https://de.wikipedia.org/w/api.php?action=feedcontributions&feedformat=atom&user=DSisyphBot Wikipedia - Benutzerbeiträge [de] 2025-05-03T09:56:12Z Benutzerbeiträge MediaWiki 1.44.0-wmf.27 https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Roger_Conti&diff=193632506 Roger Conti 2019-08-25T07:12:43Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 94 ans</p> <hr /> <div>{{homonyme|Conti}}<br /> <br /> {{Infobox Sportif<br /> | charte = <br /> | nom = Roger Conti<br /> | image =<br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | sport pratiqué = [[Billard français]]<br /> | période active = <br /> | site officiel = <br /> | nationalité = {{FRA}}<br /> | nationalité administrative = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|8|février|1901}}<br /> | pays de naissance = {{FRA-d}}<br /> | taille = <br /> | poids = <br /> | surnom = <br /> | club(s) = <br /> | équipe(s) = <br /> | entraîneur(s) = <br /> | date de décès = {{date de décès|14|juillet|1995}}<br /> | lieu de décès = <br /> | jeux olympiques = <br /> | or JO = <br /> | argent JO = <br /> | bronze JO = <br /> | compétition mondiale = Championnats du Monde<br /> | or CM = 2<br /> | argent CM = <br /> | bronze CM = <br /> | compétition continentale = Championnats d'Europe<br /> | or CC = 2<br /> | argent CC = <br /> | bronze CC = <br /> | date de mise à jour = <br /> }}<br /> <br /> '''Roger Conti''', né le {{date de naissance|8|février|1901}} à [[Pardies]] ([[Pyrénées-Atlantiques]]) et mort le {{date de décès|14|juillet|1995}}&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Roger Conti - Le grand maître|url = https://www.pardies.fr/index.php/historique/champion-du-monde/32-roger-conti-le-grand-maitre}}&lt;/ref&gt;, est un joueur français de [[billard français]], spécialisé dans tous modes de jeu et inventeur du jeu moderne car c'est grâce à lui que le billard connait sa forme technique actuelle.<br /> <br /> Il avait pris conscience et transmis l’étude du mécanisme (la gestuelle, les différentes positions du corps suivant le point<br /> à exécuter), il a compris l’importance de la construction d’une série aux différents jeux de cadre (le 47/2, le 71/2, le 47/1).<br /> <br /> Il avait abordé la conception en se basant sur des principes fondamentaux. La conception est la base de la construction d’une série<br /> aux différents jeux de cadre : &quot;Le point joué n’est pas celui qui se présente, mais ceux qui le seront&quot;<br /> <br /> Pour lui, &quot;Le Billard, le vrai, le seul, pur alliage de sport et d’art, exigeant de l’adresse, de la mesure, une connaissance et une maîtrise de soi-même, une volonté farouche, un entraînement suivi de ses muscles et de son cerveau, l’amour du Beau dans l’exécution des points et le goût de l’Harmonie dans leur enchaînement&quot;.<br /> <br /> == Palmarès ==<br /> <br /> === Championnat du monde ===<br /> * [[Championnat du monde de billard carambole cadre 71/2]] : 1933<br /> * [[Championnat du monde de billard carambole à 3 bandes]] : 1938 <br /> <br /> === Championnat d'Europe ===<br /> * Championnat d'Europe de billard carambole cadre 45/2 : 1924<br /> * [[Championnat d'Europe de billard carambole cadre 71/2]] : 1936<br /> <br /> == Ouvrages ==<br /> * La Tête et le Bras<br /> * Le billard cet inconnu&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Le billard cet inconnu|url = https://www.babelio.com/livres/Conti-Le-billard-cet-inconnu/670511}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{autorité}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Portail|sport|Pyrénées-Atlantiques}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Conti, Roger}}<br /> __FORCERSOMMAIRE__<br /> <br /> [[Catégorie:Joueur de billard carambole français]]<br /> [[Catégorie:Joueur de billard carambole]]<br /> [[Catégorie:Sportif français]]<br /> [[Catégorie:Naissance en février 1901]]<br /> [[Catégorie:Décès en juillet 1995]]<br /> [[Catégorie:Décès à 94 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Diane_de_Joannis_de_Chateaublanc&diff=183882745 Diane de Joannis de Chateaublanc 2018-08-06T23:02:49Z <p>DSisyphBot: Bot, supprime lien interne Hubert de Vergnette de Lamotte suite décision PàS</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Joannis}}<br /> {{Infobox Biographie2<br /> |image=Diane de Joannis de Chateaublanc.jpg<br /> |légende=Diane de Joannis de Chateaublanc, dame de Ganges<br /> }}<br /> <br /> '''Diane de Joannis de Chateaublanc''', marquise de Castellane, connue surtout comme '''Marquise de Ganges''' (née en [[1635]] - morte le {{Date|5|juin|1667}} à [[Ganges]], [[Hérault (département) |Hérault]]) est une dame de la [[noblesse]] française assassinée au {{XVIIe siècle}}.<br /> <br /> == Sa vie ==<br /> <br /> Diane de Joannis, que l'on dit être une arrière-petite-nièce de [[Nostradamus]], était appelée « Mademoiselle de Chateaublanc », du nom d'une propriété que possédaient ses parents près d'[[Avignon]].<br /> <br /> Elle était fille de Gabriel de Joannis, seigneur de Roussanet de Châteaublanc (lignée des Giovani de Florence alias de Joannis) et de Laure de Rousset de Saint Sauveur (lignée de Saint Louis)&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Ouvrage|prénom1=Bezzina-Dusfour,|nom1=Ferdy.|titre=Un autre regard sur Diane de Joannis de Châteaublanc, marquise de Ganges, 1635-1667 : de la légende à la réalité|isbn=9782750445911|oclc=1020839339|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1020839339}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> A l'âge de 13 ans, elle épouse le marquis [[Dominique de Castellane]], qui l'emmène avec lui à la cour à [[Versailles]]. Brune, d'une très grande beauté, la marquise de Castellane, surnommée « la belle Provençale », fut remarquée par le roi [[Louis XIV de France |Louis {{XIV}}]] et eut l'honneur en {{Date||octobre|1655}} de danser avec lui le septième ballet de la Nuit dans le rôle d'Artémise.<br /> <br /> Nommé gouverneur des galères royales, son mari fut envoyé en Méditerranée où, à la suite d'une tempête, ses navires coulèrent et il mourut noyé au large de Gênes en 1654.<br /> <br /> Devenue veuve, la marquise se retire à Avignon d'où elle ne se décide à sortir que trois ans plus tard à la suite d'une visite de son ami, le [[duc de Candale]].<br /> <br /> Le {{Date|8|août|1658}}, elle se remarie avec un jeune et brillant aristocrate languedocien, [[Charles de Vissec de Latude]], comte de Ganges ([[1639]] - [[1737]]), baron des [[États de Languedoc]], gouverneur de [[Ganges]], lieutenant du roi de la Finance du Languedoc, commandant du [[Fort Saint-André (Villeneuve-lès-Avignon)|Fort Saint-André]] à [[Villeneuve-lès-Avignon]], dont le fief sera, le {{Date|30|juin|1666}} (date d'enregistrement au [[Parlement de Toulouse]]), érigé en marquisat.<br /> <br /> Le {{Date|30|mars|1663}}, la marquise devient la légataire de son riche grand-père paternel Messire Melchior Jacques de Joannis, seigneur de Nochères&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Nicolas Joseph Laurent|nom1=Gilbert|titre=Oeuvres complètes de Gilbert: publiées pour la première fois|éditeur=Dalibon|date=1823|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ffcsAAAAYAAJ&amp;pg=PA157&amp;lpg=PA157&amp;dq=diane+de+joannis&amp;source=bl&amp;ots=63jwBuT_7Y&amp;sig=A5eMVLpPG5R6h1aKXNwZrLtd1UQ&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ved=0ahUKEwjqqNzw2azXAhXI4qQKHapLCMgQ6AEIdDAP%20-%20v=onepage&amp;q=diane%20de%20joannis&amp;f=false#v=snippet&amp;q=diane%20de%20joannis&amp;f=false|consulté le=2017-11-25}}&lt;/ref&gt;, après la mort suspecte de celui-ci&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt;. Se sentant menacée, le {{Date|19|mai|1664}} elle rédige en faveur de ses enfants un testament qui déshérite son mari, ce qui est contraire aux usages de l'époque.<br /> <br /> Elle se heurte très vite à l'agressivité de ses deux beaux-frères, Henri, dit l'abbé, bien qu'il ne fut pas homme d'église, et Bernardin, le chevalier de Ganges. Certains auteurs prétendent que ce fut en raison des avances qu'ils lui avaient faites et qu'elle avait repoussées avec mépris, d'autres pensent que le but était de faire pression sur elle et de la contraindre à annuler ce testament qui, en défavorisant leur frère, les désavantageait aussi, eux qui vivaient fréquemment au château de Ganges.<br /> <br /> [[Fichier:Marquise de ganges.jpg|vignette|Portrait par [[Pierre Mignard]]]]<br /> Après avoir vainement essayé plusieurs tentatives d'empoisonnement à l'arsenic avec la complicité d'un prêtre, l'abbé Perrette, ils la contraignent à avaler un breuvage brunâtre qu'elle s'empresse de vomir en se glissant dans la gorge une de ses nattes. Elle s'enfuit alors en sautant par la fenêtre de sa chambre et réussit à s'enfuir dans le village et à se réfugier chez des amis. Cependant les assassins la poursuivent et l'achèvent à coups de poignard.<br /> <br /> Elle meurt quelques jours plus tard, le {{Date|5|juin|1667}}.<br /> <br /> Il est difficile de mesurer le degré de culpabilité du marquis de Ganges. D'une part, il siégeait aux États de Languedoc tenus à Toulouse au moment du crime, et il fut, d'autre part, innocenté par son épouse avant qu'elle mourût, car elle souhaitait sans doute ainsi préserver l'honneur de la famille de ses enfants.<br /> <br /> L'abbé et le chevalier sont condamnés par contumace, par le [[Parlement de Toulouse]] dès le {{Date|21|août|1667}} à être rompus vifs et l'abbé Perrette, envoyé aux galères, mourra de mauvais traitement avant même de monter sur un navire.<br /> <br /> Après le crime, l'abbé s'est enfui en [[Hollande]] et le chevalier en [[Grèce]] où il trouvera la mort au [[siège de Candie]] (aujourd'hui [[Héraklion]]) en [[Crète]] contre les [[Empire ottoman |Turcs]].<br /> <br /> Le marquis de Ganges sera condamné au bannissement pour sa complicité passive et à la confiscation de ses biens. Rentré clandestinement en France, il mourut semble-t-il à l'[[Isle sur la Sorgue|Isle-sur-la-Sorgue]], à l'âge de 99 ans. Selon d'autres auteurs il mourut au siège de Candie avec son frère puiné. <br /> <br /> Le marquis et la marquise de Ganges avaient eu deux enfants :<br /> <br /> * Alexandre, {{2e|marquis}} de Ganges, capitaine puis colonel de Dragons, baron des États de Languedoc, ami du comte de Grignan, gendre de la [[marquise de Sévigné]]. <br /> * Marie-Esprite ([[1662]] - [[1711]]), qui épousera en premières noces Henri de Fay, marquis de Peyraud, baron de Vézenobres, et en deuxièmes noces [[Agricol-Joseph_Fortia_d%27Urban|Paul de Fortia d'Urban]], marquis de Fortia.<br /> <br /> == Entre vérité et légende ==<br /> [[Fichier:TR02 Image 03.png|vignette| Le crime interprêté en gravure pour un ouvrage paru à Londres en 1825.]]<br /> L'assassinat de la marquise de Ganges eut un grand retentissement dans tout le royaume pour différentes raisons : la première était l'atrocité du crime ; la seconde la personnalité de la marquise, fort belle et fort sage, qui, jusqu'au décès du marquis de Castellane son premier mari, avait vécu à la Cour, où elle était fort appréciée du roi et amie, dit-on, de {{Mme}} de Sévigné qui parle d'elle dans l'une de ses lettres ; la troisième en était la réputation de la [[famille de Vissec]] de Latude, l'une des plus anciennes et des plus nobles du Languedoc et enfin la personnalité des assassins, deux de ses beaux-frères, Henri, dit l'abbé, et Bernardin, le chevalier, qui avait été remarqué pour ses exploits militaires. Si le degré exact de complicité du marquis de Ganges ne fut pas réellement connu, celui-ci fut toutefois condamné au bannissement et à la confiscation de ses biens. Cette histoire n'a pas manqué de faire l'objet de nombreux canards, ces petits journaux contenant un seul article teinté de sensationnel, que les colporteurs allaient vendre à travers villes et campagnes.<br /> <br /> Si les minutes du procès des assassins contiennent des faits proches de la vérité, comme le démontre [[Claude Dionne]], les écrivains qui reprirent l'histoire n'hésitèrent pas à ajouter des détails et des anecdotes de plus en plus romanesques, tout en affirmant avoir les informations les plus fiables. C'est le cas notamment du marquis de Sade qui n'avait semble-t-il comme source pour sa ''Marquise de Gange'', écrit sans &quot;s&quot;, que le récit déjà déformé de [[François Gayot de Pitaval |Gayot de Pitaval]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Bibliographie ===<br /> <br /> * [[François de Rosset]], ''Histoires tragiques de notre temps'', 1721.&lt;!--heu... il est mort en 1619, il peut difficilement parler d'une affaire datant de 1667... ou alors s'agit-il d'un homonyme ?...--&gt;<br /> * [[François Gayot de Pitaval]], « [https://archive.org/stream/causesclbres05gayo#page/256/mode/2up Histoire de la marquise de Gange] », dans ''Causes célèbres et intéressantes : avec les jugements qui les ont décidées'', 1733. '' Tome V'', nouvelle édition, Liège, Bassompierre - Amsterdam, Van den Berghen, 1775, p. 256-323, en ligne sur [[Internet Archive]]. <br /> * [[Agricol-Joseph-François-Xavier-Pierre-Esprit-Simon-Paul-Antoine Fortia d'Urban |Marquis de Fortia d'Urban]], ''L'Histoire de la marquise de Ganges'', Paris, 1810.<br /> * [[Marquis de Sade]], ''[[s:fr:La Marquise de Gange|La Marquise de Gange]]'', 1813.<br /> * [[Eugène Cantiran de Boirie]] et [[Léopold Chandezon]], ''La Marquise de Gange, ou Les Trois Frères,''  mélodrame historique, 1815.<br /> * [[Alexandre Dumas]], ''Les Crimes célèbres. La Marquise de Ganges'', 1856. <br /> * [[Albin Mazel]], ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507212g La Première Marquise de Ganges, sa vie, ses malheurs, sa fin tragique]'', Paris, Paul Monnerat, 1885, 248 p. En ligne sur Gallica. <br /> * Frédéric Boutet, ''La Marquise de Ganges et sa fille'', Éditions Cosmopolites, 1932. <br /> * [[Jeanne Galzy]], ''Diane de Ganges'', Lyon, 1943.<br /> * [[Jean Héritier]], ''La Belle Provençale, Diane de Joannis'', Paris, 1984.<br /> * [[Claude Dionne]], ''La Part de vérité. L'Histoire de la marquise de Ganges et ses réécritures'', Thèse de doctorat, université de Montréal, 1994.<br /> * [[Raymond Trousson]], « Histoire d'un fait divers, du marquis de Sade à Charles Hugo », dans ''Revue littéraire'' en ligne, décembre 2003.<br /> * Hubert de Vergnette de Lamotte, ''Filiations Languedociennes'', Paris, Mémoire et Documents, 2006.<br /> *[[Mireille Pluchard]] &quot;Le Choix de Diane&quot; &quot;Presses de la Cité&quot; Collection Terres de France, 2016. {{ISBN|978-2-258-11703-7}}<br /> *Ferdy Bezzina-Dusfour, &quot;Un autre regard sur Diane de Joannis ce Châteaublanc, marquise de Ganges (1635-1667)&quot;, Editeur Lacour-Ollé, août 2017. {{ISBN|9782750445911}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Ganges]]<br /> === Liens externes ===<br /> * {{Autorité}}<br /> * [http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article8099 site france-pittoresque]<br /> * [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507212g Livre de Mazel sur Gallica]<br /> <br /> {{Portail|histoire|royaume de France|XVIIe siècle|FGS}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Joannis de Chateaublanc, Diane}}<br /> [[Catégorie:Marquise française du XVIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Famille de Castellane]]<br /> [[Catégorie:Mort assassiné en France]]<br /> [[Catégorie:Naissance en 1635]]<br /> [[Catégorie:Décès en juin 1667]]<br /> [[Catégorie:Décès dans l'Hérault]]<br /> [[Catégorie:Décès à 32 ans]]<br /> [[Catégorie:Affaire criminelle en France|J]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Art_of_Crime&diff=203024229 Art of Crime 2018-08-06T15:41:46Z <p>DSisyphBot: Bot, supprime lien interne Delphine Braillon suite décision PàS</p> <hr /> <div>{{Série télévisée en production}}<br /> {{Infobox Série télévisée<br /> | titre = L'Art du crime<br /> | image = <br /> | upright = <br /> | légende = <br /> | titre original = <br /> | autres titres francophones = <br /> | genre = [[Genre policier|Policier]]<br /> | créateur = [[Angèle Herry-Leclerc]]&lt;br /&gt;[[Pierre-Yves Mora]]<br /> | producteur = [[Arnaud de Crémiers]]&lt;br /&gt;[[Isabelle Degeorges]]<br /> | acteur = [[Nicolas Gob]]&lt;br/&gt;[[Éléonore Gosset]] <br /> | musique = [[Frans Bak]] <br /> | pays = {{France}}<br /> | chaîne = [[France 2]]<br /> | nb saisons = 1<br /> | nb épisodes = 6<br /> | durée = 50 minutes<br /> | début = {{date|17|novembre|2017|à la télévision}}<br /> | fin = en production <br /> | site web = https://www.france.tv/france-2/l-art-du-crime/<br /> }}<br /> <br /> '''''L'Art du crime''''' est une série de [[téléfilm]]s policiers [[France|français]] créée par [[Angèle Herry-Leclerc]] et [[Pierre-Yves Mora]], diffusée depuis le {{date|17 novembre 2017|à la télévision}} sur [[France 2]].<br /> <br /> == Thème ==<br /> Antoine Verlay, ancien policier de la [[brigade Criminelle|brigade criminelle]], et Florence Chassagne, [[Histoire de l'art|historienne de l'art]], mènent conjointement des enquêtes au sein de l'[[Office central de lutte contre le trafic des biens culturels]] (OCBC)&lt;ref&gt;{{Article|langue=|auteur1=Pierre Ancery|titre=L'Art du Crime|périodique=[[Télérama]]|date=8/11/2017|issn=|lire en ligne=|pages=141}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Chaque enquête, sur deux épisodes, se déroule dans le milieu artistique. La clé de l'énigme réside dans une œuvre d'art.<br /> <br /> == Fiche technique ==<br /> * Titre : ''L'Art du crime''<br /> * Création : [[Angèle Herry-Leclerc]] et [[Pierre-Yves Mora]]<br /> * Réalisation : [[Éric Woreth]] &lt;small&gt;(4 épisodes)&lt;/small&gt;, [[Charlotte Brändström]] &lt;small&gt;(2 épisodes)&lt;/small&gt;<br /> * Scénario : Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora<br /> * Musique : Frans Bak <br /> * Production : Arnaud de Crémiers &lt;small&gt;(3 épisodes)&lt;/small&gt; et Isabelle Degeorges &lt;small&gt;(3 épisodes)&lt;/small&gt;<br /> * Sociétés de production : [[Gaumont|Gaumont Télévision]]<br /> * Sociétés de distribution : [[France 2]] &lt;small&gt;(France)&lt;/small&gt;<br /> * Pays d'origine : {{France}}<br /> * Langue originale : [[Français]]<br /> * Format : couleur - [[Format 16/9|16/9]] - [[Haute définition]] - [[Son stéréophonique|son stéréo]]<br /> * Genre : Série [[Genre policier|policière]]<br /> * Durée : {{unité|50|minutes}} par épisode{{Note|texte=À l'origine, la durée de chaque épisode devait être de 90 minutes, mais France 2 a décidé de les diffuser en deux parties de 50 minutes.|groupe=alpha}}<br /> * Date de première diffusion : [[France]] : {{date|17|novembre|2017|à la télévision}}<br /> <br /> == Distribution principale ==<br /> * [[Nicolas Gob]] : Antoine Verlay, officier de police de l’[[Office central de lutte contre le trafic des biens culturels|OCBC]]<br /> * [[Éléonore Gosset]] : Florence Chassagne, une [[Histoire de l'art|historienne de l’art]] à l’[[École du Louvre]]<br /> * [[Benjamin Egner]] : le commandant Pardo de l’[[Office central de lutte contre le trafic des biens culturels|OCBC]]<br /> * [[Philippe Duclos]] : Pierre Chassagne, le père de Florence<br /> * [[Emmanuel Noblet]] : Hugo Prieur, collègue et ex de Florence<br /> * [[Farida Rahouadj]] : la psy de Florence Chassagne<br /> <br /> <br /> == Première saison (2017) ==<br /> === Enquête 1 ===<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;width:100%; margin:auto; background:#FFFFFF;&quot;<br /> |-<br /> ! rowspan=2 | {{Numéro avec majuscule}} !! rowspan=2 | Titre !! rowspan=2 | Réalisation !! colspan=2 | Première diffusion<br /> |-<br /> ! Date !! {{Abréviation|Audiences|en nombre de téléspectateurs}} et {{Abréviation|PDM|Part de marché}}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 1<br /> | titre = Une beauté faite au naturel — Partie 1<br /> | réalisation = [[Charlotte Brändström]]<br /> | diffusion originale = {{date|17|novembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 4,68 millions (19,3 %)&lt;ref name=&quot;audiences1&amp;2&quot;&gt;{{Lien web|langue=fr|url=http://www.toutelatele.com/audiences-tv-du-vendredi-17-novembre-2017-95455|titre=Audiences TV du vendredi 17 novembre 2017 : ''Koh-Lanta'' leader mais en baisse, bon démarrage pour ''L’art du crime''|auteur=Joshua Daguenet|date=2017-11-18|site=[[Toutelatele.com]]}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> }}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 2<br /> | titre = Une beauté faite au naturel — Partie 2<br /> | réalisation = [[Charlotte Brändström]]<br /> | diffusion originale = {{date|17|novembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 4,16 millions (18,7 %)&lt;ref name=&quot;audiences1&amp;2&quot; /&gt;<br /> | résumé = <br /> <br /> ==== Synopsis ====<br /> Antoine Verlay est un policier intuitif qui apprécie l'efficacité et les enquêtes compliquées. Apprécié de sa hiérarchie, il se voit confier par le commandant Pardo un dossier singulier. En effet, au [[château d'Amboise]], un tableau représentant [[Anne de Bretagne]] a été dérobé. Or, ce larcin a fait une victime : un cadavre a été retrouvé dans les jardins. Ignorant tout de la [[peinture de la Renaissance]], Verlay est contraint de collaborer avec Florence Chassagne. Cette spécialiste de l'[[histoire de l'art]] se montre brillante mais totalement dénuée de tact. Ensemble, ils tentent de déterminer si l'œuvre à priori quelconque ne cachait une peinture inestimable.&lt;br&gt;<br /> Malgré les tensions qui naissent entre Chassagne et Verlay, le commandant Pardo demeure convaincu de l'efficacité de leur duo. Il tient à ce qu'ils fassent toute la lumière sur l'affaire du tableau volé à [[Amboise]]. Peu à peu, Chassagne en vient à accumuler les éléments de preuve permettant d'aboutir à une hypothèse stupéfiante : le portrait d'[[Anne de Bretagne]] dissimulerait-il en fait une œuvre méconnue de [[Léonard de Vinci]] ? À ses côtés, Verlay souhaite essentiellement résoudre le meurtre qui a été commis dans les jardins du [[château d'Amboise]], et se montre peu sensible à l'excitation artistique de son binôme.<br /> [[File:CHATEAU D’AMBOISE (from inner courtyard).JPG|vignette|droite|250 px|[[château d'Amboise]]]]<br /> <br /> ==== Distribution ====<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> * [[Michel Carliez]] : l’homme au couteau<br /> * [[Louis-Do de Lencquesaing]] : Charles Varane<br /> * [[Miou-Miou]] : Catherine Dutilleul<br /> * [[Régis Romele]] : le commandant Guérini<br /> * [[Ambroise Sabbagh]] : Greg<br /> * [[Élisa Sergent]] : une guide du [[château d'Amboise]]<br /> * [[Venantino Venantini]] : [[Léonard de Vinci]]<br /> * [[Stéphan Wojtowicz]] : Bertrand, le majordome de Catherine Dutilleul<br /> }}<br /> ==== Lieu de l'enquête ====<br /> Musée du château d'Amboise.<br /> <br /> ==== Œuvre-clé de l'énigme ====<br /> ''Monna Vanna'' ou ''[[La Joconde nue]]'' attribuée à [[Léonard de Vinci]].<br /> }}<br /> |}<br /> === Enquête 2 ===<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;width:100%; margin:auto; background:#FFFFFF;&quot;<br /> |-<br /> ! rowspan=2 | {{Numéro avec majuscule}} !! rowspan=2 | Titre !! rowspan=2 | Réalisation !! colspan=2 | Première diffusion<br /> |-<br /> ! Date !! {{Abréviation|Audiences|en nombre de téléspectateurs}} et {{Abréviation|PDM|Part de marché}}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 3<br /> | titre = Une morte galante — Partie 1<br /> | réalisation = [[Éric Woreth]]<br /> | diffusion originale = {{date|24|novembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 3,94 millions (16,2 %)&lt;ref name=&quot;audiences3&amp;4&quot;&gt;{{Lien web|langue=fr|url=http://www.toutelatele.com/audiences-tv-du-vendredi-24-novembre-2017-koh-lanta-leader-stable-l-art-du-crime-moins-convaincant-qu-a-ses-debuts-jean-jacques-goldman-dompte-la-tnt-95638|titre=Audiences TV du vendredi 24 novembre 2017 : ''Koh-Lanta'' leader stable, ''L’Art du crime'' moins convaincant qu’à ses débuts, Jean-Jacques Goldman dompte la TNT|auteur=Joshua Daguenet|date=2017-11-25|site=[[Toutelatele.com]]}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> }}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 4<br /> | titre = Une morte galante — Partie 2<br /> | réalisation = [[Éric Woreth]]<br /> | diffusion originale = {{date|24|novembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 3,80 millions (17,1 %)&lt;ref name=&quot;audiences3&amp;4&quot; /&gt;<br /> | résumé = <br /> <br /> ==== Synopsis ====<br /> [[File:Artemisia Gentileschi - Judith Beheading Holofernes - WGA8563.jpg|vignette|droite|250 px|[[Judith décapitant Holopherne]]]]<br /> Dans une école d'art prestigieuse, un étudiant, Jérôme, est assassiné lors d'une fête organisée suite à la reconstitution vivante d'un tableau de [[Antoine Watteau|Watteau]]. C'est Antoine Verlay qui est chargé de l'enquête et le commandant Prado lui affecte à nouveau Florence Chassagne. Ils pensent d'abord à un [[Crime passionnel|crime de jalousie]] puis leurs soupçons se portent sur le directeur de l'école suite au vol dans l'établissement de deux dessins originaux de Watteau retrouvés chez Jérôme. &lt;br&gt;Florence Chassagne partie seule à l'école chercher des indices est assommée. Les tissus ensanglantés qu'elle a retrouvés près du lieu du crime ont disparu. Au cours des investigations, Florence se trouve à plusieurs reprises paralysée lorsqu'elle se trouve près du vide et il n'y a que la présence d'Antoine qui peut lui redonner la confiance en elle. Elle ne supporte pas non plus les irruptions fréquentes de son père qui veut se mêler de l'enquête. <br /> <br /> ==== Distribution ====<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> * [[Bertrand Nadler]] : [[Antoine Watteau]]<br /> * [[Fleur Geffrier]] : Amalia Rossi<br /> * [[Linda Bouhenni]] : Jade Laoud<br /> * [[Camille Aguilar]] : Karine Pailleux<br /> * [[Frédéric Pellegeay]] : Richard Doinel<br /> * [[Patrice Pujol]] : Alain Robak<br /> * [[Jérémie Duvall]] : Vincent Tissot<br /> * [[Blandine Bury|Blandine Burry]] : [[Artemisia Gentileschi]] <br /> * [[Alain Dzukam Simo]] : gardien de l'école<br /> * [[Zoé Nonn]] : infirmière de l'école<br /> }}<br /> ==== Lieu de l'enquête ====<br /> École d'art parisienne.<br /> <br /> ==== Œuvre-clé de l'énigme ====<br /> [[Judith décapitant Holopherne]] de la peintre italienne baroque [[Artemisia Gentileschi]].<br /> }}<br /> |}<br /> === Enquête 3 ===<br /> {| class=&quot;wikitable&quot; style=&quot;width:100%; margin:auto; background:#FFFFFF;&quot;<br /> |-<br /> ! rowspan=2 | {{Numéro avec majuscule}} !! rowspan=2 | Titre !! rowspan=2 | Réalisation !! colspan=2 | Première diffusion<br /> |-<br /> ! Date !! {{Abréviation|Audiences|en nombre de téléspectateurs}} et {{Abréviation|PDM|Part de marché}}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 5<br /> | titre = Une œuvre en noir — Partie 1<br /> | réalisation = Eric Woreth<br /> | diffusion originale = {{date|1er|décembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 3,84 millions (16%)&lt;ref name=&quot;audiences5&amp;6&quot;&gt;{{Lien web|langue=fr|url=http://www.toutelatele.com/audiences-tv-du-vendredi-1er-decembre-2017-enfoires-kids-facilement-en-tete-un-final-en-demi-teinte-pour-l-art-du-crime-enquete-d-action-et-les-nuls-performants-95823|titre=Enfoirés Kids facilement en tête, un final en demi-teinte pour L’art du crime, Enquête d’Action et Les Nuls performants|auteur=Joshua Daguenet|date=2017-12-2|site=[[Toutelatele.com]]}}&lt;/ref&gt;<br /> }}<br /> {{Liste des épisodes<br /> | numéro = 6<br /> | titre = Une œuvre en noir — Partie 2<br /> | réalisation = Eric Woreth<br /> | diffusion originale = {{date|1er|décembre|2017|à la télévision}}<br /> | div 4 = 3,56 millions (16,6%)&lt;ref name=&quot;audiences5&amp;6&quot; /&gt;<br /> | résumé =<br /> <br /> ==== Synopsis ====<br /> Une historienne de l'art meurt empoisonnée devant le Radeau de La Méduse au Louvre. Puis son amant est poignardé et<br /> son mari est étranglé. Antoine Verlay assisté de Florence Chassagne enquêtent sur ces crimes, cherchant des liens avec le tableau de Géricault.<br /> [[File:JEAN LOUIS THÉODORE GÉRICAULT - La Balsa de la Medusa (Museo del Louvre, 1818-19).jpg|vignette|droite|250 px|[[Le Radeau de La Méduse]]]]<br /> <br /> ==== Distribution ====<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> * [[Joséphine Draï]] : Émilie Bazin<br /> * [[Emmanuel Leconte]] : [[Théodore Géricault]]<br /> * [[François Feroleto]] : Bruno Daubracq<br /> * Delphine Braillon : le procureur Berger<br /> * [[Patricia Thibault]] : Delphine Étiembe<br /> * [[Diégo Jaspard]] : Arthur Étiembe<br /> * [[Christophe Laubion]] : Jacques Étiembe<br /> * [[Charlotte Adrien]] : Laurie Verlay<br /> * [[François Nambot]] : avocat de Jacques Étiembe<br /> * [[Sonia Lezinska]] : responsable Salpétrière<br /> * [[Vincent Furic]] : médecin légiste<br /> * [[Yannick Dyvrande]] : policier civil<br /> * [[Laurent Mothe]] : responsable Louvre<br /> }}<br /> ==== Lieu de l'enquête ====<br /> [[Musée du Louvre]].<br /> <br /> ==== Œuvre-clé de l'énigme ====<br /> ''[[Le Radeau de La Méduse]]'' et les [[La Monomane de l'envie|monomanes]] de [[Théodore Géricault]]. <br /> }}<br /> |}<br /> <br /> == Deuxième saison (2018) ==<br /> Au vu des bonnes audiences de la saison 1, France 2 commande en {{Date-|décembre 2017}} une saison 2 qui sera tournée en {{Date-|mars 2018}}&lt;ref&gt;{{Lien web|auteur=Jérémie Dunand|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18669213.html|titre=''L'Art du crime'' : une saison 2 officiellement commandée par France 2|site=Allociné|date=4 décembre 2017}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Accueil ==<br /> === Accueil critique ===<br /> À son lancement en novembre 2017, ''[[Moustique (magazine)|Moustique]]'' estime que {{citation|l'alchimie entre ses héros opère pour allouer à la série une fraîcheur nouvelle}}&lt;ref&gt;{{Article |langue= |auteur1=C.V. |titre=Da Vinci Code |périodique=[[Moustique (magazine)|Moustique]] |volume= |numéro=4789 |date=8 novembre 2017 |pages=144 |issn= |lire en ligne= |consulté le= |id= }}.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> === Audiences ===<br /> {{...}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|taille=|groupe=alpha}}<br /> <br /> === Références ===<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des séries policières françaises]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Site officiel|https://www.france.tv/france-2/l-art-du-crime/}}<br /> * {{Allociné série}}<br /> * {{Imdb titre}}<br /> <br /> {{Portail|séries télévisées|télévision française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Art du Crime}}<br /> [[Catégorie:Série télévisée créée en 2017]]<br /> [[Catégorie:Série télévisée française des années 2010]]<br /> [[Catégorie:Série télévisée de France Télévisions]]<br /> [[Catégorie:Série télévisée policière]]<br /> [[Catégorie:Série télévisée se déroulant dans les années 1910]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Tri_martolod&diff=186667979 Tri martolod 2018-08-06T15:22:45Z <p>DSisyphBot: Bot, supprime lien interne Daonet suite décision PàS</p> <hr /> <div>{{Titre mis en forme|''{{lang|br|Tri martolod}}''}}<br /> {{Infobox Musique (œuvre)<br /> | charte = single<br /> | titre = Tri martolod<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | artiste = [[Alan Stivell]]<br /> | album = <br /> | face A = <br /> | face B = [[The King of the Fairies]]<br /> | sorti = [[1971 en musique|1971]]<br /> | format = [[Disque microsillon|45 tours]]<br /> | enregistré = 1971<br /> | genre = [[chanson bretonne]], [[musique bretonne]]<br /> | durée = <br /> | label = [[Fontana Records|Fontana]]<br /> | auteur = Traditionnel<br /> | producteur = <br /> | classement = <br /> | single précédent = Brocéliande<br /> | single suivant = [[Pop Plinn]]<br /> | piste précédente = <br /> | piste suivante = <br /> | divers = <br /> }}<br /> [[Fichier:Tri-martolod.jpg|thumb|Coque d'un bateau à [[Roscoff]].]]<br /> '''''{{lang|br|Tri martolod}}''''' (''Trois matelots'' en [[breton]]) est une [[chanson bretonne|chanson traditionnelle bretonne]], rendue célèbre par l'interprétation, l'arrangement et les enregistrements faits par [[Alan Stivell]].<br /> <br /> Il s’agit d'une ronde à trois pas que l'on rencontre sur toute la côte de Bretagne et plus particulièrement en Sud-[[Cornouaille]]. On peut également la danser en [[Gavotte (danse)|gavotte]] du Bas-[[Pays de Léon|Léon]].<br /> <br /> Les paroles commencent par l’histoire de trois jeunes marins et dérivent rapidement sur un dialogue amoureux.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> [[File:Colmar - Foire au Vins - Nolwenn Leroy et Alan Stivell.JPG|thumb|Interprétation de la chanson en duo par [[Nolwenn Leroy]] et [[Alan Stivell]] au [[Foire aux vins d'Alsace|festival de Colmar]] le {{date|7|août|2012}}.]]<br /> <br /> Ce chant traditionnel est créé par un Breton marin-pêcheur (ou plusieurs), vers le {{XIXe siècle}}.<br /> <br /> Dans son recueil d'airs pour cornemuses, [[Polig Monjarret]] recense la mélodie qu'il intitule ''Tri-ugent martolod'' (60 marins). Cette chanson apparaît dans divers recueils de chansons bretonnes : dès 1968 dans ''Sonioù Pobl'' ({{citation|les chants du peuple}}) de [[Skol Vreizh]] puis, sous le titre &quot;Tri Martolod&quot;, dans ''Kanomp Uhel'' ({{citation|chantons haut}}) édité par la [[Coop Breizh]].<br /> <br /> [[Alan Stivell]] découvre cette chanson dans des stages de culture bretonne à l'âge de 15 ans. Il en fait le premier arrangement [[folk rock]] entre 1966 et 1970, avec notamment une introduction à la [[harpe celtique]] cordée métal&lt;ref&gt;''[[Bretons (magazine)|Bretons]]'', n°80, octobre-novembre 2012, « L'hymne bis »&lt;/ref&gt;. Il crée une orchestration (harpe, violon, guitares, claviers, basse, batterie), une harmonisation et un arrangement (tempo, accords, suite harmonique...). Il interprète cette chanson à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] le {{date|28|février|1972}} lors d'un concert retransmis en direct sur ''[[Europe 1]]''. Cependant, il l'avait ajouté à son set {{Citation|pour avoir un nombre de titres suffisants !}}&lt;ref group=n&gt;''[[Bretons (magazine)|Bretons]]'', n°80, octobre-novembre 2012, « L'hymne bis » : {{Citation|Mais ce n'était pas un titre emblématique. Je proposais plutôt des morceaux ou des chants qui démontrent quelque chose, notamment que la Bretagne peut être moderne. Mon ''Tri Martolod'' n'était pas super rock, ce qui était un peu plus le cas pour ''[[Suite Sudarmoricaine]]''. C'est peut-être justement ça qui a plu au plus large public.}}&lt;/ref&gt; Aujourd'hui, il la chante à tous ses concerts, dans des versions qui diffèrent souvent avec les tournées. Dans la même période, il sort un single, avec une interprétation légèrement différente, qu'il reprendra en 1993 sur ''[[Again (album)|Again]]''. Avec ''[[Pop Plinn]]'' et ''[[Suite Sudarmoricaine]]'', c'est le titre qui a été le plus programmé en radio. Alan Stivell l'interpréta sur de nombreux plateaux de télévision.<br /> <br /> La « [[Dañs tro|Gavotte]] de [[Lannilis]] » se danse sur l'air de la chanson&lt;ref&gt;[http://lannig.e-monsite.com/pages/bro-leon/pays-pagan-1/gavotte-de-lannilis.html Gavotte de Lannilis], blog &quot;Apprendre les danses bretonnes&quot;&lt;/ref&gt;. Le groupe [[Manau]] s'inspire de l'enregistrement d'Alan Stivell pour créer son titre ''La Tribu de Dana'', mais sans demander l'accord à Alan Stivell ni préciser de qui provient l'arrangement. Il [[Échantillonneur|sample]] d'ailleurs au départ l'intro de harpe d'Alan Stivell, ce que ce dernier n'apprécie pas car c'est aussi le son de la première [[harpe celtique]] construite par son père&lt;ref group=n&gt;[https://www.humanite.fr/node/321623 Polémique autour d'un &quot;sample&quot; de &quot;Tri Martolod&quot; de Stivell par Manau], ''L'Humanité'', 15 août 1998 : {{citation|L'une des choses qui m'a le plus choqué, c'est qu'ils aient pris ce son (de la harpe de son père, décédé - NDLR) qui pour moi est sacré. C'est comme si c'était le son d'un Stradivarius, mais dans la mesure où il n'y aurait eu qu'un seul Stradivarius (...). Il y a un peu quelque chose comme une profanation. Dans mon &quot;Tri Martolod&quot; à moi, il y a le thème traditionnel, et il y a mon arrangement musical, plus mes sons, plus mon interprétation.}} Alan Stivell&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À son tour, [[Nolwenn Leroy]], qui la reprend sur son album ''[[Bretonne (album)|Bretonne]]'', l'interprète sur beaucoup de plateaux télé. La chanson est nommée aux [[NRJ Music Awards 2012]] sur [[TF1]] dans la catégorie « chanson francophone de l'année ». Aux [[Victoires de la musique]] sur [[France 2]], elle l'interprète dans une version plus douce, proche de celle de [[Yann-Fañch Kemener]] et [[Didier Squiban]], avec notamment Virginie Le Furaut à la [[harpe celtique]], [[Robert Le Gall (musicien)|Robert Le Gall]] au violon et [[Frédéric Renaudin]] au piano&lt;ref&gt;[https://www.youtube.com/watch?v=JiJdoHyx9xU Vidéo Nolwenn Leroy], Tri Martolod inédit aux Victoires de la Musique 2012&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Paroles de l'une des versions ==<br /> C'est la version enregistrée notamment par Alan Stivell au début des années 1970. D'autres versions, dont celle de Tri Yann enregistrée à la même époque, sont plus longues. Le texte d'origine atteint 15 couplets.<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> {{citation|Tri martolod yaouank... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Tri martolod yaouank o voned da veajiñ (bis)<br /> <br /> O voned da veajiñ, gê!&lt;br /&gt;<br /> O voned da veajiñ (bis)<br /> <br /> Gant 'n avel bet kaset... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Gant 'n avel bet kaset betek an Douar Nevez (bis)<br /> <br /> Betek an Douar Nevez, gê!&lt;br /&gt;<br /> Betek an Douar Nevez (bis)<br /> <br /> E-kichen mein ar veilh... la la la...&lt;br /&gt;<br /> E-kichen mein ar veilh o deus mouilhet o eorioù (bis)<br /> <br /> O deus mouilhet o eorioù, gê!&lt;br /&gt;<br /> O deus mouilhet o eorioù (bis)<br /> <br /> Hag e-barzh ar veilh-se... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Hag e-barzh ar veilh-se e oa ur servijourez (bis)<br /> <br /> E oa ur servijourez, gê!&lt;br /&gt;<br /> E oa ur servijourez (bis)<br /> <br /> Hag e c'houlenn ganin... la la la...&lt;br /&gt;<br /> Hag e c'houlenn ganin pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)<br /> <br /> Pelec'h 'n eus graet konesañs, gê!&lt;br /&gt;<br /> Pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)<br /> <br /> E Naoned er marc'had... la la la...&lt;br /&gt;<br /> E Naoned er marc'had hor boa choazet ur walenn (bis)<br /> <br /> Hor boa choazet ur walenn, gê&lt;br /&gt;<br /> Hor boa choazet ur walenn (bis)}}<br /> }}<br /> <br /> === Traduction française : Trois marins ===<br /> {{colonnes|nombre=2|<br /> Trois jeunes marins tra la la...<br /> Trois jeunes marins s’en allant voyager<br /> <br /> S’en allant voyager, S’en allant voyager<br /> <br /> Conduits par le vent tra la la...<br /> Conduits par le vent jusqu’à Terre Neuve<br /> <br /> Jusqu'à Terre Neuve, jusqu'à Terre Neuve<br /> <br /> Près des pierres du moulin, tra la la...<br /> Près des pierres du moulin ils ont mouillé l’ancre<br /> <br /> Ils ont mouillé l'ancre, ils ont mouillé l'ancre<br /> <br /> Et dans ce moulin, tra la la...<br /> Et dans ce moulin il y avait une servante<br /> <br /> Il y avait une servante, il y avait une servante<br /> <br /> Et elle me demande, tra la la...<br /> Et elle me demande où nous avions fait connaissance<br /> <br /> Où nous avions fait connaissance, où nous avions fait connaissance<br /> <br /> À Nantes au marché, tra la la...<br /> À Nantes au marché nous avions choisi un anneau<br /> <br /> Nous avions choisi un anneau, nous avions choisi un anneau<br /> }}<br /> <br /> == Interprétations ==<br /> * Une ancienne version, nommée ''An tri-ugent martolod'' (Les soixante marins) est recensée par [[Polig Monjarret]] dans sa collection d'airs de [[biniou bras]] et chantée par sa femme Zaïg sur un disque sorti chez [[Mouez Breiz]], accompagnée de Gérard Pondaven à l'accordéon.<br /> * Le premier groupe à réinterpréter la chanson est [[An Namnediz]] ([[Tugdual Kalvez]], Gwenola, Henri Landreau, Luc Thénaud) sur le disque ''Sevel E Vouezh'', premier groupe de folk-song breton au début des années 1960 (guitares, basse, banjo, violon, flûtes, guimbardes, harmonica), et le premier à utiliser un instrument électrifié&lt;ref&gt;[http://nozbreizh.fr/php2/album.php?idalbum=588 Nozbreizh], extrait de la première version par Namnediz&lt;/ref&gt;.<br /> * L'interprétation restée mythique est celle d'[[Alan Stivell]] lors de son concert à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]] en 1972, enregistrée sur l'album live ''[[À l'Olympia (album d'Alan Stivell)|À l'Olympia]]'' et sur un 45 tours sorti quelques mois avant (avec ''The King of the Fairies'').<br /> * À la suite d'Alan Stivell mais avec un arrangement différent, les [[Tri Yann]] vont l'enregistrer sur leur premier disque, ''[[Tri Yann an Naoned]]'' ({{citation|Les trois Jeans de Nantes}}), sorti fin 1972.<br /> * En septembre 1993, [[Alan Stivell]] sort l'album ''[[Again (album)|Again]]'' où il reprend ''Tri martolod'' dans une interprétation plus rock, accompagné du chanteur des [[Pogues]] [[Shane MacGowan]] et de [[Laurent Voulzy]] aux chœurs. L'interprétation qu'il offre lors de son passage aux [[Vieilles Charrues]] à [[Carhaix]], entouré par les [[frères Guichen]], est enregistrée et visible dans son DVD ''[[Parcours (album)|Parcours]]'' (''Fox-Pathé''). Dans son DVD ''[[40th Anniversary Olympia 2012]]'', la chanson est présente avant l'[[Bro gozh ma zadoù|hymne breton]] final.<br /> * En 1994, le groupe [[Deep Forest]] reprend la chanson, mise à la mode [[techno]] dans sa création ''[[Dao Dezi]]''.<br /> * En 1995, [[Yann-Fañch Kemener]] interprète l'air dans une version acoustique, accompagné du pianiste [[Didier Squiban]].<br /> * En 1998, les rappeurs du groupe celtique [[Manau]] l'incorporent à leur chanson ''[[La Tribu de Dana]]'', qui devient un tube en France&lt;ref&gt;[https://www.lemonde.fr/culture/article/2005/08/20/la-tribu-de-dana_681460_3246.html « La tribu de Dana »], ''Le Monde'', 20.08.2005, Martine Valo&lt;/ref&gt;. Cette version s'inspire de l'arrangement et de l'orchestration d'Alan Stivell. Le single se vend à {{formatnum:1700000}} exemplaires et obtient trois nominations aux [[Victoires de la musique]]&lt;ref&gt;{{Ouvrage|prénom1=Anny|nom1=Maurussane|prénom2=Gérard|nom2=Simon|titre=Alan Stivell ou l'itinéraire d'un harper hero|éditeur=Culture et Celtie|année=2006|pages totales=272|isbn=2-9526891-0-5|passage=255}}&lt;/ref&gt;.<br /> * En 1999, elle est interprétée par les célèbres musiciens de Bretagne, [[Alan Stivell]], [[Tri Yann]], [[Gilles Servat]], [[Dan Ar Braz]] et l'[[Héritage des Celtes]], lors du spectacle ''[[Bretagnes à Bercy]]'' qui donne lieu à un enregistrement audio et vidéo.<br /> * En 2000, le groupe polonais {{Lien|fr=Shannon (groupe)|lang=pl|trad=Shannon (grupa muzyczna)|texte=Shannon}} l'enregistre sur son album éponyme.<br /> * En 2003, la chanson est interprétée par la chanteuse [[Québec|québécoise]] [[Claire Pelletier]] dans son album ''En concert au St-Denis''<br /> * En 2003, le chanteur breton-[[Belgique|belge]] [[Gérard Jaffrès]] l'interprète sur son album ''[[Viens dans ma maison]]''.<br /> * En 2005, la formation {{Lien|Lien|fr=Ryczące Shannon|lang=pl|trad=Ryczące Shannon|texte=Ryczące Shannon}} enregistre sa version en [[polonais]] sur son premier album ''Ryczące Shannon Project'' et y ajoute des cornemuse autour de la guitare électrique.<br /> * En 2007, la chanteuse québécoise Claire Pelletier l'interprète sur son album ''En concert au St Denis''. <br /> * En 2008, elle est enregistrée en [[russe]] sur le single ''Tebya Jdala'' (Тебя Ждала, Je vous attendais) de la chanteuse Nachalo Veka accompagnée de la harpiste Hellawes (Хелависа), comprenant une version instrumentale aux arrangements folk-rock&lt;ref&gt;[https://www.youtube.com/watch?v=xXMyhC2a7Xw Vidéo Тебя Ждала par НАЧАЛО ВЕКА feat. Хелависа] - ([http://www.nachaloveka.ru/music.php?mod=album_info&amp;aid=18 site officiel nachaloveka.ru])&lt;/ref&gt;.<br /> * Le groupe de [[folk metal]]/[[death metal mélodique]] [[suisse]] [[Eluveitie]] s’en est aussi inspiré pour faire la chanson ''Inis Mona'' incluse à leur album ''[[Slania]]'', sorti en 2008. <br /> * En 2008, la [[chanson]] que fredonnent [[François Morel (acteur)|François Morel]] et [[Christophe Alévêque]] au début du film ''[[Fool Moon]]'' est ''Tri martolod'' (source : [[Générique (oeuvre)|générique]]).<br /> * En 2008 le groupe de rock breton Daonet a également intégré ce titre avec une version aux arrangements plus rock et des paroles également adaptées sur son CD ''[[Rok a raok]]''.<br /> * En 2009, il est repris en version [[Musique hongroise|folk hongrois]] par le groupe [[Arany Zoltán]] et en version [[russe]] par le groupe [[Кукара4а freedom]]&lt;ref name=&quot;Tahiti&quot;&gt;[http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/tahiti-tri-martolod-version-collier-de-fleurs-ca-vous-dit-10-03-2013-2030451.php Tahiti. &quot;Tri Martolod&quot; version collier de fleurs, ça vous dit ?] sur letelegramme.com, 10 mars 2013&lt;/ref&gt;<br /> * En 2010, [[Nolwenn Leroy]] l'interprète sur son album ''[[Bretonne (album)|Bretonne]]'' et lors de sa tournée 2011-2012 (enregistré en concert à Brest en duo avec Alan Stivell)&lt;ref&gt;[https://www.youtube.com/watch?v=eT8x1i7wE6g Enregistrement de France 3 du concert de Nolwenn Leroy à Brest pour la St Partick]&lt;/ref&gt;, puis lors de sa tournée suivante, enregistrée à Saint-Brieuc pour son DVD.<br /> * En 2011, elle est reprise par [[Les Marins d'Iroise]] sur leur CD éponyme avec le titre ''Tri Martelod Yaouank'' et par le groupe [[allemand]] [[Santiano (groupe)|Santiano]] sur leur CD éponyme avec le titre ''Tri Martelod'' avec une introduction en allemand (''Drei Matrosen'')&lt;ref&gt;{{Lien web|langue = |titre = Santiano - Tri Martolod|url = https://www.youtube.com/watch?v=v88iuynFzzc|site = youtube.com|date = 25 avril 2013|consulté le = }}&lt;/ref&gt;.<br /> * En 2011, [[André Rieu]] l'enregistre avec l'Orchestre [[Johann Strauss]] sur son album ''Dansez maintenant !''&lt;ref&gt;[http://www.universalmusic.fr/andre-rieu/actu/dansez-maintenant-avec-andre-rieu-le-roi-de-la-valse/ “Dansez maintenant !” avec André Rieu, le “Roi de la Valse”], universalmusic.fr&lt;/ref&gt;.<br /> * En 2011, le groupe de [[folk metal]] médiéval [[allemand]] [[Dunkelschön]] interprète la chanson lors de ses tournées et sur son album ''Zauberwort''.<br /> * En 2012, les [[Chœurs de l'Armée rouge]] interprètent la chanson pour leur venue en France&lt;ref&gt;Xavier Alexandre, [https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-general-qui-fait-chanter-Tri-Martolod-par-les-ch%C5%93urs-de-l-Armee-rouge_40780-2056035------14118-aud_actu.Htm Le général qui fait chanter « Tri Martolod » par les chœurs de l’Armée rouge], ''Ouest-France'', 16 mars 2012&lt;/ref&gt;.<br /> * En 2013, il est interprété pour la première fois en [[tahitien]] dans le cadre du Tahiti Guitare Festival, avec la compagnie tahitienne Tamariki Poerani et le duo breton [[Jean-Charles Guichen]] &amp; [[Claire Mocquard]]&lt;ref name=&quot;Tahiti&quot; /&gt;.<br /> * En 2013, [[Olli and the Bollywood Orchestra]] l'enregistre sur l'album ''Olli goes to Bollywood'', chantée pour la première fois en [[hindi]] sur des [[musique indienne|sonorités indiennes]], nommée ''Teen Aazaad Naavik''.<br /> * En 2014, le groupe de folk [[Espagne|espagnol]] [[Faitissa]] l'enregistre sur l'album ''Terra aviatica'' et les suisses d'[[Eluveitie]] s'en inspirent une nouvelle fois dans le morceau ''Celtos'' de l'album ''[[Origins (album d'Eluveitie)|Origins]].''<br /> * En 2017 la nouvelle chanteuse du groupe suisse [[Eluveitie]], Fabienne Erni, propose une interprétation qui se rapproche de celle de Nolwenn Leroy dans l'album ''Evocation II'' (''Ogmios'').<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> === Notes ===<br /> {{Références|group=n}}<br /> <br /> === Références ===<br /> {{Références}}<br /> * Claire Pelletier ''En concert au St Denis'' : https://www.discogs.com/fr/Claire-Pelletier-En-Concert-Au-St-Denis/release/3574184<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets<br /> | wikisource = br:Tri martolod yaouank<br /> }}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Article | prénom1 = Bernard | nom1 = Lasbleiz | titre = Tri Martolod À travers les mailles du filet ! | périodique = Musique bretonne | lien périodique = Musique bretonne (revue) | numéro = 155 | mois = Mai-Juin | année = 1999 | pages = 14-19 | url texte = http://mediatheque.dastum.net/GEIDEFile/MB155-brv4.PDF?Archive=170160299834&amp;File=MB155%2Dbrv4_PDF | brisé le = }}<br /> * ''Kanomp Uhel'', édité par Coop Breizh<br /> * ''Sonioù-Pobl'', édité par Skol Vreiz<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://pagesperso-orange.fr/per.kentel/martold3.htm Paroles et traduction]<br /> <br /> {{Palette|Alan Stivell}}<br /> {{Portail|musique bretonne|chanson}}<br /> <br /> [[Catégorie:Single musical sorti en 1972]]<br /> [[Catégorie:Single musical sorti en 2011]]<br /> [[Catégorie:Single publié par Mercury Records]]<br /> [[Catégorie:Chant traditionnel]]<br /> [[Catégorie:Chanson bretonne]]<br /> [[Catégorie:Chanson interprétée par Alan Stivell]]<br /> [[Catégorie:Chanson interprétée par Nolwenn Leroy]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Philippe_Peythieu&diff=187910883 Philippe Peythieu 2018-08-06T11:50:02Z <p>DSisyphBot: Bot, supprime lien interne BlackBlooded suite décision PàS</p> <hr /> <div>{{Infobox Cinéma (personnalité)<br /> | nom = Philippe Peythieu<br /> | image = Philippe Peythieu 2008.jpg<br /> | légende = Philippe Peythieu en 2008.<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = &lt;!-- pseudo, autre nom, nom de scène --&gt;<br /> | date de naissance = &lt;!-- RAPPEL : SOURCE ADMISSIBLE OBLIGATOIRE.--&gt;<br /> | lieu de naissance = <br /> | nationalité = {{drapeau|France}} [[Français]]<br /> | profession = [[Comédien]]<br /> | séries notables = ''[[Les Simpson]]'' (voix)<br /> | site web = <br /> | taille image = <br /> | date de mort = <br /> | lieu de mort = <br /> | récompense = &lt;!-- principales ou lien vers section --&gt;<br /> | Enfants = Mathilde Peythieu, Lou Peythieu<br /> }}<br /> '''Philippe Peythieu''' est un [[Acteur|comédien]] [[France|français]]&lt;!-- RAPPEL : LA DATE DE NAISSANCE DOIT ÊTRE IMPÉRATIVEMENT SOURCÉE DE MANIÈRE FIABLE. POUR RAPPEL, IMDB, LES BLOGS, SITES COMMUNAUTAIRES ET FORUMS NE SONT PAS DES SOURCES FIABLES.--&gt;. Spécialisé dans le [[doublage]], il est surtout connu pour interpréter la voix d'[[Homer Simpson]] dans la version française de la série animée ''[[Les Simpson]]''. Il est aussi la voix régulière de l'acteur [[Danny DeVito]] depuis ''[[Batman : Le Défi]]''.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[Fichier:VERONIQUE ANGEREAU PHILIPPE PETHIEU 2012.jpg|thumb|left|Philippe Peythieu et son épouse [[Véronique Augereau]] en octobre 2012 au festival Voix d'étoiles à [[Port Leucate]].]]<br /> Passionné de [[théâtre]] depuis toujours, Philippe Peythieu a commencé par faire du [[théâtre de rue]], avant de se former. En 1984, il commence sa carrière dans l'univers du [[doublage]] et, en 1990, il est choisi par la [[20th Century Fox|Fox]] pour être la voix française d'[[Homer Simpson]] dans la série culte ''[[Les Simpson]]'', il double également les personnages [[Abraham Simpson]] et [[Otto Bus]]. C'est réellement à partir de la quatrième saison qu'il trouve le bon timbre de voix d'Homer. La série lui a aussi permis de rencontrer sa femme, [[Véronique Augereau]], qui interprète le personnage de [[Marge Simpson|Marge]]&lt;!-- , et ont eu une fille prénommée Lou née en 1993 SOURCE ? --&gt;. Le couple a déjà rencontré trois fois le créateur de la série, [[Matt Groening]] :<br /> à l'occasion de la sortie du [[Les Simpson, le film|film]] en 2007, au [[Festival international du film d'animation d'Annecy]] en 2008 et pour les 20 ans des Simpson en 2009. Ils sont aussi parrains du festival « Voix d'étoiles » de [[Port Leucate]].<br /> <br /> C'est un habitué de longue date des productions ''[[DC Comics]]''&lt;ref name=&quot;Doublage DC&quot;&gt;[http://www.latourdesheros.com/ltdh/index.php/Philippe_Peythieu#Doublages_DC Liste des doublages ''DC Comics'' effectués par l'acteur] sur ''La Tour des héros'', consulté le 3 octobre 2012&lt;/ref&gt;, il est la voix du [[Pingouin (comics)|Pingouin]] dans la plupart des [[film d'animation|films]] et [[Série d'animation|séries d'animation]] ainsi que dans les [[Jeu vidéo|jeux vidéo]] de ''[[Batman]]'', il l'a également doublé dans le film de [[Tim Burton]], ''[[Batman : Le Défi]]'', où le personnage est interprété par [[Danny DeVito]], il est d'ailleurs la voix française de ce dernier depuis ce film. Il prête aussi régulièrement sa voix a plusieurs acteurs comme [[Stephen Rea]], [[Corbin Bernsen]], [[Richard Schiff]] et [[David Morse (acteur)|David Morse]]. Il est également la voix du [[Docteur Néfarious|{{Dr}} Néfarious]] dans la saga vidéoludique [[Ratchet and Clank (série)|''Ratchet and Clank'']].<br /> <br /> Il a par ailleurs assuré la direction artistique du doublage de séries comme ''[[24 heures chrono]]'', ''[[La Loi de Los Angeles]]'', ''[[Afterlife (série télévisée)|Afterlife]]'', ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]'', ''[[Buffy contre les vampires]]'', ''[[Fastlane]]'', ''[[FreakyLinks]]'', ''[[La Loi de Los Angeles]]'', ''[[Spy Girls]]'', ''[[Jeux de pouvoir (mini-série)|State of Play]]'', ''[[Oui, chérie !]]'' ou encore ''[[Hamtaro]]''.<br /> <br /> Philippe était l’invité de [[Japan Expo]] {{6e}} Impact en {{date||juillet|2004}}&lt;ref&gt;[http://www.scifi-universe.com/actualites/1829-japan-expo-2004.htm SCIFI UNIVERSE]&lt;/ref&gt;, et, accompagné de son épouse et de son directeur de plateau, au second [[Salon du Cinéma]] en {{date||janvier|2008}}. Il a notamment enregistré de sa voix d'[[Homer Simpson]], avec [[Simone Hérault]], des annonces dans les gares de la [[SNCF]] pour le {{date|1|avril|2009}}. En 2009, à l'occasion des vingt ans de la série ''[[Les Simpson]]'' sur [[W9]], le couple, à la ville comme à l'écran, a piégé un train TGV en direction de [[Bordeaux]] sous la direction du [[réalisateur]] [[Franck Pedretti]] pour le plus grand plaisir des voyageurs &lt;ref&gt;[https://www.youtube.com/watch?v=zD0DlHIE4K0 La voiture BAR des Simpson... (canular).]&lt;/ref&gt;. La même année il tourne sous la direction de [[Matt Oliver Row]] dans ''BlackBlooded'', un long-métrage français sorti en 2010.<br /> <br /> Il est le frère de l'acteur [[Christian Peythieu]].<br /> <br /> == Filmographie ==<br /> === Cinéma ===<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Super mal]]'' de [[Michel Olivès]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''BlackBlooded'' de [[Matt Oliver Row]]<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[La Marche (film, 2013)|La Marche]]'' de [[Nabil Ben Yadir]]<br /> * 2013 : ''[[Je m'appelle Hmmm...]]'' d'[[Agnès Troublé|agnès b.]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ==== Téléfilms et documentaires ====<br /> * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[À découvert (film, 1996)|À découvert]]'', téléfilm de [[Laurent Jaoui (réalisateur)|Laurent Jaoui]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''Simpson, les 20 ans'', documentaire de [[Franck Pedretti]]<br /> <br /> ==== Courts métrages ====<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Le Programme du jour]]'' de [[Samantha Duris]] et [[Loïc Tari]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Mytho Logique]]'' : Dionysos&lt;ref&gt;{{YouTube|mf-5dK7DhKo|Mytho Logique}}&lt;/ref&gt;<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Being Homer Simpson]]'' d'[[Arnaud Demanche]] : lui-même<br /> * 2013 : ''La vie en vert'' : le caméléon&lt;ref&gt;{{YouTube|SfyINYirOoA|La vie en vert}}&lt;/ref&gt;<br /> * [[2015 au cinéma|2015]] : Franchement - Le magot de Vincent Tirel<br /> * [[2018 au cinéma|2018]] : ''La Relique Maudite'' de Lolywood : Un agent des services secrets<br /> <br /> == Doublage ==<br /> &lt;small&gt;Les dates inscrites en italique correspondent aux sorties initiales des films dont '''Philippe Peythieu''' a assuré le redoublage.