expérimental pendant les [[grandes manœuvres|manœuvres]] d'avant-guerre.<br /> {{article détaillé|Débuts de la mécanisation automobile des armées françaises}}<br /> <br /> === Planification de la mobilisation ===<br /> [[Fichier:Cuirassiers cercle 1905.jpg|thumb |alt=Peinture représentant une salle de réunion où des militaires jouent au billard, ou avec un chien ou lisent le journal. |Le cercle des [[sous-officier]]s d'un régiment de cuirassiers (peinture de [[Maurice Neumont]], 1905). La cavalerie métropolitaine connait une longue période de 43 ans de paix avant 1914.]]<br /> En cas de [[Mobilisation|mobilisation générale]], le [[Plans de mobilisation français de 1875 à 1914|plan de mobilisation]] prévoit une forte augmentation des effectifs grâce au rappel sous l'uniforme des [[Réserve militaire|réservistes]]. Dans la cavalerie il ne doit pas y avoir de création de nouveau régiment, mais une augmentation du nombre d'hommes par escadron (les régiments passent de 500 à plus de {{unité|600|hommes}} chacun) et du nombre d'escadrons par régiment, qui passent de quatre à six pour la majorité d'entre eux.<br /> <br /> Selon le [[plan XVII]] de 1914, chacune des [[Grande unité|grandes unités]] de l'armée est censée recevoir un peu de cavalerie. Les 21 [[corps d'armée]] doivent toucher six escadrons chacun (le plus souvent issus d'un même régiment de cavalerie légère) ; les quatre premiers restent groupés, les {{5e}} et {{6e}} sont détachés auprès des deux [[Division (militaire)|divisions]] d'infanterie qui composent le corps&lt;ref name='mccarthy247' /&gt;, et un peloton est affecté à tous leurs régiments d'infanterie pour servir d'éclaireurs. Ensuite, les 25 nouvelles « divisions de réserve » créées à la mobilisation doivent elles aussi obtenir un escadron chacune, composé essentiellement de réservistes. Enfin, les douze nouvelles « divisions d'infanterie territoriale »&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1 {{p|517-520, 525 et 530-532}} |id=AFGG_1-1}}.&lt;/ref&gt; doivent recevoir une partie des 37 « escadrons territoriaux de cavalerie », également affectés à la garde des axes de communication et des [[Place forte|places fortes]]. Ces derniers escadrons sont fournis par les [[Région militaire|régions militaires]], à raison de deux chacune (sauf les {{19e}} et {{21e}}, et un seul escadron pour les {{6e}} et {{20e}} régions), le premier de cavalerie légère, le second de dragons, numérotés dans chaque régiment à la suite des autres escadrons (on peut donc aller jusqu'à un {{10e}} ou {{12e}} escadron).<br /> <br /> Le reste des régiments non assignés à ces unités (surtout des dragons et des cuirassiers) restent endivisionnés au sein des dix divisions de cavalerie (DC) à trois [[brigade]]s (à l'exception de la {{10e}} qui n'en a que deux)&lt;ref name='mccarthy247'&gt;{{harvsp |Mac Carthy |1989 |p=247 |id=Mac }}.&lt;/ref&gt;. Toutes ces divisions de cavalerie possèdent aussi un groupe d'artillerie à cheval de trois [[Batterie (armement)|batteries]] de quatre [[Canon de 75 mm modèle 1897|canons de {{unité|75|mm}}]] chacune (les artilleurs sont montés et ne se déplacent pas sur les [[Caisson (hippomobile)|caissons]] et les [[Avant-train (véhicule)|avant-trains]] comme pour les autres batteries d'[[artillerie de campagne]]){{#tag:ref |Parmi les 62 régiments d'artillerie de campagne de l'armée française en 1914, dix compte en plus de leurs trois groupes (affectés ensemble à une division d'infanterie) un groupe destiné à une des divisions de cavalerie. Il s'agit des {{4e}}, {{8e}}, {{13e}}, {{14e}}, {{30e}}, {{33e}}, {{40e}}, {{42e}}, {{54e}} et {{61e}} [[Régiments français d'artillerie|RA]]&lt;ref&gt;{{article |auteur=Louis Delpérier |titre=L'artilleur de 1914 |périodique=Uniformes |numéro=89 |mois=juillet-août |année=1985 |page=8 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}, un groupe cycliste (400 [[Chasseur à pied|chasseurs à pied]] détachés d'un {{abréviation|BCP|bataillon de chasseurs à pied}} depuis 1913, armés du [[Lebel modèle 1886|fusil Lebel]] et habillés en bleu foncé) et un détachement de [[Sapeur (militaire)|sapeurs]] cyclistes (fournis par le [[Génie militaire|génie]]). L'effectif total d'une division de cavalerie sur le pied de guerre est théoriquement de {{unité|5250|hommes}} (la division de cavalerie allemande a le même effectif), relativement peu en comparaison des {{unité|18000|hommes}} d'une division d'infanterie. Il est prévu d'affecter une ou deux de ces divisions de cavalerie à chaque [[Armée (unité)|armée]] créée lors de la mobilisation.<br /> {{article connexe|Plan XVII}}<br /> <br /> Il y a donc, selon le ''Règlement des armées en campagne'' de 1913, deux types d'unités de cavalerie prévu en cas de guerre : la « cavalerie d'armée » (58 régiments regroupés dans les divisions de cavalerie), et la « cavalerie de corps » (21 régiments dispersés au sein des différents [[corps d'armée]]). D'après le ''Plan de renseignements''&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1922 |loc=tome 1, volume 1, {{p|38-49}} (annexe {{n°|10}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt; du [[plan XVII]], le commandant en chef des armées peut compter en cas de conflit, pour être informé, sur les missions d'exploration confiées à la cavalerie d'armée, sur l'exploration aérienne (l'[[Histoire de l'armée de l'air française|aéronautique militaire]] est composée en 1914 de 26 [[escadrille]]s et d'une dizaine de [[Dirigeable militaire|dirigeables]])&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|517-520}} |id=AFGG_1-1 }}.&lt;/ref&gt; et sur les agents des services spéciaux (le [[Deuxième Bureau]] et le [[Service de renseignement|SR]]).<br /> <br /> == Front occidental ==<br /> [[Fichier:1914 dragons reco.jpg|thumb|alt=Photo noir et blanc de deux cavaliers isolés, l'un observant au loin avec ses jumelles. |Cavaliers en reconnaissance : une des principales missions de la cavalerie en 1914.]]<br /> Le [[Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)|front de l'Ouest]], soit les territoires [[France|français]] et [[Belgique|belges]], est le principal [[Théâtre militaire|théâtre d'opérations]] de la cavalerie française pendant la [[Première Guerre mondiale]].<br /> <br /> === Année 1914 ===<br /> Le tout début de la guerre sur le front occidental se caractérise par une [[guerre de mouvement]] d'août à novembre 1914, pendant laquelle la cavalerie peut jouer son rôle : au [[Art opératif|niveau opérationnel]] elle renseigne le commandement et reste en [[flanc-garde]], tandis qu'au [[Tactique militaire|niveau tactique]] elle est plus mobile que l'[[infanterie]].<br /> {{Clr}}<br /> <br /> ==== Couverture de la mobilisation ====<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;260&quot; caption=&quot;&quot;&gt;<br /> Fichier:KavallerieDivision.jpg |alt=Photo noir et blanc d'un paysage couvert par des masses de cavaliers en rangs serrés. |Une division de cavalerie allemande réunie lors des ''{{lang|de|[[Kaisermanöver]]}}'' (« [[Grandes manœuvres|manœuvres]] impériales ») de 1912 : l'[[Guillaume II (empereur allemand)|empereur d'Allemagne]] appréciait les charges massives de cavalerie, ce qui impressionnait les [[Attaché militaire|attachés militaires]]. L'[[Deutsches Heer|armée allemande]] dispose de onze divisions de cavalerie, mais réparties sur deux fronts. {{article détaillé|Mobilisation allemande de 1914}}<br /> Fichier:To Prussia!.jpeg |alt=Dessin noir et blanc d'un groupe de cavaliers portant une toque de fourrure sur la tête et une lance au poing. |Dessin de [[Georges Scott]] en [[Une (journalisme)|une]] de ''[[L'illustration]]'' du 29 août 1914 : « sur la route de [[Berlin]] ». L'[[Armée impériale russe|armée russe]] aligne 36 divisions de cavalerie, dont dix face à la [[Prusse-Orientale]] et 18 face à la [[Galicie]]. {{article détaillé|Mobilisation russe de 1914{{!}}Mobilisation russe}}<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> {{citation bloc|Au cours de la guerre de 1870, la cavalerie avait joué un rôle important, particulièrement du côté allemand [...]. En Allemagne se développa une véritable doctrine : la prochaine guerre verrait le triomphe de la cavalerie allemande [...]. Devant cette menace précise, la France prépara activement sa cavalerie à repousser, par l'offensive, les assauts des innombrables escadrons dont l'ennemi rêvait d'inonder son territoire.|Liliane et Fred Funcken|L'uniforme et les armes des soldats de la Guerre 1914-1918&lt;ref&gt;{{harvsp|Funcken|Funcken|1971|p=10}}.&lt;/ref&gt;.}} <br /> <br /> {{Autres projets<br /> | wikiversity = Recherche:Mobilisation de 1914<br /> | wikiversity titre = Mouvements de concentration lors de la mobilisation française d'août 1914<br /> }}<br /> En conséquence, le premier rôle confié à la cavalerie française par les [[Plans de mobilisation français de 1875 à 1914|plans de mobilisation successifs]] est de se déployer dès les tous premiers jours de la mobilisation le long de la frontière franco-allemande (une grande partie de ses régiments sont prépositionnés à proximité) pour couvrir le bon déroulement des opérations de [[mobilisation]] et de concentration des troupes françaises (on craint une attaque brusquée) : c'est ce que l'état-major appelle la « couverture ».<br /> <br /> Le déploiement des unités d'active des cinq [[corps d'armée]] de la frontière (les {{2e}}, {{6e}}, {{20e}}, {{21e}} et {{7e}} corps) commence dès le 31 juillet 1914 au matin pour un « exercice complet de mobilisation », mais dix kilomètres en arrière de la frontière (par ordre du gouvernement)&lt;ref&gt;Télégramme du ministre de la Guerre aux {{2e}}, {{6e}}, {{7e}}, {{20e}} et {{21e}} corps, à {{heure|16|55}} le 30 juillet 1914, cité dans {{Harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|104}} |id=AFGG_1-1}}.&lt;/ref&gt;. Le rappel des réservistes de ces corps est ordonné le {{1er}} août au soir ; les premiers trains de concentration (qui transportent les unités de leur caserne à leur zone de déploiement) sont réservés aux divisions de « couverture ». La moitié de la cavalerie française se déploient donc juste avant la déclaration de la mobilisation, pour former un rideau de protection, chaque escadron accompagné par un [[bataillon]] d'infanterie :<br /> * la [[8e division de cavalerie (France)|{{8e}} division de cavalerie]] (dans le secteur du [[7e corps d'armée (France)|{{7e}} corps]]) se déploie dans le « secteur des hautes [[Massif des Vosges|Vosges]] » (de [[Belfort]] à [[Gérardmer]]) ;<br /> * la [[6e division de cavalerie (France)|{{6e}} division de cavalerie]] ([[21e corps d'armée (France)|{{21e}} corps]]) dans celui de la Haute-[[Meurthe (rivière)|Meurthe]] (de [[Fraize]] à [[Avricourt (Meurthe-et-Moselle)|Avricourt]]) ;<br /> * la [[2e division de cavalerie (France)|{{2e}} division de cavalerie]] ([[20e corps d'armée (France)|{{20e}} corps]]) dans la Basse-Meurthe (d'Avricourt à [[Dieulouard]]) ;<br /> * la [[7e division de cavalerie (France)|{{7e}} division de cavalerie]] ([[6e corps d'armée (France)|{{6e}} corps]]) dans la [[Woëvre]] méridionale (de [[Pont-à-Mousson]] à [[Conflans-en-Jarnisy|Conflans]]) ;<br /> * la [[4e division de cavalerie (France)|{{4e}} division de cavalerie]] (au [[2e corps d'armée (France)|{{2e}} corps]]) dans la Woëvre septentrionale (de Conflans à [[Givet]])&lt;ref&gt;{{Harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|84-85}} |id=AFGG_1-1}}.&lt;/ref&gt;.<br /> {{article connexe|Plan XVII|Mobilisation française de 1914}}<br /> <br /> ==== Déploiement rapide ====<br /> [[Image:French heavy cavalry Paris August 1914.jpg|vignette |alt=Photo en noir et blanc d'une colonne de cavaliers portant casque et cuirasse, salués par les civils. |[[Cuirassier]]s français remontant les boulevards pour quitter [[Paris]] le {{1er}} août 1914.]]<br /> Au même moment, la [[1re division de cavalerie (France)|{{1re}} division]], composée des régiments casernés à [[Paris]], [[Versailles]] et [[Vincennes]], prend le train le {{1er}} août (les deux régiments de cuirassiers parisiens devaient partir le 31 juillet, mais ils sont maintenus par ordre du gouvernement une journée de plus en ville par peur des manifestations) pour être débarquée le 2 août dans les gares autour de [[Charleville-Mézières|Mézières]]&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052873cea25c6a/52873cea4056e |titre=Journal des marches et opérations de la {{1re}} division de cavalerie, {{1er}} août 1914 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;. Cette division y est rejointe par un état-major de [[corps d'armée]] formé autour du [[André Sordet|général Sordet]], ainsi que par les {{3e}} et {{5e}} divisions de cavalerie : l'ensemble forme à partir du 2 août le « corps de cavalerie », qui se déploie en couverture dans le [[Ardennes (département)|département des Ardennes]], couvre la gauche du dispositif français et peut être engagé en cas de besoin en reconnaissance en Belgique&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527f24f7218a4/527f24f72b0f4 |titre=Minutes du journal du corps de cavalerie Sordet |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;. À Paris, la [[Garde républicaine (France)|Garde républicaine]] est maintenue en ville pour assurer le maintien de l'ordre et remplir les missions de [[police militaire]] (chasse aux insoumis et déserteurs) ; son régiment de cavalerie remplace désormais les cuirassiers parisiens (partis au front) pour les escortes [[Président de la République française|présidentielles]] à cheval&lt;ref name=&quot;Garde&quot;&gt;{{ouvrage |auteur=Jean-Pierre Bernier |préface=général Jacques Hérisson |titre=La Garde républicaine |sous-titre=grandeur et renommée |lieu=Paris |édition=Hervas |année=1989 |pages totales=150 |isbn=2-903118-49-3 |passage=41 et 44 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> {{article détaillé|Corps de cavalerie Sordet}}<br /> <br /> Les deux dernières divisions de cavalerie arrivent de plus loin : ce sont la [[10e division de cavalerie (France)|{{10e}} DC]] (casernée à [[Limoges]], [[Libourne]], [[Montauban]] et [[Castres]]) et la [[9e division de cavalerie (France)|{{9e}} DC]] (de [[Tours]], [[Angers]], [[Luçon (Vendée)|Luçon]], [[Nantes]] et [[Rennes]])&lt;ref&gt;{{ouvrage |titre=Répartition et emplacement des troupes de l'armée française |lieu=Paris |éditeur=Imprimerie nationale |jour=1 |mois=mai |année=1914 }}.&lt;/ref&gt;. Elles complètent leurs effectifs à partir du premier jour de la mobilisation et prennent le train (il faut un convoi pour chaque escadron, quatre pour un régiment) pour être débarquées dans l'Est de la France au 5 août, soit le quatrième jour de mobilisation. Dès leur descente de train, les cavaliers se portent en avant pour couvrir les autres débarquements&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527dafd71c08c/527dafd735b59 |titre=Journal des marches et opérations de la {{10e}} division de cavalerie |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;, qui vont se poursuivre pendant deux semaines jusqu'au 18 août. Quant aux unités de cavalerie entrant dans la composition des grandes unités d'infanterie, elles arrivent avec elles, les dernières étant les escadrons intégrés aux divisions venant de l'[[Armée d'Afrique (France)|armée d'Afrique]] (la [[37e division d'infanterie (France)|{{37e}} DI]] de [[Skikda|Philippeville]], la [[38e division d'infanterie (France)|{{38e}}]] d'[[Alger]], la [[45e division d'infanterie (France)|{{45e}}]] d'[[Oran]] et la [[division marocaine]]).<br /> <br /> Au 5 août, toutes les divisions de cavalerie sont à pied d'œuvre : les {{1re}}, {{3e}} et {{5e}} divisions autour de [[Sedan]] formant le [[Corps de cavalerie Sordet|corps de cavalerie]], la {{4e}} à [[Longuyon]] devant la [[5e armée (France)|{{5e}} armée]], la {{9e}} en réserve à l'ouest de [[Verdun]] avec la [[4e armée (France)|{{4e}} armée]], la {{7e}} dans la [[Woëvre]] couvrant la [[3e armée (France)|{{3e}} armée]], les {{2e}} et {{10e}} sur le [[plateau lorrain]] devant la [[2e armée (France)|{{2e}} armée]], la {{6e}} au nord de [[Baccarat]] et la {{8e}} au sud-est de [[Belfort]] au sein de la [[1re armée (France)|{{1re}} armée]]. Ces dix divisions de cavalerie françaises ont devant elles dix divisions de cavalerie allemandes de taille identique (regroupées en quatre corps) ; une seule allemande est déployée sur le [[Front de l'Est (Première Guerre mondiale)|front de l'Est]].<br /> {{article connexe|Ordre de bataille de l'armée française en août 1914}}<br /> <br /> ==== Bataille des Frontières ====<br /> {{article connexe|Bataille des Frontières}}<br /> Les premiers combats sont des escarmouches entre patrouilles : leur rôle est d'explorer et d'aller au renseignement, en interrogeant les civils et en faisant des prisonniers, pour repérer et identifier les unités adverses. Les premières unités engagées sont celles en garnison juste à côté de la frontière, par exemple à [[Belfort]] c'est le cas des {{11e}} et {{18e}} régiments de dragons (formant une des brigades de la [[8e division de cavalerie (France)|{{8e}} DC]]) qui sont envoyés surveiller la [[Frontière entre l'Allemagne et la France|frontière]] dès le 31 juillet 1914 à {{heure|5}} (avec cantonnement d'alerte à [[Morvillars]] et à [[Grandvillars]]). Le {{1er}} août, le [[11e régiment de dragons|{{11e}} dragons]] cantonne à [[Joncherey]] avec un bataillon du [[44e régiment d'infanterie|{{44e}} RI]] sous ses ordres. Le 2 août à {{heure|10}}, {{citation|une patrouille du [[Jäger-Regiment zu Pferde Nr. 5|{{5e}} chasseurs allemand]] de 1 officier et 8 cavaliers arrive à Joncherey ; elle est reçue à coups de fusils par une section d'infanterie qui tient la Tuilerie sur la route de [[Faverois]] ; l'officier est tué ([[Albert Mayer|L&lt;sup&gt;t&lt;/sup&gt; Mayer]]). 10 h 15 Le {{3e}} escadron monte à cheval et est envoyé en découverte}} ([[Journal des marches et des opérations|JMO]] du {{11e}} dragons)&lt;ref name=&quot;JMO_18RD&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527e5e4eb014d/527e5e4eb6d14 |titre=JMO du {{18e}} régiment de dragons |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Fichier:French cavalry prisonners.jpg|thumb |alt=Photo noir et blanc d'un petit groupe de fantassins entouré de cavaliers, portant le sabre ou le pistolet. |Dragons ramenant des prisonniers allemands le 24 août 1914. Les tâches de police font alors partie des missions de la cavalerie lors des opérations militaires.]]<br /> <br /> Les opérations commencent le 7 août 1914 quand les troupes françaises entrent en [[Haute-Alsace]]. La cavalerie est logiquement en tête, le {{1er}} escadron du {{11e}} dragons ouvrant la marche à la colonne de la {{8e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}}, qui passe la frontière franco-allemande à [[Seppois-le-Bas]] dès {{heure|6}} du matin. À {{heure|11|15}}, une patrouille du même régiment se fait tirer dessus dans [[Altkirch]], puis l'artillerie allemande frappe la brigade entière (elle était rassemblée à cheval sur le plateau). Après l'entrée de l'infanterie dans [[Mulhouse]], la brigade de dragons est envoyée surveiller le [[Sundgau]] et la route de [[Bâle]]&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;La route reliant Belfort à Bâle est l'actuelle D419. Le commandant du {{7e}} corps ([[Louis Bonneau]]), qui est responsable des opérations en Haute-Alsace, craignait une contre-attaque allemande via le pont de Bâle, malgré la neutralité suisse.&lt;/ref&gt;, avec cantonnement le 8 août à [[Tagsdorf]], envoyant le {{11e}} à [[Jettingen (Haut-Rhin)|Jettingen]] le 9 août, le [[18e régiment de dragons|{{18e}} dragons]] poussant ses reconnaissances jusqu'à [[Uffheim]], bien qu'{{citation|il est recommandé dans cette zone de plus en plus rapprochée du [[Rhin]] de se soustraire pendant la nuit aux investigations des projecteurs d'[[Efringen-Kirchen|Istein]]}}&lt;ref name=&quot;JMO_18RD&quot;/&gt;. La retraite générale à l'abri de la [[Place fortifiée de Belfort|place de Belfort]] est ordonnée le 10 août après la [[Bataille de Mulhouse (1914)|défaite française autour de Mulhouse]].<br /> <br /> Sur le [[plateau lorrain]], la cavalerie ne sert là aussi qu'à faire des reconnaissances et à maintenir un mince rideau de patrouilles, laissant à l'infanterie la charge de tenir la ligne de résistance : c'est cette dernière qui combat seule (avec le soutien de l'artillerie). Par exemple, [[Lunéville]] est la principale ville de garnison pour la [[2e division de cavalerie (France)|{{2e}} division de cavalerie]], qui y avait quatre régiments : les {{8e}} et {{31e}} dragons ainsi que les {{17e}} et {{18e}} chasseurs. La première escarmouche entre patrouilles de cavalerie a lieu le 4 août, avec un baptême du feu pour la division le 6 août : un duel d'artillerie a lieu au retour de la « réquisition » de ravitaillement à [[Vic-sur-Seille|Vic]] (alors allemande){{#tag:ref |Les ordres sont de s'approvisionner si possible chez l'ennemi. La mise à contribution de [[Vic-sur-Seille|Vic]], alors un petit bourg, a été de {{unité|2000|rations}} pour les hommes et de {{unité|1000|rations}} pour les chevaux, avec prise d'otages et confiscation des armes et munitions des douaniers allemands&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527bb9bb3dc12/527bb9bba3011 |titre=JMO du {{8e}} dragons |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}&lt;/ref&gt;. Pour les otages, cf. {{ouvrage |titre=Prisonniers des libérateurs |sous-titre=le drame des otages lorrains en août 1914 |pages totales=28 |lire en ligne=http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/43427/CL_1998_4_407.pdf }}.|group= note}}. Ces régiments ne sont pas engagés dans les combats et batailles autour de [[Cirey-sur-Vezouze|Cirey]] le 10 août, de [[Lagarde (Moselle)|La Garde]] le 11{{#tag:ref |Lors du combat de Lagarde, le général Lescot (commandant de la {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}}) fait tenir le village (alors en territoire allemand) par des bataillons des {{40e}} et {{58e}} RI que le {{15e}} corps a mis à sa disposition pour assurer la couverture des débarquements. Si la cavalerie française est maintenue en réserve, celle allemande est engagée : la {{4e}} brigade de cavalerie bavaroise charge en fin de matinée, se faisant faucher par les tirs des Français, sans arriver au contact : les trois escadrons du {{1er}} régiment de [[uhlan]]s (''{{lang|de|Ulanen-Regiment „Kaiser Wilhelm II., König von Preußen“ Nr. 1}}'') perdent 7 officiers, 112 hommes et 129 chevaux, tandis que les trois escadrons du {{2e}} uhlans (''{{lang|de|Ulanen-Regiment „König“ Nr. 2}}'') perdent 7 officiers, 75 hommes et 166 chevaux&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavalerie/charge-cavalerie-sujet_266_1.htm |titre=Les charges de cavalerie lors du combat de Lagarde |site=http://pages14-18.mesdiscussions.net/ |date=octobre 2014 }}, à partir des pertes publiées dans {{ouvrage |lang=de |auteur=Otto Ritter von Rizzi |titre=Die Attacke der Bayerischen Ulanenbrigade bei Lagarde am 11. August 1914 |lieu=Munich |éditeur=C. H. Beck |année=1934 |pages totales=64 |dnb=362170657 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}, de [[Badonviller]] le 12 et surtout devant [[Morhange (Moselle)|Morhange]] et [[Dieuze]] ([[Bataille de Morhange (1914)|bataille de Morhange]]) le 20 août, qui sont l'affaire de l'infanterie. Le même schéma se reproduit sur les [[Côtes de Meuse|hauts de Meuse]], notamment à [[Mangiennes]] le 10 août : ce sont les fantassins qui tiennent les tranchées face aux Allemands.<br /> <br /> Lors du passage à l'offensive, la moitié des divisions de cavalerie est rassemblée pour former deux [[Corps d'armée|corps]] provisoires de cavalerie (c'est-à-dire sans unités organiques) : sur le plateau lorrain, les {{2e}}, {{6e}} et {{10e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}} forment le corps [[Louis Conneau|Conneau]] à partir du 14 août 1914&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p|939}} |id=AFGG_10-1}}.&lt;/ref&gt; avec comme mission de faire la liaison entre les {{1re}} et {{2e}} armées séparées par le [[pays des étangs]]. Pour l'offensive dans l'[[Ardenne]] belge, les {{4e}} et {{9e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}} sont réunies dans le corps du général Pierre Abonneau à partir du 18 août 1914, le tout affecté à la [[4e armée (France)|{{4e}} armée]] ; la [[Bataille des Ardennes (1914)|défaite française]] entraine la dissolution du corps dès le 25 août&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p|940}} |id=AFGG_10-1}}.&lt;/ref&gt;. Partout, la cavalerie se révèle incapable de renseigner les [[Armée (unité)|armées françaises]] sur les positions adverses : en Lorraine, elle perd le contact avec les Allemands, juste avant leur contre-attaque lors des batailles [[Bataille de Morhange (1914)|de Morhange]] et de [[Sarrebourg]] au matin du 20 août ; surprise aussi dans l'[[Ardenne]] belge, où les colonnes françaises se font hacher lors de la [[Bataille des Ardennes (1914)|bataille des Ardennes]] le 22 août par deux armées allemandes non repérées.<br /> <br /> ==== Le corps Sordet en Belgique ====<br /> {{article connexe|Bataille de Belgique (1914)}}<br /> Lors des premiers jours de la mobilisation, un [[Corps d'armée|corps de cavalerie]] est créé autour de [[Charleville-Mézières|Mézières]] pour garder le flanc gauche de l'armée française en cas d'entrée des troupes allemandes dans le [[Province de Luxembourg|Luxembourg belge]] : regroupant trois divisions ({{1re}}, {{3e}} et {{5e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) sous les ordres du général [[André Sordet]] (alors inspecteur général de la cavalerie), il compte un total de 72 escadrons soit {{unité|16000|hommes}}, plus une [[escadrille]] sur [[Blériot XI|Blériot]] pour la reconnaissance aérienne.<br /> <br /> Comme le gouvernement belge donne l'autorisation aux Français d'entrer en [[Belgique]] le 4 août 1914 au soir&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|124}} |id=AFGG_1-1 }}.&lt;/ref&gt;, ordre est donné d'y envoyer des reconnaissances le 5&lt;ref&gt;Instruction du [[Grand Quartier général (1914-1919)|GQG]] au corps de cavalerie le 5 août 1914 à {{heure|7|20}}, publiée dans {{harvsp |AFGG |1922 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|86}} (annexe {{n°|54}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt;, puis d'avancer tout le corps au nord de [[Neufchâteau (Belgique)|Neufchâteau]] pour explorer vers [[Martelange]] et [[Bastogne]]&lt;ref&gt;Ordre du GQG au corps de cavalerie le 5 août à {{heure|19}}, {{harvsp |AFGG |1922 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|89}} (annexe {{n°|59}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt;. Le 7, les unités du {{abréviation|CC|corps de cavalerie}} atteignent la [[Lesse (rivière)|Lesse]]&lt;ref&gt;Message du CC au GQG le 7 août à {{heure|20|30}}, {{harvsp |AFGG |1922 |loc=volume 1, tome 1, {{p.|122}} (annexe {{n°|100}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt; ; le 8, Sordet affirme que le pays {{citation |est vide d'Allemands}} jusqu'à [[Liège]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 1, volume 1, {{p.|150}} |id=AFGG_1-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le 9, les Belges réclament de la cavalerie française au nord de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]] pour protéger [[Bruxelles]], car au moins une division de cavalerie allemande marche de [[Tongres]] vers [[Saint-Trond]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1922 |loc=volume 1, tome 1, {{p.|150}} (annexe {{n°|135}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Mais le 11 août, le corps de cavalerie signale l'arrivée d'importantes troupes allemandes venant de l'est&lt;ref&gt;Message du CC au GQG du 11 août à {{heure|15}}, {{harvsp |AFGG |1922 |loc=volume 1, tome 1, {{p.|202}} (annexe {{n°|195}}) |id=AFGG_1-1a }}.&lt;/ref&gt; : les {{1re}}, {{2e}} et {{3e}} armées allemandes viennent de se mettre en marche, soit une force de {{unité|743000|hommes}}, comprenant cinq divisions de cavalerie. Le corps de cavalerie évite le combat et bat en retraite, passant le 15 août sur la rive gauche de la Meuse et recevant désormais ses ordres du commandant de la [[5e armée (France)|{{5e}} armée française]] : elle se maintient au nord de la [[Sambre]], avec des pointes jusqu'à [[Gembloux]]. Le [[Joseph Joffre|commandant en chef]] envoie le 20 à Sordet, via le [[Charles Lanrezac|commandant de la {{5e}} armée]], une lettre blâmant sa conduite des opérations, et propose son remplacement&lt;ref&gt;{{ouvrage|langue=fr |prénom1=Charles |nom1=Lanrezac |lien auteur1=Charles Lanrezac |titre=Le Plan de Campagne Français |sous-titre=et le Premier Mois de la Guerre (2 août - 3 septembre) |lieu=Paris |éditeur=Payot &amp; Cie |année=1920 |pages totales=285 |lire en ligne=http://archive.org/details/leplandecampagne00lanruoft |passage=97-98}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Après les défaites [[Bataille de Charleroi|française de Charleroi]] et [[Bataille de Mons|britannique de Mons]], le corps de cavalerie entame la [[Grande Retraite]] du 22 août au 6 septembre, passant par [[Maubeuge]], [[Péronne (Somme)|Péronne]], [[Montdidier (Somme)|Montdidier]], [[Beauvais]], [[Mantes-la-Jolie|Mantes]] et [[Versailles]], incapable de freiner la poursuite allemande (par exemple aux ponts sur la [[Somme (fleuve)|Somme]] vers Péronne le 28 août). Ces longues marches et contre-marches, ressemblant à un [[Carrousel (loisir)|carrousel]], épuisent les chevaux, par un [[Canicule|temps caniculaire]] :<br /> {{citation bloc|nous commençons du reste à être fatigués par le manque de sommeil et la chaleur [...] Les chevaux eux aussi sont sellés des vingt-quatre heures de suite avec de lourds paquetages. Ils ne sont plus guère fougueux ! Les pauvres bêtes la tête basse et les pattes écartées, restent où on les a laissées dans une absolue torpeur !<br /> |Jean Richard de Soultrait ([[Caporal|brigadier]] au [[17e régiment de dragons|{{17e}} dragons]], [[8e division de cavalerie (France)|{{8e}} DC]]), ''Souvenirs de guerre'', 8 août 1914&lt;ref&gt;{{lien web |url=https://files.itslearning.com/data/2362/39224/soultrai/les_chevaux_dans_les__souvenirs_de_guerre__de_jean.html |titre=Les chevaux dans les « Souvenirs de Guerre » de Jean |site=[https://files.itslearning.com/data/2362/39224/soultrai/index.html Souvenirs de guerre de Jean Richard de Soultrait]}}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> ==== Bataille de la Marne ====<br /> [[Fichier:French Dragoons 1914.jpg|thumb|alt=Photo en noir et blanc d'une colonne de cavaliers, par rang de trois, portant casque à crinière et la lance à l'étrier. |[[Dragon (militaire)|Dragons]] français en colonne près de [[Montmort-Lucy]] (dans la [[Marne (département)|Marne]]) en septembre 1914. La tenue de campagne comporte un couvre-casque en toile, pour éviter les reflets métalliques qui se repèrent de loin.]]<br /> Pendant la [[Grande Retraite]], le [[corps de cavalerie Sordet]] ({{1re}}, {{3e}} et {{5e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}), la [[5e armée (France)|{{5e}} armée française]] et l'[[Corps expéditionnaire britannique|armée britannique]] traversent le Nord de la France, poursuivies par les forces allemandes. Le corps de cavalerie n'est plus en état de combattre : ceux dont les montures sont mortes de fatigue marchent à pied&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527bdb27546de/527bdb27b9312 |titre=JMO de la {{5e}} DC |page=37 (journée du 3 septembre 1914) |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;, tandis qu'une « division de cavalerie provisoire » est créée le 29 août (confiée au général Cornulier-Lucinière, dissoute le 8 septembre)&lt;ref name=&quot;AFGG10&quot;&gt;{{harvsp |AFGG |1924 |loc=tome 10, volume 2, {{p.|1079}} |id=AFGG_10-2 }}.&lt;/ref&gt; avec les éléments encore en état{{#tag:ref |La division de cavalerie provisoire Cornulier-Lucinière est composée à partir d'un détachement équivalent à un escadron par régiment du corps de cavalerie&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527bdb27546de/527bdb27b48c8 |titre=JMO de la {{5e}} DC |page=35 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} pour être confiée à la nouvelle [[6e armée (France)|{{6e}} armée]]. Dans les premiers jours de septembre 1914, le corps Sordet s'est réfugié au sud-ouest de Paris, le corps [[Louis Conneau|Conneau]] ({{4e}}, {{8e}} et {{10e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) fait la liaison entre les Britanniques et la [[5e armée (France)|{{5e}} armée française]], tandis que la {{9e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} fait de même entre les {{9e}} et la {{4e}} armées françaises. Leur mission est de maintenir la continuité du front entre les différentes armées.<br /> {{article connexe|Ordre de bataille de la bataille de la Marne (1914)}}<br /> <br /> Mais le 31 août, le capitaine Charles Lepic (du [[5e régiment de chasseurs à cheval|{{5e}} chasseurs]], {{5e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}}) rapporte qu'à [[Gournay-sur-Aronde]] (au nord de [[Compiègne]]), la colonne allemande abandonne la route de Paris pour aller vers le sud-est&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;À la fourche entre la [[Route nationale 17 (France)|nationale 17]] (départementale 1017 depuis 2006) et la [[Route nationale 35 (France)|nationale 35]] (départementale 935 depuis 2005) : {{Coord|49.532254|2.698507}}.&lt;/ref&gt; ; le renseignement est confirmé les jours suivants par d'autres patrouilles (le [[Bertrand Fagalde|capitaine Fagalde]] récupère une carte d'état-major) et par les avions du [[Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles|camp retranché de Paris]]. Le {{1er}} septembre, le corps de cavalerie passe sous les ordres du [[gouverneur militaire de Paris]] et reçoit des chevaux de {{page h'|remonte}}, puis le 5 il est mis à disposition du commandant de la {{6e}} armée (le 8, [[André Sordet|Sordet]] est [[Limogeage|limogé]] au profit de [[Bridoux]]). Le 6 septembre au matin, la {{5e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} embarque dans des trains à [[Gare de Versailles-Matelots|Versailles-Matelots]] pour être débarquée autour de [[Nanteuil-le-Haudouin]] (au nord-est de Paris) ; la cavalerie allemande est proche, signalée vers [[Crépy-en-Valois]] et [[Senlis (Oise)|Senlis]]. Dès le 6 septembre, les {{1re}} et {{2e}} armées allemandes sont séparées par une distance de {{unité|40|kilomètres}}, un vide plus ou moins masqué par deux corps de cavalerie allemands.<br /> <br /> La [[Bataille de la Marne (1914)|bataille de la Marne]] est subdivisée en plusieurs combats, auxquels la cavalerie participe de façon secondaire : la {{5e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} dans la [[Bataille de l'Ourcq (1914)|bataille de l'Ourcq]], le corps Conneau dans la [[bataille des Deux Morins]] et le corps de L'Espée (créé le 10 septembre avec les {{6e}} et {{9e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}, rattaché à la {{9e}} armée, dissous le 13)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p.|940}} |id=AFGG_10-1 }}.&lt;/ref&gt; dans la [[bataille des Marais de Saint-Gond]] près de [[Mailly-le-Camp]]. Le 8 septembre, les Britanniques et le corps Conneau franchissent le [[Petit Morin]] en repoussant le rideau de cavalerie allemande : les Britanniques et les Français s'avancent entre les {{1re}} et {{2e}} armées allemandes, atteignant la [[Marne (rivière)|Marne]] à [[Château-Thierry]], ce qui détermine l'ordre de retraite générale de l'aile droite allemande.<br /> <br /> ==== Poursuite et course à la mer ====<br /> [[Fichier:Jean de Lattre-A-02.JPG|thumb|upright=0.8 |alt=Photo noir et blanc montrant le buste d'un officier portant képi. |Le 14 septembre 1914, le [[sous-lieutenant]] [[Jean de Lattre de Tassigny|de Lattre]] ([[12e régiment de dragons|{{12e}} dragons]], {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}}) a un poumon perforé par la lance d'un [[uhlan]] lors d'une charge au sabre près de [[Pont-à-Mousson]].]]<br /> Après les combats sur la Marne, les unités de cavalerie sont logiquement lancées en tête de la poursuite, mais très lentement (les chevaux sont à bout de force), faisant une petite moisson de traînards. La cavalerie {{citation|est arrivée épuisée à la bataille de la Marne, et là, [...] quand cette [...] victoire aurait pu, [...] être une déroute irréparable pour les Allemands, il n'y avait plus de chevaux en état de marcher}}&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Comte de Boisgelin |titre=Les races chevalines et la guerre |lieu=Paris |éditeur=Legoupy |mois=mars |année=1917 |passage=page 31 }}, cité dans {{harvsp |Bogros |2001 |id=Bogros}}.&lt;/ref&gt;. Dès le 8 septembre, ce qui reste de la {{5e}} division de cavalerie{{#tag:ref |État de la {{5e}} DC au 8 septembre 1914 : {{unité|1600|sabres}} (les escadrons sont à 80 cavaliers), 357 cyclistes, dix canons et deux automobiles&lt;ref&gt;{{harvsp |Pelecier |1921 |p=34-35 |id=Pelecier }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} est lancée par [[Crépy-en-Valois]] dans un raid derrière les lignes allemandes en forêts [[Forêt de Compiègne|de Compiègne]] et [[Forêt de Retz|de Villers-Cotterêts]]&lt;ref&gt;{{harvsp |Pelecier |1921 |p=35-50 |id=Pelecier }}.&lt;/ref&gt;. Pendant ce raid, un escadron du [[16e régiment de dragons|{{16e}} dragons]] réussit à attaquer le 11 septembre au soir un convoi automobile transportant des avions sur le plateau de [[Mortefontaine (Aisne)|Mortefontaine]] : d'abord deux pelotons à pied tiraillent, puis un peloton à cheval charge mais est fauchée par une mitrailleuse&lt;ref&gt;{{lien web |auteur=Général Claude Sabouret |url=http://cavaliers.blindes.free.fr/profils/gironde.html |titre=L'odyssée de l'escadron de Gironde |site=http://cavaliers.blindes.free.fr/ }}.&lt;/ref&gt;{{,}}{{#tag:ref |L'escadron était commandé par Gaston de Gironde (le fils du comte de Lur-Saluces), qui fut mortellement blessé en menant la charge&lt;ref&gt;{{ouvrage |titre=Tableau d'honneur, morts pour la France |sous-titre=guerre de 1914-1918 |lieu=Paris |éditeur=Publications La Fare |année=1921 |pages totales=1087 |passage=390 |bnf=342140384 }}, {{gallica|n=bpt6k55869486}}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}. Le 10 septembre, deux cavaliers du [[3e régiment de hussards|{{3e}} hussards]] ([[3e division de cavalerie (France)|{{3e}} DC]]) attaquent à [[Mont-l'Évêque]] une quinzaine d'Allemands isolés et capturent le drapeau d'un régiment [[Duché de Saxe-Weimar|saxon]]{{#tag:ref |Il s'agit du drapeau du {{2e}} bataillon du ''{{lang|de|Reserve-Infanterie-Regiment Großherzhog von Sachsen (5. Thüringisches) Nr. 94}}'' (RIR 94), d'[[Eisenach]] en [[Thuringe]] ; ce bataillon fait partie en 1914 de la {{22e}} division de réserve, du {{4e}} corps de réserve allemand. Le capitaine Sonnois et le maréchal-des-logis Noury firent à cette occasion quatre prisonniers, qu'ils emmenèrent avec le drapeau jusqu'à [[Senlis (Oise)|Senlis]]&lt;ref&gt;{{article |auteur=Jean-Louis Larcade |titre=Les drapeaux allemands perdus en 14-18 |périodique=Uniformes |numéro=45 |mois=septembre-octobre |année=1978 |page=19 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}.<br /> <br /> La poursuite est arrêtée dès le 14 septembre, la cavalerie française étant incapable d'affronter les troupes allemandes, malgré le raid les 14 et 15 septembre de la [[10e division de cavalerie (France)|{{10e}} DC]] qui se glisse entre les {{1re}} et {{2e}} armées allemandes, passe l'[[Aisne (Oise)|Aisne]] à [[Pontavert]] et atteint le [[camp de Sissonne]], avant de battre en retraite&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://20072008.free.fr/site2004/chambsis.htm |auteur=Général Chambe |titre=Le raid de cavalerie de Sissonne |site=[http://20072008.free.fr/ Les deux batailles de la Marne] }}.&lt;/ref&gt;. Le 17 septembre, le général [[Bridoux]], commandant du corps de cavalerie, tombe dans une embuscade de la cavalerie allemande : il est tué avec une partie de son état-major (ils étaient en automobiles).<br /> <br /> Pendant la [[course à la mer]], les unités de cavalerie sont utilisées comme [[infanterie montée]], chargée de tenir temporairement une position en attendant l'arrivée des bataillons d'infanterie. Neuf divisions de cavalerie sur les dix sont engagées sur l'aile gauche, seule la {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} reste en [[Woëvre]]. On fait feu de tout bois pour alimenter la bataille : par exemple le 15 septembre est composée une nouvelle « division de cavalerie provisoire » sous les ordres du [[Antoine Beaudemoulin|général Beaudemoulin]] avec ce qui reste de libre (la brigade Gillet et des groupes d'escadrons de réserve), engagée près de [[Péronne (Somme)|Péronne]] le 25, pour être dissoute le 9 octobre&lt;ref name=&quot;AFGG10&quot;/&gt;. Il y eu un épisode où des cavaliers à pied chargent, lance en avant (n'ayant pas de [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]), l'infanterie adverse : le 20 octobre 1914, à [[Staden]]berg près d'[[Ypres]], par deux escadrons des {{16e}} et {{22e}} dragons&lt;ref&gt;{{harvsp|Andreani|2014|p=124}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le 30 septembre, deux [[Corps d'armée|corps]] de cavalerie sont organisés sur l'aile gauche et engagés près d'[[Arras]] : le [[1er corps de cavalerie (France)|{{1er}} corps]] ({{1er}}, {{3e}} et {{10e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) sous les ordres du général [[Louis Conneau]] et le [[2e corps de cavalerie (France)|{{2e}} corps]] ({{4e}}, {{5e}} et {{6e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) du général [[Antoine de Mitry]]. Le 5 octobre 1914, un « groupement de corps de cavalerie » est même constitué dans la région de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] avec ces deux corps de cavalerie, le tout sous les ordres du général Conneau et rattaché à la [[10e armée (France)|{{10e}} armée]], en vue de tenter de déborder l'aile droite allemande. Engagé immédiatement dans la [[Course à la mer|bataille d'Artois]] (à [[Aix-Noulette]] et [[Ablain-Saint-Nazaire|Notre-Dame-de-Lorette]]), le groupement est supprimé dès le 7 octobre face à son échec. Il est reconstitué le 12 en [[Plaine de Flandre|Flandres]] (après un mouvement de rocade par voies ferrées) sur les rives de la [[Lys (rivière)|Lys]], puis définitivement supprimé le 16&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p.|941}} |id=AFGG_10-1 }}.&lt;/ref&gt;. Une fois le front fixé, les missions de [[Reconnaissance militaire|reconnaissance]] sont désormais uniquement confiées à l'aviation, tandis que la capture de prisonniers (pour fournir des renseignements) est assurée par les [[corps franc]]s lors de leurs [[Coup de main|coups de main]].<br /> <br /> === Guerre des tranchées (1915-1918) ===<br /> [[Fichier:Céline soldier 1914.jpg|vignette |alt=Photo en noir et blanc représentant un portrait d'un soldat portant casque, cuirasse et manteau. |[[Louis-Ferdinand Céline]], [[Sergent|maréchal des logis]] au [[12e régiment de cuirassiers|{{12e}} cuirassiers]] ([[7e division de cavalerie (France)|{{7e}} DC]]). Il a relaté son expérience militaire dans ''[[Voyage au bout de la nuit]]'', publié en 1932.]]<br /> La stabilisation du [[Front militaire|front]] à partir de l'automne 1914 sur le [[Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)|front occidental]] transforme le conflit en une vaste [[guerre de positions]] ressemblant à un gigantesque [[Siège (militaire)|siège]]. Sur un champ de bataille parsemé de [[tranchée]]s, de [[Fil de fer barbelé|barbelés]] et de trous d'[[obus]], face à une [[puissance de feu]] redoutable, la cavalerie cherche sa place.<br /> <br /> ==== En attente d'une percée ====<br /> Pour chaque offensive alliée de 1915 ([[Bataille de Champagne (1914-1915)|en Champagne]], [[Bataille de l'Artois (mai-juin 1915)|en Artois]], [[Bataille de l'Artois (automne 1915)|de nouveau en Artois]] et [[Bataille de Champagne (1915)|une seconde fois en Champagne]]), de 1916 ([[bataille de la Somme]]) et de 1917 (le [[Bataille du Chemin des Dames|Chemin des Dames]] et [[Bataille de Cambrai (1917)|Cambrai]]), les divisions de cavalerie sont regroupées en arrière du [[Front militaire|front]], dans l'espoir de pouvoir les lancer dans l'exploitation d'une percée (les Britanniques font de même avec leurs divisions de [[Armée de l'Inde (Raj britannique)|cavalerie des Indes]]). Un {{3e}} corps de cavalerie est constitué dans ce but le 2 septembre 1915 (avec les {{6e}}, {{8e}} et {{9e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) sous les ordres du général de Buyer, pour être dissous le 28 décembre 1916&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p.|933-935}} |id=AFGG_10-1 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Par exemple, à l'automne 1915, sept divisions de cavalerie attendent la réussite de la [[Bataille de Champagne (1915)|{{2e}} bataille de Champagne]], soit le {{3e}} {{abréviation|CC|corps de cavalerie}} ({{6e}}, {{8e}} et {{9e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) affecté à la [[2e armée (France)|{{2e}} armée]], la {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} et le [[2e corps de cavalerie (France)|{{2e}} CC]] ({{4e}}, {{5e}} et {{7e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) auprès de la [[4e armée (France)|{{4e}} armée]], tandis que les {{1re}} et {{3e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}} ainsi que la [[brigade]] de [[spahis]] sont placées dans la [[10e armée (France)|{{10e}} armée]] pour la [[Bataille de l'Artois (automne 1915)|{{3e}} bataille d'Artois]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 3, {{p.|535-539}} |id=AFGG_3 }}.&lt;/ref&gt;. Les ordres sont de rester {{citation |prêt, dès que la brèche v/paraîtra suffisante, à y faire passer au plus tôt 1 ou plusieurs div&lt;sup&gt;ons&lt;/sup&gt; qui devront agir par rabattement à l'est et à l'ouest sur les derrières de la {{2e}} ligne ennemie}}&lt;ref&gt;Message du général de la {{4e}} armée au commandant du {{2e}} CC à {{heure|17|15}} le 25 septembre 1915, {{harvsp |AFGG |1925 |loc=tome 3, {{3e}} volume d'annexes, {{p.|27}} |id=AFGG_3-a3}} (annexe 1615).&lt;/ref&gt;. Le 28 septembre, des brèches sont annoncées dans les lignes allemandes : la {{8e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} est avancée jusqu'au sud de [[Perthes-lès-Hurlus]] et la {{5e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} au nord de [[Souain-Perthes-lès-Hurlus|Souain]]&lt;ref&gt;Ordre au général commandant le {{3e}} CC à {{heure|0|45}} le 29 septembre 1915 et instruction au {{2e}} CC à {{heure|8}} le 29 septembre 1915, {{harvsp |AFGG |1925 |loc=tome 3, {{3e}} volume d'annexes, {{p.|529 et 610}} |id=AFGG_3-a3}} (annexes 2267 et 2376).&lt;/ref&gt;. Mais la résistance du front allemand interdit toute exploitation.<br /> {{citation bloc |C'est ainsi qu'il y a actuellement derrière notre front des milliers de cavaliers, des hommes qui prennent soin des chevaux, des hommes qui s'occupent de transporter la masse considérable de fourrage destiné auxdits chevaux. Ces hommes jouent dans la guerre un rôle à peu près semblable à celui qu'ils joueraient s'ils se trouvaient à [[Tombouctou]].|[[H. G. Wells]], après une visite du front&lt;ref&gt;{{harvsp |Carrère |1920 |p=9 |id=Carrère }}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;200&quot; caption=&quot;La cavalerie de l'[[Armée d'Afrique (France)|armée d'Afrique]], patientant en réserve&quot;&gt;<br /> Fichier:Algerie spahi furnes harki.jpg |alt=Photo noir et blanc montrant une trentaine de cavaliers sur un rang, portant burnous, au bord d'une place, face à la foule des civils. |[[Spahis]] algériens à [[Furnes]] en [[Belgique]].<br /> Fichier:PdG 31 p 8 cavalerie Française du Maroc.jpg |alt=Petit groupe de cavaliers portant la tenue à la turque, en colonne par un. |Cavaliers du [[régiment de marche]] de spahis marocains en 1915.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> ==== Charger entre les tranchées ====<br /> Une [[Charge militaire|charge]] à cheval fut tout de même tentée en 1915, par tout un régiment de cavalerie. Le 25 septembre 1915, lors de l'[[Bataille de Champagne (1915)|offensive de Champagne]], la première ligne allemande ayant été conquise, la cavalerie est poussée en avant dans l'espoir de les faire déboucher derrière la deuxième ligne adverse. Au [[7e corps d'armée (France)|{{7e}} corps d'armée]], le [[Étienne de Villaret|général de Villaret]] donne l'ordre à son [[11e régiment de chasseurs à cheval|{{11e}} chasseurs]] d'attaquer : il s'agit de charger au nord de [[Saint-Hilaire-le-Grand]] à {{heure|9|25}}, juste après l'assaut des {{37e}} et {{14e}} {{abréviation|DI|divisions d'infanterie}} qui doivent partir à {{heure|9|15}}.<br /> <br /> Pour préparer la charge, un détachement de 80 cavaliers à pied (et quatre [[Sapeur (militaire)|sapeurs]] du [[Génie militaire|génie]]) travaille pendant les nuits du 3 au 19, faisant des terrassements à la pelle, construisant des ponceaux (pour passer les tranchées et {{page h'|boyau}}x), découpant à la cisaille les [[Enchevêtrement de barbelés|réseaux de barbelés]] français et balisant trois pistes avec des {{page h'|fanion}}s. La préparation d'artillerie commence le 22. Le détachement à pied est réorganisé en trois pelotons de travailleurs : des cisailleurs-déblayeurs, des terrassiers et des pontonniers (pour jeter les ponts sur les tranchées allemandes). Le 25, jour de l'attaque, le régiment est regroupé à {{heure|5|30}} sous des petits bois. À {{heure|8|50}}, le colonel Durand fait monter à cheval les trois colonnes : à droite les {{1er}} et {{2e}} escadrons, au centre les {{3e}} et {{5e}}, à gauche les {{5e}} et {{7e}}. Chaque colonne d'attaque marche en ordre dispersé, par escouades, à {{unité|25|m}} de distance. {{heure|9|15}}, les colonnes sont à la sortie de Saint-Hilaire. Le colonel se porte en avant de la colonne du centre et à {{heure|9|25}} il donne le signal :<br /> {{citation bloc |Les 3 colonnes partent au galop et franchissent les premiers ponceaux, elles sont arrosées immédiatement par un [[Tir de barrage|barrage d'artillerie]] et les canons allemands raccourcissent leur tir au fur et à mesure que les colonnes avancent. Dès que les colonnes sont en vue des tranchées ennemies, elles tombent sous un feu violent d'infanterie et de [[mitrailleuse]]s. Nombre de chevaux sont tués ou blessés, ces derniers galopent dans toutes les directions, franchissent les tranchées ou sautent à l'intérieur et les obstruent. Les chasseurs blessés, capables de marcher ou de ramper gagnent les tranchées occupées par les [[zouaves]] et les [[Tirailleurs algériens|tirailleurs]] de la {{37e}} DI. Malgré le feu violent qui décime les escadrons de tête, les trois pelotons d'avant-garde arrivent jusqu'aux fils de fer allemands.<br /> <br /> En tête de la colonne de droite, le [[Sous-lieutenant|Sous-L&lt;sup&gt;t&lt;/sup&gt;]] Preiss saute à terre avec son peloton, saisit un fusil d'infanterie, entraîne ses hommes, et avec eux, des zouaves et des tirailleurs, fait le coup de feu et pénètre dans la {{3e}} tranchée allemande, où il est tué un chargeur à la main. En tête de la colonne du centre, le [[Lieutenant (grade militaire)|L&lt;sup&gt;t&lt;/sup&gt;]] Legrand saute dans une tranchée qu'il occupe avec son peloton. En tête de la colonne de gauche, le L&lt;sup&gt;t&lt;/sup&gt; Tézenas va tomber, blessé grièvement d'une balle au dessous de l’œil, dans les fils de fer allemands, d'où il est ensuite dégagé par le {{abréviation|B&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt;|brigadier}} Lafaye. Le [[Capitaine|C&lt;sup&gt;ne&lt;/sup&gt;]] Levenbruck, blessé à l'épaule, ayant vu le Colonel et le [[Lieutenant-colonel|L&lt;sup&gt;t&lt;/sup&gt;-Colonel]] démontés, prend le commandement de divers éléments du Régiment, plus ou moins désemparés, les rallie à St-Hilaire et les ramène au {{abréviation|S|sud}} du village. [...]<br /> <br /> Dans cette attaque, l'état-major et les 3 escadrons de tête, surtout le {{5e}}, ont fait les pertes les plus sérieuses en hommes et en chevaux. Les 3 escadrons de queue ({{2e}}, {{4e}} et {{7e}}) ont moins souffert. Les chasseurs blessés sont soignés et évacués avec de grandes difficultés. Plusieurs chevaux blessés errent à l'aventure ou gisent dans les tranchées où on les achève.<br /> |Extrait du [[Journal des marches et des opérations|JMO]] du {{11e}} chasseurs&lt;ref name=&quot;JMO_11Rch&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00528fc517b50b3/528fc5182b138 |titre=JMO du {{11e}} chasseurs |pages=38-45 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Le détachement à pied, très réduit, continue à assurer les passages dans les tranchées allemandes au profit des fantassins jusqu'au lendemain matin. Du 26 au 29 septembre, le régiment de cavalerie est maintenu sur le front, assurant le nettoyage des abris allemands pris par l'infanterie, dans l'attente d'un moment favorable pour une nouvelle charge. Le 29 septembre, le corps d'armée renonce à utiliser sa cavalerie à cheval et retire ce qui reste du régiment du front&lt;ref name=&quot;JMO_11Rch&quot;/&gt;.<br /> <br /> ==== Autres occupations ====<br /> Ne pouvant combattre à cheval, il ne reste aux unités de cavalerie comme principales missions, faute d'autres emplois spécifiques, que le contrôle de la circulation et la police dans la zone des armées, épaulant les [[Gendarmerie prévôtale|prévôtés]] de la [[Gendarmerie nationale française|gendarmerie]]. Pour régler ce problème d'inactivité, les régiments de cavalerie descendent régulièrement dans les [[tranchée]]s de première ligne pour faire le service d'infanterie, en laissant leurs chevaux loin à l'arrière. Par exemple, les cavaliers démontés de la [[10e division de cavalerie (France)|{{10e}} DC]] tiennent le secteur entre [[Leimbach (Haut-Rhin)|Leimbach]] et [[Burnhaupt-le-Haut]] pendant la majorité de l'année 1915, en compagnie d'un peu d'[[Régiment d'infanterie territoriale|infanterie territoriale]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1924 |loc=tome 10, volume 2, {{p.|1069}} |id=AFGG_10-2 }}.&lt;/ref&gt;. Lors de l'[[Bataille de Champagne (1915)|offensive de Champagne]] de l'automne 1915, les groupes à pied et l'artillerie du [[2e corps de cavalerie (France)|{{2e}} corps de cavalerie]] sont engagés au profit du [[6e corps d'armée (France)|{{6e}} corps d'armée]], perdant un total estimé à {{unité|1399|hommes}} (201 tués, 714 blessés et 484 disparus)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 3, {{p.|539}} |id=AFGG_3 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1917, pendant la [[Mutineries de 1917|période des mutineries]] et des grèves, les unités de cavalerie sont relativement épargnées par le mouvement étant donné leur encadrement et leur recrutement. Les cavaliers du [[25e régiment de dragons|{{25e}} dragons]] sont quand même parmi les premiers à chanter ''[[L'Internationale]]'' le {{date-|28 mai 1917}} au cantonnement à [[Vendeuil]] (au sud de [[Saint-Quentin]])&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Philippe Pétain |lien auteur1=Philippe Pétain |préface=général Alfred Conquet |titre=Une Crise morale de la nation française en guerre |sous-titre=16 avril-23 octobre 1917 |lieu=Paris |éditeur=Nouvelle édition latine |année=1966 |pages totales=157 |bnf=331338115 |passage=67 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Kf2JtkqRo1EC }}.&lt;/ref&gt;. Pour maintenir l'ordre, les brigades de dragons du [[1er corps de cavalerie (France)|{{1er}} corps de cavalerie]] sont, à tour de rôle, envoyées dans les grands centres industriels, participant à des actions de police, avec des détachements à demeure dans les gares et les dépôts pour surveiller le retour des permissionnaires&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://chtimiste.com/regiments/cavalerie.htm |titre=Parcours des régiments de cavalerie durant la Grande Guerre |site=http://chtimiste.com/ }}, d'après l'historique du {{1er}} corps de cavalerie.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Enfin, les unités de cavalerie fournissent des détachements de travailleurs pour améliorer les défenses du front (creusement de [[Tranchée|boyaux]], construction de fascines, etc.), pour aider aux champs (note de service d'une brigade de la {{10e}} DC, {{citation|autorisant les chefs de corps à prêter aux habitants des hommes et des chevaux pour les aider dans leurs travaux}})&lt;ref name=&quot;JMO_22echas&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052893807cc611/52bdc86a480aa |titre=JMO du {{22e}} chasseurs, 27-28 avril et 26 mai 1915 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ |page=18 et 23 }}.&lt;/ref&gt;, pour faire des terrassements dans les régions fortifiées (cas du {{11e}} hussards au [[Place fortifiée de Verdun|fort de La Chaume à Verdun]]) et, dans un cas, pour aménager un terrain d'aviation (le {{22e}} chasseurs en 1915)&lt;ref name=&quot;JMO_22echas&quot;/&gt;.<br /> <br /> ==== Création d'unités à cheval ====<br /> Quelques nouvelles unités sont créées pendant la première moitié de la guerre : on arrive à 96 régiments (il s'agit de l'apogée de la cavalerie française en termes d'effectifs), dont 12 de cuirassiers, 33 de dragons, un mixte (dragons/hussards), 22 de chasseurs à cheval (le [[régiment de marche]] devenant le {{22e}}), 16 de hussards ({{numéros|1 à 14}}, plus deux régiments de marche), sept de chasseurs d'Afrique ({{numéros|1 à 6}}, plus le {{8e}} de marche), quatre de spahis algériens et le régiment de marche de spahis marocains.<br /> <br /> À la fin d'août 1914, le [[gouverneur militaire de Paris]] racle les fonds de tiroirs pour constituer des unités : une [[brigade]] de cavalerie temporaire, à deux régiments, est ainsi constituée à partir de [[Réserve militaire|réservistes]] présents dans les [[Dépôt (militaire)|dépôts]] de la région parisienne, commandés par quelques officiers de l'[[École de cavalerie de Saumur|école d'application de Saumur]]. Le 25 août, le « régiment mixte de cavalerie » est ainsi composé avec le groupe d'escadrons de réserve du {{15e}} dragons et celui du {{8e}} hussards ; il devient le « régiment mixte de marche de cavalerie », finalement dissous le 31 décembre 1916. Le 26 août 1914 est créé le [[33e régiment de dragons|{{33e}} régiment de dragons]], à partir des {{7e}} escadrons des {{6e}}, {{23e}}, {{27e}} et {{32e}} régiments de dragons&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052850e9a9ab4c/52850e9ad5f74 |titre=JMO du {{33e}} dragons |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt; (ces régiments ont leur [[Dépôt (militaire)|dépôts]] à [[Vincennes]] et à [[Versailles]]) ; il est dissous le 20 janvier 1916.<br /> <br /> Le 9 octobre 1914, sur les rives de la [[Meurthe (rivière)|Meurthe]] est formée une autre brigade temporaire de cavalerie, à partir d'escadrons divisionnaires (des {{6e}} et {{10e}} hussards) : le « régiment de hussards de réserve B » perdure assez pour prendre le 19 août 1915 le nom de {{17e}} régiment de marche de hussards, puis est dissous lui-aussi le 7 janvier 1916&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00528a02ea1ff2a/528a02ea3b3b0 |titre=JMO du {{17e}} hussards |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En décembre 1914 est organisée la brigade Matuzinski pour compléter la {{10e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} ; elle est renommé {{23e}} brigade légère en avril 1915. Le « [[régiment de marche]] du {{12e}} hussards » est créé le 12 décembre, composé du groupe d'escadrons de réserve du {{12e}} hussards ({{5e}} et {{6e}}, venant de la {{71e}} DI) et du {{11e}} escadron (affecté jusque là à la [[Place fortifiée de Belfort|place de Belfort]]) ; le dépôt du [[3e régiment de chasseurs à cheval|{{3e}} chasseurs]] fournit un escadron à pied le 29 juin 1915 ; le régiment prend le nom de {{16e}} régiment de marche de hussards le 30 juillet 1916 ; il est dissous le 7 janvier 1916&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527ceb488adb6/527ceb488cd91 |titre=JMO du {{16e}} hussards |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;. Le « régiment de marche de chasseurs à cheval » est créé le 14 décembre 1914, à partir du {{6e}} escadron du {{11e}} chasseurs, du {{5e}} du {{14e}} chasseurs et du {{11e}} du {{16e}} chasseurs&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052893807cc611/52bdc86a480aa |titre=JMO du {{22e}} chasseurs |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt; ; il devient le [[22e régiment de chasseurs à cheval|{{22e}} régiment de chasseurs à cheval]] en 1915 et est dissous le 4 janvier 1916.<br /> <br /> ==== Adaptations ====<br /> Au cours du conflit, la cavalerie s'adapte, en créant des unités à pied, en modifiant son habillement, son armement et ses doctrines d'emploi.<br /> <br /> ===== Mise à pied =====<br /> À partir d'octobre 1914, chaque division de cavalerie doit former un « groupe léger », de la taille d'un régiment d'infanterie à trois bataillons, composé à raison d'un escadron à pied pour chacun des six régiments de la division ; en juin 1916, la majorité de ces dix groupes légers sont incorporés dans les régiments de cuirassiers à pied&lt;ref name=&quot;DC&quot;&gt;{{harvsp |AFGG |1924 |loc=tome 10, volume 2, {{p.|1000-1067}} |id=AFGG_10-2 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{1er}} juin 1916 est créé le « {{1er}} régiment léger », un régiment de marche d'infanterie à trois [[bataillon]]s (65 officiers et {{unité|2474|hommes}}) et trois compagnies de mitrailleuses (trois officiers et {{unité|123|hommes}}), composé à partir des « groupes légers » des {{2e}} et {{10e}} divisions de cavalerie, un escadron de réserve du {{29e}} dragons et quelques éléments prélevés sur les régiments à cheval. Tous les officiers viennent de la cavalerie ; chaque bataillon est composé de deux escadrons ; le commandant est un colonel de cavalerie qui était à la tête du [[373e régiment d'infanterie|{{373e}} RI]] ; le régiment est affecté à la {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} et monte en ligne dès la nuit du {{1er}} au 2 juin à [[Seppois-le-Haut]]. Le régiment, le seul du genre, est dissous le 15 août 1917 pour être remplacé par un régiment de cuirassiers à pied&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005280e3bed9475/5280e3bee430d |titre=JMO du {{1er}} régiment léger |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En mai 1916, six régiments de cuirassiers sont démontés (et leurs chevaux versés à l'artillerie) : les {{4e}}, {{5e}}, {{8e}}, {{9e}}, {{11e}} et {{12e}} « régiments de cuirassiers à pied ». Dans un premier temps ces régiments sont affectés chacun à une division de cavalerie, puis sont regroupés pour former deux « divisions de cavalerie à pied » en décembre 1917 et janvier 1918. Ces régiments sont utilisés lors des offensives : par exemple, les {{4e}}, {{9e}} et {{11e}} cuirassiers participent à la prise du moulin de [[Laffaux]] en avril 1917 lors de la [[bataille du Chemin des Dames]].<br /> {{article connexe|1re division de cavalerie à pied (France){{!}}{{1re}} division de cavalerie à pied|2e division de cavalerie à pied (France){{!}}{{2e}} division de cavalerie à pied}}<br /> <br /> Le 11 novembre 1915, 48 escadrons sont retirés des divisions d'infanterie et supprimés ; le 31 décembre 1915, 29 escadrons de dragons sont dissous et remplacés par des groupes légers&lt;ref&gt;{{harvsp |Baldin |2007 |loc=paragraphe 27 |id=Baldin }}.&lt;/ref&gt; (à pied). Le {{1er}} juin 1916, les {{9e}} et {{10e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}} sont dissoutes ; le 5 août 1916 c'est au tour de la {{8e}} division, puis en juillet 1917 de la {{7e}} division. De nombreux officiers et cavaliers sont transférés dans l'infanterie, l'artillerie et l'aviation. Devenant moins utiles, les effectifs totaux de la cavalerie sont donc légèrement réduits au cours du conflits, passant de 3,7 % de l'armée en 1914 ({{unité|102000|hommes}}) à 3,2 % ({{unité|91000}})&lt;ref&gt;{{ouvrage|prénom1=Jean Étienne |nom1=Valluy |prénom2=Pierre |nom2=Dufourcq |titre=La première guerre mondiale |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=1968 |tome=2 |titre volume=1916-1918, de Verdun à Rethondes |pages totales=336 |bnf=332063608 |passage=322 }}.&lt;/ref&gt; en 1918, tandis que les armes savantes ([[artillerie]], [[Génie militaire|génie]], [[Train (Armée française)|train]], [[Service de santé des armées|santé]], [[Intendance militaire (France)|intendance]], [[Histoire de l'Armée de l'air française#L'aéronautique militaire|aéronautique]] et [[Char de combat|artillerie d'assaut]]) voient augmenter les leurs.<br /> <br /> ===== Uniformes et armement =====<br /> Dès l'entrée en campagne, les cuirassiers portent la couvre-[[cuirasse]], tandis que tous les cavaliers ont un couvre-casque de drap, dans les deux cas pour éviter les reflets du soleil sur les parties métalliques, visibles de loin. Le 16 octobre 1915, la confection de culotte en toile bleue est ordonnée pour recouvrir ou remplacer le pantalon [[Garance (pigment)|garance]] de la cavalerie légère&lt;ref&gt;{{article |auteur=Louis Delpérier |titre=L'évolution de l'uniforme jusqu'en 1915 |périodique=Uniformes |numéro=72 |mois=février |année=1983 |page=31 }}.&lt;/ref&gt;. De même, à partir du 27 mars 1915, les chevaux aux [[Robe du cheval|robes]] claires doivent être teints avec du [[P-Phénylènediamine|paraphénylènediamine]] ou du [[permanganate de potassium]]&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;La teinture des robes des montures est ordonnée le 27 mars 1915 pour les chevaux de dépôt envoyés aux armées et par la note du GQG du 9 octobre 1915. La teinte tient jusqu'à la chute du poil.&lt;/ref&gt;. L'adoption généralisée du bleu horizon se fait à partir de décembre 1914 jusqu'à la fin de 1915 ; tous les cavaliers portent désormais le même uniforme que l'infanterie (détails mis à part), le [[casque Adrian]] est distribué à partir de juin 1915 quand les [[shako]]s et les casques à [[crinière]] font défaut, puis de manière systématique par décision du 16 octobre 1915 : {{citation |toutes les unités de cavalerie sur le front, y compris les chasseurs d'Afrique, seront dotées du casque de modèle général}}&lt;ref&gt;Instruction reproduite dans {{article |auteur=François Vauvillier |titre=Le casque de cavalerie légère dans la Grande Guerre |périodique=Uniformes |numéro=72 |mois=février |année=1983 |page=36 }}.&lt;/ref&gt;. Des [[Masque à gaz|masques à gaz]] sont distribués, y compris pour les chevaux. La dotation en outils est renforcée : aux [[serpe]]s, scies et haches (nécessaires lors des [[bivouac]]s) se rajoutent les pelles-pioches et les cisailles (94 et 20 par escadron), ainsi que les stocks de la division (dans trois camions : 260 pelles, 130 pioches, 30 haches, des sacs à terre, du fil de fer, etc.)&lt;ref name=&quot;paquetage&quot;&gt;{{ouvrage |titre=Cavalerie |sous-titre=Paquetage, armement, munitions et outils |lieu=Paris |éditeur=H. Charles-Lavauzelle |année=1919 |pages totales=15 |collection=Bulletin officiel du ministère de la Guerre |numéro dans collection=54 |bnf=33964019z |passage=10-11 et 13 }}, {{gallica|n=bpt6k6262744j}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La [[Carabine militaire|carabine]] est remplacée par le [[Mousqueton Berthier 1892|mousqueton Berthier modèle 1892]] (la différence entre les deux est la présence d'une fixation pour la [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]) à partir d'octobre 1914 (les carabines survivantes sont transformées en mousqueton en 1915), ces mousquetons sont modifiés à partir de 1916 (jusqu'aux années 1920) pour recevoir un [[Magasin (arme)|chargeur]] de cinq coups au lieu de trois, la lance est abandonnée et les [[cuirasse]]s sont renvoyées aux [[Dépôt (militaire)|dépôts]] en septembre 1915. La [[puissance de feu]] est renforcée : à partir d'avril 1915, chaque régiment doit comporter une section de [[mitrailleuse]]s ; la dotation en munitions, limitée à 96 cartouches par cavalier, est augmentée à 165 (75 dans les trois cartouchières du cavalier et 90 dans le collier à cartouches sur le cheval)&lt;ref name=&quot;paquetage&quot;/&gt; ; les unités suivent des séances d’entraînement aux tactiques d'infanterie et au lancer de [[Grenade à main|grenades]]. À partir du {{1er}} mars 1916 sont distribués en dotation quelques [[Fusil mitrailleur|fusil-mitrailleurs]] ([[Chauchat]] modèle 1915, avec chargeur de 20 cartouches ; la longueur du canon est la même que celle de la carabine, mais l'arme fait {{unité|9|kg}}) à raison de quatre par escadron&lt;ref&gt;{{article |auteur=Pierre Lorain |titre=Le fusil-mitrailleur Chauchat 1916-1940 |périodique=Gazette des armes |numéro=52 |mois=septembre |année=1977 |page=17 }}.&lt;/ref&gt;, 36 [[Tromblon (arme)|tromblons]] [[lance-grenades]] par régiment (avec {{unité|1000|[[Grenade à fusil|obus]]}} {{abréviation|VB|Vivien-Bessières}}), des musettes ou ceintures porte-grenades (avec 150 grenades [[Bombe incendiaire|incendiaires]] par régiment)&lt;ref name=&quot;paquetage&quot;/&gt;, et de petits canons de {{unité|37|mm}} ({{lien |lang=en |trad=Canon d'Infanterie de 37 modèle 1916 TRP |fr=Canon de 37 mm modèle 1916 |texte=modèle 1916}}).<br /> <br /> Après les expérimentations d'avant-guerre, les premiers véhicules blindés à moteur commencent à être employés au combat. Il s'agit de modifications d'un véhicule civil, prenant comme base le [[Châssis (automobile)|châssis]] d'un petit camion ou d'une grosse automobile (marques [[Renault]], [[Peugeot]], [[Delaunay-Belleville]], [[De Dion-Bouton]] ou [[White Motor|White TBC]]), le couvrant d'un blindage léger et l'armant avec une mitrailleuse ou un petit canon (de {{unité|37|mm}} ou de {{unité|47|mm}})&lt;ref&gt;{{ouvrage |titre=Notice sur le canon de 37 m/m à tir rapide de la marine modèle 1885 employé sur les auto-canons de cavalerie |lieu=Paris |éditeur=Impr. nationale |année=1916 |pages totales=27 |format=in-16 |bnf=436210179 }}, {{gallica|n=bpt6k6563901h}}.&lt;/ref&gt; semi-automatique provenant des stocks de la marine&lt;ref name=&quot;GEAMC&quot;&gt;{{lien web |url=https://clausuchronia.wordpress.com/tag/groupe-descadrons-dautomitrailleuses-de-cavalerie-geamc/ |titre=Groupe d’Escadrons d’Automitrailleuses de Cavalerie (GEAMC) |site=https://clausuchronia.wordpress.com/ }}.&lt;/ref&gt;. Si au début les équipages sont composés de marins, ils sont rapidement remplacés par des cavaliers&lt;ref&gt;<br /> {{lien web |url=http://echoradar.eu/2014/08/01/1914-1916-les-groupes-mixtes-dautomitrailleuses-dautocanons-marine/<br /> |titre=1914-1916 : Les groupes mixtes d’automitrailleuses et d’autocanons de la Marine |site=http://echoradar.eu/ }}.&lt;/ref&gt;. Des groupes de ces automitrailleuses et auto-canons entrent en dotation, à raison d'un groupe par division de cavalerie : la {{8e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} obtient son groupe dès octobre 1914, la {{9e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} en novembre, la {{7e}} en décembre, les autres en 1915. Puis la dotation passe à deux groupes par division, d'abord à la {{7e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} en novembre 1915, les autres en mai-juin 1916. Parmi les 17 groupes ainsi créés, le {{10e}} groupe a la particularité de partir en [[Roumanie]] à partir d'août 1916&lt;ref name=&quot;DC&quot;/&gt;.<br /> <br /> ===== Évolution de la doctrine =====<br /> {{citation bloc |La caractéristique du champ de bataille est le vide absolu qu'il présente. Les avions déclarent qu'ils ne peuvent apercevoir nulle part des rassemblements ou de fortes colonnes. La cavalerie ne doit pas rester la seule arme qui continue à offrir et à promener dans la zone d'action des objectifs visibles, des buts repérables. Il y a donc lieu de modifier particulièrement ses procédés de ''marches et stationnements et de combats''. |{{ouvrage |auteur=Ernest Adrien de Sézille (capitaine) |titre=Conseils pratiques aux cadres de cavalerie (guerre de 1914) |sous-titre=résumé des procédés nouveaux imposés par la guerre actuelle, d'après l'expérience de nombreux mois de campagne |mois=décembre |année=1915}}&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Ernest Adrien de Sézille (capitaine) |titre=Conseils pratiques aux cadres de cavalerie (guerre de 1914) |sous-titre=résumé des procédés nouveaux imposés par la guerre actuelle, d'après l'expérience de nombreux mois de campagne |lieu=Paris et Limoges |éditeur=Henri Charles-Lavauzelle |mois=décembre |année=1915 |pages totales=86 |format=in-16 |passage=19 |bnf=31359722g }}, {{gallica|n=bpt6k6551927v}}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Désormais, les unités à cheval se trouvant à proximité du [[Front militaire|front]] doivent rester en formations ouvertes, les cavaliers échelonnés et dispersés sur le terrain. De nouveaux textes encadrent l'emploi théorique de la cavalerie, notamment l’''Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille'' du 8 décembre 1916, révisé le 26 mai 1918 (et signé par le [[Philippe Pétain|général Pétain]])&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur={{3e}} bureau du GQG des armées du Nord et du Nord-Est |titre=Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |tome=premier ||titre volume=généralités – modes d'action |lieu=Paris |éditeur=Imprimerie nationale |année=1918 |pages totales=69 |format=in-16 |bnf=436210864 |id=IC18_1 }}, {{gallica |n=bpt6k65519414}}. Tome deuxième : {{ouvrage |titre=combat à pied – instruction – annexe |pages totales=82 |bnf=43620839k |id=IC18_2}}, {{gallica |n=bpt6k6551940q}}.&lt;/ref&gt;, qui encadre l'engagement des unités. Il est décidé que, quand les cavaliers démontés sont employés comme infanterie sur un front stabilisé, les unités de cavalerie appliquent les règlements d'infanterie&lt;ref&gt;{{harvsp |Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |1918 |loc=tome 1, {{p|6}} |id=IC18_1 }}.&lt;/ref&gt;. Le document défini les nouvelles propriétés de la cavalerie :<br /> {{citation bloc<br /> |1° La vitesse et la mobilité sont les qualités distinctives de la cavalerie ; les missions qui lui incombent dans la bataille découlent de ces propriétés que les autres armes ne possèdent pas au même degré.<br /> &lt;br /&gt;2° La tactique de la cavalerie doit tenir compte de la puissance du feu dans le combat moderne ; son organisation et son armement actuels lui permettent de l'exploiter. La cavalerie doit donc être capable de combattre à pied, en liaison avec son artillerie. Néanmoins le combat à cheval doit être prévu et préparé — il s'impose contre une cavalerie qui l'accepte ou le cherche, contre une infanterie surprise en terrain libre, disloquée, démoralisée, épuisée ou sans munitions, contre une artillerie sur roue ou contre une artillerie en position prise de flanc ou à revers.<br /> &lt;br /&gt;3° La cavalerie est une arme fragile ; sa reconstitution est longue et difficile. Elle ne doit pas être sacrifiée à l'impatience de lui trouver un emploi, dans des conditions où ses qualités spéciales ne pourraient être utilisées.<br /> |{{harvsp |Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |1918 |loc=tome 1, {{p|9-10}} |id=IC18_1 }}.}}<br /> <br /> Son rôle au combat est, en cas d'offensive {{citation|d'assurer le développement du succès [...], et quand le succès prendra de l'extension, l'exploitation plus lointaine}} ; sur la défensive, {{citation |la cavalerie sera en mesure de limiter les effets d'une rupture brusque des organisations du champ de bataille défensif}} ; enfin, {{citation|en cas de repli de l'ennemi, elle éclairera et couvrira la progression de l'armée}}&lt;ref&gt;{{harvsp |Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |1918 |loc=tome 1, {{p|10-11}} |id=IC18_1 }}.&lt;/ref&gt;. Au niveau tactique, la cavalerie doit être utilisée désormais comme une [[infanterie montée]], combattant essentiellement à pied et devant utiliser sa mobilité pour se porter sur les flancs ou les arrières de l'adversaire (en combinant feu et mouvement)&lt;ref&gt;{{harvsp |Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |1918 |loc=tome 1, {{p|34-35}} |id=IC18_1 }}.&lt;/ref&gt;. Au niveau des divisions de cavalerie, il est envisagé de leur affecter des sections ou compagnie de chars d'assaut légers&lt;ref&gt;{{harvsp |Instruction sur l'emploi de la cavalerie dans la bataille |1918 |loc=tome 1, {{p|33}} |id=IC18_1 }}.&lt;/ref&gt;. Le texte est rédigé dans le contexte de la préparation par le [[Robert Georges Nivelle|général Nivelle]] de l'[[Bataille du Chemin des Dames|offensive d'avril 1917]] : le commandement espère lancer sa cavalerie dans une brèche du front, pour enfin déboucher en terrain libre.<br /> <br /> === Reprise de la guerre de mouvement (1918) ===<br /> Pendant chacune des [[Offensive du printemps|offensives allemandes du printemps 1918]], les unités de cavalerie sont utilisées comme [[infanterie montée]] pour colmater les brèches du front plus rapidement, jusqu'à l'arrivée de l'infanterie. C'est le cas une première fois le 23 mars 1918 pour les {{1re}}, {{4e}} et {{5e}} divisions de cavalerie sur le front [[Noyon]] - [[Montdidier (Somme)|Montdidier]] - [[Moreuil]], le front étant percé par l'attaque allemande sur une largeur de {{unité|30|km}}. Puis de nouveau en avril 1918 pour le [[2e corps de cavalerie (France)|{{2e}} corps de cavalerie]] du [[Félix Adolphe Robillot|général Robillot]] en Flandres, après la prise par les Allemands du [[mont Kemmel]] ; enfin une troisième fois en mai-juin 1918 sur l'[[Ourcq]] (corps Robillot) et sur la [[Vesle]] ([[1er corps de cavalerie (France)|{{1er}} corps]] du général Féraud) après la [[Bataille de l'Aisne (1918)|percée allemande sur le Chemin des Dames]].<br /> <br /> Les [[Offensive des Cent-Jours|offensives alliés]] qui démarrent à l'été 1918 sont des successions de coups de boutoirs sur les premières lignes allemandes, s'arrêtant à chaque fois à la limite d'action de l'artillerie, sans recherche d'une percée&lt;ref&gt;{{article |auteur=Michel Goya |titre=L’armée française et la révolution militaire de la Première Guerre mondiale |périodique=Politique étrangère |année=2014/1 |éditeur=Institut français des relations internationales (IFRI) |doi=10.3917 |pages=87-99 |url texte=http://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2014-1-page-87.htm }} {{inscription nécessaire|via=[[Cairn.info]]}}.&lt;/ref&gt;. Il n'y a donc pas de poursuite, la progression est assez lente et la cavalerie est uniquement engagée dans des combats à pied :<br /> {{citation bloc |Ah ! certes, il ne s'agit plus d'une poursuite comme celles d'autrefois, une de ces chasses à vive allure qui étaient par essence l'œuvre d'une cavalerie accompagnée de batteries à cheval : dragons et hussards disloquant des colonnes de fuyards, coupant des routes, sabrant des attelages. Il ne s'agit plus de prouesses comme celles de [[Antoine Charles Louis de Lasalle|Lasalle]] et des émules après [[Bataille d'Iéna|Iéna]], l'anéantissement des [[Armée prussienne|armées prussiennes]] jusqu'au dernier vestige, des [[Szczecin|forteresses se rendant à une poignée de cavaliers]].