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Henri de Lorraine, comte d’Harcourt

2015-06-08T20:57:01Z

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{{Voir homonymes|Henri de Lorraine|Henri d'Harcourt}}
{{Infobox Personnalité militaire
| nom = Henri de Lorraine
| nom autre =
| image = Lombards Library 012.jpg
| taille image = 250
| légende = Série de portraits chez Odieuvre, impression 1744
| surnom = Cadet la Perle
| date de naissance = {{date de naissance|20|mars|1601}}
| lieu de naissance =
| date de décès = {{date de décès|25|juillet|1666|20|mars|1601|age=oui}}
| lieu de décès = à l'[[abbaye de Royaumont]]
| origine = [[France|Français]]
| allégeance = {{France monarchie}}
| grade =
| arme =
| début de carrière =
| fin de carrière =
| conflit =
| commandement =
| faits d'armes =
| distinctions = Chevalier de l’[[ordre du Saint-Esprit]] [[Grand écuyer de France]] Sénéchal de Bourgogne
| hommages =
| autres fonctions =
| famille = [[Maison de Lorraine]]
| signature =
| emblème =
| liste =
}}
'''Henri de Lorraine''', [[Liste des comtes d'Harcourt|comte d'Harcourt]], [[Liste des comtes d'Armagnac|d'Armagnac]], [[Liste des comtes de Brionne|de Brionne]] et [[Liste des vicomtes de Marsan|vicomte de Marsan]], dit « Cadet la Perle », né le {{date|20|mars|1601}} et mort le {{date|25|juillet|1666}} à l'[[abbaye de Royaumont]], est un [[gentilhomme]] et [[militaire]] [[France|français]] du {{s-|XVII|e}}.

== Biographie ==
=== Origines ===
Il est le fils cadet de [[Charles Ier d'Elbeuf|Charles {{Ier}} de Guise-Lorraine]], [[Liste des ducs d'Elbeuf|duc d'Elbeuf]], et de [[Marguerite de Chabot]], comtesse de Charny.

=== Carrière militaire ===
Il fait ses premières armes au siège de [[Prague]] en {{date||novembre|1620}} et ses compagnons s'aperçoivent qu'il a l'étoffe d'un grand capitaine et le surnomment « Cadet la Perle », parce qu'il est le cadet de la [[maison de Lorraine]] et qu'il porte une perle à l'oreille.

En France, il combat les [[Protestant]]s et prend part aux [[Siège de La Rochelle (1627-1628)|sièges de La Rochelle]] et de [[Siège de Saint-Jean-d'Angély (1621)|Saint-Jean-d'Angély]]. Il est fait chevalier de l’[[ordre du Saint-Esprit]] en [[1633]], puis Grand écuyer de France et sénéchal de Bourgogne.

Durant la [[guerre de Trente Ans]], il a combattu en 1637 à la [[Bataille des îles de Lérins (1637)|bataille des îles de Lérins]], à la [[bataille de Leucate]] et dans le [[Piémont]]. Il bat devant Quiers une armée espagnole très supérieure en nombre. Après trois mois de siège de [[Turin]], il s'empare de la ville. Il commande en [[Sardaigne]] après le débarquement à [[Oristano]], il est nommé en [[1645]] [[Liste des vice-rois de Catalogne|vice-roi de Catalogne]]. Pendant la [[Fronde (Histoire)|Fronde]], il reste fidèle à la régente, mais il finit par se brouiller avec le [[cardinal Mazarin]], et se retire en [[Alsace]].

Son tombeau par [[Antoine Coysevox]] est à l'abbaye de Royaumont. Un tombeau commémoratif, par le sculpteur nancéien Nicolas Renard, qui se trouvait au [[couvent des Feuillants (Paris)]], a été transporté en l'[[église Saint-Roch]] à Paris.

== Mariage et enfants ==
[[Fichier:Marguerite de Cambout de Coislin, comtesse d'Harcourt et d'Armagnac.jpg|thumb|right|Son épouse, [[Marguerite-Philippe du Cambout]].]]
[[Fichier:Paris-Saint-Roch-Lorraine-Harcourt.JPG|thumb|200px|Tombeau d'Henri de Lorraine, comte d'Harcourt, église Saint-Roch, Paris]]
En {{date||février|1639}}, il épousa [[Marguerite-Philippe du Cambout]] (1622 † 1674), avec qui il a :
* Armande Henriette (1640-1684), abbesse de Soissons ;
* [[Louis de Lorraine (1641-1718)|Louis]] (1641-1718), comte d'Armagnac, de Charny et de Brionne épouse Catherine de Neufville de Villeroy. Par leur fille [[Marie de Lorraine]] qui épouse [[Antoine II de Monaco|Antoine II, prince de Monaco]], ils sont les ancêtres du prince [[Albert II de Monaco]] ;
* [[Philippe de Lorraine|Philippe]] (1643-1702), abbé de Saint-Pierre à Chartres, dit le « chevalier de Lorraine », favori et mignon du duc d'Orléans, Monsieur, frère du roi Louis XIV ;
* Alphonse Louis (1644-1689), [[Liste des abbés de Royaumont|abbé de Royaumont]], dit le « chevalier d'Harcourt » ;
* Raimond Bérenger (1647-1686), abbé de Faron de Meaux ;
* [[Charles de Lorraine, comte de Marsan]] (1648-1708), [[Liste des vicomtes de Marsan|vicomte de Marsan]] dont la petite-fille est [[Louise Henriette Gabrielle de Lorraine]], princesse de Turenne

== Bibliographie ==
* {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Henri-Louis|nom1=Duclos|titre=Histoire de Royaumont : Sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France|tome={{2nd}}|éditeur=Ch. Douniol|lieu=Paris|année=1867|pages totales=800|passage=213-328|lire en ligne={{Google Livres|I4lAELubFrsC}}}}
* {{Poull-Lorraine}}

{{Début dynastie}}
{{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=#ffffff|couleur3=#ffffff
|nom=[[Liste des comtes d'Harcourt|comte d'Harcourt]]
|icone=Armoiries Lorraine-Harcourt.svg|taille=80
|période=1605-1666
|avant=[[Charles Ier d'Elbeuf|Charles I{{er}}]]
|après=François Louis
}}
{{Fin dynastie}}

{{Portail|Histoire|FGS|Royaume de France}}

{{DEFAULTSORT:Lorraine-Harcourt, Henri}}
[[Catégorie:Personnalité française du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Comte d'Armagnac|Henri 03]]
[[Catégorie:Siège de La Rochelle (1627-1628)|Henri 03]]
[[Catégorie:Vice-roi de Catalogne]]
[[Catégorie:Maison de Guise|Henri Harcourt]]
[[Catégorie:Maison de Lorraine|Henri]]
[[Catégorie:Naissance en mars 1601]]
[[Catégorie:Décès en juillet 1666]]
[[Catégorie:Portail:Biographie/Articles liés]]
[[Catégorie:Personnalité de la Fronde]]
[[Catégorie:Grand écuyer de France]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit]]

Gérard Zinsstag

2015-05-11T19:37:33Z

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{{Infobox Musique classique (personnalité)
| charte = classique
| nom = Gérard Zinsstag
| nom autre =
| image = Gerard_Zinsstag.jpeg
| légende =
| surnom =
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| lieu de naissance = [[Genève]]
| date de naissance = {{date|9|mai|1941|en musique classique}}
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| éditeurs = Ricordi (Berlin) et Salabert (Paris)
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| distinctions =
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}}

'''Gérard Zinsstag''' est un [[compositeur]] [[suisse]] de [[musique contemporaine]], né le {{date|9|mai|1941|en musique classique}} à [[Genève]].

== Biographie ==
=== Origines familiales ===

Gérard Zinsstag est issu d'une famille de [[musicien]]s, puisque déjà son grand-père Adolphe, bijoutier de métier, jouait de la [[contrebasse]], du [[piano]] et du [[violon]] et était engagé dans des tournées en Allemagne, Russie, Palestine, etc. Quant à son père, de son nom d'artiste [[Claude Yvoire]], il était un musicien hors normes, sachant jouer d'une multitude d'instruments : [[basson]], [[violoncelle]], contrebasse à l'[[Orchestre de la Suisse romande]], [[organiste]] et [[chef de chœur]], compositeur très fécond de musique légère à [[Radio suisse romande|Radio-Genève]], auteur également d'une opérette (créée à [[Avignon]] en 1965 et intitulée ''Le Faune et l'Amour'') et d'une musique de film en 1949 avec [[Pierre Fresnay]] (''Barry'').

=== Formation ===

Il fait ses premières études au [[collège Calvin]] et au [[Conservatoire de musique de Genève]]. Très tôt, il écrit des [[poème]]s, apprend le [[russe]] en [[autodidacte]] et n'achève pas ses études au collège, car ses mauvais résultats en mathématiques le découragent définitivement de suivre la filière traditionnelle. En revanche, il suit assidument, mais clandestinement, des cours de [[philosophie]] et de [[littérature]] à l'[[Université de Genève]].

Dès l'âge de seize ans, Gérard Zinsstag donne des concerts en tant que flûtiste et s'essaie à composer de petites pièces de circonstance. Bien qu'ayant échoué à obtenir son diplôme de [[flûte traversière|flûte]] au [[Conservatoire de musique de Genève]], il poursuit néanmoins sa formation musicale en réussissant le concours d'entrée en 1961 au [[CNSMDP|Conservatoire de Paris]] où il restera jusqu'en 1964 avec un deuxième prix qui le satisfait amplement. Son compagnon d'étude est Edward Beckett (le neveu de [[Samuel Beckett]], qu'il rencontrera plusieurs fois).

En 1963 il suit les cours de l'[[Académie musicale Chigiana de Sienne|Accademia musicale chigiana]] à [[Sienne]] avec les membres du Quintetto chigiano : découverte et révélation de l'[[Italie]], mariage à [[Rome]] avec Maria Vittoria Semino (de cette union naît en 1969 une fille, Nadia, qui mourra en 1998). Mais la vie est difficile à [[Rome]] pour un jeune musicien étranger en quête d'emploi : il s'engage comme flûte solo dans un orchestre itinérant (Deutsche Gastspieloper Berlin), puis, de manière irrégulière, il est invité comme « supplémentaire » à l'[[Orchestre de la Suisse romande]]. Pendant cette période de soucis matériels, il ne compose plus. En 1969, il est finalement engagé par l'[[Orchestre de la Tonhalle de Zurich]], qu'il quitte après seulement sept ans, peu intéressé par le métier de [[orchestre symphonique|musicien d'orchestre]], pour se consacrer exclusivement à la [[composition musicale|composition]]. Béatrice Rolli, sa seconde épouse, l'encourage à reprendre la composition (de cette union naît en 1984 un fils, Silvio).

=== Carrière ===

La vie de Gérard Zinsstag s'oriente alors définitivement vers la [[composition musicale|composition]]. Il étudie, à 33 ans, auprès de [[Hans Ulrich Lehmann]] qui l'assiste avec bienveillance et compétence dans ses efforts. Assez rapidement, Gérard Zinsstag reçoit des commandes qui le soutiennent et l'encouragent dans sa démarche ([[TSR1|Télévision suisse]], [[Zurich|Ville de Zurich]], [[Camerata]], [[Orchestre de la Tonhalle de Zurich]]). Il se perfectionne ensuite, en tant qu'élève privé, auprès de [[Helmut Lachenmann]] à [[Stuttgart]] et [[Hanovre]]. Cette période est décisive, et l'influence de son professeur aura été très bénéfique, car Zinsstag apprend avec lui à « penser la musique », à l'organiser dans des rapports nouveaux, aussi bien au niveau du matériau que de la forme et de l'idée musicale. Composer, disait son professeur, signifie {{Citation|construire un instrument}}.

Il participe activement aux cours d'été de [[Internationale Ferienkurse für Neue Musik|Darmstadt]] en 1976 et 1978 avec deux créations mondiales, suit les cours de [[György Ligeti]], [[Karlheinz Stockhausen]], [[Helmut Lachenmann]], [[Gérard Grisey]] et [[Mauricio Kagel]], et se lie d'amitié avec les [[musicologue]]s [[Martin Zenck]] et [[Herman Danuser]]. Il rencontre progressivement des [[poésie|poètes]] ([[Claus Bremer]], [[Charles Racine]], qui était son voisin et confident), des [[artiste peintre|peintres]] ([[Péter Panyoczki]], [[Monique Planès|Monique]] et [[Yves Planès]], [[Claude Garanjoud]] surtout, à [[Villeneuve-lès-Avignon]]), et tout récemment [[Catherine Bolle]], des sculpteurs ([[Kurt Laurenz Metzler]], [[Peter Meister]], [[Sibylle Pasche]], [[Oriano Galloni]]), des intellectuels ([[Marco Baschera]], [[Peter Schweiger]]) : une période donc très riche et stimulante commence pour lui.

En 1978 il reçoit une commande du Südwestfunk Baden-Baden pour le [[Festival de Donaueschingen]] : création de ''Foris'' en 1979, pour deux orchestres, sous la direction d'[[Ernest Bour]]. Cette pièce, écrite encore un peu sous l'influence de Lachenmann, le lance avec succès dans le monde musical de l'[[Allemagne]]. À cette époque il séjourne aussi brièvement plusieurs fois aux [[États-Unis]], notamment à [[San Francisco]] (d'où [[Richard Felciano]] l'invite à prononcer une conférence à l'[[Université de Berkeley]]) et à [[New York]], où sa mère habite. La bourse du [[DAAD]] lui est attribuée en 1981 à [[Berlin]] où il rencontre [[Gérard Grisey]] qui bénéficie de cette même bourse. Rencontre capitale : une grande amitié s'établit bientôt entre les deux compositeurs, qui se développera pendant plus de 15 ans jusqu'à la mort subite de Grisey en 1998. Les deux amis partageaient une maison dans les [[alpes grisonnes]], où ils se retrouvaient le plus souvent pour composer et pour jouir de la nature (c'est dans cette maison de [[Schlans]] que Grisey, accompagné de sa fidèle compagne, la chanteuse [[Mireille Deguy]], composa ses dernières œuvres, dont ''Quatre Chants pour franchir le seuil''). Françoise et [[Allain Gaussin]], amis de longue date, les y rejoignaient souvent en été, ainsi que [[Reinhard Febel]].

À partir de cette époque, la musique de Zinsstag est de plus en plus jouée en [[France]], grâce à l'ensemble [[L'Itinéraire (ensemble)|L'Itinéraire]], grâce aussi à [[Radio-France]]<ref>[http://www.radiofrance.fr/francemusique/bio/fiche.php?numero=5000071 Notice biographique sur le site de [[France Musique]]]</ref>, qui lui commande plusieurs œuvres. En 1982, Zinsstag est stagiaire à l'[[Institut de recherche et coordination acoustique/musique|Ircam]], séjour assez décevant (sur le plan de l'organisation des cours) mais toutefois bénéfique et utile pour deux de ses œuvres (''Artifices'' et ''Artifices II''). Dès son retour de Berlin, Zinsstag décide de fonder, en 1985, avec l'appui de [[Thomas Kessler (compositeur)]], un festival de musique contemporaine, le premier du genre en [[Suisse]], les Tage für Neue Musik Zürich (www.tfnm.ch), qu'il dirigera jusqu'en 1994. Ce festival a été rendu possible par l'appui inconditionnel et enthousiaste de [[Peter Schweiger]], à l'époque directeur du [[Theater am Neumarkt]], qui proposa sa maison et son infrastructure pour faire démarrer le festival en 1986 et le soutenir jusqu'en 1988, date à laquelle Peter Schweiger accepta la direction du Théâtre de [[Saint-Gall]].

Depuis 1995, le compositeur a renoncé à son activité pédagogique au [[Conservatoire de Zurich]] ([[flûte traversière|flûte]] et [[musique de chambre]]), pour se consacrer à la composition. Il partage son temps entre sa ville d'adoption, Zurich, et Villeneuve-lès-Avignon, sa ville de prédilection. Ses œuvres sont dirigées par des [[chef d'orchestre|chefs d'orchestre]] renommés : [[Gilbert Amy]], [[Gerald Bennett]], [[Ernest Bour]], [[Philippe de Chalendar]], [[Olivier Cuendet]], [[Péter Eötvös]], [[Mark Foster]], [[Fabio Luisi]], [[Robert HP Platz]], [[Pascal Rophé]], [[Pierre-André Valade]], [[Mario Venzago]], Jürg Wyttenbach, [[David Zinman]] etc. Quoique n'exerçant pas une activité pédagogique dans le domaine de la composition, Gérard Zinsstag a été invité à de nombreux séminaires et conférences (Universités de [[Bamberg]], de [[université de Berkeley|Berkeley]], de la [[Sorbonne]], [[Mozarteum]] de [[Salzbourg]], aux conservatoires de [[Conservatoire de Moscou|Moscou]], de [[conservatoire de Zurich|Zurich]], de [[CNSMDP|Paris]] et de [[Taipeh]]). Il compte parmi ses amis l'essayiste et romancier [[Guy Lelong]], le plasticien [[Patrice Hamel]], les compositeurs [[Jean-Luc Hervé]], [[Philippe Hurel]], [[Allain Gaussin]], [[Philippe Schœller]], [[Vladimir Tarnopolsky]] et récemment le poète [[Joël-Claude Meffre]]. En octobre 2010 il devient membre de la Société des Amis d'Alfred Jarry dont le siège est à Paris. À partir de décembre 2011, les Éditions Ricordi de Munich ont décidé de publier l'ensemble de l'œuvre du compositeur (excepté cinq pièces qui resteront chez Salabert, voir ci-dessous).

== Œuvres ==

Les œuvres de Gérard Zinsstag sont publiées chez :

=== Edition Ricordi Berlin ===

'''Déliements''' (1975) pour flûte démontée et orgue
* Durée : 12'
* Commande de Janine Lehmann
* Dédicataire : Hans Ulrich Lehmann
* Création : 12 mai 1975 à Zurich par Gérard Zinsstag (flûte) et Janine Lehmann (orgue)

'''tatastenfelder''' (1975), théâtre instrumental pour 3 machines à écrire, piano, décors et magnétophone
* Durée : 12'
* Dédicataire : Armin Brunner
* Création : 28 janvier 1976 à Zurich, direction : [[Armin Brunner]]

'''wenn zum beispiel''' (1975) d'après un texte de Franz Mon, pour 4 récitants et 5 instrumentistes
* Durée : 16'
* Commande de la Télévision Suisse Alémanique
* Dédicataire : Franz Mon
* Création : 24 septembre 1976 par un ensemble ad hoc, direction : Armin Brunner

'''suono reale''' (1976) pour piano étouffé
* Durée : 12'
* Dédicataire : [[Werner Bärtschi]]
* Création : 24 juillet 1976 à Darmstadt par [[Christoph Delz]]

'''Hülsen... oder die Irrfahrt des Kerns''' (1977) pour 4 vocalistes, sextuor à cordes, 2 bandes magnétiques et chœur parlé
* Durée : 30'
* Commande de la Ville de Zurich
* Dédicataire : Béatrice Rolli
* Création : jamais créé

'''Innanzi''' (1978) pour contrebasse et orchestre
* Durée : 23'
* Commande de la Société de la Tonhalle de Zurich
* Dédicataire : Wolfgang Güttler
* Création : 20 janvier 1981 à Hambourg par [[Fernando Grillo]] et l'orchestre du NDR, direction : Christopher Kean

'''Foris''' (1978-79) pour grand orchestre divisé en deux groupes
* Durée : 18'
* Commande de Radio Baden-Baden
* Dédicataire : [[Josef Häusler]]
* Création : le 20 octobre 1979 à Donaueschingen par l'orchestre de la radio, direction : [[Ernest Bour]]

'''Perforation''' (1980) pour 2 pianos, guitare électrique, 3 percussions et 2 violoncelles
* Durée : 21'
* Commande de la Ville de Bâle
* Dédicataires : [[Reinhard Febel]] et Michaël Zilm
* Création : 20 juin 1980 à Stuttgart par l'ensemble Planetarium, direction : Michael Zilm

'''Trauma''' (1980-81) pour double chœur a cappella
* Durée : 18'
* Commande de Radio Stuttgart
* Dédicataire : [[Clytus Gottwald]]
* Création : 23 avril 1981 à Kassel par le chœur de Radio Stuttgart, direction : [[Klaus Martin Ziegler]]

'''Incalzando''' (1982) pour deux pianos
* Durée : 24'
* Commande de [[Yukiko Sugawara]]
* Dédicataires : Yukiko Sugawara et Helmut Lachenmann
* Création : 23 mars 1983 à Baden-Baden par le duo Sugawara-Cramer

'''Artifices''' (1982-83) pour ensemble, 2 bandes magnétiques et dispositif électro-acoustique
* Durée : 20'
* Commande de l'Itinéraire
* Dédicataires : les membres de l'Itinéraire à l'occasion du vingtième anniversaire de l'ensemble
* Création : 20 avril 1983 à Paris par l'ensemble de l'Itinéraire, direction : [[Gilbert Amy]]

'''Sept fragments''' (1982-84), premier quatuor, version complète
* Durée : 32'
* Commande de la WDR
* Dédicataire : Martin Zenck
* Création : 4 novembre 1984 à Cologne par le Quatuor de Sarrebruck

'''Stimuli''' (1984) pour alto, violoncelle et contrebasse
* Durée : 18'
* Commande de l'État français
* Dédicataires : les membres du Trio Basso (Cologne)
* Création : 7 octobre 1984 à Metz par le Trio Basso

'''...u vremenu rata...''' (1994) pour percussion seule (avec petit texte)
* Durée : 10’
* Commande de la Fondation Suisa, Neuchâtel
* Dédicataire : Mircea Ardeleanu
* Création: 7 octobre 1994 à Graz par Mircea Ardeleanu

'''2e quatuor''' (1994-95) pour quatuor à cordes
* Commande du canton de Zurich
* Durée : 20’
* Dédié à la mémoire de [[Béla Bartók]]
* Création: en avant-première le 6 novembre 1997 à Paris, le 7 novembre 1997, Zurich par le Quatuor Diotima

'''Tahir''' (1995) fantaisie pour alto solo, orchestre à cordes et petite percussion
* Commande de l’État français et avec le soutien de Mark Foster
* Durée : 15’
* Dédicataire : Mark Foster
* Création : 27 mars 1996 à Lyon par Dimitrios Polisoidis et l'[[Orchestre des Pays de Savoie]], direction : Mark Foster

'''Ergo''' (1996) deux mouvements pour piano, petit ensemble à vent et percussion
* Durée : 14’
* Commande de la Ville de Zurich
* Dédicataire : [[Helmut Lachenmann]] pour ses 61 ans
* Création : 14 novembre 1996 à Zurich, par Tomas Bächli et l'Ensemble S, direction : Christoph Mueller

'''Artifices II''' (1988) pour ensemble, 2 bandes magnétiques et dispositif électro-acoustique
* Durée : 16'
* Commande de l'État français
* Dédicataires : Françoise et Tristan Murail
* Création : 23 juin 1988 à Paris par l'ensemble de l'Itinéraire, direction : [[Yves Prin]]

'''Altération''' (1991) version révisée comme fragment
* Durée : 10'
* Dédicataire : [[Edison Denisov]]
* Création : 27 avril 1991 à Moscou par l'ensemble ASM, direction : Alexei Vinogradov

'''Tempor''' (1991-92) pour flûte, clarinette, piano et trio à cordes
* Durée : 16'
* Commande du Festival Antidogma, Turin
* Dédicataire : Gérard Grisey
* Création : 20 novembre 1992 à Perpignan par l'[[Ensemble Ex Novo]], direction : [[Claudio Ambrosini]]

'''Anaphores''' (1989) fantaisie pour piano et orchestre
* Durée : 16'
* Commande de Radio France
* Dédicataires : les peuples du Caucase
* Création : 7 octobre 1989 à Angers par Ichiro Nodaïra, piano, et le Nouvel Orchestre Philharmonique, direction : Yves Prin

'''Hommage à Charles Racine''' (1996-97) d'après un choix de poèmes de Charles Racine, pour mezzo soprano et ensemble
* Durée : 24'
* Commande de Radio France
* Dédicataire : Charles Racine (dédicace posthume)
* Création : 13 février 1998 par Mireille Deguy et l'[[Ensemble de l'Itinéraire]], direction : [[Renato Rivolta]]

'''Trois Études''' (1998) pour marimba basse
* Durée : 12'
* Commande de Christoph Brunner
* Création : 6 décembre 2005 à Moscou par Dimitri Vlassik

'''Ubu cocu''' (1998-2001), opéra bouffe d'après [[Alfred Jarry]], livret de P. Schweiger et G. Zinsstag
* Durée : 104 minutes
* Commande du Théâtre de Saint-Gall, de la fondation Henneberger-Mercier et de la fondation STEO
* Dédié à la mémoire de mon père
* Création : 28 avril 2001, Opéra de St-Gall, Suisse, direction : [[Jürg Wyttenbach]]

'''Passage''' (2000-2001) pour orchestre
* Durée : 20'
* Commande de Radio Suisse Romande
* Dédié à la mémoire de Gérard Grisey
* Création : 20 mars 2002 à Genève par l'Orchestre de la Radio Suisse Romande, direction : [[Fabio Luisi]]

'''Cinq fragments''' (2001), premier quatuor (version courte)
* Durée : 24'
* Dédicataires : les membres du quatuor à cordes de l'Itinéraire
* Création : 8 novembre 2002 au Festival [[Manca]] à Nice par le Quatuor de l'Itinéraire

'''Troisième Quatuor à cordes''' (2002-2003)
* Durée : 20'
* Commande du Lucerne Festival
* Dédicataires : les membres du quatuor Sine Nomine
* Création : 14 septembre 2003 à Lucerne par le [[Quatuor Sine nomine]]

'''Kinêsis''' (2002) pour hautbois et piano
* Durée : 7-8'
* Dédicataire : [[Allain Gaussin]]
* Commande du Conservatoire de Zurich
* Création : 13 octobre 2003 à Winterthur par Pilar Fontalba

'''Empreintes''' (2003) pour mezzo soprano et orchestre
* Durée : 22'
* Commande du SWR Stuttgart
* Dédicataire : Mireille Deguy
* Création : 2 avril 2004 à Stuttgart par [[Mireille Deguy]] et l'Orchestre du SWR, direction : [[Ruppert Huber]]

'''Ubuphonie''' (2003-2004) suite tirée de l'opéra pour trois voix solistes et orchestre
* Durée : 33'
* Commande de la Tonhalle de Zurich
* Solistes : Cornelia Kallisch (mezzo), [[Howard Haskin]] (ténor) et Paulo Medeiro (basse)
* Dédicataires : [[David Zinman]] et Trygve Nordwall
* Création : 5 avril 2005 à Zurich par l'[[Orchestre de la Tonhalle de Zurich]], direction : [[David Zinman]]

'''Quatre mouvements''' (2004-05) pour ensemble mixte de 15 musiciens
* Durée : 20'
* Commande de la Fondation [[Pro Helvetia]]
* Dédicataire : Christoph Keller
* Création : 2 avril 2005 à Zurich par l'Ensemble [[Collegium Novum]], direction : Mark Foster

'''Rémanences''' (2004-2006) pour voix, cinq instruments, trois percussions et dispositif électro-acoustique
* Durée : 21'
* Commande de l'[[Institut de recherche et coordination acoustique/musique|Ircam]] et du [[Centre Pompidou]]
* Dédicataire : Elisabeth Lepidi
* Création : 5 décembre 2006 à Genève par Sylvia Nopper, soprano et l'[[Ensemble Contrechamps]], direction : [[Pascal Rophé]]
* Technique Ircam (Alexis Baskind)

'''Gilgamesh''' (2004-2007) pour récitant, ensemble instrumental, danse et vidéo
* Durée : 90' environ
* Commande de l'État français
* Dédicataires : Anne-Catherine de Perrot et Philippe Moënne-Loccoz
* Création en langue française : 13 novembre 2007 à Annecy par l'Ensemble Pléiade et Marianne Pichon, direction : Jean-Paul Odiau
* Création en langue allemande : 8 février 2008 au Schiffbau de Zurich par l'Ensemble Pléiade et Peter Schweiger, direction : Jean-Paul Odiau
* Chorégraphie/mise en scène : [[Perrine Maurin]]
* Danse :[[Franck Picart]]
* Vidéo : [[Hervé Bailly-Basin]]
* Technique : Studio MIA ([[Philippe Moënne-Loccoz]])

'''Mozaic''' (2008) pour violoncelle et piano
* Durée : 7-8'
* Commande du [[Concours international d'exécution musicale de Genève|Concours de Genève]]
* Dédicataire : Edward Beckett
* Création : entre le 19 et le 22 octobre 2008 à Genève (23 candidats)

'''Cinq petites études sur les résonances''' (2008) pour piano
* Durée : 8'
* Commande de la [[Fondation Landolt]] pour le Département de la Haute École des Arts de Zurich
* Dédicataires : Anne-Catherine de Perrot, See Siang Wong et Mark Foster
* Création interne le 28 mai 2009 à Zurich par Ju-Young Im ({{1er}} prix) et cinq autres candidats
* Création officielle : le 9 septembre 2009 à Zurich par See Siang Wong

'''BING''' (2009), sur un texte de Samuel Beckett, pour voix et ensemble
* Durée : 16'
* Commande de la Société Suisse de Musique Contemporaine
* Dédicataire : Marco Baschera
* Création : le 25 mars 2010 à Genève (Festival Archipel) par Martine Bovet, voix, et les ensembles Vortex et Mondrian, direction : Gérard Zinsstag

'''Réitération''' (2010), pour piano
* Durée : 12'
* Commande de l'Ensemble TaG (Theater am Gleis), Winterthour
* Dédicataire : Philippe Schœller
* Création : le 25 novembre 2010 à Winterthour par Rafael Rütti

'''Lasciar vibrar''' (2010), pour ensemble
* Durée : 20'
* Commande du Festival de Zurich (Tage für Neue Musik)
* Dédicataire : [[Pierre-André Valade]]
* Création : le 13 novembre 2010 à Zurich par l'ensemble Athelas de Copenhague, direction : [[Pierre-André Valade]]

'''Anaphores''' (2011), version pour piano et ensemble
* Durée : 17'
* Partition réalisée avec le soutien de l'ensemble Apostrophe (Orchestre Philharmonique de Nice)
* Dédicataire : David Chevalier
* Création : le 2 février 2011 à Nice par l'ensemble Apostrophe, direction : Mark Foster

'''Eskatos''' (2012), pour 12 voix solistes, cuivres et percussions
* Durée : 25'
* Commande de l'État français
* Dédicataire : Roland Hayrabedian
* Création : 14 février 2015 à Marseille par l'ensemble Musicatreize, direction : [[Roland Hayrabedian]]

'''Seul, l'écho''' (2011-2012), pour voix (mezzo ou alto) et ensemble sur un poème de [[Joël-Claude Meffre]]
* Durée : 15'
* avec le soutien de Pro Helvetia
* Dédicataires : Patricia et Joël-Claude Meffre
* Création : le {{1er}} juin 2013 à Copenhague par l'Athelas Sinfonietta, voix Francine Vis, direction [[Pierre-André Valade]]
*
=== Édition de l'auteur ===

'''Toccatina per Fermo''' (2013) pour piano
* Durée : environ 2'
* Dédicataires : Nicola Verzina et Fabrizio de Rossi Re
* Création le 16 juin 2013 à Fermo par Fausto Bongelli
* inédit
'''Ricercari ''' (2014) pour bayan et ensemble
* Durée : environ 15'
* Dédicataires : Serghei Tchirkov et Vladimir Tarnopolsky
* Création le 27 octobre 2014 à Moscou par l'ensemble CCMM
* inédit
'''Tahir''' (2014), version pour alto et percussion
* Durée : environ 10'
* Dédicataire : Claudio Ambrosini
* Création le 18 octobre 2014 à Venise par Mario Paladin et Annunziata Dellisanti
* inédit

=== Éditions Salabert Paris ===

'''Cut Sounds''' (1984, révision 1991) pour orgue à traction mécanique obligatoire
* Durée : 20'
* Commande de l'Université de Hartford
* Création : 20 septembre 1991 à Lucerne par [[Kei Koïto]]

'''Tempi inquieti''' (1984-86) pour piano, 2 percussions et grand orchestre
* Durée : 25'
* Commande de la Fondation Pro Helvetia
* Dédicataire : Jürg Wyttenbach
* Création : 30 septembre 1989 à Lausanne par Daniel Cholette (piano), Siegfried Kutterer et Gerhard Huber (percussion) et l'Atelier Philharmonique de Suisse, direction : [[Mario Venzago]]

'''eden jeden''' (1987) d'après un poème de [[Claus Bremer]], pour mezzo-soprano, ensemble et bande magnétique
* Durée : 20'
* Commande du SWF Baden-Baden
* Dédicataire : Claus Bremer
* Création : 17 octobre 1987 à Donaueschingen par Yukiko Kanegae et l'Ensemble Köln, direction : [[Robert Platz]]

'''Espressivo''' (1990) pour cymbalum et 13 instrumentistes
* Durée : 15'
* Commande de l'Ensemble InterContemporain
* Dédicataire : Péter Eötvös
* Création : 11 avril 1991 à Paris par Michel Cerutti et l'Ensemble InterContemporain, direction : [[Péter Eötvös]]

'''Diffractions''' (1993) pour trois percussions
* Durée : 12'
* Commande de la Ville de Bâle
* Dédicataire : Trio à percussions de Bâle
* Création : 12 novembre 1993 à Bâle par le Trio à percussions de Bâle

== Bibliographie ==
=== Textes de Gérard Zinsstag (sélection) ===
* Aspects of Composing, ms., conférence à l’Université de Berkeley, février 1979
* Tagebuch (Foris), programme général du festival de Donaueschingen, oct. 1979
* Innanzi, Revue Musicale Suisse, 1982, {{1er}} cahier
* Replik an Rudolf Kelterborn, Revue Musicale Suisse, 1982, {{3e}} cahier
* Musik hören, Musik erfahren, ms., WDR Cologne, mars 1984
* L’avenir de la musique électronique, programme général de Metz, nov. 1984
* Die helvetische Vorsicht oder die Ohnmacht der zeitgenössischen Musik in der Schweiz (50 Jahre Pro Musica, Atlantis Musikbuch, 1988)
* Entretien avec G. Zinsstag, Salabert-Actuel N° 5, Paris, 1988
* Das Phänomen Scelsi, programme général des “Tage für Neue Musik Zürich” 1989
* Editorial, programme général des “Tage für Neue Musik Zürich” 1990
* Leningrad: Printemps musical 1990, Dissonance N° 24, mai 1990
* Regards sur l’Itinéraire, Revue Musicale, Paris 1991
* Gedanken über die Gattung “Streichquartett”, programme général du symposium de Brême, 1991
* 20 compositeurs suisses sur la sellette, Dissonance N° 42, 1994
* Conférences de Moscou, Paris, Salzbourg et Zurich sur l’esthétique et l’artisanat, ms., 1992-1995
* Le matériau aboli, texte de présentation de Vortex temporum (G. Grisey, CD una corda), 1997
* Le Seuil est franchi, hommage à Gérard Grisey, 1999, Dissonance N˚ 64
* Humus musical, 1999, Entre Denges et Denezy, pages 154 -157 ISBN 3-7957-0400-6 (Edition Schott)
* Simplicité et dépouillement dans le deuxième chant des Quatre chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey, 2004, l’Harmattan (Conférence à la Sorbonne, Paris 1999)
* Présence insaisissable et passage éphémère: la musique, pourquoi faire ? (Conférence donnée à l’Université de Zurich dans le cadre du colloque "Präsenzerfahrung in Literatur und Kunst" en juin 2004), Wilhelm Fink Verlag 2008, pages 101 à 106.
* Entretien avec Gérard Zinsstag, auteur de la pièce imposée au Concours de Genève (propos recueillis par Walter Grimmer) in : Le Violoncelle, N° 30, février 2009

=== Textes et articles sur Gérard Zinsstag (sélection) ===

* Beyer Theresa : von Streicherbienen umschwirt, Bieler Tagblatt, 26 novembre 2012
* Bossert Dorothea : Trauma in “Musik in Deutschland 1950-2000” (CD Deutscher Musikrat, RCA Red Seal)
* Breidenbach Beate (Hrg) : Von der Lust nach Befreiung und Enthemmung, ein Gespräch mit Gérard Zinsstag und Peter Schweiger, Programmheft Theater St.Gallen (2000-2001) dans le cadre de la création mondiale d’Ubu Cocu
* Büttiker Herbert : Ein Krokodil ist definitiv kein Polyeder, der Landbote (St.Gallen), 30 avril 2001
* Cappelletto Sandro : Tempor, texte de présentation du compact disc Edipan
* Chalendar Philippe de : Artifices I et II, cahiers de l’Itinéraire, Paris, 1991
* Drouet Florian: Voyages en Orient, Le Dauphiné libéré, 27 mars 1996
* Duruz Martine : entretien avec Gérard Zinsstag, Scènes magazine, septembre 2001, page 9
* Ehrismann Sybille : Das Klanggeheimnis im Geräusch, MLZ, 12 avril 1995
* Feld Ulrike : Von der Schönheit der Monster (Programmheft Theater St-Gallen, anlässlich der UA von Ubu Cocu)
* Garrigues, Juliette : Gérard Zinsstag, Encyclopædia Universalis, 2012, http://www.universalis.fr/encyclopedie/gerard-zinsstag/
* Gartmann Thomas : Tempor, texte d’introduction Grammont Portrait “Opera Nova” CTS-M 63”
* Glanz Christian : Trauma, programme ORF, Vienne, 23 janvier 1992
* Halbreich Harry: Gérard Zinsstag, texte de présentation du compact disc Grammont
* Victoria Ivanova : Нет ничего сложнее, чем умение слушать (il n'est rien de plus difficile que d'écouter), Izvestia, 28 octobre 2014
* Jungheinrich Hans-Klaus : Zitiermaschine auf vollen Touren, Frankfurter Rundschau, 30. April 2001
* Koeppen Ulrich : Hat die Oktave ein Geheimnis ? (Stuttgarter Nachrichten, 6. April 2004)
* Korschunova Victoria : Musique russe et suisse, La vie musicale, Moscou, 1993, Gérard Zinsstag: popularité et impopularité, Académie musicale 1, Moscou, 1993
* Kühn Georg-Friedrich : Foris, ms., Südwestfunk Baden-Baden, 1981, Komponistenportrait, ms., Deutschlandfunk, Cologne, 1982*
* Langlois Frank : Tempi inquieti, texte de présentation du catalogue Salabert
* Meyer Thomas : Ein Gespräch mit dem Komponisten Gérard Zinsstag, Tages-Anzeiger Zürich, 13. 10. 1979 ; Unbändige Phantasie, Tages-Anzeiger Zürich, 7.4.1995 ; Schreissquätsche und Archäoptéryx, St.Galler Tagblatt, 27. 4. 2001
* Müller Patrick : Les Ubuistes et les Bourgeois, Revue Dissonance N° 69, juin 2001
* Renggli Hanspeter : Der Witz des Absurden - die Faszination des Bösen (Ubu Cocu), Schweizer Musikzeitung-Revue Musicale Suisse Nr. 6, juin 2001
* Schibli Siegfried : Und zum Abendessen gibt es Bürgerhirn, Basler Zeitung, 30 avril 2001
* Senn Olivier : Grossartig furchtbar, Tages-Anzeiger Zürich, 21. Juni 2000
* Szendy Peter : - Rencontres insolites, programme EIC, Paris 1991 ; Matière et Mémoire, Dissonance N° 31, 1992
* von der Weid Jean-Noël : Si par exemple, Dissonance N° 28, 1991 ; Gérard Zinsstag, interview publiée dans “swiss contemporary composers”, distribué par Pro Helvetia ; Le débauché sublime (au sujet d’Ubu Cocu), Programme 2001 (Éditions Musicales Européennes)
* Wohnlich David : Diffractions, texte de présentation du CD JS 304-2 “Percussion”
* Zenck Martin : Trauma, ms., S. F. Berlin, 1981 ; Sept fragments, ms., WDR Cologne, avril 1983 ; Zeit-Schönheit-Tradition, Kategorien im Musikdenken von Gérard Zinsstag, MusikTexte, janvier 1994, cahier 52.
* Zimmerlin Alfred : Ein singulärer Weg, Neue Zürcher Zeitung, 9. Mai 2011 ; Auf der Suche nach dem ewigen Leben (Gilgamesh), NZZ, 5. Februar 2008 ; Wild und schüchtern zugleich - der Komponist Gérard Zinsstag, NZZ, 30. März 2005

== Discographie et autres ==
* Disque portrait (wenn zum beispiel, Innanzi, Foris, Trauma) Grammont CTS -P 36-2
* Tempor, CD PAN 3053
* Diffractions, CD Jecklin Edition “Percussion”, JS 304-2
* Tempor, CD, Grammont CTS-M 63, Ensemble opera nova
* Tahir (CD promotionnel de l’Orchestre des Pays de Savoie, Radio France)
* Hommage à Charles Racine, CD Fuga libera (FUG 501)
* Trauma, Musik in Deutschland 1950-2000, Deutscher Musikrat, RCA Red Seal
* u vremenu rata (en temps de guerre) par Mircea Ardeleanu, percussion, Grammont CTS-M 121
* Cinq petites études sur les résonances pour piano par See-Siang Wong, Swiss Piano Music, ZHdK Records 23/10

'''Videographie'''
* wenn zum beispiel, mise en scène et régie : Peter Schweiger, production DRS, Zurich, 1976
* Komponistenportrait, régie : Klaus Figge, introduction P. Wapnevski, SWF 3, 1979
* eden jeden, régie: inconnu, ZDF, 1989
* Traumjäger (Espressivo), chorégraphie de Pablo Ventura, Zurich 1997, vidéo privée
* Tempor, ensemble Lemniscate, Gare du Nord (YouTube)

'''Dictionnaires'''
* New Grove, Edition 2000, page 848
* How's How in Music, Edition 1991-1992, page 927
* La musique de {{s-|XX|e}}, Jean-Noël von der Weid, Hachette, pages 114 et 116
* Die Musik des 20. Jahrhunderts, Jean-Noël von der Weid, Insel, pages 166, 168, 171, 524, 635
* Kürschners Deutscher Musik-Kalender
* Encycloædia Universalis, pages

== Témoignages ==
{{Pour Wikiquote}}
''' [[Harry Halbreich]]''' pour le booklet du CD Grammont CTS-M 36, écrit en été 1989 à Schlans :

"Gérard Zinsstag aime à se définir comme un "Solitaire". S'il entend par là un farouche besoin d'indépendance, un refus de se laisser embrigader dans une quelconque idéologie ou tendance esthétique, de se laisser circonscrire dans un groupe ou une coterie, on ne peut que lui donner raison. Sa quête irrépressible de liberté intellectuelle, son rejet du dogme, de la vérité révélée au profit du libre examen, se traduit également par son amour des grands espaces et de la nature. Mais ce solitaire n'est pas un isolé, et surtout pas un misanthrope. Si sa musique aime intégrer toutes les manifestations de la vie réelle d'où maintes œuvres "mixtes" dans tous les sens du terme, si le risque esthétique, y compris celui soigneusement pesé de l'éclectisme comme moyen d'enrichissement, ne lui fait pas peur, si sa conscience aiguë du rôle actif du musicien dans la Cité le fait largement s'ouvrir au travail de ses collègues, il a su, avec sagesse et sérénité, se préserver l'espace vital qui lui permet de s'épanouir tout en n'empiétant pas sur le domaine d'autrui.
Tard venu à la composition, ayant mis du temps à se trouver, cet artiste concentré et réfléchi appartient à la race des coureurs de fond plutôt que des brillants sprinters. Mais ce sont eux qui vont le plus loin. Créateur certes, et en priorité, mais aussi animateur, consacrant beaucoup de temps et d'énergie au labeur colossal et désintéressé de ce festival qu'il a créé à Zurich (Tage für Neue Musik Zürich) en réaction contre l'inertie, la passivité et l'esprit de routine, et qu'il développe contre vents et marées, Gérard Zinsstag, esprit curieux, ouvert et disponible, est cet oiseau rare : un compositeur qui ne médit pas de ses confrères, mais les aide et les soutient. Sa maison de Zurich, sa retraite campagnarde des Grisons, sont des lieux ouverts et accueillants. Cultiver l'amitié fait partie de l'élégance de cœur et d'esprit de ce véritable humaniste. Et devant tant de simplicité sans apprêt, tant de naturel, tant de gentillesse, on est tout surpris de constater qu'en quinze ans de labeur discret et acharné, il s'est tranquillement taillé une place de choix, celle d'un des compositeurs les plus personnels et les plus accomplis de notre temps."

'''[[Sandro Capelletto]]''' pour le booklet EDIPAN de l'Ex Novo Ensemble PAN CD 3053, écrit en 1994 (à propos de Tempor) :

"Temperatura, temperamento : calore, colore. O soltanto angoscia, nel Tempo, che i latini ci consegnano di genere neutro ? Mai neutrale comunque e qui capace di assumere tre diversi caratteri : ''incarcéré, suspendu, manipulé''. Nulla è se non per come appare. Ossessivo, ci imprigiona all'inizio il pizzicato "secco" degli archi, orizzonte fisso come sbarre di una galera, gelido rimbalzo ai tocchi di desiderio del pianoforte. Rumori, nella solitudine : echi, rimbombi, ripetizioni, scansioni subite da chi è privo della libertà. (Il sogno del prigioniero, il sadismo di chi lo illude : ascoltare [[Dallapiccola]], [[Montal]]e). Ma quando aviene questo sogno ? È l'alba, oppure la notte a schiudersi su quelle visioni impotenti ?
Tecniche strumentali raffinate : divaricazioni di altezza, a creare conflitti spaesanti ; il suono è tempo, nel tempo diventa struttura percettiva : la ripetizione si trasforma in concentrazione, l'economia degli intervalli provoca l'ondeggiare di un pendolo, che incanta. "Résonance spectrale", viene indicato in partitura ; e nell'episodio conclusivo -il tempo manipolato- si vuole esplicitamente raggiungere l'illusione : "souffle sans émission de son". Ma in quel preciso istante ''sentiamo'' il flauto. Si sfalda il confine tra ascolto e visione, la persistenza del suono non è più nello strumento ma nell'aria e poi, soltanto, nella mente : così sperimentava, col ''sonoscoop'', [[Luigi Nono]] nello studio di Friburgo. Quanti ''piano'' sono possibili, udibili ? "Piano, piano, piano, piano, piano, fortissimo nel mio cuore" scriveva pensando a [[Schubert]]. Utopia del suono infinito, manipolazione genetica ambitissima ai compositori, loro faustiano delirio. Non occore barattare l'anima con l'eternità, basterà "aumentare progressivamente la pressione dell'archetto, provocando così l'emissione di armonici molto lontani". Lo straniamento è garantito, se l'esecuzione è efficace. E il "pizzicato" secco dell'inizio, divento ora, al congedo, un "pizzicato arpeggiato", svanito.
* '''[[Jean-Noël von der Weid]]''' à propos de "Hommage à [[Charles Racine]]", 1998 :

Gérard Zinsstag fût de longues années durant l'ami intime de Charles Racine (1926 - 1995), dont le «verbe violent et cinglant» - écrit le compositeur - cisaillé d'illuminations et de fulgurantes révoltes, cachait mal une profonde culture et une «acuité politique saisissante». Tous deux font («Il y a une telle connivence entre les poètes et les compositeurs!», glisse Zinsstag) preuve d'une certitude intérieure incessante, sont (l'«impur» du sang et de la sueur, de la parole, de la musique les fascine) à bonne distance de l'effluve humain, enragés et absolus (on les voudrait définitivement maudits). D'où, chez Gérard Zinsstag, une volonté de composer une musique plus «enragée» qu'«engagée», car pour faire passer une idée, parfois il faut de la véhémence, procéder à des perforations (titre d'une de ses pièces) d'auditeurs, qu'ils se mettent, dans leurs vacillations, à réfléchir, à se remettre en question.
Dans cet Hommage où le compositeur «prit la décision difficile, périlleuse [...] de mettre en musique quelques-uns [des] poèmes» de Racine, la voix chantée est multiple («rauque, fendue», «rauque, cassée», «éperdue»...), entremêlée de chuintements, sifflements, cris et récitations. En effet, Zinsstag n'avait pas pour but de «sublimer le texte au moyen de la musique, mais bien plutôt de le façonner sur une grille sonore et d'en communiquer de façon directe, brutale même, son contenu».
Comme la compréhension du texte est ici essentielle, certains passages sont récités, doivent l'être, comme dans un mélodrame, tant ces poèmes sont «beaux et poignants, tant ils sont lourds de sens, tant il est important de les appréhender dans leur immédiateté et leur fulgurance» (Zinsstag).

La pièce, dans son ensemble, se charpente autour d'un Corpus en trois parties :
I. «Si je m'égare» ; II. «J'écris pour mourir» ; III. «Cette pensée est d'encre», corpus encadré par un prologue et un épilogue où s'apparentent rythme et matériau.
* "SWISS CONTEMPORARY COMPOSERS" (leaflet publié par la fondation Pro Helvetia, 1996)
Jean-Noël von der Weid : There are various ways of doing a composer portrait. For example, you can assign the task to one or more observers, who could subject the man and his work to a scrutiny that would certainly honest and competent but also subjective and necessarily transitory. We have chosen another way, and that is, to allow the composer full liberty to present himself from the angle that seems best to him. (...) At a very early stage you seem to have set out in several creative directions. What were they ?

G. Z. : I wanted to be free. I did'nt want to find myself imprisoned by the aggravating constraint of some institution. Deep down, I felt that I was a creative type of artist and not a reproductive one. So this explains my somewhat late decision to compose music (or perhaps I should say "re-compose" -no play on words intended- because I did write a few short occasional pieces between the ages of fifteen and eighteen). My decision to become a composer was prompted by the relations I had formed with painters and sculptors like Peter Meister, Peter Panyoczki and Kurt Laurenz Metzler, with whom I was going to work out a grotesque project -never achieved- called "Les parvenus", or with thater people such as Peter Schweiger and the late Claus Bremer, and above all with an angry, absolute -and therefore condemned- poet, Charles Racine, a close friend that I spent a thousand and one nights debating art and literature with. So at age thirty-three I began to study composing seriously with Hans Ulrich Lehmann. I had a few successes in Zurich that were notable but short-lived, because certain commissions were impossible to carry out in Switzerland. Which shows that a creator is not always obliged to create his own impossibilities, althought it is his lot.

Jean-Noël von der Weid : Was it Hans Ulrich Lehmann who urged you to complete your studies with Helmut Lachenmann ?

G.Z. : Yes, it was. Afters sudying the principal works of contemporay music under his helpful direction, I met Lachenmann. It was a shock and a revelation. I really learned to "think" music, to dissociate effects (simple) from causes (deep) and to structure my musical discourse, which at that time was rather diffuse. It also became clear to me that the permeating presence of a musical dialectic, encompassing memory and tradition, would be fundamental to the pursuit of my adeventure in music.

Jean-Noël von der Weid : And what about so-called "impure" sounds ?

G. Z. : These sounds have always held a fascination for me, even long before I met Lachenmann, because they acted as an aesthetic corrective to musical material that was "worn out" and difficult to renew. But behind this purely pragmatic approach was hiding -or maybe actually becoming clear- the assimilation of theorical texts I had read on the philosophy of art by people like [[Theodor W. Adorno]], [[Georg Lukács]], [[Ernst Bloch]] and [[Christopher Caudwell]]. At that time -the constraints of serial music were hardly being avoided- the advent of musical noise was extremly important. What could be more exciting, more intoxicating, than to produce these "noise sounds" with a concrete connotation by means of sophisticated instruments essentially disigned only for "beautiful sounds" ? I discovered that, over an entire scale of gradations, noises concealed their intrinsic beauty. So it was up to me to organize them, not as simple effects but rather as ideological links to a concrete causality, a musical interdependence constituting an integrating (and integral) part of a predetermined structure, an idea as force. With a new-found lucidity, I now knew exactly, thanks to this experience, I would be able not only to deepen the language of music but also to break it, denying it a beauty that is too immediate and too facile. In this way, musical noise is treated as an object, not of surprise or contempt, but of awarness.

Jean-Noël von der Weid : So this amounts to shifting the limit between music and noise ?

G. Z. : Absolutely. It's a displacement and a transposition, because noise is an inalienable constituent of our society and our reality (what I designate by the term "distancing"). And anyway, where does noise end and music begin ? The two elements are inseparable, there are made by the same material, they belong to the same family.

Jean-Noël von der Weid : Can one compose noise ?

G. Z. : Here I refer again to one of Lachenmann's essential ideas : to compose means reflecting on the means at your disposal, namely pre-formed and pre-existing musical material. So this is really "composing an instrument" (Lachenmann). As a result, it make little difference whether it is done with pure or impure sounds, with electronic hybrids or mutations, or with unusal ways of playing. I dont't believe the expression of this material could topple over into chaos, as one might fear, because actually, in the strict sense of the term, music in itself has no meaning. Musik is like life ; you have to give it a meaning. So the problem of form doesn't need to be confronted when it's a question of determining what is to be used in composing (in combination with "normal" instrumental sounds) into a sonorous mass that is more or less autonomous or, on the contrary, more or less dependent.
(...)

'''[[Olivier Senn]]''' à propos de Hommage à Charles Racine (Tages-Anzeiger, 21 juin 2000)

(..) Ein Prolog leitet Zinsstags Epitaph für Racine ein -die Sopranistin rezitiert eines von Racines Gedichten, es zeigt ihn von aussen, einen Aristokraten und Dichter. Dann aber wechselt die Perspektive, die Wände der racineschen Verzweiflung schliessen sich um die Zuhörenden. Die Sprache der expressiven Sopranistin ([[Mireille Deguy]]) löst sich in Stottern und Hecheln auf. Durch die Instrumente stürzt die Aussenwelt herein, das Instrumentalensemble potenziert die Geräusche des Alltags ins Dämonische : Leichte Atemgeräusche werden durch die Bläser zum betäubenden Sturm, Streichinstrumente knarren nicht nur leise wie Türen oder Balken, sondern laut wie umstürzende Bäume. Es ist keine adäquate Wahrnehmung mehr möglich.
Die Lyrik des suizidalen Menschen wie Charles Racine löst Mitleid aus -Mitleid mit dem anderen, dem als einzige Hoffnung die Flucht aus der Hoffnungslosigkeit des Lebens bleibt. Gérard Zinsstags grossartig furchtbare Racine-Vertonung weckt mehr als Mitleid : Sie hebt die Distanz zwischen den Beobachtenden und dem Lebenden auf. Zinsstag komponiert quasi den schwarzen Innenraum des todessehnsüchtigen Subjekts selber.

== Liens externes ==
* [http://www.gerardzinsstag.ch Site de Gérard Zinsstag]
* {{ContemporaryMusicOnline|Gérard Zinsstag}}
* [http://brahms.ircam.fr/composers/composer/3447/ Notice biographique sur le site de l'IRCAM]

== Notes et références ==
{{Références}}

{{Portail|musique classique|culture de la Suisse}}

{{DEFAULTSORT:Zinsstag, Gerard}}
[[Catégorie:Naissance à Genève]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1941]]
[[Catégorie:Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse]]
[[Catégorie:Compositeur suisse de musique classique de la période contemporaine]]
[[Catégorie:Musique contemporaine]]

Gérard Zinsstag

2015-05-11T19:37:33Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de l'emploi du modèle {{Lien}} par un wikilien car l'article Académie musicale Chigiana de Sienne existe

Geschichte des französischen Heeres

2014-12-06T13:15:00Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de l'emploi du modèle {{Lien}} par un wikilien car l'article Canon de 65 mm de montagne existe

{{ébauche|militaire}}
[[Fichier:armee de terre 4.jpg|right|200px|thumb|Logotype actuel de l'armée de terre]]
L''''histoire de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre française]]''' débute dans les dernières phases de la [[guerre de Cent Ans]] avec la création de ses premières unités permanentes. Elle prend rapidement de l'importance et occupe régulièrement, au cours des siècles qui suivent, le premier rang européen.

== Le Moyen Âge ==
=== Système féodal et institutions militaires ===
Le service militaire fourni par la population paysanne est poussé à l'extrême et la [[hiérarchie]] s'établit désormais, à un niveau individuel, du [[suzerain]] au [[vassal]] ou au [[tenure (féodalité)|tenancier]]. Au cours de cette longue période la guerre devient endémique et locale. Par ailleurs, les villes instituées en [[Communes]] vont former des ''milices bourgeoises'' destinées à se défendre sans avoir besoin de faire appel aux seigneurs locaux et c'est paradoxalement sur ces troupes urbaines composées de volontaires non professionnels que la royauté va prendre l'habitude de s'appuyer pour lutter contre les grands féodaux ou du moins faire contrepoids à leurs exigences et menaces. Ceux-ci vont, de leur côté, former une nouvelle aristocratie guerrière : la [[chevalerie]].