&lt;/small&gt;<br /> === Cinéma ===<br /> ==== Films ====<br /> {{Col-début}}<br /> {{Col-2}}<br /> * [[Danny DeVito]] dans :<br /> ** ''[[Batman, le défi]]'' (1992) : [[Pingouin (comics)|Oswald Cobblepot/Le Pingouin]]<br /> ** ''[[Hoffa (film)|Hoffa]]'' (1992) : Bobby Ciaro<br /> ** ''{{Lien|lang=en|trad=|fr=Jack the Bear}}'' (1993) : John Leary<br /> ** ''[[Mars Attacks!]]'' (1996) : Rude Gambler<br /> ** ''[[Matilda (film, 1996)|Matilda]]'' (1996) : Harry Verdebois<br /> ** ''[[L.A. Confidential (film, 1997)|L.A. Confidential]]'' (1997) : Sid Hudgens<br /> ** ''[[The Big Kahuna]]'' (1999) : Phil Cooper<br /> ** ''[[Austin Powers dans Goldmember]]'' (2002) : lui-même<br /> ** ''[[Big Fish (film)|Big Fish]]'' (2003) : Amos Calloway<br /> ** ''[[Even Money]]'' (2006) : Walter<br /> ** ''[[Voisin contre voisin]]'' (2006) : Buddy Hall<br /> ** ''[[Mon vrai père et moi]]'' (2006) : Frank Merdeux<br /> ** ''[[Solitary Man]]'' (2009) : Jimmy Merino<br /> * [[Stephen Rea]] dans :<br /> ** ''[[Entretien avec un vampire (film)|Entretien avec un vampire]]'' (1994) : Santiago<br /> ** ''[[Michael Collins (film, 1996)|Michael Collins]]'' (1996) : Ned Broy<br /> ** ''[[Prémonitions (film, 1999)|Prémonitions]]'' (1999) : {{Dr}} Silverman<br /> ** ''[[V pour Vendetta (film)|V pour Vendetta]]'' (2006) : L'inspecteur Finch<br /> ** ''[[Les Châtiments (film)|Les Châtiments]]'' (2007) : Père Costigan<br /> ** ''[[Stella Days]]'' (2011) : Brendan Mc Sweeney<br /> ** ''[[Underworld : Nouvelle Ère]]'' (2012) : {{Dr}} Jacob Lane<br /> ** ''[[Werewolf : La Nuit du loup-garou]]'' (2012) : Doc<br /> * [[Richard Schiff]] dans :<br /> ** ''[[Le Monde perdu : Jurassic Park]]'' (1997) : Eddie Carr<br /> ** ''[[The Arrival]]'' (1997) : Calvin<br /> ** ''[[Deep Impact (film)|Deep Impact]]'' (1998) : Don Biederman<br /> ** ''[[Man of Steel]]'' (2013) : {{Dr}} Emil Hamilton<br /> ** ''[[Entourage (film)|Entourage]]'' (2015) : directeur<br /> ** ''[[Geostorm]]'' (2017) : Thomas Cross<br /> * [[David Morse (acteur)|David Morse]] dans :<br /> ** ''[[Down in the Valley]]'' (2006) : Wade<br /> ** ''[[16 blocs]]'' (2006) : inspecteur Frank Nugent<br /> ** ''[[Les Passagers (film, 2008)|Les Passagers]]'' (2008) : Arkin<br /> ** ''[[Hell Driver]]'' (2011) : Webster<br /> ** ''[[Horns]]'' (2013) : Dale Williams<br /> * [[Joe Pantoliano]] dans :<br /> ** ''[[Les Goonies]]'' (1985) : Francis Fratelli<br /> ** ''[[La Bamba (film)|La Bamba]]'' (1987) : Bob Keane<br /> ** ''[[Midnight Run]]'' (1988) : Eddie Moscone<br /> ** ''[[U.S. Marshals]]'' (1997) : Marshal Cosmo Renfro<br /> * [[Stanley Tucci]] dans :<br /> ** ''[[L'Œil public]]'' (1992) : Sal<br /> ** ''[[Beethoven (film)|Beethoven]]'' (1992) : Vernon<br /> ** ''[[Pas de vacances pour les blues]]'' (1993) : Muerte dit Morty<br /> ** ''[[Somebody to Love (film)|Somebody to Love]]'' (1994) : George<br /> * [[Xander Berkeley]] dans :<br /> ** ''[[Terminator 2 : Le Jugement dernier]]'' (1991) : Todd Voight<br /> ** ''[[Des hommes d'honneur]]'' (1992) : le Capitaine Whitaker<br /> ** ''[[Air Force One (film)|Air Force One]]'' (1997) : Gibbs<br /> * [[Steve Buscemi]] dans :<br /> ** ''[[Billy Bathgate]]'' (1991) : Irving<br /> ** ''[[Los Angeles 2013]]'' (1996) : Eddie<br /> ** ''[[L'Intrus (film, 2001)|L'Intrus]]'' (2001) : Ray Cole<br /> * [[Paul Giamatti]] dans :<br /> ** ''[[De l'ombre à la lumière]]'' (2005) : Joe Gould<br /> ** ''[[Dans l'ombre de Mary]]'' (2013) : Ralph<br /> ** ''[[Madame Bovary (film, 2014)|Madame Bovary]]'' (2014) : [[Monsieur Homais]]<br /> * [[Bruno Kirby]] dans :<br /> ** ''[[Les Filous]]'' (1987) : Mouse<br /> ** ''[[Stuart Little (film)|Stuart Little]]'' (1999) : Reggie Stout<br /> * [[Jeffrey Weissman]] dans :<br /> ** ''[[Retour vers le futur 2]]'' (1989) : George McFly<br /> ** ''[[Retour vers le futur 3]]'' (1990) : George McFly<br /> * [[Tom Sizemore]] dans :<br /> ** ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'' (1989) : Dallas<br /> ** ''[[Piège en eaux troubles]]'' (1993) : officier Danny Detillo<br /> * [[Michael Jeter]] dans :<br /> ** ''[[Tango et Cash]]'' (1989) : Skinner<br /> ** ''[[Jurassic Park 3]]'' (2001) : Udesky<br /> * [[Gilbert Gottfried]] dans :<br /> ** ''[[Junior le terrible]]'' (1990) : {{M.}} Peabody<br /> ** ''[[Junior le terrible 2]]'' (1991) : {{M.}} Peabody<br /> * [[John Candy]] dans :<br /> ** ''[[Ta mère ou moi]]'' (1991) : Danny Muldoon<br /> ** ''[[La Star de Chicago]]'' (1993) : Cliff Murdoch<br /> {{Col-2}}<br /> * [[Michael Rooker]] dans :<br /> ** ''[[JFK (film)|JFK]]'' (1991) : Bill Broussard<br /> ** ''[[Whisper (film)|{{lang|en|Whisper}}]]'' (2007) : Sydney Braverman<br /> * [[Stephen Root]] dans : <br /> ** ''[[Sous surveillance]]'' (2012) : Billy Cusimano <br /> ** ''[[Hors contrôle]]'' (2016) : Burt<br /> * ''[[1932]]''&lt;ref&gt;Le film a été redoublé en 2004.&lt;/ref&gt; : ''[[Scarface (film, 1932)|Scarface]]'' : Angelo ([[Vince Barnett]])<br /> * ''[[1974 au cinéma|1974]]''&lt;ref&gt;Doublage tardif&lt;/ref&gt; : ''[[Phantom of the Paradise]]'' : Beef ([[Gerrit Graham]])<br /> * [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[L'Esprit d'équipe (film, 1983)|L'Esprit d'équipe]]'' : Greg ([[Gary Graham]])<br /> * ''[[1984 au cinéma|1984]]''&lt;ref&gt;Redoublage pour l'édition ''Director's cut'' en 2002.&lt;/ref&gt; : ''[[Amadeus (film)|Amadeus]]'' : le valet de Salieri ([[Vincent Schiavelli]])<br /> * 1984 : ''[[Splash (film)|Splash]]'' : Jerry ([[Bobby Di Cicco]])<br /> * 1984 : ''[[Runaway : L'Évadé du futur]]'' : Harry ([[Paul Batten]])<br /> * 1984 : ''[[Au cœur de l'enfer]]'' : Schoenblum ([[Steve Rosenbaum]])<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre]]'' : Jedediah le pilote ([[Bruce Spence]])<br /> * 1985 : ''[[Police Academy 2 : Au boulot !]]'' : Proctor ([[Lance Kinsey]])<br /> * 1985 : ''[[After Hours (film)|After Hours]]'' : Pepe ([[Tommy Chong]])<br /> * 1985 : ''[[Chorus Line]]'' : Al DeLuca ([[Tony Fields]])<br /> * 1985 : ''[[Ouragan sur l'eau plate]]'' : Rob ([[Dennis Dugan]])<br /> * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Highlander]]'' : Garfield ([[Edward Wiley]])<br /> * 1986 : ''[[Top Gun (film)|Top Gun]]'' : Cougar ([[John Stockwell]])<br /> * 1986 : ''[[Hitcher (film, 1986)|Hitcher]]'' : Officier Prestone ([[Jack Thibeau]])<br /> * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Les Incorruptibles (film)|Les Incorruptibles]]'' : [[Frank Nitti]] ([[Billy Drago]])<br /> * 1987 : ''[[Arizona Junior]]'' : Glen ([[Sam McMurray]])<br /> * 1987 : ''[[La Pie voleuse (film)|La Pie voleuse]]'' : le client du Bookstore ([[Thom Bray]])<br /> * 1987 : ''[[La Veuve noire (film, 1987)|La Veuve noire]]'' : Herb ([[David Mamet]])<br /> * [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Qui veut la peau de Roger Rabbit]]'' : Smart Guy, Wheezy, Psycho, Balle Toon<br /> * 1988 : ''[[Moonwalker]]'' : Lideo dit {{M.}} Big ([[Joe Pesci]])<br /> * [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Batman (film, 1989)|Batman]]'' : Alexander Knox ([[Robert Wuhl]])<br /> * 1989 : ''[[Indiana Jones et la Dernière Croisade]]'' : Homme de main de Donovan ([[Eugene Lipinski]])<br /> * 1989 : ''[[Abyss (film)|Abyss]]'' : Navigateur de l'USS Montana ([[Frank Lloyd]])<br /> * 1989 : ''[[M.A.L., mutant aquatique en liberté]]'' : John 'Johnny' Hodges ([[Thom Bray]])<br /> * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Darkman]]'' : Louis Strack Jr ([[Colin Friels]])<br /> * 1990 : ''[[Blue Steel]]'' : Mel Dawson ([[Richard Jenkins]])<br /> * 1990 : ''[[Memphis Belle (film)|Memphis Belle]]'' : Colonel Craig Harriman ([[David Strathairn]])<br /> * 1990 : ''[[Chasseur blanc, cœur noir]]'' : Tom Harrison ([[Christopher Fairbank]])<br /> * 1990 : ''[[Gremlins 2, la nouvelle génération]]'' : Martin et Lewis les assistants jumeaux ([[Don Stanton|Don]] et [[Dan Stanton]]), M. Katsuji ([[Gedde Watanabe]])<br /> * 1990 : ''[[Pretty Woman]]'' : Philip « Phil » Stuckey ([[Jason Alexander]])<br /> * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Croc-Blanc (film, 1991)|Croc-Blanc]]'' : Alex Larson ([[Klaus Maria Brandauer]])<br /> * 1991 : ''[[Chucky 3]]'' : Le Sergent Botnick ([[Andrew Robinson]])<br /> * 1991 : ''[[Star Trek 6 : Terre inconnue]]'' : le président de la Fédération ([[Kurtwood Smith]])<br /> * [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Impitoyable]]'' : W.W. Beauchamp ([[Saul Rubinek]])<br /> * 1992 : ''[[Article 99]]'' : D{{r}} Richard Sturgess ([[Ray Liotta]])<br /> * [[1993 au cinéma|1993]] : ''[[Le Fugitif (film)|Le Fugitif]]'' : Shérif Rawlins ([[Nick Searcy]])<br /> * 1993 : ''[[Président d'un jour (film)|Président d'un jour]]'' : Alan Reed ([[Kevin Dunn]])<br /> * 1993 : ''[[Philadelphia (film, 1993)|Philadelphia]]'' : Bob Seidman ([[Ron Vawter]])<br /> * 1993 : ''[[Le Bazaar de l'épouvante]]'' : Danforth 'Buster' Keeton III ([[J. T. Walsh]])<br /> * 1993 : ''[[Un monde parfait (film)|Un monde parfait]]'' : Terry James Pugh ([[Keith Szarabajka]])<br /> * 1993 : ''[[Coneheads]]'' : Marlax ([[Phil Hartman]])<br /> * 1993 : ''[[Dans la ligne de mire]]'' : David Coppinger ([[Steve Railsback]])<br /> * 1993 : ''[[La Liste de Schindler]]'' : Wilhelm Kunde ([[Jochen Nickel]])<br /> * [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[True Lies]]'' : Simon ([[Bill Paxton]])<br /> * 1994 : ''[[Highlander 3]]'' : Lt. John Stenn ([[Martin Neufeld]])<br /> * 1994 : ''[[Danger immédiat (film)|Danger immédiat]]'' : Emile Jacobs, directeur du FBI ([[Tom Tammi]])<br /> * 1994 : ''[[Forrest Gump]]'' : Le Principal ([[Sam Anderson]])<br /> * [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[Casper (film)|Casper]]'' : Paul Plutzker ([[Eric Idle]])<br /> * 1995 : ''[[Batman Forever]]'' : Docteur Burton ([[Rene Auberjonois]])<br /> * 1995 : ''[[Get Shorty]]'' : Ronnie Wingate ([[Jon Gries]])<br /> * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Le Droit de tuer ?]]'' : Dwayne Powell Looney ([[Chris Cooper]])<br /> * 1996 : ''[[Albino Alligator]]'' : G.D. Browning ([[Joe Mantegna]])<br /> * 1996 : ''[[Créatures féroces]]'' : Neville ([[Bille Brown]])<br /> * 1996 : ''[[Sydney (film)|Sydney]]'' : John ([[John C. Reilly]])<br /> * [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[Men in Black (film, 1997)|Men in Black]]'' : Frank le chien ([[Tim Blaney]])<br /> * 1997 : ''[[Le Flic de San Francisco]]'' : Clarence Teal ([[Paul Ben-Victor]])<br /> * 1997 : ''[[Volcano (film)|Volcano]]'' : Terry Jasper ([[James G. MacDonald]])<br /> * 1997 : ''[[Mad City]]'' : lui-même ([[Jay Leno]])<br /> * 1997 : ''[[Titanic (film, 1997)|Titanic]]'' : le père Thomas Byles ([[James Lancaster]]) / Un stewart <br /> * [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Running Out of Time]]'' : Inspecteur Wong ([[Hui Shiu-hung]])<br /> * 1999 : ''[[Un vent de folie]]'' : Vic DeFranco ([[Jack Kehler]])<br /> * 2001 : ''[[Harry Potter à l'école des sorciers (film)|Harry Potter à l'école des sorciers]]'' : [[Lord Voldemort]] ([[Richard Bremmer]])<br /> * [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[L'Ascenseur : Niveau 2]]'' : Lieutenant McBain ([[Dan Hedaya]])<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Million Dollar Baby]]'' : Père Horvak ([[Brían F. O'Byrne]])<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : &quot;[[Zodiac]]&quot; : Bob Vaughn ([[Charles Fleischer]])<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[L'Irlandais (film, 2011)|L'Irlandais]]'' : Gerry Stanton ([[Gary Lydon]]&lt;ref&gt;Crédité au carton de doublage.&lt;/ref&gt;)<br /> * [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Hard Day]]'' : Park Chang-Min ([[Jo Jin-woong]])<br /> * [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Le Pont des espions]]'' : Agent Williams ([[Michael Gaston]])<br /> * [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[Live by Night]]'' : Albert White ([[Robert Glenister]])<br /> * [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[El Aviso]]'' : Lisandro ([[Luis Callejo]])<br /> {{Fin de colonnes}}<br /> {{Col-fin}}<br /> <br /> ==== Films d'animation ====<br /> [[Fichier:Philippe Peythieu.jpg|thumb|right|300px|Philippe Peythieu à un [[doublage]].]]<br /> * ''[[1978 au cinéma|1978]]'' : ''[[Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo]]'' : Daisuke Jigen<br /> * ''[[1979 au cinéma|1979]]'' : ''[[Le Château de Cagliostro]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Edgar de la Cambriole : L'Or de Babylone]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Edgar de la Cambriole : Le Complot du Clan Fuma]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Charlie (film, 1989)|Charlie]]'' : Killer<br /> * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Le Dictionnaire de Napoléon]]'' : Daisuke Jigen<br /> * 1991 : ''[[Rock-o-rico]]'' (''Rock-A-Doodle'') de [[Don Bluth]] : Grolard le cochon / Murray le babouin<br /> * [[2000 au cinéma|2000]] : ''[[Vampire Hunter D: Bloodlust]]'' : père de Charlotte Elbourne<br /> * [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[First Contact - Episode 0]]'' : Daisuke Jigen<br /> * 2002 : ''[[La Barbe du Roi]]'' : Ronnie<br /> * [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Opération Diamant]]'' : Daisuke Jigen<br /> * [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Les Indestructibles]]'' : M. Leuph<br /> * [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Batman contre Dracula]]'' : [[Pingouin (comics)|Le Pingouin]]<br /> * [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Monster House]]'' : Le policier<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Les Simpson, le film]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]] et [[Otto Bus]].<br /> * [[2007 au cinéma|2007]]: ''[[La Ligue des justiciers : Nouvelle frontière]]'' : [[Martian Manhunter]]<br /> * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[La Princesse et la Grenouille]]'' : un braconnier<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[La Ligue des justiciers : Conflit sur les deux Terres]]'' : J'onn J'onzz<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Kung Fu Panda 2]]'' : Maître Rhino Foudroyant ([[Victor Garber]])<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Un monstre à Paris]]'' : le policier<br /> * [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cendrillon au Far West]]'' : Barbazul<br /> * 2012 : ''[[La Ligue des justiciers : Échec]]'' : Martian Manhunter<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Lego Batman, le film : Unité des super héros]]'' : Le Pingouin / Martian Manhunter<br /> * [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Batman : Assaut sur Arkham]]'' : Le Pingouin, [[Victor Zsasz]], divers rôles<br /> * [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[La Ligue des Justiciers : L'Attaque de la Légion Maudite !]]'' : Le Pingouin / J'onn J'onzz<br /> * 2015 : ''[[Lego DC Comics Super Heroes: Justice League vs. Bizarro League]]'' : Le Pingouin / [[Hawkman]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ==== Téléfilms ====<br /> * [[Corbin Bernsen]] dans :<br /> ** ''[[Dangereuses Intentions]]'' ([[1995 à la télévision|1995]]) : Tom Williamson<br /> ** ''[[Chauves-souris, la vengeance carnivore]]'' ([[2001 à la télévision|2001]]) : Carl Hart<br /> ** ''[[L'ours et l'enfant]]'' ([[2002 à la télévision|2002]]) : Fog Benson<br /> ** ''[[L'ours et l'enfant : Danger dans les montagnes]]'' ([[2003 à la télévision|2003]]) : Fog Benson<br /> ** ''[[Un petit pas vers le bonheur]]'' ([[2005 à la télévision|2005]]) : David Woodbury<br /> ** ''[[Vipères]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Burton<br /> ** ''[[Pour l'amour de Grace]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Capitaine Washington<br /> ** ''[[Menace sur Washington]]'' ([[2008 à la télévision|2008]]) : Capitaine Richards<br /> ** ''[[Un enfant à vendre]]'' ([[2012 à la télévision|2012]]) : George<br /> ** ''[[La muse de l'artiste]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : Tyler<br /> * [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Les Terres de Wendy]]'' : Roy ([[Jeffrey Weissman]])<br /> <br /> ==== Séries télévisées ====<br /> {{début de colonnes|taille=|nombre=2}}<br /> * [[Corbin Bernsen]] dans :<br /> ** ''[[La Loi de Los Angeles]]'' ([[1986 à la télévision|1986]]-[[1994 à la télévision|1994]]) : Arnie Becker<br /> ** ''[[Destins croisés]]'' ([[2000 à la télévision|2000]]) : Roger Stovall / Bill Water &lt;small&gt;(saison 1, épisode 2)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[À la Maison-Blanche]]'' ([[2002 à la télévision|2002]]) : Henry Shallick &lt;small&gt;(2 épisodes)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[Les Feux de l'amour]]'' ([[2004 à la télévision|2004]]-[[2005 à la télévision|2005]]) : le père Todd Williams<br /> ** ''[[Psych : Enquêteur malgré lui]]'' (depuis [[2006 à la télévision|2006]]-) : Henry Spencer<br /> ** ''[[New York, section criminelle]]'' ([[2006 à la télévision|2006]]) : William Hendry &lt;small&gt;(saison 5, épisode 3)&lt;/small&gt; <br /> ** ''[[Boston Justice]]'' ([[2007 à la télévision|2007]]) : l'avocat Eli Granger &lt;small&gt;(saison 2, épisode 17)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Castle (série télévisée)|Castle]]'' ([[2010 à la télévision|2010]]) : Lance Buchanan &lt;small&gt;(saison 3, épisode 18)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[The Glades]]'' ([[2014 à la télévision|2014]]) : Michael Longworth &lt;small&gt;(saison 4)&lt;/small&gt;<br /> * [[David Andrews (acteur)|David Andrews]] dans : <br /> ** ''[[Murder One]]'' ([[1996 à la télévision|1996]]) : Michael Beiden<br /> ** ''[[Justified (série télévisée)|Justified]]'' ([[2012 à la télévision|2012]]-[[2013 à la télévision|2013]]) : Shérif Tillman Napier<br /> ** ''[[House of Cards (série télévisée, 2013)|House of Cards]]'' ([[2013 à la télévision|2013]]-[[2015 à la télévision|2015]]) : Tim Corbett<br /> ** ''[[Perception (série télévisée)|Perception]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : Agent du FBI Krueger<br /> ** ''[[Castle (série télévisée)|Castle]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : Carl Shelton<br /> ** ''[[Scandal (série télévisée)|Scandal]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : George Reed<br /> * [[Danny DeVito]] dans :<br /> ** ''[[Karen Sisco]]'' ([[2003 à la télévision|2003]]) : Charlie Lucre &lt;small&gt;(saison 1, épisode 2)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Friends]]'' ([[2004 à la télévision|2004]]) : Roy &lt;small&gt;(saison 10, épisode 11)&lt;/small&gt;<br /> ** ''[[Philadelphia (série télévisée)|Philadelphia]]'' (depuis [[2005 à la télévision|2005]]-) : Franck Reynolds<br /> ** ''[[RIP : Fauchés et sans repos]]'' (2016) : Giuseppe Monamocce<br /> * [[Stephen Root]] dans :<br /> ** ''[[24 heures chrono]]'' ([[2010 à la télévision|2010]]) : Bill Prady<br /> ** ''[[The Good Wife]]'' ([[2012 à la télévision|2012]]) : Juge Murphy Wicks <br /> ** ''[[The Newsroom]]'' ([[2013 à la télévision|2013]]) : Général Stomtonovich<br /> ** ''[[Brooklyn Nine-Nine]]'' ([[2014 à la télévision|2014]]-[[2015 à la télévision|2015]]): Lynn Boyle<br /> * [[David Morse (acteur)|David Morse]] dans :<br /> ** ''[[Les Langoliers (mini-série)|Les Langoliers]]'' ([[1995 à la télévision|1995]]) : Brian Engle<br /> ** ''[[Treme]]'' ([[2010 à la télévision|2010]]-[[2013 à la télévision|2013]]) : Terry Colson<br /> ** ''[[True Detective]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : Eliot Bezzerides<br /> * [[David Bamber]] dans : <br /> ** ''[[Rome (série télévisée)|Rome]]'' (2005-2007) : [[Cicéron]] <br /> ** ''[[Gunpowder (mini-série)|Gunpowder]]'' (2017) : Lord Northumberland &lt;small&gt;(mini-série)&lt;/small&gt;<br /> * [[Richard Schiff]] dans :<br /> ** ''[[The Affair]]'' ([[2015 à la télévision|2015]]) : Jon Gottlief<br /> ** ''[[Chicago Justice]]'' ([[2017 à la télévision|2017]]) : Frank Linden <br /> * Dans ''[[Buffy contre les vampires]]'' :<br /> ** [[Michael Ross Verona]] : Un professeur &lt;small&gt;(saison 1, épisode 4 : ''[[Le Chouchou du prof]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[John Knight]] : Un ami de Mitch &lt;small&gt;(saison 1, épisode 11 : ''[[Portée disparue]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[Skip Stellrecht]] : Agent Manetti &lt;small&gt;(saison 1, épisode 11 : ''[[Portée disparue]]'')&lt;/small&gt;<br /> ** [[Coby Bell]] : Nouveau membre de confrérie &lt;small&gt;(saison 2, épisode 5 : ''[[Dévotion (Buffy)|Dévotion]]'')&lt;/small&gt;<br /> * [[1974 à la télévision|1974]] - [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[MASH (série télévisée)|MASH]]'' : capitaine Benjamin Franklin « Œil de Lynx » ([[Alan Alda]]) &lt;small&gt;({{2e|voix}})&lt;/small&gt;<br /> * [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[Les Dessous d'Hollywood]]'' : Ferdie ([[Daryl Anderson]])<br /> * [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Le Tour du monde en quatre-vingts jours (mini-série)|Le Tour du monde en quatre-vingts jours]]'' : Carnatic Steamship clerk ([[Abraham Lee]])<br /> * [[1994 à la télévision|1994-1997]] : ''[[Babylon 5]]'' : [[Alfred Bester (Babylon 5)|Alfred Bester]] ([[Walter Koenig]]) - sauf saison 1<br /> * [[1994 à la télévision|1994]] - 1997 : ''[[Gargoyles, les anges de la nuit]]'': Brooklyn<br /> * [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Hartley, cœurs à vif]]'' : Andrew Bell ([[Ian Bliss]])<br /> * [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[X-Files : Aux frontières du réel]]'' : Blaine Faulkner &lt;small&gt;(saison 3, épisode 20 : ''[[Le Seigneur du magma]]'')&lt;/small&gt;<br /> * 1996 - 2000 : ''[[La Vie à tout prix]]'' (''Chicago Hope'') : {{Dr}} Jack McNeil ([[Mark Harmon]])<br /> * [[2002 à la télévision|2002]] : ''[[Mysterious Ways : Les Chemins de l'étrange]]'' : Logan Miller ([[Tom McBeath]])<br /> * 2002 : ''[[Preuve à l'appui (série télévisée)|Preuve à l'appui]]'' : Herman Redding ([[Jack Laufer]])<br /> * [[2004 à la télévision|2004]] - 2012 : ''[[Les Arnaqueurs VIP]]'' : Ash Morgan ([[Robert Glenister]])<br /> * [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[The Lost Room]]'' : Wally ([[Peter Jacobson]])<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Desperate Housewives]]'' : Jeff Bicks ([[Dan Castellaneta]])<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[New York, unité spéciale]]'' : Callum Donovan ([[Stephen Rea]])&lt;small&gt; (saison 11, épisode 3)&lt;/small&gt; <br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Marvel : Les Agents du SHIELD]]'' : Edison Po ([[Cullen Douglas]])&lt;small&gt; (saison 1, épisode 5, 10 et 11)<br /> &lt;/small&gt; <br /> * [[2018 à la télévision|2018]] : ''[[Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (série télévisée)|Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire]]'' : le proviseur-adjoint Néron ([[Roger Bart]])&lt;small&gt; (saison 2, épisode 1 et 2)<br /> &lt;/small&gt; <br /> {{fin de colonnes}}<br /> <br /> ==== Séries d'animation ====<br /> * [[1988 à la télévision|1988]] - 1997 : ''[[Garfield et ses amis]]'' : Odie, Orson<br /> * [[1989 à la télévision|1989]] - 1992 : ''[[Beetlejuice (série télévisée d'animation)|Beetlejuice]]'' : Jacques le squelette, voix additionnelles<br /> * 1989 - en production : ''[[Les Simpson]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]], [[Otto Bus]]<br /> * [[1990 à la télévision|1990]] - 1991 : ''[[Peter Pan et les Pirates]]'' : Ignatious Starkey<br /> * [[1991 à la télévision|1991]] - 1993 : ''[[Taz-Mania (série télévisée d'animation)|Taz-Mania]]'' : Django le Dingo / Bull Gator / Buddy Star &lt;small&gt;({{1re|voix}})&lt;/small&gt; / Yaca le Walabi / Timothé Ornithorynque / Francis le Broussard / Willie le Wombat / [[Charlie le coq]] <br /> * [[1992 à la télévision|1992]] - 1995 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 1992)|Batman, la série animée]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / [[Man-Bat|Kirk Langstrom]] <br /> * [[1993 à la télévision|1993]] - 1998 : ''[[Animaniacs]]'' : Pesto / Dracula / Porky Pig<br /> * [[1995 à la télévision|1995]] - 2002 : ''[[Titi et Grosminet mènent l'enquête]]'' : Hector<br /> * [[1996 à la télévision|1996]] - 2000 : ''[[Superman, l'Ange de Métropolis]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / [[Toyman]] / [[Sphinx (comics)|Sphinx]]<br /> * [[1997 à la télévision|1997]] - 1999 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 1997)|Batman, la série animée]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]]<br /> * [[2004 à la télévision|2004]] - 2008 : ''[[Batman (série télévisée d'animation, 2004)|Batman]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]]<br /> * [[2005 à la télévision|2005]] : ''[[Lupin 3|Edgar de la Cambriole]]'' : &lt;small&gt;(dans les épisodes et les films/OAV remasterisés en DVD par IDP vidéo)&lt;/small&gt; : [[Daisuke Jigen]]<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] - 2011 : ''[[Batman : L'Alliance des héros]]'' : [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / False Face / {{Dr}} Mid-Nite / Professeur Zee / Mercure &lt;small&gt;({{1re|voix}})&lt;/small&gt; / le Limier Martien / Lord Death Man<br /> * [[2010 à la télévision|2010]] - 2013 : ''[[La Ligue des justiciers : Nouvelle Génération]]'' : [[Martian Manhunter]]<br /> * [[2014 à la télévision|2014]] : ''[[Prenez garde à Batman !]]'' : Man bat<br /> *2014 : ''[[La Forêt de l'Étrange]]'' : Quincy Endicott<br /> * [[2016 à la télévision|2016]] - ? : ''[[La Ligue des justiciers : Action]]'' : [[Martian Manhunter]] / [[Pingouin (Batman)|Le Pingouin]] / Sid Sharp<br /> <br /> === Jeux vidéo ===<br /> * [[1996 en jeu vidéo|1996]] : ''[[Command and Conquer]]'' : Soldat du GDI<br /> * 1996 : ''[[Les Chevaliers de Baphomet]]'' : Vendeur dans le magasin ''La Risée du Monde'' / sergent Moue<br /> * 1996 : ''[[Discworld 2]]'' : Planteur Je-me-tranche-la-gorge / L'intendant / Tristan Rhumé / Ponder Stibbons <br /> * 1996 : ''[[Harvester (jeu vidéo)|Harvester]]'' : Daniel Moynahan / Proviseur Herill / Valet de l'ordre / Prêtre du mystère de la religion<br /> * [[2001 en jeu vidéo|2001]] : ''[[Clive Barker's Undying]]'' : Otto Keisinger<br /> * [[2002 en jeu vidéo|2002]] : ''[[Mafia: The City of Lost Heaven]]'' : Luigi / voix additionelles<br /> * [[2003 en jeu vidéo|2003]] : ''[[The Simpsons: Hit and Run]]'' : [[Homer Simpson]] / [[Abraham Simpson]] / [[Otto Bus]]<br /> * [[2004 en jeu vidéo|2004]] : ''[[Tom Clancy's Splinter Cell: Pandora Tomorrow]]'' : Les policiers israéliens<br /> * 2004 : ''[[Ratchet and Clank 3]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * [[2005 en jeu vidéo|2005]] : ''[[Ratchet: Gladiator]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * 2005 : ''[[FEAR Combat]]'' : soldats lors du jeu on-line<br /> * [[2006 en jeu vidéo|2006]] : ''[[Call of Juarez]]'' : voix additionnelles<br /> * [[2007 en jeu vidéo|2007]] : ''[[Les Simpson, le jeu]]'' : [[Homer Simpson]], [[Abraham Simpson]], [[Otto Bus]]<br /> * 2007 : ''[[World of Warcraft]]'' : Burning Crusade, Terestian Malsabot<br /> * [[2009 en jeu vidéo|2009]] : ''[[Ratchet and Clank: A Crack in Time]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * [[2011 en jeu vidéo|2011]] : ''[[Ratchet and Clank: All 4 One]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * 2011 : ''[[Batman: Arkham City]]'' : [[Pingouin (comics)|le Pingouin]]<br /> * [[2012 en jeu vidéo|2012]] : ''[[Star Wars: The Old Republic]]'' : diverses voix de personnages (dont un Sith durant une quête sur la planète Naar'Shada) / Heskal (dans l'extension scénarisée ''Knights Of The Fallen Empire'')<br /> * 2012 : ''[[Resident Evil: Operation Raccoon City]]'' : Commandant des USS<br /> * 2012 : ''[[PlayStation All-Stars Battle Royale]]'' : {{Dr}} Nefarious<br /> * 2012 : ''[[Dishonored]]'' : Griff / certains citoyens<br /> * [[2013 en jeu vidéo|2013]] : ''[[Batman: Arkham Origins]]'' : [[Pingouin (comics)|le Pingouin]]<br /> * 2013 : ''[[Puppeteer]]'' : Mouton / Clebs / Singe<br /> * [[2015 en jeu vidéo|2015]] : ''[[Lego Jurassic World]]'' : Eddie Carr<br /> * 2015 : ''[[Batman: Arkham Knight]]'' : [[Pingouin (comics)|le Pingouin]]<br /> * [[2016 en jeu vidéo|2016]] : ''[[Ratchet and Clank (jeu vidéo, 2016)|Ratchet and Clank]]'' : [[Docteur Néfarious|{{Dr}} Nefarious]]<br /> * 2016 : ''Dying Light: The Following'' : Ercan / Atilla<br /> <br /> === Court Métrage ===<br /> * ''[[Bad Toys 2]]'' : les méchants<br /> <br /> == Direction artistique ==<br /> === Cinéma ===<br /> ==== Films ====<br /> * [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'' de [[David Cronenberg]]<br /> * [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Paranoia (film, 2013)|Paranoia]]'' de [[Robert Luketic]]<br /> <br /> ==== Films d'animation ====<br /> * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Le Petit roi Macius, le film]]'' de [[Jesse Sandor]] et [[Lutz Stützner]]<br /> * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Les Rebelles de la Forêt 3]]'' de [[Cody Cameron]]<br /> * [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Un monstre à Paris]]'' de [[Bibo Bergeron]]<br /> <br /> === Télévision ===<br /> ==== Séries télévisées ====<br /> * [[1983 à la télévision|1983]] - [[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Scandales à l'Amirauté]]''<br /> * [[1986 à la télévision|1986]] - [[1994 à la télévision|1994]]'' : [[La Loi de Los Angeles]]''<br /> * [[1997 à la télévision|1997]] - [[2003 à la télévision|2003]] : ''[[Buffy contre les vampires]]'' &lt;small&gt;(codirection)&lt;/small&gt;<br /> * [[1999 à la télévision|1999]] : ''[[Ryan Caulfield]]''<br /> * 1999 - 2004 : ''[[Angel (série télévisée)|Angel]]''<br /> * [[2000 à la télévision|2000]] - 2001 : ''[[FreakyLinks]]''<br /> * 2000 - 2006 : ''[[Oui, chérie !]]''<br /> * [[2001 à la télévision|2001]] - 2010 : ''[[24 heures chrono]]''<br /> * [[2002 à la télévision|2002]] - 2003 : ''[[Fastlane]]''<br /> * 2002 - 2004 : ''[[Spy Girls]]''<br /> * [[2003 à la télévision|2003]] : ''[[Jeux de pouvoir (mini-série)|Jeux de pouvoir]]''<br /> * [[2005 à la télévision|2005]] - 2006 : ''[[Afterlife (série télévisée)|Afterlife]]''<br /> * 2005 : ''[[Messiah (série télévisée)|Messiah]]'' &lt;small&gt;(saison 5)&lt;/small&gt;<br /> * [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[Blade (série télévisée)|Blade]]''<br /> * [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Generation Kill (série télévisée)|Generation Kill]]''<br /> * [[2010 à la télévision|2010]] - 2011 : ''[[The Event]]''<br /> * 2010 : ''[[The Whole Truth (série télévisée)|The Whole Truth]]''<br /> * [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[La Bible (mini-série)|La Bible]]''<br /> * depuis 2013 : ''[[House of Cards (série télévisée, 2013)|House of Cards]]''<br /> <br /> ==== Séries d'animation ====<br /> * [[2000 à la télévision|2000]] - 2006 : ''[[Hamtaro]]''<br /> * [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Gorg et Lala]]''<br /> * [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Captain Biceps (série télévisée d'animation)|Captain Biceps]]''<br /> <br /> == Divers ==<br /> * ''[[Bad Toys II]]'', court métrage d'animation de [[Daniel Brunet]] et [[Nicolas Douste]] : voix des méchants<br /> * Doublage du documentaire ''Opération Survie'' (2006) <br /> * ''Get Out'', court métrage d'animation&lt;ref&gt;[http://www.getout-lefilm.com/extrait.html]&lt;/ref&gt; : Gary le fou<br /> * Voix additionnelles des pistes d'introduction et de bonus de l'album ''Multipolar''&lt;ref&gt;[http://coolcavemen.com/disc/multipolar/ Crédits de l'album ''Multipolar''].&lt;/ref&gt; du groupe [[Cool Cavemen]] (2009).<br /> * Sketch aux [[Gérard du cinéma]] 2011 avec [[Véronique Augereau]], où le couple a remis le « Gérard du petit couple qui se la joue [[Alain Delon]] et [[Romy Schneider]] en couverture de ''[[Paris Match]]'', mais qui fait plutôt penser à une pub de la [[Saint-Valentin]] pour des ''Mon Chéri'' »<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{Autorité}}<br /> {{Autres projets|commons=Category:Philippe Peythieu}}<br /> * {{Allociné nom}}<br /> * {{Imdb nom}}<br /> <br /> {{Palette Distribution des Simpson}}<br /> {{Portail|animation|Les Simpson|jeu vidéo|télévision française|cinéma français}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Peythieu, Philippe}}<br /> [[Catégorie:Acteur français]]<br /> [[Catégorie:Acteur de doublage français]]<br /> [[Catégorie:Naissance en septembre 1950]]<br /> [[Catégorie:Doublage des Simpson]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Lionel_Wendt&diff=189574218 Lionel Wendt 2018-07-11T21:58:01Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute modèle Bases art</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2}}<br /> '''Lionel Wendt''' (3 décembre 1900 - 19 décembre 1944) est un pianiste, [[photographe]], réalisateur, critique srilankais. Il a été le chef de file du Groupe 43, un collectif d'artistes srilankais composé entre autres de {{Lien|George Keyt|lang=en}} et {{Lien|Harold Peiris|lang=en}}.<br /> <br /> Le {{Lien|trad=Lionel Wendt Art Centre|Lionel Wendt Art Center|lang=en}} dédié à sa mémoire est une institution majeure de [[Colombo]] pour l'art et le théâtre.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Son père, Henry Lorenz Wendt, est issu de la communauté burgher, composée de descendants métissés de colons européens. Juge à la Cour suprême et conseiller législatif, il fut aussi l'un des fondateurs de l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' (1906). Sa mère, Amelia de Saram, est cinghalaise. Fille d'un juge de district, elle est une travailleuse sociale active, organisant de nombreux concerts au profit des organismes de bienfaisance&lt;ref name=&quot;:0&quot;&gt;{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Manel|nom1=Fonseka|titre=A man with a vision|périodique=Sunday Times|lieu=Colombo|date=26 novembre 2000|issn=|lire en ligne=http://www.sundaytimes.lk/001126/plus2.html|pages=}}&lt;/ref&gt;. Le père de Lionel décède alors qu'il n'a pas onze ans, et sa mère moins de sept ans plus tard.<br /> <br /> Malgré des talents musicaux remarquables, les traditions familiales et les usages qui prévalent à l'époque empêchent Wendt de mener une carrière purement musicale&lt;ref name=&quot;:0&quot; /&gt;{{,}}&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Leonard Colvin|nom2=van Geyzel|titre=Lionel Wendt's Ceylon|passage=11-14|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager|date=1950|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}&lt;/ref&gt;. Il se rend à [[Londres]] en 1919 pour étudier le droit à l'[[Inner Temple]]. La capitale anglaise lui offre la possibilité de suivre une formation avancée de pianiste à la Royal Academy of Music sous la direction d'Oscar Beringer. Ces années en Europe sont pour lui l'occasion de découvrir les courants artistiques de l'époque : [[surréalisme]], [[cubisme]]...<br /> <br /> De retour en 1924 sur son île natale, Wendt exerce peu le droit, bien qu'il soit inscrit comme avocat à la cour suprême de Ceylan. Il ne tarde pas à donner des récitals publics de piano, à la fois comme soliste et accompagnateur. Il abandonne le droit pour la musique en 1928 et développe un intérêt pour la musique d'avant-garde.<br /> <br /> Lionel Wendt devient la figure de proue du seul cercle d'artistes d'avant-garde de l'époque et qui compte, parmi ses membres, son ami d'enfance, le peintre George Keyt. Dans son autobiographie, le poète [[Pablo Neruda]], consul du [[Chili]] à Colombo en 1928-1929, écrit :&lt;blockquote&gt;« Je me rendis compte que Lionel Wendt était le centre de la vie culturelle, qui se débattait entre les râles de l'empire et une attirance pour les valeurs vierges de Ceylan. Lionel Wendt, qui possédait une grande bibliothèque et recevait toutes les nouveautés d'Angleterre, prit l'extravagante et bonne habitude d'envoyer chaque semaine chez moi, qui habitais loin de la ville, un cycliste chargé d'un sac de livres. »&lt;ref&gt;{{Ouvrage|prénom1=Neruda, Pablo,|nom1=1904-1973.|prénom2=Otero Silva, Miguel, 1908-|nom2=...|prénom3=Couffon, Claude, 1926-|nom3=...|prénom4=Impr.|nom4=Bussière)|titre=J'avoue que j'ai vécu : mémoires|éditeur=Gallimard|date=1987|isbn=2070378225|isbn2=9782070378227|oclc=461853320|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/461853320|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;&lt;/blockquote&gt;Lionel Wendt et ses amis tentent de contribuer à la formation d'une prise de conscience nationale moderne. Ils ressentent profondément que l'avenir de leur pays ne peut se construire en faisant fi d'un héritage ancien ou en rejetant le mode de vie occidental, mais qu'il réside plutôt dans une fusion des deux&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|prénom1=Ellen|nom1=Dissanayake|titre=Renaissance man: Lionel Wendt – creator of a truly Sri Lankan idiom|périodique=Serendib|volume=13|numéro=3|date=1994|issn=|lire en ligne=http://www.ellendissanayake.com/lionel-wendt/|pages=16-22}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Photographie ===<br /> Au début des années 30, tout en continuant à donner des récitals de piano, Lionel Wendt se tourne vers ce qui devient sa grande passion, la photographie. Il est dit que c'est dans la photographie que Wendt trouve le vecteur idéal pour mettre de l'avant les valeurs et le mode de vie des habitants de Ceylan.<br /> <br /> En 1934, avec des amis photographes, Wendt redonne vie à l'''Amateur Photographic Society of Ceylon'' fondée par son père et rebaptisée alors ''Photographic Society of Ceylon'', encore active aujourd'hui. Il participe à de nombreuses expositions à Ceylan entre 1935 et 1944. Ses photographies sont également exposées en Europe, en particulier lors d'une exposition personnelle parrainée par la société [[Leica]] au Camera Club de Londres en 1938.<br /> <br /> Wendt témoigne par ses photographies de la culture de son pays. Si le corps masculin est son thème de prédilection, il aborde aussi les paysages, la vie quotidienne, l'architecture, l'archéologie... Il concilie connaissance et intérêt pour les courants artistiques modernes ([[René Magritte|Magritte]], [[Man Ray]], [[Giorgio De Chirico|Chirico]]...) avec un souci de représenter la vie traditionnelle ceylanaise. Son imagination fertile fait appel à une multitude de techniques : [[photomontage]], [[photocollage]], [[solarisation]], impression en relief, [[photogramme]].... Wendt est sensible au réalisme d'[[Eugène Atget]], au surréalisme de [[Man Ray]] et au documentaire social des photographes du [[Farm Security Administration]]&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=français|titre=Lionel Wendt (1900-1944). Dossier: Fascination du corps|url=http://suriyakantha.chez.com/Photographie2.htm|site=Suriyakantha|date=|consulté le=}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Song of Ceylon ===<br /> En 1934, le réalisateur britannique {{Lien|Basil Wright|lang=en}} associe Wendt à l'élaboration de son documentaire ''[[Song of Ceylon]]''. Décrit par Wright comme l'un des six meilleurs photographes au monde&lt;ref name=&quot;:1&quot;&gt;{{Ouvrage|prénom1=Tampoe,|nom1=Vilasnee.|titre=Cinéma et colonialisme : naissance et développement du septième art au Sri Lanka (1896-1928)|isbn=9782296561762|isbn2=2296561764|oclc=753625961|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/753625961|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;, Wendt n'est pas seulement le narrateur du film ; son œil de photographe et sa connaissance approfondie du pays et de sa culture sont un apport essentiel à ce documentaire considéré comme majeur. Dans un entretien paru en 1949 dans ''Mosquito'' (le magazine des étudiants ceylanais en Angleterre), Basil Wright rend hommage à Lionel Wendt :&lt;blockquote&gt;«Sans lui [L. Wendt], je doute que ''[[Song of Ceylon]]'' aurait pu être ce qu'il est. Car Wendt avait une profonde connaissance de Ceylan, il était en contact avec le cinéma d'avant-garde de l'époque et il connaissait le milieu du documentaire. En fait, les deux seules personnes que j'ai rencontrées à Ceylan qui connaissaient quoi que ce soit au cinéma étaient alors Wendt et l'artiste George Keyt.»&lt;ref&gt;{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Song of Ceylon : a flashback|périodique=Mosquito: the Ceylon Students Quarterly|numéro=3|date=mars 1949|issn=|lire en ligne=|pages=17-18}}&lt;/ref&gt;&lt;/blockquote&gt;La collaboration entre Wendt et Wright se poursuivra après le tournage de ''[[Song of Ceylon]]'', le photographe séjournant à plusieurs reprises à Londres pour devenir l'assistant de Wright au sein de la société que ce dernier avait fondée&lt;ref name=&quot;:1&quot; /&gt;. Wendt est le premier Ceylanais à établir une relation entre la photographie et le cinéma lorsque ce dernier se développe sur l'île durant les années 1930&lt;ref&gt;{{Ouvrage|prénom1=Tampoe-Hautin,|nom1=Vilasnee.|titre=Cinéma et conflits ethniques au Sri Lanka, vers un cinéma cinghalais indigène, 1928 à nos jours|éditeur=Harmattan|date=2011|isbn=9782296561779|isbn2=2296561772|oclc=754325406|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/754325406|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Mécène des arts ===<br /> Lionel Wendt et George Keyt jouent un rôle de premier plan dans la promotion de la [[Danses de Kandy|danse kandyenne]]. Ils se comportent en véritables mécènes de danseurs et de tambourineurs des environs de Kandy : Suramba et son frère Jayana du village d'Anumugama, Ukkawa et son frère Gunaya de Nittawela. Ces artistes figureront parmi les représentants les plus talentueux et les plus connus de la danse kandyenne.&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Reed, Susan Anita,|nom1=1957-|titre=Dance and the nation : performance, ritual, and politics in Sri Lanka|passage=|lieu=|éditeur=University of Wisconsin Press|date=2010|pages totales=|isbn=9780299231644|isbn2=029923164X|oclc=317288154|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/317288154|consulté le=2018-07-08}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> La contribution de Lionel Wendt au développement de la peinture moderne à Sri Lanka ne saurait être assez soulignée. Abonné à de nombreuses revues d'art et de littérature comme ''[[The Studio (magazine)|The Studio]]'', ''[[Cahiers d'art]]'', ''[[Minotaure (revue)|Minotaure]]'' et ''Transition'', Wendt est le protecteur extrêmement dévoué d'un groupe de peintres. Il achète certaines de leurs œuvres, organise des expositions, et défend publiquement ces peintres dans les journaux.<br /> <br /> Le 29 aout 1943 est fondé à Colombo le Groupe 43, avec Lionel Wendt pour chef de file. La réunion inaugurale du groupe se tient à son domicile. Il s'agit de regrouper des artistes indépendants, tels George Keyt et Ivan Peries aujourd'hui reconnus comme parmi les meilleurs représentants en Asie du modernisme du milieu du 20e siècle.<br /> <br /> === Disparition ===<br /> Lionel Wendt meurt d'une crise cardiaque à Colombo le 19 décembre 1944. C'est à l'emplacement même de sa maison, 18 Guilford Crescent, que sera créé le Lionel Wendt Art Centre.<br /> <br /> Malheureusement, comme il était courant dans la profession, les négatifs de Wendt ont été détruits par un exécuteur testamentaire. Un nombre restreint de ses tirages lui ont toutefois survécu.<br /> <br /> == Expositions et salons ==<br /> 2017 : [https://www.huismarseille.nl/tentoonstelling/lionel-wendt/ Huis Marseille]. Amsterdam, Pays-Bas.<br /> <br /> 2017 : [http://www.documenta14.de/gr/artists/16244/lionel-wendt Documenta 14]. Musée national d'art contemporain d'Athènes, Grèce.<br /> <br /> 2014 : [http://www.jhavericontemporary.com/art-fairs/past/frieze-masters Jhaveri Contemporary]. Frieze Masters. Londres.<br /> <br /> 2014 : [https://www.artsy.net/artist/lionel-wendt?page=1&amp;sort=-partner_updated_at 10e biennale de Gwangju], Corée du sud.<br /> <br /> 2013 : Photographies inédites de Wendt. Galerie Ton Peek. Utrecht. Pays-Bas.<br /> <br /> 2003 : [http://faam.city.fukuoka.lg.jp/cgi-bin/eng/exhibition/exhibition.cgi?eid=10047 The Gaze Of Modernity : Photographs by Lionel Wendt]. Musée des arts asiatiques. Fukuoka, Japon.<br /> <br /> 2000 : A Centennial Tribute. Lionel Wendt Art Centre. Colombo.<br /> <br /> 1999 : Exposition solo. Galerie Ton Peek. Utrecht, Pays-Bas.<br /> <br /> 1999 : Paradise Road Gallery. Colombo.<br /> <br /> 1999 : Portrait. Exposition collective. Galerie Laurence Miller. New York.<br /> <br /> 1998 et 1999 : Paris Photo. Présenté par la galerie Ton Peek (Pays-Bas).<br /> <br /> 1996 : Camera Works. Gallery 707. Colombo.<br /> <br /> 1994 : Lionel Wendt Art Centre. Colombo. Exposition organisée par la Deutsche Bank.<br /> <br /> 1970 : Hôtel de Ville. Colombo.<br /> <br /> 1959 : Exposition solo. Ouverture du Lionel Wendt Art Centre. Colombo.<br /> <br /> 1950 : Exposition solo. Asia Institute Gallery. Londres.<br /> <br /> 1940 : Camera Work. Art Gallery. Colombo. 267 photographies exposées.<br /> <br /> 1938 : Exposition solo. Camera Club. Londres.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> <br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Leonard Colvin|nom2=van Geyzel|prénom3=|nom3=|titre=Lionel Wendt's Ceylon|passage=|lieu=Londres|éditeur=Lincolns-Prager Publishers|date=1950|pages totales=255|isbn=|lire en ligne=|champ libre=Note technique par Bernard G. Thornley}}<br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Manel|nom2=Fonseka|prénom3=|titre=Lionel Wendt : a centennial tribute|passage=|lieu=Colombo|éditeur=The Lionel Wendt Memorial Fund|date=2000|pages totales=293|isbn=|lire en ligne=}}<br /> * {{Ouvrage|langue=ja, en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Manel|nom2=Fonseka|prénom3=Raiji|nom3=Kuroda|titre=The Gaze of Modernity : Photographs by Lionel Wendt|titre original={{langue|ja|ライオネル・ウェント写真展 : 「近代」のまなざし}}|passage=|lieu=Fukuoka|éditeur=Musée des arts asiatiques de Fukuoka|date=2003|pages totales=63|isbn=|lire en ligne=|champ libre=Publié à l'occasion d'une exposition au musée des arts asiatiques de Fukuoka du 21 aout au 28 octobre 2003}}<br /> * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=|prénom1=Lionel|nom1=Wendt|prénom2=Shanay|nom2=Jhaveri|prénom3=Stephan|nom3=Sanders|prénom4=Nicky|nom4=van Banning|illustrateur=|champ libre=Publié à l'occasion d'une exposition au musée de la photographie Huis Marseille, Amsterdam du 10 juin au 3 septembre 2017|titre=Lionel Wendt – Ceylon|passage=|lieu=Amsterdam|éditeur=Fw: Books|date=2017|pages totales=224|isbn=9789490119492|lire en ligne=}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> <br /> * {{Autorité}}<br /> * {{Bases art}}<br /> *{{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt – ලයනල් වෙන්ඩ්ට් – லயனல் வென்ட்|url=http://www.suravi.fr/lionel-wendt.html|site=suravi.fr|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> *{{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt, 1900–1944|url=https://www.tate.org.uk/art/artists/lionel-wendt-17198|site=tate.org.uk|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> *{{Lien web|langue=|titre=Wendt, Lionel|url=https://www.tonpeek.com/photographers/20th-century/wendt-lionel/|site=tonpeek.com|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> *{{Lien web|langue=|titre=Lionel Wendt|url=http://www.artsome.co/Lionel_Wendt|site=artsome.co|date=|consulté le=8 juillet 2018}}<br /> <br /> {{Portail|Sri Lanka|musique|photographie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Wendt, Lionel}}<br /> [[Catégorie:Artiste srilankais]]<br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1900]]<br /> [[Catégorie:Naissance au Sri Lanka]]<br /> [[Catégorie:Décès en décembre 1944]]<br /> [[Catégorie:Pianiste]]<br /> [[Catégorie:Photographe du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Réalisateur srilankais]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Nicolas_Pietkin&diff=187137534 Nicolas Pietkin 2018-05-16T19:15:05Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 71 ans</p> <hr /> <div>'''Nicolas Pietkin''', né à [[Malmedy]] le {{date|6|décembre|1849}}, décédé à Malmedy le {{date|9|janvier| 1921}}, est un prêtre et [[Mouvement wallon|militant wallon]].<br /> <br /> Le [[Congrès de Vienne|Traité de Vienne]] avait coupé en deux le territoire de la vieille [[Principauté de Stavelot-Malmedy]] adoptant comme critères de la division les limites des [[diocèse]]s de [[Liège]] et [[Cologne]]. Si [[Stavelot]] fut placé dans les [[Pays-Bas]] de 1815 puis en [[Belgique]] après [[1830]], il n'en fut pas de même de la ville [[Wallonie dialectale|wallonne]] de Malmedy qui devint une ville du [[Royaume de Prusse]]. Au départ, les Wallons de Malmedy jouirent d'un régime de grande liberté sur le plan de la langue et de la religion. Pietkin fait ses études aux collèges de Malmedy et de [[Neuss (Rhénanie-du-Nord-Westphalie)|Neuss]] puis à l'université de [[Bonn]]. Il est ordonné prêtre à [[Cologne]] en [[1875]].<br /> <br /> Pour éviter les excès du [[Kulturkampf]] déclenché par [[Otto von Bismarck]], il s'exile et vit comme précepteur dans diverses familles de [[Belgique]] et de [[France]]. Puis il décide de rentrer chez lui, bien décidé à défendre la langue française. Il est désigné par l'archevêque de [[Cologne]] comme prêtre à [[Sourbrodt]] (1879) en vue d'y aider un vieux pasteur octogénaire, et il sert comme curé au départ dans l'illégalité avant d'être reconnu administrateur de la paroisse en [[1884]], en fin curé en [[1889]]. <br /> <br /> Comme les autres curés de la région, il s'obstine à organiser tout en [[français]] (sermons, catéchisme, chants), pour résister à la politique officielle de germanisation, mais cela tout en exerçant son ministère sans exclure ses paroissiens de langue allemande, notamment ceux venus s'installer au camp d'[[Elsenborn]] tout proche. Lorsque la pression se fera plus forte contre la langue française, il passe au [[Wallon]]. Il publie dans la revue Wallonia de Liège en 1904 ''La germanisation de la Wallonie prussienne'' (Ce texte fut republié en 1921 dans la revue La Vie Wallonne ({{numéro|6}} du 15/02/1921 qui lui consacre 28 pages d'hommage)&lt;ref name=&quot;EMW&quot;&gt;[[Encyclopédie du Mouvement wallon]], Tome III, p. 1270&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le 10 août peu après le déclenchement de la [[Première Guerre mondiale]] il est arrêté et brutalisé par les Allemands, détenu plusieurs jours en raison de ses sympathies francophiles et wallonnes. Il ne survivra que de trois années à ce qu'il considère comme la libération de son terroir, soit sa réunion à la Belgique. <br /> <br /> L'[[Assemblée wallonne]] décida de lui élever un monument à la suite d'une souscription rédigée dans les termes suivants:{{Début citation}} Une nation ingrate envers ceux qui l'illustrèrent et la défendirent est une nation mourante. mais les Wallons n'oublieront jamais que l'abbé Pietkin refusa honneurs et prébendes, offerts par l'ennemi, afin de pouvoir mieux défendre notre sainte cause wallonne ... Malmedy, la ville natale du défunt héros, de commune entente avec l'Assemblée wallonne et l'Union Nationale Wallonne s'apprête à ériger au plus noble de ses fils, un monument digne de lui&lt;ref&gt;Roland Ferrier, ''Quelques figures ecclésiastiques du mouvement wallon'' in ''Église et Wallonie'' Tome I, EVO, Bruxelles, 1983, p.88&lt;/ref&gt;.{{Fin citation}}[[Fichier:Monument Pitkin.JPG|thumb|right|300px|Le monument érigé à la mémoire de Nicolas Pietkin à Sourbrodt]]<br /> <br /> Ce monument de sept mètres de haut représente la Louve, [[Rémus et Romulus]] (œuvre de [[Georges Petit (sculpteur)|Georges Petit]]), symbole de la civilisation latine. Sur la partie inférieure du monument, orné d'une croix et entouré de chêne et de laurier figure, en un médaillon d'un mètre de diamètre, les traits de Pietkin. ''La stèle est unaugurée le {{date|3|octobre|1926}} dans un climat passionné. En effet, une partie du clergé proteste contre l'architecture du monument et son caractère païen. À l'initiative de l'abbé Toussaint relayé un temps par [[La Libre Belgique]] et [[La Gazette de Liège]], une manifestation d'opposition aux deux [[Empire romain|Romains]] tétant la louve est organisée: immorale, indécente, païenne, les qualificatifs employés pour désigner la stèle cachant mal la germanophilie de l'abbé Toussaint. Celle-ci dénoncée, plusieurs membres du clergé malmédien se rétractent&lt;ref name=&quot;EMW&quot;/&gt;... L'inauguration du monument devient le rappel de la mémoire d'autres résistants de la culture wallonne à Malmédy.<br /> <br /> Durant la [[Deuxième Guerre mondiale]], le monument est endommagé par des habitants pro- [[nazis]] de la région (hiver 1940). Il est restauré après la guerre et inauguré une nouvelle fois le {{date|2|juin|1957}}.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * [[Malmedy]]<br /> * [[Wallonie malmédienne]]<br /> * [[Cantons de l'Est (Belgique)]]<br /> * [http://www.rcw.be Le Royal Club Wallon]<br /> <br /> == Notes ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Portail|Wallonie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Pietkin}}<br /> <br /> [[Catégorie:Personnalité wallonne]]<br /> [[Catégorie:Militant wallon]]<br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1849]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Malmedy]]<br /> [[Catégorie:Décès en janvier 1921]]<br /> [[Catégorie:Cantons de l'Est (Belgique)]]<br /> [[Catégorie:Décès à 71 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Raymond_Koechlin&diff=177757153 Raymond Koechlin 2018-05-16T06:30:37Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 71 ans</p> <hr /> <div>{{voir famille|Famille Koechlin}}<br /> {{Infobox Biographie2<br /> | image = Maurice koechlin, by moreau-nelaton.jpg<br /> | légende = Portrait de Raymond Koechlin, par [[Étienne Moreau-Nélaton]].<br /> }}<br /> '''Raymond Koechlin''' ({{date|6|juillet|1860}}, [[Mulhouse]] - {{date|9|novembre|1931}}) est un journaliste, qui dirigea le service de politique étrangère du ''[[Journal des débats]]'' de 1887 à 1902, et collectionneur français. &lt;br /&gt;<br /> À partir de [[1895]], il commence à collectionner l'art de l'Extrême-Orient et l'art musulman, ainsi que les tableaux des maîtres du {{s|XIX|e}}, tels que [[Eugène Delacroix|Delacroix]], [[Van Gogh]], [[Édouard Manet|Manet]], [[Auguste Renoir|Renoir]], [[Claude Monet|Monet]], [[Degas]] ; il lèguera ces œuvres à des musées français après sa mort.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Raymond Koechlin&lt;ref&gt;[http://www.koechlin.net/bk/bk39_01.htm Biographie de Raymond Kœchlin]&lt;/ref&gt; nait le 6 juillet 1860, à [[Mulhouse]], d’[[Alfred Koechlin-Schwartz|Alfred Kœchlin]] et d’[[Emma Koechlin-Schwartz|Emma Schwartz]].<br /> En 1872, son père, chassé de Mulhouse par les Allemands, s’installe à [[Belfort]] avec sa famille.<br /> Puis les Koechlin-Schwartz « montent » à [[Paris]] ; Raymond Kœchlin fait ses études secondaires au [[lycée Condorcet]], puis continue ses études au [[Collège Sainte-Barbe (Paris)|collège Sainte-Barbe]].&lt;br /&gt;<br /> En 1884, il est diplômé de l’[[École libre des sciences politiques]] et licencié ès-lettres. Il entre alors comme journaliste au ''[[Journal des Débats]]'' où il assure le bulletin de politique étrangère.<br /> <br /> Le 22 décembre [[1888]], il épouse, à [[Paris]], Hélène Bouwens van der Boijen, file de l'architecte [[William Bouwens van der Boijen]].<br /> <br /> Jusqu'en [[1894]], il continue à travailler au ''Journal des Débats''.<br /> <br /> Le 5 février [[1895]], son père Alfred Koechlin-Schwarz meurt à [[Antibes]]. La fortune qu'il laisse à son fils permet à celui-ci d'arrêter de travailler dans le journalisme pour se consacrer à la « conservation du patrimoine ». Le 15 juin de la même année, sa femme Hélène meurt ; il a du mal à surmonter ce drame personnel. <br /> <br /> En [[1896]], Raymond Koechlin se voit attribuer la chaire d’Histoire diplomatique à l’École libre des sciences politiques. <br /> <br /> Il participe à la fondation de la « [[société des amis du Louvre]] », dont, en [[1899]], il est nommé secrétaire général de la Société des amis du Louvre. Cette même année, il publie son ouvrage de référence, ''La sculpture à Troyes, en Champagne méridionale au {{XVIe}} siècle'' avec son ami [[Jean-Jacques Marquet-Vasselot]], [[Conservateur de musée|conservateur]] au [[Musée du Louvre]].<br /> <br /> Le 29 mai [[1911]], sa mère, Emma Koechlin-Schwartz, meurt.<br /> <br /> Il s'emploie activement pour retrouver [[La Joconde]] lors du vol de celle-ci, le 21 août 1911 ; elle sera retrouvée finalement en janvier 1914 à [[Florence]]. <br /> <br /> Pendant la [[Première Guerre mondiale]], la « Société des Amis du Louvre » est mise en sommeil ; Raymond Kœchlin s'occupe alors essentiellement d'activités d'assistance aux soldats. <br /> <br /> En [[1918]], à la fin de la [[Grande Guerre]], la Société des Amis du Louvre reprend son activité, et, grâce à Raymond, le Louvre peut acquérir ''L'Atelier du Peintre'' de [[Gustave Courbet|Courbet]].<br /> <br /> En [[1922]], Raymond Koechlin est élu président du Conseil des [[Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées|Musées nationaux]] (il reste en poste jusque 1932). Le portrait de Stéphane Mallarmé par [[Édouard Manet]] entre au [[Musée du Louvre]] avec, bien entendu, le soutien financier de la « Société des Amis du Louvre » présidée par Raymond Koechlin.&lt;br /&gt;<br /> La même année, il publie ses mémoires (partielles), ''Souvenir d’un vieil amateur d'art d'Extrême Orient''.<br /> <br /> Le 9 novembre [[1931]], Raymond Koechlin meurt.<br /> <br /> === Collections d'art ===<br /> Raymond Koechlin avait en particulier dans ses collections d'objets d'art&lt;ref&gt;[http://www.koechlin.net/bk/bk39_013.htm Collections d'objets d'art de Raymond Koechlin]&lt;/ref&gt; : <br /> * Beaucoup d’objets musulmans, et d'objets japonais ([[Musée national des Arts asiatiques-Guimet|musée Guimet]]) ; <br /> * Faïences et porcelaines (« Pont-au-Choux » du musée des Arts Décoratifs) ; <br /> * Primitifs italiens : ''Vierge et l’enfant'' de [[Neroccio di Bartolomeo]] (au [[Musée du Louvre]]) ; <br /> * Impressionnistes: nombreux dessins au Cabinet des dessins du Louvre: [[Degas]], [[Eugène Delacroix|Delacroix]], [[Piot]], [[Constantin Guys|Guys]], [[Raffet]] ; <br /> * Toiles impressionnistes au [[musée d’Orsay]] : ''La Roulotte'' de [[Van Gogh]], ''Portrait de Claude Monet'' par [[Auguste Renoir|Renoir]], ''Portrait de Madame Monet'' par [[Claude Monet|Monet]] ; <br /> * Nombreux ivoires chinois, médiévaux, etc.<br /> <br /> === Écrits ===<br /> *&amp; [[Jean-Jacques Marquet de Vasselot]], ''La Sculpture à Troyes et dans la Champagne méridionale au 16e s. : étude sur la transition de l'art gothique à l'italianisme'', A. Colin. Paris, 1900.<br /> * ''La Sculpture belge et les influences françaises aux XIIIème et XIVème siècles'', Paris, 1903.<br /> * ''Quelques ivoires gothiques français connus antérieurement au XIXe siècle'', Paris, H. Champion, 1911.<br /> * ''Quelques noms d'ivoiriers des XIVe et XVe siècles'', Paris, 1913.<br /> *''[[Tadamasa Hayashi|T. Hayashi]]'', Courbevoie : Impr. de E. Bernard, Extrait du Bulletin de la Société franco-japonaise, décembre 1906, N° V.<br /> *''Les Céramiques musulmanes de Suse au musée du Louvre...'', Paris, P. Geuthner, 1928.<br /> *''Eugène Mutiaux'' Paris, 1933.<br /> <br /> == Sources ==<br /> === Notes et références ===<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.koechlin.net/bk/bk39_01.htm Biographie de Raymond Kœchlin]<br /> *{{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|relations internationales|art|collections|Presse}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Koechlin, Raymond}}<br /> <br /> [[Catégorie:Élève du lycée Condorcet]]<br /> [[Catégorie:Collectionneur français d'œuvres d'art]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1860]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Mulhouse]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1931]]<br /> [[Catégorie:Journaliste français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'Institut d'études politiques de Paris]]<br /> [[Catégorie:Enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'École du Louvre]]<br /> [[Catégorie:Décès à 71 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Natalie_Moszkowska&diff=178005981 Natalie Moszkowska 2018-05-14T20:36:30Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 82 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Scientifique<br /> | nom = Natalie Moszkowska<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = 1 mai 1886<br /> | lieu de naissance = [[Varsovie]]<br /> | date de décès = 26 novembre 1968<br /> | lieu de décès = [[Zurich]]<br /> | nationalité = Polonaise<br /> | pays de naissance = Pologne<br /> | pays de décès = Suisse<br /> | actif = &lt;!