<br /> <br /> Les armes à longue portée et à tir rapide sont là, aujourd'hui, pour l'interdire. Fusils à répétition, canons légers, mitrailleuses, créent à grande distance, autour des colonnes détalantes, une zone de protection trop dense pour que des gros de cavalerie puissent la franchir. Ajoutez que la continuité indéfinie des fronts, qui se maintient dans la retraite, défie ces mouvements tournants de large envergure, qui faisaient le triomphe des épiques sabreurs du siècle passé.<br /> <br /> La poursuite, à présent, se fait pas à pas. C'est une infanterie qui suit de près une autre infanterie. Celle qui se retire se couvre par des réseaux de mitrailleuses et de canons légers, accrochés aux moindres accidents du sol. L'autre n'avance qu'avec précaution, absorbée qu'elle est à nettoyer le terrain semé de pièges. |général de brigade Emmanuel François René Fonville, 24 octobre 1918&lt;ref&gt;{{harvsp |Carrère |1920 |p=54-55 |id=Carrère }}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Au {{1er}} novembre 1918, les [[Alliés de la Première Guerre mondiale|alliés]] disposent sur le [[Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)|front français]] de six divisions de cavalerie françaises, épaulées par trois britanniques et une belge (ce qui est peu comparé au 209 divisions d'infanterie alliées sur ce front)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1938 |loc=tome 7, volume 2, {{p.|406-407}} |id=AFGG_7-2}}.&lt;/ref&gt;. Les effectifs de la cavalerie y sont de {{unité|66881|Français}}, {{unité|18894|Britanniques}}, {{unité|6971|Belges}} et {{unité|6028|Américains}} ; s'y rajoutent {{unité|633|cavaliers}} français sur le [[Front italien (Première Guerre mondiale)|front italien]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1938 |loc=tome 7, volume 2, {{p.|408-409}} |id=AFGG_7-2 }}.&lt;/ref&gt;. Au moment de l'[[Armistice de 1918|armistice avec l'Allemagne]], le {{1er}} corps de cavalerie ([[1re division de cavalerie à pied (France)|{{1re}} DCP]], {{1re}}, {{3e}} et {{5e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) est en réserve autour de [[Vaucouleurs (Meuse)|Vaucouleurs]], affecté au [[groupe d'armées]] de l'Est qui prépare l'offensive de Lorraine, tandis que le {{2e}} corps ([[2e division de cavalerie à pied (France)|{{2e}} DCP]], {{2e}}, {{4e}} et {{6e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) fait partie du groupe d'armées des Flandres, engagé dans la bataille de la [[Lys (rivière)|Lys]] et de l'[[Escaut]]. Chacun des deux corps est renforcé par une puis deux [[escadrille]]s, une compagnie d'[[Aéronaute|aérostiers]], quatre groupes d'artillerie (trois de [[Canon de 75 mm modèle 1897|{{unité|75|mm}}]] et un de {{unité|105|mm}}), trois compagnies du [[Génie militaire|génie]], ainsi qu'un puis deux groupes d'[[automitrailleuse]]s et d'auto-canons&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 10, volume 1, {{p.|915-931}} |id=AFGG_10-1 }}.&lt;/ref&gt; (les auto-canons sont des automitrailleuses armées d'un canon de {{unité|37|mm}} ; chaque groupe est composé de six automitrailleuses ou de trois auto-canons)&lt;ref&gt;{{harvsp |Baldin |2007 |loc=paragraphe 29 |id=Baldin }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Autres fronts ==<br /> Quelques unités françaises de cavalerie, toutes issues des [[troupes coloniales]] (recrutées essentiellement en [[Afrique française du Nord|Afrique du Nord]] et montées sur des [[Barbe (cheval)|barbes]]), sont présentent sur les fronts périphériques (« périphériques » du point de vue français). Dans plusieurs cas, les vastes zones d'opérations et la plus faible densité des forces engagées permettent à la cavalerie d'être beaucoup plus utile que sur le [[Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale)|front occidental]].<br /> <br /> === Afrique subsaharienne ===<br /> En [[Afrique-Occidentale française]] (AOF), le général installé à [[Dakar]] dispose en 1914 d'une très faible cavalerie : le seul [[escadron]] de [[spahis]] sénégalais&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Les unités « sénégalaises » ne sont pas recrutées uniquement parmi les habitants des [[quatre communes]] françaises ([[Dakar]], [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis]], [[Île de Gorée|Gorée]] et [[Rufisque]]) ou dans la [[Liste des colonies françaises|colonie]] du [[Sénégal]], mais aussi dans la colonie du [[Haut-Sénégal et Niger]], regroupant le [[Soudan français]] (le [[Mali]] actuel) et la [[Haute-Volta]] (le [[Burkina Faso]]).&lt;/ref&gt; (de 119 hommes, dont les 16 cadres sont Européens), caserné à [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis]], est affecté au [[Maroc]] depuis 1912&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.spahis.fr/index.php?post/2012/01/27/Historique-des-Spahis-S%C3%A9n%C3%A9galais |titre=Historique des spahis sénégalais |année=2012 |site=http://www.spahis.fr/ }}.&lt;/ref&gt;. Ne sont disponibles que les deux [[Compagnie (militaire)|compagnies]] montées (chacune d'une centaine de cavaliers avec 130 chevaux) et les 15 [[Compagnies méharistes sahariennes|sections méharistes]] des régiments de [[tirailleurs sénégalais]] (chaque [[Section (militaire)|section]] de 60 soldats et 200 [[dromadaire]]s){{#tag:ref |Une section méhariste compte théoriquement trois Européens (l'officier et les deux sous-officiers), 60 soldats indigènes, 200 dromadaires (dont 140 [[Cheval de selle|de selle]] et 60 de [[bât]]), ainsi que 14 chameliers et bergers ([[maures]] ou [[touareg]]s)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|25 et 27}} |id=AFGG_9-2}}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}. S'y rajoutent les [[brigade]]s de la garde indigène, une force de police armée comprenant quelques [[Peloton (militaire)|pelotons]] montés, à cheval par exemple pour la brigade de [[Tombouctou]], à chameau pour la brigade de [[Mauritanie]] (où est créée la compagnie de garde méhariste, forte de 80 à 100 [[Maures]])&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|32-33}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;. En [[Afrique-Équatoriale française]] (AEF), seul le [[Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad|régiment indigène du Tchad]] comporte, en plus de ses dix compagnies de fantassins, un escadron, deux compagnies méharistes (200 h) et quatre sections méharistes (30 hommes chacune)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|46}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La conquête des [[Empire colonial allemand|colonies allemandes]] du [[Togoland]] et du [[Kamerun]] s'est faite sans soutien de cavalerie, le climat, l'état des routes et l'alimentation incomplète la rendant inutile en forêt tropicale : {{citation|les animaux n'ont rendu aucun service à la colonne pas plus les chevaux porteurs que les mulets pour la batterie d'artillerie. Tous les transports ont été effectués par les porteurs}} (rapport de la colonne expéditionnaire du Cameroun le {{1er}} janvier 1915)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|1077}} (annexe 1000) |id=AFGG_9-2a }}.&lt;/ref&gt;. Les chevaux et [[mulet]]s sont renvoyés à Dakar par navire le 9 janvier 1915&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|203}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;. Si les brigades de garde indigène du [[Colonie du Dahomey|Dahomey]] et de [[Ouagadougou]] sont suffisantes pour l'invasion du Togo en août 1914, les opérations au Cameroun ne se terminent qu'en 1916. Les quelques troupes à cheval françaises en [[Afrique subsaharienne]] ne sont utilisées que pour des missions de police, avec le cas un peu à part de la compagnie montée du {{4e}} régiment de tirailleurs sénégalais chargée du {{page h'|cordon sanitaire}} autour de Dakar, frappée par une [[épidémie]] de [[peste]] de mai jusqu'à l'automne 1914&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|872}} (annexe 819) |id=AFGG_9-2a }}.&lt;/ref&gt;.<br /> {{article connexe|Campagne d'Afrique de l'Ouest}}<br /> <br /> === Territoires sahariens ===<br /> Dans les zones [[Sahara|sahariennes]] et [[Sahel|sahéliennes]], les quelques unités françaises ont à faire face aux conséquences du départ en guerre des [[Famille al-Sanussi|Sénoussis]] : de la [[Libye]], des groupes de guerriers rayonnent vers le Sud [[tunisie]]n, le [[Territoires du Sud|Sud algérien]], l'[[Massif de l'Aïr|Aïr]] (Nord du [[Mali]]) et le [[Ouaddaï|Ouadaï]] (Nord du [[Tchad]]).<br /> <br /> En Tunisie, le fort de [[Dehiba]] et des postes annexes sont attaqués par des [[Tripolitaine|Tripolitains]] en septembre-octobre 1915, en juin 1916, en octobre-novembre 1917 et en août 1918, d'où le stationnement pendant toute la période dans le Sud tunisien d'un total 15 bataillons et de huit escadrons ([[chasseurs d'Afrique]] et [[spahis]])&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|850}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;. Dans le Sud de l'[[Algérie française|Algérie]], le poste de [[Djanet]] est attaqué en mars 1916 par des groupes venant de [[Ghadamès]] (au [[Fezzan]]), forçant les Français à l'évacuer ainsi que [[Illizi|Fort Polignac]] (abandonné le 17 décembre 1916), entrainant des révoltes dans tous le [[Hoggar]] et le [[Tassili n'Ajjer|Tassili des Azdjers]] : les unités de goumiers et de méharistes (recrutés notamment parmi les [[Châamba]]) ne reprennent le contrôle que vers la fin de la guerre, Fort Polignac et Djanet sont réoccupés que fin octobre 1918&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|857}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans l'[[Massif de l'Aïr|Aïr]], le chef senoussi Khoassen, venu de [[Ghat (Libye)|Ghat]], fait le siège d'[[Agadès]] à partir du 7 décembre 1916, massacrant une section de méharistes (54 hommes) le 28 décembre à {{unité|20|km}} plus à l'est&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|864}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;. La réaction française est de créer le « commandement supérieur des territoires sahariens » (s'étendant sur l'Algérie et l'AOF) le 12 janvier 1917, confié au général [[François-Henry Laperrine|Laperrine]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|868}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;, puis d'organiser des colonnes. Si le siège d'Agadès est levé le 3 mars 1917, la [[guérilla]], elle, se poursuit dans les montagnes jusqu'aux 14-19 février 1918, quand Khoassen est battu à Tamaclak ({{unité|120|km}} au nord d'Agadès)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|869}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;. Quant au Tchad, il s'agit de groupes venant de [[Koufra]] ; de mai à juillet 1916 des colonnes rétablissent l'ordre dans le Ouadaï et le [[Sila (Tchad)|Dar Sila]] insurgés (les Britanniques font de même dans le [[Darfour|Dar Four]]), les postes du [[Tibesti]] sont évacués en août 1916&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1929 |loc=tome 9, volume 2, {{p.|845 et 863}} |id=AFGG_9-2 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Maroc ===<br /> L'autre théâtre d'opérations africain pour la cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale est le [[Maroc]]. Depuis l'établissement du [[Protectorat français au Maroc|protectorat]] en 1912 (par le [[traité de Fès]]), de nombreuses unités françaises y sont déployées, mais elles n'occupent que les plaines marocaines ([[Chaouia (Maroc)|Chaouia]], [[Plaine du Gharb|Gharb]] et [[Plaine du Saïs|Saïs]]) : l'[[Protectorat espagnol au Maroc|extrémité nord]] est contrôlée par les Espagnols, tandis que les différentes populations des montagnes de l'[[Massif de l'Atlas|Atlas]] sont dans une complète autonomie. Au {{1er}} août 1914, le corps d'occupation français compte {{unité|88200|hommes}} environ, soit un total de 64 bataillons et 34 escadrons&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p|11}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;, dont neuf escadrons de [[chasseurs d'Afrique]], 13 de [[spahis]] algériens, un de spahis sénégalais, 11 de spahis marocains (« chasseurs indigènes ») et 14 [[Goumiers marocains|goums]] mixtes (de la taille d'une [[Compagnie (militaire)|compagnie]], partiellement montés)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p|192}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;. Cette puissante force est chargée de ce que les Français appellent la « [[pacification]] ».<br /> <br /> Dès le {{date-|27 juillet 1914}}, le [[Résident général de France au Maroc|commissaire résident général au Maroc]], le général [[Hubert Lyautey|Lyautey]], reçoit l'ordre du ministre de la Guerre [[Adolphe Messimy|Messimy]] d'envoyer une partie de ses troupes, surtout les meilleures unités d'infanterie ([[zouaves]], [[Légion étrangère]], [[Troupes coloniales|infanterie coloniale]], etc.), tandis que les [[Tirailleurs marocains|auxiliaires marocains]] et les [[tirailleurs sénégalais]] sont laissés sur place&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p.|12-13}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;. Le 6 août est constituée à [[Rabat]] la « [[Division marocaine|division de marche d'infanterie du Maroc]] », qui comprend deux escadrons du [[9e régiment de chasseurs d'Afrique|{{9e}} régiment de chasseurs d'Afrique]]. Après les défaites françaises de la [[bataille des Frontières]], d'autres unités partent à leur tour, fin août et début septembre : le [[régiment de marche]] de chasseurs d'Afrique pour la nouvelle [[45e division d'infanterie (France)|{{45e}} DI]], le [[1er régiment de spahis marocains|régiment de marche de spahis marocains]] (RMSM) pour compléter le corps Conneau, etc. C'est un total de 20 escadrons et de 52 bataillons qui partent de 1914 à 1918 ; les effectifs totaux du corps d'occupation tombent à {{unité|75000|hommes}} au {{date-|15 septembre 1914}}&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p.|197 et 202}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ces départs sont partiellement remplacés pour l'infanterie par 19 bataillons [[Régiment d'infanterie territoriale|territoriaux]] (ceux de la [[90e division d'infanterie territoriale|{{90e}} DIT]]) et un bataillon d'[[Alsace-Lorraine|Alsaciens-Lorrains]]. Les territoriaux sont tous affectés à la garde des ports et villes, tandis que les troupes d'active sont envoyés dans les postes avancés et forment des colonnes mobiles. Les effectifs sont donc maintenus, mais pas la qualité des troupes. Il devient difficile de conserver les territoires qui viennent d'être occupés juste avant la guerre. Le {{date-|13 novembre 1914}}, une colonne d'infanterie est anéantie par les [[Zayanes]] près de [[Khénifra]] (qui avait été prise en juin 1914), au pied du [[Moyen Atlas]]. L'extension française s'arrête pour la durée du conflit européen, les combats au Maroc se poursuivant à une plus petite échelle.<br /> {{article connexe|Bataille d'Elhri|Guerre des Zayans}}<br /> <br /> Les effectifs remontent à {{unité|80000|hommes}} le {{date-|1 octobre 1914}}, soit 50 bataillons et 28 escadrons : six de chasseurs d'Afrique, 15 de spahis algériens, un de spahis sénégalais, six de spahis marocains et 14 goums mixtes&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p.|193}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;. Vers la toute fin de la guerre en Europe, le {{1er}} juillet 1919, le total atteint {{unité|97700|hommes}}, soit 62 bataillons (retour de quelques bataillons de zouaves et d'infanterie coloniale) et 32 escadrons : quatre de chasseurs, 22 de spahis algériens, un sénégalais et cinq marocains, auxquels se rajoutent les 25 goums et quelques [[automitrailleuse]]s&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1939 |loc=tome 9, volume 3, {{p.|196}} |id=AFGG_9-3 }}.&lt;/ref&gt;. L'effort a surtout porté sur le recrutement local, pour former des unités de spahis marocains et de goumiers.<br /> {{article connexe|Guerre du Rif}}<br /> <br /> === Armée d'Orient ===<br /> ==== Dardanelles ====<br /> L'[[Empire ottoman]] étant entré en guerre en octobre 1914 au côté de l'Allemagne, les Alliés décident pendant l'hiver 1914-1915 de constituer le « corps expéditionnaire de la Méditerranée » pour aller prendre [[Istanbul]]. Les troupes sont fournies principalement par les Britanniques ([[Corps d'armée australien et néo-zélandais|ANZAC]], [[Royal Marines|Marines]], [[Armée de l'Inde (Raj britannique)|indiens]], etc.), les Français envoyant une division d'infanterie composée avec des éléments tirés des dépôts ({{unité|17000|hommes}} au total). Un régiment entier de cavalerie est affecté à la division française (la future [[17e division d'infanterie coloniale|{{17e}} DIC]]) : c'est un nouveau [[régiment de marche]] de [[chasseurs d'Afrique]] (qui prend le {{n°|8}} le 28 juillet 1915)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|18-19}} |id=AFGG_8-1 }}&lt;/ref&gt; avec quatre escadrons&lt;ref group=&quot;note&quot;&gt;Le régiment de marche de chasseurs d'Afrique de l'armée d'Orient est constitué le 15 mars 1915 avec des escadrons des {{3e}}, {{4e}}, {{5e}} et {{6e}} régiments de chasseurs d'Afrique, une section de mitrailleuses et un dépôt mobile.&lt;/ref&gt;, 31 officiers, 715 hommes, 680 chevaux, 181 mulets et 26 voitures en février 1915, auxquels se rajoute l'escorte du général [[Albert d'Amade|d'Amade]] (un officier, 16 hommes et 18 chevaux)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1924 |loc=tome 8, volume 1, {{1er}} volume d'annexes, {{p.|5}} (annexe 3) |id=AFGG_8-1a1 }}.&lt;/ref&gt;. L'embarquement se fait en mars 1915 à [[Bizerte]] et [[Skikda|Philippeville]], ils relâchent à [[Malte]] et arrivent à [[Moudros]] (sur l'île de [[Lemnos]])&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|21}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Après l'échec naval du 18 mars dans le [[détroit des Dardanelles]], les navires portant les troupes françaises, restés en rade de Moudros du 18 au 27 mars, partent à partir du 25 mars pour [[Alexandrie]] ; la cavalerie y reste (au camp de Zahiria, puis de Victoria-College, à l'est de la ville)&lt;ref name=&quot;JMO_8eChAfr&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052826fa7a0320/52826fa7d187f |titre=JMO du {{8e}} chasseurs d'Afrique |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt; par manque de moyens de débarquement (l'infanterie a utilisé des radeaux)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|25-28}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;. Les troupes françaises débarquent à [[Bataille de Sedd-Ul-Bahr#Combat de Koum Kalé (25-26 avril 1915)|Koum-Kalé]] (diversion les 25-26 avril) puis au [[Débarquement au cap Helles|cap Helles]] sans leur cavalerie (mais avec la section de mitrailleuses, à pied, attachée au {{6e}} mixte colonial jusqu'au 15 avril)&lt;ref name=&quot;JMO_8eChAfr&quot;/&gt;.<br /> {{article connexe|Bataille des Dardanelles}}<br /> <br /> ==== Salonique ====<br /> Une intervention franco-britannique dans les [[Balkans]] est décidée en 1915, pour soutenir la [[Royaume de Serbie|Serbie]] et favoriser l'entrée en guerre du côté des Alliés de la [[Royaume de Grèce|Grèce]] et de la [[Royaume de Roumanie|Roumanie]]. Les premiers soldats français débarquent à [[Thessalonique|Salonique]] le 5 octobre 1915 (avec autorisation du gouvernement grec). Lors de la conférence de Calais le même jour, [[Joseph Joffre|Joffre]] accepte d'envoyer en [[Serbie]] un total de trois divisions d'infanterie françaises et deux de cavalerie sous le commandement du général [[Maurice-Paul-Emmanuel Sarrail|Sarrail]] avec le nom d'« [[Armée française d'Orient|armée d'Orient]] »&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|152-153}} |id=AFGG_8-1 }} ; télégramme du général commandant en chef Joffre le 4 octobre 1915, {{harvsp |AFGG |1926 |loc=tome 8, volume 1, {{2e}} volume d'annexes, {{p.|146}} (annexes 107-108) |id=AFGG_8-1a2 }}.&lt;/ref&gt;. Si les trois {{abréviation|DI|divisions d'infanterie}} arrivent effectivement d'octobre à novembre (une est prise sur la [[péninsule de Gallipoli]], cette dernière complètement évacuée le 9 janvier 1916), un contre-ordre du 17 octobre 1915 annule l'envoie des divisions de cavalerie{{#tag:ref |La première division de cavalerie de l'armée d'Orient à partir devait être créée avec quatre régiments de chasseurs d'Afrique, trois batterie à cheval et six escadrons à pied&lt;ref&gt;Télégramme du ministre de la Guerre au commandant en chef de l'armée d'Orient le 14 octobre 1915, {{harvsp |AFGG |1926 |loc=tome 8, volume 1, {{2e}} volume d'annexes, {{p.|184}} (annexe 151) |id=AFGG_8-1a2 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} : la zone est trop montagneuse pour que les [[Grande unité|grandes unités]] de cavalerie soient utiles. Arrivent tout de même le régiment de marche de chasseurs d'Afrique qui attendait encore en Égypte, ainsi qu'un escadron divisionnaire{{#tag:ref |La cavalerie divisionnaire de la {{122e}} DI est composée d'un escadron du {{6e}} dragons, qui passe en janvier 1917 au {{29e}} dragons&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1924 |loc=tome 10, volume 2, {{p.|730}} |id=AFGG_10-2 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} (la [[122e division d'infanterie (France)|{{122e}}]] est la seule des trois {{abréviation|DI|divisions d'infanterie}} à en avoir un)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|157}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> {{article connexe|Expédition de Salonique}}<br /> {{citation bloc |[...] le terrain compris entre [[Skopje|Uskub]], [[Guevgueliya|Guevgueli]], frontière grecque et frontière bulgare ne permet pas l'emploi de la cavalerie, et que l'artillerie montée ne pourra pas circuler sur la plupart des voies de communication qui sont de simples pistes, où les fantassins marchent sur un rang. Prière, dans ces conditions, de remplacer la division de cavalerie annoncée par division d'infanterie, comprenant troupes alpines [...].<br /> |Télégramme du général [[Maurice-Paul-Emmanuel Sarrail|Sarrail]], commandant de l'[[Armée française d'Orient|armée d'Orient]], le 16 octobre 1915 à [[Thessalonique|Salonique]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1926 |loc=tome 8, volume 1, {{2e}} volume d'annexes, {{p.|212}} (annexe 187) |id=AFGG_8-1a2 }}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> Mais après l'entrée en guerre de la [[royaume de Bulgarie|Bulgarie]] et la [[Campagne de Serbie (1915)|défaite serbe de l'automne-hiver 1915]], l'armée d'Orient, qui s'est avancée dans les montagnes de [[Macédoine (pays)|Macédoine]], doit battre en retraite plein sud pour se réfugier en territoire grec (la Grèce maintenant sa [[Neutralité (relations internationales)|neutralité]]). Début décembre 1915, arrivent le [[4e régiment de chasseurs d'Afrique|{{4e}} régiment de chasseurs d'Afrique]] et un groupe d'artillerie à cheval, qui forment désormais, avec le {{8e}} régiment de chasseurs d'Afrique, une [[brigade]] de cavalerie. Celle-ci est envoyée à partir du 11 décembre à [[Doïran]] (à la frontière entre la Macédoine et la Grèce) pour servir d'arrière-garde à l'armée en retraite&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|346-347}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;, puis à [[Kilkís|Koukouch]] pour servir de couverture au [[Camp de Salonique|camp retranché de Salonique]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|409}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;. Sarrail réclame alors deux nouvelles {{abréviation|DI|divisions d'infanterie}}, un régiment de cavalerie et de l'artillerie, mais Joffre ne lui accorda que la cavalerie et l'artillerie : le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er}} régiment de chasseurs d'Afrique]] débarque à Salonique du 2 au 5 février 1916, pour être envoyé sur la rive ouest du [[Vardar]] le long de la voie menant à [[Bitola|Monastir]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|413 et 420}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En mars 1916, les escarmouches commencent le long de la frontière ; en avril-mai, l'armée d'Orient se porte au contact, le {{8e}} chasseurs dispersé en appui des grandes unités d'infanterie, le {{4e}} à l'aile droite dans la vallée de la Boutkova et le {{1er}} à gauche dans la région de la Moglénitsa&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1923 |loc=tome 8, volume 1, {{p.|433}} |id=AFGG_8-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le général Sarrail retire le {{1er}} chasseurs du front le 20 août 1916, ainsi que deux batteries à cheval le 27 août et le {{4e}} chasseurs le 6 septembre : le tout est regroupé au camp de [[Zeitenlik]] (à {{unité|3|km}} au nord de Salonique)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1933 |loc=tome 8, volume 2, {{p|11}} |id=AFGG_8-2 }}.&lt;/ref&gt;. À partir de septembre 1916, la tentative d'offensive de l'armée d'Orient est bloquée par les troupes bulgares en pleine montagne : le front de Macédoine se fige sous forme d'une [[guerre de tranchées]] en montagne.<br /> <br /> ==== Albanie et Thessalie ====<br /> Le 2 octobre 1916, le {{1er}} chasseurs est envoyé à [[Korçë|Koritza]] pour retirer aux Grecs l'[[Épire du Nord]] et former la [[République de Korça|République de Koritza]]. En décembre 1916, les tensions avec le gouvernement royal grec nécessite de se couvrir contre une attaque sur les arrières : le {{1er}} chasseurs, prélevé le 8 décembre sur l'aile gauche, est placé à Kojani à partir du 12 décembre, en couverture face à la [[Thessalie]] avec une section d'[[automitrailleuse]]s pour surveiller vers Kalabaka et [[Trikala]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1933 |loc=tome 8, volume 2, {{p.|309}} |id=AFGG_8-2 }}.&lt;/ref&gt;. Les tensions augmentent au début de 1917, avec le [[Schisme national|schisme grec]] et la fondation d'un [[Gouvernement de défense nationale (Grèce)|gouvernement rebelle grec]] pro-alliés. En mars 1917 arrive en renfort le [[1er régiment de spahis marocains|régiment de marche de spahis marocains]] (RMSM){{#tag:ref |Le régiment de marche de spahis marocains est retiré du {{1er}} corps de cavalerie le 15 janvier 1917 : il est réorganisé avec cinq escadrons de guerre, une compagnie de mitrailleuses (au lieu d'une section) et un escadron de dépôt. Il embarque le 23 février à Marseille. Le cargo ''Cestrian'' appareille le 25 février, escorté par deux torpilleurs, et arrive à Salonique le 3 mars&lt;ref name=&quot;RMSM2&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052b1ecf6e62aa/52b1ecf717832 |titre=JMO du RMSM, de janvier à août 1917 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} ; les quatre régiments sont regroupés le 25 mai 1917 pour former un groupement de cavalerie sous les ordres du colonel Bardi de Fourtou, le tout intégré à une division provisoire (division Venel) à partir du 3 juin 1917 affectée au contrôle de la Thessalie&lt;ref name=&quot;RMSM2&quot;/&gt;. Le 12 juin, cinq pelotons français chargent la garnison royaliste grecque de [[Larissa (Thessalie)|Larissa]]. Cette mission se termine en août, après la [[Moisson (agriculture)|moisson]].<br /> <br /> La cavalerie est envoyée de nouveau en [[Albanie]] autour de [[Korçë|Koritza]]. Le RMSM est alors détaché au sein d'une nouvelle division provisoire (division Jacquemot), traverse le {{lien |lang=en |trad=Devoll (river) |fr=Devoll |texte=Dévoli}} et prend [[Pogradec|Pogradéts]], se déplaçant à cheval et combattant à pied à l'avant-garde du 8 au 12 septembre 1917, capturant une centaine de prisonniers et deux canons&lt;ref name=&quot;RMSM3&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052b1ed0b44e5b/52b1ed0b881a1 |titre=JMO du RMSM, de septembre à décembre 1917 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt;. Après des missions de police à l'arrière pour saisir les armes dans les villages albanais, le RMSM est de nouveau affecté à la division provisoire : le 19 octobre 1917, il déborde les lignes adverses (bulgares et autrichiennes) à l'ouest du [[Lac d'Ohrid|lac Ochrida]] en franchissant les gorges du [[Shkumbin]], escaladant les ravins de la rive gauche&lt;ref name=&quot;RMSM3&quot;/&gt; et se battant à pied jusqu'au 22. Les spahis sont retirés du front le 11 novembre 1917, et de nouveau placés en réserve&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1933 |loc=tome 8, volume 2, {{p.|531}} |id=AFGG_8-2 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En février 1918, est constituée la brigade de cavalerie de l'armée d'Orient&lt;ref&gt;Note de service du général Guillaumat au général commandant l'AFO du 2 février 1918, {{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 2, annexes {{4e}} volume, {{p.|540}} |id=AFGG_8-2a4}} (annexe 2378).&lt;/ref&gt;, commandée par le général [[François Léon Jouinot-Gambetta|Jouinot-Gambetta]] : elle compte le régiment de marche de spahis marocains (alors à [[Véria (Grèce)|Verria]] et [[Amýntaio|Sorovitch]]), le {{1er}} chasseurs d'Afrique (vers {{Lien|trad=Arnissa|lang=en|fr=Arnissa|texte=Ostrovo}}, puis en avril au camp de Samorino au nord de [[Náoussa (Imathie)|Niaousta]]) et le {{4e}} chasseurs d'Afrique (au sud de {{Lien|trad=Axioupoli|lang=en|fr=Axioupoli|texte=Bohémitsa}} et le long de la ligne vers [[Larissa (Thessalie)|Larissa]]). Pendant la fin de la trêve hivernale (la neige empêche les combats en montagne), des escadrons surveillent les troupes russes lors de leur retrait, {{citation|pour ne pas qu'ils communiquent leur démotivation aux autres}}&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1933 |loc=tome 8, volume 2, {{p.|571-572}} |id=AFGG_8-2 }}.&lt;/ref&gt;. Au {{1er}} juin 1918, l'armée d'Orient dispose de {{unité|3791|cavaliers}}, ce qui est faible parmi les {{unité|232299|Français}} de cette armée (s'y rajoutent les Britanniques, les Albanais{{#tag:ref |L'armée d'Orient a recruté en 1918 un tabor albanais, composé de 100 à 200 Français et de {{unité|1000}} à {{unité|1200|Albanais}}&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 3, {{p.|521}} |id=AFGG_8-3 }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}}, les Grecs et les Italiens, pour un total de {{unité|654000|hommes}})&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 3, {{p.|520}} |id=AFGG_8-3 }}.&lt;/ref&gt;. À partir du 6 juillet 1918, le RMSM est de nouveau engagé en Albanie, dans le massif montagneux du Bofnia (ou Bofnjë).<br /> <br /> ==== Offensive franco-serbe ====<br /> En août 1918, en préparation de l'offensive, les spahis marocains sont retirés du front et envoyés à Kotori (au sud de [[Flórina]]), le {{4e}} chasseurs d'Afrique est regroupé à {{Lien|trad=Сакулево|lang=bg|fr=Сакулево|texte=Sakoulévo}}, tandis que le {{1er}} chasseurs est utilisé pour transporter à dos de cheval dans des sacs en toile des [[obus]] de {{unité|155|mm}} entre le dépôt de {{Lien|trad=Άψαλος Πέλλας|lang=el|fr=Άψαλος Πέλλας|texte=Dragomantsi}} et les batteries [[Serbie dans la Première Guerre mondiale|serbes]] (là où les [[Decauville]] ou les [[téléphérique]]s n'étaient pas installés), du 14 août jusqu'au 10 septembre&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 3, {{p.|150}} |id=AFGG_8-3 }} et ordre pour l'emploi du {{1er}} régiment de chasseurs d'Afrique le 8 août 1918, {{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 3, annexes {{2e}} volume, {{p.|114-115}} |id=AFGG_8-3a2}} (annexe 633).&lt;/ref&gt;. Le 15 septembre, jour du déclenchement de l'offensive, les trois régiments de la brigade de cavalerie sont rassemblés dans la plaine de [[Bitola|Monastir]].<br /> {{article connexe|Bataille de Dobro Polje}}<br /> <br /> Le 20 septembre, les troupes bulgares commencent à battre en retraite dans la plaine de Monastir. Le 23, la brigade de cavalerie est engagée dans l'exploitation, à la suite de l'infanterie, et atteint [[Prilép]], évacué par l'adversaire. Le 24, au contraire des ordres reçus (qui sont de poursuivre plein nord), la brigade passe le défilé de la [[Babouna]] et prend [[Stepantsi (Tchachka)|Stépantsi]] le 25. Le passage du [[Vardar]] à [[Vélès (ville)|Vélès]] étant bloqué (Serbes et Bulgares s'y affrontant), la brigade s'engage dans le massif montagneux de la [[Yakoupitsa|Goléchnitsa planina]], le traversant en quatre jours sur des sentiers de chèvres par [[Drenovo]], [[Paligrad]] et [[Dratchevo]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1934 |loc=tome 8, volume 3, {{p.|336 et 353}} |id=AFGG_8-3 }}.&lt;/ref&gt;, pour arriver au-dessus d'Üsküb (le nom turc de [[Skopje]]) le 29 septembre 1918. Si les stocks de munitions sautent, les spahis marocains font 330 prisonniers, dont 150 Allemands, prennent cinq [[obusier]]s de {{unité|105|mm}} et deux de {{unité|210|mm}}, 100 chariots de vivres, un train de blé, des troupeaux, etc.&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052b1efe66ef8d/52b1efe6dc3b1 |titre=JMO du RMSM, 13 juillet au 31 décembre 1918 |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ }}.&lt;/ref&gt; Surtout, la brigade de cavalerie coupe la retraite à toute la [[11e armée (Allemagne)|{{11e}} armée allemande]] (composée surtout de troupes bulgares). Dès le 26 septembre, la [[Bulgarie]] demande un armistice : il entre en application le 29. La brigade de cavalerie participe à la libération du territoire serbe et atteint le [[Danube]] le 24 octobre.<br /> {{article connexe|Manœuvre d’Uskub}}<br /> <br /> === Palestine et Syrie ===<br /> En mars 1917, quelques unités françaises sont envoyées en [[Égypte]] pour participer à la [[Campagne du Sinaï et de la Palestine|campagne de Palestine]] au côté des [[Egyptian Expeditionary Force|forces britanniques]]. Il s'agit d'une demande du [[Ministère des Affaires étrangères (France)|ministère des Affaires étrangères]], qui veut faire participer ces unités à la conquête de la [[Syrie]], ce territoire [[Empire ottoman|ottoman]] devant devenir une zone d'influence française selon les [[accords Sykes-Picot]] de 1916&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1935 |loc=tome 9, volume 1 {{p|620 et 652}} (annexes 508 et 538) |id=AFGG_9-1a }}.&lt;/ref&gt;. Trois [[bataillon]]s d'infanterie forment le « détachement français de Palestine » (DFP), commandé par le lieutenant-colonel (puis colonel) Philpin de Piépape (précédemment commandant du [[10e régiment de chasseurs à cheval|{{10e}} chasseurs]]). La maigre cavalerie consiste en un [[Peloton (militaire)|peloton]]{{#tag:ref |L'effectif de ce peloton de spahis au 20 novembre 1917 était d'un officier (le sous-lieutenant Saidi) et de 37 hommes&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1935 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|594}} (annexe 484) |id=AFGG_9-1a }}.&lt;/ref&gt;.|group= note}} du [[1er régiment de spahis algériens|{{1er}} spahis]] de [[Biskra]], retenu à [[Bizerte]] par quelques cas d'[[oreillons]] en avril 1917, embarqué le {{1er}} juin et débarqué à [[Port-Saïd]] le 10 juin&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|52}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt; et qui rejoint le DFP à Khan Younous ([[Khan Younès]], près de [[Gaza]]) le 15 juin. Le rôle du détachement se limite à la protection des axes de communication dans le [[Sinaï]] ; le détachement s'avance en novembre pour s'installer à {{Lien|trad=Dayr Sunayd|lang=en|fr=Dayr Sunayd|texte=Deïr Sineïd}}&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|62}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;, puis à [[Ramla|Ramlé]] en décembre 1917 pour protéger la ligne ferroviaire de [[Jaffa]] à [[Jérusalem]].<br /> <br /> Les diplomates poussant à la participation aux combats, le détachement est renforcé avec des volontaires [[Histoire des Arméniens dans l'Empire ottoman|arméniens]] et syriens (la « [[Légion arménienne|légion d'Orient]] ») et surtout avec de la cavalerie (les seules unités françaises alors disponibles)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|614}} (annexe 502) |id=AFGG_9-1a }}.&lt;/ref&gt;. Le 19 mars 1918, arrivent à Port-Saïd les {{5e}} et {{6e}} escadrons du [[4e régiment de chasseurs d'Afrique|{{4e}} chasseurs d'Afrique]] ainsi que trois pelotons du {{1er}} spahis (pour reformer le {{3e}} escadron avec le quatrième peloton déjà sur place)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|89-90}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Un dernier renfort est composé du {{5e}} escadron du [[4e régiment de spahis algériens|{{4e}} spahis tunisiens]] de [[Sfax]], mais son bateau-écurie britannique, le SS ''Hyperia'', est coulé par un [[Unterseeboot|sous-marin allemand]] (l’''{{Lien|trad=UB-51|lang=en|fr=UB-51}}'')&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://uboat.net/wwi/boats/successes/ub51.html |titre=Ships hit by UB 51 |site=http://uboat.net/ }}.&lt;/ref&gt; le 28 juillet 1918 à 84 milles nautiques au nord-ouest de Port-Saïd&lt;ref&gt;{{lien web |url=http://www.wrecksite.eu/chartDetails.aspx?1360 |titre=SS Hyperia (+1918) |site=http://www.wrecksite.eu/ }}, {{coord|32|21|0|N|31|25|0|E}}.&lt;/ref&gt; : tous les chevaux et 19 cavaliers se noient&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|96}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Est ainsi constitué un [[régiment de marche]] de cavalerie (« Régiment mixte de marche de cavalerie du Détachement français de Palestine Syrie » le 17 juillet) sous les ordres du chef d'escadrons Lebon &lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;&gt;{{lien web |url=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527acd4fb063a/527acd50b1360 |titre=JMO du régiment mixte de marche de cavalerie du DFPS |site=http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/}}.&lt;/ref&gt;, à trois escadrons à cheval, plus un escadron à pied (celui aux chevaux coulés) et un peloton de mitrailleuses&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|97}} |id=AFGG 9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le tout (infanterie, cavalerie, artillerie, génie, etc.) prend le nom de « détachement français de Palestine-Syrie » (DFPS) à partir du 27 mars 1918&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|123}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Après un regroupement à [[Ashkelon|Mejdel]] en juillet, l'infanterie française monte en ligne au sein du {{21e}} [[corps d'armée]] britannique, face aux tranchées turques protégeant {{Lien|trad=Rafat|lang=en|fr=Rafat}}, les 29-31 août 1918 (y compris l'escadron à pied à partir du 14 septembre)&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|144}} |id=AFGG 9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Du 19 au 24 août, le régiment de cavalerie rejoint la {{Lien|trad=5th Light Horse Brigade|lang=en|fr=5th Light Horse Brigade|texte={{5e}} brigade légère montée australienne}} (dans l’''{{lang|en|Australian Mounted Division}}'') à {{Lien|trad=Sarafand al-Amar|lang=en|fr=Sarafand al-Amar|texte=Surafend}}. L'effectif du régiment est au {{1er}} septembre de 25 officiers, dont 23 Européens, et de 692 hommes, dont 517 Européens&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|142 et 229}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Fichier:IWM Q12324 Anebta 1918.jpeg|thumb |alt=Photo noir et blanc d'un groupe de chevaux à l'abreuvoir, avec quelques Français portant le casque Adrian et un Australien portant le chapeau de brousse. |Cavaliers du [[4e régiment de chasseurs d'Afrique|{{4e}} chasseurs d'Afrique]] et du ''{{lang|en|{{Lien|trad=5th Light Horse Regiment (Australia)|lang=en|fr=5th Light Horse Regiment (Australia)|texte=5th Australian Light Horse}}}}'' à [[Anabta]], pris dès le 19 septembre 1918.]]<br /> Le 19 septembre 1918 au matin est lancée l'offensive sur le front du {{21e}} corps britannique, dans la [[Sharon (région)|plaine de Sharon]] ; la cavalerie est rapidement engagée dans la percée, fonçant plein nord. Le régiment de cavalerie français encercle « Toul Kérem » ([[Tulkarem]]), prenant {{unité|1800|prisonniers}}, 17 canons (dont une batterie autrichienne) et 18 mitrailleuses&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|149}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt;. Dans la nuit du 19 au 20, la brigade australienne réalise un raid, coupant la voie ferrée entre [[Naplouse]] et [[Jénine]], près d'Adji&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|151}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le 21 septembre, le régiment français entre à Naplouse après avoir chargé à travers les jardins et les rues, capturant 900 prisonniers, trois canons et neuf mitrailleuses&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt; ; les pertes pour Toul Kérem et Naplouse ne sont que de sept blessés, tandis que les chevaux tués sont remplacés par les prises turques&lt;ref&gt;Télégramme du DFPS au ministre de la Guerre le 26 septembre 1918, {{harvsp |AFGG |1935 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|836}} (annexe 713) |id=AFGG_9-1a}}.&lt;/ref&gt;. Le 22 septembre, le régiment est à Jénine&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|152}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;, le 25 à [[Nazareth]], le 26 à [[Tibériade]], le 27 il combat à pied (utilisant ses [[Fusil mitrailleur|FM]])&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt; pour franchir le [[Jourdain]], participant à l'encerclement des forces ottomanes en [[Galilée (région)|Galilée]]. Le 29 a lieu un combat de nuit à l'ouest de [[Sasa (Israël)|Sasa]], puis le 30 il barre les routes et le chemin de fer à l'ouest et au nord de [[Damas]], mitraillant les colonnes turques en retraite. Le {{1er}} octobre, le ''{{lang|en|[[Desert Mounted Corps]]}}'' (regroupant les divisions de cavalerie britanniques et australienne) et l'[[Grande Révolte arabe de 1916-1918|armée arabe]] entrent à Damas, tandis que les Français sont à [[Douma (Syrie)|Douma]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|844 et 851}} (annexes 725 et 734) |id=AFGG_9-1a}}.&lt;/ref&gt;. Le 2, un escadron mixte participe à l'entrée solennelle des troupes alliées dans Damas&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt;. Enfin, du 2 au 4 est mené le nettoyage des fuyards autour de la ville&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|155}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Dans les jours qui suivent, huit cavaliers meurent à l'hôpital de Damas&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt;.<br /> <br /> Le 15 octobre, l'[[Empire ottoman]] demande un [[armistice]] ; il est [[Armistice de Moudros|signé le 31 à Moudros]]. Philpin de Piépape est nommé gouverneur militaire de [[Beyrouth]] à partir du 8 octobre. L'escadron à pied est embarqué à Caïffa ([[Haïfa]]) le 9 pour débarquer le 11 à Beyrouth&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|160}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt; et y assurer le service de police. Le régiment mixte de cavalerie quitte Damas le 20, pour rejoindre le reste du détachement à Beyrouth le 24. Fin octobre, des pelotons de cavalerie sont envoyés à Merdj Adjoun, [[Hasbaïa|Hasbaya]], [[Rachaya]] et [[Baalbek]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|164}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le 12 novembre, un peloton de cavalerie et un bataillon de tirailleurs débarquent à [[Alexandrette]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|167-168}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Le 16, un peloton de spahis stationne à Tripoli&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1936 |loc=tome 9, volume 1, {{p.|170}} |id=AFGG_9-1 }}.&lt;/ref&gt;. Au 5 janvier 1919, deux escadrons, dont celui à pied, sont à Beyrouth ; deux pelotons de spahis sont à [[Lattaquié]] (comme escorte du gouverneur), un autre à Alexandrette et un à [[Tripoli (Liban)|Tripoli]] ; un escadron est dans la région de [[Sidon|Saïda]], Es Sour et Djedeidé. À partir de février 1919, un peloton est envoyé en garnison à Jérusalem. Devenu le « régiment mixte de marche de cavalerie du [[Levant (Proche-Orient)|Levant]] », puis le « {{1er}} régiment de cavalerie du Levant » le 22 octobre 1920&lt;ref name=&quot;JMO_RMMC&quot;/&gt;, des détachements participent à partir de juillet 1919 aux [[Campagne de Cilicie|combats de Cilicie]] au sein de l'[[armée du Levant]].<br /> <br /> == Après les armistices ==<br /> Les quatre [[armistice]]s (un pour chaque vaincu : avec la [[Royaume de Bulgarie|Bulgarie]] le 29 septembre 1918, [[Armistice de Moudros|avec l'Empire ottoman le 30 octobre]], [[Armistice de Villa Giusti|avec l'Autriche-Hongrie le 3 novembre]] et [[Armistice de 1918|avec l'Allemagne le 11 novembre]]) ne sont que des [[cessez-le-feu]] temporaires. L'état de guerre se poursuit jusqu'à la promulgation des différents [[Traité de paix|traités de paix]] ([[Traité de Versailles|Versailles]] signé le 28 juin 1919, [[Traité de Saint-Germain-en-Laye (1919)|Saint-Germain]] le 10 septembre, [[Traité de Neuilly|Neuilly]] le 27 novembre, [[Traité de Trianon|Trianon]] le 4 juin 1920 et [[Traité de Sèvres|Sèvres]] le 10 août 1920) : c'est le régiment de cavalerie de la [[Garde républicaine (France)|Garde républicaine]] qui rend les honneurs aux délégations et assure le service d'ordre lors de la [[Conférence de paix de Paris (1919)|conférence de Paris]]&lt;ref name=&quot;Garde&quot;/&gt;. La cavalerie est engagée dans les dernières opérations, car elle bénéficie d'une certaine mobilité et compte beaucoup de militaires de carrière (alors que le reste de l'armée commence sa démobilisation).<br /> <br /> === Marche au Rhin ===<br /> [[Fichier:Proposed WW-1 Rhineland Occupation Map.png|thumb |alt=Carte noir et blanc de l'Alsace-Lorraine et de la Rhénanie. |Carte montrant les six lignes successives de la marche au Rhin des forces alliées, la première parallèle à la ligne de front, la deuxième sur l'ancienne [[Frontière entre l'Allemagne et la France|frontière franco-allemande]] de 1870 et [[Frontière entre l'Allemagne et le grand-duché de Luxembourg|celle luxembourgeoise]], la troisième face à la Belgique, la quatrième dans le [[Rhénanie-Palatinat|Palatinat]], la cinquième sur le [[Rhin]], la dernière sur la rive droite.]]<br /> L'[[armistice du 11 novembre 1918]] prévoit non seulement un cessez-le-feu, mais aussi l'évacuation sous 15 jours par l'armée allemande des pays envahis (Belgique, France et Luxembourg) et de l'[[Alsace-Lorraine]], puis sous 15 autres jours de la [[Rhénanie]] jusqu'à {{unité|10|km}} au-delà de la rive droite du [[Rhin]], ainsi que l'occupation par les alliés de ces territoires&lt;ref&gt;[[s:Convention d’armistice du 11 novembre 1918|Texte de la convention d'armistice du 11 novembre 1918]], disponible sur [[Wikisource]].&lt;/ref&gt;. Cet armistice n'est valable que pour 36 jours (soit jusqu'au {{date|17 décembre 1918}}), mais fut prolongé d'un mois le 13 décembre 1918, d'un autre mois le 16 janvier 1919, pour enfin le 16 février ne plus avoir de durée (le temps de négocier le [[Traité de Versailles|traité de paix]]).<br /> <br /> Les troupes françaises franchissent le front à partir du 17 novembre et suivent le retrait allemand de seulement dix kilomètres, s'arrêtant sur six lignes successives&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1938 |loc=tome 7, volume 2, {{p.|393}} |id=AFGG_7-2 }}.&lt;/ref&gt;. En Alsace-Lorraine, confiée au [[groupe d'armées]] [[Marie Émile Fayolle|Fayolle]] (l'ancien {{abréviation|GA|groupe d'armées}} de réserve), la {{5e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} marche au sein de la [[10e armée (France)|{{10e}} armée]], tandis que la {{3e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} est intégrée au [[33e corps d'armée (France)|{{33e}} corps d'armée]] ; dans l'[[Ardenne]] belge, zone confiée au {{abréviation|GA|groupe d'armées}} [[Paul Maistre|Maistre]] (ancien {{abréviation|GA|groupe d'armées}} du Centre), la {{2e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} est confiée à la [[6e armée (France)|{{6e}} armée]], tandis que le [[2e corps de cavalerie (France)|{{2e}} corps de cavalerie]] (réduit à la {{4e}} et {{6e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}) reste autonome. Au 30 novembre, toute l'Alsace-Lorraine est réoccupée.<br /> <br /> [[Fichier:Le baiser de l'Alsacienne.png|thumb|center|upright=1.7|{{citation|Le baiser de l'Alsacienne}} : une vision folklorique de l'accueil réservé à la cavalerie française par un village d'Alsace en novembre 1918.]]<br /> <br /> Du 5 au 13 décembre 1918, les troupes alliées s'avancent pour occuper les pays rhénans : sur la rive gauche, la zone française s'étend de la [[Lauter (rivière)|Lauter]] à [[Bingen am Rhein|Bingen]], celle américaine jusqu'à [[Bonn]], celle britannique jusqu'à [[Düsseldorf]], celle belge jusqu'à la frontière néerlandaise ; sur la rive droite, trois [[Tête de pont|têtes de pont]] de {{unité|30|km}} de rayon sont établies du 13 au 17 décembre autour de [[Mayence]], [[Coblence]] et [[Cologne]]&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1938 |loc=tome 7, volume 2, {{p.|403}} |id=AFGG_7-2 }}.&lt;/ref&gt;. Cette occupation (aux frais du gouvernement allemand) est assurée par seize corps d'armée (soit 40 {{abréviation|DI|divisions d'infanterie}}), dont six françaises (soit 18 DI) et trois {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}} (dont deux françaises). La {{3e}} {{abréviation|DC|division de cavalerie}} campe désormais à l'ouest de Mayence et la {{4e}} au sud-ouest de Coblence (dans la zone américaine), en « réserve de tête de pont »&lt;ref&gt;{{harvsp |AFGG |1938 |loc=tome 7, volume 2, {{p.|395-396 et 402}} |id=AFGG_7-2 }}.&lt;/ref&gt;. S'y rajoutent les douze corps d'armée français en Alsace-Lorraine et les autres forces alliés en Belgique, dont le {{2e}} {{abréviation|CC|corps de cavalerie}} ({{5e}} et {{6e}} {{abréviation|DC|divisions de cavalerie}}). Quant aux {{1re}} et {{2e}} divisions de cavalerie, elles sont envoyées à Paris et Lyon dès l'hiver 1918-1919 pour assurer le maintien de l'ordre.<br /> <br /> === Occupation de la Rhénanie ===<br /> {{article détaillé|Occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale}}<br /> L'occupation de la [[Rhénanie]] (essentiellement la rive gauche) est confiée rapidement dans la zone française à l'« Armée du Rhin » nouvellement créée (rappelant [[Armée du Rhin (Révolution française)|celle de la Révolution]]), composée des [[8e armée (France)|{{8e}}]] et [[10e armée (France)|{{10e}}]] armées françaises.<br /> <br /> L'[[occupation de la Ruhr]], de 1923 à 1926, est effectuée par des divisions d'infanterie françaises et quelques unités belges, ainsi que par la {{4e}} division de cavalerie (elle a son QG à [[Düsseldorf]])&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=colonel François-André Paoli |titre=L'armée française de 1919 à 1939 |année=1969 }}, cité dans {{lien web|url=http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=48&amp;t=29616 |titre=Occupation de la Ruhr en 1923-1925 : quelles unités ? |site=http://www.passion-histoire.net/ |date=20 août 2010 }}.&lt;/ref&gt;.<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;180&quot;&gt;<br /> Fichier:Bundesarchiv Bild 102-00014, Gelsenkirchen-Buer, Französische Kavallerie.jpg |alt=Photo noir et blanc d'une colonne de cavaliers portant le casque et remontant une rue. |La cavalerie française à [[Gelsenkirchen]] en mars 1923.<br /> Fichier:French enter Essen.jpg |alt=Photos noir et blanc de cavaliers avançant en ville par douze de front, commandant en tête. |L'entrée dans la ville d'[[Essen]].<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Poursuite de la motorisation ===<br /> {{citation bloc|Force est de constater que la part prise par la cavalerie motorisée/blindée dans les opérations au cours de la Première Guerre mondiale, est relativement secondaire, à cause non seulement de ses moyens très réduits et peu efficaces, mais également à cause de la longue période de blocage de la guerre de mouvements et de l’inévitable nécessité de « découvrir le mouvement en marchant ». Pour autant, avec le recul du temps, on distingue parfaitement les prolongements de cette expérience dans les futurs régiments d’automitrailleuses, divisions de cavalerie mixtes et divisions légères mécaniques des années trente|Général de division François Lescel|Naissance de notre armée blindée&lt;ref name=&quot;Naissance armée blindée&quot;&gt;{{article|langue=fr|prénom1=François|nom1=Lescel|titre=Naissance de notre armée blindée|périodique=Bulletin de liaison de la FARAC |mois=janvier|année=2009|numéro=434|lire en ligne=http://www.farac.org/index.php/2014-03-04-16-59-31/premiere-guerre-mondiale-1914-1918/item/naissance-de-notre-armee-blindee}}.&lt;/ref&gt;.}}<br /> À partir d'octobre 1918, la production d'automitrailleuses sur [[Châssis (automobile)|châssis]] de [[White Motor|camion White TBC]] est lancée : 230 exemplaires sont mis en service pour remplacer le vieux matériel. Le nombre de groupes mixtes d'automitrailleuses et d'autocanons (GAMAC) est réduit de 17 à 11, ils sont renommés en « escadrons d'automitrailleuses de cavalerie » (EAMC) le {{1er}} novembre 1922 et affectés aux cinq divisions de cavalerie, à raison de deux ou trois escadrons chacune&lt;ref name=&quot;GEAMC&quot;/&gt;. Le 14 décembre 1927, une séance du [[Conseil supérieur de la guerre]] est consacrée à l'organisation de la cavalerie. Le [[Ferdinand Foch|maréchal Foch]] affirme qu'il {{citation |n'y a plus de divisions de cavalerie mais des divisions légères. Il faut transporter rapidement des armes à feu. On les transporte à cheval, à bicyclette, en camions, nous évoluons.}} Le [[Louis Maurin (homme politique, 1869-1956)|général Maurin]] demande {{citation|si la cavalerie est encore aujourd'hui un élément de manœuvre rapide}}, car {{citation|les routes macadamisées constituent maintenant un obstacle sérieux pour la circulation à cheval [...]. Il faut s'orienter franchement vers la motorisation. L'automobile ne craint pas les gaz.}} Les troupes montées sont défendues par les généraux [[Henri Albert Niessel|Niessel]] et [[Maxime Weygand|Weygand]] ; finalement, le conseil décide de conserver les cavaliers en attendant la motorisation&lt;ref&gt;{{ouvrage |auteur=Gérard Chauvy |titre=Le drame de l'armée française |sous-titre=du Front populaire à Vichy |lieu=Paris |éditeur=Pygmalion |année=2009 |pages totales=695 |isbn=978-2-7564-0291-8 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xfQv2sh1xFcC }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Cette motorisation (sur camions et motocyclettes) et mécanisation (sur automitrailleuses et chars) de la cavalerie pendant l'[[entre-deux-guerres]] fut freinée par un conflit avec l'infanterie, qui avait le monopole des [[Char de combat|chars de combat]] depuis 1920 (auparavant, c'était l'« artillerie d'assaut »). Seules les automitrailleuses sont autorisées pour équiper les unités de cavalerie : sont donc commandées des « automitrailleuses de combat » (AMC), qui sont en fait des chars de cavalerie. Se rajoutent le coût de la mécanisation ainsi que le conservatisme des partisans du cheval (le général Weygand craignait de manquer de carburant)&lt;ref&gt;Lettre de l'inspecteur général de l'armée [[Maxime Weygand]] au ministre de la Guerre [[Louis Maurin (homme politique, 1869-1956)|Louis Maurin]], le 11 janvier 1935. Conservée au [[Service historique de la Défense|SHD]], fonds Weygand, 1 K 130.&lt;/ref&gt;, d'où le maintien de nombreux escadrons à cheval, destinés à être mécanisés à moyen terme. Les régiments de [[cavalerie légère]] sont désormais destinés en cas de mobilisation à former les [[Groupe de reconnaissance|groupes de reconnaissance]] des divisions ([[Groupe de reconnaissance de division d'infanterie|GRDI]]) et des corps d'armée ([[Groupe de reconnaissance de corps d'armée|GRCA]]). Les cinq divisions de cavalerie doivent être transformées en cas de mobilisation en « divisions légère de cavalerie », composées d'une brigade mécanisée et d'une seconde montée, selon le principe du mélange « [[Crottin de cheval|crottin]] et [[cambouis]] ». Les groupes de chasseurs cyclistes (formés par les bataillons de chasseurs à pied) sont remplacés par les bataillons de dragons portés (en camions ou autobus), utilisés comme infanterie d'accompagnement des divisions. Cette motorisation progressive évite la disparition de la cavalerie comme [[Arme (corps militaire)|arme]], le combat à cheval étant devenu désuet.<br /> <br /> En juillet 1935, la [[4e division de cavalerie (France)|{{4e}} division de cavalerie]] est totalement mécanisée, changeant à ce moment de nom pour devenir la [[1re division légère mécanique|{{1re}} division légère mécanique]] du [[Jean Flavigny|général Flavigny]], un des promoteurs de la cavalerie blindée. Quelques mois plus tard, en octobre 1935, la {{3e}} division de cavalerie de l'[[Heer de la Wehrmacht|armée de terre allemande]] est elle-aussi mécanisée pour devenir la ''{{lang|de|[[1. Panzer-Division]]}}'' (la première [[division blindée]] : en France, il faut attendre janvier 1940 pour la création de la [[1re division cuirassée|{{1re}} division cuirassée]]).<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> &lt;references group=&quot;note&quot; /&gt;<br /> <br /> === Références ===<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> ==== Sur l'armée française ====<br /> * {{ouvrage|nom1=Funcken|prénom1=Liliane|nom2=Funcken|prénom2=Fred|titre=Les uniformes et les armes des soldats de la Guerre 1914-1918 |tome=2 |titre volume=Cavalerie-Artillerie-Génie-Marine |éditeur=Casterman|année=1971|pages totales=156|isbn=2-203-14309-6}}.<br /> * {{ouvrage |lang=en |nom1=Summer|prénom1=Ian |illustration=Gerry Embleton |titre=The French Amy 1914-1918|éditeur=[[Osprey Publishing]]|année=1969|pages totales=157 |collection= Men-At-Arms serie |numéro dans collection=286 |isbn=1-85532-516-0}}.<br /> * {{ouvrage |titre=Répartition et emplacement des troupes de l'armée française |lieu=Paris |éditeur=Imprimerie nationale |jour=1 |mois=mai |année=1914 }}.<br /> * {{ouvrage |nom1=Service historique de l'état-major des armées |lien auteur1=Service historique de la Défense |titre=Les Armées françaises dans la Grande Guerre |lieu=Paris |éditeur=Imprimerie nationale |année=1922-1939 |format=onze tomes subdivisés en 30 volumes, plus des volumes d'annexes |bnf=41052951h }} :<br /> ** {{ouvrage|titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1936 |année première édition=1922 |tome=1, {{vol|1}} |titre volume=Les préliminaires, La bataille des frontières |pages totales=602 |id=AFGG_1-1 }}, {{gallica|n=bpt6k6274616s}} ;<br /> ** {{ouvrage|titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1922 |tome=1, {{vol|1}} |titre volume=Annexes |pages totales=1026 |id=AFGG_1-1a }}, {{gallica|n=bpt6k6267081z}} ;<br /> ** {{ouvrage|titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1923 |tome=3 |titre volume=Les offensives de 1915, l'hiver 1915-1916 |pages totales=720 |id=AFGG_3 }}, {{gallica|n=bpt6k6267170h}} ;<br /> ** {{ouvrage|titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1925 |tome=3 |titre volume=Annexes {{3e}} volume |pages totales=1395 |id=AFGG_3-a3 }}, {{gallica|n=bpt6k6275165v }} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=7, {{vol|2}} |titre volume=La marche au Rhin (26 septembre 1918-28 juin 1919) |année=1938 |pages totales=446 |id=AFGG_7-2 }}, {{gallica|n=bpt6k6281972s}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|1}} |titre volume=La campagne d'Orient, jusqu'à l'intervention de la Roumanie (février 1915-août 1916) |année=1923 |pages totales=400 |id=AFGG_8-1 }}, {{gallica|n=bpt6k6374254b}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|1}} |titre volume=Annexes {{1er}} volume |année=1924 |pages totales=798 |id=AFGG_8-1a1 }}, {{gallica|n=bpt6k6281532w}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|1}} |titre volume=Annexes {{2e}} volume |année=1926 |pages totales=832 |id=AFGG_8-1a2 }}, {{gallica|n=bpt6k6331309t}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|2}} |titre volume=La campagne d'Orient, de l'intervention de la Roumanie aux préparatifs d'offensive de 1918 (août 1916-avril 1918) |année=1933 |pages totales=643 |id=AFGG_8-2 }}, {{gallica|n=bpt6k6278886c}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|2}} |titre volume=Annexes {{4e}} volume |année=1934 |pages totales=794 |id=AFGG_8-2a4 }}, {{gallica|n=bpt6k64392029}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|3}} |titre volume=La campagne d'Orient, du printemps de 1918 à la fin de la même année (avril 1918-décembre 1918) |année=1934 |pages totales=544 |id=AFGG_8-3 }}, {{gallica|n=bpt6k62759483}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=8, {{vol|3}} |titre volume=Annexes {{2e}} volume |année=1934 |pages totales=1103 |id=AFGG_8-3a2 }}, {{gallica|n=bpt6k6330304f}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=9, {{vol|1}} |titre volume=Égypte, Palestine, Syrie, Hedjaz, la propagande allemande au Maroc |année=1936 |pages totales=240 |id=AFGG_9-1 }}, {{gallica|n=bpt6k62789162}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=9, {{vol|1}} |titre volume=Annexes |année=1935 |pages totales=1058 |id=AFGG_9-1a }}, {{gallica|n=bpt6k6331308d}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=9, {{vol|2}} |titre volume=Les campagnes coloniales : Togo, Cameroun, AOF, AEF |année=1929 |pages totales=877 |id=AFGG_9-2}} {{gallica|n=bpt6k6280059h}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=9, {{vol|2}} |titre volume=Annexes volume 1 |année=1927 |pages totales=1466 |id=AFGG_9-2a}}, {{gallica|n=bpt6k6271193x}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |tome=9, {{vol|3}} |titre volume=Les opérations au Maroc |année=1939 |pages totales=211 |id=AFGG_9-3}}, {{gallica|n=bpt6k62762962 }} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1923 |tome=10, {{vol|1}} |titre volume=Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée |pages totales=966 |id=AFGG_10-1 }}, {{gallica|n=bpt6k6279687d}} ;<br /> ** {{ouvrage |titre={{abréviation|AFGG|Les armées françaises dans la Grande Guerre}} |année=1924 |tome=10, {{vol|2}} |titre volume=Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie |pages totales=1092 |id=AFGG_10-2 }}, {{gallica|n=bpt6k63495098}}.<br /> <br /> ==== Sur la cavalerie française ====<br /> * {{ouvrage |titre=Historique des corps de cavalerie commandés par le général Conneau, du 14 août 1914 au 2 mars 1917 |sous-titre=rédigé sous la haute direction du général Conneau |lieu=Limoges, Paris et Nancy |éditeur=Impr.-éditeurs Charles-Lavauzelle et Cie |année=1924 |pages totales=154 |bnf=34075984x }}.<br /> * {{ouvrage |prénom1=Jean-Louis|nom1=Andreani |titre=La Grande guerre à cheval |sous-titre=le rêve brisé de la cavalerie française |lieu=Cuise-la-Motte |éditeur=Éditions du Trotteur ailé/Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) |année=2014 |pages totales=239 |isbn=978-2-915250-40-4 }}.<br /> * {{article |prénom1=Damien| nom1=Baldin |titre=Les tranchées ont-elles enterré la cavalerie ? Entre disparition et mutation : la cavalerie française durant la Première Guerre mondiale|périodique=Guerres mondiales et conflits contemporains|numéro=225|lieu=Paris|éditeur=Presses universitaires de France|année=2007|pages=7-20 |url texte=http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=GMCC_225_0007 |id=Baldin }}.<br /> * {{Ouvrage |auteur=Eric Baratay |lieu auteur1=Eric Baratay |titre=Bêtes des tranchées |sous-titre=des vécus oubliés |lieu=Paris |éditeur=CNRS éditions |année=2013 |pages totales=255 |collection=Le passé recomposé |isbn=978-2-271-07436-2 }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Denis Bogros |titre=Les chevaux de la Cavalerie française |lieu=Loudun |éditeur=P.S.R. éditions |année=2001 |isbn=2-908571-32-3 |lire en ligne=http://www.bmlisieux.com/inedits/cavale00.htm |id=Bogros }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Boucherie (colonel) |préface=général Marie Antoine Henry de Mitry |titre=Historique du {{1er}} corps de cavalerie (mars 1917- décembre 1918) |sous-titre=rédigé sous la haute direction du général Féraud |lieu=Limoges, Paris et Nancy |éditeur=Impr.-éditeurs Charles-Lavauzelle et Cie |année=1925 |pages totales=319 |bnf=340845765 }}, {{gallica|n=bpt6k64709288}}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Boucherie (colonel) |titre=Historique du corps de cavalerie Sordet |sous-titre=rédigé sous la haute direction du général Sordet |lieu=Limoges, Paris et Nancy |éditeur=Impr.-éditeurs Charles-Lavauzelle et Cie |année=1923 |pages totales=157 |bnf=340759858 }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=François-René Boullaire (général) |lien auteur1=François René Boullaire |titre=Historique du {{2e}} corps de cavalerie du {{1er}} octobre 1914 au {{1er}} janvier 1919 |sous-titre=d'après les archives historiques du ministère de la guerre |lieu=Limoges, Paris et Nancy |éditeur=Impr.-éditeurs Charles-Lavauzelle et Cie |année=1923 |pages totales=503 |bnf=34075987z }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Lieutenant-colonel Joseph Germain Carrère |titre=1914-1918, Cavalerie |sous-titre=faits vécus, enseignements à en tirer |lieu=Paris |éditeur=Henri Charles-Lavauzelle |année=1920 |pages totales=83 |bnf=31910533m |id=Carrère }}, {{gallica|n=bpt6k6527185k}}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Gustave de Cornulier-Lucinière |titre=Le Rôle de la cavalerie française à l'aile gauche de la première bataille de la Marne |sous-titre=par un cavalier de la Marne |lieu=Paris |éditeur=Perrin |année=1919 |pages totales=284 |bnf=340866193 }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Jean-Claude Delhez |titre=1914 |sous-titre=La cavalerie française en Gaume |lieu=Virton |éditeur=Michel frères |année=1994 |pages totales=118 }}<br /> * {{ouvrage |auteur=Jean-Claude Delhez |titre=La charge des Dragons à Marville |année=2001 |éditeur=Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc |passages=79 et suivantes }}.<br /> * {{Ouvrage |prénom1=Jean-Claude |nom1=Demory |titre=Essor de la motorisation |sous-titre=1914-1918, du cheval de guerre au cheval vapeur |éditeur=ETAI |année=2008 |pages totales=143 |présentation en ligne=http://books.google.fr/books?id=U_EtAQAAIAAJ }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Léon Fauvart-Bastoul |titre=De la Poursuite, rôle tactique des petites unités de cavalerie, escadron, demi-régiment ou régiment, opérant en liaison avec de l'infanterie, brigade, division ou corps d'armée |lieu=Paris |éditeur=Berger-Levrault |année=1890 |format=in-16 |pages totales=70 |bnf=30421751j }}.<br /> * {{Ouvrage |prénom1=Fernand |nom1=Gazin |titre=La Cavalerie française dans la guerre mondiale, 1914-1918 |collection=Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale |éditeur=Payot |année=1930 |pages totales=334 }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=François-Léon Jouinot-Gambetta (général) |lien auteur1=François Léon Jouinot-Gambetta |titre=Uskub ou du rôle de la cavalerie d’Afrique dans la victoire |lieu=Nancy, Paris et Strasbourg |éditeur=Berger-Levrault |année=1920 |pages totales=387 |bnf=306629598 }}.<br /> * {{article |auteur=Eric Labayle |titre=L'odyssée du corps de cavalerie Sordet (août-sept. 14) |périodique=[[14-18 magazine]] |numéro=15 |éditeur=SOTECA |année=2003 |page=10-19 }}.<br /> * {{article |auteur=Eric Labayle |titre=Le corps de cavalerie Conneau, les espoirs déçus de la bataille de la Marne (14 août- 15 sept. 14) |périodique=[[14-18 magazine]] |numéro=27 |éditeur=SOTECA |année=2003 |page=6-15}}.<br /> * {{Ouvrage |prénom1=Edmond |nom1=Lajoux |titre=Les Cavaliers de la Grande Guerre 1914-1918 |sous-titre=Cuirassiers, Dragons, Chasseurs à cheval, Hussards}}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Maurice-Eugène Loir (capitaine) |préface=général Langlois |titre=Cavalerie, procédés techniques, la cavalerie dans l’ensemble de l’armée, la cavalerie dans la bataille |lieu=Paris |éditeur=R. Chapelot |année=1912 |pages totales=402 |bnf=30828212n }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Colonel Dugué Mac Carthy |titre=La Cavalerie au temps des chevaux |lieu=Paris |éditeur=EPA éd. |année=1989 |pages totales=327 |isbn=2-85120-313-4 |id=Mac}}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Général Pelecier |titre=Un raid de cavalerie |sous-titre=épisode de la première bataille de la Marne |lieu=Paris |éditeur=Charles-Lavauzelle |année=1921 |pages totales=68 |bnf=340868080 |id=Pelecier }}, {{gallica|n=bpt6k6529530m }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=A. Peteau (major) |titre=Aperçu historique sur les mouvements et opérations des corps et divisions de cavalerie |éditeur=Vaillant-Carmanne |lieu=Liège |année=1924 }}.<br /> * {{ouvrage |auteur=Henri Salmon (capitaine) |préface=général A. Niessel |titre=Étude sur la cavalerie suivie de cas concrets |lieu=Paris |éditeur=Charles-Lavauzelle |année=1936 |première édition=1924 |pages totales=238 |bnf=312894196 }}.<br /> * {{ouvrage |nom1=de Sézille (capitaine) |prénom1=Ernest Adrien |titre=Conseils pratiques aux cadres de cavalerie (guerre de 1914) |sous-titre=résumé des procédés nouveaux imposés par la guerre actuelle, d'après l'expérience de cinq mois de campagne |lieu=Paris |éditeur=H. Charles-Lavauzelle |année=1919 ({{2e}} édition |pages totales=39 |format=in-16 |bnf=31359722g }}, {{gallica|n=bpt6k6551927v}}.<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * {{lien web |url=http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavalerie/bibliographie-cavalerie-mondiale-sujet_26_1.htm |titre=Liste de témoignages et d'historiques publiés |site=http://pages14-18.mesdiscussions.net/ }}.<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Cheval durant la Première Guerre mondiale]]<br /> * [[Rôle du cheval dans la guerre]]<br /> * [[Bataille des casques d'argent]]<br /> * {{Lien|trad=German cavalry in World War I|lang=en|fr=Cavalerie allemande pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> * {{Lien|trad=British cavalry during the First World War|lang=en|fr=Cavalerie britannique pendant la Première Guerre mondiale}}<br /> {{palette|Première Guerre mondiale}}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|armée française|monde équestre}}<br /> {{Bon article|vote=BA|oldid=120030527|date=6 novembre 2015}}<br /> <br /> [[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale|cavalerie francaise]]<br /> [[Catégorie:Cavalerie|Francaise]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Gefecht_bei_Rhadern&diff=158865460 Gefecht bei Rhadern 2015-12-20T03:06:29Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{Infobox Conflit militaire<br /> | conflit = Bataille de Rhadern<br /> | guerre = [[Guerre de Sept Ans]]<br /> | image =<br /> | légende =<br /> | date = {{date|13|septembre|1760}}<br /> | lieu = entre {{Lien|lang=de|fr=Rhadern}} et &lt;br /&gt;{{Lien|lang=de|fr=Münden (Lichtenfels)}} ([[Allemagne]])<br /> | latitude = 51.16906<br /> | longitude = 8.79672<br /> | casus =<br /> | territoires =<br /> | issue = Victoire des Français<br /> | combattants1 = {{France monarchie}}<br /> | combattants2 = {{Prusse 1750}} &lt;br /&gt;{{Hanovre}}<br /> | commandant1 = [[Jacques Philippe de Choiseul-Stainville|Comte de Stainville]]&lt;br /&gt;[[Alexandre Antoine de Montbelliard de Scey|Comte de Scey]]&lt;br /&gt;[[Louis Drummond, comte de Melfort|Comte de Melfort]]<br /> | commandant2 = Général Bulow&lt;br /&gt;Comte Fersen&lt;ref name=&quot;Fersen&quot;/&gt;<br /> | forces1 =<br /> | forces2 ={{unité|6000}} à {{unité|10000|hommes}}&lt;br /&gt;8 canons&lt;ref&gt;Les forces sont différentes selon {{lesquelles|les sources}} : {{unité|6000}}, {{unité|8000}}, {{unité|10000}}&lt;/ref&gt;<br /> | pertes1 = 50 tués et blessés<br /> | pertes2 =400 tués et blessés&lt;br /&gt;400 prisonniers&lt;br /&gt;8 canons capturés&lt;ref&gt;{{lesquelles|Certaines sources}} indique seulement « toute l'artillerie capturée »&lt;/ref&gt;<br /> | batailles = {{Guerre de Sept Ans}}<br /> | notes =<br /> | géolocalisation = Allemagne<br /> }}<br /> <br /> La '''bataille de Rhadern''' ou '''bataille de Radern''' est un épisode de la [[guerre de Sept Ans]] qui eut lieu le {{date|13|septembre|1760}} entre l'armée française et l'armée coalisée. La bataille s'est soldée par une victoire française.<br /> <br /> == Préambule ==<br /> Tandis que [[Frédéric II de Prusse|Frédéric II]] s'efforce de repousser les forces austro-russes sur ses frontières orientales, les Français mènent une nouvelle tentative pour conquérir l'[[Électorat de Brunswick-Lunebourg|Électorat de Hanovre]], possession du roi d'Angleterre: un succès sur ce terrain leur permettrait de compenser leurs défaites au [[Guerre de la Conquête|Canada]] et en [[guerre carnatique|Inde]]. Le [[12 septembre]] 1760, le [[Victor-François de Broglie (1718-1804)|maréchal de Broglie]], informé qu'un corps ennemi considérable menace [[Marbourg]], fait partir son corps d'armée qui arrive à [[Marienhagen]] où il a un engagement très fort et fait 30 prisonniers.<br /> <br /> Le [[13 septembre]], les troupes du [[Jacques Philippe de Choiseul-Stainville|comte de Stainville]], marchent vers [[Frankenberg (Hesse)|Frankenberg]] et rencontrent le corps des alliés entre {{Lien|lang=de|fr=Rhadern}} et {{Lien|lang=de|fr=Münden (Lichtenfels)}}. C'est la bataille de Rhadern.<br /> <br /> == Forces en présence ==<br /> Les deux forces sont séparées par un bois et un petit ruisseau qui se jette dans l'[[Eder (rivière)|Eder]].<br /> <br /> Les forces du [[Jacques Philippe de Choiseul-Stainville|comte de Stainville]] sont composées du [[régiment d'Auvergne]] et du [[régiment de Bouillon]].<br /> <br /> Le [[Liste des seigneurs de Scey|comte de Scey]] est à la tête des [[régiment de dragons du Roi|régiments des dragons du Roi]] et [[régiment de La Ferronnays dragons|de La Ferronaye]]&lt;ref&gt;Juin-Oct. 1760, {{lire en ligne|url=http://books.google.fr/books?id=5MArAQAAIAAJ&amp;pg=PA616}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Gazette du 5 janvier 1760, {{lire en ligne|url=http://books.google.fr/books?id=Nw1NAAAAcAAJ&amp;pg=PA156}}&lt;/ref&gt; et le [[Louis Drummond, comte de Melfort|comte de Melfort]] est à tête des [[Régiment de cavalerie de Royal-Pologne|régiments de cavalerie Légion Royale de Pologne]], [[Régiment de Poly cavalerie|de Poly]] et [[Régiment de Toustain cavalerie|de Toustain]].<br /> <br /> Les forces prusso-hanovriennes sont commandées par le major August Christian von Bülow ([[:de:August Christian Freiherr von Bülow |''de'']]), commandant de la Légion britannique, et le colonel comte de Fersen.<br /> <br /> == La bataille ==<br /> Les troupes alliées occupent les positions sur une colline escarpée.<br /> <br /> Dans un premier temps, alors que le régiment d'Auvergne reste en place, le régiment de Bouillon envoie deux [[bataillon]]s occuper le château de [[Lichtenfels (Hesse)|Lichtenfels]] afin de renforcer sa gauche.<br /> <br /> Après avoir pris ses dispositions pour attaquer l'ennemi, le comte de Stainville, vers 10 heures, commence le combat&lt;ref&gt;[http://pfef.free.fr/Anc_Reg/7_Ans.htm GUERRE DE SEPT ANS]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les [[Chasseur à pied|chasseurs]] du régiment d'Auvergne [[régiment d'Auvergne]] passent le ruisseau et le ravin qui les séparent de l'ennemi et attaquent à la [[Baïonnette (arme)|baionnette]] les positions adverses situées sur la [[colline]].<br /> <br /> Pendant ce temps, les régiments des dragons du Roi et de La Ferronaye du comte de Scey et la cavalerie de la Légion Royale de Pologne se portent, par un autre chemin, sur la hauteur occupée par l'ennemi. Ils chargent la cavalerie qui s'y trouve et la culbutent. Le [[comte de Fersen]] est tué dans cette charge. Les [[Grenadier (militaire)|grenadiers]] et les chasseurs d'Auvergne, commandés par le [[Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau|marquis de Rochambeau]] et épaulés par le régiment [[Régiment de cavalerie de Royal-Pologne|Royal Pologne]], suivent l'ennemi de près.<br /> <br /> Le combat s'engage; les huit escadrons continuent de poursuivre l'ennemi qui est contraint d'abandonner la hauteur qu'il occupe en abandonnant 3 canons. Il se retire par le village de {{Lien|lang=de|fr=Münden (Lichtenfels)}} d’où il gagne une autre hauteur près de [[Neukirchen]] en abandonnant trois autres canons.<br /> <br /> L'artillerie française canonne vivement l'ennemi en retraite tandis que l'infanterie, devancée par les dragons, le chasse de hauteur en hauteur sur un terrain difficile traversés de ruisseaux et de ravins. Les Français trouvent dans les bois deux autres canons dont ils s’emparent.<br /> <br /> == Bilan ==<br /> Les Français capturent 8 canons avec les équipages, 40 chariots de munitions, {{unité|1200|chevaux}} de troupes, d'artillerie et de bagages&lt;ref name=&quot;CI&quot;/&gt;.<br /> <br /> En outre les Hanovriens perdent le [[comte de Fersen]]&lt;ref name=&quot;Fersen&quot;&gt;Le comte de Fersen était un colonel hanovrien qui commandait un corps conjointement avec Bülow&lt;/ref&gt; tué au combat, tandis que Bulow échappe de justesse à la capture&lt;ref name=&quot;CI&quot;&gt;''Correspondance inédite du duc de Broglie'', tome 2, p. 459&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Stainville n'a pas remporté d'avantage décisif et doit livrer une campagne d'hiver contre les Prusso-Hanovriens où il subira la défaite de [[Bataille de Langensalza (1761)|Langensalza]] en février 1761.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|années 1760}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Rhadern}}<br /> [[Catégorie:Bataille de la guerre de Sept Ans]]<br /> [[Catégorie:Bataille de l'histoire de France]]<br /> [[Catégorie:Bataille de 1760]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Frenchcore&diff=169868181 Frenchcore 2015-07-02T15:29:00Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Pays Bas par Pays-Bas</p> <hr /> <div>&lt;!--<br /> <br /> <br /> <br /> Le non respect de la typographie/mise en page de l'article, ou l'ajout d'éléments sans source sera révoqué sans préavis.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> --&gt;<br /> {{Infobox Musique (style)<br /> | nom = Frenchcore<br /> | origines_stylistiques = [[Musique minimaliste]], [[musique industrielle]], [[techno]], [[techno hardcore]]<br /> | origines_culturelles = Fin des [[années 1990]]<br /> | instruments = [[Boîte à rythmes]], [[clavier (musique)|clavier]], [[échantillonneur]], [[séquenceur musical|séquenceur]], [[synthétiseur]]<br /> | popularité = Faible à moyenne<br /> | genres dérivés = <br /> | genres associés = <br /> | scènes régionales = [[France]], [[Pays-Bas]], [[Italie]]<br /> | voir aussi = <br /> }}<br /> <br /> Le '''frenchcore''' est un [[genre musical]] dérivé de la [[techno hardcore]], ayant émergé en [[France]] durant la fin des [[années 1990]] et début des [[années 2000]]. Le nom ne doit pas être confondu avec le terme pour décrire un style vestimentaire&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.cosmopolitan.fr/,tendance-mode-le-frenchcore,1913947.asp|titre=Le Frenchcore : nouvelle tendance mode casual et élégante|site=Cosmopolitan|passage=Avant, le Frenchcore était un genre musical. Mais ça, c'était avant. Désormais, c'est le nom que porte une nouvelle tendance mode qui prône l'élégance subtile à la française. Mode d'emploi.