En temps de guerre, les rois prenaient à leur solde des troupes de [[mercenaire]]s étrangers venus de l'Europe entière et dont certains contingents, principalement [[allemands]], [[suisses]] ou [[irlandais]], finiront par leur fournir une garde personnelle.

=== Les premières armées royales ===
Après avoir repoussé les [[Anglais]], [[Charles VII de France|Charles VII]] établit des compagnies d'hommes d'armes dites « [[Compagnies d'ordonnance]] », qui furent les premiers essais de la mise sur pied d'une force armée réellement permanente. En outre il essaya de fonder une [[infanterie]] nationale en créant les « [[Francs-Archers|compagnies de francs-archers]] ». Il poursuivit son effort en tentant d'établir que le [[roi]] seul avait le droit de lever des gens de guerre et, par le paiement d'une [[salaire|solde]] régulière, il améliora la discipline au sein de ces troupes. C'est aussi sous son règne que se développa une arme nouvelle qui allait bouleverser le cours des conflits futurs : l'[[artillerie]].

== La Renaissance et les Guerres de Religions ==
{{…}}

== L'Ancien Régime ==
=== De Henri {{IV}} à Louvois ===
Le [[régiment]], en tant qu'unité militaire, date de [[Charles IX de France|Charles {{IX}}]]. [[Henri IV de France|Henri {{IV}}]], puis [[Richelieu]], régulariseront cette innovation organique, en y affermissant la [[discipline militaire|discipline]]. L'armée se démocratisera quelque peu dans son mode de [[recrutement]] et l'on assistera à des anoblissements de soldats roturiers méritants, qui pourront ainsi accéder à des [[grade militaire|grades]] élevés, réservés à la seule [[noblesse]].

Un important élément de faiblesse des armées du début du {{s-|XVII|e}} résidait principalement dans la médiocrité des [[levée]]s, effectuées, en hâte et par trop nombreuses, au moment d'une guerre et que l'on licenciait avec trop d'empressement les combats sitôt terminés. En outre, l'irrégularité du versement des [[salaire|soldes]], plaie endémique de l'organisation royale en matière militaire, nuisait à la discipline générale; ainsi se dessinait le spectacle d'une armée royale à double vitesse: d'une part, une sorte de [[Corps d'armée|corps]] d'élite disponible et permanent, composé de quelques régiments solides, des compagnies d'ordonnance et de la [[Maison du roi]] et, de l'autre, une masse de manœuvre, nombreuse, mais gangrené par l'indiscipline et le manque total de la moindre motivation, autre que pécuniaire.

=== Organisation de [[François Michel Le Tellier de Louvois|Louvois]] ===
Sous le règne de [[Louis XIV]], c'est à [[François Michel Le Tellier de Louvois|Louvois]], digne continuateur de l’œuvre de rénovation militaire entreprise avant lui par son propre père, [[Michel Le Tellier (homme d'État)|Michel Le Tellier]], que revient le mérite d'avoir forgé pour la plus grande gloire du [[Roi-Soleil]], la première [[armée]] digne de ce nom qu'ait jamais possédé la [[France]], et qui, par le nombre et la qualité de ses officiers et de son règlement ainsi que par sa professionnalisation poussée, peut être considérée comme la première réelle puissance royale militaire en France.

En premier lieu, [[François Michel Le Tellier de Louvois|Louvois]] fit de la [[Maison militaire du roi de France|maison militaire du roi]] une sorte d'école de formation des futurs cadres, officiers et sous-officiers. Il rendit le port de l’[[uniforme]] obligatoire et imposa, de manière administrative, un [[équipement]] uniforme de toutes les unités en matière d'[[arme]]ment. Les officiers demeurèrent certes propriétaires de leurs compagnies, mais ils se devaient de rendre des comptes quant à l'application d'une stricte discipline et la régularité du versement des soldes. Il est à l’origine d’autres innovations importantes :
* le système d'[[avancement]] par ordre de tableau ;
* il permet que la [[Croix de Saint Louis]] fut attribuée au mérite ;
* il créa l'institution de l’[[Hôtel des Invalides]], destiné à accueillir les vieux soldats et les grands mutilés de guerre ;
* il commence l’encasernement des troupes, qui permet d’éviter les désordres que le passage des troupes causait dans la traversée des pays amis et de mettre progressivement fin au {{s-|XVIII|e}} au logement des troupes chez l’habitant.

Cependant, il n'en demeurait pas moins que la [[vénalité]] des charges s'opposait encore et toujours à l'[[autorité]] absolue du [[roi]]. Les armées de [[Louis XIV de France|Louis {{XIV}}]] atteignirent des effectifs, jusqu'alors inconnus en [[Europe]] ; elles comptèrent jusqu’à {{unité|200000}}, voire plus de {{unité|300000|hommes}} en armes, ce qui eut pour effet pervers de faire croître les vices et défauts du système de [[recrutement]] tant pour les hommes que pour leurs officiers. Louvois tenta d'y remédier, vers la fin de sa vie, par l'institution des [[milice]]s provinciales.

=== De Louis {{XV}} à la Révolution française ===
{{...}}

== La période révolutionnaire ==
{{Loupe|Volontaires nationaux pendant la Révolution|Amalgame des deux armées sous la Révolution|Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution|Réorganisation des corps d'infanterie français (1803)}}

== Le Premier Empire ==
{{article connexe|armée napoléonienne}}
Durant le [[Premier Empire]], l’armée française a prouvé tout son génie, conférant à [[Napoléon Ier|Napoléon]] la maîtrise de la presque totalité du continent européen. L’armée française est restée imbattable pendant plus de dix ans, de la [[bataille de Ballinamuck]] en [[1798]] jusqu’à la [[bataille de Bailén|reddition de Bailén]] en [[1808]].

La plus grande victoire française reste, sans conteste, celle d’[[bataille d’Austerlitz|Austerlitz]], le {{date|2|décembre|1805}}, durant laquelle [[Napoléon Ier|Napoléon]] écrasa les forces austro-russes de l’empereur [[François Ier d'Autriche|François {{Ier}} d'Autriche]] et du tsar [[Alexandre Ier de Russie|Alexandre]], pourtant supérieures en nombre.

Au plus fort des [[guerres napoléoniennes]], lors de la [[campagne de Russie]] en [[1812]], la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] qui comptait {{unité|690000|hommes}} ne parvint pas à conquérir la Russie et dut battre en retraite avec de très lourdes pertes.

Cela a permis à la [[Sixième Coalition]] de finalement battre l'Empire français lors de la [[Campagne de France (1814)|campagne de France de 1814]] puis lors de la [[campagne de Belgique de 1815]].

[[Fichier:Bataille Waterloo 1815 reconstitution 2011 2.jpg|thumb|upright=3|center|Échantillon de la cavalerie de l'[[armée napoléonienne]] lors d'une [[reconstitution historique|reconstitution]] de la [[bataille de Waterloo]] : [[Hussard (cavalerie)|hussards]], [[Chasseur à cheval|chasseurs à cheval]], [[1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale|chevau-légers lanciers polonais]], [[Régiment de grenadiers à cheval de la Garde impériale|grenadiers à cheval]], [[Dragon (militaire)|dragons.]]]]

== La reconstruction d'une armée 1815 et 1848 ==
{{article connexe|Restauration (histoire de France)|Monarchie de Juillet}}
Après l'effondrement de l'empire Napoléonien en 1815, le roi [[Louis XVIII]] réorganise l'armée et avec l'[[expédition d'Espagne]] en 1823 pour rétablir [[Ferdinand VII d'Espagne]], la France redevient une puissance au niveau européen.

En 1830, le roi [[Charles X de France|Charles X]] entreprend la [[conquête de l'Algérie par la France]]. En Afrique, une [[Troupes coloniales|armée coloniale]] est créée.

== L'armée du Second Empire de 1852 à 1871 ==
[[Fichier:Tirailleurs algeriens ou turcos.jpg|vignette|Uniformes des [[Tirailleurs algériens]] en 1852.]]
[[Fichier:Vernet - La prise de Malakoff.jpg|vignette|gauche|La prise de la [[Bataille de Malakoff|tour Malakoff]] par [[Horace Vernet]] en [[1855]]. Un officier anglais y salue le drapeau français.]]
En 1848, la révolution renverse le roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] et en décembre, [[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]] est élu premier président de la république française. En 1852, le [[Second Empire]] est rétabli par le président Bonaparte qui devient [[Napoléon III]]. L'armée impériale rétablie participe à plusieurs grands conflits, la [[guerre de Crimée]] contre l'Empire Russe remporté avec le Royaume-Uni, la [[Campagne d'Italie (1859)|campagne d'Italie de 1859]] contre l'[[empire d'Autriche]] dans le cadre de la [[politique italienne de Napoléon III]] à l'[[intervention française au Mexique]] qui se solde par un échec. La flotte française devient la seconde flotte dominante.

[[Fichier:Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville - Les dernières cartouches (1873).jpg|thumb|''Les dernières cartouches'', tableau d'[[Alphonse de Neuville]] de 1873. Le {{1er}} septembre 1870, dans une maison de [[Bataille de Bazeilles|Bazeilles]] dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]] en [[France]], les soldats français encerclés par les envahisseurs prussiens se battirent jusqu'aux dernières cartouches.]]
En 1870, au déclenchement de la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre franco-allemande]], l'armée française, basée sur des positions défensives, est battue sur les frontières; puis les meilleures troupes sont encerclées et doivent capituler lors de la [[bataille de Sedan]]. La défaite entraîne la chute de l'Empire français et la perte pour le territoire français de l'« Alsace-Moselle ».

== L'armée de la Revanche (1871-1914) ==

À partir de 1875, l'[[état major]] décide de renforcer les forteresses au Nord-Est du pays et d'en créer des nouvelles, l'artillerie est également modernisée et la [[mitrailleuse]] fait son apparition dans l'infanterie. Au début des années 1900, l'armée française met en place la doctrine de l'[[offensive à outrance]]. Toutes les forces doivent s'engager vers l'avant, l'[[infanterie]] appuyée par l'[[artillerie]], la cavalerie servant en cas de contre-attaque.

En 1911, le général [[Joffre]] modernise une armée du {{s-|XIX|e}} en armée du {{s-|XX|e}}. L'armée de l'air est en voie de création, Le nouveau canon {{unité|75|mm}} fait son apparition au sein de l'artillerie. Le service militaire est rétabli en 1909, ramenant les effectifs à {{unité|850000|hommes}} face à {{unité|840000}} à l'armée impériale allemande.

== Deux Guerres mondiales (1914-1945) ==

=== Première Guerre mondiale ===
{{article détaillé|Première Guerre mondiale|Mobilisation française de 1914}}
En juillet [[1914]], l'armée française compte {{unité|880000|soldats}} sous les drapeaux ; {{unité|2900000|hommes}} supplémentaires sont mobilisés pendant le mois d'août. Sur la totalité de la guerre, ce sont {{unité|8300000|soldats}} qui sont mobilisés dont environ {{unité|300000}} venant des colonies. Suite une [[mobilisation]] efficace et rapide avec l'utilisation d'un réseau de voie ferrée touchant chaque sous-préfecture, l'armée renforce ses troupes à {{unité|3580000|militaires}}. L'infanterie compte pour 65 % des effectifs, l'artillerie à 13 %, la cavalerie à 10 %, les 12 % restant sont ventilé dans le génie, le train, l'intendance, la gendarmerie, etc. L'armée de terre dispose alors de 72 divisions d'infanterie et 10 divisions de cavalerie (pour 79 régiments de cavalerie). {{unité|600000|chevaux}} et {{unité|600000|mulets}} sont fournis par les éleveurs à une armée comptant très peu de véhicules motorisés. Au début de la guerre, l'armée française, porte encore l'uniforme de la [[guerre franco-prussienne de 1870]]. Il est remplacé dès [[1915]] par l'uniforme couleur bleu-horizon et le [[casque Adrian]] est adopté en remplacement du képi. Le fusil standard est le [[Lebel modèle 1886]], environ {{unité|5000|mitrailleuses}} étaient en service de huit types différents, l'artillerie dispose alors de {{unité|3840}} [[Canon de 75 Modèle 1897|canons de 75 Modèle 1897]], 120 [[Artillerie de campagne#Artillerie de montagne|canons de montagne]] de {{unité|65|mm}}, 308 canons lourds de campagne et 380 canons de siège du [[Charles Ragon de Bange#Manufacture de canons|système de Bange]] datant des années 1870/1880<ref>{{ouvrage|langue=fr |prénom1=Bernard |nom1=Crochet |prénom2=Gérard |nom2=Pioufrer |titre=La Première Guerre mondiale |éditeur=De Lodi |année=2007 |pages totales= |passage=Les forces en présence|isbn=9782846902595 }}.</ref>.
{{article détaillé|Armée de terre française sur le front occidental en 1914}}

Au début de la guerre, tout commence mal comme en 1870. Les armées allemandes envahissent la [[Belgique]], malgré une forte résistance de l'[[armée belge]], les forces françaises sont prises de flanc, et les forces ennemies foncent sur Paris, la voie est ouverte, mais [[Joseph Joffre|Joffre]], le commandant en chef français, crée les {{Ve}} et {{VIe}} armées françaises pour renforcer le flanc gauche et droit de l'armée britannique. Au nord, l'armée belge s'est repliée derrière l'[[Yser]]. Les autres armées françaises ayant subi des pertes importantes dans l'[[Bataille des Frontières|offensive en Lorraine]] se replient au niveau de la [[place fortifiée de Verdun]] et de la Marne. Du 2 au 5 septembre, la [[Première bataille de la Marne|bataille de la Marne]] fait rage. Les armées franco-britanniques luttent avec énergie face aux armées allemandes, et, sur le front de l'Est, les armées russes lancent une offensive en [[Pologne]] soulageant le front à l'ouest. Le 6 septembre, la bataille de la Marne est remportée, stoppant l'invasion de la France et de la Belgique. Depuis 1814, la France remporte sa première grande bataille face aux Allemands. Fin 1914, les armées s'enterrent et la guerre de position commence. Pourtant, dans la [[bataille de la Somme]] ou la [[bataille du Chemin des Dames]], les Alliés lancent des offensives meurtrières pour seulement quelques kilomètres de gagnés. les armées allemandes lanceront une offensive sanglante sur la région de [[Verdun (Meuse)|Verdun]]. la [[Bataille de Verdun (1916)|bataille de Verdun]] durera huit mois et les armées françaises et allemandes restent au point mort pour la perte de {{unité|400000|hommes}}.
{{article connexe|Guerre de tranchées}}

En 1917, les [[États-Unis pendant la Première Guerre mondiale|États-Unis entrent en guerre au côté des Alliés]]. Les armées allemandes lancent une nouvelle offensive en France en 1918, les Alliés se [[Seconde bataille de la Marne|replient sur la Marne et résistent]]. Le [[Ferdinand Foch|maréchal Foch]], qui commande les troupes alliées, lance une contre-offensive. Enfin, l'Allemagne signe l'[[Armistice de 1918|armistice le 11 novembre]]. La France devient la première puissance militaire parmi les Alliés, envoyant des troupes en Italie, en [[Serbie]] et en [[Roumanie]], fournissant aux forces armées belges ou américaines du matériel de guerre. Sur les {{unité|1540000|combattants}}, fin octobre 1918, l'armée de terre dispose alors de {{unité|761000|fantassins}}, {{unité|525000|artilleurs}}, {{unité|66000|cavaliers}}, {{unité|103000|sapeurs}} et {{unité|45000|aviateurs}} et aérostiers<ref>{{ouvrage|prénom1=Louis |nom1=Klein |titre=L'encyclopédie de la Grande Guerre |éditeur=E/P/A Editions |année=2008 |isbn=978-2851207043 }}.</ref>. L'armement des troupes françaises le 11 novembre 1918 comprend {{unité|11600|pièces}} d'artillerie (dont {{unité|5600|lourdes}}, sans compter {{unité|1600|pièces}} de tranchée), {{unité|3600|avions}}, {{unité|2300|chars}}, {{unité|30000|mitrailleuses}} et {{unité|50000|fusils-mitrailleurs}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Jean Étienne |nom1=Valluy |prénom2=Pierre |nom2=Dufourcq |titre=La première guerre mondiale |tome=2 |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=1968 |passage=323 }}.</ref>. Durant la guerre environ {{unité|1400000|soldats}} et officiers furent tués et environ trois millions furent blessés : c'est le conflit le plus meurtrier que connût la France dans son histoire.

Sa puissance de feu et sa motorisation ont été démultipliées durant ce conflit<ref>{{article|langue= fr|prénom1=Jean-Philippe|nom1=Liardet |lien auteur1=|titre=L'artillerie française durant la Grande Guerre|périodique=Champs de Bataille |lien périodique= Champs de Bataille (magazine)|volume= |numéro=10 |jour= |mois= février-mars-avril|année=2006|pages= 62|issn=1767-8765|url texte= |consulté le=}}</ref> :

{| class="wikitable"
|-
! Matériels !! 1914 !! 1918
|-
| [[Canon de 75 Modèle 1897|Canons de 75 de campagne ]] || {{unité|3840}} || {{unité|5484}}
|-
| [[Canon de 65 mm de montagne]] || 120 || 96
|-
| Canons lourds de campagne || 308 || {{unité|5000}}
|-
| Canons lourds grand puissance et marine || - || 740
|-
| [[Canon antiaérien|Canons antiaérien]] || 1 || 404
|-
| [[Mitrailleuse]]s || {{formatnum:2000}} || {{formatnum:18000}}
|-
| Camions et voitures || {{formatnum:9000}} || {{formatnum:88000}}
|-
| Avions || 162 || {{formatnum:3608}}
|-
|}

=== Seconde Guerre mondiale ===
[[File:Tanks B1 bis (Toulal) zu Stonne.jpg|vignette|[[Char B1|Char B1 bis]] servant de monument commémoratif de la [[bataille de Stonne]], un des combats de la [[Bataille de France|campagne de France de 1940]].]]
Après les [[années 1920]] marquées par les réductions budgétaire, les [[années 1930]] sont pour l'armée française une période de fortification ([[ligne Maginot]]), d'expérimentation (création en 1935 de la [[1re division légère mécanique|{{1re}} DLM]], la première division mécanisée de l'histoire) et, vers la fin, de rééquipement et de modernisation, notamment à partir de 1936 (programme Daladier avec le fusil [[MAS 36]], le [[MAC 24/29|FM 24/29]], le [[Mortier Mle 27/31|mortier de {{unité|81|mm}}]], l'[[Canon léger de 25 antichar SA-L modèle 1934|antichar de {{unité|25|mm}}]], les chars [[Hotchkiss H35|H35]], [[Renault R35|R35]], [[Somua S-35|S35]] et [[Char B1|B1 bis]]). En 1939, l'armée française entre en guerre avec un sentiment de supériorité hérité de sa victoire en 1918. Côté matériel, son principal point fort est le nombre de ses pièces d'artillerie et de ses blindés ({{unité|9300|canons}} de campagne et {{unité|2855|chars}})<ref>{{ouvrage|prénom1=Stéphane |nom1=Ferrard |titre=France 1940 |sous-titre=l'armement terrestre |lieu=Boulogne |éditeur=ETAI |année=1998 |pages totales=239 |passage=26 |isbn=2-7268-8380-X }}.</ref>, tandis que ses points faibles sont la faiblesse de son artillerie antiaérienne et de ses transmissions. Côté humain, les excellentes divisions d'active et de première réserve voisinent avec celles de série B, âgées, peu entrainées et sous-équipées.
{{article détaillé|Mobilisation française de 1939|Armée française en 1940}}

[[Image:Bundesarchiv Bild 101I-126-0347-09A, Paris, Deutsche Truppen am Arc de Triomphe crop.jpg|thumb|Défilé allemand devant l'[[Arc de triomphe de l'Étoile|Arc de triomphe]] de Paris, le 14 juin 1940.]]
Cette armée est battue en six semaines en mai et juin 1940 : les forces armées allemandes se révèlent plus offensives, coordonnant mieux le soutien aérien et faisant un meilleur usage de leurs troupes mécanisées. {{unité|1.5|millions}} de Français sont fait prisonniers. Le 10 juin, l'Italie déclare la guerre à la France, échouant face aux fortifications française lors de la [[bataille des Alpes]]. Un [[Armistice du 22 juin 1940|armistice avec l'Allemagne]] est signé le 22 juin 1940, puis un [[Armistice du 24 juin 1940|second avec l'Italie]] le 24 juin. Toute la moitié nord de la France ainsi que la côte atlantique, dite [[zone occupée]], sont occupées par l'Allemagne pour poursuivre le combat contre le Royaume-Uni (l'Italie se contentant d'une [[Zone d'occupation italienne en France|petite zone frontalière]]) ; l'armée de terre française, repliée sur la [[zone libre]] et dans l'[[Empire colonial français|Empire colonial]], est limitée à {{unité|100000|hommes}} en métropole (sans compter les unités aux colonies), sans aucun [[Conscription|conscrit]] et avec théoriquement aucun matériel offensif.
{{article détaillé|Bataille de France}}

[[Philippe Pétain]], [[maréchal de France]] depuis 1918, devient chef du gouvernement français le 17 mai 1940 ; il obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet et mène une politique de collaboration avec l'Allemagne. La mission de l'armée est notamment de maintenir la souveraineté française dans ses colonies, d'où les combats contre les Japonais dès 1940 ([[invasion japonaise de l'Indochine]]), contre les Thaïlandais d'octobre 1940 à mai 1941 ([[guerre franco-thaïlandaise]]) contre les Britanniques en 1941 à Madagascar ([[Bataille de Madagascar|Operation Ironclad]]) et en Syrie ([[Campagne de Syrie (1941)|Operation Exporter]])
Le 8 novembre 1942, les forces anglo-saxonnes débarquent en [[Afrique française du Nord]] ([[Opération Torch]]) : si l'[[Armée d'Afrique (France)|armée d'Afrique]] leur résiste dans un premier temps, elle finit par se ranger à leur côté le 10 novembre, d'où la réaction allemande et italienne d'envahir la zone sud de la métropole française à partir du 11 novembre 1942 ([[Opération Anton]]). Les dernières unités métropolitaines de l'« armée d'armistice » sont dissoutes le 27 novembre.
{{article détaillé|Armée de Vichy|Histoire de l'Empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale}}

[[Image:Crowds of French patriots line the Champs Elysees-edit2.jpg|vignette|left|Défilé sur les [[Avenue des Champs-Élysées|Champs-Élysées]] le {{date|26|août|1944}} après la [[libération de Paris]].]]
En juin 1940, {{unité|1300|volontaires}} forment l'effectif des unités terrestres des [[Forces françaises libres]] (FFL), réfugiées au Royaume-Uni. Ce noyau d'origine augmente lentement, avec l'apport d'unités de l'[[Afrique-Équatoriale française]] (grâce au ralliement de [[Félix Éboué]]), d'évadés venant de France ou des [[Armée de Vichy|troupes coloniales vichystes]]. Ces FFL poursuivent la guerre aux côtés des armées alliées, notamment [[Campagne du Gabon|au Gabon en 1940]], en Syrie en 1941 (contre l'[[armée du Levant]]), en Libye en 1942 ([[bataille de Bir Hakeim]] et en 1943 [[Campagne de Tunisie|en Tunisie]]. En août 1943, les FFL fusionnent avec l'armée d'Afrique. L'armée française ainsi réunie va mener la [[libération de la Corse]] (septembre-octobre 1943), puis participer à la [[Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale)|campagne d'Italie]] à partir de novembre 1943 ([[Corps expéditionnaire français en Italie]]), au [[débarquement de Provence]] en août 1944, à la reconquête de la métropole (notamment la [[libération de Paris]]) et enfin à la [[Campagne d'Allemagne (1945)|campagne d'Allemagne]] en 1945. Elle intègre massivement des groupes de résistants des [[Forces françaises de l'intérieur]], y compris les militaires de l'[[Organisation de résistance de l'armée]].
{{article détaillé|Forces françaises libres|Armée française de la Libération}}

== La [[IVe République]] et la décolonisation ([[1946]]-[[1958]]) ==
{{article connexe|Guerre d'Indochine|Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient|Guerre d'Algérie}}

== La [[Ve République]] ==
[[File:Commando de chasse V66 du 4me Zouaves.jpg|vignette|gauche|Commando de chasse du [[4e régiment de zouaves|{{4e}} régiment de zouaves]] durant la guerre d'Algérie.]]
[[File:Parade de l'armée française à Berlin.JPEG|vignette|Parade du [[11e régiment de chasseurs à cheval|{{11e}} régiment de chasseurs]] des [[forces françaises à Berlin]] le 11 juin 1988 lors de la journée des forces alliées à [[Berlin-Ouest]]. Au premier plan, des AMX-30B2 suivis de VAB.]]
{{...}}

En [[2008]], le [[Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008 (France)|Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale]] paru cette année-la prévoit de nouvelles coupes dans les effectifs et les équipements à l'horizon 2015 avec un effectif en baisse de 17 % par rapport aux chiffres de 2008.

Le volume de [[armée de terre (France)|forces terrestres]] projetables est évalué à environ {{unité|30000|hommes}} déployables en six mois pour une durée d’un an, sans renouvellement<ref>{{p.|209}} du Livre Blanc</ref>.

En permanence, la France conservera en outre une capacité de réaction ou de renfort autonome, avec un dispositif d’alerte opérationnelle de l’ordre de {{unité|5000|hommes}} pour les forces terrestres<ref>{{p.|209}}</ref>.

Avec un format général de {{unité|131000|personnes}}, les forces terrestres constitueront une force opérationnelle de {{unité|88000|hommes}}<ref>{{p.|222}}</ref>.

La nombre de [[char de combat|chars de combat]] sera réduit à 250 soit 4 régiments équipés de 60 [[char Leclerc]] contre 80 en 2008.

Un nouveau [[Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2013 (France)|libre blanc publié en 2013]] av des objectifs encore réduit. Voici le format prévu en [[2025]] :
* {{formatnum:66000}} hommes projetables
* 200 [[char lourd|chars lourds]]
* 250 [[Char moyen|chars moyens]]
* {{formatnum:2700}} véhicules blindés multi-rôles et de combat
* 140 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque
* 115 hélicoptères de manœuvre
* une trentaine de drones

L'[[Afrique]] reste d'une importance stratégique pour la France. Les forces françaises disposait, lors des indépendances de ses anciennes possessions, de {{formatnum:30000}} soldats sur ce continent. Ils n'étaient plus que {{formatnum:15000}} en 1980 et {{formatnum:5000}} en 2012. Mais après une tentative de désengagement impulsée en 2008 par [[Nicolas Sarkozy]], des opérations multiples font qu'à fin 2014, il y près de {{formatnum:9000}} militaires français stationnés en Afrique<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2804p036.xml0/ |titre=
Interventions armées : l'Afrique de papa revient, vive l'ingérence ? |site= [[Jeune Afrique]]|auteur=Rémi Carayol |année=13 octobre 2014 |consulté le= 14 octobre 2014}}.</ref>.

== Références ==
{{Références | colonnes = 2}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Histoire militaire de la France]]
* [[Liste des régiments français]]
=== Bibliographie ===
;Ouvrages généraux.
* William Serman, Jean-Paul Bertaud, ''Nouvelle Histoire Militaire de la France, 1789-1919'', 1998, éd. Fayard, {{ISBN|2-213-03168-1}}
* E. Fieffé, ''Histoire des troupes étrangères au service de la France, depuis leur origine jusqu'à nos jours'', 1854, réédition Terana 1991, 2 volumes, {{ISBN|2-904221-15-8}}
* A. Corvisier, ''Dictionnaire d'Art et d'Histoire Militaires'', 1988, PUF, {{ISBN|2-13-040178-3}}.
* Général Louis Susane, ''Histoire de l'Artillerie française'', 1874, réédition Terana 1992, {{ISBN|2-904-221-04-2}}.
* Général Louis Susane, ''Histoire de la Cavalerie française'', 1874, reprint , {{ISBN|2-904-221-04-2}}.
;Moyen Âge
* Philippe Contamine, ''La Guerre au Moyen Âge'',
;Ancien Régime
* V. Belhomme, ''L'armée française en 1690'', 1895, réédition Terana, 2007, {{ISBN|2-904221-28-X}}
* John A. Lynn, ''Les guerres de Louis XIV, 1667-1714'', 1999, traduction Perrin 2010, {{ISBN|978-2-262-02456-7}}, chapitre 2, {{p.|59-94}}.
;Révolution et Empire
* Alain Pigeard, ''L'Armée de Napoléon, organisation et vie quotidienne'', 2000, éd. Tallandier, {{ISBN|2-235-02264-2}}
* L. Picard, ''La Cavalerie dans les guerres de la Révolution et de l'Empire'', Saumur, 1895, réédité 2000 Éditions historiques Teissedre, 2 volumes, {{ISBN|2-912259-48-7}}.
;{{s-|XIX|e}}.
* André Bach, ''L'armée de Dreyfus'', 2004, éd. Tallandier, {{ISBN|2-84734-039-4}}.
* Henri Ortholan, ''L'Armée du Second Empire'', 2009, SOTECA, {{ISBN|978-2-9163-8523-5}}
;{{s-|XX|e}}.
;{{s-|XXI|e}}.
* [[Défense et Sécurité internationale|DSI]], HS 07, 2009, ''Les Forces armées françaises, enjeux et défis d'une réforme en action''.
* [[Défense et Sécurité internationale|DSI]], HS 13, 2010, ''Les Forces armées françaises, la mutation interarmées''.
* [[Défense et Sécurité internationale|DSI]], {{n°|71}}, juin 2011, ''Réforme des armées en France, quel héritage pour l'avenir ?'', {{p.|56-59}}.

=== Liens externes ===
* [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ Service historique de la Défense]
* [http://www.ecpad.fr Médiathèque de la Défense, Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense] (ECPAD)
* [http://sites-bruno.chez-alice.fr/Orga/ Organisation de l'armée de terre depuis 1965]

{{Palette|Armée française}}
{{Palette Anciens véhicules militaires français}}
{{Portail|Armée française|histoire militaire}}
{{DEFAULTSORT:Armee de terre francaise}}

[[Catégorie:Histoire de l'armée de terre française]]
[[Catégorie:Guerre de l'histoire de France]]
[[Catégorie:Bataille de l'histoire de France]]

Société Jules Verne

2014-05-27T18:49:17Z

Bub's wikibot: Robot : Ajout de la date dans le bandeau {{sources secondaires}}, trouvé 3 juil. 2012 10:23 dans l'historique

{{sources secondaires|date=juillet 2012}}

La '''Société Jules-Verne''' est une [[association loi de 1901|association régie par la loi de 1901]]. Elle a été fondée le 31 juillet 1935 par Jean Guermonprez. Son siège social est au 4, [[rue Jean-Goujon]] à Paris<ref>Samuel Sadaune, ''Les sites verniens'', in ''Les 60 Voyages extraordinaires de Jules Verne''. Editions Ouest-France, 2005, p. 140-141.</ref>.

== Historique ==
Dissoute en 1939, La '''''Société Jules Verne''''' a repris ses activités en janvier 1966. Composée actuellement de plus de 200 membres, présente dans le monde entier, son but principal est de faire connaître et reconnaître [[Jules Verne]] et son œuvre.
Elle a publié :
*La Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne (2 tomes, 1977 et 1985) par Piero Gondolo della Riva
*Les versions originales des romans posthumes, édités et remaniés entre 1905 et 1910 par son fils [[Michel Verne]] (1985 à 1989)
*La Correspondance entre Jules et Michel Verne avec leurs éditeurs Pierre-Jules et Louis-Jules Hetzel (5 volumes, Genève : Slatkine, 1999 à 2006).
C'est aussi l'éditrice du '''''Bulletin de la Société Jules Verne''''' (souvent abrégé BSJV dans les publications).

== Le ''Bulletin de la Société Jules Verne'' ==
{{Infobox Revue
| titre = Bulletin de la Société Jules Verne
| image =
| directeur de publication = Volker Dehs
| discipline = [[Littérature]]
| langue = Français
| abréviation =
| maison = Société Jules Verne
| pays = France
| fréquence = Quadrimestriel
| période =
| accès ouvert =
| impact =
| année impact =
| site web = http://www.societejulesverne.org
| RSS =
| atom =
| JSTOR =
| OCLC =
| LCCN =
| CODEN =
| ISSN = 0986-2226
| eISSN =
}}
Apparu dès 1935, le ''BSJV'' en est en juillet 2012 à son 179e numéro. Longtemps trimestriel, il parait depuis 2010 tous les quatre mois.
Dirigé entre 1969 et 2012 par Olivier Dumas, il l’est depuis juin 2012 par {{Lien|Volker Dehs|lang=de}}.
Le BSJV regroupe les travaux des [[vernien]]s du monde entier. Contrairement à la [[Revue Jules Verne]], il est rarement thématique et publie l’actualité des recherches scientifiques autour de Jules Verne. C’est aussi dans les pages du ''Bulletin'' que sont parues la plupart des œuvres inédites de Jules Verne (théâtre, nouvelles…) ainsi que des lettres de ses amis [[Nadar]] ou [[Dumas fils]] parmi bien d’autres, y compris l’importante correspondance de son fils Michel avec l’éditeur [[Pierre-Jules Hetzel|Hetzel]]. Le ''BSJV'' reste une référence fondamentale de toutes les études écrites sur Jules Verne.

== Présidents de la Société Jules Verne ==
*[[Jean Guermonprez]] : 1935-1959
*[[Joseph Laissus]] : 1966-1969
*[[Olivier Dumas]] : depuis 1969

== Principaux contributeurs du ''Bulletin de la Société Jules Verne'' ==

Jean-Pierre Albessard, Philippe Burgaud, William Butcher, [[Christian Chelebourg]], Cécile Compère, [[Daniel Compère]], Luce Courville, Volker Dehs, Olivier Dumas, Piero Gondolo della Riva, Jean Guermonprez, Terry Harpold, Cornelis Helling, Philippe Jauzac, Jean Jules-Verne, Bernhard Krauth, Joseph Laissus, Louis Le Garsmeur, Edmondo Marcucci, [[Jean-Michel Margot]], [[Charles-Noël Martin]], Xavier Noël, Norbert Percereau, Raymond Perrussel, Claude Petel, Lionel Philipps, Jean-Pierre Picot, Christian Porcq, Robert Pourvoyeur, François Raymond, Christian Robin, Samuel Sadaune, Philippe Scheinhardt, [[Marc Soriano]], Robert Soubret, Laurence Sudret, Alexandre Tarrieu, Robert Taussat, Brian Taves, Pierre Terrasse, Ian B. Thompson, Pierre-André Touttain, Mario Turiello, Jean Varmond, Simone Vierne, Eric Weissenberg.

== Bibliographie ==
*Volker Dehs : Guide bibliographique à travers la critique vernienne, 1872-2001 (édition bilingue), Phantastische Bibliothek, 2002.
*Jean-Michel Margot : Bibliographie documentaire sur Jules Verne, Centre de Documentation Jules Verne, 1989.
*Piero Gondolo della Riva : Le Bulletin de la Société Jules Verne. Revue Jules Verne 32, [[Centre international Jules Verne]]. 2011. p.53-54
*Philippe Mellot et Jean-Marie Embs. La Société Jules Verne. Le Guide Jules Verne. Les éditions de l'Amateur. 2005. p.318.
*Cornélis Helling: "Jean H. Guermonprez: 1901-1959. Fondateur de la Société Jules Verne", in BSJV, nouvelle série, n° 1, janvier 1967, pp. 1-2.
*Le Comité de direction: "Assemblée générale du 3 décembre 1966", ibid., p. 4.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
* Numéros du [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34407518r/date ''BSJV''] dans [[Gallica]], la bibliothèque numérique de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].
* [http://www.societejulesverne.org/Page officielle]
* [http://www.societejulesverne.org/bulletins/bulletins.cgi Le Bulletin de la Société Jules Verne]

=== Articles connexes ===
:[[vernien]]
:[[Revue Jules Verne]]
:[[Jules Verne]]
:[[Théâtre de Jules Verne]]

{{Portail|littérature}}

{{DEFAULTSORT:Societe Jules Verne}}
[[Catégorie:Revue littéraire française]]
[[Catégorie:Jules Verne]]

Liste der Gouverneure von Bretagne

2014-01-14T15:44:21Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de l'emploi du modèle {{Lien}} par un wikilien car l'article en français existe

{{Ébauche|Histoire militaire|Bretagne}}

== Description ==

Le titre de [[gouverneur]] était donné pour les représentants du [[roi de France]] ou [[roi d'Angleterre|d'Angleterre]] en [[Bretagne]] lorsque celle-ci fut, sous différentes périodes de son histoire, sous le contrôle militaire de ces derniers.

Sous les [[duc de Bretagne|ducs de Bretagne]], les gouverneurs de cette {{citation|province}} et des villes n'étaient point perpétuels. Ils n'étaient ordinairement institué que dans des temps de guerres ou d'absence du duc, et ils cessaient, lorsque la nécessité qui les avait fait établir, cessait aussi<ref name="Dictionnaire géographique, historique">Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France.</ref>.

Nominoë, le même qui dans la suite, se fit souverain en Bretagne, fut le premier {{citation|gouverneur}}<ref name="Dictionnaire géographique, historique"/> de cette province vers l'an [[818]].

== Liste ==
=== Les ''[[Missi dominici|missus imperatoris]]'' des [[Carolingiens]] ===
{| class="wikitable centre" width="80%"
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|-
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! scope=col | [[Missi dominici|Missus imperatoris]]
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|-
| width="15%" |
vers l'an [[818]]
| width="25%" |
[[Nominoë]] (°v.[[800]] - † [[7 mars]] [[851]])
| width="10%" align="center" |

| width="35%" |
Nommé ''[[Missi dominici|missus imperatoris]]'' par l'empereur [[Louis le Débonnaire]]. Nominoë établi un pouvoir central, devient [[Liste des souverains de Bretagne|potentat de Bretagne]] (''ducatus ipsius gentis'') et nomme à son tour des ''missi dominici''<ref>Michel Rouche, « La rénovation carolingienne », dans ''Histoire du Moyen Âge'', Éditions Complexe, 2005, p. 103.</ref>. Se fit, par la suite, [[roi de Bretagne|{{citation|roi}} de Bretagne]]<ref>Dans le [[cartulaire de Redon]], il est tour à tour qualifié de ''duc des Bretons'', de ''duc en Bretagne'', de ''duc de toute la Bretagne'', de ''prince de Bretagne'' et de ''prince de toute la Bretagne''. C'est son fils et successeur [[Erispoë]] qui a le premier usé de ce titre attribué par [[Charles le Chauve]] après la [[bataille de Jengland]].</ref>.
|}

Autonome, la Bretagne, durant les cinq siècles suivant n'eut d'autres gouverneurs que [[Liste des souverains de Bretagne|ses propres souverains]]<ref name="Dictionnaire géographique, historique"/>.

=== [[Guerre de succession de Bretagne|Guerres de succession de Bretagne]] et [[Guerre de Cent Ans|de Cent Ans]] ===
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
|+
|-
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|-----
|| [[1341]] ([[novembre]])
|| [[Robert VIII Bertrand de Bricquebec|Robert VIII Bertrand]], [[baron (noblesse)|baron de]] [[Bricquebec]], [[vicomte]] de [[Roncheville]] (°[[1285]] - † [[1348]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne vicomte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason Bricquebec.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| [[Maréchal de France]]. Capitaine pour le Roi en Bretagne ({{date||novembre|1341}}), après la mort du [[Jean III de Bretagne|duc Jean III]], avant l'[[arrêt de Conflans]] en faveur de [[Charles de Blois]], contre le duc [[Jean de Montfort (1294-1345)]].
|-
|| [[1346]]
|| [[Sir]] [[Thomas Dagworth]] ( † [[1352]])
|| [[Fichier:Blason Thomas Dagworth.svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Nommé par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]], tuteur du [[Jean IV de Bretagne|duc Jean IV, dit ''le Conquérant'']].
|-
|| vers [[1348]]
|| [[William de Bohun]], [[comte de Northampton]] (°v.[[1312]] - † [[1360]])
|| [[Fichier:Rangkronen-Fig. 20.png|100px]] [[Fichier:Blason Famille Bohun, Comte d'Hereford (selon Gelre).svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Nommé par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]].
|-
|| vers [[1352]]
|| [[Jean Avenel]]
||
||
||
|-
|| [[1355]]
|| [[Thomas Holland (1er comte de Kent)|Thomas Holland]], [[comte de Kent]] ( † [[1360]])
|| [[Fichier:Rangkronen-Fig. 20.png|100px]] [[Fichier:Blason Thomas Holland.svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Lieutenant du roi en Bretagne, nommé par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]].
|-

|| [[1356]]
|| [[Henri II de Lancastre|Henri II]], [[duc de Lancastre]] (°[[1299]] - † [[1361]]) ''(avec [[Jean IV de Bretagne|Jean de Montfort, duc de Bretagne]])''
|| [[Fichier:Rangkronen-Fig. 06.png|100px]] [[Fichier:Edmund Crouchback Arms.svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Gouverneurs de Bretagne institués par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]].
|-
|| [[1359]]
|| {{lien|trad=Robert de Herle|lang=en|Robert de Herle}} et {{citation|[[Jean de Buckingham]]}}
|| [[Fichier:Blason inconnu.svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| {{lien|trad=Lord Warden of the CinquePorts|lang=en|Lord Warden des Cinque Ports}} Nommés par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]].
|-
|| [[1368]]-[[1370]]
|| [[William Latimer (4e baron Latimer)|William, 4{{e}} baron Latimer]] ([[1330]] † [[1381]])
|| [[Fichier:Rangkronen-Fig. 32.png|100px]] [[Fichier:Blason Guillaume Latimer (selon Gelre).svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Nommé par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]], gouverneur militaire de [[Bécherel]] en [[1368]] puis en [[1370]], de [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]]<ref name="Tuck">{{ouvrage|auteur=Anthony Tuck|titre=Crown and nobility: England 1272–1461|éditeur=Wiley-Blackwell|date=1999|publi=2{{e}}|pages=140-141|isbn=9780631214663}}</ref>.
|-
|| [[1373]] ([[18 décembre]])
|| [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{Ier}}]], [[duc d'Anjou]] (°[[1339]] - † [[1384]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason duche fr Anjou (moderne).svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Établi [[lieutenant général]] de Bretagne bretonnante et Bretagne gallo, par lettres de [[Charles V de France|Charles V]], le [[Jean IV de Bretagne|duc Jean IV de Bretagne]] ayant passé en Angleterre.
|-
|| [[1374]]
|| [[Edmond de Langley|Edmond]], [[comte de Cambridge]] (°[[1341]] - † [[1402]]) ''(avec le duc [[Jean IV de Bretagne]])''
|| [[Fichier:Regentenkronen-Fig. 33.png|100px]] [[Fichier:Edmund of Langley Arms.svg|100px]]
|| {{Royaume d'Angleterre}}
|| Établis capitaines de Bretagne par [[Édouard III d'Angleterre|Édouard III, roi d'Angleterre]].
|-
|}

=== {{citation|[[histoire de Bretagne|Souveraineté bretonne]]}} ===

{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
|+
|-
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|-----
|| [[1382]] ([[9 juin]])
|| [[Guy XII de Laval|Guy XII]], [[Liste des seigneurs de Laval|seigneur de Laval]], [[Liste des vicomtes de Rennes|vicomte de Rennes]], [[Liste des seigneurs de Vitré|baron de Vitré]], etc... (°[[1327]] - † [[1412]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne vicomte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason Gui VII de Laval.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}}
|| Le duc étant réconcilié avec la France, accompagna le roi [[Charles VI de France|Charles VI]], en [[1382]], dans son expédition de Flandre. Avant son départ, il donna commission au sire de Laval, par lettres scellées le [[22 juillet]] de la même année, de gouverner la [[Bretagne]] en qualité de son lieutenant-général, avec pouvoir d'agir comme sa propre personne, de donner des grâces, d'établir des gouverneurs et des capitaines dans toutes les places, d'accorder des trêves. En [[1404]], curateur du duc [[Jean IV de Bretagne]] depuis la mort du père de celui-ci, Guy XII est déchargé de ses fonctions par le jeune duc Jean le Bon par lettres-patentes du [[14 janvier]].
|-
|| [[1402]]
|| [[Philippe II de Bourgogne|Philippe II]], [[duc de Bourgogne]] (°[[1342]] - † [[1404]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason fr Bourgogne.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}} {{France (1364-1638)}}
|| Oncle et [[tuteur]] du duc [[Jean V de Bretagne]].
|-
|| [[1420]]
|| [[Alain VIII de Rohan|Alain VIII]], [[vicomte de Rohan]] ( † [[1429]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne vicomte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason fam fr Rohan.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}}
|| Gouverneur pendant la détention duc [[Jean V de Bretagne]] par le [[Guerre de succession de Bretagne|parti pro-Penthièvre]].
|-
|| [[1447]] & [[1449]] ([[4 septembre]])
|| [[Pierre II de Bretagne|Pierre]], [[comté de Guingamp|comte de Guingamp]] (°[[1418]] - † [[1457]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne comte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason Pierre II de Bretagne (1418-1457) Comte de Guingamp.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}}
|| Lieutenant du [[François Ier de Bretagne|duc François {{Ier}}]] durant ses voyages vers le roi de France.
|-
|| [[1472]] ([[24 mai]])
|| [[Guy XIV de Laval|Guy XIV]], [[comte de Laval]] (°[[1406]] - † [[1486]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne comte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason Gui VII de Laval.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}}
|| Nommé [[lieutenant général]] par tout le Duché par mandement d'institution.
|-
|| [[1488]]
|| [[Jean IV de Chalon-Arlay]]<ref>Les registres du [[Sénéchaussées de la Bretagne#Présidial de Rennes|présidial de Rennes]] font mention de ce gouverneur en l'an [[1494]] et les titres de Nantes au [[16 janvier]] [[1496]].</ref>, [[prince d'Orange]] (°[[1443]] - † [[1502]])
|| [[Fichier:Fuerst.jpg|100px]] [[Fichier:Blason famille fr Chalon Orange.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}} {{France (1364-1638)}}
|| Gouverneur institué par le [[François II de Bretagne|duc François II]] en l'an [[1488]]. Il continua sous la [[Anne de Bretagne|duchesse Anne]] après la mort du duc, et sous [[Charles VIII de France|Charles VIII]], par lettres de [[1492]].
|-
|| avant [[1525]]
|| [[Charles IV d'Alençon|Charles IV]], [[duc d'Alençon]] (°[[1489]] - † [[1525]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason province fr Alençon.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}} {{France (1364-1638)}}
||
|-
|| [[1525]]
|| [[Guy XVI de Laval|Guy XVI]], [[comte de Laval]] (°[[1476]] - † [[1531]])
|| [[Fichier:Heraldique couronne comte français.svg|100px]] [[Fichier:Blason Gui VII de Laval.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}} {{France (1364-1638)}}
|| [[Amiral de Bretagne|Amiral]] et [[lieutenant général]] de Bretagne sous le duc d'Alençon en [[1510]] et gouverneur à sa mort par lettres du [[François Ier de France|roi François {{Ier}}]] du [[27 août]] [[1526]].
|-
|| [[1531]] ([[9 juin]])
|| [[Jean de Laval-Châteaubriant|Jean de Laval]], [[baron de Châteaubriant]] (°[[1486]] - † [[1543]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - Baron.svg|80px]] [[Fichier:Blason Gui VII de Laval.svg|100px]]
|| {{Duché de Bretagne}} {{France (1364-1638)}}
|| [[Amiral de Bretagne|Amiral]] et [[lieutenant général]] de Bretagne, il reçut en cette qualité au mois d'{{date||août|1532}}, le [[François Ier de France|roi François {{Ier}}]], la [[Éléonore de Habsbourg|reine Éléonore]], et le [[dauphin de France|dauphin]] [[François III de Bretagne|François III, duc de Bretagne]], lors de leur entrée à [[Nantes]].
|-
|}

=== Après le [[traité d'union de 1532]] ===

{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
|+
|-
! scope=col | Date
! scope=col | Gouverneur
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! scope=col | Commentaire
|-----
|| [[1542]] ([[25 février]])
|| [[Jean IV de Brosse|Jean de Bretagne, seigneur de Brosse]], [[comte de Penthièvre]], [[duc d'Étampes]] ( † [[1565]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - duc v2.svg|100px]] [[Fichier:Blason fam fr Brosse (dit de Bretagne).svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Institué par lettres du [[25 février]] [[1542]], il fit son entrée à Nantes le [[8 avril]] suivant et entra à la cour le [[10 septembre]] [[1555]].
|-
|| [[1562]] ([[20 mars]])
|| [[Sébastien de Luxembourg-Martigues|Sébastien de Luxembourg]], [[duc de Penthièvre]], [[vicomte]] de [[Martigues]] ( † [[1569]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - duc v2.svg|100px]] [[Fichier:Berg Arms.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Neveu du précédent, institué gouverneur par lettres du [[20 mars]] [[1562]]. Il présenta au Parlement ses provisions le [[18 mai]] [[1564]], entra à la Cour le [[13 avril]] [[1565]], vint à Nantes le [[2 juin]] suivant et fit le [[4 juin]] son entrée solennelle<ref>''Bastien de Luxembourg, seigneur de Martigues, comte de Penthièvre, chevalier de l'[[Ordre du roi]], et son lieutenant général en Bretaigne, aux Officiers en la Justice, Maire et Echevins de Nantes, etc....'' ''A Nantes le [[9 août|9{{e}} jour d'août]] [[1568]], signé, Bastien de Luxembourg.'' Et plus bas :'' Par mondit Seigneur, Cornillier''. Regist. de la Ville de Nantes, fol. 29 et 30. Mr. de Luxembourg fit ériger au mois de septembre suivant le [[Comté de Penthièvre]] en [[Pairie de France (Ancien Régime)|Duché-pairie]]. Il mourut au mois d'octobre 1569. Ce seigneur descendait de [[Guy de Penthièvre]], second fils du duc [[Arthur II de Bretagne]].</ref>...
|-
|| [[1569]]
|| [[Louis III de Montpensier|Louis III de Bourbon-Vendôme]], [[Liste des souverains de Dombes|souverain de Dombes]], [[duc de Montpensier]] (°[[1513]] - † [[1582]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Armoiries Montpensier Moderne.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Nommé en 1569, le maire et les échevins de Nantes lui en firent compliment aussitôt. Il leur fit une réponse le [[14 janvier]] [[1570]]. Il reçut ses lettres de gouverneur le [[20 mars]] suivant, fit son entrée à Nantes le [[23 décembre]] [[1572]], entra à la Cour le [[3 mai]] [[1578]]. Il existe<ref>[http://www.infobretagne.com/gouverneur-bretagne.htm ''GOUVERNEURS DE BRETAGNE'' sur www.infobretagne.com</ref> une lettre de lui du lendemain de [[Massacre de la Saint-Barthélemy|la Saint-Barthélemy]] ([[24 août]] 1572), où il exhortait de faire à Nantes ce qu'on avait fait à Paris. Il ne fut pas obéi.
|-
|| [[1582]]
|| [[Philippe-Emmanuel de Lorraine]], [[duc de Mercœur]] (°[[1558]] - † [[1602]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - duc et pair.svg|100px]] [[Fichier:Armoiries ducs de Mercœur.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Nommé par lettres du [[5 septembre]] [[1582]], sur démission de Louis de Bourbon, il fut confirmé le [[11 octobre]] suivant. Ce gouverneur fit son entrée à Nantes le {{1er septembre}} [[1583]], entra à la Cour le [[22 novembre]]. Le [[Henri III de France|roi Henri III]] révoqua le Duc de Mercoeur le [[24 avril]] [[1589]] mais le duc continua de se dire Gouverneur de Bretagne jusqu'en {{date||avril|1598}}. Moyennant une grosse pension, il se démit en faveur de [[César de Vendôme|César]], [[duc de Vendôme]], fils de [[Henri IV de France|Henri IV]]. Il était gendre de M. de Martigues, et beau-frère du roi Henri III.
|-
|| [[1589]]
|| [[Henri de Montpensier|Henri de Bourbon]], [[Liste des souverains de Dombes|Prince de Dombes]] (°[[1573]] - † [[1608]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Armoiries Montpensier Moderne.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Petit-fils du [[duc de Montpensier]], pourvu en [[wikt:survivance|survivance]] le [[27 mars]] [[1575]] et nommé le [[24 avril]] [[1589]]. [[Lieutenant général]] de Bretagne, il reçut ses lettres le [[14 août]] suivant et entra à la Cour le même jour. Ses lettres ne lui donnent point la qualité de gouverneur, et le duc de Mercœur après cette nomination, fit frapper sur sa terre de [[Penthièvre]] des quarts d'[[écu]], avec l'inscription ''Pro Christo et Rege 1589''.
|-
|| [[1598]] ([[avril]])
|| [[César de Vendôme|César]], [[duc de Vendôme]] (°[[1594]] - † [[1665]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason Batard Vendôme.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| [[Fils naturel]] d'[[Henri IV de France|Henri IV]], nommé à Nantes au mois d'{{date||avril|1598}}, il reçut ses lettres le [[14 mai]] suivant, entra à la Cour le [[27 septembre]] [[1608]], et fit son entrée à Nantes le [[27 octobre]] suivant. Il se démit en [[1626]].
|-
|| [[1626]] ([[3 juillet]])
|| [[Pons de Lauzières-Thémines|Pons de Lauzières]]-[[famille de Cardaillac|Cardaillac]], [[marquis]] de [[Thémines]] (°[[1553]] - † [[1627]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - marquis v2.svg|100px]] [[Fichier:Blason Pons de Lauzières-Thémines (1553-1627).svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| [[Maréchal de France]], nommé le 3 juillet 1626, confirmé le {{Date|19|janvier|1627}}, entra à la Cour le [[27 avril]] et fit son entrée à Nantes le [[20 mai]]. Il mourut à [[Auray]] au mois d'octobre de la même année.
|-
|| [[1627]]
|| [[Armand Jean du Plessis]], [[cardinal (religion)|cardinal]] et [[duc de Richelieu]] (°[[1553]] - † [[1627]])
|| [[Fichier:Coat_of_Arms_of_Cardinal_Richelieu.svg|100px]]
|| {{France (1364-1638)}}
|| Nommé en l'an [[1627]], confirmé le [[17 avril]] [[1632]]. Il mourut au mois de {{date||décembre|1642}} sans être entré en Bretagne depuis sa nomination au Gouvernement.
|-
|| [[1643]]
|| [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]], [[régent]]e (°[[1601]] - † [[1666]])
|| [[Fichier:COA french queen Anne d'Autriche.svg|100px]]
|| {{France monarchie}}
|| Mère de [[Louis XIV de France|Louis XIV]], nommée gouvernante à la demande des [[États de Bretagne]] en l'an [[1643]], confirmée les [[13 juillet|13]] et [[16 juillet]] [[1647]]. [[Charles de La Porte]], duc de la Meilleraye, [[maréchal de France]] et gouverneur militaire de Nantes, fut le lieutenant général de la reine gouvernante, et suite à sa démission en l'an [[1656]], son fils unique [[Armand-Charles de La Porte de La Meilleraye|Armand de La Porte]], et après lui, [[Charles d'Albert d'Ailly]], [[duc de Chaulnes]]. La reine mourut au mois de {{date||janvier|1666}} et la Bretagne fut durant 4 ans sans gouverneur.
|-
|| [[1670]]
|| [[Charles d'Albert d'Ailly]], [[duc de Chaulnes]]e (°[[1625]] - † [[1698]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - duc et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason Louis Auguste d'Albert de Luynes puis d'Albert d'Ailly (1676-1744).svg|100px]]
|| {{France monarchie}}
|| Pourvu le [[24 juillet]] [[1670]], confirmé le [[20 octobre]] suivant, entra à la Cour le [[4 mai]] [[1675]], et se démit en l'an [[1695]]. Il parut plusieurs fois à Nantes sans y avoir fait d'entrée solennelle.
|-
|| [[1695]] ([[26 mars]])
|| [[Louis Alexandre de Bourbon]], [[comte de Toulouse]] (°[[1678]] - † [[1737]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason Batard Vendôme.svg|100px]]
|| {{France monarchie}}
|| Gouverneur de Bretagne par lettres du [[26 mars]] [[1695]], sur la démission du duc de Chaulnes. Il passa à Nantes le [[17 avril]] [[1704]], allant à Brest, et logea à l'[[Évêché de Nantes|évêché]].
|-
|| [[1736]] ([[31 décembre]])
|| [[Louis Jean Marie de Bourbon]], [[duc de Penthièvre]] (°[[1725]] - † [[1793]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason Batard Vendôme.svg|100px]]
|| {{France monarchie}}
|| Fils du précédent, il fit son entrée à Nantes le [[7 février]] [[1747]], à sept heures du soir.
|-
|| [[1738]] ([[4 mai]])
|| [[Louis d'Orléans (1703-1752)|Louis]], [[duc d'Orléans]] (°[[1703]] - † [[1752]])
|| [[Fichier:French heraldic crowns - prince du sang v2 et pair.svg|100px]] [[Fichier:Blason duche fr Orleans (moderne).svg|100px]]
|| {{France monarchie}}
|| Pendant la minorité du précédent.
|-

|}

== Source ==

* {{ouvrage
|langue=
|prénom1=Jean-Joseph
|nom1=Expilly
|lien auteur1=Jean-Joseph Expilly
|titre=Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France
|sous-titre=
|numéro d'édition=
|éditeur=Desaint et Saillant
|lien éditeur=
|lieu=
|jour=
|mois=
|année=[[1770]]
|volume=6
|tome=
|pages totales=
|passage=
|isbn=
|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=jlQ_AAAAcAAJ&pg=PA219&lpg=PA219&dq=gouverneur+de+Bretagne&source=bl&ots=SiHzbsT34H&sig=2WoQm8OKonQExn_5ZF9qE8YojBs&hl=fr&ei=NWQoTK6cEdO4jAf4oMBv&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CDoQ6AEwCA#v=onepage&q&f=true
|consulté le=
}} ;

== Notes ==
<references />

{{portail|histoire militaire|Bretagne}}
{{DEFAULTSORT:Gouverneur}}

[[Catégorie:Bretagne médiévale]]
[[Catégorie:Administration française d'Ancien Régime]]
[[Catégorie:Gouverneur de Bretagne| ]]

Decauville-Bahn Saint-Laurent-du-Maroni

2013-10-18T17:17:08Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de l'emploi du modèle {{Lien}} par un wikilien car l'article en français existe

{{Voir homonymes|Saint-Laurent|Maroni}}
{{Infobox Commune de France
| nom = Saint-Laurent-du-Maroni
| image = StLaurent-02.jpg
| légende = église de Saint Laurent du Maroni
| blason = Blason Saint-Laurent-du-Maroni.svg
| drapeau =
| région = [[Guyane]]
| département = [[Guyane]] ([[sous-préfecture]])
| arrondissement = [[Arrondissement de Saint-Laurent-du-Maroni|Saint-Laurent-du-Maroni]] ([[chef-lieu]])
| canton = [[Canton de Saint-Laurent-du-Maroni|Saint-Laurent-du-Maroni]] ([[chef-lieu]])
| insee = 97311
| cp = 97320
| maire = [[Léon Bertrand (homme politique)|Léon Bertrand]]
| mandat maire = [[2008]]-[[2014]]
| intercomm = [[Communauté de communes de l'Ouest guyanais]]
| longitude = -54.037886
| latitude = 5.490920000000017
| alt mini = 2
| alt maxi = 15
| superficie = 4830
| population = 38367
| année_pop = [[2010]]
| population agglomération =
| gentilé = Saint-Laurentins
| siteweb = [http://www.saintlaurentdumaroni.fr/ saintlaurentdumaroni.fr]
| géoloc-département =
}}

'''Saint-Laurent-du-Maroni''' est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département d'outre-mer|département]] de la [[Guyane]]. En [[2010]], elle est la deuxième commune la plus peuplée de [[Guyane]] après [[Cayenne]].