-- date ou période d'activité connue (par exemple en l'absence de date de naissance connue) --&gt;<br /> | domicile = <br /> | domaines = <br /> | institutions = <br /> | diplôme = <br /> | formation = [[Université de Zurich]]<br /> | directeur thèse = [[Heinrich Sieveking]]<br /> | étudiants thèse = <br /> | influencé par = [[Karl Marx]]<br /> | a influencé = <br /> | renommée pour = <br /> | prix = <br /> | notes = <br /> | signature = Signature Mos.jpg<br /> | signature_alt = Signature de Natalie Moszkowska<br /> | site = <br /> }}<br /> '''Natalie Moszkowska''' (1886-1968) est une [[économiste]] [[Socialisme|socialiste]] qui a apporté des contributions significatives à la théorie [[Marxisme|marxienne]] de la [[Théorie de la valeur (marxisme)|valeur]] et des crises, au concept de capital monopoliste et à l'interprétation économique des [[dépenses militaires]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Natalie Moszkowska est née le {{Date de naissance|1|mai|1886|âge=non}} à Varsovie. Ses parents sont Alexander Moszkowski et d'Eveline Juhwihler. Elle est membre du parti social-démocrate polonais. Autour de 1900, à la suite de persécutions de la part du [[Empire russe|gouvernement tsariste]], elle émigre de l'Empire russe en Suisse où elle commence ses études à l’[[université de Zurich]]. Le 18 juillet [[1914]], elle obtient le titre de docteur ''oeconomiae publicae'' de l'[[université de Zurich]] sous la direction de Heinrich Sieveking. Elle a rédigé sa thèse de doctorat sur les [[Caisse d'épargne|caisses d'épargne]] des travailleurs dans les industries du charbon et de l'acier en Pologne&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=Allemand|auteur1=Natalie Moszkowska|titre=Arbeiterkassen an den privaten Berg- und Hüttenwerken imKönigreich Polen : ein Beitrag zur Geschichte der Wohlfahrtseinrichtungen derArbeitgeber|passage=|lieu=Stuttgart|éditeur=J.H.W. Dietz|date=1917|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}&lt;/ref&gt;. Comme indiqué dans sa thèse, elle a travaillé sur la base de documents russes, auxquels elle aurait eu accès lors de son ultime séjour dans le Royaume de Pologne en 1911. Fin 1918, dans le contexte de la [[Révolution d'Octobre|Révolution d'octobre]] de 1917 et de la « [[Révolution allemande de 1918-1919|Révolution de novembre]] » 1918 alors en cours en Allemagne, les autorités helvétiques suspectent Natalie Moszkowska d’être une « agitatrice pour le compte du [[Bolcheviks|bolchevisme]] »&lt;ref name=&quot;:1&quot;&gt;{{Ouvrage|langue=Allemand|auteur1=Peter Goller|titre=Natalie Moszkowska (1886-1968), eine marxistische Nationalökonomin (mit Anmerkungen zu ihren Kontakten zur österreichischen Arbeiterbewegung)|passage=1. Zur Biographie (1-3)|lieu=Angerberg|éditeur=Wilfried Bader Druck und Verlag|date=2007|pages totales=20|isbn=|lire en ligne=}}&lt;/ref&gt;. Comme Moszkowska et [[Leiba Chaim Kaplan]] sont restées plus longtemps que prévu à l'Alpenhotel de [[Weesen]]-[[Amden]] en Suisse, la [[police cantonale]] de [[Saint-Gall]] a été chargée de surveiller cette « paire de Russes », qui recevait « fréquemment du courrier postal recommandé »&lt;ref name=&quot;:1&quot; /&gt;. <br /> <br /> En 1923 au plus tard, elle s’installe à Zurich, où elle travaille comme tutrice et écrit pour la presse syndicale et socialiste. Elle ne s’est jamais mariée. Elle publie trois autres livres ainsi que de nombreux articles, et elle participe activement aux débats sur des questions économiques au sein du [[Parti socialiste suisse]], dont elle était membre&lt;ref name=&quot;:1&quot; /&gt;. Elle entretient également des contacts depuis Zurich avec la communauté scientifique internationale (par exemple avec [[Maurice Dobb]]&lt;ref&gt;Des lettres de Natalie Moszkowska à Maurice Dobb sont conservées à la bibliothèque Wren de [[Trinity College (Cambridge)]], dans les archives de Maurice Dobb (cote CA150). Cf. [https://janus.lib.cam.ac.uk/db/node.xsp?id=EAD%2FGBR%2F0016%2FDOBB]&lt;/ref&gt;, [[Adolf Lowe]] ou [[Edgar Salin]]&lt;ref&gt;Une correspondance entre Natalie Moszkowska et Edgar Salin se trouve à dans les archives de ce dernier à la [[Bibliothèque publique et universitaire de Bâle-Ville]]. Cf. [http://aleph.unibas.ch/F/?local_base=DSV05&amp;con_lng=GER&amp;func=find-b&amp;find_code=SYS&amp;request=000308459]&lt;/ref&gt;). Elle meurt le 26 novembre 1968.<br /> <br /> == Œuvres principales ==<br /> <br /> === ''Das Marxsche System'' (1929) ===<br /> [[Fichier:Moszkowska1929.png|vignette|Page de titre de Moszkowska (1929). ''Das Marxsche System. Ein Beitrag zu dessen Ausbau'']]<br /> Le premier livre de Moszkowska après sa thèse, ''Das Marxsche System''&lt;ref&gt;Les descriptions de ces trois ouvrages suivent très largement Howard et King (2000).&lt;/ref&gt; (en français, le système marxiste), a été publié en 1929 chez l'éditeur berlinois Robert Engelmann. La première partie du livre commence par une défense de la théorie de la [[Valeur-travail (économie)|valeur-travail]] dans une perspective très proche de celle de [[Ladislaus Bortkiewicz|Ladislaus von Bortkiewicz]], en utilisant un nombre inhabituellement élevé d'exemples numériques de la transformation des valeurs en [[Coût de production|prix de production]]. <br /> <br /> Des similitudes avec Bortkiewicz sont également apparentes dans la deuxième partie du livre, où elle critique le traitement par [[Karl Marx|Marx]] de la baisse du [[Profit|taux de profit]] dans le [[Le Capital|volume III du Capital]]. Moszkowska soutient que les [[Capitalisme|capitalistes]] n’introduiront une nouvelle [[machine]] que si cette dernière économise au moins autant de [[travail]] rémunéré qu'il en coûte pour la produire. Ce faisant, toutes les avancées technologiques augmentent la [[productivité du travail]] ; leur effet sur le taux de profit dépend de l'augmentation de la [[productivité]] via l'augmentation de la quantité de [[moyens de production]] par travailleur. Moszkowska a le grand mérite d’avoir décrit (bien qu’avec une analyse technique défectueuse) ce qui sera plus tard connu sous le nom de [[théorème d'Okishio]] : des innovations viables qui réduisent le taux de profit sont associées à une hausse des salaires réels. Elle conclut que la théorie de la baisse du taux de profit ne doit pas être interprétée comme une prédiction historique, mais comme une relation fonctionnelle taux de [[Plus-value (marxisme)|plus-value]] et le taux de profit. Elle pourrait autant bien s'appeler « la loi de la baisse tendancielle du taux de profit » que « la loi de la hausse tendancielle du taux d'exploitation », et, dans les faits, c’est la deuxième tendance qui a prévalu. <br /> <br /> Dans la troisième partie de son livre, Moszkowska applique ces conclusions à la [[théorie des crises]], rejetant le modèle du taux de profit contenu dans le volume III du Capital et s'opposant également à l’idée selon laquelle les disproportionnalités entre les différentes branches de la production seraient la cause sous-jacente du [[cycle économique]]. S'il y a en effet une disproportion fondamentale dans l'économie capitaliste, affirme-elle, c’est dans le domaine de la distribution. Une part des profits excessive favorise la suraccumulation du capital et donne lieu à des crises de sous-consommation, tandis que si les salaires réels augmentent rapidement, alors que le [[chômage]] diminue, la baisse de [[rentabilité]] qui en résultera mettra fin à la prospérité. Pour Moszkowska, c’est la sous-consommation qui est l’explication la plus puissante&lt;ref&gt;Howard, Michael. C and John E. King (2000). Natalie Moszkowska. In Robert W. Dimand, Mary Ann Dimand and Evelyn L. Forget (eds), ''A Biographical Dictionary of Women Economists'', Cheltenham: Edward Elgar, pp. 313-317.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === ''Zur Kritik moderner Krisentheorien'' (1935) ===<br /> [[Fichier:Moszkowska1935.png|vignette|Page de couverture de Natalie Moszkowska (1935). ''Zur Kritik Moderner Krisentheorien.'']]<br /> Dans son second ouvrage, ''Zur Kritik moderner Krisentheorien'' (en français, critique des théories modernes des crises), publié en [[1935]], Natalie Moszkowska critique les théories des crises d’auteurs [[Socialistes pré-marxistes (ou utopistes)|socialistes]] récents, allemands et autrichiens, comme [[Adolph Löwe|Adolph Lowe]], [[Emil Lederer]], [[Henryk Grossmann]], [[Otto Bauer|Otto Baue]]&lt;nowiki/&gt;r et [[Gustav Landauer]]&lt;ref&gt;{{Article|prénom1=Melchior|nom1=Palyi|titre=Zur Kritik moderner Krisentheorien. Natalie Moszkowska|périodique=American Journal of Sociology|volume=42|numéro=2|date=1936-09-01|issn=0002-9602|doi=10.1086/217420|lire en ligne=https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/217420|consulté le=2018-05-01|pages=296–296}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans ses critiques, Moszkowska soutient qu’il est nécessaire que les salaires suivent la croissance de la [[productivité du travail]], c’est-à-dire que la part des salaires reste constante, pour que l’équilibre [[Macroéconomie|macroéconomique]] se maintienne. Elle revient également sur le [[progrès technique]], sujet déjà développé dans son précédent livre, pour affirmer avec conviction que ce dernier est synonyme de hausse du [[taux de profit]]. L’ouvrage évoque également la période de [[Dépression (économie)|dépression]], évènement dans tous les esprits au moment où elle écrit, où la [[Plus-value (marxisme)|plus-value]] devrait s’accroître encore plus vite à cause de la disparité d’ajustement des prix : les salaires monétaires et les prix des [[Matière première|matières premières]] s’effondrent plus vite que les prix des biens manufacturés.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans ce second livre, Natalie Moszkowska s’inscrit pleinement dans la théorie de la sous-consommation, dont elle se sert pour expliquer la décadence du [[capitalisme]] :&lt;blockquote&gt;« Si le fossé entre la production et la consommation se creuse au-delà d'un certain point et si le défaut de consommation atteint une certaine ampleur, la paupérisation, de relative, devient absolue. La production décroît, les ouvriers se retrouvent sur le pavé.Si le capitalisme classique a été caractérisé par une paupérisation relative, le capitalisme moderne l'est donc par une paupérisation absolue.Et cette paupérisation absolue, insupportable à la longue, est grosse du déclin du capitalisme. »&lt;ref&gt;N. Moszkowska, ''Zur Kritik der modernen Krisentheorien'', Prague, 1935, p. 106. Cité par Paul Mattick (1976), ''Crises et théories des crises'', Paris: Champ Libre, p. 106.&lt;/ref&gt;&lt;/blockquote&gt;La [[Grande Dépression|Grande dépression]] de 1930 en est d’ailleurs la preuve pour Natalie Moszkowska.<br /> <br /> Ce second livre marque un tournant dans sa manière de penser et tout porte à penser qu’elle anticipe l’avènement proche d’une [[crise permanente]] du [[capitalisme]], à cause de l’écart grandissant entre consommation et production&lt;ref&gt;Howard, Michael. C and John E. King (2000). Natalie Moszkowska. In Robert W. Dimand, Mary Ann Dimand and Evelyn L. Forget (eds), ''A Biographical Dictionary of Women Economists'', Cheltenham: Edward Elgar, pp. 313-317.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === ''Zur Dynamik des Spätkapitalismus'' (1943) ===<br /> [[Fichier:Moszkowska1943.png|vignette|Page de titre de Natalie Moszkowska (1943). ''Zur Dynamik des Spätkapitalismus''.]]<br /> Dans son troisième livre, ''Zur Dynamik des Spätkapitalismus'' (en français, la dynamique du [[capitalisme tardif]]), Natalie Moszkowska poursuit sa critique de la [[baisse tendancielle du taux de profit]], en revenant sur deux approches des crises, la sous-accumulation et la sur-accumulation. La sous-accumulation est selon elle compatible avec la théorie contemporaine des cycles et avec l’analyse du volume III du Capital de Marx, comme loi « naturelle » ou « éternelle » du capitalisme. Or, d’après Moszkowska, l’économie politique marxiste devrait se concentrer sur les lois «sociales» et «historiques», comme la sur-accumulation (qui n’est qu’un autre nom pour la sous-consommation).<br /> <br /> Moszkowska poursuit par une analyse du problème des faux frais (ou gaspillage), qui n’est qu’une manière de combler le fossé entre la production de la société et sa consommation, via une mauvaise utilisation des ressources (à cause notamment de contrôles à l’importation ou de dumping des exportations), et surtout des dépenses d’armement ainsi que les coûts économiques et sociaux énormes de la guerre. Elle en conclut que le libéralisme bourgeois et le réformisme de la [[Social-démocratie|sociale-démocratie]] ne sont plus viables, et que les seules alternatives au [[socialisme]] sont désormais le [[fascisme]], l’[[impérialisme]], et la guerre&lt;ref&gt;Howard, Michael. C and John E. King (2000). Natalie Moszkowska. In Robert W. Dimand, Mary Ann Dimand and Evelyn L. Forget (eds), ''A Biographical Dictionary of Women Economists'', Cheltenham: Edward Elgar, pp. 313-317.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Liste des publications ==<br /> <br /> === Ouvrages ===<br /> <br /> * Moszkowska, N. (1917). ''Arbeiterkassen an den privaten Berg- und Hüttenwerken im Königreich Polen: ein Beitrag zur Geschichte der Wohlfahrtseinrichtungen der Arbeitgeber.'' Stuttgart: Dietz Nachf. (Publication de sa thèse de doctorat de 1914).<br /> <br /> * Moszkowska, N. (1929). ''Das Marxsche System: ein Beitrag zu dessen Ausbau.'' Berlin: Engelmann, H. R.<br /> <br /> * Moszkowska, N. (1935). ''Zur Kritik moderner Krisentheorien.'' Prag: Neuen Weltbühne.<br /> <br /> * Moszkowska, N. (1943). ''Zur Dynamik des Spätkapitalismus''. Zürich: Der Aufbruch.<br /> <br /> === Sélection d'articles ===<br /> <br /> * Moszkowska, N. (1933). Kapitalnot oder Absatznot?. ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 31: 308-312.<br /> * Moszkowska, N. (1938). Zum Problem der Wert- und Preisrechnung - eine Erwiderung [betr. Emil J. Walter]<br /> * Moszkowska, N., Brügel, J.W. (1951). Kapitalismus nach den Weltkriegen. ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 30: 461-466.<br /> * Thürig, W., Moszkowska, N. (1952). Der alte und der neue Faschismus. ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 31: 14-20.<br /> * Brügel, J.W., Moszkowska, N. (1952). Wer hat den Kapitalismus gerettet? ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 12: 76-83, 288.<br /> * Moszkowska, N. (1952). Das kapitalistische Endstadium. ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 31: 145-154.<br /> * Miville, C., Moszkowska, N., V.G. (1952). Wer treibt zum Krieg? ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 31: 245-250.<br /> * Moszkowska, N. (1952). Oekonomische und politische Auswirkungen der Rüstungen. ''Arbeit und Wirtschaft,'' Vienna, 6.Jg./Nr. 3<br /> * Moszkowska, N., Zajfert, T., Bührer, J. (1954). Kleinhaltung des Massenkonsums und wirtschaftliche Entwicklung. ''Rote Revue: sozialistische Monatsschrift'', 33: 116-123, 137-140, 165-168.<br /> * Moszkowska, N. (1955). Hemmnisse der demokratischen Entwicklung. ''Der öffentliche VPOD-Dienst'', 48.<br /> * Moszkowska, N. (1955). Kreditinflation und Teuerung. ''Rote Revue'', 34: 30-39.<br /> * Moszkowska, N. (1958). Kapitalistische Wirtschaftswunder, ''Gewerkschaftliche Monatshefte'', 9(4): 224-228.<br /> * Moszkowska, N. (1959). Das Krisenproblem bei Marx und Keynes. ''Schmollers Jahrbuch für Gesetzgebung, Verwaltung und Volkswirtschaft,'' 79(6): 665-701.<br /> * Moszkowska, N. (1960). Erwartung und Wirklichkeit, ''Periodikum für Wissenschaftlichen Sozialismus'', 16: 5-16.<br /> * Moszkowska, N. (1963). Wandlung der Methode und des Erkenntnisobjektes der Nationalökonomie. ''Schmollers Jahrbuch für Gesetzgebung, Verwaltung und Volkswirtschaft'', 83(3): 269-293.<br /> * Moszkowska, N. (1965). Methodologischer Subjektivismus in der Nationalökonomie. ''Schmollers Jahrbuch für Gesetzgebung, Verwaltung und Volkswirtschaft'', 85: 513-524.<br /> <br /> === Archives ===<br /> Les archives de Natalie Moszkowska se trouvent aux [[Archives sociales suisses]] à Zürich (côte: Ar 121), où l'on trouve de nombreux [[Tapuscrit|tapuscrits]] annotés (d'articles ou d'ouvrages publiés ou non), ainsi que quelques lettres et encarts publicitaires pour la promotion de ses ouvrages&lt;ref&gt;Archives sociales suisses, Zürich, [http://findmittel.ch/archive/archNeu/Ar121.html Inventaire détaillé des archives de Natalie Moszkowska (Ar 121)]&lt;/ref&gt;. D'autres documents concernant Natalie Moszkowska sont conservés dans les archives du [[parti socialiste suisse]], qui se trouvent dans la même institution (côte: Ar 1).<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> * Howard, Michael. C and John E. King (2000). Natalie Moszkowska. In Robert W. Dimand, Mary Ann Dimand and Evelyn L. Forget (eds), ''A Biographical Dictionary of Women Economists'', Cheltenham: Edward Elgar, pp. 313-317.<br /> * Schoer, Karl (1976). Natalie Moszkowska and the Falling Rate of Profit. ''New Left Review,'' 95(1): 92-96.<br /> * Hagemann Harald, Heinz D. Kurz and G. Magoulas (1975). Zum Verhältnis der Marxschen Werttheorie zu den Wert- und Preistheorien der Klassiker: Bemerkungen zu W. Beckers Aufsatz „Dialektik als Methode in der ökonomischen Werttheorie von Marx. ''Jahrbücher für Nationaloekonomie und Statistik'', 189(6): 531-543.<br /> * Arghiri, Emmanuel (1970). La question de l'échange inégal, ''L'Homme et la société'', 18(1): 35-59.<br /> * Groll, S. and Z. B. Orzech (1989). From Marx to the Okishio Theorem: a Genealogy, ''History of Political Economy'', 21(2): 253-272.<br /> * [[Paul Sweezy|Sweezy, Paul M.]] (1942). ''The Theory of Capitalist Development''. New York: Oxford University Press.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> * <br /> <br /> == Liens externes ==<br /> <br /> * {{autorité}}<br /> <br /> {{Portail|économie|Marxisme}}<br /> {{Autorité}}<br /> {{DEFAULTSORT:Moszkowska, Natalie}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en mai 1886]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Varsovie]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1968]]<br /> [[Catégorie:Décès à Zurich]]<br /> [[Catégorie:Économiste du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Économiste polonais]]<br /> [[Catégorie:Économiste suisse]]<br /> [[Catégorie:Marxisme]]<br /> [[Catégorie:Décès à 82 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_Mirguet&diff=199890176 Paul Mirguet 2018-05-13T18:26:59Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 89 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Politicien<br /> | charte = <br /> | nom = Paul Mirguet<br /> | image = défaut.svg<br /> | légende = <br /> | fonction1 = [[Député français]]<br /> | à partir du fonction1 = [[1958]]<br /> | jusqu'au fonction1 = [[1962]]&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{Durée|||1958|||1962}})&lt;/small&gt;<br /> | élection1 = <br /> | réélection1 = <br /> | président 1 = <br /> | premier ministre 1 = <br /> | gouvernement 1 = [[Cinquième République (France)|V{{e}} République]]<br /> | législature 1 = <br /> | coalition 1 = <br /> | groupe parlementaire 1 = [[Union pour la nouvelle République|UNR]]<br /> | prédécesseur 1 = <br /> | successeur 1 = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{Date de naissance|12|décembre|1911}}<br /> | lieu de naissance = [[Failly]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{Date de décès|22|mai|2001|12|12|1911}}<br /> | lieu de décès = [[Metz]] (France)<br /> | nature du décès = <br /> | sépulture = <br /> | nationalité = [[France|Française]]<br /> | parti = <br /> | père = <br /> | mère = <br /> | fratrie = <br /> | conjoint = <br /> | enfants = <br /> | entourage = <br /> | université = <br /> | profession = <br /> | religion = <br /> | résidence = [[Moselle (département)|Moselle]]<br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Paul Mirguet''', né le {{Date de naissance|12|décembre|1911}} à [[Failly]] et mort le {{Date de décès|22|mai|2001}} à [[Metz]] en [[France]], est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Paul Mirguet naît le {{Date-|12 décembre 1911}} à [[Failly]], petit village près de [[Metz]]. Ses parents sont [[paysan]]s. Impressionné par son potentiel, le maître d'école du village insiste auprès de la famille pour qu'il poursuive des études. Il prend donc le train tous les jours pour étudier à Metz.{{refnec|Avant la [[Seconde Guerre mondiale]] il travaille dans le commerce de la viande}}. <br /> <br /> === Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ===<br /> <br /> Lors de la [[bataille de France]], il est mobilisé à bord d'un dragueur de mines. Après l'armistice, il retourne en [[Moselle (département)|Moselle]] avant d'être expulsé avec les autres habitants du village de Failly en {{Date-|novembre 1940}}.<br /> <br /> Il arrive dans la région du [[Le Blanc (Indre)|Blanc]] en 1941 pour des raisons professionnelles. Dynamique, entreprenant et courageux, Paul Mirguet y organise un mouvement de Résistance en 1942 sous le pseudonyme « Surcouf » et intègre l'[[Armée secrète (France)|Armée secrète]] en 1943. Il entre dans la clandestinité à la fin de cette année&lt;ref&gt;[http://creban.ifrance.com/journal/perdriset.html creban.ifrance.com].&lt;/ref&gt;. Il dirige la section du département de l'Indre de l'Armée secrète après l'arrestation du capitaine René « Carpi » Antoine le {{Date-|28 avril 1944}}&lt;ref&gt;[http://wwwphp.ac-orleans-tours.fr/crdp/cddp36//article.php3?id_article=123 ac-orleans-tours.fr].&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Jean-Luc Anglès et Patrick Grosjean, « Paul Mirguet, alias ''Surcouf'', chef de l'Armée Secrète pour le secteur du Blanc, chef de l'Armée Secrète de l'Indre », ''La Seconde Guerre mondiale en Pays Blancois. Revue des Amis du Blanc et de sa région'', hors série {{n°|1}}, novembre 2009, p. 116-121, 321 {{p.}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il rencontre Pierrette Marx, d'origine [[Juif|juive]], qu'il épouse. Elle aussi doit se cacher. Ils ont deux enfants, Jean-Charles et Marie-Christine.<br /> <br /> Après la [[Libération de la France|Libération]], il est chargé de la logistique pour réapprovisionner la population. {{refnec|Ensuite, il quitte l'administration pour travailler à nouveau dans le commerce de la viande}}.<br /> <br /> === Vie politique ===<br /> <br /> En 1947, Paul Mirguet est élu [[conseiller municipal]] à la mairie de [[Metz]] sur la liste du [[Rassemblement du peuple français]].<br /> <br /> Élu de l'[[Union pour la nouvelle République]], il est [[Liste des députés de la Moselle|député de la Moselle]] pendant la [[Ire législature de la Cinquième République française|{{Ire}} législature de la Cinquième République française]] du {{Date-|20 novembre 1958}} au {{Date-|9 octobre 1962}}&lt;ref&gt;[http://www.assembleenationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5303 assembleenationale.fr].&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Paul Mirguet est connu pour être à l'origine de l'[[amendement Mirguet]], voté le le {{Date-|18 juillet 1960}}, un texte visant à prendre {{Citation|toutes mesures propres à lutter contre l'[[homosexualité]]}}&lt;ref&gt;Projet de loi n°60-733, sous-amendement n°9 sur l'article 38.&lt;/ref&gt;, classée comme {{Citation|fléau social}}, et votée dans le cadre d'une loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance contre l'[[alcoolisme]] et le [[proxénétisme]]. Cet amendement doublait la peine minimum pour [[outrage public à la pudeur]] quand il s’agissait de rapports homosexuels. Cette disposition a été supprimée en [[1980]]&lt;ref&gt;{{Légifrance|base=JORF|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000886767|texte=Loi {{numéro|80-1041}} du {{date-|23|12|1980}} « relative à la répression du viol et de certains attentats aux mœurs »}}.&lt;/ref&gt; sur proposition du [[Gouvernement Raymond Barre (3)|gouvernement Raymond Barre]].<br /> <br /> En 1957, il est lauréat, avec le projet « Sully », d'un concours pour la rénovation des [[abattoirs de la Villette]].<br /> <br /> Il meurt le {{Date-|22 mai 2001}} à Metz.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> {{Portail|Politique française|Lorraine|LGBT|gaullisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Mirguet, Paul}}<br /> <br /> [[Catégorie:Député de la Ire législature de la Ve République]]<br /> [[Catégorie:Député de la Moselle]]<br /> [[Catégorie:Personnalité du Rassemblement du peuple français]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour la nouvelle République]]<br /> [[Catégorie:Homophobie en France]]<br /> [[Catégorie:Opposition aux droits LGBT]]<br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1911]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le département de la Moselle]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 2001]]<br /> [[Catégorie:Décès à Metz]]<br /> [[Catégorie:Décès à 89 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=J%C3%BCrg_Kreienb%C3%BChl&diff=180074842 Jürg Kreienbühl 2018-05-13T17:16:59Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 74 ans</p> <hr /> <div>{{à sourcer|date=janvier 2013}}<br /> {{Infobox Artiste<br /> |image=<br /> |légende=<br /> }}<br /> <br /> '''Jürg Kreienbühl''', né à [[Bâle]] le {{Date de naissance|12|août|1932}} et décédé à [[Cormeilles-en-Parisis]] le {{Date de décès|30|octobre|2007}} est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[gravure|graveur]] [[suisse]] et [[France|français]].<br /> <br /> == Biographie sommaire ==<br /> <br /> La première formation de Jürg Krienbühl est la [[biologie]]. Pour l'[[ornithologie|ornithologue]] Hans Noll, il parcourt la Suisse à la recherche de milliers de pelotes de réjection de rapaces. En [[1951]], ayant abandonné la voie scientifique, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de [[Bâle]]. <br /> <br /> À la même époque il est employé par une entreprise de peinture en bâtiment où il apprend à peindre des faux marbres et des faux bois. <br /> <br /> === Les bidonvilles ===<br /> <br /> À sa sortie des Beaux-Arts, il peint des tas d'ordures et des cadavres d'animaux. Un peu extrême pour la Suisse peut-être : la ville de Bâle lui octroie une bourse pour qu'il s'installe en banlieue parisienne, à [[Colombes]], où il peint des cimetières et des décharges d'ordures. La bourse sera prolongée mais finalement, faute d'argent, le peintre devra retourner à Bâle en [[1958]]. Après avoir vendu quelques toiles exposées dans une maison en voie de démolition, il retourne en France et s'établit dans un [[bidonville]] de Bezons où il achète un vieil autobus. Il fait le portrait des habitants du bidonville : Arabes, Gitans, Polonais. En [[1962]] il achète un petit appartement à Argenteuil (et plus tard une maison paysanne à [[Cormeilles-en-Parisis]], ville située près d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]]) et épouse la peintre Suzane Lopata. Son fils Stéphane (le futur peintre Stéphane Belzère) naîtra en 1963. Son atelier est alors une roulotte installée dans un terrain vague de [[Carrières-sur-Seine]]. À la fin des années 1960, début des années 1970, Jürg Kreienbühl peindra notamment en [[Normandie]] et au [[Le Havre|Havre]] tout en revenant à ses bidonvilles de la région parisienne. Il expose à [[Zurich]], [[Berne]] et [[Bâle]].<br /> <br /> En [[1973]] a lieu sa première grande rétrospective au musée des beaux-arts d'Aarau.<br /> <br /> En [[1974]], Kreienbühl peint un « hommage à [[Georges Cuvier|Cuvier]] » au [[Jardin des Plantes (Paris)|Jardin des Plantes]]. À cette époque, il ira aussi peindre dans le village de [[Hérisson]] (Allier) puis dans une ancienne usine de saints d'église en terre cuite. En [[1976]], il expose à la galerie du Luxembourg (aujourd'hui Galerie [[Alain Blondel (galeriste)|Alain Blondel]]) et à Zurich. Vers la fin des années 1970, les grands bidonvilles qui entourent Paris sont démantelés. Kreienbühl peint alors le paquebot ''France'', la pollution, etc. À La Défense, il peint le monument du sculpteur [[Louis-Ernest Barrias|Barrias]], abandonné sur un terrain vague. Expositions à Bâle, Zurich, [[Neuchâtel]], et à la Galerie Blondel, à Paris.<br /> <br /> === La galerie de Zoologie ===<br /> <br /> En [[1982]], il découvre la [[grande galerie de l'Évolution|galerie de Zoologie]] au [[Muséum national d'histoire naturelle]] (depuis 1994 rebaptisée en « grande galerie de l'Évolution »), un lieu monumental, fermé au public depuis 1966 en raison du manque de financements pour l'entretenir et la rénover, et plongé dans une pénombre impressionnante. Il y travaillera sans relâche jusqu'à ce qu'une exposition de ses peintures, organisée par le Muséum au [[Jardin des plantes de Paris|Jardin des plantes]] en [[1985]], fasse découvrir à [[Jean-Pierre Chevènement]], ministre de tutelle de cet établissement, convié au vernissage, l'état du lieu dont il avait la charge. La même année, il expose au musée des beaux-arts d'[[Aarau]]. L'année suivante, il expose au [[musée cantonal de zoologie de Lausanne]] ses peintures exécutées à la galerie de Zoologie de Paris. Deux ans plus tard, ce sera au [[musée d'histoire naturelle de Bâle]]. Par la suite, Chevènement trouva des fonds pour la rénovation de la galerie française&lt;ref&gt;Les travaux débutèrent en 1988 et le président français [[François Mitterrand|Mitterrand]] vînt l'inaugurer lors de sa réouverture le 21 juin 1994.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Les années 1990-2000 ===<br /> <br /> À partir des années 1990, il peindra successivement dans la brasserie Warteck à Bâle, au musée d'histoire naturelle de Bâle et dans le jardin du sculpteur [[Bernhard Luginbühl]]. Chaque hiver il rentrera en France se consacrer à l'[[estampe]] - [[taille-douce]] et [[lithographie]]. En France, il peindra aussi autour de Paris, au musée des monuments français, dans le port de [[Dunkerque]] ou autour de la centrale nucléaire de [[Gravelines]].<br /> <br /> En 1998, le musée de l'estampe à Gravelines organise une rétrospective de son œuvre gravé et lithographié.<br /> <br /> En 2001, c'est le [[Centre culturel suisse]], à Paris, qui organise une rétrospective de son œuvre peint. À la même époque, [[Jacques Tardi]] et [[Daniel Pennac]] glissent un portrait de Kreienbühl dans leur album ''La Débauche'' (Gallimard). Le même Daniel Pennac publie en 2007 une interview de Kreienbühl dans son livre ''Chagrin d'école''.<br /> <br /> {{refnec|À la fin de sa vie Jürg Kreienbühl aimait beaucoup passer du temps avec les enfants d'un petit atelier de peinture, La Graineterie, tenu par Bernadette Lopicki, pas loin de sa maison. Il arrivait avec des gâteaux, des cartes postales, admirait les œuvres des enfants et leur racontait sa vie de peintre. Les enfants aimaient particulièrement son tableau sur le dodo qu'il avait peint au [[Muséum national d'histoire naturelle]]}}.<br /> <br /> == L'Œuvre peint==<br /> <br /> La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de ''tradition'' et de ''modernité''. <br /> <br /> Tradition, car il peint contre tous les courants artistiques de la seconde moitié du {{s-|XX|e}} : se référant plus volontiers à [[Gustave Caillebotte]] ou même à des peintres aujourd'hui considérés comme [[pompier]]s, comme [[Ernest Meissonier|Meissonnier]], qu'aux [[Art moderne|modernes]], [[abstraction (art)|abstraits]] ou [[Art conceptuel|conceptuels]]. Mais dans le même temps, ses sujets ne sont pas des meules de foin joliment composées sous un soleil couchant : il peint les constructions contemporaines, comme [[La Défense]], les déchets que produit l'homme, ou encore ses épaves, ce qu'on laisse se perdre… Paquebots autrefois légendaires, hauts lieux de l'industrie abandonnés, etc.<br /> <br /> Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du {{s-|XIX|e}}, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures vinyles - il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années soixante.<br /> <br /> Selon le critique [[Philippe Dagen]], Jürg Kreienbühl {{citation|pourrait être tenu pour le premier hyperréaliste de la peinture parisienne dans les années 1960. Il peut aussi apparaître comme le prédécesseur de ceux qui font aujourd'hui de leur art les moyens d'une chronique sociale et architecturale désenchantée.}}&lt;ref&gt;''[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-978817,0.html Jurg Kreienbühl, peintre]'', par Philippe Dagen, ''Le Monde'', 16 novembre 2007 &lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * ''Kreienbühl'', [[Galerie 2016]], 1971<br /> * {{Ouvrage|langue=de|nom1=Widmer|prénom1=Heiny|titre=Jürg Kreienbühl|éditeur= Editions Galerie &quot;Zem Specht&quot;|lieu= Basel|pages totales=|jour=|mois=|année= 1982|isbn=3856960058}}.<br /> * ''Le Monde merveilleux de la Galerie de Zoologie'', éditions Galerie ''zem Specht'', Basel, 1988. Textes de Léonard Ginsburg, Carl Gans, Aurel Schmidt et Jürg Kreienbühl.<br /> * ''Les éléphants sont parmi nous'', musée de Dieppe, 1987<br /> * ''Jürg Kreienbühl, l'œuvre gravé et lithographié 1952-1997'', Roland Plumart, Musée de Gravelines. 1998<br /> * ''Jürg Kreienbühl, Malerei der Leindenschaft / Peinture de la passion'', Freidrich Reinhardt Verlag, Basel, 1998<br /> * ''Chagrin d'école'', [[Daniel Pennac]], 2007 (interview)<br /> * ''Jürg kreienbühl. dessins, pastels, gouaches 1952 - 2003'', éd. Centre culturel de l'Arsenal (Maubeuge), 2008.<br /> <br /> == Notes ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> {{Autres projets<br /> | commons = Category:Jürg Kreienbühl<br /> }}<br /> * {{autorité}}<br /> * [http://musee.ville-isle-adam.fr/index.php?p=900 Exposition au Centre d'art J.H. Lartigue], [[L'Isle-Adam]] (19 novembre 2006 - 19 mars 2007), commissaire de l'exposition [[Jean-Michel Leniaud]]. Voir Jean-Michel Leniaud, &quot;La double métamorphose&quot;, dans &quot;Jürg Kreienbühl ou l'envers du décor&quot;, L'Îsle-Adam, 2006, np., {{p.|1}}.<br /> * [http://www.jmoger.com/artists/jurg-kreienbuhl/featured-works?view=thumbnails/ Jürg Kreienbühl sur le site de la galerie Jean-Marie Oger]<br /> * {{de}}[http://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4001015 SIKART: Kreienbühl, Jürg]<br /> <br /> {{Portail|peinture|Suisse du Nord-Ouest}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Kreienbuhl, Jurg}}<br /> <br /> [[Catégorie:Peintre suisse du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Peintre contemporain]]<br /> [[Catégorie:Peintre réaliste contemporain]]<br /> [[Catégorie:Naissance en août 1932]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Bâle]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 2007]]<br /> [[Catégorie:Personnalité liée à la ville et aux cantons de Bâle]]<br /> [[Catégorie:Graveur suisse]]<br /> [[Catégorie:Graveur français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès à 74 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Maurice_Princet&diff=179308288 Maurice Princet 2018-03-17T00:10:16Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 92 ans</p> <hr /> <div>'''Maurice Joseph Princet,''' né le {{Date de naissance|7|7|1875|âge=non}} à [[Igny (Haute-Saône)]] et mort le {{Date de décès|8|4|1968}} dans cette même ville&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=fr|titre=Maurice Princet (1875-1968) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France|url=http://data.bnf.fr/15574143/maurice_princet/|site=data.bnf.fr|consulté le=2018-02-11}}&lt;/ref&gt; &lt;ref&gt;né le 7 juillet 1875 à Igny, Haute Saone. Source mémoire des hommes&lt;/ref&gt;, est un [[mathématiques|mathématicien]] et [[actuaire]], qui fut un témoin attentif de l'aventure du [[cubisme]].<br /> <br /> ''« J'ai assisté à la naissance du cubisme, à sa croissance, à son déclin. [[Picasso]] en fut l'accoucheur, [[Guillaume Apollinaire]] la sage-femme, Princet le parrain »'', explique [[Maurice Vlaminck]]&lt;ref&gt;''Comédia'', juin 1942, cité dans ''[[Max Jacob]] et Picasso'', Seckel)&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> L'apport de Princet dans l'aventure du cubisme fut aussi majoré par [[Louis Vauxcelles]] et [[André Salmon]]&lt;ref&gt;''Souvenir sans fin II'', 1956&lt;/ref&gt;, qui en firent l'initiateur de la [[quatrième dimension (art)|quatrième dimension]] auprès des peintres. Pourtant, comme le note [[Max Jacob|Jacob]], ''« il y a fort peu de mathématiques dans le cubisme. Il est certain qu'on pourrait appliquer les paraboles arithmétiques mais en admettant que Princet les eût connues, Picasso aurait été bien en peine de les appliquer »''&lt;ref&gt;Lettre de Jacob à Salmon, ''Max Jacob et Picasso''&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Cependant, Maurice Princet, « le mathématicien du cubisme », témoin attentif dans l’aventure de ce courant a porté à la connaissance de Pablo Picasso le « Traité élémentaire de géométrie à quatre dimensions et introduction à la géométrie à n dimensions » (Gauthier-Villars, 1903) de [[Esprit Jouffret]]. Une vulgarisation de [[Henri Poincaré|Poincaré]] dans laquelle [[Jouffret]] décrit hypercubes et polyèdres dans quatre dimensions et projetés sur la page bidimensionnelle, a permis une influence et l'intégration graphique de principes géométriques très visibles dans ces œuvres picturales.<br /> <br /> Installé à [[Montmartre (Seine)|Montmartre]], habitué du [[Bateau-Lavoir]], il organise avec sa femme Alice des soirées où [[Guillaume Apollinaire|Apollinaire]], Jacob et Picasso échangent diverses réflexions et s'adonnent à la volupté de l'[[opium]] et du [[haschich]]&lt;ref&gt;[[Fernande Olivier]], ''Picasso et ses amis''&lt;/ref&gt;. Devenu proche de [[Jean Metzinger]], il participe ensuite aux réunions de [[Puteaux]]. Par ses connaissances en mathématiques, il est certainement d'un soutien intellectuel utile aux peintres qui, en détruisant la perspective, matérialisent un espace sujet à l'incompréhension. Il est sans doute à l'origine du rapprochement de leurs œuvres avec la ''[[Théorie de la relativité]]'' d'[[Albert Einstein|Einstein]], qui fait parler Apollinaire de « quatrième dimension ». Il est probable qu'en faisant part de ses connaissances aux peintres, il précise leurs recherches, notamment celles de Picasso qui, à partir de [[1912]], fait cohabiter plusieurs espaces (cubiste et perspectif). Mais Princet a certainement plus d'affinités avec le groupe de la [[Section d'Or]], alors passionné de sciences exactes et qui éprouve le besoin de justifier scientifiquement les directives du [[cubisme]].<br /> <br /> Maurice Princet décédera en 1968 à Igny, en Haute-Saône.<br /> <br /> == Sources ==<br /> &lt;references /&gt; <br /> *Marc Décimo ''Maurice Princet, le Mathématicien du Cubisme'', Paris, L'Échoppe, 2006.<br /> <br /> {{Portail|peinture|art}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Princet}}<br /> <br /> [[Catégorie:Cubisme|Princet, Maurice]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1875]]<br /> [[Catégorie:Décès en avril 1968]]<br /> [[Catégorie:Mathématicien français du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès à 92 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Claude_de_Savoie&diff=197821069 Claude de Savoie 2017-12-27T20:34:38Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 59 ans</p> <hr /> <div>{{infobox biographie2}}<br /> '''Claude de Savoie''', né le {{date de naissance|7 mars 1507}} et mort le {{date de naissance|23 avril 1566}} au [[château de Cadarache]] ([[Saint-Paul-lès-Durance]]), est un [[Liste des gouverneurs de Provence|gouverneur et grand sénéchal de Provence]] du [[31 mars]] [[1525]] à sa mort. Au cours des 30 dernières années de sa vie il appuie et protège les [[protestants]], notamment en son [[comté de Tende]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> === Origine ===<br /> Claude est le fils aîné de [[René de Savoie]], [[surnom|dit]] le « Grand bâtard de Savoie », [[Seigneurie de Villars|comte de Villars]] et de [[Comté de Tende|Tende]], et de son épouse [[Anne Lascaris]], comtesse de Tende&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=55}}.&lt;/ref&gt;. Il naît le {{date de naissance|7 mars 1507}}&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;/&gt;. Son enfance nous est incconue&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;/&gt;.<br /> <br /> Le {{date|{{1er}} octobre 1520}}, il est présenté par son père aux [[États de Provence]] afin de le proposer à sa succession à la charge [[Grand sénéchal de Provence|grand sénéchal]]&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;/&gt;. Il n'a alors qu'environ treize ans&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;/&gt;. En réalité, il n'obtient le titre que lors de sa majorité, avec la confirmation le {{date|31 mars 1525}}, et à la mort de son père et le {{date|19 avril 1542}}&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.55&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Carrière ===<br /> Il est fait amiral des mers du Levant, chevalier de l’[[ordre de Saint-Michel]] en [[1532]].<br /> <br /> Claude de Savoie combat les [[Église évangélique vaudoise|Vaudois]] sur ordre du roi de France.<br /> <br /> En 1534, il est marié à Marie de Chabannes, fille de [[Jacques II de Chabannes de La Palice]] et Marie [[Maison de Melun|de Melun]]&lt;ref name=&quot;Guichenon p.243&quot;&gt;{{harvsp|Samuel Guichenon|p=243 - Tome troisième ([https://books.google.fr/books?id=uUnWcLc_qysC&amp;pg=PA243 lire en ligne])}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il combat les troupes de l'Empereur&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.68&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=68}}.&lt;/ref&gt;. Durant son éloignement, il laisse le comte de Grignan ou des lieutenants du roi gérer les terres de Provence&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.68&quot;/&gt;. Claude de Savoie semble être à l'origine d'aménagement des fortifications de la ville d'[[Antibes]], durant l'année 1441&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.68&quot;/&gt;. Il accompagne ensuite le [[Liste_des_dauphins_de_France#Dauphins_de_France|Dauphin]], [[Henri II (roi de France)|Henri]], dans la guerre en Roussillon au cours de laquelle est assiégée la ville de Perpignan&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.68&quot;/&gt;.<br /> <br /> Lors de l'avènement [[Henri II (roi de France)|Henri II]] en 1547, Claude de Savoie et sa mère, [[Anne Lascaris]], rendent hommage au nouveau roi de France&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.69&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=69}}.&lt;/ref&gt;. Il obtient en juillet le comté de Beaufort pour une durée de neuf années&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.69&quot;/&gt;.<br /> <br /> === Orientation religieuse ===<br /> Par contrat {{date-|19 août 1539}}, il épouse en secondes noces, Françoise de Foix-Candale&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.67&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=67}}.&lt;/ref&gt;, issue d'une branche cadette de la [[Maison de Grailly]]. Elle est la fille de Jean de Foix-Candale, vicomte de Meille, et d'Anne [[Famille de Villeneuve (Provence)|de Villeneuve]], marquise de Trans&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.67&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;Guichenon p.244&quot;&gt;{{harvsp|Samuel Guichenon|p=244 - Tome troisième ([https://books.google.fr/books?id=uUnWcLc_qysC&amp;pg=PA244 lire en ligne])}}.&lt;/ref&gt;. Sa nouvelle femme l'amène à la [[religion réformée]]&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.67&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;DHS Wyrill p.129&quot;&gt;{{ouvrage|langue=Fr|auteur= Hubert Wyrill |titre= Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales |éditeur= Éditions Olivetan |lien éditeur=|lieu=|année= 2001 |pages totales= 275 |passage=129-130 |isbn= 978-2-90291-680-1 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=YLLw1LicgQwC&amp;pg=PA129 |consulté le=décembre 2017}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name =&quot;AP64&quot;&gt;Arturo Pascal, « La Riforma nei dominî sabaudi delle Alpi Marittime occidentali, Torino » publié dans ''Bollettino storico-bibliografico subalpino'', 1953, p. 11, cité par Myriam A. Orban, « Des protestants dans la vallée de la Roya », article mis en ligne sur le site ''www.protestants-nice-se.org'' le {{nobr|12 mars 2016}}, consulté le {{nobr|15 février 2017}}.&lt;/ref&gt;. Cette orientation l'amène à participer aux guerres de religions qui secouent la royaume de France à cette période&lt;ref name=&quot;DHS Wyrill p.129&quot;/&gt;.<br /> <br /> Dès 1540, Claude de Savoie prend la défense des protestants, désobéissant ainsi au roi de France. En 1545 à [[Cabrières-d’Avignon]] où les Vaudois se sont réfugiés, il tente d’éviter les massacres. Occupé à diverses guerres, Claude laisse la conduite de son comté à son épouse Françoise, dont le guide spirituel est huguenot. Dès 1550, un [[Culte protestant|culte]] est célébré à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du château tandis qu’un ancien moine converti, Galaterio de Caraglio, appelé par le comte et doté d’une grande puissance de persuasion, convertit une partie de la population. Dans les années 1560, Claude intervient à plusieurs reprises en faveur des protestants de [[Vence]], exigeant que les consuls acceptent en leur sein deux protestants. En 1563, il envoie une supplique au duc [[Emmanuel-Philibert]] pour défendre la [[liberté de conscience]] ou liberté religieuse&lt;ref name =&quot;AP64&quot;/&gt;. <br /> <br /> En juin 1562, son cousin, le [[duc de Savoie]] [[Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)|Emmanuel-Philibert]], s'agace d'ailleurs de ce choix à travers une lettre : {{citation|si la malice d'aucuns vous a détournée de la bonne voie, je vous exhorte et interpelle comme bon parent et ami de suivre et reprendre le droit chemin}}&lt;ref name=&quot;DHS Wyrill p.129&quot;/&gt;. En 1540, son frère, [[Honorat II de Savoie|Honorat]] épouse la cousine germaine de cette dernière, Jeanne Françoise de Foix, fille unique et héritière d'Alain de Foix&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.138&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=138}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La tension entre les deux parents n'empêche pas le duc de placer Claude de Savoie et ses descendants mâles dans l'ordre de succession au [[duché de Savoie]] par lettres patentes de 1562 à 1563&lt;ref name=&quot;Guichenon p.243&quot;&gt;{{harvsp|Samuel Guichenon|p=243 - Tome troisième ([https://books.google.fr/books?id=uUnWcLc_qysC&amp;pg=PA243 lire en ligne])}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> === Mort et succession ===<br /> Le {{date|27 juillet 1563}}, il réalise son testament dans son château de Villeneuve&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.103&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=103}}.&lt;/ref&gt;. Il lègue à sa femme l'usufruit à sa seconde femme, et institue son fils [[Honoré Ier de Savoie|Honoré {{Ier}}]], issu du premier mariage, comme {{citation|héritier universel concurremment avec René, baron de Cipières}}, son demi-frère&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.103&quot;/&gt;.<br /> <br /> Claude de Savoie meurt le {{date de naissance|23 avril 1566}}, au [[château de Cadarache]]&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.111&quot;&gt;{{harvsp|''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889|p=111}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Mariage et descendance ==<br /> Claude de Savoie épouse le [[10 mai]] [[1534]] Marie [[Famille de Chabannes|de Chabannes]]. Ils ont :<br /> * Henri (non donné par Guichenon)<br /> * [[Honoré Ier de Savoie|Honoré ou Honorat]]&lt;ref name=&quot;Guichenon p.244&quot;/&gt;<br /> * René, baron de Cypierre, mort sans lignée (selon Guichenon&lt;ref name=&quot;Guichenon p.244&quot;/&gt;. Henri de Panisse-Passis le donne pour fils du second lit&lt;ref name=&quot;Comtes de Tende p.103&quot;/&gt;)<br /> * [[Renée de Savoie-Tende|Renée]], épouse Jacques d'Urfé&lt;ref name=&quot;Guichenon p.244&quot;/&gt;<br /> <br /> Le [[19 août]] [[1539]], il épouses en scondes noces Françoise de Foix-Candale. Ils ont une fille Anne qui sera mariée par trois fois&lt;ref name=&quot;Guichenon p.245&quot;&gt;{{harvsp|Samuel Guichenon|p=245 - Tome troisième ([https://books.google.fr/books?id=uUnWcLc_qysC&amp;pg=PA245 lire en ligne])}}.&lt;/ref&gt;. Le premier Jacques de Saluces est seigneur de Cardé, le second Antoine de Clermont d'Amboise est marquis de Reynel, et enfin le troisième Georges de Clermont d'Amboise est marquis de Gallerande&lt;ref name=&quot;Guichenon p.245&quot;/&gt;.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * Jean Duquesne ''Dictionnaire des gouverneurs de province sous l'Ancien Régime (novembre 1315-20 février 1791)'', éditions Christian, Paris, 2002 {{ISBN|2864960990}} {{p.}}186.<br /> * {{ouvrage|langue=Fr|auteur=[[Samuel Guichenon]] |titre=Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques |éditeur=chez Jean-Michel Briolo|lieu= |année= 1660 |pages totales= |passage=243-245 (Tome troisième)|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=uUnWcLc_qysC&amp;pg=PA241 |id=Samuel Guichenon}}.<br /> * {{ouvrage|langue=Fr|auteur=Henri de Panisse-Passis |titre=Les comtes de Tende de la maison de Savoie |éditeur=Librairie Firmin-Didot et Cie |lien éditeur=|lieu=|année= 1889 |pages totales= 386 |passage= 55-116, « [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54998927/f98.item.r Chaptire troisième : Claude de Savoie, comte de Tende] » |lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54998927 |id=''Comtes de Tende de la maison de Savoie'', 1889}}<br /> <br /> === Lien externe===<br /> {{Autorité}}<br /> <br /> == Notes et références==<br /> {{Références|taille=24}}<br /> <br /> {{Portail|royaume de France|Provence|Histoire de Savoie|Renaissance|Armée française}}<br /> <br /> [[Catégorie:Militaire français du XVIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Amiral français du XVIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre de Saint-Michel]]<br /> [[Catégorie:Histoire de la Réforme]]<br /> [[Catégorie:Protestantisme en France]]<br /> [[Catégorie:Comte de Tende]]<br /> [[Catégorie:Savoie-Tende]]<br /> [[Catégorie:Décès en avril 1566]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1507]]<br /> [[Catégorie:Décès à 59 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=S%C3%A9raphin_Olivier-Razali&diff=199819573 Séraphin Olivier-Razali 2017-12-27T20:16:00Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 70 ans</p> <hr /> <div>{{ébauche|cardinal français}}<br /> {{Infobox Prélat catholique<br /> | nom = Séraphin Olivier-Razali<br /> | titre = Cardinal<br /> | image =<br /> | taille image =<br /> | légende =<br /> | nom de naissance =<br /> | date de naissance = [[1538]]<br /> | lieu de naissance = [[Lyon]] ([[France]])<br /> | date de décès = {{Date de décès|10|février|1609}}<br /> | lieu de décès = [[Rome]]<br /> | ordination =<br /> | consécration =<br /> | création = {{date|9|juin|1604}} par le&lt;br /&gt; [[pape]] [[Clément VIII]]<br /> | titre cardinalice = [[Cardinal-prêtre]] de ''[[San Salvatore in Lauro (titre cardinalice)|S. Salvatore in Lauro]]''<br /> | dernier titre =<br /> | évêque = [[Liste des évêques de Rennes|Évêque de Rennes]]&lt;br /&gt;[[Liste des patriarches latins d'Alexandrie|Patriarche latin d'Alexandrie]]<br /> | ministère 1 =<br /> | date début 1 =<br /> | date fin 1 =<br /> | prédécesseur 1 =<br /> | successeur 1 =<br /> | ministère 2 =<br /> | date début 2 =<br /> | date fin 2 =<br /> | prédécesseur 2 =<br /> | successeur 2 =<br /> | ministère 3 =<br /> | date début 3 =<br /> | date fin 3 =<br /> | prédécesseur 3 =<br /> | successeur 3 =<br /> | ministère 4 =<br /> | date début 4 =<br /> | date fin 4 =<br /> | prédécesseur 4 =<br /> | successeur 4 =<br /> | ministère 5 =<br /> | date début 5 =<br /> | date fin 5 =<br /> | prédécesseur 5 =<br /> | successeur 5 =<br /> | ministère 6 =<br /> | date début 6 =<br /> | date fin 6 =<br /> | prédécesseur 6 =<br /> | successeur 6 =<br /> | ministère 7 =<br /> | date début 7 =<br /> | date fin 7 =<br /> | prédécesseur 7 =<br /> | successeur 7 =<br /> | ministère 8 =<br /> | date début 8 =<br /> | date fin 8 =<br /> | prédécesseur 8 =<br /> | successeur 8 =<br /> | blason =<br /> | blason simple = Blason fam fr Olivier (Auvergne).svg<br /> | devise =<br /> | va =<br /> | ch = olra<br /> | cr =<br /> }}<br /> '''Séraphin Olivier-Razali''', italianisé en '''Olivario Razalio''', connu comme le ''cardinal Olivario'', né à [[Lyon]] le {{Date de naissance|2|8|1538}}, mort à [[Rome]] le {{Date de décès|10|février|1609}}, fut un [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[France|français]] du {{s-|XVI}}. Ce [[prélat]] d'origine française, devint conseiller juridique et confident du pape [[Urbain VIII]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Séraphin Olivier-Razali est né à [[Lyon]] en [[1538]]. Il prit le nom de Razali qui était celui de son beau-père, Francesco Razali, de [[Bologne]].<br /> <br /> Après des études à [[Tournon-sur-Rhône|Tournon]] et à l'Université de Bologne, il y devint professeur (1562) et fut nommé auditeur au Sacré collège en 1564. Représentant du pape en [[Pologne]] lors du sacre d'[[Henri III de France|Henri III]], membre de la commission de réforme du [[calendrier Grégorien]], [[Rote romaine|auditeur de la Rote]], doyen de la rote sous le pontificat du pape Grégoire XIV, on le donne pour cardinal la même année que les cardinaux [[Robert Bellarmin]] et [[Arnaud d'Ossat]]. On lui prête également d'avoir siégé en [[1591]] comme [[Camerlingue|camerlingue du Pape]], ce qu'il ne fut jamais.<br /> {{article détaillé|contenu=[[Camerlingue#Cardinal camerlingue de la Sainte Église romaine#Titulaires de la charge|Titulaires de la charge de Camerlingue de la Sainte Église]]}}<br /> <br /> Il intervint pour obtenir l'absolution d'[[Henri IV de France|Henri IV]] à la fin des [[guerres de religion (France)]]. Il fut, au moment des négociations menées pour obtenir cette absolution, l'un des plus chauds partisans du roi. Nommé évêque de Rennes après le départ pour [[Bayeux]] du [[Arnaud d'Ossat|cardinal d'Ossat]], il renonça et fut remplacé à sa demande par [[François Larchivier]]. En [[1602]], il fut élu Patriarche d'[[Alexandrie]] en [[Égypte]] et fut créé (élevé à la dignité de cardinal) par [[Clément VIII]] le 9 juin 1604, année où il reçut le titre de S. Salvatore in Lauro. Il participa l'année suivante aux deux [[conclave]]s de [[1605]], qui élurent successivement [[Leon XI]] et [[Paul V]].<br /> <br /> Il fit partie des membres du [[Sacré collège]] présents lors de la cérémonie de consécration du cardinal Maffeo Barberini (le futur [[Urbain VIII]]) par le pape [[Paul V]] (1606). Un tableau commandé par Federico Ubaldini (1610-1657), pour le cardinal représente Olivario, [[Farnèse]], [[Pompeo Arrigoni (1596 -1616)]], [[Bellarmin]] et [[Borghèse]], [[Virili]] et [[Calamina]] lors de cette cérémonie.<br /> <br /> Il mourut en 1609, le 10 février, et fut enterré dans l'église de la Sainte-Trinité du [[Pincio|mont Pincio]], à Rome. Les commentateurs de l'époque s'accordaient à louer son austérité, sa grande régularité de vie, et ses mœurs irréprochables.<br /> <br /> == Un protecteur des arts ==<br /> <br /> Séraphin Razali soutint les efforts d'hommes de sciences, de lettres et d'art.<br /> Il fut notamment le protecteur et l'ami du mathématicien Ragusain [[Marino Ghetaldi]], qui lui dédicaça deux de ses ouvrages. Après sa mort, les filles du mathématicien firent éditer la dernière œuvre de leur père, son &quot;De Resolutione&quot; par la chambre apostolique. Selon la volonté du défunt, cet ouvrage rendit hommage au cardinal [[Francesco Barberini]].<br /> <br /> Il fut également le défenseur du président [[Jacques-Auguste de Thou]], inquiété par Rome pour la publication de son histoire universelle.<br /> <br /> Enfin, [[Le Caravage]] peignit son portrait. Ce fait est rapporté par le poète [[Marzio Milesi]], mais le portrait est disparu aujourd'hui.<br /> <br /> == Sources ==<br /> * Bertrand Pascale-François, ''Un grand décor tissé à Rome au XVIIe siècle : la vie du pape Urbain VIII''. In: Mélanges de l'[[École française de Rome]], Italie et Méditerranée T. 106, {{numéro}}2. 1994. {{p.}}639-682. [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1994_num_106_2_4341?_Prescripts_Search_tabs1=standard&amp; sur Persée]<br /> * [http://www.araldicavaticana.com/creati%20da%20clemente_viii%201592.htm Liste des cardinaux créés par Clément VIII en 1592 sur le site d'héraldique vaticane].<br /> * P. Gauchat, ''Hierarchia Catholica''... cit., IV, Padova 1967, {{p.}}7.<br /> * Alfred Soman, ''De Thou and the Index. Letters from Christophe Dupuy (1603-1607)''. Genève, Droz, 1972. In-8°, 111 pages.