|date=janvier 2015|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Caractéristiques ==<br /> [[Fichier:NTX13 - Ça s'passe à fond.ogg|vignette|gauche|230px|Morceau de frenchcore (''Ça s'passe à fond'', de NTX13).]]<br /> <br /> Le frenchcore est un genre entièrement créé par [[musique assistée par ordinateur|assistance informatique]]. Il se caractérise par un [[tempo]] élevé, oscillant habituellement entre 180 et 240 [[battement par minute|battements par minute]] (BPM), composée sur une [[mesure (solfège)#Mesure à quatre temps|mesure à quatre temps]]&lt;ref name=coe-frenchcore&gt;{{lien web|lang=es|url=http://www.coreforexistence.com/leer.php?blog_content_id=141&amp;title=Frenchcore|titre=Frenchcore|site=Core of Existence|date=17 juin 2012|consulté le=2 septembre 2014}}.&lt;/ref&gt;. Le genre fait usage d'instruments orientés [[musique minimaliste|minimalistes]], [[musique industrielle|industriels]], et [[techno]]&lt;ref name=coe-frenchcore/&gt;, et [[early hardcore]]&lt;ref name=frenchcorehistory/&gt;. Les producteurs utilisent souvent des samples de voix, souvent en français, tirés de films, de vidéos ou d'extraits audio.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> Le frenchcore, comme indiqué par le nom, est un [[genre musical]], principalement influencé par le [[early hardcore]]&lt;ref name=frenchcorehistory&gt;{{lien web|lang=en|url=http://corehistory.blogspot.fr/2009/12/frenchcore.html|titre=Frenchcore|site=Hard Music Romania|consulté le=2 février 2013}}.&lt;/ref&gt;, ayant émergé en [[France]], et dont les prémices peuvent être retracées au milieu des [[années 1990]]. À cette période, des albums tels que ''[[Neurophonie]]'', en [[1999 en musique|1999]], et ''Anesthésie Internationale'', en [[2000 en musique|2000]], composés par le groupe [[Micropoint (groupe)|Micropoint]]&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.desinvolt.fr/2010/06/11/451-micropoint-frenchcore-will-never-die/|site=desinvolt|titre=Micropoint – Frenchcore will never die|date=11 juin 2010|auteur=Nicolas Billaux|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, aident à la popularisation et à la démarcation du genre par rapport à la [[gabber (musique)|musique gabber]] [[Pays-Bas|néerlandaise]]. Les premiers [[label discographique|labels indépendants]], comme Epiteth Rec. créés par [[Laurent Hô]]&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=http://www.massivemag.com/laurent-ho-issue-17/|titre=Laurent Ho|site=massivemag.com|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=http://www.discogs.com/label/3758-Epiteth-Rec|titre=Epiteth Rec.|site=[[Discogs]]|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, et la branche Audiogenic créée par [[DJ Radium|Radium]]&lt;ref name=sceno/&gt;, aident également à la popularisation du genre en France ; des labels tels que Randy 909% Records&lt;ref name=coe-frenchcore/&gt;, popularisent également le genre, principalement sur le [[Europe|continent européen]].<br /> <br /> == Artistes et labels ==<br /> [[Fichier:Radium face.jpg|vignette|upright|[[DJ Radium|Radium]], acteur notable de la scène frenchcore et fondateur du label français Psychic Genocide&lt;ref name=sceno/&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{ouvrage|titre=La Fête au présent: Mutations des fêtes au sein des loisirs|passage=223|auteur=Laurent Sébastien Fournier|date=2009|isbn=2296074855|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=n-Wz4UCudV4C&amp;pg=PA223&amp;dq=dj+radium+hardcore&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ei=apu4UZuXEKj50gXX84CICQ&amp;ved=0CDkQ6AEwAQ#v=onepage&amp;q=dj%20radium%20hardcore&amp;f=false}}.&lt;/ref&gt;.]]<br /> <br /> &lt;!-- L'ajout d'artistes sans source sera supprimé sans préavis. --&gt;<br /> Les artistes et groupes notoires du genre incluent parmi d'autres : [[DJ Radium|Radium]]&lt;ref name=sceno&gt;{{lien web|url=http://sceno.fr/magazine/229672+Radium-concentre-d-energie-rare|titre=Radium, concentré d’énergie rare|site=sceno.fr|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, Noisekick&lt;ref name=anonymously-juil-2013/&gt;, The Sickest Squad&lt;ref name=anonymously-juil-2013/&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://culturedj.owni.fr/2012/07/11/interview-de-the-sickest-squad-sois-fou-la-musique-n-a-pas-de-limites-ouvre-ton-esprit/|titre=Interview de The Sickest Squad : “Sois fou ! La musique n’a pas de limites… Ouvre ton esprit !”|site=culturedj|date=11 juillet 2012|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, Psiko&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://culturedj.owni.fr/2012/10/15/interview-de-psiko-mixer-c-est-bien-mais-etre-mixe-l-est-aussi/|titre=Interview de Psiko (Audiogenic) : “Mixer c’est bien, mais être mixé l’est aussi.”|site=culturedj|date=15 octobre 2012|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, Alcore&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.desinvolt.fr/2010/06/11/451-micropoint-frenchcore-will-never-die/|titre=Micropoint – Frenchcore will never die|date=11 juin 2010|auteur=Nicolas Billaux|site=Désinvolt|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;, Johnny Napalm&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=http://partyflock.nl/artist/62496:Johnny-Napalm|titre=Johnny Napalm|date=16 avril 2015|site=[[Partyflock]]|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;, Adrenokrome&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=http://partyflock.nl/artist/60366:Adrenokrome|titre=Adrenokrome|site=[[Partyflock]]|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;, Lowroller (à ses débuts sous le nom de D-Tox)&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.partyuniq.com/blog-2/interviews/2331-interview-lowroller-pour-le-grand-mechant-beat-5|titre=[Interview] Lowroller pour Le Grand Méchant Beat #5 |site=partyuniq|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;, Dr. Peacock&lt;ref name=peacock-interview/&gt;, et Bartoch&lt;ref name=anonymously-juil-2013/&gt;.<br /> <br /> Parmi les [[label discographique|labels discographiques]], Psychik Genocide, sous-label du français [[Audiogenic]], dont le fondateur [[DJ Radium|Radium]] est dédié en 1996 ; le catalogue est uniquement aux artistes marqués frenchcore. Il y recense des artistes français et aussi internationaux comme [[The Speed Freak]] ou [[Hellfish]]. Au fil des années, le label recrutera de nouveaux compositeurs comme Maissouille (2007), Pattern J (2009)&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.samplestation.net/articles/interview/interview-samplestation-pattern-j-audiogenic/|titre=[Interview Samplestation] Pattern J : Audiogenic|site=samplestation.net|consulté le=25 mars 2015}}.&lt;/ref&gt;, et DJ Mutante (2011)&lt;ref&gt;{{Discogs label|label=Psychik Genocide|rendu=Psychik Genocide}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Festivals ==<br /> Du frenchcore est régulièrement joué lors d'événements et festivals notoires comme notamment [[Masters of Hardcore]]&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.ontours.fr/masters-of-hardcore-p3271.html|site=Ontours|titre=Masters of Hardcore|citation=Masters of Hardcore est l'évènement hardcore indoor le plus connu et il attire chaque année des visiteurs venus de toute l'Europe. Les meilleurs djs hardcore, indus, early, oldschool, terror et frenchcore seront répartis dans les 4 salles spécialement aménagées du Brabanthallen de Den Bosch.|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;, [[Defqon.1]], [[Nightmare (festival)|Nightmare Outdoor]], [[Dominator (festival)|Dominator]] et Hardshock&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.hardshockfestival.com/news/hardshock-festival-%E2%80%93-line-up-release-frenchcoreterror/256/FR|titre=Hardshock Festival – Annonce du Line-up : Frenchcore/Terror|date=27 janvier 2014|consulté le=8 février 2014|site=hardshockfestival.com}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://www.dj2dj.nl/blog/hardshock-festival-wie-staan-er-op-het-frenchcoreterror-stage/|titre=Hardshock Festival – Wie staan er op het Frenchcore/Terror stage?|date=29 janvier 2014|site=dj2dj.nl|consulté le=2 septembre 2014}}.&lt;/ref&gt;. Lors du dernier festival ''{{lang|en|[[Thunderdome]]}}'', qui s'est déroulé en décembre 2012, le label organisateur [[ID&amp;T]] emménage un hall appelé « {{lang|en|The Frenchcore Dome}} », dans lequel uniquement du frenchcore y a été joué, mixé et présenté par [[The Speed Freak]], [[DJ Radium|Radium]], Sandy Warez, Dr. Peacock, J-Roon &amp; Cosmix, et Enthorine&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=http://www.thunderdome.com/hardcore/news/2012/10/31/be-a-part-of-history-be-a-part-of-the-final-thunde/article/|site=[[Thunderdome]]|titre=BE A PART OF HISTORY, BE A PART OF THE FINAL THUNDERDOME|date=31 octobre 2012|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Hormis ces festivals de renom, il existe d'autres festivals indépendants, cette fois uniquement axés frenchcore. Un festival [[Pays-Bas|néerlandais]] appelé Vive La Frenchcore a été créé à cet effet&lt;ref&gt;{{lien web|lang=en|url=https://www.evensi.com/vive-la-frenchcore-north-sea-venue/2072052|titre=Vive La Frenchcore|site=Evensi|consulté le=8 février 2014|lieu=North Sea Venue}}.&lt;/ref&gt;. L'événement est considéré par [[Partyflock]] comme {{citation|le plus grand festival frenchcore au monde&lt;ref name=peacock-interview&gt;{{lien web|lang=en|url=http://partyflock.nl/interview/292:Dr-Peacock-on-Vive-la-Frenchcore|titre=Dr. Peacock on Vive la Frenchcore|date=8 novembre 2014|site=[[Partyflock]]|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;.}} Un autre événement appelé I Am Frenchcore est également organisé chaque année&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/party/262492:R-909|site=[[Partyflock]]|titre=R-909 I Am Frenchcore|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. Noisekick, producteur et compositeur [[Pays-Bas|néerlandais]] de terror et speedcore, lui, organise fréquemment un festival nommé Frenchcore, s'il vous plaît! représenté par des compositeurs notamment originaires des Pays-Bas, d'Italie, de [[Belgique]], d'[[Allemagne]], du [[Royaume-Uni]] et de la [[France]]&lt;ref name=SVP-4&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/26233:Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît! · The Anthems|auteur=Karian|date=12 décembre 2012|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. La troisième édition du festival se déroule le 12 octobre 2012&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/23837:Timetable-Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Timetable Frenchcore s'il vous plaît! · Part 3|auteur=anonymously|date=16 octobre 2012|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. La quatrième édition du festival se déroule le 2 mars 2013&lt;ref name=SVP-4/&gt;, et la cinquième édition se tient le 12 octobre 2013&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/24217:Frenchcore-sil-vous-plait-Part-4|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît! Part 4|auteur=anonymously|date=8 octobre 2013|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. Tous les tickets de cette cinquième édition ont été vendus en Italie, en [[Suisse]] et même en [[Suède]]&lt;ref name=anonymously-juil-2013&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/news/25707:Frenchcore-sil-vous-plait|site=[[Partyflock]]|titre=Frenchcore s'il vous plaît|auteur=anonymously|date=16 juillet 2013|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. La sixième édition du festival Frenchcore, s'il vous plaît!, avec 26 heures non-stop de sessions musicales, se déroule le {{1er}} mars 2014 à [[Culemborg]]&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|site=[[Partyflock]]|url=http://partyflock.nl/news/26617:Frenchcore-sil-vous-plait-weekend-26-hours-non-stop|titre=Frenchcore s'il vous plaît weekend · 26 hours non-stop|auteur=Karian|date=4 décembre 2013|consulté le=8 février 2014}}.&lt;/ref&gt;. La septième édition est organisée au club Rodenburg à [[Beesd]], [[Pays-Bas]] le samedi 7 février 2015 de {{heure|22|}} à {{heure|10|}}&lt;ref&gt;{{lien web|lang=nl|url=http://partyflock.nl/fr/party/276097:Frenchcore-sil-vous-plait|titre=Frenchcore s'il vous plaît! · Part 7site=[[Partyflock]]|consulté le=29 juin 2015}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références|colonnes=2}}<br /> <br /> {{palette|Techno hardcore|Gabber|Musique électronique}}<br /> {{Portail|musique électronique|France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Techno hardcore]]<br /> [[Catégorie:Style de techno|Hardcore]]<br /> [[Catégorie:Genre de musique électronique]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jul_(Comicautor)&diff=167244900 Jul (Comicautor) 2015-07-02T14:36:47Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Editions des Equateurs par Éditions des Équateurs</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Jul}}<br /> [[Fichier:Jul_BD_Angouleme_2013.jpg|vignette|Jul, au [[festival international de la bande dessinée d'Angoulême]] 2013 ]]<br /> Julien Berjeaut, [[Pseudonyme|dit]] '''Jul''', né le 11 avril [[1974]] à [[Maisons-Alfort]]&lt;ref name=&quot;L'Express&quot;&gt;[[Christophe Barbier]], « [http://www.lexpress.fr/culture/livre/jul-le-rire-ne-peut-pas-etre-du-cote-du-manche_912072.html Jul : &quot;Le rire ne peut pas être du côté du manche&quot;] », ''[[L'Express]]'', 13 août 2010.&lt;/ref&gt;, est un [[dessinateur de presse]] et auteur de [[bande dessinée]] [[France|français]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Enfant, à dix ans, il s’exerçait déjà aux dessins d’actualité&lt;ref&gt;''[[Les Inrocks]]'', [http://www.lesinrocks.com/2011/10/09/medias/presse/jul-portrait-dun-dessinateur-philosophe-et-ironiste-118705/ Jul: portrait d’un dessinateur philosophe et ironiste], 9 octobre 2011. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt;. À 12 ans, il remporte le troisième prix du concours jeunesse au [[festival international de la bande dessinée d'Angoulême|festival d'Angoulême]]&lt;ref&gt;Judith Perrignon, [http://www.liberation.fr/portrait/0101515843-sans-forcer-le-trait Sans forcer le trait], portrait paru dans ''Libération'', 18 janvier 2005. Consulté le 4 février 2014.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Élève de l'[[École normale supérieure lettres et sciences humaines|École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud]], [[Agrégation d'histoire|agrégé d'histoire]]&lt;ref name=&quot;L'Express&quot; /&gt;, il est un temps professeur d'histoire chinoise puis, se rendant compte qu'il peut vivre du dessin, s'y consacre pleinement.<br /> <br /> Il publie ses premiers dessins de presse dans ''[[La Nouvelle République des Pyrénées]]''&lt;ref&gt;Encyclopédie Larousse en ligne, [http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jul/184589 Julien Berjeaut, dit Jul]. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt;. En 2001, il a été lauréat d'une bourse de la [[Fondation de France]], pour un projet alliant dessin de presse et [[sinologie]]&lt;ref&gt;''[[Le Parisien]]'', [http://www.leparisien.fr/val-de-marne/le-dessinateur-jul-laureat-de-la-fondation-de-france-07-09-2001-2002419843.php Le dessinateur Jul lauréat de la Fondation de France], 7 septembre 2011. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Fondation de France, fiche de [http://www.fondationdefrance.org/content/view/full/5770 Julien Berjeaut] dans l'annuaire des laurérats des Bourses déclics jeunes. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il collabore au ''[[Le Point|Point]]'' et à ''[[Lire (revue)|Lire]]'', à ''[[L'Humanité]]'' et assure deux pages de bande-dessinée mensuelles dans ''[[Philosophie Magazine]]''. Il a collaboré entre autres aux magazines ''[[L'Écho des savanes]]'' et ''[[Fluide glacial]]'', à ''[[Charlie Hebdo]]''&lt;ref&gt;[http://www.charliehebdo.fr/jul.html Jul] sur le site de Charlie Hebdo. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt; puis au ''[[Le Nouvel Observateur|Nouvel Observateur]]'', à ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', etc. Il a contribué également à divers quotidiens tels ''[[Les Échos]]'', ''[[La Dépêche du Midi]]'', ''[[Libération (journal)|Libération]], [[Le Monde]]''... <br /> <br /> Réputé pour ses dessins de presse, il a été révélé au monde de la bande dessinée en 2005 avec ''Il faut tuer José Bové'', où il raille les travers des [[altermondialisme|altermondialistes]] et qui recueillera un large succès critique et public. Il publie depuis des albums de bande dessinée en parallèle de sa production dans la presse. <br /> <br /> Sa série de bande dessinée ''[[Silex and the City]]'', publiée chez [[Dargaud]], a été adapté en série d'animation, diffusée depuis septembre 2012 à 20h45 sur [[Arte]]. Avec 1,3 millions de spectateurs, c'est la meilleure audience d'animation en 2013, toutes chaînes confondues (Rapport Annuel CNC, 2013).<br /> <br /> À la télévision, il a participé comme dessinateur aux émissions ''[[On ne peut pas plaire à tout le monde]]'' ([[France 3]]), ''[[Le Grand Journal]]'' ([[Canal+]]), puis à l'émission ''[[Vous trouvez ça normal ?!]]'' ([[France 2]]), ainsi qu'à l'émission littéraire ''[[La Grande Librairie]]'' sur [[France 5]] de {{date||septembre|2008}} à {{date||juin|2012}}. Une sélection de 400 dessins réalisés au long de cette émission littéraire a été publiée en 2013 chez [[Delcourt (maison d'édition)|Delcourt]]. Il est un des dessinateurs intervenant dans le magazine d'actualité ''[[28 minutes]]'' sur Arte. <br /> <br /> En septembre 2012, il a été nommé au grade de chevalier de l'[[ordre des Arts et des Lettres]]&lt;ref&gt;Ministère de la Culture et de Communication, [http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Les-services-rattaches-a-la-Ministre/Section-des-distinctions-honorifiques/Nomination-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres-septembre-2012 Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres septembre 2012]. Consulté le 4 février 2013.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==Récompenses==<br /> * 2007 : [[Prix René Goscinny]] pour ''Le Guide du moutard''<br /> * 2012 : Chevalier de l'[[Ordre des Arts et des Lettres]]<br /> * 2015 : Prix [[SACD]] Nouveau Talent Animation<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> === Bandes dessinées ===<br /> * ''Il faut tuer José Bové'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], {{coll.}} « Vent des savanes », 2005. {{ISBN|2-226-15539-2}}<br /> * ''La Croisade s’amuse'', Albin Michel, {{coll.}} « Vent des savanes », 2006. {{ISBN|2-226-17133-9}}<br /> * ''Le Guide du moutard : Pour survivre à 9 mois de grossesse'', Albin Michel, {{coll.}} « Vent des savanes », 2007. {{ISBN|978-2-7234-6214-3}} [[Prix René Goscinny]] 2007<br /> * ''Silex and the City'', [[Dargaud]] :<br /> # ''Avant notre ère'', 2009. {{ISBN|978-2-205-06138-3}}<br /> # ''Réduction du temps de trouvaille'', 2010. {{ISBN|978-2-205-06451-3}}<br /> # ''Le Néolithique, c'est pas automatique'', 2012. {{ISBN|978-2-205-06816-0}}<br /> # ''Autorisation de découverte'', 2013. {{ISBN|978-2-205-07130-6}}<br /> # ''Vigiprimate'', 2014. <br /> * ''À bout de soufre : Chroniques et nouvelles vagues'', Dargaud, 2010. {{ISBN|978-2-205-06505-3}}<br /> * ''La Planète des Sages. Encyclopédie Mondiale des philosophes et des philosophies'' (avec [[Charles Pépin]]), Dargaud, 2011. {{ISBN|978-2205-06852-8}}<br /> * ''Platon La Gaffe. Survivre au travail avec les philosophies'' (avec Charles Pépin), Dargaud, 2013. {{ISBN|978-2205-07254-9}}<br /> <br /> <br /> Participation aux collectifs :<br /> * ''Rire contre le racisme, la BD'', Jungle / [[Casterman]], 2006.<br /> * ''Mozart qu'on assassine'', Albin Michel, 2006.<br /> * ''Bébés congelés – Chiens écrasés'', Albin Michel, 2007.<br /> * ''C'est la faute à la société'', [[12 bis]], 2008.<br /> * ''Bye Bye Bush'', Dargaud, 2009.<br /> <br /> === Dessin de presse ===<br /> * 2006 : ''Da Vinci Digicode'', Éditions Danger public, {{coll.}} « Les NRV » {{ISBN|2-35123-105-8}}<br /> * 2007 : Participation au collectif ''Bonne fête Nicolas !''<br /> * 2008 : ''Conte de fées à l'Élysée'', Albin Michel, {{coll.}} « Vent des savanes » {{ISBN|978-2-35626-080-2}}<br /> * 2008 : Recueils des dessins : ''Liberté – Égalité – Fraternité'' et ''Les Brèves'', [[Les Échappés]]<br /> * 2011 : ''La Terre vue du fiel'', Dargaud {{ISBN|978-2-205-06827-6}}<br /> * 2012 : ''Le président de vos rêves'', Dargaud.<br /> <br /> === Livres pour enfants ===<br /> * 2004 : ''Debout les terriens ! : Protégeons la planète'', texte de Gwenaëlle Aznar, [[Éditions Albin Michel|Albin Michel Jeunesse]], {{coll.}} « Les petits débrouillards » {{ISBN|2-226-14072-7}}<br /> * 2008 : ''L'Herbier impitoyable'', [[Les Échappés]], {{coll.}} « Charlie Hebdo Junior » {{ISBN|978-2-35766-007-6}}<br /> * 2014 : ''Mon père ce héron'', Ed. [[Rue de Sèvres (maison d'édition)|Rue de Sèvres]]<br /> <br /> === Autres illustrations ===<br /> * 2008 : ''La cuisine d'Amélie : 80 recettes de derrière les fagots'', texte de [[Juliette Nothomb]], Albin Michel {{ISBN|978-2-226-18734-5}}<br /> * 2009 : ''Le grand bestiaire des entreprises : 70 stratégies passées au crible'', texte de Philippe Escande, [[Les Échos]] / [[Eyrolles]] {{ISBN|978-2-212-54488-6}}<br /> * 2013 : ''La Grande librairie : les 400 meilleurs dessins'', préface de [[François Busnel]], [[Delcourt (maison d'édition)|Delcourt]], {{ISBN|978-2-7560-3807-0}}<br /> * 2015 : ''Cahier de vacances républicain'', [[Éditions des Équateurs]].<br /> <br /> === Essai ===<br /> Sous le nom de « Julien Berjeaut »<br /> * 1999 : ''Chinois à Calcutta : Les tigres du Bengale'', [[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]], {{coll.}} « Recherches asiatiques » {{ISBN|2-7384-7501-9}}<br /> <br /> === Série télé ===<br /> * [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Silex and the City]]'', 40 épisodes diffusés sur [[Arte]] ({{1re}} saison)<br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Silex and the City]]'', 40 épisodes diffusés sur Arte ({{2e}} saison)<br /> * [[2014 à la télévision|2014]] : ''[[Silex and the City]]'', 40 épisodes diffusés sur Arte ({{3e}} saison)<br /> <br /> == Références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Palette|Charlie Hebdo}}<br /> <br /> {{Portail|bande dessinée|humour}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1974]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Maisons-Alfort]]<br /> [[Catégorie:Élève du lycée Fénelon (Paris)]]<br /> [[Catégorie:Dessinateur français de bande dessinée]]<br /> [[Catégorie:Scénariste français de bande dessinée]]<br /> [[Catégorie:Dessinateur de presse]]<br /> [[Catégorie:Caricaturiste français]]<br /> [[Catégorie:Nom de plume]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud-Lyon]]<br /> [[Catégorie:Agrégé d'histoire]]<br /> [[Catégorie:Lauréat du prix René Goscinny]]<br /> [[Catégorie:Collaborateur de Fluide glacial]]<br /> [[Catégorie:Collaborateur de L'Écho des savanes]]<br /> [[Catégorie:Collaborateur de L'Humanité]]<br /> [[Catégorie:Collaborateur de Charlie Hebdo]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Fran%C3%A7ois_(S%C3%A4nger)&diff=144237815 Frédéric François (Sänger) 2015-06-29T20:17:52Z <p>HerculeBot: [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l&#039;article correspondant; changements de type cosmétique</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|François}}<br /> {{Autre|le journaliste homonyme|Frédéric François (journaliste)}}<br /> {{à sourcer|date=août 2012}}<br /> {{Infobox Musique (artiste)<br /> | charte = vocal<br /> | nom = Frédéric François<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom alias = <br /> | nom de naissance = Francesco Barracato<br /> | date de naissance = {{Date de naissance|3|06|1950|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Lercara Friddi]], [[Sicile]], Italie<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | profession = [[Chanteur]]<br /> | genre = [[Musique de variétés|Chanson française]]<br /> | instrument = <br /> | années actives = Depuis [[1966 en musique|1966]]<br /> | label = [[Polydor]]&lt;br /&gt;[[Barclay Records|Barclay]]&lt;br /&gt;[[AZ (label)|AZ]]&lt;br /&gt;[[Tréma (label)|Trema]]&lt;br /&gt;[[Vogue]]&lt;br /&gt;[[BMG Entertainment|BMG]]&lt;br /&gt;[[MBM/SONY-BMG]]<br /> | site web = [http://www.fredericfrancois.com www.fredericfrancois.com]<br /> }}<br /> <br /> '''Frédéric François''' (de son vrai nom '''Francesco Barracato'''), né le {{date|3|juin|1950}} à [[Lercara Friddi]], [[Sicile]] (Italie), est un [[chanteur]]-[[compositeur]] [[Belgique|belge]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> === Origines et enfance ===<br /> <br /> Né le {{date|3|juin|1950}} à [[Lercara Friddi]] en [[Sicile]], dans une famille très modeste de l'[[Italie]], il est le second enfant d'Antonina dite Nina Salemi et Giuseppe Barracato dit Peppino. Sa mère est couturière à Lercara et son père d'abord mineur dans une mine de soufre à Lercara. Il émigre en Belgique dans le bassin houiller de [[Liège]] où il décroche un contrat de trois ans en tant que mineur&lt;ref group=Note&gt;Durée de contrat qui lui donne le droit de faire venir sa famille.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1951, Nina et ses deux fils rejoignent le père à [[Tilleur]]&lt;ref group=Note&gt;[[Tilleur]] se trouve à {{unité|8|km}} de [[Liège]].&lt;/ref&gt; dans un convoi de la [[Croix-Rouge de Belgique|Croix-Rouge]]. Francesco Barracato grandit dans une famille de huit enfants. Peppino chante pour le plaisir des chansons napolitaines et des airs d’opéra en s’accompagnant lui-même à la guitare. Le jeune Francesco n'a que dix ans quand il chante pour la première fois en public ''O Sole Mio'' dans un café majoritairement fréquenté par des Siciliens de Tilleur, ''Le Passage à niveau''.<br /> <br /> === Débuts ===<br /> <br /> En 1963, il devient semi-professionnel en tant que guitariste-chanteur dans un groupe, Les Éperviers. Il quitte le collège technique en 1965 pour le Conservatoire de musique de [[Liège]] en classe de violon où il prend notamment des cours de diction, de déclamation et de chant. <br /> <br /> En 1966, il intègre un nouveau groupe Les Tigres sauvages et gagne le ''Microsillon d’Argent'' lors du Festival de [[Châtelet (Belgique)|Châtelet]] en [[Belgique]], dont le prix comporte l’enregistrement d’un 45 tours. Il gagne, deux titres sont enregistrés : ''Petite fille'' et ''Ne pleure pas'', sous le pseudonyme de ''François Bara''. Son père achète les 500 disques pressés et parvient à les vendre pour des [[juke-box]]. Le vainqueur bénéficie aussi du passage en première partie de trois artistes confirmés : [[Johnny Hallyday]], [[Pascal Danel]] et [[Michel Polnareff]], son idole. <br /> <br /> En 1969, sa rencontre avec le producteur belge Constant Defourny aboutit à son premier contrat avec une maison de disques : [[Barclay Records|Barclay-Belgique]]. Il enregistre ''Sylvie'' en juillet 1969, et sort son premier 45-tours sous le nom de Frédéric François, en hommage au compositeur [[Chopin]], dont le véritable prénom était Frédéric-François. Il donne ses premières prestations en [[soliste]] dans les salles de la région de [[Liège]] au milieu du tour de chant de l’orchestre ''The Best Group'' : il interprète cinq titres de sa composition dont naturellement ''Sylvie''&lt;ref group=Note&gt;''Sylvie'' est le prénom de la fille du parolier.&lt;/ref&gt;. Il sort un nouveau 45 tours, ''Les Orgues de Saint-Michel'', qui ne rencontre aucun succès, puis un autre ''Marian'', accompagné d’un second titre ''Comme tous les amoureux'', écrit spécialement pour représenter la Belgique au [[Concours Eurovision de la chanson]] de 1970 mais n’est pas retenu.<br /> <br /> === Années 1970 ===<br /> <br /> En 1970, Frédéric François enregistre un nouveau titre ''Jean''&lt;ref group=Note&gt;''Jean'' se prononce Jinn.&lt;/ref&gt;, adaptation de la chanson du film britannique ''[[Les Belles Années de miss Brodie]]''&lt;ref group=Note&gt;''The Prime of Miss Jean Brodie''&lt;/ref&gt; du réalisateur [[Ronald Neame]] (1969). Cette chanson, distribuée sous le [[label AZ]], traverse la frontière franco-belge grâce à [[Lucien Morisse]], le directeur des programmes d’[[Europe 1]], qui la diffuse sur son antenne et permet au jeune chanteur d’être classé pour la première fois dans un hit parade, mais ne suffit pas à le rendre célèbre. Il sort consécutivement deux 45-tours ''Le Pays d’où tu viens'' et ''Shabala'' : le premier est diffusé dans l’émission ''[[Formule J]]'' de la radio belge d'alors, la RTB. L’intérêt des auditeurs grandit. <br /> <br /> En 1970, il épouse Monique Vercauteren, fille de mineur rencontrée un an auparavant. Il enregistre une nouvelle chanson, parlée cette fois et non pas chantée, ''I love you je t’aime'' en duo avec Monique. Leur premier enfant, ''Gloria'', naît le {{date|13|février|1971}}. ''I love you, je t’aime'' est programmée en 1971 à outrance sur la radio pirate hollandaise ''Véronica'', qui émet depuis un bateau ancré hors des eaux territoriales. Les {{formatnum:30000}} exemplaires vendus de ce disque sont considérés comme la première véritable reconnaissance du public à son égard. Mais Monique continue de travailler en usine ; Frédéric vit mal de sa musique, et connaît un certain découragement quand il compose ''Comme on jette une bouteille à la mer'' et ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'' dont le texte est signé du parolier Marino Atria&lt;ref group=Note&gt;Sicilien par sa mère, napolitain par son père et fils de mineur lui aussi.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Classée {{n°}}1 durant treize semaines dans le hit parade de l’émission ''Formule J'', Frédéric François sort de l’anonymat, ce qui décide son nouveau label ''Vogue-Belgique'' à distribuer ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'', prudemment, uniquement dans les magasins de disques français du [[Pas-de-Calais]], région limitrophe de la Belgique : {{formatnum:250000}} exemplaires sont vendus. Lui-même considère ce sixième 45-tours, enregistré sous le nom de Frédéric François, comme son premier vrai succès.<br /> <br /> Quelques mois plus tard, naît son second enfant, Vincent, le {{date|15|mai|1972}}. Le véritable tube survient au cours de l’été de l’année 1972, ''Je voudrais dormir près de toi'', vendu à {{formatnum:500000}} exemplaires et numéro un dans plusieurs pays.<br /> <br /> Au fur et à mesure que sortent ''Laisse-moi vivre ma vie'' (fin 1972- un million de disques vendus), ''Viens te perdre dans mes bras'' (1973), ''Chicago'' (1975), les tournées se succèdent. C’est à ce moment que naît son second fils et troisième enfant, Anthony, le 8 janvier 1976. Frédéric François est classé dans les {{Citation|chanteurs à minettes}}&lt;ref group=Note&gt;Le terme {{Citation|chanteurs à minettes}} n'étant pas péjoratif à l'époque.&lt;/ref&gt;, (comme [[Patrick Juvet]], [[Christian Delagrange]], [[Dave]], [[Mike Brant]]). Il profite du succès jusqu’en 1979, où l'arrivée du [[disco]] le déloge des premières places des hit parades.<br /> <br /> === Années 1980 ===<br /> <br /> La traversée du désert dure trois ans, jusqu’en 1982. Ce creux de la vague qui l'atteint moralement a une conséquence psychosomatique : il est sujet à de graves crises de [[spasmophilie]] qui ne s’espacent que lorsque le succès est de nouveau au rendez-vous. Celui-ci est dû aux radios libres, qui viennent de naître, et qui diffusent à tour de bras le titre ''Adios Amor'' (1982) lequel est l’adaptation par le parolier [[Michel Jourdan]] d’une chanson allemande d'[[Andy Borg]]. {{formatnum:500000}} exemplaires du 45-tours s’arrachent en quelques semaines, suivi de ''aimer'' (adaptation M.Jourdan/Andy Borg) en 1983 . Ce retour en grâce lui permet de mettre sur pied un nouveau tour de chant, qu’il part roder en [[Haïti]] où il chante pour la première fois.<br /> <br /> En 1984, il rejoint [[Trema]], la maison de disques de [[Michel Sardou]] et [[Enrico Macias]]. Jusque là, Frédéric François a surtout été un vendeur de 45-tours malgré treize 33T chez Vogue et sort un nouvel album, ''Mon cœur te dit je t’aime'', qui est trois fois [[disque d'or|album d’or]]{{refnec}}. <br /> <br /> La naissance cette même année du [[Top 50]] marque un tournant décisif dans sa carrière puisque pour la première fois dans l’histoire du disque, les chanteurs sont classés grâce à leur vente réelle et non à partir de classements subjectifs. Pourtant, à Paris, le showbiz est encore réticent. Il a 34 ans quand il passe pour la première fois à l’[[Olympia (Paris)|Olympia]] grâce à son imprésario [[Moïse Benitah]] qui a su convaincre [[Jean-Michel Boris]] et [[Paulette Coquatrix]]. Il affiche complet. Et l’engouement pour sa nouvelle chanson ''Je t’aime à l’italienne'' est tel que son nom s’affiche en lettres rouges encore une fois l’année suivante (1985) sur le fronton du grand music-hall de la rive droite et son premier livre ''Les yeux charbon'' (Carrère-Lafon) est un hommage à sa famille et son public.<br /> <br /> Le {{date|14|avril|1987}}, son père Peppino Barracato meurt. Le succès de son nouvel album ''Une nuit ne suffit pas'' (première collaboration avec une parolière, Michaele) et la préparation de son troisième Olympia en 1988, l'aident à passer cette épreuve.<br /> <br /> En 1989, il chante dans vingt-cinq villes au Canada ainsi qu'aux États-Unis (avril 1989) à [[Miami]] et à [[New York]], où il donne cinq représentations dans trois salles différentes : le ''Brooklyn College'' et le ''Queen's College'' à la [[Université de la Ville de New York|CUNY]], et la ''Townhall Foundation''.<br /> <br /> === Années 1990 ===<br /> <br /> Pendant trois semaines, du {{1er}} mars au {{date|18|mars|1990}}, Frédéric François est à l’affiche de l’Olympia. Le premier soir, en sortant de scène, il apprend que son quatrième enfant, Victoria, vient de naître alors qu’il était en train d’interpréter la dernière chanson de son récital, ''Je t’aime à l’italienne''. Deux ans plus tard, c’est durant tout un mois qu’il occupe la scène du grand music-hall de la rive droite. Ce sera la prestation la plus longue de sa carrière.<br /> <br /> En 1993, il quitte Trema pour créer sa propre maison de production, MBM, afin d’acquérir une totale liberté de création et signe un contrat avec [[BMG Entertainment|BMG]] pour la distribution. Il sort le dernier 45-tours vinyle de sa carrière, ''L’amour c’est la musique''. Puis son premier CD intitulé ''Tzigane'' (ainsi qu'un premier extrait du même titre ultime 45T en Belgique).<br /> <br /> Le 20 décembre 1996, il est reçu en audience privée par le pape [[Jean-Paul II]] à [[Rome]] avec d'autres invités de marque&lt;ref group=Note&gt;[[Dionne Warwick]], [[Nathalie Cole]], [[Laura Pausini]] et [[Los del Rio]]&lt;/ref&gt;. À cette occasion il chante pour la première fois de sa vie devant le Saint-Père, accompagné par 70 musiciens et les chœurs de l’opéra de Rome.<br /> <br /> Sa mère, qu’il a toujours admirée, s’éteint le {{date|17|août|1997}}. Frédéric François lui dédie son huitième Olympia en {{date||mars|1998}}, suivi d’une tournée qui draine plus de {{formatnum:300000}} spectateurs. Il sait qu’il va chanter pour la première fois de sa vie – le concert est prévu pour le {{date|30|mai|1999}} - dans son village natal de Lercara Friddi, en Sicile. Il enregistre alors quelques mois avant cet évènement un album de standards italiens (''[[Volare]]'', ''[[Come Prima]]'', ''[[Ciao, ciao bambina]]'') intitulé ''Les plus grandes mélodies italiennes''. Il y introduit également une chanson de famille connue de nombreux siciliens, ''La porta abanidduzza'' (''La porte entrebâillée'') et pour la première fois de sa carrière met le dialecte sicilien à l'honneur. C’est à ses yeux comme un retour aux sources et une manière de célébrer ses trente ans de succès. <br /> <br /> En 1999, les éditions LCJ Productions mettent en vente une [[Video Home System|VHS]] du film ''Les dédales d'Icare'' réalisé par [[Armand Rocour]] (1981 Belgique) ; la chanson du film, ''Je voyage'', est interprétée par Frédéric dont c'était le premier rôle au cinéma.<br /> <br /> === Années 2000 ===<br /> <br /> Frédéric François aborde le {{XXIe siècle}} en publiant son second livre, ''Ma vie'' (éd. [[Hors Collection]]) avec la collaboration du journaliste [[Serge Igor]], où il se raconte comme il ne l’a jamais fait, et où il ouvre pour la première fois ses archives de photos personnelles.<br /> <br /> Sa tournée en 2002-2003 est marquée par plus de 100 représentations consécutives en France, Belgique et Suisse. Il décide de rendre hommage à [[Tino Rossi]] en reprenant en 2003 ses principaux succès : ''Méditerranée'', ''Marinella'', ''Ave Maria'', ''[[Petit Papa Noël (chanson)|Petit Papa Noël]]''. <br /> <br /> En 2004, lors de son onzième Olympia, il chante pour la première fois de sa carrière en anglais une reprise d’[[Elvis Presley]], ''[[Love Me Tender (chanson)|Love Me Tender]]''. Le public lui fait une ovation. En 2005, après trois ans sans avoir enregistré de chansons, il sort un CD avec 15 chansons, dont ''Et si on parlait d’amour''. Il en vend {{formatnum:200000}} exemplaires en quelques semaines.<br /> <br /> Au mois d’octobre 2005, il se dévoile dans un troisième ouvrage ''Autobiographie d’un Sicilien'' (éd. [[Ramsay (maison d'édition)|Ramsay]]) où il présente ses valeurs et ses idéaux. Cette année-là, certaines de ses admiratrices lui donnent un autre surnom que le désormais célèbre « Frédo » ; elles l'appellent « La voix de l’amour » (''The voice of love'').<br /> <br /> Frédéric François aime partager des morceaux de sa vie privée. C’est pourquoi l’album qui est commercialisé le 14 juin 2006 intitulé ''Mes Préférences'' est emblématique puisqu’il égrène les grandes dates de sa carrière et de sa vie familiale : la chanson interprétée pour la première fois en public à l’âge de dix ans ''O Sole Mio'' ; son premier enregistrement ''Petite fille'' ; son premier grand succès ''Laisse-moi vivre ma vie'' ; la chanson écrite en l’honneur de sa mère de son vivant ''Mamina'' (« Ma petite maman » en [[langue sicilienne|sicilien]]) ; la déclaration qu’il voue à sa petite dernière Victoria, ''Fou d’elle'' ; le titre qu’il a composé pour le sixième anniversaire de la mort de son père, ''Le Strapontin de papa''.<br /> <br /> Frédéric François dit, à un an de distance, deux fois ''Merci la vie'' ! La première le {{date|22|octobre|2007}} avec son CD intitulé précisément ''Merci la vie'' !, et la seconde fois le {{date|22|octobre|2008}} avec la parution du livre de photos qui lui est consacré avec plus de 300 clichés signés [[Patrick Carpentier]], ''Merci la vie'' ! aux [[éditions du Rocher]]). Cependant, il tombe malade le {{date|26|octobre|2008}} peu avant son concert au Forum de Liège, terrassé par un abus de [[cortisone]]. Il est hospitalisé deux fois au [[Centre hospitalier universitaire de Liège|CHU de Liège]]. Il y fait un premier séjour durant pratiquement un mois du 28 novembre au 22 décembre 2008 et un second de quinze jours au mois de {{date||février|2009}}. Alors qu’il est sur son lit d’hôpital sortent l’album live, puis la version DVD de Tour 2008-Frédéric François-de l’Olympia à Forest National, qui mêlent des enregistrement de ses prestations sur la scène parisienne et sur celle de Bruxelles.<br /> <br /> Les médecins lui préconisent un repos complet. Il arrête sa carrière pendant un an. Il rechante pour la première fois en public, à titre exceptionnel, lors de l’émission Télévie sur la chaîne de télévision belge [[RTL-TVI]] pour la recherche contre le cancer. On le voit interpréter avec sa fille Victoria ''Somethin’ Stupid'' de [[Frank Sinatra]], un duo déjà créé ensemble en {{date||mars|2008}} sur la scène de l’Olympia le jour des 18 ans de sa fille. Il reprend ses activités le {{date|31|octobre|2009}} en redémarrant sa tournée là où il l’avait laissée : sur la scène du Forum de Liège.<br /> <br /> === Années 2010 ===<br /> <br /> En 2010, il sort un nouvel album ''Chanteur d'amour'' suivi du livre-objet ''Une vie d'amour'', livre objet et {{refnec|passe à l'Olympia du 11 au 20 février 2011, puis à Forest National le 5 mars 2011}}. Il sort un CD ''40 Succès en or'' inclus en DVD.<br /> <br /> Au bout d'un an de tournée, les 3 et 4 mars 2012, il revient à l'Olympia et reçoit en invités ses amis [[Liane Foly]] et [[Roberto Alagna]].<br /> <br /> Il est aussi le 20 octobre 2013 sur [[France 2]] dans ''[[Vivement dimanche (émission de télévision)|Vivement Dimanche]]'' pour la promotion de son nouvel album ''Amor Latino'', qui sort le 21 octobre 2013 ; il a chanté sur ce plateau ''Qu'as-tu fait de moi'' et ''Amor Latino''&lt;ref name=france2vivementdimanche&gt;{{lien web|langue=fr|url=http://www.france2.fr/emissions/vivement-dimanche/diffusions/20-10-2013_143609|titre=Spéciale Frédéric François|auteur=|date=|consulté le=22 octobre 2014|site=[[France 2|france2.fr]]}}.&lt;/ref&gt;. {{refnec|À la suite de cette émission, Michel Drucker déclarera que grâce à Frédéric François, il a réalisé la plus forte audience de la saison}}.<br /> L'album ''Amor Latino'' marque une évolution dans le style « Frédéric François », considéré comme classico-pop, rock-tango, r'n b tango, électro-swing, etc.<br /> <br /> Il fête son {{14e}} Olympia du 28 février 2014 au 9 mars 2014 puis part en tournée jusqu'en 2015. Le 18 août 2014, il sort un coffret best-of en 3 CD et le 20 octobre, sort le CD ''30 ans d'Olympia - Live 2014''.<br /> <br /> En décembre 2014, sa fille Victoria Barracato réalise son nouveau clip : ''Fidèle''.<br /> À l'occasion des fêtes de fin d'année 2014, Frédéric François sort un album ''Magie de Noël'', comprenant les standards de la Nativité, plusieurs chansons universelles et un inédit : ''Avant Noël''.<br /> <br /> Le 27 avril 2015 il sort le double CD et DVD ''30 an d'Olympia - Spectacle (inclut DVD). ''Qui est composé de tout son LIVE 2014 plus 3 titres d'ancien LIVE.<br /> <br /> Il continue sa Tournée jusqu'en octobre 2015. <br /> <br /> == Carrière ==<br /> Alors qu'il vient de fêter ses 40 ans de carrière, Frédéric François donne des concerts à guichets fermés, et ses ventes de disques ont dépassé les 35 millions d’exemplaires, ce qui fait de lui le 3{{e}} chanteur de nationalité belge le plus vendu dans l'histoire de la musique, derrière [[Salvatore Adamo]] et [[Jacques Brel]]&lt;ref&gt;http://www.melody.tv/artistes/voir/53/frederic-francois&lt;/ref&gt;. Il a obtenu 85 [[Disque d'or|disques d’or]], [[Single (musique)|singles]] et albums confondus, 15 récompenses d’or pour ses ventes de vidéos et DVD. Il a chanté 350 chansons, en quatre langues.<br /> <br /> == Principaux succès ==<br /> * [[1971]] : ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Quand vient le soir on se retrouve'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Un chant d'amour un chant d'été'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Viens te perdre dans mes bras'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Pour toi'', Vogue<br /> * [[1974]] : ''Il est déjà trop tard'' / ''Viens me retrouver''<br /> * [[1974]] : ''Si je te demande'' Vogue<br /> * [[1975]] : ''Chicago'', Vogue<br /> * [[1984]] : ''On s’embrasse, on oublie tout'', Vogue<br /> * [[1984]] : ''Mon cœur te dit je t’aime'', Trema<br /> * [[1985]] : ''Je t’aime à l’italienne'', Trema<br /> * [[1987]] : ''Une nuit ne suffit pas'', Trema<br /> * [[1988]] : ''L’amour s’en va l’amour revient'', Trema<br /> * [[1989]] : ''Qui de nous deux'', Trema<br /> * [[1990]] : ''Est-ce que tu es seule ce soir'', Trema<br /> * [[1993]] : ''Tzigane'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''Les Italos-Américains'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''L’amour fou'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Je ne t’oublie pas'', MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''Un slow pour s’aimer'', MBM-BMG<br /> * [[2005]] : ''Et si l’on parlait d’amour'', MBM-BMG<br /> * [[2007]] : ''Merci la vie'', MBM-Sony/BMG<br /> * [[2010]] : ''Chanteur d'amour'', MBM-Sony/BMG<br /> * [[2013]] : ''Amor Latino'', MBM-Sony/BMG<br /> <br /> == Discographie ==<br /> === 45-tours ===<br /> * [[1966]] : ''Petite fille'', Polydor<br /> * [[1969]] : ''Sylvie'', Barclay<br /> * [[1970]] : ''La nuit n’a pas de couleur'', Barclay<br /> * [[1970]] : ''Marian'', Barclay<br /> * [[1970]] : ''Triste Matin'', Barclay<br /> * [[1970]] : ''Mini maxi Dolly'', Barclay<br /> * [[1971]] : ''Jean'', AZ<br /> * [[1971]] : ''Mini maxi Dolly'', AZ<br /> * [[1971]] : ''Shabala'', AZ<br /> * [[1971]] : ''I love you, je t’aime'', AZ<br /> * 1971 : I love you je t'aime (+suis je né pour pleurer) , London-Canada<br /> * [[1971]] : ''I love you je t’aime'', Ekipo-Espagne<br /> * [[1971]] : ''I love you, je t’aime'', Vogue-Belgique<br /> * 1971 : I love you ti amo, Rare-Italie<br /> * [[1971]] : ''Shabala'', Vogue-Belgique<br /> * [[1971]] : ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'', Vogue<br /> * [[1971]] : ''Ma chance c’est de t’avoir'', Vogue-Belgique<br /> * 1972 : Amare e' avere te (Ma chance c'est de t'avoir) , CBS-Sugar-Vogue<br /> * 1972 : Ma chance c'est de t'avoir, Ekipo-Espagne<br /> * [[1972]] : ''Ma vie c'est toi'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Shabala'', Ekipo-Espagne<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue-Japon<br /> * [[1972]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue-Portugal<br /> * [[1972]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue-Japon<br /> * [[1973]] : ''Quand vient le soir on se retrouve'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Quand vient le soir on se retrouve'', Vogue-Portugal<br /> * [[1973]] : ''Pour toi'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Un chant d’amour, un chant d’été'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Un chant d’amour, un chant d’été'', Vogue-Japon<br /> * [[1973]] : Tu non sei piu' come una volta (laisse moi vivre ma vie) , Vogue-Italie<br /> * [[1973]] : ''Viens te perdre dans mes bras'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Viens te perdre dans mes bras'', Vogue-Portugal<br /> * [[1974]] : ''N’oublie jamais'' (+'' Si je te demande'') Vogue<br /> * [[1974]] : ''N’oublie jamais'' (+ ''Tu veux rester libre'') Alvaroda-Portugal<br /> * [[1974]] : ''Il est déjà trop tard'', Vogue<br /> * [[1974]] : ''Tant que je vivrai'', Vogue<br /> * [[1975]] : ''Mal tu me fais mal'', Vogue<br /> * [[1975]] : ''Maintenant que tu es loin de moi'', Vogue<br /> * [[1975]] : ''Chicago'' (+ ''Comment veux-tu que je t’oublie''), Vogue<br /> * [[1975]] : ''C’est Noël'' (+ ''C’est Noël'' avec la chorale), Vogue-Belgique<br /> * 1975 : Tu veux rester libre (+ c'est noël sur la terre) , Vogue-Toho records-Japon<br /> * [[1975]] : ''Chicago'' (+ C’est ma faute), Ariola-Allemagne<br /> * [[1976]] : ''Baby dollar'', Vogue<br /> * [[1976]] : ''Fanny Fanny'', Vogue<br /> * 1976 : Baby dollar (+ Fanny Fanny), Ariola-Allemagne<br /> * [[1976]] : ''San Francisco'', Vogue<br /> * [[1976]] : ''San Francisco'', Vogue-Japon<br /> * [[1976]] : ''C’est Noël'' (+ C’est ma faute), Vogue<br /> * [[1977]] : ''On comprend toujours quand c’est trop tard'', Vogue<br /> * [[1977]] : ''De Venise à Capri'', Vogue<br /> * 1977 : De Venise à Capri, Ariola-Allemagne<br /> * [[1977]] : ''Belle, tu es belle'' (+ ''Valentino''), Vogue<br /> * 1977 : Belle, tu es belle (+ Valentino) , Ariola-Allemagne<br /> * [[1978]] : ''Sois romantique'', Vogue<br /> * [[1978]] : ''Au dancing de mon cœur'', Vogue<br /> * [[1978]] : ''Giorgia'', Vogue<br /> * [[1979]] ''Un amour d’aujourd’hui'', Vogue<br /> * [[1979]] : ''Via Italia'' (+ ''Seul''), Vogue<br /> * [[1980]] : ''Via Italia'' (+ ''N’oublie jamais nous deux''), Vogue<br /> * [[1980]] : ''Qui t’a dit qu’en ce temps là'', Vogue<br /> * [[1980]] : ''Je rêve sur mon piano'', Vogue<br /> * [[1980]] : ''Je rêve sur mon piano'', Vogue-Belgique<br /> * [[1981]] : ''Je veux chanter la nostalgie'', Vogue<br /> * [[1981]] : ''Douce Douce'', Vogue<br /> * [[1982]] : ''J'aimerai te faire du bien'' ( + ''Le p'tit yellow submarine'') , promo Vogue-Modulation-Canada<br /> * [[1982]] : ''Un homme dans ta vie'' (+ ''Lisa donna Lisa'') , promo Vogue-Modulation-Canada<br /> * [[1982]] : ''On s’aimera toute la vie'' (duo avec Gloria), Vogue<br /> * [[1982]] : ''Adios amor'' (+ Nous étions des amis), Vogue<br /> * [[1982]] : ''Adios amor'' (+ ''I love you'', je t’aime, en espagnol) Vogue<br /> * [[1982]] : ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'', Ekipo-Espagne<br /> * [[1982]] : ''Tu veux rester libre'', Vogue-Japon<br /> * [[1983]] : ''Aimer'', Vogue<br /> * [[1984]] : ''On s’embrasse'', on oublie tout, Tréma<br /> * [[1984]] : ''Mon cœur te dit je t’aime'', Trema<br /> * [[1985]] : ''Une femme pour toute la vie'', Trema<br /> * [[1985]] : ''Je t’aime à l’italienne'', Trema<br /> * [[1986]] : ''Quand papa chantait'', Trema<br /> * [[1986]] : ''L’aimer encore'', Trema<br /> * [[1987]] : ''Nina Ninouschka'', Trema<br /> * [[1987]] : ''Une nuit ne suffit pas'', Trema<br /> * [[1988]] : ''Çà commence comme une histoire d'amour'' (+ ''Un garçon pleure''), Trema-Trans-Canada<br /> * [[1988]] : ''L’amour s’en va l’amour revient'', Trema<br /> * [[1989]] : ''Une simple histoire d’amour'', Trema<br /> * [[1989]] : ''Qui de nous deux'', Trema<br /> * [[1990]] : ''C’est toi qui pars'', Trema<br /> * [[1990]] : ''Est-ce que tu es seule ce soir'', Trema<br /> * [[1991]] : ''Je me battrai pour elle'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Je ne te suffis pas'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Bleu méditerranée'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Encore une nuit sans toi'', Trema<br /> * [[1993]] : ''L’amour c’est la musique'', MBM-BMG<br /> * [[1993]] : ''Tzigane'', MBM-BMG-ARIOLA Belgique<br /> <br /> === Singles laser ===<br /> * [[1990]] : ''Est ce que tu es seule ce soir'', TREMA-Pathé Marconi<br /> * [[1991]] : ''Je me battrai pour elle'', TREMA-Pathé Marconi<br /> * [[1992]] : ''Je ne te suffis pas'', TREMA-Sony music<br /> * [[1992]] : ''Bleu méditerranée'',TREMA-Sony music<br /> * [[1992]] : ''Encore une nuit sans toi'', TREMA-Sony music<br /> * [[1993]] : ''L'amour c'est la musique'', MBM-BMG<br /> * [[1993]] : ''Tzigane'', MBM-BMG<br /> * [[1993]] : ''Si tu t’en vas'', MBM-BMG<br /> * [[1994]] : ''Fou d’elle'' (Live Olympia 94), MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''Les Italo-Américains'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''En plein soleil'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''Y a-t-il quelqu’un ?'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''O Sole mio'', MBM-BMG<br /> * [[1996]] : ''Funiculi Funicula'' (promo), MBM-BMG<br /> * [[1996]] : ''Luna Rossa'' (promo live Olympia 96), MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''L’amour fou'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Je ne t’oublie pas'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Chiquita'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Le jardin de mr Paul'', MBM-BMG<br /> * [[1998]] : ''Je veux tout'', MBM-BMG<br /> * [[1999]] : ''Volare'', MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''Mourir d'amour'' (promo live Olympia 2000), MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''Un slow pour s'aimer'', MBM-BMG-Une Musique<br /> * [[2002]] : ''Ensemble on gagnera'', MBM-BMG-Une Musique<br /> * [[2002]] : ''Tant qu'il y aura des femmes'', MBM-BMG<br /> * [[2002]] : ''Petite maman'' (édition bonus), MBM-BMG-Une Musique<br /> * [[2003]] : ''Méditerranée/Quand Tino chantait'', MBM-BMG<br /> * [[2003]] : ''Paix sur la terre'' (versions studio/live), MBM-BMG<br /> * [[2005]] : ''Et si on parlait d'amour'' (promo), BMG Media<br /> * [[2005]] : ''Tu sais bien'', MBM-Sony-BMG<br /> * [[2007]] : ''Une rose dans le désert'', MBM-BMG-Sony-Columbia-Vogue<br /> * [[2007]] : ''L'amour c'est comme le tango'', MBM-BMG-Sony-Columbia-Vogue<br /> * [[2008]] : ''Somethin' stupid'' (promo live tour 2008), MBM-Sony-BMG<br /> * [[2009]] : ''Somethin' stupid'' + clip (live tour 2008) , MBM-Sony Music<br /> * [[2010]] : ''C'est plus fort que moi'' /''Chanteur d'amour'' /''Ils font un rêve'', MBM-Sony Music<br /> * [[2011]] : ''La Tarentelle d'amour'' (promo tour 2011), MBM-Sony Music<br /> * [[2012]] : ''Je n'ai pas fini de t'aimer'', MBM-Sony Music<br /> * [[2013]] : ''Amor latino'' /''Qu'as tu fait de moi''/''Ok pour t'emmener'', MBM-Sony Music<br /> <br /> === 33-tours ===<br /> * [[1971]] : ''I love you, je t’aime'', Vogue<br /> * [[1971]] : ''I love you, je t’aime'', London-Canada<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue-Belgique<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue-Espagne<br /> * [[1972]] : ''Je voudrais dormir près de toi'', Vogue-Argentine<br /> * [[1973 en musique|1973]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Viens te perdre dans mes bras'', Vogue<br /> * [[1973]] : ''Ma vie en musique'' (version instrumentale, vol 1), Vogue<br /> * [[1973]] : ''12 premiers succès de Frédéric François'', Vogue-Japon<br /> * [[1974]] : ''Tant que je vivrai'', Vogue<br /> * [[1974]] : ''Tant que je vivrai'', Vogue-Japon<br /> * [[1974]] : ''Viens te perdre dans mes bras'', Vogue-Japon<br /> * [[1975]] : ''Chicago'', Vogue<br /> * [[1976]] : ''San Francisco'', Vogue<br /> * [[1976]] : ''Ma vie en musique'', Vogue-Argentine<br /> * [[1977]] : ''Belle tu es belle'', Vogue<br /> * [[1977]] : ''Laisse-moi vivre ma vie'', Vogue-Japon<br /> * [[1978]] : ''Giorgia'', Vogue<br /> * [[1979]] : ''Giorgia'', Vogue-Argentine<br /> * [[1980]] : ''Qui t’a dit qu’en ce temps là'', Vogue<br /> * [[1981]] : ''Je veux chanter la nostalgie'', Vogue<br /> * [[1981]] : ''Un chant d’amour un chant d’été'', Vogue-Japon<br /> * [[1982]] : ''Adios amor'', Vogue<br /> * [[1983]] : ''Aimer'', Vogue<br /> * [[1984]] : ''Mon cœur te dit je t’aime'', Trema<br /> * [[1985]] : ''Je t’aime à l’italienne'', Trema<br /> * [[1986]] : ''L’aimer encore'', Trema<br /> * [[1988]] : ''Une nuit ne suffit pas'', Trema<br /> * [[1988]] : ''Live de l’Olympia'', Trema<br /> * [[1989]] : ''L’amour s’en va'', l’amour revient, Trema<br /> * [[1990]] : ''Qui de nous deux'', Trema<br /> * [[1990]] : ''Olympia 90'', Trema<br /> * [[1991]] : ''Est-ce que tu es seule ce soir'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Je ne te suffis pas'', Trema<br /> <br /> === Albums laser ===<br /> * [[1984]] : ''Mon cœur te dit je t’aime'', Trema<br /> * [[1985]] : ''Je t’aime à l’italienne'', Trema<br /> * [[1986]] : ''L’aimer encore'', Trema<br /> * [[1988]] : ''Une nuit ne suffit pas'', Trema<br /> * [[1988]] : ''Live de l’Olympia'', Trema<br /> * [[1989]] : ''L’amour s’en va'', l’amour revient, Trema<br /> * [[1990]] : ''Qui de nous deux'', Trema<br /> * [[1990]] : ''Olympia 90'', Trema<br /> * [[1991]] : ''Est-ce que tu es seule ce soir'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Je ne te suffis pas'', Trema<br /> * [[1990]] : ''Olympia 90'', Trema<br /> * [[1991]] : ''Est-ce que tu es seule ce soir'', Trema<br /> * [[1992]] : ''Je ne te suffis pas'', Trema<br /> * [[1993]] : ''Tzigane'', MBM-BMG<br /> * [[1994]] : ''Les chansons de mon cœur'',MBM-BMG<br /> * [[1994]] : ''Olympia 94'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''Les Italo-Américains'', MBM-BMG<br /> * [[1995]] : ''Les plus grandes chansons napolitaines'', MBM-BMG<br /> * [[1996]] : ''Album d’or'', MBM-BMG<br /> * [[1996]] : ''Olympia 96'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Les chansons de mon cœur vol 2'', MBM-BMG<br /> * [[1997]] : ''Je ne t’oublie pas'', MBM-BMG<br /> * [[1998]] : ''Olympia 98'', MBM-BMG<br /> * [[1998]] : ''Best of de mes Olympia'', MBM-BMG<br /> * 1998 : Pour toi Maman édition spéciale 4 CD MBM-BMG<br /> * [[1999]] : ''Les plus grandes mélodies italiennes'', MBM-BMG<br /> * [[1999]] : ''Frédéric François'' « Le collector », MBM-BMG<br /> * [[2000]] : ''Olympia 2000'', MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''Un slow pour s’aimer'', MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''60 chansons'' 3 CD, MBM-BMG<br /> * [[2001]] : ''L’essentiel'', MBM-BMG<br /> * [[2002]] : ''Frédéric François'' chante Noël, MBM-BMG<br /> * [[2003]] : ''Olympia 2002'' spectacle intégral, MBM-BMG<br /> * [[2003]] : ''Les romances'' de toujours, MBM-BMG<br /> * [[2004]] : ''30 chansons''de légende, MBM-BMG<br /> * [[2004]] : ''Un été d’amour'', MBM-BMG<br /> * [[2005]] : ''Bailamos'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2005]] : ''Et si l’on parlait d’amour'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2005]] : ''Olympia 2005'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2006]] : ''Les chansons mythiques des années 70'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2006]] : ''Les indispensables'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2006]] : ''Mes préférences'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2007]] : ''Pour toi maman 2007'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2007]] : ''Une vie d’amour'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2007]] : ''Merci la vie'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2008]] : ''20 ans d’Olympia'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2008]] : ''Tour 2008 de l’Olympia à Forest National'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2010]] : ''Chanteur d'amour'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2011]] : ''40 succès en or'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2011]] : ''Tour 2011-Le spectacle anniversaire'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2012]] : ''Je n'ai pas fini de t'aimer / Parler d'amour'', MBM/Sony-[[BMG]]<br /> * [[2012]] : ''Pour toi maman 2012'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2012]] : ''Album d'Or 2012'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2012]] : ''L'intégrale 1992 à 2012'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2013]] :'' Amor Latino'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2014]] :'' Best of - 3CD'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2014]] : ''30 ans d'Olympia - Live 2014'' , MBM/Sony-BMG<br /> * [[2014]] : ''La Magie de Noël'', MBM/Sony-BMG<br /> * [[2015]] : ''Fidèle'', MBM/Sony-BMG*<br /> * 2015 : ''30 ans d'Olympia - Live 2014 - inclut en DVD'' (Prévu pour le 27 Avril 2015).MBM/Sony-BMG <br /> <br /> === DVD ===<br /> * 1990 : ''Forest National 1990 - Live 90''<br /> * 1994 : ''Spectacle au Canada - Live 94''<br /> * 1996 : ''25 ans d'Amour - Olympia 1996'' <br /> * 1998 : ''Olympia 1998 - Live 98''<br /> * 2000 : 2''000 ans D'amour - Olympia 2000''<br /> * 2000 : ''La vidéo du Siècle'' <br /> * 2001 : ''Karaoké'' <br /> * 2003 : ''Olympia 2002 - Live 2002'' <br /> * 2006 : ''Olympia 2005 - Live 2005''<br /> * 2006 : ''Olympia 2002, Olympia 2005 et Karaoké''<br /> * 2008 : ''Ma vidéo d'Or - 20 ans d'images coup de coeur'' <br /> * 2009 : T''ours 2008 de l'Olympia à Forest National - Live 2008''<br /> * 2009 : ''La vidéo d'Or de mes tendre années'' <br /> * 2011 : ''Tours 2011 - Spectacle Anniversaire'' <br /> * 2015 : ''30 ans d'Olympia - Olympia 2014 ''(Prévue pour le 27 Avril 2915) <br /> <br /> == Audiovisuel ==<br /> <br /> C’est au cours de l’été 1969 que l’on entend pour la première fois Frédéric François chanter à la radio : sur la station belge [[RTBF]]. Il interprète ''Sylvie''. Il participe en tant qu’invité cette fois à sa première émission de radio quelques semaines plus tard sur cette même antenne. <br /> <br /> En France, en 1970, c’est [[Europe N°1]] qui diffuse pour la première fois une chanson de Frédéric François, ''Jean'', qui lui vaut d’être pour la première fois classé dans un hit parade : celui de la station. Au second semestre 1971, ''Je n’ai jamais aimé comme je t’aime'' passe pour la première fois à la radio dans l’émission ''Formule J'' de la station belge, RTBF. Cette chanson demeure à la première place pendant treize semaines. Les Français du Nord-Pas-de-Calais qui écoutent énormément les radios émettant de Belgique, ne trouvent pas ce 45-tours chez leurs disquaires, car il n’est pas distribué en France, et traversent la frontière pour l’acheter dans les magasins de disques belges.<br /> <br /> Il participe à sa première émission de radio en France en 1972 sur Europe N°1, dans « 5, 6, 7 » présentée par [[Jacques Ourévitch]], au moment de la sortie de ''Je voudrais dormir près de toi''. Dans le même studio, on note aussi la présence de [[Michel Berger]] et [[Michel Jonasz]] qui débutent.<br /> <br /> Sa première émission de télévision est diffusée en 1972 sur la seule chaîne française de l’époque, l’ORTF. Présentée par [[Guy Lux]], elle est retransmise en direct de la fête du petit vin blanc à [[Nogent-sur-Marne]] ([[Val-de-Marne]]). Il est juché sur un char en compagnie de [[Mike Brant]], et tous les deux sont promenés dans toutes les rues de la ville !<br /> <br /> La même année, il participe à sa seconde émission de télévision : « Midi-Première » animée par [[Danièle Gilbert]] et [[Jacques Martin (animateur)|Jacques Martin]]. Il y rencontre pour la première fois son compatriote italo-sicilo-belge, Salvatore Adamo qui est déjà une grande vedette. Une amitié indestructible naît entre eux ce jour-là.<br /> <br /> En 1973, le présentateur [[Christian Morin]] sur Europe N°1 est le premier à utiliser le diminutif « Frédo » pour le désigner, au cours d’une émission appelée « Le hit parade » où il a été invité pour récompenser d’un cadeau le millionième acheteur de son dernier 45-tours ''Laisse-moi vivre ma vie''.<br /> <br /> Au mois de décembre 1974, il chante en direct sur [[RTL]]. Il n’est pas dans le grand studio, mais dans l’église du [[Chesnay]] dans les [[Yvelines]] devant deux cents enfants et leurs parents. Le bénéfice de la quête est distribué aux enfants handicapés de [[Garches]] ([[Hauts-de-Seine]]) et aux enfants sans père de la fondation ''Le Nid'' de la ville d’[[Antony]]. Au début de l’année 1975, dans l’émission « Samedi est à vous » présentée par [[Bernard Golay]] sur la première chaîne de l’ORTF, il est classé premier ex-aequo, avec Mike Brant, à la question : ''Quel chanteur préférez-vous ?'', posée aux téléspectateurs.<br /> <br /> De 1975 à 1979, il fait les grandes heures de l’émission « Ring-Parade » sur [[Antenne 2]] présentée par Guy Lux et [[Jean-Pierre Foucault]]. <br /> <br /> La radio est déterminante dans la carrière de Frédéric François, puisque c’est grâce aux radios libres qu’il renoue avec le succès, alors qu’elles viennent de naître, en diffusant abondamment ''Adios Amor'' en 1982, ce qui le fait sortir de trois longues années de traversée du désert.<br /> <br /> De 1983 à 1998, il est de nombreuses fois l’invité de [[L'École des fans (France)|L’École des Fans]] de [[Jacques Martin (animateur)|Jacques Martin]] dans le cadre de son émission [[Dimanche Martin]].<br /> <br /> À partir de 1984, [[Pascal Sevran]] fait régulièrement appel à lui dans [[La Chance aux Chansons]]. En 1995, il est l’invité principal de son émission pendant toute une semaine à l’occasion de la sortie de son second album ''Les Italos-Américains''.<br /> <br /> En 1988, il répond présent au lancement de la toute nouvelle émission de la chaîne belge RTL-TVI, « Télévie », qui récolte des dons pour la [[leucémie]]. Il mettra un point d’honneur à y participer chaque année jusqu’à aujourd’hui. En France, au cours d’un « [[Sacrée Soirée]] » de Jean-Pierre Foucault en 1988, son fils Anthony lui fait la surprise d’interpréter ''Chicago'' accompagné par sa sœur Gloria (guitare) et son frère Vincent (piano).<br /> <br /> Le 17 décembre 1988, [[Patrick Sabatier]] lui consacre un ''[[Avis de recherche (émission de télévision)|Avis de recherche]] '' sur [[TF1]]. Lui et ses sept frères et sœurs sont pour la première fois réunis sur un plateau de télévision. Sa femme Monique n’a chanté qu’une seule fois en public, lors d’un ''Sacrée Soirée'', pour la [[Saint-Valentin]] le 14 février 1991, où elle interprète en duo avec lui ''Mon cœur te dit je t’aime''.<br /> <br /> Le 12 avril 1991, ''[[Tous à la Une]]'' lui demande d’être son rédacteur en chef exceptionnel sur TF1. [[Frédéric Mitterrand]] lui consacre son « [[C'est notre vie|C’est notre vie]] » le 17 juin 1994, durant lequel il rencontre la comédienne qui l’a fait rêver durant sa jeunesse : [[Gina Lollobrigida]]. Il improvise à la guitare ''Le Chaland qui passe'' en italien, car il sait que c’est l’une des chansons préférées de l’actrice et qu’elle a servi de leitmotiv à plusieurs films culte en Italie.<br /> <br /> En 1999, RTL-TVI et [[Marylène Bergmann]] lui consacrent une émission spéciale enregistrée en public au [[Cirque Royal]] de [[Bruxelles]]. Le 25 avril 2009, il est le parrain d’une nouvelle émission sur la chaîne belge RTL-TVI intitulée « Au cœur de Télévie » pour mieux faire comprendre grâce à des reportages et des interviews ce fléau qu’est le cancer. Le même jour, sur la même chaîne, il est sur le plateau comme chaque année du « Télévie » pour la recherche sur toutes les formes de cancer. C’est au cours de cette soirée qu’il rechante pour la première fois, après avoir cessé toute activité pendant six mois.<br /> <br /> En France, alors qu’il n’est pas réapparu en public depuis son concert du 17 octobre 2008 au Micropolis de [[Besançon]], il tient à montrer aux téléspectateurs qu’il va mieux en leur faisant la surprise d’apparaître le 14 mai 2009 dans l’émission de [[Sophie Davant]], ''[[C’est au programme]]'', sur France 2. À la radio, il ne sort qu’une seule fois de son silence, à la demande de [[Dave]] qui présente tout l’été un Top 50 new-look sur Europe 1. La séquence est diffusée le {{date|17|août|2009}}.<br /> <br /> En 2010, lors de l'émission ''Chabada'' de Daniela Lumbroso, Frédéric François est entouré de Salvatore Adamo et du ténor Roberto Alagna. Aucun des trois chanteurs ne respectera le programme initial (ils devaient respectivement rendre hommage à Polnareff, Brassens et Luis Mariano) et ensemble, ils créeront une ambiance « sicilienne » sur le plateau, en faisant revivre musicalement leurs souvenirs d'enfance.<br /> <br /> En 2011, à l'occasion d'un ''Vivement Dimanche'' spécial Italie, Michel Drucker invite Frédéric François, qui retrouve sur le plateau Ornella Muti, Arturo Brachetti ou encore Les Prêtres.<br /> Cette même année, Stéphane Pauwels lance sur la chaîne belge RTL-TVI une nouvelle émission : ''Les Orages de la vie'', dont le principe est de montrer que même les plus grandes vedettes ont connu des heures sombres. Il demande à Frédéric François d'être le premier « sujet » de son émission, et à cette occasion le ramène à Tilleur, quartier de sa jeunesse, dans la maison que ses parents habitaient quand son premier producteur, Constant Defourny, était venu taper à leur porte.<br /> <br /> Pendant les années 2010, Frédéric François est régulièrement invité de nombreuses émission comme ''Les Années Bonheur'' de Patrick Sébastien, ''Les Grands du Rire'' d'Humbert Ibach, présenté par Yves Lecoq, ou encore le ''Face à Face'' de la chaîne RTL-TVI.<br /> <br /> Début 2014, Frédéric est invité de l'émission ''C'est au programme'' de Sophie Davant, au cours de laquelle l'écrivain Marc Lévy lui rend un vibrant hommage, comme s'il avait écrit le destin exceptionnel du petit Francesco Barracato. Frédéric François est très ému, au point de souhaiter incorporer cette vidéo dans sa nouvelle tournée, dans une séquence « Hommage à mon père ».<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * [[1985]] : ''Les yeux charbon'' (éditions Carrère-Lafon)<br /> * [[2000]] : ''Ma Vie'' (Hors Collection) (en collaboration avec Serge Igor).<br /> * [[2005]] : ''Autobiographie d’un sicilien'' (éditions Ramsay).<br /> * [[2008]] : ''Merci la vie !'' (éditions du Rocher) (en collaboration avec le photographe Patrick Carpentier).<br /> * [[2011]] : ''Une vie d'amour'' {{référence incomplète}}<br /> <br /> == Décorations ==<br /> * [[1999]] : chevalier des Arts et des Lettres de l’[[ordre de Léopold II]], des mains du ministre de la Culture belge, [[Pierre Hazette]]&lt;ref&gt;[http://www.federation-wallonie-bruxelles.be/index.php?id=432 Récompenses 1998-2002] attribuées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté Francophone de Belgique)&lt;/ref&gt;.<br /> * [[2008]] : citoyen d'honneur ville de [[Wanze]] (Belgique).<br /> * [[2009]] : commandeur de l'[[ordre du Mérite de la République italienne]] (''Commendatore dell’Ordine al Merito della Republica Italiana'') des mains du consul d’Italie à Liège, avec approbation du président du Conseil italien [[Silvio Berlusconi]]. Cette distinction lui est remise devant {{formatnum:10000}} personnes à [[Blegny-Mine]], la seule mine-musée de Belgique. C'est le premier artiste italien issu de l’immigration à recevoir cette récompense&lt;ref&gt;Lien vers la présidence de la République italienne qui officialise la distinction : http://www.quirinale.it/elementi/DettaglioOnorificenze.aspx?decorato=301319&lt;/ref&gt;.<br /> * [[2011]] : ambassadeur de la province de Liège<br /> * [[2012]] : remise des clés de sa ville natale, Lercara Friddi, province de Palerme - Sicile (équivalent de citoyen d'honneur)<br /> * [[2013]] : cœur de Cristal remis par le Premier ministre belge [[Elio Di Rupo]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|groupe=Note|colonnes=2}}<br /> === Références ===<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Lien externe ==<br /> * {{autorité}}<br /> <br /> {{Portail|musique|Belgique|Italie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Francois, Frederic}}<br /> [[Catégorie:Naissance en Sicile]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juin 1950]]<br /> [[Catégorie:Chanteur italien]]<br /> [[Catégorie:Compositeur italien]]<br /> [[Catégorie:Personnalité belge d'origine italienne]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre de Léopold II]]<br /> [[Catégorie:Décoré en Belgique pour mérite culturel]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne]]<br /> [[Catégorie:Membre des Enfoirés]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_De_Clerck&diff=149743938 Jean De Clerck 2015-06-15T15:25:51Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Université Catholique de Louvain par Université catholique de Louvain</p> <hr /> <div>{{À wikifier|date=juin 2015}}<br /> Jean De Clerck, né en 1902 à [[Bruxelles]] et mort en 1978 à [[Leuven]] ([[Louvain]]), est un ingénieur et professeur de [[brasserie]] belge.<br /> [[Fichier:Jeandeclerck.jpg|vignette|Jean De Clerck]]<br /> Il est considéré comme « ''le scientifique le plus influent du {{s-|XX|e}} en matière de brasserie'' »&lt;ref&gt;4- http://belgianbrewingconference.org/information.php : “De Clerck is regarded as the most influential scientist in Brewing Science of the twentieth century”.&lt;/ref&gt;. Ses travaux et enseignements, notamment sur le rôle de l’oxygène en cours de fabrication de la bière, celui du pH, qui mesure l’acidité ou la basicité d’une solution, sur le dosage de l’acide carbonique et la tenue de mousse de la bière, ou encore sur la qualité des matières premières utilisées, ont profondément influencé l’industrie brassicole de la seconde moitié du {{s-|XX|e}}.<br /> <br /> En tant qu’enseignant, représentant au sein d’instances internationales spécialisées, et conseiller pour de prestigieuses brasseries, il a largement contribué à la renommée internationale actuelle des bières belges. On lui doit entre autres la création des bières [[Duvel]] et [[Chimay]] dans leurs formules actuelles, mais aussi de nombreuses autres de par le monde, par exemple la [[Superbock]] au Portugal. Il a exercé une grande influence sur les bières d’Abbaye, dont la [[Rochefort (bière)|Rochefort]] ou la [[De Koninck]]&lt;ref&gt;(Brew Like a Monk: Trappist, Abbey, And Strong Belgian Ales And How to Brew Them 4 novembre 2005 de Stan Hieronymus(Auteur),&lt;/ref&gt; <br /> <br /> <br /> == Enfance et vie familiale ==<br /> <br /> Jean De Clerck naît le 24 décembre 1902 à Bruxelles, rue de l’Escalier, non loin de la [[Grand-Place de Bruxelles|Grand-Place]]. Son père et son grand-père y tenaient un commerce d’épicerie. Il est le benjamin d’une famille de trois enfants. Il n’a pas encore 1 an lorsque son père décède, en 1903. Sa mère quitte alors le centre de Bruxelles et va vivre avec ses enfants chez ses parents, fermiers à [[Woluwe-Saint-Lambert]]. En 1913, sa mère décède à son tour, de la tuberculose. Ses grands-parents meurent en 1915 et 1916. De ses 14 ans à son mariage, à 26 ans, il vivra avec sa sœur et son frère aînés.<br /> <br /> Le 23 mai 1928, il épouse Rosa Maria Debecker, avec qui il aura 11 enfants (6 garçons et 5 filles), nés entre 1929 et 1951.<br /> <br /> L’un de ses fils, Etienne, né en 1935, deviendra également professeur de brasserie et son collaborateur&lt;ref&gt;http://www.lavenir.net/ensure.aspx?returnUrl=http%3a%2f%2fwww.lavenir.net%2fcnt%2fDMF20111217_00095037&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Formation ==<br /> <br /> Jean De Clerck effectue sa scolarité à l’école primaire de Woluwe-Saint-Lambert, puis au collège des Jésuites de St Michel, où il obtient en 1920 son diplôme d’Humanités Anciennes.<br /> <br /> Il doit renoncer à des études de médecine, trop longues compte tenu de sa situation financière, mais débute en septembre 1920 une formation d’ingénieur agronome à l’[[Université catholique de Louvain]] et, dès l’année 1924, il cumule les diplômes d’ingénieur chimiste des industries agricoles et d’ingénieur brasseur. Cette double formation lui apportera une vision d’ensemble de la chaîne de fabrication de la bière, et orientera très tôt ses recherches sur la qualité des matières premières employées en brasserie.<br /> <br /> == Carrière&lt;ref&gt;Source principale du chapitre : Eloge académique de M. le professeur Jean De Clerck, par Mgr E. MASSAUX, recteur de l’Université Catholique de Louvain, 14 mai 1973.&lt;/ref&gt; ==<br /> === Ingénieur Brasseur ===<br /> <br /> En marge de son service militaire au régiment d’artillerie montée de Louvain, entre 1924 et 1925, il travaille au laboratoire de l’école de brasserie de l’Université Catholique à la demande du professeur Verhelst, directeur de l’Ecole de Brasserie, qui en fait, dès 1925, son assistant.<br /> <br /> Considérant que de la recherche scientifique sans expérience de la pratique quotidienne en brasserie n’était pas la bonne méthode de travail, il quitte le laboratoire de l’Ecole de Brasserie, et est embauché comme ingénieur brasseur à la Brasserie [[Haacht (brasserie)|De Haecht]], à [[Boortmeerbeek]], ce qui l’oblige à effectuer environ 50 km par jour à vélo pour se rendre à son travail.<br /> <br /> Début 1929, il trouve du travail plus près de chez lui, à la brasserie Roelants de [[Schaarbeek]].<br /> <br /> Il quitte néanmoins cet emploi moins d’un an plus tard, pour retourner travailler en tant que chef de laboratoire à la brasserie [[Haacht (brasserie)|De Haecht]], qui lui met à disposition un logement.<br /> <br /> En 1933, il est recruté par la brasserie Artois (qui produit la désormais célèbre [[Stella Artois]]), où il cumule les fonctions de chef du laboratoire et de la fabrication. Il participe au développement rapide de cette brasserie dans les années qui suivent.<br /> <br /> Sa notoriété commence à dépasser les frontières de la Belgique, et il est invité en tant qu’intervenant dans plusieurs congrès internationaux, à Londres et Budapest notamment. Il conseille d’innombrables brasseries en Belgique, en Europe et dans le monde, et il est également administrateur dans certaines d’entre elles, en Belgique bien sûr, mais également en France (Brasserie de Nice, Brasserie d’Alger…). On lui doit, avec Albert Moortgat, la création de la [[Duvel]], dans sa première version des années 1930, puis dans version actuelle datant de 1967&lt;ref&gt;5- &quot;Michael Jackson's Beer Hunter - Pleasures of consorting with the devil of a brew&quot;. Beerhunter.com. Retrieved 2014-04-24.&lt;/ref&gt;. Cette bière est à l’origine de ce que l’expert en bières Anglais Michael Jackson désigne les « Belgian Strong Golden Ale ».<br /> Il continuera d’exercer cette activité de consultant en Brasserie de par le monde (États-Unis, Espagne, Portugal, France, Argentine, Japon…), jusqu’en 1973.<br /> <br /> === Professeur de brasserie ===<br /> <br /> En 1939, sa carrière prend un tournant, puisqu’il est nommé chargé de cours à l’[[Université catholique de Louvain]], à l’initiative du professeur Verhelst, qui était également à cette époque président du conseil d’administration des brasseries Artois.<br /> Il devient professeur et directeur de l’école de brasserie de l’université de Louvain, en 1943, et y enseigne en langue française et néerlandaise. En 1973, il reçoit la distinction de professeur émérite.<br /> <br /> Au cours de sa carrière d’enseignant, il aura formé 266 ingénieurs spécialisés en brasserie, dont 43% d’étrangers, venant entre autres d’Espagne, du Portugal, et des Amériques. Il aura également fait paraitre 250 articles et publications, dont 84 dans des revues étrangères, notamment : « ''Journal of the institute of brewing'' », « ''Brauwelt'' », « ''Brauwissenschaft'' », « ''Monatschrift für Brauerei'' », « ''Birra e malto'' », « ''American society of brewing chemists'' » etc…&lt;ref&gt;2- ''In Memoriam'' Jean de Clerck, 1978&lt;/ref&gt; <br /> <br /> En 1948, il publie son magistral « Cours de brasserie » en deux tomes de plus de 600 pages chacun, le premier tome traitant des matières premières, de la fabrication du malt, de la fabrication de la bière et des équipements de production des brasseries, et le second des méthodes d’analyse et de contrôle de la fabrication. Dès sa parution, cet ouvrage est unanimement reconnu par les professionnels comme la somme la plus complète des connaissances existantes en matière de brasserie, et notamment des techniques les plus abouties du moment. Il reste aujourd'hui la &quot;référence&quot;, aux dires des professionnels&lt;ref&gt;http://archives.lesoir.be/universite-de-louvain-un-siecle-de-cooperation-brasseri_t-19880919-Z00ZKM.html&lt;/ref&gt;. Il est rapidement traduit en Allemagne par le professeur Kolbach, sous le titre « ''Lehrbuch der Brauerei'' », et au Royaume-Uni par Barton-Wright, sous le titre « ''A Textbook of brewing'' », réédité en 1994 à l’initiative du Siebel Institute of Technology à Chicago. <br /> En 1962, la seconde édition du « Cours de Brasserie », augmentée et enrichie des derniers apports de la recherche, comporte près de {{nombre|2000|pages}}. Jean De Clerck travaillait à une {{3e}} édition dans les années 1970, mais la maladie qui l’emportera quelques années plus tard l’empêchera d’achever son œuvre.