Ses habitants sont [[gentilé|appelés]] les ''Saint-Laurentins''<ref>
{{Lien web
|url=http://www.habitants.fr/result.php?page=0
|titre=Votre recherche : saint-laurent-du-maroni
|site=le site de David Malescourt
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

== Géographie ==
=== Situation ===
[[Image:Map-Saint Laurent du Maroni.svg|thumb|left|En rouge le territoire communal de Saint-Laurent-du-Maroni.]]
Saint-Laurent-du-Maroni, localité placée à {{unité|253|kilomètres}} à l'ouest de [[Cayenne]], est située un peu derrière l'embouchure du [[Maroni (fleuve)|Maroni]], face à la ville [[Suriname|surinamaise]] d'[[Albina]], au nord-est du [[Amérique du Sud|continent sud-américain]]. Elle n'a pas donc de côte Atlantique, fait expliqué par le désir des autorités pénales d'empêcher les bagnards qui y étaient implantés de s'évader par la mer.

Beaucoup d'ethnies y cohabitent : [[Amérindiens]] ([[Kali'na]], [[Lokono]]), [[Hmong]], [[Hindouisme|Hindous]], [[Bushinengue]] ([[Saramaca]], [[Djuka]], [[Aluku]], [[Paramacas]]), étrangers (Haïtiens, Surinamais, Brésiliens, etc), et métropolitains.

Les communes limitrophes avec Saint-Laurent-du-Maroni sont [[Mana (Guyane)|Mana]] au nord et à l'est, [[Grand-Santi]] au sud-ouest, et [[Apatou]] au nord-ouest.

La commune inclut les îles fluviales [[Île Portal|Portal]], de la [[Île de la Quarantaine|Quarantaine]] et aux [[Île aux Lépreux|Lépreux]].
{{clr|left}}

{{Communes limitrophes
| élision =
| commune = Saint-Laurent-du-Maroni
| nord = [[Awala-Yalimapo]]
| nord-est = [[Mana (Guyane)|Mana]]
| est = [[Mana (Guyane)|Mana]]
| sud-est =
| sud = [[Apatou]]
| sud-ouest = [[Apatou]]
| ouest = [[Albina]] ''([[Suriname]])''
| nord-ouest = [[Kali'na|Galibi]] ''([[Suriname]])''
}}

=== Géologie et relief ===
Articulé sur un plateau continental de faible hauteur, le relief de Saint-Laurent-du-Maroni est essentiellement vallonné, avec un point culminant à {{unité|100|mètres}} d'altitude. Les vallées qui serpentent au milieu des collines sont, pour la plupart, marécageuses. Le sud de la commune, quant à lui, est plus montagneux, avec un point culminant, dans le [[Massif Dékou-Dékou]], à {{unité|500|mètres}} d'altitude<ref>Plan Local d’Uurbanisme – Rapport de présentation, {{p.|11}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
|url=http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/030120029/tab/commentaires
|titre=ZNIEFF 030120029 MASSIFS LUCIFER ET DÉKOU-DÉKOU
|site =le site de l'[[inventaire national du patrimoine naturel]] (INPN)
|consulté le= 19 février 2013
}}.</ref>.

=== Hydrographie ===
Le [[Maroni (fleuve)|Maroni]] arrose la commune, a qui il donne une partie de son nom, au nord et nord-ouest de celle-ci. Plusieurs de ses affluents traversent également le territoire communal : la [[Crique Sparouine]] (en limite de commune sud), la [[Crique Bastien]], la [[Crique Serpent]], la [[Crique des cascades]], la [[Crique Awara]], la [[Crique Balaté]], la [[Crique Margot]], la [[Crique Chameau]], la [[Crique aux bœufs lamentins]], la [[Crique Vaches]] (en limite de commune nord).

=== Climat ===
Saint-Laurent-du-Maroni bénéficie d'un climat chaud et humide de type [[climat équatorial|équatorial]] (type Af selon la [[classification de Köppen|classification de Koppen]]). Il n'existe qu'une seule saison dans l'année avec deux pics pour les précipitations, un grand pic au printemps au mois de mai et un petit pic en hiver au mois de janvier. L'air est constamment chaud et moite. Les seules variations que connaissent les températures sont des variations journalières avec des minimales égales à {{tmp|22|°C}} et des maximales comprises entre {{tmp|29|°C}} et {{tmp|33|°C}}. Il pleut toute l'année de façon abondante si bien que le cumul annuel des précipitations atteint une valeur très élevée ({{unité|2594.4|mm/an}}). Cependant les précipitations varient du simple au triple entre le mois le moins arrosé ({{unité|105.9|mm}} en octobre) et le mois le plus arrosé ({{unité|366.6|mm}} en mai).

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations moyennes :

{{Relevé météo
|Charte=commune
|titre=Relevé météorologique de Saint-Laurent-du-Maroni
|source= [http://www.climate-charts.com/Locations/f/FG81401.php climate-charts.com]
|diagramme=oui



|tmin-jan=22.1
|tmin-fev=22.0
|tmin-mar=22.2
|tmin-avr=22.6
|tmin-mai=22.8
|tmin-jui=22.5
|tmin-jul=22.2
|tmin-aou=22.3
|tmin-sep=22.3
|tmin-oct=22.3
|tmin-nov=22.3
|tmin-dec=22.3
|tmin-ann=22.3

|tmax-jan=29.1
|tmax-fev=29.2
|tmax-mar=29.7
|tmax-avr=30.0
|tmax-mai=29.9
|tmax-jui=30.3
|tmax-jul=31.1
|tmax-aou=32.1
|tmax-sep=32.8
|tmax-oct=32.6
|tmax-nov=31.6
|tmax-dec=29.9
|tmax-ann=30.7


|prec-jan=255.8
|prec-fev=175.8
|prec-mar=189.2
|prec-avr=248.2
|prec-mai=366.6
|prec-jui=320.4
|prec-jul=250.2
|prec-aou=167.0
|prec-sep=115.2
|prec-oct=105.9
|prec-nov=159.3
|prec-dec=240.8
|prec-ann=2594.4
}}
</center>

=== Voies de communications et transports ===
[[Image:Embarcadère de Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|thumb|Embarcadère sur le Maroni à la fin du {{s-|XIX|e}}]]
[[File:Pirogue sur le maroni.JPG|thumb|Pirogue sur le Maroni]]

==== Réseau routier ====
Saint-Laurent-du-Maroni est accessible par la [[route nationale]] RN1, qui termine sa course dans cette ville, en provenance, de l'est, de [[Kourou]], ainsi que par la [[réseau routier départemental français|route départementale]] RD9, depuis [[Mana (Guyane)|Mana]], au nord.

==== Transports en commun ====
Saint-Laurent-du-Maroni est desservi par quatre lignes de bus<ref>[http://www.cg973.fr/Lignes-de-transport-prevues bus à Saint Laurent du Maroni]</ref> :
*Ligne 1 : Saint-Laurent du Maroni - [[Javouhey]] - [[Mana (Guyane)|Mana]] - [[Awala-Yalimapo|Awala]]
*Ligne 2 : Saint-Laurent du Maroni - Mana - [[Iracoubo]]
*Ligne 3 : Saint-Laurent du Maroni - Iracoubo
*Ligne 10 : Saint-Laurent du Maroni - Iracoubo (express)

==== Réseau fluvial ====
Trois sociétés, basées à Saint-Laurent, proposent leurs services pour le transport fluvial, tant du fret que des passagers, sur le [[Maroni (fleuve)|Maroni]], sans toutefois de ligne régulières<ref>[http://www.ot-saintlaurentdumaroni.fr/decouvrir-st-laurent/aventure-sur-le-maroni/fret-et-transport-fluvial/ transport fluvial à Saint Laurent du Maroni]</ref>. Les pirogues du Maroni se comptent par centaines. Elles restent le seul moyen de transport pour les riverains du fleuve. Les Amérindiens naviguent uniquement dans l'estuaire sur des pirogues larges et se terminant par une haute étrave. Les Bushinenge, population issue des anciens esclaves du Surinam, construisent des pirogues adaptées au passage des rapides. Étroites et longues, elles possèdent des extrémités curvilignes. Il est à noter que les pirogues à moteur et les canots–pagaies sont ornés d'entrelacs appelés ''tembé'' et de décorations d'inspiration moderne<ref>[http://www.infos-guyane.com/tag/saramacas/ Les pirogues du Maroni]</ref>.

==== Chemin de fer ====
[[Fichier:PL Gare de chemin de fer à Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|thumb|Gare de chemin de fer à Saint-Laurent.]]
[[Fichier:PL Allée des Bambous à Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|thumb|left|Allée des Bambous et la voie Decauville.]]
[[Saint-Jean-du-Maroni]] était relié à Saint-Laurent par une voie Decauville de chemin de fer<ref name="Master">Marine Coquet, {{opcit}}, {{p.|20}}.</ref>. C'était une voie de {{unité|0.60|mètre}} de large, longue de dix-huit kilomètres<ref name="Documents">''Documents relatifs à l'histoire pénitentiaire'', ch. 1.</ref>. Elle avait été construite pour évacuer les billes de bois du bagne forestier<ref name="Master"/>. Il lui fallait environ près de cinq heures au tortillard pour parcourir le trajet, s’il n'y a pas d'avarie en route dont la plus courante est la sortie des rails<ref name="Documents"/>.

La gare de Saint-Laurent n'était qu'un vaste hangar bancal couvert de tôles ondulées pour abriter les wagons à voyageurs<ref name="Documents"/>. Actuellement, il n'en reste qu'une charpente métallique envahie par la brousse<ref name="Master"/>. Ces wagons étaient des sortes de plates-formes montées sur boggies. Ils étaient bâchés et équipés de banquettes. C'était le moyen préféré de transport des gardes-chiourme qui, lors de leur jour de congé, partaient en groupe pour aller à Saint-Jean ''voir'' les relégués (pieds-de-biche dans le jargon pénitentiaire). Par temps sec, ils y perdaient leur complet blanc mis à mal par les flammèches embrasées de la locomotive, par temps de pluie, ils étaient totalement trempés en dépit des bâches protectrices<ref name="Documents"/>. Cette voie de chemin de fer servait aussi pour faire circuler le ''pousse''. C'était une sorte de wagonnet poussé par deux bagnards munis d'une perche. Ce pousse était à la disposition du personnel administratif du bagne et de leur famille<ref name="Master"/>.

== Urbanisme ==
=== Logement ===
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de {{formatnum:8880}}, alors qu'il n'était que de {{formatnum:5253}} en 1999<ref>''LOG T1D - Évolution du nombre de logements par catégorie'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,7 % des appartements<ref>''LOG T2 - Catégories et types de logements'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50,5 % (contre 52,1 % en 1999)<ref>''LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

=== Projets d'aménagement ===
Saint-Laurent du Maroni, sous-préfecture de la Guyane, est en 2013 une ville moyenne. Sa position de ville ouverte de {{nombre|40000|habitants}} permet d'envisager, dans la prochaine décennie, qu'elle accède au rang de grande ville. Elle a pour cela des atouts indéniables qui vont de sa place de carrefour régional sur le bas Maroni en passant par sa dimension transfrontalière sans oublier l'impact de son port et de ses zones d'activités économiques<ref name="poleurbain">
{{Lien web
|url=http://www.saintlaurentdumaroni.fr/Saint-Laurent-du-Maroni-ville-ouverte-et-pole-urbain-regional_a2694.html
|titre=Révision du Plan Local d'Urbanisme/Concertation - Saint-Laurent du Maroni : ville ouverte et pôle urbain régional

|site=le site de la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni
|consulté le=19 février 2013
}}.</ref>.

À l'horizon 2030, l'organisation du nouveau territoire de Saint-Laurent, aura pris en compte ses communes voisines liées au fleuve, les communes littorales d'[[Awala-Yalimapo]] et de [[Mana (Guyane)|Mana]], sans oublier [[Albina]], porte ouverte sur le [[Suriname]]. C'est dans ce cadre que {{Citation|les enjeux démographiques, fonciers, économiques et environnementaux sont considérables}} a expliqué [[Léon Bertrand (homme politique)|Léon Bertrand]], lors de son intervention du {{date|18|janvier|2013}}. Pour ce faire, une rencontre avec la [[communauté de communes de l'Ouest guyanais]], puis avec les représentants du Surinam est programmée afin que le plan local d'urbanisme soit prêt à la fin février 2013<ref name="poleurbain"/>.

Pour la partie habitat de la seule commune de Saint-Laurent, au projet initial de la ZAC, qui prévoit de construire sur {{unité|200|hectares}} plus de {{nombre|2000|logements}} pouvant accueillir entre 6 et {{nombre|7000|habitants}}, avec les équipements et services nécessaires<ref>
{{Lien web
|url=http://www.guyane.pref.gouv.fr/structuration-et-developpement-urbains-de-la-guyane/
|titre=Structuration et développement urbain de la Guyane

|site=le site de la préfecture de la région Guyane
|consulté le=19 février 2013
}}.</ref>, vont s'ajouter {{unité|96|hectares}} sur le plateau des Seillières, qui se subdiviseront en {{unité|10|hectares}} pour les activités tertiaires, et {{unité|86|hectares}} réservés aux logements, aux services, aux commerces et aux équipements publics<ref>
{{Lien web
|url=http://www.up2m.com/export/guyane_378/commune-de-saint-laurent-du-maroni-guyane-projet-dextension-urbaine-de-saint-laurent-pour-la-senog
|titre=PROJET D’EXTENSION URBAINE DE SAINT-LAURENT POUR LA SENOG

|site=le site de la société UP2M Consultants
|consulté le=19 février 2013
}}.</ref>.

== Toponymie ==
Le {{Date|21|février|1858}}, peu de temps près la construction des premiers carbets du pénitencier agricole, par le commandant Mélinon, le village fut placé sous le vocable « Saint Laurent », en l'honneur du gouverneur de [[Guyane]] de l'époque, [[Auguste Baudin|Auguste-Laurent Baudin]]<ref name="StLdM"/>.

== Histoire ==
=== Avant la colonisation ===
[[File:Kalina Paris 1892.jpg|thumb| Kali'na au Jardin d'acclimatation de Paris en 1892]]
Des travaux de fouilles ont permis de découvrir, en [[2005]], que le site était occupé avant [[LXXIIe siècle av. J.-C.|7200 avant notre ère]] durant le [[néolithique précéramique B]]<ref>[http://www.inrap.fr/userdata/c_bloc_file/3/3376/Inrap_RA_2006.pdf rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 89]</ref>. Par la suite, le site reste occupé avant l’époque précolombienne par les populations amérindiennes. Avant la fondation de l'agglomération coloniale, il porte le nom de son chef ''Kamalaguli''<ref name="StLdM">
{{Lien web
|url=http://www.97320.com/Historique-de-Saint-Laurent-du-Maroni_a22.html
|titre=Historique de Saint-Laurent-du-Maroni

|date=30 avril 2004
|auteur=copie d'un document de l'office de tourisme

|site=le site de la société Ouebtv 97230.com
|consulté le=19 février 2013
}}.</ref>. De l'ensemble des populations amérindiennes initialement installés à ses époques ne restent aujourd'hui que les ethnies [[Arawaks|Arawak]] et [[Kali'na]]<ref>PLAN LOCAL D’URBANISME – Rapport de présentation, {{p.|6}}.</ref>.

=== Période moderne ===
[[Fichier:Piroguiers Busi-Nenge sur le Maroni.jpg|thumb|left|{{Nobr|Pirogues ''Businenge'' sur le Maroni}}]]
Durant les {{s2-|XVII|e|XVIII|e}}, le [[Maroni (fleuve)|Maroni]] est la voie de pénétration de nouvelles populations. Aux colons européens et leurs esclaves noirs, vont s'ajouter les ''Businenge'', esclaves en fuite du [[Suriname]]. Leurs descendants se retrouvent chez les ''Boni'', les ''Ndjuka'', les ''Paramaca'' et les ''Saramaca''. Ces quatre ethnies vivent dans des quartiers ou dans les villages qui entourent Saint-Laurent. Grands navigateurs, ils sont piroguiers, pratiquent l'agriculture et l'artisanat<ref name="StLdM"/>.

Le premier bagne fut créé par la loi du 26 août 1792 qui prévoyait la déportation politique en Guyane des « ecclésiastiques non sermentés »<ref>[http://criminocorpus.revues.org/173 Les bagnes coloniaux : de l’utopie au risque du non-lieu]</ref> puis aux ecclésiastiques dénoncés pour cause d'incivisme (loi du 23 avril 1793) et en 1795 pour les ennemis de la [[Révolution française]], mais le [[blocus maritime]] imposé par l’Angleterre ainsi que les nombreuses épidémies qui s'y développaient entraînèrent l'arrêt de l'application de ces mesures<ref>Philippe Poisson, ''Marcel Boucherie. Surveillant militaire dans les bagnes de Guyane'', septembre 2005, {{lire en ligne|lien=http://philippepoisson.unblog.fr/files/2008/11/marcelboucherie.pdf}}.</ref>.
[[File:Campement de chercheurs d'or le long du Maroni.jpg|thumb|left|Campement de chercheurs d'or le long du Maroni]]
[[File:Carte publictaire à la gloire des mines d'or du Maroni.jpg|thumb|Carte publicitaire à la gloire des mines d'or du Maroni]]
La ruée vers l'or, qui débuta peu après l'abolition de l'esclavage, vers [[1850]], révolutionna la société créole. Les esclaves libérés délaissèrent les plantations à la recherche de l'or, creusèrent les premières mines en forêt, où ils furent rejoint par les [[créole]]s venus de la [[Caraïbes|Caraïbe]] ([[Martinique]], [[Guadeloupe]], [[Dominique (pays)|Dominique]] et [[Sainte-Lucie]]). Tous installés dans la région de Saint-Laurent, ils y développent le commerce de l'or. C'est la disparition économique des Blancs créoles, ruinés par le départ des esclaves de leurs plantations<ref name="StLdM"/>.

Depuis, des milliers de chercheurs d'or clandestins se sont installés bravant les autorités, vivant dans la violence et en butte au paludisme. Dénommés ''garimpeiros'', ils sont actuellement la cause des ravages sociaux, sanitaires et environnementaux. L'utilisation du mercure et du cyanure pour amalgamer l'or empoisonne fleuve et affluents, tribus d’Amérindiens, et défigure la forêt<ref>[http://www.editions-calmann-levy.com/livre/titre-249109-Guyane-francaise-l-or-de-la-honte.html Guyane française, l'or de la honte]</ref>.
{{Loupe|Orpaillage en Guyane}}
[[Fichier:Saint-Laurent au XVIIIe s.jpg|thumb|Saint-Laurent au milieu du {{S-|XIX|e}}]]
La remontée du Maroni avait commencé dans les [[années 1820]]. Elle permit de découvrir, en [[1852]], une colonie de quarante familles, originaires de [[Friedland (Mecklembourg)|Friedland]]. Les nouveaux territoires explorés manquant de main d’œuvre, pour pallier cela, [[Napoléon III|Louis-Napoléon]] rétablit la déportation des bagnards. Leur premier convoi arriva le {{date|31|mars|1852}}. Les forçats furent cantonnés dans l'Est de la Guyane. Outre la construction de routes, ils édifièrent les nouveaux pénitenciers. Installés dans des zones insalubres, ils furent rapidement délaissés. Le choix se porta alors sur la rive droite du Maroni où s'étaient installés les ressortissants venus de la [[mer du Nord]]. Ce choix détermina l'emplacement de l'agglomération qui devint lieu de déportation pour les condamnés aux travaux forcés jusqu'en [[1946]]<ref name="StLdM"/>.

Les premiers transports débarquèrent le {{date|23|août|1854}}. Cet emplacement fut validé par [[Auguste Baudin|Auguste-Laurent Baudin]], [[Liste des gouverneurs de Guyane|gouverneur de la Guyane]], et dénommé Saint-Laurent-du-Maroni le {{date|21|février|1858}}. Ce site devint un pénitencier agricole. Les forçats furent employés à cultiver bananes et cannes à sucre. De plus des chantiers forestiers furent ouverts à [[Saint-Jean-du-Maroni]] et à [[Camp de Sparouine|Sparouine]]<ref name="StLdM"/>.

Le gouvernement français fit venir des ressortissants portugais, africains, indiens et chinois. Ces derniers constituèrent le groupe le plus important. Venus de [[Shanghai]] et de [[Canton (Chine)|Canton]], ils ouvrirent des alimentations et des bazars, commerces où ils sont toujours majoritaires. Dans le même temps furent déportées des femmes dans la perspective, leurs peines finies, de s'installer pour fonder un foyer. Ce fut un échec et cette tentative fut arrêtée en [[1905]]<ref name="StLdM"/>.
[[File:Commissariat de police à Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|thumb|left|Le siège de la police]]
[[File:Hôpital de Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|thumb|L'hôpital en bois]]
Les conditions sanitaires du bagne étant désastreuses, en [[1867]], [[Napoléon III]] décréta que les condamnés blancs au bagne iraient désormais purger leur peine en [[Nouvelle-Calédonie]]. Ce qui n'empêcha pas Saint-Laurent de devenir le siège de l'administration pénitentiaire. Le {{date|15|septembre|1880}}, la ville prit le statut de ''commune pénitentiaire spéciale''. La fonction de maire fut assurée par le directeur de l'Administration pénitentiaire qui nomma une commission municipale<ref name="StLdM"/>.

La transportation des forçats européens ayant repris en [[1887]], la ville dut s'agrandir. Construite en damier, elle était divisée en trois quartiers. Il y avait le quartier officiel avec les administrations et ses logements de fonction, venait ensuite la ville coloniale destinée aux concessionnaires, puis le quartier du Camp de la transportation, où se trouvaient aussi la gendarmerie et l'hôpital. Cette organisation et la qualité des constructions firent surnommer Saint-Laurent le {{Citation|Petit Paris}}<ref name="StLdM"/>.
{{Article détaillé|Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni}}
<gallery>
Entrée du camp de la transportation à Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|Entrée du camp de la transportation
Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni RELEGUES vs LIBERES.jpg|Porte des libérés et porte de relégués
Camp de la Transportation-03.jpg|Bâtiments carcéraux
</gallery>

=== Période contemporaine ===
[[File:Albert Londres en 1923.jpg|thumb|left|Albert Londres en 1923]]
[[File:Gaston Monnerville en 1947.JPG|thumb|Gaston Monnerville en 1947]]
Assez éloignée de la métropole, la colonisation pénale était acceptée. Il fallut, à partir de [[1923]], la venue du journaliste [[Albert Londres]] pour faire découvrir la réalité. Ses articles furent publiés dans ''[[Le Petit Parisien]]'' et dans l'édition du {{date|6|septembre|1924}}, il mit en garde [[Albert Sarraut]], ministre des Colonies, {{Citation|Ce n’est pas des réformes qu'il faut en Guyane, c’est un chambardement général}}<ref name="StLdM"/>.

Le grand reporter expliqua à ses lecteurs ce qu'était la relégation : {{Citation|La relégation ! Je ne m'imaginais pas que c'était ainsi. Quand on lit « condamné à tant et à dix ans d’interdiction de séjour », on croit aisément qu'une fois sa peine achevée, l'homme n'a qu'à courir le monde pourvu qu'il ne rentre pas en France. Ce n’est pas cela. Il va à Saint-Jean, dit Saint-Flour. Aucun de ces grands enfants qui n'ait sur la conscience moins de six vols reconnus. Beaucoup en sont à vingt, trente, plusieurs à quatre-vingts, cent. C'est la crème la plus épaisse des fripouillards de France<ref>[http://criminocorpus.cnrs.fr/expositions/507/?start=1 Saint-Jean-de-Maroni sur le site criminocorpus.cnrs.fr]</ref>}} (''Au bagne (1923)'')

Il trouva un relais politique en la personne de [[Gaston Monnerville]], député de la Guyane. À peine élu, en [[1932]], celui-ci mena un combat pour la fermeture du bagne. Le député, qui avait l'appui de l'opinion publique, obtint que les libérés puissent quitter [[Cayenne]] pour la France en [[1934]]. Le décret-loi du {{Date|17|juin|1938}} abrogea le bagne qui fut définitivement fermé en [[1946]]. En août [[1953]] les {{nombre|132|derniers bagnards}} quittaient la Guyane<ref name="StLdM"/>.

La commune civile fut officiellement créée le {{date|9|novembre|1949}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=973&codecom=11 Fiche Insee de Saint-Laurent-du-Maroni]</ref> et Saint-Laurent-du-Maroni devint chef-lieu d’arrondissement. Il est à noter, qu'après cette période de colonisation carcérale, la population initiale des amérindiens ne subsistent que dans deux villages d'ethnies différents, les ''Lokono'' et les ''Kaliña''. Depuis la seconde moitié du {{S-|XX|e}}, elles sont peu à peu intégrées et leur droit coutumier, mis à mal par l'évolution des structures sociales, cède la place face aux cultures en abattis et au travail salarié<ref name="StLdM"/>.

== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre {{formatnum:30000}} et {{formatnum:39999}} au dernier recensement, le [[Élection municipale française#Nombre de conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] est de 39<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>.

=== Liste des maires ===
[[File:Mairie de Saint-Laurent du Maroni.JPG|thumb|Le bâtiment de la mairie]]
La commune a été créée le {{date|9|novembre|1949}} et son premier maire élu l'année suivante.

{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires<ref>Source : conférence de Stéphanie Guyon du 4 novembre 2009 : www.saintlaurentdumaroni.fr/file/91883/</ref>}}
{{Élu|Début= février 1950 |Fin= 1953 |Identité= Joseph Symphorien |Parti= [[Rassemblement du peuple français|RPF]]|Qualité= administrateur de sociétés}}
{{Élu|Début=1953 |Fin= 1954 |Identité= Roland Horth |Parti= |Qualité= médecin}}
{{Élu|Début=1954 |Fin= mars 1971 |Identité= René Long |Parti= [[Union des démocrates pour la République|UDR]]|Qualité= directeur d'hôpital}}
{{Élu|Début= mars 1971 |Fin= mars 1983 |Identité= [[Raymond Tarcy]] |Parti= [[Parti socialiste guyanais|PSG]]|Qualité= directeur d'école}}
{{Élu actuel|Début= mars 1983 |Identité= [[Léon Bertrand (homme politique)|Léon Bertrand]] |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]|Qualité= ancien ministre}}
{{ÉluFin}}

=== Jumelages ===
Au 18 février 2013, Saint-laurent-du-Maroni n'est [[Jumelage|jumelée]] avec aucune commune<ref>
{{Lien web
|url=http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-recherche-resultat.asp?searchField=maroni&x=0&y=0
|titre= Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
|site= le site du ministère des Affaires étrangères
|consulté le= 18 février 2013
}}.</ref>.

Depuis début 2007, un contrat de partenariat a été mis en place entre l'école élémentaire la Charbonnière, de Saint-Laurent-du-Maroni, et l'école élémentaire Jules Ferry de [[Saint-Martin-de-Ré]] en [[Charente-Maritime]]<ref>[http://www.97320.com/Le-debut-d-une-grande-aventure-Visio-conference-entre-bambins-L-ecole-de-la-charbonniere-en-jumelage-avec-l-ecole-Jules_a2012.html Jumelage de l'école de la Charbonnière avec celle de Jules Ferry]</ref>.

=== Politique environnementale ===
Lors de la mise en place du PLU de Saint-Laurent-du-Maroni, l'administration municipale prend en compte la protection de l'environnement communal, en regardant conjointement le développement de logement, avec l'impact sur les milieux naturels, en cherchant un équilibre entre les deux<ref name="PLU">
{{Lien web
|url=http://www.saintlaurentdumaroni.fr/downloads/Plan-Local-d-Urbanisme_t15312.html
|titre= Plan local d'urbanisme
|site= le site de la mairie de Saint-Laurent-du Maroni
|consulté le= 19 février 2013
}}.</ref>.

== Population et société ==
La population de la commune est « multiple », composé de plusieurs ethnies<ref>PLAN LOCAL D’URBANISME – Rapport de présentation, page 6</ref> :
* les populations dites « mixtes » : créoles, immigrés, européens… ;
* les Noirs Marrons : [[Aluku]], [[Paramacas|Paramaka]], [[Ndjuka (langue)|Ndjuka]], [[Saramaca|Saramaka]] ;
* les amérindiens : [[Kali'na]], [[Arawaks|Arawak]].

=== Démographie ===
En 2008, Saint-Laurent-du-Maroni compte {{unité|35631|habitants}} (soit une augmentation de 86 % par rapport à 1999). La commune occupait le 204{{e}} rang au niveau national, alors qu'elle était au 452{{e}} en 1999, et le {{2e}} au niveau départemental sur 185 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Laurent-du-Maroni depuis 1921.

Au début du {{s-|XXI|e}}, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité<ref>{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000593100&fastPos=1&fastReqId=2036940488&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte|texte=Loi {{n°}}2002-276 du 27 février 2002}} relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".</ref>, afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est supérieure à {{nombre|10000|habitants}}, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au {{1er}} janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006<ref>Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.</ref>.

Le maximum de la population a été atteint en 2010 avec {{nombre|38367|habitants}}.

{{Démographie
| titre =
| charte = commune
| colonnes = 9
| largeur-tableau = 60%
| sources = Recensements Insee à partir de 1967<ref>
{{Lien web
|url=http://www.statistiques-locales.insee.fr/Fiches%5CDL%5CDEP%5C97%5CCOM%5CDL_COM97311.pdf
|titre=Évolution et structure de la population (de 1968 à 2009)
|site =le site de l'Insee
|consulté le= 18 février 2013
}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?annee=2010&depcom=97311
|titre=Recensement de la population en 2010
|site =le site de l'Insee
|consulté le= 18 février 2013
}}.</ref>
| 1881 = 2000
| 1911 = 5055
| 1962 = 3019
| 1967 = 5031
| 1974 = 5055
| 1982 = 6971
| 1990 = 13616
| 1999 = 19167
| 2009 = 37524
| 2010 = 38367
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}}
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text:Sources - Insee.
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</center>

=== Enseignement ===
La commune dépend de l'[[académie de la Guyane]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.ac-guyane.fr/spip.php?article65
|titre=Guyane (973), Saint-Laurent-du-Maroni, écoles
|site=le site de l'[[académie de la Guyane]]
|consulté le=19 février 2013
}}.</ref>.

Elle administre sept [[école maternelle en France|écoles maternelles]] et dix-huit [[école élémentaire en France|écoles élémentaires]] communales<ref name="écoles">
{{Lien web
|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=saint-laurent-du-maroni&page=1
|titre=Guyane (973), Saint-Laurent-du-Maroni, écoles
|site=le site du ministère de l’Éducation nationale
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>. Les Saint-Laurentins disposent également d'une école élémentaire privée<ref name="écoles"/>.

Le département gère cinq [[collège en France|collèges]] (Albert Londres (Saint-Laurent II), Arsène Bouyer D'Angouma (Saint-Laurent V), Eugénie Tell-Eboué (Saint-Laurent I), Leodate Volmar et Paul Jean Louis)<ref>
{{Lien web
|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?college=2&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-Laurent-du-Maroni
|titre=Guyane (973), Saint-Laurent-du-Maroni, collèges
|site=le site du ministère de l’Éducation nationale
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref> ; et la région trois [[lycée en France|lycées]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee=3&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-Laurent-du-Maroni
|titre=Guyane (973), Saint-Laurent-du-Maroni, lycées
|site=le site du ministère de l’Éducation nationale
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref> (lycée polyvalent [[Bertène Juminer|Bertène-Juminer]], lycée polyvalent Lumina-Sophie et lycée professionnel Raymond-Tarcy).

=== Sports ===
la commune dispose de plusieurs équipements sportifs, dont notamment le stade René Long, l'équipement sportif (dont le gymnase et la piscine) de la ZAC Saint Maurice<ref name="PLU"/> et de plusieurs clubs sportifs (trois clubs de football : AJS Maroni, ASC Agouado et Cosma Foot, un club de cyclisme (Vélo Club du Maroni).

=== Santé ===
==== Structures de santé ====
Les Saint-Laurentins disposent de plusieurs structures de santé : deux centres médicaux sociaux, un centre de vaccination et un centre hospitalier. En ville, les professionnels de santé sont également installés, avec notamment neuf médecins généralistes, quatre infirmiers, et deux dentistes.

==== Le centre hospitalier ====
[[File:SaintLaurent-1552.jpg|thumb|Hôpital André-Bouron]]
Le bâtiment de l'[[hôpital André-Bouron]] est classé [[monument historique (France)|monument historique]] depuis le 9 mars 1999<ref>{{Base Mérimée|PA00105912|Hôpital André-Bouron}}</ref>. Il doit son nom à André Bouron, docteur en médecine de la faculté de Paris, qui s'installa, en 1910, comme médecin civil à l'hôpital du bagne de Saint-Laurent. Il meurt le 27 février 1939, à l'âge de 74 ans, lors d'une mission sur le Maroni. L'hôpital local porta son nom jusqu'en l'an 2000<ref>
{{Lien web
|url=http://redris.pagesperso-orange.fr/HTML/Joly.htm
|titre=Biographie d'André Bouron
|site=le site de Bruno Jonel
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

Le nouvel hôpital porte le nom de Franck Joly depuis le 10 août 2000. Après ses études en métropole, ce médecin fut affecté à Cayenne, en 1967. Après un séjour au Biafra, il est partie prenante de la première association médicale internationale ''Groupe médical d'intervention'', ancêtre de ''Médecins sans frontières''. Revenu en Guyane, en 1976, il est affecté à Saint-Laurent-du-Maroni, et travaille à l'hôpital André-Bouron, dont il devient le médecin-chef en 1983<ref>
{{Lien web
|url=http://redris.pagesperso-orange.fr/HTML/Joly.htm
|titre=Biographie de Franck Joly
|site=le site de Bruno Jonel
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

Le centre hospitalier de l'ouest guyanais Franck Joly compte {{nombre|183|lits}} et places. Mais, compte tenu de la démographie de ce secteur, il est prévu un nouveau site hospitalier en 2014<ref>
{{Lien web
|url=http://redris.pagesperso-orange.fr/HTML/Joly.htm
|titre=Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais Franck Joly (Saint-Laurent-du-Maroni)
|site=le site de la fédération hospitalière de France
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

=== Cultes ===
Les Saint-Laurentins disposent de nombreux lieux de culte dont des lieux de culte [[catholicisme|catholique]], [[islam|musulman]] et [[protestantisme|protestant]].
[[File:Eglise de Saint-Laurent du Maroni.JPG|thumb|L'église Saint-Laurent]]

==== Culte catholique ====
Au sein du [[diocèse de Cayenne]], la commune de Saint-Laurent-du-Maroni dépend de la paroisse de Saint-Laurent-du-Maroni qui dispose d'un lieu de culte : l'église Saint-Laurent<ref>
{{Lien web
|url=http://www.guyane.catholique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=638:paroisse-de-saint-laurent-du-maroni&catid=96:saintlaurent&Itemid=178
|titre=Paroisse de Saint-Laurent-du-Maroni
|site=le site du [[diocèse de Cayenne]]
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

==== Culte musulman ====
L'association culturelle des musulmans de l'Ouest guyanais, créée en novembre 2009, a pour but {{citation|la réalisation de mosquées là où les besoins se feront sentir afin de permettre à tous ceux qui ont embrassé la confession de se réunir et de pratiquer leur culte}}<ref>
{{Lien web
|url=http://www.islamicfinder.org/getitWorld.php?id=102132
|titre=association des musulmans de l'ouest guyanais
|date=5 juin 2010
|site=le site Islamic Finder
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>.

==== Culte protestant ====
Saint-Laurent-du-Maroni regroupe un grand nombre de communautés protestantes des Églises [[évangélisme|évangéliques]] et [[baptisme|baptistes]] : l’Église chrétienne évangélique (faisant partie des [[Communautés et assemblées évangéliques de France]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.eglises.org/guyane/eglises/
|titre=Guyane
|site=l'annuaire des Églises évangéliques de France
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>, la mission biblique de l'Église Baptiste Genezareth du Mexique
<ref>
{{Lien web
|url=http://www.missionbaptisteguyane.com/-/fran%C3%A7ais/
|titre=Mission biblique baptiste
|site=le site de la mission biblique de l'[[Baptisme|Église baptiste]] Genezareth du Mexique
|consulté le=18 février 2013
}}.</ref>, la ''Mission baptiste méridionale du tabernacle de délivrance'' (association déclarée le 19 mai 2007) et de nombreuses communautés évangéliques, notamment ''Philadelphia Ministries'' (2 juin 2012), ''La Lumière'' (8 janvier 2011), ''Pouvoir de Dieu'' (6 novembre 2010), ''Parole vivante'' (10 juillet 2010), ''Pentecostal Unida'' (en langue espagnole) (26 décembre 2009), ''Lumière divine'' (14 novembre 2009), ''Vrai Dieu'' (29 août 2009), ''Les Combattants de la foi'' (21 mars 2009), ''Source de Vie'' (13 décembre 2008), ''Assemblée de Dieu'' (en langue portugaise) ({{1er}} novembre 2008), ''Mission pentecôtiste'' (26 janvier 2008)<ref name="JO">[http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/index.php?ACTION=Rechercher&JAN_LIEU_DECL=&JRE_ID=Outre-Mer/Guyane&JTH_ID=040000&JTY_ID= Liste des associations cultuelles déclarées en préfecture ou sous-préfecture ayant leur siège à Saint-Laurent-du-Maroni ou dans son arrondissement]</ref>.

==== Autres ====
Les religions de l'Inde sont représentées par l'association Namaste ({{1er}} novembre 2008)<ref name="JO"/>.
{{clr}}

== Économie ==
Saint-Laurent-du-Maroni accueille dans le bourg de [[Saint-Jean-du-Maroni]], sur le camp Némo, deux unités militaires : le Régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA-G) qui dépend du Ministère de l'outre-mer et est chargé d'insertion professionnelle dans l'ouest guyanais, et le détachement Maroni du {{9e}} Régiment d'infanterie de marine dont la mission est la surveillance de la frontière fluviale et des massifs forestiers dans l'ouest guyanais.

=== Revenus de la population et fiscalité ===
Le revenu fiscal moyen annuel, en [[2009]], est de {{euro|9911}}. Seuls 17,6 % des foyers fiscaux sont imposable, cette même année<ref>''REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"|L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Laurent-du-Maroni en 2010<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.taxe.com/index-impots-departement-commune~97311.html|titre=Impots locaux à Saint-Laurent-du-Maroni|éditeur=taxes.com}}</ref>
|-style="background: #bfffbf"
! Taxe !!part communale!! Part intercommunale!!Part départementale!! Part régionale
|-
| [[Taxe d'habitation]] (TH) || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|11.41|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}}
|-
| [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés bâties]] (TFPB) || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|25.98|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}}
|-
| [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés non bâties]] (TFPNB) || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}} ||align=center|{{unité|15.70|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}}
|-
| [[Cotisation foncière des entreprises]] (ex-TP) || align=center|{{unité|0.00|%}}* ||align=center|{{unité|28.60|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}} || align=center|{{unité|0.00|%}}
|}

=== Emploi ===
La population active (âgée de 15 à 64 ans) compte {{nombre|21050|personnes}} : 28,7 % d'entre eux ont un emploi, 26,4 % sont au chômage, et 44,8 % d'élèves ou étudiants<ref>''REMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

Parmi les {{nombre|11629|personnes}} ayant un emploi, une grande majorité à le statut d'employé ({{formatnum:2618}}), puis les ouvriers ({{formatnum:1842}}), les professions intermédiaires ({{formatnum:1534}}) et les artisans et commerçants ({{formatnum:1110}})<ref>''EMP T3 - Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/97/COM/DL_COM97311.pdf}}.</ref>.

=== Artisanat et commerce===
[[Fichier:Porte monnaie en bois de Guyane.jpg|thumb|left|Porte-monnaie en bois]]
[[File:Marché de Saint-Laurent du Maroni 2.JPG|thumb|Le marché du mercredi à Saint-Laurent-du-Maroni]]
En direction de Saint-Jean, on trouve beaucoup de petites échoppes de menuiserie et de souvenirs en bois faits principalement par des Saramacas, reconnus excellents menuisiers. Il y a également un village d'artisans Marrons sur la route qui mène à [[Javouhey]]. Cet artisanat, riche et varié, a fait d'eux les meilleurs artisans de l'Amazonie. Le travail du bois se fait sous un [[Carbet (architecture)|carbet]]. Chaque artisan apporte ses outils qui sont mis en commun. Ils vont du sabre de brousse (machette) à la hachette, du rabot aux couteaux, qui servent à réaliser les différentes tailles, tout en variant les épaisseurs ou les longueurs<ref>[http://www.saramacart.com/presentation-saramaca-guyane.html Samarac'art]</ref>.

Les jours de marché sont le mercredi et le samedi. Les producteurs offrent un grand choix de fruits et légumes locaux, dont les ramboutans, les bananes, les bélimbi (fruits condimentaires à saveur très acide), le bois d'inde (graine aromatique), le calou (poivron), le concombre longe, le dachine (chou de Chine), l'épinard de Guyane, le concombre piquant, la patate douce, le tayove (chou caraïbe) ou le manioc<ref>[http://www.ot-saintlaurentdumaroni.fr/decouvrir-st-laurent/sites-a-visiter/le-marche/ marché à Saint Laurent du Maroni]</ref>.
{{clr}}

=== Agriculture ===
[[File:Marche du samedi matin.jpg|thumb|Marché du samedi matin]]
[[File:DL Champs près de Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|thumb|left|Champs près de Saint-Laurent-du-Maroni en 1907]]
L'agriculture est un secteur dynamique où le nombre d’exploitations augmente rapidement (18 % en une décennie). Elle est concentrée sur le littoral et le long du Maroni. Son panel est vaste, des rizières aux vergers, en passant par les cultures maraîchères qui utilisent encore massivement pesticides et engrais contrairement aux abattis traditionnels qui n'ont pas besoin de traitements chimiques. Pourtant la production locale (végétale et animale) est insuffisante et nombre de produits sont importés du Brésil, des Antilles ou de France<ref name="sololiya">[http://www.sololiya.fr/nou_ka_ale/je_comprends/l_agriculture/1_la_situation_de_l_agriculture_en_guyane L'agriculture, un secteur dynamique]</ref>.
{{Loupe|Manioc en Guyane}}
Le manioc est essentiellement cultivé dans les abattis et transformé sur place en couac ou en cassave. Pour cultures fruitières le grand centre de production est [[Javouhey]] (agrumes, maracudja, bananes et ananas). La canne à sucre n'est cultivée qu'à Saint-Laurent-du-Maroni, pour la distillation du rhum. Cette production est traitée par la rhumerie de [[Rhum Saint-Maurice|Saint-Maurice]] qui commercialise le rhum « La Belle Cabresse » (ainsi que « La Cayennaise » et « Cœur de Chauffe », moins connus), qui titre de [[boisson alcoolisée|50 à 55 % vol.]]. Quant à l'élevage, il est orienté vers la production de viande tant pour les bœufs, les lapins, les porcs, les chèvres que les poulets<ref name="sololiya"/>.

=== Industrie ===
[[File:DL Marche Étienne à Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|thumb|left|Marché Étienne à Saint-Laurent-de-Maroni]]
[[File:DL Scierie de Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|thumb|Scierie de Saint-Laurent-du-Maroni]]
La première activité de type industriel de Saint-Laurent fut liée au commerce de l'or qui afflua du Haut-Maroni entre [[1880]] et [[1888]]. Le village colonial se peupla de fondeurs, d'artisans et de commerçants venus des Antilles et de Chine par le
Surinam<ref name="ot-saintlaurentdumaroni">[http://www.ot-saintlaurentdumaroni.fr/assets/brochures-OT_decouvrez-web.pdf Saint-Laurent-du-Maroni sur le site ot-saintlaurentdumaroni.fr ]</ref>.

Le secteur minier, principalement axé sur le Maroni, dans la commune de Saint-Laurent, est le second employeur en Guyane après l’activité spatiale. Il regroupe une cinquantaine d'entreprises qui ont extrait {{unité|1.14|tonnes}} d'or en 2010. La mise en place du schéma départemental d'orientation minière de Guyane (SDOM) a permis de rendre cette activité plus en harmonie avec la préservation de l'environnement<ref>[http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-mines-en-Guyane,14540.html Les mines en Guyane]</ref>.

Saint-Laurent-du-Maroni possède une zone industrielle qui regroupe des entreprises d'électricité générale, de plomberie, de nettoyage (désinfection, désinsectisation, dératisation, déchet des ménages, etc.), de distribution d'eau. Sont aussi présentes des entreprises de bâtiment, de travaux publics, de location de matériel pour entrepreneurs, de maintenance industrielle, de conseil en organisation et gestion en management ainsi que des organismes de recherche scientifique et technique<ref>[http://www.118000.fr/r_guyanne/v_saint-laurent-du-maroni_973 Activités industrielles à Saint-Laurent-du-Maroni]</ref>.

L'exploitation des bois tropicaux se fait le long du Maroni entre Saint-Laurent et [[Apatou]]. Dans ce secteur, il existe une trentaine d'entreprises exploitant le bois et de deux exploitants forestiers qui débitent {{unité|12000|m|3}}/an. Ce qui alimente localement cinq charpentiers, trois exploitants, dix menuiseries/ébénisteries, dix scieries et un artisan producteur d'objets d'art<ref>[http://www.aruag.fr/ftp.aruag/aruag/ressources/docs_telechargement/R1_12-Rte311-360.pdf Liaison routière entre Saint-Laurent et Apatou]</ref>.
{{clr}}

=== Tourisme ===
[[File:Ferry entre Albina (Suriname) et Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|thumb|Ferry entre Albina (Suriname) et Saint-Laurent-du-Maroni]]
Les touristes visitant la ville et la région dispose d'un office du tourisme, créé en [[1989]]<ref>[http://www.97320.com/Tourisme_r3.html date de création de l'office du tourisme]</ref>.

L'importance historique de Saint-Laurent, classée, ''ville d'Art et d'Histoire'', jointe à une notoriété devenue internationale attirent les [[voyagiste]]s du monde entier. La rénovation et l'embellissement des quartiers de la vieille ville, les nombreuses animations culturelles, festives et sportives drainent un flux croissant de touristes qui débarquent par dizaines de milliers chaque année. L'offre touristique couvre un large panel entre les sites classés, le marché bi-hebdomadaire aux fruits et légumes, les sites historiques des environs de Saint-Laurent, la remontée du Maroni, puisque Saint-Laurent-du-Maroni est le point de départ pour ceux allant plus en amont sur le fleuve en pirogue, aux villages de [[Maripasoula]], [[Papaichton]] et [[Grand-Santi]], entre autres. Il existe aussi des ferries pour aller à [[Albina]]<ref name="ot-saintlaurentdumaroni"/>.

== Culture et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
Originellement construite par et pour l'[[Administration pénitentiaire française|Administration pénitentiaire]], beaucoup des bâtiments officiels dans la ville sont d'un style unique d'architecture, un mélange des styles coloniaux et pénitentiaires. Des briques faites avec de la terre rouge locale furent fabriquées et utilisées par les bagnards, qui fournissaient une main d'œuvre gratuite et interminable. Ils construisirent tout un district officiel et administratif, commençant par leur prison, le Camp de la transportation.
<gallery caption="Différents aspects des blocs du camp de la transportation">
Camp de la transportation saint laurent du maroni - blockhaus.jpg
Camp de la transportation saint laurent du maroni - quartier disciplinaire.jpg
Camp de la transportation saint laurent du maroni - signature papillon.jpg|<center>Signature ''Papillon''</center>
Camp de la Transportation-08.jpg
Camp de la Transportation-01.jpg
</gallery>
Liste de plusieurs des bâtiments principaux de ce vieux district administratif, localement surnommé ''le petit Paris'' :
* ''Le Camp de la transportation :'' Réhabilité dans une grande partie, l'ancien bagne peut toujours être visité et notamment la célèbre cellule ou Papillon séjourna et d'où il s'évada pour se réfugier un temps sur l'île des lépreux ''(voir plus bas)''.
* ''La résidence du gouverneur du bagne'', aujourd'hui la résidence du sous-préfet.
* ''Le tribunal maritime'', aujourd'hui la sous-préfecture.
* La mairie et l'ancienne banque.
* L'église Saint Laurent.
<gallery perrow="3" widths="200" heights="200">
Tribunal Maritime à Saint-Laurent-de-Maroni.jpg|Le tribunal maritime spécial
PL Eglise de Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|Église Saint-Laurent
Banque et mairie de Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|Banque de la Guyane et mairie de Saint-Laurent-du-Maroni
</gallery>
* Le trésor public.
* L'hôtel ''La Tentiaire''.
* ''La caserne Joffre'', aujourd'hui le QG de la gendarmerie.
* L'hôpital, le seul hôpital français en bois encore utilisé.

La plupart de ces bâtiments se situent sur les avenues de Gaulle et Lieutenant-Colonel Tourtet, ainsi que le boulevard Mallouet. Après la fermeture de la prison et le départ de l'administration pénitentiaire au début des années 1950, ils se détériorèrent à cause du manque de maintenance et d'intérêt et furent très endommagés en raison du climat difficile de la Guyane de l'ouest. Presque en ruine totale, ils furent restaurés au début des [[années 1980]] quand la mairie et le [[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]] se furent rendu compte de l'énorme intérêt culturel et historique du vieux district pénitentiaire et administratif. Celui-ci est vite devenu un lieu touristique, avec le camp de la transportation comme bâtiment phare.
* Le camp de la relégation, à [[Saint-Jean-du-Maroni]], à 17 km au sud de Saint-Laurent.
* ''L'île des lépreux :'' Petite île sur le Maroni, accessible uniquement en pirogue. C'est là qu'étaient exilés les bagnards affectés de la [[lèpre]]. [[Henri Charrière|Papillon]] décrit comment il s'y est réfugié pendant l'une de ses tentatives d'évasion.

Lieux d'intérêt touristique n'ayant rien à voir avec le bagne :
* ''La Charbonnière :'' Village Bushinengué les maisons typiques en bardeau créées par la municipalité dans les années 80.
* Malheureusement, le petit parc animalier situé non loin de la ville qui s'appelait l'''Arche de Noé'' a fermé ses portes.

=== Gastronomie ===
La gastronomie guyanaise à Saint-Laurent-du-Maroni est riche des différentes cultures qui se mélangent en [[Guyane]], les restaurants chinois côtoient les restaurants créoles. Originellement, elle mêlait les cuisines créoles, bushi-nengues, et amérindiennes. Toutes ces cuisines ont plusieurs ingrédients en commun :
* le [[manioc]]
* le poisson boucané
* le poulet boucané
<gallery>
Friedmanioc.jpg|Lamelles de manioc frites
Poissons boucanés.jpg|Poissons boucanés
Poulet boucané.jpg|Poulet boucané
</gallery>
Dans la [[cuisine bushinengue]] se retrouvent fricassées de gibiers et viandes boucanées, accompagnés de [[Couac (farine)|couac]] et de [[cassave]], et dont la boisson est la [[bita]]. Pour la [[cuisine amérindienne]], les spécialités sont la [[Manioc en Guyane|soupe de jus de manioc]], les viandes et poissons bouillis ou boucanés ainsi que les escargots de rivière. La boisson est le [[Manioc en Guyane|cachiri]]. On retrouve aussi couac et cassave. La cuisine créole mêle les saveurs des produits tropicaux amazoniens dont beaucoup proviennent de la forêt comme le manioc, l'awara, le comou et les gibiers. Mais nombre de mets trouvent leur origine en Afrique profonde, Asie et Europe. Ce qui lui donne cette saveur épicée et subtile. Sur le marché local, lieu de passage obligatoire, les marchandes créoles conseillent et font goûter leurs produits. Cela va du [[couac (farine)|couac]], farine de manioc, indispensable pour la réalisation du [[féroce d'avocat]], qui tire toute sa puissance du [[Capsicum annuum|piment de Cayenne]]. La [[cassave]], longtemps réservée aux plus pauvres, devient une denrée recherchée, elle sert dans les restaurants fourrée à la [[chiquetaille de morue]] ou sucrée soit à la confiture de coco, soit avec de la coco râpée ou de la pâte de goyave. Quant aux [[accras de morue]], qui se consomment en entrée ou à l'apéritif, ils accompagnent le célèbre [[ti-punch]]<ref>[http://thierryperrin.e-monsite.com/pages/la-guyane-francaise/la-gastronomie.html Gastronomie en Guyane française]</ref>.
{{Loupe|Cuisine guyanaise}}

=== Patrimoine environnemental ===
La première association de protection de l'environnement de la ville fut « Le pou d'[[Dasyprocta|agouti]] », qui a beaucoup œuvré pour la protection du patrimoine naturel local et régional. Aujourd'hui, l'ADNG (Association pour la découverte de la nature en Guyane) travaille sur un site d'accueil en forêt à faire découvrir la fragilité de la faune et de la flore. Les cultures industrielles, la densification urbaine et ses taudis, et la chasse de viande de brousse ont appauvri le milieu environnant. C'est également un point de départ pour plusieurs circuits d'[[écotourisme]], notamment de la remontée du Maroni en pirogue pour explorer les criques et la forêt primaire et y passer la nuit dans un [[Carbet (architecture)|carbet]].
[[File:Chutes Voltaire 3.jpg|thumb|Chutes Voltaire]]
[[File:Maroni boat island.jpg|thumb|left|Épave de l'''Édith Cavell'' devenue une île]]
Les Chutes Voltaire<ref>[http://www.cg973.fr/Chutes-Voltaire accès aux chutes Voltaire]</ref>, sont accessibles après 73 kilomètres de piste, puis une heure et demie de marche à travers la forêt amazonienne. Ells parcourent 200 mètres sur un dénivelé de 35 mètres. Sur place une ferme auberge propose le gîte et le couvert. Les berges du Maroni sont accessibles de la ville. Il y a un jardin d'enfants à proximité et la possibilité de déguster jus locaux, crêpes ou glaces. Vue imprenable sur l'épave d'un bateau de la marine marchande britannique échoué le {{date|19|décembre|1925}} et devenue une île<ref name="sites">[http://www.ot-saintlaurentdumaroni.fr/decouvrir-st-laurent/sites-a-visiter/sites-naturels/ Sites naturels de Saint-Laurent-du-Maroni]</ref>.