<br /> <br /> {{Succession/Début|titre=Séraphin Olivier-Razali}}<br /> {{Succession/Ligne<br /> |nom=[[Liste des évêques de Rennes|Évêque de Rennes]]<br /> |avant=[[Arnaud d'Ossat]]<br /> |après=[[François L'Archiver]]<br /> |période=1600-1602}}<br /> {{Succession/Ligne|couleur1=#ffffff|couleur2=yellow|couleur3=#ffffff<br /> |nom= [[Patriarche latin d'Alexandrie]] <br /> |avant= [[Michele Bonelli]]<br /> |après =[[Federico Borromeo (1564-1631)|Federico Borromeo]]<br /> |période=1602-1609}}<br /> {{Succession/Fin}}<br /> <br /> {{Palette|Évêques de Rennes}}<br /> {{Portail|catholicisme|Renaissance|Vatican|Royaume de France}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Olivier-Razali, Seraphin}}<br /> <br /> [[Catégorie:Personnalité française du XVIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Évêque de Rennes]]<br /> [[Catégorie:Patriarche latin d'Alexandrie]]<br /> [[Catégorie:Cardinal français]]<br /> [[Catégorie:Cardinal créé par Clément VIII]]<br /> [[Catégorie:Naissance en août 1538]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1609]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Lyon]]<br /> [[Catégorie:Décès à 70 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Luise_Juliane_von_der_Pfalz&diff=198249526 Luise Juliane von der Pfalz 2017-12-27T19:55:11Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 45 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2}}<br /> '''Louise-Julienne de Palatinat-Simmern''' ({{date de naissance|16 juillet 1594}} – {{date de décès|28 avril 1640}}) était une princesse [[Palatinat|palatine]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Elle était la fille de [[Frédéric IV du Palatinat]] et de [[Louise-Juliana d'Orange-Nassau]]&lt;ref&gt;[//it.wikipedia.org/wiki/Luisa_Giuliana_di_Nassau Louise-Julienne de Nassau] était la fille de [//it.wikipedia.org/wiki/Guglielmo_I_d%27Orange Guillaume ier d'Orange] et de [//it.wikipedia.org/wiki/Carlotta_di_Borbone-Montpensier Charlotte de Bourbon-Montpensier]&lt;/ref&gt;. et la sœur de [[Frédéric V du Palatinat]].<br /> <br /> Son frère [[Frédéric V du Palatinat]] lui a fait épouser [[Jean II de Palatinat-Deux-Ponts]], électeur de [[1591]] à [[1635]], qui était veuf de Catherine de Rohan en [[1607]]&lt;ref name=&quot;autogenerato1&quot;&gt;[http://genealogy.euweb.cz/wittel/wittel4.html 4 Wittelsbach]&lt;/ref&gt;. Le mariage a été célébré à [[Heidelberg]] en [[1612]].<br /> <br /> Ils ont eu sept enfants:<br /> * [[Élisabeth-Louise-Julienne de Palatinat-Deux-Ponts]] (1613–1667), abbesse à Herford<br /> * [[Catherine-Charlotte de Palatinat-Deux-Ponts]] (1615–1651) épouse en 1631 le [[Comte palatin]] [[Wolfgang Guillaume de Wittelsbach|Wolfgang Guillaume de Palatinat-Neubourg]] <br /> * [[Frédéric de Deux-Ponts]] (1616–1661), duc et Palatin de Deux-Ponts<br /> * Anne Sibylle de Palatinat-Deux-Ponts (1617–1641)<br /> * [[Jean Louis de Palatinat-Deux-Ponts-Veldenz]] (1619–1647)<br /> * Julienne Madeleine de Palatinat-Deux-Ponts (1621–1672) épouse du Palatin [[Frédéric-Louis de Deux-Ponts|Frédéric Louis de Palatinat-Deux-Ponts-Landsberg]]<br /> * Marie Amélie de Palatinat-Deux-Ponts (1622–1641)<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Portail|XVIIe siècle|Saint-Empire}}<br /> <br /> {{CLEDETRI:Palatinat-Simmern, Louise}}<br /> <br /> [[Catégorie:Décès en avril 1640]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1594]]<br /> [[Catégorie:Maison de Wittelsbach]]<br /> [[Catégorie:Décès à 45 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_d%E2%80%99Escoubleau_de_Sourdis&diff=190385879 Henri d’Escoubleau de Sourdis 2017-12-27T19:51:04Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 52 ans</p> <hr /> <div>{{Ébauche|histoire de France}}<br /> {{Infobox Prélat catholique<br /> | nom = Henri d'Escoubleau de Sourdis<br /> | titre = Archevêque<br /> | image = Henry de Sourdis archeveque de Bordeaux et marin de Richelieu.jpg<br /> | taille image = 280<br /> | légende = Portrait vers 1638-1642, avec une représentation en arrière-plan de l'un de ses combats navals<br /> | date de naissance = {{date|20|2|1593}}<br /> | lieu de naissance =<br /> | date de décès = {{date|18|juin|1645}}<br /> | lieu de décès = à [[Auteuil (Seine)|Auteuil]] ([[France]])<br /> | ordination =<br /> | consécration = {{date|19|3|1623}}&lt;br/&gt; par [[François d’Escoubleau de Sourdis]]<br /> | création =<br /> | titre cardinalice =<br /> | ministère 1 = [[Évêque de Maillezais]]<br /> | date début 1 = {{date|18|mai|1616}}<br /> | date fin 1 = [[1629]]<br /> | prédécesseur 1 = [[Henri d'Escoubleau de Sourdis (1548-1615)]]<br /> | successeur 1 = [[Henri de Béthune]]<br /> | ministère 2 = [[Archevêque de Bordeaux]]<br /> | date début 2 = {{date|16|7|1629}}<br /> | date fin 2 = {{date|18|juin|1645}}<br /> | prédécesseur 2 = [[François d’Escoubleau de Sourdis]]<br /> | successeur 2 = [[Henri de Béthune]]<br /> | blason = Escoubleau de Sourdis Archeveque.svg<br /> | blason simple =<br /> | devise =<br /> | va =<br /> | ch = dedsh<br /> | cr =<br /> }}<br /> '''Henri d'Escoubleau de Sourdis''' ([[1593]] - [[Auteuil (Seine)|Auteuil]], le {{date|18|juin|1645}}), est un [[homme d'Église]] et [[Officier de la marine nationale française|officier de marine]] [[France|français]] du {{s|XVII|e}}. [[Évêque de Maillezais]] (1623-1629) puis [[archevêque de Bordeaux]] de [[1629]] à sa mort. Il est [[Lieutenant-général des armées|lieutenant général de la marine royale]] sous [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et participe à ce titre aux plus grandes opérations militaires de ce règne.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Fils cadet de François d'Escoubleau, marquis de Sourdis et d'Alluye, gouverneur de Chartres et premier écuyer de la Grande Écurie, et d'Isabelle Babou de la Bourdaisière, dame d'Alluye, tante de [[Gabrielle d'Estrées]], Henri d'Escoubleau passa son enfance au château de [[Jouy-en-Josas]]. Il est baptisé le 20 février 1593 dans la [[paroisse]] de [[Saint-Germain-l'Auxerrois]]. Destiné à la carrière ecclésiastique, il effectue ses [[humanités]] et sa [[philosophie]] au [[collège de Navarre]], suivies d'études de droit et il obtient son [[doctorat]] [[in utroque jure]]. Tonsuré en mai 1605 il est encore simple clerc lors de sa nomination épiscopale mais il est commendataire de l'abbaye de Saint-Jouin dans le [[diocèse de Poitiers]]. Le Cardinal [[François d'Escoubleau de Sourdis]] résigne en sa faveur son titre de [[coadjuteur]] de Maillezais le [[23 mars]] [[1615]]. Il hérite en [[1616]] de son oncle le titre d'[[Liste des évêques de Maillezais|évêque de Maillezais]] et il est confirmé le18 mai 1616 et consacré en 1623. Il prit part à la [[guerre de Trente Ans]] puis en 1628 combattit en tant qu'intendant de l'artillerie au [[siège de La Rochelle (1627-1628)|siège de La Rochelle]]. L'année suivante, il prit la succession de son frère [[François de Sourdis|François]] à l'archevêché de Bordeaux. Cette succession, convenue plusieurs années auparavant, fut confirmée par un décret du [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|cardinal de Richelieu]]. <br /> <br /> Lors de l'[[Affaire des démons de Loudun]], il tente de calmer l'agitation publique en faisant interner les malades et en mettant un terme aux exorcismes, mais il est pris de vitesse par le Cardinal de Richelieu qui, ayant en vue le démantèlement de places huguenotes dans la région, profite de ces événements pour y dépêcher son agent plénipotentiaire, Jean Martin, baron de Laubardement. <br /> <br /> Sourdis est reçu [[Liste des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit|commandeur du Saint-Esprit]] le 14 mai 1633, mais l'année suivante, [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], gouverneur de Guyenne, fait voler son chapeau d'un coup de canne lors d'une procession. Interdit de duel, Henri de Sourdis exige en vain l'excommunication de son offenseur, mais obtient son exil pour Plassac.<br /> <br /> Il poursuit néanmoins ses activités militaires et prend part à la libération des Île Sainte-Marguerite avec la [[Bataille des îles de Lérins (1637)]]. Il parvient à évincer [[Philippe de Longvilliers de Poincy|Philippe de Longvilliers, chevalier de Poincy]], du poste de vice-amiral de France. Nommé lieutenant général en considération de ses qualités de navigateur, Henri d'Escoubleau commande la flotte du Ponant et s'illustre contre les Espagnols par les [[Bataille de Guetaria|victoires de Guétaria]] et de Laredo, mais subit le [[Fontarrabie|désastre de Fontarrabie]] (1638). Il tente d'en rejeter la faute sur l'un de ses officiers, [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|Bernard de La Valette, duc d'Épernon]], qui avait désobéi à son ordre de lancer l'attaque par peur d'un échec&lt;ref&gt;Bernard de La Valette était précisément le fils de [[Jean Louis de Nogaret de La Valette]], ce qui explique bien des choses.&lt;/ref&gt;. Sourdis obtient l'appui de Richelieu dans cette affaire&lt;ref&gt;La nièce du cardinal de Richelieu avait fait un mariage malheureux avec Bernard de La Valette.&lt;/ref&gt;, mais est remplacé par [[Jean Armand de Maillé-Brézé]] et affecté à la [[flotte du Levant]]. Sur ce nouveau théâtre d'opérations, il appuie le comte d'Harcourt et l'armée d'Italie lors du siège de Casale (1640), mais l'année suivante, échoue à tenir un [[Bataille de Tarragone (juillet 1641)|blocus complet du port de Tarragone]]. À la suite de nouveaux revers militaires contre les Espagnols, il est accusé de trahison et perd la faveur de Richelieu, malgré les protestations de ses officiers. Il est exilé en Provence, puis finalement obtient l'autorisation de Louis XIII de regagner son diocèse de Bordeaux. Il sera cependant démis de ses fonctions d'archevêque par le pape parce qu'il a porté les armes. Il meurt en [[1645]] à [[Auteuil (Seine)|Auteuil]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Sources ==<br /> [[Fichier:Henri de Sourdis.png|thumb|Henri d'Escoubleau de Sourdis, tel que dépeint en 1845 dans ''Les marins illustres de la France'', de Léon Guérin]]<br /> * [[Eugène Sue]] - « ''Correspondance de Henri d'Escoubleau de Sourdis : augmentée des ordres, instructions, et lettres de Louis XIII et du Cardinal de Richelieu a M. de Sourdis concernant les opérations des flottes françaises de 1636 à 1642, et accompagnée d'un texte historique, de notes, et d'une introduction sur l'état de la Marine en France sous le ministère du Cardinal de Richelieu'' » (1839), impr. de Crapelet, Paris. Ouvrages ({{Google Livres|e3EqAAAAMAAJ|Tome I}} &amp; {{Google Livres|VnIqAAAAMAAJ|Tome II}})<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * Bastien Idot, ''Henri d'Escoubleau de Sourdis, un prélat dans les armées'', Tours, mémoire de master sous la direction de [[Michel Vergé-Franceschi]], 2012.<br /> * {{Ouvrage| langue= | nom1=Le Moing| prénom1=Guy| lien auteur1= | titre=Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire| sous-titre= | numéro d'édition=| nouvelle édition= | éditeur=Marines Editions| lien éditeur=| lieu=| collection=| numéro dans collection=| série= | jour=| mois=| année=2011.| volume=| tome=| pages totales=| isbn= | lire en ligne=| consulté le=| commentaire= | passage=| extrait= }}<br /> * {{ouvrage |langue= |prénom1= Jean |nom1= Meyer |lien auteur1= |prénom2= Martine |nom2= Acerra |titre= Histoire de la marine française |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Ouest-France |lien éditeur= |lieu= Rennes |jour= |mois= |année= 1994. |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}<br /> * [[Jean-Christian Petitfils]], ''Louis XIII'', éditions Perrin, [[2008]]<br /> * [[Étienne Taillemite]] et M. Dupont, ''Les Guerres navales françaises du Moyen Âge à la guerre du Golfe'', collection Kronos, [[1996]]<br /> * {{ouvrage |langue= |prénom1= Étienne |nom1= Taillemite |lien auteur1= |titre= Dictionnaire des marins français |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur= éditions Tallandier |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année= 2002. |volume= |tome= |nouvelle édition= nouvelle édition revue et augmentée |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= |consulté le= }}<br /> * [[Michel Vergé-Franceschi]] (dir), ''Dictionnaire d'Histoire maritime'', éditions Robert Laffont, collection Bouquins, [[2002]]<br /> <br /> == Articles connexes ==<br /> * [[Famille d'Escoubleau de Sourdis]]<br /> * [[Histoire de la marine française de Richelieu à Louis XVI#La guerre victorieuse contre l'Espagne (1635-1659)|Histoire de la marine française]]<br /> * [[Georges Fournier]]<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{autorité}}<br /> <br /> {{Portail|Vatican|catholicisme|maritime|Armée française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Sourdis, Henri de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en février 1593]]<br /> [[Catégorie:Décès en juin 1645]]<br /> [[Catégorie:Maison d'Escoubleau de Sourdis|Henri]]<br /> [[Catégorie:Prêtre catholique français du XVIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit]]<br /> [[Catégorie:Amiral français du XVIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Évêque de Maillezais]]<br /> [[Catégorie:Archevêque de Bordeaux]]<br /> [[Catégorie:Évêque catholique français du XVIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Militaire français du XVIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Siège de La Rochelle (1627-1628)]]<br /> [[Catégorie:Décès à 52 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Marc_de_Beauvau&diff=197655577 Marc de Beauvau 2017-12-27T17:52:53Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 74 ans</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Marc de Beauvau-Craon}}<br /> {{Infobox Aristocrate<br /> | nom = Marc de Beauvau <br /> | image = 1711 Portrait of Marc de Beauvau, &quot;Prince of Craon&quot; (1679-1754) by Hyacinthe Rigaud (Musée Lorrain).jpg <br /> | taille image = 250<br /> | légende = Le prince de Craon par [[Hyacinthe Rigaud]]. [[Musée lorrain]], [[Nancy]]<br /> | dynastie =[[Maison de Beauvau]]<br /> | origine ={{France monarchie}}<br /> | titre1 =[[Prince de Beauvau]]<br /> | début de règne =[[1722]]<br /> | fin de règne =[[1754]]<br /> | prédécesseur =<br /> | successeur =[[Charles Juste de Beauvau-Craon]]<br /> | titre2 =[[Famille de Craon|Prince de Craon]]&lt;br&gt;Prince du [[Saint-Empire]]&lt;br&gt;Marquis de Haroué&lt;br&gt;[[Grand d'Espagne]]&lt;br&gt;Marquis de Craon (21 juillet [[1712]])&lt;ref name=&quot;roglo&quot;/&gt;<br /> | arme =<br /> | grade militaire =<br /> | début de carrière =<br /> | fin de carrière =<br /> | commandement =<br /> | gouvernement militaire = Vice-roi du [[grand-duché de Toscane]]<br /> | conflits =<br /> | faits d'armes =<br /> | distinctions =Grand connétable de Lorraine&lt;br&gt;[[Liste des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or|Chevalier de l'ordre de la Toison d'or]]<br /> | autres fonctions = Gouverneur de [[François Ier du Saint-Empire|François de Lorraine]]<br /> | nom de naissance = ''François Vincent''&lt;ref name=&quot;roglo&quot;/&gt; Marc de Beauvau<br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|29|avril|1679}} <br /> | lieu de naissance = <br /> | date de décès = {{date|10|mars|1754}}<br /> | lieu de décès = <br /> | âge au décès = 75<br /> | père = Louis de Beauvau ([[1638]]-[[1703]])<br /> | mère = Anne de Ligny<br /> | conjoint = Anne-Marguerite de Ligniville ([[1686]]-[[1772]])<br /> | liaisons =<br /> | enfants = 20 enfants<br /> | signature = <br /> | ornements extérieurs = Prince Serg Toison d'or<br /> | blason = Blason Beauvau-Craon.svg <br /> | coef blason = 0.6<br /> | taille blason = <br /> }}<br /> '''Marc de Beauvau''', '''marquis de Beauvau''', '''''prince de Craon''''' et du [[Saint-Empire]], marquis de [[Haroué]], grand connétable de [[Duché de Lorraine|Lorraine]], [[grand d'Espagne]], et vice-roi de [[Toscane#Le Grand-duché|Toscane]], est un [[gentilhomme]] [[France|français]], né le {{date de naissance|29|avril|1679}} et mort le {{date de décès|10|mars|1754}}.<br /> <br /> ==Origines et famille==<br /> Marc de Beauvau est issu de la branche de la [[famille de Beauvau]] qui avait joint à son nom celui de ''Craon'' (branche dite de [[famille de Beauvau#Branche de Beauvau-Craon|Beauvau-Craon]] : cf [[Jean IV de Beauvau]]), une très ancienne famille originaire du [[Maine (province)|Maine]] dans le [[duché d'Anjou]] qui servit les rois de France et les [[Liste des ducs de Lorraine|ducs de Lorraine]] depuis le Moyen Âge.<br /> <br /> Marc de Beauvau-Craon est le fils de Louis de Beauvau, marquis de Beauvau (issu par les femmes des seigneurs de [[Craon (Mayenne)]]) ([[1638]]-[[1703]]), et de sa seconde épouse, Anne de Ligny.<br /> <br /> ==Biographie==<br /> Ami d'enfance du [[Liste des ducs de Lorraine|duc de Lorraine]] [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold]], le marquis de Beauvau en est le favori, tandis que son épouse Anne-Marguerite de Ligniville en est la favorite. Léopold nomme Marc de Beauvau ''gouverneur'' (tuteur), puis ''grand écuyer'' de son fils le prince héréditaire [[François Ier du Saint-Empire|François de Lorraine]], plus tard duc de Lorraine puis [[Liste des souverains du Saint-Empire|empereur du Saint-Empire]]. Léopold érige la baronnie d'Haudonviller (aujourd'hui [[Croismare]]) en '''marquisat de Craon''', ainsi nommé en référence à la seigneurie ancestrale de [[Craon (Mayenne)]].<br /> <br /> Léopold lui offre encore le marquisat d'[[Haroué]], au sud de [[Nancy]], où Marc de Beauvau-Craon fait construire le nouveau [[château d'Haroué]] entre [[1720]] et [[1729]] par [[Germain Boffrand]], l'[[architecte]] du [[château de Lunéville]]. Enfin, le duc de Lorraine fait conférer à son favori par l'[[Charles VI du Saint-Empire|empereur Charles VI]] la dignité de [[prince d'Empire|prince du Saint Empire]], en même temps qu'il est créé premier '''prince de Craon''', en [[1722]]&lt;ref&gt;[https://books.google.com/books?id=rHVUAAAAYAAJ&amp;lpg=PA509&amp;ots=RAx-zkmA-R&amp;dq=Notice%20historique%20et%20g%C3%A9n%C3%A9alogique%20Beauvau-Craon&amp;pg=PA14#v=onepage&amp;q=Notice%20historique%20et%20g%C3%A9n%C3%A9alogique%20Beauvau-Craon&amp;f=false A.-J. Duvergier, Mémorial historique de la noblesse, Volume 1, ''Marc de Beauvau'']. Le style connaît d'ailleurs des variations, et on peut lire aussi ''prince de Beauvau-Craon'', ''prince de Beauvau''.&lt;/ref&gt; (Haroué ayant été rebaptisé marquisat puis principauté de Craon).<br /> <br /> Marc de Beauvau est chargé de négocier et d'organiser le mariage du duc François, dès lors [[Liste des souverains de Toscane#Grands-ducs de Toscane de la maison de Habsbourg-Lorraine|grand-duc de Toscane]], avec l'archiduchesse [[Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780)|Marie-Thérèse d'Autriche]], conclu le {{date|12|février|1736}} au terme d'arrangements dynastiques qui amènent le [[Duché de Lorraine#Rattachement à la France|rattachement de la Lorraine à la France]]. Le grand-duc François (II), désormais gendre de Charles VI et bientôt empereur lui-même, laisse l'administration de son nouvel État à Marc de Beauvau, avec le titre de vice-roi.<br /> <br /> Lorsque le [[roi de Pologne]] [[Stanislas Leszczynski]] devient duc de Lorraine en [[1737]], il réside au château d'Haroué et devient l'amant de l'une des filles de Marc de Beauvau, [[Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon|Marie Françoise Catherine]].<br /> <br /> En [[1739]], le marquis est fait [[Liste des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or|Chevalier de l'ordre de la Toison d'or]] par Charles VI.<br /> <br /> Marc de Beauvau réside à [[Florence]] jusqu'à ce qu'il se retire en [[1749]], à l'âge de 70 ans.<br /> <br /> ==Postérité==<br /> L'écrivain [[Royaume-Uni|britannique]] [[Horace Walpole]] le décrit comme « ''un vieil homme simple et jovial, pauvre et extravagant, aimant le polo, la Princesse, et les babioles''&lt;ref&gt;En [[anglais]]: ''a good-natured simple old man, poor and extravagant, loves piquet, the Princess, and baubles''&lt;/ref&gt;. »<br /> <br /> == Récapitulatif ==<br /> === Décorations ===<br /> &lt;center&gt;<br /> {|<br /> |-<br /> |[[Image:Order of the Golden Fleece Rib.gif|106px|Chevalier de la Toison d'or]]<br /> |-<br /> |}&lt;/center&gt;<br /> * [[Chevalier de la Toison d'or]] (ordre autrichien, [[1739]], brevet n° 703) ;<br /> <br /> === [[Armoiries]] ===<br /> ''D'argent, à quatre lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or, 2 et 2.''&lt;ref name=&quot;ArmorialSaintEsprit97&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=&quot;RIETSTAP&quot;/&gt;.<br /> <br /> ===Descendance===<br /> Il épouse le {{date|16|décembre|1704}} à [[Lunéville]], Anne-Marguerite de Ligniville ([[1686]]-[[1772]]), comtesse du Saint-Empire, dame d'honneur de la duchesse de Lorraine, et maitresse du duc [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{Ier}}]].<br /> <br /> Le couple eut vingt enfants 8 fils et 12 filles parmi lesquels :<br /> * Élisabeth Charlotte ([[1705]] après [[1754]]) qui épousa Charles Ferdinand François de [[La Baume]] (La Baume-Montrevel), marquis de Saint-Martin et de [[Pesmes]]; <br /> * [[Anne Marguerite Gabrielle de Beauveau-Craon|Anne-Marguerite-Gabrielle]] ([[1707]]-[[1790]]) qui épousa premières noces [[Jacques Henri de Lorraine]], prince de Lixin et Mortagne(-sur-Gironde); deuxièmes noces [[Gaston Pierre de Lévis-Mirepoix|Gaston Pierre Charles de Lévis]], maréchal duc de Mirepoix;<br /> * Gabrielle ''Françoise'' ([[1708]]-[[1758]]) qui épouse Gabriel Alexandre d'Alsace, prince de Chimay;<br /> * Marie Philippe Tècle ([[1709]]-[[1748]]), chanoinesse;<br /> * Nicolas Simon Jude ([[1710]]-[[1734]]), il rentre en religion pour être prêtre;<br /> * [[Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon|Marie Françoise Catherine]] ([[1711]]-[[1787]]) qui épousa Louis-François de Boufflers, marquis de Remiencourt;<br /> * François Vincent Marc ([[1713]]-[[1742]]), [[Primat de Lorraine]] de 1722 à sa mort;<br /> * Léopold Clément ([[1714]]-[[1723]]), présenter de minorité dans l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] en 1715&lt;ref&gt;de La Roque, col.22&lt;/ref&gt;;<br /> * Marie Louise Eugénie ([[1715]]-[[1734]]), abbesse;<br /> * Henriette Augustine ([[1716]]-?), religieuse de la visitation;<br /> * Charlotte Nicole ([[1717]]-[[1787]]) qui épousa Léopold Clément de Bassompierre;<br /> * [[Charles Juste de Beauvau-Craon|Charles Juste]] ([[1720]]-[[1793]]) , [[Maréchal de France]] ; épousa en premières noces Marie-Sophie-Charlotte de La Tour d'Auvergne [[:en:Marie Charlotte de La Tour d'Auvergne|{{en}}]], deuxièmes noces Marie-Charlotte-Sylvie de Rohan-Chabot;<br /> * [[Ferdinand-Jérôme de Beauvau-Craon|Ferdinand]], prince de Craon ([[1723]]-[[1790]]), épouse de Louise Desmier d'Archiac, fille de [[Étienne-Louis Desmier d'Archiac]], lieutenant-général des armées du roi, et petite-fille de [[Jean-Henri d'Anthès]] ;<br /> * Gabrielle-Charlotte (octobre [[1724]] - après [[1790]]), chanoinesse-comtesse de Remiremont, dernière abbesse de Saint-Antoine-des-Champs (de 1760 à la Révolution) ;<br /> * Alexandre, comte de Beauvau-Craon ([[1725]]-†[[1745]]), tué à la [[Bataille de Fontenoy]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{references|colonnes=1|group=&quot;n&quot;}}<br /> {{Références|colonnes=2|références= <br /> &lt;!--biblio--&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;ArmorialSaintEsprit97&quot;&gt;{{Harvsp|Popoff|1996|p=97}}.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;RIETSTAP&quot;&gt;{{Harvsp|Rietstap|1884}}.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;!--liens externes--&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;roglo&quot;&gt;{{Harvsp|Roglo|2012}}.&lt;/ref&gt;<br /> }}<br /> == Annexes ==<br /> === Articles connexes ===<br /> {{début de colonnes|nombre=2}}<br /> * [[Abbaye Saint-Antoine-des-Champs]] ;<br /> * [[Catalogue des œuvres d'Hyacinthe Rigaud]] ;<br /> * [[Château d'Haroué]] ;<br /> * [[Hôtel de Beauvau-Craon]] ;<br /> * [[Liste des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or]] ;<br /> * [[Familles subsistantes de la noblesse française]]<br /> * [[Liste historique des marquisats de France]] ;<br /> * [[Prieuré de Ménil à Lunéville]] ;<br /> {{fin de colonnes}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{autorité}}<br /> * {{Lien web<br /> |url=Marc de Beauvau-Craon<br /> |titre=Marc de Beauvau-Craon<br /> |id=Roglo2012<br /> |série=<br /> |auteur=<br /> |lien auteur=<br /> |coauteurs=<br /> |date=<br /> |année=<br /> |mois=<br /> |site=[[roglo]].eu<br /> |éditeur=<br /> |page=<br /> |citation=<br /> |en ligne le=<br /> |consulté le=4 avril 2012<br /> }} ;<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Bouillet note}}<br /> * {{ouvrage |langue= |prénom1=Michel |nom1=Popoff|lien auteur1=Michel Popoff |préface=[[Hervé Pinoteau]] |titre=[[Armorial]] de l'[[Ordre du Saint-Esprit]] |sous-titre=d'après l'œuvre du [[père Anselme]] et ses continuateurs |éditeur=Le Léopard d'or |lien éditeur= |lieu=[[Paris]] |année=[[1996]] |pages totales=204 |isbn=2-86377-140-X |id=Popoff1996}} ;<br /> * {{citeref|Rietstap|1884|{{Ref-Rietstap-Armorial}} }}<br /> * Louis de la Roque, ''Catalogue des chevaliers de Malte, appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes, de Malte - 1099-1800'', Alp. Desaide, Paris, 1891,<br /> <br /> == Chronologies ==<br /> {{Début dynastie}}<br /> {{s-hou | &lt;!--Blason--&gt; | | 1679| | 1754| name = Marc de Beauvau-Craon}}<br /> {{s-reg}}<br /> {{Insérer dynastie<br /> | icone = Blason Beauvau-Craon.svg<br /> | nom = {{1er}} [[Prince de Beauvau]]<br /> | avant = Création<br /> | après = [[Charles Juste de Beauvau-Craon]]<br /> | période = [[1722]]-[[1754]]<br /> }}<br /> {{Fin dynastie}}<br /> <br /> {{Portail|FGS|Histoire militaire|Lorraine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Beauvau-Craon, Marc de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1679]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 1754]]<br /> [[Catégorie:Famille de Beauvau|Marc (1679)]]<br /> [[Catégorie:Prince de Beauvau]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'Or (XVIIIe siècle)]]<br /> [[Catégorie:Décès à 74 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Baptiste_de_Brancas&diff=196033329 Jean-Baptiste de Brancas 2017-12-27T17:19:44Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 77 ans</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Brancas}}<br /> {{Infobox Prélat catholique<br /> | nom = Jean-Baptiste de Brancas<br /> | titre = Archevêque<br /> | image =<br /> | taille image =<br /> | légende =<br /> | date de naissance = {{date|12|avril|1693}}<br /> | lieu de naissance = à [[Pernes-les-Fontaines]]<br /> | date de décès = {{date|30|août|1770}}<br /> | lieu de décès = à [[Aix-en-Provence]]<br /> | ordination =<br /> | consécration = {{date|21|octobre|1725}}<br /> | création =<br /> | titre cardinalice =<br /> | ministère 1 = [[Liste des évêques de La Rochelle|Évêque de La Rochelle]]<br /> | date début 1 = {{date|25|avril|1725}}<br /> | date fin 1 = [[1729]]<br /> | prédécesseur 1 = [[Étienne de Champflour]]<br /> | successeur 1 = [[Augustin Roch de Menou de Charnizay]]<br /> | ministère 2 = [[Archevêque d'Aix]]<br /> | date début 2 = {{date|14|juin|1729}}<br /> | date fin 2 = {{date|30|août|1770}}<br /> | prédécesseur 2 = [[Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc]]<br /> | successeur 2 = [[Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé]]<br /> | fonc religieuses =<br /> | fonc laïques =<br /> | blason =<br /> | blason simple =<br /> | ornement extérieur =<br /> | devise =<br /> | va =<br /> | ch = brancas<br /> | cr =<br /> }}<br /> <br /> '''Jean-Baptiste-Antoine de Brancas''' né à [[Pernes-les-Fontaines]] en [[1693]], mort à [[Aix-en-Provence]] en [[1770]], est un membre du [[clergé]] [[France|français]], partisan de la [[Contre-Réforme]]. Il est [[évêque de La Rochelle]] de 1725 à 1729, puis [[archevêque d'Aix]] de 1729 à sa mort.<br /> <br /> == Jeunesse ==<br /> <br /> Il est issu de la [[famille de Brancas]], grande maison noble originaire de [[Sicile]] dont les membres sont arrivés en France au {{s-|XIII|e}} et dont la fortune commence avec l'octroi du chapeau de [[cardinal (religion)|cardinal]] à Nicolas par le pape d'Avignon [[Clément VII (antipape)|Clément VII]] en [[1378]]. Il est le {{6e|fils}} de Henri de Brancas et de Dorothée de Chelys. À la naissance de Jean-Baptiste-Antoine en [[1693]], la famille est bien installée dans des fonctions assez considérables puisque son père est [[baron du Castelet]] et [[marquis de Céreste]], bien introduit en cour, il obtiendra des postes importants pour ses garçons tant dans la carrière des armes qu'au service de Dieu un de ses autres fils [[Louis de Brancas|Louis]] sera [[Maréchal de France]] et l'autre [[Henri-Ignace de Brancas|Henri-Ignace]] [[évêque de Lisieux]]. Jean-Baptiste-Antoine fait ses études au collège royal de Bourbon à Aix (actuel lycée Mignet) sous la direction des [[jésuites]], puis il monte à [[Paris]] où il prend pension au [[séminaire Saint-Sulpice]] tenu par la congrégation des oratoriens. Parallèlement, il suit les cours de théologie à la fameuse faculté de la [[Sorbonne]] et dont l'ultime étape sera le [[doctorat]] qu'il soutient dans la salle aulique de l’archevêché de Paris.<br /> <br /> == Carrière ==<br /> En 1717, il obtient grâce à son frère Louis, intime du [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]], la commende de l'[[abbaye]] [[Bénédictins|bénédictine]] de Saint-Père de [[Melun]], bénéfice lui rapportant {{unité|4000|livres}} par an tout en le dispensant de l'administration de l'abbaye ainsi que de la présence. La même année, il est nommé [[aumônier]] du Roi et sert donc par « quartier » avec les sept autres aumôniers présents à [[Versailles]], ce qui fait de lui un familier du souverain. En 1720, il est élu [[agent général du clergé]], fonction qui consiste en une sorte de courroie de transmission entre le clergé de France lors de ses assemblées générales, et le pouvoir royal.<br /> <br /> En 1725, il est nommé à l'[[évêché de La Rochelle]], de création récente (1648). Consacré par le [[cardinal (religion)|Cardinal]] [[Armand-Gaston-Maximilien de Rohan]] [[évêque de Strasbourg]] il commence à œuvrer comme il le fera plus tard à Aix dans un sens très hostile au [[jansénisme]]. En 1729, il obtient le siège métropolitain d'Aix-en-Provence, grâce à la sympathie du [[cardinal de Fleury]] et de son prédécesseur sur le siège d'Aix, monseigneur de Vintimille du Luc. En 1729, le patrimoine des archevêques d'Aix est assez enviable par rapport aux autres [[diocèse]]s voisins. Ce patrimoine a été élaboré en grande partie grâce au complaisant [[René Ier d'Anjou|René {{Ier}} d'Anjou]] au {{XVe siècle}}. Il rapporte à son titulaire plus de 33 000 livres annuelles. L'archevêque a de plus des prérogatives importantes puisqu'il est de facto président de la chambre ecclésiastique d'Aix, et surtout conseiller au [[parlement de Provence]]. Mais ce qui fait de lui une pièce maîtresse de l'échiquier politique de la région est la présidence de l'assemblée générale des communautés de Provence, qui comme pour tout [[pays d'État]] de l'époque, est l'assemblée représentative qui exprime sous forme de requêtes et de remontrances au souverain les désidératas de la population, et qui défend bec et ongles les privilèges du pays notamment en matière fiscale. Enfin l'archevêque d'Aix est également chancelier-né de la prestigieuse université de droit de la ville&lt;ref&gt;Armand Jean, ''Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801'', Paris et Mamers, 1891, {{p.}}149-150.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Action de Brancas au siège d'Aix-en-Provence == <br /> <br /> Brancas se montrera durant son mandat très assidu et ne quittera pratiquement jamais son [[diocèse]]. Cela ne l'empêchera pas de continuer à cultiver ses relations à la cour; ainsi il a pour soutien principal le [[cardinal de Fleury]] ; de plus il est appuyé par l'influent [[Louis René Édouard de Rohan (1734-1803)|prince-cardinal de Rohan]] et le [[cardinal de Tencin]] qui sera ministre d'état entre 1742 et 1752. [[Philibert Orry]], le ''Colbert'' de [[Louis XV de France|Louis XV]] est également bien disposé à son égard. Avec son clergé et les fidèles, Brancas montrera toutes les caractéristiques du prélat animé de l'esprit de la Contre-Réforme. Exerçant une surveillance continuelle sur son clergé, il exigera toujours de celui-ci une vie exemplaire vouée à l'étude et au service des paroissiens, n'hésitant pas à frapper d'exil les curés suspects de sympathie envers le jansénisme. Charitable, il améliore la condition des plus vieux d'entre eux en créant une caisse chargée de rémunérer ceux que l'âge rend incapable d'assurer leur fonction.<br /> <br /> Portant une attention particulière à l'enseignement, il multiplie les écrits et les visites dans les paroisses pour veiller à ce que le clergé dispense une instruction minimale dans les campagnes même les plus reculées. La charité du prélat était proverbiale et il fit bâtir à ses frais l'aile occidentale de l'[[hôtel Dieu d'Aix]]. Mais l'aspect le plus marquant de son long mandat fut celui des rapports entre politique et religion. Envers les jansénistes, Brancas se montrera impitoyable, encourageant la pratique du refus de sacrements, frappant d'exil certains curés, et surtout entrant en conflit ouvert avec le parlement de Provence dont une grande partie des membres est gallicane. ce conflit avec le Parlement va connaître son point culminant en 1755 quand Louis XV devant l'intransigeance de Brancas enverra en exil celui-ci au château de Lambesc pour calmer les tensions politiques et religieuses. Humilié, Brancas ne réintégrera son palais aixois qu'en 1759. Entre 1760 et 1770, les luttes vont continuer avec le parlement de plus en plus gallican et le prélat recroquevillé sur ses positions ultramontaines. À cet égard la situation à Aix est représentative de la situation du royaume dans son ensemble. D'autant que les jésuites en Provence occupent une position considérable et sont soutenus par Brancas lors des procès divers que le Parlement va établir contre la congrégation jusqu'en 1763, date à laquelle ils seront exclus à perpétuité de toute l'étendue du ressort de la cour. <br /> <br /> Quand il meurt en 1770, il apparaît donc comme ancré dans une époque révolue et quelque peu dépassé par les changements profonds de la société qui se sécularise peu à peu, et surtout les lumières, la volonté accrue d'indépendance des Parlements&lt;ref&gt;Armand Jean ''Op.cit'' {{p.}}19-20&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * [[Liste des archevêques d'Aix-en-Provence]]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Début dynastie}} <br /> {{Insérer dynastie<br /> | avant = [[Étienne de Champflour]]<br /> | nom = [[Liste des évêques de La Rochelle|Évêque de La Rochelle]]<br /> | après = [[Augustin Roch de Menou de Charnizay]]<br /> | période = 1725-1729<br /> }}<br /> {{Insérer dynastie<br /> | avant = [[Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc]]<br /> | nom = [[Liste des archevêques d'Aix-en-Provence|Archevêque d'Aix]]<br /> | après = [[Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé]]<br /> | période = 1729-1770<br /> }}<br /> {{Fin dynastie}} <br /> <br /> {{Portail|catholicisme|Provence|Aix-en-Provence}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Brancas, Jean-Baptiste de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Famille de Brancas|Jean-Baptiste]]<br /> [[Catégorie:Agent général du clergé de France]]<br /> [[Catégorie:Archevêque d'Aix-en-Provence]]<br /> [[Catégorie:Évêque de La Rochelle]]<br /> [[Catégorie:Évêque catholique français du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Personnalité provençale du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1693]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Pernes-les-Fontaines]]<br /> [[Catégorie:Décès en août 1770]]<br /> [[Catégorie:Décès à 77 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Honor%C3%A9-Armand_de_Villars&diff=196168299 Honoré-Armand de Villars 2017-12-27T17:19:37Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 67 ans</p> <hr /> <div>{{Homonyme|Villars}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Honoré-Armand de Villars<br /> | nom autre = [[duc de Villars]]<br /> | image = Honoré-Armand de Villars.PNG<br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|4|octobre|1702}}<br /> | lieu de naissance = à [[Paris]]<br /> | date de décès = {{date||mai|1770}}<br /> | lieu de décès = à [[Aix-en-Provence|Aix]]<br /> | âge au décès = 67<br /> | origine = [[Royaume de France|Français]]<br /> | allégeance = {{France monarchie}}<br /> | grade = <br /> | arme = <br /> | début de carrière = <br /> | fin de carrière = <br /> | conflit = <br /> | commandement = <br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = [[Duc et pair|duc et]] [[Pairie de France (Ancien Régime)|pair de France]]&lt;br /&gt;[[Grand d'Espagne]]&lt;br /&gt;[[Chevalier de la Toison d'or]]&lt;br /&gt;Membre de l'[[Académie française]]<br /> | hommages = <br /> | autres fonctions = [[liste des gouverneurs de Provence|Gouverneur général des pays et comté de Provence]]<br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> '''Honoré-Armand, [[duc de Villars]]''', [[Duc et pair|duc et]] [[Pairie de France (Ancien Régime)|pair de France]], prince de [[Martigues]], [[Grand d'Espagne]], [[chevalier de la Toison d'or]], [[vicomte de Melun]], marquis de la Melle, comte de Rochemiley ([[Paris]], le {{date|4|octobre|1702}} - [[Aix-en-Provence|Aix]] en {{date||mai|1770}}), est un [[militaire]] [[royaume de France|français]] et gouverneur de Provence.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Il est le fils de [[Claude Louis Hector de Villars]], [[maréchal de France]], et de Jeanne-Angélique Rocque de Varengeville, et petit-fils de [[Pierre de Villars]]. Il est surnommé &quot;l'ami de l'homme&quot; par la cour en raison de ses goûts homosexuels,Il épouse en [[1721]] Amable-Gabrielle de Noailles, fille d'[[Adrien Maurice de Noailles]]. Le couple a eu une fille le 18 mars 1723, Aimable-Angélique de Villars (dont le père biologique serait [[Jean-Philippe d'Orléans]], fils légitimé du régent).<br /> <br /> [[Mestre de camp]] d'un régiment de cavalerie, [[brigadier des armées du roi]], il sert en Italie en 1733 sous les ordres de son père. C'est lui qui porte la nouvelle de la prise du [[château de Milan]] au Roi.<br /> <br /> Il est membre de l'[[Académie française]], où il succède à son père au fauteuil 18 le 16 août 1734. Il est [[liste des gouverneurs de Provence|Gouverneur général des pays et comté de Provence]] et de la Tour du Bouc, également à la suite de son père, de 1734 à sa mort.<br /> <br /> == La vie en Provence ==<br /> Résidant en Provence, il est protecteur de l'[[Académie de Marseille]] et vient rarement à l'Académie française ; il était l'ami de [[Voltaire]], [[Jean le Rond D'Alembert|d'Alembert]] et [[Charles Pinot Duclos|Duclos]].<br /> <br /> En 1750, alors gouverneur de Provence, il achète un hôtel particulier sur l'actuel [[cours Mirabeau]], construit en 1710 par Lois d'Esmivy de Moissac, conseiller à la Cour des Comptes. Cet hôtel est bâti sur une parcelle de prestige, destinée dès 1664 à un « hôtel du gouvernement ». Mais le [[duc de Vendôme]], gouverneur à qui avait été donné le terrain, préféra finalement l'isolement du faubourg des Cordeliers où il fit édifier son fameux [[Pavillon Vendôme (Aix-en-Provence)|pavillon]]&lt;ref&gt;Évocation du viel Aix-en-Provence, André Bouyala d'Arnaud, Les Éditions de Minuit, 1964, {{p.|179-180}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La façade a été complétée en [[1757]], pour le duc de Villars, par [[Georges Vallon]] : les quatre colonnes, qui encadrent l'entrée monumentale sont, avec celles de l'[[Hôtel de ville d'Aix-en-Provence|Hôtel de Ville]] et de l'Université, les seules qui font emprise sur l'espace municipal - marque et privilège du gouverneur. L'escalier à une belle rampe qu'ornaient les armes de Villars (volées en 1980)&lt;ref&gt;Aix-en-Provence et le Pays d'Aix, Jean Paul Coste, Édisud, 1981, {{p.|107-108}}.&lt;/ref&gt;. Il s'appelle depuis [[Hôtel de Villars]].<br /> <br /> Mais Honoré Armand vit peu à Aix. Il y est mal accueilli par la population et les notables, notamment le [[Parlement de Provence]]. Cet ostracisme n'est pas dû à ses mœurs, banales à l'époque, mais au fait qu'il représente le roi, et ne renonce à aucun des privilèges civils qui y sont attachés. Cette attitude régalienne hérisse une province tardivement rattachée à la France, assez frondeuse, où le [[comte de Mirabeau]] a été élu représentant du [[tiers état]]. Honoré Armand réside le plus souvent à Marseille.<br /> <br /> == Les dernières années ==<br /> Par son testament du 27 juin 1765, Honoré Armand, duc de Villars, gouverneur de Provence lègue à la ville d'Aix-en-Provence une somme importante destinée à la création de plusieurs établissements : une bibliothèque publique, un jardin des plantes, un cabinet d'antiquités et de médailles et une [[École de dessin d'Aix-en-Provence|école de dessin]]. Cette école est aussitôt installée à la Chapelle des Dames, dépendance du Collège Bourbon.<br /> <br /> Il lègue également la statue de son père, Louis Hector, maréchal de France et vainqueur de Denain, réalisée par le sculpteur Nicolas Coustou, afin qu'elle décore la salle de la première bibliothèque publique. Enfermée dans le couvent des Bénédictines après la Révolution, la sculpture tombe dans l'oubli jusqu'en [[1812]], date à laquelle elle est placée en haut du grand escalier de l'Hôtel de ville.<br /> <br /> Sa fille, rapidement veuve, ayant terminé ses jours au couvent, Honoré Armand est resté sans descendance.<br /> <br /> == Sexualité ==<br /> Il reçoit le surnom d'« ami de l'Homme » en raison de ses mœurs, car son homosexualité était de notoriété publique. [[Bachaumont]] note, dans ses ''[[Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des Lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours|Mémoires]]'' (5 mai 1770), qu’« il était taxé d’un vice qu’il avait mis à la mode à la cour, et qui lui avait valu une renommée très étendue, comme on peut le voir dans la Pucelle. » En effet, [[Voltaire]], dans les premières édition de ''La Pucelle d'Orléans'' avait accolé son nom à celui du [[marquis de Thibouville]], accusé du même vice, dans les vers suivants :<br /> {{vers|texte=Tels on a vu Thibouville et Villars, <br /> Imitateurs du premier des Césars, <br /> Tout enflammés du feu qui les possède, <br /> Tête baissée attendre un Nicomède; <br /> Et seconder, par de fréquents écarts, <br /> Les vaillants coups de leurs laquais picards.}}<br /> <br /> [[Giacomo Casanova|Casanova]] raconte dans ''Histoire de ma Vie'' : {{Citation|Examinant son maintien et sa figure, j'ai cru de voir une femme de soixante et dix ans habillée en homme, maigre, décharnée et rendue, qui dans sa jeunesse pouvait avoir été belle. Il avait les joues couperosées couvertes de rouge, les lèvres de carmin, les sourcils de noir, les dent postiches comme les cheveux collés à sa tête avec force pommade à l'ambre et un grand bouquet à sa plus haute boutonnière qui lui arrivait au menton. D'ailleurs très poli, affable et maniéré, tout dans le goût du temps de la Régence. On m'a dit qu'étant jeune il avait aimé les femmes, mais que devenu vieux il avait pris le modeste parti de devenir la femme de trois ou quatre beaux mignons qu'il tenait à son service. Ce duc était gouverneur de Provence}}&lt;ref&gt;''Histoire de ma vie'', Giacomo Casanova, Tome sixième, chapitre X, éd. Plon, 1960.&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Sources et bibliographie ===<br /> {{...}}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Duc de Villars]]<br /> <br /> {{Palette<br /> |{{Palette Succession/Académie française|avant=[[Claude Louis Hector, duc de Villars]]|Numéro=18|Période=1734-1770|après=[[Étienne-Charles de Loménie de Brienne]]}}<br /> }}<br /> {{Portail|Aix-en-Provence|Royaume de France|Académie française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Villars, Honore-Armand}}<br /> <br /> [[Catégorie:Membre de l'Académie française]]<br /> [[Catégorie:Beaux-Arts de Marseille]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Paris]]<br /> [[Catégorie:Naissance en octobre 1702]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 1770]]<br /> [[Catégorie:Histoire des LGBT en France]]<br /> [[Catégorie:Duc de Villars|Honore Armand]]<br /> [[Catégorie:Décès à 67 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_Louis_d%E2%80%99Albert_de_Luynes&diff=198394292 Charles Louis d’Albert de Luynes 2017-12-27T17:18:20Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 54 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2|légende=Le duc de Chevreuse par [[Hyacinthe Rigaud]] - [[Château de Dampierre]]}}<br /> '''Marie-''Charles-Louis'' d’Albert''', cinquième [[duc de Luynes]], [[duc de Chevreuse]], né le [[24 avril]] [[1717]] et mort le [[8 octobre]] [[1771]], est un [[militaire]] [[France|français]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[Image:Coats of arms book d'Albert de Luynes.jpg|thumb|left|Ses armoiries sur la reliure d'un livre lui ayant appartenu]]<br /> Fils de [[Charles Philippe d'Albert de Luynes]] (1695-1758), et de [[Principauté de Neuchâtel|Louise-Léontine de Bourbon-Neuchâtel (1696-1721)]], il est duc titulaire de Montfort, puis de [[duc de Chevreuse|Chevreuse]], comte de Montfort, puis [[duc de Luynes]] et [[Pairie de France (Ancien Régime)|pair de France]], prince de [[Neuchâtel]] (titre prétendant mais non reconnu par le roy), marquis de Saissac et de Dangeau, comte de Tours, de [[Château de Noyers-sur-Serein|Noyers]] et de [[comte de Dunois|Dunois]].<br /> <br /> Il fut colonel général des [[Dragon (militaire)|Dragon]]s (1754) et gouverneur de Paris.<br /> <br /> ==Carrière==<br /> Prenant part à la guerre de [[1733]], il fit les campagnes de [[1745]] et [[1735]]. Dans la guerre suivante, il était à l'escalade de [[Prague]] en [[1741]]. La même année, il reçut quatre blessures au combat de Sahay à la tête des dragons. Il était, en [[1742]], à la défense de [[Prague]] comme il avait été à l'attaque. Il assista enfin à tous les sièges et à toutes les batailles mémorables de cette même guerre. <br /> <br /> == Mariage et descendance ==<br /> [[File:Biosse - Marie Charles Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse.jpg|thumb|right|Marie-Charles-Louis en uniforme de [[colonel général (France)|colonel général]] des [[dragon (militaire)|dragons]] en 1770.]]<br /> Il épouse en secondes noces, le [[27 avril]] [[1738]], Henriette Nicole Pignatelli d'Egmont (née en [[1719]], décédée à Paris le {{date|1|septembre|1782}}), fille de Procope Charles Nicolas Augustin Pignatelli (v. [[1696]]-[[1743]]) et d’Henriette Julie de Durfort ([[1696]]-[[1779]]), dont :<br /> :[[Louis-Joseph-Charles-Amable d'Albert de Luynes]]<br /> <br /> == Articles connexes ==<br /> * [[Famille d'Albert]]<br /> * [[Duc de Luynes]]<br /> <br /> ==Sources==<br /> * ''[[Mercure de France]]'', octobre 1771, {{p.}}211.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Portail|militaire|XVIIIe siècle|Royaume de France}}<br /> {{DEFAULTSORT:Luynes, Marie Charles-Louis d'Albert de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Duc de Chevreuse|Marie Charles Louis]]<br /> [[Catégorie:Duc de Luynes|Marie Charles Louis]]<br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1717]]<br /> [[Catégorie:Décès en octobre 1771]]<br /> [[Catégorie:Famille d'Albert]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit]]<br /> [[Catégorie:Colonel général (France)]]<br /> [[Catégorie:Décès à 54 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Ren%C3%A9_Moreaux&diff=194655307 Jean René Moreaux 2017-12-27T16:14:57Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 36 ans</p> <hr /> <div>{{voir homophone|Moreau}}<br /> {{Ébauche|général de la Révolution ou du Premier Empire}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Jean René Moreaux<br /> | nom autre = <br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|14|mars|1758}}<br /> | lieu de naissance = [[Rocroi]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]])<br /> | date de décès = {{date|11|février|1795}}<br /> | lieu de décès = [[Thionville]] ([[Moselle (département)|Moselle]])<br /> | date mort au combat = <br /> | lieu mort au combat = <br /> | âge au décès = 36<br /> | origine = {{France}}<br /> | allégeance = <br /> | grade = [[Général de division]]<br /> | arme = [[Infanterie]]<br /> | début de carrière = [[1776]]<br /> | fin de carrière = [[1795]]<br /> | conflit = <br /> | commandement = <br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = <br /> | hommages = Nom gravé sous l'[[arc de triomphe de l'Étoile]], {{13e|colonne}}.<br /> | autres fonctions = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Jean René Moreaux''' (né le {{date de naissance|14|mars|1758}} à [[Rocroi]] et mort le {{date|11|février|1795}} à [[Thionville]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]]) est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général de division de la Révolution française]].<br /> <br /> == Avant la Révolution ==<br /> <br /> Fils de Geoffroy Moreaux, cabaretier et entrepreneur de bâtiment, et de Marie Mangin; petite fille de Marie-Louise Renart de Fuchsambert, il embrasse la carrière militaire à 18 ans.<br /> <br /> Il fait un bref passage au [[régiment Royal-La Marine|Royal Marine]] et s'engage le {{1er}} mars 1776, dans le [[Régiment d'Auxerrois (1776)|régiment des grenadiers de l'Auxerrois]]. Fusillier puis grenadier le {{1er}} janvier 1777, il participe à la guerre pour l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique où il côtoie le futur général Jourdan qu'il retrouve à la révolution. Lors de la [[Bataille de Sainte-Lucie|défense de Sainte-Lucie]] le 15 décembre 1778, il a une jambe brisée par une balle. <br /> <br /> Libéré le 14 novembre 1779, il revient à Rocroi, pour reprendre l'affaire de batiments et de travaux du génie militaire de son père. Cette connaissance, associée à celle de la place forte de Rocroi, lui sera fort utile plus tard lorsqu'il doit organiser le [[Siège de Luxembourg (1794-1795)|siège de Luxembourg]].<br /> <br /> Il se marie le 11 février 1782, avec Marie Collardeau dont la famille est bien implantée sur le plateau de Rocroi, et il mène une vie tranquille consacrée au travail, à sa famille et à ses cinq enfants tout en dirigeant une trentaine d'ouvriers quand la révolution vient bousculer ce bel ordonnancement.<br /> <br /> == Sous la Révolution ==<br /> <br /> Major de la garde nationale de Rocroi le 21 septembre 1789, il y organise la milice citoyenne, et il est élu lieutenant-colonel en premier le 20 septembre 1791, commandant le [[1er bataillon de volontaires des Ardennes|{{1er|bataillon}} de volontaires des Ardennes]]. Son beau-père le remplace à la tête de la garde nationale. Envoyé en garnison à [[Thionville]], il prend part à la défense de cette ville du 24 août au 18 octobre 1792, puis il rejoint [[Longwy]]. Il est promu [[général de brigade]] le 15 mai 1793, et il est employé à l'[[armée de la Moselle]] le 15 mai 1793, sous [[Charles Joseph de Pully|Pully]] et chef du camp de Ketterich. Il s'empare de [[Leimen]] et y est blessé le 22 juillet 1793. [[général de division]] le 30 juillet 1793. il commande le corps des Vosges à la place de Pully le 6 septembre suivant. Les 12 et 14 septembre 1793, il est repoussé à [[Pirmasens]] et le 24 septembre il prend le commandement en chef de l'armée de la Moselle à la place du [[Alexis Balthazar Henri Schauenburg|général Schauenburg]], mais il refuse ce commandement pour cause de santé, il est remplacé par le [[Jacques Charles René Delaunay|général Delaunay]] le {{1er}} octobre 1793. Chargé par le [[Lazare Hoche|général Hoche]] du commandement des troupes depuis [[Sarrelouis]] jusqu'à Longwy en novembre 1793, il s'empare de [[Kaiserslautern]] le {{1er}} janvier 1794, puis de [[Bad Kreuznach|Creutznach]] le 8 janvier suivant.<br /> <br /> Chargé du commandement de l'aile droite de l'armée de la Moselle, (divisions [[Charles-François Desbureaux|Desbureaux]], Moreaux et [[Jean-Jacques Ambert|Ambert]]) le 22 mars 1794, il commande la partie de l'armée de la Moselle entre Longwy et Kaiserslautern le 21 mai 1794. Commandant par intérim l'armée de la Moselle du 2 au 11 juillet puis du 7 au 5 août 1794, il commande cette même armée le 11 juillet, et le 13 juillet il est vainqueur à [[Trippstadt]], à [[Pellingen]] le 8 août, s'empare de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] le 9 août, puis de [[Birkenfeld (Rhénanie-Palatinat)|Birkenfeld]], [[Idar-Oberstein|Oberstein]], [[Kirn]] et [[Traben-Trarbach|Trarbach]], enfin de [[Bad Kreuznach|Kreutznach]] le 16 octobre, de [[Bingen am Rhein|Bingen]] le 20 octobre, et entre à [[Coblence|Coblentz]] le 23 octobre 1794. Le 2 novembre il s'empare du [[Château de Rheinfels|fort de Rheinfels]], puis il dirige le siège de [[Siège de Luxembourg (1794-1795)|siège de Luxembourg]] fin décembre 1794.<br /> <br /> Il meurt le 11 février 1795, à [[Thionville]] d'une fièvre qu'il contracte en visitant des soldats malades&lt;ref&gt;Daniel Reichel, ''Davout et l'art de la guerre: recherches sur la formation, l'action pendant la Révolution et les commandements du maréchal Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, 1770-1823'', Centre d'histoire et prospective militaires, 1975, {{p.|207}}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=DE/&gt;<br /> [[Fichier:Arc de Triomphe mg 6829.jpg|200px|thumb|right|[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile]] : pilier Est, {{13e}} et {{14e|colonnes}}.]]<br /> <br /> Son fils Pierre est maire d'[[Auvillers-les-Forges]] de 1816 au 22 novembre 1840. Un de ses petits-fils, Achille Armand Moreaux est directeur des ardoisières de [[Rimogne]] et maire de ce village&lt;ref&gt;[http://www.surlesentierdupasse.fr/moreaux.htm Page sur Achille Armand Moreaux]&lt;/ref&gt;. Trois autres petits-fils furent peintres : [[François-René Moreaux]], [[Léon Charles-Florent Moreaux]] et [[Louis-Auguste Moreaux]].<br /> <br /> == Sources ==<br /> <br /> * {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux &amp; amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 228| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}<br /> * {{Ouvrage|titre = Correspondance générale de Carnot, tome 3|année = 1897|prénom1= Étienne|nom1 = Charavay|passage = 144| éditeur = imprimerie Nationale}}. <br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|références=<br /> &lt;ref name=DE&gt;{{harvsp|Six|1934|p=228}}&lt;/ref&gt;<br /> }}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|Révolution française|Ardennes}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Moreaux, Jean Rene}}<br /> <br /> [[Catégorie:Général de la Révolution française promu en 1793]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1758]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Rocroi]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1795]]<br /> [[Catégorie:Décès à Thionville]]<br /> [[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]<br /> [[Catégorie:Décès à 36 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Marie_Pierre_Louis_de_Frott%C3%A9&diff=195608274 Marie Pierre Louis de Frotté 2017-12-27T15:54:36Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 33 ans</p> <hr /> <div>{{à sourcer|date=novembre 2016}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Marie Pierre Louis de Frotté<br /> | nom autre = <br /> | image = Louis de Frotté.jpg<br /> | taille image = 250<br /> | légende = ''Louis de Frotté'', peinture de Louise Bouteiller, 1822.<br /> | surnom = ''Blondel''<br /> | date de naissance = {{Date de naissance|5|août|1766}}<br /> | lieu de naissance = [[Alençon]]<br /> | date de décès = {{Date de décès|18|février|1800}}<br /> | lieu de décès = [[Verneuil-sur-Avre]]<br /> | âge au décès = 33<br /> | origine = [[France|Français]]<br /> | allégeance = {{France monarchie}}&lt;br /&gt;[[Fichier:Flag of Royalist France.svg|border|20px]] [[Armée des émigrés]]&lt;br /&gt;[[Fichier:Flag of Royalist France.svg|border|20px]] [[Chouan]]<br /> | grade = [[Maréchal de camp]]<br /> | arme = <br /> | début de carrière = [[1781]]<br /> | fin de carrière = [[1800]]<br /> | conflit = [[Guerres de la Révolution]]&lt;br /&gt;[[Chouannerie]]<br /> | commandement = [[Armée catholique et royale de Normandie]]<br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = [[Chevalier de Saint-Louis]]<br /> | hommages = <br /> | autres fonctions = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> '''Marie Pierre Louis de Frotté''', surnommé « '''Blondel''' », né le {{Date de naissance|5|août|1766}} à [[Alençon]] et fusillé le {{Date de décès|18|février|1800}} à [[Verneuil-sur-Avre]], est le chef emblématique de la [[chouannerie normande]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Louis est un fils de Pierre Henry de Frotté, [[écuyer (gentilhomme)|écuyer]], sieur de la Rimblière, et d'Agathe de Clairambault, mariés à [[Port-Louis (Morbihan)|Port-Louis]], en Bretagne, le 15 octobre 1765 &lt;ref&gt;Généalogie de la famille de la Rivière [http://gw4.geneanet.org/danieldlr_w]&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;Son épouse étant morte assez jeune, Pierre Henry de Frotté se remaria à Anne Suzanne Dumont de Bostaquet. Or on trouve les deux frères de la belle-mère du général Frotté dans les effectifs de l'[[Armée catholique et royale de Normandie|Armée royale de Normandie]] : Isaac Gabriel Auguste alias ''du Verdun'' et Isaac Antoine Auguste alias ''[[La Fontelaye]]'' [http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/article-louis-de-frotte-46509556.html]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le comte Louis de Frotté commence sa carrière militaire en 1781 au [[régiment Colonel-Général (1780)|régiment Colonel-Général]]. Officier d’infanterie lors de la [[Révolution française|Révolution]], jeune, ardent et d'un caractère décidé, il s'en montra de bonne heure l'adversaire et prit le parti de l'émigration. Il passe dans l’[[Manifeste de Brunswick|armée de Brunswick]] après la [[Évasion manquée des 20 et 21 juin 1791|fuite manquée]] de [[Louis XVI de France|Louis XVI]], dans une nouvelle unité, les [[Chevaliers de la couronne]]&lt;ref&gt;Jean Silve de Ventavon, ''Louis de Frotté : le lion de Normandie'', Paris, Éditions F. Lanore/F. Sorlot, 1993, {{ISBN|9782851571045}}, {{p.|64}}.