<br /> Des traductions en Russe et en Chinois du « Cours de Brasserie » ont également été réalisées pour des éditions non autorisées, et continuent d’être vendues.<br /> En 1965 la Technische Hochschule de Munich lui accorda le titre de Docteur-Ingénieur honoris causa.<br /> <br /> === Autres activités ===<br /> <br /> A la sortie de la seconde guerre mondiale, Jean De Clerck participe à la fondation de l’European Brewery Convention, association à caractère scientifique réunissant de nombreux brasseurs européens. Il en est élu président de 1963 à 1971.<br /> <br /> Après son décès, ses anciens étudiants décident, pour commémorer leur professeur, de créer la chaire Jean De Clerck : « ''The J. De Clerck Chair is a post academic course in malting and brewing science organized every other year by the Royal Association of Alumni of the brewing schools of the catholic universities of Louvain-la-Neuve and Leuven'' ». La première chaire fut organisée en 1984, et la {{XIVe}} en 2012. Vingt et un pays y étaient représentés. La {{XVe}} chaire se tient du 6 au 8 septembre 2015 à Leuven. <br /> <br /> == Décès ==<br /> <br /> Jean De Clerck décède le 3 janvier 1978, des suites d’une maladie dégénérative. Il est inhumé, ainsi que son épouse, décédée en 2001, dans le cimetière des moines de l’abbaye trappiste de Chimay, par dérogation exceptionnelle accordée par l’Abbé, en reconnaissance de son apport à la bière du même nom, qu’il créa en 1950 avec le Père Théodore, le moine brasseur.<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> * Cours de brasserie, volume I : Matières premières, Fabrication, Installations, 1948.<br /> <br /> * Cours de brasserie, Volume II : Méthodes d’analyse, Contrôle de la fabrication, 1948.<br /> <br /> Réédition de ces 2 volumes, 2ème édition complétée et remise à jour, 1963.<br /> <br /> Réimpression de l’édition 1963 en 1980.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Portail|bière|Belgique}}</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Quai_d%E2%80%99Austerlitz&diff=204168445 Quai d’Austerlitz 2015-06-10T23:34:01Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de pont Charles de Gaulle par pont Charles-de-Gaulle</p> <hr /> <div>{{ébauche|Paris}}<br /> {{Infobox Voie parisienne<br /> | num arr = 13{{e}}<br /> | nom = Quai d'Austerlitz<br /> | latitude = 48.8406509<br /> | longitude = 2.3694718<br /> | arrondissement = [[13e arrondissement de Paris|13{{e}}]]<br /> | quartier = [[Quartier de la Salpêtrière|Salpêtrière]]<br /> | début = 2 [[boulevard Vincent-Auriol]] et [[pont de Bercy]]<br /> | fin = 1 [[place Valhubert]] et [[pont d'Austerlitz]]<br /> | voies = <br /> | longueur = 901<br /> | largeur = 24.50<br /> | dimensions = <br /> | forme = <br /> | création = <br /> | dénomination = {{date|6|avril|1832}}<br /> | ancien nom = Quai de l'Hôpital<br /> | photo = P1290444 Paris XIII quai Austerlitz rwk.jpg <br /> | légende = Quai d'Austerlitz au niveau de la [[Gare d'Austerlitz|gare d'Austerlitz]].<br /> | Ville de Paris = 0560<br /> | DGI = 0587<br /> | commons = Category:Quai d'Austerlitz (Paris)<br /> }}<br /> <br /> Le '''quai d'Austerlitz''' est situé dans le [[quartier de la Salpêtrière]] du [[13e arrondissement de Paris|13{{e}} arrondissement]] de [[Paris]].<br /> <br /> == Historique ==<br /> [[File:Barriere gare.jpg|thumb|left|Barrière de la Gare avec ce qui allait devenir le quai d'Austerlitz.]]<br /> <br /> Il fut appelé quai de l'Hôpital dès sa construction, au début du {{XVIIIe siècle}} en raison de la proximité du [[boulevard de l'Hôpital]] et de la [[Hôpital de la Salpêtrière|Salpêtrière]]. En [[1832]], il prend son nom actuel en raison de la construction du [[pont d'Austerlitz]]. Toutefois, encore avant, il s'appelait [[quai Saint-Bernard]] sur une section de l'axe du [[boulevard de l'Hôpital]] jusqu'au point où la [[Bièvre (rivière)|Bièvre]] se jetait en [[Seine (fleuve)|Seine]] (soit une longueur de {{Unité|195|m}}).<br /> <br /> == Sites particuliers ==<br /> *[[Péniche du Cœur]], structure amarrée quai d'Austerlitz qui permet d'accueillir des personnes sans logis.<br /> * [[Institut français de la mode]]<br /> * [[Art Ludique - Le Musée]]<br /> <br /> <br /> &lt;gallery&gt;<br /> |L'[[Institut français de la mode]].<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; caption=&quot;&quot; heights=&quot;145&quot;&gt;<br /> P1290446 Paris XIII quai Austerlitz rwk.jpg |Le quai au niveau du [[pont Charles-de-Gaulle]].<br /> P4110095 Paris XIII quai Austerlitz reduct.jpg |Péniches amarrées en contre-bas du quai.<br /> The Bleeding House, Quai dAusterlitz - Paris 2013.jpg |''The Bleeding House'' avant sa destruction. <br /> &lt;/gallery&gt;<br /> {{message galerie}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Palette Quais de Paris}}<br /> {{Portail|Paris|route}}<br /> <br /> [[Catégorie:Quai parisien|Austerlitz]]<br /> [[Catégorie:Voie du 13e arrondissement de Paris|Austerlitz, quai]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Belagerung_von_Corbie&diff=157087303 Belagerung von Corbie 2015-06-10T13:18:02Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Guerre de Trente ans par Guerre de Trente Ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Conflit militaire<br /> | conflit = Siège de Corbie (1636)<br /> | guerre = [[Guerre de Trente Ans]]<br /> | image = Reprise de Corbie, 14 novembre 1636.jpg<br /> | légende = ''La Reprise de Corbie par Louis XIII et Gaston d’Orléans, généralissime de l'armée de Picardie'', Annonyme, vers [[1640]], ([[Château de Versailles]])<br /> <br /> | date = 24 septembre - 9 novembre [[1636]]<br /> | lieu = [[Corbie]] ([[Picardie]])<br /> | casus =<br /> | territoires = néant<br /> | issue = Capitulation espagnole&lt;br /&gt;Corbie est reprise par les troupes françaises<br /> | combattants1 ={{France (1364-1638)}}<br /> | combattants2 ={{Pays-Bas espagnols}}<br /> | commandant1 =[[Louis XIII de France|Louis XIII]]&lt;br /&gt;[[Gaston de France|Gaston d'Orléans]]&lt;br /&gt;[[Comte de Soissons]]<br /> | commandant2 =[[Cardinal-Infant]] [[Ferdinand d'Autriche (1609-1641)|Don Fernando]]&lt;br /&gt;[[Thomas de Savoie-Carignan]]&lt;br /&gt;[[Jean de Werth]]<br /> | forces1 ={{unité|40000|hommes}}&lt;br /&gt;{{unité|12000|cavaliers}}<br /> | forces2 ={{unité|35000|hommes}}<br /> | forces3 =<br /> | pertes1 =<br /> | pertes2 =<br /> | batailles = {{Guerre de Trente Ans}}<br /> | notes =<br /> | longitude = 2.508056<br /> | latitude = 49.909722<br /> | géolocalisation=France/Picardie<br /> }}<br /> Le '''Siège de Corbie''' est un [[Siège (militaire)|siège]] qui s'est déroulé pendant la [[Guerre de Trente Ans]]. Prise par les [[Pays-Bas espagnols|Espagnols]] le {{date|7|août|1636}}, la ville de [[Corbie]] ([[Picardie]]) fut assiégée par les troupes françaises de [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et du [[cardinal de Richelieu]]. Le [[9 novembre]], après six semaines de siège, les Espagnols faisaient leur reddition&lt;ref&gt;Gérard Folio, « La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine », dans Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense no 25 Histoire de la fortification, 2005, {{p.|38}}, (ISBN 2-11-094732-2)&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Contexte historique==<br /> En 1636, cela faisait déjà dix-huit ans que l'Europe était en guerre. La [[Guerre de Trente Ans]] avait débuté en [[1618]]. La France n'intervint, dans le conflit que par puissance interposée, le Danemark puis la Suède, c'est ce que [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] appelait la &quot;guerre couverte&quot;. En [[1635]], cette position n'était plus tenable, la [[royaume de France|France]] entra alors dans le conflit, c'était &quot;la guerre ouverte&quot; avec la [[Maison de Habsbourg]] c'est-à-dire l'[[Autriche]] et l'[[Espagne]]. <br /> <br /> [[Corbie]] était, à cette époque, une ville fortifiée, une des [[villes de la Somme]] qui défendait la frontière nord du royaume, l'[[Artois]], faisant alors partie des [[Pays-Bas espagnols]].<br /> <br /> ==Prise de Corbie par les Espagnols==<br /> Le 2 juillet [[1636]], Les troupes espagnoles commandées par le prince [[Thomas de Savoie-Carignan]] et [[Jean de Werth]] franchirent la frontière nord du royaume et prirent [[La Capelle]] le 8 juillet. Les Espagnols prirent ensuite [[Bohain-en-Vermandois]], [[Vervins]], [[Origny-Sainte-Benoite]] et [[Ribemont]]. Le 25 juillet [[Le Catelet]] tomba à son tour. Le [[comte de Soissons]] avec {{formatnum:10000}} hommes de troupe fut dépéché pour empêcher les troupes espagnoles de franchir la [[Somme (fleuve)|Somme]]. [[Bray-sur-Somme]] résista mais fut détruit par les bombardements. Cependant, la Somme fut franchie par les Espagnols à [[Cerisy]]&lt;ref name=&quot;caron&quot;&gt;Roger Caron et Madeleine Marleux, ''Trois cent cinquantième anniversaire du siège de Corbie, 1636-1986'', Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1986&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les Espagnols pillèrent et incendièrent [[Saleux]], [[Salouël]] et [[Longueau]]. Jean de Werth prit [[Roye (Somme)|Roye]], [[Ottavio Piccolomini]] et ses troupes ravagèrent les campagnes entre Somme et [[Oise (rivière)|Oise]]. Ils firent des incursions jusque [[Pontoise]]. Seule [[Montdidier (Somme)|Montdidier]] résistait&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> La place de Corbie était commandée par [[Antoine Maximilien de Belleforière|Maximilien de Belleforière]], marquis de Soyécourt qui disposait d'une garnison de {{formatnum:1600}} hommes. Face à eux, l'armée espagnole comptait {{formatnum:30000}} hommes. Belleforière préféra négocier une reddition pour éviter le pillage de la ville. La capitulation eut lieu le 15 août. Les assiégés conservèrent leur vie et leurs biens, la garnison put sortir avec armes et bagages et rejoindre [[Amiens]]. Les Espagnols entrèrent dans Corbie à 10 heures du matin. {{formatnum:3400}} piétons et 250 cavaliers espagnols, allemands, flamands, wallons, savoyards, croates, polonais prirent possession de la ville&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> Jean de Werth voulait marcher sur [[Paris]] tandis que Thomas de Savoie préféra piller la région des environs d'Amiens pour ravitailler les troupes. Au lieu de prendre la direction de Paris, les Espagnols s'enfermèrent dans la ville de Corbie tandis que le 21 septembre, le gros des troupes prit ses quartiers d'hiver en Artois. D'autre part, le 28 octobre, les troupes autrichiennes dirigées par [[Matthias Gallas]] assaillaient [[Saint-Jean-de-Losne]] en [[Bourgogne]], sans réussir à forcer sa défense&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> À la nouvelle de la perte de Corbie, la panique s'empara des Parisiens qui redoutaient que les {{unité|35000|hommes}} du [[Ferdinand d'Autriche (1609-1641)|cardinal-infant don Fernando]] ne déferlassent sur leur ville. Les plus fortunés prenaient la fuite vers le sud&lt;ref&gt;''Mémoires'' du marquis de Montglat&lt;/ref&gt;. Le cardinal de Richelieu lui-même, céda un instant au découragement. Le [[père Joseph]] et [[Louis XIII]] lui rendirent son assurance. Il se montra dans les rues et y fut acclamé&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;. <br /> <br /> Louis XIII obtint des sept corps de métier que toutes les portes cochères fournissent un cavalier et les petites portes un fantassin. Il fit lever le ban et l'arrière-ban des nobles et des roturiers. Armes, munitions, vivres et chevaux furent réquisitionnés.<br /> <br /> Richelieu conclut un traité avec les [[Provinces-Unies]] pour déclencher une offensives sur les [[Pays-Bas espagnols]].<br /> <br /> Le {{1er}} septembre, Louis XIII quitta Paris à la tête d'une armée de {{unité|40000|fantassins}} et {{unité|12000|cavaliers}}. Il marcha vers le Nord.<br /> <br /> == Forces en présence ==<br /> {{boîte déroulante/début|titre=Régiments ayant participé à la prise, au siège et à la reprise de Corbie (1636)}}<br /> (à compléter)<br /> ;{{France monarchie}}<br /> *[[Régiment d'Anjou]]<br /> *[[Régiment d'Aubeterre]]<br /> *[[Régiment de Beauce]]<br /> *[[Régiment de Bellefonds]]<br /> *[[Régiment de Biscaras]]<br /> *[[Régiment de Bussy-Rabutin]]<br /> *[[Régiment de Champagne]]<br /> *[[Régiment de Clère]]<br /> *[[Régiment de Courtaumer]]<br /> *[[Régiment d'Escots]]<br /> *[[Régiment d'Espagny]]<br /> *[[Régiment de Fouquerolles]]<br /> *[[Régiment de Grollezac]]<br /> *[[Régiment de Gué-Sainte-Flaive]]<br /> *[[Régiment de La Boëssière]]<br /> *[[Régiment de La Trémoille]]<br /> *[[Régiment de Langeron]]<br /> *[[Régiment du Mesnil]]<br /> *[[Régiment de Miossens]]<br /> *[[Régiment de Nanteuil]] ou il restera en garnison<br /> *[[Régiment de Périgord]]<br /> *[[Régiment de Poitou]]<br /> *[[Régiment de Polignac]]<br /> *[[Régiment de Rabutin]]<br /> *[[Régiment de Saint-Luc]]<br /> *[[Régiment de Saint-Martial]]<br /> *[[Régiment de Saintonge]]<br /> *[[Régiment de Soyecourt]]<br /> *[[Régiment de Tardieu]]<br /> *[[Régiment de Vaubécourt (1610)|Régiment de Vaubecourt]]<br /> *[[Régiment du Vigean]]<br /> {{boîte déroulante/fin}}<br /> <br /> == Siège et reprise de Corbie par les Français == <br /> <br /> [[Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg|thumb|Le [[Cardinal de Richelieu]] par [[Philippe de Champaigne]], Paris, [[Musée du Louvre]]]]<br /> <br /> Monsieur, frère du roi ([[Gaston de France|Gaston d'Orléans]]), reçut l'ordre de reprendre Roye et de marcher sur Corbie pour en préparer le siège, ce qu'il fit.<br /> <br /> Cependant, ce fut [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] qui assura la direction des opérations de siège : « rien ne fut commencé sans son conseil, rien ne fut fait sans son aveu, il était le véritable auteur et le maître de tout le siège », nous dit Jean de Ville.<br /> <br /> Une série de coups de mains, perpétrés par des habitants de la région dirigés par Philippe Carette et Michel Patou de la ville d'[[Albert (Somme)|Albert]] aidés de Louis et Charles Bozodemetz, Romain Dethez, Fleury Dupré, Nicolas Michel de [[Fouilloy (Somme)|Fouilloy]] ainsi que de Jean Pie, Philippe de Sapigny, Pierre Debrie de Corbie sans oublier Antoine Devisme d'[[Aubigny (Somme)|Aubigny]], parvinrent à affaiblir l'ennemi. Destruction du corps de garde d'une des portes de la ville&lt;ref group=Note&gt;Il s'agit de la Porte à l'Image située au sud de la ville&lt;/ref&gt;, destruction d'un moulin, détournement de la rivière ''Boulangerie''&lt;ref group=Note&gt;La Boulangerie est en réalité un bras de l'Ancre qui se jette dans la Somme à l'entrée sud de Corbie&lt;/ref&gt; pour empêcher d'autres moulins de fonctionner… espionnage à l'intérieur de la ville etc.&lt;ref&gt;Albert Wamain, ''Héros oubliés, épisodes et notes biographiques relatives au siège de Corbie 1636'', Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1994&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Louis XIII arriva à Montdidier le 24 septembre. Il s'installa au château de [[Démuin]] pour suivre de plus près les opérations de siège.<br /> <br /> La ville de Corbie fut cernée par un fossé creusé autour des remparts, des circonvallations et des forts en bois furent construits. Le 10 octobre, les travaux étaient terminés. La canonnade commença. Le 11 octobre, un habitant compta 800 volées de canon&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;. <br /> <br /> Les assiégés tentèrent une sortie, sans succès. Une armée de secours espagnole commandée par Jean de Werth était en Artois le 25 octobre. Elle ne parvint pas à rejoindre Corbie.<br /> <br /> Au cours du siège, le camp de [[Gaston de France]], [[duc d'Orléans]] — qui faisait office de Lieutenant général des armées du roi en Picardie — était établi à [[Querrieu]] ; les premiers [[hôpital de campagne|hôpitaux de campagne]] furent installés à Querrieu et à [[Bussy-lès-Daours]]. Des ingénieurs, tels que [[Antoine de Ville (ingénieur)|Antoine de Ville]], [[Pierre de Conty d'Argencour]] furent mobilisés pour accélérer la chute de la place. [[François de Clermont-Tonnerre (comte)|François de Clermont-Tonnerre]] se distingua durant le siège, tout comme [[François de Vendôme]], futur [[duc de Beaufort]] (1665), alors âgé de vingt ans.<br /> <br /> Le siège dura six semaines, avant que les Espagnols, affamés, ne capitulent enfin. Le 9 novembre, l'ennemi demanda à négocier sa reddition. Il se rendit le 14.<br /> <br /> == Conséquences==<br /> [[Fichier: Louis_XIII_(de_Champaigne).jpg |thumb|vignette|gauche|[[Louis XIII]], roi de France par [[Philippe de Champaigne]] (1655), Madrid, [[Musée du Prado]]]] <br /> * La menace espagnole qui pesait sur la capitale était écartée, l'ennemi avait quitté le royaume.<br /> <br /> * Par une déclaration de Louis XIII écrite à [[Chantilly]] le 14 novembre 1636, la ville de Corbie était &quot;privée et déchue de tous ses privilèges, octrois, immunités…&quot; Les biens des bourgeois ayant pactisé avec l'ennemi furent confisqués, certains furent pendus à Amiens. Un procès devait être intenté aux religieux qui avaient désobéi au roi, ils furent internés à la prison des Minimes et l'abbaye de Corbie confiée à la garde du clergé séculier&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> * Le marquis de Soyécourt, réfugié en Angleterre avait été condamné à mort par contumace et brûlé en effigie à Amiens le 29 octobre. <br /> <br /> * La Picardie, particulièrement la région de [[Corbie]] et [[Albert (Somme)|Albert]], l'[[Amiénois]], le [[Santerre]] entre Somme et Oise… était effroyablement ravagée&lt;ref name=&quot;ledieu&quot;&gt;Alcius Ledieu, &quot;Deux années de guerres en Picardie, 1635-1636&quot; in ''Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie'' tome 9, 1887&lt;/ref&gt;, les villes (Corbie, Albert, Bray…) et les villages alentours avaient été pillées et brûlées par les troupes espagnoles puis par les troupes françaises qui pratiquèrent pour des raisons stratégiques le &quot;dégât&quot; (la destruction systématique pour priver l'adversaire de subsistance et de lieux de retranchement)&lt;ref&gt;Anne Duménil et Philippe Nivet (sous la direction de), ''Les Reconstructions en Picardie'', Encrage Édition, Amiens, 2003&lt;/ref&gt;, détruisant même les églises&lt;ref name=&quot;ledieu&quot; /&gt;. Les villages étaient désertés, les paysans avaient cherché refuge dans les [[muches]] ou les forêts; cadavres humains et animaux s'entassaient dans les étables&lt;ref&gt;Michel Carmona, ''Richelieu, l'ambition et le pouvoir'', Paris, Arthème Fayard, 1983&lt;/ref&gt;…<br /> <br /> * La prestigieuse [[abbaye de Corbie]], fondée en [[662]] perdit de sa superbe et de son rayonnement&lt;ref group=Note&gt;En 1638, des moines de l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]] vinrent à l'abbaye de Corbie pour y étudier les manuscrits, ils en prirent 400 et les emportèrent à Paris&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> * Le 11 mars [[1638]], Louis XIII accordait de nouveaux privilèges à la ville de Corbie désertée pour y attirer de nouveaux habitants: exemption de taille, privilèges pour la création de manufactures de draps, sayes etc.&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> * Charles de Belleforière-Soyécourt fut réhabilité en [[1643]] et ses biens lui furent restitués. Le roi l'indemnisa pour la destruction de son château de [[Tilloloy]]&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> * L'annexion de l'[[Artois]] au royaume de France par la [[Paix des Pyrénées]] de [[1659]] fit perdre à Corbie son rôle de place forte&lt;ref name=&quot;caron&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Pour approfondir ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * [[Michel Carmona]], ''Richelieu, l'ambition et le pouvoir'', Paris, Arthème Fayard, 1983 {{ISBN|978-2213012742}}<br /> <br /> * Roger Caron et Madeleine Marleux, ''Trois cent cinquantième anniversaire du siège de Corbie, 1636-1986'', Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1986.<br /> <br /> * [[Antoine Deville]], ''Le siège de Corbie – 1636'' – traduction du latin en français du récit d’Antoine de Ville, ingénieur du roi, qui dirigea les travaux de circonvallation en 1636, Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1994.<br /> <br /> * Anne Duménil et [[Philippe Nivet]] (sous la direction de), ''Les Reconstructions en Picardie'', Amiens, Encrage Édition, 2003 {{ISBN|2-911576-39-X}}.<br /> <br /> * Gérard Folio, « La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine », dans ''Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense'' {{n°|25}} ''Histoire de la fortification'', 2005 {{ISBN|2-11-094732-2}}.<br /> <br /> * [[Alcius Ledieu]], &quot;Deux années de guerres en Picardie, 1635-1636&quot; in ''Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie'' tome 9, Amiens, 1887.<br /> <br /> * [[Alcius Ledieu]], ''Esquisse militaire de la Guerre de Trente ans'', 1888.<br /> <br /> * Abbé Henri Peltier, &quot;Corbie, ville frontière&quot; in ''Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie'' tome 19, Amiens, 1941 ({{p.|102-122}})<br /> <br /> * [[Jean-Christian Petitfils]], ''Louis XIII'', Paris, Perrin, 2008 {{ISBN| 978-2-262-02385-0}}<br /> <br /> * [[Cardinal de Richelieu]], ''Mémoires'', tome XIV (1636), L’Année de Corbie, Clermont-Ferrand, Éditions Paléo, 2007 {{ISBN|2-84909-241-X}}.<br /> <br /> * [[Vincent Voiture]], ''Lettre à Monsieur, après que la ville de Corbie eut été reprise sur les Espagnols par l'armée du roy'', 24 décembre 1636.<br /> <br /> * Albert Wamain, ''Héros oubliés, épisodes et notes biographiques relatives au siège de Corbie 1636'', Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1994.<br /> <br /> * « Corbie, la bataille oubliée », ''[[Le Nouvel Observateur]]''<br /> <br /> * Le siège de Corbie, in revue ''En Somme, histoire, nature, arts, civilisation'', {{numéro|38}}, octobre 2010, {{p.|35}} à 38 {{ISSN|1289-9895}}.<br /> <br /> === Liens ===<br /> * [[Corbie]]<br /> * [[Pays-Bas espagnols]]<br /> * [[Guerre de Trente Ans]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * Musée de Corbie [http://musee.corbie.pagesperso-orange.fr/]<br /> <br /> * Mémoires sur le règne de Louis XIII, depuis 1610 jusqu'à 1638 [http://books.google.fr/books?id=Nr8aAAAAYAAJ&amp;pg=PA275&amp;lpg=PA275&amp;dq=si%C3%A8ge+de+corbie&amp;source=bl&amp;ots=7zWjCcR20Z&amp;sig=bVOSca30kxbQ_Z0buonrFmafkgk&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ei=00aRUarIDYaqPMWSgfgD&amp;ved=0CFMQ6AEwCTgK#v=onepage&amp;q=si%C3%A8ge%20de%20corbie&amp;f=false]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> ===Notes===<br /> {{Références|groupe=Note|colonnes=2}}<br /> <br /> ===Références===<br /> {{références|colonnes=2}}<br /> <br /> <br /> {{Portail|royaume de France|histoire militaire|XVIIe siècle|Picardie|Espagne}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Corbie}}<br /> [[Catégorie:Corbie]]<br /> [[Catégorie:Bataille de la guerre de Trente Ans]]<br /> [[Catégorie:Bataille de 1636]]<br /> [[Catégorie:Histoire de la Somme]]<br /> [[Catégorie:1636 en France]]<br /> [[Catégorie:Bataille de l'histoire de France]]<br /> [[Catégorie:Ordre de bataille]]<br /> [[Catégorie:Siège]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kizito_Mihigo&diff=147224958 Kizito Mihigo 2015-06-10T08:27:34Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de New-York par New York</p> <hr /> <div>{{Infobox Musique (artiste)<br /> | charte = instrumentiste<br /> | nom = Kizito Mihigo<br /> | image = Kizito Mihigo à l'orgue de Koekelberg.jpg<br /> | légende = <br /> | nom alias = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|25|juillet|1981|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Kibeho]]<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | profession = [[chanteur]] [[organiste]] [[compositeur]]<br /> | profession autre = <br /> | genre = [[gospel]] [[musique sacrée]]<br /> | instrument = [[orgue]], [[Clavier (instrument)|clavier]]<br /> | années actives = [[1995]] - [[2014]]<br /> | label = <br /> | influences = <br /> | site web = [http://www.kizitomihigo.com kizitomihigo.com]<br /> | membres actuels = <br /> | ex membres = <br /> | logo = <br /> }}<br /> <br /> '''Kizito Mihigo''' , né le [[25 juillet]] [[1981]], est un [[chanteur]] de [[gospel]], [[parolier|auteur]] des [[chant|chants]] [[liturgie catholique|liturgiques]], [[organiste]] et [[compositeur]] [[Rwanda|rwandais]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Kizito Mihigo est né le [[25 juillet]] [[1981]] à [[Kibeho]], dans le district de [[Nyaruguru]], l'ancienne [[préfecture]] de [[Gikongoro]] (aujourd’hui [[Province du Sud (Rwanda)|Province du Sud]]) au [[Rwanda]]. Ses parents sont Augustin Buguzi et Placidie Iribagiza&lt;ref name=&quot;perpét&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo Urges Artistes to Promote Peace Through Music|url = http://allafrica.com/stories/201404110094.html|site = [[AllAfrica.com]] |date = 10 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |title= Biographie de Kizito Mihigo|url =http://www.kizitomihigo.com/index.php/fr/kizito/biography | site = kizitomihigo.com | date 2012}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> À l'âge de 9 ans, il commence à composer des chansonnettes, mais ce n'est que 5 ans plus tard, lorsqu'il est élève au [[séminaire (catholicisme)|Petit Séminaire]] de [[Butare]], qu'il devient l'[[organiste]] [[compositeur]] [[liturgie catholique|liturgique]] le plus populaire dans l'[[Catholicisme|Église catholique]] au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito uses music to promote peace, reconciliation|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2012-11-20/59903/ |site= [[New Times]] |date = Le 20 novembre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1994, il perd sa famille et devient orphelin lors du [[génocide des Tutsis au Rwanda]].<br /> Il s’échappe au [[Burundi]] où il retrouve des membres de sa famille ayant survécu.<br /> Il tente en vain de rejoindre l’[[Forces rwandaises de défense|Armée Patriotique Rwandaise]] (APR) pour venger sa famille&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = How l overcame desire for revenge – Kizito Mihigo |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30516/|<br /> site = [[New Times]] |date = Le 25 avril 2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Génocide au Rwanda, 13 ans après.Témoignage du rescapé Kizito Mihigo: <br /> Croire en Dieu après le génocide |url = http://www.alterinfo.net/GENOCIDE-AU-RWANDA-13-ans-apres-Temoignage-du-rescape-KIZITO-MIHIGO-CROIRE-EN-DIEU-APRES-LE-GENOCIDE_a8443.html<br /> | site = Alter Info |date = Vendredi 4 Mai 2007}}&lt;/ref&gt;<br /> .<br /> <br /> ==Scolarité, formation ==<br /> En juillet 1994, il retourne au [[Rwanda]]. Après l’école secondaire, il s’inscrit au [[séminaire (catholicisme)|séminaire]] pour devenir [[Prêtre catholique|prêtre]] et là, à travers la [[musique]] et la foi chrétienne, il arrive à pardonner ceux qui ont tué son père&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Musicien ==<br /> <br /> En 2001, il participe à la composition de l’[[hymne national]] rwandais et il est ensuite envoyé faire des études au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire de Musique]] de Paris par les autorités rwandaises (avec le soutien financier du président rwandais [[Paul Kagame]])&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;{{Lien web | title= Rwanda: quatre personnes arrêtées, dont le chanteur Kizito Mihigo | url = http://www.rfi.fr/afrique/20140416-rwanda-kagame-karegeya-kizito-mihigo-fdlr-rnc-fpr-attaque-police/ | site = [[Radio france internationale|RFI]] |date = Publié le 16-04-2014 Modifié le 16-04-2014 à 09:24 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il entame une carrière musicale internationale basé en [[Belgique]]. En 2010, il crée la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix {{incise|KMP}} une [[organisation non gouvernementale]] prônant la paix et la réconciliation&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;{{Lien web | title= Kizito Mihigo, chanteur vedette et accusé en aveux | url = http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/04/25/kizito-mihigo-chanteur-vedette-et-accuse-en-aveux/ | site = [[Le soir]] |date = 25 avr 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;&gt;{{Lien web | title = Portrait de Kizito Mihigo, un chanteur qui risque la prison à vie | url = http://www.afriquinfos.com/articles/2014/7/16/rwanda-portrait-kizito-mihigo-chanteur-risque-prison-259780.asp | site = Afrique Infos |date = 16 juillet 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Installation au Rwanda ==<br /> <br /> En 2011 il s'installe définitivement au [[Rwanda]], et devient une personnalité artistique respectée par la population et par le pouvoir&lt;ref name=&quot;panapress.com Un artiste rwandais s'insurge&quot;&gt;{{Lien web|titre = Un artiste rwandais s'insurge contre les &quot;falsificateurs de l'histoire&quot; du génocide de 1994 |url = http://www.panapress.com/Un-artiste-rwandais-s-insurge-contre-les--falsificateurs-de-l-histoire--du-genocide-de-1994--13-769237-18-lang2-index.html |site = [[Agence panafricaine de presse|Panapresse]]|date = 19 april 2011 19:08:58}}&lt;/ref&gt;. Il est régulièrement invité pour chanter dans toutes les cérémonies nationales de [[commémoration]] du [[génocide]]&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;. Il se fait connaître aussi par de nombreuses invitations dans les cérémonies officielles au [[parlement]] et ailleurs, pour interpréter l'[[hymne national]] rwandais, en présence du [[Chef d'État]] et d'autres hauts dignitaires&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan singer jailed for plot to kill president |url = http://www.reuters.com/article/2015/02/27/us-rwanda-security-idUSKBN0LV26220150227 |site = [[Reuters]]|date = 27 février 2015 à 12:46}}&lt;/ref&gt;.<br /> [[File:Kizito Mihigo performing during 17th genocide commemoration.jpg|thumb|right|Kizito Mihigo chante durant la cérémonie nationale pour la {{17e}} [[commémoration]] du [[génocide]] {{Incise|[[Stade Amahoro]], [[Kigali]]}} Le [[7 avril]] [[2011]] ]]<br /> <br /> Son rapprochement avec le pouvoir lui vaut beaucoup de critiques venant de ses fans [[chretien|chrétiens]] qui regrettent une certaine déviation de leur [[compositeur]] [[liturgie|liturgique]] vers les thèmes de plus en plus [[politique|politiques]]. En 2011 le [[chanteur]] tente de rassurer ses fans&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo churns out Liberation song |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-06-28/32504/|site = [[New Times]]|date = Le 28 juin 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses concerts religieux attirent un grand nombre de personnes à [[Kigali]] et à [[Kibeho]], lieu de naissance de l'artiste. Ces événements sont souvent honorés par la présence de différents [[ministre|ministres]]&lt;ref name=&quot;Mihigo planning mega concerts&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Mihigo planning mega concerts |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-09-14/24022/ |site = [[New Times]]|date = Le 4 septembre 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo’s concert&quot;&gt;{{Lien web|langue=en|titre = Kizito Mihigo’s concert was grand |url =http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-11-01/25524/ |site = [[New Times]]|date = Le1er novembre 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Prime Minister&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Prime Minister attended a vigil organized by Kizito Mihigo |url = http://www.primature.gov.rw/top/news/news-details.html?tx_ttnews[tt_news]=559&amp;cHash=c032aba05394811284308c64a04dec3f |site = Primature.gov.rw|date = 26 avril 2011 à 04:39}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2011, les concerts les plus populaires de l'artiste sont celui de [[Pâques]] et celui de [[Noël]]&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo excites fans on Xmas|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-12-27/38068/|site = [[New Times]] |date = Le 27 décembre 2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito thrills fans during Easter |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30562/|site = [[New Times]] |date = Le 25 avril 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au mois de {{date||novembre|2013}}, lors d'une interview donnée à une radio locale à l'occasion de la sortie de son [[Single (musique)|single]] ''Ibyishimo bibi'' (joie dangereuse), Kizito Mihigo annonce le projet de la création d'une école de musique au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;music Scholl&quot;&gt;{{Lien web|langue=En|titre=Kizito Mihigo sets eyes on starting music school|url=www.tukabyine.com/artists/5974/kizito-mihigo-sets-eyes-on-starting-music-school/|site=Tukabyine|date=26 novembre 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> Après le [[Génocide des Tutsis au Rwanda|génocide de 1994]], ce chanteur prolifique rwandais a composé plus de 400 chansons en 20 ans&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito Mihigo|url = http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141229_kizito_rwanda|site = [[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date = 30 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les plus populaires sont: <br /> &lt;ul&gt;<br /> &lt;li&gt;Arc en ciel&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Twanze gutoberwa amateka&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt; Inuma&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Iteme&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Urugamba rwo kwibohora&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mon frère congolais&lt;ref name=&quot;La paix de nos voisins&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda : La paix de nos voisins c'est la paix de nous même, estime un artiste rwandais.|url = http://www.echos-grandslacs.info/productions/rwanda-la-paix-de-nos-voisins-cest-la-paix-de-nous-meme-estime-un-artiste-rwandais|site = Echos Grands Lacs|date = 25 septembre 2012}}&lt;/ref&gt;&lt;li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mwungeri w'intama&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Yohani yarabyanditse&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Turi abana b'u Rwanda&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Igisobanuro cy'urupfu&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;/&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Umujinya mwiza&lt;ref name=&quot;Umujinya Mwiza&quot;&gt;{{Lien web|langue = en|title = Kizito Mihigo’s song ‘Umujinya Mwiza’ an excellent philosophical, social cohesion and nation building aid|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-27/87235/|site = [[New Times]]|date = Le 27 avril 2013}}&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;/ul&gt;<br /> <br /> == Activisme pour la paix et la réconciliation. ==<br /> [[File:Kizito Mihigo.jpg|thumb|right|Kizito Mihigo porte l'uniforme de la fondation KMP {{incise| [[Kigali]]}} 2013]]<br /> Après son installation au [[Rwanda]], en compagnie de sa fondation, et en partenariat avec le [[Rwanda|gouvernement rwandais]], l'ONG [[World Vision International|World Vision]] et l'ambassade des [[États-Unis]] à [[Kigali]], il entame une tournée dans les écoles et dans toutes les prisons du [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot; /&gt;.<br /> <br /> Dans les écoles, l'objectif est l'éducation de la jeunesse aux valeurs de [[paix]] et de [[Commission de vérité et de réconciliation|réconciliation]], et la création des clubs de paix. Dans les prisons, le chanteur cherche à susciter un débat avec les détenus à propos des crimes commis, avant d'y créer les clubs de dialogue dits « clubs de transformation des conflits »&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site =The Independent|date = Mercredi le 3 octobre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Prix ===<br /> [[File:Kizito Mihigo received Cyrwa AWARD.JPG|thumb|right|Kizito Mihigo reçoit le prix CYRWA donné par la [[Première dame]] du [[Rwanda]] Jeanette Kagame {{Incise|[[Kigali]]}} août 2011]]<br /> En août 2011, en reconnaissance de ses activités pour la [[paix]], Kizito Mihigo reçoit le prix CYRWA (''Cerebrating Young Rwandan Archivers''), donné par la fondation Imbuto, organisation de la [[Première dame]] du [[Rwanda]], [[Jeanette Kagame]]&lt;ref name=&quot;First Lady awards&quot;&gt;{{Lien web|langue=en|title = First Lady awards young Rwandan achievers |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-08-20/84730/ | site = [[New Times]]|date = 20/08/2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg&quot;&gt;{{Lien web |title = L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg? |url = http://www.jambonews.net/actualites/20140507-laffaire-kizito-mihigo-le-bout-dun-iceberg/ | site = Jambo News |date = 9 mai 2014}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> En avril 2013, l'Office rwandais de la [[Gouvernance]] (''Rwanda Gouvernance Board'') reconnaît la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix (KMP) parmi les dix meilleures [[organisation non gouvernementale|ONG]] locales ayant favorisé la bonne gouvernance.<br /> À cette occasion, la [[Fondation (institution)|Fondation]] reçoit le prix « RGB award » de {{unité|8000000 Frw}} (huit millions de francs rwandais)&lt;ref name=&quot;Civil society organs win RGB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Civil society organs win RGB grants |url = http://greatlakesvoice.com/civil-society-organs-win-rgb-grants/|site = Great Lakes Voice|date = 21 avril 2013 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le président [[Paul Kagame]], lui aussi, avait toujours présenté ce [[musicien]] rescapé du [[génocide]] comme un modèle pour les jeunes Rwandais&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Animateur de télévision ==<br /> Depuis 2012 Kizito Mihigo anime ''Umusanzu w'Umuhanzi'' (« La contribution de l'artiste ») une émission hebdomadaire de la télévision nationale produite par la Fondation KMP&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site=The Independent |date = Mercredi, 03 octobre 2012 à 08:31}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans cette émission d'une heure tous les mardis à 22 heures, le chanteur diffuse et commente les concerts avec les prisonniers et les élèves. Une fois par mois à travers cette émission, Mihigo dirige le [[Dialogue interreligieux]], un débat avec des leaders religieux visant à trouver, ensemble, le rôle des religieux dans la construction de la Paix&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Vie privée ==<br /> <br /> [[Chrétien]] [[catholique]], célibataire sans enfants, amateur des [[art martial|arts martiaux]] et du [[cinéma]], en 2012 une rumeur dans la presse locale parle d'une relation amoureuse secrète entre lui et Miss Jojo, chanteuse locale [[RnB contemporain|R&amp;B]] de confession [[musulman|musulmane]]. Interviewés, les deux artistes nient la liaison et parlent d'une amitié profonde&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis 2009 Kizito Mihigo apparaît souvent dans la [[presse people]] de Kigali comme l'une des célébrités qui attirent le plus de femmes au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En avril 2013 le quotidien rwandais [[New Times|The New Times]] le classe deuxième parmi les huit hommes célèbres les plus sexy au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Top 8 hottest&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Top 8 hottest male celebrities in Rwanda|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-24/65180/|site = [[New Times]] |date = 23 avril 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Problèmes judiciaires ==<br /> <br /> Le [[14 avril]] [[2014]], après huit jours de disparition, Kizito Mihigo est présenté aux [[journaliste|journalistes]] par la [[Police (institution)|Police]], arrêté pour suspicion d’avoir planifié des attaques terroristes et d’avoir collaboré avec les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda|Forces Démocratiques de Libération du Rwanda]] {{incise|FDLR}} et le parti politique Rwanda National Congress (RNC) mais dans l'opinion publique, beaucoup d'observateurs sont convaincus que l'arrestation du musicien est liée à une chanson très critique sortie et interdite quelques jours auparavant&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Dissident ‘choirboy’: Rwandan gospel star on trial|url = http://america.aljazeera.com/articles/2014/12/11/rwanda-gospel-singerontrial.html|site = [[Al Jazeera]]|date = 11 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;{{Lien web|titre = Kizito Mihigo : des paroles qui ont fâché ?|url = http://www.echosdafrique.com/20140414-kizito-mihigo-des-paroles-qui-ont-fache|site = Échos d'Afrique|date = 14 avril 2014 22 h 28 min}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Catholic liturgical musician&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Catholic liturgical musician arrested as terrorist in Rwanda|url = http://www.humanosphere.org/human-rights/2014/04/catholic-liturgical-musician-arrested-as-terrorist-in-rwanda/|site = Humanosphere|date = 14 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;.<br /> <br /> Quelques heure après l'audience du 21 avril 2014, une interview {{citation|confession}} est diffusée : Kizito y a {{citation|plaidé coupable de tous les chefs d'accusation et a demandé à pouvoir être assisté par un avocat}}. Dans une seconde interview {{citation|confession}}, il déclare : {{citation|avoir accepté l'idée de lire un communiqué dénonçant l'absence d'[[État de droit]] au [[Rwanda]] et appelant la jeunesse à se soulever}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;&gt;{{lien web|titre=Rwanda : diffusion d’une nouvelle confession du chanteur Kizito Mihigo|<br /> url=http://www.rfi.fr/afrique/20140422-rwanda-diffusion-une-nouvelle-confession-kizito-mihigo/|site=[[Radio france internationale|RFI]]|date=23 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Selon des défenseurs des [[droits de l'homme]] interviewés par [[Radio France internationale]] : {{citation|Ces confessions sont contraires au principe de [[présomption d'innocence]]}}. Les sources officielles Rwandaises, elles, balaient les accusations de torture&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Réactions ==<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Plusieurs médias internationaux commentent l'événement. Selon la [[Radio France internationale]], l'arrestation de ce musicien provoque un grand émoi dans le pays, l'incompréhension et la peur d'une possible déstabilisation. Les aveux du chanteur largement diffusés par les médias locaux et les discours de certains responsables politiques avant le début du procès, provoquent l'indignation des défenseurs des [[droits de l'homme]] qui dénoncent la violation de la [[présomption d'innocence]]&lt;ref&gt;{{Lien web|title = Le Rwanda en émoi après l’arrestation de Kizito Mihigo |url = http://www.rfi.fr/afrique/20140418-le-rwanda-emoi-apres-arrestation-kizito-mihigo/ |site = [[Radio france internationale|RFI]] |date = 18-04-2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'étrange affaire du chanteur&quot;&gt;{{Lien web|title = L'étrange affaire du chanteur Kizito risque de déstabiliser le Rwanda |url = http://www.slateafrique.com/464759/rwanda-etrange-affaire-kizito-risque-destabiliser-rwanda |site = [[Slate (magazine)|Slate Afrique]] |date = 29 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> Selon la Télévision [[Al Jazeera]], et la Radio [[France Inter]], le chanteur enlevé à la veille de la {{20e}} [[commémoration]] du [[génocide]], avant d'apparaitre devant la presse huit jours plus tard, serait en train de vivre les conséquences des paroles de son chant ''Igisobanuro cy'urupfu'' (la signification de la mort) - Requiem réconciliateur dans lequel le chanteur critique la [[politique]] de [[commémoration]] mise en place par le gouvernement de [[Kigali]] dirigé par le [[Front patriotique rwandais]] - FPR de [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;chorB&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan Singer Faces Charges After Questioning Ruling Regime's Account of Genocide|url = http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2014/12/12/kizito_mihigo_rwanda_genocide_singer_accused_of_conspiracy.html|site = [[Slate (magazine)|Slate magazine]]|date = 12 décembre 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda 20 ans, un pouvoir autoritaire ? Et alors ?...|url = http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-jy-suis-rwanda-20-ans-un-pouvoir-autoritaire-et-alors|site = [[France Inter]]|date = l'émission du mercredi 7 mai 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour la journaliste belge [[Colette Braeckman]] auteur de nombreux ouvrages sur le Rwanda et la région des [[Grands Lacs]], il est difficile de croire que le chanteur soit de mèche avec les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda|FDLR]]. Interviewée par [[Le Nouvel Observateur]], elle analyse l'arrestation du chanteur comme une démonstration d'un malaise en interne: {{Citation| Quelque chose d’autre se trame sans doute, dont nous ne savons rien parce que tout le monde se tait, comme c’est souvent le cas au Rwanda}} déclare la journaliste belge responsable de l'[[Afrique Centrale]] chez le quotidien [[Le Soir]]&lt;ref name=&quot;Paul Kagame off the record&quot;&gt;{{lien web|titre=Paul Kagame off the record: Il peut vous hypnotiser|url=http://rue89.nouvelobs.com/note/233031|site=[[Rue89]]|date=7 juin 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme ===<br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme]] {{incise|FIDH}} dénonce une arrestation avec un arrière-goût politique. L'organisation parle d' {{ Citation|une nouvelle preuve de la tournure répressive prise par le régime du Président rwandais Paul Kagame&lt;ref name=&quot;Rwanda: trois personnes&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: trois personnes arrêtées pour «menace» contre l’Etat|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140414-rwanda-trois-personnes-arretees-journaliste-chanteur-menace-attentat/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 14-04-2014 Modifié le 15-04-2014 à 12:43 }}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Reporters Sans Frontières ===<br /> <br /> L'organisation [[Reporters sans frontières]] réagit après l'arrestation de Kizito Mihigo et ses co-accusés notamment le journaliste Cassien Ntamuhanga. L'ONG qui dénonce la détention illégale du journaliste une semaine avant l'annonce officielle de la police, se dit inquiétée par la détérioration du climat pour les [[médias]] au Rwanda, et surtout par l'arrestation de Cassien Ntamuhanga, Kizito Mihigo et leurs co-accusés&lt;ref name=&quot;WAVE OF INTIMIDATION&quot;&gt;{{Lien web|langue = En |title = Wave of Intimidation of Kigali Media |url = http://en.rsf.org/rwanda-wave-of-intimidation-of-kigali-28-04-2014,46184.html | site = [[Reporters sans frontières|RSF]] |date = 28 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === États-Unis ===<br /> <br /> Les [[États-Unis]], à leur tour, expriment leur inquiètude à la suite de l'arrestation de Kizito Mihigo. À cette occasion, selon la [[Radio France internationale]], [[Secrétaire d'État des États-Unis|Washington]] rappelle au [[Rwanda|gouvernement rwandais]] l'importance {{citation|d'autoriser la [[liberté d'expression]] […] respecter la [[liberté de la presse]] et à accorder aux prévenus, le minimum de garanties nécessaires à un procès équitable&lt;ref name=&quot;wash&quot;&gt;{{lien web|langue = En|url=http://www.rfi.fr/afrique/20140424-rwanda-washington-preoccupe-vague-arrestations/|titre=Rwanda: Washington préoccupé par la vague d'arrestations|date=24-04-2014|site=[[Radio France internationale|RFI]]}}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Royaume-Uni ===<br /> <br /> Le [[Royaume-Uni]] aussi revient sur le cas de Kizito Mihigo et ses co-accusés, demandant au gouvernement rwandais d'assurer un procès équitable&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En |title = Rwanda - Country case study update |url = https://www.gov.uk/government/case-studies/rwanda-country-case-study-update | site = [[Gouvernement du Royaume-Uni|gov.uk]] |date = 16 Octobre 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Gouvernement rwandais et partis d'opposition en exil ===<br /> <br /> Après la réaction du [[Royaume-Uni]] et celle des [[États-Unis]], le Président [[Paul Kagame]], en déplacement dans l'[[Province de l'Ouest (Rwanda)|ouest du Rwanda]], rejette les critiques faisant état d'arrestations arbitraires. Il menace de {{Citation|continuer les arrestations et même de tuer en plein jour ceux qui<br /> tenteraient de déstabiliser le pays&lt;ref name=&quot;tués en plein jour&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Ceux qui veulent déstabiliser le Rwanda peuvent être «tués en plein jour»|url = http://www.lapresse.ca/international/afrique/201406/06/01-4773483-ceux-qui-veulent-destabiliser-le-rwanda-peuvent-etre-tues-en-plein-jour.php|site = [[La Presse (Montréal)|La Presse]] |date = Publié le 06 juin 2014 à 10h52 | Mis à jour le 06 juin 2014 à 10h52}}&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> L' opposition rwandaise en exil dont le Congrès National Rwandais (RNC) et les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda]] (FDLR) qui,<br /> dès l'arrestation de Kizito Mihigo, ont démenti travailler avec lui et condamné son arrestation&lt;ref name=&quot;les réactions sont nombreuses&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: le RNC et les FDLR condamnent les récentes arrestations|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140420-rwanda-chanteur-kizito-mihigo-coaccuses-entendus-justice/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 21-04-2014 Modifié le 21-04-2014 à 11:16 }}&lt;/ref&gt;, reviennent sur les déclarations du président<br /> [[Paul Kagame]]. Un porte parole du RNC se dit perturbé et déçu par les propos du président. Quant à l'arrestation du chanteur Kizito Mihigo, le RNC affirme qu'elle est une conséquence de sa chanson ''Igisobanuro cy'Urupfu''&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: les réactions sont nombreuses après les propos de Paul Kagame|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140607-rwanda-reactions-sont-nombreuses-apres-propos-paul-kagame/|site = [[Radio France internationale|RFI]] |date = Publié le 07-06-2014 Modifié le 07-06-2014 à 11:28 }}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme|FIDH]] revient aussi sur les propos du [[Paul Kagame|Président Kagame]], estimant qu'il y a une escalade de violence y compris verbale de la part des autorités rwandaises&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Procédure ==<br /> <br /> Après deux reports, le procès de Mihigo est ouvert le 6 novembre à [[Kigali]]. Kizito Mihigo plaide coupable de toutes les charges retenues contre lui et demande la clémence du jury&lt;ref name=&quot;plaide-coupable&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: accusé de &quot;terrorisme&quot;, le musicien Kizito Mihigo plaide coupable |url = http://www.rtbf.be/culture/musique/detail_rwanda-accuse-de-terrorisme-le-musicien-kizito-mihigo-plaide-coupable?id=8395801|site = [[RTBF]]|date = jeudi 6 novembre 2014 à 17h10}}&lt;/ref&gt;. Ses avocats, eux, disent ne pas trouver les éléments constitutifs d'une infraction&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito Mihigo plaide coupable|url = http://www.rfi.fr/afrique/20141107-rwanda-ouverture-son-proces-kizito-mihigo-plaide-coupable-fdlr-rnc-paul-kagame/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = 07 Novembre 2014|consulté le = 08 Novembre 2014}}&lt;/ref&gt;. Les trois co-accusés du chanteur plaident tous non coupables et dénoncent la torture&lt;ref name=&quot;Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien&quot;&gt;{{Lien web|titre = Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien Ntamuhanga |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141115-justice-rwanda-cassien-ntamuhanga-proces-kizito-mihigo/|site =[[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: en plein procès, Kizito Mihigo renonce à ses avocats |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141129-rwanda-plein-proces-kizito-mihigo-renonce-avocats/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda treason&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda treason accused claims torture |url = http://www.iol.co.za/news/africa/rwanda-treason-accused-claims-torture-1.1788225#.VVd7ifmqqko|site = The Independent|date = 28 novembre 2014 à 16:09}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Plaidoiries ===<br /> <br /> Le [[ministère public]] reproche au chanteur d'avoir eu des conversations via internet avec un présumé membre du RNC (Rwanda National Congress), parti d'opposition en exil que [[Kigali]] qualifie de [[terrorisme|terroriste]]. Dans ces conversations écrites, le chanteur aurait suggéré un renversement du régime avec les noms des personnes à tuer, parmi elles le président [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Selon la chaine de télévision de la [[British broadcasting corporation|British Broadcasting Corporation]] {{incise|BBC}}, le procureur dit que les accusés étaient en train de penser à venger le Colonel [[Patrick Karegeya]], ancien chef des renseignements de l'[[Forces rwandaises de défense|armée rwandaise]] devenu opposant politique contre le gouvernement de [[Paul Kagame]]. Ce co-fondateur de la RNC avait été retrouvé mort étranglé le {{1er}} janvier 2014 dans un Hôtel luxueux en [[Afrique du Sud]]. Le gouvernement Sud-africain a souvent accusé le [[Rwanda]] d'être derrière les assassinats et tentatives d'assassinat d'opposants rwandais exilés en [[Afrique du Sud]], ce que les autorités rwandaises ont toujours démenti. Mais après la mort de [[Patrick Karegeya]], le Président rwandais avait dit que {{citation|quiconque trahira le Rwanda en sera victime}}&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda singer Kizito Mihigo planned to kill Paul Kagame|url = http://www.bbc.com/news/world-africa-31656169|site = [[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date = 27 février 2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans sa plaidoirie, le chanteur qui reconnaît avoir eu ces conversations avec un dénommé Sankara, nie l'intention de vouloir tuer le président et dit avoir engagé ses discussions, motivé par la curiosité. {{Citation|J'étais en conflits avec les officiels en ce moment-là, mais je n'ai jamais eu de problèmes avec le président}} rapporte [[Radio France internationale]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. Les avocats du chanteurs, eux, continuent d'estimer que rien de tout cela ne constitue un crime&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au deuxième jour du procès, le chanteur demande en vain d'être jugé seul&lt;ref name=&quot; n’obtient pas d’être jugé seul &quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo n’obtient pas d’être jugé seul|url = http://fr.starafrica.com/musique/le-chanteur-rwandais-kizito-mihigo-nobtient-pas-detre-juge-seul.html |site = Star Africa |date= publié le : 10 octobre 2014 à 10:46 UTC }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au troisième jour du procès, en pleine audience, Mihigo renonce à ses avocats et continue de plaider coupable&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Réquisitoire ===<br /> <br /> Lors de ce procès, le parquet requiert la [[emprisonnement à perpétuité|perpétuité]] contre le chanteur&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Verdict ===<br /> <br /> Le 27 février 2015, il est condamné à 10 ans de prison, après avoir été reconnu coupable de [[conspiration]] contre le [[gouvernement]] du président [[Paul Kagame]]. Faute de preuve, il est en revanche blanchi de l'accusation de « [[conspiration]] pour [[terrorisme]] »&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison|url = http://www.france24.com/fr/20150228-rwanda-chanteur-populaire-kizito-mihigo-condamne-a-10-ans-prison-genocide-tutsi-hutu-kagame/|site = [[France 24]] |date = 28/02/2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Réactions après verdict ==<br /> <br /> Après l'annonce du [[verdict]], les réactions sont nombreuses dans la [[presse internationale]] et par différentes [[Organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]]<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Le jour du verdict, la presse internationale notamment la Télévision [[France 24]], la [[Radio France internationale]] et l'agence de presse britannique [[Reuters]] reviennent sur la chanson ''Igisobanuro cy'urupfu'' (La signification de la mort) qui, selon les observateurs, aurait provoqué la colère du régime, et la tombée en disgrâce de ce chanteur chrétien autrefois proche du [[Paul Kagame|Président Kagame]] et de son gouvernement&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;/&gt;. Certains observateurs interviewés par [[France 24]] parlent d'un {{citation|pouvoir fébrile qui ne tolère pas les voix dissonantes}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;/&gt;. <br /> <br /> Pour Susan Thomson, Professeur à l'[[Université de Colgate]] à [[New York]], ce procès est un signe que le gouvernement est sur la défensive: {{Citation|Je le lis comme un signe de faiblesse [...] parce qu'ils doivent éliminer les gens avec une assise potentielle dans le pays}} estime Susan Thomson. Pour cette américaine auteur de nombreux livres sur le Rwanda, avec le procès de Kizito Mihigo, {{citation|le gouvernement envoie un message à tous ceux qui auraient envie d'etre politiquement actifs}}&lt;ref name=&quot;Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito&quot;/&gt;<br /> <br /> ====Chanson critique====<br /> Dans cette chanson mélancolique en [[kinyarwanda]] publiée sur internet quelques jours avant le début de la {{20e}} commémoration du génocide {{incise|et immédiatement interdite par les autorités rwandaises}}, on peut entendre : {{citation|Je suis rescapé du génocide mais ce n'est pas pour autant que j'ignore la souffrance des autres [[…]] la mort n'est jamais bonne, que ce soit du génocide, de la guerre ou des vengeances…}}, poursuit le chanteur chrétien en faisant allusion aux crimes présumés commis par le [[Front patriotique rwandais]] {{incise|FPR}}, parti au pouvoir&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito Mihigo|url = http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150227.AFP0176/rwanda-un-celebre-chanteur-condamne-a-10-ans-de-prison-pour-conspiration-contre-le-gouvernement.html|site = [[Le Nouvel Observateur]]|date = 27-02-2015 à 18h15 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. Dans le {{4e}} couplet de la chanson en question, le chanteur critique le programme {{citation|Ndi Umunyarwanda (Je suis rwandais)}}. Ce programme lancé par le gouvernement rwandais en 2013 encourage toute la population Hutu à demander pardon pour son rôle dans le [[Génocide des Tutsis au Rwanda|génocide perpétré contre les tutsis en 1994]]. {{Citation|Soyons humains avant d'être rwandais}} chante le compositeur [[tutsi]], avant d'ajouter que c'est ainsi qu'il répond à l'appel de Dieu&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;<br /> <br /> === Organisations Non Gouvernementales Internationales pour la défense des droits de l'homme===<br /> <br /> Après l'annonce du verdict, les [[organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]] pour la défense des droits de l'homme, tel [[Amnesty International]] ou encore [[Human Rights Watch]], dans leur rapports de l'année 2014/15, critiquent le déroulement de la [[procédure pénale]], dénonçant la [[détention arbitraire|détention illégale]], la torture et la politisation du procès&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = The 20th anniversary of the 1994 genocide was commemorated in ceremonies and other events across Rwanda, and in many other countries.|url = http://www.hrw.org/world-report/2015/country-chapters/rwanda |site = [[Human Rights Watch|HRW]] |date = 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |titre = Amnesty International Report 2014/2015 |url = http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/les-rapports-annuels/rapport-annuel-2014-2015/afrique-2245/article/rwanda-24096 |site = [[Amnesty International]] |date = mercredi 25 février 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Reporters sans frontières]] revient aussi sur ce verdict, demandant que la décision du tribunal de [[Kigali]] soit révisée en appel&lt;ref name=&quot;UN JOURNALISTE RWANDAIS ÉCOPE&quot;&gt;{{Lien web |titre = Un journaliste rwandais écope d’une peine de 25 ans de prison |url = http://fr.rsf.org/rwanda-un-journaliste-rwandais-ecope-d-02-03-2015,47637.html |site = [[Reporters sans frontières|RSF]]|date = 2 mars 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ===Opposition politique===<br /> <br /> Pandant les jours suivant l'annonce du verdict, l'opposition politique rwandaise parle d'un {{Citation|procès à l'image du régime}}. Elle déplore l'absence de la [[liberté d'expression]] au [[Rwanda]] et qualifie le chanteur Kizito Mihigo de {{Citation|[[prisonnier politique]]}}&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: Kizito Mihigo - Un procès à l'image du régime.|url = http://www.therwandan.com/fr/rwandakizito-mihigo-un-proces-a-limage-du-regime|site = The Rwandan|date = 7 mars 2015}}&lt;/ref&gt; {{,}}&lt;ref&gt; {{Lien web|langue = en|titre = Rwanda : Kizito Mihigo is a political prisoner.|url = http://www.therwandan.com/blog/rwanda-kizito-mihigo-is-a-political-prisoner|site = The Rwandan|date = 7 Mars 2015}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> ==Voir aussi==<br /> * [[Musique rwandaise]]<br /> * [[Paul Kagame]]<br /> * [[Génocide des Tutsis au Rwanda]]<br /> * [[Patrick Karegeya]]<br /> * [[Faustin Kayumba Nyamwasa]]<br /> * [[Victoire Ingabire Umuhoza]]<br /> * [[Droits de l'homme au Rwanda]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{Site officiel|http://www.kizitomihigo.com/}}<br /> * [http://www.kmp.rw Fondation Kizito Mihigo pour la Paix]<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> {{Portail|musique|orgue|Rwanda}}<br /> <br /> [[Catégorie:Chanteur rwandais]]<br /> [[Catégorie:Génocide au Rwanda]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1981]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Rwanda]]<br /> [[Catégorie:Chanteur chrétien]]<br /> [[Catégorie:Compositeur de musique chrétienne]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis_Even&diff=158641389 Louis Even 2015-06-04T12:26:17Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de montagnes rocheuses par montagnes Rocheuses</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Even}}<br /> <br /> {{Infobox Biographie<br /> | nom = Louis Even<br /> | image = defaut.svg<br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{Date|23|mars|1885}}<br /> | lieu de naissance = [[Montfort-sur-Meu]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{Date|27|septembre|1974}}<br /> | âge au décès = 89<br /> | lieu de décès = <br /> | nationalité = {{France}} {{québec}}<br /> | profession = Essayiste<br /> | formation = <br /> | hommage = <br /> | activités autres = <br /> | famille = <br /> | notes = <br /> }}<br /> '''Louis Even''' ([[23 mars]] [[1885]] - [[27 septembre]] [[1974]]) était un [[philosophe]] et un religieux [[Canada|canadien]]. Il est principalement connu pour avoir introduit le [[crédit social]] au [[Canada français]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Né à [[Montfort-sur-Meu]] en [[Bretagne]]&lt;ref&gt;[http://www.michaeljournal.org/evenbioa.htm Louis Even biographical notes] from the Pilgrims of St. Michael&lt;/ref&gt;, il entre chez les [[Frères de l'instruction chrétienne]] en [[1896]]. Dévoué à l'étude, ses parents lui avaient appris la spiritualité de [[Louis-Marie Grignion de Montfort]]. Il se démarque comme l'un des meilleurs sujets des frères.<br /> <br /> En [[1907]], deux années après le passage de la [[loi Combes]], les communautés religieuses françaises sont obligées de cesser leurs activités : plusieurs choisissent de s'exiler au Canada. Even fait partie de ceux qui partent vers l'Amérique. D'abord professeur dans le [[Montana]], près des [[montagnes Rocheuses]], il arrive au Canada le [[24 juin]] [[1906]].<br /> <br /> Even enseigne à [[Grand-Mère (Québec)|Grand-Mère]] et à [[Montréal]] de [[1907]] à [[1911]], puis il devient sourd. On décide donc de l'envoyer à [[La Prairie]], où il apprend le métier d'imprimeur. Il étudie l'allemand et le latin, achète les outils nécessaires et fait développer considérablement son imprimerie. En novembre de [[1920]], il est relevé de sa mission chez les frères, étant jugé plus apte à poursuivre une formation intellectuelle.<br /> <br /> Bientôt, Even trouve un travail d'imprimeur à [[Garden City Press]] de [[Sainte-Anne-de-Bellevue]]. L'année suivante, il épouse Laura Leblanc avec qui il aura quatre enfants. Parallèlement, il occupe le métier de journaliste et de traducteur avec l'organe de presse ''[[Le Moniteur]]''. À la suggestion du ministre [[William Fielding]], il décide de lancer des cours commerciaux sur le crédit. <br /> <br /> Even commence son étude de la question en traduisant le livre d'[[Anne-Irene Caldwell]] ''Money - what is it?'' sous le titre ''La Monnaie et ses mystères '' (Garden City Press, 1935). Cependant, il adhère au mouvement créditiste seulement après avoir lu un court texte de [[James Crate Larkin]] sur les idées économiques de [[Clifford Hugh Douglas]]. Immédiatement convaincu de la justesse du créditisme, il se fait rapidement propagateur de la doctrine et de la philosophie créditiste, croyant qu'elle peut être un bonheur et une joie pour l'humanité. Son expérience dans l'imprimerie lui aide à se bâtir un réseau de contacts, une base politique et des cercles d'amis voués à l'étude du système économique et du rôle qu'aurait à jouer le crédit. <br /> <br /> Bientôt, Even parle dans des assemblées à travers l'[[Ontario]], le [[Québec]] et le [[Nouveau-Brunswick]]. L'année [[1936]] voit la fondation des ''Cahiers du Crédit Social'', une revue qui promeut intensivement le crédit social. Cette revue paraît jusqu'en [[1939]]. À la même époque, Even fonde le journal ''L'Ile des Naufragés'', qui connaît un relatif succès. À ce moment, Even se trouve des collaborateurs dignes de mention, dont [[Gilberte Côté]], [[Gérard Mercier]] ainsi que le maire de Québec [[J.-Ernest-Grégoire]]. Ils militent beaucoup pour attirer les gens vers leurs assemblées. <br /> <br /> En [[1939]], lorsque la guerre éclate, des amis créditistes fondent le journal ''Vers Demain'', qui deviendra l'''Institut d'Action politique''. En [[1941]], [[Philippe Desranleau]], évêque de [[Sherbrooke]], accorde sa bénédiction au drapeau de l'organisation, qui est définitivement inspirée par la [[doctrine sociale de l'Église]]. Le groupe se fait appeler les ''[[bérets blancs]]'' en raison de l'uniforme distinctif que portent les membres. <br /> <br /> Even publie son livre ''Sous le Signe de l'Abondance'' en [[1946]]&amp;nbsp;; il est tiré à 24&amp;nbsp;000 exemplaires. Plus tard, il écrira d'autres ouvrages tels ''Une finance saine et efficace'' et ''Qu’est-ce que le vrai Crédit Social&amp;nbsp;?''. Conférencier à la télévision, il fonde aussi en 1953 un journal en langue anglaise appelé ''Social Credit''&amp;nbsp;; ce journal publie encore de nos jours sous le nom de ''Michael journal''. <br /> <br /> Pendant les années 1960, Even cherche à répandre son mouvement en France après un long exil, puis au [[Brésil]]. Toujours dévoué religieusement envers [[Michel (archange)|Saint Michel]], il fonde les [[Pèlerins de Saint Michel]] et s'établit à [[Saint-Michel-de-Rougemont]]. Tombé malade en [[1965]], il continue sa lutte et voyage à [[New York]] avant de s'éteindre le [[27 septembre]] [[1974]]. Tous les créditistes de la province de Québec s'émeuvent en voyant leur chef passer vers l'au-delà.<br /> <br /> Il est un opposant à la [[fluoration de l'eau]] potable.<br /> <br /> == Publications ==<br /> * ''Sous le Signe de l'Abondance'', [[1946]]<br /> * ''Une finance saine et efficace''<br /> * ''Qu’est-ce que le vrai Crédit Social<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * [[Crédit social]]<br /> * [[Clifford Hugh Douglas]]<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{autorité}}<br /> * [http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm L'île des naufragés, conte sur l'économie et le crédit social par Louis Even]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Portail|politique québécoise|XXe siècle}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Even, Louis}}<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1885]]<br /> [[Catégorie:Décès en septembre 1974]]<br /> [[Catégorie:Conférencier]]<br /> [[Catégorie:Essayiste québécois]]<br /> [[Catégorie:Personnalité politique canadienne]]<br /> [[Catégorie:Religieux canadien]]<br /> [[Catégorie:Philosophe canadien]]<br /> [[Catégorie:Imprimeur canadien]]<br /> [[Catégorie:Crédit social]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=V%C3%A9hicule_blind%C3%A9_multi-r%C3%B4les&diff=196369612 Véhicule blindé multi-rôles 2015-05-29T10:19:16Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de La voix du nord par La Voix du Nord</p> <hr /> <div>{{Ébauche|histoire militaire}}<br /> {{Événement à venir}}<br /> {{Infobox Blindé <br /> | nom = VBMR (Véhicule blindé multi-rôles)<br /> | image =<br /> | largeur <br /> | hauteur = <br /> | masse = 25 t<br /> | blindage = <br /> | primaire = <br /> | secondaire = <br /> | moteur = <br /> | puissance = <br /> | suspension = 6 roues motrices<br /> | vitesse = <br /> | ratio puissance = <br /> | autonomie = 800 km<br /> }}<br /> <br /> Le '''véhicule blindé multi-rôles''' ('''VBMR''') est le véhicule destiné à remplacer le [[véhicule de l'avant blindé]], au sein de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre française]]. Il prendra la dénomination de '''Griffon'''&lt;ref&gt;http://www.opex360.com/2014/12/05/le-vbmr-lebrc-sappelleront-griffon-jaguar/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> L'armée française prépare le remplacement du VAB depuis le début des années 2000. Pour cela, elle envisage selon la cible du livre blanc sur la défense de 2020 l'achat de {{Unité|2080|exemplaires}} du VBMR. Le ministère de la Défense a confié son développement à Nexter, Thales, et Renault Trucks Defense&lt;ref&gt;[http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/05/coup-d-envoi-du-programme-scorpion-de-modernisation-de-l-armee-de-terre_4534865_3234.html Modernisation de l’armée de Terre]<br /> &lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les livraisons du VBMR devraient avoir lieu entre 2018 et 2025&lt;ref name=&quot;calendrier 2013 VBMR&quot;&gt;{{Lien web|url=http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202792645213-le-nouveau-calendrier-de-la-modernisation-de-l-armee-de-terre-se-precise-570382.php|titre=Le nouveau calendrier de la modernisation de l’armée de terre se précise|auteur=Alain Ruello|date=29 mai 2013|consulté le=29 mai 2013}}&lt;/ref&gt;. En août 2013, 92 exemplaires sont prévus en 2020&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://fr.scribd.com/doc/157659264/LPM-DT |titre=projet de loi de programmation militaire 2014-2019 - Dossier Thématique|site= |auteur=Ministère de la Défense |année= 2 aout 2013|consulté le=11 aout 2013 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En décembre 2014, la commande prévue est revue à la baisse : 1722 VBMR&lt;ref&gt;http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/12/05/scorpion-13586.html&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Nexter]] et [[Renault Trucks Defense]] ont d'ores et déjà annoncé vouloir collaborer pour ce projet&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://infos.fncv.com/post/2011/11/30/Armement-VBMR-remplace-VAB-renault-nexter|titre=Armement : Le VBMR va remplacer le VAB|date=14 novembre 2011|consulté le=29 mai 2013}}&lt;/ref&gt;. Le 6 décembre 2014, le ministre de la Défense [[Jean-Yves Le Drian]] notifie à [[Varces-Allières-et-Risset|Varces]] la commande du matériel avec des premières livraisons en 2018&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141206trib74266ca36/defense-l-armee-de-terre-va-enfin-changer-ses-vieux-chameaux.html|titre=Défense : l'armée de Terre va enfin changer ses vieux &quot;chameaux&quot;|éditeur=latribune.fr|date=6 décembre 2014|auteur=Michel Cabirol|consulté le=7 décembre 2014}}&lt;/ref&gt;, bien que certains spécialistes estiment que les premières livraisons ne pourraient intervenir avant 2025&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2013/10/10/armee-de-terr-pas-de-vbmr-avant-2025-12212.html|titre=Armée de Terre : pas de VBMR avant 2025...|auteur=Olivier Berger|site=[[La Voix du Nord]]|date=10 octobre 2013|consulté le=11 octobre 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Techniques ==<br /> Le véhicule sera conçu sur une architecture 6×6, il permettra de transporter jusqu'à neuf [[fantassin]]s&lt;ref name=&quot;Successeur VBMR&quot;&gt;{{lien web|url=http://www.opex360.com/2011/11/09/une-offre-commune-de-nexter-et-renault-trucks-defense-pour-le-vehicule-blinde-multi-roles/|titre=Une offre commune de Nexter et Renault Trucks Defense pour le Véhicule Blindé Multi-Rôles|date=9 novembre 2011|site=www.opex360.com|consulté le=29 mai 2013}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Le prix ne devra pas dépasser le million d'[[euro]]s par unité&lt;ref name=&quot;Successeur VBMR&quot; /&gt;. En outre, il devra partager un maximum de pièces avec le successeur du [[ERC-90 Sagaie]] et de l'[[AMX-10 RC]] : l'[[Engin blindé de reconnaissance et de combat|EBRC]] (pour ''engin blindé de reconnaissance et de combat'')&lt;ref name=&quot;calendrier 2013 VBMR&quot; /&gt;.<br /> <br /> L'achat de ce véhicule rentre dans le cadre du programme ''Scorpion'' destiné à moderniser la cavalerie de l'armée de terre, avec la modernisation des [[Char Leclerc|chars Leclerc]] et le remplacement des [[Renault Trucks Défense Véhicule de l'avant blindé|VAB]] par le VBMR&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.usinenouvelle.com/article/operation-scorpion-pour-l-armee-de-terre.N126745|titre=Opération Scorpion pour l’armée de terre|date=22 février 2010|auteur=Guillaume Lecompte-Boinet|consulté le=29 mai 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références<br /> | colonnes = 2<br /> }}<br /> <br /> {{Palette|Véhicules militaires français}}<br /> <br /> {{Portail|armée française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Vehicule blinde multi-roles}}<br /> <br /> [[Catégorie:Blindé français]]<br /> [[Catégorie:Véhicule de transport de troupes]]<br /> [[Catégorie:Véhicule amphibie]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bulletin_de_la_Grande_Arm%C3%A9e&diff=164787169 Bulletin de la Grande Armée 2015-05-26T15:23:20Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Le Moniteur Universel par Le Moniteur universel</p> <hr /> <div>Le '''Bulletin de la Grande Armée''' est le nom d'un [[Publication périodique|périodique]] paru sous le [[Premier Empire]].<br /> Il était publié dans l'organe officiel du régime, [[Le Moniteur universel]], appelé aussi Le Moniteur. Des copies étaient également envoyées aux autorités locales et étaient apposées sur les murs des bâtiments publics. Julien Sorel, le héros du [[Rouge et le Noir]] de [[Stendhal]] lit fanatiquement ce [[Bulletin]], au même titre que le ''[[Le Mémorial de Sainte-Hélène|Mémorial de Sainte-Hélène]]''.<br /> <br /> Quatre séries ayant chacun leur numérotation sont sorties de presse, chacune correspondant a une campagne de [[Napoléon Ier|Napoléon]].<br /> <br /> Ces Bulletins décrivent presque exclusivement l’activité militaire et les plans de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] et de ses opposants – actuels ou potentiels. Ici et la on trouve des commentaires élogieux sur des soldats, des officiers et les unités pour telle ou telle action.<br /> Ils s'adressent non seulement aux militaires de la Grande Armée, à qui elle permet de mieux appréhender la globalité de l'action à laquelle ils participent, mais aussi au public et aux cours étrangères. C'est à ce titre un prodigieux outil de communication de Napoléon, ce qui a fait naître parmi les [[grognard]]s l'expression « menteur comme un Bulletin ».<br /> <br /> 38 Bulletins sont parus en [[1805]]-[[1806]], 87 en [[1806]]-[[1807]], 30 en [[1809]] et 29 en [[1812]]. À ceux-ci, on peut aussi assimiler les rapports officiels qui remplacent formellement les Bulletins, en [[1813]] et [[1814]].<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * David Markham, ''Imperial Glory: The Bulletins of Napoleon’s Grande Armée, 1805-1814'', Greenhill Books, 2003 qui présente la collection complète des Bulletins, ainsi que les Proclamations, décrets, lettres, etc., émanant du quartier-général de la Grande Armée, de 1805 à 1812. <br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * [http://www.histoire-empire.org/bga/mentir_comme_un_bulletin.htm Menteur comme un Bulletin]<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6527529b ''Bulletins de la Grande armée (Campagnes de Austerlitz et de Jena)''] disponible dans [[Gallica]], la bibliothèque numérique de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6529565t ''Bulletins de la Grande armée (Campagnes de Prusse, de Pologne et de'Autriche)''] disponible dans [[Gallica]], la bibliothèque numérique de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65294553 ''Bulletins de la Grande armée (Campagnes de Russie et de Saxe)''] disponible dans [[Gallica]], la bibliothèque numérique de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].