L'île aux Lépreux, accessible par le fleuve, servit de mouroir aux bagnards atteints de la lèpre. La crique Tatou se situe en bordure de la piste Paul Isnard, qui mène aux chutes Volaire. Toujours en direction de ces chutes, le site Chilibombo est un lieu de promenade équipé d'un carbet. La forêt de Saint-Jean est un reliquat du camp forestier créé par l’Administration pénitentiaire. L'ancienne voie de chemin de fer a cédé la place à un parcours de VTT<ref name="sites"/>.
{{clr}}

=== Patrimoine culturel ===
[[File:Monument aux bagnards à Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|thumb|À la mémoire des bagnards]]
[[File:Marché de Saint-Laurent du Maroni.JPG|thumb|left|Les trois enfants de Guyane]]
On peut citer comme faisant partie du patrimoine culturel les œuvres du peintre et sculpteur Bertand Piéchaud : le bagnard qui se trouve à l'entrée du camp de la relégation devant le Maroni, les trois enfants de Guyane devant l'entrée du Marché ainsi que la peinture de Notre Dame du Maroni placée dans la vieille église de la ville de Saint Laurent du Maroni.

On peut également évoquer les quelques images du film ''[[Un indien dans la ville]]'' tournées en 1994 à « Lipo-Lipo », lieu bordant la rivière, se rattachant à Saint-Laurent-du-Maroni. En octobre 2012, entre [[Toulon]], Saint-Laurent-du-Maroni, et [[Cayenne]] a commencé le tournage des rusches du film ''[[La Vie pure]]'', retraçant la vie de [[Raymond Maufrais]] et sa disparition dans le Haut-Maroni au cours des [[années 1950]]<ref>[http://www.guyaweb.com/sur-les-traces-de-raymond-maufrais/ Sur les traces de Raymond Maufrais sur le site www.guyaweb.com]</ref>.
{{clr}}

===Manifestations culturelles et festivités===
Le carnaval fait partie des festivités marquantes en [[Guyane]], comme à [[Cayenne]] ou [[Kourou]]. Celui de Saint-Laurent-du-Maroni ne fait pas exception<ref>[http://www.97320.com/CARNAVAL_r72.html Carnaval de Saint-laurent-du-Maroni]</ref>{{,}}<ref name="ot-saintlaurentdumaroni"/>.

<center>
{| rules="all" cellpadding="2" cellspacing="0" style="border: 1px solid #999; border-right-width: 2px; border-bottom-width: 2px;"
|-----
! bgcolor="#bfffbf" colspan="2"| '''Calendrier des principales manifestations et festivités de Saint-Laurent-du-Maroni<ref name="ot-saintlaurentdumaroni"/>'''
|-----
| align="center"| Mois
| align="center"| Évènement
|-----
| align="center"| '''Janvier/Février''' || align="center"| [[Carnaval de Guyane]]
|-----
| align="center"| '''Mars''' || align="center"| Le printemps des poètes
|-----
| align="center"| '''Avril''' || align="center"| Les Tréteaux du Maroni Le Festival des cultures urbaines
|-----
| align="center"| '''Mai''' || align="center"| Mois de la commémoration de l'abolition de l'esclavage
|-----
| align="center"| '''Juin''' || align="center"| Fête de la musique Rendez-vous aux jardins Journées de l'archéologie Fête du Vélo
|-----
| align="center"| '''Juillet''' || align="center"| 14 juillet Fête nationale
|-----
| align="center"| '''Août''' || align="center"| Du 10 au 27 août, fête patronale de la commune
|-----
| align="center"| '''Septembre''' || align="center"| Journées européennes du patrimoine
|-----
| align="center"| '''Octobre''' || align="center"| Sport en famille Festival America Molo Man Journées de la culture bushinengué
|-----
| align="center"| '''Novembre''' || align="center"| Festival des Transamazoniennes Acoustik Vibes Festival Jakoewale
|-----
| align="center"| '''Décembre''' || align="center"| Marché artisanal de Noël Le live du centre
|}
</center>

=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Raoul Diagne]] (1910-2002), footballeur, né à Saint-Laurent.
*[[Florian Jozefzoon]], footballeur néerlandais, né à Saint-Laurent.
* [[Léon Bertrand (homme politique)|Léon Bertrand]] (1951), ancien ministre, maire de Saint-Laurent depuis 1983, né à Saint-Laurent.

===Héraldique===
{{Loupe|Armorial des communes de la Guyane}}

La devise : « Peu me chaut, rien ne me cuid » ''(Peu m'importe, rien ne me dit)''

{{Blason-ville-fr
| img1=Blason Saint-Laurent-du-Maroni.svg
| l1=100px
| legende1= Blason de Saint-Laurent-du-Maroni
| texte= A une croix d'or fuselée, chargée d'une salamandre animale contournée de sinople posée sur un brasier de gueules. Au premier canton d'argent à une épée haute portant sur sa pointe une balance de deux plateaux, le tout du même; au second d'argent à une grille de prison composée de 4 barreaux et 4 traverses, sommée de deux clefs posées en sautoir, accompagnée de 7 tourteaux, 3 à senestre, 3 à dextre et 1 en pointe, le tout de sable; au troisième d'azur à une ancre de sable accompagnée de 2 marsouins affrontés de gueules; au quatrième de sinople à une souche d'arbre d'or au duramen de gueules. A une couronne d'or brochante en chef.
}}

== Pour approfondir ==
=== Bibliographie ===
*[http://criminocorpus.cnrs.fr/sources/12969/ ''Documents relatifs à l'histoire pénitentiaire'', Saint-Laurent-du-Maroni, chapitre 1]
*[https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:wCIjCqSPQhQJ:www.saintlaurentdumaroni.fr/file/91942/+Saint+Laurent+Maroni+chemin+de+fer&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESjk6rajetaOz8zykzNU28AtNsHwLXTE2KAPiS6RHlvSH-FHa_AXN8Nf4NqNDlfRCnkVUH_z9S6UvlIj7Az-QV_OurWMKkS18_GH7fhA0ovpY4VaKcmcAoRWjdJVHYDrh82CNcj4&sig=AHIEtbRgCFkOFZTQQEoI6ORyulLQHt1dQg Marine Coquet, Mémoire de Master 2009/2010 de l'école des hautes études en sciences sociales, ''Vivre à Saint-Jean-de-Maroni capitale du bagne à statut unique, 1936-1949'']
* SOeS & Insee Antilles-Guyane, ''Synthèse sur la démographie et l'économie des communes littorales des départements ultramarins'' ([http://www.onml.fr/publications/ téléchargeable via l'observatoire national de la mer et du littoral])
*{{ouvrage|langue=français|prénom1=Maurice|nom1=Alhoy|lien auteur1=|titre=Les bagnes : histoires, types; mœurs, mystères|sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Gustave Havard, Dutertre et Michel Lévy Frères|lien éditeur=|lieu=Paris|jour=|mois=|année=1845|volume=|tome=|pages totales=|passage=|isbn=|lire en ligne=http://www.manioc.org/patrimon/FRA11025|consulté le=18 mai 2012}}
* [[Henri Charrière]] dans son roman ''[[Papillon (livre)|Papillon]]'', vendu à plusieurs millions d’exemplaires et adapté au cinéma (''[[Papillon (film, 1973)|Papillon]]''), donne un aperçu condensé et assez réaliste de que pouvait être ce terrible bagne, bien que l'auteur se soit prêté à lui-même les aventures d'autres bagnards.
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Jean François Hilaire|nom1=Mourié|lien auteur1=|titre=La Guyane française, ou, notices géographiques et historique sur la partie de la Guyane habitée par les colons, au point de vue de l’aptitude de la race blanche à exploiter, de ses mains, les terres de cette colonies ; accompagnées des cartes de la Guyane, de la ville de Cayenne, des Iles du Salut, et d’un aperçu sur la transportation|sous-titre= |lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=P. Dupont|lien éditeur=|lieu=Paris|jour=|mois=|année=1874|volume=|tome=|pages totales=360|passage=|isbn=|lire en ligne=http://www.manioc.org/patrimon/FRA11013|consulté le=19 mai 2012}}
*{{ouvrage|langue=français|prénom1=Pierre Charles Fournier de|nom1=Saint-Amant|lien auteur1=|titre=La Guyane française|sous-titre=ses mines d’or et ses autres richesses|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=L. Tinterlin et Cie|lien éditeur=|lieu=Paris|jour=|mois=|année=1856|volume=|tome=|pages totales=182|passage=|isbn=|lire en ligne=http://www.manioc.org/patrimon/FRA11038|consulté le=19 mai 2012}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de la Guyane]]
* [[Guyane]]
* [[Marronnage]]

=== Liens externes ===
{{Autres projets
|Commons=Category:Saint-Laurent-du-Maroni
}}
* [http://www.saintlaurentdumaroni.fr/ Site de la commune de Saint-Laurent-du-Maroni]
{{Clr}}

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

{{Portail|Guyane|communes de France}}

[[Catégorie:Saint-Laurent-du-Maroni|*]]
[[Catégorie:Wikipédia:Outil de retour des lecteurs]]

J’ai lu

2013-05-07T12:13:44Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de la catégorie "Éditeur de manga" par "Maison d'édition de manga"

{{Ébauche|maison d'édition|entreprise française}}
{{Infobox Maison d'édition

|entete = 
|couleur boîte = FA021D
|nom complet = J'ai lu
|logo = [[Fichier:LogoJ'aLlu.png|100px]]
|date de création = [[1958]]
|dates-clés = [[2004]] : rachat par le [[groupe Flammarion]]
|date de disparition =
|fondateur(s) = [[Frédéric Ditis]]
|forme juridique = Autre [[Société anonyme|SA]] à [[conseil d'administration]]
|statut = Éditeur élément d'un groupe d'édition
|slogan =
|siège (ville) = [[Paris]]
|siège (pays) = France
|direction actuelle = [[Teresa Cremisi]]
|spécialité(s) =
|collections = Aventure secrète Bien être Comédie romantique Connaissance Cuisine Fantastique et Fantasy Humour J'ai lu pour elle Jeunesse [[L'Aventure aujourd'hui]] [[L'Aventure mystérieuse]] [[Leur aventure]] Littérature Mes droits Millénaires [[Nouveaux Millénaires]] Policier Récit Romans - texte intégral Science fiction et fantastique Stephen King Vie active
|titres phares =
|langue de publication = [[Français]]
|diffuseur(s) =
|société mère = [[Groupe Flammarion]]
|filiales =
|effectif =
|site web = [http://www.jailu.com www.jailu.com]
|chiffre d'affaires =
|résultat net =
|concurrents = [[Le Livre de poche]], [[Pocket]], [[Folio (Gallimard)|Folio]], [[10/18]]
|date de mise à jour =
}}

'''J'ai lu''' est une [[maison d'édition]] [[France|française]] à [[Paris]] créée en [[1958]] par [[Frédéric Ditis]] à la demande d'[[Henri Flammarion]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.liberation.fr/culture/0109132898-frederic-ditis-fondateur-de-la-collection-j-ai-lu-est-mort|titre=Mort de Frédéric Ditis, fondateur de la collection J'ai lu}}</ref>.

Sa ligne éditoriale est très variée : [[Roman (littérature)|romans]] de littérature générale, [[science-fiction]], [[fantastique]], [[fantasy]], [[bande dessinée]], [[manga]] (abandonné), [[roman policier]], [[roman d'amour]]. Elle publie essentiellement en [[livre de poche|format poche]], mais a aussi édité la collection Millénaires (53 titres, maintenant arrêtée) au format 130 x 200 et en grand format le cycle de ''[[La Tour sombre]]'' de [[Stephen King]] ainsi que la collection [[Nouveaux Millénaires]] initiée en [[2011 en littérature|2011]].

Depuis [[2004]], elle fait partie du [[groupe Flammarion]]. En {{Date||avril|2006}}, J'ai lu a cessé l'édition des titres [[Shūeisha]].

== Collections ==
* « Aventure secrète » : issue de la fusion des collections « [[L'Aventure mystérieuse]] » et « New Age ».
* « Bien être »
* « Comédie romantique »
* « Connaissance »
* « Crépuscule »
* « Cuisine »
* « Darklight »
* « Fantastique et Fantasy »
* « Humour »
* « J'ai lu pour elle »
* « Jeunesse »
* « [[L'Aventure aujourd'hui]] »
* « [[L'Aventure mystérieuse]] » du cosmos et des civilisations disparues
* « [[Leur aventure]] »
* « Littérature »
* « Mes droits »
* « Millénaires »
* « [[Nouveaux Millénaires]] »
* « [[Nouvelle génération]] »
* « Policier »
* « Récit »
* « Romans - texte intégral »
* « Science fiction et fantastique »
* « Stephen King »
* « Vie active »

== Notes et références ==
{{Références}}

== Lien externe ==
* [http://www.jailu.com Site officiel]

{{Portail|entreprises|édition|France}}

[[Catégorie:Maison d'édition française]]
[[Catégorie:Maison d'édition de manga]]
[[Catégorie:Groupe Flammarion]]

Der Triumph des Musketiers

2013-05-06T18:42:03Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement de la catégorie « Film italien » par la catégorie plus précise « Film italien sorti en 1964 »

{{Infobox Cinéma (film)
| titre = Hardi ! Pardaillan
| langue du titre = 
| image =
| légende =
| titre québécois =
| titre original = Hardi ! Pardaillan
| réalisation = [[Bernard Borderie]]
| scénario = André Haguet Henri-André Legrand
| acteur = [[Gérard Barray]] [[Valérie Lagrange]] [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]] [[Guy Delorme]] [[Jean Topart]]
| production = Union Latine Cinématographique Euro International Films
| pays = {{France}} {{Italie}}
| genre = [[Film de cape et d'épée]]
| durée = 92 min
| année de sortie = 1964
}}

'''''Hardi ! Pardaillan''''' est un [[Cinéma français|film franco]]-[[Cinéma italien|italien]] réalisé par [[Bernard Borderie]] et sorti en [[1964 au cinéma|1964]], suite du ''[[le Chevalier de Pardaillan|Chevalier de Pardaillan]]'' et inspiré de '' Fausta vaincue'', quatrième partie du roman-feuilleton ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]''.

== Synopsis ==

Le chevalier de Pardaillan est chargé par le roi [[Henri III de France|Henri III]], assiégé à [[Chartres]] par les troupes du [[Henri Ier de Guise|Duc de Guise]], d’aller solliciter l’aide des troupes d’[[Henri IV de France|Henri de Béarn]]. Il doit, pour cela, traverser les lignes ennemies. On lui confie Maurevert comme guide tandis que le duc Charles d’Angoulême l’escorte. Pardaillan va devoir déjouer les perfidies du [[Henri Ier de Guise|Duc de Guise]] qui va mettre sur son chemin ses dangereux espions et belles intrigantes. Ainsi, Maurevert s’avère être un agent du duc de Guise comme, un peu plus tard, la belle et séduisante Bianca Farnèse qui ne laisse pas Pardaillan insensible. Mais grâce à sa vaillance et à l’amour, Pardaillan arrivera à mener sa mission à bien…

== Fiche technique ==
* Titre : ''Hardi ! Pardaillan''
* Titre italien : ''Le Armi della vendetta''
* Réalisation : [[Bernard Borderie]]
* Scénario : André Haguet, Henri-André Legrand d’après l’œuvre de [[Michel Zévaco]]
* Adaptation : [[Bernard Borderie]]
* Dialogues : [[Bernard Borderie]]
* Musique : [[Paul Misraki]]
* Directeur de la photographie : [[Henri Persin]]
* Décorateur : René Moulaert
* Ingénieur du son : René Sarazin
* Monteur : [[Christian Gaudin (monteur)|Christian Gaudin]]
* Pays d’origine : {{France}}, {{Italie}}
* Directeur de production : Henri Jaquillard
* Sociétés de production : Union Latine Cinématographique ([[Paris]]), Euro International Films ([[Rome]])
* Sociétés de distribution : Lux Film (distributeur d’origine), [[Gaumont]]
* Année de tournage : [[1963 au cinéma|1963]]
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] — [[35 mm]] — [[Format de projection|2.35:1]] Franscope — [[Monophonique|son monophonique]]
* Genre : [[film de cape et d'épée]], aventures historiques
* Durée : 92 minutes
* Dates de sortie :
** {{ITA-d}} {{date|29|février|1964|au cinéma}}
** {{FRA-d}} {{date|8|avril|1964|au cinéma}}
* {{fr}} Mention [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC]] : tous publics (visa d'exploitation {{numéro|28029}} délivré le {{Date|16|décembre|1963|au cinéma}})

== Distribution ==
* [[Gérard Barray]] : Pardaillan
* [[Valérie Lagrange]] : Bianca Farnèse
* [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]] : Le duc d'Angoulême
* [[Guy Delorme]] : Maurevert
* [[Jean Topart]] : Le duc de Guise
* [[Robert Berri]] : « Gueule d’amour », l'aubergiste
* [[Jacques Castelot]] : Henri III
* [[Jean-Roger Caussimon]] : Ruggieri
* [[Francis Claude]] : Henri de Béarn
* [[Jacqueline Danno]] : Catherine de Clèves
* [[Sophie Hardy]] : La jeune femme sur la route
* [[Jacques Mignot]] : Jacques Clément
* [[Christiane Minazzoli]] : La duchesse de Montpensier
* [[Isa Miranda]] : Catherine de Médicis
* [[Moustache (comédien)|Moustache]] : Le cuisinier
* [[Caroline Rami]] : La Roussette
* [[Robert Dalban]]
* [[Henri Attal]]
* [[Yvan Chiffre]]
* [[Henri Cogan]]
* [[Françoise Giret]]
* [[Jacques Hilling]]

== Lien externe ==
* {{imdb titre|id=0139338}}

{{Portail|cinéma français|années 1960|Renaissance}}

{{DEFAULTSORT:Hardi Pardaillan}}
[[Catégorie:Film français sorti en 1964]]
[[Catégorie:Film italien sorti en 1964]]
[[Catégorie:Film de cape et d'épée]]
[[Catégorie:Film se déroulant à la Renaissance]]
[[Catégorie:Film se déroulant au XVIe siècle]]
[[Catégorie:Film tourné en Maine-et-Loire]]
[[Catégorie:Film tourné en Indre-et-Loire]]
[[Catégorie:Film tourné en Loire-Atlantique]]
[[Catégorie:Film tourné dans le Loir-et-Cher]]
[[Catégorie:Suite de film]]
[[Catégorie:Les Pardaillan]]
[[Catégorie:1964 en France]]
[[Catégorie:1964 en Italie]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman au cinéma]]

Die letzten Tage von Pompeji (1908)

2013-05-06T17:34:44Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement des catégories « Film italien » et « Film sorti en 1908 » par « Film italien sorti en 1908 »

{{Ébauche|film italien|volcanisme|Campanie}}
{{Voir homonymes|Les Derniers Jours de Pompéi (homonymie)}}
'''''Les Derniers Jours de Pompéi''' (Gli ultimi giorni di Pompei)'' est un [[court métrage]] [[film muet|muet]] [[cinéma italien|italien]] de [[Luigi Maggi]] et [[Arturo Ambrosio]], sorti en [[1908 au cinéma|1908]].

== Synopsis ==
{{...}}

== Commentaires ==
Arturo Ambrosio, un photographe, ayant fondé à Turin un des premiers studios de cinéma d'Italie, un de ses techniciens, Luigi Maggi, se fit remarquer bien vite comme acteur et comme réalisateur. En 1908 la maison de production conçut un ambitieux projet ; tourner le film le plus spectaculaire de l'époque, ''Les Derniers jours de Pompéi'', où on ne lésinerait pas sur les moyens.

Le producteur confia au scénariste [[Arrigo Frusta]] le soin d'adapter au cinéma le roman de Bulwer Lytton, qui avait été déjà portée à l'écran avec un film de 1902 dû à [[Robert W. Paul|Robert William Paul]], un des pionniers du cinéma britannique.

Dans ce film tout est démesuré, depuis la longueur du scénario (pour 1908, un film à quatre rouleaux et de {{unité|366|mètres}} était un très long métrage) jusqu'aux décors spectaculaires conçus par Ettore Ridoni.

Ce qui est surtout manifeste, c'est la direction énergique de Luigi Maggi qui a donné à certaines scènes un effet dramatique intense. Certaines d'entre elles sont inoubliables avec leurs [[trucage]]s et leurs [[effets spéciaux]] comme l'éruption du [[Vésuve]] ou la fuite des spectateurs du cirque, frappés par des fragments de lave incandescente. Alors que le cinéma gardait encore une influence considérable du théâtre, avec des décors constitués habituellement de toiles peintes, la conception du film, les effets de trucage, les décors ambitieux et les maquettes, ainsi que les mouvements de foule joués par les acteurs, ont permis à cette œuvre de recevoir un accueil extraordinaire, qui a donné naissance à un genre, le [[péplum]] ou le colossal à l'italienne qui devait atteindre son apogée avec [[Cabiria]] de [[Giovanni Pastrone]].

Le film sortit en même temps dans toute l'Italie. Rien qu'à Rome, pour son lancement, il fut projeté dans 14 salles. Ce fut le premier grand succès de l'industrie cinématographique italienne, et il devait rester un des plus importants dans le monde jusqu'à la Grande Guerre. Des centaines de copies furent exportées dans le monde entier, y compris aux États-Unis, et l'accueil favorable fut unanime, tant auprès de la critique que du public. Le film allait être bientôt imité, indiquant la voie à suivre au cinéma italien.

== Fiche technique ==
* Titre : ''Les Derniers jours de Pompéi''
* Titre original : ''Gli ultimi giorni di Pompei''
* Réalisation : [[Luigi Maggi]] et [[Arturo Ambrosio]]
* Scénario : [[Roberto Omegna]] d'après le roman d'[[Edward George Bulwer-Lytton]]
* Image : [[Roberto Omegna]] et [[Giovanni Vitrotti]]
* Production : [[Società Anonima Ambrosio]]
* Pays d'origine : {{Italie}}
* Format : [[Noir et blanc#Cinéma|Noir et blanc]] - [[Cinéma muet|Film muet]]
* Genre : Film historique, drame, péplum
* Durée : Court, 13 minutes
* Date de sortie : {{Italie}} et {{France}} : [[1908 au cinéma|1908]]

== Distribution ==
* [[Luigi Maggi]] : ''Arbace''
* Lydia De Roberti : ''Nidia''
* Umberto Mozzato : ''Glauco''
* Ernesto Vaser : ''Le maître de Nidia''
* Cesare Gani Carini
* [[Bartolomeo Pagano]]
* Mirra Principi

=== Liens externes ===
* ''[http://www.imdb.com/title/tt0000776/combined Les Derniers Jours de Pompéi]'' sur l'[[Internet Movie Database]]

{{Portail|cinéma italien|années 1900|volcanisme|Rome antique|Campanie}}

{{DEFAULTSORT:Derniers jours de Pompei (1908), Les}}
[[Catégorie:Film italien sorti en 1908]]
[[Catégorie:Film dramatique]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman au cinéma]]
[[Catégorie:Film se déroulant en Italie‎]]
[[Catégorie:Film se déroulant au Ier siècle]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans la Rome antique]]
[[Catégorie:Volcanisme au cinéma]]
[[Catégorie:Court métrage italien]]
[[Catégorie:Film muet]]
[[Catégorie:Film en noir et blanc]]
[[Catégorie:Les Derniers Jours de Pompéi]]
[[Catégorie:1908 en Italie]]

Der scharlachrote Musketier

2013-05-06T17:04:33Z

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{{homonyme|Pardaillan}}

{{Infobox Cinéma (film)
| titre = Le Chevalier de Pardaillan
| image =
| légende =
| titre québécois =
| titre original =
| réalisation = [[Bernard Borderie]]
| scénario = [[Bernard Borderie]]
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| durée = 85 minutes
| année de sortie = 1962
}}

'''''Le Chevalier de Pardaillan''''' est un [[cinéma|film]] [[cinéma français|franco]]-[[cinéma italien|italien]] réalisé par [[Bernard Borderie]] d'après un volume de la série ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]'' (''La Fausta'') de [[Michel Zévaco]], film sorti en [[1962 au cinéma|1962]].

== Synopsis ==
Dans la France du {{s-|XVI|e}}, les prouesses du chevalier de Pardaillan au secours de la belle bohémienne « Violetta », en réalité Isabelle, fille du comte d'Entraigues et proie de l’ennemi juré de celui-ci, le duc [[Henri Ier de Guise|Henri de Guise]]. Pardaillan et Isabelle tombent amoureux et le preux chevalier n’aura de cesse de soustraire sa bien-aimée aux hommes du duc de Guise jusqu’à l’avènement du bon roi [[Henri IV de France|Henri IV]].

== Fiche technique ==
* Titre original : ''Le Chevalier de Pardaillan''
* Réalisation : [[Bernard Borderie]]
* Scénario : [[Bernard Borderie]] d’après la saga ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]'' de [[Michel Zévaco]]
* Dialogues : [[Bernard Borderie]], [[André Haguet]]
* Décors : [[René Moulaert]]
* Costumes : [[Rosine Delamare]]
* Photographie : [[Henri Persin]]
* Son : [[René Sarazin]]
* Musique : [[Paul Misraki]]
* Montage : [[Christian Gaudin (monteur)|Christian Gaudin]]
* Producteur : [[André Haguet]]
* Sociétés de production :
**{{FRA-d}} [[Florida Films]], [[Lux Compagnie Cinématographique de France]]
** {{ITA-d}}[[Fonoroma]], [[Lux Film]]
* Société de distribution : [[SN Prodis]]
* Pays d'origine : {{France}}, {{Italie}}
* Langue de tournage : [[français]]
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] — [[Format de pellicule photographique|{{unité|35|mm}}]] — [[Format d'image|2.35:1]] Franscope — Son [[monophonique]]
* [[Genre cinématographique|Genre]] : [[film de cape et d'épée]]
* Durée : 85 minutes
* Date de sortie : {{France}} : {{Date|19|octobre|1962|au cinéma}}
* {{fr}} Mention [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC]] : tous publics (visa d'exploitation {{numéro|24798}} délivré le {{Date|8|octobre|1962|au cinéma}})

== Distribution ==
* [[Gérard Barray]] : Jean de Pardaillan
* [[Michèle Grellier]] : Isabelle d'Entraigues, alias Violetta
* [[Gianna Maria Canale]] : Fausta Borgia
* [[Philippe Lemaire (comédien)|Philippe Lemaire]] : duc [[Charles d'Angoulême (1573-1650)|Charles d'Angoulême]]
* [[Jean Topart]] : duc Henri de Guise
* [[Kirk Morris]] (V.F. : [[Claude Bertrand (acteur)|Claude Bertrand]]) : Samson
* [[Claude Véga]] : Picouic
* [[Guy Delorme]] : Maurevert
* [[Robert Berri]] : Belgodère
* [[Jacques Seiler]] : La Pince
* [[Caroline Rami]] : Marie-Josèphe Cochy, alias La Fourcaude
* [[Hélène Bellanger]] : Huguette (non créditée)
* [[Antoine Baud]] : homme en rouge
* [[Raoul Billerey]] : Bussy
* [[Jacques Hilling]] : chambellan de Guise
* [[Frank Estange]] : sbire
* [[Maïté Mansoura]] : servante de Fausta
* [[Henri Cogan]] : meunier
* [[Françoise Giret]] : servante à l'[[auberge]]
* [[Yvan Chiffre]] : garde
* [[Rico Lopez]] : sbire
* [[François-Alexandre Galepides|Moustache]] : chambellan d'Angoulême
* [[Jean Martin (acteur)|Jean Martin]] : cascadeur

==Autour du film==
Le tournage s'est déroulé dans les départements de [[Liste de films tournés en Corrèze|Corrèze]], [[Liste de films tournés en Dordogne|Dordogne]]

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
{{…}}

=== Liens externes ===
* {{imdb titre|id=0136752}}
* {{bifi titre|id=46992}}
* [http://www.unifrance.org/film/4957/le-chevalier-de-pardaillan ''Le Chevalier de Pardaillan''] sur [[Unifrance]]

{{Portail|cinéma français|Renaissance|années 1960}}

{{DEFAULTSORT:Chevalier de Pardaillan, Le}}
[[Catégorie:Film français sorti en 1962]]
[[Catégorie:Film italien sorti en 1962]]
[[Catégorie:Film de cape et d'épée]]
[[Catégorie:Film se déroulant à la Renaissance]]
[[Catégorie:Film se déroulant au XVIe siècle]]
[[Catégorie:Film tourné en Corrèze]]
[[Catégorie:Film tourné en Dordogne]]
[[Catégorie:Film tourné dans l'Aveyron]]
[[Catégorie:Film tourné en Lot-et-Garonne]]
[[Catégorie:Les Pardaillan]]
[[Catégorie:Film réalisé par Bernard Borderie]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman au cinéma]]

Der Triumph des Musketiers

2013-05-04T22:36:28Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement des catégories « Film français » et « Film sorti en 1964 » par « Film français sorti en 1964 »

{{Infobox Cinéma (film)
| titre = Hardi ! Pardaillan
| langue du titre = 
| image =
| légende =
| titre québécois =
| titre original = Hardi ! Pardaillan
| réalisation = [[Bernard Borderie]]
| scénario = André Haguet Henri-André Legrand
| acteur = [[Gérard Barray]] [[Valérie Lagrange]] [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]] [[Guy Delorme]] [[Jean Topart]]
| production = Union Latine Cinématographique Euro International Films
| pays = {{France}} {{Italie}}
| genre = [[Film de cape et d'épée]]
| durée = 92 min
| année de sortie = 1964
}}

'''''Hardi ! Pardaillan''''' est un [[Cinéma français|film franco]]-[[Cinéma italien|italien]] réalisé par [[Bernard Borderie]] et sorti en [[1964 au cinéma|1964]], suite du ''[[le Chevalier de Pardaillan|Chevalier de Pardaillan]]'' et inspiré de '' Fausta vaincue'', quatrième partie du roman-feuilleton ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]''.

== Synopsis ==

Le chevalier de Pardaillan est chargé par le roi [[Henri III de France|Henri III]], assiégé à [[Chartres]] par les troupes du [[Henri Ier de Guise|Duc de Guise]], d’aller solliciter l’aide des troupes d’[[Henri IV de France|Henri de Béarn]]. Il doit, pour cela, traverser les lignes ennemies. On lui confie Maurevert comme guide tandis que le duc Charles d’Angoulême l’escorte. Pardaillan va devoir déjouer les perfidies du [[Henri Ier de Guise|Duc de Guise]] qui va mettre sur son chemin ses dangereux espions et belles intrigantes. Ainsi, Maurevert s’avère être un agent du duc de Guise comme, un peu plus tard, la belle et séduisante Bianca Farnèse qui ne laisse pas Pardaillan insensible. Mais grâce à sa vaillance et à l’amour, Pardaillan arrivera à mener sa mission à bien…

== Fiche technique ==
* Titre : ''Hardi ! Pardaillan''
* Titre italien : ''Le Armi della vendetta''
* Réalisation : [[Bernard Borderie]]
* Scénario : André Haguet, Henri-André Legrand d’après l’œuvre de [[Michel Zévaco]]
* Adaptation : [[Bernard Borderie]]
* Dialogues : [[Bernard Borderie]]
* Musique : [[Paul Misraki]]
* Directeur de la photographie : [[Henri Persin]]
* Décorateur : René Moulaert
* Ingénieur du son : René Sarazin
* Monteur : [[Christian Gaudin (monteur)|Christian Gaudin]]
* Pays d’origine : {{France}}, {{Italie}}
* Directeur de production : Henri Jaquillard
* Sociétés de production : Union Latine Cinématographique ([[Paris]]), Euro International Films ([[Rome]])
* Sociétés de distribution : Lux Film (distributeur d’origine), [[Gaumont]]
* Année de tournage : [[1963 au cinéma|1963]]
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] — [[35 mm]] — [[Format de projection|2.35:1]] Franscope — [[Monophonique|son monophonique]]
* Genre : [[film de cape et d'épée]], aventures historiques
* Durée : 92 minutes
* Dates de sortie :
** {{ITA-d}} {{date|29|février|1964|au cinéma}}
** {{FRA-d}} {{date|8|avril|1964|au cinéma}}
* {{fr}} Mention [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC]] : tous publics (visa d'exploitation {{numéro|28029}} délivré le {{Date|16|décembre|1963|au cinéma}})

== Distribution ==
* [[Gérard Barray]] : Pardaillan
* [[Valérie Lagrange]] : Bianca Farnèse
* [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]] : Le duc d'Angoulême
* [[Guy Delorme]] : Maurevert
* [[Jean Topart]] : Le duc de Guise
* [[Robert Berri]] : « Gueule d’amour », l'aubergiste
* [[Jacques Castelot]] : Henri III
* [[Jean-Roger Caussimon]] : Ruggieri
* [[Francis Claude]] : Henri de Béarn
* [[Jacqueline Danno]] : Catherine de Clèves
* [[Sophie Hardy]] : La jeune femme sur la route
* [[Jacques Mignot]] : Jacques Clément
* [[Christiane Minazzoli]] : La duchesse de Montpensier
* [[Isa Miranda]] : Catherine de Médicis
* [[Moustache (comédien)|Moustache]] : Le cuisinier
* [[Caroline Rami]] : La Roussette
* [[Robert Dalban]]
* [[Henri Attal]]
* [[Yvan Chiffre]]
* [[Henri Cogan]]
* [[Françoise Giret]]
* [[Jacques Hilling]]

== Lien externe ==
* {{imdb titre|id=0139338}}

{{Portail|cinéma français|années 1960|Renaissance}}

{{DEFAULTSORT:Hardi Pardaillan}}
[[Catégorie:Film français sorti en 1964]]
[[Catégorie:Film italien]]
[[Catégorie:Film de cape et d'épée]]
[[Catégorie:Film se déroulant à la Renaissance]]
[[Catégorie:Film se déroulant au XVIe siècle]]
[[Catégorie:Film tourné en Maine-et-Loire]]
[[Catégorie:Film tourné en Indre-et-Loire]]
[[Catégorie:Film tourné en Loire-Atlantique]]
[[Catégorie:Film tourné dans le Loir-et-Cher]]
[[Catégorie:Suite de film]]
[[Catégorie:Les Pardaillan]]
[[Catégorie:1964 en France]]
[[Catégorie:1964 en Italie]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman au cinéma]]

Der scharlachrote Musketier

2013-05-04T18:37:36Z

Bub's wikibot: Robot : Remplacement des catégories « Film français » et « Film sorti en 1962 » par « Film français sorti en 1962 »

{{homonyme|Pardaillan}}

{{Infobox Cinéma (film)
| titre = Le Chevalier de Pardaillan
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| réalisation = [[Bernard Borderie]]
| scénario = [[Bernard Borderie]]
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| genre = [[Film de cape et d'épée]]
| durée = 85 minutes
| année de sortie = 1962
}}

'''''Le Chevalier de Pardaillan''''' est un [[cinéma|film]] [[cinéma français|franco]]-[[cinéma italien|italien]] réalisé par [[Bernard Borderie]] d'après un volume de la série ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]'' (''La Fausta'') de [[Michel Zévaco]], film sorti en [[1962 au cinéma|1962]].

== Synopsis ==
Dans la France du {{s-|XVI|e}}, les prouesses du chevalier de Pardaillan au secours de la belle bohémienne « Violetta », en réalité Isabelle, fille du comte d'Entraigues et proie de l’ennemi juré de celui-ci, le duc [[Henri Ier de Guise|Henri de Guise]]. Pardaillan et Isabelle tombent amoureux et le preux chevalier n’aura de cesse de soustraire sa bien-aimée aux hommes du duc de Guise jusqu’à l’avènement du bon roi [[Henri IV de France|Henri IV]].

== Fiche technique ==
* Titre original : ''Le Chevalier de Pardaillan''
* Réalisation : [[Bernard Borderie]]
* Scénario : [[Bernard Borderie]] d’après la saga ''[[Les Pardaillan (série)|Les Pardaillan]]'' de [[Michel Zévaco]]
* Dialogues : [[Bernard Borderie]], [[André Haguet]]
* Décors : [[René Moulaert]]
* Costumes : [[Rosine Delamare]]
* Photographie : [[Henri Persin]]
* Son : [[René Sarazin]]
* Musique : [[Paul Misraki]]
* Montage : [[Christian Gaudin (monteur)|Christian Gaudin]]
* Producteur : [[André Haguet]]
* Sociétés de production :
**{{FRA-d}} [[Florida Films]], [[Lux Compagnie Cinématographique de France]]
** {{ITA-d}}[[Fonoroma]], [[Lux Film]]
* Société de distribution : [[SN Prodis]]
* Pays d'origine : {{France}}, {{Italie}}
* Langue de tournage : [[français]]
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] — [[Format de pellicule photographique|{{unité|35|mm}}]] — [[Format d'image|2.35:1]] Franscope — Son [[monophonique]]
* [[Genre cinématographique|Genre]] : [[film de cape et d'épée]]
* Durée : 85 minutes
* Date de sortie : {{France}} : {{Date|19|octobre|1962|au cinéma}}
* {{fr}} Mention [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC]] : tous publics (visa d'exploitation {{numéro|24798}} délivré le {{Date|8|octobre|1962|au cinéma}})

== Distribution ==
* [[Gérard Barray]] : Jean de Pardaillan
* [[Michèle Grellier]] : Isabelle d'Entraigues, alias Violetta
* [[Gianna Maria Canale]] : Fausta Borgia
* [[Philippe Lemaire (comédien)|Philippe Lemaire]] : duc [[Charles d'Angoulême (1573-1650)|Charles d'Angoulême]]
* [[Jean Topart]] : duc Henri de Guise
* [[Kirk Morris]] (V.F. : [[Claude Bertrand (acteur)|Claude Bertrand]]) : Samson
* [[Claude Véga]] : Picouic
* [[Guy Delorme]] : Maurevert
* [[Robert Berri]] : Belgodère
* [[Jacques Seiler]] : La Pince
* [[Caroline Rami]] : Marie-Josèphe Cochy, alias La Fourcaude
* [[Hélène Bellanger]] : Huguette (non créditée)
* [[Antoine Baud]] : homme en rouge
* [[Raoul Billerey]] : Bussy
* [[Jacques Hilling]] : chambellan de Guise
* [[Frank Estange]] : sbire
* [[Maïté Mansoura]] : servante de Fausta
* [[Henri Cogan]] : meunier
* [[Françoise Giret]] : servante à l'[[auberge]]
* [[Yvan Chiffre]] : garde
* [[Rico Lopez]] : sbire
* [[François-Alexandre Galepides|Moustache]] : chambellan d'Angoulême
* [[Jean Martin (acteur)|Jean Martin]] : cascadeur

==Autour du film==
Le tournage s'est déroulé dans les départements de [[Liste de films tournés en Corrèze|Corrèze]], [[Liste de films tournés en Dordogne|Dordogne]]

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
{{…}}

=== Liens externes ===
* {{imdb titre|id=0136752}}
* {{bifi titre|id=46992}}
* [http://www.unifrance.org/film/4957/le-chevalier-de-pardaillan ''Le Chevalier de Pardaillan''] sur [[Unifrance]]

{{Portail|cinéma français|Renaissance|années 1960}}

{{DEFAULTSORT:Chevalier de Pardaillan, Le}}
[[Catégorie:Film français sorti en 1962]]
[[Catégorie:Film italien]]
[[Catégorie:Film de cape et d'épée]]
[[Catégorie:Film se déroulant à la Renaissance]]
[[Catégorie:Film se déroulant au XVIe siècle]]
[[Catégorie:Film tourné en Corrèze]]
[[Catégorie:Film tourné en Dordogne]]
[[Catégorie:Film tourné dans l'Aveyron]]
[[Catégorie:Film tourné en Lot-et-Garonne]]
[[Catégorie:Les Pardaillan]]
[[Catégorie:Film réalisé par Bernard Borderie]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman au cinéma]]

101e régiment d’infanterie

2013-04-25T15:45:21Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{titre mis en forme|101{{e}} régiment d'infanterie de ligne}}
{{Ébauche|armée française}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 101{{e}}Régiment d'Infanterie
| image = [[Image:INFANTERIE - 101e R.I.jpg|130px]][[Fichier:Insigne régimentaire du 101e RI (1939).jpg|150px]]
| taille image =
| legende = Insigne régimentaire du 101{{e}} RIInsigne régimentaire du 101e RI (1939)
| creation = [[1787]]
| dissolution = [[1940]]
| garnison =
| ancien_nom = '''Royal Liégeois'''
| pays = {{France}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[Infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
| devise = '''En avant'''
| batailles = [[Première Guerre mondiale]] [[bataille de France]]
| fourragere = aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]2 palmes1 étoile vermeil
| inscriptions = '''[[bataille de Marengo|Marengo 1800]]''' '''[[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen 1813]]''' '''[[Bataille de Hanau|Hanau 1813]]''' '''[[Baliqiao|Palikao 1860]]''' '''[[bataille de l'Ourcq (1914)|L'Ourcq 1914]]''' '''[[Seconde bataille de la Marne|Prosnes 1918]]''' '''[[bataille Orfeuil|Orfeuil 1918]]'''
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]] Fête le 14 juin (1800, Marengo).
}}
Le '''101{{e}} régiment d'infanterie de ligne''' (101{{e}} RI) est un régiment de l'[[armée de terre (France)|armée de terre]] Française, créé en [[1787]] sous le nom de '''Royal Liègeois'''.

== Création et différentes dénominations ==
[[File:Militaires du 101e Régiment d'Infanterie en 1915.jpg|thumb|left|Militaires du 101e Régiment d'Infanterie en 1915]]
* 1787 : Royal Liègeois.
* 1791 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie.
* 1793 : 101{{e}} Demi-Brigade de Bataille.
* 1799 : 101{{e}} Demi-Brigade de Ligne.
* 1803 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie de Ligne.
* 1815 : Dissous.
* 1855 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie de Ligne.
* 1856 : Dissous.
* 1859 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie de Ligne.
* 1862 : Dissous.
* 1872 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie de Ligne.
* 1882 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie.
* 1914 : À la mobilisation, donne naissance au [[301e régiment d'infanterie|'''301{{e}} Régiment d'Infanterie''']]
* 1923 : Dissous (traditions gardées par le [[5e régiment d'infanterie de ligne|{{5e}} RI]]).
* 1939 : 101{{e}} Régiment d'Infanterie.
* 1940 : Dissous.

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]] ==
*
* 1800 - Cardenneau - Chef de brigade
* 1812 - Dherbez-Latour - Colonel
*
*
* '''23/09/[[1913]] - 31/08/[[1914]]''': [[Léon Gaston Jean-Baptiste Farret|Colonel '''Farret''']]

== Campagnes ==
[[File:101e régiment d'infanterie de ligne -drapeau.svg|thumb|Drapeau du 101e régiment d'infanterie de ligne]]
Italie 1794-1795 - Allemagne 1799-1800 - Italie 1800-1810 - Espagne 1811-1814 - Allemagne 1813 - Italie 1814 - France 1814-1815 - Chine 1860-1861 - Tunisie 1881-1884 - Grande Guerre 1914-1918 - France 1939-1940.

== Historique des garnisons, combats et batailles du 101{{e}} RI ==
{{ébauche section}}

=== Ancien Régime ===
Le régiment est né à la révolution suite à l'éclatement du [[Gardes-Françaises|'''Régiment des Gardes Françaises''']]. De cette dislocation sont également nés les [[102e régiment d'infanterie de ligne|102{{e}}]] et [[103e régiment d'infanterie de ligne|103{{e}} Régiments d'Infanterie]]<ref>''Histoire de l'armée française'', [[Pierre Montagnon]], Éditions Pygmalion 1997</ref>

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
" Le général Dumerbion loue beaucoup la bravoure de la 101{{e}}." J.M., 1794.
* 1800 :
** [[Bataille de Marengo]]
* 1805 :
**[[Bataille de Caldiero]]
** [[Siège de Gaète (1806)|Siège de Gaëte]]
* 1812 :
** [[Bataille des Arapiles|Arapiles]]
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** 2e, 3e et 4e bataillon à [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
** 6e bataillon à San Martin
* 1815
** Neuf-Brisach

=== 1815 à 1848 ===
" Le bataillon du 101{{e}} avait encore fait des prodiges de valeur." J.M., 1814.
{{ébauche section}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
" Brillant régiment qui vient de faire preuve d'une bravoure admirable et d'un mordant irrésistible." Général Ecochard, 1918.
{{ébauche section}}

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{ébauche section}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Formé le 09 [[septembre 1939]] sous le nom de 101{{e}} régiment d'infanterie, Il est commandé par le lieutenant-colonel Brosse, puis il appartient à la [[41e division d'infanterie (France)|41{{e}} division d'infanterie]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A RI type NE; il est mis sur pied par le CMI 211.
{{ébauche section}}

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref> :

[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|left|90px]]

[[Image:101e régiment d'infanterie de ligne -drapeau.svg|Drapeu tricolore français avec des dates des dates de batailles au centre|400px]]

== Décorations ==
''sa cravate est décoré de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 2 palmes et 1 étoile vermeil [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]].

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

== Insigne ==
{{ébauche section}}
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|130px|insigne de béret d'infanterie]]

== Devise ==
<center>'''En avant'''</center>

== Personnages célèbres ayant servi au 101{{e}} RI ==
{{ébauche section}}

== Sources et bibliographie ==
* À partir du ''Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française'' (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===

{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}
{{DEFAULTSORT:Inf, 101}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]

38e régiment d’infanterie

2013-04-25T15:38:08Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|38{{e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 38{{e}} régiment d’infanterie
| image = [[Fichier:Insigne régimentaire du 38e Régiment d’Infanterie.jpg|300px]][[Fichier:Insigne régimentaire du 38e Bataillon d’Infanterie.jpg|120px]]
| taille image =
| legende = insigne régimentaire du 38{{e}} RI (1963) Insigne régimentaire du 38{{e}} bataillon d’infanterie (1948).
| creation = 1629
| dissolution =
| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = Régiment d'infanterie
| role = Infanterie
| garnison = caserne Grouchy [[Saint-Étienne]] et [[Lyon]]
| devise = '''''Ah quel métier de pivoter pour avancer'''''
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| inscriptions = '''[[Bataille de Jemmapes|Jemmapes 1792]] [[Bataille de Saint-Gothard|Saint-Gothard 1799]] [[Bataille de Moesskirch|Moesskirch 1800]] [[Bataille de Zaatcha|Zaatcha 1849]] [[Lorraine|Lorraine 1914]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|l'Aisne 1918]] [[Le Chesne (Ardennes)|Le Chesne 1918]]'''
| guerres = [[Première Guerre mondiale]] [[Seconde Guerre mondiale]]
| batailles =
| fourragere = Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] trois palmes une étoile de vermeil une étoile argent [[Croix de guerre 1939-1945]] une étoile d'argent
}}
Le '''38{{e}} régiment d’infanterie ''' (ou 38{{e}} RI) est un régiment d'infanterie constitué sous l'[[Ancien Régime]].

== Création et différentes dénominations ==
* 1629 : donné au roi sous le nom de régiment de [[Nettancourt]] (régiment créé en Allemagne et amené en France en 1595)
* 1763 : il prend le nom de [[régiment du Dauphiné (1763)|régiment de Dauphiné]]
* 1791 : il prend le nom de 38{{e}} régiment d'infanterie pour la première fois en 1791 avant d'être dissous en 1803.
* Recréé en [[1815]] sous le nom de Légion de Seine et Oise, il reprit son appellation en 1882.
* Il est l'héritier des traditions du '''régiment de Dauphiné'''

== Colonels / Chefs de brigade ==

* 1788 : [[Charles-Laure de Mac-Mahon]]
* 1870 : colonel Minot
* 25 novembre 1870 - 13 décembre 1870 : [[François Auguste Logerot|colonel Logerot]]
* 1870 : lieutenant-colonel Courtot
* 1939 : [[Louis Grélot|colonel Grélot]]

[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Historique des garnisons, combats et batailles du 21{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
* Guerre de trente ans (1630-1648)
* [[La Fronde]] (1649-1652) ;
* Espagne (1653-1659) ;
* Hollande (1672-1678) ;
* Girone (1684) ;
* Ligue d'Augsbourg (1688-1697) ;
* Succession d'Espagne (1701-1713) ;
* Rhin (1734) ;
* Succession d'Autriche (1740-1748) ;
* [[Guerre de Sept Ans]] (1756-1763) ;

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* Belgique (1792-1794);
* 1796
** [[Armée de Rhin-et-Moselle]]
* Allemagne (1796-1797);
* Suisse (1798-1799);
* Rhin (1800);
* Saint-Domingue (1802);

=== 1815 à 1848 ===
* Espagne (1823);
Le régiment était à Paris en 1832 et a participé à la répression de l'insurrection des 5 et 6 juin
* Algérie (1845-1850);

=== 1870 à 1914 ===
* France (1870-1871);
[[Fichier:Képi Infanterie de Ligne.png|thumb|Képi d'infanterie de ligne]]
Au 15 octobre 1870, le 38{{e}} régiment d'infanterie fait partie de l'Armée de la Loire.

Avec le 4{{e}} bataillon de chasseurs de marche du commandant de Sicco, le 1{{er}} zouaves de marche du lieutenant-colonel Chaulan, les mobiles de la Nièvre du lieutenant-colonel de Bourgoing et le bataillon d'infanterie de marine du commandant Laurent, le 38{{e}} forme la 1{{re}} brigade aux ordres du général de Chabron (puis Minot). Cette 1{{re}} brigade avec la 2{{e}} brigade du général Bertrand, trois batteries de 4, une de mitrailleuses et une de montagne, une section du génie constituent la 1{{re}} division d’infanterie commandée par le général de division Martin des Pallières. Cette division d'infanterie évolue au sein du 15{{e}} corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de division d’Aurelle de Paladines.
* 3 et 4 décembre 1870 : [[Bataille d'Orléans (1870)|Bataille d'Orléans]]
* 6 décembre 1870 : le 15{{e}} corps d'armée, avec les 18{{e}} et 20{{e}} corps, passe sous les ordres du général Bourbaki.

Au 28 décembre 1870, le 38{{e}} régiment d'infanterie fait partie de l’armée de l'Est (général de division Bourbaki).

Avec le 29{{e}} de marche du lieutenant-colonel Carré, le régiment de marche d'infanterie de marine du lieutenant-colonel Coquet, le 38{{e}} forme une brigade d'infanterie. Cette brigade avec la brigade de cavalerie du général de Boério, trois batteries de 8, une section du génie constituent la réserve générale commandée par le général Pallu de la Barrière (capitaine de frégate).
* 1{{er}} février 1871 : Combat de [[La Cluse-et-Mijoux|la Cluse]]
* Tunisie (1881) ;

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Rattachements :
* 25{{e}} division d'infanterie d'août 1914 à juin 1915
* 120{{e}} division d'infanterie de juin 1915 à novembre 1918

1914
* Août : casernement [[Saint-Étienne]], 49{{e}} BI, 25{{e}} DI, 13{{e}} corps d’armée.

1916
* Février : Verdun
* Juillet : La Somme
1917
* Juillet à novembre : Verdun
1918
* Novembre : Libération de Vouziers
* 47 officiers, 850 sous-officiers, caporaux et soldats sont morts sous les plis de son drapeau de 1914 à 1918.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
* Mars 1928 : Appartient à la [[25e division d'infanterie (France)|25{{e}} division d’infanterie motorisée]]

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Au 27 aout 1939, le 38{{e}} régiment d'infanterie motorisée composait avec le [[92e régiment d'infanterie (France)|92{{e}} RIM]] et le [[121e régiment d'infanterie|121{{e}} RIM]], le [[5e groupe de reconnaissance de division d'infanterie motorisée|5{{e}} GRDIM]]), les unités de mêlées de la [[25e division d'infanterie (France)|25{{e}} division d’infanterie]] motorisée, placée sous le commandement du général Molinié, lui-même sous le commandement du général René Altmayer commandant du 5{{e}} corps d'armée.

Le 38{{e}} régiment passe tout l'hiver 1939-1940 dans la région de [[Brouckerque]].

Le 10 mai 1940, la composition du 38{{e}} régiment d'infanterie motorisée est la même lorsqu'il est déployé au Nord face à l'avancée éclair des divisions blindées allemandes. Il participe alors à la défense de la [[poche de Lille]] permettant ainsi de stopper temporairement l'invasion ennemie. Sur ordre du général commandant la division, le drapeau du 38{{e}} RIM est brulé le 29 mai 1940 afin qu'il ne soit pas pris.

Le [[31 mai]], après de violents combats, les survivants du régiment de [[Saint-Étienne]] se rendent, après épuisement total de leurs munitions.

La résistance opposée par les hommes du 38{{e}} régiment d'infanterie motorisée a été une des composantes majeures{{ref nec}} du ré-embarquement de milliers de soldats britanniques à [[Bataille de Dunkerque|Dunkerque]].

* Libération (1944-1945)

==== Batailles et combats ====
* 1940 :
** [[Ordre de bataille lors de la Bataille de la poche de Lille|25 au 30 mai 1940]] [[Poche de Lille]]
** Le 28 mai 1940, en fin de matinée le lieutenant Sanglerat et ses hommes, du 38{{e}} Régiment d'Infanterie, appartenant à la 25{{e}} division d'infanterie motorisée du général Molinié, fait prisonnier le général allemand Kuhn commandant la 253{{e}} Infanterie division et s'emparent de l'ordre d'attaque prescrit par le général Waeger chargé de réduire la poche autour de Lille.
Le plan allemand prévoit :
Les trois Panzer Divisionnen (4{{e}} , 5{{e}} et 7{{e}} ) attaqueront le front ouest, la 7{{e}} division le nord, la 253{{e}} le nord-est, la 217{{e}} le sud-est et la 267{{e}} division le sud.
* 1945 :
** Réduction de la poche du Médoc ([[Soulac-sur-Mer|Soulac]])

=== 1945 à nos jours ===
* Après l'armitice de 1945 le 38{{e}} RI est dissous.
* Un [[bataillon]] portant l'insigne (pucelle) du 38{{e}} BI sera reformé le 22 mai 1948, au cours d'une prise d'armes devant l'Hôtel de Ville, mais il sera à nouveau dissous quelques mois plus tard. En fin le 38{{e}} RI tiendra de nouveau à [[Saint-Étienne]] à la caserne [[Emmanuel de Grouchy|Grouchy]] d'août 1963 à août 1966, là il sera dissous. Seul régiment de la ville, il restera dans la mémoire de nombreux Stéphanois et Ligériens. Le 38{{e}} régiment d'infanterie divisionnaire rattaché à la 51{{e}} division militaire territoriale de Lyon, sera remis sur pied au quartier Grouchy à [[Saint-Étienne]] par le Centre mobilisateur 38 le 1{{er}} janvier 1979<ref>([http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/ri-fourragere-sujet_5525_1.htm pages14-18.mesdiscussions.net] historique du régiment</ref>.

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref> :

[[Image:Fourrgère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg|thumb|120px|right|fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.]]
[[Image:38e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|450px]]

== devise ==
''« Ah quel métier de pivoter pour avancer »''

== décorations du régiment ==
La cravate de son drapeau est décorée de :

''La [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec trois palmes, une étoile vermeil, une étoile argent (trois citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée puis une citation à l'ordre de la division).[[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]] 
''De la [[Croix de guerre 1939-1945]] avec une étoile argent (une citation à l'ordre de la division).[[Image:Croix de guerre 1939-1945 (France) du Colonel brébant avec palmes de bronze et d'argent..jpg|20px]] 
''Le régiment porte la [[Fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

== Refrain du 38{{e}} RI ==
* C'est le brave trente-huit, beau régiment de France, Qui marche au premier rang pour défendre l'honneur, Joyeux de t'obéir, fiers de notre vaillance Nous te saluons tous, O beau drapeau vainqueur.

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==

* [[René-Gustave Nobécourt]], journaliste et historien.

== Notes et références ==
<references />

== Sources et bibliographie ==
* À partir du ''Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française'', Général Andolenko - Eurimprim 1969.