&lt;/ref&gt;. Il combat l’armée républicaine à la [[bataille de Valmy]] avant d’émigrer en 1792 en [[Italie]] puis en [[Allemagne]]. <br /> <br /> === L'insurrection en Bretagne ===<br /> En [[Angleterre]], il sert dans le régiment des [[Chevaliers de la couronne]] du vicomte de Bussy et prépare l’insurrection de sa province natale. Voulant signaler son dévouement pour la cause des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbon]], il sollicita vivement à [[Londres]], en 1794, auprès de [[Joseph de Puisaye]], chargé des intérêts du roi en [[Bretagne]], l'autorisation de passer en France pour faire s'insurger la [[Normandie]], où il avait des intelligences. Il reçut ses pouvoirs ainsi qu'un brevet de colonel. Débarquant sur la côte de [[Saint-Malo]] au commencement de 1795, avec plusieurs autres gentilshommes, il y soutint un combat contre les troupes républicaines, leur échappa, et parvint en Normandie à travers mille dangers. <br /> <br /> Il y apportait, avec un grand courage, une patience à toute épreuve, des talents militaires naturels, mais peu exercés, et une suite imperturbable dans ses desseins. Dévoré d'ailleurs du besoin de se faire un nom, il se précipita dans la carrière de la guerre civile, la seule qui fût ouverte à son audace. Mais il était question alors dans la [[Vendée (département)|Vendée]] et en Bretagne d'un rapprochement et d'une suspension d'armes entre les républicains et les royalistes. La convention nationale se flattait de diminuer le nombre de ses ennemis intérieurs par un système pacifique, repoussé jusqu'alors par les révolutionnaires. <br /> <br /> === La Normandie ===<br /> Opposé à toute pacification, Frotté se rendit le {{1er}} avril 1795 en Bretagne aux réunions pour la rédaction du [[traité de la Mabilais]]. Là, refusant de signer le traité négocié par [[Pierre Dezoteux de Cormatin]], il déclara qu'il ne ferait jamais fléchir ses principes, et qu'il n'y avait pour les royalistes de sécurité que dans les armes. Il regagna aussitôt la Normandie et, organisant pour l'insurrection les cantons limitrophes du [[Calvados (département)|Calvados]] et de la [[Manche (département)|Manche]], il parvint à établir une ligne de correspondance avec [[Jersey]] par les [[îles Saint-Marcouf]]. Il chercha ensuite, par le [[district de Domfront]] et notamment le [[canton de Tinchebray]], à lier ses opérations avec celles des royalistes du [[comté du Maine|Maine]]. <br /> <br /> Frotté n'eut d'abord que trois cents hommes sous ses ordres, et encore étaient-ils peu aguerris. Mais sa persévérance et son infatigable activité lui valurent des succès partiels et répétés contre les nombreux cantonnements républicains. Il s'efforçait de gagner la confiance des habitants des campagnes, et augmentait chaque jour le nombre de ses partisans. Sa correspondance avec l'Angleterre et les princes français fut bientôt en pleine activité. On lui envoya de Londres plusieurs officiers [[émigrés]], et des transfuges vinrent grossir son parti. Ayant refusé de déposer les armes, il vit avec joie, au mois de juillet 1795, le renouvellement des hostilités entre les royalistes et les républicains dans presque tous les départements de l'Ouest. Il fit, vers cette époque, une incursion dans le Maine où, réuni à d'autres chefs, il s'empara momentanément de la ville de [[Mayenne (commune)|Mayenne]].<br /> <br /> Au retour de cette expédition, il ramena en Normandie le fameux Picot, chef secondaire, qu'il eut l'art d'employer, il s'efforça de coordonner ses opérations avec celles des autres chefs de l'[[Anjou]], du Maine et de la Bretagne ; mais l'issue de l'[[Débarquement des émigrés à Quiberon|expédition de Quiberon]] vint arrêter l'essor de ses vastes projets. Le 15 novembre, il fut attaqué dans son quartier général par la garnison de [[Mortain]] ; il la repoussa, se porta aussitôt sur le poste du [[Le Teilleul|Teilleul]], et à la suite d'un engagement très vif, y fit mettre le feu, forçant ainsi les républicains à la retraite, il les tint en échec en se montrant partout, étendit son organisation dans la [[Basse-Normandie]], eut un état-major, des chefs de division, et s'efforça d'introduire une discipline sévère parmi ses troupes, qui, toutes réunies, auraient pu former un corps de quatre à cinq mille hommes ; mais la nature de cette guerre ne permettait presque jamais de réunion générale. <br /> <br /> Frotté cependant joignit aux environs de Mayenne les colonnes [[Marie Paul de Scépeaux de Bois-Guignot|de Scépeaux]] et de [[Fortuné Guyon de Rochecotte|Rochecotte]] ; il attaqua, de concert, plusieurs bataillons républicains qui furent d'abord enfoncés, mais, renforcés ensuite par la garnison de Mayenne, ils revinrent à la charge et culbutèrent à leur tour les royalistes. Ceux-ci se rallièrent pourtant après leur déroute, et les chefs tinrent conseil pour statuer sur leurs opérations ultérieures. Mais comment concilier tant de prétentions et d'intérêts divers ? <br /> <br /> Les généraux royalistes préféraient agir isolément dans leurs arrondissements respectifs ; et les expéditions combinées n'avaient presque jamais d'heureux résultats. Rochecotte, Scépeaux et Frotté se séparèrent ; chacun rentra dans son territoire. De retour en Normandie, Frotté fut joint par son père, qui venait de débarquer avec des dépêches et des subsides du ministère anglais. Ainsi encouragé, il redoubla d'efforts ; il forma une compagnie, organisée sous le nom de ''gentilshommes de la couronne'' ; son système d'insurrection s'étendit et se propagea. Frotté devint redoutable aux républicains, qu'il inquiétait et harcelait sans cesse. Il forma à cette époque un rassemblement nombreux dans la [[Saint-Clair-de-Halouze|forêt d'Halouze]], où il tenait d'ordinaire son quartier général ; et il marcha avec environ mille cinq cents hommes pour attaquer [[Tinchebray]], dont il avait à se plaindre. La garnison n'était pas nombreuse, mais un grand nombre de républicains, renfermés dans la ville, avaient pris les armes pour résister aux royalistes. La ville était d'ailleurs palissadée ; le clocher et l'église étaient crénelés et entourés de meurtrières. L'attaque fut vive et le combat sanglant. Frotté y montra de l'intrépidité et du sang-froid ; il était partout : mais après différents assauts il faillit battre en retraite. Le résultat de l'expédition ne servit qu'à faire redouter les royalistes, et ce succès moral fut presque le seul réel.<br /> <br /> === Retour en Angleterre ===<br /> L'insurrection gagnait de proche en proche en Normandie. Presque tous les cantons avaient des chefs qui obéissaient à Frotté. Mais dans la Vendée, sur les bords de la Loire, en Bretagne et dans le Maine, les affaires des royalistes étaient dès lors désespérées. Le général [[Lazare Hoche|Hoche]] soumettait tout, en employant tour à tour la force des armes, la politique et la modération ; il couvrait déjà toute la Normandie et la Bretagne de ses nombreux bataillons. Malgré la résistance la plus opiniâtre, Frotté se vit contraint de se rembarquer pour l'Angleterre, refusant toute espèce d'adhésion ou de soumission personnelle au gouvernement républicain. <br /> <br /> Avant son départ, il avait licencié ses divisions jusqu'à nouvel ordre et chargé le conseil royal de Normandie des détails de la pacification, recommandant à ses soldats de conserver leurs armes, et établissant entre la Normandie et l'Angleterre deux points de correspondance, l'un par [[Îles Saint-Marcouf|les îles Saint-Marcouf]], l'autre par [[Barneville-Carteret|Carteret]]. <br /> <br /> Arrivé à Londres en 1796, il fut envoyé par le comité royaliste établi dans cette ville, à Monsieur, [[comte d'Artois]], alors à [[Édimbourg]], pour engager ''Son Altesse Royale'' à tenter une expédition en Bretagne. Les circonstances ne semblèrent pas favorables.<br /> <br /> === Deuxième insurrection ===<br /> Ce ne fut qu'après la rupture du [[Second congrès de Rastadt|congrès de Rastadt]] et pendant la guerre de 1799, que les royalistes de l'Ouest de la France purent reprendre les armes. Frotté débarqua en Normandie vers la fin de septembre, avec le grade de [[maréchal de camp]], des pouvoirs très étendus, et le commandement en chef des royalistes de la Normandie et du [[Comté du Perche|Perche]]. En septembre 1799, il revient prendre la tête des « brigands » normands sous le nom de guerre de « Blondel ». <br /> <br /> La guerre civile prit alors un caractère plus imposant. Des forces au moins égales étaient opposées aux royalistes. Frotté attaqua [[Vire]] sans succès ; il prit plusieurs bourgs, mais qui furent repris ensuite. Il délivra sa mère et un grand nombre de royalistes qui venaient d'être emprisonnés en exécution de la loi des otages. Il fit ensuite dans le midi du département de la [[Manche (département)|Manche]] une expédition assez heureuse d'abord, puis mêlée de revers. Cependant, au milieu de cette guerre active, sa troupe s'exerçait, se disciplinait et Frotté lui-même parvenait à étendre son influence sur presque toute la Normandie. Par le contrôle de ses divisions, son armée s'élevait à près d'onze mille hommes. <br /> <br /> ===Prise de pouvoir par Bonaparte===<br /> L'avènement de [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] au suprême pouvoir dans la journée du [[18 brumaire]] devint funeste au parti royaliste armé. Frotté fut peut-être celui de tous les chefs qui en pressentit avec le plus de justesse les conséquences et, dans une de ses proclamations, il retraça avec les couleurs les plus vives cette journée de [[Saint-Cloud]]. Il y représentait Bonaparte tombant presque défaillant dans les bras de ses grenadiers, et à la veille d'échouer dans son usurpation. Un semblable manifeste ne pouvait être oublié par Bonaparte. La guerre menée contre la [[Première République française|République]] par l’irréductible « Général des Royalistes de Normandie » est si impitoyable que le [[Premier Consul]] le considère comme son ennemi personnel.<br /> <br /> Dès ce moment, la perte de Frotté fut résolue. On commençait à dissoudre la confédération royaliste avec des paroles de paix. Dans les [[1800 en France|conférences de Montfaucon]] &lt;ref&gt;[[18 janvier]] [[1800 en France|1800]] : paix de Montfaucon mettant fin à la rébellion des Chouans de la rive gauche de la Loire - {{Ouvrage |auteur=Jacques Crétineau-Joly|titre=Histoire de la Vendée militaire|volume=2|éditeur= Plon|lieu= |année=1851|présentation en ligne={{Google Livres|I-ZR61csngUC|page=459|surligne=}}}}.&lt;/ref&gt;, Frotté fut constamment pour la continuation de la guerre. Presque tous les autres chefs avaient déjà capitulé, et il résistait encore, rejetant toute espèce de pacification. Voulant rallier sous ses drapeaux les insurgés du Maine, dont les chefs venaient de se soumettre, il se porta avec plusieurs colonnes sur la route d'Alençon. Il livra à [[Mortagne-au-Perche|Mortagne]], à [[La Chaux (Orne)|La Chaux]] et au [[le Mêle-sur-Sarthe|Mesle]] au cœur de l'hiver, trois combats sanglants, où il perdit ses meilleurs officiers, tandis que son lieutenant, [[Hilarion-Henri Hingant de Saint-Maur|Hingant de Saint-Maur]], menaçait [[Évreux]] et répandait l'alarme aux environs. <br /> <br /> Mais abandonné par son parti et accablé par des forces toujours croissantes, Frotté écrivit au [[Gabriel Marie Joseph d'Hédouville|général d'Hédouville]], chargé de la pacification, qu'il souscrivait aux lois acceptées par les autres chefs royalistes ; et il l'annonça, le 28 janvier 1800, au [[Emmanuel Maximilien Joseph Guidal|général Guidal]], qui commandait le département de l'Orne. On lui envoya aussitôt un sauf-conduit pour se rendre à Alençon, afin de négocier son accommodement.<br /> <br /> ===Fin===<br /> [[Fichier:Verneuil cénotaphe comte de frotté.jpg|vignette|Cénotaphe du comte de Frotté par [[David d'Angers]] dans l'église de la Madeleine à Verneuil-sur-Avre.]]<br /> Frotté était en route quand, au mépris de la foi jurée, il fut arrêté avec six de ses officiers : le 15 février 1800, il est fait prisonnier par trahison à Alençon, à l’Hôtel du Cygne, alors qu’il négociait avec le général Guidal. <br /> <br /> Trois jours plus tard, une commission militaire le condamne à mort, sans avocat ni témoins, à [[Verneuil-sur-Avre]], où il est fusillé. Une légende prétend que l'officier qui l'avait fait tomber involontairement dans le piège se tua de désespoir à l'instant où il vit les suites de son imprudente confiance. En fait, le citoyen Delenape, maréchal des logis chef du {{5e|régiment}} de dragons qui ne faisait pas partie du tribunal militaire, se serait suicidé à cause de malversation. Celui qui participait au tribunal se nommait Soulez&lt;ref&gt;[[Léon de La Sicotière]], &quot;Louis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832&quot;. {{t.|2}}. {{p.|498}}.&lt;/ref&gt;. Frotté parut devant ses juges avec l'audace qui l'avait toujours caractérisé. <br /> <br /> On produisit contre lui une lettre interceptée, par laquelle il annonçait à un de ses amis qu'il fallait se soumettre à tout hors au désarmement. Au milieu des débats, il se fit apporter du vin et, sur son invitation, ses coaccusés crièrent avec lui, en buvant : « Vive le roi ! » Le lendemain il fut conduit à pied au lieu où il devait recevoir la mort. Un grenadier de son escorte lui fit observer qu'il ne marchait point au pas : « Tu as raison, reprit Frotté, je n'y faisais pas attention » et il reprit le pas. Il ne souffrit pas qu'on lui bandât les yeux et attendit les coups de fusil debout et avec sérénité.<br /> <br /> Aujourd'hui, il subsiste une plaque à sa mémoire à l'intérieur de l'[[église de la Madeleine de Verneuil-sur-Avre]]. Un monument commémoratif érigé à l'endroit de son exécution est également visible, rue des frères Lumière, dans le parc d'entreprises de Verneuil.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> ==Bibliographie==<br /> {{légende plume}}<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k201506g/f1.item.r=Frott&amp;C3&amp;A9.langFR Léon de La Sicotière, ''Frotté et les insurrections normandes'', tome 1]<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k201507v Léon de La Sicotière, ''Frotté et les insurrections normandes'', tome 2]<br /> * [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2015087/f1.image.r=INSURRECTIONS&amp;20NORMANDES.landFR Léon de La Sicotière, ''Frotté et les insurrections normandes'', tome 3, Index]<br /> *{{Michaud}}<br /> * [[Jean-François Chiappe]], « Le rêve normand du Comte de Frotté », ''La Vendée en armes'', {{t.|III}}, ''Les Chouans'', paris, Librairie Académique Perrin, 1982.<br /> * [[Claude Le Roy]], ''Louis de Frotté, dernier général des Chouans'', par éd. H&amp;D, {{2e|édition}} revue et augmentée, 2009.<br /> * « La Franc-Maçonnerie en Alençon et dans l'Orne », Revue 2003 de l'exposition du [[Musée des beaux-arts et de la dentelle|Musée des Beaux Arts et de la Dentelle d’Alençon]] sur la maçonnerie ornaise. Mentions {{p.|11, 78 et 79}} sur l'appartenance maçonnique de Louis de Frotté. Publication sous la direction d’Éric Saunier.<br /> <br /> ==Articles connexes==<br /> {{Autres projets<br /> |commons = category:Louis de Frotté<br /> }}<br /> * [[Familles subsistantes de la noblesse française]]<br /> {{Portail|militaire|politique française|Révolution française|Normandie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Frotte, Louis de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Comte français du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Général français du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Contre-révolutionnaire]]<br /> [[Catégorie:Chouan]]<br /> [[Catégorie:Personnalité politique normande]]<br /> [[Catégorie:Personne fusillée en France]]<br /> [[Catégorie:Naissance en août 1766]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Alençon]]<br /> [[Catégorie:Décès en février 1800]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de la franc-maçonnerie initiée avant 1800]]<br /> [[Catégorie:Décès dans l'Eure]]<br /> [[Catégorie:Personnalité enterrée dans le département de l'Eure]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans la province de Normandie]]<br /> [[Catégorie:Décès à 33 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Antoine_Barth%C3%A9l%C3%A9my_Clot&diff=171407568 Antoine Barthélémy Clot 2017-11-01T07:44:59Z <p>DSisyphBot: /* Distinctions honorifiques et décès */Bot, WP:RBOT renomme Charles Lucien Bonaparte en Charles-Lucien Bonaparte</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie<br /> | nom = Antoine Barthélemy Clot<br /> | image = Gros - Docteur Clot-Bey.jpg<br /> | légende = [[Antoine-Jean Gros]], ''Portrait du docteur Clot-Bey'' ([[1833]]),&lt;br&gt;[[musée de Grenoble]]&lt;ref&gt;{{Base Joconde|09940004105|''Portrait du docteur Clot-Bey''}}&lt;/ref&gt;.<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = Clot-Bey<br /> | date de naissance = {{date de naissance|5|novembre|1793}}<br /> | lieu de naissance = [[Grenoble]]<br /> | date de décès = {{date de mort|20|août|1868|5|novembre|1793}}<br /> | lieu de décès = [[Marseille]]<br /> | nationalité = [[Nationalité française|Française]]<br /> | pays de résidence = <br /> | diplôme = <br /> | profession = [[Médecin]]<br /> | activité principale = <br /> | activités autres = <br /> | formation = <br /> | hommage = Commandeur de la [[Légion d'honneur]] en [[1851]]<br /> | ascendants = <br /> | conjoint = <br /> | descendant = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | notes = <br /> | entete = <br /> }}<br /> <br /> '''Antoine Barthélémy Clot''', né à [[Grenoble]] le {{date de naissance|5|novembre|1793}}, et mort à [[Marseille]] le {{date de décès|28|août|1868}}, est un [[médecin]] [[France|français]] connu sous le nom de '''Clot-Bey''' après avoir travaillé en [[Égypte]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> ===Enfance et études===<br /> <br /> Antoine Clot est né à [[Grenoble]] où il passe son enfance. Son père, sergent major du génie participe à la campagne d’Italie, mais ne prend pas part à la campagne d’Égypte pour raison de santé. La famille s’installe à [[Brignoles]] ([[Var département)|Var]]) en 1808 où le père retrouve un ami chirurgien, le docteur Sappey. Dès 1808, Antoine Clot travaille à [[Brignoles]] chez un [[barbier (métier)|barbier]].<br /> <br /> En [[1813]], sans ressources, il s’oriente vers des études de médecine et part pour Marseille où il est employé par un chirurgien-barbier, rue Reynarde. Il est admis à l’[[Hôtel-Dieu de Marseille|Hôtel-Dieu]] comme élève externe. Le {{date|30|janvier|1816}}, il est reçu élève interne en chirurgie et devient le {{date|30|septembre|1817}} [[officier de santé]]. Pour devenir médecin, il est obligé de passer son baccalauréat à [[Aix-en-Provence]] en 1819 et devient docteur en médecine le {{date|24|juillet|1820}} à [[Montpellier]], car Marseille ne possède pas encore de faculté de médecine. Il est docteur en chirurgie le {{date|18|janvier|1823}}.<br /> <br /> Il opère à l’Hôtel-Dieu de Marseille où il est adjoint du chirurgien interne. Ce dernier prenant sa retraite, l’administration décide d’ouvrir un concours pour l’attribution de ce poste. Antoine Clot, estimant que poste lui revenait de droit, démissionne le {{date|22|décembre|1822}}. Par suite de la jalousie de ses pairs et de son caractère ombrageux, il est évincé de ses fonctions à l’œuvre des demoiselles de la Providence, de son poste de chef des travaux anatomiques à l’hôpital et de la Société académique de médecine. Il ouvre un cabinet privé qui a immédiatement un grand succès.<br /> <br /> ===Le médecin d’Égypte=== <br /> <br /> M. Tourneau, un Français au service du pacha d’Égypte [[Méhémet Ali]], s'est rendu à Marseille pour recruter des instructeurs et des médecins pour procéder à la modernisation du pays. Antoine Clot décide de tenter l’aventure et s’embarque le {{date|21|janvier|1825}}. Son contrat prévu pour cinq ans se prolongera finalement jusqu’en 1849.<br /> <br /> Dès son arrivée, Clot soigne Méhémet Ali et le guérit d’une [[gastro-entérite]] ; il devient son médecin attitré et son ami. Mais l’état sanitaire du pays est déplorable, la médecine n'y étant pas développée. La tâche est immense. Soucieux de travailler au plus près des institutions et de la population, il s'est adjoint un interprète et traducteur de qualité le père Arsène Cardahi &lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Les Missions Catholiques Bulletin Hebdomadaire (p.582-583)|titre = Missionaires Maronites au Pays des Pharaons|lieu = Lyon|éditeur = Th. Morel|année = 1914|pages totales = 626|isbn =|lire en ligne =|passage =}}&lt;/ref&gt;. Antoine Clot crée tout d’abord un Conseil de santé ainsi qu’un service sanitaire militaire. Il décide de créer un gigantesque complexe hospitalier à [[Abouzabel|Abu Za Bal]]. Il crée également une école de médecine ; les enseignants étant européens, il adjoint à chacun d’eux un traducteur en langue arabe. Il contourne les problèmes religieux que pose la dissection des corps humains en utilisant les cadavres d’esclaves non musulmans. Il fait transférer l’école de pharmacie du Caire à [[Abouzabel]].<br /> <br /> Les épidémies sévissant fréquemment en Égypte, le docteur Clot introduit la vaccination [[Variole|antivariolique]]. L’année 1831 est marquée par une terrible épidémie de [[choléra]] qui fait 35 000 morts au Caire. Il se dévoue sans compter et obtient le titre de [[Bey (titre)|bey]], qu’il ajoutera à son nom.<br /> <br /> En 1832, il arrive non sans mal à fonder une école de sages-femmes. Il est envoyé en France avec douze de ses meilleurs élèves afin de compléter leur formation ; il assure également une mission officieuse auprès de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] au sujet de la [[Syrie]].<br /> <br /> En 1835, une épidémie de [[peste]] se déclare. Clot-Bey se dévoue totalement à la lutte contre cette maladie et Méhémet Ali le nomme général à cette occasion. Épuisé par cette tâche, il demande un congé pour se rendre en France. À Marseille, il épousera en 1840 Charlotte Gavoty, fille d’un riche négociant. Au cours de ce séjour, il fera paraître son livre ''Aperçu général sur l’Égypte''. Il revient au Caire en 1840 et continue de s’occuper de santé publique. En 1848, Méhémet Ali abdique en faveur de son fils [[Ibrahim Pacha|Ibrahim]] qui meurt très peu de temps après. Son neveu, [[Abbas Ier Hilmi|Abbas Hilmi]] lui succède. Celui-ci rejette toute modernisation de son pays et supprime les institutions mises en place par son grand-père. Clot-Bey est en disgrâce et rentre à Marseille en avril 1849. Abbas Hilmi est assassiné et son successeur, [[Saïd d'Égypte|Mohammed Saïd]] rappelle alors Clot-Bey. Malgré sa fatigue, Clot-Bey retourne au Caire en novembre 1854 et retrouve ses fonctions d’inspecteur général de la santé. En 1858, il retourne définitivement à Marseille.<br /> <br /> ===Le collectionneur===<br /> <br /> Durant les trente années de son séjour en Égypte, Clot-Bey a pu acquérir une remarquable collection d’antiquités&lt;ref&gt;Cette pratique était à l’époque autorisée.&lt;/ref&gt;. Clot-Bey décide de vendre la plus grande partie de sa collection à la ville de Marseille pour un prix dérisoire : il ne demande en fait que le coût du transport. Cette collection d’abord exposée au [[château Borély]] est actuellement conservée à la [[Vieille Charité]], au [[musée d'archéologie méditerranéenne]]. Parmi les objets présentés, les fameuses stèles orientées du général Kasa placées aux quatre points cardinaux mais également des sarcophages, des tables d’offrande et de nombreux petits objets : amulettes, colliers et [[ouchebti]]s. Il a également fait don d'une petite partie de sa collection au [[musée du Louvre]] à [[Paris]].<br /> <br /> ===Distinctions honorifiques et décès===<br /> [[Fichier:Tombeau de Clot-bey.jpg|upright=0.7|thumb|Tombeau de Clot-Bey au [[cimetière Saint-Pierre (Marseille)|cimetière Saint-Pierre]] à [[Marseille]].]]<br /> En 1850, [[Charles-Lucien Bonaparte]] lui dédia le nom d’une alouette, l'[[Alouette de Clot-Bey]] ''Ramphocoris clotbey''. <br /> <br /> Par décret du {{date|3|septembre|1851}}, il est promu commandeur de la [[Légion d'honneur]]&lt;ref&gt;{{Base Léonore|LH/555/60}}&lt;/ref&gt;. La même année, le pape [[Pie IX]] le nomme comte du Saint Empire romain. Il obtient de nombreuses décorations étrangères : commandeur de l’ordre d’Isabelle la catholique (Espagne), grand officier de l’ordre Iftikhar de Tunis, grand croix de l’ordre de Saint Stanislas de Pologne, chevalier de l’ordre des Saints Maurice et Lazare (Italie), etc.<br /> <br /> Il est élu le {{date|7|juin|1860}} à l’[[Académie de Marseille]]&lt;ref&gt;[[Louis Toussaint Dassy]], ''L’Académie de Marseille'', Marseille, Imprimerie Barlatier Feissat, 1877, {{p.|606}}.&lt;/ref&gt; et reçu au cours de la séance publique du {{date|5|août|1860}} au cours de laquelle il prononce son discours de réception sur le percement de l’[[isthme de Suez]]&lt;ref&gt;Louis Toussaint Dassy, {{opcit}}, {{p.|326}}.&lt;/ref&gt;. Il est membre ou correspondant de plusieurs académies : Société géographique de Paris, Académie des sciences de Naples, Saint-Pétersbourg, Philadelphie, etc. Il est également membre de plusieurs sociétés médicochirurgicales : Bordeaux, Paris, Lyon, Leipzig, Barcelone, Marseille, Naples, Hambourg, Madrid, Tunis et Saint-Pétersbourg.<br /> <br /> Une avenue de Marseille porte son nom&lt;ref&gt;{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Adrien|nom1=Blés|titre=Dictionnaire historique des rues de Marseille|éditeur=Éditions Jeanne Laffitte|lien éditeur=Éditions Jeanne Laffitte|lieu=Marseille|année=1989|pages totales= 441|passage= 106|isbn=2-86276-195-8}}&lt;/ref&gt;, ainsi qu'une rue de Grenoble sa ville natale, et une rue du Caire.<br /> <br /> Il meurt dans sa bastide de Sainte Marthe, rue de cade, le {{date|20|août|1868}}. Il est enterré au [[cimetière Saint-Pierre (Marseille)|cimetière Saint-Pierre]] de [[Marseille]], où ses parents font construire une chapelle funéraire de style oriental portant sa devise {{Citation étrangère|lang=la|Inter infideles fidelis}} ({{Citation|Fidèle parmi les infidèles}}).<br /> <br /> == Publications ==<br /> &lt;!-- liste non exhaustive --&gt;<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Relation des [[épidémie]]s de [[choléra]] qui ont régné à l'Heesiaz. à Suez, et en Égypte|éditeur= Feissat, Snr. &amp; Demonchy|lieu= Marseille|année= 1832|pages totales= 60|passage= |oclc= 24438493|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= De La [[Peste]] observée en Égypte, recherches et considérations sur cette maladie|éditeur= Fortin Masson|lieu= Paris|année= 1840|pages totales= 439|passage= |oclc= 2082002|lire en ligne= }}<br /> * ''Aperçu général sur l'Égypte'', 2 volumes, édition A. Barthélemy, 1840.<br /> * ''Coup d'œil sur la peste et les quarantaines à l’occasion du congrès sanitaire'', Paris, Libraire éditeur Masson, 1851.<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= De l'ophthalmie : du trychiasis, de l'entropion et de la cataracte observés en Égypte|éditeur= Imprimerie Vial|lieu= Marseille|année= 1864|pages totales= 54|passage= |oclc= 17763470|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Introduction de la vaccination en Égypte en 1827. Organisation du service médico-hygiénique des provinces en 1840 : instructions et règlements relatifs à ces deux services|sous-titre= |éditeur= Victor Masson &amp; Fils|lieu= Paris|année= 1860|pages totales= |passage= 32|oclc= 17780732|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Réorganisation du service médical civil et militaire d’Égypte en 1856 sous le gouvernement de S.A. Saïd Pacha|éditeur= Thunot|lieu= Paris|année= 1862|pages totales= 111|passage= |oclc= 38386556|lire en ligne= }}<br /> <br /> ==Notes et références== <br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> ===Bibliographie===<br /> * Adrien Blés, ''Dictionnaire historique des rues de Marseille'', Marseille, Éd. Jeanne Laffitte, 1989, {{p.|106}} {{ISBN| 2-86276-195-8}}.<br /> * Rémy Kertenian, « L'œuvre de Clot-Bey médecin marseillais », in ''Pascal Coste, toutes les Égyptes'', Éditions parenthèses, bibliothèque municipale de Marseille, 1998, {{p.|235-244}} {{ISBN|2-86364-092-5}}.<br /> * Académie de Marseille, ''Dictionnaire des marseillais'', Marseille, Edisud, 2001, {{p.|100}} {{ISBN| 2-7449-0254-3}}.<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= Christian Jean Dubois|préface = Gilbert Sinoué|titre= Clot Bey|sous-titre= Médecin de Marseille (1793-1868)|éditeur= Jeanne Laffitte|collection= |lieu= Marseille|année= 2013|volume= |tome= |pages totales= 333|passage= |isbn= 978-2-86276-505-1|lire en ligne= }}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{autres projets|Commons=Category:Antoine Clot-Bey}}<br /> * {{Autorité}}<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18094545.html Un médecin provençal en Égypte : les débuts et l'organisation de la médecine militaire]<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18146214.html Un médecin provençal en Égypte : la consécration]<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18147611.html Un médecin provençal en Égypte : le retour en France et les écrits]<br /> * [http://lire.ish-lyon.cnrs.fr/IMG/pdf/Laure_Martin_-_Clot-bey.pdf Clot-Bey par Laure Martin]<br /> * {{Cths|102793|Clot Antoine}}<br /> <br /> <br /> {{Portail|Marseille|Égypte|médecine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Clot, Antoine}}<br /> <br /> [[Catégorie:Médecin français]]<br /> [[Catégorie:Médecin du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Académie de Marseille]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Personnalité liée à Marseille]]<br /> [[Catégorie:Naissance en novembre 1793]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Grenoble]]<br /> [[Catégorie:Décès en août 1868]]<br /> [[Catégorie:Décès à Marseille]]<br /> [[Catégorie:Décès à 74 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Petite_Rivi%C3%A8re_(Rivi%C3%A8re_Saint-Maurice)&diff=192999092 La Petite Rivière (Rivière Saint-Maurice) 2017-09-23T10:12:05Z <p>DSisyphBot: Bot, WP:RBOT Supprime autres projets, commons:Category:Petite, rivière n&#039;existe pas</p> <hr /> <div>{{coord|47.078001|-72.91924|display=title|scale:100000}}<br /> {{Infobox Cours d'eau<br /> | nom=La Petite Rivière<br /> | autres noms=Ancien nom « La petite rivière Batiscan »<br /> | image=<br /> | légende image=<br /> | carte=<br /> | légende carte=<br /> | longueur=8.3<br /> | longueur notes=<br /> | bassin=<br /> | bassin notes=<br /> | bassin collecteur=[[Rivière Saint-Maurice]]<br /> | débit=<br /> | débit lieu=<br /> | débit notes=<br /> | nombre de Strahler=<br /> | organisme gestionnaire=<br /> | régime=[[Régime nivo-pluvial|Nivo-pluvial]]<br /> | source= Lac Dawson<br /> | source localisation=Canton de Boucher, [[Trois-Rives]] <br /> | source altitude=300<br /> | source latitude=47.073165<br /> | source longitude=-72.839391<br /> | confluence=[[Rivière Saint-Maurice]]<br /> | confluence localisation=[[Grande-Anse (Mékinac)|Grande-Anse]]<br /> | confluence altitude=117<br /> | confluence latitude=47.078001<br /> | confluence longitude=-72.91924<br /> | affluents rive gauche=<br /> | affluents rive droite=(à partir de la confluence) Décharge du lac Lamonte,<br /> | pays={{Canada}}<br /> | subdivision1={{Québec}}<br /> | lien subdivision1=[[Provinces du Canada|Province]] <br /> | subdivision2=[[Mauricie]]<br /> | lien subdivision2=[[Région administrative du Québec|Région]]<br /> | subdivision3=[[Mékinac]]<br /> | lien subdivision3=[[Municipalité régionale de comté|MRC]]<br /> | régions=<br /> | villes=<br /> | sources=<br /> }}<br /> '''La Petite Rivière''' est un affluent de la rive Est de la [[rivière Saint-Maurice]], coulant généralement vers l’Ouest, entièrement dans la municipalité de [[Trois-Rives]], dans la [[municipalité régionale de comté]] (MRC) de [[Mékinac]], dans la région administrative de la [[Mauricie]], au [[Québec]], au [[Canada]].<br /> <br /> La rivière coule dans une petite vallée étroite et sauvage qui se creuse progressivement en approchant de la [[rivière Saint-Maurice]]. Annuellement, la surface de la rivière est généralement gelée de la mi-décembre à la mi-mars.<br /> Le chemin du lac-Dargis longe la rive sud des lacs de tête (lac Dawson et lac Dickey), puis longe la rive Nord de « La Petite Rivière ». Ces deux lacs sont séparés par une presqu’île d’une longueur de {{unité|1.0|km}} et d’une largeur variant de {{unité|0.4|km}} à {{unité|0.5|km}}, rattachée à la rive Nord.<br /> L’activité économique du versant hydrographique du « La Petite Rivière » est la foresterie. L’activité récréotouristique s’est développée progressivement depuis le début du XIXe siècle.<br /> == Géographie ==<br /> La Petite Rivière prend sa source à l’embouchure du Lac Dawson (longueur: {{unité|2.0|km}}; altitude: {{unité|300|m}}). Ce lac est enclavé de montagnes dont un sommet atteint {{unité|379|m}} du côté Nord-Est.<br /> À partir de l’embouchure du lac Dawson, « La Petite Rivière » coule sur {{unité|8.3|km}}, selon les segments suivants:<br /> *{{unité|0.2|km}} vers le Nord-Ouest, jusqu’à la rive Sud-Ouest du Lac Dickey;<br /> *{{unité|2.2|km}} vers le Nord-Ouest en traversant le Lac Dickey (altitude: {{unité|300|m}}) sur sa pleine longueur, jusqu’au barrage situé à son embouchure;<br /> *{{unité|3.6|km}} vers l’Ouest, jusqu’à la décharge (venant du Nord-Est) d’un ensemble de quatre lacs dont le lac Lamonte;<br /> *{{unité|2.3|km}} vers le Sud-est en formant un crochet vers le Sud et en coupant la [[route 155 (Québec)|route 155]], jusqu'à la confluence de la rivière&lt;ref&gt;Segments de la rivière mesurés à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La Petite Rivière se déverse sur la rive Est de la [[rivière Saint-Maurice]], face au [[Parc national de la Mauricie]]. Cette confluence est située à:<br /> *{{unité|1.2|km}} en aval de l’île aux Noix, laquelle fait face au hameau de [[Grande-Anse (Mékinac)|Grande-Anse]];<br /> *{{unité|6.5|km}} en aval de la confluence de la [[rivière Grosbois]];<br /> *{{unité|17.0|km}} en amont de la confluence de la [[rivière du Caribou (Lac-Normand)|rivière du Caribou]].<br /> <br /> == Toponymie ==<br /> L'arpenteur-géomètre, J. Barnard, écrivait dans son rapport du 19 août 1874 : « La petite rivière Batiscan, par où se déchargent les lacs Dickay et Dawson, offrent des pouvoirs d'eau magnifiques »&lt;ref&gt;Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec, Québec, 1889.&lt;/ref&gt;. Aujourd’hui, la petite rivière Batiscan est désignée la Petite Rivière. Jadis, la rivière des Prairies était sans doute le petit détroit encaissée entre le lac Dawson et le lac Dickey.<br /> <br /> Le toponyme &quot;La Petite Rivière&quot; a été officialisé le 5 décembre 1968 à la [[Commission de toponymie du Québec]]&lt;ref&gt;[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=48503 Commission de toponymie du Québec - Banque de noms de lieux - Toponyme: &quot;La Petite Rivière&quot;]&lt;/ref&gt;.<br /> == Articles connexes ==<br /> {{GeoGroup}}<br /> {{Début de colonnes|nombre=2}}<br /> *[[Trois-Rives]], une municipalité<br /> *[[Mékinac]], une [[municipalité régionale de comté|MRC]] <br /> *[[Grande-Anse (Mékinac)|Grande-Anse]], un hameau<br /> *[[Rivière Saint-Maurice]], un cours d'eau<br /> *[[Liste des cours d'eau du bassin du Saint-Maurice]]<br /> *[[Liste des cours d'eau du Québec]]<br /> {{Fin de colonnes}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> {{Portail|lacs et cours d'eau|Mauricie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Petite, riviere}}<br /> [[Catégorie:Cours d'eau en Mauricie]]<br /> [[Catégorie:Système hydrologique du Saint-Maurice|1Petite]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Pierre_Gauthier&diff=184316153 Jean-Pierre Gauthier 2017-09-10T17:46:42Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 56 ans</p> <hr /> <div>{{Homonyme|Jean-Pierre Gauthier (homonymie)}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Jean-Pierre Gauthier<br /> | nom autre = dit Leclerc<br /> | image = P vip.svg<br /> | taille image = 200<br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|23|février|1765}}<br /> | lieu de naissance = [[Septmoncel]] ([[Jura (département)|Jura]])<br /> | date de décès = {{date|14|juin|1821}}<br /> | lieu de décès = [[Marnes]] (Deux-Sèvres)<br /> | âge au décès = 56<br /> | origine = {{France}}<br /> | allégeance = <br /> | grade = [[Général de brigade]]<br /> | arme = [[Cavalerie]]<br /> | début de carrière = [[1783]]<br /> | fin de carrière = [[1815]]<br /> | conflit = <br /> | commandement = [[9e régiment de dragons|{{9e|provisoire}} de Dragons]]&lt;br /&gt; [[25e régiment de dragons|{{25e}} Régiment de Dragons]]<br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = [[Sabre d'honneur]]&lt;br /&gt;[[Légion d'honneur]]&lt;small&gt;(Officier)&lt;/small&gt;<br /> | hommages = Nom gravé sous l'[[Arc de triomphe de l'Étoile|Arc de Triomphe]], {{39e|colonne}}.<br /> | autres fonctions = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Jean-Pierre Gauthier, dit Leclerc''', né le {{date de naissance|23|février|1765}} à [[Septmoncel]] ([[Jura (département)|Jura]]), mort à [[Marnes]] ([[Deux-Sèvres]]) le {{date|14|juin|1821}}&lt;ref&gt; {{fr}} {{Lien web |url=http://aiglehaut-marnais.blogspot.com/2009/03/le-general-gauthier-doyen-des-generaux.html |titre=Le général Gauthier, doyen des généraux haut-marnais |date=26/03/2009 |site=aiglehaut-marnais.blogspot.com |consulté le=23 juin 2010.}}]&lt;/ref&gt;, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].<br /> <br /> ==États de service==<br /> <br /> Il entra comme dragon dans le [[18e régiment de dragons|{{18e}} Régiment]] le {{date|15|avril|1783}}.<br /> <br /> Nommé brigadier le {{date|16|janvier|1788}}, il obtint le grade de maréchal des logis le {{date|8|juillet|1791}}. Successivement promu à ceux de maréchal des logis-chef et sous-lieutenant les {{1er}} janvier et {{1er}} avril [[1793]], ans II et III à l'[[armée des Pyrénées occidentales]], il y devint Lieutenant le {{1er|germinal}} [[an II]], et capitaine le {{1er|floréal}} suivant. Envoyé en l'[[an IV]] à l'[[Armée catholique et royale de Vendée|armée de la Vendée]], sous les ordres de [[Lazare Hoche|Hoche]], il prit part aux opérations de celle d'[[Italie]] pendant les guerres de l'[[an V]] et de l'[[an VI]].<br /> <br /> Au mois de floréal de cette dernière année, le capitaine Gauthier-Leclerc s'embarqua avec l'[[armée expéditionnaire d'Orient]]. Sa conduite, pendant toute la durée de cette guerre, lui valut le grade de chef d'escadron le 22 fructidor [[an VII]] ; il se distingua encore le 17 ventôse [[an IX]], au débarquement des Anglais à [[Aboukir]], et, le 19 floréal suivant, le général en chef [[Jacques de Menou de Boussay|Menou]] lui fit adresser la pièce suivante : <br /> : « ''Sabre d'honneur accordé au citoyen Leclerc, chef d'escadron au [[18e régiment de dragons|{{18e}} Régiment de Dragons]]. — Le général en chef voulant donner un témoignage de la satisfaction du gouvernement au citoyen Leclerc, chef d'escadron au {{18e}} régiment de dragons, pour la conduite distinguée qu'il a tenue à l'[[Armée d’Orient (Campagne d'Égypte)|armée d'Orient]], accorde au citoyen Leclerc un sabre d'honneur. Il jouira, à dater de ce jour, des doubles appointements attachés aux cent sabres, conformément à l'ordre du jour du 14 pluviôse an VII.'' »<br /> <br /> Revenu en [[France]] après la [[convention d'Alexandrie]], Gauthier-Leclerc fit partie des troupes rassemblées sur les côtes de l'Océan pendant les ans XII et XIII. Classé comme légionnaire de droit dans la {{6e|cohorte}} de la [[Légion d'honneur]], il fut nommé officier de l'Ordre le 25 prairial [[an XII]]. Il servit ensuite à la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] pendant les campagnes d'[[Autriche]] et de [[Prusse]], et se fit surtout remarquer par son intrépidité à la [[bataille d'Austerlitz]] où il fut blessé.<br /> <br /> Nommé major du [[9e régiment de dragons|{{9e}} Régiment de Dragons]] le 19 juin [[1806]], il obtint le grade de colonel en second commandant le [[11e régiment de dragons|{{11e}} Régiment provisoire de Dragons]] le 31 mars [[1809]]. Ce corps s'organisait à [[Orléans]]; c'est de là que le colonel Gauthier-Leclerc partit pour l'[[Espagne]], où il fit la guerre depuis cette époque jusqu'en [[1812]], Passé le 13 mars [[1810]] au commandement du [[9e régiment de dragons|{{9e|provisoire}} de Dragons]], il devint disponible à la dissolution de ce corps, le [[29 mai]] suivant. Après avoir servi pendant quelque temps à la suite du quartier général, il fut appelé au commandement du [[25e régiment de dragons|{{25e}} Régiment de Dragons]] le 23 août [[1811]]. Nommé major du [[2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale|{{2e}} Régiment des Lanciers de la Garde Impériale]], le 12 janvier [[1813]], il fit avec distinction la [[campagne de Saxe]] et fut élevé au grade de [[général de brigade]] le 26 décembre de la même année, en récompense de ses bons services. Attaché à la division de cavalerie du général [[Antoine Louis Decrest de Saint-Germain|Saint-Germain]], le 11 février [[1814]], il passa à la {{6e|division}} de grosse cavalerie du corps du maréchal [[duc de Trévise]] le 28 mars suivant.<br /> <br /> Sous la [[première Restauration]], il fut employé à [[Avignon]], et au retour de l'Empereur de l'[[île d'Elbe]], il reçut le commandement d'une brigade avec laquelle il fit la campagne des [[Cent-Jours]].<br /> <br /> Après la [[bataille de Waterloo]], ce général se retira dans ses foyers et fut admis à la retraite le {{date|6|octobre|1815}}.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Source ==<br /> {{Mullié}}<br /> <br /> {{Portail|Révolution française|Premier Empire}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Gauthier, Jean-Pierre}}<br /> <br /> [[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1813]]<br /> [[Catégorie:Naissance en février 1765]]<br /> [[Catégorie:Décès en juin 1821]]<br /> [[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le département du Jura]]<br /> [[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Décès à 56 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fran%C3%A7ois_Grangier_de_Lamothe&diff=179184796 François Grangier de Lamothe 2017-09-10T17:38:44Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 64 ans</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|Grangier}}<br /> {{Infobox Biographie2<br /> |image=Riom - Hôtel Grangier de Cordès au 20 rue de l'Hôtel de ville -1.JPG<br /> |légende=Porte de l'hôtel Grangier de Cordès, à Riom (20, rue de l'Hôtel de ville)<br /> }}<br /> <br /> '''François Grangier de Lamothe''', né à [[Riom]] le {{date|22|novembre|1757}} et décédé à [[Chamalières]] le {{date|22|avril|1822}}, est un homme politique français.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Son père François Grangier, propriétaire du [[château de Cordès]], fut le dernier seigneur de Cordès et d'Orcival en 1789.<br /> <br /> Capitaine de dragons en retraite&lt;ref&gt;Il avait été, avant la Révolution, capitaine au régiment des Deux-Ponts.&lt;/ref&gt;, François Grangier de Lamothe est administrateur du district de Riom en l'an III.<br /> <br /> Il est installé maire de Clermont-Ferrand en 1809 ; il fut prorogé dans ses fonctions en 1813 et resta à la tête de la ville jusqu'à sa démission le 12 septembre 1815. Il fut nommé conseiller général du Puy-de-Dôme le 24 floréal an VIII et le resta jusqu'à sa mort ; il a été président du Conseil général en 1806, 1807 et 1814. Le 30 juin 1811, il est décoré de la Légion d'honneur.<br /> <br /> Propriétaire du château de Montjoly, actuelle mairie de Chamalières, il meurt dans cette demeure le 22 avril 1822. Une de ses filles vend le château de Cordès en 1873 à [[Félix Martha-Beker]].<br /> <br /> A [[Clermont-Ferrand]], une petite place, située dans le quartier Saint-Alyre, honore la mémoire de cet ancien maire&lt;ref&gt;Louis Passelaigue, ''Histoire des rues de Clermont et Montferrand'', Éditions de Borée, 1997, p. 96.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * Georges Bonnefoy, ''Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme'', Paris, E. Lechevalier, 1902, tome III, p. 814.<br /> <br /> == Lien externe ==<br /> * [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH082/PG/FRDAFAN83_OL1190049v001.htm Dossier de Légion d'honneur de François Grangier de Lamothe].<br /> <br /> {{Succession/Début}}<br /> {{Succession/Ligne|couleur1=#ffffff|couleur2=lightgreen|couleur3=#ffffff<br /> | avant = Martial de Solagniat<br /> | nom = [[Liste des maires de Clermont-Ferrand|Maire de Clermont-Ferrand]]<br /> | période = 1809-1815<br /> | après = Jean-Baptiste André<br /> }}<br /> {{Succession/Fin}}<br /> <br /> {{Portail|Premier Empire|Puy-de-Dôme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Grangier de Lamothe, Francois}}<br /> <br /> [[Catégorie:Maire du Puy-de-Dôme]]<br /> [[Catégorie:Naissance en novembre 1757]]<br /> [[Catégorie:Décès en avril 1822]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Riom]]<br /> [[Catégorie:Conseiller général du Puy-de-Dôme]]<br /> [[Catégorie:Capitaine français]]<br /> [[Catégorie:Décès à Chamalières]]<br /> [[Catégorie:Décès à 64 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis-L%C3%A9on_de_Brancas&diff=195936334 Louis-Léon de Brancas 2017-09-10T17:28:49Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 91 ans</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Brancas}}<br /> {{Infobox Biographie2}}<br /> '''Louis-Léon-Félicité de Brancas''', {{3e}} [[duc de Lauraguais]] (1755), {{6e}} [[duc de Villars]], né le [[3 juillet]] [[1733]] à [[Paris]] et mort le [[9 octobre]] [[1824]] à [[Paris]], est un [[Littérature|littérateur]] [[France|français]]. Fils de Louis de Brancas-Villars et d'Adélaïde Geneviève d'O, marquise de Franconville.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[File:Louis-Léon-Félicité de Brancas, 3rd duc de Lauraguais 1760 by Louis Carrogis Carmontelle.jpg|thumb|right|''Louis-Léon-Félicité de Brancas, 3rd duc de Lauraguais'']]<br /> <br /> Ayant quitté la carrière des armes pour vivre à Paris dans le monde élégant, Lauraguais s’y fit une prompte réputation par son esprit et ses bons mots. Il ne montra pas moins de goût pour les lettres et les sciences que pour les plaisirs. Il s’occupa activement de faire adopter par les acteurs des costumes conformes à la vérité historique, et il paya {{formatnum:20000}} livres aux comédiens du [[Comédie-Française|Théâtre-Français]] pour qu’ils consentissent à enlever de la scène les banquettes de spectateurs qui empêchaient l’illusion. Il fit ensuite des dépenses considérables pour des expériences scientifiques et fut obligé de vendre sa bibliothèque, une des plus riches de l’époque. L’[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] le reçut comme associé en [[1771]].<br /> <br /> Sous l’[[Ancien Régime]], il reste « fameux par son […] enthousiasme pour les usages de l’[[Angleterre]], par l’éclat de ses aventures galantes, par sa philosophie un peu [[Cynisme|cynique]] et par un luxe qui consomma toute sa fortune&lt;ref&gt;Comte de Ségur, ''Mémoires…'' cités in ''Histoire et dictionnaire du temps des Lumières'', 1715-1789, p. 454.&lt;/ref&gt;». [[Vergennes]], lors de la [[guerre d'indépendance des États-Unis|guerre d'indépendance américaine]], utilisa les fréquents voyages que le jeune gentilhomme faisait à [[Londres]] ; il apparaissait comme un homme utile à la diplomatie française du fait de ses relations avec [[William Petty FitzMaurice, 1er marquis de Lansdowne|Shelburne]] et certains membre de l’opposition ainsi qu'avec le cercle d’[[Arthur Lee (diplomate)|Arthur Lee]]&lt;ref&gt;Henri Doniol, ''Histoire de la participation de la France à l’établissement des États-Unis d’Amérique'', Paris, 1866 – 1899 t. I, p. 378-9.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le gouvernement de la [[Restauration française|Restauration]] le nomma [[lieutenant-général]] des armées du roi ([[1814]]) et [[Chambre des pairs|pair de France]].<br /> <br /> Marié, le [[11 janvier]] [[1755]] à [[Paris]], avec [[Élisabeth-Pauline de Gand]] ([[1737]]-1794), il eut deux filles : Pauline-Louise ([[1755]]-[[1812]]), mariée avec [[Louis-Engelbert d'Arenberg|Louis-Engelbert]] ([[1750]]-[[1820]]), [[duc d'Arenberg]], et Antoinette Candide ([[1758]]-[[1777]]), [[Nonne|religieuse]] à l'[[Abbaye-aux-Bois]]. Avec sa maîtresse, la chanteuse [[Sophie Arnould]], il eut quatre&lt;ref&gt;[http://roglo.eu/roglo?lang=fr&amp;m=NG&amp;n=Louis+L%C3%A9on+F%C3%A9licit%C3%A9+de+Brancas+&amp;t=PN ''Louis Léon Félicité de Brancas'' sur roglo.eu]&lt;/ref&gt; enfants, dont [[Antoine-Constant de Brancas]], [[colonel]] du [[Premier Empire]] mort [[bataille d'Essling|à Essling]].<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> <br /> On a de lui quelques ''Mémoires scientifiques'', de nombreuses brochures politiques, et deux tragédies qui ne furent pas représentées : ''Clytemnestre'' (Paris, [[1764]], in-8), où l’on rencontre quelques vers heureux ; ''Jocaste''. (Paris, 1781, in-8), où ce qu’il y a de plus clair, dit [[Melchior Grimm|Grimm]], c’est l’énigme du sphinx.<br /> <br /> *''Clitemnestre, tragédie en 5 actes et en vers'', Paris, 1761.<br /> * ''Mémoire sur l'inoculation'', Paris, 1763.<br /> *''Mémoire sur la compagnie des Indes'', Paris, 1769<br /> *''Tableau de la constitution françoise, ou Autorité des rois de France dans les différens ages de la monarchie'', 1771.<br /> * ''Mémoire pour moi ; par moi Louis de Brancas, comte de Lauraguais'' ; à Londres, 1773, in-8&lt;ref&gt;Cité ''in'' ''[[Correspondance littéraire]]'', avril 1773, p. 178.&lt;/ref&gt; ([[Bibliothèque historique de la ville de Paris]]).<br /> * ''Jocaste'' (tragédie en cinq actes), 1781. <br /> *''Dissertation sur les Assemblées nationales, sous les trois races des rois de France'', Paris, 1788.<br /> *''Lettre sur les Etats-généraux, convoqués par Louis XVI, et composés par M. de Target par M. le Comte de Lauraguais'', Paris, 1788.<br /> *''Première lettre d'un incrédule à un converti'', Paris, 1796 (?)<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Liens externes===<br /> * {{Autorité}}<br /> * Association des Amis du Père Lachaise, [http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=1438 Notice bibliographique].<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * {{DicoParlement}}<br /> * [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30348091s Henri Doniol, ''Histoire de la participation de la France à l’établissement des Etats-Unis d’Amérique'', Paris, 1866 – 1899. 6 vol].<br /> *P. Fromageot, « Les Fantaisies littéraires, galantes, politiques et autres d’un grand seigneur. Le Comte de Lauraguais (1733 – 1824). » ''Revue des études historiques'', {{rom|LXXX}} (1914), 14- 56.<br /> * [[Gustave Vapereau]], ''Dictionnaire universel des littératures'', Paris, Hachette, 1876, p.&amp;nbsp;1205<br /> <br /> {{Portail|littérature française|politique française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Brancas, Louis-Leon de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Famille de Brancas|Louis-Léon]]<br /> [[Catégorie:Duc de Villars|Louis Leon]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XVIIIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Général français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Militaire français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Pair de France sous la Restauration]]<br /> [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1733]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Versailles]]<br /> [[Catégorie:Décès en octobre 1824]]<br /> [[Catégorie:Décès à Paris]]<br /> [[Catégorie:Duc français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès à 91 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ehrenfried_Stoeber&diff=197192473 Ehrenfried Stoeber 2017-09-10T16:05:55Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 56 ans</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Stoeber}}<br /> {{Infobox Biographie2<br /> |image=DanielEhrenfriedStoeber.jpg<br /> |légende=Médaillon sur la fontaine à la mémoire de la famille Stoeber (Strasbourg).<br /> }}<br /> <br /> '''Daniel-Ehrenfried Stoeber,''' né le 9 mars 1779 et mort le 28 décembre 1835 , est un avocat et poète défenseur des traditions [[alsacien]]nes, son cœur était français et sa muse allemande, comme il le dit dans ces vers :<br /> <br /> ''« Meine Leier ist deutsch, sie klingt von deutschen Gesängen'',<br /> <br /> ''Liebend den gallischen Hahn, treu ist französisch mein Schwert,''<br /> <br /> ''Mag er über den Rhein und über den Wasgau ertönen :''<br /> <br /> ''Elsass heißt mein Land ! Elsass, dir pocht mein Herz ! »''<br /> <br /> Traduction :<br /> <br /> ''Ma lyre est allemande, elle résonne de chants allemands,''<br /> <br /> ''Aimant le coq gaulois, mon épée est fidèle à la France,''<br /> <br /> ''Puisse ce cri résonner par-delà le Rhin et les Vosges :''<br /> <br /> ''Mon pays s'appelle Alsace ! Alsace, mon cœur bat pour toi !''<br /> <br /> Il est considéré avec [[Johann-Georg-Daniel Arnold]] comme l'un des principaux créateurs du [[théâtre alsacien]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Fils de Jean-Daniel Stoeber, notaire [[strasbourg]]eois, Daniel Auguste Ehrenfried Stoeber est né le {{date|9|mars|1779}} et décédé en [[1835]]. Au [[Gymnase Jean-Sturm|Gymnase protestant Jean-Sturm]], le jeune étudiant – habituellement appelé Ehrenfried – fait la connaissance de [[Johann-Georg-Daniel Arnold]] et de [[Johann-Jacob Rieder]]. À l'âge de 12 ans, le jeune Ehrenfried épris de liberté fait partie du bataillon des Enfants de la Patrie. En 1797, il fonde la ''Literarische Gesellschaft alsatischer Freunde'' (Société littéraire des amis alsaciens). Étudiant à [[Erlangen]] de 1801 à 1802 puis à [[Paris]] de 1803 à 1806, il obtient sa licence en droit. De retour à Strasbourg, Ehrenfried reprend provisoirement l'étude notariale de son père avant d'exercer comme avocat, dont il aura le titre, à partir de [[1822]].<br /> <br /> Il publia de nombreuses poésies en allemand et en [[alsacien|dialecte alsacien]]; défenseur des traditions et Alsacien dans l'âme, il écrivit ces vers :&lt;br /&gt;<br /> ''« Das Rheintal ist mein Vaterland »''&lt;br /&gt;<br /> ''« Das Elsass drin sein Diamant. »''<br /> <br /> Traduction :&lt;br /&gt;<br /> ''La vallée rhénane est ma patrie''&lt;br /&gt;<br /> ''L'Alsace en est le diamant.''<br /> <br /> Dans cet esprit, Ehrenfried fit l'éloge de l'Alsace à travers cette chanson : ''« Und's Elsass, unser Laendel, es isch mineidli schoen ... »''<br /> <br /> Marchant sur les traces de leur père, ses fils [[Auguste Stoeber]] et [[Adolphe Stoeber]] seront également poètes.<br /> <br /> ==Postérité==<br /> [[Fichier:Ehrenfried Stoeber-Tombe (2).jpg|thumb|Monument funéraire par [[André Friederich]]]]<br /> La postérité littéraire d'Ehrenfried Stoeber comporte outre ses propres fils Auguste et Adolphe Stoeber, une série d'auteurs de théâtre ou de poésie en langue alsacienne comme [[Georges Zetter]] (qui signait Friedrich Otte) ou [[Charles-Frédéric Hartmann]].<br /> <br /> Ehrenfried Stoeber est inhumé au [[cimetière Saint-Gall de Strasbourg]] ([[Koenigshoffen]]) où son [[monument funéraire]] – un [[obélisque]] en grès rose orné d'un portrait et d'une [[lyre]] – est signé du sculpteur [[André Friederich]]&lt;ref&gt;<br /> <br /> ''Strasbourg-Koenigshoffen. Cimetière Saint-Gall'', Ville de Strasbourg, 2008, p. 76&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> À Strasbourg, une [[fontaine Stoeber|fontaine monumentale]] ornée de médaillons a été érigée à la mémoire de la famille Stoeber, sur la place du Vieux-Marché-aux-Vins aussi appelée ''s'Stoewerplätzel'&lt;ref&gt;Léon Daul, Bernadette Algret-Specklin, Paul-André Befort et Marion Ley, '''s Elsàssbüech. Le livre de l'Alsace'', Éditions du Donon, 2010, p. 410 {{ISBN|978-2-914856-65-2}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Une rue de Strasbourg porte son nom.<br /> <br /> == Ouvrages ==<br /> * ''Gedichte'' ({{3e|édition}} en 1821 à Stuttgart)<br /> * ''Sämmtliche Gedichte und kleine prosaische Schriften'' (Strasbourg 1835-36)<br /> * À partir de 1816, éditeur des ''Alsatische Taschenbuch'' et de la revue ''Alsa''<br /> * Comédie musicale (''Lustpiel mit Gesang'') : ''Daniel oder der Strassburger auf der Probe'' en 1823<br /> * Biographie ''La vie de J.F. Oberlin'' en 1831, qu'il rencontra à la vieille université.<br /> * Drame posthume en vers ''Fredor Polsky oder eine nacht ins Polens Wäldern'', publié en 1872.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> ==Voir aussi==<br /> === Bibliographie ===<br /> {{légende plume}}<br /> * Jean-Marie Gall, ''Le théâtre populaire alsacien au {{XIXe}} siècle'', Istra, Strasbourg, 1973, 208 p. {{plume}}<br /> * Jean-Luc Schweyer, ''Daniel-Ehrenfried Stoeber 1779-1835, témoin de son temps'', s.n., 1974<br /> * Éric Stoeber, « Daniel-Ehrenfried Stoeber vu par son arrière-petit-fils », in ''[[La Vie en Alsace]]'', janvier 1934, {{numéro}}1, {{p.|11-16}} ; février 1934, {{numéro|2}} {{p.|43-48}} ; mars 1934, {{numéro}}3, {{p.|69-72}}<br /> * Marie-Louise Witt et Pierre Erny, ''Les Stoeber : poètes et premiers folkloristes de l'Alsace'', J. Do Bentzinger, 2002, 239 p. {{ISBN|9782846290579}}<br /> * [[Gérard Leser]], ''[[Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne]]'', vol. 36, {{p.|3771}}<br /> * [[Auguste Wackenheim]], ''Littérature dialectale alsacienne'' (tome 1), Prat, 1993 {{ISBN|978-2858901937}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|théâtre|Alsace|poésie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Stoeber, Ehrenfried}}<br /> <br /> [[Catégorie:Personnalité de la vie culturelle alsacienne]]<br /> [[Catégorie:Poète alsacien]]<br /> [[Catégorie:Dramaturge alsacien]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1779]]<br /> [[Catégorie:Décès en décembre 1835]]<br /> [[Catégorie:Élève du gymnase Jean-Sturm]]<br /> [[Catégorie:Écrivain de langue alsacienne]]<br /> [[Catégorie:Décès à 56 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Laurent_Mourguet&diff=181977571 Laurent Mourguet 2017-09-10T15:05:01Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 75 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie<br /> | nom = Laurent Mourguet<br /> | image = Laurent Mourguet.jpg <br /> | légende = [[Monument à Laurent Mourguet|Buste de Laurent Mourguet]], avenue Doyenné ([[Lyon]] [[5e arrondissement de Lyon|5{{e}}]])<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|3|mars|1769}}<br /> | lieu de naissance = [[Lyon]]<br /> | date de décès = {{date de naissance|30|décembre|1844}}<br /> | lieu de décès = [[Vienne (Isère)|Vienne]] ([[Isère (département)|Isère]])<br /> | âge au décès = 75<br /> | nationalité = [[France|française]]<br /> | pays de résidence = France<br /> | diplôme = <br /> | profession = [[Marionnette (figurine)|marionnettiste]]<br /> | activité principale = créateur de [[Guignol]] et [[Gnafron]]<br /> | activités autres = <br /> | formation = <br /> | hommage = <br /> | ascendants = <br /> | conjoint = <br /> | descendant = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | notes = Laurent Mourguet a donné son nom à un collège public dans Ecully (Rhône-Alpes)<br /> }}<br /> <br /> '''Laurent Mourguet''', né le {{date de naissance|3|mars|1769}} à [[Lyon]] (paroisse de Saint-Nizier) et mort le {{date de décès|30|décembre|1844}} à [[Vienne (Isère)|Vienne]] en [[Isère (département)|Isère]], est un [[Marionnette (figurine)|marionnettiste]] [[Nationalité française|français]], créateur du célèbre [[Guignol]].