<br /> {{Portail|Grande Armée}}<br /> <br /> [[Catégorie:Armée napoléonienne| ]]<br /> [[Catégorie:Histoire de l'Europe]]<br /> [[Catégorie:Presse sous le Premier Empire]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=44e_r%C3%A9giment_d%E2%80%99infanterie&diff=156952787 44e régiment d’infanterie 2015-05-26T14:17:40Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de DGSE par DGSE</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|44{{e}} régiment d'infanterie}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite=44{{e}} régiment d’infanterie<br /> | image = Insigne Insigne régimentaire du 44e Régiment d’Infanterie, ORLEANS.jpg<br /> | legende = Insigne régimentaire du 44ème régiment d’infanterie<br /> | taille image = <br /> | creation='''[[1642]]'''<br /> | dissolution=<br /> | pays={{france}}<br /> | branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]<br /> | type= Régiment d’infanterie<br /> | role= [[Infanterie]]<br /> | devise='''''&quot;Toujours unis&quot;'''''<br /> | surnom='''&quot;As de Pique&quot;'''<br /> | garnison=[[Paris]]<br /> | anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]<br /> | inscriptions=&lt;small&gt;[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Marengo|Marengo 1800]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Saragosse|Saragosse 1809]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Solférino|Solférino 1859]]&lt;br /&gt;[[Première bataille de la Marne|L'Ourcq 1914]]&lt;br /&gt;[[Première bataille de Champagne|Champagne 1915]][[Seconde bataille de la Marne|-1918]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]&lt;br /&gt;[[Bataille du Chemin des Dames|L'Aisne 1917]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]&lt;/small&gt;<br /> | guerres=[[Guerre de Crimée]]&lt;br /&gt;[[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie]]<br /> | batailles=[[Bataille de Dornach (1914)|Bataille de Dornach]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]&lt;br /&gt;[[Bataille du Chemin des Dames]]<br /> | fourragere=Aux couleurs du ruban de la [[médaille militaire]]<br /> | decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br /&gt;&lt;small&gt; quatre palmes&lt;/small&gt;&lt;br&gt;&lt;small&gt; une étoile de bronze&lt;/small&gt;<br /> Croix de la valeur militaire avec palme de bronze<br /> }}<br /> Le '''{{44e}} régiment d'infanterie''' ({{44e}} RI) est un régiment d'[[infanterie]] de l'[[Forces armées françaises|armée française]] créé sous la [[Révolution française|Révolution]] à partir du [[régiment d'Orléans]], un [[régiment français d'Ancien Régime]] créé en 1642 sous le nom de [[régiment Mazarin-Italien]]. &lt;br /&gt;<br /> Il a été surnommé l’'''&quot;As de pique&quot;''' [[14e division d'infanterie (France)|(division des As)]] pendant la guerre de 1914-1918. Le régiment rassemble actuellement les personnels militaires affectés à la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]].<br /> <br /> == Créations et différentes dénominations ==<br /> * 1642 : création d'un régiment formé d'italiens&lt;ref&gt;'''''Histoire de l'armée française''''', [[Pierre Montagnon]], ''[[éditions Pygmalion]]'' - 1997&lt;/ref&gt; appartenant au [[cardinal de Mazarin]]&lt;ref&gt;Les textes ne donnent pas de nom de régiment&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;LS&quot;&gt;Histoire de l'ancienne infanterie française T5 par [[Louis Susane]]&lt;/ref&gt;<br /> * [[11 juillet]] [[1645]] : prend le nom de [[régiment Mazarin-Italien]]<br /> * [[24 avril]] [[1651]] : il prend le nom de [[régiment d'Anjou-Étranger]]<br /> * [[12 avril]] [[1660]] : Il reçoit le titre de [[régiment d'Orléans]]<br /> * 1791 : renommé '''{{44e}} régiment d'infanterie de ligne'''<br /> *{{Problème|1793 : Lors du [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|premier]] [[Amalgame militaire|amalgame]], formation de la '''[[44e demi-brigade de première formation|{{44e}} demi-brigade]]''', à partir des unités suivantes :<br /> ** {{2e}} bataillon du [[22e régiment d'infanterie|{{22e}} régiment d’infanterie]] ([[Régiment de Viennois|ci-devant Viennois]])<br /> ** [[2e bataillon de volontaires de la Corrèze|{{2e}} bataillon de volontaires de la Corrèze]]<br /> ** [[5e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire]]}}<br /> * 1796 : formation de la '''{{44e}} demi-brigade d'infanterie de ligne''', à partir des unités suivantes :<br /> ** 92{{e}} demi-brigade de bataille (elle-même formée à partir des unités suivantes : {{2e}} bataillon du [[46e régiment d'infanterie de ligne|{{46e}} régiment d'infanterie]], [[5e bataillon de volontaires de la Haute-Saône]] et [[2e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir|{{2e}} bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir]])<br /> ** {{2e}} et {{3e}} bataillons du dépôt du {{44e}} régiment d’infanterie de ligne<br /> * 1803 : renommé '''{{44e}} régiment d’infanterie de ligne'''<br /> * En 1815 : intégré au sein de la [[14e division d'infanterie (France)|{{14e}} division d'infanterie]] du [[4e corps d'infanterie|{{4e}} corps d’infanterie]]<br /> * 1840 : renommé '''{{44e}} régiment d’infanterie'''<br /> * 1914 : à la mobilisation, il forme le [[244e régiment d'infanterie|244{{e}} Régiment d'Infanterie]]<br /> * 1914-1918 : intégré au sein du [[7e corps d'armée (France)|{{7e}} corps d’armée]], au sein de la [[1re armée (France)|{{1re}} armée]] française, elle fit ainsi partie de la [[division des As]]<br /> <br /> * 1986 : l'unité est recréée par changement d'appellation du 89{{e}} bataillon des services et devenu maintenant régiment administratif ; il est le régiment support de la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]].<br /> <br /> [[Fichier:Infanterie-béret.gif|thumb|right|150px|Insigne de béret de l'infanterie]]<br /> <br /> == Colonels / chefs de brigade ==<br /> <br /> * Samuel-Jacques Le Clerc, tué le {{date|19|septembre|1734}} à la [[bataille de Guastalla]] (Espagne)), baron de Juigné, de la Lande en [[Poitou]] et de Champagne (Champagne-Hommet), [[colonel]] du [[régiment d'Orléans]]-[[infanterie]]<br /> <br /> === Révolution et Empire ===<br /> * 1791 : Colonel Charles de la Chateigneraie de Saint-Foix<br /> * 1792 : Colonel [[Jean-Charles Gerbous de La Grange]] (*)<br /> * 1793 : Colonel Jean-Joseph Doyen De Felix<br /> * 1794 : Chef de brigade Pencez (?)<br /> * 1796 : Chef de brigade [[Joseph Antoine Marie Mainoni]] (**)<br /> * 1799 : Chef de brigade [[François-Joseph Offenstein]] (*)<br /> * 1799 : Chef de brigade [[Adrien Joseph Saudeur]] (*)<br /> * 1803 : Colonel [[Adrien Joseph Saudeur]] (*)<br /> * 1806 : Colonel [[Jacques Mathurin Lafosse]] (*) <br /> * 1811 : Colonel Pierre-Elisabeth-Henri Griolet de Saint-Henry<br /> * 1812 : Colonel Jean-Dominique Paolini<br /> <br /> Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le {{44e}} RIL :<br /> * Colonel Lafosse: Blessé le 10 mai 1807<br /> * Lieutenant-colonel Achilli : Blessé mortellement le 1{{er}} février 1871 à la Cluse<br /> Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au {{44e}} RIL durant la période 1804 - 1815 :<br /> * Officiers tués : 40<br /> * Officiers mort des suites de leurs blessures : 20<br /> * Officiers blessés : 109<br /> <br /> &lt;small&gt; (*)Officiers ayant atteint par la suite le rang de Général de brigade&lt;/small&gt;<br /> <br /> === Restauration ===<br /> * En 1815 : [[Jean-Dominique Paolini]]<br /> <br /> === Première Guerre mondiale ===<br /> * Colonel Bouffez, commandant en 1914, tué à 1’ennemi le 25 septembre 1915. <br /> * Lieutenant-colonel Niéger, 30 septembre 1915 - 16 avril 1917, blessé grièvement le 16 avril 1917. <br /> * Lieutenant-colonel Rey, 19 avril au 4 octobre 1917. <br /> * Lieutenant-colonel Niéger, 4 octobre 1917 au 25 décembre 1918. <br /> * Colonel de Saint-Germain, du 25 décembre 1918 à la fin de la première guerre mondiale.<br /> <br /> == Batailles ==<br /> ===Ancien Régime===<br /> ===Révolution et Empire===<br /> * 1791 : <br /> **En juin, les officiers du 44e régiment en garnison au [[Le Quesnoy|Quesnoy]] émigrèrent&lt;ref&gt;Histoire de l'infanterie en France par Belhomme T3 P464&lt;/ref&gt;.<br /> * 1792 : <br /> **[[Bataille de Valmy|Valmy]]<br /> **[[Ordre de bataille de l’armée de Moselle pour l’expédition de Trèves|1{{er}} décembre 1792]] : [[Armée de la Moselle]], expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]<br /> * 1793 : Kaiserlautern<br /> * 1794 : <br /> **[[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus]]<br /> * 1799 : Maienfeld, Martinsbruck, Remus, Sus, Zurich, Glarus, Klonthal, et Schwanden<br /> * 1800 : <br /> **[[Bataille de Marengo|Marengo]]<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> **[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> **[[Bataille de Pułtusk (1806)|Pułtusk]]<br /> * 1807 : <br /> **[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]<br /> **Ostrołęka, <br /> **Danzig, <br /> **[[Bataille de Friedland]]<br /> * 1808 : Saragosse et Lerins<br /> * 1809 : Siege de Saragosse et Alcanitz<br /> * 1810 : Siege de Tortose<br /> * 1811 : Sanguessa et Valence<br /> * 1812 : Smoliany, Galopinski, et Borisow<br /> * 1813 : Yecla et Ordal<br /> * 1814 : Barcelone<br /> * 1815 : <br /> **[[Bataille de Ligny]] <br /> **[[Bataille de Rocquencourt]]<br /> <br /> === [[Second Empire]] ===<br /> * 1844-1849 : le {{44e}} régiment d'infanterie est en Algérie<br /> <br /> Durant la [[guerre franco-prussienne de 1870|guerre franco-prussienne]] le régiment est à l'[[Armée du Rhin|armée du Rhin]] puis à l'[[armée de Metz]] et combat à<br /> *[[14 août]] : [[Bataille de Borny]] <br /> *[[16 août]] : [[Bataille de Rezonville]] <br /> *[[18 août]] : [[Bataille de Saint Privat]]<br /> *[[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|23 septembre]] : [[Affaire de Chieulles]]<br /> <br /> === De 1870 à 1914 ===<br /> Au 28 décembre 1870, le '''{{44e}} régiment de marche''' est créé, et fait partie de l’[[armée de l'Est]] sous les ordres du [[général Bourbaki]].<br /> <br /> Avec le 73{{e}} mobiles du Lieutenant-colonel de Raucourt, le 38{{e}} forme la {{2e}} brigade du général Robert. Cette brigade avec la {{1re}} brigade du colonel Leclaire, deux batteries de 4, constituent la {{1re}} division d’infanterie commandée par le général Feillet-Pilatrie. Cette division évolue au sein du 18{{e}} corps d’armée du général de division Billot.<br /> * 9 janvier 1871 : [[Bataille de Villersexel]]<br /> * 15 au 17 janvier 1871 : [[Bataille d'Héricourt (1871)|Bataille de la Lisaine]]<br /> * 1{{er}} février 1871 : Combat de la Cluse<br /> <br /> === [[Première Guerre mondiale]] ===<br /> * En 1914 : casernement [[Lons-le-Saunier]], [[Montbéliard]], 27{{e}} brigade d'infanterie, [[14e division d'infanterie (France)|{{14e}} division d’infanterie]], {{7e}} corps d'armée. <br /> * à la {{14e}} division d’infanterie d'août 1914 à mai 1917, puis à la 41{{e}} division d’infanterie jusqu'en novembre 1918.<br /> ==== 1914 ====<br /> * 19 août : [[Bataille de Dornach (1914)|Bataille de Dornach]]. Le 7 août, le {{44e}} franchit la frontière d'Alsace et prend la commune [[Altkirch]]. Le 19 août, la prise de [[Mulhouse]], le {{44e}} est engagé et prend la commune de [[Dornach (quartier de Mulhouse)|Dornach]]&lt;ref&gt;http://tableaudhonneur.free.fr/44eRI.pdf&lt;/ref&gt;.<br /> * 29 août : Le {{44e}} est engagé vers [[Morcourt]] et [[Proyart]], et repousse un ennemi sans cesse renforcé.<br /> * 30 août : la retraite vers le sud commence.<br /> [[Première bataille de la Marne]]<br /> * 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons de Paris.<br /> * 7 septembre, le régiment se bat vers [[Bouillancy]].<br /> * Le 12 septembre, le {{44e}} attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'[[Aisne (Oise)|Aisne]], les force à reculer et franchit la rivière à [[Vic-sur-Aisne]], toute la division s'installe sur la rive droite.<br /> * 20 septembre : au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève ; un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de [[Sainte-Léocade]] où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> * 12 janvier, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, le régiment passe sur la rive droite de l'Aisne, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1{{er}} et {{2e}} bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de [[Crouy]] et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le {{3e}} bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.<br /> [[Seconde bataille de Champagne]].<br /> * 16 août, le {{44e}} régiment prend position vers [[Jonchery-sur-Suippe]], et travail à l'organisation du terrain.<br /> * 25 septembre, le {{44e}} a un front de 500 mètres, il est constitué par un centre de résistance, solidement organisé, sur une ride des plateaux crayeux de Champagne. Trois et parfois quatre lignes de tranchées soutiennent immédiatement la défense avancée. La préparation d'artillerie a fait trois brèches reconnues dans les réseaux barbelés, sur la droite. Elle a été moins efficace sur la gauche. Dans un ordre parfait, s'élance à l'assaut, mais les premières vagues du bataillon de gauche sont immédiatement fauchées par les rafales des mitrailleuses et les tirs de barrage. Le commandant Duménil et la plupart des officiers tombent. Obéissant encore à l’impulsion qui venait de leur être donnée par les chefs disparus, les unités progressent quand même, réussissent à entamer les réseaux, atteignent les lignes de soutien. Le bataillon de droite, malgré la mort héroïque de son chef, le commandant Allègre, avance rapidement et enlève toute la position. Mais il doit stopper en raison de l'arrêt des éléments voisins et, jusqu'au soir, le combat se poursuit à la grenade et à la baïonnette. Le fortin et les flots de résistance sont réduits au cours de la nuit. <br /> * 26 septembre, les patrouilles de tête se heurtent à la deuxième position. Les renseignements de reconnaissance font ressortir la puissance des organisations ennemies : quarante mètres de réseaux de fil de fer intacts protègent à contre-pente les tranchées allemandes ; quelques fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la ligne. Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête derrière laquelle se trouve la position ennemie. À ce moment, une mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef Beaulies, averti, se précipite et n'arrive que pour tomber lui-même frappé d'une balle au front. <br /> * 30 septembre, le lieutenant-colonel Niéger prend le commandement du régiment et, après un court repos, le {{44e}} remonte en ligne le 10 octobre, au Bois-Raquette, secteur voisin de celui où il vient d'attaquer. Il l'organise défensivement jusqu'au 25 novembre, date à laquelle la division est mise au repos et à l'instruction dans la région de [[Saint-Dizier]].<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> * Verdun (21-27 février)<br /> * La Somme (9 août)<br /> * Bouchavesnes (12-13 septembre).<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> * offensive du 16 avril<br /> * Verdun (cote 344) (3-13 septembre)<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> * Combats dans la région du mont Kemmel.<br /> * La Marne et la Vesle. <br /> * La butte de Tahure.<br /> * Les derniers combats.<br /> <br /> le 29 juin 1918, le lieutenant Colonel Nièger a décerné une citation n° 101 au soldat Louis François Chappuis de la 9{{e}} compagnie au front depuis le 12 août 1914 a participé à toutes les affaires du régiment, soldat courageux sous de violents bombardements a assuré comme cuisinier le ravitaillement de la compagnie pendant la période du 10 au 16 mai 1918 et a été grièvement blessé à son poste.<br /> <br /> === [[Entre-deux-guerres]] ===<br /> <br /> Ce régiment a été dissous en 1923&lt;ref&gt;http://atf40.forumculture.net/t3288-44e-regiment-d-infanterie-de-ligne&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le drapeau s'éloigna des armées que le 25 mars 1918 salué une dernière fois à Braine avant de rejoindre provisoirement la salle d'honneur du dépôt de Laval (lieu de refuge après avoir quitté Verdun en 1916).<br /> Le 14 juillet 1919, le drapeau allait flotter une dernière fois au soleil de la Victoire et sous l'Arc de Triomphe, tenu haut et ferme par le lieutenant Greiveldinger, le vétéran des Hautes-Charrières et accompagné par le chef de corps du début le lieutenant-colonel Demange.<br /> Le drapeau a été remis au Musée de l'Armée à Paris le 21 février 1922&lt;ref&gt;http://44rit.free.fr/regiment/regiment.htm&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === [[Seconde Guerre mondiale]] ===<br /> [[Fichier:Plaque commémorative 2nde guerre mondiale Jargeau 2.JPG|thumb|droite|320xp|Plaque commémorative rappelant les actions des {{44e}} et 109{{e}} RI les 16-18 juin 1940, apposée sur la culée de l'ancien pont à [[Jargeau]], département du [[Loiret (département)|Loiret]]]]<br /> [[Fichier:Jargeau (Loiret) Pont suspendu 1940.jpg|thumb|droite|320xp|En 1940 à Jargeau, le pont suspendu après les bombardements italiens durant la Seconde Guerre mondiale. La rupture des câbles suspenseurs et des haubans de solidarité entraîna l'effondrement des deux travées rive droite (côté Saint-Denis-de-l'Hôtel)]]<br /> * le 2 septembre 1939, il est remis sur pied sous les ordres du lieutenant-colonel De Faget de Casteljau, il appartient à la [[47e division d'infanterie (France)|47{{e}} division d’infanterie]]. Région militaire, Centre mobilisateur d'infanterie ; réserve A ; active RI type NE ; il est mis sur pied par le CMI 73.<br /> * le 5 juin 1940, le régiment est en première ligne sur la Somme lorsque les Allemands déclenchent leur offensive après l’encerclement et la défaite des forces françaises et anglaises dans la poche de Dunkerque. Se replie sur ordre avec ce qui reste de son bataillon en menant des actions retardatrices sur la Seine puis sur la Loire. <br /> * 24 juin 1940, chargé de constituer et de conduire un détachement pour la défense de différentes coupures pendant la période du 19 au 24 juin 1940, a rempli sa mission avec initiative, énergie et intelligence. A pris en outre les dispositions les meilleures pour assurer les ravitaillements. Ne s’est replié que sur ordre, quittant son emplacement le dernier après avoir assuré la retraite ordonnée de son détachement.<br /> * le 6 juin 1940, la défense du centre de résistance qui lui était confié contre un ennemi très supérieur en nombre, organisant un réduit qui a tenu jusqu’au bout après l’enlèvement de ses points d’appui avancés. Ne s’est replié que sur ordre, en combattant. A participé au combat de retraite du 9 juin en couvrant le passage d’un pont sur le fleuve et en organisant sa défense&lt;ref&gt;http://www.salan.asso.fr/pageLibre00010054.html&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === De 1945 à nos jours ===<br /> * Le {{44e}} RI sera envoyé en [[Algérie]] de 1956 à 1962.<br /> * Le {{3e}} bataillon constitué d'appelés maintenus au-delà de la durée légale, provenant de diverses armes, transférés notamment d'Allemagne, était stationné de juillet 1956 à mai 1957 à Aïn-Sefra dans le Sud-Oranais, pour effectuer des missions de surveillance de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar, avec le soutien de la Légion étrangère. La veille de Noël 1956, une mine télécommandée explose et provoque la mort de 5 soldats.<br /> * Il est implanté à Lons-le-Saulnier jusqu'à la fin des années 1970.<br /> <br /> * En 1986, le {{44e}} régiment devient le corps support de la DGSE&lt;ref&gt;http://www.materiel-militaire.com/t6351-44e-regiment-d-infanterie&lt;/ref&gt; par changement d'appellation du 89e Bataillon des services.<br /> <br /> == Drapeau ==<br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie&lt;/ref&gt;:<br /> [[Image:Fourragère aux couleurs de la médaille militaire.jpg|thumb|right|120px|[[Fourragère]] aux couleurs du ruban de la médaille militaire]]<br /> [[Image:44e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> * Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec quatre palmes et une étoile de bronze <br /> *[[croix de la valeur militaire]] avec palme de bronze&lt;ref&gt;http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-unites-clandestines-de-la-dgse-recoivent-la-croix-de-la-valeur-militaire-18-01-2012-1420615_53.php&lt;/ref&gt;.<br /> * De la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[médaille militaire]] décernée le 4 novembre 1918.<br /> <br /> == Devise ==<br /> &lt;center&gt;'''''&quot;Toujours unis&quot;'''''&lt;/center&gt;<br /> <br /> [[Fichier:Infanterie-française-rol.jpg|thumb|320xp|droite|En 1914, l'infanterie française chargeant à la baïonnette]]<br /> <br /> == Personnalités ayant servi au {{44e}} RI ==<br /> * [[Joseph Ernest Joba]]<br /> * [[Jules-André Peugeot]], caporal, meurt le 2 août 1914 à 10h07, est le premier mort de la [[Première Guerre mondiale]].<br /> * [[Éric Filiol]], cryptanalyste militaire au 44e régiment d'infanterie de 1991 à 1997.<br /> <br /> == Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==<br /> <br /> * Cité à l'ordre de l'armée, le 28 janvier 1916.<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> <br /> À partir du Recueil d’historiques de l'infanterie française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Grades de l'armée française]]<br /> <br /> {{Palette|Unités militaires françaises|Régiments d'infanterie français}}<br /> {{Portail|Seconde Guerre mondiale|histoire militaire|renseignement|armée française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:INF, 044}}<br /> [[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale]]<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Catégorie:Unité militaire française de la Seconde Guerre mondiale]]<br /> [[Catégorie:Unité d'infanterie française]]<br /> [[Catégorie:DGSE]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=13e_r%C3%A9giment_de_dragons_parachutistes&diff=183648032 13e régiment de dragons parachutistes 2015-05-26T12:21:37Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Direction du renseignement militaire par Direction du Renseignement militaire</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|{{13e}} régiment de dragons parachutistes}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite={{13e}} Régiment de Dragons Parachutistes<br /> | image = Insigne du 13° RDP.JPG<br /> | taille image = 150<br /> | legende = Insigne régimentaire du {{13e}} Régiment de Dragons Parachutistes.<br /> | creation={{Date|4|octobre|1676}}<br /> | dissolution=<br /> | pays={{France}}<br /> | allegeance=<br /> | branche= [[Armée de terre française|Armée de terre]]<br /> | type= [[Régiment]] [[parachutiste]] [[Dragon (militaire)|dragons]]<br /> | role= [[Renseignement]]<br /> | effectif= Mai 2014 : (théorique) 751, (réel) 707, prévu d'ici 2019 : 841&lt;ref&gt;{{Lien web|langue= fr|url=http://www.senat.fr/rap/r13-525/r13-525_mono.html#toc79 |titre=Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ? |site= [[Sénat (France)|Sénat français]]|auteur= [[Daniel Reiner]], [[Jacques Gautier]], [[Gérard Larcher]] |année=13 mai 2014 |consulté le=1er juin 2014}}&lt;/ref&gt;<br /> | faitpartie=[[Brigade des forces spéciales terre]]<br /> | enfaitpartie=<br /> | garnison= [[Camp de Souge]] ([[Martignas-sur-Jalle]])<br /> | ancien_nom=<br /> | surnom=<br /> | couleurs=<br /> | devise=Au-delà du possible<br /> | marche=<br /> | mascotte=<br /> | inscriptions=&lt;small&gt;[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]&lt;br /&gt;[[Hohenlinden|Hohenlinden 1800]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]&lt;br /&gt;[[Iéna|Iéna 1806]]&lt;br /&gt;[[Bataille de la Moskova|La Moskova 1812]]&lt;br /&gt;[[Première bataille d'Ypres|Ypres 1914]]&lt;br /&gt; [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]&lt;/small&gt;<br /> | anniversaire=[[Michel (archange)|Saint-Michel]] (29 septembre)<br /> | guerres=[[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Seconde Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Algérie]]&lt;br /&gt;[[Guerre du Golfe (1990-1991)|Guerre du Golfe]]&lt;br /&gt;[[Guerre d'Afghanistan (2001)]]<br /> | batailles=[[Bataille de Valmy]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Austerlitz]]&lt;br /&gt;[[Bataille d'Iéna]]&lt;br /&gt;[[Première bataille d'Ypres|Bataille d'Ypres]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]<br /> | equipement=<br /> | decorations=[[Croix de guerre 1939-1945]]&lt;br&gt;&lt;small&gt;une palme&lt;/small&gt;&lt;br /&gt;[[Croix de la Valeur militaire]]&lt;br&gt;&lt;small&gt;une palme&lt;/small&gt;&lt;br /&gt;[[Médaille d'or de la Ville de Milan]]<br /> | commandant=colonel Philippe de Montenon<br /> | commandant_historique=<br /> }}<br /> Le '''{{13e}} régiment de dragons parachutistes''' (ou {{13e}} RDP) est un régiment français constitué sous l'[[ancien Régime]] par le marquis de Barbezières au [[Languedoc]] en [[1676]], et devenu depuis une unité [[parachutisme militaire|parachutiste]]. Spécialisé dans le renseignement, il fait partie, depuis 2002, de la [[Brigade des forces spéciales terre]] (BFST) et dépend, pour emploi, du [[Chef d'état-major des armées (France)|Chef d'état-major des armées]] et, par délégation, de la [[Direction du Renseignement militaire]] (DRM) ou du [[Commandement des opérations spéciales]] (COS)&lt;ref&gt;[http://www.defense.gouv.fr/terre/decouverte/presentation_de_l_armee_de_terre/armes_et_composantes/arme_blindee_cavalerie/13e_regiment_de_dragons_parachutistes Page du « 13 » sur le site du ministère de la Défense]&lt;/ref&gt;. Le {{13e}} dragons est un des plus anciens régiments de [[cavalerie]] [[France|français]].<br /> <br /> == Lignage ==<br /> * [[4 octobre]] [[1676]] : levée du régiment en [[Languedoc]] par le marquis de Barbezières.<br /> * 1714 : Régiment des Dragons de Goesbriand<br /> * 12 décembre 1724 : renommé '''Dragons de Condé'''&lt;ref name=&quot;Lou1724&quot;&gt;{{harvsp|id=Lou1724|texte=Louis XIV, « Ordonnance du Roy du 12 décembre 1724 » |p=1}}.&lt;/ref&gt;<br /> * [[1744]] : prend le nom de [[Régiment de Barteillat]]&lt;ref&gt;État militaire de 1760 et [http://books.google.fr/books?id=HrIUAAAAQAAJ&amp;pg=PA250&amp;dq=Louis+Joachim+Jehannot+de+Bartillat&amp;client=firefox-a#PPA252,M1, Louis Joachim Jehannot de Bartillat]&lt;/ref&gt;<br /> * [[1774]] : prend le nom de « Comté-de-Provence », puis la même année de « Dragons de Monsieur ».<br /> * [[1791]] : il devient le {{13e}} régiment de dragons.<br /> * [[1815]] : dissolution du régiment.<br /> * [[1855]] : nouvelle formation sous le nom de [[Garde impériale (Second Empire)|régiment de dragons de l'Impératrice]] en référence à l'[[Eugénie de Montijo|Impératrice Eugénie]].<br /> * [[1870]] : redevient le {{13e}} régiment de dragons.<br /> * [[1936]] : mécanisation (chars [[Char Somua S-35|Somua]] et [[Hotchkiss]]).<br /> * [[1940]] : à nouveau dissous après la perte de 90 % de ses effectifs.<br /> * [[1944]] : nouvelle formation.<br /> * [[1946]] : dissolution.<br /> * [[1948]] : nouvelle formation.<br /> * [[1952]] : réorganisation du régiment qui prend son nom définitif de {{13e}} régiment de dragons parachutistes.<br /> * [[1955]] : il part en [[guerre d'Algérie|Algérie]], où il reste jusqu'en [[1961]].<br /> * [[1963]] : le régiment s'installe à [[Dieuze]] en tant que régiment d'appui et de recherche dans la profondeur.<br /> * [[2011]] : installation au [[camp de Souge]], à [[Martignas-sur-Jalle]] en 2011.<br /> <br /> == Historique des garnisons, combats et batailles ==<br /> Le régiment de Condé est cité comme ayant participé au corps expéditionnaire français envoyé en appui aux ''insurgents'' américains dans la guerre d'indépendance américaine.<br /> <br /> {{...}}<br /> === Révolution et Empire ===<br /> [[image:Congé de réforme 06028.JPG|vignette|Certificat de congé absolu, 13e Dragon, de Jean-François Parisot, frimaire An X.]]<br /> * 1792 :<br /> ** [[bataille de Valmy|Valmy]] <br /> ** Vouziers<br /> * 1793 : [[Armée de Belgique (Révolution française)|Armée de Belgique]], [[bataille de La Roer|La Roer]]<br /> * 1794 : [[Armée du Nord (1791)|Armée du Nord]]<br /> ** Grave <br /> ** prise de Breda<br /> * 1797 : passage du Rhin, [[bataille de Diersheim|Diersheim]] et [[bataille d'Hasslach|Hasslach]]<br /> * 1799 : Frauenfeld, Rapperschwyl, et [[Première bataille de Zurich]]<br /> * 1800 : Fregelhurts, Gorges, Enfer, blocus d'[[Ingolstadt]] et [[bataille de Hohenlinden|Hohenlinden]]<br /> * 1805 : <br /> **passage du Rhin <br /> **passage du Danube<br /> ** Enns<br /> ** Hollabrun <br /> **[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]<br /> * 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]<br /> **[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]<br /> ** Nasielsk <br /> ** [[Bataille de Pułtusk (1806)|Pułtusk]]<br /> * 1809 : La Corogne, Oporto et passage du Tage<br /> * 1811 : Ciudad-Real<br /> * 1812 : La Rosas, [[bataille de la Moskova|La Moskova]]<br /> * 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]] <br /> ** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br /> * 1814 : [[Campagne de France (1814)]]<br /> ** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Vauchamps|14 février 1814]] : [[Bataille de Vauchamps]] <br /> **Mormant<br /> ** [[bataille de Saint-Dizier|Saint-Dizier]]<br /> * 1815 : <br /> **Wavre <br /> ** [[bataille de Rocquencourt]]<br /> <br /> === 1815 - 1848 ===<br /> Régiment dissous.<br /> <br /> === {{IIe}} république et Second Empire ===<br /> Régiment dissous pendant la seconde république.<br /> ====[[Guerre franco-allemande de 1870]] ====<br /> <br /> Au {{1er}} août 1870, le régiment de dragons de l'Impératrice fait partie de l'Armée du Rhin.<br /> <br /> Avec le régiment de lanciers du colonel de Lathieulade, le régiment de dragons forme la {{2e}} brigade aux ordres du général de France.<br /> Cette {{2e}} brigade avec la {{1re}} brigade du général Halna du Frétay, la {{3e}} brigade du général du Preuil, et deux batteries de 4 constituent la division de cavalerie commandée par le général de division Desvaux.<br /> Cette division de cavalerie évolue au sein de la Garde Impériale ayant pour commandant en chef le général de division [[Charles-Denis Bourbaki|Bourbaki]].<br /> <br /> Le 28 juillet 1870, le régiment, sous les ordres du colonel Sautereau-Dupart, est en place à Metz.<br /> <br /> * [[Siège de Metz (1870)|Siège de Metz]]<br /> <br /> Au 8 novembre 1870, le {{13e}} régiment de dragons fait partie de l'Armée de Paris.<br /> <br /> Avec le {{14e}} régiment de dragons du colonel Bonaparte-Paterson, le {{13e}} forme la {{1re}} brigade aux ordres du général de Gerbrois (du cadre de réserve).<br /> Cette {{1re}} brigade avec la {{2e}} brigade du général Cousin constituent la division de cavalerie commandée par le général de Champéron.<br /> Cette division de cavalerie évolue au sein du 3e Corps d'Armée ayant pour commandant le général de division d'[[Antoine-Achille d'Exéa-Doumerc|Exéa-Doumerc]].<br /> Ce 3e Corps d'Armée fait partie de la 2e Armée ayant pour commandant en chef le général de division [[Auguste-Alexandre Ducrot|Ducrot]].<br /> <br /> * [[Siège de Paris (1870)|Siège de Paris]]<br /> <br /> === 1870 - 1914 ===<br /> {{...}}<br /> === Première Guerre mondiale ===<br /> <br /> * 1914 : [[Première bataille d'Ypres|Bataille d'Ypres]]<br /> * 1916 : [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]<br /> <br /> === Entre-deux-guerres ===<br /> <br /> En [[1937]], basé à [[Melun]], le régiment est transformé en unité d'automitrailleuse de combat, avec deux escadrons de 20 [[Hotchkiss H35]] et deux autres de 20 [[Char Somua S-35|Somua S-35]], au sein de la toute nouvelle [[2e division légère mécanique|{{2e}} division légère mécanique]], où il forme avec [[29e régiment de dragons|{{29e}} régiment de dragons]], la {{3e}} brigade légère mécanique.<br /> <br /> === Seconde Guerre mondiale ===<br /> <br /> Avec sa division, le {{13e}} régiment de dragons, qui fait partie du corps de cavalerie de la [[Ire armée française|{{1re}} Armée]], est encerclé en [[Belgique]], livre la [[Bataille de Hannut]] et ses éléments sont évacués à [[Dunkerque]], puis à nouveau déployés en France où ils combattront jusqu'à l'armistice.<br /> <br /> Recréée le 16 octobre 1944&lt;ref&gt;Dominique Lormier, ''Le livre d'or de la Résistance dans le Sud-Ouest'', Éditions Sud-Ouest, 2011, pages 380 et 381.&lt;/ref&gt;, l’unité est rattachée au printemps 1945 à l’armée commandée par le général de [[Edgard de Larminat|Larminat]] chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il participe de ce fait à la reconquête de Royan (opération Vénérable), l'île d'Oléron (opération Jupiter), l'encerclement de La Rochelle (opération Mousquetaires), et la libération de la pointe [[Phare de la Coubre|de la Coubre]]&lt;ref&gt;{{Atlas-Libération-France}}, {{p.}}51&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En mai 1945, le régiment est envoyé en Allemagne. En septembre 1945, il participe à l'occupation du [[Palatinat rhénan]]. Il y reste jusqu'à sa dissolution, le 15 avril 1946. Les effectifs restants sont réaffectés au [[6e régiment de chasseurs d'Afrique|{{6e}} régiment de chasseurs d'Afrique]], au {{11e}} chasseurs et à la {{25e}} division aéroportée&lt;ref&gt;Dominique Lormier, ''Ibidem''.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Depuis 1945 ===<br /> Le régiment devient parachutiste en 1952 et connaît une dernière transformation au début des années 1960&lt;ref&gt;http://www.cehd.sga.defense.gouv.fr/IMG/pdf/cahier32partie2.pdf&lt;/ref&gt;. Envoyé en Algérie en 1954, il est intégré à la {{25e}} DP constituée le {{1er}} juin 1956. Le {{1er}} juillet 1957, il est transféré à la {{10e}} DP. Du {{1er}} mai 1961 au 31 juillet 1963, il appartient à la 11 DLI avec les autres régiments paras des {{10e}} et {{25e}} DP (sauf le {{1er}} REP et les {{14e}} et {{18e}} RCP, dissous), dissoutes le 30 avril 1961, après le « putsch des généraux ».<br /> <br /> ==== Transformation en unité de renseignement ====<br /> <br /> Dans les années 1950, les réflexions sur le combat dans un contexte [[nucléaire]] entraînent l'étude des besoins en renseignement du corps de bataille. Un an après l'exercice ''Javelot II'' de septembre [[1954]], qui avait pour but d'engager une brigade légère blindée&lt;ref&gt;revue Défense Nationale de janvier, mai et décembre 1954.&lt;/ref&gt;, la {{7e}} DMR met sur pied, lors des manœuvres ''Éclair'' de septembre [[1955]], des commandos de 6 hommes destinés à la recherche du renseignement tactique dans une zone de {{unité|5|km}} à {{unité|20|km}} des contacts et envisage des reconnaissances d'officiers jusqu'à {{unité|30|km}} de profondeur. La recherche sur les arrières immédiats de l'ennemi est recommandée à la réunion des spécialistes du renseignement en octobre 1957. Le colonel Degas, chef du {{2e}} bureau de [[Baden]], envoie à [[Corte]] en [[1959]] une mission de 5 officiers de renseignement afin d'étudier les conditions de vie en zone hostile. Le rapport du lieutenant [[Faivre]], chef de mission, montre l'expérience recueillie en [[Indochine]] par le [[groupement de commandos mixtes aéroportés]] et en [[Algérie]] par le [[11e régiment parachutiste de choc|{{11e}} Choc]], en particulier pour les caches enterrées, le camouflage des liaisons et les relations dans une équipe isolée. <br /> <br /> En avril [[1960]], en réponse à ce rapport, l'EMAT/2 décide de créer, à [[Langenargen]], une compagnie expérimentale de renseignement à longue distance, la '''{{7e}} compagnie de Commandos''', sous la direction des capitaines Fraisse et Cunty. Elle dépend pour emploi et instruction du général CCFFA. Ses personnels sont brevetés parachutistes par les Allemands à [[Schongau (Bavière)]].<br /> <br /> Mises au point par la {{7e}} compagnie, les procédures de vie sur les arrières et de codage des messages (type ''Nogard'') sont recueillies par le {{13e}} RDP.<br /> <br /> Le CEMAT, général Le Pulloch, décide, le {{1er}} juillet 1963, de « transformer le {{13e}} RDP en régiment de recherche à participation interarmes, et de lui incorporer les effectifs de la {{7e}} compagnie de Commandos&lt;ref&gt;http://www.stratisc.org/Faivre_6.htm&lt;/ref&gt; ». <br /> <br /> En 1964-1965, trois exercices ''Eugénie'' sont effectués : 7 puis 16 équipes sont engagées en recherche tactique, en liaison directe avec le corps d'armée. Les rapports du colonel de Courson informent des difficultés du parachutage en zone ennemie et du mauvais fonctionnement des radios (C9 niveau équipe, 399 niveau escadron). L'armée de Terre suit de près la formation du régiment. <br /> <br /> En [[1968]] enfin, la commission consultative permanente sur le « renseignement en campagne » définit les conditions de mise en œuvre du régiment, au niveau du théâtre d'opérations. En attendant la création de la {{1ere}} Armée en [[1972]], l'EMA décide de mettre en œuvre le régiment. Le {{13e}} RDP est alors mis à la disposition de l'armée qui devient la première réserve du théâtre Centre-Europe&lt;ref&gt;Accords Valentin-Ferber de 1975.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> ==== Engagement en opérations extérieures ====<br /> À partir de 1977, le {{13e}} RDP est engagé dans des opérations extérieures (OPEX) : <br /> <br /> * 1977 : Mauritanie<br /> * 1978-1980 : [[Tchad]] ([[opération Tacaud]])<br /> * 1978 : [[Zaïre]] ([[Bataille de Kolwezi]])<br /> * 1979 : [[République centrafricaine]] ([[opération Barracuda]], suivi du maintien d'un détachement en RCA de 1980 à 1996)<br /> * 1983-1986 : [[Tchad]] ([[opération Manta]])<br /> [[Fichier:Insigne du 13e Régiment de Dragons Parachutistes, MANTA TCHAD.jpg|250px|right|thumb|insigne de l'[[opération Manta]] 1983 du {{13e}} RDP (Tchad)]]<br /> * 1986 jusqu'à au moins 1992 : [[Tchad]] ([[Opération Épervier (Tchad)|Opération Épervier]])<br /> * 1986 : [[Togo]]<br /> * 1990-1991 : [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]]<br /> * 1991 : [[Rwanda]]<br /> * 1991 : [[Zaïre]]<br /> * 1992 : [[guerres de Yougoslavie]]<br /> * 1992-1993 : [[Somalie]]<br /> * 1993 : [[Cambodge]] <br /> * 1994 : [[Rwanda]]<br /> * 1995 : [[Comores (pays)|Comores]]<br /> * 1996-1997 : [[République centrafricaine]]<br /> * 1997 : [[Albanie]]<br /> * 1998 : [[Gabon]]<br /> * 1999 : [[Macédoine (pays)|Macédoine]]<br /> * 1999 : [[Kosovo]]<br /> * depuis 2001 : [[Afghanistan]], [[Cameroun]], [[Éthiopie]], [[Liban]], [[Indonésie]], [[Timor]], [[Haïti]], [[Sénégal]], [[Guinée]], [[Côte d'Ivoire]], [[Mali]]…<br /> <br /> == Traditions ==<br /> === Devises ===<br /> <br /> '''Devise du Régiment :''' « Au-delà du possible »<br /> <br /> '''Devise du {{2e}} Escadron:''' « Encore plus loin...»<br /> <br /> '''Devise du {{3e}} Escadron:''' « Saepe Aquila, Semper Leo&quot; (Parfois Aigle, Toujours Lion&quot;)»<br /> <br /> '''Devise du {{5e}} escadron :''' « Quod vis esse velis » (Ce que tu veux être, il faut le vouloir)<br /> <br /> === Insigne ===<br /> {{Message galerie}}<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Fichier:Insigne du 13° RDP.JPG|&lt;center&gt;{{13e}} RDP&lt;/center&gt;<br /> File:Insigne de La Brigade des forces spéciales terre.gif|&lt;center&gt;Brigade des forces spéciales terre&lt;/center&gt;<br /> Fichier:Brevet Parachutiste.jpg|&lt;center&gt;Brevet parachutiste&lt;/center&gt;<br /> Fichier:Parachutiste métropolitain légion-béret.jpg|&lt;center&gt;Insigne de béret&lt;/center&gt;<br /> Fichier:Béret rouge.jpg|&lt;center&gt;Béret rouge du {{13e}} R.D.P.&lt;/center&gt;<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> Description héraldique : ''Écu de dame de sinople à l’ombre de soleil éteint de vieil ivoire issant de la pointe accompagnée en chef de deux « E » adossés et entrelacés en scriptes d’or brochant sur les raies et chargés en pointe d’un aigle impérial de sable plumeté d’or. À la bordure d’or chargée en flancs, de feuille de lauriers du même et en pointe d’un listel aussi d’or portant le titre « {{13e}} Dragons » en chiffres et en capitales gravées. Pour timbre une couronne impériale d’or brochant sur le chef de l’écu et assortie de deux lambrequins aussi d’or, en forme de banderoles, chargée d’abeille même.''<br /> <br /> === Étendard ===<br /> <br /> ''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie&lt;/ref&gt;:<br /> <br /> * Sur les soies bleues :<br /> ** [[Bataille de Valmy|'''Valmy 1792''']]<br /> * Sur les soies blanches :<br /> ** [[HOHENLINDEN 1800|'''Hohenlinden 1800]]'''<br /> ** [[Bataille d'Austerlitz|'''Austerlitz 1805''']]<br /> ** [[Bataille d'Iéna|'''Iéna 1806]]'''<br /> ** [[Bataille de la Moskowa|'''La Moskowa 1812]]'''<br /> ** [[Première bataille d'Ypres|'''Ypres 1914''']]<br /> ** [[Bataille de Verdun (1916)|''' Verdun 1916''']]<br /> ** [[Guerre d'Algérie|'''AFN 1952-1962]]'''<br /> <br /> === Chant ===<br /> <br /> ;Un esprit de tradition<br /> <br /> Nous sommes descendants des fiers dragons &lt;br /&gt;<br /> De l'Impératrice, nos escadrons &lt;br /&gt;<br /> vainqueurs à Austerlitz, à Iéna, La Moskova&lt;br /&gt;<br /> Ont fait l'impossible et vont encore bien au-delà<br /> <br /> Comme notre griffon&lt;br /&gt;<br /> Tour à tour aigle et lion&lt;br /&gt;<br /> Nous sommes soldats du ciel et de la terre&lt;br /&gt;<br /> Parachutiste un soir&lt;br /&gt;<br /> Commando le lendemain&lt;br /&gt;<br /> Les armes à la main pour suivre notre destin&lt;br /&gt;<br /> Nous irons nous battre un jour&lt;br /&gt;<br /> Pour l'honneur et pour l'amour&lt;br /&gt;<br /> De la liberté de la patrie<br /> <br /> Nous sommes les descendants des fiers dragons &lt;br /&gt;<br /> De l'Impératrice, nos escadrons &lt;br /&gt;<br /> vainqueurs à Austerlitz, A Iéna, La Moskova&lt;br /&gt;<br /> Ont fait l'impossible et vont encore bien au-delà<br /> <br /> Ces charges que l'on empoigne&lt;br /&gt;<br /> Deviennent nos compagnes&lt;br /&gt;<br /> Quand nous partons la nuit vers l'inconnu&lt;br /&gt;<br /> Disparaître dans les bois&lt;br /&gt;<br /> La mission faisant foi&lt;br /&gt;<br /> Dans la pluie, le vent, nous restons à l'affût&lt;br /&gt;<br /> C'est ça notre destin&lt;br /&gt;<br /> C'est de vivre en clandestin&lt;br /&gt;<br /> Silence, discrétion, c'est notre but.<br /> <br /> === Décorations ===<br /> <br /> Le régiment a reçu les décorations suivantes :<br /> * [[Croix de guerre 1939-1945]] une palme [[Fichier:Croix de guerre 1939-1945 Française.jpg|20px|Décoration de la croix de guerre]]<br /> * [[Croix de la Valeur militaire]] une palme le 23 novembre 2011 (au titre de l'opération Pamir en Afghanistan). (Puis à titre collectif)&lt;ref&gt;http://lemamouth.blogspot.com/&lt;/ref&gt;<br /> * [[Médaille d'or de la Ville de Milan]] [[Fichier:Médaille d'or de la ville de milan.jpg|20px|Médaille d'or de la ville de milan]] (non cousue sur la cravate)<br /> <br /> Il a pour marraine, depuis avril 1959, Son Altesse Impériale [[Alix de Foresta|Alix, princesse Napoléon]].<br /> <br /> === Armes d'honneurs (décorations révolutionnaires) ===<br /> <br /> * Nicolas Brunon, maréchal des logis : Sabre d'Honneur<br /> * Fievre, Brigadier : Fusil d'Honneur<br /> * Guillaume Gannard, brigadier : Fusil d'Honneur<br /> * Jean-Francois Laine, brigadier : Fusil d'Honneur<br /> * Claude Gondard, brigadier : Légion d'Honneur<br /> <br /> == Chefs de corps ==<br /> === Ancien régime ===<br /> <br /> * 1676 : Marquis de Barbezières -<br /> * 1678 : Marquis de Fimarcon (mort au champ d'honneur) -<br /> * 1692 : Marquis de Fimarcon -<br /> * 1705 : Comte de Fimarcon -<br /> * 1708 : Marquis de Foy -<br /> * 1713 : Comte de Châtillon -<br /> * 1714 : Marquis de Goesbriand<br /> * 1724 : Le [[Louis IV Henri de Bourbon-Condé|duc de Bourbon]]&lt;ref name=&quot;Lou1724&quot; /&gt;<br /> * 1738 : Marquis d'Argence -<br /> * 1740 : Chevallier de Mailly -<br /> * 1744 : Comte d'Egmont -<br /> * 1753 : [[Charles Louis de Marbeuf|Marquis de Marbeuf]] -<br /> * 1761 : Comte de Chabrillant -<br /> * 1763 : Chevalier de Montécler -<br /> * 1774 : [[Claude-Louis de La Châtre|Marquis de La Châtre-Nançay]] -<br /> * 1788 : Comte de Damas –<br /> <br /> === Révolution et Empire ===<br /> <br /> * [[1791]] : Baron Charles Francois de Malvoisin - Colonel<br /> * [[1792]] : [[Jean-Bernard Gauthier de Murnan]] - Colonel (*)<br /> * [[1793]] : César Chanoine de Rocmont - Chef de brigade<br /> * [[1796]] : Joseph Fouques - Chef de brigade<br /> * [[1797]] : [[Dominique Mansuy Roget]] - chef de brigade (**)<br /> * [[1799]] : [[René Gabriel Levasseur]] - Chef de brigade, puis colonel en 1803<br /> * [[1804]] : [[Armand Louis Debroc]] - Colonel (&quot;)<br /> * [[1806]] : Pierre Victor Laroche - Colonel<br /> * [[1808]] : Arrighi (général de division) - Colonel (à vérifier)<br /> * [[1809]] : [[Louis-Michel Letort de Lorville]] (général de division) - Colonel - mort au combat en 1815<br /> * [[20 janvier]] [[1810]] : [[Marie Antoine de Reiset]] - Colonel (*)<br /> * [[1813]] : Marie Frédéric Mouginot - Colonel<br /> * [[1813]] : Jean Sylvestre Johannes - Colonel<br /> * [[1814]] : Pierre Joseph Ligniville - Colonel<br /> * [[1814]] : Comte [[Adrien d'Astorg]] - Colonel (**)<br /> * [[1815]] : [[Jean-Baptiste Saviot]] - Colonel (*)<br /> <br /> &lt;small&gt; (*) Officiers devenu par la suite généraux de brigade, (**) Officiers devenu par la suite généraux de division, (&quot;) officiers devenu par la suite Major-général &lt;/small&gt;<br /> <br /> Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le régiment pendant cette période :<br /> * Colonel de Broc : blessé lors de la [[bataille d'Austerlitz]] le 2 décembre 1805<br /> * Colonel Reiset blessé à trois reprises : mars 1810, 11 août et 15 août 1812<br /> * Colonel Monginot : blessé le 22 août 1813 et mort des suites de ses blessures le 8 septembre de la même année.<br /> <br /> Nombre d'officiers tués ou blessés pendant qu'ils servaient dans le {{13e}} régiment de dragons (entre 1805-1815) :<br /> * Officiers tués : 7<br /> * Officier mort des suites de ses blessures : 1<br /> * Officiers blessés : 54<br /> <br /> === Restauration ===<br /> <br /> * [[1815]] : Jean-Baptiste Saviot<br /> <br /> === {{IIe}} République et Second Empire ===<br /> <br /> * 1856 : Crespin -<br /> * 1861 : Pajol -<br /> * 1865 : Massue -<br /> * 1868 : Sautereau Dupart -<br /> <br /> === {{IIIe}} République ===<br /> * 1870 : Lothe<br /> * 1871 : Barbault de Lamotte -<br /> * 1876 : de Villeneuve-Bargemon -<br /> * 1878 : Humann -<br /> * 1882 : Letenneur -<br /> * 1883 : Lacoste de l'Isle -<br /> * 1890 : [[Jacques de Ganay|de Ganay]] -<br /> * 1893 : de Cleric -<br /> * 1898 : Durand de Villiers -<br /> * 1902 : Thil -<br /> * 1906 : Labit -<br /> <br /> ==== Première Guerre mondiale ====<br /> <br /> * 1911 : de la Tour -<br /> * 1915 : Larroque -<br /> * 1918 : Vuillier -<br /> <br /> ==== Entre-deux-guerres ====<br /> * 1919 : Boucher -<br /> * 1919 : de Gail -<br /> * 1920 : Dugue Mac Carthy -<br /> * 1920 : Patissier -<br /> * 1923 : Cadiot -<br /> * 1925 : Perrot du Varnay -<br /> * 1931 : Bret -<br /> * 1934 : de la Forgue de Bellegarde -<br /> * 1935 : Bizot Espiard -<br /> * 1936 : Isengart -<br /> <br /> ==== Seconde Guerre mondiale ====<br /> <br /> * 1939 et 1940 : lieutenant-colonel Juin de Baissé -<br /> * 1944 : Georges Lesage -<br /> <br /> === {{IVe}} République ===<br /> <br /> * 1948 : Henry -<br /> * 1952 : Roland -il devient {{13e}} régiment de dragons parachutistes ({{13e}} RDP).<br /> * 1954 : d'Alançon<br /> * 1956 : Pallu -<br /> <br /> === {{Ve}} République ===<br /> <br /> [[Fichier:RA13RDP.jpg|250px|right|équipier de recherche]]<br /> * 1958 : Pottier -<br /> * 1960 : du Serech d'Aurimont de Saint-Avit -<br /> * 1961 : Dunand-Henry -<br /> * 1963 : de Courson de la Villeneuve -<br /> * 1965 : d'Harcourt -<br /> * 1967 : Bizard -<br /> * 1969 : Morbieu -<br /> * 1971 : Renaud -<br /> * 1973 : Faivre -<br /> * 1975 : Heux -<br /> * 1977 : Bichon -<br /> * 1979 : Gomart - son fils commandera le même régiment en 2003.<br /> * 1981 : Ferron -<br /> * 1983 : Baleyte -<br /> * 1985 : Marin -<br /> * 1987 : Guy Huchet de Quénetain -<br /> * 1989 : Clément -<br /> * 1991 : de la Tousche -<br /> * 1993 : Fleury -<br /> * 1995 : Lebel -<br /> * 1997 : [[Didier Bolelli]] -<br /> * 1999 : Lassalle -<br /> * 2001 : Chandouineau<br /> * 2003 : Gomart - son père a commandé le même régiment en 1979.<br /> * 2005 : Liot de Nortbecourt -<br /> * 2007 : Toujouse -<br /> * 2009 : Pinczon du Sel<br /> * 2011 : Segretain du Patis<br /> * 2013 : Philippe de Montenon<br /> <br /> == Personnalités ayant servi au sein du régiment ==<br /> * [[Pierre Denis de La Châtre]] (1763-1820), colonel d'Empire.<br /> * Jean Charles Edmond Wattel (1878-1957), futur général du [[Cadre noir]].<br /> * [[Jean Larrieu (militaire)|Jean Larrieu]], (1912-1969), Jedburgh, Force 136, commandant en second entre 1960 et 1963.<br /> * Edmond Voillaume, frère de l'écrivain René Voillaume et cousin par alliance du général allemand Von Boch, Saint Cyrien de la promotion Mangin, distinguished service cross au titre du 13 RDP (capitaine cdt d'escadron), le 16 avril 1945.<br /> <br /> == Le régiment aujourd'hui ==<br /> [[Fichier: Batreizerdp.jpg|250px|right|banniere]]<br /> === Subordinations ===<br /> Son emploi relève directement du chef d'État-major des armées et, par délégation, du [[Direction du renseignement militaire|directeur du renseignement militaire]] ([[Direction du Renseignement militaire]]) et/ou du [[commandement des opérations spéciales]]&lt;ref&gt;[http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/arme-blindee-cavalerie/13e-regiment-de-dragons-parachutistes Site internet du Ministère de la Défense]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le {{13e}} RDP appartient à la [[BFST|brigade des forces spéciales Terre]] depuis le {{1er}} juillet 2002 (date de création de la BFST), aux côtés du [[1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine|{{1er}} régiment de parachutistes d'infanterie de marine]] et du [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|{{4e}} régiment d'hélicoptères des forces spéciales]](ex DAOS).<br /> <br /> === Composition ===<br /> <br /> * {{1er}} : Escadron d'instruction, surnommé l'&quot;Académie du renseignement&quot;. Son but : Former l'ensemble du personnel, militaires du rang ou sous-officiers, aux missions de recherche aéroportée. <br /> * {{2e}} : Spécialiste milieu nautique (plongeurs Intervention Offensive, nageurs-palmeurs, Kayakistes). <br /> * {{3e}} : ''saepe aquila semper leo'', spécialiste montagne en milieu grand froid et en zone équatoriale (du Brésil à l'Oural, la montagne et la forêt sont leurs terrains de prédilection). <br /> * {{4e}} : Spécialiste désert, mobilité et immersion en zone désertique. <br /> * {{5e}} : Spécialiste {{3e}} dimension, sauts de grande hauteur ([[Chute opérationnelle|HAHO/HALO]], jusqu'à {{Unité|10000|mètres}} avec assistance respiratoire) <br /> * {{6e}} : Spécialiste Transmission et traitement de l'information<br /> * {{7e}} : USR (Unité Spécialisée de Réserve)<br /> * ECL : Escadron de Commandement et de Logistique.<br /> <br /> En 2003, il dispose de 51 équipes de recherche aéroportée&lt;ref&gt;{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/Objdoc/objdoc39/article_fr/art_4.pdf |titre=Les principaux équipements en service en 2003 dans les forces terrestres |site= [[Centre de doctrine d'emploi des forces]]|auteur= |année= 2003|consulté le=6 décembre 2012 }}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Son effectif théorique en 2014 est de 751 personnes mais les unités du COS sont en sous-effectifs chroniques depuis 2008 et l'effectif réel en mai 2014 est de 707 personnes. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit une hausse à 841 personnels.<br /> <br /> === Missions ===<br /> <br /> Le {{13e}} régiment de dragons parachutistes est une unité spécialisée dans le [[renseignement humain]] en profondeur, au profit des divers états-majors ([[Chef d'état-major des armées (France)|CEMA]], [[CEMAT]], [[Commandement des opérations spéciales|COS]]).<br /> <br /> Ses missions consistent à acquérir le renseignement, en tout temps et en tout lieu, au moyen de petites unités autonomes et discrètes, capables de se positionner au plus près du renseignement à acquérir, et à le transmettre. Pour ce genre de mission, les unités du {{13e}} RDP pratiquent ce qu'elles appellent des « [[Cache(armée de terre)|caches]] », c'est-à-dire des opérations de camouflage de lieux de vie destinés à l'observation et à la transmission, mais ont aussi évolué vers des modes d'action plus modernes et urbains (pose de caméras / capteurs et observation à distance). <br /> <br /> Le régiment est officiellement chargé de la recherche de renseignement de portée stratégique, encore que la distinction entre niveaux stratégique / opératif/ tactique soit quelque peu artificielle, et qu'il soit difficile de recueillir du renseignement stratégique en uniforme.<br /> <br /> === Formation ===<br /> <br /> La formation de base des spécialistes de la recherche aéroportée dure environ 18 mois et comprend :<br /> <br /> * la Formation Initiale des Forces Spéciales Terre (13 semaines). FIFST Commune avec le 1er RPIMA.<br /> * le Brevet Militaire Parachutiste (2 semaines)<br /> * le stage d'intégration au forces spéciales et préparation à la filière recherche aéroportée (5 semaines)<br /> * la formation Recherche Aéroportée - Spécialité radio ou observateur en équipe de recherche (46 semaines)<br /> <br /> Une fois breveté et affecté dans un des quatre escadrons de recherche, le jeune dragon suit une formation spécifique dans son domaine d'emploi: montagne, jungle, désert et véhicules, chute libre, nautique (palmage, Kayak ou Oxygène).<br /> <br /> Au cours de sa carrière, la formation est continue et d'autres brevets et examens doivent être passés, qu'ils soient spécifiques au régiment (stage de chef d'équipe en recherche aéroportée) ou communs avec les autres cursus de l'armée de terre (BSTAT).<br /> <br /> Compte tenu de la spécificité du métier et des difficultés de recrutement, les militaires du rang et sous-officiers des équipes de recherche du {{13e}} RDP, qui le souhaitent et qui sont aptes physiquement, peuvent effectuer l'intégralité de leur carrière &quot;opérationnelle&quot; au sein du régiment.<br /> <br /> === Matériels ===<br /> <br /> Comme les autres unités du COS, les dragons utilisent depuis les années 2000 comme armement principal les fusils d'assaut [[HK416]] et SIG 551 en {{unité|5.56|mm}}, le [[HK417]] ({{unité|7.62|mm}}) comme fusil de précision &quot;courte&quot; distance, ainsi que la mitrailleuse [[Minimi]] en 5,56 et 7,62 pour appui. Les armes de poing les plus répandues en double dotation sont les [[Glock 17]] ou [[HK USP]] SD en {{unité|9|mm}}.<br /> <br /> Le {{13e}} RDP est doté des matériels les plus en pointe pour les transmissions, l'informatique, et l'observation d'objectif.<br /> <br /> == Implantation ==<br /> <br /> De 1963 à 2011, le {{13e}} RDP était installé à [[Dieuze]] dans le [[Saulnois]] au sein du parc naturel régional de Lorraine. L'unité ayant été intégrée au COS puis à la BFST, cette implantation ne correspondait plus aux besoins du régiment. Il a depuis juillet 2011 pris ses quartiers en [[Gironde (département)|Gironde]] au [[Camp de Souge]] (commune de [[Martignas-sur-Jalle]]). Il se rapproche ainsi du commandement et des autres unités de la BFST, de l'ETAP de Pau; ce qui facilite l'entrainement conjoint des unités, des spécialistes montagne (Pyrénées)ou nautique (Atlantique, Garonne); mais également leur projection à partir des BA de [[Base aérienne 101 Toulouse-Francazal|Toulouse]] ou d'[[Base aérienne 125 Istres-Le Tubé|Istres]].<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> * {{ouvrage| langue=fr | titre=Ordonnance du Roy, portant que le Régiment des Dragons de Condé, cy-devant Goesbriand, prendra rang dans les Dragons après celuy d'Orgléans| sous-titre= du 12 décembre 1724 | éditeur= Imprimerie Royale (Paris)| année=1724| pages totales=2 | isbn=|lire en ligne= http://books.google.be/books/about/Ordonnance_portant_que_le_r%C3%A9giment_des.html?id=7GaD09Y-sj4C&amp;redir_esc=y |id=Lou1724 }}.<br /> * {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Robert|nom1=Gaget|titre=Au-delà du possible|sous-titre=Recherche du renseignement en régions hostiles|éditeur=éditions Grancher|année=2002|isbn=2-7339-0787-5}}<br /> * {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Christophe|nom1=Gautier|photographe=José Nicolas et Philippe Poulet|titre=Les Dragons|sous-titre=Soldats de l'ombre|éditeur=éditions BBK|année=2000|isbn=2913004075}}<br /> * Véronique Sartini, « Impressionnant {{13e}} RDP », ''[[Défense et Sécurité internationale]]'', {{n°|60}}, juin 2010, {{p.|72-80}}<br /> *[http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/files/DP%2011%20novembre%202011_V2_09112011.pdf Unités décorées dans leur garnison] Outre les douze unités décorées, vingt-quatre unités recevront la Croix de la valeur militaire ultérieurement. Le {{13e}} RDP page 22.<br /> * {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Poulet|titre=13e RDP|éditeur=Mission Spéciale Productions|année=2012}}<br /> * {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Poulet|titre=13e RDP|sous-titre=Au-delà du possible|éditeur=Mission Spéciale Productions|année=2007}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> <br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> * [[Liste des grades dans l'armée française]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.celrec.com/ Site recrutement du 13e RDP]<br /> * [http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/arme-blindee-cavalerie/13e-regiment-de-dragons-parachutistes Page officielle]<br /> * [http://www.youtube.com/watch?v=7zYksYADEis Vidéo officielle &quot;au-delà-du-possible (vidéo officielle - 5 min)]<br /> * [http://www.youtube.com/watch?v=n4unwPf63g0 Journées portes ouvertes 2013 (vidéo officielle - 7 min)]<br /> <br /> &lt;!-- métadonnées --&gt;<br /> <br /> {{Palette Unités militaires françaises}}<br /> {{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|renseignement|armée française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Drag, 013}}<br /> [[Catégorie:Direction du renseignement militaire]]<br /> <br /> <br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1939-1945]]<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française]]<br /> [[Catégorie:Unité de renseignement ou d'actions spéciales française]]<br /> [[Catégorie:Forces spéciales françaises]]<br /> [[Catégorie:Guerre d'Algérie]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=1er_r%C3%A9giment_de_chevau-l%C3%A9gers_lanciers&diff=182638666 1er régiment de chevau-légers lanciers 2015-05-25T14:18:56Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Légion d&#039;Honneur par Légion d&#039;honneur</p> <hr /> <div>{{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite = {{1er}} régiment de chevau-légers lanciers <br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | legende = <br /> | creation = {{date|18|juillet|1811}}<br /> | dissolution = [[1815]]<br /> | pays = {{France}}<br /> | allegeance = {{Empire français}}<br /> | branche = [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]]<br /> | type = [[Régiment]]<br /> | role = [[Cavalerie]]<br /> | effectif = <br /> | faitpartie = <br /> | garnison = <br /> | marche = <br /> | guerres = [[Guerres napoléoniennes]]<br /> | batailles = <br /> | commandant = <br /> }}<br /> <br /> Le '''{{1er}} régiment de chevau-légers lanciers''' également appelé plus simplement '''1er régiment de chevau-légers''' ou '''1er régiment de lanciers''' est une unité de cavalerie française issue du [[1er régiment de dragons]].<br /> <br /> <br /> ==Création et différentes dénominations==<br /> *Création du '''1er régiment de chevau-légers lanciers''' par changement de nom du [[1er régiment de dragons]] [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1803)#Régiments chevau-légers lanciers|lors de la réforme des corps de cavalerie en 1811]]&lt;ref&gt;Histoire de l'armée et de tous les régiments T4 [[Adrien Pascal]]&lt;/ref&gt;.<br /> *[[12 mai]] [[1814]] : '''Régiment de lanciers du Roi'''.<br /> *[[1er mars]] [[1815]] : '''1er régiment de chevau-légers lanciers'''<br /> *[[16 juillet]] [[1815]] : Le régiment est licencié.<br /> <br /> ==Chefs de corps==<br /> *1811-1813 : [[Paul Dermoncourt]]<br /> *1813-1815 : [[Jean-Baptiste Jacquinot]]<br /> <br /> ==Historique==<br /> Le '''{{1er}} régiment de chevau-légers lanciers''' est formé par [[décret impérial]] du [[18 juin]] [[1811]] du [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1803)#1er dragons|{{1er}} régiment de dragons]]. <br /> <br /> Le '''{{1er}} régiment de chevau-légers lanciers''' fait la [[campagne de Russie (1812)|campagne de Russie]] de 1812 au [[corps d'observation de l'Elbe]] et au [[1er corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée]] et participe aux [[bataille de Smolensk (1812)|batailles de Smolensk]] et [[bataille de La Moskowa|de La Moskowa]].&lt;br /&gt;<br /> Il fait la campagne de [[Campagne d'Allemagne (1813)|1813 en Allemagne]], au [[1er corps de cavalerie de la Grande Armée]], et combat à [[Bataille de Dresde|Dresde]], [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]] et [[Bataille de Hanau|Hanau]].&lt;br /&gt;<br /> Durant la campagne de [[Campagne de France (1814)|1814 en France]], il est au {{1er}} corps de cavalerie ou il se distingue lors des [[Bataille de Vauchamps|batailles de Vauchamps]] ([[Ordre de bataille lors de la bataille de Vauchamps|14 février]]), [[bataille de Reims (1814)|de Reims]] et [[Bataille de Paris (1814)|de Paris]].&lt;br /&gt; <br /> [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1814)|Lors de la réorganisation des corps de cavalerie]], le [[12 mai]] [[1814]], le 1er régiment de chevau-légers lanciers, renforcé d'éléments du [[9e régiment de chevau-légers lanciers]], garde en premier lieu son numéro avant de prendre la dénomination de '''régiment de lanciers du Roi'''. &lt;br /&gt;<br /> À son retour de l'[[ile d'Elbe]], le [[1er mars]] [[1815]], [[Napoléon Ier]], réorganisa les différents corps de l'armée. Un décret du [[20 avril]] 1815 rendit aux anciens régiments de cavalerie les numéros qu'ils avaient perdus sous la [[première restauration]]. Le régiment reprend le nom de '''{{1er}} régiment de chevau-légers lanciers''' et durant les [[Cents-Jours]] il est [[Campagne de Belgique (1815)|en Belgique]] et combat à [[bataille de Waterloo|Waterloo]].&lt;br /&gt;<br /> Le [[16 juillet]] [[1815]], comme l'ensemble de l'[[armée napoléonienne]], il est licencié à la [[Seconde Restauration]] et le régiment n'est pas recréé. Les effectifs du {{1er}} lanciers sont intégrés au {{8e}} [[régiment de chasseurs à cheval de la Côte-d'Or]].&lt;br /&gt;<br /> La [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1815)|réorganisation de 1815]] imposa que le dernier escadron&lt;ref&gt;Le {{6e}} escadron&lt;/ref&gt; de chaque régiment de cavalerie soit armé de lances.&lt;br /&gt;<br /> <br /> ==Personnalités==<br /> ===Jean-Baptiste Jacquinot===<br /> Fils de Nicolas, receveur des domaines du roi à [[Pont-à-Mousson]] et de Rosalie Delacroix et frère de [[Charles Claude Jacquinot]], '''Jean-Baptiste''' Nicolas '''Jacquinot''', né le [[20 août]] [[1768]] à [[Vitry-le-Francois]] et décédé le [[19 juin]] [[1845]] à [[Arry (Moselle)|Arry]], embrasse la carrière militaire en entrant dans la [[Garde nationale (France)|Garde Nationale]] et devient en 1791 lieutenant au [[1er bataillon de volontaires de la Meurthe]].&lt;br /&gt;<br /> En 1792, il est nommé [[sous-lieutenant]] au [[1er régiment de chasseurs à cheval]], puis promu lieutenant [[4e régiment de chasseurs à cheval]] avec lesquels, affectés aux [[Armée du Nord (Révolution française)|armées du Nord]] et [[Armée d'Allemagne|d'Allemagne]], il fait les campagnes de 1792 à 1795 avant de revenir, en 1796, au [[1er régiment de chasseurs à cheval]] en tant que capitaine.&lt;br /&gt;<br /> Il effectue les campagnes de 1796 à 1800 au 1er chasseurs à cheval, avant d'être muté au [[14e régiment de chasseurs à cheval]] avec lequel il et fait les campagnes à l'[[armée d'Italie]], jusqu'en 1806 date à laquelle il est décoré de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] et promu, l'[[1807|année suivante]] [[chef d’escadrons]] au [[11e régiment de chasseurs à cheval]].&lt;br /&gt;<br /> En 1809, il participe à la [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)|campagne d'Allemagne et d'Autriche]]. Blessé à la [[bataille d'Heilsberg]], il est fait [[officier de la Légion d'honneur]] et est promu [[major]] au [[5e régiment de hussards]].&lt;br /&gt;<br /> En 1810, il est fait [[chevalier de l'Empire]] puis il est nommé colonel du '''1er régiment de chevau-légers lanciers''' à la tête duquel il fait la [[campagne de Saxe]] et est blessé durant la [[Bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]].&lt;br /&gt;<br /> Maintenu à son poste durant la [[première Restauration]] il reçoit, en 1814, la [[Ordre de Saint Louis|croix de chevalier de l'Ordre de Saint Louis]] et combat dans la [[Grande Armée]] durant les [[Cents Jours]].&lt;br /&gt;<br /> En 1823, durant la [[seconde Restauration]], il est nommé [[Lieutenant du roi]] à [[Thionville]].&lt;br /&gt;<br /> Il décède le [[19 juin]] [[1845]] à [[Arry (Moselle)|Arry]] en [[Moselle (département)|Moselle]].<br /> <br /> ==Étendard==<br /> Lors de sa création, le {{1er}} lanciers conserve une des [[aigle impériale]] du {{1er}} régiment de dragons.&lt;br /&gt;<br /> En 1812, il reçoit un étendard ou sont inscrits :<br /> *[[Bataille d'Ulm|ULM]]<br /> *[[Bataille d'Austerlitz|AUSTERLITZ]]<br /> *[[Bataille d'Iéna|IENA]]<br /> *[[Bataille d'Eylau|EYLAU]]<br /> *[[Bataille de Friedland|FRIEDLAND]]<br /> <br /> == Articles connexes ==<br /> *[[Réorganisation des corps de cavalerie français (1803)|Réorganisation des corps de cavalerie français en 1803]]<br /> ==Lien externe==<br /> *[http://empire.histofig.com/1er-Regiment-de-Chevau-legers.html 1er Régiment de Chevau-légers-lanciers sur empire.histofig.com]<br /> <br /> ==Bibliographie==<br /> *[[Adrien Pascal]] : ''Histoire de l'armée et de tous les régiments T4''<br /> *François Joseph Michel Noel, LJM Carpentier : ''Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes T4''<br /> *[[Jean-Baptiste Duvergier]] : ''Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil-d'État T19''<br /> <br /> ==Notes, sources et références==<br /> *Les ouvrages cités en bibliographie<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Palette|Régiments de cavalerie français}}<br /> {{Portail|histoire militaire|Premier Empire|monde équestre}}<br /> <br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Chevl, 001}}<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]<br /> [[Catégorie:Premier Empire]]<br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française]]<br /> [[Catégorie:Fondation en 1811]]<br /> [[Catégorie:Organisme disparu en 1815]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kizito_Mihigo&diff=147224921 Kizito Mihigo 2015-05-25T11:19:56Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Radio France Internationale par Radio France internationale</p> <hr /> <div> {{pub}}<br /> <br /> {{Infobox Musique (artiste)<br /> | charte = instrumentiste<br /> | nom = Kizito Mihigo<br /> | image = Defaut.svg<br /> | légende = <br /> | nom alias = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|25|juillet|1981|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Kibeho]]<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | profession = [[chanteur]] [[organiste]] [[compositeur]]<br /> | profession autre = <br /> | genre = [[gospel]] [[musique sacrée]]<br /> | instrument = [[orgue]], [[clavier]]<br /> | années actives = [[1995]] - [[2014]]<br /> | label = <br /> | influences = <br /> | site web = [http://www.kizitomihigo.com kizitomihigo.com]<br /> | membres actuels = <br /> | ex membres = <br /> | logo = <br /> }}<br /> <br /> <br /> <br /> '''Kizito Mihigo''' , né le [[25 juillet]] [[1981]], est un [[chanteur]] de [[gospel]], [[parolier|auteur]] des [[chant|chants]] [[liturgie catholique|liturgiques]], [[organiste]] et [[compositeur]] [[Rwanda|rwandais]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Kizito Mihigo est né le [[25 juillet]] [[1981]] à [[Kibeho]], dans le district de [[Nyaruguru]], l'ancienne [[préfecture]] de [[Gikongoro]] (aujourd’hui [[Province du Sud (Rwanda)|Province du Sud]]) au [[Rwanda]]. Ses parents sont Augustin Buguzi et Placidie Iribagiza&lt;ref name=&quot;perpét&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo Urges Artistes to Promote Peace Through Music|url = http://allafrica.com/stories/201404110094.html|site = [[AllAfrica.com]] |date = 10 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |title= Biographie de Kizito Mihigo|url =http://www.kizitomihigo.com/index.php/fr/kizito/biography | site = kizitomihigo.com | date 2012}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> À l'âge de 9 ans, il commence à composer des chansonnettes, mais ce n'est que 5 ans plus tard, lorsqu'il est élève au [[séminaire (catholicisme)|Petit Séminaire]] de [[Butare]], qu'il devient l'[[organiste]] [[compositeur]] [[liturgie catholique|liturgique]] le plus populaire dans l'[[Catholicisme|Église catholique]] au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito uses music to promote peace, reconciliation|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2012-11-20/59903/ |site= [[New Times]] |date = Le 20 novembre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1994, il perd sa famille et devient orphelin lors du [[génocide des Tutsis au Rwanda]].<br /> Il s’échappe au [[Burundi]] où il retrouve des membres de sa famille ayant survécu.<br /> Il tente en vain de rejoindre l’[[Forces rwandaises de défense|Armée Patriotique Rwandaise]] (APR) pour venger sa famille&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = How l overcame desire for revenge – Kizito Mihigo |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30516/|<br /> site = [[New Times]] |date = Le 25 avril 2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Génocide au Rwanda, 13 ans après.Témoignage du rescapé Kizito Mihigo: <br /> Croire en Dieu après le génocide génocide |url = http://www.alterinfo.net/GENOCIDE-AU-RWANDA-13-ans-apres-Temoignage-du-rescape-KIZITO-MIHIGO-CROIRE-EN-DIEU-APRES-LE-GENOCIDE_a8443.html<br /> | site = Alter Info |date = Vendredi 4 Mai 2007}}&lt;/ref&gt;<br /> .<br /> <br /> ==Scolarité, formation ==<br /> En juillet 1994, il retourne au [[Rwanda]]. Après l’école secondaire, il s’inscrit au [[séminaire (catholicisme)|séminaire]] pour devenir [[prêtre]] et là, à travers la [[musique]] et la foi chrétienne, il arrive à pardonner ceux qui ont tué son père&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Musicien ==<br /> <br /> En 2001, il participe à la composition de l’[[hymne national]] rwandais et il est ensuite envoyé faire des études au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire de Musique]] de Paris par les autorités rwandaises (avec le soutien financier du président rwandais [[Paul Kagame]])&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;{{Lien web | title= Rwanda: quatre personnes arrêtées, dont le chanteur Kizito Mihigo | url = http://www.rfi.fr/afrique/20140416-rwanda-kagame-karegeya-kizito-mihigo-fdlr-rnc-fpr-attaque-police/ | site = [[Radio france internationale|RFI]] |date = Publié le 16-04-2014 Modifié le 16-04-2014 à 09:24 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il entame une carrière musicale internationale basé en [[Belgique]]. En 2010, il crée la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix {{incise|KMP}} une [[organisation non gouvernementale]] prônant la paix et la réconciliation&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;{{Lien web | title= Kizito Mihigo, chanteur vedette et accusé en aveux | url = http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/04/25/kizito-mihigo-chanteur-vedette-et-accuse-en-aveux/ | site = [[Le soir]] |date = 25 avr 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;&gt;{{Lien web | title = Portrait de Kizito Mihigo, un chanteur qui risque la prison à vie | url = http://www.afriquinfos.com/articles/2014/7/16/rwanda-portrait-kizito-mihigo-chanteur-risque-prison-259780.asp | site = Afrique Infos |date = 16 juillet 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Installation au Rwanda ==<br /> <br /> En 2011 il s'installe définitivement au [[Rwanda]], et devient une personnalité artistique respectée par la population et par le pouvoir&lt;ref name=&quot;panapress.com Un artiste rwandais s'insurge&quot;&gt;{{Lien web|titre = Un artiste rwandais s'insurge contre les &quot;falsificateurs de l'histoire&quot; du génocide de 1994 |url = http://www.panapress.com/Un-artiste-rwandais-s-insurge-contre-les--falsificateurs-de-l-histoire--du-genocide-de-1994--13-769237-18-lang2-index.html |site = [[Agence panafricaine de presse|Panapresse]]|date = 19 april 2011 19:08:58}}&lt;/ref&gt;. Il est régulièrement invité pour chanter dans toutes les cérémonies nationales de [[commémoration]] du [[génocide]]&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;. Il se fait connaître aussi par de nombreuses invitations dans les cérémonies officielles au [[parlement]] et ailleurs, pour interpréter l'[[hymne national]] rwandais, en présence du [[Chef d'État]] et d'autres hauts dignitaires&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan singer jailed for plot to kill president |url = http://www.reuters.com/article/2015/02/27/us-rwanda-security-idUSKBN0LV26220150227 |site = [[Reuters]]|date = 27 février 2015 à 12:46}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Son rapprochement avec le pouvoir lui vaut beaucoup de critiques venant de ses fans [[chretien|chrétiens]] qui regrettent une certaine déviation de leur [[compositeur]] [[liturgie|liturgique]] vers les thèmes de plus en plus [[politique|politiques]]. En 2011 le [[chanteur]] tente de rassurer ses fans&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo churns out Liberation song |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-06-28/32504/|site = [[New Times]]|date = Le 28 juin 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses concerts religieux attirent un grand nombre de personnes à [[Kigali]] et à [[Kibeho]], lieu de naissance de l'artiste. Ces événements sont souvent honorés par la présence de différents [[ministre|ministres]]&lt;ref name=&quot;Mihigo planning mega concerts&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Mihigo planning mega concerts |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-09-14/24022/ |site = [[New Times]]|date = Le 4 septembre 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo’s concert&quot;&gt;{{Lien web|titre = Kizito Mihigo’s concert was grand |url =http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-11-01/25524/ |site = [[New Times]]|date = Le1er novembre 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Prime Minister&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Prime Minister attended a vigil organized by Kizito Mihigo |url = http://www.primature.gov.rw/top/news/news-details.html?tx_ttnews[tt_news]=559&amp;cHash=c032aba05394811284308c64a04dec3f |site = Primature.gov.rw|date = 26 avril 2011 à 04:39}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 2011, les concerts les plus populaires de l'artiste sont celui de [[Pâques]] et celui de [[Noël]]&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo excites fans on Xmas|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-12-27/38068/|site = [[New Times]] |date = Le 27 décembre 2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito thrills fans during Easter |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30562/|site = [[New Times]] |date = Le 25 avril 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Oeuvres ==<br /> Après le [[Génocide des Tutsis au Rwanda|génocide de 1994]], ce chanteur prolifique rwandais a composé plus de 400 chansons en 20 ans&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito Mihigo|url = http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141229_kizito_rwanda|site = [[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date = 30 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les plus populaires sont: <br /> &lt;ul&gt;<br /> &lt;li&gt;Arc en ciel&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Twanze gutoberwa amateka&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt; Inuma&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Iteme&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mon frère congolais&lt;ref name=&quot;La paix de nos voisins&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda : La paix de nos voisins c'est la paix de nous même, estime un artiste rwandais.|url = http://www.echos-grandslacs.info/productions/rwanda-la-paix-de-nos-voisins-cest-la-paix-de-nous-meme-estime-un-artiste-rwandais|site = Echos Grands Lacs|date = 25 septembre 2012}}&lt;/ref&gt;&lt;li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mwungeri w'intama&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Yohani yarabyanditse&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Turi abana b'u Rwanda&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Igisobanuro cy'urupfu&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;/&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Umujinya mwiza&lt;ref name=&quot;Umujinya Mwiza&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Kizito Mihigo’s song ‘Umujinya Mwiza’ an excellent philosophical, social cohesion and nation building aid|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-27/87235/|site = [[New Times]]|date = Le 27 avril 2013}}&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;/ul&gt;<br /> <br /> == Activisme pour la paix et la réconciliation. ==<br /> <br /> Après son installation au [[Rwanda]], en compagnie de sa fondation, et en partenariat avec le [[Rwanda|gouvernement rwandais]], l'ONG [[World Vision International|World Vision]] et l'ambassade des [[États-Unis]] à [[Kigali]], il entame une tournée dans les écoles et dans toutes les prisons du [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot; /&gt;.<br /> <br /> Dans les écoles, l'objectif est l'éducation de la jeunesse aux valeurs de [[paix]] et de [[réconciliation]], et la création des clubs de paix. Dans les prisons, le chanteur cherche à susciter un débat avec les détenus à propos des crimes commis, avant d'y créer les clubs de dialogue dit « clubs de transformation des conflits »&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site =The Independent|date = Mercredi le 3 octobre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Prix ===<br /> En août 2011, en reconnaissance de ses activités pour la [[paix]], Kizito Mihigo reçoit le prix CYRWA (''Cerebrating Young Rwandan Archivers''), donné par la fondation Imbuto, organisation de la [[Première dame]] du [[Rwanda]], [[Jeanette Kagame]]&lt;ref name=&quot;perpét&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg&quot;&gt;{{Lien web |title = L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg? |url = http://www.jambonews.net/actualites/20140507-laffaire-kizito-mihigo-le-bout-dun-iceberg/ | site = Jambo News |date = 9 mai 2014}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> En avril 2013, l'Office rwandais de la [[Gouvernance]] (''Rwanda Gouvernance Board'') reconnaît la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix (KMP) parmi les dix meilleures [[organisation non gouvernementale|ONG]] locales ayant favorisé la bonne gouvernance.