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Histoire militaire de la France]]
* [[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|Saint-Étienne}}

{{DEFAULTSORT:Infanterie, 038}}
[[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1939-1945]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 038]]
[[Catégorie:Saint-Étienne]]

51e régiment d’infanterie

2013-04-25T15:09:16Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|51{{e}} régiment d'infanterie de ligne}}

{{ébauche|militaire}}

Le '''{{51e}} Régiment d’Infanterie de ligne''' est une unité de l’[[armée de terre (France)|armée de terre]] [[France|française]].
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 51{{e}} Régiment d'Infanterie
| image = [[Image:51e RI.jpg|100px|alt=Insigne régimentaire du 5° régiment d'infanterie]] [[Fichier:Insigne régimentaire du 51e Régiment d'Infanterie..jpg|100px]]
| taille image =
| legende = Insignes régimentaires du 51{{e}} R.I.
| creation = '''[[1685]]'''
| dissolution = '''[[1984]]'''
| ancien_nom = '''régiment de la Sarre'''
| surnom =
| pays = {{france}}
| branche = [[Armée de terre (France)|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
| garnison = '''[[Mourmelon-Le-Grand]]'''
| devise = '''''Plus est en nous'''''
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| fourragere = au couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
| decorations = [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes
| inscriptions = [[Bataille du pont d'Arcole|Arcole 1796]] [[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]] [[Bomarsund 1854]] [[San-Lorenzo 1863]] [[Beauséjour 1915]] [[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|L'Avre 1918]] [[Tahure 1918]] [[Stonne 1940]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]
}}
== Création et différentes dénominations ==

* [[1685]] : Création du '''[[Régiment de la Sarre]]''' à partir du '''régiment de la Ferté Sennecterre'''. La ville de La Sarre porte ce nom en l’honneur d’un soldat célèbre faisant partie du régiment [[Louis-Joseph de Montcalm|de Montcalm]]. Créé en 1685 à partir du régiment de la Ferté Sennecterre, ce {{51e}} régiment d’infanterie est une unité de l’armée française, conçue sous le nom de régiment de la Sarre, sous le règne de [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. Il a notamment participé à la défense de la [[Nouvelle-France]] durant la guerre de Sept ans en [[1756]].
* {{1er janvier}} [[1791]] : tous les régiments sont renommés en fonction de leur arme, et numérotés selon leur ancienneté ; est donc renommé {{51e}} d’infanterie de ligne.
* [[Amalgame des deux armées sous la Révolution]]
* [[1914]] : à la mobilisation, il donne naissance au [[251e régiment d'infanterie|251{{e}} régiment d'infanterie]]
{{...}}

[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Chefs de corps ==

* '''[[1770]]''': [[Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville|'''duc de la Rochefoucaud''']]

{{...}}
1791: Du Pont de Compiegne (Charles-Leopold-Joseph) - Colonel.

1791: D'Iversay (Joseph-Joulard) - Colonel.

1792: Vail d'Allais (Charles-Guillaume) - Colonel.

1792: Desperriers (Joseph-Marie Lavoine) - Colonel.

1792: Dagobert (Louis-Simon-Auguste) - Colonel.

1793: Dortoman (Jean-Jacque) - Colonel.

1793: Massena (Andre) - Colonel.

1793: Rivas - Colonel.

1794: La Balguerie - Chef-de-Brigade.

1795: Brenier - Chef-de-Brigade.

1796: Lafont (Elie) - Chef-de-Brigade.

1796: Menizweig - Chef-de-Brigade.

1800: Bonnet d'Honnieres (Joseph-Alphonse-Hyacinthe-Alexandre) - Chef-de-Brigade et Colonel en 1803.

1805: Baille (Louis-Paul) - Colonel.

1812: Taille (Francois-Nicolas) - Colonel.

1813: Douarche (Pierre) - Colonel.

1814: Rignon (Jean-Antoine) - Colonel.

2012: Sparhawk - General de Brigade

* '''[[27 décembre]] [[1805]]''' : [[Louis Paul Baille|Colonel '''Baille''']]

{{...}}

* '''[[1862]]''': [[Isidore Garnier|Colonel '''Garnier''']]

{{...}}

* '''[[1914]]''': '''Colonel [[Leroux]]'''

{{...}}

* '''[[1940]]''': '''Lt-colonel [[Guy]]'''

{{...}}

* '''[[1974]]''': Lt-colonel Taithe

* '''[[1976]]''': Colonel David

* '''[[1977]]''' Lt-colonel Le Dentu

* '''[[1979]]''' Colonel Cardonne

* '''[[1981]]''' Colonel Nicolaï

* '''[[1983]]''' Colonel Dubreuil

{{...}}

(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].
(**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{51e}} RI de ligne ==
=== Ancien Régime ===
[[Image:Rgt la Sarre.PNG|thumb|200px|''Régiment de La Sarre'']]
* [[1651]] : Le régiment sera levé en Lorraine sous le nom de [http://Ferté-Sennecterre Ferté-Sennecterre], du nom de son propriétaire.
* [[1685]] : Le régiment adoptera le nom de Régiment de La Sarre.
* [[1730]] : [[Claude de La Corcelle]], [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de Saint-Louis]], capitaine de régiment de la Sarre, sieur de Bailly et de [[Château de Cuzy|Cuzy]] au finage de [[Cervon]] (Nièvre)
* [[1747]] : Jean-Pierre Tridon, lieutenant, seigneur de [[Pernay]] (Nièvre).

En [[1756]], son deuxième [[bataillon]] fut envoyé en [[Nouvelle-France]] et participa ainsi à la [[Guerre de Sept Ans]] contre les armées anglaises.

* [[1756]] : [[Bataille de Fort Oswego]]
* [[1757]] : [[Bataille de Fort William Henry]]
* [[1758]] : [[Bataille de Fort Carillon]]
* [[1759]] : [[Bataille des plaines d'Abraham]]
* [[1760]] : [[Bataille de Sainte-Foy]]
* [[1760]] : [[Articles de capitulation de Montréal|Capitulation de Montréal]]

== Officiers du Régiment de La Sarre==

* Lieutenant-colonel Étienne-Guillaume de Senezergues, mort de ses blessures le lendemain de la bataille des plaines d'Abraham.
* Le capitaine Dupras est tué à la maison Dumont, lors de la bataille de Sainte-Foy.

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===

*1792: Armee du Midi.
*1793: Armee d'Italie.
*1794: Armee d'Italie.
*1795: Armee d'Italie.
*1796:
**Voltri,
**Montenotte,
**Dego,
**Lodi,
**Borghetto,
**Castiglione,
**Governolo,
**[[Bataille du pont d'Arcole]].
*1797:
**Rivoli,
**Mantua,
** Valvassone.
*1799:
**Bergen
** Castricum.
*1800:
**Fribourg,
**Biberach,
** Hohenlinden.
*1805 :
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
*1806:
**[[Bataille d'Auerstaedt|Bataille d'Auerstadt]]
** Czarnonvo
** Golymin.
*1807:
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
** Ostrelenka
** Dantzig
** [[Bataille de Friedland]].
*1808:
**Madrid,
**Valence,
**Bilbao.
*1809:
**[[Bataille de Talevera-de-la-Reina]],
**Almonacid,
** Fuente-Ovejuna.
*1811:
**Albufera.
*1812:
**Tarifa
** Cadix.
*1813:
**Vitoria
** Maya.
*1813:
**[[Bataille de Borisov]],
**Kulm,
** Dresde.
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
**[[Bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]
*1814:
**Arnheim,
**Herg-op-Zoom
**Coutray.
*1815: [[Campagne de Belgique de 1815|Campagne de Belgique (1815)]]
**[[Bataille de Waterloo]].

=== De 1815 à 1848 ===
Le {{51e}} régiment d'infanterie est en [[Algérie]] entre 1845 à 1850 et participe à la prise de [[Zaatcha]] et à l'expédition de [[Kabylie]].

=== [[Second Empire]] ===
Le 4 décembre 1851 il participe à la répression de l'insurrection parisienne lors du coup d'État de [[Napoléon III]] - Voir le récit par [[Victor Hugo]] dans ''Histoire d'un Crime'' <ref>[[s:Histoire d’un crime - III|Histoire d’un crime - III]]</ref>

En 1854 il est envoyé en [[Pays baltes|Baltique]] et contribue à la prise de Bomarsund.

Envoyé au corps d'occupation de Rome entre 1860 et 1862, il part ensuite au [[Mexique]] entre 1862 et 1867 et participe à l'ensemble de la campagne. Son drapeau est décoré de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]].
* Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :
* les [[7e régiment d'infanterie|{{7e}}]], {{51e}}, [[62e régiment d'infanterie de ligne|{{62e}}]], [[81régiment d'infanterie de ligne|{{81e}}]], [[95e régiment d'infanterie de ligne|{{95e}}]] et [[99e régiment d'infanterie de ligne|{{99e}} Régiments d’Infanterie de Ligne]] ; les [[1er bataillon de chasseurs à pied|{{1er}}]], [[7e bataillon de chasseurs alpins|{{7e}}]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|{{18e}}]] et [[20e bataillon de chasseurs à pied|{{20e}} de Chasseurs à Pied]] ; * les [[1er régiment de zouaves|{{1er}}]], [[2e régiment de zouaves|{{2e}}]] et [[3e régiment de zouaves|{{3e}} Zouaves]] ; le [[2e bataillon d’infanterie légère d’Afrique]] ; un bataillon de marche de tirailleurs algériens. Le [[1er régiment étranger|Régiment Etranger]], premier des régiment de la légion étrangère qui se distingue à [[Bataille de Camerone|la bataille de Camerone]].

=== De 1870 à 1914 ===
* En [[1870]], il sert au {{3e}} Corps et se bat à [[Borny]], [[Rezonville]], [[Saint-Privat]] et [[Noisseville]].
* Au début de la guerre [[1914]], les {{51e}} et [[87e régiment d'infanterie|{{87e}} R.I]] constituaient la [[6e brigade d'infanterie]] (général E. Care), celle-ci et la [[5e brigade d'infanterie]] (général A. Deffontaines).
* Casernement en 1914 : [[Beauvais]]; {{6e}} B.I.; [[3e division d'infanterie (France)|{{3e}} division d'infanterie]]; [[2e corps d'armée (France)|{{2e}} corps d'armée]].

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
{|
|valign="top"|
* '''Ordre de bataille du {{51e}} R.I au 5 août 1914''' :
* 1) État-Major du régiment
* Colonel Leroux
* Médecin-major de {{1re}} cl Mathieu
* Capitaine-adjoint au chef de corps Mathieu
* Officier de détails : lt Hennebicque
* Officier d'approvisionnement : lt Barbenoire
* Porte-drapeau : lt A.L. Recuras-Massaquant(tué à Mouilly (Meuse) le 05/05/1915)

* 2) {{1er}} bataillon
* Chef de bataillon lt-col A.L.J. Agel
* {{1re}} cie : capitaine J.F.M. Fehner
* {{2e}} cie : capitaine Rolland
* {{3e}} cie : capitaine Bayol
* {{4e}} cie : capitaine Tarrit
* {{1re}} section de mitrailleuses : lt Salvan
|valign="top"|
* 3) {{2e}} bataillon
* Chef de bataillon com. Berthon
* {{5e}} cie : capitaine Mazin
* {{6e}} cie : capitaine Vallée (tué à Virton le 22/08/1914)
* {{7e}} cie : capitaine Pierron
* {{8e}} cie : capitaine Dumay
* {{2e}} section de mitrailleuses : lt ?

* 4) {{3e}} bataillon
* Chef de bataillon com. S. Mayer
* {{9e}} cie : capitaine Habguillart
* {{10e}} cie : capitaine Parmentier
* {{11e}} cie : capitaine Picart
* {{12e}} cie : capitaine Hayot
* {{3e}} section de mitrailleuses : lt ?
|}

….1913….
CAMPAGNE POUR L'ORIENT 1914,1915,1916
de Marseille A bord de "la plata" vers la Turquie et la Bulgarie

==== 1914 ====
* Le {{51e}} RI a participé à la bataille de [[Virton]] le 22 août 1914, à Houdrigny. Il y a quelques tombes de soldats du {{51e}} RI dans ce cimetière militaire :
* soldat Cherot René ;
* soldat Descamps Omer ;
* soldat Hodin Eugène ;
* soldat Lognon Richard ;
* soldat Polle Isidore.
* [[Cesse]]
* [[première bataille de la Marne|la Marne]]

==== 1915 ====
* [[Argonne (région)|Argonne]]
* Beauséjour
* [[les Éparges|les Eparges]]
* Champagne

==== 1916 ====
* [[Tahure]]

==== 1917 ====
* Mont-Spin
* Plateau de [[Pommérieux]]

==== 1918 ====
* [[Mailly-Raineval]]
* Plateau du Losange
* Bois Saint-Hubert
* Cote 196
* les Mamelles (lieu situé dans la [[Marne (département)|Marne]] sur le site de la main de [[Massiges]])
* le Fourmilier

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
le 16 novembre [[1939]] au 16 juin [[1940]].
Le 22 mai, au matin le bataillon reçoit l'ordre d'occuper défensivement le bois du [[Mont des Grues]] ({{unité|2|km}} est de Brieulles-sur-Bar). Dans l'après-midi la {{2e}} Cie du B.C.C exécute plusieurs contre-attaques locales avec les {{51e}}, {{67e}} et {{91e}} RI empêchant leur encerclement et infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Le 23 mai. La {{3e}} Cie reçoit l'ordre d'appuyer une attaque aux abords du village d'Oches. Mais en raison de l'évolution rapide de la situation l'ordre est annulé. Malheureusement les chars ne sont pas prévenus du contre-ordre et en fin d'après-midi la {{3e}} Cie se trouve menacée d'encerclement. Par ses propres moyens elle attaque l'adversaire, sème la panique dans ses rangs, réussit à se dégager en infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi. Au cours de ce dégagement elle laisse trois chars sur le terrain. Le 24 mai au matin le bataillon gagne la région de [[Verrières]]. En cours de journée les compagnies reçoivent des missions distinctes. La {{3e}} Cie occupe des bois de la cote 253, tenus par une compagnie du {{51e}} RI. Une attaque générale est prévue par le commandement en fin d'après-midi. La situation se modifie et la Cie du {{51e}} RI exécute seule une contre-attaque locale et limitée. Cette action se solde par un échec, et les officiers de chars éprouvent les plus grandes difficultés à regrouper les fantassins en retraite dont tous les cadres ont été tués ou grièvement blessés. Dans l'après-midi la compagnie exécute une mission limitée ayant pour but de neutraliser un nid de mitrailleuses. L'opération est remplie mais deux chars restent sur le terrain. Dans le même temps sur ordre de la {{3e}} DCR, la {{2e}} Cie est chargée d'opérer le nettoyage des bois de la Grange-au-Mont. La situation est mal définie, depuis le matin l'ennemi a progressé. Alors que la compagnie se trouve en colonne dans un layon ne permettant aucune manœuvre elle est déjà dans les lignes ennemies. Elle continue son avance, enfonce le dispositif de l'adversaire, pénètre profondément à l'intérieur de celui-ci, profite d'une clairière pour exécuter un mouvement tournant et par un chemin différent revient dans nos lignes, prenant à revers l'ennemi surpris auquel elle inflige des pertes considérables. Au cours de l'opération 4 chars sont détruits.

[[Stonne]] n'est en mai 1940 qu'un gros bourg d'une douzaine de fermes. Il est situé au sud de Sedan secteur ou les allemands percent et franchisent la Meuse (le 13 mai). Stonne domine la plaine de Sedan, cette position dominante donne un avantage tactique important et toute contre-attaque partant de cette position menace le flanc des panzerdivisions de Guderian qui doivent évoluer vers l'ouest. La prise du petit bourg est donc vitale aussi bien pour les allemands que pour les français. Les combats seront d'une rare violence et le village prendra le surnom de " '''Verdun de 40''' " !!

Les troupes françaises qui prendront part à la bataille en 1940 : {{3e}} Division d'infanterie motorisée (DIM) du général Bertin-Bossu. Il s'agit d'une excellente division d'active dont l'équipement est pratiquement complet. Elle comprend pour les unités principales :
* '''{{51e}} Régiment d'Infanterie''' (RI). (Lt-colonel GUY)
* [[67e régiment d'infanterie de ligne|{{67e}} Régiment d'Infanterie]] (Lt-colonel DUPRET)
* [[91e régiment d'infanterie de ligne|{{91e}} Régiment d'Infanterie]] (Lt-colonel JACQUES)
* [[42e régiment d'artillerie divisionnaire|{{42e}} Régiment d'Artillerie]] (RAD)
* [[242e régiment d'artillerie lourde divisionnaire|242{{e}} Régiment d'Artillerie]] (RALD)

* {{3e}} Division Cuirasée (DR) du général Brocart. Cette division n'a malheureusement pas tous ses moyens en chars et n'a été formée qu'à partir de mars 1940, son instruction est donc incomplète mais son moral reste bon. Elle comprend :

* Une demi-brigade de chars lourds [[Char B1|B1]], {{41e}} et {{49e}} Bataillon de chars de combat (BCC).
* Une demi-brigade de chars légers [[Hotchkiss H35|Hotchkiss H-39]], {{42e}} et {{45e}} Bataillon de chars de combat (BCC).
* [[16e bataillon de chasseurs à pied|{{16e}} Bataillon de Chasseurs Portés]] (BCP).
* [[319e régiment d'artillerie|319{{e}} Régiment d'Artillerie]] (RA).

Ses moyens radio et de ravitaillement en essence sont insuffisants ainsi que ses éléments de reconnaissance et le {{16e}} BCP n'a que 50 % de ses véhicules tout terrain !! Elle possède environ 130 chars sur les 160 en dotation complète.

Les forces allemandes :
* Régiment motorisé Grossdeutschland (incontestablement une des meilleures unités allemande avec un statut d'élite) il comprend 4 bataillons.
* [[10e Panzerdivision]] qui comprend la {{4e}} PanzerBrigade ({{7e}} et {{8e}} Régiment de [[panzer]]s), {{10e}} Schützen brigade et {{90e}} RA.
* {{2e}} Division d'infanterie motorisée avec {{5e}}, {{25e}}, {{92e}} RI {{2e}} RA.
* [[16e division d'infanterie (France)|{{16e}} Division d'infanterie]] {{60e}} {{64e}} {{79e}} RI {{16e}} RA.
* Il faut bien sûr ajouter les bataillons de reconnaissance, anti-char… Participeront aussi des unités du genie de la {{1re}}Panzerdivision.

* Libération de la [[Siège de Dunkerque (1944)|Poche de Dunkerque]] (septembre [[1944]] - 9 mai [[1945]])
le {{51e}} R.I a participé : 
La poche de [[Dunkerque]], large d'un peu moins de {{unité|10|km}}, s'étend sur {{unité|20|km}} de côte. Dix-sept mille soldats allemands puissamment armés (19 pièces de {{unité|210|mm}} et 44 batteries), commandés par l'amiral Frisius, résistent depuis le 4 septembre 1944, lorsque la {{2e}} division d'infanterie canadienne poursuivant la {{15e}} armée allemande en [[Belgique]], laisse la brigade blindée tchèque du général Liska assiéger la place. Le dispositif se met en place. Les Tchèques sont appuyés par les canons du {{33e}} régiment d'artillerie britannique. Le '''{{51e}} régiment d'infanterie''', ci-devant [[110e régiment d'infanterie|110{{e}} R.I]], constitué par le {{51e}} R.I et des unités des forces françaises de l'intérieur (FFI) du Nord (bataillons "Dunkerque" et "Jean Bart"), du Lieutenant-colonel Lehagre, renforcé par des bataillons FFI du Nord, de l'[[Oise (département)|Oise]] et du [[Pas-de-Calais]] grossissent les rangs. Ces 4500 hommes tiennent alors les deux tiers du front.

=== De 1945 à nos jours ===
* En [[1962]] la dissolution du [[22e régiment de tirailleurs algériens|{{22e}} R.T.]], forme le ''' 51 Régiment d'Infanterie Motorisé'''.

{{...}}
* En [[1979]] le {{51e}} régiment d'infanterie quitte [[Amiens]] pour [[Compiègne]]. Il est dissous à Compiègne le 30 juillet [[1984]].

* Le {{31e}} Groupement de camp de Mourmelon reprend les traditions du {{51e}} Régiment d'infanterie et prend la double appellation "{{51e}} Régiment d'infanterie/{{31e}} Groupement de camp ({{51e}} RI/{{31e}} GTC)".

* En 2000, les doubles appellations sont supprimées afin d'éviter la confusion dans le milieu civil. Les groupements de camp sont par ailleurs supprimés dans le cadre de restructurations visant à supprimer des entités administratives. Les camps sont rattachés aux régiments les plus proches. Le {{51e}} RI/{{31e}} GTC fait exception et devient le Régiment de camp de Mourmelon (RCM) en absorbant les groupements de camp de Suippes et de Sissonnes.

* [[2006]] Création du centre d'entraînement des brigades (CEB) de [[Mourmelon-le-Grand|Mourmelon]], par changement de nom du régiment de camp de Mourmelon (RCM). Il conserve la garde du drapeau et des traditions du {{51e}} R.I. La camp de Suippes est rattaché au {{40e}} Régiment d'artillerie ; le camp de Sissonnes est rattaché au CENZUB. Le CEB possède des moyens au sein d'un "parc d'entrainement", mis à disposition des unités venant en manœuvre. Parallèlement, l'ensemble des régiments d'infanterie ont perdu la capacité d'équiper en temps réel la totalité de leur unités élémentaires avec du matériel.

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision {{numéro|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{numéro|27}}, 9 novembre 2007</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref> :

[[Image:Drapeau du 51--e-- RI dans sa salle d honneur.jpg|left|250px|thumb|Drapeau du {{51e}} régiment d'infanterie de ligne ]]
[[Image:51--e-- R.I avec sa cravate.jpg|center|250px|thumb|Drapeau du {{51e}} régiment d'infanterie de ligne avec sa cravate]]

* '''[[Bataille du pont d'Arcole|Arcole 1796]]'''
* '''[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]'''
* '''[[Bomarsund|Bomarsund 1854]]'''
* '''[[San-Lorenzo 1863]]'''
* '''[[Beauséjour 1915]]'''
* '''[[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]]'''
* '''[[Bataille de l'Aisne (1918)|L'Avre 1918]]'''
* '''[[Tahure|Tahure 1918]]'''
* '''[[Stonne|Stonne 1940]]'''
* '''[[Afrique française du Nord|AFN]] [[1952]] - [[1962]]'''

=== Décorations ===
[[Image:Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire|100px|right]]
''Sa cravate est décorée de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]<ref>En 1859, lors de la bataille de Magenta, [[Napoléon III]] décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]. Le [[2e régiment de zouaves|{{2e}} Zouaves]] est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les {{51e}}, [[57e régiment d'infanterie|{{57e}}]],[[76e régiment d'infanterie|{{76e}}]] et [[99e régiment d'infanterie de ligne|{{99e}} de ligne]], le [[3e régiment de zouaves|{{3e}} Zouaves]], le [[3e régiment de tirailleurs algériens|{{3e}} RTA]], le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er}} Chasseurs d'Afrique]] et le [[Drapeau des chasseurs]] (unique pour l'ensemble des bataillons)</ref>{{,}}<ref>''Histoire de l'armée française'', [[Pierre Montagnon]], éditions Pygmalion, 1997</ref>. [[Image:Medaille-legion-chevalier.jpg|50px]], de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 4 palmes [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]].
''Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

== Traditions et uniformes ==
=== Insigne ===

<gallery>
File:Insigne régimentaire du 51° Bataillon d’Infanterie.jpg|Insigne régimentaire du 51{{e}} Bataillon d’Infanterie.
File:Insigne régimentaire du 51{{e}} R.I.JPG|Insigne régimentaire du 51{{e}} R.I.
File:Insigne régimentaire du 51° Régiment d’Infanterie, 31° Groupement de Camp.jpg|Insigne régimentaire du 51{{e}} Régiment d’Infanterie, 31{{e}} Groupement de Camp.
</gallery>

=== Devise ===
'''plus est en nous'''

=== Uniformes d’Ancien Régime ===
{{...}}
== Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire ==
{{...}}
== Personnages célèbres ayant servi au {{51e}} RI ==
* [[Vincent-Marie de Vaublanc|Vincent-Marie Viénot de Vaublanc]] (1756-1845), homme politique français
* [[Ossian Dumas]] (1826-1874) officier saint-cyrien dont le courage républicain lors du coup d'État de [[Napoléon III]] est relaté par [[Victor Hugo]] dans ''Histoire d'un crime''.
* [[Emmanuel de Mac Mahon]] (1855-1927), [[général de brigade]] ([[chef de bataillon]] au {{51e}} RI en [[1899]])
* [[Jules Semler-Collery]] : Né à [[Dunkerque]] en 1902. Décédé à [[Montmorency (Val-d'Oise)|Montmorency]] en 1988, [[compositeur]], [[commandant]]. Issu d'une famille de musiciens, il donne très jeune des cours de piano à Bourbourg où il vit avec ses parents. Il fait de brillantes études musicales et décidé après son service militaire au {{31e}} Régiment d'infanterie comme clarinettiste, de rester dans l'armée. Nommé à [[Metz]] en 1925, il y reste jusqu'à sa mutation à Fez au {{3e}} Régiment Etranger puis à Rabat où il est chargé de constituer l'orchestre symphonique de la Légion Étrangère. Il rentre en France en [[1931]] pour diriger la musique du {{95e}} Régiment d'infanterie de Bourges puis celle du '''{{51e}} Régiment d'infanterie''' d'[[Amiens]]. Après un temps à Brest, il termine sa carrière comme chef de la musique principale des équipages de la Flotte à [[Toulon]]. Compositeur, il écrit de très nombreuses œuvres, des marches mais aussi de la musique de chambre. Il est notamment le co-auteur avec René Cordier de la "Marche officielle du tricentenaire du rattachement de Dunkerque à la France" en 1962. En 1966, il préside dans sa ville natale l'exécution de cette œuvre par 1500 musiciens. Parmi ses compositions militaires on peut citer la "Marche de la marine française". Trois de ses frères ont été chefs de musique des armées.
*[[Eugene Jacques Bullard]] ancien de la Première Guerre mondiale, de la Légion étrangère qui fut blessé le 18 juin 1940.

== Sources et bibliographie ==
* [http://www.drapeaux.org/France/Ancien_Regime/52_La_Sarre.htm drapeaux.org] {{51e}} régiment d'infanterie de ligne.
* [http://www.regimentdelasarre.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=12&Itemid=28 regimentdelasarre.ca] régiment de la Sarre.
* Archives militaires du Château de Vincennes.
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste de régiments français|Liste des régiments français]]
* [[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Grades de l'armée française|Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 051]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 051]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 051]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Légion d'honneur|Infanterie 051]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie 051]]

[[en:Régiment La Sarre]]

61e régiment d’infanterie

2013-04-25T15:03:08Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|{{61e}} régiment d'infanterie}}

{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 61{{e}} Régiment d'Infanterie
| image =
| taille image =
| legende = insigne régimentaire
| creation = '''[[1669]]'''
| dissolution =
| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
| garnison =
| inscriptions = '''[[bataille d'Héliopolis|Héliopolis 1800]] [[Bataille de Wagram|Wagram 1809]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]] [[Bataille de Solférino|Solférino 1859]] [[bataille de la Mortagne|La Mortagne 1914]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]'''
| guerres = [[Campagne de Russie]] [[Première Guerre mondiale]] [[Guerre d'Algérie]]
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| devise =
| decorations = Pas de citations du régiment mais des citations par compagnies puis sections
}}
== Création et différentes dénominations ==

* 1669 : création du '''régiment de l'Amiral'''
* 1671 : prend le nom de '''Régiment de Vermandois'''
* 1791 : renommé '''61{{e}} régiment d’infanterie'''
* 1793 : formation de la '''61{{e}} demi-brigade de bataille''' à partir des unités suivantes :
** {{1er}} bataillon du [[31e régiment d'infanterie de ligne|31{{e}} régiment d'infanterie]]
** {{1er}} bataillon de volontaires du Morbihan ;
** {{8e}} bataillon de volontaires de la Manche ;
* 1796 : formation de la '''61{{e}} demi-brigade d’infanterie''' à partir des unités suivantes :
** [[24e régiment d'infanterie de ligne|24{{e}} demi-brigade de bataille]] ({{2e}} bataillon du [[12e régiment d'infanterie de ligne|{{12e}} régiment d'infanterie]], {{3e}} bataillon de volontaires de la Somme, {{10e}} bataillon de volontaires des réserves et bataillon de volontaires de réquisition de Saint-Omer) ;
** [[138e régiment d'infanterie de ligne|138{{e}} demi-brigade de bataille]] ({{2e}} bataillon du [[74e régiment d'infanterie de ligne|74{{e}} régiment d’infanterie]], {{5e}} bataillon de volontaires des Vosges et {{2e}} bataillon de volontaires de la Vienne)
* 1803 : renommé '''61{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* 1914 : à la mobilisation, met sur pied son régiment de réserve, le [[261e régiment d'infanterie|261{{e}} régiment d’infanterie]]

{{...}}

== Colonels/chef-de-brigade ==

* 1738 : [[Pierre François de Rougé]], colonel
* 1763 : [[Maurès de Malartic|Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic]], colonel
* 1791 : Jean-François-Beranger de Thezan, colonel
* 1792 : Jean-Joseph-Christophe de Bazelaire, colonel
* 1792 : [[Claude-Louis de Chartongne]], colonel (*)
* 1792 : Étienne Alcher, colonel
* 1794 : [[Louis Camus]], chef-de-brigade (*)
* 1796 : Posser (?), chef-de-brigade
* 1797 : Barjonnet (?), chef-de-brigade
* 1797 : Conroux (?), chef-de-brigade
* 1800 : [[Jean-Marie-Pierre-François Lepaige Dorsenne]], chef-de-brigade (puis colonel en 1803) (**)
* 1805 : [[Jean Nicolas(général)|Jean Nicolas]], colonel (*)
* 1806 : Jean-Charles Faure, colonel
* 1807 : Charles Bouge, colonel
* 1813 : Antoine Pailhes, colonel
* 1813 : Jacques Ricard, colonel
* 1814 : [[Charles Bouge]], colonel
* .
* '''[[1874]] - [[1879]]''': [[François Gabriel Pittié|Colonel '''Pittié''']]
{{...}}

Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le 61{{e}} régiment d'infanterie de ligne :
* 13 mars 1801 : chef-de-brigade Dorsenne, blessé
* 14 octobre 1806 : colonel Nicolas, blessé
* 8 février 1807 : colonel Faure, mort des suites de ses blessures
* 17 février 1814 : colonel Ricard, blessé

Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au 61{{e}} RIL durant la période 1804-1815 :
* Officiers tués : 34
* Officiers morts des suites de leurs blessures : 19
* Officiers blessés : 142

== Historique des garnisons, combats et batailles du 61{{e}} R.I. ==
=== Ancien Régime ===
{{...}}

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* 1793 : [[Guerre du Roussillon]]
** [[Bataille de Peyrestortes]]
**Combat de Sospello,
**Font de Loda,
**Belvedère,
**Formail
* 1794 :
**Saint-Florent
* 1796 :
**Forschwind
** Poppberg
* 1797 : [[Campagne d'Italie (1796-1797)|1re Campagne d'Italie]]
**[[Combat de Valvasone]]
** [[Bataille du Tagliamento]]
* 1798 : [[Armée d'Orient (campagne d'Égypte)|Armée d'Orient]] [[Campagne d'Égypte]]
**[[Bataille de Chebreiss]]
** [[Bataille des Pyramides]]
** [[Sediman]]
** [[Samahoud]]
* 1799 :[[Campagne d'Égypte]]
**[[Bataille d'Aboukir (1799)|Bataille d'Aboukir]]
* 1800 : [[Campagne d'Égypte]]
**[[Bataille d'Héliopolis (1800)|Bataille d'Héliopolis]],
**Le Caire,
**Nicopolis,
*1801 : [[Campagne d'Égypte]]
** [[Bataille de Canope]]
* 1805 :
**Dachau
** Muhldorf
** Lambach
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* 1806 :
**[[Bataille d'Auerstadt]]
* 1807 :
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
** Ostrelenka
**Guttstadt
* 1809 :
**Ratisbonne,
**Abensberg,
**Landshut,
**[[Bataille d'Essling]]
**[[Bataille de Wagram]]
* 1812 :
**Mohilew,
**Viasma,
** [[Bataille de La Moskowa]]
* 1813 :
**Hambourg
* 1814 :
**Willemsbourg
* 1815 :
**[[Bataille de Ligny]]
**[[Bataille de Waterloo]]

=== 1815 à 1848 ===
{{...}}

=== Second Empire ===
{{...}}

=== 1870 à 1914 ===
{{...}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Casernement [[Aix-en-Provence]], [[Privas]]; 60{{e}}Brigade d'Infanterie; [[30e division d'infanterie (France)|30{{e}} division d'infanterie]]; 15{{e}} Corps d'Armée.

* 1914
- Août : dès le 14 août, le régiment se cantonne à Serres (Lorraine) et est engagé le 16. Le 261{{e}} de réserve rejoint l'active. Le 20 août, à Dieuze (Moselle), le 61{{e}} perd un millier d'hommes. Il gagne la Mortagne, près Lunéville. 
- Septembre : Sermaize (Champagne) puis l'Argonne (nord-ouest de Verdun). 
- Décembre, relevé par le [[58e régiment d'infanterie de ligne]].

* 1915
- Marne : Ville-en-Tourbe, Reims.

* 1916
- Juin à août : Verdun (Cote du poivre)

* 1917
- Le 61{{e}} s'embarque pour Salonique (Grèce).

* 1918
- Septembre : combats contre les Bulgares et les Turcs.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
{{...}}

=== Après 1945 jusqu'à nos jours ===
{{...}}

== Drapeau ==

''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>:

[[Image:61e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==
Pas de citations du régiment mais des citations par compagnies puis sections.

== Traditions et uniformes ==
{{...}}

== Insigne ==
{{...}}

== Devise ==
{{...}}

== Personnages célèbres ayant servi au 61{{e}} RI ==
{{...}}

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
*[[Histoire militaire de la France]]
*[[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===


{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 061]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 061]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 061]]

42e régiment d’infanterie

2013-04-25T15:02:03Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|{{42e}} régiment d'infanterie}}

{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 42{{e}} régiment d’infanterie
| image = [[Image:Insigne régimentaire du 42è RI.jpg|150px]][[Fichier:42e Régiment d’Infanterie, LIMOZIN.jpg|100px]]
| taille image =
| legende = Les insignes régimentaires du 42{{e}} R.I.
| creation = '''[[1635]]'''
| dissolution = '''[[1991]]'''
| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[infanterie]]
| devise = '''''Hardi le quarante-deux...'''''
| surnom = '''As de Carreau'''
| inscriptions = [[bataille d'Hohenlinden|Hohenlinden 1800]] [[siège de Tarragone (1811)|Tarragone 1811]] [[Siège de Sébastopol (1854-1855)|Sébastopol 1854]]-[[1855]] [[Première bataille de Champagne|Champagne 1915]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun]]-[[bataille du Chemin des Dames|L'Aisne 1916-1917]] [[Bataille de la Somme|La Somme 1916]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|Tardenois 1918]] [[Bataille de la Lys (1918)|Roulers 1918]]
| guerres = [[Première Guerre mondiale]]
| batailles = [[Bataille de Dornach (1914)|Bataille de Dornach]]
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| fourragere = aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes
}}
Le '''{{42e}} régiment d’infanterie''' ou {{42e}} RI est un régiment d'infanterie qui était basé à [[Belfort]] à la veille de la [[Première Guerre mondiale]] dans la caserne Bougenel (actuel quartier des 4 As).

Depuis la guerre de 14-18, il est surnommé '''As de Carreau''' [[14e division d'infanterie (France)|(division des AS)]].

== Création et différentes dénominations ==

* 1635 : '''Régiment de Calvisson''' (Création)
* 1638 : '''Régiment de Montpezat'''
* 1684 : Prend le nom de '''Régiment du Limousin'''
* 1791 : '''{{42e}} régiment d’infanterie'''
* 1793 : '''{{42e}} demi-brigade de bataille''' formé à partir des unités suivantes :
** {{2e}} bataillon du [[21e régiment d'infanterie de ligne|{{21e}} régiment d’infanterie]]
** {{3e}} bataillon de volontaires de la Corrèze
** {{1er}} bataillon de volontaires des Amis du Bas-Rhin
* 1796 : '''{{42e}} demi-brigade d’infanterie de ligne''', formé à partir des unités suivantes :
** [[31e régiment d'infanterie de ligne|{{31e}} demi-brigade de bataille]] ({{1er}} bataillon du [[16e régiment d'infanterie de ligne|{{16e}} régiment d’infanterie]], {{1er}} et {{2e}} bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine)
* 1803 : '''{{42e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* 1815 : '''{{15e}} Légion - Charente'''
* 1821 : '''{{42e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* 1882 : '''{{42e}} régiment d’infanterie'''
* 1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le [[242e régiment d'infanterie|242{{e}} régiment d’infanterie]]
* 1923 : Dissolution (traditions gardées par le [[35e régiment d'infanterie de ligne|{{35e}} RI]])
* 1936 : '''{{42e}} régiment d’infanterie de forteresse de [[Neuf-Brisach]]'''
* 1940 : Dissolution
* 1945 : '''{{42e}} régiment d'infanterie'''
* 1945 : Dissolution
* 1952 :'''{{42e}} bataillon d'infanterie'''
* 1958 :'''{{42e}} régiment d'infanterie mécanisée'''
* 1991 : Dissolution
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Chefs de corps ==
{{vide}}
* {{date||décembre|1762}} : [[Louis-Étienne-François de Damas-Crux]] - colonel (**)
{{vide}}
* [[1791]] : [[Joseph de Buonavita]] - colonel (*)
* [[1791]] : [[Jean Christophe Louis Frédéric Ignace de Closen]] - colonel (*)
* [[1792]] : François-Charles de Maillard - colonel
* [[1792]] : Guillaume Ayroles Desangles de Laisac - colonel
* [[1794]] : [[Philibert Gaudet]] - chef-de-brigade (*)
* [[1796]] : [[René François Aubrée]] - chef-de-brigade (*)
* [[1799]] : Joseph Marie Piolaine - chef-de-brigade
* [[1803]] : [[Leonard Huard de Saint-Aubin]] - colonel (*)
* [[1807]] : [[Jean-Baptiste Espert de Latour]] - colonel (*)
* [[1811]] : René Jean-Baptiste Rubillon - colonel
* [[1814]] : Joseph Hyacinthe Daries - colonel
* [[1815]] : René Jean-Baptiste Rubillon - colonel
* [[Eugène Alexandre Husson]]* sous la [[monarchie de Juillet]], devint [[colonel]] du {{42e}} <ref>{{Ouvrage
| langue = fr
| prénom1 =
| nom1 =
| titre = Almanach
| sous-titre =
| numéro d'édition =
| éditeur = Matot-Braine
| lieu = Reims
| année = 1869
| pages totales =
| passage =
| lire en ligne =
| commentaire = {{La vie rémoise}}
}}</ref>.
* Colonels tués ou blessés alors qu'il commandait le {{42e}} régiment d’infanterie de Ligne :
* 28 juin 1815 : Colonel Rubillon, blessé.
* Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au {{42e}} régiment d'infanterie de ligne durant la période 1804 - 1815 :
* Officiers tués : 19
* Officiers mort des suites de leur blessures : 7
* Officiers blessés : 89

* [[1870]]-[[1876]] : Colonel Comte
* [[1876]]-[[1880]] : Colonel Fisher
* [[1880]]-[[1887]] : Colonel Routier
* [[1887]]-[[1893]] : Colonel Lahalle
* [[1893]]-[[1894]] : Colonel Goudmant
* [[1894]]-[[1898]] : Colonel Blouet
* [[1898]]-[[1901]] : Colonel Renaudin
* [[1901]]-[[1906]] : Colonel Hache
* [[1906]]-[[1907]] : Colonel Girard
* [[1907]]-[[1908]] : Colonel Michelier
* [[1908]]-[[1909]] : Colonel Souchier
* [[1909]]-[[1911]] : Colonel Dufour
* [[1911]]-[[1914]] : Colonel Bonfait
* [[1914]]-[[1915]] : Colonel Petit
* [[1915]]-[[1916]] : Colonel Engelhard
* [[1916]]-[[1923]] : Colonel Reboul
* [[1936]]-[[1937]] : Colonel Callaudaux
* [[1937]]-[[1938]] : Colonel Balle-Gourdon
* [[1938]]-[[1940]] : Colonel Fonlupt
* [[1945]]-[[1945]] : Colonel Mouzel
* [[1952]]-[[1954]] : Colonel Gaymard
* [[1954]]-[[1956]] : Colonel Glisse de la Riviere
* [[1957]]-[[1958]] : Colonel Randon
* [[1958]]-[[1959]] : Colonel Pugliesi-Conti
* [[1959]]-[[1961]] : Colonel Guedin
* [[1961]]-[[1962]] : Colonel Collinet
* [[1964]]-[[1964]] : Colonel Mathon
* [[1964]]-[[1966]] : Colonel Wagner
* [[1966]]-[[1968]] : Colonel Roidot
* [[1968]]-[[1970]] : Colonel Parcollet
* [[1970]]-[[1972]] : Colonel Pascual
* [[1972]]-[[1974]] : Colonel Delbos
* [[1974]]-[[1976]] : Colonel Fouquet-Lapar
* [[1976]]-[[1978]] : Colonel Paravy
* [[1978]]-[[1980]] : Colonel Henry
* [[1980]]-[[1982]] : Colonel Pipart
* [[1982]]-[[1984]] : Colonel Pinatel
* [[1984]]-[[1986]] : Colonel Sourisseau
* [[1986]]-[[1988]] : Colonel Patois
* [[1988]]-[[1990]] : Colonel Breg
* [[1990]]-[[1991]] : Colonel Diot

(*) Officiers qui devinrent par la suite [[général de brigade|généraux de brigade]]. (**) Officiers qui devinrent par la suite [[général de division|généraux de division]].

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{42e}} RI ==
===Ancien Régime===

* 1635-1648 : [[Guerre de Trente Ans|Guerre de trente ans]]
*1635-1659 : [[Guerre franco-espagnole]]-[[Guerre des faucheurs]]
**[[Siège de Gérone (1653)|Siège de Gérone]]
* 1669 : [[Siège de Candie|Candie]]
* 1672-1678 : [[Guerre de Hollande|Hollande]]
* 1688-1697 : [[Guerre de la Ligue d'Augsbourg|Ligue d'Augsbourg]]
* 1701-1713 : [[Guerre de Succession d'Espagne|Succession d'Espagne]]
* 1740-1748 : [[Guerre de Succession d'Autriche|Succession d'Autriche]]
* 1756-1763 : [[Guerre de Sept Ans|Guerre de sept ans]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===

* 1791 : Sardaigne
* 1794-1795 : Rhin
* 1796-1799 : Italie
* 1799 : [[bataille de Bergen (1799)|Bergen]]
* 1800 : [[bataille de Biberach (1800)|Biberach]], [[bataille d'Hohenlinden|Hohenlinden]], Ulm, et [[Bataille d'Höchstädt (1800)|Hochstadt]]
* 1803-1807 : Italie
* 1806 : Maida et Reggio
* 1807 : Bologne et Vérone
* 1809 : [[bataille de Raab|Raab]] et [[bataille de Wagram|Wagram]]
* 1810 : Vic
* 1811 : [[siège de Tarragone (1811)|Tarragone]], Lérida, et Mataró
* 1813 : [[siège de Tarragone (1813)|Tarragone]], Tarvis, et Caldiero
* 1813 : Bautzen, Lukau, Grossbeeren, et Dennewitz
* 1814-1815 : Italie
* 1814 : Monzambano, Taro, and Jacca
* 1815 : Bonneville et [[Bataille de Nantua|Nantua]]

=== Première Restauration ===

* 1828-1833 : participation à l’[[expédition de Morée]] pour soutenir les insurgés grecs lors de la [[guerre d'indépendance grecque]]. Siège du château de Morée.

=== [[Monarchie de Juillet]] ===

* Le {{Date|30|octobre|1836}}<ref>Guy Antonetti, ''Louis-Philippe'', Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002, pp. 770-772, {{ISBN|978-2-213-59222-0}}</ref>, le prince [[Napoléon III|Louis-Napoléon]], débarqué à [[Boulogne-sur-Mer]], tente de rallier le régiment à son [[coup d'État]], sans succès. Le {{42e}} fit échouer par sa résistance la tentative du prince Louis-Napoléon à [[Strasbourg]].

=== [[Second Empire]] ===

* 1854-1855 : Crimée
* 1863 : Algérie
* 1867 : Rome

=== 1871 à 1914 ===

* [[Chronologie du siège de Paris (1870)|1870-1871]] : [[Guerre franco-prussienne de 1870]], [[siège de Paris (1870)|siège de Paris]], [[bataille de Champigny]], [[combats de Coeuilly]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Affectation : casernement [[Belfort]], [[Giromagny]], {{28e}} brigade d'infanterie, [[7e corps d'armée (France)|{{7e}} corps d'armée]], [[14e division d'infanterie (France)|{{14e}} division d'infanterie]] d'août 1914 à mai 1917 puis à la [[41e division d'infanterie|{{41e}} division d'infanterie]] jusqu'en novembre 1918.
==== 1914 ====
* [[19 août]] : [[Bataille de Dornach (1914)|Bataille de Dornach]]
* 29 août : [[Proyart]].
* 6 septembre : offensive de l'[[Aisne (Oise)|Aisne]].
* 12 novembre : plateau de [[Nouvron]].

==== 1915 ====

* 12 janvier : [[Soissons]].
* de janvier à mai : secteur de [[Vingré]].
* 6 juin : [[Quennevière]]<ref>http://www.lescahiersdhistoire.net/45eri/articles.php?lng=fr&pg=118</ref>.
* août : [[Première bataille de Champagne]].

====1916====

* 17 février : [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]].
* Juin à juillet : Secteu des Vosges.
* juillet : la [[Somme (fleuve)|Somme]], [[Cléry-sur-Somme]] et [[Maurepas (Somme)]].

==== 1917 ====
* février à mars : [[Berry-au-Bac]] et [[Loivre]].
* 16-17 avril : Bataille de l'Aisne, (Offensive Nivelle) [[Bataille du Chemin des Dames]].
* juin : [[Brimont]].
* septembre : [[Chalon-sur-Marne]].
* 15 octobre : [[Verdun (Meuse)|Verdun]].

==== 1918 ====
* de janvier à avril: [[Valhey]] et [[Bauzemont]].
* 20 mai : [[Locre]].
* 11 juillet : [[Senlis]].
* 26 août : [[Soissons]].
* 16 septembre : [[Chemin des dames]].
* 22 septembre : [[Saint-Omer]].
* 18 octobre : [[Beveren]].

* Anecdote : l'affiche célèbre de la grande Guerre « On les aura » montre un poilu de face son fusil à la main, avec les chiffres du {{42e}} RI sur sa capote<ref>http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1914-1918/42_ri_historique_1914-1918.pdf</ref>.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
Régiment dissous en [[1923]].

Recréé en [[1936]] à [[Neuf-Brisach]] sous l'appellation de {{42e}} régiment d'infanterie de forteresse, surnom de « régiment de Neuf-Brisach ».
{{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===

Formé le 24 [[août 1939]] le {{42e}} régiment d'infanterie de forteresse, appartient au [[104e division d'infanterie(France)|104{{e}} division d'infanterie de forteresse]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A RIF type [[Bas-Rhin]]; il est mis sur pied par le CMI 71-74 [[Neuf-Brisach]]. Le régiment est dissous en [[1940]]. Il est reconstitué puis dissous en [[1945]].

<gallery>
File:42e Régiment d’Infanterie, Libération - Paris 1944.jpg|42{{e}} Régiment d’Infanterie, Libération - Paris 1944.
</gallery>

== Depuis 1945 ==
[[Image:AMX-VCI-latrun-1.jpg|thumb|right|200ppx|AMX 13 VTT]]
Recrée en [[1952]] comme {{42e}} bataillon d'infanterie. 
De 1956-1960, il est en garnison à Constance, quartier Maugean. En février 1960, il rejoint la garnison de [[Radolfzell]], il y restera jusqu'en 1968, année où il partira pour [[Wittlich]]. De 1958 à 1960, il est commandé par le colonel Guedin (de source personnelle, présent au corps classe 59/2/c janvier 1960 à août 1960). Il est l'un des premiers régiments d'infanterie équipé de véhicules chenillés transports de troupes de type (A.M.X.13 VTT perçus sans tourelle CKFL). Équipage : un pilote, un sous-officier chef de char et chef de groupe de combat, un radio tireur, une équipe de voltigeurs composée d'un chef d'équipe, trois voltigeurs, une équipe pièce fusil mitrailleur, composée d'un chef d'équipe, un tireur F.M., un pourvoyeur chargeur. Une section se compose de quatre groupes de combat, une compagnie se compose de trois sections de combat et d'une section de commandement. Ce régiment est intégré aux forces françaises en Allemagne, il est l'une des composantes de la troisième division d'infanterie, treizième brigade mécanisée, dont le QG est à Constance, sous le commandement du général Aullard.

En 1964-1965, le {{42e}} RI était basé à [[Radolfzell]], en [[Allemagne]].
À cette époque, le Capitaine Pithon aidé du Capitaine Rousseau commandaient le Groupement Instruction.
Le capitaine Bodilis succèdera au capitaine Pithon en 1966 au terme de son commandement. Le régiment est composé de 3 compagnies de combat, d'un groupement d'instruction, d'une compagnie de commandement administrative et services "CCAS" une compagnie de reconnaissance, stationnée à Friedrichafen. Effectif 1200 hommes, officiers, sous-officiers compris.

Le régiment partit pour Wittlich près de Trêves en juillet 1968. Il était binôme de brigade blindée comme régiment mécanisé avec le {{8e}} groupement de chasseurs mécanisé, tous deux à quatre unités combattantes (deux escadrons de chars et deux compagnies de combat), avec des chars [[AMX-13]] et transports VTT.

Dans les années 1980 (source personnelle présent du 01/02/1980 au 30/09/1980),
Le régiment était en garnison dans la ville d'Offenburg (Allemagne, ex R.F.A.), et faisait partie de la troisième Division blindée.
Johnny Hallyday a effectué son service militaire dans cette même ville, au Quartier Montalègre.

En 1986, (source personnelle présent du 07/06/1985 au 10/10/1986), la {{4e}} section
de la {{3e}} Compagnie se rebelle contre leur Lieutenant (De Gorguette) pour excès d'autorité répétitive.
Le soir-même, c'est cette même section qui avait fait un excès de bière dans les pubs allemands.

En 1980 (source personnelle présent du 01/02/1980 au 30/09/1980), les {{1er}} et {{2e}} Escadron du {{42e}} RI comprenaient chacun 2 pelotons de 11 hommes avec 3 chars AMX13 canon {{unité|90|mm}} et 1 camion UNIMOG et un peloton de 3 chars AMX 13 canon de 75 plus 4 missiles SS11. Durant cette période le {{1er}} et {{2e}} Escadron firent une session de tirs à Canjuers, une présentation d'arme devant le Président [[Valéry Giscard d'Estaing]] et le Chancelier [[Helmut Schmidt]] et une mission inter-armée.

Le {{42e}} a effectué une mission de relève à [[Berlin]] sous les ordres du colonel Breg au moment de la chute du mur en 1989, avant d'être dissous en 1991.

Après la dissolution du {{42e}} Régiment d'Infanterie, la caserne ainsi que les mess des sous-officiers, des officiers, tous les bâtiments y compris ceux abritant les militaires d'active et les officiers "aspirants" ont été remis aux autorités allemandes.

== Drapeau ==
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{numéro|27}}, 9 novembre 2007</ref> :

[[Image:42e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]
[[Image:Fourragère aux couleurs de la médaille militaire.jpg|130px|thumb|right|[[fourragère]] aux couleurs du ruban de la médaille militaire]]

== Décorations ==

Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec quatre citations à l'ordre de l'armée. [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]]<ref>http://www.chtimiste.com/ des régiments de 1914-19178</ref>

Il a le droit au port de la [[Fourragère]] aux couleurs du ruban [[Médaille militaire]] décernée le 10 décembre 1918.

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
{{ébauche section}}

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
* [[Étienne-Charles de Damas-Crux]] (1754-1846), [[sous-lieutenant]] au [[régiment de Limousin]]-infanterie, le {{date|22|février|1770|en France}} ;

== Sources et bibliographie ==
* 1914-1918 ''Historique sommaire du {{42e}} régiment d'infanterie'' ; Imprimerie Schmitt Frères ; Belfort.
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[35e régiment d'infanterie de ligne|{{35e}} régiment d'infanterie de ligne]] (période 1870-1871)
* [[Formation des 3 armées de Paris en 1870]]

=== Liens externes ===
* {{en}} [http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_frenchinf5.html Régiments d'infanterie français sur www.napoleon-series.org]


{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie 042]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 042]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 042]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 042]]

2e régiment de dragons

2013-04-25T14:56:17Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{2e}} régiment de dragons – nucléaire, biologique et chimique}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = {{2e}} régiment de dragons
| image =
| taille image =
| legende =
| creation = '''[[1556]]'''
| dissolution =
| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[régiment]] de [[Dragon (militaire)|Dragons]]
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| garnison = [[Fontevraud-l'Abbaye]]
| ancien_nom = [[Régiment d'Anguien-Cavalerie]] [[régiment de Condé-Cavalerie|Condé-Cavalerie]] [[régiment de Condé-Dragons|Condé-Dragons]] {{2e}} Régiment de Dragons
| devise = '''''Da materiam splendescam''''' Donnez-moi les moyens et je resplendirai''
| inscriptions = [[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[bataille de Zurich|Zurich 1799]] [[Bataille de Hohenlinden|Hohenlinden 1800]] [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]] [[Bataille de la Mortagne|La Mortagne 1914]] [[Première bataille d'Ypres|Ypres 1914]] [[Bataille de la Lys (1918)|Flandres 1918]] [[Seconde bataille de la Marne|Champagne 1918]] [[Autun|Autun 1944]] [[Forêt-Noire|Forêt-Noire 1945]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]
| guerres = [[Première Guerre mondiale]] [[Seconde Guerre mondiale]] [[Guerre d'Algérie]]
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] 2 palmes et 2 étoiles vermeil [[Croix de Guerre 1939-1945]] 2 palmes [[Médaille des évadés]]
| equipement = Le [[véhicule de l'avant blindé|VAB]] de reconnaissance NBC, [[VLRA]] NBC.
| commandant = lieutenant-colonel CAUDRILLIER.
| commandant_historique = [[Pierre Ismert|Colonel Pierre '''Ismert''']]
}}
Le '''{{2e}} régiment de dragons - nucléaire, biologique et chimique''' (ou {{2e}} RD-NBC) est un [[régiment]] de l'[[arme blindée cavalerie]] de l'[[armée de terre française]] constitué sous la [[Cinquième République|{{Ve}} République]] et basé à [[Fontevraud-l'Abbaye]] ([[Maine-et-Loire]]).

Il est issu de la fusion du {{2e}} régiment de [[dragon (militaire)|dragons]] et du groupe de défense [[Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique|DNRBC]]<ref>[http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/Objdoc/objdoc35/objdoc_35.pdf]</ref>, survenue en juillet 2005. Il reprend les traditions du premier et se spécialise en tant que régiment de reconnaissance et dans la lutte contre les armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC), et dans ce cadre, dans la lutte contre le [[terrorisme]].

Étant donné la jeunesse du régiment dans sa configuration actuelle, l'historique qui suit est en fait essentiellement celui du régiment de cavalerie appelé {{2e}} régiment de dragons. Ce régiment était le plus ancien régiment de cavalerie de France.