<br /> <br /> == Sa vie ==<br /> [[Fichier:Vienne - Maison au 43 rue des Clercs -1.JPG|thumb|left|&lt;center&gt;Maison au 43 rue des Clercs, à Vienne, où est mort Laurent Mourguet]]<br /> <br /> Né dans une famille d'ouvriers [[canut]]s, Laurent Mourguet exerce plusieurs métiers (forain, marchand...) avant de devenir {{page h'|arracheur de dents}} en [[1797]]. Comme il était de coutume, les [[Chirurgien-dentiste|dentistes]] de l'époque exerçaient leur art sur les places publiques, foires et faisaient croire à leurs patients que l'arrachage serait indolore, d'où l'expression « mentir comme un arracheur de dents » qui existe dès la fin du {{XVIIe siècle}}&lt;ref&gt;[http://www.expressio.fr/expressions/mentir-comme-un-arracheur-de-dents.php Les expressions françaises décortiquées]&lt;/ref&gt;. Dans la même optique, Laurent Mourguet détourne l'attention de ses clients par un spectacle de marionnettes inspiré du théâtre italien ([[Arlequin]], [[Polichinelle (commedia dell'arte)|Polichinelle]] et les autres personnages de la ''{{langue|it|[[commedia dell'arte]]}}'').<br /> <br /> Entre [[1804]] et [[1808]], il invente son propre personnage, [[Guignol]], lui ressemblant physiquement (visage aux gros yeux, nez retroussé, joues colorées), contestataire, impertinent, gouailleur déformant les mots, dont les comportements allaient si bien ressembler à ceux des [[canut]]s dont il devient le porte-parole lorsque les soyeux lyonnais sont concurrencés par la soie étrangère&lt;ref&gt;Agnès Pierron, émission ''les p'tits bateaux'' sur France Inter, 26 juin 2011&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> En [[1820]], il monte une troupe et se fait accompagner de ses enfants pour donner des représentations.<br /> <br /> En [[1839]], alors qu'il est âgé de {{unité|70 ans}}, il crée, toujours avec certains de ses enfants, le premier café-théâtre Guignol permanent.<br /> <br /> Laurent Mourguet prend sa retraite en [[1840]] et réside rue du 4 septembre à [[Vienne (Isère)|Vienne]] (Isère), ville où il meurt en [[1844]]&lt;ref&gt;[http://archivesenligne.archives-isere.fr/mdr/index.php/docnumViewer/afficheDocnum/87/N/vue Acte de décès 483 - vue 87/95]&lt;/ref&gt;. Deux de ses dix enfants reprennent son théâtre de Guignol.<br /> <br /> == Son œuvre ==<br /> En [[1804]], il abandonne la tenaille pour se consacrer aux marionnettes, assisté du père Thomas, comédien qui aime un peu trop la bouteille. <br /> <br /> C'est à cette période qu'il invente son premier personnage, s'inspirant des traits du père Thomas : ce sera [[Gnafron]], cordonnier lyonnais (« regrolleur »), dont le nez rouge boursouflé témoigne de son amour un peu trop prononcé pour le [[Vin du Beaujolais|beaujolais]].<br /> <br /> En [[1808]]&lt;ref&gt;[[Tancrède de Visan]] : Le Guignol Lyonnais, 1910&lt;/ref&gt;, il crée [[Guignol]], qu'il habille comme les ouvriers [[canut]]s en le coiffant d'un [[catogan]] tressé (il empêchait les cheveux de se prendre dans les fils du métier à tisser). Un peu plus tard, Mourguet ajoute une femme (sa « fenotte ») à Guignol : Madelon.<br /> <br /> Impertinent, proche des préoccupations des gens, le talent de Mourguet rendra rapidement Guignol populaire. Ce n'est que bien plus tard que sa marionnette deviendra le héros de spectacles pour enfants.<br /> <br /> === Les personnages créés par Mourguet ===<br /> [[Gnafron]] (vers 1804) : le cordonnier de bon sens et amateur de « pot ». Il est le chantre du parler canut&lt;br /&gt;<br /> [[Guignol]] (1808): le héros anarchisant&lt;br /&gt;<br /> [[Madelon (marionnette)|Madelon]] : la fenotte (femme) de Guignol&lt;br /&gt;<br /> <br /> == La « dynastie » Mourguet ==<br /> Marié à Jeanne Esterle le {{date|22|novembre|1788}} à Lyon, Mourguet eut dix enfants.<br /> Parmi eux, Jacques, tiendra le ''Guignol du Café du Caveau'' (place de Célestins à Lyon). Mais c'est surtout avec Étienne (né en 1797) et Rose-Pierrette (ou « Rosalie », née en 1804) que Mourguet parcourt la région lyonnaise pour y donner des représentations. Il se fait également accompagner du marionnettiste Louis Josserand, qui deviendra son gendre en épousant Rose-Pierrette.<br /> <br /> Plus tard, c'est à Josserand que Mourguet léguera la direction de son théâtre. Josserand perpétuera la tradition. Dans sa troupe, on trouve [[Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand]], qui sera le premier à mettre par écrit les pièces de Guignol.<br /> <br /> Rosalie Mourguet et Louis Josserand eurent deux enfants, eux-mêmes marionnettistes : Louis et Laurent. Le jeune Laurent épousera la fille de Vuillerme&lt;ref&gt;Jean Baptiste Onofrio : ''Théâtre lyonnais de guignol''&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Plus tard, c'est Pierre Neichthauser (avec son frère Ernest), arrière-petit-fils de Mourguet par alliance (il a épousé Eléonore Josserand), qui fera vivre la tradition familiale dans son Théâtre du quai Saint-Antoine à partir de 1907. Le fonds Neichthauser (décors, poupées, matériel…) a été cédé à la ville de Lyon lorsque les deux sœurs Neichthauser, Jeanne et Hélène (filles d'Ernest), trop âgées pour poursuivre l'œuvre de leur oncle et père, se sont retirées en 1980.<br /> <br /> De nombreux documents ont été donnés soit aux [[musées Gadagne]] de Lyon – Musée des arts de la marionnette et Musée d’histoire de Lyon –, soit à l’''Association des Amis de Lyon et de Guignol.''<br /> <br /> Enfin, Jean-Guy Mourguet, né en 1929, le dernier descendant en ligne directe de la famille Josserand prend en main à l’âge de 54 ans, le ''Théâtre municipal du Guignol de Lyon''&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.liberation.fr/grand-angle/0101117957-guignol-putain-200-ans|titre=Guignol, putain 200 ans|site=liberation.fr|date=18 décembre 2007|auteur=René Solis|consulté le=11 octobre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Pendant plus de cinquante ans, Jean-Guy Mourguet a maintenu au plus haut la tradition du Guignol lyonnais mais depuis les années 2000 il avait dû «baisser les bras» car il souffrait d’arthrose. Il a offert toute la collection familiale à la commune de [[Brindas]] pour l’installation, en 2008, d’un musée consacré à Guignol. Il est mort le 8 octobre 2012 à l’âge de 82 ans&lt;ref&gt;{{lien web|url=http://www.liberation.fr/culture/2012/10/11/guignol-fin-d-une-dynastie_852556|titre= Guignol : fin d’une dynastie|site=liberation.fr|date=11 octobre 2012 |auteur=D.PO.|consulté le=11 octobre 2012}}&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Notes et références==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{Autres projets<br /> | commons = category:Laurent Mourguet<br /> | wikisource = Auteur:Laurent Mourguet<br /> }}<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Guignol]]<br /> * [[musées Gadagne]]<br /> <br /> === Liens externes === <br /> * {{Autorité}}<br /> * [http://amisdeguignol.free.fr/ Société des Amis de Guignol]<br /> * [http://www.artsdelamarionnette.eu Portail des Arts de la Marionnette (PAM)]<br /> * [http://www.dailymotion.com/video/x6yd54_jean-guy-mourguet-raconte-guignol_creation Jean Guy Mourguet présente Guignol. ''Institut national de l’audiovisuel''. {{vidéo}} ]<br /> * [http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/marionnettes_fr/content/download/804/5313/FR_313.mp3 Jean-Guy Mourguet raconte Guignol au ''Musée des marionnettes du monde''.]<br /> * ''[http://persilya.canalblog.com/tag/laurent%20mourguet Laurent Mourguet, ]''[http://persilya.canalblog.com/tag/laurent%20mourguet album jeunesse biographique, Editions du Poutan.]<br /> <br /> {{Portail|Lyon|ViennAgglo|Marionnette|France}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Mourguet, Laurent}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1769]]<br /> [[Catégorie:Décès en décembre 1844]]<br /> [[Catégorie:Marionnettiste français]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Lyon]]<br /> [[Catégorie:Décès en Isère]]<br /> [[Catégorie:Décès à 75 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Joseph_Tarayre&diff=195085203 Jean-Joseph Tarayre 2017-09-10T13:39:51Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 85 ans</p> <hr /> <div>{{Ébauche|histoire}}<br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Jean-Joseph Tarayre<br /> | nom autre = <br /> | image = Général Jean Joseph Tarayre.jpg<br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{date|21|mai|1770}}<br /> | lieu de naissance = [[Solsac]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])<br /> | date de décès = {{date|27|novembre|1855}}<br /> | lieu de décès = [[Rodez]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])<br /> | date mort au combat = <br /> | lieu mort au combat = <br /> | âge au décès = 85<br /> | origine = {{France}}<br /> | allégeance = <br /> | grade = [[Lieutenant-général]] <br /> | arme = [[Cavalerie]]<br /> | début de carrière = [[1792]]<br /> | fin de carrière = [[1835]]<br /> | conflit = <br /> | commandement = <br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = [[Baron de l'Empire]] &lt;br/&gt; [[Commandeur de la Légion d'honneur]] &lt;br/&gt; [[Chevalier de Saint-Louis]] &lt;br/&gt; Grand-croix de l'[[ordre de l'Union]] &lt;br/&gt; Grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]]<br /> | hommages = <br /> | autres fonctions = Député de la [[Charente-Maritime|Charente-Inférieure]]<br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Jean-Joseph Tarayre''', né le {{date|21|mai|1770}} à [[Solsac]]&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Archives départementales de l'Aveyron - 4E262-7 SOLSAC BM 1767/1777|url = http://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vta52de5f8da983c/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_682fcf145cfa0a8c0835cb6b8af6420e#id:215372175|site = archives.aveyron.fr|consulté le = 2015-12-13}}&lt;/ref&gt;, commune de [[Salles-la-Source]], près de [[Marcillac-Vallon]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]]), mort le {{date|27|novembre|1855}} à [[Rodez]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]])&lt;ref&gt;{{Lien web|titre = Archives départementales de l'Aveyron - 4E212-37 RODEZ D 1855/1855|url = http://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vta52df04b72c8f3/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_9e1d2360421bd5853a32e6f9935527c6#id:827971945|site = archives.aveyron.fr|consulté le = 2015-12-13}}&lt;/ref&gt;, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> [[Fichier:Portrait of Général Jean Joseph Tarayre.jpg|vignette]]<br /> Engagé volontaire et républicain convaincu, capitaine dans le [[2e bataillon de volontaires de l'Aveyron|{{2e|bataillon}} de volontaires de l’Aveyron]] le 4 juillet 1792, il sert à l'[[armée d'Italie]] de 1792 à 1797. Il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite au [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]] en décembre 1793. Il rejoint le [[Piémont]] (Italie), où il rencontre son ami et compatriote Aveyronnais, [[Ignace-Blesmond Bernard]], soldat engagé lui aussi volontaire, et recherché par les autorités locales.<br /> <br /> Passé par amalgame à la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1793)#56e demi-brigade|{{56e}} demi-brigade]] le 16 avril 1794, puis à la [[85e régiment d'infanterie|{{85e}} demi-brigade de ligne]] le 9 juillet 1796, il embarque pour l'[[campagne d’Égypte|armée d'Orient]] en mai 1798. Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse droite devant [[Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)|Saint-Jean-d'Acre]] le 19 avril 1799, puis d'un coup de feu à la poitrine après qu'il se soit emparé de la tour de brêche at qu'il a planté un drapeau le 9 mai suivant. Le 13 mai, il est nommé provisoiremant par Bonaparte chef de bataillon à la {{85e}} demi-brigade, et le 9 juin, commandant du fort de la [[Salhieh|Salahieh]]. Affecté à la division [[Jean-Louis-Ébénézer Reynier|Reynier]], il se signale à la [[Bataille d'Héliopolis (1800)|bataille d'Héliopolis]] le 20 mars 1800. Il est nommé adjudant-général provisoire par le [[Jacques de Menou de Boussay|général Menou]] le 14 octobre 1800, et commandant de la place de Suez le 18 octobre suivant. Chef de brigade provisoire à la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1796)#21e demi-brigade légère|{{21e}} demi-brigade lègère]] le 7 avril 1801, il se signale sous [[Augustin-Daniel_Belliard|Béliard]] à la capitulation du [[Le Caire|Caire]] le 27 juin, où il est chargé de conclure la convention d'évacuation des troupes françaises. Embarqué le 9 août 1801, il est confirmé dans son grade de chef de brigade à son arrivé en France le 30 décembre 1801.<br /> <br /> De 1803 à 1805, il est employé au camp de [[Bruges]], puis à l'[[armée du Nord (1791)|armée du Nord]] sous [[Louis Bonaparte]] en septembre 1805. Le 15 juillet 1806, il est nommé colonel des grenadiers de la Garde du roi de Hollande, et le {{1er}} août suivant, il est autorisé par l'Empereur à passer au service de la Hollande. Général-major le 30 août 1806, colonel général de la Garde hollandaise le 27 novembre 1806, il est fait chevalier de l'[[Ordre de l'Union|ordre du mérite de Hollande]] le {{1er}} janvier 1807, et grand-croix de l'ordre le 16 février 1807. Il est promu [[lieutenant-général]] dans l'armée holandaise le 3 août 1808, et gouverneur de [[Berg-op-Zoom]] en 1809. Le 30 juillet 1809, il commande en chef les troupes hollandaises dirigées contre les Anglais qui ont débarqués dans l'[[Expédition de Walcheren|île de Walcheren]] le 30 juillet 1809.<br /> <br /> Démissionnaire du service de la hollande le 30 janvier 1810, il est réadmis au service de la France le 23 janvier 1812, comme [[général de brigade]]. Il est créé [[baron de l'Empire]] en 1812. Le 9 février 1812, il est mis à la suite de l'état-major général de la [[Grande Armée]], et il est fait grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]] le 22 février suivant. Le 29 février, il intègre l'état-major de la Grande Armée, pour la [[campagne de Russie (1812)|campagne de Russie]], il se trouve à Kwono le 2 juin 1812, commande une brigade du {{1er}} corps sous [[Louis Nicolas Davout|Davout]] le 15 septembre, et le {{1er}} mars 1813, il commande la {{1re}} brigade de la {{4e}} division d'infanterie du corps d'observation du Rhin. Le 12 mars, il prend le commandement de la {{1re}} brigade de la {{11e}} division d'ifanterie du {{3e}} corps d'armée du [[Michel Ney|maréchal Ney]], et il prend part aux batailles de [[Bataille de Lützen (1813)|Lützen]] le 2 mai 1813, et de [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]] du 20 au 21 mai 1813. Il est fait commandeur de la [[Légion d'honneur]] le 10 août 1813, et le 16 août, il prend les fonctions de chef d'état-major du {{3e}} corps d'armée à la place de [[Antoine de Jomini|Jomini]]. Il sert à [[Bataille de Katzbach|Katzbach]] le 26 août 1813, à [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]] du 16 au 18 octobre 1813, à [[Bataille de Hanau|Hanau]] le 30 octobre, et le 2 novembre suivant il prend le commandement d'une brigade de la {{51e}} division du [[Jean-Baptiste Pierre de Semellé|général Semellé]] au {{4e}} corps d'armée. <br /> <br /> Le 16 novembre 1813, il commande la {{1re}} brigade de la division de réserve de Paris, chargé d'organiser en bataillon les gardes champêtres réunis à [[Versailles]] le 11 février 1814. Commandant le département de la [[Somme (département)|Somme]] le 29 mars, il est mis en non activité le {{1er}} septembre 1814. Le roi [[Louis XVIII]] le fait [[chevalier de Saint-Louis]] le 11 octobre 1814, et l'élève au grade de [[lieutenant-général]] le 20 janvier 1815. Le 6 avril 1815, pendant les [[Cent-Jours]], il est employé au {{1er}} corps de l'[[Armée du Nord (Cent-Jours)|armée du Nord]], et le 9 mai suivant, il est chargé de l'organisation des gardes nationales dans la {{13e}} division militaire. Le 10 juillet 1815, il remet son commandement au [[ Auguste Julien Bigarré|général Bigarré]], et il est mis en non activité le {{1er}} août 1815.<br /> <br /> Le 11 septembre 1819, il est élu député du grand collège de la [[Charente-Maritime|Charente-Inférieure]], où il siège à l'extrême-gauche, et son élection est invalidé le 4 décembre pour vice de forme. Compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général le {{1er}} avril 1820, il est réélu député le 24 avril par 442 voix sur 689 votants. Il combat le projet de budget de 1821, et il est rappelé à l'ordre le 3 juillet 1820, pour avoir dit que le gouvernement ne jouissait plus de l'affection de la majorité des français. Il est admis au traitement de non activité le 20 septembre 1820. En 1824, il ne se représente pas aux élections, et il se retire à Solsac. Commandant de la garde nationale de [[Rodez]] le 3 août 1830, il devient inspecteur des gardes nationales de 5 départements le 29 octobre de la même année. Passé dans le cadre de réserve le 7 février 1831, il est admis à la retraite le {{1er}} juin 1835. Il meurt le 27 novembre 1855 à Rodez.<br /> <br /> Il sera président de la société d'agriculture du département de l’[[Aveyron (département)|Aveyron]]. <br /> <br /> == Famille ==<br /> Fils de Francois Tarayre et Antoinette Poujols agriculteurs aisés. Il est le second d'une fratrie de 12 enfants. Après plusieurs années d'études au séminaire de [[Saint-Geniez-d'Olt]], puis au collège de Rodez, il se fait remarquer pour son patriotisme et ses capacités intellectuelles et on fait appel à lui pour représenter l'Aveyron à la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.<br /> <br /> Il épouse Anna Cambier (1790-1817) fille de [[Jacob Jan Cambier]] ministre du roi de hollande. Ils ont 5 enfants.<br /> <br /> En seconde noce il épouse Elisabeth van Mierlo (1790-1871) et ont une fille.<br /> <br /> Retiré à [[Salles-la-Source]] entre 1840 et 1855, date de sa mort, il s'occupe alors pleinement de l'administration de son domaine à Billorgues. Il y mène d’intéressantes expériences agricoles. il va essayer d’appliquer sur son domaine les pratiques agricoles qu’il a vu lors de son séjour en Hollande.<br /> <br /> == Distinctions ==<br /> <br /> * [[Légion d'honneur]]<br /> ** [[Chevalier de la Légion d'honneur]] le 11 décembre 1803.<br /> ** [[Officier de la Légion d'honneur]] le 14 juin 1804.<br /> ** [[Commandeur de la Légion d'honneur]] le 10 août 1813.<br /> * [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /> ** [[Chevalier de Saint-Louis]] le 11 octobre 1814.<br /> * Grand-croix de l'[[ordre de l'Union]] le 16 février 1807<br /> * Grand-croix de l'[[ordre de la Réunion]] le 22 février 1812<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * De la Force des gouvernements, ou du Rapport que la force des gouvernements doit avoir (1819)<br /> * Importance de l'Égypte et de l'isthme de Suez (1855)<br /> * Observations à M. Thiers sur son histoire : l'expédition des Anglais sur l'île de Walcheren (1855)<br /> <br /> * Le lieutenant-général tarayre, ancien député de la charente-inférieure, pdt de la société d'agriculture du département de l'aveyron, de Duval Jules – 1860<br /> <br /> == Hommages ==<br /> A Rodez et a Salles-la-Source, une avenue porte son nom <br /> <br /> une statue est hérigée dans le square du Sacré-Cœur a Rodez.<br /> <br /> Conférences: <br /> <br /> * « Le Général Tarayre, homme de guerre et de gouvernement » par R. Taussat,<br /> * « J. Tarayre, l'agronome et l'industriel » par J. Delmas<br /> * « Billorgues à travers le temps » par G. Astorg<br /> <br /> == Références ==<br /> <br /> {{références}}<br /> <br /> == Sources ==<br /> <br /> * Historama : n°152 de mai [[1964]]<br /> * [http://thierry.pouliquen.free.fr/Generaux/gnxT.htm http://thierry.pouliquen.free.fr/Generaux/gnxT.ht]<br /> * [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16777 site de l assemblée nationale]<br /> * {{Base Léonore|LH/2567/81}}<br /> * {{lien web|url= http://thierry.pouliquen.free.fr/noblesse/Noblesse_T1.htm|titre = La noblesse d’Empire|consulté le= 9 mai 2017}}<br /> * {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux &amp; amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 484-485| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}<br /> <br /> {{Portail|histoire militaire|politique française|Révolution française|Premier Empire}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Tarayre, Jean-Joseph}}<br /> <br /> [[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1812]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mai 1770]]<br /> [[Catégorie:Naissance en Rouergue]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1855]]<br /> [[Catégorie:Décès à Rodez]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de l'Aveyron]]<br /> [[Catégorie:Député de la Charente-Maritime]]<br /> [[Catégorie:Député de la Restauration]]<br /> [[Catégorie:Baron de l'Empire]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]]<br /> [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de l'Union]]<br /> [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de la Réunion]]<br /> [[Catégorie:Décès à 85 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Georges-Albert-L%C3%A9on_Laujol_de_Lafage&diff=169712175 Georges-Albert-Léon Laujol de Lafage 2017-09-10T13:15:43Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 27 ans</p> <hr /> <div>{{voir homonymes|Lafage}}<br /> {{Infobox Artiste<br /> | nom = Georges de Lafage-Laujol<br /> | autres noms = <br /> | image = <br /> | légende = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = 25 ou 29 décembre 1830 ou 1832<br /> | lieu de naissance = [[La Chapelle-Saint-Denis]]<br /> | date de décès =23 mars 1858<br /> | lieu de décès = Paris<br /> | nationalité = <br /> | activités = [[Artiste peintre]], [[Lithographie|lithographe]]<br /> | autres activités = <br /> | formation =<br /> | maîtres = [[Narcisse Díaz de la Peña]]<br /> | élèves = <br /> | mouvement = <br /> | mécènes =<br /> | influencé par = <br /> | influence de = <br /> | récompenses = <br /> | œuvres principales = <br /> | compléments = <br /> }}<br /> <br /> '''Georges-Albert-Léon Laujol de Lafage''' dit '''Georges de Lafage-Laujol''', né le 25 ou 29 décembre 1830 à [[La Chapelle-St-Denis]] (commune incorporée à [[Paris]] en 1859), et mort le 23 mars 1858 à Paris, est un [[Liste de peintres français|peintre]] et [[Lithographie|lithographe]] [[France|français]]. Son frère, Amilcar de Lafage (?-?), est lithographe pour la Marine.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Georges de Lafage-Laujol est né le 25&lt;ref name=&quot;Bénézit&quot;&gt;{{Bénézit|B00102799}}.&lt;/ref&gt; ou le 29 décembre 1830 [ou 1832 ?]&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;&gt;Frédéric Henriet, ''Jean Desbrosses'', collection « Les Peintres contemporains », Paris, A. Lévy éditeur, 1881, {{pages|41-42}} — [https://archive.org/stream/jeandesbrosseses00henr/jeandesbrosseses00henr_djvu.txt lire sur ''archive.org'']&lt;/ref&gt; à La Chapelle-St-Denis&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;. Il a une frère cadet, Amilcar de Lafage, également artiste.<br /> <br /> Leur père, ancien officier de marine, collaborateur de journaux comme ''[[La Réforme (journal, 1843)|La Réforme]]'' et ''[[Le National]]'', se réjouit de la vocation artistique de ses deux fils, et les deux frères entrèrent chez Vigneron, un atelier artistique parisien fort réputé. Georges quitte rapidement cet atelier et gravite autour des amis de [[Camille Corot]], qui semble avoir été son véritable inspirateur. Cependant, il suit aussi des cours chez [[Narcisse Díaz de la Peña]]&lt;ref name=&quot;Bénézit&quot;/&gt;{{,}}&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;, qui était son voisin à Montmartre, là où il vivait, [[rue Houdon]] et prépare le concours de l'Académie&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;/&gt;.<br /> <br /> Il entre à l'[[ENSBA|école des beaux-arts de Paris]] et tente le concours du prix de Rome en 1849&lt;ref&gt;[http://www.ensba.fr/ow2/catzarts/voirFiche.xsp?id=00301-17527&amp;prof=VI2 Catalogue des collections de l'ENSBA], site ''Cat'zArts'', en ligne.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Lafage débuta au [[Salon des artistes français|Salon]] de 1850-51, avec trois études de paysage d’un coloris tendre et frais dont ''Le Trou à l’herbe''. À l’exemple d'[[Antoine Chintreuil]], Lafage affectionne les verdures printanières, et les blancheurs nacrées du matin&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;/&gt;. En 1853, il expose deux peintures, des paysages du Limousin et d'Île-de-France&lt;ref&gt;C. Rameix (1991), 30.&lt;/ref&gt; et une lithographie d’après [[Jean-Joseph Bellel]]. Lafage figure avec quatre toiles à l’[[exposition universelle de 1855]]. En 1857, il reçoit une mention honorable&lt;ref name=&quot;Bénézit&quot;/&gt;.<br /> <br /> [[Paysage dans l'art|Paysagiste]], il signe généralement « Lafage » ses [[lithographie]]s qui sont tantôt originales, tantôt exécutées d'après les tableaux d'autre peintres&lt;ref&gt;{{Ouvrage | auteur1 = Bibliothèque nationale (France) | auteur2 =Cabinet des estampes | auteur3 = Jean Laran | titre = Inventaire du fonds français après 1800 |volume=12 | éditeur = Bibliothèque nationale| année =1963| pages totales = | page = 170 | isbn = 9782717708998 | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=wgskAAAAMAAJ&amp;q=%22Lafage-Laujol,+Georges+de%22&amp;dq=%22Lafage-Laujol,+Georges+de%22&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ved=0ahUKEwi77oGblvLSAhXpI8AKHZj7CrYQ6AEIHzAB }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il fit partie avec [[Jean-Alfred Desbrosses]] du cénacle de [[Pont-de-Vaux]], animé par Antoine Chintreuil&lt;ref&gt;''La Chronique des arts et de la curiosité'', Paris, 14 février 1903, {{page|51}}.&lt;/ref&gt;. Lafage-Laujol produisit une belle reproduction d’un tableau de Chintreuil, qui parut au Salon de 1853, sous le titre ''Soir d’automne''&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;/&gt;.<br /> <br /> Il rapporte, d’une de ses séances de peintures en plein air, une bronchite qui dégénère en phtisie galopante et meurt le 23 mars 1858, âgé de 26 ans, au moment où sa notoriété commençait à poindre&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;/&gt;.<br /> <br /> Son travail a été remis en lumière lors de de la grande exposition du ''Centenaire de la lithographie'' organisée à Paris à la [[Exposition universelle de 1889|galerie Rapp]] fin 1895&lt;ref&gt;Émile Dacier, ''La Gravure française'', Paris, Larousse, 1944, {{page|107}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Son frère Amilcar de Lafage, qui occupe un emploi de dessinateur au ministère de la Marine, figure à la section de lithographie du livret du Salon de 1852&lt;ref name=&quot;Henriet&quot;/&gt;. <br /> <br /> == Œuvre ==<br /> [[Fichier:Lafage-Laujol Idyllic landscape with fishermen on the river.png|vignette| ''Paysage avec pécheurs sur la rivière'' (1855, huile sur toile), Alte Kunst, Vienne.]]<br /> [[Fichier:Lafage Bombardement du port impérial.png|vignette| ''Bombardement du port impérial d'Odessa 22 Avril 1854'', lithographie signée A[milcar] de Lafage (1854-1855).]]<br /> * ''Prairie'' (1852), huile sur bois, 13 x 42,2 cm, [[musée d'Orsay]] (MNR)&lt;ref&gt;[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mnrbis_en?ACTION=CHERCHER&amp;FIELD_98=AUTR&amp;VALUE_98='LAFAGE-LAUJOL'&amp;DOM=All Liste MNR] : ce tableau fait partie des biens spoliés durant l'Occupation — fiche en ligne.&lt;/ref&gt;.<br /> * ''Paysage'' d'après Bellel&lt;ref&gt;{{Ouvrage | auteur =Henri Beraldi| titre = Les Graveurs du {{XIXe}} siècle | sous-titre=guide de l'amateur d'estampes modernes | volume= 9 à 10| éditeur = L. Conquet | année = 1890| pages totales = | page = 8 | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=MQZIAQAAIAAJ&amp;q=%22Lafage-Laujol,+Georges+de%22&amp;dq=%22Lafage-Laujol,+Georges+de%22&amp;hl=fr&amp;sa=X&amp;ved=0ahUKEwjTvKvZlfLSAhVIGsAKHR3MBGsQ6AEIJTAC }}.&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Paysage'', huile sur toile, 19,8 x 32,7 cm, [[musée des beaux-arts de Chambéry]].<br /> * ''Matinée d'automne''&lt;ref name=Bellier_Auvray&gt;{{Ouvrage | auteur1 = [[Émile Bellier de La Chavignerie]] | auteur2 = [[Louis Auvray]] | titre = [[Bellier et Auvray]] | langue = fr |tome = 1 |éditeur = | année = 1882 | pages totales = | page = 868-869 | isbn = | lire en ligne = http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1133832/f868.image}}&lt;/ref&gt;<br /> * ''Les abords d'une ferme''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Bords de la Seine''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Fin d'automne''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Au printemps''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''La moisson''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Pacage limousin''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Crépuscule, bord de l'eau''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Une plaine''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Forêt pendant l'hiver''&lt;ref name=Bellier_Auvray/&gt;<br /> * ''Paysage'', lithographie d'après ''Vue prise en, Auvergne, effet d'Orage'' de [[François-Louis Français]], imprimé par Bertauts (Paris)&lt;ref&gt;[http://alceste.over-blog.com/article-30881911.html François-Louis Français, interprète du peintre orientaliste Marilhat], sur ''Flâneries Artistiques, Littéraires et autres...'', en ligne.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * {{ouvrage|titre=Dictionnaire des peintres à Montmartre}}<br /> * Christophe Rameix, ''L'[[école de Crozant]] : les peintres de la Creuse et de Gargilesse, 1850-1950'', L. Souny, 1991, {{page|30}}.<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&amp;FIELD_98=AUTR&amp;VALUE_98=LAFAGE-LAUJOL%20Georges%20de%20&amp;DOM=All%C2%BB&amp;REL_SPECIFIC=3 Georges de Lafage-Laujol] dans la base Joconde<br /> <br /> {{Portail|peinture|gravure}}<br /> {{CLEDETRI:Lafage-Laujol, Georges de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1830]]<br /> [[Catégorie:Naissance à La Chapelle (Seine)]]<br /> [[Catégorie:Peintre français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Lithographe français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 1858]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès à 27 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Philippe_Dumanoir&diff=178276406 Philippe Dumanoir 2017-09-10T12:10:46Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 59 ans</p> <hr /> <div>{{homonyme|Dumanoir (homonymie)}}<br /> [[File:Dumanoir 001.jpg|thumb|Gravure de Dumanoir 1839]]<br /> '''Philippe Dumanoir''', de son vrai nom '''Philippe-François Pinel''', est un [[auteur dramatique]] et [[librettiste]] [[france|français]] né le {{date|31|juillet|1806|au théâtre}} à [[Capesterre-Belle-Eau]] ([[Guadeloupe]]) et mort le {{date|16|novembre|1865|au théâtre}} à [[Pau]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Dumanoir est le fils de {{Mme}} Pinel-Dumanoir dont la famille a planté les premiers palmiers de l' ''Allée Dumanoir''&lt;ref&gt;[http://www.horizon-guadeloupe.com/pages/patrimoine/allee-dumanoir.html allee-dumanoir _ Horizon Guadeloupe]&lt;/ref&gt;. Il quitte la Guadeloupe en 1816&lt;ref&gt;[http://www.pinel.org/page-fr/pinellistique/fam-antilles5.html La lignée des Antilles : Les Pinel]&lt;/ref&gt;. Écrivain prolifique, Dumanoir exerça en particulier son art dans le domaine du [[vaudeville (théâtre)|vaudeville]]. Il fut directeur du [[théâtre des Variétés]] de [[1836 au théâtre|1836]] à [[1839 au théâtre|1839]]. Il est également l'auteur de [[livret (musique)|livrets]] d'[[opéra (musique)|opéras]] ou de [[ballet]]s comme ''[[Grisélidis]]'' ([[1848 en musique classique|1848]]) d'[[Adolphe Adam]]. À la demande de [[Frédérick Lemaître]], il écrivit en [[1844 au théâtre|1844]], en collaboration avec [[Adolphe d'Ennery]], un [[drame (théâtre)|drame]] autour de [[Don César de Bazan (pièce de théâtre)|Don César de Bazan]], personnage du ''[[Ruy Blas]]'' de [[Victor Hugo]]''&lt;ref&gt;Christian Goubault, « Dumanoir », in ''Dictionnaire de la musique en France au {{s-|XIX}}'' (dir. [[Joël-Marie Fauquet]])&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Œuvre ==<br /> === Théâtre ===<br /> [[Fichier:Théâtre du Vaudeville-Le Petit Poucet-1845.jpg|thumb|''Le Petit Poucet'' par M M Dumanoir et Clairvile; Le général Tom Pouce au théatre du Vaudeville.]]<br /> * [[1828 au théâtre|1828]] : ''Le Jour de médecine'', vaudeville en un acte, avec [[Gustave Dalby]] et [[Julien de Mallian]]<br /> * [[1828 au théâtre|1828]] : ''La Cuisine au salon, ou le Cuisinier et le marmiton'', pièce en 1 acte, mêlée de couplets, avec Mallian<br /> * [[1828 au théâtre|1828]] : ''La Semaine des amours'', roman vaudeville en 7 chapitres, avec Mallian<br /> * [[1833 au théâtre|1833]] : ''Sophie Arnould'' (avec [[Adolphe de Leuven]] et [[Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges]]) [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1833 au théâtre|1833]] : ''Une fille d'Ève'', comédie-vaudeville en 1 acte (avec [[Camille Pillet]]) {{OCLC|504056310}}<br /> * [[1834 au théâtre|1834]] : ''Turiaf-le-Pendu'', comédie en un acte (avec Julien de Mallian), [[Théâtre des Variétés]] <br /> * [[1835 au théâtre|1835]] : ''La Fiole de Cagliostro'' (avec [[Anicet Bourgeois]] et [[Édouard Brisebarre]]), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1835 au théâtre|1835]] : ''Un de ses frères, souvenir historique de 1807'' (avec Julien de Mallian)<br /> * [[1835 au théâtre|1835]] : ''Discrétion'', comédie-vaudeville en un acte (avec Camille Pillet)<br /> * [[1835 au théâtre|1835]] : ''La Savonnette impériale'', comédie-vaudeville en 2 actes (avec [[Auguste Anicet-Bourgeois]]), [[Théâtre du Palais-Royal]]<br /> * [[1836 au théâtre|1836]] : ''La Marquise de Prétintaille'' (avec [[Jean-François Bayard]]), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1837 au théâtre|1837]] : ''Le Chevalier d'Eon'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre des Variétés]] <br /> * [[1838 au théâtre|1838]] : ''Madame et Monsieur Pinchon'' (avec Jean-François Bayard et [[Adolphe d'Ennery]]), [[Théâtre des Variétés]] <br /> * [[1838 au théâtre|1838]] : ''La Maîtresse de langues'' (avec Adolphe de Leuven et [[Henri de Saint-Georges]]), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1838 au théâtre|1838]] : ''Pierre d'Arezzo'', drame en 3 actes (avec Adolphe d'Ennery), [[Théâtre de l'Ambigu-Comique]]<br /> * [[1839 au théâtre|1839]] : ''Les Premières Armes de Richelieu'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1839 au théâtre|1839]] : ''La Canaille'', comédie-vaudeville en 3 actes, (avec [[Théophile Marion Dumersan]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1839 au théâtre|1839]] : ''Les avoues en vacances'' (avec Jean-François Bayard), comédie-vaudeville en 2 actes, [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1840 au théâtre|1840]] : ''Indiana et Charlemagne'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1840 au théâtre|1840]] : ''Marcelin'', drame en trois actes (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Vaudeville]]<br /> * [[1841 au théâtre|1841]] : ''Mademoiselle Sallé'' (avec Jean-François Bayard et [[Saintine]]), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1841 au théâtre|1841]] : ''Le Vicomte de Létorières'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''Le Capitaine Charlotte'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''La nuit aux soufflets'' (avec [[Adolphe d'Ennery]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''Les deux couronnes'' (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''La Vendetta'' (avec [[Paul Siraudin]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''Ma maîtresse et ma femme'', comédie-vaudeville en un acte, (avec [[Adolphe d'Ennery]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1842 au théâtre|1842]] : ''La dragonne'' (avec Hippolyte Le Roux), comédie en deux actes, [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1843 au théâtre|1843]] : ''Brelan de troupiers'' (avec [[Étienne Arago]]), comédie-vaudeville en un acte, [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1843 au théâtre|1843]] : ''Le capitaine Roquefinette'' (avec Adolphe d'Ennery), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1843 au théâtre|1843]] : ''Les Hures-Graves'' (avec Clairville et Siraudin), [[Théâtre du Palais Royal]] <br /> * [[1844 au théâtre|1844]] : ''[[Don César de Bazan (pièce de théâtre)|Don César de Bazan]]'' (avec [[Adolphe d'Ennery]]), [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin]]<br /> * [[1844 au théâtre|1844]] : ''Carlo et Carlin'' (avec [[Mélesville]]), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1845 au théâtre|1845]] : ''Boquillon à la recherche d'un père'', comédie-vaudeville en trois actes (avec Jean-François Bayard), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1845 au théâtre|1845]] : ''Porthos à la recherche d'un équipement'', comédie-vaudeville en un acte (avec Auguste Anicet-Bourgeois et Brisebarre), [[Théâtre du Vaudeville]]<br /> * [[1845 au théâtre|1845]] : ''Le petit Poucet'', comédie-vaudeville en cinq actes (avec Clairville et le [[Général Tom Thumb]] en Poucet), [[Théâtre du Vaudeville]] {{OCLC|691400304}}<br /> * [[1845 au théâtre|1845]] : ''Le Code des femmes'', [[Théâtre du Palais Royal]]&lt;ref&gt;[http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SRCH?IKT=12&amp;TRM=077446372 Le code des femmes (source Catalogue SUDOC)]&lt;/ref&gt;<br /> * [[1845 au théâtre|1845]] : ''Les Pommes de terre malades'', revue de l'année 1845: en trois actes (avec Clairville), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1846 au théâtre|1846]] : ''Le Docteur noir'' (avec Auguste Anicet-Bourgeois), [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin]] <br /> * [[1846 au théâtre|1846]] : ''La baronne de Blignac'', comédie en un acte (avec [[Eugène Nyon]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1846 au théâtre|1846]] : ''Gentil-Bernard ou L'Art d'aimer'', comédie en cinq actes (avec [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]]), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1847 au théâtre|1847]] : ''Léonard le perruquier'', en quatre actes, (avec Clairville), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1848 au théâtre|1848]] : ''Les Parades de nos pères'', en 3 tableaux, (avec Clairville et [[Jules Cordier]]), [[Théâtre Montansier]]<br /> * [[1848 au théâtre|1848]] : ''Les lampions de la veille et les lanternes du lendemain : revue de l'année 1848'', en 5 tableaux, (avec Clairville), [[Théâtre Montansier]] {{OCLC|796677060}}<br /> * [[1849 au théâtre|1849]] : ''Les marraines de l'an trois'', en trois actes et 4 tableaux, (avec Clairville), [[Théâtre Montansier]] {{OCLC|6701844}}<br /> * [[1849 au théâtre|1849]] : ''[[Exposition des produits de la République]]'', [[Vaudeville (théâtre)|vaudeville]] en 3 actes et 5 tableaux (avec [[Eugène Labiche]] et Louis Clairville), [[Théâtre du Palais-Royal]]<br /> * [[1850 au théâtre|1850]] : ''Lully ou Les Petits Violons de Mademoiselle'' (avec Clairville), [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1850 au théâtre|1850]] : ''Le Bourgeois de Paris'' ou les leçons au pouvoir, comédie-vaudeville en 3 actes (avec Clairville et [[Jules Cordier]]), [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|théâtre du Gymnase-Dramatique]]&lt;ref&gt;[http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SRCH?IKT=12&amp;TRM=056446152 Le Bourgeois de Paris]&lt;/ref&gt;<br /> * [[1852 au théâtre|1852]] : ''Les coulisses de la vie'' (avec Clairville), comédie-vaudeville en 5 actes, [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1852 au théâtre|1852]] : ''La femme aux œufs d'or'' (avec Clairville), [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1853 au théâtre|1853]] : ''Le Caporal et la Payse'' ou &quot;Le vieux Caporal&quot; (avec Adolphe d'Ennery), [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin]]<br /> * [[1853 au théâtre|1853]] : ''Les folies dramatiques'' (avec Clairville), comédie en cinq actes, [[Théâtre des Variétés]]<br /> * [[1853 au théâtre|1853]] : ''La case de l'oncle Tom'' d'Adolphe d'Ennery et Dumanoir, [[Théâtre de l'Ambigu-Comique]]&lt;ref&gt;[http://www.worldcat.org/title/case-de-loncle-tom-drame-en-huit-actes/oclc/183095365 La case de l'oncle Tom : drame en huit actes]&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;[http://erea.revues.org/981?lang=en Un succès américain en France : La Case de l’Oncle Tom (Revue électronique d’études sur le monde anglophone)]&lt;/ref&gt;<br /> * [[1854 au théâtre|1854]] : ''La marquise de Tulipano'' (avec Édouard Lafargue), comédie-vaudeville en deux actes, [[Théâtre du Palais Royal]]<br /> * [[1854 au théâtre|1854]] : ''Les 500 diables'' (avec Adolphe d'Ennery), [[Féerie (théâtre)|féerie]] en trois actes, [[Théâtre de la Gaîté]]<br /> * [[1855 au théâtre|1855]] : ''Le sergent Frédéric'' (avec [[Louis-Émile Vanderburch]]), comédie-vaudeville en cinq actes, [[Théâtre de la Gaîté]]<br /> * [[1855 au théâtre|1855]] : ''Le Camp des bourgeoises'', comédie en un acte, [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|Théâtre du Gymnase]]<br /> * [[1856 au théâtre|1856]] : ''Les Toilettes tapageuses'', comédie en 1 acte, mêlée de couplets, théâtre du Gymnase<br /> * [[1857 au théâtre|1857]] : ''Les Bourgeois gentilshommes'', comédie en 3 actes, en prose, théâtre du Gymnase<br /> * [[1858 au théâtre|1858]] : ''La balançoire'', comédie en 1 acte (avec Édouard Lafargue), théâtre du Gymnase<br /> * [[1861 au théâtre|1861]] : ''Le Gentilhomme pauvre'', comédie en 2 actes, en prose (avec Édouard Lafargue), [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|Théâtre du Gymnase]]{{OCLC|457314145}}<br /> * [[1862 au théâtre|1862]] : ''Les Invalides du mariage'', comédie en 3 actes (avec Édouard Lafargue), [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|Théâtre du Gymnase]]<br /> <br /> === Opéra et ballet ===<br /> * [[1840 en musique classique|1840]] : ''La Perruche'', [[opéra-comique]] en 1 acte (avec [[Louis Clapisson]] et [[Jean-Henri Dupin]]) <br /> * [[1848 en musique classique|1848]] : ''[[Grisélidis ou les Cinq sens]]'' [[ballet]] d'[[Adolphe Adam]], inspiré de l'opéra [[Grisélidis]] <br /> * [[1858 en musique classique|1858]] : ''Les chaises à porteurs'' [[opéra-comique]] de [[Victor Massé]] en un acte (avec Clairville) {{OCLC|758725147}}<br /> <br /> == Source == <br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|théâtre|musique classique|opéra|danse}}<br /> <br /> [[Catégorie:Dramaturge français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Librettiste français d'opéra]]<br /> [[Catégorie:Librettiste de ballet]]<br /> [[Catégorie:Nom de plume]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juillet 1806]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Capesterre-Belle-Eau]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1865]]<br /> [[Catégorie:Décès à 59 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Antoine_Barth%C3%A9l%C3%A9my_Clot&diff=171407567 Antoine Barthélémy Clot 2017-09-10T11:42:01Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 74 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie<br /> | nom = Antoine Barthélemy Clot<br /> | image = Gros - Docteur Clot-Bey.jpg<br /> | légende = [[Antoine-Jean Gros]], ''Portrait du docteur Clot-Bey'' ([[1833]]),&lt;br&gt;[[musée de Grenoble]]&lt;ref&gt;{{Base Joconde|09940004105|''Portrait du docteur Clot-Bey''}}&lt;/ref&gt;.<br /> | nom de naissance = <br /> | surnom = Clot-Bey<br /> | date de naissance = {{date de naissance|5|novembre|1793}}<br /> | lieu de naissance = [[Grenoble]]<br /> | date de décès = {{date de mort|20|août|1868|5|novembre|1793}}<br /> | lieu de décès = [[Marseille]]<br /> | nationalité = [[Nationalité française|Française]]<br /> | pays de résidence = <br /> | diplôme = <br /> | profession = [[Médecin]]<br /> | activité principale = <br /> | activités autres = <br /> | formation = <br /> | hommage = Commandeur de la [[Légion d'honneur]] en [[1851]]<br /> | ascendants = <br /> | conjoint = <br /> | descendant = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | notes = <br /> | entete = <br /> }}<br /> <br /> '''Antoine Barthélémy Clot''', né à [[Grenoble]] le {{date de naissance|5|novembre|1793}}, et mort à [[Marseille]] le {{date de décès|28|août|1868}}, est un [[médecin]] [[France|français]] connu sous le nom de '''Clot-Bey''' après avoir travaillé en [[Égypte]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> ===Enfance et études===<br /> <br /> Antoine Clot est né à [[Grenoble]] où il passe son enfance. Son père, sergent major du génie participe à la campagne d’Italie, mais ne prend pas part à la campagne d’Égypte pour raison de santé. La famille s’installe à [[Brignoles]] ([[Var département)|Var]]) en 1808 où le père retrouve un ami chirurgien, le docteur Sappey. Dès 1808, Antoine Clot travaille à [[Brignoles]] chez un [[barbier (métier)|barbier]].<br /> <br /> En [[1813]], sans ressources, il s’oriente vers des études de médecine et part pour Marseille où il est employé par un chirurgien-barbier, rue Reynarde. Il est admis à l’[[Hôtel-Dieu de Marseille|Hôtel-Dieu]] comme élève externe. Le {{date|30|janvier|1816}}, il est reçu élève interne en chirurgie et devient le {{date|30|septembre|1817}} [[officier de santé]]. Pour devenir médecin, il est obligé de passer son baccalauréat à [[Aix-en-Provence]] en 1819 et devient docteur en médecine le {{date|24|juillet|1820}} à [[Montpellier]], car Marseille ne possède pas encore de faculté de médecine. Il est docteur en chirurgie le {{date|18|janvier|1823}}.<br /> <br /> Il opère à l’Hôtel-Dieu de Marseille où il est adjoint du chirurgien interne. Ce dernier prenant sa retraite, l’administration décide d’ouvrir un concours pour l’attribution de ce poste. Antoine Clot, estimant que poste lui revenait de droit, démissionne le {{date|22|décembre|1822}}. Par suite de la jalousie de ses pairs et de son caractère ombrageux, il est évincé de ses fonctions à l’œuvre des demoiselles de la Providence, de son poste de chef des travaux anatomiques à l’hôpital et de la Société académique de médecine. Il ouvre un cabinet privé qui a immédiatement un grand succès.<br /> <br /> ===Le médecin d’Égypte=== <br /> <br /> M. Tourneau, un Français au service du pacha d’Égypte [[Méhémet Ali]], s'est rendu à Marseille pour recruter des instructeurs et des médecins pour procéder à la modernisation du pays. Antoine Clot décide de tenter l’aventure et s’embarque le {{date|21|janvier|1825}}. Son contrat prévu pour cinq ans se prolongera finalement jusqu’en 1849.<br /> <br /> Dès son arrivée, Clot soigne Méhémet Ali et le guérit d’une [[gastro-entérite]] ; il devient son médecin attitré et son ami. Mais l’état sanitaire du pays est déplorable, la médecine n'y étant pas développée. La tâche est immense. Soucieux de travailler au plus près des institutions et de la population, il s'est adjoint un interprète et traducteur de qualité le père Arsène Cardahi &lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Les Missions Catholiques Bulletin Hebdomadaire (p.582-583)|titre = Missionaires Maronites au Pays des Pharaons|lieu = Lyon|éditeur = Th. Morel|année = 1914|pages totales = 626|isbn =|lire en ligne =|passage =}}&lt;/ref&gt;. Antoine Clot crée tout d’abord un Conseil de santé ainsi qu’un service sanitaire militaire. Il décide de créer un gigantesque complexe hospitalier à [[Abouzabel|Abu Za Bal]]. Il crée également une école de médecine ; les enseignants étant européens, il adjoint à chacun d’eux un traducteur en langue arabe. Il contourne les problèmes religieux que pose la dissection des corps humains en utilisant les cadavres d’esclaves non musulmans. Il fait transférer l’école de pharmacie du Caire à [[Abouzabel]].<br /> <br /> Les épidémies sévissant fréquemment en Égypte, le docteur Clot introduit la vaccination [[Variole|antivariolique]]. L’année 1831 est marquée par une terrible épidémie de [[choléra]] qui fait 35 000 morts au Caire. Il se dévoue sans compter et obtient le titre de [[Bey (titre)|bey]], qu’il ajoutera à son nom.<br /> <br /> En 1832, il arrive non sans mal à fonder une école de sages-femmes. Il est envoyé en France avec douze de ses meilleurs élèves afin de compléter leur formation ; il assure également une mission officieuse auprès de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] au sujet de la [[Syrie]].<br /> <br /> En 1835, une épidémie de [[peste]] se déclare. Clot-Bey se dévoue totalement à la lutte contre cette maladie et Méhémet Ali le nomme général à cette occasion. Épuisé par cette tâche, il demande un congé pour se rendre en France. À Marseille, il épousera en 1840 Charlotte Gavoty, fille d’un riche négociant. Au cours de ce séjour, il fera paraître son livre ''Aperçu général sur l’Égypte''. Il revient au Caire en 1840 et continue de s’occuper de santé publique. En 1848, Méhémet Ali abdique en faveur de son fils [[Ibrahim Pacha|Ibrahim]] qui meurt très peu de temps après. Son neveu, [[Abbas Ier Hilmi|Abbas Hilmi]] lui succède. Celui-ci rejette toute modernisation de son pays et supprime les institutions mises en place par son grand-père. Clot-Bey est en disgrâce et rentre à Marseille en avril 1849. Abbas Hilmi est assassiné et son successeur, [[Saïd d'Égypte|Mohammed Saïd]] rappelle alors Clot-Bey. Malgré sa fatigue, Clot-Bey retourne au Caire en novembre 1854 et retrouve ses fonctions d’inspecteur général de la santé. En 1858, il retourne définitivement à Marseille.<br /> <br /> ===Le collectionneur===<br /> <br /> Durant les trente années de son séjour en Égypte, Clot-Bey a pu acquérir une remarquable collection d’antiquités&lt;ref&gt;Cette pratique était à l’époque autorisée.&lt;/ref&gt;. Clot-Bey décide de vendre la plus grande partie de sa collection à la ville de Marseille pour un prix dérisoire : il ne demande en fait que le coût du transport. Cette collection d’abord exposée au [[château Borély]] est actuellement conservée à la [[Vieille Charité]], au [[musée d'archéologie méditerranéenne]]. Parmi les objets présentés, les fameuses stèles orientées du général Kasa placées aux quatre points cardinaux mais également des sarcophages, des tables d’offrande et de nombreux petits objets : amulettes, colliers et [[ouchebti]]s. Il a également fait don d'une petite partie de sa collection au [[musée du Louvre]] à [[Paris]].<br /> <br /> ===Distinctions honorifiques et décès===<br /> [[Fichier:Tombeau de Clot-bey.jpg|upright=0.7|thumb|Tombeau de Clot-Bey au [[cimetière Saint-Pierre (Marseille)|cimetière Saint-Pierre]] à [[Marseille]].]]<br /> En 1850, [[Charles Lucien Bonaparte]] lui dédia le nom d’une alouette, l'[[Alouette de Clot-Bey]] ''Ramphocoris clotbey''. <br /> <br /> Par décret du {{date|3|septembre|1851}}, il est promu commandeur de la [[Légion d'honneur]]&lt;ref&gt;{{Base Léonore|LH/555/60}}&lt;/ref&gt;. La même année, le pape [[Pie IX]] le nomme comte du Saint Empire romain. Il obtient de nombreuses décorations étrangères : commandeur de l’ordre d’Isabelle la catholique (Espagne), grand officier de l’ordre Iftikhar de Tunis, grand croix de l’ordre de Saint Stanislas de Pologne, chevalier de l’ordre des Saints Maurice et Lazare (Italie), etc.<br /> <br /> Il est élu le {{date|7|juin|1860}} à l’[[Académie de Marseille]]&lt;ref&gt;[[Louis Toussaint Dassy]], ''L’Académie de Marseille'', Marseille, Imprimerie Barlatier Feissat, 1877, {{p.|606}}.&lt;/ref&gt; et reçu au cours de la séance publique du {{date|5|août|1860}} au cours de laquelle il prononce son discours de réception sur le percement de l’[[isthme de Suez]]&lt;ref&gt;Louis Toussaint Dassy, {{opcit}}, {{p.|326}}.&lt;/ref&gt;. Il est membre ou correspondant de plusieurs académies : Société géographique de Paris, Académie des sciences de Naples, Saint-Pétersbourg, Philadelphie, etc. Il est également membre de plusieurs sociétés médicochirurgicales : Bordeaux, Paris, Lyon, Leipzig, Barcelone, Marseille, Naples, Hambourg, Madrid, Tunis et Saint-Pétersbourg.<br /> <br /> Une avenue de Marseille porte son nom&lt;ref&gt;{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Adrien|nom1=Blés|titre=Dictionnaire historique des rues de Marseille|éditeur=Éditions Jeanne Laffitte|lien éditeur=Éditions Jeanne Laffitte|lieu=Marseille|année=1989|pages totales= 441|passage= 106|isbn=2-86276-195-8}}&lt;/ref&gt;, ainsi qu'une rue de Grenoble sa ville natale, et une rue du Caire.<br /> <br /> Il meurt dans sa bastide de Sainte Marthe, rue de cade, le {{date|20|août|1868}}. Il est enterré au [[cimetière Saint-Pierre (Marseille)|cimetière Saint-Pierre]] de [[Marseille]], où ses parents font construire une chapelle funéraire de style oriental portant sa devise {{Citation étrangère|lang=la|Inter infideles fidelis}} ({{Citation|Fidèle parmi les infidèles}}).<br /> <br /> == Publications ==<br /> &lt;!-- liste non exhaustive --&gt;<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Relation des [[épidémie]]s de [[choléra]] qui ont régné à l'Heesiaz. à Suez, et en Égypte|éditeur= Feissat, Snr. &amp; Demonchy|lieu= Marseille|année= 1832|pages totales= 60|passage= |oclc= 24438493|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= De La [[Peste]] observée en Égypte, recherches et considérations sur cette maladie|éditeur= Fortin Masson|lieu= Paris|année= 1840|pages totales= 439|passage= |oclc= 2082002|lire en ligne= }}<br /> * ''Aperçu général sur l'Égypte'', 2 volumes, édition A. Barthélemy, 1840.<br /> * ''Coup d'œil sur la peste et les quarantaines à l’occasion du congrès sanitaire'', Paris, Libraire éditeur Masson, 1851.<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= De l'ophthalmie : du trychiasis, de l'entropion et de la cataracte observés en Égypte|éditeur= Imprimerie Vial|lieu= Marseille|année= 1864|pages totales= 54|passage= |oclc= 17763470|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Introduction de la vaccination en Égypte en 1827. Organisation du service médico-hygiénique des provinces en 1840 : instructions et règlements relatifs à ces deux services|sous-titre= |éditeur= Victor Masson &amp; Fils|lieu= Paris|année= 1860|pages totales= |passage= 32|oclc= 17780732|lire en ligne= }}<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Réorganisation du service médical civil et militaire d’Égypte en 1856 sous le gouvernement de S.A. Saïd Pacha|éditeur= Thunot|lieu= Paris|année= 1862|pages totales= 111|passage= |oclc= 38386556|lire en ligne= }}<br /> <br /> ==Notes et références== <br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> ===Bibliographie===<br /> * Adrien Blés, ''Dictionnaire historique des rues de Marseille'', Marseille, Éd. Jeanne Laffitte, 1989, {{p.|106}} {{ISBN| 2-86276-195-8}}.<br /> * Rémy Kertenian, « L'œuvre de Clot-Bey médecin marseillais », in ''Pascal Coste, toutes les Égyptes'', Éditions parenthèses, bibliothèque municipale de Marseille, 1998, {{p.|235-244}} {{ISBN|2-86364-092-5}}.<br /> * Académie de Marseille, ''Dictionnaire des marseillais'', Marseille, Edisud, 2001, {{p.|100}} {{ISBN| 2-7449-0254-3}}.<br /> * {{Ouvrage |langue= |auteur1= Christian Jean Dubois|préface = Gilbert Sinoué|titre= Clot Bey|sous-titre= Médecin de Marseille (1793-1868)|éditeur= Jeanne Laffitte|collection= |lieu= Marseille|année= 2013|volume= |tome= |pages totales= 333|passage= |isbn= 978-2-86276-505-1|lire en ligne= }}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> {{autres projets|Commons=Category:Antoine Clot-Bey}}<br /> * {{Autorité}}<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18094545.html Un médecin provençal en Égypte : les débuts et l'organisation de la médecine militaire]<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18146214.html Un médecin provençal en Égypte : la consécration]<br /> * [http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-18147611.html Un médecin provençal en Égypte : le retour en France et les écrits]<br /> * [http://lire.ish-lyon.cnrs.fr/IMG/pdf/Laure_Martin_-_Clot-bey.pdf Clot-Bey par Laure Martin]<br /> * {{Cths|102793|Clot Antoine}}<br /> <br /> <br /> {{Portail|Marseille|Égypte|médecine}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Clot, Antoine}}<br /> <br /> [[Catégorie:Médecin français]]<br /> [[Catégorie:Médecin du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Académie de Marseille]]<br /> [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]<br /> [[Catégorie:Personnalité liée à Marseille]]<br /> [[Catégorie:Naissance en novembre 1793]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Grenoble]]<br /> [[Catégorie:Décès en août 1868]]<br /> [[Catégorie:Décès à Marseille]]<br /> [[Catégorie:Décès à 74 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Francisco_Salvador-Daniel&diff=177852115 Francisco Salvador-Daniel 2017-09-10T11:15:52Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 40 ans</p> <hr /> <div>'''Francisco Salvador-Daniel''', né le {{Date de naissance|17|février|1831}} à [[Bourges]], mort le {{Date de décès|24|mai|1871}} à Paris, est un compositeur et ethno-musicologue français d'origine espagnole.