<br /> À cette occasion, la [[Fondation]] reçoit le prix « RGB award » de {{unité|8000000 Frw}} (huit millions de francs rwandais)&lt;ref name=&quot;Civil society organs win RGB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Civil society organs win RGB grants |url = http://greatlakesvoice.com/civil-society-organs-win-rgb-grants/|site = Great Lakes Voice|date = 21 avril 2013 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le président [[Paul Kagame]], lui aussi, avait toujours présenté ce [[musicien]] rescapé du [[génocide]] comme un modèle pour les jeunes Rwandais&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Animateur de télévision ==<br /> Depuis 2012 Kizito Mihigo anime ''Umusanzu w'Umuhanzi'' (« La contribution de l'artiste ») une émission hebdomadaire de la télévision nationale produite par la Fondation KMP&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site=The Independent |date = Mercredi, 03 octobre 2012 à 08:31}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans cette émission d'une heure tous les mardis à 22 heures, le chanteur diffuse et commente les concerts avec les prisonniers et les élèves. Une fois par mois à travers cette émission, Mihigo dirige le [[Dialogue interreligieux]], un débat avec des leaders religieux visant à trouver, ensemble, le rôle des religieux dans la construction de la Paix&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Vie privée ==<br /> <br /> [[Chrétien]] [[catholique]], célibataire sans enfants, amateur des [[art martial|arts martiaux]] et du [[cinéma]], en 2012 une rumeur dans la presse locale parle d'une relation amoureuse secrète entre lui et Miss Jojo, chanteuse locale [[R&amp;B]] de confession [[musulman|musulmane]]. Interviewés, les deux artistes nient la liaison et parlent d'une amitié profonde&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis 2009 Kizito Mihigo apparaît souvent dans la [[presse people]] de Kigali comme l'une des célébrités qui attirent le plus de femmes au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En avril 2013 le quotidien rwandais [[New Times|The New Times]] le classe deuxième parmi les huit hommes célèbres les plus sexy au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Top 8 hottest&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Top 8 hottest male celebrities in Rwanda|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-24/65180/|site = [[New Times]] |date = 23 avril 2013}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Problèmes judiciaires ==<br /> <br /> Le [[14 avril]] [[2014]], après huit jours de disparition, Kizito Mihigo est présenté aux [[journaliste|journalistes]] par la [[Police]], arrêté pour suspicion d’avoir planifié des attaques terroristes et d’avoir collaboré avec les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda|Forces Démocratiques de Libération du Rwanda]] {{incise|FDLR}} et le parti politique Rwanda National Congress (RNC) mais dans l'opinion publique, beaucoup d'observateurs sont convaincus que l'arrestation du musicien est liée à une chanson très critique sortie et interdite quelques jours auparavant&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Dissident ‘choirboy’: Rwandan gospel star on trial|url = http://america.aljazeera.com/articles/2014/12/11/rwanda-gospel-singerontrial.html|site = [[Al Jazeera]]|date = 11 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;{{Lien web|titre = Kizito Mihigo : des paroles qui ont fâché ?|url = http://www.echosdafrique.com/20140414-kizito-mihigo-des-paroles-qui-ont-fache|site = Échos d'Afrique|date = 14 avril 2014 22 h 28 min}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Catholic liturgical musician&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Catholic liturgical musician arrested as terrorist in Rwanda|url = http://www.humanosphere.org/human-rights/2014/04/catholic-liturgical-musician-arrested-as-terrorist-in-rwanda/|site = Humanosphere|date = 14 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;.<br /> <br /> Quelques heure après l'audience du 21 avril 2014, une interview {{citation|confession}} est diffusée : Kizito y a {{citation|plaidé coupable de tous les chefs d'accusation et a demandé à pouvoir être assisté par un avocat}}. Dans une seconde interview {{citation|confession}}, il déclare : {{citation|avoir accepté l'idée de lire un communiqué dénonçant l'absence d'[[État de droit]] au [[Rwanda]] et appelant la jeunesse à se soulever}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;&gt;{{lien web|titre=Rwanda : diffusion d’une nouvelle confession du chanteur Kizito Mihigo|<br /> url=http://www.rfi.fr/afrique/20140422-rwanda-diffusion-une-nouvelle-confession-kizito-mihigo/|site=[[Radio france internationale|RFI]]|date=23 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Selon les défenseurs des [[droits de l'homme]] interviewés par la [[Radio France internationale]] : {{citation|Ces confessions sont contraires au principe de [[présomption d'innocence]]}}. Les sources officielles Rwandaises, elles, balaient les accusations de torture&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Réactions ==<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Plusieurs médias internationaux commentent l'événement. Selon la [[Radio France internationale]], l'arrestation de ce musicien provoque un grand émoi dans le pays, l'incompréhension et la peur d'une possible déstabilisation. Les aveux du chanteur largement diffusés par les médias locaux et les discours de certains responsables politiques avant le début du procès, provoquent l'indignation des défenseurs des [[droits de l'homme]] qui dénoncent la violation de la [[présomption d'innocence]]&lt;ref&gt;{{Lien web|title = Le Rwanda en émoi après l’arrestation de Kizito Mihigo |url = http://www.rfi.fr/afrique/20140418-le-rwanda-emoi-apres-arrestation-kizito-mihigo/ |site = [[Radio france internationale|RFI]] |date = 18-04-2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'étrange affaire du chanteur&quot;&gt;{{Lien web|title = L'étrange affaire du chanteur Kizito risque de déstabiliser le Rwanda |url = http://www.slateafrique.com/464759/rwanda-etrange-affaire-kizito-risque-destabiliser-rwanda |site = [[Slate (magazine)|Slate Afrique]] |date = 29 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> Selon la Télévision [[Al Jazeera]], et la Radio [[France Inter]], le chanteur enlevé à la veille de la {{20e}} [[commémoration]] du [[génocide]], avant d'apparaitre devant la presse huit jours plus tard, serait en train de vivre les conséquences des paroles de son chant ''Igisobanuro cy'urupfu'' (la signification de la mort) - Requiem réconciliateur dans lequel le chanteur critique la [[politique]] de [[commémoration]] mise en place par le gouvernement de [[Kigali]] dirigé par le [[Front patriotique rwandais]] - FPR de [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;chorB&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan Singer Faces Charges After Questioning Ruling Regime's Account of Genocide|url = http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2014/12/12/kizito_mihigo_rwanda_genocide_singer_accused_of_conspiracy.html|site = [[Slate (magazine)|Slate magazine]]|date = 12 décembre 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda 20 ans, un pouvoir autoritaire ? Et alors ?...|url = http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-jy-suis-rwanda-20-ans-un-pouvoir-autoritaire-et-alors|site = [[France Inter]]|date = l'émission du mercredi 7 mai 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme ===<br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme]] {{incise|FIDH}} dénonce une arrestation avec un arrière-goût politique. L'organisation parle d' {{ Citation|une nouvelle preuve de la tournure répressive prise par le régime du Président rwandais Paul Kagame&lt;ref name=&quot;Rwanda: trois personnes&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: trois personnes arrêtées pour «menace» contre l’Etat|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140414-rwanda-trois-personnes-arretees-journaliste-chanteur-menace-attentat/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 14-04-2014 Modifié le 15-04-2014 à 12:43 }}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Reporters Sans Frontières ===<br /> <br /> L'organisation [[Reporters sans frontières]] réagit après l'arrestation de Kizito Mihigo et ses co-accusés notamment le journaliste Cassien Ntamuhanga. L'ONG qui dénonce la détention illégale du journaliste une semaine avant l'annonce officielle de la police, se dit inquiétée par la détérioration du climat pour les [[médias]] au Rwanda, et surtout par l'arrestation de Cassien Ntamuhanga, Kizito Mihigo et leurs co-accusés&lt;ref name=&quot;WAVE OF INTIMIDATION&quot;&gt;{{Lien web|langue = En |title = Wave of Intimidation of Kigali Media |url = http://en.rsf.org/rwanda-wave-of-intimidation-of-kigali-28-04-2014,46184.html | site = [[Reporters sans frontières|RSF]] |date = 28 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === États-Unis ===<br /> <br /> Les [[États-Unis]], à leur tour, expriment leur inquiètude à la suite de l'arrestation de Kizito Mihigo. À cette occasion, selon la [[Radio France internationale]], [[Washington]] rappelle au [[Rwanda|gouvernement rwandais]] l'importance {{citation|d'autoriser la [[liberté d'expression]] […] respecter la [[liberté de la presse]] et à accorder aux prévenus, le minimum de garanties nécessaires à un procès équitable&lt;ref name=&quot;wash&quot;&gt;{{lien web|langue = En|url=http://www.rfi.fr/afrique/20140424-rwanda-washington-preoccupe-vague-arrestations/|titre=Rwanda: Washington préoccupé par la vague d'arrestations|date=24-04-2014|site=[[Radio France internationale|RFI]]}}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Royaume-Uni ===<br /> <br /> Le [[Royaume-Uni]] aussi revient sur le cas de Kizito Mihigo et ses co-accusés, demandant au gouvernement rwandais d'assurer un procès équitable&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En |title = Rwanda - Country case study update |url = https://www.gov.uk/government/case-studies/rwanda-country-case-study-update | site = [[Gouvernement du Royaume-Uni|gov.uk]] |date = 16 Octobre 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Gouvernement rwandais et partis d'opposition en exil ===<br /> <br /> Après la réaction du [[Royaume-Uni]] et celle des [[États-Unis]], le Président [[Paul Kagame]], en déplacement dans l'[[Province de l'ouest|ouest du Rwanda]], rejette les critiques faisant état d'arrestations arbitraires. Il menace de {{Citation|continuer les arrestations et même de tuer en plein jour ceux qui<br /> tenteraient de déstabiliser le pays&lt;ref name=&quot;tués en plein jour&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Ceux qui veulent déstabiliser le Rwanda peuvent être «tués en plein jour»|url = http://www.lapresse.ca/international/afrique/201406/06/01-4773483-ceux-qui-veulent-destabiliser-le-rwanda-peuvent-etre-tues-en-plein-jour.php|site = [[La Presse (Montréal)|La Presse]] |date = Publié le 06 juin 2014 à 10h52 | Mis à jour le 06 juin 2014 à 10h52}}&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> L' opposition rwandaise en exil dont le Congrès National Rwandais (RNC) et les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda]] (FDLR) qui,<br /> dès l'arrestation de Kizito Mihigo, ont démenti travailler avec lui et condamné son arrestation&lt;ref name=&quot;les réactions sont nombreuses&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: le RNC et les FDLR condamnent les récentes arrestations|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140420-rwanda-chanteur-kizito-mihigo-coaccuses-entendus-justice/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 21-04-2014 Modifié le 21-04-2014 à 11:16 }}&lt;/ref&gt;, reviennent sur les déclarations du président<br /> [[Paul Kagame]]. Un porte parole du RNC se dit perturbé et déçu par les propos du président. Quant à l'arrestation du chanteur Kizito Mihigo, le RNC affirme qu'elle est une conséquence de sa chanson ''Igisobanuro cy'Urupfu''&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: les réactions sont nombreuses après les propos de Paul Kagame|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140607-rwanda-reactions-sont-nombreuses-apres-propos-paul-kagame/|site = [[Radio France internationale|RFI]] |date = Publié le 07-06-2014 Modifié le 07-06-2014 à 11:28 }}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme|FIDH]] revient aussi sur les propos du [[Paul Kagame|Président Kagame]], estimant qu'il y a une escalade de violence y compris verbale de la part des autorités rwandaises&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Procédure ==<br /> <br /> Après deux reports, le procès de Mihigo est ouvert le 6 novembre à [[Kigali]]. Kizito Mihigo plaide coupable de toutes les charges retenues contre lui et demande la clémence du jury&lt;ref name=&quot;plaide-coupable&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: accusé de &quot;terrorisme&quot;, le musicien Kizito Mihigo plaide coupable |url = http://www.rtbf.be/culture/musique/detail_rwanda-accuse-de-terrorisme-le-musicien-kizito-mihigo-plaide-coupable?id=8395801|site = [[RTBF]]|date = jeudi 6 novembre 2014 à 17h10}}&lt;/ref&gt;. Ses avocats, eux, disent ne pas trouver les éléments constitutifs d'une infraction&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito Mihigo plaide coupable|url = http://www.rfi.fr/afrique/20141107-rwanda-ouverture-son-proces-kizito-mihigo-plaide-coupable-fdlr-rnc-paul-kagame/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = 07 Novembre 2014|consulté le = 08 Novembre 2014}}&lt;/ref&gt;. Les trois co-accusés du chanteur plaident tous non coupables et dénoncent la torture&lt;ref name=&quot;Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien&quot;&gt;{{Lien web|titre = Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien Ntamuhanga |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141115-justice-rwanda-cassien-ntamuhanga-proces-kizito-mihigo/|site =[[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: en plein procès, Kizito Mihigo renonce à ses avocats |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141129-rwanda-plein-proces-kizito-mihigo-renonce-avocats/|site = [[Radio france internationale|RFI]]|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda treason&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda treason accused claims torture |url = http://www.iol.co.za/news/africa/rwanda-treason-accused-claims-torture-1.1788225#.VVd7ifmqqko|site = The Independent|date = 28 novembre 2014 à 16:09}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Plaidoiries ===<br /> <br /> Le [[ministère public]] reproche au chanteur d'avoir eu des conversations via internet avec un présumé membre du RNC (Rwanda National Congress), parti d'opposition en exil que [[Kigali]] qualifie de [[terrorisme|terroriste]]. Dans ces conversations écrites, le chanteur aurait suggéré un renversement du régime avec les noms des personnes à tuer, parmi elles le président [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Selon la chaine de télévision de la [[British broadcasting corporation|British Broadcasting Corporation]] {{incise|BBC}}, le procureur dit que les accusés étaient en train de penser à venger le Colonel [[Patrick Karegeya]], ancien chef des renseignements de l'[[Forces rwandaises de défense|armée rwandaise]] devenu opposant politique contre le gouvernement de [[Paul Kagame]]. Ce co-fondateur de la RNC avait été retrouvé mort étranglé le 1er janvier 2014 dans un Hôtel luxueux en [[Afrique du Sud]]. Le gouvernement Sud-africain a souvent accusé le [[Rwanda]] d'être derrière les assassinats et tentatives d'assassinat d'opposants rwandais exilés en [[Afrique du Sud]], ce que les autorités rwandaises ont toujours démenti. Mais après la mort de [[Patrick Karegeya]], le Président rwandais avait dit que {{citation|quiconque trahira le Rwanda en sera victime}}&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda singer Kizito Mihigo planned to kill Paul Kagame|url = http://www.bbc.com/news/world-africa-31656169|site = [[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date = 27 février 2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans sa plaidoirie, le chanteur qui reconnaît avoir eu ces conversations avec un dénommé Sankara, nie l'intention de vouloir tuer le président et dit avoir engagé ses discussions, motivé par la curiosité. {{Citation|J'étais en conflits avec les officiels en ce moment-là, mais je n'ai jamais eu de problèmes avec le président}} rapporte [[Radio France internationale]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. Les avocats du chanteurs, eux, continuent d'estimer que rien de tout cela ne constitue un crime&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au deuxième jour du procès, le chanteur demande en vain d'être jugé seul&lt;ref name=&quot; n’obtient pas d’être jugé seul &quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo n’obtient pas d’être jugé seul|url = http://fr.starafrica.com/musique/le-chanteur-rwandais-kizito-mihigo-nobtient-pas-detre-juge-seul.html |site = Star Africa |date= publié le : 10 octobre 2014 à 10:46 UTC }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au troisième jour du procès, en pleine audience, Mihigo renonce à ses avocats et continue de plaider coupable&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Réquisitoire ===<br /> <br /> Lors de ce procès, le parquet requiert la [[emprisonnement à perpétuité|perpétuité]] contre le chanteur&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Verdict ===<br /> <br /> Le 27 février 2015, il est condamné à 10 ans de prison, après avoir été reconnu coupable de [[conspiration]] contre le [[gouvernement]] du président [[Paul Kagame]]. Faute de preuve, il est en revanche blanchi de l'accusation de « [[conspiration]] pour [[terrorisme]] »&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison|url = http://www.france24.com/fr/20150228-rwanda-chanteur-populaire-kizito-mihigo-condamne-a-10-ans-prison-genocide-tutsi-hutu-kagame/|site = [[France 24]] |date = 28/02/2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Réactions après verdict ==<br /> <br /> Après l'annonce du [[verdict]], les réactions sont nombreuses dans la [[presse internationale]] et par différentes [[Organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]]<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Le jour du verdict, la presse internationale notamment la Télévision [[France 24]], la [[Radio France internationale]] et l'agence de presse britannique [[Reuters]] reviennent sur la chanson ''Igisobanuro cy'urupfu'' (La signification de la mort) qui, selon les observateurs, aurait provoqué la colère du régime, et la tombée en disgrâce de ce chanteur chrétien autrefois proche du Président Kagame et de son gouvernement&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;/&gt;. Certains observateurs interviewés par [[France 24]] parlent d'un {{citation|pouvoir fébrile qui ne tolère pas les voix dissonantes}}. Dans cette chanson mélancolique publiée sur internet quelques jours avant le début de la {{20e}} commémoration du génocide {{incise|et immédiatement interdite par les autorités rwandaises}}, on peut entendre : {{citation|Je suis rescapé du génocide mais ce n'est pas pour autant que j'ignore la souffrance des autres [[…]] la mort n'est jamais bonne, que ce soit du génocide, de la guerre ou des vengeances…}}, poursuit le chanteur chrétien en faisant allusion aux crimes présumés commis par le [[Front patriotique rwandais]] {{incise|FPR}}, parti au pouvoir&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito Mihigo|url = http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150227.AFP0176/rwanda-un-celebre-chanteur-condamne-a-10-ans-de-prison-pour-conspiration-contre-le-gouvernement.html|site = [[Le Nouvel Observateur]]|date = 27-02-2015 à 18h15 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Organisations Non Gouvernementales Internationales pour la défense des droits de l'homme===<br /> <br /> Après l'annonce du verdict, les [[organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]] pour la défense des droits de l'homme, tel [[Amnesty International]] ou encore [[Human Rights Watch]], dans leur rapports de l'année 2014/15, critiquent le déroulement de la [[procédure pénale]], dénonçant la [[détention arbitraire|détention illégale]], la torture et la politisation du procès&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = The 20th anniversary of the 1994 genocide was commemorated in ceremonies and other events across Rwanda, and in many other countries.|url = http://www.hrw.org/world-report/2015/country-chapters/rwanda |site = [[Human Rights Watch|HRW]] |date = 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |titre = Amnesty International Report 2014/2015 |url = http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/les-rapports-annuels/rapport-annuel-2014-2015/afrique-2245/article/rwanda-24096 |site = [[Amnesty International]] |date = mercredi 25 février 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Reporters sans frontières]] revient aussi sur ce verdict, demandant que la décision du tribunal de [[Kigali]] soit révisée en appel&lt;ref name=&quot;UN JOURNALISTE RWANDAIS ÉCOPE&quot;&gt;{{Lien web |titre = Un journaliste rwandais écope d’une peine de 25 ans de prison |url = http://fr.rsf.org/rwanda-un-journaliste-rwandais-ecope-d-02-03-2015,47637.html |site = [[Reporters sans frontières|RSF]]|date = 2 mars 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Section à recycler}}<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{Site officiel|http://www.kizitomihigo.com/}}<br /> * [http://www.kmp.rw Fondation Kizito Mihigo pour la Paix]<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> {{Portail|musique|Rwanda}}<br /> <br /> [[Catégorie:Chanteur rwandais]]<br /> [[Catégorie:Génocide au Rwanda]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1981]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Rwanda]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kathedrale_von_Valence&diff=196831640 Kathedrale von Valence 2015-05-21T17:27:00Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Société Française d&#039;Archéologie par Société française d&#039;archéologie</p> <hr /> <div>{{Ébauche|cathédrale}}<br /> {{Infobox Édifice religieux<br /> | nommonument = Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence<br /> | photo = Valence-StApollinaire.jpg<br /> | nomlocal = <br /> | latitude = 44.93167<br /> | longitude = 4.88944<br /> | ville = [[Valence (Drôme)|Valence]]<br /> | pays = {{France}}<br /> | région = [[Rhône-Alpes]]<br /> | département = [[Drôme (département)|Drôme]]<br /> | culte = [[Église catholique romaine|Catholique romain]]<br /> | type = [[Cathédrale]]<br /> | rattachement = [[Diocèse de Valence]]<br /> | début constr = {{s|XI|e}}<br /> | fin const = <br /> | style = <br /> | classement = {{Classé MH|1862|accord=féminin}}&lt;ref&gt;{{Mérimée|PA00117085}}&lt;/ref&gt;.<br /> | géolocalisation = France<br /> }}<br /> <br /> La '''cathédrale Saint-Apollinaire''' est le plus ancien monument de la ville de [[Valence (Drôme)|Valence]] dans le [[Drôme (département)|département de la Drôme]]. Située sur la [[place des Ormeaux]] dans le [[Vieux Valence]], elle est classée sur la [[liste des monuments historiques de 1862]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> C'est l'évêque Gontard ([[1063]]-[[1099]]) qui impulse la construction de cet édifice dans le quartier historique du [[Vieux Valence]]. Elle a été consacrée le {{date|5|août|1095}} sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire par le pape [[Urbain II]] qui se rendait au [[concile de Clermont (1095)|concile de Clermont]] pour prêcher la [[première croisade]]. On peut toujours voir la pierre de dédicace dans le mur sud de la cathédrale. <br /> <br /> En [[1281]], la foudre touche le [[clocher]], qui est remplacé par une flèche en charpente recouverte d'ardoises. Au {{s-|XV|e}}, une nouvelle chapelle est édifiée à la place de l'[[abside]] du transept sud (c'est l'actuelle [[sacristie]]).<br /> <br /> Détruite lors des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]], la cathédrale est reconstruite au {{s-|XVII|e}} et son clocher, qui menaçait ruine après avoir été de nouveau foudroyé, est remplacé au {{s-|XIX|e}}.<br /> <br /> L'[[architecture]] de cette cathédrale l'apparente à d'autres monuments d'[[Auvergne]] et du [[Velay]], notamment les décors en pierres [[polychrome]]s. Elle possède un [[déambulatoire]], permettant le passage des pèlerins et confirmant son rôle d'église étape sur le chemin vers [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|Saint-Jacques-de-Compostelle]].<br /> <br /> Elle a été incendiée à deux reprises, en [[1562]] et [[1567]], par les Huguenots et reconstruite à partir de 1604 dans le style roman initial.<br /> <br /> En 1799, le pape Pie VI est exilé et envoyé en France. Il est octogénaire, très affaibli et sa course s'arrête à Valence, où il meurt le 29 août. D'abord inhumé à Valence, son corps est ramené à Rome, mais les Valentinois réclament son cœur et ses entrailles, qui sont restitués et toujours conservés dans la cathédrale. Le passage du pape et de ses gardes suisses incita un pâtissier à créer un gâteau en forme de personnage, le [[Suisse (biscuit)|Suisse]], qui est toujours une spécialité de Valence.<br /> <br /> La cathédrale est classée [[Monument historique (France)|monument historique]] depuis [[1862]].<br /> <br /> == Architecture ==<br /> <br /> La cathédrale se situe en partie haute de la vieille ville, dominant les anciens remparts et les bas quartiers du bord du Rhône. Une petite terrasse se trouve devant le clocher-porche, dont l’entrée n’est plus utilisée. Au sud, elle est bordée par la [[place des Ormeaux]], dont l’ancien évêché occupe la partie opposée, aujourd’hui [[Musée des beaux-arts de Valence (France)|musée des Beaux-Arts de la ville de Valence]]. On entre dans la cathédrale par une porte latérale de cette place, ou du côté nord par une autre porte donnant sur la petite place du [[Pendentif de Valence|Pendentif]] où se trouve ce monument célèbre pour sa voûte caractéristique. À cet endroit se trouvait le cloître. <br /> <br /> L’ensemble de l’édifice, bien que presque entièrement reconstruit au {{s-|XVII|e}}, conserve toutes les caractéristiques de la première cathédrale romane.<br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> File:Valence-StApollinaire-CollateralSud.jpg|Collatéral sud.<br /> File:Valence-StApollinaire-Voutes.jpg|Collatéral sud et nef centrale.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> === Nef ===<br /> La longue et haute nef, divisée en sept travées, est voûtée en [[Voûte en berceau|berceau]] sur arcs doubleaux reposant sur des demi-colonnes adossées à des piliers carrés. À l'extrémité ouest une tribune supporte l'orgue, ouverte sur la nef par une grande arcade en plein cintre avec une clé ornée d'un blason. De chaque côté de la nef se trouvent des [[Collatéral (architecture)|collatéraux]] voûtés en berceaux croisés qui communiquent avec la nef par des arcs en plein cintre. Les collatéraux ne comportent pas de chapelles. La nef est assez sombre, l’éclairage ne venant que des baies en plein cintre des collatéraux.<br /> <br /> ==== Collatéraux ====<br /> Dans les collatéraux se trouvent entre autres : <br /> <br /> * la pierre tombale de l'évêque [[Alexandre Milon de Mesme]]<br /> [[File:Valence Museum Medaillon Alexandre-Milon.JPG|thumb|Médaillon de Alexandre Milon dans le Musée de Valence&lt;ref&gt;Plaque à côté du médaillon dans le Musée de Valence&lt;br /&gt;[[File:Valence Museum Medaillon Alexandre-Milon plaque.JPG|200px]]&lt;/ref&gt;.]]<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''''' HIC JACET '''''&lt;br /&gt;<br /> ''COR ILL&lt;sup&gt;mi&lt;/sup&gt; AC R&lt;sup&gt;mi&lt;/sup&gt; D.D. ALEXANDRI&lt;br /&gt;<br /> ''MILON EPISCOPI COMITIS&lt;br /&gt;<br /> ''VALENTINENSIS ABBATIS&lt;br /&gt;<br /> ''LEONCELLI ET SANCTI&lt;br /&gt;<br /> ''BENEDICTI HORIACENSIS&lt;br /&gt;<br /> ''SUPRA LIGERIM ET HUIUSCE&lt;br /&gt;<br /> ''BASILICA RESTAURAÕRIS MAGNE??&lt;br /&gt;<br /> ''OBIIT DIE 18 NOVEMBRIS 1771&lt;br /&gt;<br /> '''''REQUIESCAT IN PACE'''''&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> '''Ici reposee'''&lt;br /&gt;<br /> le cœur du très illustre et très vénéré Alexandre&lt;br /&gt;<br /> Milon évêque comte&lt;br /&gt;<br /> de Valence[,] abbé&lt;br /&gt;<br /> de [[Léoncel]] et [[Saint-Benoît-sur-Loire|Saint-&lt;br /&gt;<br /> Benoît-&lt;br /&gt;<br /> sur-Loire]] et de cette (?)&lt;br /&gt;<br /> basilique le grand restaurateur.&lt;br /&gt;<br /> Il est décédé le 18 novembre 1771&lt;br /&gt;<br /> '''Qu'il repose en paix'''&lt;br /&gt;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence StApollinaire Alexandre-Milon.jpg|200px]]<br /> |}<br /> <br /> === Transept ===<br /> Dans le transept se trouvent plusieurs bustes et autels. Entre autres : <br /> * le buste de l'évêque [[Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues]]<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''(Le drapeau)&lt;br /&gt;<br /> ''PER IPSUM, ET CUM IPSO, ET IN IPSO&lt;br /&gt;<br /> ''NON MINISTRARI SED MINISTRARE&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> ''MEMORIÆ&lt;br /&gt;<br /> ''ILL AC REC IN XTO PATRIS&lt;br /&gt;<br /> ''EMMANUELIS MARIÆ IOSEPHI ANTHELMI&lt;br /&gt;<br /> ''MARTIN DE GIBERGVES&lt;br /&gt;<br /> ''EPISCOPI VALENTINENSIS&lt;br /&gt;<br /> ''DIENSIS ET TRICASTINENSIS&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''QVI A DIE XII MARTII A D MCMXII&lt;br /&gt;<br /> ''DIFFICILLIMIS TEMPORIBVS&lt;br /&gt;<br /> ''IMMANI SÆVIENTE BELLO&lt;br /&gt;<br /> ''ECCLESIA VALENTINENSEM SAPIENTER REXIT&lt;br /&gt;<br /> ''PASTOR EXIMIVS&lt;br /&gt;<br /> ''PÆTATE ET MVNIFICENTIA INSIGNIS&lt;br /&gt;<br /> ''ANIMARVM ZELO FLAGRANS&lt;br /&gt;<br /> ''VERBI DIVINI PRÆCO INDEFESSUS&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''IMMATVRA MORTE&lt;br /&gt;<br /> ''OBIIT PARISIIS DIE XXVIII DECEMB MCMXIX&lt;br /&gt;<br /> ''LVGENTE POPVLO ET CLERO&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''CVIVS CORPVS &lt;br /&gt;<br /> ''IN HAC BASILICA S APOLLINARIS&lt;br /&gt;<br /> ''CONDITVM REQVIESCIT&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> À la mémoire du&lt;br /&gt;<br /> très illustre et vénéré dans la patrie de Christ &lt;br /&gt;<br /> [[Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues|Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme &lt;br /&gt;<br /> Martin de Gibergues]]&lt;ref&gt;[http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bgiberg.html (en) catholic-hierarchy.org - Bishop Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues †]&lt;/ref&gt;&lt;br /&gt;<br /> Évêque de Valence- &lt;br /&gt;<br /> de [[Die (Drôme)|Die]] et du [[Saint-Paul-Trois-Châteaux|Tricastin]]&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> Qui à partir du 12 mars 1912&lt;br /&gt;<br /> en des temps très difficiles&lt;br /&gt;<br /> une guerre barbare faisant rage&lt;br /&gt;<br /> dirigea avec sagesse l’église de Valence&lt;br /&gt;<br /> pasteur exceptionnel,&lt;br /&gt;<br /> par une piété et une munificence insignes,&lt;br /&gt;<br /> des âmes, avec un zèle ardent&lt;br /&gt;<br /> héraut infatigable de la parole divine&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> Par une mort prématurée&lt;br /&gt;<br /> il décéda à Paris le 28 décembre 1919&lt;br /&gt;<br /> pleuré par le peuple et par le clergé&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> Son corps&lt;br /&gt;<br /> dans cette Cathédrale St. Apollinaire&lt;br /&gt;<br /> repose enseveli.&lt;br /&gt;<br /> <br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence StApollinaire Martin-de-Gibergues.jpg|200px]]<br /> |}<br /> <br /> === Prolongement de la nef ===<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> File:Valence-StApollinaire-AutelNef.jpg|Autel XVIII{{e}} s., nef côté nord.<br /> File:Valence-StApollinaire-RetableCene.jpg|Retable de la Cène.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> ==== Chœur et abside ====<br /> Le chœur en demi-cercle suit directement le transept sans travée intermédiaire, il est entouré de colonnes cylindriques qui supportent, par des chapiteaux, de petits arcs surhaussés. Au-dessus, trois baies l’éclairent, enfin une voûte en cul-de-four coiffe l’ensemble. L'abside est polygonale et s'ouvre sur des absidioles semi-circulaires dont chacune abrite une chapelle. Une baie en plein cintre s'ouvre dans chaque chapelle et dans les pans de murs droits qui les séparent.<br /> <br /> [[File:Valence StApollinaire Abside.JPG|thumb|center|250px|Abside vue du chœur.]]<br /> <br /> * Cénotaphe comme reposoir du cœur du Pape [[Pie VI]] ([[:File:Valence Cathedrale Monument Pie VI description.JPG|description]])<br /> [[File:Valence Cathedral Buste Pius VI front.jpg|thumb|200px|Buste de Pie VI]]<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''PIVS VI PONT.[IFEX] MAX.[IMUS]&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''DIE 29 AVGVSTI 1799&lt;br /&gt;<br /> ''VALENTIÆ ALLOBROGORVM PIENTISSIME OBI[V]IT&lt;br /&gt;<br /> ''CVIVS CORPVS IN CŒMETERIO S.CATHARINÆ DEPOSITVM&lt;br /&gt;<br /> ''ROMAM DIE 29 DECEMB. 1802 TRANSLATVM&lt;br /&gt;<br /> ''IN BASILICA VATICANA IVXTA B.[ASILICA]PETRI CONFESSIONEM&lt;br /&gt;<br /> ''REQVIESCIT&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''PRÆCORDIA EIVS PII VII MVNIFICIENTIA&lt;br /&gt;<br /> ''VALENTINÆ CATHEDRALI DIE 29 MARTII 1803 CONCESSA&lt;br /&gt;<br /> ''IN HOC MARMORE DIE 25 OCT. 1811 INCLVSA&lt;br /&gt;<br /> ''RELIGIOSE SERVANTVR&lt;br /&gt;<br /> ''______&lt;br /&gt;<br /> ''CLERICIS MAL SEMINARII AB ANNO 1791 EXSVLIS&lt;br /&gt;<br /> ''ET SÆVIENTE ITERVM PERSECVTIONE A.D.&lt;br /&gt;<br /> ''1906 A PIO VI NVNCVPATI&lt;br /&gt;<br /> ''IN CIVITATEM EPISCOPALEM FELICITER REDEVNTIBVS&lt;br /&gt;<br /> ''ANNO REPARATÆ SALVTIS IVBILARI 1934&lt;br /&gt;<br /> ''HOC PIETATIS MONVMENTVM&lt;br /&gt;<br /> ''ILL.AC RR.DD. CAMILO PIC VALENTINENSI PRÆSVLE&lt;br /&gt;<br /> ''IN NOBILIORI HAC CHORI PARTE &lt;br /&gt;<br /> ''COLLOCATVM EST&lt;br /&gt;<br /> ''___ . ____&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''Sancta Pii sexti redevnt præcordia Gallis&lt;br /&gt;<br /> ''Roma tenet corpvs nomen vbiqve sonat&lt;br /&gt;<br /> '' Card. Spina&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> Pie VI ''[[pontifex maximus]]''&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> le 29 jour d'août 1799&lt;br /&gt;<br /> VALENTIÆ [[Allobroges]] PIENTISSIME OBI[V]IT&lt;br /&gt;<br /> dont le corps et déposé au cimetière de S.Cathérine&lt;br /&gt;<br /> transféré à Rome le 29 jour du décembre 1802 &lt;br /&gt;<br /> dans la basilique vaticaine à côté de la basilique de Pierre à la confession&lt;br /&gt;<br /> il répose.&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> Les organes de vie de Pie VI par générosité&lt;br /&gt;<br /> VALENTINÆ CATHEDRALI le 29 jour du mars 1803 cédés&lt;br /&gt;<br /> IN HOC MARMORE DIE 25 OCT. 1811 INCLVSA&lt;br /&gt;<br /> RELIGIOSE SERVANTVR&lt;br /&gt;<br /> ______&lt;br /&gt;<br /> &lt;!--<br /> CLERICIS MAL SEMINARII AB ANNO 1791 EXSVLIS&lt;br /&gt;<br /> ET SÆVIENTE ITERVM PERSECVTIONE A.D.&lt;br /&gt;<br /> 1906 A PIO VI NVNCVPATI&lt;br /&gt;<br /> IN CIVITATEM EPISCOPALEM FELICITER REDEVNTIBVS&lt;br /&gt;<br /> ANNO REPARATÆ SALVTIS IVBILARI 1934&lt;br /&gt;<br /> HOC PIETATIS MONVMENTVM&lt;br /&gt;<br /> ILL.AC RR.DD. CAMILO PIC VALENTINENSI PRÆSVLE&lt;br /&gt;<br /> IN NOBILIORI HAC CHORI PARTE &lt;br /&gt;<br /> COLLOCATVM EST&lt;br /&gt;<br /> ___ . ____&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> Sancta Pii sexti redevnt præcordia Gallis&lt;br /&gt;<br /> Roma tenet corpvs nomen vbiqve sonat&lt;br /&gt;<br /> Card. Spina&lt;br /&gt;<br /> --&gt;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence Cathedral Buste Pius VI back.jpg|300px]]<br /> |}<br /> <br /> ==== Déambulatoire ====<br /> Un déambulatoire entoure le chœur, rappelant que la cathédrale était une étape vers [[Saint-Jacques-de-Compostelle]]. Il est dans ce déambulatoire que se trouvent des bustes et dans les [[absidiole]]s des tombes.<br /> <br /> * Buste de l'évêque [[Liste_des_évêques_de_Valence#.C3.89v.C3.AAques_concordataires|Charles-Pierre-François Cotton]]<br /> [[File:Valence Cathedrale PiusVI.jpg|thumb|200px|Buste de CPF Cotton.]]<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''PIAE MEMORIAE&lt;br /&gt;<br /> ''ILL AC REV IN XTO[CHRISTO] PATRIS&lt;br /&gt;<br /> ''CAROLI PETRI FRANCISCI COTTON&lt;br /&gt;<br /> ''EPISCOPI VALENTENSIS&lt;br /&gt;<br /> ''SACRO PALLIO INSIGNITI&lt;br /&gt;<br /> ''QVI&lt;br /&gt;<br /> ''AB A D MDCCCLXXV PER ANNOS TRIGINTA&lt;br /&gt;<br /> ''OMNIBVS OMNIA FACTVS&lt;br /&gt;<br /> ''VALENTINENSI PRAEFVIT ECCLESIAE&lt;br /&gt;<br /> ''ANIMI FORTITVDINE POTENTIQVE VERBO&lt;br /&gt;<br /> ''PRAECELLENS&lt;br /&gt;<br /> ''&lt;br /&gt;<br /> ''APVD S SIMEONEM DE BRESSIACO&lt;br /&gt;<br /> ''IN PAGO NATALI&lt;br /&gt;<br /> ''DIERVM MERITORVMQVE PLENVS&lt;br /&gt;<br /> ''OBIIT DIE XXV SEPTEMBRIS A D MCMV&lt;br /&gt;<br /> ''ET IN VALENTN BASILICA&lt;br /&gt;<br /> ''IUXTA MAIUS ALTARE&lt;br /&gt;<br /> ''HONORIFICE SEPVLTVS EST&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> À la pieuse mémoire&lt;br /&gt;<br /> (ill.???) ainsi que clerc dans la patrie de Christ &lt;br /&gt;<br /> [[Liste_des_évêques_de_Valence#.C3.89v.C3.AAques_concordataires|Charles-Pierre-François Cotton]]&lt;br /&gt;<br /> évêque de Valence&lt;br /&gt;<br /> couronné du manteau sacré&lt;br /&gt;<br /> qui&lt;br /&gt;<br /> à partir de l'an du Dieu 1875 pour trente ans&lt;br /&gt;<br /> en faisait tout pour tous&lt;br /&gt;&lt;!-- omnibus omnia factus: http://books.google.ch/books?id=22-KAgAAQBAJ&amp;pg=PT28 --&gt;<br /> il menait l'Église de Valence (Valentia)&lt;br /&gt;<br /> par la force de l’âme et la puissance de la parole&lt;br /&gt;<br /> excellent.&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> À [[Saint-Siméon-de-Bressieux]]&lt;br /&gt;<br /> dans le village natal&lt;br /&gt;<br /> aux jours entièrement mérités&lt;br /&gt;<br /> il est décédé le 25 septembre 1905&lt;br /&gt;<br /> et dans la basilique de Valence&lt;br /&gt;<br /> à côté du maître-autel&lt;br /&gt;<br /> il est honorablement enterré.&lt;br /&gt;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence StApollinaire Charles-Pierre-François-Cotton buste.jpg|200px]]<br /> |}<br /> <br /> * Autel avec les reliques d’Eutychiana dans une absidiole du déambulatoire ([[:File:Valence Cathedrale Eutychiana description.JPG|description]])<br /> <br /> Découvert vers 1840 dans les catacombes de Rome, le tombeau d’Eutychiana fut consdéré comme celui d’une sainte, bien qu’aucun élément n’autorise cette hypothèse. En 1847, les reliques furent offertes à Mgr Chatrousse par Pie IX, enchâssées dans la statue de cire sous l’autel&lt;ref&gt;Description sur un tableau dans la cathédrale:&lt;br /&gt;[[Fichier:Valence Cathedrale Eutychiana description.JPG|120px]]&lt;/ref&gt;.<br /> [[File:Valence-StApollinaire-Autel.jpg|Autel d'Eutychiana|thumb|200px|Autel d'Eutychiana.]]<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''ARIAE EUTYCHIANETI GON&lt;br /&gt;<br /> ''JUGi BENE MERENTI FECIT &lt;br /&gt;<br /> ''AELIUS CRISPINUS<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> À Aria Eutychiana, &lt;br /&gt;<br /> son épouse pleine de mérites, &lt;br /&gt;<br /> Aelius Crispinus a fait [ce monument]&lt;br /&gt;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence_StApollinaire_Eutychiana_plaque.jpg|300px]]<br /> |}<br /> <br /> === Les remplois de la cathédrale ===<br /> <br /> Plusieurs blocs de pierre de la cathédrale Saint-Apollinaire sont des remplois de constructions gallo-romaines de la cité de ''[[Valentia (Valence)|Valentia]]''.<br /> <br /> On peut encore voir aujourd'hui une des 22 [[Borne milliaire| bornes milliaires]] de la ''[[via Agrippa]]'' dans le [[déambulatoire]] du [[Chœur (architecture)|chœur]], 2{{e}} pilier de droite (voir photographie ci-contre). Daté de 274 ou 275 {{ap JC}}, il serait le {{IIIe}} mille ou {{IVe}} mille et porte l'inscription suivante&lt;ref&gt;''cf.'' Philippe Ravit, ''Le paysage valentinois, de la fondation de la colonie de ''[[Valentia (Valence)]]'' au {{s-|III|e}} apr. J.-C.'', Lyon 3, 2007, 202 p. [http://pagesperso-orange.fr/philippe.ravit// (mémoire)]&lt;/ref&gt; :<br /> <br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''IMP(ERATOR) CAESAR L(VCIVS) DOMIT[IVS]&lt;br /&gt;<br /> ''AVRELIANV[S] P(IVS) [F(ELIX)] INV[I]CT[VS]&lt;br /&gt;<br /> ''[AV]G(VSTVS) P(ONTIFEX) MA(XIMVS) GER[MANIC(VS) MAX(IMVS)]&lt;br /&gt;<br /> ''[GO]THIC(VS) MA[X(IMVS) CARPIC(VS) MAX(IMVS)] ?&lt;br /&gt;<br /> ''[PAR]THIC(VS) MA[X(IMVS) TRIB(VNICIA) POT(ESTATE) VI CO(N)S(VL)] ?&lt;br /&gt;<br /> ''[III] P(ATER) P(ATRIA) PROCO(N)[S(VL) PACATOR ET RES]&lt;br /&gt;<br /> ''[TITVT]OR ORB(IS) [REFECIT ET]&lt;br /&gt;<br /> ''[R]ESTITVIT […]&lt;br /&gt;<br /> ''MILIA [PASSVVM]&lt;br /&gt;<br /> ''I[I] II ?''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> L'empereur César &lt;br /&gt;<br /> Lucius Domitien Aurélien, &lt;br /&gt;<br /> pieux, heureux, invicinble, auguste, &lt;br /&gt;<br /> souverain pontife, Germanique très grand, Gothique très grand, &lt;br /&gt;<br /> Carpique très grand, Parthique très grand, revêtu de la puissance &lt;br /&gt;<br /> tribunicienne pour la… fois, consul … fois, &lt;br /&gt;<br /> père de la patrie, proconsul, restituteur et &lt;br /&gt;<br /> pacificateur de l'univers, &lt;br /&gt;<br /> a réparé la route. &lt;br /&gt;<br /> 3 (ou 4 ?) milles (de Valence).<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; |<br /> [[Fichier: Milliaire de la via Agrippa (cathédrale de Valence, Drôme).JPG|200px]]<br /> |}<br /> <br /> === Orgues ===<br /> [[File:CathédraleSaintApollinaire-Valence-Orgue.jpg|thumb|right|L’orgue.]]<br /> On sait qu'un orgue existait déjà à Saint-Apollinaire en 1392. En 1751 Mgr Alexandre Milon de Mesme, évèque de Valence, commande un orgue doté de 45 jeux&lt;ref&gt;Description des Grandes Orgues (plaque dans la cathédrale)&lt;br /&gt;[[File:Valence StApollinaire Grandes-Orgues plaque.jpg|300px]]&lt;/ref&gt;. Ainsi, de 1751 à 1753 le facteur suisse [[Scherrer (facteurs d’orgue)|Samson Scherrer]]&lt;ref&gt;[http://aaov.files.wordpress.com/2011/08/c3a1rticulo-delors.pdf]&lt;/ref&gt; (et non son fils Ludwig, dit Louis Scherrer, venu seulement à Valence pour signer le contrat), construit un nouvel orgue, qui se trouve en très mauvais état à la Révolution. Il est restauré par François et Joseph Collinet en 1813 puis 1835, ensuite démonté pendant des travaux de réfection de la cathédrale. En 1898, les ateliers de [[Cavaillé-Coll]], sous la direction de [[Charles Mutin]], installent un nouvel instrument dans le buffet de Scherrer. L'orgue est enfin restauré en 1985 par [[Koenig (facteurs d'orgues)|Yves Kœnig]], puis reçoit par le même facteur une rénovation, inaugurée en mai 2014.<br /> <br /> La cathédrale abrite également un orgue de chœur placé dans le transept sud.<br /> <br /> === Entrées ===<br /> Plaques gravées dans une entrée latérale:<br /> * À Pie IX<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> '''''PIO.IX.'''''&lt;br /&gt;<br /> ''PONTIFICI.OPTIMO.MAXIMO.&lt;br /&gt;<br /> ''QVOD.PRO.SVA.EXIMMIA.PIETATE.&lt;br /&gt;<br /> ''ERGA.'''PIVM.VI'''.INCLITVM.DESESSOREM.SVVM.&lt;br /&gt;<br /> ''CVIVS.COR.ET.VISCERA.HEIC [(HIC)] .QVIESCVNT.&lt;br /&gt;<br /> ''EPISCOPVM.PRO.TEMPORE.VALENTINENSEM.&lt;br /&gt;<br /> ''SOLIO.PONTIFICIO.ADSISTENTEM.&lt;br /&gt;<br /> ''AC.ROMANVM.COMITEM.&lt;br /&gt;<br /> ''PERPETVO.DIXERIT.&lt;br /&gt;<br /> ''HODIERNVM.EPISCOPVM.ET.IN.'''XTO.PATREM'''.&lt;br /&gt;<br /> ''PETRVM.'''CHATROVSSE'''.&lt;br /&gt;<br /> ''PALLIO.ARCHIEPISCOPALI.INSIGNERIT.&lt;br /&gt;<br /> ''VALENTINENSES.CANONICOS.&lt;br /&gt;<br /> ''HONORIFICIA.PECTORALI.CRVCE.&lt;br /&gt;<br /> ''MVNIFICE.DECORAVERIT.&lt;br /&gt;<br /> ''HOCCE.CATHEDRALE.TEMPLVM.&lt;br /&gt;<br /> ''SACRO.BASILICÆ.TITVLO.AVXERIT.&lt;br /&gt;<br /> ''ATQVE.ETIAM.INDVLGENTIA.&lt;br /&gt;<br /> ''PLENARIA.QVOTIDIANA.ET PERPETVA.&lt;br /&gt;<br /> ''BENIGNISSIME.DITAVERIT.&lt;br /&gt;<br /> ''EPISCOPVS.ET.CANONICI.GRATABVNDI.&lt;br /&gt;<br /> ''AD.ŒTERNAM.MEMORIAM.&lt;br /&gt;<br /> ''POSTERVNT.&lt;br /&gt;<br /> ''ANNO.A DEO.HOMINE.&lt;br /&gt;<br /> ''MDCCCXLVII.&lt;br /&gt;&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[Pie IX]]&lt;br /&gt;<br /> (titre du Pape)&lt;br /&gt;<br /> qui par son piété éminente&lt;br /&gt;<br /> s'est vis-à-vis Pie VI publiement établit&lt;br /&gt;<br /> dont le cor et les entrailles [hic = ici] reposent&lt;br /&gt;<br /> évèque au temps de Valence&lt;br /&gt;<br /> paru du trône du Pape&lt;br /&gt;<br /> à l'accompagnateur romain&lt;br /&gt;<br /> il s'était toujours exprimé&lt;br /&gt;<br /> à l'évèque d'aujourd'hui et dans la patrie de Christ&lt;br /&gt;<br /> [[Liste_des_évêques_de_Valence#.C3.89v.C3.AAques_concordataires|Pierre '''Chatrousse''']] ([http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=5&amp;vol=1&amp;let=C&amp;ID=654 biographie])&lt;br /&gt;<br /> au manteau de l'archévèque (''insignerit'')&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> 1847.<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence StApollinaire Pius-IX 1847.jpg|230px]]<br /> |}<br /> <br /> * Autre plaque à côté, rappelant l’historique de la cathédrale et ses principaux bienfaiteurs<br /> {| class=&quot;toccolours&quot; border=&quot;0&quot; cellpadding=&quot;2&quot; cellspacing=&quot;10&quot; align=&quot;center&quot; style=&quot;margin:0.5em; background:#EEE;&quot;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> ''PRŒCIPUŒ HUJUS TEMPLI EPHEMERIDES&lt;br /&gt;<br /> ''______&lt;br /&gt;<br /> ''LOCO VETERIS ECCLESIŒ CATHEDRALIS,&lt;br /&gt;<br /> ''ALIA MAJOR ET DIGNOR.&lt;br /&gt;<br /> ''VERSUS FINEM SŒCULI XI, EXSTRUCTA EST &lt;br /&gt;<br /> ''URBANUS II, DUM PER GALLIAS ITER FACERET,&lt;br /&gt;<br /> ''EAM. DUODECIM EPISCOPIS ADSISTENTIBUS,&lt;br /&gt;<br /> ''SOLEMNITER CONSECRAVIT. ___ QUŒ,&lt;br /&gt;<br /> ''FURENTE CALVINISTARUM RABIE,&lt;br /&gt;<br /> ''MAXIMA EX PARTE, DIRUTA EST ___ ILLAM.&lt;br /&gt;<br /> ''SEQUENTI SŒCULO, REŒDIFICARE CŒPIT,&lt;br /&gt;<br /> ''UNA CUM CAPITULO ET CIVITATE,&lt;br /&gt;<br /> ''D.D.DE LEBERON __ MOX ILLAM PRŒSUL,&lt;br /&gt;<br /> ''CUJUS NOMEN MAXIME LAUDATUR,&lt;br /&gt;<br /> ''D.D.DE MILON, ORGANO, &lt;br /&gt;<br /> ''MAJORI ALTARI ET ALIIS PRŒTIOSIS&lt;br /&gt;<br /> ''DOTAVIT. ___ CUM VERO IRRUERINT DIES MALI,&lt;br /&gt;<br /> ''EODEM LABENTE SŒCULO, IN EA CESSAVIT&lt;br /&gt;<br /> ''CULTUS CATHOLICIUS. ___ SED, FAVENTE&lt;br /&gt;<br /> ''PRIMO CONSULE POST PACTUM&lt;br /&gt;<br /> ''CUM PIO VII, INITUM, &lt;br /&gt;<br /> ''CULTUI AVITO RESTITUTA EST. ___ PIUS IX,&lt;br /&gt;<br /> ''PRECIBUS D.D. CHATROUSSE,&lt;br /&gt;<br /> ''EAM IN BASILICAM&lt;br /&gt;<br /> ''MINOREM EREXIT. ___ QUAM&lt;br /&gt;<br /> ''MULTIS INCŒPTIS ALIISQUE PERFECTIS,&lt;br /&gt;<br /> ''SICUT SPONSAM MONILIBUS ADORNARE&lt;br /&gt;<br /> ''CONATUS EST D.D.LYONNET.&lt;br /&gt;<br /> ''<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> Éphéméride de ce temple privilégié&lt;br /&gt;<br /> ______&lt;br /&gt;<br /> À l’emplacement de l’ancienne église cathédrale,&lt;br /&gt;<br /> une autre plus grande et plus digne&lt;br /&gt;<br /> fut édifiée vers la fin du 11{{e}} siècle&lt;br /&gt;<br /> [[Urbain II]], pendant qu'il faisait route par la Gaule,&lt;br /&gt;<br /> en présence de douze évêques,&lt;br /&gt;<br /> la consacra solennellement. Celle-ci, &lt;br /&gt;<br /> par la rage des Calvinistes,&lt;br /&gt;<br /> fut détruite dans sa plus grande partie.&lt;br /&gt;<br /> Au siècle suivant, le chapitre et la ville unis,&lt;br /&gt;<br /> on commença à la reconstruire.&lt;br /&gt;<br /> [[Liste_des_évêques_de_Valence#Renaissance_et_.C3.A9poque_moderne|D.D. de Leberon]], bientôt son directeur,&lt;br /&gt;<br /> dont le nom est grandement loué ;&lt;br /&gt;<br /> [[Alexandre Milon de Mesme|D.D. de Milon]] la dota de l’orgue,&lt;br /&gt;<br /> du maître-autel et d’autres richesses.&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> [[Pie VII]]&lt;br /&gt;<br /> [[Pie IX]]&lt;br /&gt;<br /> [[Liste_des_évêques_de_Valence#.C3.89v.C3.AAques_concordataires|D.D. Chatrousse]]&lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> &lt;br /&gt;<br /> [[Liste_des_évêques_de_Valence#.C3.89v.C3.AAques_concordataires|D.D. Lyonnet]]&lt;br /&gt;<br /> |valign=&quot;top&quot; style=&quot;font-size: 90%&quot; | <br /> [[File:Valence_StApollinaire_Tableau_entree-laterale.jpg|270px]]<br /> |}<br /> <br /> === Clocher ===<br /> Le clocher est détruit par la foudre en 1836. Dans son journal de voyage en 1838, Stendhal mentionne la démolition en cours. Il est reconstruit dans le style roman, et on lui donne une plus grande hauteur.<br /> <br /> Il est de plan carré et est maintenu par des contreforts perpendiculaires aux angles. À la base, il s'ouvre sur trois côtés par de grandes arcades en plein cintre sur le portail d'entrée. Au-dessus, un étage percé de petites baies est surmonté d'un étage très haut, aveugle, orné de lésènes qui divisent chaque côté en trois et sont jointes par trois petites arcatures. L'étage final, coiffé d'un toit de tuiles à quatre pentes de faible inclinaisont, est percé sur chaque face de trois baies à arcs imbriqués de pierres de deux couleurs, comme les baies des collatéraux.<br /> <br /> == Galerie d'images ==<br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Fichier:Valence - Cathédrale Saint Apollinaire.jpg|La cathédrale de nuit, vue de la [[place des Ormeaux]].<br /> Fichier:Valence cathedrale 2004-08-31 003.jpg|Le chevet.<br /> File:Valence-StApollinaire-PlaceClercs.jpg|Chevet, vu de la [[place des Clercs]].<br /> Fichier:Valence cathedrale 2003-12-10 047.jpg|Le clocher.<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> {{message galerie}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * Guy Barruol, ''La cathédrale romane Saint-Apollinaire de Valence'', pp. 301-315, dans ''Congrès archéologique de France. 150{{e}} session. Moyenne vallée du Rhône. 1992'', [[Société française d'archéologie]], Paris, 1995<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> {{Autres projets|commons=Category:Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence}}<br /> * [[Vieux Valence]] • [[Place des Ormeaux]]<br /> * [[Diocèse de Valence]]<br /> * [[Liste des évêques de Valence]]<br /> * [[Liste des monuments historiques de Valence]]<br /> * [[Musée des beaux-arts de Valence (France)|Musée des beaux-arts de Valence]]<br /> * [[Liste des cathédrales catholiques romaines de France]] <br /> * [[Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques]]<br /> Liste des cathédrales catholiques romaines de France<br /> Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Structurae|s0015389|Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence}}<br /> <br /> {{Palette|Architecture des églises|Cathédrales en France}}<br /> {{Portail|catholicisme|architecture chrétienne|monuments historiques|Valence (Drôme)}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Cathedrale Saint-Apollinaire de Valence}}<br /> [[Catégorie:Architecture de Valence (Drôme)]]<br /> [[Catégorie:Vieux Valence]]<br /> [[Catégorie:Cathédrale de Rhône-Alpes|Valence]]<br /> [[Catégorie:Église de la Drôme|Valence]]<br /> [[Catégorie:Monument historique de Valence (Drôme)]]<br /> [[Catégorie:Monument historique classé en 1862]]<br /> [[Catégorie:Cathédrale monument historique (France)]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Kizito_Mihigo&diff=147224859 Kizito Mihigo 2015-05-20T11:19:29Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Front Patriotique Rwandais par Front patriotique rwandais, remplacement de Radio France Internationale par Radio France internationale, remplacement de États Unis par États-Unis...</p> <hr /> <div> {{pub}}<br /> <br /> {{Infobox Musique (artiste)<br /> | charte = instrumentiste<br /> | nom = Kizito Mihigo<br /> | image = Defaut.svg<br /> | légende = <br /> | nom alias = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|25|juillet|1981|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Kibeho]]<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | profession = [[chanteur]] [[organiste]] [[compositeur]]<br /> | profession autre = <br /> | genre = [[gospel]] [[musique sacrée]]<br /> | instrument = [[orgue]], [[clavier]]<br /> | années actives = [[1995]] - [[2014]]<br /> | label = <br /> | influences = <br /> | site web = [http://www.kizitomihigo.com kizitomihigo.com]<br /> | membres actuels = <br /> | ex membres = <br /> | logo = <br /> }}<br /> <br /> <br /> <br /> '''Kizito Mihigo''' , né le [[25 juillet]] [[1981]], est un [[chanteur]] de [[gospel]], [[parolier|auteur]] des [[chant|chants]] [[liturgie catholique|liturgiques]], [[organiste]] et [[compositeur]] [[Rwanda|rwandais]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Kizito Mihigo est né le [[25 juillet]] [[1981]] à [[Kibeho]], dans le district de [[Nyaruguru]], l'ancienne [[préfecture]] de [[Gikongoro]] (aujourd’hui [[Province du Sud (Rwanda)|Province du Sud]]) au [[Rwanda]]. Ses parents sont Augustin Buguzi et Placidie Iribagiza&lt;ref name=&quot;perpét&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = KIZITO MIHIGO Urges Artistes to Promote Peace Through Music|url = http://allafrica.com/stories/201404110094.html|site = allafrica.com |date = 10 avril 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |title= Kizito Mihigo: biographie | url =http://www.kizitomihigo.com/index.php/fr/kizito/biography | site = kizitomihigo.com }}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> À l'âge de 9 ans, il commence à composer des chansonnettes, mais ce n'est que 5 ans plus tard, lorsqu'il est élève au [[séminaire (catholicisme)|Petit Séminaire]] de Butare, qu'il devient l'[[organiste]] [[compositeur]] [[liturgie catholique|liturgique]] le plus populaire dans l'[[Catholicisme|Église catholique]] au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito uses music to promote peace, reconciliation|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2012-11-20/59903/ |site= newtimes.co.rw |date =November 20, 2012}}/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En 1994, il perd sa famille et devient orphelin lors du [[génocide des Tutsis au Rwanda]].<br /> Il s’échappe au [[Burundi]] où il retrouve des membres de sa famille ayant survécu.<br /> Il tente en vain de rejoindre l’[[Forces rwandaises de défense|Armée Patriotique Rwandaise]] (APR) pour venger sa famille&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = How l overcame desire for revenge – Kizito Mihigo |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30516/|<br /> site = newtimes.co.rw |date = April 25, 2011}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = GENOCIDE AU RWANDA, 13 ans après, Témoignage du réscapé KIZITO MIHIGO: CROIRE EN DIEU APRES LE GENOCIDE |url = http://www.alterinfo.net/GENOCIDE-AU-RWANDA-13-ans-apres-Temoignage-du-rescape-KIZITO-MIHIGO-CROIRE-EN-DIEU-APRES-LE-GENOCIDE_a8443.html<br /> | site = alterinfo.net |date = Vendredi 4 Mai 2007}}&lt;/ref&gt;<br /> .<br /> <br /> ==Scolarité, formation ==<br /> En juillet 1994, il retourne au [[Rwanda]]. Après l’école secondaire, il s’inscrit au [[séminaire (catholicisme)|séminaire]] pour devenir [[prêtre]] et là, à travers la [[musique]] et la foi chrétienne, il arrive à pardonner ceux qui ont tué son père&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;How l overcame&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;GENOCIDE AU RWANDA&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Musicien ==<br /> <br /> En 2001, il participe à la composition de l’[[hymne national]] rwandais et il est ensuite envoyé faire des études au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire de Musique]] de Paris par les autorités rwandaises (avec le soutien financier du président rwandais [[Paul Kagame]])&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;{{Lien web | title= Rwanda: quatre personnes arrêtées, dont le chanteur Kizito Mihigo | url = http://www.rfi.fr/afrique/20140416-rwanda-kagame-karegeya-kizito-mihigo-fdlr-rnc-fpr-attaque-police/ | site = rfi.fr |date = Publié le 16-04-2014 Modifié le 16-04-2014 à 09:24 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il entame une carrière musicale internationale basé en [[Belgique]]. En 2010, il crée la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix {{incise|KMP}} une [[Organisation Non Gouvernementale]] prônant la paix et la réconciliation&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;{{Lien web | title= Kizito Mihigo, chanteur vedette et accusé en aveux | url = http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/04/25/kizito-mihigo-chanteur-vedette-et-accuse-en-aveux/ | site = lesoir.be |date = 25 avr 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;&gt;{{Lien web | title = Portrait de Kizito Mihigo, un chanteur qui risque la prison à vie | url = http://www.afriquinfos.com/articles/2014/7/16/rwanda-portrait-kizito-mihigo-chanteur-risque-prison-259780.asp | site = afriquinfos.com |date = 16 juil. 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Installation au Rwanda ==<br /> <br /> En 2011 il s'installe définitivement au [[Rwanda]], et devient une personnalité artistique respectée par la population et par le pouvoir&lt;ref name=&quot;panapress.com Un artiste rwandais s'insurge&quot;&gt;{{Lien web|titre = Un artiste rwandais s'insurge contre les &quot;falsificateurs de l'histoire&quot; du génocide de 1994 |url = http://www.panapress.com/Un-artiste-rwandais-s-insurge-contre-les--falsificateurs-de-l-histoire--du-genocide-de-1994--13-769237-18-lang2-index.html |site = panapress.com|date = 19 april 2011 19:08:58}}&lt;/ref&gt;. Il est régulièrement invité pour chanter dans toutes les cérémonies nationales de [[commémoration]] du [[génocide]]&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;. Il se fait connaître aussi par de nombreuses invitations dans les cérémonies officielles au [[parlement]] et ailleurs, pour interpréter l'[[hymne national]] rwandais, en présence du [[Chef d'État]] et d'autres hauts dignitaires&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Portrait de Kizito Mihigo&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan singer jailed for plot to kill president |url = http://www.reuters.com/article/2015/02/27/us-rwanda-security-idUSKBN0LV26220150227 |site = reuters.com|date = Fri Feb 27, 2015 12:46pm EST}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Son rapprochement avec le pouvoir lui vaut beaucoup de critiques venant de ses fans [[chretien|chrétiens]] qui regrettent une certaine déviation de leur [[compositeur]] [[liturgie|liturgique]] vers les thèmes de plus en plus [[politique|politiques]]. En 2011 le [[chanteur]] tente de rassurer ses fans&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo churns out Liberation song |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-06-28/32504/|site = newtimes.co.rw|date = Published: June 28, 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Ses concerts religieux attirent un grand nombre de personnes à [[Kigali]] et à [[Kibeho]], lieu de naissance de l'artiste. Ces événements sont souvent honorés par la présence de différents [[ministre|ministres]]&lt;ref name=&quot;Mihigo planning mega concerts&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Mihigo planning mega concerts |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-09-14/24022/ |site = newtimes.co.rw|date = September 14, 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo’s concert&quot;&gt;{{Lien web|titre = Kizito Mihigo’s concert was grand |url =http://www.newtimes.co.rw/section/article/2010-11-01/25524/ |site = newtimes.co.rw|date = November 01, 2010}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Prime Minister&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Prime Minister attended a vigil organized by Kizito Mihigo |url = http://www.primature.gov.rw/top/news/news-details.html?tx_ttnews[tt_news]=559&amp;cHash=c032aba05394811284308c64a04dec3f |site = primature.gov.rw|date = 26.04.2011 04:39}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les concerts les plus populaires de l'artiste sont celui de [[Pâques]] et celui de [[Noël]] en 2011&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo excites fans on Xmas|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-12-27/38068/|site = newtimes.co.rw |date = Published: December 27, 2011 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito thrills fans during Easter |url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2011-04-25/30562/|site = newtimes.co.rw |date = Published: April 25, 2011}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Oeuvres ==<br /> Après le [[Génocide des Tutsis au Rwanda|génocide de 1994]], ce chanteur prolifique rwandais a composé plus de 400 chansons en 20 ans&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito Mihigo|url = http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141229_kizito_rwanda|site = BBC|date = 30 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les plus populaires sont: <br /> &lt;ul&gt;<br /> &lt;li&gt;Arc en ciel&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Twanze gutoberwa amateka&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;churns&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt; Inuma&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Iteme&lt;ref name=&quot;Kizito thrills fans during Easter &quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mon frère congolais&lt;ref name=&quot;La paix de nos voisins&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Rwanda : La paix de nos voisins c'est la paix de nous même, estime un artiste rwandais.|url = http://www.echos-grandslacs.info/productions/rwanda-la-paix-de-nos-voisins-cest-la-paix-de-nous-meme-estime-un-artiste-rwandais|site = echos-grandslacs.info|date = 25/09/2012}}&lt;/ref&gt;&lt;li&gt;<br /> &lt;li&gt;Mwungeri w'intama&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Yohani yarabyanditse&lt;ref name=&quot;excites fans on Xmas&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Turi abana b'u Rwanda&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Igisobanuro cy'urupfu&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;/&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;li&gt;Umujinya mwiza&lt;ref name=&quot;Umujinya Mwiza&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|title = Kizito Mihigo’s song ‘Umujinya Mwiza’ an excellent philosophical, social cohesion and nation building aid|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-27/87235/|site = newtimes.co.rw|date = Published: April 27, 2013}}&lt;/ref&gt;&lt;/li&gt;<br /> &lt;/ul&gt;<br /> <br /> == Activisme pour la paix et la réconciliation. ==<br /> <br /> Après son installation au [[Rwanda]], en compagnie de sa fondation, et en partenariat avec le [[Rwanda|gouvernement rwandais]], l'ONG [[World Vision International|World Vision]] et l'ambassade des [[États-Unis]] à [[Kigali]], il entame une tournée dans les écoles et dans toutes les prisons du [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot; /&gt;.<br /> <br /> Dans les écoles, l'objectif est l'éducation de la jeunesse aux valeurs de [[paix]] et de [[réconciliation]], et la création des clubs de paix. Dans les prisons, le chanteur cherche à susciter un débat avec les détenus à propos des crimes commis, avant d'y créer les clubs de dialogue dit « clubs de transformation des conflits »&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site=independent.co.ug |date = Wednesday, 03 October 2012 08:31}}/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Prix ===<br /> En août 2011, en reconnaissance de ses activités pour la [[paix]], Kizito Mihigo reçoit le prix CYRWA (''Cerebrating Young Rwandan Archivers''), donné par la fondation Imbuto, organisation de la [[Première dame]] du [[Rwanda]], [[Jeanette Kagame]]&lt;ref name=&quot;perpét&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito uses music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg&quot;&gt;{{Lien web |title = L'affaire Kizito Mihigo, le bout d'un iceberg? |url = http://www.jambonews.net/actualites/20140507-laffaire-kizito-mihigo-le-bout-dun-iceberg/ | site = jambonews.net |date = 9 mai 2014}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> En avril 2013, l'Office rwandais de la [[Gouvernance]] (''Rwanda Gouvernance Board'') reconnaît la Fondation Kizito Mihigo pour la Paix (KMP) parmi les dix meilleures [[organisation non gouvernementale|ONG]] locales ayant favorisé la bonne gouvernance.<br /> À cette occasion, la [[Fondation]] reçoit le prix « RGB award » de {{unité|8000000 Frw}} (huit millions de francs rwandais)&lt;ref name=&quot;Civil society organs win RGB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Civil society organs win RGB grants |url = http://greatlakesvoice.com/civil-society-organs-win-rgb-grants/|site = greatlakesvoice.com |date = April 21, 2013 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le président [[Paul Kagame]], lui aussi, avait toujours présenté ce [[musicien]] rescapé du [[génocide]] comme un modèle pour les jeunes Rwandais&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Animateur de télévision ==<br /> Depuis 2012 Kizito Mihigo anime ''Umusanzu w'Umuhanzi'' (« La contribution de l'artiste ») une émission hebdomadaire de la télévision nationale produite par la Fondation KMP&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Kizito Mihigo using music to spread peace in society|url = http://www.independent.co.ug/rwanda-ed/rwanda/6524-peace-messenger |site=independent.co.ug |date = Wednesday, 03 October 2012 08:31}}/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans cette émission d'une heure tous les mardis à 22 heures, le chanteur diffuse et commente les concerts avec les prisonniers et les élèves. Une fois par mois à travers cette émission, Mihigo dirige le [[Dialogue interreligieux]], un débat avec des leaders religieux visant à trouver, ensemble, le rôle des religieux dans la construction de la Paix&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Vie privée ==<br /> <br /> [[Chrétien]] [[catholique]], célibataire sans enfants, amateur des [[art martial|arts martiaux]] et du [[cinéma]], en 2012 une rumeur dans la presse locale parle d'une relation amoureuse secrète entre lui et Miss Jojo chanteuse locale [[R&amp;B]] de confession [[musulman|musulmane]]. Les deux artistes nient la liaison et parlent d'une amitié profonde&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Depuis 2009 Kizito Mihigo apparaît souvent dans la [[presse people]] de Kigali comme l'un des hommes célèbres qui attirent le plus de femmes au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo using music&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En avril 2013 le quotidien rwandais [[New Times|The New Times]] classe Kizito Mihigo deuxième parmi les huit hommes célèbres les plus sexy au [[Rwanda]]&lt;ref name=&quot;Top 8 hottest&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Top 8 hottest male celebrities in Rwanda|url = http://www.newtimes.co.rw/section/article/2013-04-24/65180/|site = newtimes.co.rw |date = Published: April 24, 2013}}/&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Problèmes judiciaires ==<br /> <br /> Le [[14 avril]] [[2014]], après huit jours de disparition, Kizito Mihigo est présenté aux [[journaliste|journalistes]] par la [[Police]], arrêté pour suspicion d’avoir planifié des attaques terroristes et d’avoir collaboré avec les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda|Forces Démocratiques de Libération du Rwanda]] {{incise|FDLR}} et le parti politique Rwanda National Congress (RNC) mais dans l'opinion publique, beaucoup d'observateurs sont convaincus que l'arrestation du musicien est liée à une chanson très critique sortie et interdite quelques jours auparavant&lt;ref name=&quot;chorB&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Dissident ‘choirboy’: Rwandan gospel star on trial|url = http://america.aljazeera.com/articles/2014/12/11/rwanda-gospel-singerontrial.html|site = Aljazeera|date = 11 Décembre 2014|consulté le = 11 Janvier 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo : des paroles&quot;&gt;{{Lien web|titre = Kizito Mihigo : des paroles qui ont fâché ?|url = http://www.echosdafrique.com/20140414-kizito-mihigo-des-paroles-qui-ont-fache|site = echosdafrique.com|date = 14 avril 2014 22 h 28 min}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Catholic liturgical musician&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Catholic liturgical musician arrested as terrorist in Rwanda|url = http://www.humanosphere.org/human-rights/2014/04/catholic-liturgical-musician-arrested-as-terrorist-in-rwanda/|site = humanosphere.org|date = 14 April 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Quatre personnes&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;colette-braeckman&quot;/&gt;.<br /> <br /> Quelques heure après l'audience du 21 avril 2014, une interview {{citation|confession}} est diffusée : Kizito y a {{citation|plaidé coupable de tous les chefs d'accusation et a demandé à pouvoir être assisté par un avocat}}. Dans une seconde interview {{citation|confession}}, il déclare : {{citation|avoir accepté l'idée de lire un communiqué dénonçant l'absence d'[[État de droit]] au [[Rwanda]] et appelant la jeunesse à se soulever}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;&gt;{{lien web|titre=Rwanda : diffusion d’une nouvelle confession du chanteur Kizito Mihigo|<br /> url=http://www.rfi.fr/afrique/20140422-rwanda-diffusion-une-nouvelle-confession-kizito-mihigo/|site=rfi.fr/afrique|date=23 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pour le défenseur des [[droits de l'homme]] : {{citation|Ces confessions sont contraires au principe de [[présomption d'innocence]]}}. Les sources officielles Rwandaises balaient les accusations de torture&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Réactions ==<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Plusieurs médias internationaux commentent l'événement. Selon la [[Radio France internationale]], l'arrestation de ce musicien provoque un grand émoi dans le pays, l'incompréhension et la peur d'une possible déstabilisation. Les aveux du chanteur largement diffusés par les médias locaux et les discours de certains responsables politiques avant le début du procès, provoquent l'indignation des défenseurs des [[droits de l'homme]] qui dénoncent la violation de la [[présomption d'innocence]]&lt;ref&gt;{{Lien web|title = Le Rwanda en émoi après l’arrestation de Kizito Mihigo |url = http://www.rfi.fr/afrique/20140418-le-rwanda-emoi-apres-arrestation-kizito-mihigo/ |site = RFI |date = 18-04-2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;L'étrange affaire du chanteur&quot;&gt;{{Lien web|title = L'étrange affaire du chanteur Kizito risque de déstabiliser le Rwanda |url = http://www.slateafrique.com/464759/rwanda-etrange-affaire-kizito-risque-destabiliser-rwanda |site = Slate afrique |date = 29 avr. 2014 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;rfi23&quot;/&gt;.<br /> <br /> Selon la Télévision [[Al Jazeera]], et la Radio [[France Inter]], le chanteur enlevé à la veille de la {{20e}} [[commémoration]] du [[génocide]], avant d'apparaitre devant la presse huit jours plus tard, serait en train de vivre les conséquences des paroles de son chant ''Igisobanuro cy'urupfu'' (la signification de la mort) - Requiem réconciliateur dans lequel le chanteur critique la [[politique]] de [[commémoration]] mise en place par le gouvernement de [[Kigali]] dirigé par le [[Front patriotique rwandais]] - FPR de [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;chorB&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwandan Singer Faces Charges After Questioning Ruling Regime's Account of Genocide|url = http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2014/12/12/kizito_mihigo_rwanda_genocide_singer_accused_of_conspiracy.html|site = Slate magazine|date = 12 déc. 2014}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Et alors ?&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda 20 ans, un pouvoir autoritaire ? Et alors ?...|url = http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-jy-suis-rwanda-20-ans-un-pouvoir-autoritaire-et-alors|site = [[France Inter]]|date = l'émission du mercredi 7 mai 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme ===<br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme]] {{incise|FIDH}} dénonce une arrestation avec un arrière-goût politique. L'organisation parle d' {{ Citation|une nouvelle preuve de la tournure répressive prise par le régime du Président rwandais Paul Kagame&lt;ref name=&quot;Rwanda: trois personnes&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: trois personnes arrêtées pour «menace» contre l’Etat|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140414-rwanda-trois-personnes-arretees-journaliste-chanteur-menace-attentat/|site = rfi.fr |date = Publié le 14-04-2014 Modifié le 15-04-2014 à 12:43 }}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Reporters Sans Frontières ===<br /> <br /> L'organisation [[Reporters sans frontières]] réagit après l'arrestation de Kizito Mihigo et ses co-accusés notamment le journaliste Cassien Ntamuhanga. L'ONG qui dénonce la détention illégale du journaliste une semaine avant l'annonce officielle de la police, se dit inquiétée par la détérioration du climat pour les [[médias]] au Rwanda, et surtout par l'arrestation de Cassien Ntamuhanga, Kizito Mihigo et leurs co-accusés&lt;ref name=&quot;WAVE OF INTIMIDATION&quot;&gt;{{Lien web|langue = En |title = Wave of Intimidation of Kigali Media |url = http://en.rsf.org/rwanda-wave-of-intimidation-of-kigali-28-04-2014,46184.html | site = rsf.org |date = 28 avril 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === États-Unis ===<br /> <br /> Les [[États-Unis]], à leur tour, expriment leur inquiètude à la suite de l'arrestation de Kizito Mihigo. À cette occasion, selon la [[Radio France internationale]], [[Washington]] rappelle au [[Rwanda|gouvernement rwandais]] l'importance {{citation|d'autoriser la [[liberté d'expression]] […] respecter la [[liberté de la presse]] et à accorder aux prévenus, le minimum de garanties nécessaires à un procès équitable&lt;ref name=&quot;wash&quot;&gt;{{lien web|langue = En|url=http://www.rfi.fr/afrique/20140424-rwanda-washington-preoccupe-vague-arrestations/|titre=Rwanda: Washington préoccupé par la vague d'arrestations|date=24-04-2014|site=rfi.fr/afrique}}&lt;/ref&gt;}}.<br /> <br /> === Royaume-Uni ===<br /> <br /> Le [[Royaume-Uni]] aussi revient sur le cas de Kizito Mihigo et ses co-accusés, demandant au gouvernement rwandais d'assurer un procès équitable&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En |title = Rwanda - Country case study update |url = https://www.gov.uk/government/case-studies/rwanda-country-case-study-update | site = www.gov.uk |date = 16 October 2014}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Gouvernement rwandais et partis d'opposition en exil ===<br /> <br /> Après la réaction du [[Royaume-Uni]] et celle des [[États-Unis]], le Président [[Paul Kagame]], en déplacement dans l'[[Province de l'ouest|ouest du Rwanda]], rejette les critiques faisant état d'arrestations arbitraires. Il menace de {{Citation|continuer les arrestations et même de tuer en plein jour ceux qui<br /> tenteraient de déstabiliser le pays&lt;ref name=&quot;tués en plein jour&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Ceux qui veulent déstabiliser le Rwanda peuvent être «tués en plein jour»|url = http://www.lapresse.ca/international/afrique/201406/06/01-4773483-ceux-qui-veulent-destabiliser-le-rwanda-peuvent-etre-tues-en-plein-jour.php|site = lapresse.ca |date = Publié le 06 juin 2014 à 10h52 | Mis à jour le 06 juin 2014 à 10h52}}&lt;/ref&gt;.