== Création et différentes dénominations ==
* [[1556]] : existence d'une compagnie de cavalerie de la maison de Condé
* [[1635]] : création à partir de cette compagnie du régiment d'Anguien-Cavalerie (le fils aîné de la [[maison de Condé]] étant duc d'Enghien)
* 26 décembre [[1646]] : renommé [[régiment de Condé-Cavalerie|Condé-Cavalerie]] (le duc d'Enghien ayant hérité du titre de prince de Condé, le régiment changea de nom en conséquence)
* 25 mai [[1776]] : renommé [[régiment de Condé-Dragons|Condé-Dragons]]
* Au {{1er}} janvier [[1791]], les régiments sont renommés par ordre d'ancienneté, Condé-Dragons reçoit le numéro 2, et devient le '''{{2e}} régiment de dragons'''
* En 1814, le 2e régiment de dragons incorpore les 25 survivants de la Compagnie des Guide-interprètes (ancêtres des [[Interprètes Militaires]]) formée à [[Camp de Boulogne|Boulogne]] en 1803 en prévision de l'invasion de la Grande-Bretagne.
* 4 décembre [[1815]] : dissous (par ordre du 16 juillet)
* 29 décembre [[1815]] : reformé (avec les mêmes hommes et officiers), devient le régiment de dragons du Doubs ({{2e}} régiment de l'arme)
* Années 1930 : devient une unité mécanisée (avec compagnies de side-cars, motocyclistes, et auto-chenilles), et est renommé {{2e}} bataillon de dragons portés
* {{1er}} décembre 1939 : redevient le {{2e}} régiment de dragons
* 29 novembre 1942 : dissous sur ordre du général Bérard, commandant la 17e Région Militaire ({{XVIIe}} R.M.) après, investissement de la zone Sud (zone libre) par l'armée allemande
* 7 novembre 1943 : devient régiment de chars destroyer (télégramme du 7 décembre 1943)
* {{1er}} décembre 1942 : reformé à Sfax (Tunisie) (P.V. {{numéro|419}} Intendance militaire de Gabes-Sous)
* {{1er}} juillet 2005 : fusion avec le GD-NBC et renommé '''{{2e}} régiment de dragons - nucléaire, biologique et chimique''' ({{2e}} RD-[[Arme nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique|NBC]]). "Condé-Dragons" est l'unique régiment de l'armée de Terre organisé pour faire face aux menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.

== Composition actuelle ==
Le régiment est actuellement armé par 849 personnels répartis en :
* 5 escadrons mixtes de reconnaissance (à pied et sur véhicule de l'avant blindé)et de décontamination
* 1 escadron de commandement et de logistique
* 1 escadron de réserve

; Matériel :
* [[Renault Trucks Défense Véhicule de l'avant blindé|VAB]] NBC
* [[Camion ACMAT|VLRA]] NBC
* [[Renault TRM 10000|TRM 10000]] SDA (système de décontamination approfondi)

== Chefs de régiment ==
; Ancien Régime :
{|style="border:0;width:100%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
* 1635-1636 : [[mestre de camp]] [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]], de Mareuil
* 1638-1644 : mestre de camp lieutenant, Nicolas Bouton, comte de Chamilly
* 1644-1645 : mestre de camp lieutenant, Louis du Bermond, marquis de Toiras
* 1645-1648 : mestre de camp lieutenant, Cléradius de Choiseul, marquis de Lanques
* 1654-1658 : mestre de camp lieutenant, comte Herard Bouton II de Chamilly
* 1660-1664 : mestre de camp lieutenant, Jean de Saligny, comte de Coligny
* 1665-1667 : mestre de camp lieutenant, Gaspard-Alexandre de Saligny, comte de Coligny
* 1667-1682 : mestre de camp lieutenant, Noël Bouton, comte de Chamilly
* 1682-1694 : mestre de camp lieutenant, Jacques-François du Bermond marquis de Toiras
* 1694-1705 : mestre de camp lieutenant, marquis de Cerisy
|
* 1705-1708 : mestre de camp lieutenant, marquis de Montpipeau
* 1708-1715 : mestre de camp lieutenant, chevalier de Montmorency
* 1710{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : [[colonel]] titulaire, Monsieur le duc d’Enghien
* 1715-1719 : mestre de camp lieutenant, le prince de Bournonville
* 1719-1740 : mestre de camp lieutenant, marquis de Gouffier
* 1740{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel titulaire Monsieur le prince de Condé
* 1740-1761 : mestre de camp lieutenant, chevalier de la Guiche
* 1761-1784 : mestre de camp lieutenant, le comte de Toulouse-Lautrec
* 1784-1788 : mestre de camp lieutenant, le comte de Baschi du Cayla
|}

; Révolution et Empire :
{|style="border:0;width:100%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
* 1788-1792 : [[François de Jaucourt|colonel de Jaucourt]],
* 1792-1792 : colonel [[Emmanuel de Grouchy]]<ref name="M">Officier qui devint par la suite [[maréchal de France]]</ref>
* 1792-1793 : [[chef de brigade]] [[Pierre Colomb]]<ref name="GB">Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].</ref>
* 1793{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : chef de brigade Louis Cloquet de Vrigny
* 1793-1794 : chef de brigade Étienne Leclerc
* 1794-1794 : chef de brigade Humbert Richer
* 1794-1796 : chef de brigade [[François Macquart]]<ref name="GD">Officier qui devint par la suite [[général de division]]</ref>
* 1796{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : chef de brigade de Bonardy de Saint-Sulpice
|
* 1796-1803 : chef de brigade [[Jacques Marguerite Étienne de Fornier]] (dit Fénérolles ou de Fénérols)<ref name="GB"/>
* 1803-1807 : colonel Sylvain Ythier, baron Pryve<ref name="GB"/>
* 1807-1813 : colonel [[Pierre Ismert]]<ref name="GB"/>
* 1813-1814 : colonel Laurent Hoffmayer
* 1814{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel François Marie Laval
* 1814{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel Bouquerot des Essarts
* 1814-1815 : colonel François Marie Rapatel
* 1815{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel Jean-Baptiste Dubessy
|}

; Restauration :
* 1815-1816 : colonel François-Joseph Planzeaux
* 1816-1823 : colonel Rapatel, baron
* 1823-1833 : colonel Châteaubodeau

; Monarchie de Juillet :
* 1833-1846 : colonel Imbert de Saint Amand, baron
* 1846-1850 : colonel [[Charles-Marie-Augustin de Goyon]]

; {{IIe}} République et Second Empire :
* 1850-1857 : [[Général]] Ambert, baron
* 1857-1863 : colonel Decroix
* 1863-1865 : colonel Bachelier
* 1865-1873 : colonel Mercier du Paty de Clam

; 1870-1914 :
{|style="border:0;width:100%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
* 1873-1876 : colonel Gontier
* 1876-1880 : colonel de Joybert
* 1880-1885 : colonel Rozier de Linage
* 1885-1890 : colonel Lichtenstein
* 1890-1893 : colonel Cuny
|
* 1893-1900 : colonel de Valentin de la Tour
* 1900{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel de Pontac
* 1900{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel Amanrich
* 1900-1901 : colonel Desprez
* 1901-1903 : colonel de Pontac
|
* 1903-1906 : colonel Charlery de la Masselière
* 1906-1907 : colonel Ferand-Giraud
* 1907-1910 : colonel Fleury
|}

; Première Guerre mondiale :
* 1910-1916 : colonel Schultz
* 1916-1917 : colonel Théron
* 1917{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : colonel Magnin
* 1917-1920 : colonel Detroyat

; Entre-deux-guerres :
{|style="border:0;width:66%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
* 1920-1926 : colonel Donop
* 1926-1927 : colonel Vignon
* 1927-1929 : colonel Boscals de Réals
* 1929-1930 : colonel Baruteau
|
* 1930-1935 : colonel Revouy
* 1935-1937 : colonel Boutaud de la Villéon
* 1937-1938 : colonel Larréra de Morel
* 1938-1940 : colonel Perraud
|}

; Seconde Guerre Mondiale :
* 1940{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : [[lieutenant-colonel]] l’Hotte
* 1940{{0}}{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : lieutenant-colonel Watteau
* 1940-1943 : colonel Schlesser
* 1943-1944 : colonel Sauzey
* 1944-1945 : colonel [[André Demetz]]

; 1945 à nos jours :
{|style="border:0;width:100%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
* 1945-1947 : colonel de Clerck
* 1947-1948 : colonel de Toulouse-Lautrec
* 1948-1951 : colonel Sauve
* 1951-1953 : colonel Dorange
* 1953-1955 : colonel Loyseau
* 1955-1957 : colonel Caravéo Paul
* 1957-1959 : colonel Perrin Jean
* 1959-1961 : colonel de Tourquat de la Coulerie
* 1961-1963 : colonel De Butler
* 1963-1965 : colonel Lévesque
* 1965-1967 : colonel Rozec
* 1967-1969 : colonel Michaut
|
* 1969-1971 : colonel d’Arras Xavier
* 1971-1973 : colonel Lalande Henri
* 1973-1975 : colonel Lauze
* 1975-1977 : colonel Reclus
* 1977-1979 : colonel Bazin René
* 1979-1981 : colonel Lacoste Pierre
* 1981-1983 : Général Renard Étienne
* 1983-1985 : colonel de la Bourdonnaye Joseph
* 1985-1987 : colonel Moreau Jean-Paul
* 1987-1990 : colonel de Froissard de Broissia Flavien
* 1990-1992 : lieutenant-colonel Issaverdens Michel
* 1992-1994 : colonel de Dunoyer de Noirmont Charles-Henri
|
* 1994-1996 : colonel Staub Jean-Paul
* 1996-1997 : colonel Tavernier Jean-Sébastien
* 1997-1999 : colonel Beaussant Marc
* 1999-2001 : colonel Laporte-Many Henry
* 2001-2003 : colonel Guy Nuyttens
* 2003-2005 : colonel Doussau Hervé
* 2005-2006 : colonel Doxin Michel
* 2006-2008 : colonel Perrin Edouard
* 2008-2010 : colonel Lefebvre Xavier
* 2010-2012 : colonel Giot Laurent
* 2012 : colonel Caudrillier Marc
|}

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{2e}} RD de ligne ==

=== [[Guerres de la Révolution française|Guerres de la Révolution]] et [[guerres napoléoniennes]] (1792-1815) ===
* 1792 : [[bataille de Valmy]]
* 1793 : [[bataille de Neerwinden (1793)|batailles de Neerwinden]], [[bataille de Wattignies|Wattignies]] et [[bataille de Cholet|Cholet]]
* 1794 : Pont de James
* 1795 : [[bataille de Benthiem|batailles de Benthiem]] et [[bataille de Rimbulen|Rimbulen]]
* 1796 : [[Bataille de Siegburg|batailles de Siegburg]], [[bataille de Bamberg|Bamberg]], Wolfering, et [[bataille de Wurtzbourg|Wurtzbourg]]
* 1799 : [[bataille de Niederaken|batailles de Niederaken]] et [[bataille de Zurich|Zurich]]
* 1800 : [[bataille de Biberach (1800)|batailles de Biberach]], [[bataille d'Ampfingen|Ampfingen]], [[bataille de Mannheim|Mannheim]] et [[bataille d'Hohenlinden|Hohenlinden]]
* 1805 : [[bataille de Wertingen|batailles de Wertingen]], [[bataille d'Albeck|Albeck]], [[bataille d'Ulm|Ulm]] et [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]]
* 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]
** [[bataille de Golymin|Golymin]]
* 1807 : [[bataille d'Eylau|batailles d'Eylau]], [[bataille d'Heilsberg|Heilsberg]] et [[bataille de Friedland|Friedland]]
* 1808 : [[bataille de Tudela]], [[siège de Saragosse (1808)|siège de Saragosse]]
* 1809 : [[bataille d'Uclès (1809)|bataille d'Uclès]], [[Bataille de Medellín|Medellin]], [[bataille de Wagram|Wagram]], [[bataille de Talavera de la Reina|Talavera de la Reina]], [[bataille d'Almonacid|Almonacid]]
* 1810 : [[bataille de Bussaco]] (Portugal)
* 1811 : [[bataille de Chiclana]] (Espagne), [[siège d'Elvas]] (Portugal)
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[siège de Koenigsberg]],
**[[bataille de Vitoria|Vitoria]],
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]]
**[[bataille de Hanau|Hanau]]
* 1814 : [[Campagne de France (1814)]]
**[[bataille de Rambervillers|Rambervillers]],
**[[bataille de Saint-Dizier|Saint-Dizier]]
**[[bataille de Brienne|Brienne]]
* 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]
**[[bataille de Waterloo]] ; durant la retraite, attaque et bat un corps prussien établi à [[Senlis (Oise)|Senlis]]. Envoyé ensuite à l'[[armée de la Loire]]

Entre 1808 et 1814, le {{2e}} RD eût 12 officiers tués au combat, 4 officiers morts de la suite de leurs blessures et 61 officiers blessés.

=== De 1815 à 1848 ===
{{...}}

=== Deuxième République ===
{{...}}

=== [[Second Empire]] ===
*[[Guerre franco-prussienne de 1870]]
**[[Bataille de Forbach-Spicheren]]

=== De 1871 à 1914 ===
{{...}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Le 2e régiment de dragons est formé à [[Lyon]].

;1914
* septembre 1914 : [[Bataille de la trouée de Charmes]]
* mi-octobre-2 novembre 1914 : [[Première bataille d'Ypres|bataille d'Ypres]]
;1915
* septembre 1915 : [[Seconde bataille de Champagne]]
;1916
{{...}}
;1917
* 1917 : [[bataille de l'Aisne]]
;1918
* mars 1918 : [[Bataille de la Lys (1918)|bataille des Monts de Flandres]]

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
* 10 mai 1940 : entre au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]]
* 24-31 mai et 5-7 juin : batailles de la Somme ; combats en retraite jusqu'au 17 juin
* septembre 1940 : reformation à [[Auch]]
* 29 novembre 1942 : serment d'Auch : après l'invasion de la zone libre le 11 novembre, l'Allemagne exige la dissolution de l'armée le 27 ; la nuit du 29, lors de la cérémonie d'adieux au drapeau, le colonel Schlesser fait prêter serment aux dragons, réunis en civil dans la caserne, de se rassembler autour du drapeau à l'appel de la patrie. Une partie importante du régiment passe en Afrique du Nord, par l'Espagne (prisons de Pampelune, Saragosse, Lerida, Figueras, Miranda, Arnedillo). Le capitaine de Neuchèze reste pour organiser la résistance.
* 29 septembre 1943 : évasion du capitaine de Neuchèze, avec l'étendard à bord du sous marin français Aréthuse à partir de la plage de Ramatuelle (Var) vers l'Afrique du Nord.
* 30 août 1944 : [[débarquement de Provence]]
* du 8 au 10 septembre 1944 : combats à Autun
* 10 septembre 1944 : jonction à [[Saulieu]] avec le 106{{e}} régiment de chars<ref>{{Atlas-Libération-France}}, p 35</ref>
* 1944 : campagnes des Vosges, du Doubs, d'Alsace
* {{1er}} avril 1945 : Passage du Rhin à Germersheim, combats en Forêt-Noire
* 1945 : progression en direction de Constance
* 1945 : occupation de l'Autriche (Innsbruck, Schwaz)

=== De 1945 à nos jours ===
[[Fichier:Insigne en tissu de le 8e division d'infanterie.jpg|thumb|120px|insigne de la [[8e division d'infanterie (France)|{{8e}} DI]]]]
[[Fichier:2eDB-insigne.jpg|thumb|120px|insigne de la [[2e division blindée (France)|{{2e}} DB]]]]
* 1957-1961: [[Guerre d'Algérie]] (84 officiers, sous-officiers et dragons tués)
* 1961-1984 : garnison à [[Haguenau]] ([[Bas-Rhin]])
* 1984-1997 : basé à [[Crépy-Couvron]] ([[Aisne (département)|Aisne]]) sur ([[AMX-30]]) il a appartenu à la [[8e division d'infanterie (France)|8e division d'infanterie]] dissoute en [[1993]] puis à la [[2e division blindée (France)|{{2e}} division blindée]] jusqu'en 2005.
* 1997-{{0}}{{0}}{{0}}{{0}} : basé à [[Fontevraud-l'Abbaye|Fontevraud]] ([[Maine-et-Loire]]). Ce régiment dépend directement du [[commandement des forces terrestres]] depuis le {{1er}} juillet 2005.

== Étendard ==
Son [[Étendard (bannière)|étendard]] porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref> :

{|style="border:0;width:60%;"
|-style="vertical-align:top;"
|
[[Fichier:2e régiment de dragons – nucléaire, biologique et chimique -drapeau.svg|300px]]
|
* [[Bataille de Valmy|Valmy]] 1792
* [[Deuxième bataille de Zurich|Zurich]] 1799
* [[Bataille de Hohenlinden|Hohenlinden]] 1800
* [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz]] 1805
* [[Bataille d'Iéna|Iéna]] 1806
* [[Bataille de la trouée de Charmes|La Mortagne]] 1914
* [[Première bataille d'Ypres|Ypres]] 1914
* [[Bataille de la Lys (1918)|Flandres]] 1918
* [[Seconde bataille de la Marne|Champagne]] 1918
* [[Débarquement de Provence|Autun]] 1944
* [[Forêt-Noire]] 1945
* [[Afrique française du Nord|AFN]] 1952-1962
|}

== Devise ==
La devise du régiment du [[Grand Condé]] est la suivante : « ''Da materiam splendescam'' », qui peut se traduire par « Donne-moi les moyens et je resplendirai ».
La formule est trop littérale, en fait il faudrait la traduire plutôt par : « Donnez (moi) l'occasion de briller », qui est plus dans l'esprit de la famille du Grand Condé.
''da materiam'' : « donne matière à … » et non « des moyens » ou « du matériel » comme il a souvent été dit, bien qu'à une certaine époque les moyens ont pu faire défaut à ce vénérable régiment, ce qui peut expliquer une certaine dérision dans la traduction de sa devise.

== Décorations ==
Sa cravate est décorée :
* [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux étoiles vermeil et deux palmes
* [[Croix de guerre 1939-1945]] avec deux palmes
* [[Médaille des évadés]]<ref>En novembre 1942, à l'instigation de leur chef, le colonel Shlesser, officiers et cavaliers du {{2e}} dragons, en garnison à [[Auch]], poursuivent la lutte. Les uns gagnent l'[[Afrique du Nord|AFN]], les autres entrent dans la [[résistance intérieure française|Résistance]]. Le capitaine de Neuchèze, (chef d'escadron tué devant [[Autun]] en septembre 1944), parvient à rejoindre [[Alger]] porteur de l'étendard du régiment. En 1945, cet étendard se verra attribuer la médaille des évadés, décoration créée en 1926 pour sanctionner une évasion réussie ou au moins deux tentatives malheureuses.</ref>{{,}}<ref>''Histoire de l'armée française'', [[Pierre Montagnon]], [[éditions Pygmalion|Pygmalion]] 1997</ref> (seul régiment français à en être décoré)

== Notes et références ==
<references />

== Ouvrage de référence ==
*{{Ouvrage
| titre =Du poison au nucléaire, 2000 d'hsitoire
| éditeur =2e régiment de Dragons
| collection =
| auteur = Capitaine(R) Giudicelli
| langue =
| jour =
| mois = juin
| année = 2012
| lieu = Angers
| pages = 150
| isbn =
}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Dragon (militaire)]]

=== Liens externes ===
* [http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/arme-blindee-cavalerie/2e-regiment-de-dragons-nucleaire-biologique-et-chimique Le 2°RD NBC sur le site de la Défense Nationale]
* [http://www.chtimiste.com/batailles1418/divers/historique2RD1.htm Historique du 2°RD de 1914 à 1919]
* [http://www.chars-francais.net/new/index.php?option=com_content&task=view&id=525&Itemid=71 Journal de marche du 2e Dragons (1939-1940)]
* [http://www.2dragons.be Reconstitution historique du régiment sous l'empire napoléonien]



{{Palette Régiments de cavalerie français}}
{{Palette Unités militaires françaises}}
{{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|France|Maine-et-Loire}}

{{DEFAULTSORT:Drag, 002}}
[[Catégorie:Unité de logistique française]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1939-1945]]
[[Catégorie:Armes nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques]]
[[Catégorie:Maine-et-Loire]]

170e régiment d’infanterie

2013-04-25T14:55:05Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|1=170{{e}} régiment d'infanterie de ligne}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 170{{e}} régiment d’infanterie
| image = [[Fichier:170e Régiment d’Infanterie, Hirondelles de la mort.jpg|250px|insigne régimentaire du 170{{e}} RI]][[Fichier:Insigne régimentaire du 107e régiment d'infanterie..JPG|150px|insigne régimentaire du 170{{e}} RI]]
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| legende = insigne régimentaire du 170{{e}} RI
| creation = 22 juillet [[1794]]
| dissolution = 30 avril [[1994]]
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| garnison = [[Golbey]]
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| devise = ''Terrain conquis, terrain gardé.''
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| inscriptions = [[Bataille de Mannheim|Mannheim 1794]][[Bataille de Loano|Loano 1795]]Champagne 1915-1918[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]][[Bataille de la Somme|La Somme 1916]][[Seconde bataille de la Marne|La Marne 1918]][[Bataille d'Argonne|Argonne 1918]]
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| guerres = [[Première Guerre mondiale]] [[Seconde Guerre mondiale]]
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| fourragere = aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes
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| commandant =
| commandant_historique =
}}
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|130px|insigne de béret d'infanterie]]

Le '''170{{e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' (ou 170{{e}} RI) est un régiment de l'armée française.

== Création et différentes dénominations ==

* Le 22 juillet [[1794]] est créé à l'Armée du Rhin la 170{{e}} demi-brigade qui comprend 3 bataillons. Le premier de Chaumont (Haute-Marne), Le deuxième du 93 régiment d'infanterie (ci-devant Enghien) et le troisième du {{10e}} bataillon du Jura.
* Le 15 avril [[1913]] : création du 170{{e}} régiment d'infanterie avec les 4es bataillons des 21e, 44e, 60e, et 149e R.I..
* En [[1914]] : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le [[370e régiment d'infanterie|370{{e}} régiment d'infanterie]].
* Le régiment est dissout le 6 août [[1940]] à [[Limoges]].
* Le {{1er}} juillet [[1964]] le 170{{e}} est recréé à [[Épinal]] par simple substitution d'appellation du [[7e régiment de tirailleurs algériens|{{7e}} régiment de tirailleurs algériens]] rentré au complet d'Algérie en [[1962]].
* Le {{1er}} mai [[1994]] il devient le [[1er régiment de tirailleurs|{{1er}} régiment de tirailleurs]].

== [[Colonel]]s/chef-de-brigade ==
* [[1913]] : Colonel Pichoud
* 22/01/[[1915]] - 18/09/1915: [[Stanislas Naulin|Lieutenant-Colonel '''Naulin''']] **
* [[1915]]-[[1916]] : Colonel Bertrand
* [[1916]] : Lt Colonel Lavigne Delville
* [[1916]] : Lt Colonel Beaudenom de Lamaze
* [[1917]] : Colonel Tisserand
* [[1918]] : Lt Colonel Charlet
* [[1939]] : Colonel Blasselles.
* [[1964]]-[[1965]] : Colonel de Lardemelle
* [[1965]]-[[1967]] : Colonel Portail
* [[1967]]-[[1969]] : Colonel Deabriges
* [[1969]]-[[1971]] : Colonel de Chatillon
* [[1971]]-[[1973]] : Lt Colonel Bart
* [[1973]]-[[1975]] : Colonel Monnier
* [[1975]]-[[1977]] : Colonel Amblard
* [[1977]]-[[1979]] : Colonel Danigo
* [[1979]]-[[1981]] : Colonel Paulin
* [[1981]]-[[1983]] : Colonel Momon
* [[1983]]-[[1985]] : Colonel Mougenot
* [[1985]]-[[1987]] : Colonel Bouard
* [[1987]]-[[1989]] : Colonel Bodin
* [[1989]]-[[1991]] : Colonel Laforcade
* [[1991]]-[[1993]] : Colonel Richard
* [[1993]]-[[1994]] : Colonel Gendras

(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].
(**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].

== Historique des garnisons, combats et batailles du 170{{e}} RI ==

=== [[Révolution]] ===
En 1795 et 1796 la 170{{e}} Demi-brigade participe aux batailles de l'Armée des Alpes et de l'Armée d'Italie, puis disparaît suite à une réorganisation de l'Armée.
À la réorganisation de 1796 (18 nivôse an IV) son premier bataillon entre dans la composition de la 26{{e}} demi-brigade de seconde formation, son {{2e}} bataillon dans la 69{{e}}, et son {{3e}} bataillon dans celle de la {{12e}} demi-brigade.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En 1913 ; Casernement : [[Épinal]]
* Affectations:
* Défense de la forteresse d'Epinal
* [[48e division d'infanterie (France)|'''48{{e}} division d'infanterie''']] de février 1915 à décembre 1916
* [[167e division d'infanterie (France)|'''167{{e}} division d'infanterie''']] de décembre 1916 à novembre 1918

==== 1914 ====
* Opérations d'Alsace : Mulhouse (13 août)
* Premier engagement le 24 septembre à Merviller (Meurthe-et-Moselle). Le régiment perd le premier de ses 2816 tués de la Grande guerre
* Repos en Meuse : Couzances-au-Bois - Ménil-aux-Bois (16 octobre au 4 novembre)

==== 1915 ====
* Champagne : Côte 196 (début mars), Le Mesnil-les-Hurlus - Bois Jaune Brûlé (13 mars)
* Meuse : Les Eparges (fin avril-début mai)
* Artois : Notre Dame de Lorette (mai), Angres et Vingré (juin à septembre)
* Champagne : Souain, Somme-Py (28 septembre au 23 novembre)
==== 1916 ====
* Bataille de Verdun : Eix, Douaumont (25 février), Bois de la Caillette, [[ouvrage de Thiaumont|Thiaumont]] (27 avril)
* Bataille de la Somme : ferme de Monacu (juillet) Cléry-sur-Somme, bois des Berlingots (oct-nov)
==== 1917 ====
* Aisne : Loivres, bois de Séchamp
==== 1918 ====
* Offensive de l'Aisne (18-28 juillet) Bessiares, Epau, Bétu, Beuvardes. Champagne : Butte de Souain, Ferme Médéah (août) crête d'Orfeuil (oct.) La Recouvrance (29 oct.)
* Son chef de corps le lieutenant-colonel Charlet est tué à la tête de son régiment en Champagne près de Sommepy le 28 septembre.
* Les grenadiers de la garde prussienne qui l'ont affronté à trois reprises l'ont surnommé le régiment des "Hirondelles de la mort"
* Le 11 novembre, le régiment repasse l'Aisne et s'en va prendre à Trépail un repos bien gagné. Durant ces quatre années ses pertes en nombre de tués sont de 88 officiers et de 2802 sous-officiers et hommes du rang.

<gallery>
Fichier:Eugene-Bullard.png|[[Eugene Jacques Bullard|Eugène Bullard]] posant avec son uniforme du 170{{e}} RI.
</gallery>

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
Après la guerre de 1914-1918, il tient garnison en Allemagne à [[Kehl]], au titre des troupes d'occupation. 
En [[1930]], il retrouve les Vosges et stationne à [[Épinal]] - [[Remiremont]] et [[Gérardmer]].

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
* [[1939]] : il appartient à la [[11e division d'infanterie (France)|'''{{11e}} division d'infanterie''']]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; active RI type NE; il est mis sur pied par le CMI 205 [[Remiremont]]-[[Épinal]].

* À la déclaration de guerre est engagé sur la frontière allemande en bordure de la Sarre et dans le secteur de Forbach, où il combat jusqu'au 16 mai 1940.
* Du 8 au 12 juin, il combat sur l'Aisne où l'offensive allemande est stoppée;
* {{date|9|juin|1940}} : bataille de Croutoy.
* Puis au sein de sa division le 170{{e}} prend sa retraite jusqu'à [[Limoges]] où il est dissous le 6 août [[1940]].
* Le bilan des combats est très lourd pour le Régiment : plus de 1000 tués, blessés ou portés disparus.

=== De 1945 à nos jours ===

Le {{1er}} juillet [[1964]] le 170{{e}} est recréé à [[Épinal]]. 
En [[1967]] [[Rambervillers]] pour la compagnie d'appui. 
De mars à avril [[1967]] en alerte pour le nettoyage des plages suite à la pollution due au [[Torrey Canyon]].

En [[mai 1968|Mai juin 1968]] pour les évènements : quitte Golbey temporairement pour le camp de Frileuse du [[5e régiment d'infanterie de ligne|{{5e}} régiment d'infanterie]] stationné à [[Beyne]] (78) pour une éventuelle intervention dans la capitale, puis à [[Fontainebleau]] pour la {{1re}} compagnie. 
[[Fichier:170e R.I, 1er Cie, FORPRONU, Oser par coeur.jpg|right|200px|thumb|insigne de la {{1re}} compagnie (FORPRONU), Oser par cœur, du 170{{e}} régiment d'infanterie.]]
En avril [[1993]],il constitue le noyau dur du bataillon d'infanterie {{N°}}1 de la force de protection des nations unies pour l'ex-yougoslavie ([[FORPRONU]], troisième mandat),mis sur pied par la [[7e division blindée|{{7e}} division blindée]] de [[Besançon]]. Au terme de 6 mois de préparation, 250 hommes, armant essentiellement le PC du bataillon, deux compagnies de combat et diverses cellules logistiques et administratives, sont engagés dans des opérations de maintien de la paix pendant 6 mois dans les Krajinas serbes de la Croatie, successivement dans les régions de Gracac et de Glina. Pour cette opération, 170 militaires du rang du contingent s'étaient portés volontaires, permettant la constitution d'une formation à base d'appelés.

Il devient le {{1er}} mai 1994 le [[1er régiment de tirailleurs|{{1er}} régiment de tirailleurs]] en hommage aux soldats nord-africains et plus particulièrement au [[7e régiment de tirailleurs algériens|{{7e}} RTA]].

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
[[Image:Fourragère aux couleurs de la médaille militaire.jpg|thumb|130px|right|[[fourragère]] aux couleurs du ruban de la médaille militaire]]
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision {{numéro}}12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{numéro}}27, 9 novembre 2007</ref> :

[[Fichier:170e régiment d'infanterie de ligne-drapeau.svg|400px|Drapeau du 170e régiment d'infanterie de ligne de l'armée française, avec ses batailles]]

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec palmes (quatre citations à l'ordre de l'armée).

''(le {{3e}} bataillon reçu une citation à l'ordre de l'armée ordre général {{numéro}}617 de la {{VIe}} armée du 8 août 1918)

''Puis la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la "[[Médaille militaire]]" par ordre gènèral {{numéro}}134 F, du 13 novembre 1918. Elle lui est remise par le général Maistre commandant le groupe d'armées du centre.

== Devise ==
<center>" terrain conquis,terrain gardé"</center>

== Insigne ==
La [[pucelle]] (ainsi appelé l'insigne du régiment) est un oval bleu barré d'une hirondelle en semi-piqué. Auparavant, l'oval était traversé de haut en bas par une dague.

== Chant du régiment ==
1) Chant du Cent-septante :

Refrain

Gloire à toi vaillant Cent-Septante,
Ardent, tenace et batailleur ;
Ton renom est si grand qu’il tente
Zouave, alpin, légion, tirailleur !
Sous le coq gaulois, ton emblème
Est un poilu chargeant, fougueux,
Hirsute et boueux, maigre et blême ;
Ses haillons en font un sublime gueux.

1{{er}} couplet

Quand l’alerte sonna, gardien de la frontière
Ton poilu n’était au départ
Qu’humble « écrevisse de rempart » ;
Mais sa haute valeur a bientôt fait litière
De tout ce passé sans éclat.
L’Écrevisse est lionne au combat !
Salue, drapeau, notre France immortelle !
Salue tous ceux qui en elle ont eu foi,
Tous les héros qui sont tombés pour elle,
Tous les poilus qui sont tombés pour toi !

Couplet « non homologué » du capitaine Richard (commandant le 3{{e}} escadron 1977/1979)

Quant à l’ère moderne, tu fus motorisé
Ton soldat devint sans retard
Fantassin de haute lignée.
En toutes circonstances efficace et sans fard
Du camion, de l’hélicoptère
Tu descends forcer l’admiration ;
D’une puissance nouvelle tu es fier
Et te séduit la mécanisation
Tu entreprends aussitôt la conquête
De la plus superbe réputation.

En 1967, 68 chaque section de combat à sa propre chanson, celle de la 2{{e}} section de la 1{{re}} cie est une chanson à boire : "Fanchon"

2) Musique : En 1967, 1968 la musique du rgt est : "Salut au 85{{e}}"
http://www.youtube.com/watch?v=lfmPsgb_01Y

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
* [[Eugene Jacques Bullard]]
* [[Bruno AMBIT]]

== Sources et bibliographie ==

* Archives militaires du Château de Vincennes.
* À partir du Recueil d'historiques de l'infanterie française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
* l'Hirondelle journal de l'association des anciens (engagés et appelés) du 170 RI
* parution au J.O. :
* Déclaration à la préfecture des [[Vosges (département)|Vosges]]. Ancien titre : Amicale régionale de Lorraine des anciens des 170{{e}} ET [[174e régiment d'infanterie de ligne|174{{e}} RI]]. Nouveau titre : Amicale des anciens du 170{{e}} régiment d'infanterie. Nouvel objet : donner l’occasion à ceux qui ont servi au 170{{e}} RI de se retrouver pour maintenir les liens de camaraderie noués pendant leur service et de garder vivants les hauts faits du 170{{e}} RI, elle s’attache à conserver des liens avec le {{1er}} régiment de tirailleurs d’Épinal à qui le 170{{e}} RI a donné naissance en [[1994]] par changement de numéro. Siège social : 7, rue Lormont, 88000 Épinal. Date de la déclaration : 16 mai [[2008]].
* Le blog du rgt : http://170-ri.over-blog.com/

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* {{fr}} {{PDF}} [http://www.beauzons.com/mam-joyeuse/regiments/170RI.pdf Historique du 170e RI durant la guerre de 1914-1918], Anonyme, Imp. Faivre d’Arcier, 1919, numérisé par Xan Berasategui
* {{fr}} {{PDF}} [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/lib_memh/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=cCUEVIhQMgPUdgoHmmegEQ==&_C=826487759 SGA - mémoire des hommes - Fiche] Ci-joint en cliquant sur l'URL, l'acte de décès au champ d'honneur du LCL Charlet (archives).



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Inf, 170}}
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]

70e régiment d’infanterie

2013-04-25T14:52:52Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|70{{e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 70{{e}} Régiment d'Infanterie de ligne
| image = [[File:Insigne du 70e Régiment d’Infanterie.jpg|250px]][[Fichier:Insigne régimentaire du 70e RIF.jpg|150px]]
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| legende = Insigne régimentaire du 70{{e}} Régiment d’Infanterie.Insigne régimentaire du 70{{e}} Régiment d'Infanterie de Forteresse.(1939)
| creation = '''[[1673]]'''
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| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
| garnison =
| devise = '''''Je m'accroche'''''
| inscriptions = '''[[bataille de Montenotte|Montenotte 1796]]''' ''' [[bataille de Marengo|Marengo 1800]]''' '''[[bataille d'Oporto|Oporto 1809]]''' '''[[MAGENTA 1859|Magenta 1859]] [[LES MONTS 1917|Les Monts 1917]]''' '''[[L'AISNE 1918|L'Aisne 1918]]''' '''[[Seconde bataille de la Marne|La Marne 1918]]'''
| guerres = [[guerre de 1870]] [[Première Guerre mondiale]] [[Bataille de France]]
| fourragere = Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]deux palmesune étoile de vermeil
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

Le '''70{{e}} régiment d'infanterie''' est une unité de l'[[armée française]], [[régiment]] créé sous l'[[Ancien Régime]]. Il prend successivement les noms de régiment de Mesmes ([[1673]]), de Navailles ([[1674]]), d'Hamilton ([[1679]]), de Jarzé ([[1685]]), de Médoc ([[1691]]) et de {{nobr|70{{e}} régiment}} d'infanterie de ligne ([[1791]]).

== Création et différentes dénominations ==
* [[1673]]. Création régiment de Mesmes<ref name=desaccord>Il y a désaccord entre les sources, concernant la création du régiment. Certaines disent [[1673]], régiment de Mesmes ; d'autres {{date|19|février|1674}}, régiment de Navailles.</ref>{{,}}<ref name=Bunel>Arnaud Bunel, [http://www.drapeaux.org/France/Ancien_Regime/73_Medoc.htm « Régiment de Médoc », sur drapeaux.org], 2011.</ref>{{,}}<ref name=vial>Jean-Louis Vial, [http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues_npi/35_2003/npi_3503/35_fra_inf_medoc.htm « Médoc 1691-1791 », sur vial.jean.free.fr].</ref>.
* {{date|29|janvier|1674}}. Régiment de Navailles<ref name=desaccord/>{{,}}<ref name=Susane>Général Susane, [http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1620-1789/susane-historiques/medoc_historique_susane.pdf « Régiment du Médoc », sur ancestramil.fr], ''Histoire de l'infanterie française'', Paris, Dumaine, 1876, {{t.}}IV, {{p.}}384-394.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1620-1789/70_ri_de_ligne_historique_1674-1691.pdf « 70e régiment d'infanterie de ligne », sur ancestramil.fr], 2009.</ref>.
* Janvier [[1679]]. Régiment d'Hamilton.
* [[1685]]. Régiment de Jarzé.
* {{date|22|mai|1691}}. Régiment de Médoc<ref name=Susane/>.
* [[1749]]. Renforcé par incorporation du régiment de Dauphiné.
* [[1791]]. 70{{e}} régiment d'infanterie de ligne<ref name=Bunel/>.
* …
* … : 70{{e}} Demi-Brigade.
* [[1803]] : 70{{e}} régiment d'infanterie de ligne.
* [[1870]] : Dissolution.
* [[1870]] : Le 18 décembre reformé à [[Cherbourg]] 70{{e}} régiment de marche.
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* [[1939]] : 70{{e}} régiment d'infanterie de forteresse.
* [[1940]] : Dissolution.
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
{{ébauche section}}

== Colonels ==
* 1673. Joseph, marquis de Mesmes<ref name=vial/>{{,}}<ref>[http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/de-Mesmes.pdf « De Mesmes, seigneurs de Patience », sur racineshistoire.free.fr].</ref>.
* {{date|19|février|1674}}. Philippe de Montaut-Bénac, marquis de Navailles<ref>Philippe III de Montaut-Bénac ([[1656]]-[[1678]]), marquis de Navailles, ne doit pas être confondu avec son père, [[Philippe de Montaut-Bénac de Navailles|Philippe II de Montaut-Bénac]], duc de Navailles.</ref>.
* Janvier [[1679]]. Antoine, chevalier d'Hamilton<ref>{{en}} [http://theminiaturespage.com/boards/msg.mv?id=179742 « Hamilton Regiment in French Service », sur theminiaturespage.com].</ref>.
* [[1685]]. Marie-Urbain-René du Plessis, marquis de Jarzé.
* {{date|23|mai|1691}}. Isaac-Charles de La Rochefoucauld, comte de Montendre.
* {{date|1|mars|1702}}. Jérôme, comte de Chamillard.
* {{date|11|janvier|1705}}. Nicolas-Gabriel-Gilbert des Voisins, marquis de Villenes<ref name=Susane/>.
* {{date|25|janvier|1720}}. Jean-Charles de Crussol, [[Liste des seigneurs, vicomtes et ducs d'Uzès#Les ducs d'Uzès|duc d’Uzès]]<ref>[http://www.nemausensis.com/Gard/Uzes/Jean-CharlesDeCrussol.html « Jean-Charles de Crussol », sur nemausensis.com].</ref>.
* {{date|10|mars|1739}}. [[Hyacinthe Gaëtan de Lannion|Hyacinthe-Gaëtan, comte de Lannion]].
* {{date|1|décembre|1745}}. Marie-Jacques, marquis de Bréhant.
* {{date|25|août|1749}}. Joseph de Ravignan, marquis de Mesmes.
* {{date|1|décembre|1762}}. Charles de Biotières, marquis de Chassincourt de Tilly.
* {{date|17|mai|1773}}. Denis-Jean, marquis de Mauroy.
* {{date|13|avril|1780}}. Albert-Paul de Mesmes, comte d'Avaux.
* {{date|27|avril|1788}}. Innocent-Adrien-Maurice, marquis de Roquefeuil.
* {{date|25|juillet|1791}}. [[Hugues Alexandre Joseph Meunier]].
* {{date|7|août|1792}}. [[Jean Mathieu Philibert Sérurier]]<ref name=Susane/>.
* …
* [[1870]] : Colonel Bertier.
* [[1870]] : Lieutenant-Colonel Delpech.
* [[1880]] - [[1886]] : Colonel [[Jean François Jules Herbé]];
* …
* …
* …
* [[1914]] : Colonel Laroque.
* …
* …
* …
* …
* …
* …
{{ébauche section}}

== Historique des garnisons, combats et batailles du 70{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
{{...}}

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
le 70{{e}} régiment de ligne fait partie du camp de [[Boulogne (Vendée)|Boulogne]] ; vers [[1803]]. Il participe à la campagne de [[Prusse]] et d'[[Allemagne]] sous les ordres de Napoléon. Vers [[1807]] il est envoyé en [[Espagne]] et [[Portugal]].
*1808 : [[Ordre de bataille de l'armée de Portugal|Armée de Portugal]] - [[Guerre d'indépendance espagnole]]
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]

=== 1815 à 1848 ===
{{...}}

=== Second Empire ===
Le 70{{e}} régiment d'infanterie de ligne est en [[Algérie]] de [[1854]] à [[1859]], avant de faire la campagne d'[[Italie]] et de participer aux batailles de Robechetto, [[Bataille de Magenta|Magenta]] (où il s'illustre lors de la prise du presbytère) et [[Bataille de Solférino|Solférino]].

=== 1870 à 1914 ===
Au 1er août 1870, le 70{{e}} de ligne faisait partie du {{6e}} corps de l'armée du Rhin sous le commandement du [[François Certain de Canrobert|Maréchal Canrobert]] dans la division Levassor-Serval dans la brigade Chanaleilles avec le [[28e régiment d'infanterie de ligne|28{{e}} régiment d'infanterie de ligne]]. 
En [[1870]] il combat à [[Rezonville]], Saint-Privat et dans les batailles du siège de [[Metz]]. 
Au 18 décembre 1870, le 70{{e}} [[régiment de marche]] faisait partie du {{22e}} corps (général de division Lecointe) de l'armée du Nord sous le commandement du général de division Faidherbe dans la 2e division Dufaure du Bessol dans la 2e brigade de Gislain avec le 18e bataillon de chasseurs de marche et le 101e mobiles de Somme et Marne. 
- 23 décembre 1870 - [[Bataille de l'Hallue]] (ou de Pont-Noyelles) 
- 3 janvier 1871 - [[Bataille de Bapaume (1871)|Bataille de Bapaume]]. 
- 19 janvier 1871 - [[Bataille de Saint-Quentin (1871)|Bataille de Saint-Quentin]]. 
- 15 février 1871 - Embarquement à Dunkerque du 22e corps pour Cherbourg. 
- 7 mars 1871 - Licenciement de l'Armée du Nord.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En 1914 : casernement [[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]], [[Camp de la Lande d'Ouée|Lande d'Ouée]].

Affectation : 38 {{e}} Brigade d'infanterie, [[19e division d'infanterie (France)|'''{{19e}} Division d'Infanterie''']] d'août 1914 à novembre 1918, {{10e}} Corps d'armée.

==== 1914 ====
* le 24 août [[Bataille de Charleroi]]
* le 29 août [[Bataille de Guise]].

==== 1915 ====
* Point-du-Jour
* Bailleul.

==== 1916 ====
* [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]] : Bois d'Avocourt, Mort-Homme, Cumières, Froideterre, [[ouvrage de Thiaumont|Thiaumont]].

==== 1917 ====
* Mont Blond, Mont Cornillet
* Verdun, Cote 344.

==== 1918 ====
* Attaque de l'Aisne
* LongPont, Villers-Hélon.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{ébauche section}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Formé en août [[1939]] pour le [[secteur fortifié de Haguenau]] sous le nom de '''70{{e}} régiment d'infanterie de forteresse'''.
{{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}
Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A RIF type SD [[Sarre]]; il est mis sur pied par le CMI 201. Il dépend du {{XIIe}} Corps d'Armée de la {{5e}} Armée. Forte de 22700 hommes avec le 22{{e}} RIF, 23{{e}} RIF, 68{{e}} RIF, '''70{{e}} RIF''', 79{{e}} RIF, VI/400e régiment de pionniers, 69{{e}} régiment d'artillerie de forteresse, 156{{e}}régiment d'artillerie de position.
{{ébauche section}}

=== Depuis 1945 à nos jours ===
* [[2006]] : Garnison à [[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]] en [[Ille-et-Vilaine]] une rue porte son nom.
{{ébauche section}}

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions:<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>
[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|left|90px]]
[[Image:70e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations décernées au régiment ==

''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux citations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre du corps d'armée.[[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]]
''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

== Personnages célèbres ayant servi au 70{{e}} RI ==
* [[Charles Pierre de Lamer]], [[sous-lieutenant]] ([[1770]])
{{...}}

== Traditions et uniformes ==
{{...}}

== Insigne ==
{{...}}

== Devise ==
<center> '''''Je m'accroche'''''</center>

== Refrain ==
{{...}}

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Grades de l'armée française]]
* [[Régiment d'infanterie français]]

=== Liens externes ===



{{DEFAULTSORT:INF, 070}}

{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 070]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 070]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 070]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF, 070]]

10e régiment d’infanterie

2013-04-25T14:50:05Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{10e}} régiment d'infanterie (France)}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = {{10e}} régiment d'infanterie
| image = [[Fichier:Insigne régimentaire du 10e régiment d'infanterie de forteresse (1939).jpg|150px]][[File:Insigne régimentaire du 10e Régiment d’Infanterie.jpg|270px]]
| taille image =
| legende = Insigne régimentaire du {{10e}} régiment d'infanterie de forteresse (1939).Insigne régimentaire du {{10e}} régiment d'infanterie.
| creation = '''[[1776]]'''
| dissolution =
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| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
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| faitpartie =
| enfaitpartie =
| garnison =
| ancien_nom = Régiment de Neustrie
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| marche =
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| inscriptions = [[FLEURUS 1794|Fleurus 1794]] [[LÜTZEN 1813|Lützen 1813]] [[TOULOUSE 1814|Toulouse 1814]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[L'OISE 1918|L'Oise 1918]] [[SAINT-QUENTIN 1918|Saint-Quentin 1918]]
| anniversaire =
| guerres = [[Guerre de Vendée]] [[Première Guerre mondiale]]
| batailles =
| fourragere = aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
| decorations = [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] deux palmes
| equipement =
| commandant =
| commandant_historique =
}}
Le '''{{10e}} régiment d'infanterie de ligne''' est un [[régiment]] français créé à la fin de l'[[Ancien Régime]] à partir de bataillons du [[9e régiment d'infanterie de ligne|régiment de Normandie]].
== Création et différentes dénominations ==
* [[1776]] : Création à partir des {{1er}} et {{3e}} bataillons du [[9e régiment d'infanterie de ligne|régiment de Normandie]] sous le nom de '''régiment de Neustrie'''.
* [[1791]] : renommé '''{{10e}} régiment d'infanterie de ligne'''.
* 1794 : reformé en '''{{10e}} demi-brigade de bataille''', à partir des unités suivantes :
** {{2e}} bataillon du [[5e régiment d'infanterie de ligne|{{5e}} régiment d'infanterie]]
** {{1er}} et {{2e}} bataillons des volontaires d'[[Indre-et-Loire]]
* 1796 : reformé en '''{{10e}} Demi-Brigade d'Infanterie de Ligne''', à partir des unités suivantes :
** [[53e régiment d'infanterie de ligne|53{{e}} Demi-Brigade de Bataille]], elle-même composée des :
*** {{1er}} bataillon du [[27e régiment d'infanterie de ligne|27{{e}} Régiment d'Infanterie]]
*** {{1er}} bataillon de volontaires du [[Bas-Rhin]]
*** {{3e}} bataillon de volontaires de la [[Moselle (département)|Moselle]]
** [[159e régiment d'infanterie de ligne|159{{e}} demi-brigade de bataille]], elle-même composée des :
*** {{1er}} bataillon du [[88e régiment d'infanterie de ligne|88{{e}} Régiment d'Infanterie]]
*** {{12e}} bataillon de volontaires du [[Jura (département)|Jura]]
*** {{4e}} bataillon de volontaires de la [[Côte-d'Or]]
* 24 septembre 1803 : renommé '''{{10e}} Régiment d'Infanterie de Ligne'''
* 1914 : À la mobilisation, il donne naissance au [[210e régiment d'infanterie|210{{e}} Régiment d'Infanterie]]
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|120px|insigne de béret d'infanterie]]
{{ébauche section}}

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade|Chefs de brigade]] ==
{{ébauche section}}
=== Ancien Régime ===

: [[1777]] : le [[Jacques-Antoine-Hippolyte de Guibert|comte de Guibert]] (également théoricien de la guerre)

=== Révolution et Empire ===
* [[1791]] : Amable Louis Charles de Martinet - Colonel
* [[1792]] : Madeleine Charles Eleazar De Maynard - Colonel
* [[1794]] : Almain (?) - Chef de brigade
* [[1796]] : [[Jean-Baptiste Rivet]] - Chef de brigade (*)
* [[1796]] : [[François-Joseph Offenstein]] - Chef de brigade (*)
* [[1802]] : [[Jean Antoine Soulier]] - Colonel (*)
* [[1811]] : Pierre Louis Dominique Real - Colonel
* [[1813]] : Raymond Martin Dubalen - Colonel
* [[1814]] : d'Ambrugeac (?) - Colonel
* [[1815]] : [[Philippe Higonet]] - Colonel
* [[1815]] : [[Jean Pierre François Dieudonné Roussel]] - Colonel
* .
* '''27/02/[[1869]] - 15/08/[[1870]]''': [[Charles Ardant du Picq|Colonel '''Ardant du Picq''']]

 (*) Officiers devenu par la suite généraux de brigade 

Colonels tués alors qu'ils commandaient le {{10e}} RI :
* 10 avril 1814 : colonel Dubalen

Officiers tués et blessés durant leur service au {{10e}} RI (1804 - 1815) :
* Officiers tués : 19
* Officiers mort des suites de leurs blessures : 15
* Officiers blessés : 108

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{10e}} RI ==
[[Image:Insigne de la 15e Division d'infanterie..jpg|120px|thumb|right|insigne de la 15e division d'infanterie]].
{{ébauche section}}
=== Ancien Régime ===
{{ébauche section}}
=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* 1792 : [[Armée du Midi]]
* 1794 :
**[[bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]]
* 1795 : [[Armée des côtes de Cherbourg]]
** lutte contre la [[chouannerie]]
* 1796 : [[Armée des côtes]]
**[[guerre de Vendée]]
* 1796 : [[Armée de Rhin-et-Moselle]]
**[[bataille de Rastadt|Rastadt]],
**[[bataille de Ettlingen|Ettlingen]],
**[[bataille de Neresheim|Neresheim]],
**[[combat de Friedberg (Bavière)|Friedberg]],
**[[bataille de Geisenfeld|Geisenfeld]],
**[[bataille de Biberach (1796)|Biberach]]
**[[Siège de Kehl (1796)|Kehl]]
* 1798 : [[Armée d'Angleterre]]
* 1799 : [[Armée d'Italie]]
**[[bataille de Murazzo|Murazzo]]
**[[bataille de Genola|Genola]]
* [[1802]] : Garnison : Le {{1er}} bataillon de la {{10e}} demi-brigade est à Bologne, le {{2e}} bataillon à Modène, en Cisalpine.
* 1805 :
**[[Bataille de Caldiero|Caldiero]],
**[[bataille de Castel-Franco|Castel-Franco]]
* 1806 :
**Siege de [[bataille de Gaete|Gaete]],
**[[bataille de Tino|Tino]],
**[[bataille de Sorra|Sorra]]
** [[bataille de Trente|Trente]]
* 1808 :
** prise de [[bataille de Capri|Capri]]
* 1810 :
**[[bataille de Messine|Messine]]
* 1811 :
**[[bataille de Saint-Gregoire|Saint-Gregoire]]
* 1813 :
**[[bataille de Soz|Soz]]
** [[bataille de Saragosse|Saragosse]]
** [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Bataille de Lützen (1813)|Lützen]],
**[[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]],
**[[bataille de Goldberg|Goldberg]],
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
** [[bataille de Hanau|Hanau]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
**[[bataille du Mincio (1814)|Bataille du Mincio]]
** [[bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]
* 1815 :
**[[bataille de Waterloo|Waterloo]]

=== 1815 à 1848 ===
{{ébauche section}}
=== [[Second Empire]] ===
* 1854 - 1855 : [[Guerre de Crimée|Sébastopol]]
* Selon les documents trouvés aux archives départementales et municipales, le {{10e}} régiment d'infanterie de ligne sous le colonel Charles Ardant du Picq se trouve en garnison à Limoges de 1865 à 1870, en compagnie du [[10e régiment de dragons|{{10e}} Régiment de Dragons]].

=== [[1870]] à [[1914]] ===
* [[1913]] : Garnison à [[Auxonne]]
* 1913 : colonel Brunck
[[Image:Brunck 1913.jpg|thumb|Photo du colonel Brunck en 1913]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===

Affectation: [[15e division d'infanterie|{{15e}} division d'infanterie]] d'août 1914 à novembre 1918
==== 1914 ====
* [[Bataille des Frontières]]
** [[Bataille de Lorraine|Bataille de Sarrebourg]]
* Combat de [[Haut-Clocher]]
* [[Bataille de la trouée de Charmes]]
* [[Saillant de Saint-Mihiel|Secteur de Saint Mihiel]]

==== 1915 ====
* [[Woëvre]]
* Butte de [[Tahure]]

==== 1916 ====
* [[Woëvre]]
* [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]

==== 1917 ====
* [[Champagne (province)|Champagne]] ([[La Courtine]], [[Suippes]]…)

==== 1918 ====
* [[Seconde bataille de la Marne|Offensive vers Compiègne]]

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{ébauche section}}
=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===

Formé le 28 août [[1939]] sous le nom de {{10e}} régiment d'infanterie de forteresse, au [[secteur fortifié de Mulhouse]], puis il appartient à la [[105e division d'infanterie (France)|105{{e}} division d'infanterie de forteresse]] avec le [[371e régiment d'infanterie|371{{e}} RI]] et le {{2e}} groupe du 159{{e}} [[régiment d'artillerie de position]] (RAP). Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie ; réserve A RIF type Metz/Lauter ; il est mis sur pied par le CMI 72 Mulhouse-[[Altkirch]].
{{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}

{{ébauche section}}

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Image:Fourrgère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg|thumb|120px|Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918]]
[[Image:10e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==

''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux citations à l'ordre de l'armée.

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] au couleur du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

== Devise ==
{{ébauche section}}

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
* [[Charles Théodore Ernest de Hédouville]] (1809-), [[homme politique français]] du {{XIXe siècle}}, sert au régiment en 1829.
== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
* Hommes et ouvrages de la ligne Maginot tome 1 - Édtions Histoire et Collections

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* [http://www.chtimiste.com/ Parcours des Régiments en 1914 - 1918]

{{Portail|France|histoire militaire}}

[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 010]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 010]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 010]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF 010]]

26e régiment d’infanterie

2013-04-25T14:46:28Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{Titre mis en forme|{{26e}} régiment d'infanterie}}
{{ébauche|histoire militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = 26{{e}} Régiment d'Infanterie de ligne
| image = [[File:Insigne régimentaire du 26e Régiment d’Infanterie.jpg|150px]][[File:Insigne régimentaire du 26° Régiment d’Infanterie, type 2.jpg|290px]]
| taille image =
| legende = Insignes régimentaires du 26{{e}} régiment d'infanterie
| creation = '''[[1776]]'''
| dissolution = '''[[1998]]'''
| pays = {{france}}
| branche = [[armée de terre française|Armée de terre]]
| type = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role = [[Infanterie]]
| garnison =
| ancien_nom = '''Régiment de Bresse'''
| devise = Qui s'y frotte s'y pique
| faitpartie = '''[[11e division d'infanterie (France)|11{{e}} division d'infanterie]]'''( en 1940)
| inscriptions = [[bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[Bataille de Constantine|Constantine 1837]] [[Conquête de l'Algérie par la France|Beni-Mered 1842]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]] [[Bataille de Lorraine|Lorraine 1914]] [[Bataille de l'Artois (1915)|Artois 1914-1915]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Bataille du Chemin des Dames|L’Aisne 1917-1918]] [[Résistance intérieure française|Résistance intérieure française 1944]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]
| guerres = [[Première Guerre mondiale]]
| batailles = [[1914]] - [[Bataille de la trouée de Charmes]]
| fourragere = [[Légion d'honneur]]
| decorations = [[Légion d'honneur]] [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]6 palmes [[Médaille d'or de la Ville de Milan]].
| anniversaire = [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]] Fête le 11 avril (1842, Beni-Mered).
}}
Le '''26{{e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' (ou 26{{e}} RI) est un régiment constitué sous l'[[Ancien Régime]] sous l'appellation de '''régiment de Bresse'''. Il se distingua notamment à Fleurus.