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Son père est un musicien d'origine juive, réfugié en France. Après des études au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire]], Francisco Salvador-Daniel va enseigner le violon à Alger en 1853. Il traduit des chansons d'[[Afrique du Nord]], et les adapte pour les instruments occidentaux. De retour à Paris, il est critique musical à ''[[La Lanterne (journal)|La Lanterne]]'' de [[Henri Rochefort|Rochefort]]. Pendant la [[Commune de Paris (1871)|Commune]], il devient directeur du Conservatoire et sera fusillé par les Versaillais pendant la [[Semaine sanglante]].<br /> <br /> == Œuvres ==<br /> * ''Musique et instruments de musique du Maghreb'', La Boîte à documents, 1986 {{ISBN|2-906164-00-3}}<br /> * ''The Music and musical instruments of the Arab: with introduction on how to appreciate Arab music'', by Francesco Salvador-Daniel, edited with notes, memoir, bibliography and thirty examples and illustrations, by Henry George Farmer, traduction de : ''La musique arabe, ses rapports avec la musique grecque et le chant grégorien'', Londres, W. Reeves, 1914<br /> * ''La musique arabe, ses rapports avec la musique grecque et le chant grégorien'', Alger, Adolphe Jourdan, 1879 [http://dar.bibalex.org/webpages/mainpage.jsf?objectID=143259 lire en ligne]<br /> * ''Cours de plain-chant, dédié aux élèves-maîtres des écoles normales primaires'', par Salvador Daniel (père et fils), Paris, P. Dupont, 1864<br /> <br /> == Source ==<br /> * {{Autorité}}<br /> * Arlette Millard, ''Félicien David et l'aventure saint-simonienne en Orient'', Paris, les Presses franciliennes, 2005, {{p.}}93 {{ISBN|2-9520091-6-3 }}<br /> * Stefano A. E. Leoni, &quot;L’Orientalismo eclettico di Francisco Salvador-Daniel, musicista, ricercatore e comunardo: una prima ricognizione&quot;, in ''Studi Urbinati ''81, 2011, pp. 289-302.<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> Une de ses &quot;mélodies mauresques&quot; est interprétée par [[Amel Brahim-Djelloul]] ici https://www.youtube.com/watch?v=PlbN0dRfSnk<br /> <br /> {{Portail musiques du monde}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Salvador-Daniel, Francisco}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance à Bourges]]<br /> [[Catégorie:Naissance en février 1831]]<br /> [[Catégorie:Critique musical français]]<br /> [[Catégorie:Ethnomusicologue français]]<br /> [[Catégorie:Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse]]<br /> [[Catégorie:Directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 1871]]<br /> [[Catégorie:Décès à 40 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean-Charles_Davillier&diff=190044777 Jean-Charles Davillier 2017-09-09T19:47:18Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 59 ans</p> <hr /> <div>{{Voir famille|Famille Davillier}}<br /> {{infobox biographie2<br /> |image=Jean-Charles Davillier (1823-1883).png}}<br /> '''Jean Charles Davillier''', né le {{Date de naissance|17|mai|1823}} à [[Rouen]], mort le {{Date de décès|1|mars|1883}} à [[Paris]], était un [[collectionneur]] et un [[écrivain]] français.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Petit-fils du banquier [[Jean Charles Joachim Davillier]], il disposait d'une grande fortune personnelle qui lui a permis de réunir un ensemble de manuscrits, d'objets d'art et d'ouvrages de bibliophilie, qu'il a légué au [[musée du Louvre]], à la [[Bibliothèque nationale de France]] et au [[Manufacture nationale de Sèvres|musée de Sèvres]]&lt;ref&gt;[http://www.amisdesevres.com/download/11-6.pdf portrait du collectionneur Jean Charles Davillier par Marie Belan]&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Dans son hôtel particulier de Paris, il recevait artistes, poètes, musiciens. Il écrivait lui-même des récits. Son ''Voyage en Espagne'' est resté célèbre par les illustrations que [[Gustave Doré]] en a faites, et qui composent la partie la plus importante de l'œuvre [[Tauromachie|tauromachique]] de Doré dont les dessins, gravures et lithographie sur ce thème ont été réunis sous le titre [[La Tauromachie de Gustave Doré]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * Louis Courajod, ''Le baron Charles Davillier et la collection léguée par lui au Musée du Louvre'', Librairie Plon, Paris, 1884 [http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/3872-le-baron-charles-davillier-et-la-collect/ (''lire en ligne'')]<br /> <br /> === Article connexe ===<br /> * [[Corrida#Dans les arts|La corrida dans les arts]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/davillier.htm Généalogie de la famille Davillier]<br /> <br /> {{Portail|Tauromachie}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Davillier, Jean Charles}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en mai 1823]]<br /> [[Catégorie:Mécène]]<br /> [[Catégorie:Collectionneur d'art français]]<br /> [[Catégorie:Personnalité liée à la tauromachie]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 1883]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Rouen]]<br /> [[Catégorie:Bibliophile français]]<br /> [[Catégorie:Décès à 59 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9-Ildefonse_Dordillon&diff=169531527 René-Ildefonse Dordillon 2017-09-09T18:58:46Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 79 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Prélat catholique<br /> | nom = René-Ildefonse Dordillon<br /> | titre = Évêque<br /> | image =<br /> | taille image =<br /> | légende =<br /> | nom de naissance =<br /> | date de naissance = {{date|14|octobre|1808}}<br /> | lieu de naissance = [[Sainte-Maure-de-Touraine]], [[France]]<br /> | date de décès = {{date|11|janvier|1888}}<br /> | lieu de décès = [[Taiohae]]<br /> | ordination =<br /> | consécration =<br /> | dernier titre = [[Évêque]] de [[Cambysopolis]]<br /> | ministère 1 =<br /> | date début 1 =<br /> | date fin 1 =<br /> | prédécesseur 1 =<br /> | successeur 1 =<br /> | ministère 2 =<br /> | date début 2 =<br /> | date fin 2 =<br /> | prédécesseur 2 =<br /> | successeur 2 =<br /> | ministère 3 =<br /> | date début 3 =<br /> | date fin 3 =<br /> | prédécesseur 3 =<br /> | successeur 3 =<br /> | ministère 4 =<br /> | date début 4 =<br /> | date fin 4 =<br /> | prédécesseur 4 =<br /> | successeur 4 =<br /> | ministère 5 =<br /> | date début 5 =<br /> | date fin 5 =<br /> | prédécesseur 5 =<br /> | successeur 5 =<br /> | ministère 6 =<br /> | date début 6 =<br /> | date fin 6 =<br /> | prédécesseur 6 =<br /> | successeur 6 =<br /> | fonc religieuses = [[Vicaire apostolique]] des [[îles Marquises]]<br /> | fonc laïques =<br /> | blason = Bishopcoa.png<br /> | blason simple =<br /> | devise =<br /> | ch = dord<br /> }}<br /> <br /> '''René-Ildefonse Dordillon''', né le {{date|14|octobre|1808}} à [[Sainte-Maure-de-Touraine]] ([[France]]) et mort le {{date|11|janvier|1888}} à [[Taiohae]], en [[Polynésie]], est un [[Prêtre catholique|prêtre]] [[Pères et religieuses des Sacrés-Cœurs de Picpus|picpussien]] français, [[missionnaire chrétien|missionnaire]] et [[évêque]] aux [[îles Marquises]] et [[linguiste]] de renom.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Cousin de {{Mgr}} [[Joseph Baudichon]], premier évêque des [[îles Marquises|Marquises]], il est ordonne prêtre en 1832 et entre à la [[Pères et religieuses des Sacrés-Cœurs de Picpus|Congrégation des Sacrés-Cœurs de Picpus]] en 1836. Il rejoint les [[Îles Marquises]] en 1845, en est nommé [[vicaire apostolique]] en 1856 (en remplacement de son cousin), et il est sacré [[évêque titulaire]] de [[Cambysopolis]], le 4 février 1857. <br /> <br /> Soutenu irrégulièrement par le commissaire impérial [[Louis Eugène Gaultier de La Richerie|Gaultier de la Richerie]], il réussit à développer les plantations de coton et enrichit la flore marquisienne de quelques nouvelles espèces : figuier, grenadier et vanille. Il s'intéresse à la langue marquisienne et publie un ouvrage &quot;Grammaire et Dictionnaire de la langue des îles Marquises&quot;.<br /> <br /> == Publication ==<br /> * ''Essai de grammaire de la langue des îles Marquises'' (1857)<br /> * ''Grammaire et dictionnaire de la langue des îles Marquises'' (1904) [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4150716.r]<br /> * ''Dictionnaire de la langue des Îles Marquises. Français-Marquisien'' (1932)<br /> <br /> == Sources ==<br /> * Père Chaulet, ''Mgr Dordillon, notice sur sa vie apostolique et sa mort'', Paris, 1888<br /> * Dictionnaire illustré de la Polynésie, vol.2, Ed. Christian Gleizal, 1988<br /> * [[Robert Louis Stevenson]] trace un portrait élogieux du père Dordillon dans son ouvrage ''Dans les mers du Sud''&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=|auteur1=Robert Louis Stevenson|titre=Dans les mers du Sud|passage=117 et suiv.|lieu=Paris|éditeur=éd. de la Sirène|année=1920|pages totales=282|isbn=|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6540886s/f131.item.r=Dordillon}}&lt;/ref&gt;<br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> == Liens externes ==<br /> * [http://tahitinui.blog.lemonde.fr/2007/01/04/mgr-rene-ildefonse-dordillon/ Mgr René-Ildefonse Dordillon]<br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|Catholicisme|Polynésie française|XIXe siècle|Langues}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Dordillon, Rene-Ildefonse}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en octobre 1808]]<br /> [[Catégorie:Décès en janvier 1888]]<br /> [[Catégorie:Religieux catholique français]]<br /> [[Catégorie:Missionnaire catholique français]]<br /> [[Catégorie:Évêque français d'un diocèse étranger]]<br /> [[Catégorie:Vicaire apostolique]]<br /> [[Catégorie:Linguiste français]]<br /> [[Catégorie:Évêque catholique français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Picpucien]]<br /> [[Catégorie:Décès à 79 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Alexis_Chassang&diff=181462423 Alexis Chassang 2017-09-09T18:50:53Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 60 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2}}<br /> <br /> '''Alexis Chassang''', né le [[2 avril]] [[1827]] à [[Bourg-la-Reine]] où il est mort le [[8 mars]] [[1888]], est un [[helléniste]], linguiste et grammairien français, connu principalement pour ses ouvrages scolaires.<br /> == Biographie ==<br /> Normalien, agrégé de lettres en 1849, puis docteur ès lettres en 1852, il est professeur de rhétorique aux lycées de [[Lille]] et de [[Bourges]], puis chargé du cours complémentaire de langue et littérature françaises à l'[[École normale supérieure (Ulm)|École normale supérieure]], où il est ensuite professeur de langue et littérature grecques de 1862 à 1871. Il est nommé inspecteur général de l'enseignement secondaire en 1873.<br /> <br /> Alexis Chassang a publié des ouvrages scolaires, parmi lesquels un dictionnaire grec-français, ainsi de nombreux articles parus dans diverses revues. Il a traduit la ''[[Vie d'Apollonios de Tyane]]'' de [[Philostrate d'Athènes|Philostrate]] et publié en 1862 une ''Histoire du roman et de ses rapports avec l'histoire dans l'antiquité grecque et latine''. Il a également continué le ''[[Référence:Dictionnaire universel d'histoire et de géographie (Bouillet et Chassang)|Dictionnaire universel d'histoire et de géographie]]'' de son oncle [[Marie-Nicolas Bouillet]].<br /> <br /> == Principales publications ==<br /> * ''Des Essais dramatiques imités de l'antiquité au {{sp-|XIV|e|et au|XV|e}}'', thèse (1852) &lt;small&gt;[http://books.google.com/books?id=MzoCAAAAQAAJ&amp;printsec=frontcover&amp;dq=alexis+chassang&amp;as_brr=1#PPP1,M1 Texte en ligne]&lt;/small&gt;<br /> * ''Selectae Narrationes e scriptoribus latinis. Narrations latines extraites des auteurs classiques, et publiées avec des notes, des arguments et des modèles d'analyse littéraire, à l'usage des classes de seconde et des aspirants au baccalauréat ès lettres'' (1853)<br /> * ''Modèles de composition française'' (1853)<br /> * ''Modèles de composition latine'' (1853)<br /> * ''Choix de narrations tirées des auteurs latins'' (1854)<br /> * ''Histoire du roman et de ses rapports avec l'histoire dans l'antiquité grecque et latine'' (1862) &lt;small&gt;[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203208v.pdf Texte en ligne]&lt;/small&gt;<br /> * ''Dictionnaire grec-français'' (1865)<br /> * ''Le Spiritualisme et l'idéal dans l'art et la poésie des Grecs'' (1868)<br /> * ''Nouveau dictionnaire grec-français'' (1872)<br /> * ''Nouvelle grammaire grecque, d'après les principes de la grammaire comparée'' (1872)<br /> * ''Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, par M.-N. Bouillet, ouvrage revu et continué par A. Chassang'' (1874)<br /> * ''Traduction des exercices grecs élémentaires et gradués'' (1874)<br /> * ''Nouvelle grammaire française'' (1876)<br /> * ''Les Chefs-d'œuvre épiques de tous les peuples, notices et analyses'', avec François Marcou (1879)<br /> * ''Nouvelle grammaire latine'' (1881)<br /> * ''La Fleur de la littérature grecque. Morceaux choisis des principaux auteurs grecs'' (1884)<br /> * ''Grammaire grecque, d'après la méthode comparative et historique : cours supérieur (1888)<br /> ;Traductions<br /> * [[Philostrate d'Athènes|Philostrate]] : ''Le Merveilleux dans l'Antiquité : Apollonius de Tyane, sa vie, ses voyages, ses prodiges, par Philostrate, et ses lettres ; ouvrages traduits du grec, avec introduction, notes et éclaircissements'' (1862)<br /> * [[Homère]] : ''Neuvième chant'' [de l'Iliade], ''avec des notes littéraires et un commentaire grammatical d'après la méthode comparative et historique'' (1875)<br /> <br /> == Sources ==<br /> * Sources biographiques : [[Pierre Larousse]], ''Grand Dictionnaire universel du {{s-|XIX|e}}'', vol. III, 1867.<br /> * Sources bibliographiques : [[Bibliothèque nationale de France]].<br /> <br /> ==Liens externes==<br /> {{Autres projets|wikisource = Alexis Chassang}}<br /> <br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|éducation|Grèce antique}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Chassang, Alexis}}<br /> <br /> [[Catégorie:Helléniste français]]<br /> [[Catégorie:Lexicographe français]]<br /> [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Traducteur français]]<br /> [[Catégorie:Traducteur depuis le grec ancien vers le français]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)]]<br /> [[Catégorie:Agrégé de lettres]]<br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1827]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Bourg-la-Reine]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 1888]]<br /> [[Catégorie:Décès à 60 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89variste_de_Valernes&diff=199264640 Évariste de Valernes 2017-09-09T17:37:14Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 79 ans</p> <hr /> <div>{{Ébauche|peintre français}}<br /> {{Infobox Artiste<br /> | nom = Évariste de Valernes<br /> | autres noms = <br /> | image = Degas Evariste de Valernes 1868 Musee dOrsay.JPG<br /> | légende = Évariste de Valernes par [[Edgar Degas]]<br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date|24|juin|1816}}<br /> | lieu de naissance = [[Avignon]]<br /> | date de décès = {{date de décès|5|mars|1896|24|juin|1816}}<br /> | lieu de décès = [[Carpentras]]<br /> | nationalité = {{flagicon|France}} France<br /> | activités = Peintre<br /> | autres activités = <br /> | formation = <br /> | maîtres = [[Eugène Delacroix]]<br /> | élèves = <br /> | mouvement = <br /> | mécènes = <br /> | influencé par = <br /> | influence de = <br /> | récompenses = <br /> | œuvres principales = <br /> | compléments = <br /> }}<br /> <br /> '''Évariste Bernardi de Valernes''' né le {{date de naissance|24|juin|1816}} à [[Avignon]] et mort le {{date de décès|5|mars|1896}} à [[Carpentras]] est un [[artiste peintre|peintre]] français.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Évariste de Valernes est issu d'une vieille famille provençale qui possédait un petit manoir à [[Monieux]], à l'entrée des [[gorges de la Nesque]]. En [[1839]], il part à [[Paris]] avec sa jeune épouse Hélène, fille de sa concierge. Il devient l'élève d'[[Eugène Delacroix]] durant deux ans. Il tente de percer dans le monde difficile des arts ; dans les [[années 1860]]/[[1865]], il rencontre [[Edgar Degas]], dont il devient l'ami fidèle. Degas réalisera un autoportrait avec son ami et un portrait d'Évariste de Valernes seul.<br /> <br /> Le succès ne vient hélas pas et il dépense rapidement son patrimoine. Il expose à trois reprises au Salon des artistes français :<br /> * ''Une sœur de charité'' en 1855 actuellement au [[musée Calvet]] d'Avignon;<br /> * ''La convalescente'' en 1868 actuellement au [[Musée Comtadin-Duplessis]] de [[Carpentras]] : cette œuvre n'est pas appréciée par la critique, seul [[Émile Zola]] publie un commentaire élogieux dans l’événement illustré.<br /> * ''Geneviève'' en [[1870]] actuellement au musée municipal de [[Sault (Vaucluse)|Sault]] ; à ce Salon son tableau ''Le restaurent à 32 sols'' ne sera pas accepté par le jury&lt;ref&gt;[http://www.carpentras.fr/fileadmin/documents/brochures/gazette-n60.pdf La gazette de l'Inguimbertine - été 2012 {{Numéro avec majuscule|60}}]&lt;/ref&gt;<br /> <br /> Il se retire finalement à Carpentras dans un état proche de la misère. En [[1879]], il est nommé professeur de dessin.<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> * {{ouvrage|prénom1=André|nom1=Alauzen|prénom2=Laurent|nom2=Noet|titre=Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur|éditeur=Jeanne Laffitte|lieu=Marseille|année=2006|année première édition=1986|pages totales=473|isbn=9782862764412|passage=442}}.<br /> <br /> {{Clr}}<br /> &lt;gallery mode=&quot;packed&quot; heights=&quot;200&quot; caption=&quot;Œuvres d'Évariste de Valernes&quot;&gt;<br /> File:Evariste de Valernes-Les Provençales.jpg|''Les provençales'', [[Carpentras]], [[musée Comtadin-Duplessis]].<br /> Evariste de Valernes-La convalescente.jpg|''La Convalescente'', [[Carpentras]], [[musée Comtadin-Duplessis]].<br /> <br /> &lt;/gallery&gt;<br /> {{message galerie}}<br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> == En savoir plus ==<br /> {{Autres projets<br /> |Commons=Category:Evariste de Valernes<br /> }}<br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> {{Portail|peinture|arts|XIXe siècle|Vaucluse}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Valernes, Évariste de}}<br /> <br /> [[Catégorie:Peintre français du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Avignon]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juin 1816]]<br /> [[Catégorie:Décès en mars 1896]]<br /> [[Catégorie:Décès à 79 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Henri_Wolff&diff=179124149 Frédéric Henri Wolff 2017-09-09T12:01:23Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 45 ans</p> <hr /> <div>{{homon|Wolff}}<br /> <br /> {{Infobox Personnalité militaire<br /> | nom = Frédéric Henri Wolff<br /> | nom autre = <br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = {{naissance décès âge|N|4|6|1869|1|9|1914}}<br /> | lieu de naissance = [[Colmar]], [[Alsace]], [[France]]<br /> | date de décès = {{naissance décès âge| |4|6|1869|1|9|1914}}<br /> | lieu de décès = [[Remenoville]], [[Lorraine]]&lt;br /&gt;&lt;small&gt;'''Fusillé'''&lt;/small&gt;<br /> | date mort au combat = <br /> | lieu mort au combat = <br /> | âge au décès = <br /> | origine = {{Drapeau2|France|domaine=Gentilé}}<br /> | allégeance = {{France (1870-1940)}}<br /> | grade = [[Commandant]]<br /> | arme = [[Troupes coloniales|Infanterie coloniale]]<br /> | début de carrière = [[1889]]<br /> | fin de carrière = [[1914]]<br /> | conflit = [[Première Guerre mondiale]]<br /> | commandement = {{4e|bataillon}} du [[36e régiment d'infanterie coloniale|{{36e|régiment}} d'infanterie coloniale]]<br /> | faits d'armes = <br /> | distinctions = <br /> | hommages = <br /> | autres fonctions = <br /> | famille = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Frédéric Henri Wolff''' ({{naissance&amp;décès âge|4|6|1869|1|9|1914|lieunaissance=[[Colmar]]|lieudeces=[[Remenoville]]}}), est un officier français. Il est le premier [[Soldat fusillé pour l'exemple|fusillé pour l'exemple]] par l'armée française durant la [[Première Guerre mondiale]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Fils d’un officier du [[69e régiment d'infanterie|{{69e|régiment}} d'infanterie]] alors en garnison à [[Colmar]], il fait ses études au lycée du [[Prytanée national militaire|prytanée]] de [[La Flèche]].<br /> <br /> Il intègre l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]] en 1889 (promotion du Dahomey). À la sortie d'école, en 1891, il intègre l'infanterie.<br /> <br /> Il est décoré de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]], médaillé du Tonkin et fait chevalier de l'[[ordre du Dragon d'Annam]].<br /> <br /> === Première Guerre mondiale ===<br /> Le {{date|25|8|1914}}, à la tête du {{4e|bataillon}} du [[36e régiment d'infanterie coloniale|{{36e|régiment}} d'infanterie coloniale]]&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue = |auteur1 = Frédéric Mathieu|titre = 14-18, les fusillés|lieu = |éditeur = Editions Sébirot|année = 2013|pages totales = 905|isbn = 9782953272642|lire en ligne = |passage = 801-804}}&lt;/ref&gt;, il tente de se rendre avec ses hommes. Il est condamné par le conseil de guerre du quartier général de la {{IIe}} armée le {{1er}} septembre 1914 à la peine de mort avec dégradation militaire et rayé des cadres de la Légion d'honneur et du Dragon de l'Annam pour tentative de capitulation et de provocation à la fuite en présence de l'ennemi. <br /> Une demande de réhabilitation est déposée en 1933, non réhabilité.<br /> <br /> Il est donné comme le premier fusillé de la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]].<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> * [[Soldat fusillé pour l'exemple]]<br /> * {{lien web | url = http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_resultats_recherche.php?fonds_cle=23 | titre = Droits de consultation Base des fusillés de la Première Guerre mondiale | auteur = | site = memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr | date = | consulté le = 25 janvier 2015}}<br /> * {{lien web | url = http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/index.php | titre = Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale | auteur = | site = memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr | date = | consulté le = 25 janvier 2015}}<br /> * {{lien web | langue = fr | auteur = Patrick-Charles Renaud | url = http://www.premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com/image/uploader/kfm/journaux/Page%2001.pdf | format = pdf | titre = Fusillé pour l'exemple | série = | jour = | mois = 8 | année = 2014 | site = premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com | consulté le = 25 janvier 2015}}<br /> <br /> {{Palette Soldat fusillé pour l'exemple}}<br /> <br /> {{Portail|Colmar|Première Guerre mondiale|histoire militaire|droit français|Armée française}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Wolff, Frédéric Henri}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance à Colmar]]<br /> [[Catégorie:Naissance en juin 1869]]<br /> [[Catégorie:Décès en septembre 1914]]<br /> [[Catégorie:Élève du Prytanée national militaire]]<br /> [[Catégorie:Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr]]<br /> [[Catégorie:Militaire alsacien]]<br /> [[Catégorie:Militaire français de la Première Guerre mondiale]]<br /> [[Catégorie:Soldat fusillé pour l'exemple]]<br /> [[Catégorie:Mémoire collective]]<br /> [[Catégorie:Erreur judiciaire]]<br /> [[Catégorie:Décès à 45 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Vittorio_Pica&diff=177180836 Vittorio Pica 2017-09-09T09:38:24Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 66 ans</p> <hr /> <div>{{Infobox Biographie2<br /> |image=Vittorio pica, primi del '900.JPG<br /> |légende=Portrait photographique (vers 1900).<br /> }}<br /> '''Vittorio Pica''' (1864-1930) est un [[critique d'art]], [[critique littéraire]] et un [[essayiste]] [[Italie|italien]], qui fut un grand ami d'[[Edmond de Goncourt]] et l'un des co-fondateurs de la [[Biennale de Venise]] via la revue ''[[Emporium (revue)|Emporium]]''.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Vittorio Emmanuele Giuseppe Vincenzo Pica est né à [[Naples]] le 21 avril 1864, fils adoptif du politicien [[Giuseppe Pica]], à l'origine de la ''[[Loi Pica|Legge Pica]]'' promulguée en août 1863 et qui visait à réprimer les mouvements séparatistes du ''[[Mezzogiorno]]''. Le jeune Vittorio est né des amours de son père avec Anna James, une Anglaise qui avait épousé l'aristocrate italien Luigi de Anna, laquelle emmena son fils un temps en Angleterre.<br /> <br /> Revenu à Naples où il est éduqué, âgé de dix-huit ans, il publie un essai sur les [[Frères Goncourt]] (Luigi Pierro Editore, Naples, 1882), salué par la critique italienne, en particulier dans les pages du magazine romain ''Fanfulla della domenica'' : la carrière littéraire du jeune-homme est lancée. [[Edmond de Goncourt]] et lui resteront amis : le diariste offrit à Pica de nombreuses occasions de s'exprimer et de travailler en lien avec les milieux artistiques français&lt;ref&gt;Vittorio Pica, ''« Votre fidèle ami de Naples » : lettere a Edmond de Goncourt (1881-1896)'', correspondance éditée par Nunzio Ruggiero, Naples, Guida Editori, 2004 — lire le compte rendu de Silvia Disegni dans les ''Cahiers Edmond et Jules de Goncourt'', 2004, volume 1, 11 {{pages|253-254}} sur [http://www.persee.fr/doc/cejdg_1243-8170_2004_num_1_11_1112_t1_0253_0000_2 ''persee.fr''].&lt;/ref&gt; : il le présente à [[Édouard Dujardin]] et [[Félix Fénéon]], responsables de ''[[La Revue indépendante]]'' (1884-1895) où il livre des critiques&lt;ref&gt;Nécrologie de Vittorio Pica par [[André Rouveyre]], dans le [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2020982 ''Mercure de France''] du {{1er}} août 1930, {{pages|730-733}} — sur Gallica.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Entre 1890 et 1898, il publie une série d'essais portant sur la littérature moderne et l'histoire de l'art, s'intéressant aussi bien à l'Orient qu'aux formes d'expressions occidentales. Francophile, passionné de poésie, il porte son regard sur [[Paul Verlaine]]&lt;ref&gt;Article dans ''Il Capitane cortese'' (Milan) du 19 juin 1896.&lt;/ref&gt;, dès 1885, et [[Stéphane Mallarmé]], avec lesquels il entretient une correspondance ; à Mallarmé, qu'il fréquenta rue de Rome, il reproche ses « regrettables dérives vers une forme d'hermétisme »&lt;ref&gt;[[Bertrand Marchal]], ''Stéphane Mallarmé. Mémoire de la critique'', Paris, Presses universitaires Paris-Sorbonne, 1998, {{pages|475-476}}.&lt;/ref&gt;. Par contrecoup, il fut le premier passeur italien des poèmes d'[[Arthur Rimbaud]]. Il collabore aussi à la ''[[Revue encyclopédique]]'' (Larousse, 1891-1899) et à ''Il Marzocco'' (Florence, 1896-1900).<br /> [[Image:Vittorio Pica Arte mondiale Venezia.png|vignette| ''L'Arte Mondiale a Venezia'', essai publié en 1897 pour la II{{e}} Biennale.]]<br /> Il a joué un rôle clé dans la création de la [[Biennale de Venise]], et il en fut le curateur principal de 1901 à 1907 et le secrétaire général jusqu'à la fin des [[années 1920]]&lt;ref&gt;Voir l'article dans [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7649899n ''Comœdia'' (Paris)], du 17 octobre 1925, par Elio Zorzi, avec un portrait de Pica par [[Alberto Martini]] — sur Gallica.&lt;/ref&gt; ; en 1926, lors de la XV{{e}} Biennale, Pica présente aux yeux du public trois tableaux d'[[Edgar Degas]] inédits, retrouvés par ses soins à Naples chez les descendants du frère du peintre, qui y avait été banquier&lt;ref&gt;[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61110001 ''Le Bulletin de la vie artistique'' (Paris)] du 15 mai 1926, {{pages|155-156}} — sur Gallica&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Proche de la revue d'art illustrée ''[[Emporium (revue)|Emporium]]'' basée à [[Bergame]], il en devient en 1900 le directeur de la rédaction et y travailla jusqu'à sa mort, produisant de nombreuses monographies sur des artistes (« ''Collezione di monografie illustrate : Serie Artisti moderni'' ») pour l'Istituto italiano d'arti grafiche, l'éditeur de la revue. Il a également collaboré à la revue ''Vita d'Arte'' (Sienne), et en France à ''L'Estampe et l'affiche'' ([[Noël Clément-Janin]] et [[André Mellerio]], Paris) dont il était le correspondant. Proche de [[Jules Chéret]] et [[Roger Marx]], il se passionna pour l'[[affiche]] artistique.<br /> <br /> Toute sa vie, il resta fidèle à son premier éditeur, le napolitain Luigi Pierro (1843-1917) : avec lui, [[Benedetto Croce]], [[Francesco Saverio Nitti]] et sept autres intellectuels, il fonde en 1890 la Società dei Nove Musi (Société des neufs muses), un cercle d'intellectuels napolitains particulièrement actifs. <br /> <br /> Il meurt à [[Milan]] le {{1er}} mai 1930.<br /> <br /> == Principaux essais ==<br /> * ''All'avanguardia. Studi sulla letteratura contemporanea'', Naples, Luigi Pierro, 1890 ; réédition chez Vecchiarelli, 1993. <br /> * ''Arte aristocratica'', Naples, L. Pierro, 1892 — réédition, Edizioni scientifiche italiane, 1995.<br /> * ''L'arte dell Extremo Oriente'', Turin/Rome, L. Roux, 1894. <br /> * ''L'arte Europea a Venezia'', Naples, L. Pierro, 1895.<br /> * ''Paul Verlaine'', 1896.<br /> * ''Letteratura d'eccezione'', Milan, Baldini Castoldi e Co., 1898 ; réédition chez Costa e Nolan, 1987. &lt;small&gt;{{commentaire|Six études littéraires sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Maurice Barrès, Anatole France, Francis Poictevin, Joris-Karl Huysmans.}}&lt;/small&gt;<br /> * ''Attraverso gli albi e le cartelle'', Bergame, Istituto italiano d'arti grafiche, trois volumes, 1904-1907.<br /> * ''[[Giuseppe De Nittis]], l'uomo e l'artista'', Milan, Alfieri-Lacroix, 1914.<br /> * ''Arte ed artisti nella Svezia dei giorni nostri'', Milan, Bestetti e Tumminelli, 1915.<br /> * {{fr}} ''Atlas de la gravure moderne'' avec Aniceto del Massa, Florence, Rinascimento del libro, 1928.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Annexes ==<br /> === Bibliographie critique ===<br /> * {{it}} Ugo Piscopo, ''Vittorio Pica : la protoavanguardia in Italia'', Naples, Editore Ermanno Cassitto, 1982.<br /> * {{it}} Nicola d'Antuono, ''Vittorio Pica : un visionario tra Napoli e l'Europa'', Rome, Carocci, 2002. <br /> * « ''Emporium'', un pont éditorial lancé par Vittorio Pica entre la France et l'Italie » par Barbara Musetti, dans : Rossella Froissart Pezone et Yves Chevrefils Desbiolles (sous la direction de), ''Les Revues d’art'', Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011, {{pages|39-51}}.<br /> <br /> === Bibliographie en anglais ===<br /> * {{Ouvrage | auteur = Franco Bernabei| titre = [[Grove Art Online]] | langue = en | éditeur = [[Oxford University Press]] | année = 1998 | pages totales = | page = | isbn = 9781884446054 | lire en ligne = http://oxfordindex.oup.com/view/10.1093/gao/9781884446054.article.T067300}}<br /> <br /> === Bibliographie en italien ===<br /> * {{Ouvrage | auteur = | titre = [[Dizionario Biografico degli Italiani]] | langue = it |volume=83| éditeur = | année = 2015 | pages totales = | page = | isbn = | lire en ligne = http://www.treccani.it/enciclopedia/vittorio-pica_(Dizionario-Biografico)/}}<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Autorité}}<br /> <br /> {{Portail|arts|littérature|Italie|Naples}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Pica, Vittorio}}<br /> <br /> [[Catégorie:Critique d'art italien]]<br /> [[Catégorie:Critique littéraire italien]]<br /> [[Catégorie:Naissance en avril 1864]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Naples]]<br /> [[Catégorie:Personnalité italienne du XXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Personnalité italienne du XIXe siècle]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 1930]]<br /> [[Catégorie:Décès à Milan]]<br /> [[Catégorie:Décès à 66 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Claude_Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Armand_Schaeffer&diff=250589724 Claude Frédéric-Armand Schaeffer 2017-09-08T02:11:14Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 84 ans</p> <hr /> <div>{{homon|Schaeffer}}<br /> {{Infobox Archéologue<br /> | nom = Claude Frédéric-Armand Schaeffer-Forrer<br /> | image = <br /> | taille image = <br /> | légende = <br /> | surnom = <br /> | date de naissance = 6 mars 1898<br /> | lieu de naissance = [[Strasbourg]]<br /> | nationalité = française<br /> | date de décès = 25 août 1982<br /> | lieu de décès = [[Saint-Germain-en-Laye]]<br /> | ascendants = <br /> | conjoint = <br /> | descendants = <br /> | famille = <br /> | hommage = <br /> | découvertes = <br /> | expéditions = Forêt de Haguenau (1920-1928 ; [[Ras Shamra]] (1928-1956) ; [[Enkomi]] (1934)<br /> | activités autres = <br /> }}<br /> [[Fichier:Tablet cypro-minoan 2 Louvre AM2336.jpg|thumb|Tablette cypro-minéenne découverte par Claude Schaeffer-Forrer à Ras Shamra (Musée du Louvre)]]<br /> '''Claude Frédéric-Armand Schaeffer''', né à [[Strasbourg]] le {{date de naissance|6|mars|1898}} et mort en [[1982]], est un [[archéologie|archéologue]] [[France|français]] qui lança les recherches françaises sur le site d'[[Ougarit]] en [[1929]] et « découvrit des tablettes à écriture cunéiforme alphabétique »&lt;ref&gt;{{Ouvrage|langue=fr|titre=Je m'appelle [[Byblos]]|auteur1=[[Jean-Pierre Thiollet]]|préface=Guy Gay-Para|illustrateur=Marcel C. Desban|lieu=Milon-la-Chapelle|éditeur=Éd. H&amp;D|collection=Histoire &amp; découvertes|numéro dans collection=1|année=2005|isbn=978-2-914-26604-8|titre chapitre=Claude Schaeffer|passage=256-257}}.&lt;/ref&gt;. Il a assuré de nombreuses fouilles en Europe, au Proche-Orient et en Asie.<br /> <br /> Il était adhérent de la [[France libre]] et [[docteur honoris causa]] de [[Université Oxford|l'Université Oxford]]. <br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Fils d'un industriel de Strasbourg, il étudie dans sa ville natale sous [[Albert Grenier]] puis à [[Oxford]]. Élève de [[Robert Forrer]], il en épouse la fille et ajoute son nom à son patronyme. <br /> <br /> De 1920 à 1928, il explore les [[tumulus]] néolithiques de la [[forêt de Haguenau]] et analyse la [[Xavier Nessel|collection Nessel]]. Assistant au Musée préhistorique et gallo-romain de Strasbourg et conservateur du cabinet numismatique de la bibliothèque universitaire (1924), il dénonce la fraude de l'affaire de [[Glozel]] dans une série d'articles publiés en 1927-1928 et rejoint le point de vue de [[René Dussaud]] qui, lui-même, le défendra dans une controverse avec [[Salomon Reinach]] et lui confiera l'étude des antiquités de l'âge du bronze de ses collections (1928) puis la direction de l'exploration de la tombe de [[Minet el-Beida]], près de [[Lattaquié]] ([[Syrie]]). <br /> <br /> Schaeffer s'y rend avec [[Georges Chenet]] (1929) et y découvre plusieurs tombes monumentales contenant un riche mobilier intact témoignant des liens entre monde égéen et le Levant. Quatre campagnes sont alors organisées et des tablettes d'argiles sont découvertes au tell de [[Ras Shamra]], ce qui révèle d'importants points sur l'origine de l'alphabet phénicien et qui seront déchiffrées par [[Charles Virolleaud]], [[Édouard Dhorme]] et [[Hans Bauer]]. <br /> <br /> En 1931, Ras Shamra est identifiée comme [[Ougarit]]. Schaeffer y fouille durant une cinquantaine d'années uniquement interrompues entre 1940 et 1947 et y fait d'importantes découvertes archéologiques et épigraphiques, reconnaissant par sondages stratigraphiques, les premiers niveaux d'occupation du site au début du [[Néolithique]] ({{VIIe}} millénaire). En 1939, il découvre le palais royal d'Ougarit qu'il dégage jusqu'en 1956 et de très nombreuses armes en bronze qui révèlent la maîtrise de la métallurgie et établissent les liens avec les cultures balkaniques européennes. <br /> <br /> Schaeffer établit la théorie des ''porteurs de torques'' qui sera plus tard abandonnée et est chargé, en parallèle de ses travaux à Ougarit, d'une mission des Musées nationaux et de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] au site d'[[Enkomi]] (1934) où il révèle la cité mycénienne d'[[Alasia]] et, par l'exploration stratigraphique, y reconnaît quatre villes réparties sur sept niveaux s’étalant du {{-sp-|XVIII|au|XI}}. <br /> <br /> Conservateur adjoint du Musée des antiquités nationales de [[Saint-Germain-en-Laye]] (1933), il s'engage en 1940 dans la Marine française libre et est chargé en 1944 par le [[général de Gaulle]] d'organiser le Service de protection et de sauvegarde du patrimoine architectural et artistique français. <br /> <br /> Secrétaire général de la Commission des fouilles du [[Ministère des Affaires étrangères (France)|ministère des Affaires étrangères]], il coordonne la recherche archéologique de 1946 à 1959 et est reçu en 1948 docteur ''honoris causa'' à Oxford où il édite sa ''Stratigraphie comparée et chronologie de l'Asie occidentale''. <br /> <br /> Directeur de recherche au [[CNRS]] (1945), il succède à [[Raymond Lantier]] à la chaire de préhistoire européenne et archéologie nationale à l'[[École du Louvre]] puis à la chaire d'archéologie de l'Asie occidentale qui est créée pour lui en 1953 au [[Collège de France]]. <br /> <br /> Il est élu en 1953 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. <br /> <br /> == Travaux ==<br /> <br /> * ''Histoire de pierre néolithiques du musée de Haguenau'', 1924<br /> * ''Les Tertres funéraires préhistoriques de la forêt de Haguenau'', 1926-1930<br /> * ''Ugaritica'', 7 vols., 1939-1978<br /> * ''Stratigraphie comparée et chronologie de l'Asie occidentale ({{IIIe}} et {{IIe}} millénaires)'', 1948<br /> * ''Enkomi-Alasia. Nouvelles missions en Chypre, 1946-1950'', 1952<br /> * ''Corpus des cylindres-sceaux de Ras Shamra-Ugarit et d'Enkomi-Alasia'', posth., 1983<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> <br /> * P. Amiet, ''Hommage à Claude Schaeffer'', ''Archéologia'' {{numéro|175}}, 1983, {{p.|14-16}}<br /> * J-C. Courtois, ''Claude Schaeffer (1898-1982), in ''Syria'' {{numéro|60}}, 1983, {{p.|343-345}}<br /> * A. Caquot, ''Les découvertes de Ras Shamra'', Institut de France, 1983-1990, {{p.|3-12}}<br /> * J. Vercoutter, ''Notice sur la vie et les travaux de C. Schaeffer-Forrer'', ''Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres'', 1989 [http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1989_num_133_1_14707 (''lire en ligne'')]<br /> * A. Caubet, ''Claude Schaeffer, inventeur d'Ougarit'', in ''M. Baud, ''Cités disparues. Découvreurs et archéologues au Proche-Orient'', Autrement, 1991, {{p.|65-73}}<br /> * [[Ève Gran-Aymerich]], ''Les Chercheurs de passé'', Éditions du CNRS, 2007, {{p.|1151-1153}} {{plume}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> {{Autres projets|commons=Category:Claude Frédéric-Armand Schaeffer}}<br /> * [https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0034#! Fonds Claude Frédéric-Armand Schaeffer-Forrer du Collège de France]<br /> * {{Autorité|LC=84059691}}<br /> <br /> {{Portail|archéologie|France|Moyen-Orient|Chypre|Préhistoire|XXe siècle}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Schaeffer-Forrer, Claude}}<br /> <br /> [[Catégorie:Archéologue français]]<br /> [[Catégorie:Préhistorien français]]<br /> [[Catégorie:Orientaliste français]]<br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1898]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Strasbourg]]<br /> [[Catégorie:Décès en août 1982]]<br /> [[Catégorie:Décès à Saint-Germain-en-Laye]]<br /> [[Catégorie:Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres]]<br /> [[Catégorie:Décès à 84 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Christoph_W._Clairmont&diff=196782061 Christoph W. Clairmont 2017-09-02T09:13:07Z <p>DSisyphBot: Bot, ajoute Catégorie:Décès à 80 ans</p> <hr /> <div>'''Christoph W. Clairmont''', né à [[Zurich]] le 13 février 1924 et mort le 4 mai 2004, est un archéologue et historien de l'art grec d'origine suisse, spécialiste des stèles funéraires [[Attique|attiques]] auxquelles il a consacré son œuvre majeure.<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Christoph Walter Clairmont fait ses études en Suisse et en Angleterre.<br /> <br /> Il a été professeur assistant à l'[[université de Yale]] de 1953 à 1959. En 1967, il est devenu professeur à l'[[université Rutgers]], dans le [[New-Jersey]], où il a exercé pendant une vingtaine d'années. En 1993, il publie son œuvre principale ''Classical Attic Tombstones'' (''CAT'') en huit volumes. L'ouvrage était présenté comme un complément de la publication d'[[Alexander Conze]], ''Die attische Grabreliefs'', parue en quatre volumes entre 1893 et 1922.<br /> <br /> Il était marié avec l'archéologue Victorine von Gonzenbach, spécialiste de l'archéologie de la Suisse romaine.<br /> <br /> == Publications ==<br /> * {{de}} ''Die Bildnisse des Antinous. Ein Beitrag zur Portraitplastik unter Kaiser Hadrian'', Rome, Institut suisse à Rome, 1966.<br /> * {{en}} ''Gravestone and Epigram'', Mainz, Ph. von Zabern, 1970, XX-189 p., 37 pl.<br /> * {{en}} ''Patrios Nomos. Public Burial in Athens during the fifth and fourth centuries B. C.'', 2 vol., Oxford, 1983.<br /> * {{en}} ''Classical Attic Tombstones'', 8 vol., Kilchberg, Akanthus, 1993 ; Supplementary Volume, Kilchberg, Akanthus, 1995.<br /> * {{en}} ''Fauvel. The First Archaeologist in Athens and his Philhellenic Correspondents&lt;ref&gt;Ouvrage posthume édité par son épouse, Victorine von Gonzenbach.&lt;/ref&gt;'', Zurich, Akanthus, 2007, 295 p. {{ISBN|978-3-905083-25-5}}<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references /&gt;<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Bibliographie ===<br /> * ''Les pierres d'offrande, Autour de l'œuvre de Christoph W. Clairmont'', Geneviève Hoffmann dir., Kilchberg, Akanthus, 2001, 208 p. (avec une présentation de l'œuvre de Christoph W. Clairmont par G. Hoffmann et une bibliographie de ses publications).<br /> * Adrienne Lezzi-Hafter, « Christoph Clairmont, 1924-2004 », dans l'édition posthume de ''Fauvel'' (voir ci-dessus).<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * {{Autorité}}<br /> * [http://data.bnf.fr/12691069/christoph_w__clairmont/ Site data.bnf].<br /> <br /> {{portail|archéologie|Grèce antique}}<br /> {{DEFAULTSORT:Clairmont, Christoph}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en février 1924]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Zurich]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 2004]]<br /> [[Catégorie:Professeur à l'université Rutgers]]<br /> [[Catégorie:Archéologue suisse]]<br /> [[Catégorie:Historien de l'art suisse]]<br /> [[Catégorie:Décès à 80 ans]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=S%C3%A9bastien_de_Luxembourg-Martigues&diff=197420566 Sébastien de Luxembourg-Martigues 2017-08-03T04:55:13Z <p>DSisyphBot: /* Secours à Marie de Guise */Bot, remplace ISBN par ISBN</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Sébastien de Luxembourg (homonymie)}}<br /> {{Infobox Biographie2}}<br /> <br /> '''Sébastien de Luxembourg-Martigues''' (né vers [[1530]], tué le {{date|19|novembre|1569}} au siège de [[Saint-Jean-d'Angély]]) fut un noble français ayant vécu pendant le milieu du {{s-|XVI}}. Il participa notamment aux guerres de religion. Il était surnommé le ''chevalier sans peur''&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Vie familiale ==<br /> <br /> Fils de [[François de Luxembourg (fils)|François de Luxembourg]] et de Charlotte de Brosse, fille de [[René de Brosse]] et sœur de Jean IV de Brosse comte de Penthièvre et duc d'Etampes. Vicomte-prince de Martigues et comte de Penthièvre depuis 1559, il fut nommé duc de Penthièvre par le roi [[Charles IX de France]] le 15 septembre 1569. <br /> <br /> Il avait épousé à Meaux vers janvier 1561 [[Marie de Beaucaire]] (1535-1613) dont il eut deux filles :<br /> <br /> * Jeanne<br /> * [[Marie de Luxembourg (1562 - 1623)|Marie (1562-1623)]] épouse en 1575 ou 1579 [[Philippe-Emmanuel de Lorraine|Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur (1558-1602)]],<br /> <br /> ==Carrière militaire==<br /> <br /> ===Dixième guerre d’Italie===<br /> <br /> {{Article détaillé|Guerres d'Italie#Dixième guerre d’Italie (1552-1556)}}<br /> <br /> Son premier fait militaire d'importance est sa participation au [[Siège de Metz (1552)|Siège de Metz]] où est présente une grande partie de la noblesse française&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;. Assiégés par le [[Ferdinand Alvare de Tolède|duc d'Albe]], les Français résistent quatre mois avant que les Espagnols ne se replient en janvier 1553.<br /> <br /> Il rejoint ensuite les places de Térouanne puis d'Hesdin où il parvient à éviter la capture après la prise de ces villes&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;.<br /> <br /> En 1558, il aide le duc de Guise à reprendre [[Calais]] puis [[Guînes]]&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;.<br /> <br /> ===Secours à Marie de Guise ===<br /> <br /> En 1559-1560, il participe à l'expédition française en Écosse destinée à soutenir [[Marie de Guise (1515-1560)|Marie de Guise]], régente pour sa fille [[Marie Ire d'Écosse|Marie Stuart]]. L'expédition compte environ {{formatnum:1800}} hommes&lt;ref&gt;Susan Doran, ''Mary Queen of Scots'', British Library (2007), {{ISBN|9780712349161}}, Chapitre II : Queen-Dauphine and Queen of France 1558-1660, {{p.|40-59}}.&lt;/ref&gt;. Le vicomte de Martigues assure le commandement d'un millier d'entre eux&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;. Les Français, très inférieurs numériquement, furent contraints à la capitulation à [[Leith (Écosse)|Leith]].<br /> <br /> ===Guerres de religion===<br /> <br /> En 1562, après le siège de [[Rouen]], Sébastien de Luxembourg remplace le comte de Randon comme [[Colonel général (France)|colonel-général]] de l'[[infanterie]] et se distingue à la [[bataille de Dreux (1562)|bataille de Dreux]] où il porte une attaque décisive contre l'[[Gaspard II de Coligny|amiral de Coligny]]&lt;ref name=&quot;michaud-235&quot; /&gt;.<br /> <br /> Il est nommé gouverneur de Bretagne en 1565&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Il se ligue avec les extrémistes catholiques dès sa prise de fonction le 2 juin et est désavoué par [[Catherine de Médicis]]&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. De plus, dès le 26 juin à la demande de [[Nantes]], il prend plusieurs arrêtés contre les [[calvinisme|calviniste]]s et leur interdit de tenir une école publique, de montrer tout signe ostensible de leur religion, de procéder à des baptêmes ou à des enterrements&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Les protestants défient ces lois et la situation est nettement tendue à partir d'octobre 1567&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Le départ du gouverneur en janvier 1568 pour Paris calme un peu la situation mais la reprise de la guerre et la menace d'un siège sur Nantes ne font ensuite que l'empirer. Martigues ordonna de se préparer, de désarmer les protestants et de leur interdire l'accès à la ville (sauf pour les nobles)&lt;ref name=&quot;michaud-237&quot; /&gt;. Cependant, la ville épuisée ne pouvait que difficilement tenir toutes les réquisitions demandées par le gouverneur pour soutenir un siège et le gouverneur menaça ses dirigeants&lt;ref name=&quot;michaud-237&quot; /&gt;.<br /> <br /> Rapidement, les protestants de la ville cherchent à s'échapper pour rejoindre [[La Rochelle]] où le prince de Condé et de Coligny réunissent des troupes&lt;ref name=&quot;michaud-237&quot; /&gt;. Sous la conduite de Dandelot, {{formatnum:3000}} hommes cherchent ainsi à se réunir vers Beaufort-en-Vallée. Martigues, qui n'a que 800 hommes, reçoit l'ordre d'empêcher ce regroupement puis leur traversée de la Loire&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Les deux armées se trouvent par surprise à la Daguenière et à Saint-Mathurin où les protestants sont défaits&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Les catholiques rejoignirent alors [[Louis III de Montpensier|le duc de Montpensier]] qui laisse les protestants traverser la Loire. <br /> <br /> Le duc d'Anjou arrive alors avec des renforts et Sébastien de Luxembourg-Martigues reçoit le commandement de l’[[avant-garde (militaire)|avant-garde]]&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Vaincus à [[Pamproux]], les catholiques sont contraints à une retraite où Martigues se distingue et empêche la destruction de l'armée catholique. Le roi de France élève pour lui le comté de Penthièvre en duché-pairie&lt;ref name=&quot;michaud-236&quot; /&gt;. Après cette défaite, Martigues participe à la victoire catholique de [[bataille de Moncontour|Moncontour]] où il enfonce deux fois l'avant-garde protestante le 3 octobre 1569&lt;ref name=&quot;michaud-238&quot; /&gt;. Il trouve la mort quelques jours plus tard à Saint-Jean-d'Angély où il est tué d'un tir d'[[arquebuse]] à la tête. Son corps est inhumé dans l'église des Cordeliers à [[Guingamp]]&lt;ref name=&quot;michaud-238&quot; /&gt;.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> &lt;references&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;michaud-235&quot;&gt;Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', Michaud Frères (1843), {{p.|235}}. Ouvrage numérisé.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;michaud-236&quot;&gt;Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', Michaud Frères (1843), {{p.|236}}. Ouvrage numérisé.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;michaud-237&quot;&gt;Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', Michaud Frères (1843), {{p.|237}}. Ouvrage numérisé.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;ref name=&quot;michaud-238&quot;&gt;Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', Michaud Frères (1843), {{p.|238}}. Ouvrage numérisé.&lt;/ref&gt;<br /> &lt;/references&gt;<br /> <br /> {{Portail|XVIe siècle|religions et croyances}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Sebastien de Luxembourg-Martigues}}<br /> [[Catégorie:Personnalité des guerres de religion]]<br /> [[Catégorie:Personnalité française du XVIe siècle]]<br /> [[Catégorie:Militaire de l'Ancien Régime]]<br /> [[Catégorie:Bataille de Dreux]]<br /> [[Catégorie:Décès en novembre 1569]]<br /> [[Catégorie:Gouverneur de Bretagne]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Bahnstrecke_Aix-les-Bains%E2%80%93Annemasse&diff=185105842 Bahnstrecke Aix-les-Bains–Annemasse 2017-07-31T22:28:25Z <p>DSisyphBot: /* top */Bot, remplace ISBN par ISBN</p> <hr /> <div>{{Infobox Ligne ferroviaire<br /> | surtitre = Ligne<br /> | nomligne = d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse<br /> | image = TER pour Annecy traversant le Chéran à Rumilly.JPG<br /> | image-desc = Un TER pour [[Annecy]] traverse le [[Chéran]] à [[Rumilly (Haute-Savoie)|Rumilly]].<br /> | carte = Ligne Aix-les-Bains - Annemasse.svg<br /> | pays = France<br /> | villes = [[Aix-les-Bains]], [[Annecy]], [[La Roche-sur-Foron]], [[Annemasse]]<br /> | mise en service = 1866<br /> | mise en service2 = 1884<br /> | électrification = 1950<br /> | électrification2 = 1954<br /> | concessionnaire1 = [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]]<br /> | dateconc1 = 1863<br /> | finconc1 = 1937<br /> | concessionnaire2 = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]<br /> | dateconc2 = 1938<br /> | concessionnaire3 = [[Réseau ferré de France|RFF]]<br /> | dateconc3 = 1997<br /> | finconc3 = 2014<br /> &lt;!-- et ainsi de suite jusqu'à<br /> | concessionnaire8 =<br /> | dateconc8 = <br /> | finconc8 = --&gt;<br /> | concessionnaireact = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]<br /> | dateconcact = 2015<br /> | numéro = 897000<br /> | longueur = 94.646<br /> | écartement = normal<br /> | électrifié = oui<br /> | tension = 25000<br /> | fréquence = 50<br /> | pente = 20<br /> | nombre de voies act = 1<br /> | signalisation = [[Block automatique lumineux|BAL]] &lt;small&gt;jusqu'à Annecy&lt;/small&gt;&lt;br /&gt;[[Block manuel|BM-VU SNCF]] &lt;small&gt;au-delà&lt;/small&gt;<br /> | propriétaire = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]<br /> | exploitants = [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]]<br /> | trafic = [[TGV]], [[Transport express régional|TER]]&lt;br&gt;[[Fret SNCF]]<br /> | schéma =<br /> {{BS-table}}<br /> {{BS2bis||LSTR|||''[[Ligne de Culoz à Modane (frontière)]]''|vers [[Gare de Modane|Modane]]}}<br /> {{BS2bis||SPLa|}}<br /> {{BS3bis|d|dKBHF-La|vBHF-R|123,622|'''[[Gare d'Aix-les-Bains-Le Revard|Aix-les-Bains-Le Revard]]'''|''(244 m)''}}<br /> {{BS5bis||cd|O2=v-STR|ABZlf|O3=BS2c1|dSTRq|O4=dSTRl+4h|cdLSTRq|{{BSkm|123,957|0,335}}||''[[Ligne de Culoz à Modane (frontière)]]''|vers [[Gare de Culoz|Culoz]]}}<br /> {{BSbis|vSTR-SEC2|0,603||''Section de séparation 1,5/25 kV''|}}<br /> {{BSbis|SPLe|}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE1|WASSERq|4,081||''Pont sur le [[Sierroz]]|(25 m)}}<br /> {{BSbis|BHF|4,265|[[Gare de Grésy-sur-Aix|Grésy-sur-Aix]]|''(291 m)''}}<br /> {{BSbis|xSPLa|6,480||''Origine de la déviation de 1973''}}<br /> {{BSebis|vSTR-exTNL2|7,008||''Ancien tunnel du Sauvage''|(204 m)}}<br /> {{BSbis|exvKMW|O1=vSTR-|||''L'hectomètre 6 du PK 7 mesure 117 m (allongement de 17 m)}}<br /> {{BSbis|xSPLe|7,735||''Fin de la déviation de 1973''}}<br /> {{BSbis|BHF|12,131|[[Gare d'Albens|Albens]]|''(353 m)''}}<br /> {{BSebis|eBHF|16,554|[[Bloye]]|''(362 m)''}}<br /> {{BS3bis|nKBSTaq|ABZgnr||||''E.P.''}}<br /> {{BSbis|BHF|20,941|[[Gare de Rumilly|Rumilly]]|''(346 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSERl|WBRÜCKE1|WASSERq|21,634||''Pont du [[Chéran]]''|(69 m)}}<br /> {{BS3bis||STR|lSHST|22,1xx||''Sous-station 25 kV - 50 Hz de Rumilly''}}<br /> {{BSebis|eBHF|27,176|[[Marcellaz-Albanais|Marcellaz]] - [[Hauteville-sur-Fier|Hauteville]]|''(359 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSER+l|WBRÜCKE|WASSERr|27,927||''Viaduc d'Hauteville ([[Fier (rivière)|Fier]])''|(118 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERl|WBRÜCKE1|WASSER+r|28,99x||''Viaduc du Biollay (Fier)''|(69 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSER+l|WBRÜCKE1|WASSERr|29,388||''Viaduc de Fonds (Fier)''|(87 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERl|WBRÜCKE1|WASSER+r|29,704||''Viaduc des Plantes (Fier)''|(87 m)}}<br /> {{BS3bis||BRÜCKE|WASSER|31,053||''Viaduc de l'Affreux-Enfer''|(123 m)}}<br /> {{BS3bis||TUNNEL2|WASSER|31,712||''Tunnel de Chavaroche''|(159 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSER+l|WBRÜCKE1|WASSERr|31,750||''Viaduc de Chavaroche (Fier)''|(87 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERl|WBRÜCKE2|WASSER+r|31,736||''Pont sur le [[Fier (rivière)|Fier]]''|(8 m)}}<br /> {{BS3bis||TUNNEL2|WASSER|32,256||''Tunnel de Pont-Verre''|(96 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSER+l|WBRÜCKE2|WASSERr|32,752||''Pont de Montrottier ([[Fier (rivière)|Fier]])''|(8 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSER|eBHF||33,221|[[Lovagny]]-[[Gorges du Fier]]|''(389 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSER|TUNNEL1||35,293||''Tunnel de Brassilly''|(1 163 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERl|WBRÜCKE|WASSERq|36,593||''Viaduc de Brassilly ([[Fier (rivière)|Fier]])''|(197 m)}}<br /> {{BSbis|SKRZ-Au|37,288||''Passage sous l'[[Autoroute A41 (France)|A41]]''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE1|WASSERq|38,754||''Pont sur le [[Thiou]]''|(34 m)}}<br /> {{BS3bis|nKBSTa|STR||||''Z.I. de Vovray''}}<br /> {{BS5ebis|d|O1=exLSTRq|exKSTRaq|O2=nSTRlf|eABZlg|O3=nSTRlg|d||39,020||''[[Ligne d'Annecy à Albertville]]''|vers [[Gare d'Albertville|Albertville]]}}<br /> {{BSbis|BHF|39,594|'''[[Gare d'Annecy|Annecy]]'''|''(449 m)''}}<br /> {{BSbis|TUNNEL1|39,737||''Galerie couverte d'Annecy''|(398 m)}}<br /> {{BSbis|TUNNEL1|42,759||''Tunnel de Brogny''|(379 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|43,238||''Viaduc de Brogny ([[Fier (rivière)|Fier]])''|(148 m)}}<br /> {{BSbis|BHF|44,135|[[Gare de Pringy|Pringy]]|''(483 m)''}}<br /> {{BSebis|eHST|46,546|[[Argonay]]|''(522 m)''}}<br /> {{BSbis|BHF|49,726|[[Gare de Saint-Martin-Bellevue|Saint-Martin-Bellevue]]|''(568 m)''}}<br /> {{BSbis|BRÜCKE|50,148||''Viaduc du Grand-Nant''|(105 m)}}<br /> {{BSebis|eHST|51,356|[[Charvonnex]]|''(596 m)''}}<br /> {{BSbis|BRÜCKE1|52,158||''Viaduc des Travians''|(55 m)}}<br /> {{BSbis|SKRZ-Au|52,934||''Passage sous l'[[Autoroute A410 (France)|A410]]''}}<br /> {{BSbis|BHF|55,149|[[Gare de Groisy-Thorens-la-Caille|Groisy - Thorens - La Caille]]|''(655 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE1|WASSERq|55,939||''Viaduc du Vernay (ruisseau)''|(97 m)}}<br /> {{BSbis|BRÜCKE1|56,765||''Viaduc des Aires''|(69 m)}}<br /> {{BSebis|eHST|57,050|[[Groisy|Les Aires]]|''(687 m)''}}<br /> {{BSbis|TUNNEL1|58,111||''Tunnel des Aires''|(262 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|58,779||''Viaduc d'Évires (Cercay)''|(112 m)}}<br /> {{BSebis|eBHF|62,391|[[Évires]]|''(766 m)''}}<br /> {{BSbis|tSTRa|62,525||''Tunnel des Bornes''|(1 582 m)}}<br /> {{BSbis|tSTRe}}<br /> {{BSbis|SKRZ-Au|65,397||''Passage sous l'[[Autoroute A410 (France)|A410]]''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|66,182||''Viaduc des Fleuries ([[Foron (rivière)|Foron]])''|(87 m)}}<br /> {{BSbis|TUNNEL2|66,291||''Tunnel des Fleuries''|(96 m)}}<br /> {{BSebis|eHST|66,374|[[La Roche-sur-Foron|Les Fleuries]]|''(729 m)''}}<br /> {{BSbis|BRÜCKE1|67,856||''Viaduc du Devin''|(69 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE2|WASSERq|70,614||''Pont sur le [[Bourraz]]''|(7 m)}}<br /> {{BSebis|eBHF|71,066|[[Saint-Laurent (Haute-Savoie)]]|''(659 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE1|WASSERq|73,541||''Pont sur le [[Bourraz]]''|(12 m)}}<br /> {{BS5bis|LSTRq|dSTRq|ABZlg|d||77,179||''[[Ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet|Ligne de La Roche-sur-F. à St-Gervais-les-Bains-Le F.]]''