}}<br /> <br /> L' opposition rwandaise en exil dont le Congrès National Rwandais (RNC) et les [[Forces démocratiques de libération du Rwanda]] (FDLR) qui,<br /> dès l'arrestation de Kizito Mihigo, ont démenti travailler avec lui et condamné son arrestation&lt;ref name=&quot;les réactions sont nombreuses&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: le RNC et les FDLR condamnent les récentes arrestations|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140420-rwanda-chanteur-kizito-mihigo-coaccuses-entendus-justice/|site = rfi.fr |date = Publié le 21-04-2014 Modifié le 21-04-2014 à 11:16 }}&lt;/ref&gt;, reviennent sur les déclarations du président<br /> [[Paul Kagame]]. Un porte parole du RNC se dit perturbé et déçu par les propos du président. Quant à l'arrestation du chanteur Kizito Mihigo, le RNC affirme qu'elle est une conséquence de sa chanson ''Igisobanuro cy'Urupfu''&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: les réactions sont nombreuses après les propos de Paul Kagame|url = http://www.rfi.fr/afrique/20140607-rwanda-reactions-sont-nombreuses-apres-propos-paul-kagame/|site = rfi.fr |date = Publié le 07-06-2014 Modifié le 07-06-2014 à 11:28 }}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> La [[Fédération internationale des ligues des droits de l'homme|FIDH]] revient aussi sur les propos du [[Paul Kagame|Président Kagame]], estimant qu'il y a une escalade de violence y compris verbale de la part des autorités rwandaises&lt;ref name=&quot;le RNC et les FDLR condamnent&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Procédure ==<br /> <br /> Après deux reports, le procès de Mihigo est ouvert le 6 novembre à [[Kigali]]. Kizito Mihigo plaide coupable de toutes les charges retenues contre lui et demande la clémence du jury&lt;ref name=&quot;plaide-coupable&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: accusé de &quot;terrorisme&quot;, le musicien Kizito Mihigo plaide coupable |url = http://www.rtbf.be/culture/musique/detail_rwanda-accuse-de-terrorisme-le-musicien-kizito-mihigo-plaide-coupable?id=8395801|site = rtbf.be|date = jeudi 6 novembre 2014 à 17h10}}&lt;/ref&gt;. Ses avocats, eux, disent ne pas trouver les éléments constitutifs d'une infraction&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;{{Lien web|langue = Fr|titre = Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito Mihigo plaide coupable|url = http://www.rfi.fr/afrique/20141107-rwanda-ouverture-son-proces-kizito-mihigo-plaide-coupable-fdlr-rnc-paul-kagame/|site = RFI|date = 07 Novembre 2014|consulté le = 08 Novembre 2014}}&lt;/ref&gt;. Les trois co-accusés du chanteur plaident tous non coupables et dénoncent la torture&lt;ref name=&quot;Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien&quot;&gt;{{Lien web|titre = Procès de Kizito Mihigo: comparution de Cassien Ntamuhanga |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141115-justice-rwanda-cassien-ntamuhanga-proces-kizito-mihigo/|site = RFI|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: en plein procès, Kizito Mihigo renonce à ses avocats |url = http://www.rfi.fr/afrique/20141129-rwanda-plein-proces-kizito-mihigo-renonce-avocats/|site = RFI|date = Publié le 15-11-2014 Modifié le 15-11-2014 à 12:56 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda treason&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda treason accused claims torture |url = http://www.iol.co.za/news/africa/rwanda-treason-accused-claims-torture-1.1788225#.VVd7ifmqqko|site = iol.co.za|date = November 28 2014 at 04:09pm}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Plaidoiries ===<br /> <br /> Le [[ministère public]] reproche au chanteur d'avoir eu des conversations via internet avec un présumé membre du RNC (Rwanda National Congress), parti d'opposition en exil que [[Kigali]] qualifie de [[terrorisme|terroriste]]. Dans ces conversations écrites, le chanteur aurait suggéré un renversement du régime avec les noms des personnes à tuer, parmi elles le président [[Paul Kagame]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Selon la chaine de télévision de la [[British broadcasting corporation|British Broadcasting Corporation]] {{incise|BBC}}, le procureur dit que les accusés étaient en train de penser à venger le Colonel [[Patrick Karegeya]], ancien chef des renseignements de l'[[Forces rwandaises de défense|armée rwandaise]] devenu opposant politique contre le gouvernement de [[Paul Kagame]]. Ce co-fondateur de la RNC avait été retrouvé mort étranglé le 1er janvier 2014 dans un Hôtel luxueux en [[Afrique du Sud]]. Le gouvernement Sud-africain a souvent accusé le [[Rwanda]] d'être derrière les assassinats et tentatives d'assassinat d'opposants rwandais exilés en [[Afrique du Sud]], ce que les autorités rwandaises ont toujours démenti. Mais après la mort de [[Patrick Karegeya]], le Président rwandais avait dit que {{citation|quiconque trahira le Rwanda en sera victime}}&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;{{Lien web|langue = En|titre = Rwanda singer Kizito Mihigo planned to kill Paul Kagame|url = http://www.bbc.com/news/world-africa-31656169|site = bbc.com |date = 27 February 2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans sa plaidoirie, le chanteur qui reconnaît avoir eu ces conversations avec un dénommé Sankara, nie l'intention de vouloir tuer le président et dit avoir engagé ses discussions, motivé par la curiosité. {{Citation|J'étais en conflits avec les officiels en ce moment-là, mais je n'ai jamais eu de problèmes avec le président}} rapporte [[Radio France internationale]]&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;. Les avocats du chanteurs, eux, continuent d'estimer que rien de tout cela ne constitue un crime&lt;ref name=&quot;Rwanda: à l'ouverture de son procès, Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au deuxième jour du procès, le chanteur demande en vain d'être jugé seul&lt;ref name=&quot; n’obtient pas d’être jugé seul &quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo n’obtient pas d’être jugé seul|url = http://fr.starafrica.com/musique/le-chanteur-rwandais-kizito-mihigo-nobtient-pas-detre-juge-seul.html |site = starafrica.com |date= publié le : 10 octobre 2014 à 10:46 UTC }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Au troisième jour du procès, en pleine audience, Mihigo renonce à ses avocats et continue de plaider coupable&lt;ref name=&quot;en plein procès, Kizito Mihigo renonce&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Réquisitoire ===<br /> <br /> Lors de ce procès, le parquet requiert la [[emprisonnement à perpétuité|perpétuité]] contre le chanteur&lt;ref name=&quot;Rwanda: la perpétuité requise pour Kizito&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Verdict ===<br /> <br /> Le 27 février 2015, il est condamné à 10 ans de prison, après avoir été reconnu coupable de [[conspiration]] contre le [[gouvernement]] du président [[Paul Kagame]]. Faute de preuve, il est en revanche blanchi de l'accusation de « [[conspiration]] pour [[terrorisme]] »&lt;ref name=&quot;planned to kill Paul Kagame&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;{{Lien web|titre = Le chanteur rwandais Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison|url = http://www.france24.com/fr/20150228-rwanda-chanteur-populaire-kizito-mihigo-condamne-a-10-ans-prison-genocide-tutsi-hutu-kagame/|site = france24 |date = 28/02/2015 }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Réactions après verdict ==<br /> <br /> Après l'annonce du [[verdict]], les réactions sont nombreuses dans la [[presse internationale]] et par différentes [[Organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]]<br /> <br /> === Presse internationale ===<br /> <br /> Le jour du verdict, la presse internationale notamment la Télévision [[France 24]], la [[Radio France internationale]] et l'agence de presse britannique [[Reuters]] reviennent sur la chanson ''Igisobanuro cy'urupfu'' (La signification de la mort) qui, selon les observateurs, aurait provoqué la colère du régime, et la tombée en disgrâce de ce chanteur chrétien autrefois proche du Président Kagame et de son gouvernement&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;/&gt;. Certains observateurs interviewés par [[France 24]] parlent d'un {{citation|pouvoir fébrile qui ne tolère pas les voix dissonantes}}. Dans cette chanson mélancolique publiée sur internet quelques jours avant le début de la {{20e}} commémoration du génocide {{incise|et immédiatement interdite par les autorités rwandaises}}, on peut entendre : {{citation|Je suis rescapé du génocide mais ce n'est pas pour autant que j'ignore la souffrance des autres [[…]] la mort n'est jamais bonne, que ce soit du génocide, de la guerre ou des vengeances…}}, poursuit le chanteur chrétien en faisant allusion aux crimes présumés commis par le [[Front patriotique rwandais]] {{incise|FPR}}, parti au pouvoir&lt;ref name=&quot;Kizito Mihigo condamné à 10 ans de prison&quot;&gt;&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito&quot;&gt;{{Lien web|titre = Rwanda: 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito Mihigo|url = http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150227.AFP0176/rwanda-un-celebre-chanteur-condamne-a-10-ans-de-prison-pour-conspiration-contre-le-gouvernement.html|site = tempsreel.nouvelobs.com|date = 27-02-2015 à 18h15 }}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Rwandan singer jailed for plot to kill&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Organisations Non Gouvernementales Internationales pour la défense des droits de l'homme===<br /> <br /> Après l'annonce du verdict, les [[organisation non gouvernementale internationale|Organisations Non Gouvernementales Internationales]] pour la défense des droits de l'homme, tel [[Amnesty International]] ou encore [[Human Rights Watch]], dans leur rapports de l'année 2014/15, critiquent le déroulement de la [[procédure pénale]], dénonçant la [[détention arbitraire|détention illégale]], la torture et la politisation du procès&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = En|titre = The 20th anniversary of the 1994 genocide was commemorated in ceremonies and other events across Rwanda, and in many other countries.|url = http://www.hrw.org/world-report/2015/country-chapters/rwanda |site = www.hrw.org |date = 2015}}&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Lien web |titre = Amnesty International Report 2014/2015 |url = http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/les-rapports-annuels/rapport-annuel-2014-2015/afrique-2245/article/rwanda-24096 |site = amnestyinternational.be |date = mercredi 25 février 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> [[Reporters sans frontières]] revient aussi sur ce verdict, demandant que la décision du tribunal de [[Kigali]] soit révisée en appel&lt;ref name=&quot;UN JOURNALISTE RWANDAIS ÉCOPE&quot;&gt;{{Lien web |titre = Un journaliste rwandais écope d’une peine de 25 ans de prison |url = http://fr.rsf.org/rwanda-un-journaliste-rwandais-ecope-d-02-03-2015,47637.html |site = rsf.org |date = 2 mars 2015}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Section à recycler}}<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{Site officiel|http://www.kizitomihigo.com/}}<br /> * [http://www.kmp.rw Fondation Kizito Mihigo pour la Paix]<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> {{Portail|musique|Rwanda}}<br /> <br /> [[Catégorie:Chanteur rwandais]]<br /> [[Catégorie:Génocide au Rwanda]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1981]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Rwanda]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Notre-Dame_de_la_Daurade&diff=181581955 Notre-Dame de la Daurade 2015-05-12T13:37:00Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de haute-couture par haute couture</p> <hr /> <div>{{Infobox Édifice religieux<br /> | nommonument = Basilique Notre-Dame la Daurade (Toulouse)<br /> | photo = Notre-Dame de la Daurade - Facade.jpg<br /> | légende = Façade principale de l'édifice<br /> | ville = [[Toulouse]]<br /> | pays = {{France}}<br /> | région = [[Midi-Pyrénées]]<br /> | département = [[Haute-Garonne]]<br /> | culte = [[Église catholique romaine|Catholique romain]]<br /> | type = [[basilique religieuse]]<br /> | rattachement = [[Archevêché de Toulouse]]<br /> | début constr = 1764<br /> | fin const = 1883<br /> | style = [[Architecture néoclassique|néoclassique]]<br /> | classement = {{classé MH|1963}}<br /> | latitude = 43/36/3/N<br /> | longitude = 01/26/23/E<br /> | géolocalisation = Toulouse/Haute-Garonne/France<br /> }}<br /> <br /> La '''basilique Notre-Dame la Daurade''', dite aussi '''Sainte-Marie la Daurade''', est une église [[Toulouse|toulousaine]] ayant titre de [[basilique mineure]]. Elle se situe le long des quais de la [[Garonne]], près de la place et du [[Port de la Daurade|port]] du même nom. Elle jouxte l'[[École supérieure des beaux-arts de Toulouse|école des Beaux-Arts]]. C'est une église sans clocher, à la façade classique, dont on peut mieux apprécier l'architecture de l'autre côté du fleuve. Elle a été totalement reconstruite à la fin du {{s-|XVIII|e}} sur le site de l'une des plus anciennes églises de Toulouse, qui fut probablement la chapelle des [[Liste des souverains wisigoths|rois wisigoths]] et dont l'abside était couverte de mosaïques dorées paléochrétiennes (d'où le nom ''daurada'', dorée). Siège d'une abbaye bénédictine dont le prieur était l'un des principaux personnages de la Toulouse médiévale, elle était bordée de [[Moulins de la Daurade|moulins]] jusqu'à la fin du {{s-|XIV|e}} et donnait sur le principal pont de Toulouse du {{s mini-|XII|e}} au {{s-|XVII|e}}, le [[pont de la Daurade]].<br /> <br /> Elle fait l’objet d’un classement au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|1|février|1963|en France}}&lt;ref&gt;{{Base Mérimée|PA00094519}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> <br /> Son histoire commence au {{s-|V|e}}. Elle est bâtie sur les vestiges d'un [[temple]] romain dodécagonal, sans doute dédié à [[Apollon]], et surmonté d'une [[coupole]]. Ce sont les [[empereur]]s romains qui confient ce temple aux [[christianisme|chrétiens]]. <br /> <br /> Le culte de la [[Marie de Nazareth|Vierge]] a été initié à [[Éphèse]], en [[431]]. C'est peut-être l'une des raisons de la construction de l'[[Église (édifice)|église]] de la Daurade, dédiée à la Vierge Marie représentée sous la forme d'une [[vierge noire]]. En effet, connue aujourd'hui sous le nom de « basilique de la Daurade » à cause de ses [[mosaïque (art)|mosaïques]] à fonds dorés, l'église est d'abord appelée « basilique Sainte-Marie de Toulouse ». Son nom provient d'une mosaïque en [[or]] qu'elle renfermait : ''Deaurata'' qui veut dire couverte d'or&lt;ref&gt;[http://www.toulouse-tourisme.com/visite/fiche.php?id=26340&amp;cat=2&amp;itemid=58 Office de tourisme de Toulouse]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Elle est intégrée au {{IXe siècle}} à un [[monastère]] [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictin]]. Au {{XIe siècle}}, l'église, restée dodécagonale, est prolongée par une [[nef]] romane. Elle est rattachée à l’[[abbaye de Moissac]] en [[1077]], et le monastère est augmenté d’un [[cloître]]. La coupole est détruite en [[1703]], alors qu'elle menaçait de s'écrouler. Un dôme est alors posé en [[1760]], entamant un peu plus la solidité des murs. En [[1761]], mal entretenue, toute l'église romane doit être démolie. Un projet de reconstruction débuté en [[1764]] est arrêté afin de permettre la construction des quais de la Garonne par l'architecte [[Joseph-Marie de Saget|Saget]] en contrebas, et sur lesquels l'implantation de la basilique débordait.<br /> <br /> Le nouveau projet était ambitieux. Il s'agissait de reproduire la basilique [[Saint-Pierre de Rome]]. Neuf ans plus tard, on modifia les plans, et on opéra une rotation et une translation de l'ensemble. Ainsi, le [[chœur (architecture)|chœur]] de la basilique primitive, qui était bâtie sur les vestiges du temple romain, se situe aujourd'hui sous le transept. Les travaux furent interrompus par la [[Révolution française|Révolution]]. L'église fut consacrée basilique par le [[pape]] [[Pie IX]] en [[1876]], soit deux ans avant la [[basilique Saint-Sernin]]. Elle ne fut réellement terminée qu'en [[1883]]. <br /> <br /> Aujourd'hui, la Daurade abrite les restes du poète [[Pierre Goudouli]], dont la statue orne le centre du jardin de la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]].<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Basilique Notre-Dame de la Daurade 7312.jpg|Basilique de la Daurade<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> === Ancien prieuré ===<br /> {{Galerie détaillée|Category:Prieuré Notre-Dame de La Daurade}}<br /> Une statue-colonne et deux chapiteaux en provenance du prieuré de la Daurade sont visibles au [[musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]].<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Ane jouant de la harpe et prophète (ME 75 ME 74).jpg|[[Sainte-Anne]] jouant de la [[harpe]]<br /> File:Anonyme Le Roi David et ses musiciens (ME 102) 1.jpg|Le [[roi David]] et ses musiciens<br /> Prieuré Notre-Dame de La Daurade dans Monasticon Gallicanum.jpg|Le prieuré au {{s-|XVII|e}}<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> ==== Liste des prieurs ====<br /> &lt;div style=&quot;-moz-column-count:3; column-count:3; -webkit-column-count:3;&quot;&gt;<br /> *1077-1109 : Gidbert<br /> *1109-1121 : Raoul<br /> *1121-1130 : Raymond I<br /> *1130-1135 : Guillaume I<br /> *1135-11?? : Raymond II<br /> *11??-1141 : Pierre I de Hauterive<br /> *1141-1150 : Jean I Olive<br /> *1150-1176 : Guillaume II<br /> *1176-1177 : Pierre II de Saint-André<br /> *1177-1186 : Guillaume III<br /> *1186-1201 : Bernard I de Montesquive<br /> *1201-1209 : Robert<br /> *1209-1225 : Adhémar<br /> *1225-1230 : Arnaud I d’Aragon<br /> *1230-1245 : Pierre III d’Albs<br /> *1245-1248 : Arnaud II d’Aragon<br /> *1248-1263 : Bertrand I de Montaigu<br /> *1263-1265 : Bernard II de Geniès<br /> *1265-1277 : Gaillard I de Montrouge<br /> *1277-1287 : Bertrand II de Montaigu<br /> *1287-1295 : Gaillard II de Miramont<br /> *1295-1298 : Jacques I<br /> *1298-1300 : Raymond III Bernard d’Aspremont<br /> *1300-1309 : Emilien de La Châtaigneraie<br /> *1309-1361 : Boniface<br /> *1361-1369 : Guillaume IV de L’Orme<br /> *1369-1372 : Bernard III de Mauldun<br /> *1372-1388 : Bernard IV Fabry<br /> *1388-1407 : Raymond IV de Vairac<br /> *1407-1413 : Jean II de Maullie<br /> *1413-1415 : Guy I de Vairac<br /> *1415-1441 : Raymond V d’Arenx<br /> *1441-1480 : Amaury de Sénerges<br /> *1480-1523 : Jean III de Morlon<br /> *1523-1534 : Jean IV de Narbonne de Talairan<br /> *1534-1539 : Bertrand III de Narbonne de Talairan<br /> *1539-1543 : Antoine I d’Oriole<br /> *1543-1547 : Guy II du Val<br /> *1547-1554 : Antoine II de Sauveuses<br /> *1554-1562 : Nicolas de Calvière de Saint-Césaire<br /> *1562-1578 : cardinal [[Georges d’Armagnac]]<br /> *1578-1591 : Jacques II de Villemur<br /> *1591-1598 : cardinal [[François de Joyeuse]]<br /> *1598-1614 : Jean V Pichon d’Affis<br /> *1614-1624 : Marc I de Calvière de Saint-Césaire<br /> *1624-1633 : Marc II de Calvière de Saint-Césaire<br /> *1633-1645 : Antoine III de Calvière de Saint-Césaire<br /> *1645-1692 : Jacques III Charles Amelot<br /> *1692-1714 : Noël-François de Brion<br /> *1714-1750 : Jean-Baptiste Bourdet<br /> *1750-1788 : Guillaume V Benoît de La Borde<br /> *1788-1790 : Joseph Maury de Castelsarrazy<br /> <br /> ''Source : Gallia Christiana''<br /> &lt;/div&gt;<br /> <br /> === Ancien monastère ===<br /> {{Galerie détaillée|Category:Monastère Notre-Dame de la Daurade}}<br /> De nombreuses sculptures provenant de l'ancien monastère de la Daurade sont visibles au musée des Augustins.<br /> <br /> Scènes bibliques<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Chapiteau de l'Histoire de Job (ME180) 3.jpg|L'Histoire de [[Job (Bible)]].<br /> Anonyme - Tailloir , La Toilette du prince - Musée des Augustins - ME 105 (1).jpg|La Toilette du prince.<br /> Anonyme Le Roi David accordant sa harpe (ME 80).jpg|Le Roi David accordant sa harpe.<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple , Jésus au Jardin des Oliviers - Musée des Augustins - ME 128 (1).jpg|Jésus au Jardin des Oliviers<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple , La Cène - Musée des Augustins - ME 125 (1).jpg|La Cène<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple , La Descente de croix et la Mise au tombeau - Musée des Augustins - ME 134 (2).jpg|La descente de la croix et la mise au tombeau<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple , La Descente du Christ aux limbes - Musée des Augustins - ME 140 (1).jpg|La Descente du Christ aux limbes<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple , La Mort de saint Jean-Baptiste - ME 107 (3).jpg|La Mort de saint Jean-Baptiste<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple La Résurrection. Les Saintes femmes au tombeau - Musée des Augustins - ME 137 (2).jpg|Les Saintes femmes au tombeau<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonne simple. Le lavement des pieds - Musée des Augustins - ME 122 (4).jpg|Le lavement des pieds<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> Scènes mythologiques<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Anonyme toulousain - Chapiteau de colonnes jumelles , Sirène se coiffant entourée d'un chasseur et d'un centaure. La Chasse à l'ours. - Musée des Augustins - ME 178 (1).jpg|La Chasse à l'ours.<br /> Anonyme - Bas-relief , Hommes et animaux combattant dans des rinceaux - Musée des Augustins - ME 174.jpg|Hommes et animaux combattant dans des rinceaux<br /> Anonyme toulousain - Bas-relief , Animaux musiciens - Musée des Augustins - ME 86 (1).jpg|Animaux musiciens<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> Scènes de la vie courante<br /> <br /> &lt;gallery mode=packed&gt;<br /> Anonyme toulousain - Bas-relief , Sculpteur taillant un chapiteau - Musée des Augustins - ME 188.jpg|Sculpteur taillant un chapiteau<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Vierge noire ==<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;180px&quot;&gt;<br /> Vierge noire de Toulouse.jpg|&lt;center&gt;Autel de la Vierge noire. Céramique de [[Gaston Virebent]]&lt;/center&gt;<br /> Vierge noire de Toulouse 2.jpg|&lt;center&gt;La Vierge noire.&lt;/center&gt;<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> Une des particularités de la basilique est d'abriter une [[vierge noire]]. La statue présentée aujourd'hui est pourtant la deuxième copie d'une vierge brune, connue au {{Xe siècle}}. Le culte de la Vierge Noire est particulièrement dédié aux femmes enceintes. L'original fut tout d'abord volé au {{XIVe siècle}} et reproduit à l'identique.<br /> La vierge de Montserrat, en Catalogne, est appelée la ''moreneta'', la Brunette. On a coutume de dire qu'elle est devenue noire à cause de la fumée des cierges.<br /> <br /> La ferveur des fidèles fut telle que les armées de chandelles transformèrent la [[couleur]] de la seconde vierge exposée. Ainsi, dès le {{XVIe siècle}}, Notre-Dame la Brune fut connue sous le nom de Notre-Dame La Noire. Cette statue a, dit-on, de nombreux miracles à son actif. En particulier, elle aurait sauvé le quartier Saint-Michel d'un incendie en [[1672]].<br /> <br /> La statue fut brûlée à la [[révolution française|Révolution]], en [[1799]], sur la Place du [[Capitole de Toulouse|Capitole]]. En [[1807]], une nouvelle statue fut sculptée d'après les souvenirs que l'on avait de l'ancienne vierge brûlée.<br /> <br /> La statue actuelle mesure environ {{unité|2|mètres}} de hauteur. Afin de renouveler sa garde robe usée, les paroissiens de la basilique ont lancé un appel aux plus grandes maisons de [[haute couture]] françaises&lt;ref&gt;[[MatinPlus|Directmatin plus]] du 25 septembre 2008&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La couronne de la Vierge et celle de l'Enfant sont classés&lt;ref&gt;[[Base Palissy]] PM31000850 &amp; PM31000852&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Les décors en céramique sont de [[Gaston Virebent]].<br /> <br /> == Les orgues ==<br /> La basilique possède un orgue de tribune classé au titre des monuments historiques&lt;ref&gt;[[Base Palissy]] PM31001454 et PM31000995&lt;/ref&gt; et un orgue de chœur. <br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;180px&quot;&gt;<br /> Notre-Dame de la Daurade - Orgues.jpg|L'orgue de tribune<br /> Notre-Dame de la Daurade - Orgues Choeur.jpg|L'orgue de chœur<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Éléments classés ==<br /> Plusieurs éléments sont classés au titre des monuments historiques dans la [[base Palissy]].<br /> * L'orgue de Tribune<br /> * Les couronnes et sceptres de la Vierge noir et de l'Enfant.<br /> * Les deux anges en bois doré, de part et d'autre de l'autel ; œuvre du sculpteur toulousain Jean-Louis Ajon en 1812&lt;ref&gt;{{Palissy|type= classé |PM31001425}}&lt;/ref&gt;.<br /> * Plusieurs calices et manuscrit évangéliaire, ainsi que des ciboires et autres objets de culte.<br /> * Des tableaux : ''Le Christ en croix entre deux larrons''; ''Le pressoir mystique''; ''Le Christ en croix''<br /> * Une paire de tables d'applique de style Louis XIV de part et d'autre du Maître-autel<br /> <br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;180px&quot;&gt;<br /> Notre-Dame de de la Daurade - Ange de gauche.jpg<br /> Notre-Dame de de la Daurade - Ange de droite.jpg<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Galerie ==<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;180px&quot;&gt;<br /> Notre-Dame de la Daurade - Intérieur.jpg|Intérieur de l'église<br /> Notre-Dame de de la Daurade - Chapelle des anges adorateurs.jpg|La chapelle des anges adorateurs - Céramique de [[Gaston Virebent]]<br /> Notre-Dame de de la Daurade - Fonts baptismaux.jpg|Les fonts baptismaux<br /> Notre-Dame de la Daurade - Plafond.jpg|Le plafond du chœur<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> {{boîte déroulante/début|couleurFondT=#CCCCCC|margeBas=0|couleurBordure=#FFFFFF|titre=Panoramique de l'intérieur de la basilique}}[[Fichier:Basilique de la Daurade à Toulouse.jpg|thumb|upright=4.2|center|Basilique de la Daurade à Toulouse]]{{Boîte déroulante/fin}}<br /> <br /> == Jeux floraux ==<br /> Tous les [[3 mai]], dans la matinée, a lieu en la basilique une messe au cours de laquelle sont bénis les trophées (fleurs en or et en argent) de l'Académie des Jeux floraux. Ces trophées sont déposés à l’église suivant une ancienne et religieuse coutume. Ils sont destinés aux lauréats de l'[[Académie des Jeux floraux]]. Ces fleurs sont ensuite apportées solennellement à la séance de l'académie pour y être attribués. <br /> <br /> Autrefois, elles étaient ramenées en procession depuis l’église par trois capitouls-bailes qui allaient les chercher avec trois commissaires de l’Académie, auxquels ils cédaient ensuite le pas, suivis des trompettes et des hautbois de la ville. De nos jours, une délégation de mainteneurs se charge de les amener au [[capitole de Toulouse|Capitole]], dans la Salle des Illustres pour la remise des prix.<br /> <br /> == Les [[moulins de la Daurade]] ==<br /> <br /> Le prieur de la Daurade exerçait une seigneurie sur une partie du cours de la Garonne dans Toulouse. C'est à ce titre qu'il percevait des droits, au moins à partir de la fin du {{s-|XII|e}}, sur les [[Société des moulins de Bazacle|Moulins du Bazacle]] et sur ceux de la [[Moulins de la Daurade|Daurade]]. Ceux-ci, très actifs tout au long du {{s-|XIII|e}}, furent finalement victimes en [[1356]] de l'élévation de la chaussée du Bazacle qui les empêcha de fonctionner et ruina leurs propriétaires&lt;ref&gt;Voir Sicard, ''Les Moulins de Toulouse au Moyen Âge'', Armand Colin 1953.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:Basilique Notre-Dame de la Daurade}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Académie des Jeux floraux]]<br /> * [[Basilique religieuse]]<br /> * [[Chapiteau de l'histoire de Job de la basilique de la Daurade (Toulouse)]]<br /> * [[Vierge noire]]<br /> * [[Gaston Virebent]]<br /> * [[Moulins de la Daurade]]<br /> * [[Pont de la Daurade]]<br /> * [[Port de la Daurade]]<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * [[Jacqueline Caille]]. ''Sainte-Marie « La Daurade » à Toulouse'' - ''Du sanctuaire paléochrétien au grand prieuré clunisien médiéval''. Collection « Archéologie et histoire de l'art », numéro 18. Paris : Les éditions du [[CTHS]], 2007. 353 p. {{ISBN|978-2-7355-0536-4}}<br /> * [[Marcel Durliat]], ''Haut-Languedoc roman'', {{p.|139-141}} et 175-187, Éditions Zodiaque (collection « La nuit des temps » {{n°|49}}), La Pierre-Qui-Vire, 1978<br /> <br /> {{Portail|catholicisme|architecture chrétienne|Toulouse|monuments historiques}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Toulouse, Basilique de la Daurade}}<br /> [[Catégorie:Basilique du Moyen Âge]]<br /> [[Catégorie:Église néo-classique en France|Toulouse, Daurade]]<br /> [[Catégorie:Basilique de Midi-Pyrénées]]<br /> [[Catégorie:Académie des Jeux floraux]]<br /> [[Catégorie:Église de Toulouse|Daurade, Basilique de]]<br /> [[Catégorie:Daurade (capitoulat)]]<br /> [[Catégorie:Monument historique de Toulouse|Daurade, Basilique de]]<br /> [[Catégorie:Patrimoine du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Patrimoine du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Monument historique classé en 1963]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Christiane_Jean&diff=146645993 Christiane Jean 2015-05-12T13:22:22Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Le jour où tout a basculé par Le Jour où tout a basculé</p> <hr /> <div>{{Infobox Cinéma (personnalité)<br /> | nom = Christiane Jean<br /> | image = <br /> | upright = <br /> | légende = &lt;!-- Légende de l’image --&gt;<br /> | nom de naissance = &lt;!-- Si différent du nom principal --&gt;<br /> | surnom = &lt;!-- Pseudo, autre nom, nom de scène --&gt;<br /> | date de naissance = {{birth date and age|1959|5|18}}<br /> | lieu de naissance = [[Alger]], {{Algérie}}<br /> | nationalité = [[France|française]]<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | profession = [[Acteur|actrice]]<br /> | films notables = &lt;!-- 4 ou 5 max. En l'absence de consensus, renvoyer vers la section Filmographie sous la forme [[#Filmographie|''voir filmographie'']]. --&gt;<br /> | séries notables = ''[[Les Filles d'à côté]]'' et ''[[Les Nouvelles Filles d'à côté]]''<br /> | site web = <br /> }}<br /> '''Christiane Jean''', née le [[18 mai]] [[1959]] à [[Alger]], est une [[Acteur|actrice]] [[France|française]]. Elle est surtout connue pour avoir joué le rôle de Claire dans les séries télévisées ''[[Les Filles d'à côté]]'' et ''[[Les Nouvelles Filles d'à côté]]''.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> {{Section vide ou incomplète}}<br /> Elle a en [[2003]] coécrit avec [[Régine Teyssot]] un livre de cuisine intitulé ''Hot Cuisine'', sur le thème de la cuisine aphrodisiaque.<br /> <br /> Elle est aujourd'hui principalement active dans le [[doublage]], notamment dans les rôles du substitut Serena Southerlyn dans la série ''[[New York, police judiciaire]]'' et de l'inspecteur [[Kate Lockley]] dans ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]'' interprété par [[Elisabeth Röhm]].<br /> <br /> == Filmographie ==<br /> === Cinéma ===<br /> * [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Les Contes de La Fontaine]]'' de [[José Bénazéraf]] : Calliste<br /> * [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Pourquoi pas nous ?]]'' de [[Michel Berny]] : Danny<br /> * [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Les Misérables (film, 1982)|Les Misérables]]'' de [[Robert Hossein]] : Cosette<br /> * [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Guillaume le conquérant (film)|Guillaume le conquérant]]'' de [[Gilles Grangier]] et [[Sergiu Nicolaescu]]<br /> * [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[La Tête dans le sac]]'' de [[Gérard Lauzier]] : Malika<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[L'Amour braque]]'' d'[[Andrzej Żuławski]] : Aglaé<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Le Débutant]]'' de [[Daniel Janneau]] : Valérie<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Les Spécialistes]]'' de [[Patrice Leconte]] : Laura<br /> * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[La Nuit du risque]]'' de [[Sergio Gobbi]] : Christiane Victoire<br /> * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[I padroni dell' estate]]'' de [[Mario Parodi]] <br /> * [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Les Prédateurs de la nuit]]'' de [[Jesús Franco]] : Ingrid Flamand<br /> * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Le Déjeuner de Sousceyrac]]'' de [[Lazare Iglesis]] : Armande<br /> * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Singapore Sling]]'' de [[Nikos Nikolaidis]]<br /> * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Merci la vie]]'' de [[Bertrand Blier]] : la femme de Marc-Antoine<br /> <br /> === Télévision ===<br /> * [[1980 à la télévision|1980]] : ''[[Au théâtre ce soir]]'' : ''Hold-Up'' de [[Jean Stuart]], mise en scène [[Michel Vocoret]], réalisation [[Pierre Sabbagh]], [[Théâtre Marigny]] : Vicky<br /> * [[1980 à la télévision|1980]] : ''{{Autolien|Il n'y a plus de héros au numéro que vous demandez}}'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Pierre Chabartier]] : Florence<br /> * [[1981 à la télévision|1981]] : ''[[Jules Ferry (téléfilm)|Jules Ferry]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Jean Dewever]] : Eugénie Ferry<br /> * [[1982 à la télévision|1982]]-[[1987 à la télévision|1987]] : ''[[Cinéma 16]]'' &lt;small&gt;([[émission de télévision]],téléfilms ''[[L'Enfant et les Magiciens]]'' et ''[[Le Buvard à l'envers]]'')&lt;/small&gt; de [[Pierre Boutron]] : Floriana / Sabine<br /> * [[1982 à la télévision|1982]] : ''{{Autolien|Le Féminin pluriel}}'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Marcel Camus]] d'après [[Benoîte Groult]]<br /> * [[1982 à la télévision|1982]] : ''[[Par ordre du Roy]]'' &lt;small&gt;([[Feuilleton télévisé|feuilleton]])&lt;/small&gt; de [[Pierre Dumayet]] et [[Michel Mitrani]] : la marquise des anges<br /> * [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[Les Brigades du Tigre (série télévisée)|Les Nouvelles Brigades du Tigre]]'' de [[Victor Vicas]], épisode : ''[[La Grande Duchesse Tatiana]]'' : Tatiana<br /> * [[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Un uomo in trappola]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]])&lt;/small&gt; de [[Vittorio de Sisti]]<br /> * [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[Une île (film)|Une île]]'' (''Un isola'') &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Carlo Lizzani]] : Germaine<br /> * [[1987 à la télévision|1987]] : ''[[Un siciliano in Sicilia]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Pino Passalacqua]]<br /> * [[1988 à la télévision|1988]] : ''[[La Conscience de Zéno]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Sandro Bolchi]] : Carla<br /> * [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Bambino in fuga]]'' &lt;small&gt;([[Feuilleton télévisé|feuilleton]])&lt;/small&gt; de [[Mario Caiano]] <br /> * [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Salut Les Musclés]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]])&lt;/small&gt; de [[Patrick Le Guen]] <br /> * [[1990 à la télévision|1990]] : ''[[Les Bottes de sept lieues (téléfilm, 1990)|Les Bottes de sept lieues]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Hervé Baslé]]<br /> * [[1990 à la télévision|1990]] : ''[[Baie des anges connection]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Patrick Jamain]]<br /> * [[1991 à la télévision|1991]] : ''[[L'Enfant en fuite]]'' &lt;small&gt;([[téléfilm]])&lt;/small&gt; de [[Mario Caiano]]<br /> * [[1991 à la télévision|1991]] : ''[[Riviera]]'' &lt;small&gt;([[Feuilleton télévisé|feuilleton]])&lt;/small&gt; de [[Michel Baulez]] : Gabriella<br /> * [[1993 à la télévision|1993]]-[[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Les Filles d'à côté]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]])&lt;/small&gt; d'[[André-Guy Flédérick]] : Claire<br /> * [[1995 à la télévision|1995]]-[[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Les Nouvelles Filles d'à côté]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]])&lt;/small&gt; de [[Jean-Luc Azoulay]] : Claire<br /> * [[1997 à la télévision|1997]] : ''[[Les Vacances de l'amour]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]], ''L'Enfant perdu'')&lt;/small&gt; d'[[Olivier Altman]] : Manon<br /> * [[2003 à la télévision|2003]] : ''[[Sous le soleil]]'' &lt;small&gt;(&lt;small&gt;[[série télévisée]]&lt;/small&gt;, épisodes 24 - 27 - 34 et 37 Saison 9 : ''Jeu dangereux, ''''Au risque de tout perdre,'' ''L'impossible pardon et ''''Intime conviction'')&lt;/small&gt; de [[Laurent Levy]] : Sandra (mère d'Hugo) <br /> * [[2004 à la télévision|2004]] : ''[[Léa Parker]]'' &lt;small&gt;([[série télévisée]], épisode ''Haute tension'')&lt;/small&gt; de [[Nicolas Durand-Zouky]], [[Jean-Benoît Gillig]] et [[Jeanne Le Guillou]]<br /> * [[2011 à la télévision|2011]] : ''[[Le Jour où tout a basculé]]'' &lt;small&gt;([[Feuilleton télévisé|feuilleton]])&lt;/small&gt; : « Ma voisine me drague » (Christine)<br /> <br /> === Doublage ===<br /> * [[1994 à la télévision|1994]] - ''[[Batman (série télévisée d'animation, 1992)|Batman]]'' (épisode 56 « Harley &amp; Ivy ») - ''Poison Ivy''<br /> * [[1999 à la télévision|1999]] - [[2000 à la télévision|2000]] : ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]'' : ''Kate Lockley (voix)''<br /> * [[2006 à la télévision|2006]] - [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[Mon enfant a disparu (téléfilm )|Mon enfant a disparu]]'' : ''Elisabeth Röhm : Donna Whitson (voix)''<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[En eaux troubles (téléfilm)|En eaux troubles]]'' : Brooke Harris ([[Elisabeth Röhm]])<br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Portées disparues]]'' : Lynn ([[Elisabeth Röhm]])<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Philomena]]'' : Sally Mitchell ([[Michelle Fairley]])<br /> <br /> == Théâtre ==<br /> * [[1987 au théâtre|1987]] : ''L'Éprouvette'' &lt;small&gt;([[théâtre]])&lt;/small&gt;<br /> * [[1992 au théâtre|1992]] : ''Une aspirine pour deux'' &lt;small&gt;([[théâtre]])&lt;/small&gt; de [[Woody Allen]]<br /> * [[1995 au théâtre|1995]] : ''La Femme de cristal'' de Phil Young, mise en scène [[Christian Dura]], [[Théâtre du Bourg-Neuf]] ([[Festival d'Avignon|Avignon OFF]])&lt;ref&gt;{{Lien web|url=http://www.humanite.fr/node/109268|titre=Scènes «off»|site=L'Humanité|consulté le=6 avril 2015}}&lt;/ref&gt;<br /> * [[1998 au théâtre|1998]] : ''Les Cinémas de la rue d'Antibes'' de [[Julien Vartet]], mise en scène de l'auteur, [[théâtre Édouard VII]]<br /> <br /> == Références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> == Lien externe ==<br /> {{imdb name|id=0419838}}<br /> {{Palette Séries d'AB Productions}}<br /> {{Portail|théâtre|cinéma français}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Jean, Catherine}}<br /> [[Catégorie:Actrice française]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mai 1959]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Alger]]<br /> [[Catégorie:Actrice de doublage française]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Philippe_Peythieu&diff=187910737 Philippe Peythieu 2015-04-23T17:17:09Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Paris-Match par Paris Match</p> <hr /> <div>{{ébauche|acteur français}}<br /> {{Infobox Cinéma (personnalité)<br /> | nom = Philippe Peythieu<br /> | image = Philippe Peythieu 2008.jpg<br /> | taille image = <br /> | légende = Philippe Peythieu<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = &lt;!-- pseudo, autre nom, nom de scène --&gt;<br /> | date de naissance = &lt;!-- RAPPEL : SOURCE ADMISSIBLE OBLIGATOIRE.--&gt;<br /> | lieu de naissance = <br /> | nationalité = {{drapeau|France}} [[Français]]<br /> | date de mort = <br /> | lieu de mort = <br /> | profession = [[Comédien]]<br /> | site web = <br /> | récompense = &lt;!-- principales ou lien vers section --&gt;<br /> }}<br /> '''Philippe Peythieu''' est un [[Acteur|comédien]] [[France|français]]&lt;!-- RAPPEL : LA DATE DE NAISSANCE DOIT ÊTRE IMPÉRATIVEMENT SOURCÉE DE MANIÈRE FIABLE. POUR RAPPEL, IMDB, LES BLOGS, SITE COMMUNAUTAIRES ET FORUMS NE SONT PAS DES SOURCES FIABLES.--&gt;. Spécialisé dans le [[doublage]], il est surtout connu pour interpréter la voix d'[[Homer Simpson]] dans la version française de la série animée ''[[Les Simpson]]''. Il est aussi la voix régulière de l'acteur [[Danny DeVito]] depuis ''[[Batman : Le Défi]]''.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[Fichier:VERONIQUE ANGEREAU PHILIPPE PETHIEU 2012.jpg|thumb|left|Philippe Peythieu et son épouse [[Véronique Augereau]] en octobre 2012 au festival Voix d'étoiles à [[Port Leucate]].]]<br /> Passionné de [[théâtre]] depuis toujours, Philippe Peythieu a commencé par faire du [[théâtre de rue]], avant de se former. En 1984, il commence sa carrière dans l'univers du [[doublage]] et, en 1990, il est choisi par la [[20th Century Fox|Fox]] pour être la voix française d'[[Homer Simpson]] dans la série culte ''[[Les Simpson]]'', il double également les personnages [[Abraham Simpson]] et [[Otto Bus]]. C'est réellement à partir de la quatrième saison qu'il trouve le bon timbre de voix d'Homer. La série lui a aussi permis de rencontrer sa femme, [[Véronique Augereau]], qui interprète le personnage de [[Marge Simpson|Marge]]&lt;!-- , et ont eu une fille prénommée Lou née en 1993 SOURCE ? --&gt;. Le couple a déjà rencontré trois fois le créateur de la série, [[Matt Groening]] :<br /> à l'occasion de la sortie du [[Les Simpson, le film|film]] en 2007, au [[Festival international du film d'animation d'Annecy]] en 2008 et pour les 20 ans des Simpson en 2009. Ils sont aussi parrains du festival « Voix d'étoiles » de [[Port Leucate]].<br /> <br /> C'est un habitué de longue date des productions ''[[DC Comics]]''&lt;ref name=&quot;Doublage DC&quot;&gt;[http://www.latourdesheros.com/ltdh/index.php/Philippe_Peythieu#Doublages_DC Liste des doublages ''DC Comics'' effectués par l'acteur] sur ''La Tour des héros'', consulté le 3 octobre 2012&lt;/ref&gt;, il est la voix du [[Pingouin (comics)|Pingouin]] dans la plupart des [[film d'animation|films]] et [[Série d'animation|séries d'animation]] ainsi que dans les [[Jeu Vidéo|jeux vidéo]] de ''[[Batman]]'', il l'a également doublé dans le film de [[Tim Burton]], ''[[Batman : Le Défi]]'', où le personnage est interprété par [[Danny DeVito]], il est d'ailleurs la voix française de ce dernier depuis ce film.<br /> <br /> Il a par ailleurs assuré la direction artistique du doublage de séries comme ''[[24 heures chrono]]'', ''[[La Loi de Los Angeles]]'', ''[[Afterlife (série télévisée)|Afterlife]]'', ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]'', ''[[Buffy contre les vampires]]'', ''[[Fastlane]]'', ''[[FreakyLinks]]'', ''[[La Loi de Los Angeles]]'', ''[[Spy Girls]]'', ''[[Jeux de pouvoir (mini-série)|State of Play]]'', ''[[Oui, chérie !]]'' ou encore ''[[Hamtaro]]''.<br /> <br /> Philippe était l’invité de [[Japan Expo]] {{6e}} Impact en {{date||juillet|2004}}&lt;ref&gt;[http://www.scifi-universe.com/actualites/1829-japan-expo-2004.htm SCIFI UNIVERSE]&lt;/ref&gt;, et, accompagné de son épouse et de son directeur de plateau, au second [[Salon du Cinéma]] en {{date||janvier|2008}}. Il a notamment enregistré de sa voix d'[[Homer Simpson]], avec [[Simone Hérault]], des annonces dans les gares de la [[SNCF]] pour le {{date|1|avril|2009}}. En 2009, à l'occasion des vingt ans de la série ''[[Les Simpson]]'' sur [[W9]], le couple, à la ville comme à l'écran, a piégé un train TGV en direction de [[Bordeaux]] sous la direction du [[réalisateur]] [[Franck Pedretti]] pour le plus grand plaisir des voyageurs &lt;ref&gt;[http://www.youtube.com/watch?v=zD0DlHIE4K0 La voiture BAR des Simpson... (canular).]&lt;/ref&gt;. La même année il tourne sous la direction de [[Matt Oliver Row]] dans ''BlackBlooded'', un long-métrage français sorti en 2010.<br /> <br /> Il est le frère de l'acteur [[Christian Peythieu]].<br /> <br /> == Filmographie ==<br /> === Cinéma ===<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Super mal]]'' de [[Michel Olivès]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[BlackBlooded]]'' de [[Matt Oliver Row]]<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[La Marche (film, 2013)|La Marche]]'' de [[Nabil Ben Yadir]]<br /> * 2013 : ''[[Je m'appelle Hmmm...]]'' d'[[Agnès Troublé|agnès b.]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ====Téléfilms et documentaires====<br /> * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[À découvert (film, 1996)|À découvert]]'', téléfilm de [[Laurent Jaoui (réalisateur)|Laurent Jaoui]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''Simpson, les 20 ans'', documentaire de [[Franck Pedretti]]<br /> <br /> ==== Courts métrages ====<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Le Programme du jour]]'' de [[Samantha Duris]] et [[Loïc Tari]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Mytho-Logique]]''<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Being Homer Simpson]]'' d'[[Arnaud Demanche]]<br /> <br /> == Doublage ==<br /> &lt;small&gt;Les dates inscrites en italique correspondent aux sorties initiales des films dont '''Philippe Peythieu''' a assuré le redoublage.&lt;/small&gt;<br /> === Cinéma ===<br /> ==== Films ====<br /> {{Début de colonnes|nombre=2}}<br /> * [[Danny DeVito]] dans :<br /> ** ''[[Batman, le défi]]'' (1992) : [[Pingouin (comics)|Oswald Cobblepot/Le Pingouin]]<br /> ** ''[[Hoffa (film)|Hoffa]]'' (1992) : Bobby Ciaro<br /> ** ''{{Lien|fr=Jack the Bear|lang=en}}'' (1993) : John Leary<br /> ** ''[[Mars Attacks!]]'' (1996) : Rude Gambler<br /> ** ''[[Matilda (film, 1996)|Matilda]]'' (1996) : Harry Verdebois<br /> ** ''[[L.A. Confidential (film, 1997)|L.A. Confidential]]'' (1997) : Sid Hudgens<br /> ** ''[[Austin Powers dans Goldmember]]'' (2002) : lui-même<br /> ** ''[[Big Fish (film)|Big Fish]]'' (2003) : Amos Calloway<br /> ** ''[[Even Money]]'' (206) : Walter<br /> ** ''[[Voisin contre voisin]]'' (2006) : Buddy Hall<br /> ** ''[[Mon vrai père et moi]]'' (2006) : Frank Merdeux<br /> ** ''[[Solitary Man]]'' (2009) : Jimmy Merino<br /> <br /> * [[Stephen Rea]] dans :<br /> ** ''[[Entretien avec un vampire (film)|Entretien avec un vampire]]'' (1994) : Santiago<br /> ** ''[[Michael Collins (film, 1996)|Michael Collins]]'' (1996) : Ned Broy<br /> ** ''[[Prémonitions (film, 1999)|Prémonitions]]'' (1999) : {{Dr}} Silverman<br /> ** ''[[V pour Vendetta (film)|V pour Vendetta]]'' (2006) : L'inspecteur Finch<br /> ** ''[[Les Châtiments (film)|Les Châtiments]]'' (2007) : Père Costigan<br /> ** ''[[Stella Days]]'' (2011) : Brendan Mc Sweeney<br /> ** ''[[Underworld : Nouvelle Ère]]'' (2012) : {{Dr}} Jacob Lane<br /> ** ''[[Werewolf : The Beast Among Us]]'' (2012) : Doc &lt;small&gt;(sorti directement en DVD)&lt;/small&gt;<br /> <br /> * [[David Morse (acteur)|David Morse]] dans :<br /> ** ''[[Down in the Valley]]'' (2006) : Wade<br /> ** ''[[16 blocs]]'' (2006) : inspecteur Frank Nugent<br /> ** ''[[Les Passagers (film, 2008)|Les Passagers]]'' (2008) : Arkin<br /> ** ''[[Hell Driver]]'' (2011) : Webster<br /> ** ''[[Horns]]'' (2013) : Dale Williams<br /> <br /> * [[Joe Pantoliano]] dans :<br /> ** ''[[Les Goonies]]'' (1985) : Francis Fratelli<br /> ** ''[[La Bamba (film)|La Bamba]]'' (1987) : Bob Keane<br /> ** ''[[Midnight Run]]'' (1988) : Eddie Moscone<br /> ** ''[[U.S. Marshals]]'' (1997) : Marshal Cosmo Renfro<br /> <br /> * [[Xander Berkeley]] dans :<br /> ** ''[[Terminator 2 : Le Jugement dernier]]'' (1991) : Todd Voight<br /> ** ''[[Des hommes d'honneur]]'' (1992) : le Capitaine Whitaker<br /> ** ''[[Air Force One (film)|Air Force One]]'' (1997) : Gibbs<br /> <br /> * [[Richard Schiff]] dans :<br /> ** ''[[Le Monde perdu : Jurassic Park]]'' (1997) : Eddie Carr<br /> ** ''[[Deep Impact (film)|Deep Impact]]'' (1998) : Don Biederman<br /> ** ''[[Man of Steel]]'' (2013) : {{Dr.}} Emil Hamilton<br /> <br /> * [[Jeffrey Weissman]] dans :<br /> ** ''[[Retour vers le futur 2]]'' (1989) : George McFly<br /> ** ''[[Retour vers le futur 3]]'' (1990) : George McFly<br /> <br /> * [[Tom Sizemore]] dans :<br /> ** ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'' (1989) : Dallas<br /> ** ''[[Piège en eaux troubles]]'' (1993) : officier Danny Detillo<br /> <br /> * [[Michael Jeter]] dans :<br /> ** ''[[Tango et Cash]]'' (1989) : Skinner<br /> ** ''[[Jurassic Park 3]]'' (2001) : Udesky<br /> <br /> * [[Gilbert Gottfried]] dans :<br /> ** ''[[Junior le terrible]]'' (1990) : {{M.}} Peabody<br /> ** ''[[Junior le terrible 2]]'' (1991) : {{M.}} Peabody<br /> <br /> * [[Stanley Tucci]] dans :<br /> ** ''[[Beethoven (film)|Beethoven]]'' (1992) : Vernon<br /> ** ''[[Pas de vacances pour les blues]]'' (1993) : Muerte dit Morty<br /> <br /> * [[Steve Buscemi]] dans :<br /> ** ''[[Los Angeles 2013]]'' (1996) : Eddie<br /> ** ''[[L'Intrus (film, 2001)|L'Intrus]]'' (2001) : Ray Cole<br /> <br /> * [[Michael Rooker]] dans :<br /> ** ''[[JFK (film)|JFK]]'' (1991) : Bill Broussard<br /> ** ''[[Whisper (film, 2007)|Whisper]]'' (2007) : Sydney Braverman<br /> <br /> * [[Paul Giamatti]] dans :<br /> ** ''[[De l'ombre à la lumière]]'' (2005) : Joe Gould<br /> ** ''[[Dans l'ombre de Mary]]'' (2013) : Ralph<br /> <br /> * ''[[1932]]''&lt;ref&gt;Le film a été redoublé en 2004.&lt;/ref&gt; : ''[[Scarface (film, 1932)|Scarface]]'' : Angelo ([[Vince Barnett]])<br /> * ''[[1974 au cinéma|1974]]''&lt;ref&gt;Doublage tardif&lt;/ref&gt; : ''[[Phantom of the Paradise]]'' : Beef ([[Gerrit Graham]])<br /> * ''[[1984 au cinéma|1984]]''&lt;ref&gt;Redoublage pour l'édition ''Director's cut'' en 2002.&lt;/ref&gt; : ''[[Amadeus (film)|Amadeus]]'' : le valet de Salieri ([[Vincent Schiavelli]])<br /> * 1984 : ''[[Splash (film)|Splash]]'' : Jerry ([[Bobby Di Cicco]])<br /> * 1984 : ''[[Runaway : L'Évadé du futur]]'' : Harry ([[Paul Batten]])<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre]]'' : Jedediah le pilote ([[Bruce Spence]])<br /> * 1985 : ''[[Police Academy 2 : Au boulot !]]'' : Proctor ([[Lance Kinsey]])<br /> * 1985 : ''[[After Hours]]'' : Pepe ([[Tommy Chong]])<br /> * 1985 : ''[[Chorus Line]]'' : Al DeLuca ([[Tony Fields]])<br /> * 1985 : ''[[Ouragan sur l'eau plate]]'' : Rob ([[Dennis Dugan]])<br /> * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Highlander]]'' : Garfield ([[Edward Wiley]])<br /> * 1986 : ''[[Top Gun (film)|Top Gun]]'' : Cougar ([[John Stockwell]])<br /> * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Les Incorruptibles (film, 1987)|Les Incorruptibles]]'' : [[Frank Nitti]] ([[Billy Drago]])<br /> * 1987 : ''[[La Folle Histoire de l'espace]]'' : Contrôleur du vaisseau Spaceball (première réplique du film).<br /> * 1987 : ''[[Le Syndicat du crime 2]]'' : ?<br /> * 1987 : ''[[Arizona Junior]]'' : Glen ([[Sam McMurray]])<br /> * 1987 : ''[[La Veuve noire]]'' : Herb ([[David Mamet]])<br /> * [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Qui veut la peau de Roger Rabbit ?]]'' : Smart Guy, Wheezy, Psycho, Balle Toon<br /> * 1988 : ''[[Moonwalker]]'' : Lideo dit {{M.}} Big ([[Joe Pesci]])<br /> * [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Batman (film, 1989)|Batman]]'' : Alexander Knox ([[Robert Wuhl]])<br /> * 1989 : ''[[Indiana Jones et la Dernière Croisade]]'' : Homme de main de Donovan ([[Eugene Lipinski]])<br /> * 1989 : ''[[Abyss (film)|Abyss]]'' : Navigateur de l'USS Montana ([[Frank Lloyd]])<br /> * 1989 : ''[[M.A.L., mutant aquatique en liberté]]'' : John 'Johnny' Hodges ([[Thom Bray]])<br /> <br /> * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Darkman]]'' : Louis Strack Jr ([[Colin Friels]])<br /> * 1990 : ''[[Blue Steel]]'' : Mel Dawson ([[Richard Jenkins]])<br /> * 1990 : ''[[Memphis Belle (film)|Memphis Belle]]'' : Colonel Craig Harriman ([[David Strathairn]])<br /> * 1990 : ''[[Gremlins 2, la nouvelle génération]]'' : Martin et Lewis les assistants jumeaux ([[Don Stanton|Don]] et [[Dan Stanton]]), M. Katsuji ([[Gedde Watanabe]])<br /> * 1990 : ''[[Pretty Woman]]'' : Philip « Phil » Stuckey ([[Jason Alexander]])<br /> * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Croc-Blanc (film, 1991)|Croc-Blanc]]'' : Alex Larson ([[Klaus Maria Brandauer]])<br /> * 1991 : ''[[Chucky 3]]'' : Le Sergent Botnick ([[Andrew Robinson]])<br /> * 1991 : ''[[Star Trek 6 : Terre inconnue]]'' : le président de la Fédération ([[Kurtwood Smith]])<br /> * 1991 : ''[[Ta mère ou moi]]'' : Danny Muldoon ([[John Candy]])<br /> * [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Impitoyable]]'' : W.W. Beauchamp ([[Saul Rubinek]])<br /> * 1992 : ''[[Article 99]]'' : D{{r}} Richard Sturgess ([[Ray Liotta]])<br /> * [[1993 au cinéma|1993]] : ''[[Le Fugitif (film)|Le Fugitif]]'' : Shérif Rawlins ([[Nick Searcy]])<br /> * 1993 : ''[[Président d'un jour]]'' : Alan Reed ([[Kevin Dunn]])<br /> * 1993 : ''[[Philadelphia (film, 1993)|Philadelphia]]'' : Bob Seidman ([[Ron Vawter]])<br /> * 1993 : ''[[Le Bazaar de l'épouvante]]'' : Danforth 'Buster' Keeton III ([[J. T. Walsh]])<br /> * 1993 : ''[[Un monde parfait (film)|Un monde parfait]]'' : Terry James Pugh ([[Keith Szarabajka]])<br /> * 1993 : ''[[Dans la ligne de mire]]'' : David Coppinger ([[Steve Railsback]])<br /> * [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[True Lies]]'' : Simon ([[Bill Paxton]])<br /> * 1994 : ''[[Highlander 3]]'' : Lt. John Stenn ([[Martin Neufeld]])<br /> * 1994 : ''[[Danger immédiat (film)|Danger immédiat]]'' : Emile Jacobs, directeur du FBI ([[Tom Tammi]])<br /> * 1994 : ''[[Forrest Gump]]'' : Le Principal ([[Sam Anderson]])<br /> * [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[Casper (film)|Casper]]'' : Paul Plutzker ([[Eric Idle]])<br /> * 1995 : ''[[Batman Forever]]'' : Docteur Burton ([[Rene Auberjonois]])<br /> * 1995 : ''[[Get Shorty]]'' : Ronnie Wingate ([[Jon Gries]])<br /> * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Le Droit de tuer ?]]'' : Dwayne Powell Looney ([[Chris Cooper]])<br /> * 1996 : ''[[Albino Alligator]]'' : G.D. Browning ([[Joe Mantegna]])<br /> * 1996 : ''[[Créatures féroces]]'' : Neville ([[Bille Brown]])<br /> * 1996 : ''[[Sydney (film)|Sydney]]'' : John ([[John C. Reilly]])<br /> * [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[Men in Black (film, 1997)|Men in Black]]'' : Frank le chien ([[Tim Blaney]])<br /> * 1997 : ''[[Le Flic de San Francisco]]'' : Clarence Teal ([[Paul Ben-Victor]])<br /> * 1997 : ''[[Volcano (film)|Volcano]]'' : Terry Jasper ([[James G. MacDonald]])<br /> * 1997 : ''[[La Souris]]'' : voix d'un clochard ( très court )<br /> * 1997 : ''[[Mad City]]'' : [[Jay Leno]] (émission regardée par Dustin Hoffman et John Travolta dans le musée)<br /> * 1997 : ''[[Titanic (film, 1997)|Titanic]]'' : le père Thomas Byles ([[James Lancaster]]) / Un stewart <br /> * [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Stuart Little]]'' : Reggie Stout ([[Bruno Kirby]])<br /> * 1999 : ''[[Running Out of Time]]'' : Inspecteur Wong ([[Hui Shiu-hung]])<br /> * 1999 : ''[[Un vent de folie]]'' : Vic DeFranco ([[Jack Kehler]])<br /> <br /> * [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Attirance fatale : Qui a tué Anne-Marie F. ?]]'' : Thomas Capano ([[Mark Harmon]])<br /> * 2001 : ''[[Harry Potter à l'école des sorciers (film)|Harry Potter à l'école des sorciers]]'' : [[Lord Voldemort]] ([[Richard Bremmer]])<br /> * [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[L'Ascenseur : Niveau 2]]'' : Lieutenant McBain ([[Dan Hedaya]])<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Million Dollar Baby]]'' : Père Horvak ([[Brían F. O'Byrne]])<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Détour mortel 2]]'' : ?<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Get Out]]'' : Gary<br /> <br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[L'Irlandais (film, 2011)|L'Irlandais]]'' : Gerry Stanton ([[Gary Lydon]]&lt;ref&gt;Crédité au carton de doublage.&lt;/ref&gt;)<br /> * [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Sous surveillance]]'' : Billy Cusimano ([[Stephen Root]])<br /> {{Fin de colonnes}}<br /> <br /> ==== Films d'animation ====<br /> [[Fichier:Philippe Peythieu.jpg|thumb|right|300px|Philippe Peythieu à un [[doublage]].]]<br /> * ''[[1978 au cinéma|1978]]'' : ''[[Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo]]'' : Daisuke Jigen<br /> * ''[[1979 au cinéma|1979]]'' : ''[[Le Château de Cagliostro]]'' : Daisuke Jigen<br /> <br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Edgar de la Cambriole : L'Or de Babylone]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Edgar de la Cambriole : Le Complot du Clan Fuma]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Charlie (film, 1989)|Charlie]]'' : Killer<br /> <br /> * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Le Dictionnaire de Napoléon]]'' : Daisuke Jigen<br /> * 1991 : ''[[Rock-o-rico]]'' (''Rock-A-Doodle'') de [[Don Bluth]] : Grolard le cochon / Murray le babouin<br /> <br /> * [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[First Contact - Episode 0]]'' : Daisuke Jigen<br /> * 2002 : ''[[La Barbe du Roi]]'' de [[Tony Collingwood]]<br /> * [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Opération Diamant]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Les Indestructibles]]'' : M. L'Œuf<br /> * [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Batman contre Dracula]]'' : [[Pingouin (comics)|Le Pingouin]]<br /> * [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Monster House]]'' : Le policier<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Les Simpson, le film]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]] et [[Otto Bus]].<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[La Princesse et la Grenouille]]'' : un braconnier<br /> <br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Kung Fu Panda 2]]'' : Maître Rhino Foudroyant ([[Victor Garber]])<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Un monstre à Paris]]'' : le policier<br /> * [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cendrillon au Far West]]'' : Barbazul<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Lego Batman, le film : Unité des super héros]]'' : [[Pingouin (comics)|Le Pingouin]] / [[Martian Manhunter]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ==== Téléfilms ====<br /> * [[Corbin Bernsen]] dans :<br /> ** ''[[Dangereuses Intentions]]'' ([[1995 à la télévision|1995]]) : Tom Williamson<br /> ** ''[[Chauves-souris, la vengeance carnivore]]'' ([[2001 à la télévision|2001]]) : Carl Hart<br /> ** ''[[L'ours et l'enfant]]'' ([[2002 à la télévision|2002]]) : Fog Benson<br /> ** ''[[L'ours et l'enfant : Danger dans les montagnes]]'' ([[2003 à la télévision|2003]]) : Fog Benson<br /> ** ''[[Un petit pas vers le bonheur]]'' ([[2005 à la télévision|2005]]) : David Woodbury<br /> ** ''[[Vipères]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Burton<br /> ** ''[[Pour l'amour de Grace]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Capitaine Washington<br /> ** ''[[Menace sur Washington]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Capitaine Richards<br /> ** ''[[Un enfant à vendre]]'' ([[2012 à la télévision|2012]]) : George<br /> <br /> * [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Les Terres de Wendy]]'' : Roy ([[Jeffrey Weissman]])<br /> <br /> ==== Séries télévisées ====<br /> {{début de colonnes|nombre=2}}<br /> * [[Corbin Bernsen]] dans :<br /> ** ''[[La Loi de Los Angeles]]'' ([[1986 à la télévision|1986]]-[[1994 à la télévision|1994]]) : Arnie Becker<br /> ** ''[[Destins croisés]]'' ([[2000 à la télévision|2000]]) : Roger Stovall / Bill Water &lt;small&gt;(saison 1, épisode 2)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[À la Maison-Blanche]]'' ([[2002 à la télévision|2002]]) : Henry Shallick &lt;small&gt;(2 épisodes)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[Les Feux de l'amour]]'' ([[2004 à la télévision|2004]]-[[2005 à la télévision|2005]]) : le père Todd Williams<br /> ** ''[[Psych : Enquêteur malgré lui]]'' (depuis [[2006 à la télévision|2006]]-) : Henry Spencer<br /> ** ''[[New York, section criminelle]]'' ([[2006 à la télévision|2006]]) : William Hendry &lt;small&gt;(saison 5, épisode 3)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[Boston Justice]]'' ([[2007 à la télévision|2007]]) : l'avocat Eli Granger &lt;small&gt;(saison 2, épisode 17)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Castle (série télévisée)|Castle]]'' ([[2010 à la télévision|2010]]) : Lance Buchanan &lt;small&gt;(saison 3, épisode 18)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[The Glades]]'' ([[2014 à la télévision|2014]]) : Michael Longworth &lt;small&gt;(saison 4)&lt;/small&gt;<br /> <br /> * [[Danny DeVito]] dans :<br /> ** ''[[Karen Sisco]]'' ([[2003 à la télévision|2003]]) : Charlie Lucre &lt;small&gt;(saison 1, épisode 2)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Friends]]'' ([[2004 à la télévision|2004]]) : Roy &lt;small&gt;(saison 10, épisode 11)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Philadelphia (série télévisée)|Philadelphia]]'' (depuis [[2005 à la télévision|2005]]-) : Franck Reynolds<br /> <br /> * [[David Morse (acteur)|David Morse]] dans :<br /> ** ''[[Les Langoliers (mini-série)|Les Langoliers]]'' ([[1995 à la télévision|1995]]) : Brian Engle<br /> ** ''[[Treme]]'' ([[2010 à la télévision|2010]]-[[2013 à la télévision|2013]]) : Terry Colson<br /> <br /> <br /> * Dans ''[[Buffy contre les vampires]]'' :<br /> ** [[Michael Ross Verona]] : Un professeur &lt;small&gt;(saison 1, épisode 4 : ''[[Le Chouchou du prof]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[John Knight]] : Un ami de Mitch &lt;small&gt;(saison 1, épisode 11 : ''[[Portée disparue]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[Skip Stellrecht]] : Agent Manetti &lt;small&gt;(saison 1, épisode 11 : ''[[Portée disparue]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[Coby Bell]] : Nouveau membre de confrérie &lt;small&gt;(saison 2, épisode 5 : ''[[Dévotion (Buffy)|Dévotion]]'')&lt;/small&gt;<br /> <br /> * [[1974 à la télévision|1974]] - [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[MASH (série télévisée)|MASH]]'' : capitaine Benjamin Franklin « Œil de Lynx » ([[Alan Alda]]) &lt;small&gt;({{2e}} voix)&lt;/small&gt;<br /> * [[1994 à la télévision|1994]] - 1997 : ''[[Gargoyles]]'': Brooklyn<br /> * [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Hartley, cœurs à vif]]'' : Andrew Bell ([[Ian Bliss]])<br /> * [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[X-Files : Aux frontières du réel]]'' : Blaine Faulkner &lt;small&gt;(saison 3, épisode 20 : ''Le Seigneur du Magma'')&lt;/small&gt;<br /> * 1996 - 2000 : ''[[La Vie à tout prix]]'' (''Chicago Hope'') : {{Dr}} Jack McNeil ([[Mark Harmon]])<br /> * [[2002 à la télévision|2002]] : ''[[Mysterious Ways : Les Chemins de l'étrange]]'' : Logan Miller ([[Tom McBeath]])<br /> * 2002 : ''[[Preuve à l'appui (série télévisée)|Preuve à l'appui]]'' : Herman Redding ([[Jack Laufer]])<br /> * [[2004 à la télévision|2004]] - 2012 : ''[[Les Arnaqueurs VIP]]'' : Ash Morgan ([[Robert Glenister]])<br /> * [[2005 à la télévision|2005]] - 2007 : ''[[Rome (série télévisée)|Rome]]'', Saisons 1 et 2 : [[Cicéron]] ([[David Bamber]])<br /> * [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[The Lost Room]]'' : Wally ([[Peter Jacobson]])<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Desperate Housewives]]'' : Jeff Bicks ([[Dan Castellaneta]])<br /> {{fin de colonnes}}<br /> <br /> ==== Séries d'animation ====<br /> * [[1988 à la télévision|1988]] - 1997 : ''[[Garfield et ses amis]]'' : Odie, Orson<br /> * [[1989 à la télévision|1989]] - 1992 : ''[[Beetlejuice (série télévisée d'animation)|Beetlejuice]]'' : Jacques le squelette, voix additionnelles<br /> * 1989 - en production : ''[[Les Simpson]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]], [[Otto Bus]]<br /> * [[1990 à la télévision|1990]] - 1991 : ''[[Peter Pan et les Pirates]]'' : Ignatious Starkey<br /> * [[1991 à la télévision|1991]] - 1993 : ''[[Taz-Mania (série télévisée d'animation)|Taz-Mania]]'' : Django le Dingo / Bull Gator / Buddy Star &lt;small&gt;({{1re}} voix)&lt;/small&gt; / Yaca le Walabi / Timothé Ornithorynque / Francis le Broussard / Willie le Wombat / [[Charlie le coq]] <br /> * [[1992 à la télévision|1992]] - 1995 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 1992)|Batman, la série animée]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / [[Man-Bat|Kirk Langstrom]] <br /> * [[1993 à la télévision|1993]] - 1998 : ''[[Animaniacs]]'' : Pesto / Dracula / Porky Pig<br /> * [[1995 à la télévision|1995]] - 2002 : ''[[Titi et Grosminet mènent l'enquête]]'' : Hector<br /> * [[1996 à la télévision|1996]] - 2000 : ''[[Superman, l'Ange de Métropolis]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / [[Toyman]] / [[Sphinx (comics)|Sphinx]]<br /> * [[1997 à la télévision|1997]] - 1999 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 1997)|Batman, la série animée]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]]<br /> * [[2004 à la télévision|2004]] - 2008 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 2004)|Batman]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]]<br /> * [[2005 à la télévision|2005]] : ''[[Lupin 3|Edgar de la Cambriole]]'' : &lt;small&gt;(dans les épisodes et les films/OAV remasterisés en DVD par IDP vidéo)&lt;/small&gt; : [[Daisuke Jigen]]<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] - 2011 : ''[[Batman : L'Alliance des héros]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / False Face / {{Dr}} Mid-Nite / Professeur Zee / Mercure &lt;small&gt;({{1re}} voix)&lt;/small&gt; / le Limier Martien / Lord Death Man<br /> <br /> === Jeux vidéo ===<br /> * [[1996 en jeu vidéo|1996]] : ''[[Command and Conquer]]'' : Soldat du GDI<br /> * 1996 : ''[[Les Chevaliers de Baphomet]]'' : Vendeur dans le magasin ''La Risée du Monde'' / sergent Moue<br /> * 1996 : ''[[Discworld 2]]'' : Planteur Je-me-tranche-la-gorge / L'intendant / Tristan Rhumé / Ponder Stibbons <br /> * 1996 : ''[[Harvester (jeu vidéo)|Harvester]]'' : Daniel Moynahan / Proviseur Herill / Valet de l'ordre / Prêtre du mystère de la religion<br /> * [[2001 en jeu vidéo|2001]] : ''[[Clive Barker's Undying]]'' : Otto Keisinger<br /> * [[2002 en jeu vidéo|2002]] : ''[[Mafia: The City of Lost Heaven]]'' : Luigi / voix additionelles<br /> * [[2003 en jeu vidéo|2003]] : ''[[The Simpsons: Hit and Run]]'' : [[Homer Simpson]] / [[Abraham Simpson]] / [[Otto Bus]]<br /> * [[2004 en jeu vidéo|2004]] : ''[[Tom Clancy's Splinter Cell: Pandora Tomorrow]]'' : Les policiers israéliens<br /> * 2004 : ''[[Ratchet and Clank 3]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * [[2005 en jeu vidéo|2005]] : ''[[Ratchet: Gladiator]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * 2005 : ''[[FEAR Combat]]'' : soldats lors du jeu on-line<br /> * [[2006 en jeu vidéo|2006]] : ''[[Call of Juarez]]'' : voix additionnelles<br /> * [[2007 en jeu vidéo|2007]] : ''[[Les Simpson, le jeu]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]], [[Otto Bus]]<br /> * [[2009 en jeu vidéo|2009]] : ''[[Ratchet and Clank: A Crack in Time]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * [[2011 en jeu vidéo|2011]] : ''[[Ratchet and Clank: All 4 One]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * 2011 : ''[[Batman: Arkham City]]'' : [[Pingouin (comics)|le Pingouin]]<br /> * [[2012 en jeu vidéo|2012]] : ''[[Star Wars: The Old Republic]]'' : diverses voix de personnages (dont un Sith durant une quête sur la planète Naar'Shada)<br /> * 2012 : ''[[Resident Evil: Operation Raccoon City]]'' : Commandant des USS<br /> * 2012 : ''[[PlayStation All-Stars Battle Royale]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * [[2013 en jeu vidéo|2013]] : ''[[Batman: Arkham Origins]]'' : [[Pingouin (comics)|le Pingouin]]<br /> * 2013 : ''[[Puppeteer]]'' : Mouton / Clebs / Singe<br /> <br /> == Direction artistique ==<br /> === Cinéma ===<br /> ==== Films ====<br /> * [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'' de [[David Cronenberg]]<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Paranoia (film, 2013)|Paranoia]]'' de [[Robert Luketic]]<br /> <br /> ==== Films d'animation ====<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Le Petit roi Macius, le film]]'' de [[Jesse Sandor]] et [[Lutz Stützner]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Les Rebelles de la Forêt 3]]'' de [[Cody Cameron]]<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Un monstre à Paris]]'' de [[Bibo Bergeron]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ==== Séries télévisées ====<br /> * [[1983 à la télévision|1983]] - [[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Scandales à l'Amirauté]]''<br /> * [[1986 à la télévision|1986]] - [[1994 à la télévision|1994]]'' : [[La Loi de Los Angeles]]''<br /> * [[1997 à la télévision|1997]] - [[2003 à la télévision|2003]] : ''[[Buffy contre les vampires]]'' &lt;small&gt;(codirection)&lt;/small&gt;<br /> * [[1999 à la télévision|1999]] : ''[[Ryan Caulfield]]''<br /> * 1999 - 2004 : ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]''<br /> * [[2000 à la télévision|2000]] - 2001 : ''[[FreakyLinks]]''<br /> * 2000 - 2006 : ''[[Oui, chérie !]]''<br /> * [[2001 à la télévision|2001]] - 2010 : ''[[24 heures chrono]]''<br /> * [[2002 à la télévision|2002]] - 2003 : ''[[Fastlane]]''<br /> * 2002 - 2004 : ''[[Spy Girls]]''<br /> * [[2003 à la télévision|2003]] : ''[[Jeux de pouvoir (mini-série)|Jeux de pouvoir]]''<br /> * [[2005 à la télévision|2005]] - 2006 : ''[[Afterlife (série télévisée)|Afterlife]]''<br /> * 2005 : ''[[Messiah (série télévisée)|Messiah]]'' &lt;small&gt;(saison 5)&lt;/small&gt;<br /> * [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[Blade (série télévisée)|Blade]]''<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Generation Kill (série télévisée)|Generation Kill]]''<br /> * [[2010 à la télévision|2010]] - 2011 : ''[[The Event]]''<br /> * 2010 : ''[[The Whole Truth]]''<br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[La Bible (mini-série)|La Bible]]''<br /> * depuis 2013 : ''[[House of Cards (série télévisée, 2013)|House of Cards]]''<br /> <br /> ==== Séries d'animation ====<br /> * [[2000 à la télévision|2000]] - 2006 : ''[[Hamtaro]]''<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Gorg et Lala]]''<br /> * [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Captain Biceps (série télévisée d'animation)|Captain Biceps]]''<br /> <br /> == Divers==<br /> * ''[[Bad Toys II]]'', court métrage d'animation de [[Daniel Brunet]] et [[Nicolas Douste]] : voix des méchants<br /> * Doublage du documentaire ''Opération Survie'' (2006) <br /> * ''Get Out'', court métrage d'animation&lt;ref&gt;[http://www.getout-lefilm.com/extrait.html]&lt;/ref&gt; : Gary le fou<br /> * Voix additionnelles des pistes d'introduction et de bonus de l'album ''Multipolar''&lt;ref&gt;[http://coolcavemen.com/disc/multipolar/ Crédits de l'album ''Multipolar''].&lt;/ref&gt; du groupe [[Cool Cavemen]] (2009).<br /> * Sketch aux [[Gérard du cinéma]] 2011 avec [[Véronique Augereau]], où le couple a remis le « Gérard du petit couple qui se la joue [[Alain Delon]] et [[Romy Schneider]] en couverture de ''[[Paris Match]]'', mais qui fait plutôt penser à une pub de la [[Saint-Valentin]] pour des ''Mon Chéri'' »<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Liens externes ===<br /> * {{Allociné nom|id=196468}}<br /> * {{Imdb nom|id=679026}}<br /> <br /> {{Palette Distribution des Simpson}}<br /> {{Portail|cinéma|animation|Les Simpson|jeu vidéo|séries télévisées américaines|France}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Peythieu, Philippe}}<br /> [[Catégorie:Acteur français]]<br /> [[Catégorie:Acteur de doublage français]]<br /> [[Catégorie:Naissance en septembre 1950]]<br /> [[Catégorie:Doublage des Simpson]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Espace_Jean-Tinguely%E2%80%93Niki-de-Saint-Phalle&diff=164041606 Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle 2015-04-23T17:15:46Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Moyen-Âge par Moyen Âge</p> <hr /> <div>{{ébauche|musée|art contemporain|Suisse}}<br /> {{à sourcer|date=21 avril 2015}}<br /> {{Infobox Musée<br /> | nommusée = Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle<br /> | image =<br /> | pays = [[Suisse]]<br /> | subdivision 1 type = Canton<br /> | subdivision 1 = [[Canton de Fribourg|Fribourg]]<br /> | ville = [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]]<br /> | adresse = Rue de Morat 2, CH-1700 Fribourg<br /> | latitude = 46.80721<br /> | longitude = 7.16155<br /> | conservateur = Caroline Schuster Cordone&lt;ref name=&quot;Rapport d’activité DICS2014&quot;/&gt;<br /> | géolocalisation = Suisse/Canton de Fribourg<br /> | collections =<br /> | genre collections = [[Nouveau réalisme]]<br /> | époque collections = [[Époque contemporaine]]<br /> | œuvres =<br /> | superficie = {{unité|500|m|2}}<br /> | dateouverture = {{date|16|3|1998|en Suisse}}<br /> | visiteurs = {{formatnum:18142}} (2013)&lt;ref name=&quot;Rapport d’activité DICS2014&quot;&gt;{{pdf}} {{ouvrage|auteur institutionnel=Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport|titre=Rapport d’activité|sous-titre=2014|éditeur=[[Canton de Fribourg|Etat de Fribourg]]|année=2014|passage=71|url texte=https://www.fr.ch/ce/files/pdf73/fr_Rapport_2014_DICS.pdf|consulté le=22 avril 2015}}.&lt;/ref&gt;&lt;br&gt;{{formatnum:17556}} (2014)&lt;ref name=&quot;Rapport d’activité DICS2014&quot;/&gt;<br /> | site = [http://www.fr.ch/mahf/fr/pub/espace_jean_tinguely.htm Site officiel]<br /> }}<br /> <br /> L’'''espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle''' est un [[musée]] inauguré le {{date|16|3|1998|en Suisse}} dans la ville [[suisse]] de [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] et consacré à l’oeuvre de [[Jean Tinguely]] et de [[Niki de Saint Phalle]]. <br /> <br /> Géré depuis sa création par le [[Musée d'art et d'histoire de Fribourg]] mais dirigé par une fondation&lt;ref&gt;{{article|url texte=http://www.lexpressarchives.ch/Default/Scripting/ArticleWin.asp?From=Search&amp;Key=EXP/1994/04/06/4/Ar00402.xml&amp;CollName=EXP_1990_1999&amp;DOCID=457054&amp;PageLabelPrint=4&amp;Skin=SwissFr&amp;Enter=True&amp;sPublication=EXP&amp;sScopeID=DR&amp;sSorting=IssueDateID%2cdesc&amp;sQuery=%22Espace%20Jean%20Tinguely%22&amp;rEntityType=&amp;sSearchInAll=false&amp;sDateFrom=&amp;sDateTo=&amp;RefineQueryView=%2552%2565%2563%2568%2565%2572%2563%2568%2565%2572%2520%2570%2561%2572%256d%2569%2520%256c%2565%2573%2520%2572%25u00e9%2573%2575%256c%2574%2561%2574%2573&amp;StartFrom=5&amp;ViewMode=GIF&amp;FontSize=l2|titre=De l’argent manque encore|périodique=L'Express|jour=6|mois=avril|année=1994|auteur=ATS|passage=4}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;présentation espace&quot;/&gt;, ce musée est né de la volonté de Niki de Saint Phalle d’offrir au [[canton de Fribourg]] des œuvres de Jean Tinguely. Ce lieu s’est ensuite progressivement enrichi de donations et d’œuvres successives – notamment des œuvres de Saint Phalle&lt;ref name=&quot;présentation espace&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Historique du musée ==<br /> Durant le [[Moyen Âge]] et jusqu’au {{XVIIIe siècle}}, le lieu même où se trouve le musée était occupé par la chapelle et le cimetière des Cordeliers dont le couvent est situé, aujourd’hui encore, juste à côté. Puis le terrain fut laissé en friche jusqu’à la construction du bâtiment actuel, en 1899, par l’architecte [[Léon Hertling]] qui en fit le premier dépôt des [[Ancien tramway de Fribourg|tramways de Fribourg]]. Le dépôt pouvait abriter 8 voitures disposées sur 4 voies desservies par une plaque tournante extérieure. L’espace intérieur, composé de la halle des trams à l’avant et d’un atelier à l’arrière, disposait d’une surface totale de {{unité|500|m|2}} sur une hauteur de 6 m, pourvu d’un éclairage zénithal&lt;ref name=&quot;présentation espace&quot;&gt;{{fr}}/{{de}} {{lien web|url=http://www.fr.ch/mahf/files/pdf25/Prsentation_du_btiment_de_lEspace.pdf|titre=Espace Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle|sous-titre=Reconversion du garage du Bourg, ancien hangar de la Société des Tramways de Fribourg – {{lang|de|Umbau der Burggarage, ehemalige Halle der Tramgesellschaft von Freiburg}}|format=pdf|consulté le=17 avril 2015}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le bâtiment présente une imposante façade en molasse, à pilastres et à pignons néo-baroques. Le choix d’une façade monumentale sur la rue, suivant l’orientation des deux églises qui l’encadrent, souligne le caractère représentatif accordé à l’édifice. <br /> <br /> En 1948 le bâtiment fut transformé en « garage du Bourg ». Bien que lourde, cette intervention liée à l’avènement de l’automobile ne présentait pas un caractère irréversible. Suite aux donations successives de [[Niki de Saint Phalle]], le lieu bénéficia d’une réaffectation et d’une transformation qui dura de 1996 à 1998 sous la direction de l’architecte Michel Waeber&lt;ref&gt;{{ouvrage|titre=Niki de Saint Phalle|sous-titre=aventure suisse|prénom1=Margrit|nom1=Hahnloser|prénom2=Yvonne|nom2=Lehnherr|préface=[[Isabelle Chassot]]|traducteur=Aude Virey-Wallon et Hubertus von Gemmingen|lieu=Fribourg et Berne|éditeur=Fondation pour l'art moderne et contemporain et Benteli|année=2010|numéro d'édition=3|année première édition=1993|réimpression=1998}}.&lt;/ref&gt;. Le musée est ouvert le {{date|16|3|1998|en Suisse}}&lt;ref&gt;{{article|titre=Fribourg: Tinguely en pleine lumière|auteur=ap/ats|périodique=L’Express|jour=17|mois=mars|année=1998|passage=16|url texte=http://www.lexpressarchives.ch/Default/Scripting/ArticleWin.asp?From=Search&amp;Key=EXP/1998/03/17/16/Ar01600.xml&amp;CollName=EXP_1990_1999&amp;DOCID=815308&amp;PageLabelPrint=16&amp;Skin=SwissFr&amp;Enter=True&amp;sPublication=EXP&amp;sScopeID=All&amp;sSorting=IssueDateID%2cdesc&amp;sQuery=%22Espace%20Jean%20Tinguely%22&amp;rEntityType=&amp;sSearchInAll=true&amp;RefineQueryView=%2552%2565%2563%2568%2565%2572%2563%2568%2565%2572%2520%2570%2561%2572%256d%2569%2520%256c%2565%2573%2520%2572%25u00e9%2573%2575%256c%2574%2561%2574%2573&amp;StartFrom=15&amp;ViewMode=GIF&amp;FontSize=l2|consulté le=17 avril 2015}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Donations de Niki de Saint Phalle ==<br /> Le souhait de [[Niki de Saint Phalle]] d’effectuer une série de donations en faveur de l’[[Canton de Fribourg|Etat de Fribourg]] est à mettre en relation avec sa grande rétrospective – la première en Suisse – qui se tint en [[1993 en Suisse|1993]], au [[Musée d'art et d'histoire de Fribourg]]. Deux ans après la mort de [[Jean Tinguely]], Saint Phalle constata à quel point les Fribourgeois et Fribourgeoises étaient encore attachés à la mémoire de «leur» Tinguely, l’enfant du pays. <br /> <br /> L’idée de Niki de Saint Phalle, chargée par voie testamentaire de Tinguely d’organiser sa postérité artistique, était de donner à l’Etat de Fribourg une série d’œuvres tardives de Tinguely. Elle pose des conditions dont la plus importante fut que les machines offertes devaient être impérativement montrées en permanence. Ce point n’était pas facile à réaliser puisque la pièce centrale – ''le Retable de l’Abondance occidentale et du Mercantilisme totalitaire'' – ne pouvait pas être montrée au Musée d'art et d'histoire de Fribourg, en raison d’un manque flagrant de place. Après maintes réflexions, une solution se profila avec l’idée de créer un Espace Jean Tinguely en [[vieille-ville de Fribourg]], situé dans l’ancien dépôt des [[Ancien tramway de Fribourg|tramways]], à quelques pas du Musée d'art et d’histoire. La [[Fribourg (ville suisse)|Ville de Fribourg]] céda le bâtiment et une Fondation, incluant le Canton et la Ville ainsi que d’autres membres, fut créée afin de mettre sur pied le projet.<br /> <br /> Parmi les machines constituant la première donation de Niki de Saint Phalle réalisée en 1995 figurent trois œuvres centrales qui sont ''Le Retable de l’Abondance occidentale et du Mercantilisme totalitaire'', ''La Cascade ou L’Épilepsie stabilisée'' et ''La Mythologie blessée'', une œuvre de collaboration Saint Phalle/Tinguely. <br /> <br /> === Le Retable de l’Abondance occidentale et du Mercantilisme totalitaire ===<br /> Au mois de janvier 1989, Jean Tinguely construisit dans son atelier le ''Retable de l’Abondance occidentale et du Mercantilisme totalitaire'' en vue de le montrer à son exposition Moscou-Fribourg. Il y représente l’opulence occidentale en surchargeant l’œuvre de biens de consommation, de jouets et de produits de luxe. A Moscou, cette œuvre était exposée à l’extérieur, devant la Galerie Tretiakov pour être vue par un maximum de personnes.