== Création et différentes dénominations ==

* [[1776]] : Création du '''régiment de Bresse''' à partir des {{2e}} et {{3e}} bataillons du '''régiment de Poitou'''.
* [[1791]] : '''26{{e}} régiment d’infanterie'''.
* [[1794]] : '''26{{e}} demi-brigade de bataille''' constituée des unités suivantes :
** {{2e}} bataillon du [[13e régiment d'infanterie de ligne|{{13e}} régiment d’infanterie]].
** {{4e}} bataillon de volontaires de la Manche.
** {{9e}} bataillon de volontaires de Seine-et-Oise.
* [[1796]] : '''26{{e}} demi-brigade d’infanterie de ligne''' constituée des unités suivantes :
** {{1er}} bataillon de la 170{{e}} demi-brigade de bataille.
** {{16e}} demi-brigade de bataille ({{2e}} bataillon du [[8e régiment d'infanterie de ligne|{{8e}} régiment d’infanterie]], {{2e}} bataillon de volontaires de la Haute-Marne et {{3e}} bataillon de volontaires du Cantal).
** {{1er}} bataillon de la {{2e}} demi-brigade de police.
** {{2e}} bataillon de volontaires de l’Oise.
** {{4e}} bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord.
* [[1803]] : '''26{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''.
* [[1854]] : '''26{{e}} régiment d’infanterie'''.
* [[1914]] : à la mobilisation, donne naissance au [[226e régiment d'infanterie|226{{e}} régiment d’infanterie]].
* [[1998]] : dissolution.
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Chefs de corps ==

* [[1791]] : [[François Pierre Olivier de Rougé]] - colonel
* [[1791]] : Pierre-Paul-Antoine de la Guette de Vernon - colonel
* [[1793]] : [[Jean-Pierre Maurice de Rochon]] - colonel (*)
* [[1794]] : [[Claude Ursule Gency]] - chef de brigade (*)
* {{Date|19|septembre|1794}} : [[Baptiste Pierre Bisson]] - chef de brigade (**)
* [[1797]] : Molard (?) - chef de brigade
* [[1799]] : Guillaume Miquel - chef de brigade
* [[1803]] : Guillaume Miquel - colonel
* [[1808]] : Pierre Barrère - colonel
* [[1810]] : [[Annet Morio de L'Isle]] - colonel (*)
* [[1810]] : Pierre-Étienne Fabry - colonel
* [[1811]] : Marie-Stanislas Prevost - colonel
* [[1815]] : [[Louis Joseph Hugo]] - colonel
* [[1844]] : [[Élie Frédéric Forey]] - colonel
* [[1856]]-{{Date|30|janvier|1860}} : Denis Benjamin de Sorbiers - colonel
* .
* [[1870]] : Henrion - colonel
* .
* [[Robert Boissau]] - Colonel
* .
* : [[Paul François Grossetti]] - Colonel
*
*
* [[1964]]-[[1966]] - [[Jacques-Philippe Dehollain]] - colonel (*)
*
*
* [[1978]] Chef de corps:Lieutenant-colonel BESCOND

(*) Officiers qui devinrent par la suite [[général de brigade|généraux de brigade]].(**) Officiers qui devinrent par la suite généraux de division. (***) Officiers qui devinrent par la suite généraux de Corps d'Armée

=== Première Guerre mondiale ===
==== État-major du régiment ====
* Colonel : [[Louis Marie Gaston d'Armau de Pouydraguin|d'Armau de Pouydraguin]]
* Lieutenant-Colonel : Ungerer
* Médecin-major de {{1re}} classe : Viry
* Capitaine-adjoint : Musseau et Weiller
* Aumônier : abbé Martin
* Officier chargé du service téléphonique : Lieutenant Mettavant
* Officier porte-drapeau : lieutenant Guyon
* Officier de détails : lieutenant Barbe
* Officier d'approvisionnement : sous-lieutenant Mauduit
* Chef de musique : Taelman
* Sous-officier adjoint : sergent-major Gourbier

[[Image:Fourragère LH.png|thumb|right|La fourragère à la couleur du ruban de la [[légion d'honneur]] du 26{{e}} R.I, suite aux six citations à l'ordre de l'armée, reçu pendant la Première Guerre mondiale.]]

== Personnalités célèbres ayant servi au 26{{e}} RI ==
* [[Raymond Poincaré]] en tant que [[sergent]]
* [[Jean Pierre Hippolyte Blandan]] en tant que [[sergent]]
* [[Louis de Pontis]], commandant du régiment de Bresse au {{XVIIe siècle}}

== Historique des garnisons, combats et bataille du 26{{e}} RI de ligne ==
=== Ancien Régime ===

Le régiment est envoyé soutenir les insurgés américains lors de la [[guerre d'indépendance des États-Unis]] de 1779 à 1783.

=== [[Révolution française|Révolution]] et [[Premier Empire|Empire]] ===

* [[1793]] : prise du Couvent à Farinol en Sardaigne
* [[1794]] : [[siège de Calvi]], prise de Charleroi, [[bataille de Fleurus (1794)|Fleurus]], Namur, Coblence et Ehrenbreistein
* [[1795]] : Hundsruck et Meissenheim
* [[1797]] : Bussolin, Saint-Ambroise et [[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli]]
* [[1799]] : Pastrengo, Magnano, Suse, Ponti-di-Nave et [[bataille de Novi|Novi]]
* [[1800]] : [[Bataille de Montebello (1800)|Montebello]] et Castel-Franco
* [[1805]] : prise de [[Roseau (ville)|Roseau]] en [[Dominique (pays)|Dominique]]

Le régiment est ensuite présent simultanément :
* en [[Guadeloupe]] et [[Martinique]] de 1805 à 1814 ;
* au [[Portugal]] de 1807 à 1813 ;
* en [[Espagne]] de 1813 à 1814 ;
* en Allemagne en 1813 ;
* en France en 1814

*1808 : [[Ordre de bataille de l'armée de Portugal|Armée de Portugal]] - [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** Beja, Evora, Rorissa et Vimeiro
* [[1809]] : Braga et Oporto
* [[1810]] : siège de Cuidad-Rodrigo et Busaco
* [[1811]] : Sabugal, Almeida et Fuentes-de-Onoro
* [[1812]] : Salamanque
* [[1813]] : Pampelune, Bidassoa, Pont de Berra et Bayonnette
* [[1813]] : [[Bataille de Lützen (1813)|batailles de Lützen]], [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]], Jauer, [[bataille de Dresde]] et [[bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]]
* [[1814]] : Binghen, Fère-Champenoise
* [[1814]] : Bayonne
* [[1815]] : Châtillon

Aucun colonel ne fut tué ni blessé en commandant le régiment pendant cette période.

Officiers blessés ou tués en servant au 26{{e}} RI entre 1808 et 1814 :
* Officiers tués : 17
* Officiers morts de leurs blessures : 10
* officiers blessés : 78

=== De [[1815]] à [[1848]] ===

Le régiment participe à l’[[expédition d'Espagne]] en 1822-1823 et au soutien de l’indépendance de la [[Belgique]] en 1832.

Il est envoyé en Algérie de 1837 à 1844.

Le 11 avril 1842, à Beni-Mered, le [[Jean Pierre Hippolyte Blandan|Sergent Blandan]], chef d'un détachement de 21 hommes<ref>18 hommes du 26{{e}} de ligne, un brigadier et 2 chasseurs à cheval du [[3e régiment de chasseurs d'Afrique]]</ref> résiste avec eux à 300 cavaliers arabes. Il mourut le lendemain à Boufarik des suites de ses blessures. "L'armée et les citoyens conserveront longtemps le souvenir héroïque de 21 braves commandés par le sergent Blandan." Maréchal Bugeaud.

=== [[Second Empire]] ===

Le régiment participa au [[Siège de Sébastopol (1854)|siège de Sébastopol]] pendant la [[guerre de Crimée]]. Il subit de lourdes pertes lors des combats du {{Date|18|juin|1855}} (157 tués et disparus et 357 blessés). Il participa le [[8 septembre]] 1855 à la prise de la ville avec pour objectif le Bastion du Mât au sein de la division [[Autemarre]].

Pendant les mois suivant, il offre quelques combats secondaires aux Russes au Corbon-bell le (23 septembre) ou sur les hauteurs de Yeni Sala (octobre).

En 1856, le régiment est en garnison à [[Montélimar]] avec deux compagnies à [[Privas]] avant de partir pour [[Valence (Drôme)|Valence]], puis [[Lyon]], jusqu'au printemps 1858. À cette date, le régiment rejoint le [[camp de Châlons]].

Le régiment rejoint ensuite Paris, la caserne de Popincourt puis aux forts d'Ivry et de Bicêtre.

Pendant la [[Campagne d'Italie (1859)|guerre d'Italie]], le régiment est employé pour tester l'emploi du chemin de fer pour une mobilisation — expérience inédite oubliée en 1870. Ce transport s'arrête à [[Melun]] où le régiment stationne plusieurs semaines.

Enfin le régiment est intégré à la {{2e}} division (général Uhrich) du {{5e}} corps d'armée (prince [[Jérôme Napoléon]]) pour débarquer au sud de l'Italie à [[Livourne]] le 24 mai 1859 et occuper les duchés de [[Duché de Toscane|Toscane]], de [[duché de Modène|Modène]] et de [[Duché de Parme|Parme]] (26 juin) avant de remonter vers le nord rejoindre les autres corps devant [[Villafranca]]{{laquelle}} à la veille de la signature des préliminaire de paix.

Pendant un an le régiment est en garnison à [[Bergame]]. Il quite Bergame le 16 mai et rejoint la [[Savoie]] qui vient d'être rattachée à la France.

Le régiment traverse ensuite la France pour stationner dans la région de [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]], [[Eu (Seine-Maritime)|Eu]], [[Le Tréport]].

=== Guerre franco-prussienne de 1870 et Commune ===
Au {{1er}} août 1870, le {{26e}} régiment d'infanterie fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le {{25e}} régiment d'infanterie du Cel Gibon, le {{26e}} forme la {{1re}} Brigade aux ordres du général de Marguenat. Cette {{1re}} Brigade avec la {{2e}} Brigade du général comte de Chanaleilles, trois batteries de 4 et une compagnie du génie constituent la {{4e}} Division d'Infanterie commandée par le général de division Levassor-Sorval. Cette division d'infanterie évolue au sein du {{6e}} Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal CERTAIN-CANROBERT. 
Le régiment participe à la reconquête de Paris tenu par la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] lors de la [[Semaine sanglante]]<ref>Michaël Bourlet, « L’armée de Versailles pendant la Semaine sanglante et les combats de rues (21-28 mai 1871) », ''Revue historique des armées'', no 238, année 2005, disponible en ligne [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/04histoire/articles/articles_rha/armeedeversailles.htm servicehistorique.sga.defense.gouv.fr], consulté le 10 novembre 2008</ref>.

=== De [[1871]] à [[1914]] ===
* Du {{1er octobre}} [[1887]] à 1914 : en garnison à [[Nancy]]. Il fait partie de la {{11e}} division (dite ''[[Division de fer]]'', composé des 26{{e}}, [[37e régiment d'infanterie de ligne|37{{e}}]], [[69e régiment d'infanterie de ligne|69{{e}}]] et [[79e régiment d'infanterie de ligne|79{{e}} RI]]) chargée de garder la frontière est de la France.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Rattachement : [[11e division d'infanterie (France)|{{11e}} division d’infanterie]] d'août 1914 à novembre 1918

À la veille de la déclaration de guerre le régiment est toujours en garnison à [[Nancy]] et à [[Toul]].

==== 1914 ====

Du {{Date|31|juillet|1914}} au [[12 août]] de la même année, le régiment a pour mission la couverture de [[la Seille]]. Durant cette période, le régiment ne connaît pas une grande activité excepté quelques escarmouches et une action d'éclat : le [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] Jacquesson avec une section de la {{8e}} compagnie délivre, sans aucune perte, un [[officier]] blessé du [[5e régiment de hussards|{{5e}} de hussards]], retenu dans la [[ferme du Rhin-de-bois]]. En outre, le lieutenant ramènera avec lui un sous-officier de [[chevau-léger]] [[Bavière|bavarois]], fait prisonnier au cours de l'expédition.

Le [[14 août]], le 26{{e}} RI prend part à l'offensive de la [[IIe armée française|{{IIe}} Armée]], ce qui donne l'occasion au {{1er}} bataillon du [[Commandant (grade)|commandant]] Colin, qui est en avant-garde, de prendre dès 12 h 30, dans un assaut à la baïonnette, le Signal allemand et arrive à s'y maintenir pendant plus de trente heures malgré un bombardement incessant.

;[[Bataille de Morhange]]
Le [[16 août]], la [[11e division d'infanterie (France)|{{11e}} division]] (dont fait partie le 26{{e}} RI), résiste à un assaut allemand débouchant de [[Morhange (Moselle)|Morhange]]. Le {{3e}} bataillon du commandant Perrenot envoie un détachement sous les ordres du [[capitaine]] Penancier pour s'emparer des bagages du [[colonel]] du [[137e régiment d'infanterie (Allemagne)|137{{e}} RI allemand]] : Résultat la prise de 16 voitures à munitions, une voiture d'outils et leurs attelages, ainsi que la capture de 115 prisonniers dont 3 officiers. La {{11e}} division doit tout de même battre en retraite, mais les [[Allemand]]s ne poursuivent pas.

;[[Bataille de la trouée de Charmes]] :
le [[22 août]], la {{11e}} division a été ramenée sur la [[Meurthe (rivière)|Meurthe]] entre [[Saint-Nicolas-de-Port]] et [[Rosières-aux-Salines]]. Mais les Allemands, plutôt que de prendre [[Nancy]], préfèrent entrer dans [[Lunéville]] et porter leurs efforts sur la [[trouée de Charmes]] qui est le point de jonction des [[Ire Armée (France, Première Guerre mondiale)|{{Ire}}]] et {{IIe}} armées françaises. Le [[25 août]], la {{11e}} division est lancée contre le flanc de la [[VIe armée allemande]] et remporte la [[bataille du Grand Léomont]] qui permet d'arrêter l'offensive allemande. Le 26{{e}} RI a une part très active dans les opérations, le bataillon Colin enlève successivement [[Anthelupt]] puis la ferme des Œufs-Durs. Les Allemands sont surpris de la fougue de la {{11e}} division dont ils croyaient avoir fait chuter le moral après la défaite de [[Bataille de Morhange (1914)|Morhange]], aussi les contre-attaques allemandes sont elles aussi menées avec ardeur. Le lendemain à l'aube, le bataillon Colin tenait fermement la crête du Grand Léomont alors que le bataillon Savary ({{2e}} bataillon du 26{{e}} RI) occupait le village de [[Vitrimont]]. Les positions du 26{{e}} RI et du reste de la {{11e}} division menaçant fortement la ligne de communication allemande ([[Arracourt]]-Lunéville), la {{VIe}} préfère se replier. C’est la première victoire française de la Grande Guerre, elle est encore aujourd'hui commémorée par un monument à la gloire de la {{11e}} division sur la colline du Grand Léomont. Ce succès coûte cher au régiment et à la division qui subissent de lourdes pertes. Parmi les blessés se trouvent le [[général de brigade]] Delbousquet, le colonel du 26{{e}} RI d'Armaud de Pouydraguin et le commandant du {{3e}} bataillon de ce même régiment, Perronot.

; [[bataille de Vitrimont]] (le [[9 septembre]])
La lutte continue un peu sur les hauteurs de [[Friscati]], aux abords de Lunéville, mais les Allemands dont l'offensive était brisée se retournent vers Nancy, ce qui donna lieu à la [[bataille du Grand Couronné]] (4 au [[12 septembre]]). Dans la nuit du 4 au [[5 septembre]], le 26{{e}} RI doit tenir les positions du Petit et du Grand Léomont qui sont attaquées violemment par les Allemands. Après diverses attaques et contre-attaques, le 26{{e}} RI arrive à maintenir l'intégralité de sa position. Les autres positions françaises ont très bien tenu. Pour achever ce succès français, les {{1er}} et {{2e}} bataillons du 26{{e}} sont mis à disposition de la [[39e division d'infanterie|39{{e}} division]] pour attaquer [[Drouville]]. Après ce nouveau succès, les Allemands sont repoussés au-delà de la frontière en [[Lorraine]] le [[12 septembre]], au moment où les Français remportent aussi la [[Première bataille de la Marne|bataille de la Marne]].

;La [[course à la mer]] :
la {{11e}} Division est envoyée par voie de mer dans la [[Somme (département)|Somme]] où elle débarque aux environs du [[20 septembre]]. Pour la bataille de [[Cappy]]-[[Dompierre-Becquincourt]], le [[25 septembre]], la division met trois régiments en première ligne: le [[37e régiment d'infanterie de ligne|37{{e}}]], le [[79e régiment d'infanterie de ligne|79{{e}}]] et le 26{{e}} RI. Le bataillon Colin ({{1er}} du 26{{e}} RI) s'empare durant cette journée du village de [[Cappy]] ainsi que du [[bois d'Olimpe]], tandis que le {{2e}} bataillon (commandé par Savary) pénètre dans [[Dompierre-Becquincourt]]. Quant au {{3e}} bataillon (commandé par Weiller), il est envoyé pour combler un trou entre les 37{{e}} et 79{{e}} RI. Pendant sa progression il a l'occasion de capturer plusieurs pièces d'artillerie de 77 à l'ennemi. Malgré cette victoire le régiment est en deuil suite à la perte de son second colonel Ungerer, tué dans le bois d'Olimpe par un éclat d'obus.

À partir du 29 septembre, le 26{{e}} est chargé de la prise du village de Fricourt, qui ne se termine que le 2 octobre. En effet, les troupes allemandes ont disputé chaque maison, chaque mètre de terrain. Au cours de cette sanglante bataille, le régiment perd son troisième chef de corps, en la personne du commandant Savary, tué le {{1er}} octobre. Le commandant Colin lui succède à la tête du régiment. Le 26{{e}} RI est ensuite porté un peu plus au nord où se déroule l'affaire du château de Bécourt. La {{3e}} compagnie (Weiller) est attaquée par 7 compagnies allemandes dans la nuit du 7 au 8 octobre. La {{3e}} compagnie résiste si bien qu'elle permet au commandant Colin de contre-attaquer et même d'encercler les Allemands dans le parc du château. Le 26{{e}} RI fait alors prisonnier 1 lieutenant-colonel, 7 officiers et 400 soldats. Presque autant de soldats allemands sont tués dans le château.

Le 10 octobre, le 26{{e}} RI arrive en [[Artois]]. Dès l'arrivée de son premier bataillon, celui-ci est engagé pour soutenir la division de cavalerie Baratier qui lutte désespérément dans le village de [[Monchy-au-Bois]]. Le {{3e}} bataillon parti dans la nuit du 9 au 10, après avoir fait une marche forcée de quatorze heures, arrive lui aussi à la rescousse. Le 11 octobre, le commandant Colin envoie le {{3e}} bataillon du 26{{e}} RI et le {{1er}} du [[69e régiment d'infanterie de ligne|69{{e}}]] à l'attaque de d'une crête reliant les villages de [[Foncquevillers]] et [[Bienvillers]]. La partie nord de Foncqueviliers est investie par la {{12e}} compagnie du capitaine Jacquesson, qui en chasse les Allemands et prend au passage un canon de 77, un caisson et des attelages. Dans les jours qui suivent la lutte continue pour s'emparer de Fonquevilliers où le {{17e}} bavarois et le {{4e}} régiment de la Garde prussienne livrent une résistance acharnée. Cela donne l'occasion au caporal Dohm ({{12e}} compagnie du 26{{e}} RI) de s'emparer du drapeau du {{17e}} bavarois, il n'en récupère que la hampe, la soie ayant été brûlée par ses derniers défenseurs, avant qu'ils ne soient fait prisonniers (3 officiers et 25 hommes).

;[[bataille des Flandres]].
[[Belgique]] : le 6 novembre, le 26{{e}} embarque pour la Belgique, il débarque le 7 novembre à [[Elverdinge]], alors que la [[Première bataille d'Ypres|bataille d'Ypres]] bat son plein. Il est engagé au sud d'Ypres en soutien du 69{{e}} RI pour repousser l'offensive allemande, débouchant de [[Wijtschate|Wytschaete]], sur [[Groot-Vierstratt]] et [[Vive-Saint-Éloi|Saint-Éloi]]. Ensuite le 26{{e}} est envoyé plus au nord, dans la région de [[Boezinge|Boesinghe]], pour secourir le {{2e}} groupe de cavalerie qui, bien que soutenu par les [[armée territoriale|territoriaux]], est acculé au canal de l'[[Yser]]. Le 12 novembre, le 26{{e}} RI et le 37{{e}} RI chargent les Allemands. Ils s'emparent du Bois triangulaire et repoussent les Allemands jusqu'à [[Korteker]]. Cette réussite est due au 26{{e}}, en particulier au {{1er}} bataillon (commandant Beaujean) et au bataillon Penancier ({{2e}}) qui, après avoir débouché de [[Pilkem]], ont avancé sans relâche. Cette action leur vaut d'apparaître dans l'ordre d'opération du général de Mitry, commandant du [[2e corps de cavalerie|{{2e}} corps de cavalerie]] dans ces termes:
''Les 26{{e}} et 37{{e}} RI ont continué à progresser, faisant l'admiration de tous''

Cette citation est suivie d'une deuxième, cette fois dans l'ordre des armées. Le 14 novembre, les troupes allemandes lancent quatre régiments à l'assaut du Bois Triangulaire et de la Ferme des Anglais. Après un bref moment de recul et de démoralisation, le 26{{e}} se reprend et lutte fermement, comme par exemple le {{2e}} bataillon galvanisé par la défense du lieutenant Mettavent et de ses hommes dans la Ferme des Anglais. En fin de journée, le 26{{e}} s'est maintenu dans l'intégralité de ses positions. Le lendemain, malgré une tempête de neige, les Allemands repartent à l'assaut et échouent encore une fois se voyant contraints de renoncer à la percée sur [[Calais]]. Le 16 novembre, la course à la mer se termine avec la [[bataille d'Ypres]]{{laquelle}}.

==== 1915 ====

Participe à l'offensive d'Artois, et à la [[seconde bataille de Champagne]] par l'attaque de la Butte du Mesnil (du 25 au 30 septembre).
==== 1916 ====
Participe à la [[Bataille de Verdun (1916)|bataille de Verdun]] puis à la [[bataille de la Somme]].

==== 1917 ====
Le 26{{e}} RI est envoyé sur le célèbre [[Chemin des Dames]] (d'avril à mai).
==== 1918 ====
Il est affecté dans l'Aisne et participe à la [[bataille de Cutry]], puis à celle de Fosse-en-Bas ([[28 juin]]), ainsi qu'à la prise du Plateau de Pernant ([[18 juillet]]) et à la [[bataille de Nazareth]].
* " Unité au moral splendide, foyer ardent des plus belles vertus militaires, le '''26{{e}}RI''' a bien mérité de la Patrie." [[Raymond Poincaré|Poincaré]], 1919.

* ''Décret présidentiel conférant au drapeau du 26{{e}} RI la Croix de la Légion d'honneur au cours de la guerre 1914-1918. Paris le 4 juillet 1919, ses 6 citations à l'ordre de l'armée lui donnent droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
La hampe du drapeau du régiment fut décorée de la croix de la [[Légion d'honneur]] le 5 juillet 1919<ref>[http://www.france-phaleristique.com/lh.htm Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 26{{e}} régiment d'infanterie de ligne ] - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com</ref>

=== Seconde Guerre mondiale ===
[[Fichier:26e RI 1940.JPG|thumb|droite|320xp|26e RI 1940 uniforme]]
[[Fichier:26e RI 1940b.JPG|thumb|droite|320xp|26e RI 1940 matériel personnel]]

La [[Seconde Guerre mondiale]] éclata le 3 septembre 1939.

Lors des combats de l'offensive de la Sarre, 3 soldats et un officier sont tués vraisemblablement par des mines le 9 septembre à Sitterswald, qui s'appelait à l'époque Hitlersdorf. Une stèle à leur honneur est érigée à côté de la piscine municipale de [[Sarreguemines]] (en face de la forêt de [[Sitterswald]]).

Le 10 mai 1940, jour du déclenchement de l'attaque allemande, des avions ennemis laissent tomber entre la gare et le village une soixantaine de torpilles et de bombes incendiaires. Il n'y a que peu de dégâts.

Le 16 mai 1940, le cortège des réfugiés du Nord et des Ardennes traverse Choisy, ce qui provoque l'exode des habitants de la commune, les nouvelles venues de Compiègne étant peu rassurantes. C'est dans une localité où seules restent deux personnes âgées que s'installe le 17 mai le 26{{e}} régiment d'infanterie de la [[11e division d'infanterie (France)|{{11e}} division]]. Sa mission, établir une tête de pont à Choisy, au nord de la rivière, et défendre l'Aisne et la lisière nord de la [[forêt de Compiègne]]. Le secteur de Choisy est affecté au {{2e}} bataillon, renforcé par une compagnie d'engins et une section anti-chars polonaise.

Le 20 mai 1940, un bataillon du [[141e régiment d'infanterie de ligne|141{{e}} régiment d'infanterie alpine]], venu de [[Meaux]], est mis à la disposition du commandement pour assurer la protection des ponts de [[Compiègne]], [[Choisy-au-Bac]], le Francport et [[Rethondes]]. La situation reste calme jusqu'au 5 juin.

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1940, les forces françaises de Noyon se replient et la {{11e}} division entre en contact avec l'ennemi.

Un Polonais se noie au barrage de l'écluse du Carandeau. Cela donne lieu à une manifestation d'amitié franco-polonaise, et l'office des morts est célébré à Choisy par le père du Parc, aumônier du régiment.

Les 6 et 7 juin 1940, la commune connaît des alertes.

Le 7 juin 1940, ordre est donné dans la soirée de faire sauter le pont. La section de Goascaradec se replie en exécutant, vers 22 heures, l'ordre donné. L'explosion se fait trop tôt, et le lieutenant Galateau est grièvement blessé.

Le dimanche 9 juin, vers 7 heures du matin, les Allemands apparaissent à Choisy. Un soldat de la {{6e}} compagnie tire, est fait prisonnier, puis s'évade. La patrouille ennemie, qui descend la rue d'Ollencourt, est prise à partie par les [[Polonais]]. Deux cyclistes sont tués et un blessé, à hauteur du calvaire, face à la gendarmerie. Dans l'après-midi, des éléments arrivent et l'occupation se renforce. Une patrouille polonaise s'organise, part en reconnaissance en barque, remonte le village, débarque et débouche devant l'église. De nombreux Allemands armés les couchent en joue. Le caporal Lauche cherche à s'esquiver par une propriété entre la rue Boulnois et la rivière. On ne le reverra plus. L'[[aspirant]] Jalony traverse la rivière à la nage et rejoint les lignes françaises. Un tir d'artillerie assez efficace retarde l’armée allemande.

Le 10 juin 1940 à 21 heures, le 26{{e}} régiment décroche et Choisy-au-Bac est occupé. Quelques maisons, dont le presbytère, sont incendiées. La commune est très près de la zone interdite dont la ligne frontière passe par Noyon.

Le 26{{e}} Régiment d’Infanterie est caserné à [[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]] après l'armistice, replié depuis la Lorraine. Après [[Opération Anton|l'envahissement de la zone sud]] et la dissolution de leur unité, des membres du 26{{e}} Régiment vont rejoindre la [[Résistance française|Résistance]] et se structurer autour de l’[[Organisation de résistance de l'armée|O.R.A]] (organisation de résistance de l'armée) et de l'armée secrète en quatre groupements Dordogne-nord, Périgueux-Nord, Périgueux-ville et Bergerac-Dordogne-sud, ce dernier groupement qui forme le 3{{e}} bataillon et réunissait à lui seul, après la dissolution du 26{{e}} RI, le {{date|12|novembre|1942}}, 16 officiers, 75 sous-officiers et 200 hommes de troupe.

=== De [[1945]] à nos jours ===
[[File:Les jeeps avec le 106 sans recul.jpg|vignette|Canon anti-chars M40 de {{unité|106|mm}} sans recul monté sur Jeep.]]
[[File:26e R.I, NANCY, Centre d’Entraînement.jpg|vignette|gauche| Insigne du centre d'entrainement commando du 26e régiment d'infanterie]]
Le régiment sous les ordres du colonel Buchalet contribue à reformer le [[23e régiment d'infanterie de ligne|23{{e}} RI]] en juin 1954 en fournissant l'état-major, la compagnie de commandement et le premier bataillon.

Après juin 1954 le régiment est sous le commandement provisoire du lieutenant-colonel Bachelot.

Il est engagé en Algérie dans le cadre de la deuxième division d'infanterie dans la région du Constantinois.
Il revient en France en 1963

En mars [[1964]], le colonel [[Jacques-Philippe Dehollain]] prend le commandement du 26{{e}} RI, jusqu'en 1966.

Jusqu'au milieu des années 1970, le 26{{e}} régiment d'infanterie est basé à la caserne Drouot à [[Vandœuvre-lès-Nancy|Vandoeuvre]], en banlieue de Nancy. C'est alors un régiment d'appelés, seul l'encadrement est d'active. Lors des parades et des défilés, les hommes arborent toujours la prestigieuse [[fourragère]] rouge que peu de régiments portent. À cette époque, le 26{{e}} reçoit les missions traditionnelles de l'infanterie de choc, axées sur des actions dites "de commando". Il est constitué de 3 compagnies de combat, d'une compagnie de commandement et soutien et d'une compagnie d'instruction. Chaque compagnie de combat est constituée de 3 sections d'assaut et d'une section d'appui armée de deux [[canons anti-chars]] de {{unité|106|mm}} sans recul montés sur [[Jeep]]s ainsi que de deux [[Mortier (arme)|mortiers]] de {{unité|81|mm}}.

Dans le cadre de la réorganisation et de la modernisation de l'armée de terre, le régiment, en tant qu'unité combattante, est dissout en 1975. L'armée française à cette époque se modernise et évolue, les missions d'infanterie commando qui nécessitent un entraînement de plus en plus poussé et l'utilisation de matériel spécialisé, sont dès lors plutôt confiées à des régiments d'engagés, plus aptes que des appelés à suivre sur une période longue, cette formation et cet entraînement particuliers.

Après cette première dissolution en tant qu'unité de combat, le 26{{e}} RI perdure — avec un effectif considérablement réduit — sous la forme d'un centre d'entraînement aux techniques commando. Situé au fort de Pont-Saint-Vincent, à une dizaine de kilomètres au sud de Nancy, ce centre commando qui demeurait le seul témoignage encore vivant du 26{{e}} RI est définitivement fermé en 1997. Le 26{{e}} régiment d'infanterie de réserve, il a lui-même été dissout un an plus tard.

== Drapeau du régiment ==
''Le drapeau du 26{{e}} RI a été remis par le président de la république française le 10 juillet 1880 il portait les noms glorieux de<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

* '''[[FLEURUS 1794|Fleurus 1794]]'''
* '''[[CONSTANTINE 1837|Constantine 1837]]'''
* '''[[BENI-MERED 1842|Beni-Mered 1842]]'''
* '''[[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]]'''
[[Image:26e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|right|400px]]

La [[Fourragère]] à la couleur du ruban de la [[Légion d'honneur]] décernée le 4 octobre 1918

Après le Premier conflit mondial furent ajoutées les batailles suivantes :
* '''[[Bataille de Lorraine|Lorraine 1914]]'''
* '''[[Bataille de l'Artois (1915)|Artois 1914-1915]]'''
* '''[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]]'''
* '''[[Bataille du Chemin des Dames|L'Aisne 1917-1918]]'''

Suite à [[Deuxième Guerre mondiale]] :
* [[Forces françaises de l'intérieur|'''Résistance Dordogne 1944''']]

Enfin, pour sa participation à la [[Guerre d'Algérie]]
* '''[[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]'''
Le drapeau du 26{{e}} RI est décoré de :
* [[Légion d'honneur]] (05/07/1919)
* [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 6 palmes.
* [[Médaille d'or de la Ville de Milan]].
[[Image:Medaille-legion-chevalier.jpg|50px]][[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]] [[Image:Médaille d'or de la ville de milan.jpg|20px]]

== Chant du régiment ==
{{ébauche section}}

== Devise ==
Qui s'y frotte s'y pique

== Personnalités ayant servi dans le régiment ==
* [[Louis de Pontis]] (1583-1670), [[maréchal de France]], y fut capitaine.
* [[Jean-Marie Déguignet]]
* [[Raymond Poincaré]], futur [[président de la République]], y fut sergent.

== Sources et bibliographie ==
* ''26{{e}} régiment d'infanterie, historique du corps'', [[Service historique de la défense]], 4 M 34
* [[Jean-Marie Déguignet]], ''Histoire de ma vie'', éd. An Here, 2000.

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
*[[Histoire militaire de la France]]
*[[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* Trois extraits du témoignage d'un [[Jean-Marie Déguignet|soldat du régiment]] sous Napoléon III :
*[http://www.notrefamille.com/v2/editorial-dossiers-945/prise-de-sebastopol.asp Baptême du feu. prise de Sebastopol]
*[http://www.cosmovisions.com/ChronoGuerreCrimee.htm guerre de crimée]
*[http://www.grandterrier.net/wiki/index.php?title=Int%C3%A9grale_-_D%C3%A9guignet_-_Passage_du_Mont_Cenis_en_barque._-_1860 Passage du Mont-Cenis en barque]
* [http://www.lib.byu.edu/~rdh/wwi/memoir/gould.html '''Un veteran se rappelle''' (témoignage d'un soldat du 26{{e}} RI en 1917-1918)]



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 026]]
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[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 026]]
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[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie de ligne 026]]

17e régiment d’infanterie

2013-04-25T14:46:12Z

Bub's wikibot: Robot : Remplace la redirection vers l'infobox {{Infobox Unité militaire}}

{{ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{17e}} régiment d'infanterie (France)}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = {{17e}} régiment d’infanterie
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| legende = Insigne régimentaire du {{17e}} RI
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| devise = '''''Invicta Legio''''' '''''Auvergne toujours'''''
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| inscriptions = '''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille d'Auerstaedt|Auerstaedt 1806]] [[Bataille de la Moskowa|Moskowa 1812]] [[Conquête de l'Algérie par la France|Alger 1830]] [[Bataille de l'Artois (mai 1915)|Artois 1915]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Bataille de la Somme|Somme-Py 1918]]'''
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| fourragere = aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.
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| equipement =
| commandant =
| commandant_historique =
}}
Le '''{{17e}} [[régiment]] d'[[infanterie]]''' ({{17e}} RI) est une unité de l’[[Forces armées françaises|armée française]] parmi les plus anciennes. Il s'est particulièrement distingué à [[Bataille de Kloster Kampen|Clostercamp]] ([[1760]]), [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]] ([[1805]]), [[bataille d'Auerstaedt|Auerstaedt]] ([[1806]]), à [[Bataille de la Moskova|la Moskowa]] ([[1812]]), et lors des [[Révolte des vignerons du Languedoc en 1907|émeutes viticoles de 1907]]. Il est dissous en [[1921]].

== Création et différentes dénominations ==
[[File:Rgt du Bourg de Lespinasse 1597-1635.PNG|droite|250px|Drapeau d'Ordonnance du Bourg de Lespinasse de 1597 à 1635]]
* [[6 mars]] [[1597]] : Création du '''régiment du Bourg de Lespinasse''' par brevet<ref>Brevet par lequel le [[roi de France]] pourvoit à des charges et offices militaires </ref> délivré par [[Henri IV de France|Henri IV]].
* Décembre [[1621]] : Le '''régiment d'Estissac''' absorbe le régiment du Bourg de Lespinasse.
* [[1633]] : Le régiment d'Estissac devient le '''régiment de Maugiron'''
* [[15 septembre]] [[1635]] : Le régiment de Maugiron obtient le drapeau blanc<ref>La possession d'un drapeau blanc devint le privilège et la marque des corps permanents, mais on laissait aux formations temporelles la possibilité d'obtenir le drapeau blanc si elles s'en montraient dignes.</ref> et prend le nom de '''régiment d'Auvergne'''.
* [[18 avril]] [[1776]] : Le régiment d'Auvergne est dédoublé. Les {{1er}} et {{3e}} [[bataillon]]s conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment d'Auvergne. Les {{2e}}et {{4e}} bataillons du régiment forment le '''[[régiment de Gâtinais]]'''<ref name="Nouveau Monde p145">Nous étions le Nouveau Monde, Jean-Claude Germain, Hurtibise, {{p.|145}}, 2009</ref> Ce nouveau régiment a les parements et les revers violets, le collet jaune et les boutons blancs. Ses drapeaux, noir et violet, ont leurs couleurs disposées comme ceux du [[régiment d’Auxerrois]]<ref> A la [[Révolution française|Révolution]], le régiment de Gâtinais devient le [[18e régiment d’infanterie]] </ref>.
* [[1er janvier]] [[1791]] : À la [[Révolution française|Révolution]], tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un [[Régiment d'infanterie français|numéro d’ordre donné selon leur ancienneté]]. Le régiment d’Auvergne devient le {{17e}} régiment d’infanterie.
{{Loupe|Régiment d'Auvergne}}

;Première réorganisation ou premier amalgame ou première formation
*Lors de la réorganisation du [[15 août|28 thermidor]] [[1794|an II]],
**le [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|{{1er}} régiment du {{17e}} régiment d'infanterie ci-devant Auvergne est amalgamé une première fois]] avec
**le [[10e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]] dit [[bataillon de Versailles]] et
**le [[2e bataillon de volontaires de la Nièvre]]
**pour former la '''[[Liste des demi-brigades de la Révolution française|{{33e}} demi-brigade]]'''<ref name="DM1">[[Amalgame des deux armées sous la Révolution|demi-brigade de première formation]] </ref>{{,}}<ref name="DMP">[http://www.1789-1815.com/arfr3_db_1f1.htm#db010 Demi-brigades de première formation {{numéros|1}} à 50 sur www.1789-1815.com]</ref>.
*Lors de la réorganisation du [[26 avril|7 floréal]] [[1794|an II]],
**le [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|{{2e}} régiment du {{17e}} régiment d'infanterie ci-devant Auvergne est amalgamé une première fois]] avec
**le [[3e bataillon de volontaires de la Meuse]] et
** le [[4e bataillon de volontaires de la Moselle]]
**pour former la '''[[Liste des demi-brigades de la Révolution française|{{34e}} demi-brigade]]'''<ref name="DM"></ref>.
{{Loupe|43e régiment d'infanterie}}

;Seconde réorganisation ou second amalgame ou seconde formation
*Lors de la réorganisation du [[8 janvier|18 nivose]] [[1796|an IV]],
**la {{33e}} demi-brigade de première formation ({{1er}} régiment du {{17e}} régiment d'infanterie ci-devant Auvergne, [[10e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise]] et [[2e bataillon de volontaires de la Nièvre]]) [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|est amalgamée une seconde fois]] avec
**la 178{{e}} demi-brigade de première formation ({{2e}} bataillon du [[99e régiment d'infanterie]] ci-devant [[Régiment Royal Deux-Ponts|Royal Deux-Ponts]], [[6e bataillon de volontaires du Nord]] et [[7e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure]].
**la demi-brigade d'Eure et Landes ([[5e bataillon de volontaires de l'Eure]], [[5e bataillon de volontaires des Landes]] et [[6e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne]])
**pour former la '''{{17e}} demi-brigade'''<ref name="DM2">[[Amalgame des deux armées sous la Révolution|demi-brigade de seconde formation]] </ref>{{,}}<ref>[http://www.1789-1815.com/arfr3_db_2f.htm#db017 Demi-brigades de deuxième formation sur www.1789-1815.com]</ref>

* 1803 : La '''{{17e}} demi-brigade''' devient le '''{{17e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* 1816 : à la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]], le régiment est renommé
* 1854 : Renommé '''{{17e}} régiment d’infanterie'''
* 1914 : à la mobilisation, donne naissance au [[217e régiment d'infanterie|217{{e}} régiment d’infanterie]]
* 1921 : Définitivement dissous

== Colonels/chef-de-brigade ==
=== Ancien régime ===
{{Loupe|Régiment d'Auvergne}}

=== [[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|Guerres de la Révolution et de l'Empire]] ===
* [[25 juillet]] [[1791]] : [[Guillaume Mathieu Dumas de Saint-Marcel]]<ref name="DSM"> [[Guillaume Mathieu Dumas de Saint-Marcel]] né le [[15 avril]] [[1755]] à [[Montpellier]] mort le [[1er mai]] [[1826]] à [[Versailles]]. Il fut membre de l'Assemblée nationale, [[conseiller d'État]] et général de division</ref> - Colonel
* [[1er septembre]] [[1793]] : [[Pierre-Paul Botta]] - Chef de brigade (*)
* 1794 : Clère - Chef de brigade
* 1796 : Bord - Chef de brigade
* 1800 : Trébout - Chef de brigade
* [[2 octobre]] [[1802]] : [[Nicolas François Conroux]] - Colonel (**)
* [[26 décembre]] [[1805]] : [[Pierre Lanusse]] - Colonel (**)
* 1808 : Jacques-Alexandre Romeuf - Colonel
* 1809 : [[Jacques Joseph Oudet]] - Colonel
* [[21 septembre]] [[1809]] : [[Louis Vasserot]] - Colonel (*)
* 1813 : Francois Susbielle - Colonel
* 1814 : Nicolas-Noel Gueurel - Colonel
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
* colonel Conroux blessé le {{Date|2|décembre|1805}}
* [[Pierre Lanusse|colonel Lanusse]] blessé le {{Date|10|juin|1807}}
* [[Jacques Joseph Oudet|colonel Oudet]] blessé le {{Date|20|avril|1809}}, mort suite aux blessures le {{Date|6|juillet|1809}}
* [[Louis Vasserot|colonel Vasserot]] blessé le {{Date|17|août|1812}} puis le {{Date|29|novembre|1812}}
* colonel Susbielle blessé le {{Date|30|août|1813}}

Officiers blessés ou tués en servant au {{17e}} RI entre 1804 et 1815 :
* Officiers tués : 43
* Officiers morts de leurs blessures : 36
* Officiers blessés : 250

=== Restauration ===
* 1815: De la Roche Fontenille - colonel
* 1822: [[Pierre Raymond Hector d'Aubusson#Ascendance & postérité|d'Aubusson de la Feuillade]] - colonel
* 1829: [[André Jean Alexandre Duprat]] - colonel
* 1830: De Veillans - colonel
* 1835: Carcenac - colonel
* 1847: Sonnet - colonel

=== {{IIe}} République et Second Empire ===
* 1852 : Le Febvre - colonel
* 1852 : Le Brun - colonel
* 1854 : Pecqueux - colonel
* 1860 : Adam - colonel
* 1861 : Adhémar de Lautignac - colonel
* 1864 : De Colomb - colonel
* 1865 : Valentin Weissemburger <ref>[http://www.military-photos.com/weissemburger.htm Valentin Weissemburger sur military-photos]</ref>- colonel

=== {{IIIe}} et {{IVe}} République ===
* 1875 : Valessie - colonel
* 1884 : Belin - colonel
* 1889 : Ravez - colonel
* 1894 : Rigollet - colonel

* 1914 : colonel Brue
* 1914 : chef de bataillon puis colonel Mareschal.
* 1916 : lieutenant-colonel Paitard, tué à son poste de commandement par un obus, le {{1er}} juin 1918, à [[Pernant]].
* 1918 : chef de bataillon Carré
* 1918 : chef de bataillon Gonse
* 1918 : lieutenant-colonel Péan

== Historique des garnisons, combats et bataille du {{17e}} RI de ligne ==
=== Ancien Régime ===
{{Loupe|Régiment d'Auvergne}}

=== [[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|Guerres de la Révolution et de l'Empire]] ===
Depuis 1791, les monarchies d'Europe assistent avec préoccupation à la [[Révolution française]] et ses bouleversements et se demandent s'ils doivent intervenir, soit pour aider [[Louis XVI de France|{{nobr|Louis {{XVI}}}}]], soit pour profiter du chaos en France. 
Le [[27 août]] [[1792]], {{nobr|Léopold {{II}}}} et le roi [[Frédéric-Guillaume II de Prusse|{{nobr|Frédéric-Guillaume {{II}}}}]] de [[Royaume de Prusse|Prusse]], après avoir reçu en consultation des [[Émigration française (1789-1815)|nobles émigrés français]], publièrent la [[déclaration de Pillnitz]] qui déclarait l'intérêt des monarques d'Europe au bien-être de {{nobr|Louis {{XVI}}}} et de sa famille et menaçaient de vagues mais graves conséquences quiconque les agresserait. 
L'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée nationale législative]] déclara la guerre à l'[[Archiduché d'Autriche]] lors du vote du {{date|20|avril|1792}} après que le ministre des Affaires étrangères, [[Charles François Dumouriez|Dumouriez]], lui ait présenté une longue liste de griefs. 
Alors que le gouvernement révolutionnaire levait frénétiquement des troupes fraîches et réorganisait ses armées, une armée alliée, essentiellement prussienne, commandée par [[Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick|Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick]] se rassembla à [[Coblence]] sur le [[Rhin]]. 
En juillet, l'[[Première Coalition|invasion commença]] et l'armée de Brunswick prit facilement les forteresses de [[Longwy]] et de [[Bataille de Verdun (1792)|Verdun]].

*En [[1792]], {{1er}} bataillon et la compagnie de grenadiers du {{2e}} se rendirent à l’[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]], commandée par [[Gilbert du Motier de La Fayette|La Fayette]]. Le reste du régiment est placé à [[Metz]] et fait partie de l'[[armée du centre]] sous [[Kellermann]].
**Le [[20 septembre]] [[1792]], les deux bataillons du '''{{17e}} régiment d'infanterie''' se trouvent ainsi à la [[bataille de Valmy]]. Après l'évacuation de la France par les Prussiens les 2 bataillons du '''{{17e}} régiment''' suivent [[Charles François Dumouriez|Dumouriez]] en [[Belgique]] et combattent
**le [[6 novembre]] [[1792]] à la [[bataille de Jemappes]] puis
**le [[Ordre de bataille de l'armée de Moselle pour l’expédition de Trèves|{{1er}} décembre 1792]], rattaché à l'[[armée de la Moselle]], le régiment effectue l'expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]].
*En [[1793]], le régiment est
**le [[18 mars]] [[1793]] à la [[Bataille de Neerwinden (1793)|bataille de Neerwinden]] qui se termine par un désastre. Après la malheureuse issue de cette dernière journée, l’armée française se retire sur [[Kumtich]] et [[Pellenberg]].
**Le [[22 mars]] les impériaux lancent une attaque générale sur [[Pellenberg]] et [[Korbeek-Lo|Korbeek]]. Les grenadiers hongrois s'emparent de [[Bierbeek]], qui couvrele front de la division [[Alexis Le Veneur de Tillières|Le Veneur]]. Ce dernier envoi alors '''{{17e}} RI''' à la rescousse. Le régiment, avec le [[Guillaume Mathieu Dumas de Saint-Marcel|colonel Dumas]]<ref name="DSM"></ref> en tête, se précipite au pas de charge et à la baïonnette sur les Hongrois et les chasse de Bierbeek après leur avoir pris 2 canons et tué la moitié de leurs bataillons. Toutefois les troupes françaises, démoralisées par la défaite de [[Neerwinden]] évacuent la [[Belgique]] en direction de Valenciennes. Pendant cette retraite, '''{{17e}} RI''' prend part à tous les petits combats d'arrière-garde livrés en [[Condé-sur-l'Escaut|Condé]] et [[Valenciennes]] et en particulier
**le [[8 mai]] près de [[Raismes]], ou le '''{{17e}} RI''' effectua une retraite, d'arrière-garde lente et bien ordonnée sous le feu des batteries autrichiennes.
**Du 15 septembre au 17 octobre il est à la [[Siège de Maubeuge (1793)|défense de Maubeuge]] et
**le [[16 octobre]] il participe à la [[bataille de Wattignies]]

*En [[1793]] et [[1794]], le {{1er}} bataillon du '''{{17e}} régiment d'infanterie ci-devant Auvergne''' continue de servir à l'[[Armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]] et participe à la [[Révolution batave|conquête de la Hollande]] en 1794.
**Le [[15 août]] [[1794]], le [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|{{1er}} régiment est amalgamé]] avec le {{10e}} bataillon des volontaires de [[Seine-et-Oise]] dit bataillon de [[Versailles]] et le {{2e}} bataillon des volontaires de la [[Nièvre (département)|Nièvre]] pour former la '''[[Liste des demi-brigades de la Révolution française|{{33e}} demi-brigade]]'''<ref name="DM1"/>{{,}}<ref name="">[http://www.1789-1815.com/arfr3_db_1f1.htm#db010 Demi-brigades de première formation {{numéros|1}} à 50]</ref>.
{{Loupe|Régiment d'Auvergne}}

*En [[1793]] et [[1794]], le {{2e}} bataillon du '''{{17e}} régiment d'infanterie ci-devant Auvergne''' est à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] et participe à ses campagnes.
**Le [[26 avril]] [[1794]], le [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|{{2e}} régiment est amalgamé]] avec le {{3e}} bataillon de volontaires de la [[Meuse (département)|Meuse]] et le {{4e}} bataillon de volontaires de la [[Moselle (département)|Moselle]] pour former la '''[[Liste des demi-brigades de la Révolution française|{{34e}} demi-brigade]]'''<ref name="DM"></ref>.
{{Loupe|43e régiment d'infanterie}}

*En [[1794]], on retrouve le {{17e}} régiment
**Le [[26 juin]], à la [[Bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]]
**À partir d'octobre au [[blocus de Mayence]]
*En l'[[1796|an VI]] le régiment fait partie de l'[[armée de Rhin-et-Moselle]] puis
*On retrouve le régiment en [[1797]] le
**[[20 avril]] [[1797]] à la [[bataille de Diersheim]]
*En [[1799]] le régiment est signalé
**[[26 mars|26]]-[[30 mars]] [[bataille de Pastrengo]]
**[[5 avril]] : [[Bataille de Magnano]]
**[[27 avril]] : [[Bataille de Vaprio]],
**[[2 juin|2]]-[[5 juin]] : [[Première bataille de Zurich]]
**[[19 juin]] : [[Bataille de la Trebbia (1799)|Bataille de la Trébie]],
**[[15 août]] : [[Bataille de Novi]]
**[[28 septembre]] [[Combat de Mondovi]]<ref>[http://www.historyofwar.org/articles/combat_mondovi.html Combat de Mondovi en 1799]</ref>
**[[4 novembre]] [[1799]] : [[Bataille de Genola]]
* {{refnec|1801 : Sénégal}}
*[[1805]] : [[Campagne d'Autriche (1805)|Campagne d'Autriche]]
*[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* [[1806]] : [[Campagne de Prusse et de Pologne|Campagne de Prusse]]
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]
**[[Batailles de Saalbourg et de Schleiz|Bataille de Schleiz]],
**[[Bataille d'Auerstaedt]]
**[[Bataille de Golymin]]
* [[1807]] : [[Campagne de Prusse et de Pologne|Campagne de Pologne]]
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
**[[Bataille d'Heilsberg]]
* [[1809]] : [[Guerre d'indépendance espagnole]], [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)|Campagne d'Allemagne et d'Autriche]]
**[[Bataille de Braga (1809)|Bataille de Braga]],
**[[bataille de Thann]],
**[[bataille d'Eckmühl]],
**[[Bataille d'Essling]]
** [[Bataille de Wagram]]
* [[1812]] : [[Campagne de Russie (1812)|Campagne de Russie]]
**[[Bataille de Smolensk (1812)|Bataille de Smolensk]],
**[[Bataille de la Moskova]],
**[[Bataille de Viazma]]
**[[Bataille de Krasnoï]]
* [[1813]] : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
**[[Bataille de Dresde]],
**[[Bataille de Kulm]],
**[[Teplice]]
**Siège de [[Stettin]]
* [[1814]] : [[Campagne de France (1814)|Campagne de France]]
**[[Siège de Berg-op-Zoom (1814)|Siège de Berg-op-Zoom]]
** [[Bataille de Courtrai (1814)|Bataille de Courtrai]]
* [[1815]] : [[Campagne de Belgique de 1815|Campagne de Belgique]]
**[[Bataille de Waterloo]]

=== De 1815 à 1848 ===

* [[1830]] :Les 2 premiers bataillons participent à la [[Conquête de l'Algérie par la France|conquête de l'Algérie]]
**[[24 juin]] : [[Bataille de Sidi Khalef]]
**[[25 juin|25]] au [[29 juin]] [[Bataille de Dély Ibrahim]]<ref>[http://www.images-et-cadres.fr/vmchk/ph0905-dely-ibrahim-anniversaire-de-la-bataille.html [[Dély Ibrahim]] ~ Anniversaire de la Bataille]</ref>
**[[5 juillet]] : [[Prise d'Alger]]
**[[17 novembre|17]] au [[19 novembre]] : [[Expédition de Blida|expédition de l'Atlas]]
**[[17 décembre]] : le régiment est envoyé à [[Oran]]
**novembre 1831 : le régiment rentre en France

=== [[Second Empire]] ===
[[Image:Wilki bouton du 17 scd Emp.jpg|droite]]
;[[Guerre de 1870]]
Au [[1er août]] [[1870]], le '''{{17e}} régiment d'infanterie de ligne''' fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le [[19e bataillon de chasseurs à pied]] du commandant De Marqué et le [[27e régiment d'infanterie]] du [[Ernest Ezéchiel Marie Bon De Barolet|colonel De Barolet]], le {{17e}} forme la {{1re}} Brigade aux ordres du général [[Antoine Dominique Abbatucci]]. 
Cette {{1re}} brigade avec la {{2e}} brigade du général [[Charles Louis de Fontanges de Couzan]], deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la [[3e division d'infanterie (France)|{{3e}} Division d'Infanterie]] commandée par le général de division [[Joseph Florent Ernest Guyot de Lespart]]. 
Cette division d'infanterie évolue au sein du [[5e corps d'armée (France)|{{5e}} Corps d'Armée]] ayant pour commandant en chef le général de division [[Pierre Louis Charles de Failly]].
*[[Siège de Bitche]]
*[[Bataille de Beaumont]]

=== De [[1871]] à [[1914]] ===
Cantonné à [[Béziers]] et [[Agde]] depuis le début de la [[Troisième République (France)|{{IIIe}} République]], ce régiment languedocien refuse d'appliquer les consignes répressives à l'encontre des viticulteurs du [[Languedoc]] ayant pris part aux [[Révolte des vignerons du Languedoc en 1907|émeutes viticoles de 1907]].

Victimes de la surproduction, les vignerons manifestent contre les fraudes et les importations. Dans une région où la vigne est une activité essentielle, la crise mobilise les populations et, en mars 1907, revendications et manifestations se multiplient sous l'égide de [[Marcelin Albert]], petit propriétaire et cafetier, et du maire de Narbonne, [[Ernest Ferroul]].

En juin, des tirs du [[10e régiment de cuirassiers|{{10e}} régiment de cuirassiers]] de Lyon font plusieurs morts. Lorsque le {{17e}} RI, qui incorpore des appelés de la région, est déplacé de Béziers à Agde, au moment des événements de Narbonne, ses hommes s'inquiètent du sort des Biterrois livrés à la soldatesque, et plusieurs centaines d'entre eux, au mépris des ordres, regagnent Béziers, « crosse en l'air », et s'installent en plein centre-ville avec de nombreux soutiens (21 juin 1907). Cette désobéissance, apothéose de la crise, cesse bientôt sans incident majeur, tandis que le gouvernement vote une loi sur la [[chaptalisation]]. [[Montéhus]] compose une chanson en mémoire de cette mutinerie : ''[[Gloire au 17e]]''<ref>* [[Gloire au 17e]], chanson écrite par [[Montéhus]] sur une musique de Raoul Chantegrelet et Pierre Doubis, en l'honneur de la fraternisation du {{17e}} de ligne avec les viticulteurs révoltés de 1907.</ref>.

La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du {{17e}} sont affectés à [[Gafsa]] ([[Tunisie]])<ref>[[Emmanuel Le Roy Ladurie]], ''1907, le millésime de la colère''. L’Histoire no 320, mai 2007, {{p.|64}}</ref>, lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du {{17e}}, contrairement à la légende qui courut à ce sujet. Cependant, durant la [[Première Guerre mondiale]], poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en première ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914<ref>Jules Maurin et Rémy Pech, ''1907, les mutins de la République : la révolte du Midi viticole'', Toulouse, Privat, 2007, 329 p</ref>. Le régiment est déplacé à [[Gap]] puis près d'[[Épinal]] en 1914, un bataillon à [[Rambervillers]] et deux bataillons à la caserne Haxo de [[Golbey]].

=== [[Première Guerre mondiale]] ===

Affectation : [[25e brigade d'infanterie]]/[[13e division d'infanterie (France)|{{13e}} division d’infanterie]]/[[21e corps d'armée (France)|{{21e}} corps d'armée]] d'août 1914 à décembre 1916.