|vers [[Gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet|Saint-Gervais]]}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|77,212||''Viaduc du [[Foron (rivière)|Foron]]''|(123 m)}}<br /> {{BSbis|BHF|77,740|'''[[Gare de La Roche-sur-Foron|La Roche-sur-Foron]]'''|''(581 m)''}}<br /> {{BS3bis|lSHST|STR||79,934||''Sous-station 25 kV - 50 Hz de La Roche-sur-Foron''}}<br /> {{BSbis|SKRZ-Au|80,523||''Passage sous l'[[Autoroute A410 (France)|A410]]''}}<br /> {{BSebis|eHST|81,273|[[Pers-Jussy]] - [[Chevrier]]|''(549 m)''}}<br /> {{BSbis|BHF|84,917|[[Gare de Reignier|Reignier]]|''(509 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|85,305||''Pont sur le [[Foron (rivière)|Foron]]''|(108 m)}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE1|WASSERq|87,290||''Pont sur le Moiron''|(45 m)}}<br /> {{BSebis|eHST|87,428|[[Reignier-Ésery|Ésery-Marsinge]]|''(486 m)''}}<br /> {{BS3bis|WASSERq|WBRÜCKE|WASSERq|89,833||''Viaduc du [[Viaizon]]''|(250 m)}}<br /> {{BSebis|eBHF|90,478|[[Monnetier-Mornex]]|''(440 m)''}}<br /> {{BSbis|SKRZ-Ao|92,333||''Pont sur l'[[Autoroute A40 (France)|A40]]''|(39 m)}}<br /> {{BS5bis||d|d|O3=STR|STRrg|LSTRq|||''[[Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret]]''|vers [[Léaz|Longeray - Léaz]]}}<br /> {{BS2ebis|d|evHST|92,422|[[Étrembières]]-[[Salève]]|''(409 m)''}}<br /> {{BS4bis|d|WASSERq|vWBRÜCKE1|WASSERq|92,587||''Pont sur l'[[Arve]]''|(67 m)}}<br /> {{BS5bis||d|d|O3=STR|ABZrg|LSTRq|94,295||''[[Ligne d'Annemasse à Genève-Eaux-Vives (frontière)]]''|vers [[Gare des Eaux-Vives|Genève]]}}<br /> {{BS2bis|d|vÜST|}}<br /> {{BS2bis|d|vBHF|{{BSkm|94,646|172,715}}|'''[[Gare d'Annemasse|Annemasse]]'''|''(435 m)''}}<br /> {{BS2bis|d|v-SHI2g+r|}}<br /> {{BS2bis||LSTR|||''[[Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret]]''|vers [[Le Bouveret]]}}<br /> {{BS-table-fin}}<br /> }}<br /> <br /> La {{terme défini|ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse}} est une [[ligne de chemin de fer]] française à écartement standard et à voie unique électrifiée. Elle relie [[Aix-les-Bains]] à [[Annemasse]] à proximité immédiate de [[Genève]] en desservant [[Annecy]], préfecture de la [[Haute-Savoie]] et [[La Roche-sur-Foron]], origine d'un embranchement qui remonte la vallée de l'[[Arve]] jusqu'à [[Saint-Gervais-les-Bains]].<br /> <br /> Elle constitue la ligne {{formatnum:897000}}&lt;ref name=&quot;400P2&quot;&gt;Livre : Reinhard Douté, ''Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français'', édité par La Vie du Rail en août 2011, {{ISBN|978-2-918758-44-0}}, volume 2, page 175.&lt;/ref&gt; du [[Réseau ferré national (France)|réseau ferré national]].<br /> <br /> == Histoire ==<br /> La section d'Aix-les-Bains à Annecy a été déclarée d'utilité publique le {{1er}} août 1860&lt;ref&gt;Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1860, page 491.&lt;/ref&gt;. Elle a été concédée à la [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée]] (PLM) par une convention entre le ministre secrétaire d'État au département de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la compagnie signée le {{1er}} mai 1863. Cette convention a été approuvée par un décret impérial le 11 juin 1863&lt;ref&gt;{{Article|langue=fr|titre=N° 11555 - Décret impérial qui approuve la convention passée le {{1er}} mai 1863 entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|sous-titre=11 juin 1863|périodique=Bulletin des lois de l'Empire Français|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie Impériale|série=XI|volume=22|numéro=1141|année=1863|pages=159 - 166|url texte=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486149g/f179.image|consulté le=18 avril 2014}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La section d'Annecy à Annemasse avait été concédée à titre éventuel à la même compagnie le 18 juillet 1868. Elle est déclarée d'utilité publique et concédée à titre définitif par une loi le 23 mars 1874&lt;ref&gt;{{Article|titre={{Numéro avec majuscule|3112}} - Loi relative à la déclaration d'utilité publique et à la concession définitive de plusieurs chemins de fer concédés à titre éventuel, et à l'adjudication de plusieurs chemins classés et non concédés|sous-titre=23 mars 1874|périodique=Bulletin des lois de la République Française|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie Nationale|série=XII|volume=8|numéro=205|année=1874|pages=801 - 823|url texte=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210065k/f826.image}}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La mise en service a été réalisée en trois étapes :<br /> * d'Aix-les-Bains à Annecy le 5 juillet 1866&lt;ref&gt;{{Ouvrage|auteur=[[Conseil général de la Haute-Savoie]]|titre=Rapports et délibérations|année=1866|passage=66|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6102981m/f80.image}}&lt;/ref&gt;,<br /> * de La Roche-sur-Foron à Annemasse le 10 juillet 1883&lt;ref&gt;Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Savoie, année 1883, page 111.&lt;/ref&gt;,<br /> * d'Annecy à La Roche-sur-Foron le 5 juin 1884&lt;ref&gt;Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Savoie, année 1884, page 126.&lt;/ref&gt; (ouverture retardée en raison de désordres sur le viaduc d'Évires).<br /> <br /> Le {{1er}} juin 1890, la section de La Roche-sur-Foron à Cluses de la [[ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet]] a été mise en service par le PLM.<br /> <br /> Cette ligne, sous l'impulsion de [[Louis Armand (ingénieur)|Louis Armand]], devenu par la suite président de la SNCF, a été utilisée pour tester et mettre au point un système d'électrification en courant alternatif à haute tension et à fréquence standard de {{unité|50|Hz}}. Ce système était totalement nouveau à l'époque, en dehors de quelques essais peu concluants sur une ligne de montagne allemande&lt;ref&gt;1936, ligne du Höllental.&lt;/ref&gt;. À cet effet, la section d'Aix-les-Bains à Annecy a été équipée en {{unité|20|kV}} le 15 juin 1950&lt;ref name=&quot;AFAC&quot;&gt;Revue de l'AFAC n° 393, 1988-6, pages 261 à 266, ''Tableau chronologique de l'électrification du réseau SNCF.&lt;/ref&gt;. Compte tenu des résultats prometteurs, cet équipement a été prolongé jusqu'à La Roche-sur-Foron le 10 mai 1951&lt;ref name=&quot;AFAC&quot;&gt;&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Le 15 novembre 1953&lt;ref name=&quot;AFAC&quot;&gt;&lt;/ref&gt;, la tension est portée à {{unité|25|kV}} ce qui deviendra un standard pour les électrifications françaises futures ainsi que pour bon nombre de pays du monde entier.<br /> <br /> Le 28 juillet 1954&lt;ref name=&quot;AFAC&quot;&gt;&lt;/ref&gt;, la traction électrique en {{unité|25|kV}} - {{unité|50|Hz}} a atteint Annemasse.<br /> <br /> En 1961, afin de supprimer trois passages à niveau, la ligne a été couverte à la sortie est de la gare d'Annecy sur {{unité|397|m}}&lt;ref name=&quot;RP1&quot;&gt;Revue ''Rail passion'', n° hors série de juillet-août 2000.&lt;/ref&gt;. En 1973, l'état préoccupant de la voûte déformée du tunnel du Sauvage entre [[Grésy-sur-Aix]] et [[Albens]] a conduit à abandonner cet ouvrage par la construction d'une déviation de {{unité|1272|m}}.<br /> <br /> == Tracé - parcours ==<br /> [[Fichier:Ligne 897000.svg|300px|vignette|Carte de la ligne]]<br /> La ligne quitte [[Aix-les-Bains]] et traverse les [[Massif des Bauges|Bauges]] avant d'atteindre [[Rumilly (Haute-Savoie)|Rumilly]], petite ville industrielle de {{unité|13000|habitants}}, où elle rejoint les gorges du [[Fier (rivière)|Fier]]. Cette rivière sera franchie à huit reprises jusqu'à [[Annecy]], préfecture de la [[Haute-Savoie]], centre industriel et touristique de première importance. Autrefois, la [[ligne d'Annecy à Albertville]], partiellement déclassée, permettait de rejoindre la [[vallée de la Tarentaise]].<br /> <br /> Au-delà, la ligne s'élève pour atteindre son point culminant situé à {{unité|770|m}} d'altitude dans le tunnel des Bornes ({{unité|1577|m}}) établi sous le col d'[[Évires]]. Ensuite en pente continue, la ligne perd de l'altitude et entre dans le [[Faucigny (province)|Faucigny]]. Après avoir décrit une boucle à 180° au niveau de [[Saint-Laurent (Haute-Savoie)|Saint-Laurent]], elle rejoint la vallée de l'[[Arve]] à [[La Roche-sur-Foron]], gare origine de la [[ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet]] qui donne accès à la région du [[Mont Blanc|Mont-Blanc]].<br /> <br /> Le tracé suit l'[[Arve]] à quelque distance et le rejoint après avoir desservi [[Reignier-Ésery|Reignier]], au niveau de [[Monnetier-Mornex]]. La [[Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret|ligne de Longeray - Léaz au Bouveret]] est rejointe au niveau de l'ancienne halte d'[[Étrembières]] dominée par le [[Salève|Petit-Salève]]. Après avoir franchi l'Arve, la ligne pénètre en gare d'[[Gare d'Annemasse|Annemasse]], terme de son parcours après avoir laissé sur la gauche l'embranchement transfrontalier du [[Léman Express|Léman-Express]] (ex-CÉVA) qui rejoint la [[gare des Eaux-Vives]] (réhabilitée pour l'occasion) puis la gare de [[Gare de Genève-Cornavin|Genève Cornavin]] en territoire suisse.<br /> <br /> == Infrastructure ==<br /> En raison de la nature des régions traversées, c'est une ligne à mauvais profil : les déclivités atteignent 20 ‰, le rayon des courbes ne descend presque jamais en dessous de {{unité|300|m}}. C'est pourquoi la vitesse des trains est limitée en général à 110/115 km/h, sauf sur une courte section à proximité de Rumilly où elle atteint {{unité|140|km/h}}.<br /> <br /> La ligne est équipée du [[block automatique lumineux]] (BAL) et de la radio sol-train avec transmission de données entre Aix-les-Bains et Annecy et du [[block manuel]] de voie unique banalisée (BM-VU) au-delà, sans liaisons radio&lt;ref&gt;Annexes 6.7 et 6.9 du document de référence du réseau ferré national.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La totalité du parcours dispose d'un système de [[contrôle de vitesse par balises]] (KVB)&lt;ref&gt;Annexe 6.8 du document de référence du réseau ferré national.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> La ligne est électrifiée en courant alternatif 25 kV - 50 Hz. L'alimentation est réalisée par les sous-stations de Rumilly et de La Roche-sur-Foron. Seule une voie en impasse au nord du bâtiment-voyageurs d'[[Gare d'Aix-les-Bains-Le Revard|Aix-les-Bains]] est alimentée en 25 kV ; pour rejoindre les autres voies à quai, celles de la [[ligne de Culoz à Modane (frontière)]] quant à elles équipées en 1,5 kV, il existe une section de séparation 1,5/25 kV à la sortie de la gare.<br /> <br /> === Vitesses limites ===<br /> <br /> Vitesses limites de la ligne en 2012 pour les [[Autorail grande capacité|AGC]], les autorails ainsi que les [[TGV]] dans les deux sens de circulation (certaines catégories de trains, comme les trains de marchandises, possèdent des limites plus faibles)&lt;ref&gt;Renseignements techniques SNCF/RFF - RT 5073 Aix-les-Bains - Annecy, RT 5970 Annecy - La Roche-sur-Foron et RT 5971 La Roche-sur-Foron - Annemasse&lt;/ref&gt; :<br /> <br /> {| class=&quot;wikitable&quot;<br /> ! De<br /> ! À<br /> ! Limite<br /> |-<br /> | Aix-les-Bains-Le Revard<br /> | Km 14,8<br /> |align=&quot;center&quot;| 115<br /> |-<br /> | Km 14,8<br /> | Rumilly<br /> |align=&quot;center&quot;| 140<br /> |-<br /> | Rumilly<br /> | Km 36,8<br /> |align=&quot;center&quot;| 115<br /> |-<br /> | Km 36,8<br /> | Annecy<br /> |align=&quot;center&quot;| 90<br /> |-<br /> | Annecy<br /> | St-Martin-Bellevue<br /> |align=&quot;center&quot;| 100<br /> |-<br /> | St-Martin-Bellevue<br /> | St-Laurent<br /> |align=&quot;center&quot;| 90<br /> |-<br /> | St-Laurent<br /> | La Roche-sur-Foron<br /> |align=&quot;center&quot;| 100<br /> |-<br /> | La Roche-sur-Foron<br /> | Reignier<br /> |align=&quot;center&quot;| 110<br /> |-<br /> | Reignier<br /> | Km 89,6<br /> |align=&quot;center&quot;| 90<br /> |-<br /> | Km 89,6<br /> | Annemasse<br /> |align=&quot;center&quot;| 80<br /> |-<br /> |}<br /> <br /> == Exploitation ==<br /> <br /> == Images ==<br /> &lt;gallery&gt;<br /> Séparation lignes pour Lyon et Annecy.JPG|Bifurcation pour Annecy à la sortie d'Aix-les-Bains (à droite). La ligne de gauche part sur [[Culoz]], puis [[Gare de Lyon-Part-Dieu|Lyon]].<br /> BB 25239 à Aix.JPG|Un TER poussé par la [[BB 25200|BB 25239]] quitte [[Aix-les-Bains]] en direction d'Annecy en 2007.<br /> TER pour Annecy à Albens (Savoie).JPG|Un [[TER Rhône-Alpes|TER]] pour [[Annecy]] quittant la [[gare d'Albens]].<br /> Ligne Aix-les-Bains - Annemasse et le Fier.JPG|La ligne longeant le [[Fier (rivière)|Fier]] à l'entrée d'[[Annecy]].<br /> Entrée gare d'Annecy.jpg|Entrée en gare d'Annecy en arrivant de [[Chambéry]].<br /> TER à Pringy (74).JPG|Passage sans arrêt d'un [[TER Rhône-Alpes|TER]] en provenance de [[Gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet|Saint-Gervais]] en gare de [[Pringy (Haute-Savoie)|Pringy]] quelques minutes avant son arrivée à [[Gare d'Annecy|Annecy]].<br /> TER en gare de Groisy (2013).JPG|Un TER en [[gare de Groisy-Thorens-la-Caille]].<br /> &lt;/gallery&gt;<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références|colonnes=2}}<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> {{autres projets|commons=category:Ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse}}<br /> <br /> === Bibliographie ===<br /> * {{Ouvrage|langue=fr |auteur1=Jean-Chaintreau |auteur2=Jean Cuynat |auteur3=Georges Mathieu |titre=Les Chemins de fer du PLM |éditeur=La Vie du Rail et La Régordanne |année=1993}}<br /> * {{Ouvrage|langue=fr |auteur1=Patricia et Pierre Laederich |auteur2=André Jacquot |auteur3=Marc Gayda |titre=Histoire du réseau ferroviaire français |éditeur=Ormet ||lieu=Valignat |année=1996}}<br /> * {{Article |langue=fr |auteur1=Jean-Marc Dupuy |titre=Les archives du PLM : l'histoire de la Compagnie des origines à 1899 |périodique=Le Train |tome=1 |numéro=hors série |jour= |mois= |année=2008 |pages= |issn= |lire en ligne= |consulté le=17 janvier 2015 |id= }}.<br /> * {{Article |langue=fr |auteur1=Jean Tricoire |titre=Les trains des Alpes |périodique=Le Train |numéro=57 (spécial) |mois=avril |année=2009}}.<br /> <br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Liste des lignes de chemin de fer de France]]<br /> <br /> {{Portail|chemin de fer|Rhône-Alpes|Savoie}}<br /> <br /> [[Catégorie:Ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse|*]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Patrick_Chaize&diff=201855098 Patrick Chaize 2017-07-02T18:06:35Z <p>DSisyphBot: Bot, WP:RBOT ajoute portail gaullisme</p> <hr /> <div>{{Voir homonymes|Chaize}}<br /> {{Infobox Politicien<br /> | charte = <br /> | nom = Patrick Chaize<br /> | image = defaut.svg<br /> | légende = <br /> | fonction1 = [[Sénat (France)|Sénateur]] de l'[[Ain (département)|Ain]]<br /> | depuis le fonction1 = {{date|01|octobre|2014}}&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{durée|01|octobre|2014}})&lt;/small&gt;<br /> | à partir du fonction1 = <br /> | jusqu'au fonction1 = <br /> | élection1 = [[Élections sénatoriales de 2014 dans l'Ain|28 septembre 2014]]<br /> | réélection1 = <br /> | président 1 = <br /> | premier ministre 1 = <br /> | gouvernement 1 = <br /> | législature 1 = <br /> | coalition 1 = <br /> | groupe parlementaire 1 = <br /> | prédécesseur 1 = [[Jacques Berthou]]<br /> | successeur 1 = <br /> <br /> |fonction2 = [[Maire (France)|Maire]] de [[Vonnas]]<br /> | depuis le fonction2 = {{date|21|mars|2008}}&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{durée|21|mars|2008}})&lt;/small&gt;<br /> | élection2 = [[Élections municipales françaises de 2008|16 mars 2008]]<br /> | prédécesseur 2 = Bernard Page <br /> <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{Date de naissance|22|mars|1963|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance =[[Saint-Symphorien-d'Ozon]] (Rhône) <br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | nature du décès = <br /> | sépulture = <br /> | nationalité ={{drapeau|France|taille=20px}} [[Nationalité française|Française]] <br /> | parti =Les Républicains<br /> | profession =<br /> | religion = <br /> | résidence = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Patrick Chaize''', né le {{Date de naissance|22|mars|1963}}&lt;ref&gt;{{lien web<br /> |url=http://www.senat.fr/senateur/chaize_patrick14038y.html<br /> |site=senat.fr<br /> |titre=Présentation de Patrick Chaize<br /> }}.&lt;/ref&gt; à [[Saint-Symphorien-d'Ozon]]&lt;ref&gt;{{lien web<br /> |url=http://www.patrick-chaize.fr/biographie/<br /> |site=patrick-chaize.fr<br /> |titre=Biographie de Patrick Chaize<br /> }}.&lt;/ref&gt;, est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]]. Il est sénateur de l'[[Ain (département)|Ain]] et maire de [[Vonnas]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> Directeur du [[Syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain|Syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain (SIEA)]] et ancien attaché parlementaire, Patrick Chaize devient maire de [[Vonnas]] en 2008.<br /> <br /> Il est choisi comme candidat officiel de la droite pour l'[[élections sénatoriales françaises de 2014|élection sénatoriale de 2014]] dans l'[[Ain (département)|Ain]]&lt;ref&gt;{{lien web<br /> |url=http://www.leprogres.fr/ain/2014/07/30/senatoriales-l-ump-investit-patrick-chaize/ <br /> |titre=Sénatoriales : l'UMP investit Patrick Chaize<br /> |site=leprogres.fr<br /> }}.&lt;/ref&gt;. <br /> <br /> Élu sénateur le 28 septembre 2014, il est membre au Sénat de la Commission aménagement du territoire et développement durable, ainsi que de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. <br /> <br /> De par ses fonctions nationales, et son expérience dans l'Ain où le [[Syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain|Syndicat Intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain]] (SIEA) porte une opération de déploiement d'un réseau de fibre optique appelé Li@in&lt;ref&gt;{{Lien web|langue=|titre=Patrick Chaize, un militant de la fibre optique rurale prend la tête du lobby des RIP|url=http://www.lagazettedescommunes.com/376971/patrick-chaize-un-militant-de-la-fibre-optique-rurale-prend-la-tete-du-lobby-des-rip/|site=La Gazette des Communes|consulté le=2016-03-15}}&lt;/ref&gt;, Patrick Chaize est particulièrement investi sur le sujet du numérique. Il œuvre notamment dans le domaine des Postes. <br /> <br /> Durant la session 2014-2015, Patrick Chaize a été membre de la commission mise en place par le Premier Ministre, sur les concessions d'autoroutes. Il a notamment été membre de la commission d'enquête sur la réalité du détournement du crédit d'impôt.<br /> <br /> == Mandats ==<br /> <br /> * Maire de [[Vonnas]] depuis 2008<br /> <br /> * [[Sénat (France)|Sénateur]] de l'[[Ain (département)|Ain]] depuis [[Élections sénatoriales de 2014 dans l'Ain|2014]]&lt;ref&gt;{{Lien web|nom1=français|prénom1=Sénat|titre=M. Patrick Chaize, sénateur de l'Ain (Auvergne-Rhône-Alpes) - Sénat|url=http://www.senat.fr/senateur/chaize_patrick14038y.html|site=www.senat.fr|consulté le=2016-03-15}}&lt;/ref&gt;<br /> <br /> == Fonctions nationales ==<br /> <br /> * Membre du Conseil d'Administration de l'ANEM ([[Association nationale des élus de la montagne|Association Nationale des Elus de la Montagne]]) <br /> * Membre du Conseil d'Administration de l'AFE (Association Française de l'Eclairage)<br /> * Président de l’AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel), depuis juillet 2015 <br /> * Membre du Comité de Concertation France Très Haut Débit <br /> * Membre du Comité de Concertation sur la téléphonie mobile <br /> * Membre de la [[Commission supérieure du service public des postes et communications électroniques]]<br /> <br /> == Références ==<br /> {{Références|références=}}<br /> <br /> {{Palette|Parlementaires de l'Ain}}<br /> {{Portail|Politique française|Ain|gaullisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Chaize, Patrick}}<br /> [[Catégorie:Sénateur de l'Ain]] <br /> [[Catégorie:Maire de l'Ain]] <br /> [[Catégorie:Naissance en mars 1963]] <br /> [[Catégorie:Lieu de naissance inconnu]] <br /> [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire]]<br /> [[Catégorie:Personnalité des Républicains (parti français)]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de Vonnas]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_Mirguet&diff=199890168 Paul Mirguet 2017-07-02T18:05:54Z <p>DSisyphBot: Bot, WP:RBOT ajoute portail gaullisme</p> <hr /> <div>{{Infobox Politicien<br /> | charte = <br /> | nom = Paul Mirguet<br /> | image = <br /> | légende = <br /> | fonction1 = Député [[1958]]-[[1962]]<br /> | à partir du fonction1 = <br /> | jusqu'au fonction1 = <br /> | élection1 = <br /> | réélection1 = <br /> | président 1 = <br /> | premier ministre 1 = <br /> | gouvernement 1 = [[Cinquième République (France)|V{{e}} République]]<br /> | législature 1 = <br /> | coalition 1 = <br /> | groupe parlementaire 1 = [[Union pour la nouvelle République|UNR]]<br /> | prédécesseur 1 = <br /> | successeur 1 = <br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|12|décembre|1911}}<br /> | lieu de naissance = [[Failly]] ([[Moselle (département)|Moselle]])<br /> | date de décès = {{date de décès|22|mai|2001|12|décembre|1911}}<br /> | lieu de décès = [[Metz]] ([[Moselle (département)|Moselle]])<br /> | nature du décès = <br /> | sépulture = <br /> | nationalité = [[France|française]]<br /> | parti = <br /> | père = <br /> | mère = <br /> | fratrie = <br /> | conjoint = <br /> | enfants = <br /> | entourage = <br /> | université = <br /> | profession = <br /> | religion = <br /> | résidence = [[Moselle (département)|Moselle]]<br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> }}<br /> <br /> '''Paul Mirguet''' (1911-2001) est un homme politique français.<br /> <br /> ==Biographie==<br /> Il est né le 12 décembre 1911 à [[Failly]], petit village près de [[Metz]]. Ses parents sont paysans. Impressionné par son potentiel, le maître d'école du village insiste auprès de la famille pour que Paul poursuive des études. Il prend donc le train tous les jours pour étudier à Metz. <br /> Avant la [[Seconde Guerre mondiale]] il travaille dans le commerce de viande. <br /> <br /> Lors de la [[bataille de France]] il est mobilisé à bord d'un dragueur de mines. Après l'armistice il retourne en Moselle avant d'être expulsé avec les autres habitants du village de Failly en novembre 1940.<br /> <br /> Il arrive dans la région du [[Le Blanc (Indre)|Blanc]] en 1941 pour des raisons professionnelles. Dynamique, entreprenant et courageux, il y organise un mouvement de Résistance en 1942 sous le pseudonyme « Surcouf » et intègre l'[[Armée secrète (France)|Armée secrète]] en 1943. Il entre dans la clandestinité à la fin de cette année&lt;ref&gt;http://creban.ifrance.com/journal/perdriset.html&lt;/ref&gt;. Il dirige la section du département de l'Indre de l'[[Armée secrète (France)|Armée secrète]] après l'arrestation du capitaine René Antoine (&quot;Carpi&quot;) le 28 avril 1944&lt;ref&gt;http://wwwphp.ac-orleans-tours.fr/crdp/cddp36//article.php3?id_article=123&lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt;,Jean-Luc Anglès et Patrick Grosjean, &quot;Paul Mirguet, alias ''Surcouf'', chef de l'Armée Secrète pour le secteur du Blanc, chef de l'Armée Secrète de l'Indre&quot;, p. 116-121, ''La Seconde Guerre mondiale en Pays Blancois'', Revue des Amis du Blanc et de sa région, 321 p., hors série n° 1, novembre 2009.&lt;/ref&gt;.<br /> Il rencontre Pierrette Marx, d'origine juive qu'il épouse. Elle aussi doit se cacher. Ils ont deux enfants, Jean-Charles et Marie-Christine.<br /> <br /> Après la libération il est chargé de la logistique pour réapprovisionner la population. Ensuite, il quitte l'administration pour travailler à nouveau dans le commerce de la viande.<br /> <br /> En 1947, il est élu conseiller municipal à la mairie de Metz sur la liste [[rassemblement du peuple français|RPF]].<br /> <br /> Élu de l'[[Union pour la nouvelle République]] (UNR), il a été [[Liste des députés de la Moselle|député de la Moselle]] pendant la [[Ire législature de la Cinquième République française|{{Ire}} législature de la Cinquième République française]] du 20 novembre 1958 au 9 octobre 1962&lt;ref&gt;http://www.assembleenationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5303&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> Il est connu pour être à l'origine de l'[[amendement Mirguet]], un texte visant à prendre « ''toutes mesures propres à lutter contre l'homosexualité'' »&lt;ref&gt;Projet de loi n°60-733, sous-amendement n°9 sur l'article 38.&lt;/ref&gt;, classée comme &quot;''fléau social''&quot;, et voté dans le cadre d'une loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance contre l'alcoolisme et le proxénétisme.<br /> <br /> En 1957, il est lauréat, avec le projet « Sully », d'un concours pour la rénovation des [[abattoirs de la Villette]].<br /> <br /> Il est mort le 22 mai 2001 à [[Metz]].<br /> <br /> == Références ==<br /> &lt;references/&gt;<br /> {{Portail|Politique française|Lorraine|LGBT|gaullisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Mirguet}}<br /> <br /> [[Catégorie:Naissance en décembre 1911]]<br /> [[Catégorie:Décès en mai 2001]]<br /> [[Catégorie:Naissance dans le département de la Moselle]]<br /> [[Catégorie:Décès à Metz]]<br /> [[Catégorie:Député de la Moselle]]<br /> [[Catégorie:Député de la Ire législature de la Ve République]]<br /> [[Catégorie:Personnalité du Rassemblement du peuple français]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour la nouvelle République]]<br /> [[Catégorie:Homophobie en France]]<br /> [[Catégorie:Opposition aux droits LGBT]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Antoine_Lef%C3%A8vre&diff=201854951 Antoine Lefèvre 2017-07-02T13:31:46Z <p>DSisyphBot: Bot, WP:RBOT ajoute portail Gaullisme</p> <hr /> <div>{{Ébauche|personnalité politique française}}<br /> {{Infobox Politicien<br /> | charte = <br /> | nom = Antoine Lefèvre<br /> | image = Defaut.svg<br /> | légende = <br /> | fonction1 = [[Sénat (France)|Sénateur]] de l'[[Aisne (département)|Aisne]]<br /> | depuis le fonction1 = {{date|1|octobre|2008}}&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{durée|1|10|2008}})&lt;/small&gt;<br /> | à partir du fonction1 = <br /> | jusqu'au fonction1 = <br /> | élection1 = [[Élections sénatoriales de 2008 dans l'Aisne|21 septembre 2008]]<br /> | réélection1 = [[Élections sénatoriales de 2014 dans l'Aisne|28 septembre 2014]]<br /> | président 1 = <br /> | premier ministre 1 = <br /> | gouvernement 1 = <br /> | législature 1 = <br /> | coalition 1 = <br /> | groupe parlementaire 1 =[[Groupe Les Républicains (Sénat)|UMP]] puis [[Groupe Les Républicains (Sénat)|LR]] <br /> | prédécesseur 1 = <br /> | successeur 1 = <br /> | fonction2 = [[Maire (France)|Maire]] de [[Laon]]<br /> | depuis le fonction2 = {{date|18|mars|2001}}&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{durée|18|3|2001}})&lt;/small&gt;<br /> | prédécesseur 2 = [[Jean-Claude Lamant]]<br /> | fonction3 = [[Conseil régional (France)|Conseiller régional]] de [[Conseil régional de Picardie|Picardie]]<br /> | à partir du fonction3 = {{date|28|mars|2004}}<br /> | jusqu'au fonction3 = {{date|1|octobre|2008}}&lt;br/&gt;&lt;small&gt;({{durée|28|3|2004|1|10|2008}})&lt;/small&gt;<br /> | nom de naissance = <br /> | date de naissance = {{date de naissance|18|février|1966|âge=oui}}<br /> | lieu de naissance = [[Düsseldorf]] ([[Rhénanie-du-Nord-Westphalie]])<br /> | date de décès = <br /> | lieu de décès = <br /> | nature du décès = <br /> | sépulture = <br /> | nationalité = [[Nationalité française|Française]]<br /> | parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]&lt;br/&gt;[[Les Républicains]] &lt;small&gt;(depuis 2015)<br /> | père = <br /> | mère = <br /> | fratrie = <br /> | conjoint = <br /> | enfants = <br /> | entourage = <br /> | université = <br /> | profession = Chargé d'études<br /> | religion = <br /> | résidence = <br /> | signature = <br /> | emblème = <br /> | liste = <br /> |réélection2=[[Élections municipales de 2008 dans l'Aisne|9 mars 2008]]&lt;br/&gt;[[Élections municipales de 2014 dans l'Aisne|23 mars 2014]]|élection2=[[Élections municipales françaises de 2001|18 mars 2001]]}}<br /> <br /> '''Antoine Lefèvre''', né le {{date|18|février|1966}} à [[Düsseldorf]] ([[Allemagne]]), est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]].<br /> <br /> == Biographie ==<br /> <br /> Marié, père de trois enfants, il a été élu maire de [[Laon]] en [[2001]] après avoir été élu conseiller municipal en [[1995]] sur la liste du maire sortant [[Jean-Claude Lamant]] puis adjoint à l'urbanisme en [[1999]]. Il est élu conseiller régional de [[conseil régional de Picardie|Picardie]] en [[2004]], mandat dont il démissionnera en [[2008]] pour cause de respect de la Loi sur le non cumul des mandats.<br /> <br /> En 2008, Antoine Lefèvre est réélu dès le premier tour des élections municipales avec 54 % des voix. C'est la première fois de la V{{e}} République qu'un maire de Laon est élu dès le premier tour de scrutin.<br /> <br /> Titulaire d'une licence et d'une maîtrise de droit public et d'un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] de droit public et d’aménagement du territoire, Antoine Lefèvre exerçait depuis [[1992]] les fonctions de chargé d'études à la Chambre d'agriculture de l'[[Aisne (département)|Aisne]].<br /> <br /> Outre ses fonctions de maire,« '''Antoine Lefèvre est président de la Communauté de communes du Laonnois, président du Syndicat mixte pour le développement du Laonnois, Président de l'Opac de Laon et du conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Laon, président de la Maison de l'Emploi et de la Formation du Pays du Grand Laonnois, président du SITUL (Syndicat intercommunal des transports urbains laonnois''').»<br /> <br /> Antoine Lefèvre est membre de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] et a été élu conseiller national de l'UMP en [[2004]].<br /> <br /> Le [[Élections sénatoriales de 2008 dans l'Aisne|21 septembre 2008]], il est élu sénateur de l'Aisne au premier tour de scrutin. Laon n'avait pas eu de sénateur depuis la III{{e}} République lorsque Georges Ermant, maire de Laon, fut élu sénateur de l'Aisne. Il est réélu le [[Élections sénatoriales de 2014 dans l'Aisne|28 septembre 2014]]<br /> <br /> == Voir aussi ==<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Laon]]<br /> * [[Liste des sénateurs de l'Aisne]]<br /> <br /> === Lien externe ===<br /> * [http://www.senat.fr/senateur/lefevre_antoine08010l.html Sa fiche sur le site du Sénat]<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> * [http://www.ump-senat.fr/Antoine-Lefevre-Cumulard-je-veux.html?debut_arts=81 Article sur le cumul des mandats publié par Rue 89, jeudi 19 juillet 2012]<br /> <br /> {{Palette|Parlementaires de l'Aisne|Sénateurs de l'Aisne sous la Cinquième République}}<br /> {{Portail|Politique française|Aisne|Gaullisme}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Lefevre, Antoine}}<br /> <br /> [[Catégorie:Personnalité des Républicains (parti français)]]<br /> [[Catégorie:Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire]]<br /> [[Catégorie:Sénateur de l'Aisne]]<br /> [[Catégorie:Président de communauté de communes]]<br /> [[Catégorie:Conseiller régional de Picardie]]<br /> [[Catégorie:Maire de l'Aisne]]<br /> [[Catégorie:Naissance en février 1966]]<br /> [[Catégorie:Naissance à Düsseldorf]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Basilika_Unserer_Lieben_Frau_von_Ch%C3%A8vremont&diff=187624042 Basilika Unserer Lieben Frau von Chèvremont 2017-05-01T07:45:30Z <p>DSisyphBot: WP:RBOT , Bot, correction éditions</p> <hr /> <div>{{coord|50.597949|5.640825|display=title|format=dms|scale:5000}}<br /> [[Fichier:Vaus-sous-Chèvremont - Chèvremont Abbey.jpg|thumb|right|Colline et basilique de Chèvremont]]<br /> La '''basilique Notre-Dame de Chèvremont''', sise sur la colline de Chèvremont surplombant un [[méandre]] de la [[Vesdre]], se trouve sur la commune de [[Chaudfontaine]], dans la [[province de Liège]] ([[Région wallonne]] de Belgique). C'est un lieu de [[Pèlerinage marial (catholicisme)|pèlerinage marial]] qui remonte au {{s|VII}}.<br /> <br /> == Histoire ==<br /> === Château fort de Chèvremont ===<br /> Des fouilles archéologiques ont relevé des traces de présence humaine sur la colline de Chèvremont remontant à la [[préhistoire]], avant même qu’il ne s’y trouve un [[oppidum]] romain remplacé ensuite par une [[forteresse]] [[mérovingienne]]. Le lieu a eu une importance stratégique tout au long des siècles.<br /> <br /> Au {{s|VI}} la colline appartient à la dynastie des Pépin. [[Begge d'Andenne|Sainte Begge]] († 693) aurait vécu avec son époux [[Ansegisel]] dans le [[Château de Chèvremont|château fort de Chèvremont]], d’où elle aurait pris la fuite, après la mort de son mari, menacée par leur fils adoptif voulant prendre le pouvoir. Begge se réfugie à [[Andenne]] où elle termine sa vie au monastère qu’elle y avait fondé. [[Pépin de Herstal]] reprend le château et y fonde une [[abbaye]].<br /> <br /> Dès le {{s|VII}} on vénère à Chèvremont une statue de la [[Marie de Nazareth|Vierge]] appelée ''Notre Dame du Château Neuf'', Mère de la Miséricorde.<br /> <br /> Au {{s|X}} le [[château fort]] de Chèvremont est réputé imprenable. C’est là que se réfugie la population locale, avec les reliques des [[Lambert de Maastricht|saint Lambert]], [[Saint Remacle|Remacle]] et d’autres trésors, lors de l’invasion des [[Normands]]. Les dotations à l’abbaye se multiplient. Chèvremont devient un domaine puissant qui suscite convoitise et crainte. En [[987]], l’impératrice [[Théophano Skleraina|Théophano]] du [[Saint-Empire romain germanique]], avec la complicité de [[Notger de Liège|Notger]], [[Principauté de Liège|prince évêque de Liège]], conquiert le [[château fort]] de Chèvremont. Il est rasé.<br /> <br /> Pendant les siècles qui suivent, cependant, les pèlerinages à la Vierge du Château Neuf continuent, même si à Chèvremont les pèlerins doivent se recueillir dans une chapelle en ruine.<br /> <br /> === Chapelle des jésuites anglais ===<br /> Chassés d’Angleterre par la [[Persécution religieuse|persécution]] de [[Henri VIII]], les jésuites anglais en exil fondent un collège à [[Liège]] en [[1613]]. Ils construisent une chapelle sur la colline de Chèvremont (1688). Au-dessus de la statue de Notre Dame de la Miséricorde qui domine le [[maître-autel]] on peut encore voir la date et y lire l’invocation &lt;small&gt;16 S. MARIA ORA PRO ANGLIA 88&lt;/small&gt;.<br /> {{Article détaillé|Chapelle des jésuites anglais de Chèvremont}}<br /> <br /> === Basilique de Chèvremont ===<br /> Pendant toute la première moitié du {{s|XIX}} les visites et pèlerinages vont s’amplifiant, au point que Chèvremont devient un centre économique de la région : boutiques, débits de boissons et restaurants se multiplient sur la colline. De cette époque date la ''fricassèye di Tchivrimont'' ([[fricassée]] de Chèvremont) un plat traditionnel régional proposé aux visiteurs. L’ouverture en [[1863]] de la ligne de chemin de fer Liège-Verviers, avec halte à [[Chaudfontaine]], augmente encore le nombre de pèlerins et touristes.<br /> <br /> Le 4 mai [[1874]] plus de {{nombre|20000}} personnes sont en pèlerinage à Chèvremont, afin d'y prier pour le pape [[Pie IX]], ''spolié de ses [[États pontificaux|états]]'' (à la suite de l'[[unification italienne]] de 1870). L’évêque de Liège, [[Joseph de Montpellier]] saisit l'occasion pour lancer un appel à l'érection d'un couvent sur la colline. Il cède le terrain aux [[Ordre du Carmel|pères carmes]] à condition qu’une équipe se mette au service pastoral et spirituel des pèlerins et qu’ils construisent une [[basilique (christianisme)|basilique]] digne d’accueillir les pèlerins. Les travaux commencent en 1877. Si les Carmes peuvent occuper leur couvent en 1878 — un bâtiment inachevé mais suffisamment habitable — la construction de l’église fut plus lente. Interrompue par manque d’argent en [[1882]], elle est reprise en 1897 et achevée deux ans plus tard. {{Mgr}} [[Victor-Joseph Doutreloux|Doutreloux]] [[évêque de Liège]] consacre l’édifice le 8 septembre 1899, fête de la nativité de la Vierge Marie.<br /> <br /> Il reste à construire le [[clocher]] sur lequel on prévoit d’ériger une statue de Notre-Dame. La [[Première Guerre mondiale]] fait abandonner le projet. Ce dernier projet ne fut jamais réalisé. Au contraire, dès le 4 août [[1914]], la colline de Chèvremont souffre le feu de l’artillerie allemande visant Chaudfontaine dont le fort tout proche fait partie de la chaîne de défense de la ville de [[Liège]]. 80 [[obus]] tombent sur le couvent, l’église et les alentours. Les dégâts sont considérables. Le 13 août le [[fort de Chaudfontaine]] saute ; 70 soldats y perdent la vie. La désolation est grande.<br /> <br /> Grâce aux indemnités de guerre la reconstruction ne tarde pas. Le 9 septembre 1923, un grand pèlerinage est organisé durant lequel la statue Notre-Dame de Chèvremont est solennellement couronnée. Quelque {{formatnum:40000}} personnes montent sur la colline de Chèvremont ce jour-là. En 1928, le pape [[Pie XI]] élève l’église au rang de [[basilique mineure]], reconnaissant ainsi Chèvremont comme centre de [[pèlerinage marial]].<br /> [[Fichier:Chevremont basilica (440737191).jpg|thumb|La basilique de Chèvremont]]<br /> Au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], le 10 mai 1940, la colline de Chèvremont est de nouveau bombardée. Le fort de Chaudfontaine est de nouveau visé. À Chèvremont les dégâts sont importants : la basilique est éventrée, la [[voûte]] s’est effondrée, les vitraux sont en miettes. Nouvelle visite des bombes volantes, le 23 novembre 1944. Des dégâts supplémentaires sont occasionnés ; seule la petite chapelle des Jésuites anglais est épargnée.<br /> <br /> La reconstruction commence en [[1946]], avec l’aide de [[Prisonniers de guerre|prisonniers]] allemands. Mais l’argent manque. Une émission [[Philatélie|philatélique]], avec timbres à surcharge, est émise en 1948 pour récolter de l’argent. Mais d’une manière générale la popularité de Chèvremont a fortement baissé. La dévotion mariale s’est déplacée vers [[Banneux]] — village éloigné d’une quinzaine de kilomètres à peine de Chèvremont — où des [[Apparition mariale|apparitions mariales]] eurent lieu en [[1933]].<br /> <br /> == Aujourd’hui ==<br /> Sur le site se trouvent :<br /> * la petite chapelle pentagonale dite '''Chapelle des Jésuites anglais'''. Elle recèle la ''Vierge miraculeuse de Chèvremont'', petite statue en bois, haute de 75 cm du {{s-|XVII|e}}. Sur le chemin qui mène à la chapelle, se trouvent sept [[Oratoire (édifice religieux)|oratoire]]s, illustrant les [[Sept Douleurs]] de la mère de Jésus.<br /> * la '''basilique des pères carmes''', une église de [[style néo-gothique]], dont le [[clocher]] ne fut jamais construit. Même si elle dut être deux fois reconstruite, elle garde l’aspect voulu par son architecte de la fin du {{s-|XIX|e}}, [[Edmond Jamar]].<br /> <br /> == Traditions ==<br /> <br /> * À l’instar de ce que fit [[Romain Maes]], le vainqueur du [[Tour de France 1935]], pour les cyclistes et sportifs flamands, un pèlerinage annuel des sportifs wallons fut créé en 1942. Tous les ans depuis lors, des sportifs viennent prier Notre-Dame de Chèvremont, proclamée en 1953 patronne des sportifs wallons ([[Pie XII]])&lt;ref&gt;''Le guide des pèlerinages de Belgique'', Bruxelles, Editions de l'Octogone, 1994, {{p.|111}}.&lt;/ref&gt;.<br /> * {{référence nécessaire|Une fête de la ''Fricassèye di Tchivrimont'' a lieu tous les ans durant le mois de septembre.}}<br /> * {{référence nécessaire|En [[1999]] le film ''[[La Rivale]]'' (avec [[Michèle Morgan]]) fut tourné sur le site de Chèvremont.}}<br /> * Il était d'usage autrefois pour les &quot;grands&quot; communiants de faire un pèlerinage à Chèvremont le lundi ; beaucoup y organisaient aussi un &quot;goûter d'amis&quot; dans une des nombreuses &quot;[[Laiterie (débit de boissons)|laiterie]]s&quot; réputées pour leurs tartes en plus de la fricassée. Cette coutume est évoquée à plusieurs reprises par [[Georges Simenon]]&lt;ref&gt;{{ouvrage<br /> |langue=fr<br /> |prénom1=Michel<br /> |nom1=Lemoine<br /> |lien auteur1=<br /> |titre=Liège couleur Simenon<br /> |éditeur=CEFAL<br /> |année=2002<br /> |volume=3<br /> |pages totales=527<br /> |passage=424<br /> |isbn1=2871301433<br /> |isbn2=9782871301431<br /> |lire en ligne=https://books.google.be/books?id=lRuPgCgaKmcC<br /> |consulté le=21 novembre 2016<br /> }}.&lt;/ref&gt;.<br /> <br /> == Philatélie ==<br /> En [[1948]], une série de quatre [[Timbre-poste|timbres postaux]], avec surcharge, furent émis par les services postaux belges. La « surcharge postale » contribua aux frais de reconstruction de la basilique. Les timbres résument bien l’histoire des lieux : le premier représente [[Begge d'Andenne|sainte Begge]], le second la chapelle des Jésuites anglais, le troisième, la basilique et le quatrième l’[[Ordre du Carmel|ordre des Carmes]], au service du sanctuaire depuis presque un siècle.<br /> <br /> == Bibliographie ==<br /> *J. Demarteau: ''Notre-Dame de Chèvremont'', Liège, 1913 ({{3e}} éd.)<br /> *[[Léopold Willaert]]: ''Chèvremont'', dans ''Stonyhurst Magazine'', vol.VIII (1902), {{p.|387-392}}.<br /> <br /> == Notes et références ==<br /> {{Références}}<br /> <br /> == Liens externes ==<br /> * [http://users.skynet.be/jchoet/chevrehist.htm Renseignements intéressants sur l'histoire de la Basilique de Chèvremont]<br /> * [http://www.manresa-sj.org/stamps/2_Belgium.htm#1 Basilique et chapelle jésuite dans la philatéllie]<br /> <br /> {{Portail|Catholicisme|Architecture chrétienne|province de Liège}}<br /> <br /> {{DEFAULTSORT:Chevremont}}<br /> [[Catégorie:Basilique en Belgique]]<br /> [[Catégorie:Lieu de pèlerinage marial]]<br /> [[Catégorie:Patrimoine classé à Chaudfontaine]]<br /> [[Catégorie:Église néo-gothique en Belgique]]<br /> [[Catégorie:Église dans la province de Liège|Chevremont]]<br /> [[Catégorie:Basilique dédiée à Notre-Dame|Chevremont]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Simca-Fiat_6_CV&diff=165527321 Simca-Fiat 6 CV 2016-12-03T23:20:43Z <p>DSisyphBot: /* Liens externes */Bot, regroupe les palettes</p> <hr /> <div>{{Infobox Automobile<br /> | nom = Fiat 6 CV F / Simca-Fiat 6 CV<br /> | image = Fiat 508 Balilla 1933.jpg<br /> | marque = [[Simca|Fiat Française]] / [[Simca|Simca-Fiat]]<br /> | pays de la marque = FRA<br /> | années de production = 1932-1934 / 1934-1937<br /> | production = {{ITA}} : {{nombre|170176}} &lt;br/&gt; {{FRA}} : {{nombre|26472}} &lt;br/&gt; {{POL}} : 6/{{nombre|10000}} &lt;br/&gt; {{GER}} ~{{nombre|11000}} &lt;br/&gt; {{ESP}} : nc<br /> | usine = {{drapeau|Italie}} : Fiat Lingotto &lt;br/&gt; {{drapeau|Allemagne}} : [[Fiat-NSU]] Heilbronn &lt;br/&gt; {{drapeau|Espagne}} : [[Fiat Hispania]] Madrid &lt;br/&gt; {{drapeau|France}} : [[Simca|Fiat-Simca]] Levallois &lt;br/&gt; {{drapeau|Pologne}} : [[Fiat-Polski]] Varsovie<br /> | classe = Gamme moyenne<br /> | moteurs = Essence 4 cylindres 995/{{nombre|1089|cm3}}<br /> | transmission = Propulsion<br /> | poids = 710 / 745<br /> | carrosseries = Berline - Limousine - Cabriolet<br /> | longueur = {{nombre|3245}}<br /> | largeur = {{nombre|1400}}<br /> | hauteur = {{nombre|1530}}<br /> | modèle précédent = <br /> | modèle suivant = [[Simca 8]]<br /> }}<br /> <br /> La '''Simca-Fiat 6 CV''' est une [[automobile]] fabriquée sous licence par le constructeur français [[Simca|SAFAF]] à partir de 1932 qui contribua fortement à la motorisation des classes moyennes du pays.<br /> <br /> Directement dérivée de la [[Fiat 508 Balilla]], son succès est à attribuer à une décision très courageuse du constructeur de lancer cette voiture en une période peu faste et surtout à la qualité du travail de ses concepteurs, qui réalisèrent une automobile moyenne avec des prestations de classe supérieure et dont le coût d'utilisation était très modique.<br /> <br /> == Historique ==<br /> Le projet est l'œuvre de différentes figures illustres de ces années comme les ingénieurs : Nebbia, Fessia, [[Dante Giacosa|Giacosa]] et Zerbi qui créèrent une voiture de classe mais avec des coûts raisonnables. Le nouveau modèle sera présenté à la Foire de [[Milan]] le 12 avril [[1932]] au cours du [[Salon automobile|Salon de l'automobile]].<br /> <br /> La fabrication de la voiture a débuté dans l'usine de Levallois le 18 septembre 1932 sous le nom de Fiat française 6 CV F (F pour française). Le modèle a reçu l'agrément des Mines le 20 septembre 1932. La seconde série sera assemblée dans la nouvelle usine de Nanterre à partir du mois de juillet 1934 et sera le premier modèle de la nouvelle marque Simca-Fiat.<br /> <br /> Comme la Fiat 508 Balilla, la première version de la Fiat 6 CV F se caractérisait par une [[boîte de vitesses]] à trois rapports. Elle était équipée d'un [[moteur]] essence Fiat type 108 monté à l'avant, un quatre-cylindres en ligne de {{unité|995|cm|3}} développant {{nombre|20|ch}} à {{nombre|3400|tr/min}}, équipée de freins à tambour sur les quatre roues, elle dépassait {{unité|80|km/h}} en vitesse maximale.<br /> <br /> Cette première version fut remplacée deux ans plus tard par la seconde série, disposant d'une boîte à quatre vitesses, d'un moteur développant 24 ch et d'une nouvelle carrosserie plus aérodynamique à deux ou quatre portes.<br /> <br /> La production en France entre [[1932]] et [[1937]] atteint {{nombre|26472|exemplaires}}, un véritable exploit à cette époque.<br /> [[Image:Fiat 508 rocznik 1934.jpg|thumb|Simca-Fiat 6 CV Balilla {{2e|série}}]]<br /> [[Image:Fiat 508-S-Balilla BerlMM.JPG|thumb|Simca-Fiat 6 CV Balilla Coupé]]<br /> [[Image:Villemanoche-FR-89-Rassemblement 2016 des véhicules anciens-expo-Fiat Balilla-a3.jpg|thumb|Simca-Fiat 6 CV Balilla Cabriolet (1936)]]<br /> <br /> === La voiture de Gaston ===<br /> La Fiat 508 (version 1) a servi de modèle au dessinateur [[André Franquin|Franquin]] pour la voiture de son héros [[Gaston Lagaffe]], dans une version imaginaire jaune à damiers noirs et blancs, voiture décrite comme un véritable tacot crachant et toujours en panne... Une polémique existe cependant, d'autres préférant voir dans la [[Fiat 509]] l'inspiration de Franquin, les deux modèles étant il est vrai très proches.<br /> <br /> === Les deux séries et leurs versions ===<br /> La Simca-Fiat 6 CV fut produite de 1932 à 1937 en deux séries : <br /> * La première disposait d'une carrosserie traditionnelle, dans la lignée de la [[Fiat 509]] qu'elle remplaçait. Elle disposait d'une [[boîte de vitesses]] à trois rapports, ce qui fut son appellation distinctive avec la seconde série.<br /> * La seconde série disposait d'une carrosserie plus aérodynamique et d'une boîte de vitesses à quatre rapports.<br /> <br /> Les deux séries ont donné une large gamme qui comprenait les versions : berline, spider, torpédo, militaire coloniale, sport spider et berlinette Mille Miglia. De très nombreux carrossiers, comme c'était la grande mode à l'époque, habillèrent les châssis nus produits par l'usine à leur intention. On peut citer les principaux Garavini, [[Savio]], Balbo, [[Giovanni Bertone|Bertone]], Casaro et [[Carrozzeria Ghia|Ghia]].<br /> <br /> <br /> == La Fiat 508 Balilla à l'étranger ==<br /> Au vu de la très forte demande et des énormes droits de douane en vigueur dans tous les pays sur les produits importés, la Fiat 508 Balilla fut largement fabriquée sous licence à l'étranger :<br /> * en [[Pologne]] sous le nom de [[Fiat Polski 508|Fiat Polski 508 Junak]] sous trois séries. La fabrication a été interrompue en septembre 1939 par l'invasion nazie. Peu d'informations sur le nombre exact de voitures fabriquées mais il semble que ce soit de l'ordre de plusieurs milliers, entre 6 et {{formatnum:10000}} exemplaires.<br /> * en [[Allemagne]] sous les noms de [[Fiat-NSU|FIAT NSU 1000]] entre 1934 et 1938 à environ {{formatnum:6000}} exemplaires et [[Fiat-NSU|FIAT NSU 1100]] entre 1938 et 1941 à environ {{nombre|5000|exemplaires}},<br /> * en [[France]] par [[Simca#Au début la Safaf|SAFAF]] sous licence [[Fiat]] sous le label de Simca-Fiat 6 CV FIII puissance fiscale {{nombre|6|CV}}. Les archives confirment une production globale entre le 18 septembre 1932 et 1937 de {{nombre|26472|exemplaires}}.<br /> * en [[Espagne]] par [[Fiat Hispania]] dans son usine de Madrid. Le nombre n'est pas connu.<br /> <br /> La Fiat 508 sera remplacée par la [[Fiat 1100]] présentée en [[1939]] avec le code projet Fiat 508C. La Simca-Fiat 6 CV sera elle remplace par la [[Simca 8]].<br /> <br /> == Caractéristiques techniques ==<br /> * [[Moteur]] : Fiat 108 - 4 cylindres en ligne de {{unité|995|cm|3}} <br /> * [[Taux de compression (mécanique)|Rapport de compression]] : 5,8:1 <br /> * Puissance : {{nombre|20|ch}} à {{nombre|3400|tr/min}}<br /> * Distribution : [[Moteur à soupapes latérales|soupapes latérales]]<br /> * Alimentation : un [[carburateur]] mono-corps Weber<br /> * [[Transmission (mécanique)|Transmission]] : propulsion, boîte à 3 rapports ({{1re|version}}), 4 rapports ({{2e|version}}) <br /> * [[Carrosserie]] : acier, 2 portes ({{1re|version}}), 2 et 4 portes (éde version) - 4 places <br /> * [[Suspension de véhicule|Suspensions]] : avant et arrière [[essieu]] rigide, lames semi elliptiques <br /> * [[Frein]]s : hydrauliques sur les quatre roues <br /> * [[Pneumatique (véhicule)|pneumatiques]] : 4,00 x 17 <br /> * Réservoir : 26 litres<br /> * Vitesse maxi : {{unité|80|km/h}}<br /> <br /> == Production globale ==<br /> * En Italie :<br /> ** {{1re|série}} à 3 vitesses : {{nombre|41395|exemplaires}},<br /> ** {{2e|série}} à 4 vitesses : {{nombre|71700|exemplaires}},<br /> ** 508C 1100 : {{nombre|57000|exemplaires}},<br /> ** 1100 de 1939 : {{nombre|74000|exemplaires}},<br /> ** 1100S : {{nombre|401|exemplaires}},<br /> ** 1100 B/BL : {{nombre|25000|exemplaires}},<br /> ** 1100 E/EL/ELS : {{nombre|58000|exemplaires}}.<br /> * à l'étranger :<br /> ** en France Fiat Simca 6 CV : {{nombre|26472|exemplaires}},<br /> ** en Pologne Fiat Polski 508 I/II/III : production exacte inconnue, entre 6 et {{nombre|10000|exemplaires}},<br /> ** en Allemagne Fiat-NSU, environ {{nombre|11000|exemplaires}}, chiffre exact non connu.<br /> ** en Espagne Fiat Hispania : chiffre inconnu.<br /> <br /> == Annexes ==<br /> {{autres projets<br /> |commons=Category:Simca-Fiat 6 CV<br /> }}<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Fiat 508 Balilla]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.simca-fiat.info/simca-fiat/simcafiat.html Les Simca Fiat 6cv et 11cv] - Simca-fiat.info<br /> * [http://webmaster.simca.free.fr/modeles.php?id=&amp;ref_mod=5 Tous les modèles Simca]<br /> * [http://www.caapy.net/marques/simca/les-voitures/ Histoire de Simca marque et voitures]<br /> * {{pl}} [http://polskifiat508.pl/historia.html Polski Fiat 508] <br /> * {{pl}} [http://old.timer.pl/fiaty.html#fiati Samochody FIAT 508] - Old.timer.pl<br /> <br /> {{Palette|Fiat|Chronologie Fiat 1896 à 1949|Simca}}<br /> <br /> {{Portail|automobile|Endurance automobile|entre-deux-guerres|France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Automobile Simca-Talbot|6 CV]]<br /> [[Catégorie:Automobile Fiat]]<br /> [[Catégorie:Automobile des années 1930]]</div> DSisyphBot https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Simca-Fiat_11_CV&diff=165617416 Simca-Fiat 11 CV 2016-12-03T23:20:40Z <p>DSisyphBot: /* Liens externes */Bot, regroupe les palettes</p> <hr /> <div>{{Infobox Automobile<br /> | nom = Fiat 11 CV F / Simca-Fiat 11 CV<br /> | image = 1937 Simca-Fiat 11CV Berline 5pl.jpg<br /> | marque = [[Simca|Fiat Française]] / [[Simca|Simca-Fiat]]<br /> | pays de la marque = FRA<br /> | années de production = 1934-1937<br /> | production = {{ITA}} : {{nombre|8794}} &lt;br/&gt; {{FRA}} : {{nombre|2200}} &lt;br/&gt; {{POL}} : ~{{nombre|2000}}<br /> | usine = {{drapeau|Italie}} : Fiat Lingotto &lt;br/&gt; {{drapeau|France}} : [[Simca|Simca-Fiat]] Levallois &lt;br/&gt; {{drapeau|Pologne}} : [[Fiat Polski]] Varsovie<br /> | classe = Gamme haute<br /> | moteurs = Essence 4 cylindres {{nombre|1944|cm3}}<br /> | transmission = Propulsion<br /> | poids = 1250<br /> | carrosseries = Berline - Cabriolet<br /> | longueur = {{nombre|4335}}<br /> | largeur = {{nombre|1670}}<br /> | hauteur = {{nombre|1680}}<br /> | modèle précédent = <br /> | modèle suivant = <br /> }}<br /> <br /> La '''Simca-Fiat 11 CV''' est une [[automobile]] fabriquée sous licence par le constructeur français [[Simca|SAFAF]] à partir de 1934.<br /> <br /> Directement dérivée de la [[Fiat 518 Ardita]], elle se révéla une rude concurrente des voitures de luxe françaises avec comme avantages une qualité de la finition, des prestations supérieures et un coût d'utilisation modique.<br /> <br /> == Historique ==<br /> Le projet est l'œuvre de différentes figures illustres de ces années comme les ingénieurs : Nebbia, Fessia, [[Dante Giacosa|Giacosa]] et Zerbi qui créèrent une voiture de grande classe. Le nouveau modèle a été présenté en [[1933]] en Italie.<br /> <br /> La fabrication de la voiture a débuté dans l'usine de Levallois au début du mois de juin 1934 sous le nom de Fiat française 11 CV F (F pour française). Le modèle a reçu l'agrément des Mines le 11 juin 1934. Elle portera ensuite le nom Simca-Fiat 11 CV.<br /> <br /> Comme la Fiat 518 Ardita, la Fiat 11 CV F se caractérisait par une [[boîte de vitesses]] à quatre rapports. Elle était équipée d'un [[moteur]] essence Fiat type 118 monté à l'avant, un quatre-cylindres en ligne de {{unité|1944|cm|3}} développant {{nombre|54|ch}} à {{nombre|3800|tr/min}}, équipée de freins à tambour sur les quatre roues avec double circuit hydraulique, elle dépassait {{unité|115|km/h}} en vitesse maximale.<br /> <br /> La production en France entre [[1934]] et [[1937]] atteint {{nombre|2200|exemplaires}} selon les rares archives retrouvées. Il n'est pas impossible que ce chiffre soit en réalité plus élevé. Le recensement réalisé par certains Clubs Simca ont fait apparaître des numéros de châssis indiquant que plus de voitures auraient été fabriquées.<br /> <br /> <br /> La Simca-Fiat 11 CV F était proposée en version berline avec portes antagonistes ou en version cabriolet avec deux portières.<br /> <br /> == La Fiat 518 Ardita à l'étranger ==<br /> Au vu de la demande et des énormes droits de douane en vigueur dans tous les pays sur les produits importés, la Fiat 518 Ardita fut fabriquée sous licence à l'étranger :<br /> * en [[Pologne]] sous le nom de [[Fiat Polski 518]] sous plusieurs versions : berline &quot;Mazur&quot;, pickup et militaire &quot;Lazik&quot; et même fourgonnette &quot;Grom&quot;. La fabrication a débuté en 1936 et a été interrompue en septembre 1939 par l'invasion nazie. Peu d'informations sur le nombre exact de voitures fabriquées mais il semble que ce soit de l'ordre de plusieurs milliers, entre 6 et {{formatnum:10000}} exemplaires.<br /> <br /> * en [[France]] par [[Simca#Au début la Safaf|SAFAF]] sous licence [[Fiat]] sous le label de Simca-Fiat 11 CV F puissance fiscale {{nombre|11|CV}}. Les rares archives retrouvées indiquent une production globale entre le juin 1934 et 1937 de {{nombre|2200|exemplaires}}. <br /> <br /> La Fiat 518 sera remplacée par la [[Fiat 2800]] présentée en [[1938]] mais la Simca-Fiat 11 CV ne sera jamais remplacée, le constructeur préférant s'orienter vers le secteur de milieu de gamme avec la [[Simca 8]].<br /> <br /> == Caractéristiques techniques ==<br /> * [[Moteur]] : Fiat 118 - 4 cylindres en ligne de {{unité|1944|cm|3}} <br /> * [[Taux de compression (mécanique)|Rapport de compression]] : 5,8:1 <br /> * Puissance : {{nombre|45|ch}} à {{nombre|3600|tr/min}} puis {{nombre|54|ch}} à {{nombre|3800|tr/min}}<br /> * Distribution : [[Moteur à soupapes latérales|soupapes latérales]]<br /> * Alimentation : un [[carburateur]] mono-corps Weber<br /> * [[Transmission (mécanique)|Transmission]] : propulsion, boîte à 4 rapports <br /> * [[Carrosserie]] : acier, 4 portes - 4/5 places <br /> * [[Suspension de véhicule|Suspensions]] : avant et arrière [[essieu]] rigide, lames semi elliptiques <br /> * [[Frein]]s : hydrauliques sur les quatre roues <br /> * [[Pneumatique (véhicule)|pneumatiques]] : 5,00 x 17 <br /> * Réservoir : 32 litres<br /> * Vitesse maxi : {{unité|115|km/h}}<br /> <br /> == Commentaires ==<br /> Selon le journaliste essayeur de la &quot;Vie Automobile&quot; dont l'essai très flatteur a été publié le 25 septembre 1935, &quot;''la Simca-Fiat 11 CV est une automobile remarquablement sûre, elle tient admirablement bien la route avec une direction très précise et ses freins permettent un contrôle facile et absolu à toutes les allures... On a l'impression qu'elle pourrait réaliser des vitesses encore plus élevées dans une sécurité totale alors que la moyenne enregistrée au cours de l'essai qui nous a conduits du Pont de Suresnes (usine Simca-Fiat) jusqu'à Rambouillet et Versailles et retour pour un total de 172 km, était proche de la vitesse maximale déclarée par le constructeur. Le moteur ne vibre absolument pas à aucun régime, il possède la souplesse d'un 6 cylindres. Beaucoup de ces moteurs 6 cylindres pourront envier le silence du 4 cylindres Fiat. La suspension est excellente sans être exagérément berceuse, assure un confort total. Avec une dépense de seulement 8,63 litres aux 100 km parcourus, sans aucun ajout d'huile ni d'eau, contrairement à nombre de ses concurrentes, la Fiat 11 CV a démontré être une voiture remarquable qui affirme son incontestable suprématie. C'est une voiture de très, très grande classe.&quot;<br /> <br /> == Annexes ==<br /> {{autres projets<br /> |commons=Category:Simca-Fiat 11 CV<br /> }}<br /> === Articles connexes ===<br /> * [[Fiat 518 Ardita]]<br /> <br /> === Liens externes ===<br /> * [http://www.simca-fiat.info/simca-fiat/simcafiat.html Les Simca Fiat 6cv et 11cv] - Simca-fiat.info<br /> * [http://webmaster.simca.free.fr/modeles.php?id=&amp;ref_mod=5 Tous les modèles Simca]<br /> * [http://www.caapy.net/marques/simca/les-voitures/ Histoire de Simca marque et voitures]<br /> * {{pl}} [http://polskifiat508.pl/historia.html Polski Fiat 508] <br /> * {{pl}} [http://old.timer.pl/fiaty.html#fiati Samochody FIAT 508] - Old.timer.pl<br /> <br /> {{Palette|Fiat|Chronologie Fiat 1896 à 1949|Simca}}<br /> <br /> {{Portail|automobile|Endurance automobile|entre-deux-guerres|France}}<br /> <br /> [[Catégorie:Automobile Simca-Talbot|11 CV]]<br /> [[Catégorie:Automobile Fiat]]<br /> [[Catégorie:Automobile des années 1930]]</div> DSisyphBot