<br /> <br /> L’idée de Tinguely de fabriquer un retable pour Moscou s’explique par son engagement politique marqué à gauche dès l’âge de 16 ans: d’abord staliniste comme il l’a reconnu, puis anarchiste, il fréquentait les réunions chez le libraire-éditeur Heinrich Kœchlin à Bâle. En 1944, il devint membre de l’Union de la jeunesse communiste qui était illégale, et plus tard membre du Parti du travail.<br /> D’avril à mai 1990, en pleine [[Perestroïka]] (1985-1991), la rétrospective se tient donc à la [[Galerie Tretiakov]]. Le second volet, fribourgeois, de l’exposition Moscou-Fribourg, qui se déroula au [[Musée d'art et d'histoire de Fribourg]] du 4 février au 7 avril 1991, présentait le ''Retable'' adossé aux arcades de la galerie Renaissance, tel un arc de triomphe. L’artiste avait conçu l’exposition jusque dans les moindres détails, exigeant le recours à un canon à neige pour créer aux abords du ''Retable'' une ambiance hivernale. Les visiteurs devaient passer sous la structure du ''Retable'' pour avoir accès à l’entrée de l’exposition. <br /> <br /> Depuis l’inauguration en 1998 de l’Espace Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle, le ''Retable'' en constitue le centre. A l’instar des deux églises flanquant l’Espace, l’architecte Michel Waeber lui a attribué l’emplacement d’un maître-autel. <br /> La machine reprend, comme ''le Retable des Petites bêtes'' du Musée d’art et d’histoire Fribourg, la structure du triptyque médiéval à savoir une partie médiane fixe, deux volets latéraux mobiles et une prédelle. Ce dispositif, accompagné de 2 éléments symétriques que Tinguely appelait servants de messe, apparaît dans l’œuvre du sculpteur en 1981.<br /> Le ''Retable'' est animé par un souffle baroque, caractéristique des œuvres tardives, comme l’a noté [[Pontus Hultén]]. Ce baroquisme se perçoit dans le côté clinquant, dans sa construction pyramidale et dans son couronnement.<br /> <br /> === La Cascade ou L’Epilepsie stabilisée ===<br /> Elle fait partie de la catégorie des lampes monumentales destinées avant tout aux espaces publics. Tout d’abord il s’agit de l’une des dernières réalisations de Tinguely, créée quelques mois avant sa mort. Dès 1958, son inspiration puisa régulièrement dans la thématique astrale. ''La Cascade ou L’Epilepsie stabilisée'' est une invitation à scruter la voûte céleste, investie par l’homme comme un nouveau champ d’actions. L’élément à terre, composé d’une demi-souche, voit le jour dans l’atelier de l’artiste en 1988. En 1991, la sculpture-lampe est conçue spécialement pour la rétrospective Moscou-Fribourg au [[Musée d'art et d'histoire de Fribourg]]. La demi-souche, titrée alors ''L’Hystérie'', et la sculpture-lampe, ''L’Avalanche'', sont réunies en une seule œuvre. En pleine conférence de presse, [[Jean Tinguely]] les réunit pour toujours et en modifie une dernière fois le titre qui devient: ''La Cascade ou L’Epilepsie stabilisée''. <br /> <br /> Cette double-sculpture, qui s’apparente à des monceaux de métal et de bois fortuits et informes, est la concrétisation d’une intention artistique réfléchie: avec ses 60 ampoules blanches ou de couleur, la partie supérieure, la sculpture-lampe est suspendue par des câbles réunis en un faisceau et évoque l’univers spatial. L’intérêt de Tinguely pour l’univers est stimulé par sa rencontre avec [[Yves Klein]] en 1955. Durant l’année 1958, ils travaillaient à des œuvres communes ou en parallèle qui laissaient percevoir l’influence des actualités spatiales: ''l’Excavatrice de l’espace'' présente un disque tournant à 4'800 tours minute dirigé vers le ciel; ''les Variations'', soumises à un mouvement rapide, rappellent par leur forme des sondes spatiales. De son côté, [[Yves Klein]] exécuta la série des ''Reliefs planétaires'' ou sa ''Cosmogonie bleue''. <br /> A l’opposé du ciel, Jean Tinguely place la terre: ainsi ''La Cascade'' et ''L’Epilepsie stabilisée'' apparaissent comme des pendants complémentaires. La demi-souche est surmontée d’un couronnement d’objets en métal et de bois de cervidés qui recrée la forme d’un arbre. Le train-avant de voiture appartenait à la Mercedes accidentée de l’artiste.<br /> <br /> === La Mythologie blessée === <br /> L’œuvre est devenue le symbole de l’Espace Jean Tinguely - Niki de Saint Phalle incarnant leur collaboration: le socle en fer de Tinguely anime une sculpture dorée de Saint Phalle. ''La Mythologie blessée'' fut réalisée en 1989 pour l’exposition Niki de Saint Phalle, stabilisée par Jean Tinguely montrée à la [[Galerie JGM]] de Paris. La sculpture est constituée de deux parties: un relief en polyester réalisée par Saint Phalle représentant un animal hybride, mi-serpent, mi-cygne et un socle réalisé par Tinguely. Il s’agit d’une construction en ferraille, filigrane et aérienne, qui entre en dialogue formel avec la sculpture. <br /> La sculpture et le socle sont liés par le biais du mouvement dont l’impulsion part du socle de Tinguely. Lent, régulier et silencieux, il provoque une impression de vague, comme si le cygne voguait sur une eau tranquille. Il semble que Tinguely ait compris le message émanant de l’œuvre de sa compagne pour le traduire en termes de mouvement: une impulsion continue et harmonieuse pousse le chariot sur le demi-cercle du socle, comme s’il s’agissait de ne surtout pas brusquer l’animal blessé. <br /> L’œuvre s’insère au sein de deux séries développées par Saint Phalle. Tout d’abord, elle fait partie des “collaborations stabilisées par Jean Tinguely”, comme Niki les appelait, dont on peut évoquer ''la Grande Tête'' ou ''le Dragon''. D’autre part, l’œuvre rejoint les ''Animaux blessés'' qui se déclinent dans des reliefs et des œuvres indépendantes évoquant différents animaux mutilés. Les points communs de ces bêtes souffrantes: d’immenses blessures sanguinolentes qui symbolisent la fragilité de la vie, de l’animal mais aussi de l’être humain qui les regarde. <br /> <br /> Dans ''la Mythologie blessée'', le serpent domine la composition. Il n’évoque pas la figure tentatrice véhiculée par la culture chrétienne. Chez Saint Phalle, il symbolise plutôt la force animale impénétrable et mystérieuse. Le cygne, par opposition au serpent, est le symbole de la pureté. Dans la vie de l’artiste, il fait partie des oiseaux et par conséquent d’une classe d’animaux qu’elle affectionnait particulièrement. Habituellement blanc, le cygne est, en histoire de l’art, aussi évocation d’amour et de fidélité. Cette signification explique sans doute la raison pour laquelle Saint Phalle choisit de placer les blessures de l’animal sur les parties du corps évoquant le cygne: son corps et son cou. <br /> Dans cette œuvre, Saint Phalle parle de la réunion des contraires: de l’innocence et de l’agression, de la beauté et de la douleur. Il est aussi question d’une parenté spirituelle qu’elle ressentait à l’égard des animaux. L’animal est vu comme un autre «je»: l’artiste projette sa propre douleur sur l’animal. Un deuxième élément central est le désir de montrer la douleur. A travers toute son œuvre, l’artiste a attesté de sa volonté de communiquer, de parler de sa vie et des choses qu’elle avait vécues pour survivre et permettre à d’autres de survivre à leur tour. Cette dimension profondément humaine de «communion avec l’autre» est au cœur de ''La Mythologie blessée'', dont le sujet est la souffrance physique et intérieure.<br /> <br /> === Autres donations ===<br /> Outre ses différentes donations, Niki de Saint Phalle a encore offert plusieurs sculptures et œuvres sur papier réalisées par ses soins, transformant ainsi l’Espace en un lieu – unique en Suisse - consacré à la mémoire du couple Tinguely/Saint Phalle. Il en va ainsi du ''Banc des générations'' qui représente la sculptrice et son arrière-petit-fils ainsi que de ''Miss Helvetica'', l’un de ses tableaux-éclatés réalisés en 1993 après la mort de Tinguely.<br /> Saint Phalle réalisa également une œuvre majeure intitulée ''Remembering'' constituée de 22 Reliefs en polyester peint éclairant les étapes de sa vie en témoignant de sa relation à Jean Tinguely. Nanas déchaînées, animaux aux couleurs vives, objets du quotidien et créatures fantastiques engendrent, à la manière d’un kaléidoscope, une multitude d’images, d’idées et de sensations. <br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> *[[Musée Tinguely]] à [[Bâle]], entièrement consacré à l’œuvre de Jean Tinguely<br /> <br /> {{Portail|musées|art contemporain|Fribourg|culture de la Suisse}}<br /> <br /> [[Catégorie:Musée de la ville de Fribourg]]<br /> [[Catégorie:Musée d'art en Suisse|Fribourg]]<br /> [[Catégorie:Musée fondé en 1998]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=8e_r%C3%A9giment_de_cuirassiers&diff=144897469 8e régiment de cuirassiers 2015-03-06T10:18:22Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Armée de Terre par Armée de terre</p> <hr /> <div>{{ébauche|histoire militaire}}<br /> {{Titre mis en forme|{{8e}} régiment de cuirassiers}}<br /> {{Infobox Unité militaire<br /> | nom_unite= {{8e}} régiment de cuirassiers<br /> | image = Cuirs8-1939.gif<br /> | taille image = <br /> | legende = <br /> | creation= [[1635]]<br /> | dissolution=[[1964]]<br /> | pays= {{france}}<br /> | allegeance=<br /> | branche= [[Armée de terre]]<br /> | type= [[Régiment]] de [[Cuirassier]]s<br /> | role= [[Cavalerie]]<br /> | effectif=<br /> | faitpartie=<br /> | enfaitpartie=<br /> | garnison=<br /> | ancien_nom=<br /> | surnom=<br /> | couleurs=<br /> | honneur=<br /> | devise=<br /> | marche=<br /> | mascotte=<br /> | inscriptions=&lt;small&gt;''' [[bataille de Valmy|Valmy 1792]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]]&lt;br /&gt;[[bataille de Wagram|Wagram 1809]]&lt;br /&gt; [[bataille de la Moskova|La Moskowa 1812]]&lt;br /&gt;[[bataille de Hanau|Hanau 1813]]&lt;br /&gt; [[Première bataille de la Marne|La Marne 1914]]&lt;br /&gt; [[bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]&lt;br /&gt;[[Bataille de Saint-Mihiel#1918 - Bataille de Saint-Mihiel (12-13 septembre)|Saint-Mihiel 1918]]'''&lt;/small&gt;<br /> | anniversaire=[[Georges de Lydda|Saint Georges]]<br /> | guerres= [[Première Guerre mondiale]]&lt;br /&gt;[[Seconde Guerre mondiale]]<br /> | batailles=<br /> | fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918<br /> | decorations= [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]&lt;br&gt;&lt;small&gt;deux palmes&lt;/small&gt;&lt;br /&gt;[[Croix de guerre 1939-1945]]&lt;br&gt;&lt;small&gt;une palme&lt;/small&gt;<br /> | equipement=<br /> | commandant=<br /> | commandant_historique=<br /> }}<br /> Le '''{{8e}} régiment de cuirassiers''' ({{8e}} RC) est une unité de l’[[armée française]] créée sous l’[[Ancien Régime]], qui s’est particulièrement distinguée pendant les [[guerres de la Révolution]] et de l’Empire.<br /> <br /> Au siège de la Rochelle, on réunit deux ou trois Compagnies en &quot;esquadres&quot; ou &quot;escadrons&quot; de cent à cent-vingt chevaux.<br /> <br /> En 1638 seulement, sur ordre du Cardinal de Richelieu, les Compagnies de Cavalerie sont formées en Régiments de sept à huit Compagnies de soixante-dix maîtres. De cette année date la création des Régiments de Cavalerie. Le Cardinal fait revêtir à ce nouveau Régiment une cuirasse par-dessus l'habit et le confie au Mestre de Camp, Marquis d'Aumont. Celui-ci charge à Rocroi à la tête de cette unité et s'y couvre de gloire, puis le 13 juillet devant Fribourg il repousse mille cavaliers ennemis avec trois cents hommes de son Régiment.<br /> <br /> portant les noms de ses différents &quot;Mestres de Camp&quot;, Chappes puis Villequier, le Régiment participe à toutes les campagnes de Louis XIV.<br /> <br /> En 1665, le Roi &quot;voulant avoir un Régiment à l'instar de ceux de l'Empereur&quot;, décida de créer un Corps de Cuirassiers, les Cavaliers de cette époque ne portant seulement qu'un plastron.<br /> <br /> en 1672, durant la Campagne de Hollande, il effectue le fameux passage du Rhin qui à &quot;l'aspect des Cuirassiers du Roy d'épouvante frissonne&quot; comme l'écrira Boileau.<br /> <br /> À Cassel, en 1677, l'ennemi abandonne 17 étendards, 44 drapeaux et 3000 prisonniers ; le Mestre de Camp des Cuirassiers, le Comte de Revel, est nommé Maréchal de Camp.<br /> <br /> Les cuirassiers chargent à Neerwinden en 1693, bataille gagnée par Luxembourg, le &quot;Tapissier de Notre-Dame&quot;.<br /> <br /> Très élégants, les Cuirassiers du Roy parcourent la France dans ses différentes garnisons, du Jura au Nord, durant le début pacifique du règne de Louis XV.<br /> <br /> Puis durant la Guerre de Succession de Pologne (1733-1738) guerroie en Italie aux [[Bataille de San Pietro]] et [[Bataille de Guastalla]] (1734).<br /> <br /> Avec quatre Escadrons, les Cuirassiers partent de nouveau en campagne pour la Guerre de Succession d'Autriche et chargent le 11 mai 1745 à Fontenoy aux côtés de la Maison du Roy, de la Gendarmerie et des Carabiniers.<br /> <br /> En Allemagne pendant la [[Guerre de Sept Ans]], ils chargent à [[bataille de Krefeld|Krefeld]], à [[bataille de Lutzelberg (1762)|Lutzelberg]] où sous les ordres du marquis de Caulaincourt&lt;ref&gt;Le {{8e}} régiment chargera en 1812 à la Moscova sous les ordres d'un autre Caulaicourt.&lt;/ref&gt;, ils chargent cinq fois, avec Royal-Piémont et Dauphin-Cavalerie ; l'infanterie hanovrienne en subira de très grosses pertes.<br /> <br /> En 1791, les Cuirassiers perdent leur nom de Cuirassiers du Roy, porté pendant 125 ans, pour celui de {{8e}} Régiment de Cavalerie-Cuirassiers.<br /> <br /> (1) Le {{8e}} Régiment chargera en 1812 à la Moskova sous les ordres d'un autre Caulaincourt.<br /> <br /> == Création et différentes dénominations ==<br /> <br /> * 1635 : levée du '''régiment de cuirassiers du Roi'''<br /> * 1638 : renommé '''régiment du marquis d'Aumont'''<br /> * 1645 : renommé ''' régiment de Chappes'''<br /> * 1665 : renommé '''régiment de Villequier'''<br /> * 1791 : devient le '''{{8e}} régiment de cavalerie'''<br /> * 1803 : renommé '''{{8e}} régiment de cuirassiers'''<br /> * 1815 : dissous<br /> * 1826 : renommé '''{{8e}} régiment de cuirassiers'''<br /> * 1916 : renommé '''{{8e}} régiment de cuirassiers à pied''' <br /> * 1919 : dissous<br /> * 1936 : reformation sous le nom de '''{{8e}} régiment de cuirassiers'''<br /> * 1940 : renommé '''{{8e}} régiment de cuirassiers, régiment de Lorraine''' au sein de l’armée d’armistice&lt;ref name=&quot;Picard&quot;&gt;Roger Picard, ''La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation'', Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. ISBN 2-7171-0838-6&lt;/ref&gt;<br /> * 1942 : dissous (maintenu dans le maquis)<br /> * 1944 : reformé sous le nom de '''{{8e}} régiment de cuirassiers'''<br /> * 1954 : dissous (devient {{8e}} RCA)<br /> * 1954 : {{8e}} régiment de cuirassiers<br /> * 1964 : Dissous<br /> <br /> == Garnisons ==<br /> <br /> * 1781-? : Moulins<br /> * 1792-? : Béthune<br /> * 1827 : Vesoul<br /> * 1841-1842 : St Omer (source : recensement de 1841 St Omer) <br /> * 1885-1889 : Cambrai<br /> * 1886-1889 : quartier Ordener de [[Senlis (Oise)|Senlis]]<br /> * 1892 : [[Lyon]]<br /> * 1899-1914 : [[Tours]]<br /> * 1936-1939 : [[Saint-Germain-en-Laye]]<br /> * 1939-1940 : [[Bataille de France]] <br /> * 1940-1942 : en garnison à [[Châteauroux]] et à [[Buzançais]]&lt;ref name=&quot;Picard&quot;/&gt;<br /> * 1942-1944 : maintenu dans le maquis<br /> * 1944-1954 : [[Bizerte]] (Tunisie)<br /> * 1954-1964 : [[La Valbonne]] (département de l'[[Ain (département)|Ain]])<br /> <br /> == Colonels/chef de brigade ==<br /> <br /> * 1788 : [[Charles-Malo de Lameth]] - colonel (**)<br /> * 1792 : [[Charles-Joseph Randon de Pully]] - Colonel (**)<br /> * 1792 : [[Albert Victoire Despret|Albert-Victor-Marie Desprez De la Marliere]] - Colonel (*)<br /> * 1795 : Jean-Baptiste Dore - Chef-de-Brigade<br /> * 1796 : [[Jean Louis Brigitte Espagne]] - Chef-de-Brigade (**)<br /> * 1799 : [[Jean-Baptiste-Gabriel Merlin]] - Chef-de-Brigade puis Colonel en 1803 <br /> * 1805 : Grandjean - Colonel<br /> * 1813 : Louis-Jean-Claude-Clement Lafaivre - Colonel<br /> * 1815 : Garavaque - Colonel<br /> * 1815 : de saint Genies<br /> * 1826 : de Montagu<br /> * 1830 : Roge<br /> * 1832 : Hoffman<br /> * 1833 : Desaix<br /> * 1835 : de Dancourt<br /> <br /> * 1846 : Porcher<br /> * 1848 : Rey<br /> * 1850 : Boyer<br /> * 1855 : Texier-Pommeraye<br /> * 1856 : Theremin d'Hame<br /> * 1865 : de la Rochefoucaud<br /> * 1869 :[[François Henri Guiot de La Rochère]] <br /> * 1874 : Humblot<br /> * 1881 : Dufaud - Colonel<br /> * 1887 : de Bremond d'Ars - Colonel<br /> * 1888 : Torel - Colonel<br /> * 1896 : de Carne<br /> * 1900 : de Seroux<br /> * 1908 : de Font-Reaulx<br /> * 1912 : Hugner<br /> * 1913 : [[Henri André Mesplé|Colonel Mesplé]]<br /> * 1915 : de Latour<br /> * 1916 : de Tessières<br /> * 1918 : Leandri<br /> * 1936 : Morio<br /> * 1940 : Segur<br /> * 1944 : Calvel puis de Beaumont<br /> * 1945 : Fayolle<br /> * 1947 : de l'Estoile<br /> * 1949 : Henry<br /> * 1953 : de Roquemaurel<br /> * 1954 : Volpert<br /> * 1956 : de Balincourt<br /> * 1959 : Reppelin<br /> * 1960 : Metivier<br /> * 1961 : Desrippes<br /> * 1962 : Dumas-Delage<br /> <br /> Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le {{8e}} de cuirassiers :<br /> * Colonel Dore : tué le 6 août 1796.<br /> * Colonel Merlin : blessé le 21/22 mai 1809<br /> * Colonel Grandjean : blessé le 7 septembre 1812<br /> * Colonel Lefaivre : blessé le 30 octobre 1813<br /> * Colonel Garavaque : blessé le 16 juin 1815<br /> <br /> Officers tués ou blessés alors qu'ils servaient au {{8e}} de cuirassiers durant la période 1805-1815 :<br /> * Officiers tués : 8<br /> * Officiers mort des suites de leurs blessures : 20<br /> * Officiers blessés : 81<br /> <br /> == Historique des combats et batailles du {{8e}} cuirassiers ==<br /> === Ancien Régime ===<br /> {{ébauche section}}<br /> === Guerres de la Révolution et de l’Empire ===<br /> [[File:Valmy Battle painting.jpg|thumb|Bataille de Valmy: des cuirassiers du 8e se trouvent au premier plan de ce tableau de [[Jean-Baptiste Mauzaisse]].]]<br /> * [[1792]] : <br /> **[[Bataille de Valmy|Valmy]]<br /> **[[Ordre de bataille de l’armée de Moselle pour l’expédition de Trèves|{{1er}} décembre]] : [[Armée de la Moselle]], expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]<br /> * [[1793]] : <br /> **[[Bataille de Hondschoote|Hondschoote]] <br /> ** Wattignies<br /> * [[1794]] : <br /> **[[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus]] <br /> ** {{Lien|fr=Bataille d'Aldenhoven (1794)|lang=en|trad=Battle of Aldenhoven (1794)}}<br /> * [[1796]] : <br /> **[[bataille de Schweinfurth|Schweinfurth]], <br /> **Hirschaid, <br /> **[[bataille de Bamberg|Bamberg]], <br /> **[[bataille de Wurtzbourg|Wurtzbourg]], <br /> **[[bataille de Neuwied|Neuwied]]<br /> *[[1799]] : <br /> ** [[Bataille de Stockach (1799)|Bataille de Stockach]]<br /> * [[1800]] : <br /> **[[bataille de Stockach (1800)|Stockach]], <br /> **[[bataille d'Engen|Engen]], <br /> **[[bataille de Moeskirch|Moeskirch]], <br /> **[[bataille de Biberach (1800)|Biberach]], <br /> **Hochstett, <br /> **[[bataille de Hohenlinden|Hohenlinden]]<br /> * [[1805]] : <br /> **[[Bataille de Caldiero (1805)|Caldiero]] <br /> ** Tagliamento<br /> * [[1807]] : <br /> **[[Bataille d'Heilsberg|Heilsberg]]<br /> * [[1809]] : <br /> **[[Bataille d'Essling|Essling]] <br /> ** [[bataille de Wagram|Wagram]]<br /> * [[1812]] : [[Campagne de Russie]]<br /> **[[Bataille de la Moskowa|La Moskowa]]<br /> * 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]] <br /> ** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]<br /> **[[bataille de Hanau]]<br /> * [[1814]] : [[Campagne de France (1814)]] <br /> **[[Bataille de Vauchamps|Vauchamps]]<br /> * [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)]] <br /> **[[Bataille de Quatre-Bras]] <br /> ** [[Bataille de Waterloo|Waterloo]]<br /> <br /> === Restauration ===<br /> {{ébauche section}}<br /> === Monarchie de Juillet ===<br /> {{ébauche section}}<br /> === Deuxième République ===<br /> {{ébauche section}}<br /> === Second Empire ===<br /> {{ébauche section}}<br /> En [[1870]], il s'illustre par ses charges désespérées au sein de la {{3e}} brigade du général Michel, division de cavalerie du {{1er}} corps d'armée, sur l'ennemi retranché dans le village de [[Bataille de Froeschwiller-Woerth|Morsbronn]]. Le régiment est décimé. Par son sacrifice il permet à la {{4e}} Division d'infanterie de Lartigue de battre en retraite en ordre.<br /> <br /> === Troisième République ===<br /> Durant [[la Commune de Paris]] en 1871, le régiment participe avec l'[[Ordre de bataille de l'armée versaillaise|armée versaillaise]] à la [[semaine sanglante]].<br /> <br /> * [[1886]]-[[1889]] : Quartier Ordener de [[Senlis (Oise)|Senlis]]<br /> <br /> === Première Guerre mondiale ===<br /> Le {{8e}} régiment de cuirassiers est formé à [[Tours]].<br /> <br /> En 1914-1918, il abandonne ses chevaux pour devenir une troupe à pied, gagne la fourragère 1914-1918 avec deux citations à l’ordre de l’Armée. Il est dissous à la fin de cette guerre.<br /> <br /> ==== 1914 ====<br /> <br /> ==== 1915 ====<br /> <br /> ==== 1916 ====<br /> <br /> ==== 1917 ====<br /> <br /> ==== 1918 ====<br /> * Juin 1918, engagement dans la [[Bataille de l'Aisne (1918)|troisième bataille de l’Aisne]]<br /> <br /> === Entre-deux-guerres ===<br /> Recréé en [[1936]], il devient une unité mécanique équipée d’engins blindés.<br /> <br /> === Seconde Guerre mondiale ===<br /> {{ébauche section}}<br /> <br /> Régiment de découverte de la [[2e division légère mécanique|{{2e}} division légère mécanique]], il est le premier régiment à franchir la frontière belge au matin du 10 mai 1940, et combat à la [[bataille de Hannut]]. Il reçoit une {{3e}} citation à l’ordre de l’armée.<br /> <br /> Défense des ponts de Tours juin 1940.<br /> <br /> Il est maintenu dans l’armée d’armistice et est dissous en novembre 1942 à l’invasion allemande de la Zone Libre.<br /> <br /> <br /> Il est reconstitué le 24 août 1944 par le colonel [[Raymond Chomel|Chomel]], au sein de la [[brigade Charles Martel]], à partir d'éléments venant du [[Premier régiment de France]], commandant Calvel. Il participe avec la brigade à de nombreuses actions des Maquisards contre l’armée allemande d’occupation ; v. ainsi le [[Combat d'Écueillé]] et la [[reddition de la colonne Elster]]&lt;ref&gt;V. Claude Lembrez, ''Le groupement d'escadrons Calvel ou les 122 jours qui précédèrent le {{5e}} résurrection du {{8e}} régiment de cuirassiers ({{1er}} juin au {{1er}} octobre 1944)'', 218 p., 1990 {{ISBN|2-9505392-0-3}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Recréé officiellement le {{1er}} octobre 1944, il est en novembre sur le front de l’Atlantique aux combats de la [[Poche de Saint-Nazaire]] jusqu'à la reddition de celle-ci en mai 1945.<br /> <br /> === Depuis 1945 à nos jours ===<br /> Les traditions du {{8e}} régiment de cuirassiers ont été reprises par l'escadron de maintenance régimentaire ({{7e}} escadron) du 6.12 régiment de cuirassiers d'[[Olivet (Loiret)|Olivet]] (45).<br /> {{ébauche section}}<br /> <br /> == Etendard ==<br /> <br /> Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes&lt;ref&gt;Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007&lt;/ref&gt; :<br /> [[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|100px|right]]<br /> <br /> * [[bataille de Valmy|Valmy 1792]]<br /> * [[bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]]<br /> * [[bataille de Wagram|Wagram 1809]]<br /> * [[bataille de la Moskova|La Moskowa 1812]]<br /> * [[bataille de Hanau|Hanau 1813]]<br /> * [[première bataille de la Marne|La Marne 1914]]<br /> * [[bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]<br /> * [[Bataille de Saint-Mihiel#1918 - Bataille de Saint-Mihiel (12-13 septembre)|Saint-Mihiel 1918]]<br /> <br /> == Décorations ==<br /> Sa cravate est décorée :<br /> * de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]], avec deux palmes [[Image:Croix_de_guerre_1914-1918_française.jpg|20px]]<br /> * de la [[croix de guerre 1939-1945]] avec une palme [[Image:Croix de guerre 1939-1945 Française.jpg|20px]] <br /> <br /> Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.<br /> <br /> == Insignes ==<br /> <br /> Héraldique :<br /> <br /> Le premier insigne est réalisé en 1939 par Arthus Bertrand. Les dates &quot;1665&quot; et &quot;1936&quot; sont gravée en bas de l'insigne ou l'on retrouve également le nom du graveur :&quot;Leclair&quot;.<br /> <br /> En 1947 l'insigne réalisé par Arthus Bertrand fait apparaitre une portière sur le blindé.<br /> <br /> Sur l'insigne réalisé par Drago en 1961, les emblèmes royaux remplacent le blindé. Cet insigne a été homologue sous le numéro G 1839.<br /> <br /> &quot;Cuirasse d'argent aux bordures de gueules portant en cœur un soleil chargé des armes de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or) entourées de rameaux de chêne et de lauriers et sommées de la couronne royale, le tout d'or&quot;. Inscription en pointe: 1665 -&quot;Cuirassiers du Roy&quot;.<br /> <br /> == Faits d'armes inscrits sur l'étendard ==<br /> <br /> {{ébauche section}}<br /> <br /> === Devise ===<br /> {{ébauche section}}<br /> <br /> <br /> === Uniformes d’Ancien Régime ===<br /> &lt;center&gt;&lt;gallery&gt;<br /> Cav Cuirassiers 1757.png|l' uniforme de 1757 à 1762<br /> Cav Cuirassiers v 1762.png|l' uniforme de 1762 à 1767<br /> Cavroy cuir 1767.png|l' uniforme de 1767 à 1776<br /> Cuir cav 1776.png|l' uniforme de 1776 à 1786<br /> Cuirassiers cav 1786.png|l' uniforme de 1786 à 1791<br /> 8RC 1791.PNG|l' uniforme de 1791 à 1792 <br /> &lt;/gallery&gt;&lt;/center&gt;<br /> <br /> === Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire ===<br /> {{ébauche section}}<br /> <br /> == Personnages célèbres ayant servi au {{8e}} RC ==<br /> {{ébauche section}}<br /> * [[Charles Philibert Gabriel Le Clerc de Juigné]] (1762-1819), [[major]] en second du [[régiment des Cuirassiers du Roi]], le {{date|1|mai|1788}}.<br /> * [[Félicité Jean Louis de Durfort]] (1758-1801), colonel en second du [[régiment des Cuirassiers du Roi]], en [[1779]]<br /> * [[Pierre-Augustin Berthemy]] (1778-1855), Cuirassier au {{8e}} régiment de cavalerie le {{Date|20|décembre|1798}}<br /> <br /> == Sources et bibliographie ==<br /> * ''Historique du {{8e}} régiment de cuirassiers, 1665-1874'', 106 p., H. Tanera, éditeur, 1875, en ligne dans ''Gallica''<br /> * Général de brigade Philippe Peress, 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]].<br /> * Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés, 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.<br /> * Cdt Bucquoy. Les Uniformes du Premier Empire. Les Cuirassiers.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:Colors of the royal french cavalry|commons titre=Étendards de cavalerie royale}}<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des régiments français]]<br /> {{Palette Régiments de cavalerie français}}<br /> &lt;!-- métadonnées --&gt;<br /> {{Portail|monde équestre|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Cuir, 008}}<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1914-1918]]<br /> [[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre 1939-1945]]<br /> <br /> <br /> [[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=M%C3%A9tropole&diff=142145030 Métropole 2015-03-05T16:15:59Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Assemblée Nationale par Assemblée nationale</p> <hr /> <div>{{Voir homonymie|Métropole (homonymie)}}<br /> [[File:Métropoles en France.svg|thumb|350px|Les actuelles et futures métropoles françaises.]]<br /> En [[France]], une '''{{terme défini|métropole}}''' est un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) à fiscalité propre créé par la loi de [[réforme des collectivités territoriales]] de 2010&lt;ref&gt;{{Légifrance| base=JORF| numéro=IOCX0922788L| texte=Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales}}, et notamment ses articles 12 à 19.&lt;/ref&gt; et dont le statut est remanié par la [[loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles]] (loi MAPTAM) de 2014&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=RDFX1306287L|texte=Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La métropole est la forme la plus intégrée d'[[intercommunalité en France|intercommunalité]]. Elle ne concerne que les territoires de plus de {{unité|400000|habitants}} situés dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants.<br /> <br /> La [[métropole Nice Côte d'Azur]] est la seule métropole créée dans le cadre de la loi de 2010, le {{date|31|décembre|2011}}&lt;ref name=transfonice&gt;Au {{date|1|janvier}}, son statut est aligné sur celui des métropoles de droit commun créées par la loi MAPTAM par le {{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427955D |texte= Décret n° 2014-1606 du 23 décembre 2014 portant transformation de la métropole dénommée « Métropole Nice Côte d'Azur » }}&lt;/ref&gt;. La loi MAPTAM permet la création par décret de métropoles pour les agglomérations de [[Communauté urbaine de Toulouse Métropole|Toulouse]], [[Métropole Européenne de Lille|Lille]], [[Communauté urbaine de Bordeaux|Bordeaux]], [[Nantes Métropole|Nantes]], [[Strasbourg Eurométropole|Strasbourg]], [[Rennes Métropole|Rennes]], [[Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe|Rouen]], [[Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole|Grenoble]], [[Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération|Montpellier]] et [[Brest métropole océane|Brest]] le {{date|1|janvier|2015}}, en remplacement des intercommunalités existantes. Elle crée également deux métropoles à statut particulier qui seront créées le {{date|1|janvier|2016}} pour les agglomérations d'[[métropole d'Aix-Marseille-Provence|Aix-Marseille]] et du [[métropole du Grand Paris|Grand Paris]]&lt;ref name=LePoint&gt;{{Article | titre = Le Parlement a définitivement adopté la loi sur les métropoles | périodique = lepoint.fr | lien périodique = | jour = 19 | mois = décembre | année = 2013 | pages = | issn = | lire en ligne = http://www.lepoint.fr/politique/le-parlement-a-definitivement-adopte-la-loi-sur-les-metropoles-19-12-2013-1772657_20.php | consulté le = 21 décembre 2013.}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Article<br /> | auteur1 = Laurence Albert<br /> | titre = Les métropoles enfin portées sur les fonts baptismaux<br /> | périodique = Les Échos<br /> | lien périodique = Les Échos<br /> | jour = 23<br /> | mois = décembre<br /> | année = 2013<br /> | pages = <br /> | issn = 0153-4831<br /> | lire en ligne = http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203201458930-les-metropoles-enfin-portees-sur-les-fonts-baptismaux-639013.php<br /> | consulté le = 23 décembre 2013.}}&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> En revanche, la [[métropole de Lyon]], également créée par la loi MAPTAM, est une [[Collectivité territoriale en France|collectivité territoriale]] et non une intercommunalité&lt;ref name=LePoint/&gt;.<br /> <br /> == Historique ==<br /> {{Article détaillé|Réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)|Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles}}<br /> Afin de résoudre le problème du « nombre et [de] l’enchevêtrement des compétences » des collectivités locales tel que posé par le [[président de la République française|président de la République]] [[Nicolas Sarkozy]]&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://www.sarkozynicolas.com/nicolas-sarkozy-discours-de-toulon-texte-integral/<br /> |titre=Discours de Monsieur le Président de la République - Zénith de Toulon<br /> |auteur=Nicolas Sarkozy<br /> |date=25 septembre 2008<br /> |site=http://www.sarkozynicolas.com<br /> |consulté le=16 février 2011.<br /> }}&lt;/ref&gt;, le [[Gouvernement François Fillon (2)|gouvernement Fillon]] prévoit dans son projet de loi de réforme des collectivités territoriales de [[2009]]&lt;ref&gt;{{Lien web<br /> |url=http://www.senat.fr/leg/pjl09-060.html<br /> |titre=Projet de loi de réforme des collectivités territoriales, présenté au nom de M. François Fillon, Premier ministre, par M. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales<br /> |auteur=<br /> |date=21 octobre 2009<br /> |site=http://www.senat.fr<br /> |consulté le=16 février 2011.<br /> }}&lt;/ref&gt; la création d'une nouvelle [[Collectivité territoriale en France|collectivité territoriale]] à statut particulier, la métropole, dont il annonce qu'une dizaine d'entre-elles seront créées d'office par des lois devant intervenir avant 2014. Ces métropoles doivent à l'origine absorber sur leur territoire l'ensemble des intercommunalités existantes, mais également le département, dont elles sont censées reprendre toutes les compétences. La région est par ailleurs incitée à confier à la métropole l'exercice de certaines attributions en son nom et pour son compte. L'objectif gouvernemental est alors de doter la France de pôles urbains de dimension européenne, vastes et puissants sur le plan économique, tout en engageant indirectement la disparition progressive de l'échelon départemental.<br /> <br /> Finalement, la réforme adoptée par la loi du {{date|16|décembre|2010}} s'avère moins ambitieuse, puisque la métropole demeure un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) créé sur la base du volontariat dans les agglomérations de plus de {{formatnum:500000}} habitants. Par ailleurs, les métropoles n'exercent de plein droit des compétences départementales que dans les domaines des transports scolaires, de la gestion des voies départementales et des zones d'activités, ainsi que de la promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques&lt;ref&gt;{{article<br /> | langue=<br /> | prénom1=Stéphane<br /> | nom1=Braconnier<br /> | lien auteur1=<br /> | titre=Le fantôme de la métropole<br /> | périodique =Actualité juridique de droit administratif<br /> | lien périodique =<br /> | jour=24<br /> | mois=janvier<br /> | année=2011<br /> | numéro=2/2011<br /> | pages=65<br /> | issn=<br /> }}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La seule métropole créée sur base de la loi de 2010 est la [[métropole Nice Côte d'Azur]] le {{date|31|décembre|2011}}, par fusion de la [[Communauté urbaine Nice Côte d'Azur|communauté urbaine de Nice]] avec trois [[communauté de communes|communautés de communes]] des [[Alpes-Maritimes]].<br /> <br /> En [[2013]], dans le cadre de l'[[Acte III de la décentralisation]], le [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement Ayrault]] dépose un projet de loi de « [[Loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles|modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles]] ». Celui-ci, promulgué le {{date|27|janvier|2014}}, prévoit plusieurs changements au statut des métropoles&lt;ref name=LePoint/&gt; :<br /> * le principe du volontariat est abandonné et les EPCI de plus de {{formatnum:400000}} habitants au sein d'une [[aire urbaine]] de {{formatnum:650000}} habitants sont automatiquement transformés en métropoles par [[décret]] au {{date|1|janvier|2015}} ;<br /> * la [[métropole d'Aix-Marseille-Provence]] est créée au {{date|1|janvier|2016}} par le regroupement de différentes intercommunalités des [[Bouches-du-Rhône]] ;<br /> * la [[métropole du Grand Paris]] est créée au {{date|1|janvier|2016}} et comprendra [[Paris]] et l'ensemble des communes de la [[Petite couronne de Paris|petite couronne]] ;<br /> * la [[métropole de Lyon]] est créée au {{date|1|janvier|2015}} en remplacement de la [[Grand Lyon|communauté urbaine de Lyon]] mais sera une [[collectivité territoriale en France|collectivité territoriale]], reprenant sur son territoire les compétences du [[Conseil général du Rhône]] (et non pas un EPCI comme les autres métropoles).<br /> <br /> Le {{date|4|mars|2015}}, l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] adopte en première lecture, malgré un avis défavorable du rapporteur du projet de loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la République ainsi que du Gouvernement, un amendement visant à assouplir les conditions d'accès au statut de métropole, en « [supprimant] donc la condition de date et [incluant] comme condition pour l’accès au statut de métropole, le regroupement de plusieurs EPCI comprenant au moins deux pôles urbains »&lt;ref&gt;[http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2553/AN/826.asp Texte de l'amendement 826 rectifié sur le site de l'Assemblée Nationale]&lt;/ref&gt;. Cet amendement présenté par [[Benoît Apparu]], [[Arnaud Robinet]] et [[Catherine Vautrin]] permet, s'il est définitivement adopté, la création d'une métropole d'un nouveau genre, fusion des communautés d'agglomération de [[Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne|Châlons en Champagne]], de [[Reims Métropole|Reims]] ainsi que de la [[Communauté de communes Épernay Pays de Champagne|communauté de communes d'Épernay]], qui ne bénéficient pourtant pas d'une continuité territoriale et dont la somme des données démographiques n'atteint pas les seuils requis mais demeurent supérieurs à celles de la [[Brest Métropole|métropole de Brest]]&lt;ref&gt;[http://www.lcp.fr/videos/reportages/169242-l-assemblee-vote-la-creation-surprise-d-une-metropole-reims-chalons-epernay Vidéo sur le site de La Chaîne Parlementaire]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Objectifs et champ d'application ==<br /> <br /> La définition de la métropole, telle que modifiée par la loi du 27 janvier 2014, est :<br /> {{Citation juridique française|La métropole est un [[établissement public de coopération intercommunale]] à fiscalité propre regroupant plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave au sein d’un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la cohésion et la compétitivité et de concourir à un développement durable et solidaire du territoire régional. Elle valorise les fonctions économiques métropolitaines, ses réseaux de transport et ses ressources universitaires, de recherche et d’innovation, dans un esprit de coopération régionale et interrégionale et avec le souci d’un développement territorial équilibré.| CGCT|L5217-1 |Article L. 5217-1 I du Code général des collectivités territoriales|noref=0}}<br /> <br /> Cette définition complète celle issue de la loi de 2010 en insistant sur le développement durable et solidaire, conjugué à la valorisation des fonctions métropolitaines en matière économique, de réseaux de transport et de ressources universitaires et de recherche.<br /> <br /> Cette même loi rend obligatoire la création de certaines métropoles.<br /> <br /> Sont désormais concernés par ce statut :<br /> * automatiquement, les EPCI qui au {{date|1|janvier|2015}} comptent au moins {{formatnum:400000}} habitants au sein d'une [[aire urbaine]] d'au moins {{formatnum:650000}} habitants ;<br /> * à la demande des deux tiers des communes membres représentant au moins la moitié de la population, ou de la moitié des communes membres représentant au moins les deux tiers de la population :<br /> ** les EPCI qui comptent au moins {{formatnum:400000}} habitants et dans le périmètre duquel se trouve le [[chef-lieu]] de [[région française|région]] ;<br /> ** les EPCI centres d’une zone d’emplois de plus de {{formatnum:400000}} habitants qui exercent des « fonctions de commandement stratégique de l’État » et un « rôle en matière d’équilibre du territoire national »&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5217-1|texte=Article L. 5217-1}} I du Code général des collectivités territoriales.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Compétences ==<br /> <br /> Contrairement aux collectivités territoriales, les établissements publics, et donc les métropoles, ne peuvent agir que dans le cadre de compétences qui leur sont déléguées, dont l'énumération est déterminée par la loi.<br /> <br /> Les organismes qui ont délégué certaines de leurs compétences à la métropole ne peuvent plus légalement intervenir dans ces domaines.<br /> <br /> === Compétences issues des communes ===<br /> La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des [[commune (France)|communes]] membres, les compétences suivantes :<br /> <br /> * En matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel :<br /> ** Création, aménagement et gestion des zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;<br /> ** Actions de développement économique ainsi que participation au copilotage des pôles de compétitivité et au capital des sociétés d'accélération du transfert de technologie ;<br /> ** Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d'équipements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt métropolitain ; <br /> ** Promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme ; <br /> ** Programme de soutien et d'aides aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche, en tenant compte du schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ; <br /> * En matière d'aménagement de l'espace métropolitain :<br /> ** [[Schéma de cohérence territoriale]] et schéma de secteur ; [[plan local d'urbanisme]] (PLU) ; définition, création et réalisation d'opérations d'aménagement d'intérêt métropolitain ; constitution de réserves foncières ; actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ;<br /> ** Organisation des transports urbains ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; parcs de stationnement ; abris de voyageurs ; [[plan de déplacements urbains]] (PDU) ;<br /> ** Création, aménagement et entretien des espaces publics dédiés à tout mode de déplacement urbain ainsi qu'à leurs ouvrages accessoires ; <br /> ** Participation à la gouvernance et à l'aménagement des gares situées sur le territoire métropolitain ; <br /> ** Etablissement, exploitation, acquisition et mise à disposition d'infrastructures et de réseaux de télécommunications<br /> * En matière de politique locale de l'habitat :<br /> ** [[Programme local de l'habitat]] (PLH) ;<br /> ** Politique du logement ; aides financières et actions en faveur du [[logement social en France|logement social]] et des personnes défavorisées ;<br /> ** Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l'habitat insalubre ;<br /> ** Aménagement, entretien et gestion des aires d'accueil des gens du voyage ; <br /> * En matière de [[politique de la ville]] :<br /> ** Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale ;<br /> ** Dispositifs locaux de prévention de la délinquance et d'accès au droit ; <br /> * En matière de gestion des services d'intérêt collectif :<br /> ** [[Assainissement en France|Assainissement]] et [[Eau potable en France|eau]] ;<br /> ** Création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires d'intérêt métropolitain ainsi que création, gestion et extension des crématoriums ;<br /> ** [[Abattoir]]s et [[Marché d'intérêt national|marchés d'intérêt national]] ;<br /> ** Services d'incendie et de secours ;<br /> * En matière de protection et de mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie :<br /> ** Collecte, élimination et valorisation des [[Ordures ménagères|déchets des ménages]] et déchets assimilés ;<br /> ** Lutte contre la [[pollution de l'air]] ;<br /> ** Lutte contre les [[Pollution sonore|nuisances sonores]] ;<br /> ** Contribution à la transition énergétique ; <br /> ** Soutien aux actions de [[Économie d'énergie|maîtrise de la demande d'énergie]]&lt;ref name=&quot;L5217-4&quot;&gt;;<br /> {{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5217-4|texte=Article L 5217-4 du Code général des collectivités territoriales.}}&lt;/ref&gt;.<br /> ** Élaboration et adoption du plan climat-énergie territorial ;<br /> ** Concession de la distribution publique d'électricité et de gaz ; <br /> ** Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ; <br /> ** Création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l'usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables ;<br /> ** Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ;<br /> ** Autorité concessionnaire de l'Etat pour les plages ;<br /> <br /> === Compétences issues des départements ===<br /> <br /> Par convention passée avec le département, à la demande de celui-ci ou de la métropole, la métropole exerce à l'intérieur de son périmètre, en lieu et place du département, tout ou partie des compétences en matière : <br /> * D'attribution des aides au titre du fonds de solidarité pour le logement ;<br /> * De missions confiées au service public départemental d'action sociale ;<br /> * D'adoption, adaptation et mise en œuvre du programme départemental d'insertion ;<br /> * D'aide aux jeunes en difficulté ;<br /> * D'actions de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu ;<br /> * De gestion des routes classées dans le domaine public routier départemental ainsi que de leurs dépendances et accessoires ;<br /> * De zones d'activités et promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques ;<br /> <br /> Le conseil général peut, à son initiative ou saisi d'une demande en ce sens du conseil d'une métropole, transférer à celle-ci, dans les limites de son territoire, les compétences suivantes :<br /> <br /> * Les compétences exercées par le département en matière de développement économique ;<br /> * Les compétences exercées par le département en matière de personnes âgées et d'action sociale, ou une partie d'entre elles ;<br /> * La compétence en matière de construction, de reconstruction, d'aménagement, d'entretien et de fonctionnement des collèges ;<br /> * Les compétences exercées par le département en matière de tourisme, en matière culturelle et en matière de construction, d'exploitation et d'entretien des équipements et infrastructures destinés à la pratique du sport, ou une partie d'entre elles ;<br /> <br /> === Compétences issues des régions ===<br /> <br /> Le conseil régional peut, à son initiative ou saisi d'une demande en ce sens du conseil d'une métropole, transférer à celle-ci, dans les limites de son territoire, les compétences suivantes :<br /> * La compétence en matière de construction, de reconstruction, d'aménagement, d'entretien et de fonctionnement des lycées ;<br /> * Les compétences exercées par la région en matière de développement économique, ou une partie d'entre elles ;<br /> <br /> === Compétences dévolues par l'État ===<br /> <br /> L'Etat peut déléguer, par convention, à la métropole qui en fait la demande, dès lors qu'elle dispose d'un programme local de l'habitat exécutoire :<br /> * L'attribution des aides au logement locatif social et la notification aux bénéficiaires ainsi que, par délégation de l'Agence nationale de l'habitat, l'attribution des aides en faveur de l'habitat privé et la signature des conventions ; <br /> * Sans dissociation possible, la garantie du droit à un logement décent et indépendant ;<br /> <br /> L'Etat peut également déléguer, sur demande de la métropole, dès lors qu'elle dispose d'un programme de l'habitat exécutoire, tout ou partie des compétences suivantes : <br /> * La mise en œuvre de la procédure de réquisition avec attributaire ;<br /> * La gestion de la veille sociale, de l'accueil, de l'hébergement et de l'accompagnement au logement de toute personne ou famille sans domicile ou éprouvant des difficultés particulières d'accès au logement en raison de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence, ainsi que le financement des organismes et dispositifs qui y contribuent ;<br /> * L'élaboration, la contractualisation, le suivi et l'évaluation des conventions d'utilité sociale pour la partie concernant le territoire de la métropole ;<br /> * La délivrance aux organismes d'habitations à loyer modéré des agréments d'aliénation de logements ;<br /> <br /> L'Etat peut transférer à la métropole qui en fait la demande la propriété, l'aménagement, l'entretien et la gestion de grands équipements et infrastructures.<br /> <br /> === Autres compétences ===<br /> <br /> La métropole est associée de plein droit à l'élaboration, la révision et la modification des schémas et documents de planification en matière d'aménagement, de développement économique et d'innovation, de transports et d'environnement, d'enseignement supérieur et de recherche, dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat et qui relèvent de la compétence de l'Etat, d'une collectivité territoriale ou de leurs établissements publics, lorsque ces schémas et documents ont une incidence ou un impact sur le territoire de la métropole. <br /> <br /> == Création et fonctionnement ==<br /> {{section à recycler}}<br /> <br /> === Création ===<br /> ==== Métropoles créées par la loi ====<br /> {{Article détaillé|Métropole du Grand Paris|Métropole de Lyon|Métropole d'Aix-Marseille-Provence}}<br /> {{…}}<br /> <br /> ==== Métropoles créées volontairement ====<br /> {{…}}<br /> <br /> === Fonctionnement ===<br /> {{…}}<br /> Les métropoles sont administrées par des « conseils de métropole » ou « conseils métropolitains », dont les membres, les « conseillers métropolitains », sont élus, jusqu'aux élections municipales de 2014, en leur sein, par les [[Conseil municipal (France)|conseils municipaux]].<br /> <br /> La loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales a prévu que les conseillers métropolitains des communes de plus de {{unité|3500 habitants}} seraient élus au [[suffrage universel direct]], dans le cadre des [[élection municipale française|élections municipales]]. Les représentants des communes de plus petite taille resteraient élus en leur seins par les conseils municipaux. Ces dispositions ont été modifiées par la loi du 17 mai 2013&lt;ref name=ActeIII&gt;[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414225&amp;fastPos=1&amp;fastReqId=145414438&amp;categorieLien=id&amp;oldAction=rechTexte Loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.]&lt;/ref&gt;, qui a défini le régime suivant, désormais applicable.<br /> <br /> À compter des [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales de 2014]], chaque commune est représentée au conseil métropolitain par un nombre de représentants, tenant compte de sa population, défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales&lt;ref&gt;[http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633 articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales]&lt;/ref&gt; :<br /> * commune de moins de {{formatnum:1000}} habitants : les représentants de la commune au conseil métropolitain sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CELE|numéro=L273-11|texte=art L. 257273-11 du code électoral}}&lt;/ref&gt;. Il n'y a donc pas d'élection directe de leurs représentants au conseil de la métropole dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de représentants attribués à la commune, le maire, des maires-adjoints et éventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil métropolitain ;<br /> * commune de plus de {{formatnum:1000}} habitants : les conseillers métropolitain sont élus lors des élections municipales, en même temps et sur la même liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans leur partie droite, la liste des candidats au conseil métropolitain&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CELE(R)|numéro=R117-4|texte=Article R. 117-4 du Code électoral}}&lt;/ref&gt;.<br /> {{Article détaillé|Établissement public de coopération intercommunale#Élections des membres{{!}}Élection des conseillers communautaires}}<br /> <br /> Les conseils de métropoles élisent en leur sein le président et les vice-présidents, qui forment le bureau de l'établissement. Le président est l'exécutif et le chef des services de la métropole&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L5211-9|texte=Article L 5211-9 du Code général des collectivités territoriales.}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Ressources et fiscalité ==<br /> <br /> {{…}}<br /> Sur le plan financier et fiscal, la métropole est soumise au droit commun des [[Établissement public de coopération intercommunale|EPCI]].<br /> <br /> Toutefois, des dispositifs d’unification du foncier bâti et l’instauration d’une [[Dotation globale de fonctionnement|DGF]] globalisée sont prévus au profit de la métropole, sous réserve de l'accord unanime de l’ensemble des conseils municipaux des communes membres de la métropole, ce qui sera sans doute rarement mis en œuvre en pratique.<br /> <br /> == Liste des métropoles ==<br /> {|class=&quot;wikitable sortable&quot;<br /> |+ Métropoles de droit commun<br /> |-<br /> ! scope=col | Nom <br /> ! scope=col | Siège <br /> ! scope=col | Date de création<br /> ! scope=col | Nombre de&lt;br /&gt;communes<br /> ! scope=col | Population&lt;br /&gt;&lt;small&gt;(au {{date|1|janvier|2012}})&lt;/small&gt;<br /> ! scope=col | Président <br /> ! scope=col | Remarques<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Métropole Européenne de Lille]]<br /> | [[Lille]] <br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1420010D |texte= Décret n° 2014-1600 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « métropole européenne de Lille »}}&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 85<br /> | align=right | {{formatnum:1119877}}<br /> | [[Damien Castelain]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Bordeaux Métropole]]<br /> | [[Bordeaux]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1420007D |texte= Décret n° 2014-1599 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Bordeaux Métropole » }}&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 28<br /> | align=right | {{formatnum:737492}}<br /> | [[Alain Juppé]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Toulouse Métropole]]<br /> | [[Toulouse]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=RDFB1420013D |texte= Décret n° 2014-1078 du 22 septembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Toulouse Métropole » }}&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 37<br /> | align=right | {{formatnum:725091}}<br /> | [[Jean-Luc Moudenc]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Nantes Métropole]]<br /> | [[Nantes]] || {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1420012D |texte= Décret n° 2014-1077 du 22 septembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Nantes Métropole »}}.&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 24<br /> | align=right | {{formatnum:602923}}<br /> | [[Johanna Rolland]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Métropole Nice Côte d'Azur]]<br /> | [[Nice]] <br /> | {{date|31|décembre|2011}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= IOCB1125397D |texte= Décret du 17 octobre 2011 portant création de la métropole dénommée « Métropole Nice Côte d'Azur » }}.&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 49<br /> | align=right | {{formatnum:537769}}<br /> | [[Christian Estrosi]]<br /> |&lt;small&gt;Seule métropole crée en vertu de la [[Métropole (intercommunalité française)#Historique|loi de 2010]], par fusion de la [[communauté urbaine Nice Côte d'Azur]] avec les communautés de communes de [[communauté de communes de la Tinée|La Tinée]], des [[communauté de communes des stations du Mercantour|stations du Mercantour]], de [[communauté de communes Vésubie-Mercantour|Vésubie-Mercantour]] et la commune de [[La Tour (Alpes-Maritimes)|La Tour]]. Transformée en métropole identique aux autres au {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref name=transfonice/&gt;&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Métropole Rouen Normandie]]<br /> |[[Rouen]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427950D |texte= Décret n° 2014-1604 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Métropole Rouen Normandie » }}&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 70<br /> | align=right | {{formatnum:486519}}<br /> | [[Frédéric Sanchez]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté d'agglomération]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Strasbourg Eurométropole]]&lt;ref&gt;[http://www.strasbourg.eu/fonctionnement-ville-cus/communaute-urbaine-strasbourg/la-cus-devient-strasbourg-eurometropole La CUS devient Strasbourg Eurométropole sur le site de la ville de Strasbourg.]&lt;/ref&gt;<br /> |[[Strasbourg]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427550D|texte= Décret n° 2014-1603 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Eurométropole de Strasbourg » }}.&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 28<br /> | align=right | {{formatnum:473187}}<br /> | [[Robert Herrmann]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Grenoble-Alpes Métropole]]<br /> | [[Grenoble]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427536D|texte= Décret n° 2014-1601 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Grenoble-Alpes Métropole » }}.&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 49<br /> | align=right | {{formatnum:439974}}<br /> | [[Christophe Ferrari]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté d'agglomération]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Montpellier Méditerranée Métropole]]<br /> | [[Montpellier]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427952D |texte= Décret n° 2014-1605 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Montpellier Méditerranée Métropole » }}.&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 31<br /> | align=right | {{formatnum:434101}}<br /> | [[Philippe Saurel]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté d'agglomération]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Rennes Métropole]]<br /> | [[Rennes]]<br /> | {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro= RDFB1427549D |texte= Décret n° 2014-1602 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Rennes Métropole » }}&lt;/ref&gt;<br /> | align=right | 43<br /> | align=right | {{formatnum:420707}}<br /> | [[Emmanuel Couet]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté d'agglomération]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Brest Métropole]]<br /> |[[Brest]] || {{date|1|janvier|2015}}&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|numéro=RDFB1420014D|texte= Décret n° 2014-1079 du 22 septembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Brest Métropole »}}.&lt;/ref&gt;.<br /> | align=right | 8<br /> | align=right | {{formatnum:206719}}<br /> | [[François Cuillandre]]<br /> |&lt;small&gt;Créée par transformation de la [[communauté urbaine]] préexistante&lt;/small&gt;.<br /> |}<br /> <br /> {|class=&quot;wikitable sortable&quot;<br /> |+ Métropoles à statut particulier créées par la loi du 27 janvier 2014<br /> |-<br /> ! scope=col | Nom <br /> ! scope=col | Siège <br /> ! scope=col | Date de création<br /> ! scope=col | Nombre de&lt;br /&gt;communes<br /> ! scope=col | Population&lt;br /&gt;&lt;small&gt;(au {{date|1|janvier|2011}})&lt;/small&gt;<br /> ! scope=col | Président<br /> ! scope=col | Remarques<br /> |-<br /> |-<br /> ! scope=row | [[Métropole d'Aix-Marseille-Provence]]<br /> |[[Marseille]]<br /> | {{date|1|janvier|2016}}<br /> | align=&quot;right&quot; | 92<br /> | align=right | {{formatnum:1831500}}<br /> |<br /> | <br /> |- <br /> ! scope=row | [[Métropole du Grand Paris]]<br /> | || {{date|1|janvier|2016}}<br /> | align=right | 124<br /> | align=right | {{formatnum:6695636}}<br /> | <br /> |<br /> |}<br /> Bien qu'elle porte le nom de {{citation|métropole}}, la [[métropole de Lyon]] n'est pas un établissement public de coopération intercommunale mais une collectivité territoriale à statut particulier qui ne dépend pas des dispositions exposées ici.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> <br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> *Marie-Christine Steckel-Assouère, (dir.), Regards croisés sur les mutations de l'intercommunalité, Éditions L'Harmattan, coll. GRALE, avril 2014, 484 p. (ISBN : 978-2-343-03033-3). <br /> * {{Article<br /> | auteur1 = Solenne Daucé<br /> | titre = Les métropoles hors Île-de-France à l'issue de la loi MAPTAM : compétences et organisation institutionnelle (2014-II-2050)<br /> | périodique = La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales<br /> | lien périodique = <br /> | numéro = 8<br /> | titre numéro = Décentralisation, acte III, scène 1 (Loi n°2014-58, 27 janvier 2014 dite MAPTAM)<br /> | jour = 24<br /> | mois = février<br /> | année = 2014<br /> | pages = 44-50<br /> | issn = 1774-7503<br /> | id = Daucé<br /> }}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Administration territoriale de la France]]<br /> * [[Intercommunalité en France]]<br /> * [[Intérêt communautaire]]<br /> * [[Assemblée des communautés de France]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{pdf}} {{Lien web |url=http://www.adcf.org/files/Note-AdCF-loi-reforme-collectivites-territoriales-16decembre2010.pdf |titre=Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 (…) : présentation des dispositions intéressant les communautés |auteur= |date=20 décembre 2010 |éditeur=[[Assemblée des communautés de France]] (ADCF) |consulté le=24 janvier 2011}}<br /> * [http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/Orga_territoriale/accueil_orga_territ.html Direction générale des collectivités locales] : nombreuses informations sur les collectivités territoriales en France<br /> * {{Article<br /> | auteur1 = D. Gerbeau<br /> | titre = Les 9 principales dispositions de la loi « métropoles » dans le détail<br /> | périodique = La Gazette des communes<br /> | lien périodique = La Gazette des communes<br /> | numéro = <br /> | jour = 30<br /> | mois = janvier<br /> | année = 2014<br /> | pages = <br /> | issn = <br /> | lire en ligne = http://www.lagazettedescommunes.com/218245/les-9-principales-dispositions-de-la-loi-metropoles-dans-le-detail/<br /> | consulté le = 31 janvier 2014<br /> | id = GP30012014<br /> }}<br /> <br /> {{Palette|Décentralisation en France|Droit administratif en France}}<br /> <br /> {{Portail|droit français|intercommunalités de France}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Metropole (intercommunalite francaise)}}<br /> [[Catégorie:Métropole (intercommunalité française)| ]]<br /> [[Catégorie:Forme d'intercommunalité]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Virginie_H%C3%A9riot&diff=162587229 Virginie Hériot 2015-03-05T14:16:57Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Rabîndranâth Tagore par Rabindranath Tagore</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie<br /> | nom = Virginie Hériot<br /> | image = Virginie Hériot 1931.jpg<br /> | légende = Virginie Hériot en 1931<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{Date de naissance|25|juillet|1890}}<br /> | lieu de naissance = [[Le Vésinet|Vésinet]]([[Yvelines]]),[[France]]<br /> | date de décès = {{Date de décès|28|Août|1932|25|juillet|1890}}<br /> | lieu de décès = [[Arcachon]], [[France]]<br /> | âge au décès = <br /> | nationalité = [[France|Française]]<br /> | pays de résidence = <br /> | profession = [[Navigateur (marine)|Navigatrice]]<br /> | activités autres = <br /> | formation = <br /> | hommage = <br /> | ascendants = <br /> | conjoint =<br /> | descendant = <br /> | famille = <br /> | notes = * Championne Olympique de Voile en 1928<br /> }}<br /> <br /> '''Virginie Claire Désirée Marie Hériot''' ({{date|25|juillet|1890}}-{{date|28|août|1932}}) est une [[Navigateur (marine)|navigatrice]] française, championne olympique de voile en 1928.<br /> Elle a contribué à la promotion de ce [[Nautisme (voile)|sport]] et sera reconnue comme une « ambassadrice de la marine française », ce qui lui vaudra également le surnom poétique de<br /> « Madame de la Mer ». <br /> <br /> ==Biographie==<br /> Virginie Hériot née au [[Le Vésinet|Vésinet]] ([[Yvelines]]) le {{date|25|juillet|1890}}, Fille d'[[Olympe Hériot]], propriétaire des [[Grands Magasins du Louvre]], et de sa femme, née [[Cyprienne Dubernet]]. Elle effectue dès [[1904]], avec son frère Auguste et sept amis de la famille, sa première croisière, sur le yacht ''Ketoomba'' (qui sera rebaptisé plus tard ''Salvador'') appartenant à sa mère. D'avril à juin, elle fait le tour de la Méditerranée et rencontre le commandant [[Pierre Loti]] qui l'accueille à bord de son ''Vautour''. Elle acquiert alors la certitude qu'elle veut devenir navigatrice.<br /> <br /> Le 2 mai [[1910]], au [[château de La Boissière]] ([[Yvelines]]), appartenant à sa mère, elle épouse le [[Familles subsistantes de la noblesse française|vicomte François Marie Haincque de Saint Senoch]], également passionné par la mer. Le couple part en voyage de noces sur le ''Salvador'', reçu en cadeau de mariage. Ils ont un fils, Hubert, né le 5 janvier [[1913]]. En [[1918]], Virginie doit subir une grave intervention chirurgicale. En juin [[1921]], elle se sépare de son mari. À compter de cette date, elle se consacre de manière de plus en plus exclusive à la navigation, ne séjournant que rarement dans son appartement parisien ([[rue de Presbourg]], puis 54 [[rue de Varenne]]).<br /> <br /> En [[1912]], Virginie Hériot fait construire son premier yacht de course, l'''Aile I'', avec lequel elle tente, mais sans succès, de reconquérir la Coupe de France que les Anglais détiennent depuis deux ans. En [[1921]], elle acquiert un yacht à vapeur de 85 mètres et 1492 tonneaux, le ''Finlandia''. Elle le remplacera plus tard par une goélette de 45 mètres et 400 tonneaux baptisée ''Ailée'' où elle passe dix mois par an.<br /> <br /> Elle fait construire des bateaux de compétition : ''Aile'' (8 mètres) et ''Petite Aile'' (6 mètres). En [[1922]], l'''Aile II'' est battue au Havre par le yacht ''Bora''. Mais, avec persévérance, elle persiste et commence bientôt à enchaîner les victoires. En [[1928]], à [[Amsterdam]], à bord du yacht ''Aile VI'', elle remporte la médaille d'or aux [[Voile aux jeux Olympiques de 1928|Jeux Olympiques]] ainsi que la Coupe d'Italie contre la Hollande, l'Italie, l'Angleterre, les États-Unis, la Suède, la Norvège et l'Argentine. En [[1929]], elle reprend la Coupe de France aux Anglais et emporte la coupe d'Italie et la coupe du Roi d'Espagne. En [[1931]], elle remporte avec 9 minutes et 40 secondes d'avance le duel qui l'oppose au trois-mats ''Sonia'' sur le parcours Ryde-LeHavre-Ryde.<br /> <br /> À la suite de ces exploits, elle est faite chevalier de la [[Légion d'honneur]]. Le roi [[Alphonse XIII d'Espagne]] lui rend visite avec sa famille sur la goélette ''Ailée II'' et la décore du Mérite Naval Espagnol en [[1930]]. Le poète [[Rabindranath Tagore]] la surnomme « Madame de la Mer ».<br /> <br /> Par sa célébrité et par ses conférences données à travers le monde, Virginie Hériot s'attache à promouvoir le yachting français et à faire connaître la qualité des ingénieurs et des chantiers navals français devenant, selon la formule du ministre de la Marine [[Georges Leygues]], une véritable « ambassadrice de la marine française ». Elle se consacre également à des œuvres philanthropiques, soutenant des sociétés nautiques dont le Yacht Club de France, présidé à l'époque par [[Jean-Baptiste Charcot]]. Elle offre des yachts dits « monotypes brestois » aux élèves de l'École navale. Elle publie un ''Atlas des ports'' orné de ses propres dessins, ainsi que des poèmes.<br /> <br /> Au début de [[1932]], elle est grièvement blessée dans une tempête entre Venise et la Grèce, mais refuse d'arrêter la compétition. Fin août, lors des régates d'[[Arcachon]], elle perd connaissance à bord de son petit voilier ''Aile VII'', mais prend néanmoins le départ de la course. Victime d'une syncope au moment même où elle franchit la ligne d'arrivée, elle meurt le 28 août [[1932]] à bord d'''Ailée II''. Ses obsèques sont célébrées le 2 septembre à Paris en la [[Basilique Sainte-Clotilde (Paris)|basilique Sainte-Clotilde]]. <br /> <br /> Son nom fut donné à la promotion 1932 des élèves de l'Ecole navale, entrés à l'automne.<br /> <br /> Sa mère, ne pouvant se résoudre à faire immerger son corps au large des côtes bretonnes, comme elle l'avait souhaité, la fait inhumer dans le caveau familial à [[La Boissière-École]]. Ce n'est qu'en [[1948]] que son fils fera respecter cette dernière volonté en faisant immerger son cercueil au large de [[Brest]].<br /> <br /> ==Palmarès==<br /> [[File:Meteor-IV-Max-Oertz-1909-Ailée-in-1923.jpg|thumb|''Ailée'', ex-''Meteor IV'' (Max Oertz-1909) goélette acquise par Virginie Hériot en 1923]]<br /> * 1924 : ''Aile III'' - Coupe d'or de SM Alphonse XIII (Saint-Sébastien, Espagne)<br /> * 1925 : ''Aile IV'' - Coupe Rylard (Gènes), Coupe de la Méditerranée (Italie), Coupe Cumberland (Ryde, Angleterre), Championne de France<br /> * 1925 : ''Aile V'' - Coupe de Copenhague (Danemark), Coupe Porte (Elseneur, Danemark), Coupe des Étrangers (Finlande)<br /> * 1927 : ''Petite Aile II'' - Coupe du [[Cercle de la voile de Paris]], dite « [[One Ton Cup]] » (Ryde, Angleterre)<br /> * 1928 : ''Aile VI'' - Championne du Monde, médaille d'or aux [[Voile aux Jeux olympiques d'été de 1928|Jeux olympiques (Hollande)]], Coupe d'Italie (Hollande), Coupe Rylard (Gènes)<br /> * 1928 : ''Petite Aile II'' - Prix d'Honneur (Deauville), Coupe Clerc-Rampal, Prix d'Honneur (Le Havre), Meilleur Classement, Bilbao, Coupe de SM La reine d'Espagne (Saint-Sébastien, Espagne)<br /> * 1929 : ''Aile VI'' - Coupe de France (Ryde, Angleterre), Coupe d'or de SM Alphonse XIII (Saint-Sébastien, Espagne)<br /> * 1930 : ''Aile VI'' - Coupe Macomber, Coupe Thalassa<br /> <br /> De son vivant Virginie Hériot légua plusieurs de ses bateaux à l'[[École navale]], ''Petite aile II'', ''Petite aile III'' et ''Petite aile V''. Ces bateaux participèrent aux « Grandes régates de Brest » durant le printemps 1932.<br /> <br /> À sa mort sa goélette ''Ailée II'' fut également léguée à l'École navale. En 1935 elle était toujours sous scellés au mouillage dans l'arsenal. Pendant la guerre le magnifique carré servit de mess aux officiers allemands. En 1944 elle fut sabordée par l'armée allemande. Après la libération de Brest un devis fut demandé aux chantiers Camper &amp; Nicholson pour la renflouer et le remettre en état. Hélas le devis s'avéra trop élevé et on ne put récupérer que le bronze et le plomb de la quille. la vente de ces matériaux servit à payer la construction aux Chantiers de Cornouaille à Quimper des « Bénodet » qui furent offert à l'École navale. (source: Service Historique de la Défense, Département Marine de Brest)<br /> <br /> ==Œuvres==<br /> [[File:Stele virginie heriot Cannes.JPG|thumb|upright 1|Stèle à son effigie dans le port [[Cannes]].]]<br /> ;Carnets de voyages<br /> * ''L'Aile I''<br /> * ''Quart de Nuit''<br /> * ''À bord du Finlandia''<br /> * ''La Seconde France'' (Impressions sur les fêtes du Centenaire), 1931<br /> * ''Sur mer : impression et souvenirs'', 1933<br /> * ''Le Vaisseau Ailée, le bateau qui a des ailes'', 1931<br /> * ''Ailée s'en va'', 1923-1927<br /> * ''Service à la mer'', 1932<br /> ;Poèmes<br /> * ''Goélette ailée'', poèmes, 1927<br /> * ''Le Bateau de mon enfance'', poèmes, 1928<br /> * ''Une âme à la mer'', 1929, préface d'Alain Gerbault, édition des Gémeaux, Paris - couronné par l'[[Académie française]]<br /> [[File:Plaque Virginie Hériot, 54 rue de Varenne, Paris 7.jpg|thumb|Plaque apposée sur le domicile parisien de Virginie Hériot au n° 54 de la [[rue de Varenne]]]]<br /> ==Liens externes==<br /> * {{ Lien web | url=http://ecole.heriot.free.fr/virginie.htm | titre=Une amazone de l'océan | éditeur=Bateaux }}<br /> * {{ Lien web | url=http://histoire-vesinet.org/virginie-heriot.htm | titre=Virginie Hériot, Madame de la Mer | éditeur=Société d'Histoire du Vésinet }}<br /> * {{ Lien web | url=http://ecole.nav.traditions.free.fr | titre=Espace tradition Ecole navale }}<br /> * {{Lien mort archive|url=http://www.ecole-navale.fr/HERIOT-Virginie.html|titre=Hériot Virginie : La grande dame du yachting|date=20081207202554}}, [[École navale]]<br /> * {{en}} {{ Lien web | url=http://www.sports-reference.com/olympics/athletes/he/virginie-heriot-1.html | titre=Virginie Hériot | éditeur=Sports Reference }}<br /> <br /> {{Portail|maritime|voile|sport|France}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Heriot, Virginie}}<br /> [[Catégorie:Skipper français]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Vésinet]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1890]]<br /> [[Catégorie:Décès en août 1932]]<br /> [[Catégorie:Championne olympique française]]<br /> [[Catégorie:Skipper aux Jeux olympiques d'été de 1928]]<br /> [[Catégorie:Championne olympique de voile]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Sportif lié à Brest]]</div> HerculeBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Marc_Boutavant&diff=170156663 Marc Boutavant 2015-02-26T18:17:37Z <p>HerculeBot: [Bot] Correction de cacographie. remplacement de l&#039;école des loisirs par L&#039;École des loisirs</p> <hr /> <div>'''Marc Boutavant''' ([[1970]]) - ) est un [[graphiste]], [[illustrateur]] et [[Écrivain|auteur]] de [[bande dessinée|bandes dessinées]] [[France|français]]. Il a publié plusieurs livres pour les enfants aux [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], [[Actes Sud|Actes Sud junior]], [[Nathan (édition)|Nathan]], [[Éditions du Seuil|Seuil jeunesse]] et [[Mila Éditions]]. <br /> <br /> Sa première publication est réalisée pour Actes Sud junior avec une série ''« &amp;nbsp;À petits pas&amp;nbsp; »'', dont ''« &amp;nbsp;L'écologie à petits pas&amp;nbsp; »'' avec François Michel. En 2002, il crée son propre univers animal avec la série ''« &amp;nbsp;Mouk&amp;nbsp; »'', une série de livres pour enfants aux [[Mila Éditions|Éditions Mila]]. Avec [[Emmanuel Guibert]], il est également l'auteur de la série ''« &amp;nbsp;Ariol et ses amis&amp;nbsp; »'' dans le magazine pour enfants ''« &amp;nbsp;J'aime lire&amp;nbsp; »'', du groupe [[Bayard Presse]]. <br /> En 2013, il crée avec Colas Gutman le personnage de ''« &amp;nbsp;Chien Pourri&amp;nbsp; »'' publié dans la collection mouche à L'École des loisirs.<br /> <br /> Marc Boutavant a fait partie des auteurs de l'''Atelier des Vosges/Atelier Nawak'', cette « &amp;nbsp;nouvelle génération&amp;nbsp; » d'auteurs de bandes dessinées, avec [[Émile Bravo]], [[Lewis Trondheim]], [[Christophe Blain]], [[David B.]], [[Joann Sfar]], [[Frédéric Boilet]], [[Marjane Satrapi]]... Il est aujourd'hui représenté par ''[http://www.heartagency.com Heart Agency]'', une agence d'illustrateurs basée à [[Londres]] et [[New York]].<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * Mouk s'ennuie un peu… - Mila Boutan, 2002<br /> * Mouk véli vélo - Mila Boutan, 2002<br /> * Mouk s'habille. - Mila Boutan, 2002<br /> * Boule de poils et mon canard. - Seuil, 2001<br /> <br /> == Adaptations ==<br /> En 2009, [[Ariol]] a fait l'objet d'une adaptation pour la télévision. Le studio d'animation [[Folimage]] à Valence coproduit et fabrique la série (78 × 4 minutes) avec une société de production canadienne : [[Divertissement Subséquence]]. La réalisation fut confiée à [[Émilie Sengelin]] et [[Amandine Fredon]]. [[TF1]] programme la série dès le 16 novembre 2009, tout comme la chaîne spécialisée [[TéléTOON]].<br /> En 2011, c'est au tour de [[Mouk]] d'être adapté pour la télévision par le studio d'animation [[Millimages]]. Réalisée par [[François Narboux]], la série (104 x 11 minutes) est diffusée depuis le 19 septembre 2011 sur [[Disney Junior]] et [[France 5]].<br /> <br /> == Quelques ouvrages illustrés par Marc Boutavant ==<br /> * Chien Pourri à Paris / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2015<br /> * Chien Pourri à l'école / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2014<br /> * Chien Pourri à la plage / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2014<br /> * Joyeux Noël, Chien Pourri ! / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2013<br /> * Chien Pourri / Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2013<br /> * La princesse aux petits doigts/ Colas Gutman. - [[L'École des loisirs]], 2012<br /> * Bogueugueu va à Londres / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard Jeunesse, 02/2009<br /> * Bogueugueu entre en sixième / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard Jeunesse, 10/2007<br /> * Mon copain Bogueugueu / [[Béatrice Fontanel]]. - Gallimard, 2006<br /> * Qu'est-ce que tu fais, Cochon ? / René Gouichoux. - Nathan, 2006<br /> * Dans la forêt / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * La nature en ville / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * Gustave Taloche, roi de la bagarre / [[Béatrice Fontanel]]. - Actes Sud, 2005<br /> * Sur la plage / Valérie Guidoux. - Nathan, 2005<br /> * Expériences à déguster / Delphine Grinberg. - Nathan, 2004<br /> * La petite souris qui a perdu une dent / Clair Arthur. - Flammarion, 2004 <br /> * Mathilde et les petits papiers / [[Béatrice Fontanel]]. - Actes Sud, 03/2003<br /> * Debout ! / Emmanuel Guibert. - Bayard Jeunesse (Coll. J'aime Lire BD), 2002<br /> * Le Jeu idiot de Ramono / Emmanuel Guibert. - Bayard Jeunesse (Coll. J'aime Lire BD), 2002<br /> * La Grève de la vie / Amélie Couture. - Actes Sud Junior, 2002 (PRIX CHRONOS CM1-CM2 2003)<br /> * Sorcière pour un soir / Emmanuel Tredez. - Nathan, 2002<br /> * Fantômes de maisons / Sonia Goldie. - Mila Boutan, 2001<br /> * Mon nez, mon nez ! / Sylvaine Hinglais. - Albin Michel Jeunesse, 2001<br /> * Si j'avais un copain grand et fort / Catherine Missonnier. - Nathan, 2001<br /> * L'Ecologie à petit pas / François Michel. - Actes Sud Junior, 2000 <br /> * Le Soleil à petits pas / Michèle Mira Pons. - Actes Sud Junior, 1999<br /> * {{ouvrage<br /> |éditeur=Éditions Nathan<br /> |collection=Album Nathan<br /> |titre=Le Sapin<br /> |prénom=Hans Christian <br /> |nom=Andersen<br /> |lien auteur1=Hans Christian Andersen<br /> |trad=Jean-Baptiste Coursaud<br /> |langue=danois<br /> |lieu=Paris<br /> |année=2005<br /> |mois=novembre<br /> |jour=3<br /> |publi=2008<br /> |pages=32<br /> |format=relié<br /> |isbn=978-2-09-252105-2<br /> }}<br /> * Sur la piste de la biodiversité / Isaline Aubin - Seuil Jeunesse/Muséum national d'Histoire naturelle, 2010 (à l'occasion de la création de la Galerie des Enfants du Muséum - [http://www.galeriedesenfants.fr www.galeriedesenfants.fr])<br /> {{Portail|bande dessinée}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Boutavant, Marc}}<br /> <br /> [[Catégorie:Auteur français de bande dessinée]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1970]]</div> HerculeBot