==== 1914 ====
* opérations de la [[1re armée (France)|{{Ire}} armée]], victoires de Lorraine : [[Badonviller]], [[Donon]],
* [[25 août]] - [[4 septembre]] : [[Bataille du col de la Chipotte]]
* [[Première bataille de la Marne|Bataille de la Marne]], 5 au 13 septembre
* [[Course à la mer]] et la [[Première bataille d'Ypres|bataille des Flandres]]

==== 1915 ====
* offensive d'Artois et offensive de septembre : Souchez, Givenchy
* {{Date|19|août|1915}} : [[combat de Notre-Dame-de-Lorette]] dans le [[Pas-de-Calais]].
* {{Date|19|août|1915}} : mort du [[capitaine]] François Barthélémy Charles Gimel au [[combat de Notre Dame de Lorette]] dans le [[Pas-de-Calais]].

==== 1916 ====
*[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]
* [[Bataille de la Somme]] : Estrée, Ablaincourt, Génermont

==== 1917 ====
* Juin à septembre: l'Aisne - secteur de [[Sancy]] - [[Villers-Cotterêts]] -
* Octobre Bataille: de la Malmaison
* Novembre: région de [[Meaux]] - déplacement vers la Somme
* Décembre: Vosges - [[Bruyères]] - secteur [[Celles-sur-Plaine]] - [[combats de la Chapelotte|La Chapelotte]]

==== 1918 ====
* Parly, Soissons, Amblény, Auberive, Saint-Hilaire, Somme-Py

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
;Le régiment a été dissous en 1921 et n'a plus figuré depuis cette date à l'ordre de bataille de l'armée française.

== Refrain ==

'''''<center>« Vaillants petits soldats du 17 régiment, marche en avant ! » </center>'''''

== Drapeau ==
Le drapeau tricolore porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision {{numéro|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{numéro|27}}, 9 novembre 2007</ref>

[[Image:Fourrgère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg|thumb|120px|right|Fourragère aux couleurs du ruban de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]]]]

[[Image:17e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px|alt=Drapeau du {{17e}} régiment d'infanteie de ligne]]

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 2 palmes (deux citations à l'ordre e l'armée).[[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px|alt=Photo Croix de Guerre 1914-1918]] 

''Il a le droit au port de la [[Fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.

== Personnes célèbres ayant servi au {{17e}} RI ==

* [[Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau]] comte de Rochambeau (1827-1807), colonel du régiment d'Auvergne de 1757 à 1791, maréchal de France en 1791
* [[Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon|Claude-Anne de Rouvroy]] (1743-1819), [[duc de Saint-Simon]], [[Cadet (grade militaire)|cadet]] au régiment d'Auvergne ;
* Jean de Spens d'Estignols, baron de Spens d'Estignols (1735-1810), lieutenant à 12 ans en 1747, capitaine commandant des [[Chasseur à pied|chasseurs]] d'Auvergne en 1757, major du régiment d'Auvergne en 1769, maréchal de camp des armées du roi en 1788 et colonel du [[régiment de la Couronne]].
* Le chevalier du Moulin de Labarthéte, lieutenant colonel, blessé à Clostercamp en 1760.
* [[Louis d'Assas du Mercou]] dit le chevalier d'Assas, capitaine en second des chasseurs d'Auvergne, tué à Clostercamp en 1760<ref>'''''Histoire de l'armée française''''', [[Pierre Montagnon]], ''[[éditions Pygmalion]]'' - 1997</ref>.
* Le [[Jacques Antoine Hippolyte de Guibert|comte de Guibert]] (1743-1790), théoricien français de la guerre, y fait ses premières armes à 13 ans (1756) et y combat de 1758 à 1763 ([[guerre de Sept Ans]]).
* [[Jean-François de Bourgoing]] (1748-1811), écrivain et diplomate, fut officier du régiment d'Auvergne lors de sa sortie de l'[[École militaire (France)|École militaire de Paris]] en [[1768]]. Il n'a jamais combattu, ayant choisi la carrière diplomatique.
* [[Louis Alexandre Marie de Musset]] (1753-1839), marquis de Cogners, était officier au régiment d'Auvergne, tout en menant sa carrière d'écrivain.
* le futur général [[Gabriel-François de Rougé]] (1729-1786) fut major au régiment d'Auvergne.
* [[Pierre Denis de La Châtre]] (1763-1820), chef du {{2e}} [[bataillon]] [[département de l'Indre|de l'Indre]], amalgamé, le {{date|1|septembre|1793}}, dans la {{17e}} demi-brigade d'infanterie de bataille.
*[[Michel Combes (militaire)|Michel COmbes]] colonel de la garde impériale, de la Légion, mort lors de la conquête de l'Algérie 1837.

== Sources et bibliographie ==

* Louis Susane, ''Histoire de l’ancienne infanterie française'', Paris, Corréard, 1851
* Labayle (Éric) et Bonnaud (Michel), ''Répertoire des corps de troupes de l’armée française pendant la Grande Guerre'', tome 1, L’infanterie métropolitaine Unités d’active, Notices historiques, Éditions Claude Bonnaud, 464 p.
* Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de troupe de l’Armée Française 1569-1900, Paris, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, 1900, 782 p., relié carton, 18 × {{unité|28|cm}}.
* Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, {{2e}} édition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31,5 × {{unité|23.5|cm}}, 413 p.

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Histoire militaire de la France]]
* [[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Régiment d'Auvergne]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===



{{Portail|France|histoire militaire|Nouvelle-France|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:17e Regiment D'infanterie (France)}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 017]]
[[Catégorie:Béziers]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 017]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 017]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF, 017]]

Fédération française de la montagne et de l’escalade

2013-04-22T13:23:33Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Infobox Fédération sportive
| charte = défaut
| sigle = FFME
| logo = LogoFFME.gif
| taille logo = 100
| légende =
| sport = [[Alpinisme]] [[Canyonisme]] [[Escalade]] [[Raquette à neige]] [[Randonnée pédestre|Randonnée]] [[Ski de montagne|Ski-alpinisme]]
| création = [[1945]]
| président = Pierre You
| siège = [[Paris]] {{France}}
| clubs = {{formatnum:1100}}
| licenciés = {{formatnum:82000}}
| siteweb = {{Officiel|http://www.ffme.fr}}
}}
Fondée en 1945, la '''Fédération française de la montagne et de l'escalade''' (FFME) est une association [[France|française]], de type [[loi 1901]]. Elle est chargée d'assurer la promotion et le développement en [[France]] de l'[[escalade]], du [[canyonisme]], de la [[raquette à neige]], du [[Ski de montagne|ski-alpinisme]], de l'[[alpinisme]] et de la [[Randonnée pédestre|randonnée montagne]], et a reçu à ce titre une délégation du [[Ministère des Sports (France)|ministère des Sports]]<ref name="FFME_gouv">{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000631659&dateTexte=|titre=Arrêté du 29 mars 2005 accordant la délégation à la Fédération française de la montagne et de l'escalade|site=www.legifrance.gouv.fr|en ligne le=8 avril 2005|consulté le=21 janvier 2012}}</ref> pour les quatre premières activités.

La FFME est membre du [[comité national olympique et sportif français]] (CNOSF), de la [[Fédération internationale d'escalade]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.ifsc-climbing.org/?category_id=186|titre=''{{lang|en|texte=Member Federations}}''|site=www.ifsc-climbing.org|en ligne le={{1er}} février 2012|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>, aussi connue sous le nom anglais d'''[[International Federation of Sport Climbing]]'' (IFSC), et de l'[[International Ski Montaineering Federation]] (ISMF)<ref>{{Lien web|url=http://www.ismf-ski.org/|titre=International Ski Montaineering Federation|site=www.ismf-ski.org|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>. Elle est présidée depuis 2005 par Pierre You.

En février 2010, lors de l'assemblée générale de l'IFSC, elle a été choisie pour organiser les [[Championnats du monde d'escalade 2012|championnats du monde d'escalade 2012]] qui se sont déroulés au [[palais omnisports de Paris-Bercy]] du 12 au 16 septembre 2012<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/article/bercy-2012-c-est-vote.html|titre=Bercy 2012, c'est voté!|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2010|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>.

Lors de l'assemblée générale de l'[[IFSC]] du 25 février 2012, la FFME est à nouveau choisie pour organiser les Championnats du monde jeunes 2014 à Nouméa<ref>{{lien web|url=http://www.ffme.fr/vie-federale/article/championnat-du-monde-jeunes-2014-a-noumea.html|titre=Championnat du monde jeunes 2014 à Nouméa|site=www.ffme.fr|en ligne le=27 février 2012|consulté le=29 février 2012}}.</ref>. Le comité régional de Nouvelle Calédonie sera en charge de la mise en place de cet événement.

== Historique ==
=== Fondation (1945) ===
La Fédération française de la montagne (FFM) est créée en [[1945]] sous l'impulsion du Haut commissariat aux sports. Celui-ci souhaitait initialement que ce soit le [[Club alpin français]] (CAF) qui se transforme en Fédération de la montagne. Mais, devant les réticences du vieux club, une autre structure parallèle est créée : la FFM<ref name="FFME">{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/federation/page/la-federation-francaise-de-la-montagne-et-de-l-escalade-ffme.html|titre=La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME)|site=www.ffme.fr|en ligne le=5 mai 2011|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.ffcam.fr/du-caf-a-la-ffcam.html|titre=FFCAM - Qui sommes nous?|site=www.ffcam.fr|en ligne le=31 janvier 2001|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>. Les deux organisations vont dès lors coexister, avec des approches un peu différentes de la montagne.

La présidence de la FFM est confiée au [[géologue]] et [[alpiniste]] [[Louis Neltner]].

=== L'Annapurna (1950) et les grandes expéditions ===
Sous la direction de [[Lucien Devies]], la FFM organise l'expédition à l'[[Annapurna]] de 1950, avec [[Maurice Herzog]], [[Louis Lachenal]], [[Lionel Terray]], [[Gaston Rébuffat]], [[Marcel Ichac]] (pionnier du cinéma de montagne), [[Jean Couzy]], [[Marcel Schatz]], [[Jacques Oudot]] (médecin) et [[Francis de Noyelle]] (agent de liaison). La médiatisation de la première conquête mondiale d'un [[Sommets de plus de huit mille mètres|sommet de 8000 mètres]] (les conférences à la [[salle Pleyel]], le livre ''[[Annapurna premier 8000]]'' de Maurice Herzog, le livre de photos ''[[Regards vers l'Annapurna]]'', le film ''[[Victoire sur l'Annapurna]]'' de Marcel Ichac, etc.) rapportent un véritable trésor de guerre à la FFM. Ce qui lui permet de financer dans les années qui suivent d'autres grandes expéditions françaises à l'assaut de grands sommets de la planète.

=== De la FFM à la FFME (1987) ===
En 1985 est créée la Fédération française d'escalade (FFE) qui donne naissance en 1986 aux grandes compétitions d'[[escalade]].

En 1987, la Fédération française de la montagne (FFM) et la Fédération française d'escalade (FFE) fusionnent pour créer la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME)

En 2002-2003, un projet de fusion entre la FFME et le [[Club alpin français|CAF]] (en fait appelé Fédération des Club alpins français) échoue.

== Rôles de la FFME ==
La FFME est délégataire de l'État français pour organiser et promouvoir les activités sportives suivantes<ref name="FFME_gouv"/> :
* [[Escalade]] ;
* [[Canyonisme]] (ou canyoning) ;
* [[Ski-alpinisme]] (ou ski de montagne / ski alpinisme) ;
* [[Raquette à neige]].

La FFME développe également les disciplines annexes telles que l'alpinisme et les expéditions (où elle a joué un rôle historique avec la conquête de l'[[Annapurna]], premier {{formatnum:8000}}, et de plusieurs grands sommets dans le monde), ou la randonnée en montagne (hors sentiers).

La fédération regroupe plus de {{formatnum:1100}} clubs répartis sur le territoire français, et rassemble entre {{formatnum:60000}} et {{formatnum:82000}} licenciés en club ou hors clubs<ref name="FFME"/>. Des comités régionaux et départementaux relaient l'action de la fédération au niveau local.

Outre l'entraînement des équipes de France ([[escalade]], [[ski de randonnée]], équipe nationale jeunes [[alpiniste]]s), la FFME joue un rôle moteur dans l'organisation des championnats et des compétitions, dans la formation des bénévoles des clubs (initiateurs) et des officiels des compétitions. La FFME défend le libre accès aux sites de pratique en concertation avec ses interlocuteurs institutionnels (autres fédérations, partenaires locaux, pratiquants, [[CIPRA]], etc.).

=== Classement national ===
Chaque année, et tout au long de la saison, la FFME édite un classement national pour l'escalade<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/escalade/page/classement-permanent-escalade.html|titre=Escalade - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=19 décembre 2011|consulté le=21 janvier 2012}}</ref> et le ski alpinisme<ref>{{Lien web|url=http://www.ffme.fr/ski-alpinisme/page/classements-1.html|titre=Ski-alpinisme - Classement|site=www.ffme.fr|en ligne le=5 mai 2011|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>.

Ces classements ont divers rôles au delà d'un classement pur et simple des meilleurs français dans ces disciplines, et permettent la sélection en équipe de France. Ils sont aussi des critères pour les athlètes de haut niveau.

== Les championnats du monde d'escalade 2012 ==
La FFME a organisé les [[championnats du monde d'escalade]] en 2012 au [[palais omnisports de Paris-Bercy]]. [[Paris]] a été retenue comme ville organisatrice par la [[Fédération internationale d'escalade]] (IFSC). Ces [[Championnats du monde d'escalade 2012|championnats]] ont été l’occasion pour la FFME de recevoir une nouvelle fois une importante manifestation sportive internationale, après le succès des championnats d'Europe d'escalade 2008 dans la capitale parisienne. 512 athlètes (dont 62 en Handisport) de 56 nations ont participé aux qualifications et aux phases finales des trois compétitions ([[Bloc (escalade)|Bloc]], [[Escalade|Difficulté]], [[Escalade|Vitesse]])et plus de {{formatnum:16000}} spectateurs sont venus pour encourager les compétiteurs pendant toute la durée de la compétition.

== Partenariats ==
La FFME a noué des relations avec plusieurs partenaires. Au début de l'année 2012, les partenaires et fournisseurs officiels sont :
* [[ABK Company]] ;
* [[Béal (société)|Béal]] qui fournit la fédération en [[Cordes de sport|cordes d'escalade]] ;
* [[Kit Grimpe]] ;
* [[Overstim.s]] ;
* [[Vaude]].

== Quelques chiffres ==

La FFME, c'est<ref name="FFME"/> :
* {{formatnum:82000}} licenciés ;
* {{formatnum:1100}} clubs ;
* 122 comités territoriaux ;
* {{formatnum:2000}} titres de formation par an ;
* {{formatnum:9500}} diplômés fédéraux ;
* {{formatnum:10000}} compétiteurs ;
* 250 évènements sportifs par an.

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Fédération française des clubs alpins et de montagne]]
* [[Guide de haute montagne]]
* [[Accompagnateur en moyenne montagne]]
* [[Union internationale des associations de guides de montagne]]

=== Liens externes ===
* {{Officiel|http://www.ffme.fr}}

{{Palette Escalade}}

{{Portail|montagne|alpinisme et escalade}}

{{DEFAULTSORT:Federation francaise de la montagne et de l'escalade}}
[[Catégorie:Fédération sportive française|Montagne]]
[[Catégorie:Association ou organisme lié à l'alpinisme ou à l'escalade]]
[[Catégorie:Club alpin]]

École d’ingénieurs de Changins

2013-04-22T03:37:38Z

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{{Voir homonymes|EIC}}
{{Ébauche|Suisse|éducation|vin}}
{{Infobox Université
| nom = École d'ingénieurs de Changins
| blason = EIC-Changins.gif
| taille blason = 150
| légende blason =
| devise =
| nom_original =
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| fondateur =
| dissolution =
| type = [[Haute école spécialisée]]
| langue = Français
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| latitude = 46.399
| longitude = 6.2325
| géolocalisation = Suisse/Canton de Vaud
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| région = [[Canton de Vaud]]
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| niveau =
| diplômés_an =
| mascotte =
| particularités =
| affiliation = [[Haute école spécialisée de Suisse occidentale|HES-SO]]
| web = http://www.eichangins.ch/
| weblabel = www.eichangins.ch
}}
L''''École d'ingénieurs de Changins''' (EIC) est une [[fondation (institution)|fondation]] inter-cantonale de droit privé<ref>{{Lien web|url=http://www.hes-so.ch/News/detail.asp?ID=3318 |titre= La recherche en viticulture et œnologie renforcée |site=[http://www.hes-so.ch hes-so.ch] |auteur= |année= |consulté le=25 février 2012}}</ref> qui propose des [[études supérieures en Suisse|formations tertiaires]] en oenologie ([[Haute école spécialisée de Suisse occidentale|HES]]), viticulture ([[formation continue]]) et arboriculture ([[École supérieure spécialisée en Suisse|ES]]). L'école est la seule institution de Suisse à proposer une formation en [[œnologie]]<ref>{{Lien web|url=http://www.eichangins.ch/index.php?id=158 |titre=L'offre de l'École d'Ingénieurs de Changins |site=[http://www.eichangins.ch/ eichangins.ch] |auteur= |année= |consulté le=24 février 2012}}</ref>. Elle se situe sur le même site que l'[[agroscope]] Changins-Wädenswil qui dépend de l'[[office fédéral de l'agriculture]].

== Historique ==
Fondée en 1948 sous l'impulsion des cantons francophones, de Berne et du Tessin, l'école répond à un besoin de formation pour les métiers de la [[viticulture]], [[arboriculture]] et œnologie. Implantée à ses débuts à Montagibert ([[Lausanne]]), l'école rejoint en 1975 le site de la Station fédérale de recherches agronomiques (Agroscope Changins-Wädenswil) sur le site de Changins à [[Nyon]]. Depuis, l'[[agroscope]] et l'école ont toujours gardé un lien étroit<ref>{{Lien web|url=http://www.eichangins.ch/index.php?id=189 |titre=L’École d’Ingénieurs de Changins (EIC) |site=[http://www.eichangins.ch/ eichangins.ch] |auteur= |année= |consulté le=25 février 2012}}</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
* [http://www.eichangins.ch Site officiel]
* [http://www.changins.ch Page d'accueil de Changins] (agroscope et EIC)

{{Palette|Haute École spécialisée de Suisse occidentale}}
{{Portail|éducation|Vaud|Vin}}

{{DEFAULTSORT:Ecole d'ingenieurs de Changins}}

[[Catégorie:Haute école spécialisée en Suisse]]
[[Catégorie:Éducation dans le canton de Vaud]]
[[Catégorie:Viticulture en Suisse]]
[[Catégorie:Bâtiment dans le canton de Vaud]]
[[Catégorie:Nyon]]
[[Catégorie:Fondation en 1948]]

Régiment de Dauphiné (1684)

2013-04-21T20:35:33Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = Régiment de Dauphiné
| image = Rgt Dauphiné 1684-1749.PNG
| taille image = 220
| legende = Drapeau d’ordonnance du régiment de Dauphiné.
| creation = 1684
| dissolution = 1749 (réformé)
| pays = France
| allegeance = {{France monarchie}}
| type = régiment
| role = infanterie de ligne
}}
{{Voir homonymes|régiment de Dauphiné}}

Le '''régiment de Dauphiné''' est un régiment d’infanterie du [[royaume de France]] créé en 1684.

== Lignage ==
* 1684 : création du '''régiment de Dauphiné'''
* 1749 : réformé par incorporation au [[régiment de Médoc]]

== Équipement ==
=== Drapeau d’ordonnance ===
<gallery>
Rgt Dauphiné 1684-1749.PNG|drapeau du régiment de Dauphiné de 1684 à 1749
</gallery>

=== Habillement ===
<gallery>
Dauphiné 91RI 1729.PNG|uniforme du régiment de Dauphiné de 1729 à 1734
Dauphiné 92RI 1734.PNG|uniforme du régiment de Dauphiné de 1734 à 1740
Dauphiné 92RI 1740.PNG|uniforme du régiment de Dauphiné de 1740 à 1749
</gallery>

{{Portail|histoire militaire|royaume de France}}

{{DEFAULTSORT:Dauphine}}
[[Catégorie:Unité militaire sous l'Ancien Régime]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession d'Espagne]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession d'Autriche]]

Régiment de Châteauvieux

2013-04-21T19:24:49Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = Régiment de Châteauvieux
| image = Rgt Châteauvieux 1783-1791.PNG
| taille image = 220
| legende = drapeau d’ordonnance du régiment de Châteauvieux
| creation = 1677
| dissolution = 1792
| pays = suisse
| allegeance = {{France monarchie}}
| type = régiment
| role = infanterie de ligne
}}
Le '''régiment de Châteauvieux''' est un régiment d’infanterie du [[royaume de France]] créé en 1677.

== Lignage ==
* 28 janvier 1677 : création du '''régiment de Stuppa le Jeune'''
* 1692 : '''régiment de Surbeck'''
* 1714 : '''régiment de Hemel'''
* 1729 : '''régiment de Bezenwald'''
* 1739 : '''régiment de La Cour au Chantre'''
* 1748 : '''régiment de Grandvillars'''
* 1749 : '''régiment de Balthazar'''
* 1754 : '''régiment de Planta'''
* 1760 : '''régiment d’Arbonnier'''
* 1763 : '''régiment de Jenner'''
* 1774 : '''régiment d’Aulbonne'''
* 1783 : '''régiment de Châteauvieux''' (Lullin de Châteauvieux)
* 1{{er}} janvier 1791 : renommé [[76e régiment d'infanterie|76{{e}} régiment d’infanterie de ligne]]
* 20 août 1792 : licencié

== Équipement ==
=== Drapeau d’ordonnance ===
<gallery>
Rgt Stoppa la Jeune 1677-1692.PNG|drapeau du régiment de Stuppa le jeune de 1677 à 1692
Rgt Surbeck 1692-1714.PNG|drapeau du régiment de Surbeck de 1692 à 1714
Rgt Hemel 1714-1729.PNG|drapeau du régiment de Hemel de 1714 à 1729
Rgt Bezenwald 1729-1739.PNG|drapeau du régiment de Bezenwald de 1729 à 1739
</gallery><gallery>
Rgt La-Cour-au-Chantre 1739-1748.PNG|drapeau du régiment de La Cour au Chantre de 1739 à 1748
Rgt Grandvillars 1748-1749.PNG|drapeau du régiment de Grandvillars de 1748 à 1749
Rgt Balthazar 1749-1754.PNG|drapeau du régiment de Balthazar de 1749 à 1754
Rgt Planta 1754-1760.PNG|drapeau du régiment de Planta de 1754 à 1760
</gallery><gallery>
Rgt Abonnier 1760-1763.PNG|drapeau du régiment d’Abonnier de 1760 à 1763
Rgt Jenner 1763-1774.png|drapeau du régiment de Jenner de 1763 à 1774
Rgt d' Aulbonne 1774-1783.png|drapeau du régiment d’Aulbonne de 1774 à 1783
Rgt Châteauvieux 1783-1791.PNG|drapeau du régiment de Châteauvieux de 1783 à 1791
</gallery>

=== Habillement ===
<gallery>
Bezenval 62RI 1727.PNG|uniforme du régiment de Bezenwald de 1729 à 1734
La Cour au Chantre 62RI 1734.PNG|uniforme du régiment de 1734 à 1762
62RIAbonnier1762.PNG|uniforme du régiment de 1762 à 1776
Aulbonne 79RI 1776.PNG|uniforme du régiment de 1776 à 1786
</gallery><gallery>
Châteauvieux 79RI 1786.PNG|uniforme du régiment de Châteauvieux de 1786 à 1791
76RI - Lullin d C - 1791.png|uniforme du 76{{e}} régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1792
</gallery>

{{Portail|histoire militaire|royaume de France}}

{{DEFAULTSORT:Chateauvieux}}
[[Catégorie:Unité militaire sous l'Ancien Régime]]

Chevau-légers du Grand-duché de Berg

2013-04-21T19:23:42Z

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{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = Régiment de chasseurs à cheval de Berg
| image = Knötel II, 44.jpg
| taille image = 200
| legende = Lancier de Berg
| taille image =
| creation = [[1807]]
| dissolution = [[1809]]
| pays = {{France}}
| allegeance = {{Empire français}}
| branche =
| type =
| role = [[Cavalerie]]
| effectif =
| faitpartie =
| enfaitpartie =
| garnison =
| ancien_nom =
| surnom =
| couleurs =
| honneur =
| devise =
| marche =
| mascotte =
| inscriptions =
| anniversaire =
| guerres = [[Guerre d'indépendance espagnole]]
| batailles = [[Bataille de Villodrigo]]
| fourragere =
| decorations =
| equipement =
| commandant =
| commandant_historique =
}}
Le '''régiment des chevau-légers de Berg''' est créé le 21 mai 1807 sur ordre de [[Murat]], duc de Berg, pour sa garde personnelle.

Il est envoyé en Espagne en 1808 avant d'être incorporé à la garde impériale le 17 novembre 1808. Le régiment est dissous en 1809.
Leur uniforme est à la polonaise, blanc et rose, et la coiffure est un [[chapska]].

{{Portail|militaire}}

[[Catégorie:Unité militaire française dissoute]]

10e régiment de dragons

2013-04-21T17:39:33Z

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{{Titre mis en forme|{{10e}} régiment de dragons}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= {{10e}} Régiment de Dragons
| image = Insuigne régimentaire du 10e régiment de Dragons..jpg
| taille image = 150
| legende = Insigne régimentaire du {{10e}} régiment de Dragons.
| creation= [[1674]]
| dissolution= [[1962]]
| pays= {{france}}
| allegeance=
| branche= [[Armée de Terre française|armée de terre]]
| type= [[régiment]] de [[Dragon (militaire)|dragons]]
| role= [[cavalerie]]
| effectif=
| faitpartie=
| enfaitpartie=
| garnison=
| ancien_nom= • Tessé Dragons • Mestre de Camp Général
| surnom=
| couleurs=
| honneur=
| devise= ''Victoria pinget''
| marche=
| mascotte=
| inscriptions='''[[bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[bataille d'Eylau|Eylau 1807]] [[bataille de Friedland|Friedland 1807]] [[bataille de l'Artois (1914)|Artois 1914]] [[Matz|Le Matz 1918]] [[guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]'''
| anniversaire=
| guerres= [[Première Guerre mondiale]] [[guerre d'Algérie]]
| batailles=
| fourragere=
| decorations= [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]une étoile argent
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique= [[René de Froulay de Tessé|René III de Froulay, comte de Tessé]]
}}
Le ''' {{10e}} [[régiment]] de [[Dragon (militaire)|dragons]]''' ({{10e}} RD) est une unité de [[cavalerie]] de l'[[armée française]]. Elle est créée en [[1674]] par le [[René de Froulay de Tessé|comte de Tessé]], sous le nom de '''Tessé Dragons'''. Elle devient en [[1685]] le '''Mestre de Camp Général''' (qui ne doit pas être confondu avec le [[Régiment Mestre de Camp Général#Cavalerie|régiment de cavalerie du même nom]]), puis en [[1791]] le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons. Elle est dissoute en [[1962]].

== Création et différentes dénominations ==

Le Tessé Dragons est levé par [[René de Froulay de Tessé|René III de Froulay, comte de Tessé]]<ref name=Bunel>Arnaud Bunel, [http://www.drapeaux.org/France/Ancien_Regime/Dragon_Mestre_Camp_General.htm « Régiment Mestre de camp Général Dragons », sur drapeaux.org].</ref> le {{Date|25|mars|1674}}.

Ayant acheté au comte de Quincé<ref>Tessé achète la charge pour {{Unité|40000|livres}} à Louis de Quincé (fils de Joachim de Quincé, mort à Madrid en 1659), comte du [[Saint-Empire romain germanique]], [[mestre de camp]], général des carabins, gouverneur de la ville de [[Domfront (Orne)|Domfront]].</ref> une charge « caponne » (non effective) de général des [[carabinier|carabins]]<ref>Les carabins sont des cavaliers armés d'une carabine. [http://www.invalides.org/pages/dp/parcours%20Louis%20XIV/fo-cavalerie.pdf « Les armes de la cavalerie », sur invalides.org]. Sous [[Louis XIII de France|{{nobr|Louis XIII}}]], les compagnies de carabins sont retirées des régiments de cavalerie légère pour former des régiments. Mais le général des carabins dépend du [[colonel général]] de la cavalerie. Sa charge équivaut donc à une charge de [[mestre de camp général]]. On trouve encore des carabins en [[1665]]. La charge subsiste un temps après leur suppression. [[Guillaume Le Blond]], [http://www.alembert.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=975538555&catid=1314147116:art%20militaire&Itemid=126 « Cavalerie », sur alembert.fr].</ref>, le comte de Tessé obtient du roi, le {{Date|17|décembre|1684}}<ref name=Hoefer1034>{{Dr}} Hoefer (dir.), ''Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à 1850-1860,'' Firmin Didot, 1864, {{t.}}XLIII, {{nobr|col. 1034}}.</ref>, qu'il en fasse une charge de [[mestre de camp général]] des dragons<ref>[[Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon|Saint-Simon]], ''Mémoires,'' coll. « Bibliothèque de La Pléiade », Gallimard, 1953, {{t.}}I, {{p.}}305 {{nobr|et 306}}.</ref>, charge attribuant un régiment particulier. Le Tessé Dragons devient donc le Mestre de Camp Général. La plupart des sources donnent 1685 comme année de changement de nom<ref name=napoleon>{{en}} [http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_dragoons1.html#10 « {{10e}} régiment de dragons », sur napoleon-series.org].</ref>. Quelques-unes donnent 1684<ref name=Vial>Jean Vial, [http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues_npi/6_1999/npi_699/6_drg_mdcg.htm « Mestre de Camp Général de dragons », sur vial.jean.free.fr].</ref>, c'est-à-dire l'année à la fin de laquelle le roi crée la charge.

Lors de la [[Révolution française|Révolution]], le règlement du {{Date|1|janvier|1791}} stipule que les régiments ne seront plus désignés que par le numéro de leur rang de création. Le régiment Mestre de camp Général, classé deuxième de l'arme (après le [[5e régiment de dragons|Colonel Général]]), rétrograde au dixième rang. Il devient le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons<ref name=Milleseptcent>[http://www.1789-1815.com/arfr4_dr10.htm « {{10e}} régiment de dragons », sur 1789-1815.com].</ref>.

Sous l'[[Premier Empire|Empire]], le {{Date|18|juin|1811}}, le {{nobr|{{10e}} régiment }}de dragons est dissous. Il devient le [[5e régiment de chevau-légers lanciers|{{5e}} régiment]] de [[chevau-légers]] [[lancier]]s.

Le {{date|1|août|1815}}, [[Louis XVIII de France|{{nobr|Louis XVIII}}]] dissout l'[[Grande Armée (Premier Empire)|armée impériale]], sans solde. Le [[21 novembre]], le {{nobr|5{{e}} régiment}} de chevau-légers lanciers est licencié<ref>Frédéric Pouvesle, [http://empire.histofig.com/5e-Regiment-de-Chevau-legers.html « {{5e}} régiment de chevau-légers lanciers », sur empire.histofig.com].</ref>. En [[1816]], une armée royale est créée. On donne aux régiments des noms de département. Le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons devient le Dragons de la Seine.

Sous [[Charles X de France|{{nobr|Charles X}}]], en [[1825]], le Dragons de la Seine est dissous. Il forme alors le [[10e régiment de cuirassiers|{{nobr|{{10e}} régiment}} de cuirassiers]], tandis que le [[22e régiment de chasseurs à cheval|{{nobr|22{{e}} régiment}} de chasseurs à cheval]], dit de la Vendée, fournit les effectifs d'un nouveau {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons<ref>« Avant-Propos », [http://tableaudhonneur.free.fr/10eRD.pdf ''Historique du {{10e}} régiment de dragons : 1914-1918,'' sur tableaudhonneur.free].</ref>.

En [[1939]], le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons est dissous. Il se répartit, et donne naissance à cinq [[Groupe de reconnaissance|groupes de reconnaissance]].

Le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons est reformé le {{Date|16|avril|1945}}, dissous le {{Date|1|novembre|1945}}, reformé le {{Date|15|mai|1956}} et dissous le {{Date|31|octobre|1962}}<ref name=cavaliers>[http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/10dragons.html « {{10e}} régiment de dragons », sur cavaliers.blindes.free].</ref>.

== Chefs de corps ==

=== Mestres de camp généraux ===
* 1674. René de Froulay de Tessé. À la création, le [[Major#Officiers supérieurs|major]] est [[Philibert-Emmanuel de Froulay de Tessé|Philibert-Emmanuel de Froulay]], dit le chevalier de Tessé, frère cadet du comte<ref>Le comte de Tessé procurera un régiment à son frère le {{Date|4|août|1681}} : le Bursard Dragons, qui deviendra plus tard le [[20e régiment de dragons|20{{e}} régiment de dragons]]. Treuttel et Würtz, notes de ''Mémoires et Lettres du maréchal de Tessé, ''Paris, Strasbourg, Treuttel et Würtz, 1806, {{t.}}I, {{p.}}5 {{nobr|et 8}}.</ref>.
* [[1691]]. [[Louis, comte de Mailly]].
* {{Date|11|mai|1696}}. [[Antoine V de Gramont]].
* {{Date|25|mars|1703}}. [[D'Hautefeuille#Les Texier d'Hautefeuille|Gabriel-Étienne-Louis Texier, marquis d'Hautefeuille]]<ref>[[Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon|Saint-Simon]], {{opcit}}'','' {{t.}}II, {{p.}}178 {{nobr|et 179}}.</ref>.
* {{Date|5|juillet|1709}}. [[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle]]<ref> « Charles-Louis-Auguste Fouquet,
Maréchal de Belle-Isle », sur [http://www.soreze.com/bustes.htm soreze.com].</ref>.
* {{Date|9|juin|1736}}<ref>[http://www.marcmaison.fr/architectural-antiques-pieces/cast-iron-fire-back-with-two-headed-eagle « Charles-Louis-Auguste Fouquet », sur marcmaison.fr].</ref>. [[Marie-Charles-Louis d'Albert de Luynes|Marie-Charles-Louis d'Albert]], duc de Luynes, duc de Chevreuse.
* {{Date|24|janvier|1754}}. [[François-Henri de Franquetot de Coigny]]<ref>[http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=pierfit&lang=fr;p=marie+francois+henri;n=de+franquetot « Marie François Henri, duc de Coigny de Franquetot », sur gw4.geneanet.org].</ref>.
* Octobre [[1771]]. [[Louis-Joseph-Charles-Amable d'Albert de Luynes]].
* En [[1789]], François-Marie-Casimir de Franquetot, marquis de Coigny<ref>[http://www.napoleon-series.org/military/organization/etat/PartII/ChapterII/c_etatpart2chapter2v.html « Dragons », sur napoleon-series.org].</ref>.

=== Colonels, chefs de brigade et chefs d'escadrons ===
* 1791. Chevalier Joseph-Mercure d'Estresses, colonel.
* [[1792]]. Joachim-Joseph Neuilly, colonel.
* 1792. Jean-Louis La Roque, colonel.
* [[1793]]. Antoine-François Pierson, [[chef de brigade]].
* [[1795]]. Jean-Baptiste Godard, chef de brigade.
* [[1800]]. [[Jacques-Marie de Cavaignac|Jacques-Marie Cavaignac]], chef de brigade.
* [[1806]]. [[Jean-Baptiste Dommanget]], colonel<ref name=napoleon/>.
* 1811. Francois-Félicité Chabert, colonel. [[Honoré de Balzac|Balzac]] l’a connu, mais il ne semble pas s’être inspiré de lui pour son ''[[Le Colonel Chabert|Colonel Chabert]]<ref>Robert Ouvrard, [http://www.histoire-empire.org/articles/chabert/chabert.htm « En marge de la bataille d'Eylau : mais qui était donc le colonel Chabert ? »].</ref>.''
* [[1814]]. Louis-Claude Chaillot, colonel<ref>Jean-Pierre Bibet, [http://lesapn.forumactif.fr/t6007-chaillot-louis-claude-colonel-marechal-de-camp « Chaillot (Louis-Claude) », sur lesapn.forumactif.fr].</ref>.
* [[1907]]. Colonel Billet<ref name=cavaliers/>.
* [[1914]]. Colonel Jochaud du Plessix.
* [[1917]]. Colonel Menu du Mesnil.
* {{Date|10|janvier|1918}}. L'état-major du régiment est supprimé : départ du colonel Menu du Mesnil. Jusqu’à janvier [[1919]], le régiment est partagé en deux groupes de deux escadrons chacun.
* {{Date|10|février|1919}}. Colonel Devanlay<ref name=Lopez>Martial Lopez, [http://tableaudhonneur.free.fr/10eRD.pdf ''Historique du {{10e}} régiment de dragons : 1914-1918,'' sur tableaudhonneur.free].</ref>.
* [[1938]]. Colonel Desprez<ref name=Insigne>« Histoire des insignes
du {{10e}} régiment de dragons », sur praetiritifides.chez.com [http://www.collection-insignes-napo39.fr/DRAGONS/RDHISTOIREINSIGNE/RD10HISTOIREINSIGNE01.htm collection-insignes-napo39.fr].</ref>.
* [[1956]]. Lieutenant-colonel Viard.
* [[1960]]. Lieutenant-colonel d'Achon.
* [[1961]]. Chef d'escadrons Issaverdens.
* [[1961]]. Lieutenant-colonel Rostain.
* [[1961]]. Chef d'escadrons Bouland.
* [[1961]]. Chef d'escadrons Henriot.
* [[1962]]. Lieutenant-colonel Perrier<ref>Lieutenant-colonel Claude Aïcardi, [http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/10dragonsh5.html « Fiche Algérie 1954-1964 du {{10e}} Dragons », sur cavaliers.blindes.free.fr]</ref>{{,}}<ref name=cavaliers/>.
{{...}}

== Historique des garnisons, combats et batailles ==

=== Ancien Régime ===

À partir d'août [[1674]] et jusqu'au début de [[1675]], le régiment sert en [[Roussillon (province)|Roussillon]] dans les troupes aux ordres du [[Frédéric-Armand de Schomberg|comte de Schomberg]]<ref>Treuttel et Würtz, {{opcit}}'', ''{{t.}}I, {{p.}}5.</ref>. En avril 1675, il s'apprête à embarquer pour l'expédition de [[Messine]], lorsqu'il est appelé pour réprimer la [[révolte du papier timbré]], d'abord en [[Guyenne]]<ref>Émile Laloy, ''La Révolte de Messine : l'expédition de Sicile et la politique française en Italie (1674-1678), Klincksieck, 1929, {{t.}}II, {{p.}}48.</ref> ; puis en Bretagne (il débarque au [[Port-Louis (Morbihan)|Port-Louis]] à la fin du mois d’août<ref>Yvon Garlan, Claude Nières, ''Les Révoltes bretonnes de 1675 : papier timbré et bonnets rouges, ''coll. « Problèmes/Histoire », Éditions sociales, 1975, {{p.}}153 {{nobr|et 154}}.</ref>) ; enfin à [[Bordeaux]], du {{nobr|[[17 novembre]]}} au {{nobr|[[31 décembre]]}}<ref>Archives historiques de la Gironde, 1906, {{t.}}41. {{p.}}256.</ref>.

Après la [[Édit de Fontainebleau (1685)|révocation de l’édit de Nantes]] ([[1685]]), près de {{Unité|12000|protestants}} trouvent refuge dans la [[principauté d'Orange]]<ref name=Porte>Rémy Porte, [http://rha.revues.org/index4373.html « L’héritage de la principauté d’Orange : enjeu entre le protecteur des Provinces-Unies et le roi de France », sur rha.revues.org], ''Revue historique des armées,'' {{nobr|n° 253}}, novembre 2008.</ref> : dès 1685, le Mestre de Camp Général est appelé à y opérer des « conversions militaires<ref>{{Dr}} Hoefer, {{opcit}}'','' {{t.}}XLIII, {{nobr|col. 1034}} {{nobr|et 1035}}.</ref> ». Il semble être resté occupé à cette tâche jusqu'à la fin [[1687]]<ref>Treuttel et Würtz, {{opcit}}'', ''{{t.}}I, {{p.}}13.</ref>.

Durant la [[guerre de la Ligue d'Augsbourg]] ([[1688]]-[[1697]]), le comte de Tessé se montre « l’implacable exécuteur<ref name=Hoefer1034/> » des ordres de [[François Michel Le Tellier de Louvois|Louvois]] concernant le [[Sac du Palatinat|second ravage du Palatinat]]. Le régiment combat avec [[Nicolas de Catinat|Catinat]] à la bataille d’[[Avigliana]] le {{Date|28|mai|1690}}<ref>André Le Glay, introduction aux ''Lettres du maréchal de Tessé au prince [[Antoine de Monaco|{{nobr|Antoine {{Ier}}}} de Monaco]],'' coll. « Mémoires et documents historiques », Imprimerie de Monaco, 1917, {{p.}}{{pc|xx}}.</ref>, à celle de [[bataille de Staffarda|Staffarda]] le {{nobr|[[18 août]]}} de la même année<ref name=Lopez/> et à celle de [[Bataille de La Marsaille|La Marsaille]], le {{Date|4|octobre|1693}}<ref>Claude Larronde, « Les Officiers vicquois
sous le règne de Louis XIV », sur [http://claude.larronde.pagesperso-orange.fr/OfficiersVic.html claude.larronde.pagesperso-orange.fr].</ref>.

Il combat dans la [[guerre de Succession d'Espagne]] ([[1701]]-[[1713]]). Le {{Date|20|septembre|1703}}, il est à la [[Bataille de Höchstädt (1703)|bataille de Höchstädt]]<ref name=Lopez/>.

Il combat dans la [[guerre de Succession de Pologne]] ([[1733]]-[[1735]]).

Durant la [[Guerre de succession d'Autriche]] ([[1740]]-[[1748]]), il participe en [[1741]] à l’invasion de la [[Histoire de la République tchèque|Bohême]]. Le {{Date|27|juin|1743}}, il est à la [[bataille de Dettingen]]. Il participe à la [[Guerre de Succession d'Autriche#Le front France-Autriche|campagne de Flandre]] ([[1744]]-[[1748]]). Il est à la [[Bataille de Fontenoy]], le {{Date|11|mai|1745}}<ref name=Lopez/>.

Durant la [[guerre de Sept Ans]] ([[1756]]-[[1763]])<ref name=cavaliers/>, la charge de mestre de camp général appartient à François-Henri de Franquetot, duc de Coigny, âgé de dix-neuf ans au début du conflit. Le commandement effectif du régiment est assuré durant cette guerre :
* jusqu’au {{Date|27|mars|1761}}, par Gabriel Augustin de Franquetot, comte de Coigny, colonel-lieutenant ;
* à partir du {{Date|28|mars|1761}}, par Jean Charles, marquis de Ville, colonel-lieutenant<ref name=Vial/>.
Le Mestre de Camp Général combat le {{Date|26|juillet|1757}} à [[Bataille de Hastenbeck|Hastenbeck]] et le {{Date|23|juin|1758}} à [[Bataille de Krefeld|Krefeld]]<ref name=Vial/>.

{{...}}

=== Guerres de la Révolution et de l’Empire ===
[[Fichier:Grande Armée - 10th Regiment of Dragoons.jpg|thumb|right|250px|{{10e}} régiment de dragons dans la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]].]]

==== Campagnes ====
* 1792-[[1794]]. Armées [[Armée du Nord (1791)|du Nord]] et [[Armée des Ardennes|des Ardennes]].
* 1794. [[Armée de Sambre-et-Meuse]].
* 1795-[[1797]]. [[Armée de Rhin-et-Moselle]].
* [[1799]]. Invasion anglo-russe de la Hollande.
* 1800-[[1801]]. [[Armée des Grisons]].
* [[1802]]. [[Expédition de Saint-Domingue]].
* [[1805]]-[[1807]]. [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]].
* 1806-1807. [[Campagne de Prusse et de Pologne]].
* [[1809]]-1811. [[Guerre d'indépendance espagnole|Campagne d’Espagne]]<ref name=cavaliers/>.

==== Batailles ====
* 1792
**[[Bataille de Valmy]]
**[[bataille de Jemappes]].
* [[1793]]
**[[Bataille de Neerwinden (1793)]],
**[[Histoire de Cambrai#Révolution|Cambrai]].
* 1794
** [[Bataille de Fleurus (1794)|Bataille de Fleurus]]
**[[bataille de Sprimont]]
**[[Coblence#Le régime français|Coblence]].
* 1795
**[[Blocus de Mayence]]
**[[Mont-Tonnerre]].
* [[1796]]
**La Rehutte,
**bataille de [[Rastatt]],
**[[Ettlingen]].
* 1799
**[[Bataille de Bergen (1799)|Bataille de Bergen]],
**[[bataille d'Alkmaar]],
**[[bataille de Castricum]].
* 1800
**Passage du [[col du Splügen]].
* 1805 :
** [[Bataille d'Ulm]]
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|Le régiment ne participe pas]] à la [[bataille d'Iéna]], mais il est engagé dans la poursuite des [[Prusse|Prussiens]], puis dans les combats de Boitzenburg et de [[Combat de Prentzlow|Prentzlow]].
*1807 :
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]] sous les ordres du colonel [[Jean-Baptiste Dommanget|Dommanget]], le régiment participe à la plus grande charge de cavalerie de tous les temps<ref name=Azema>Lieutenant-colonel Henri Azema, [http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/10dragonsh.html « Historique succinct du {{10e}} régiment de dragons », sur cavaliers.blindes.free.fr]</ref> ({{Unité|10000}} à {{Unité|12000|cavaliers}}), conduite par [[Joachim Murat|Murat]].
**[[Bataille de Friedland]].
* 1809
**[[Bataille d'Alba de Tormes]].
* [[1810]]
** [[Siège de Ciudad Rodrigo (1810)|Siège de Ciudad Rodrigo]].
* 1811
**[[Bataille de Fuentes de Oñoro]]<ref name=napoleon/>.

=== De 1815 à 1914 ===
* [[1832]]. Belgique.
* [[1870]]-[[1871]]. France.

=== Première Guerre mondiale ===

==== 1914 ====
===== Lorraine =====
* [[23 août]]. [[Gerbéviller#Histoire|Gerbéviller]].
* [[25 août|25]] et [[26 août]]. [[Rozelieures]]<ref name=Azema/>.

===== [[Première bataille de la Marne]] =====
* [[4 septembre]] [[Saint-Barthélemy (Seine-et-Marne)|Saint-Barthélémy]].
* [[9 septembre]]. [[Château-Thierry]]<ref name=Lopez/>.
* [[12 septembre]]. [[Fismes#Époque moderne|Fismes]].
* [[13 septembre]]. Sud de [[Craonne#Craonne lors de la Première Guerre mondiale|Craonne]].
* [[23 septembre]]. [[Chaulnes#Histoire|Chaulnes]], [[Péronne (Somme)|Péronne]].
* [[24 septembre]]. [[Dompierre-Becquincourt|Dompierre]].
* [[27 septembre]]. [[Miraumont]].

===== [[Bataille de l'Artois (1914)|Bataille de l’Artois]] =====
* [[9 octobre]]. [[Wingles]].
* [[10 octobre]]. [[Vermelles]].
* [[19 octobre]]. [[Le Maisnil]]-[[Fresnoy (Pas-de-Calais)|Fresnoy]].

===== [[Première bataille d'Ypres|Bataille des Flandres]] =====
* {{1er novembre}}. [[Dranouter]].
* [[7 novembre]]. [[Messines]] (à pied)<ref name=Azema/>.

==== 1915 et 1916 ====

Arrivé en [[Alsace]] en décembre 1914, le {{10e}} régiment de dragons va y rester jusqu’en mai [[1916]] : secteur d’[[Aspach (Haut-Rhin)|Aspach]], puis de [[Michelbach]], de Burnhaupt<ref>[[Burnhaupt-le-Haut]] et [[Burnhaupt-le-Bas]] sont deux localités distantes d'{{Unité|1.5|km}}.</ref>, de [[Balschwiller]], de [[Fulleren]] et de [[Pfetterhouse]]<ref name=Lopez/>.

==== 1917 ====

===== [[Bataille du Chemin des Dames]] =====

[[16 avril]]-[[5 mai]]. Les Cavaliers de Courcy (à pied).

==== 1918 ====
* [[25 avril]]-[[15 mai]]. Combats des [[Monts des Flandres]].
* [[27 mai]]-[[10 juin]]. [[Bataille de l'Aisne (1918)|Bataille de l’Aisne]] : combats des bords de la rivière [[Matz]]<ref name=Azema/>.

=== Entre-deux-guerres ===

Le régiment prend garnison en [[1923]] à [[Alençon]], puis à [[Dinan]], puis en [[1936]] à [[Orange (Vaucluse)|Orange]].

=== Seconde Guerre mondiale ===

Le Groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des [[Groupes de Reconnaissance]]. Aussi, dès la déclaration de guerre, le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons disparaît-il en tant que tel pour se répartir, et donner naissance à cinq [[Groupes de Reconnaissance]] :
* [[21e groupe de reconnaissance de corps d'armée|21{{e}} Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée]] ([[21e GRCA]])
* [[5e groupe de reconnaissance de division d'infanterie|{{5e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie]] ([[5e GRDI]])
* [[26e groupe de reconnaissance de division d'infanterie|26{{e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie]] ([[26e GRDI]])
* [[34e groupe de reconnaissance de division d'infanterie|34{{e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie]] ([[34e GRDI]])
* [[72e groupe de reconnaissance de division d'infanterie|72{{e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie]] ([[72e GRDI]])

Recréé à Orange le {{Date|16|avril|1945}}, le {{nobr|{{10e}} régiment}} de dragons est dissous le {{1er novembre}}<ref name=Azema/>.

=== Guerre d'Algérie ===
* Juin 1956. Secteur côtier, à l’ouest d’[[Aïn Témouchent]].
* {{Date|14|octobre|1957}}. Région de [[El Malah|Rio Salado]].
* À partir du {{Date|27|octobre|1958}}. Opérations à [[Saïda (Algérie)|Saïda]], [[Aflou]], [[Béni Saf]], [[Méchria]], [[Rouïba]].
* {{Date|1|mars|1959}} au {{Date|11|février|1962}}. Opérations à [[Tiaret]], [[Frenda]], Aflou, Trezel, [[Aïn Kermes]], [[Laghouat]], [[Djelfa]], [[Maghnia]].

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==

* {{Date|6|novembre|1792}}, [[bataille de Jemappes|Jemmapes]]. Le {{10e}} régiment de dragons enfonce les redoutes tenues par les [[Autriche-Hongrie|Austro-Hongrois]].
* {{Date|26|juin|1794}}, [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus]]. Action déterminante.
* {{Date|14|juin|1807}}, [[Bataille de Friedland|Friedland]]. Charges<ref name=Azema/>.
* {{Date|9|juin|1918}}, [[Bataille de l'Aisne (1918)|bataille de l'Aisne]] : défense du Plémont et du plateau Saint-Claude. Une page d’honneur est notamment écrite par le lieutenant d’Allens et par ses vingt dragons du {{nobr|{{3e}} escadron}}<ref name=Lopez/>.

== Étendard ==

''Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription [[guerre d'Algérie|AFN]]<ref> Décision {{nobr|n° 12350/}}SGA/DPMA/SHD/DAT du {{Date|14|septembre|2007}} relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, ''Bulletin officiel des armées,'' {{nobr|n° 27}}, {{Date|9|novembre|2007}}.</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, {{Date|19|novembre|2004}}, (A) NORDEF0452926A, [[Michèle Alliot-Marie]].</ref>.

* [[bataille de Valmy|Valmy 1792]]
* [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]]
* [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]
* [[bataille d'Eylau|Eylau 1807]]
* [[bataille de Friedland|Friedland 1807]]
* [[bataille de l'Artois (1914)|Artois 1914]]
* [[Matz|Le Matz 1918]]
* [[guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]

== Traditions et uniformes ==

Habillement, équipement et armement des régiments de dragons font l’objet d’une ordonnance et d’un règlement royaux le {{Date|1er|mai|1750}}. Par privilège, les régiments Colonel Général et Mestre de Camp Général peuvent continuer à porter à leurs housses les trophées qu'ils ont coutume d’y porter. Les couleurs affectées au Mestre de Camp Général sont : « Habit, paremens, veste & doublure rouges ; housse & chaperon rouges, bordés de noir ; bonnet & revers rouges, bordés d'un galon noir ; épaulette et cordon de sabre noirs<ref>[http://praetiritifides.chez.com/Anc_Reg/Ordonnances/17500501_001_o3.htm « Ordonnance du Roy concernant l'habillement, l'équipement & l'armement de ses régimens de Dragons », sur praetiritifides.chez.com].</ref>. »

L’ordonnance et le règlement royaux du {{Date|9|avril|1757}} apportent des modifications : « ''Mestre-de-camp général…'' Habit & veste rouges, paremens & doublure blancs, la veste aura des revers blancs, ou une patelette blanche sur la manche de la veste<ref>[http://genealogie.over-blog.com/10-categorie-467167.html « Ordonnance du Roy, Concernant l'Habillement de ses régimens de Dragons. Du 9 Avril 1757 », sur genealogie.over-blog.com/].</ref> ».

L’ordonnance d’habillement de [[1786]] fixe les uniformes des régiments de dragons. Le fond de l’habit est vert foncé (vert dragon). La doublure et les retroussis sont de la couleur distinctive attribuée à chaque régiment. Pour le Mestre de Camp Général : revers écarlate, parements verts, boutons jaunes, poches en travers, boutonnières en galon aurore à l’habit<ref>[http://www.1789-1815.com/arfr4_drag_1789.htm « Dragons 1789 », sur 1789-1815.com].</ref>.

=== Insigne ===

==== 1938 à 1939 ====

Proposé par le colonel Desprez. Écu français moderne de fond doré. Trois étendards, un bleu, un blanc, un rouge. Un cor bleu et, sur fond bleu, une branche d’oranger portant trois fruits sont empruntés aux armes de la ville d’[[Orange (Vaucluse)|Orange]], ville de garnison du régiment depuis [[1936]]. Le tout est surmonté, sur fond vert (couleur de l’uniforme des dragons, de [[1762]] à [[1868]]) : d’un casque d’argent en relief, portant le {{nobr|chiffre 10}} ; de deux lances avec flamme rouge et blanc ; et de la devise ''Victoria pinget.''

==== 1945 ====

Écu aux armes du comte de Tessé, fondateur du régiment : croix de Saint-André « dentelée de gueules sur fond d'argent », surmontée de la devise ''Victoria pinget.''

==== 1956 à 1962 ====

Même insigne que celui de 1938, mais le casque y est plat et doré<ref name=Insigne/>.

=== Devise ===

Depuis [[1684]]<ref>[http://www.armees.com/armees/informations-generales/utile-423/Les-devises-militaires-francaises,34583.html « Les devises militaires françaises », sur armees.com].</ref> (époque à laquelle le Tessé Dragons devient le Mestre de Camp Général), la devise est : ''Victoria pinget<ref name=Milleseptcent/>{{,}}<ref name=Bunel/>'' (« La victoire l’illustre »). Elle est inscrite sur les guidons du régiment Mestre de Camp Général.

== Personnages célèbres ayant servi dans le régiment ==
* Maréchal [[René de Froulay de Tessé|de Tessé]], fondateur du régiment.
* Maréchal [[Antoine V de Gramont|de Gramont]] (Antoine V).
* Maréchal [[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle|de Belle-Isle]].
* Maréchal [[François-Henri de Franquetot de Coigny|de Coigny]] (François-Henri, [[1737]]-[[1821]]).
* Général [[Jacques-Marie de Cavaignac]]<ref>[http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=2807 « Cavaignac Jacques Marie, général vicomte de Baragne (1773-1855) », sur appl-lachaise.net].</ref>.
* Général [[Justin Laffite]], engagé comme simple [[dragon (militaire)|dragon]] le {{Date|8|septembre|1789}}<ref>A. Robert, G. Cougny, [http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/les-bataillons-de-lariege.php « M. Justin Laffite », sur lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com], ''Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889,'' Bourloton, 1889-1891.</ref>.
* Colonel [[Athanase Clément de Ris]], comme simple dragon.
* Général [[Alexandre d'Alton]].
* Général [[Jean-Baptiste Dommanget]]<ref name=napoleon/>.
* Maréchal de camp [[François Joseph Marie Clary]], affecté comme [[sous-lieutenant]] le {{date|12|mars|1804}}.

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==

=== Bibliographie ===
* Lieutenant Charles-Alexandre-Marie-Céleste d’Ollone, ''Historique du {{10e}} régiment de dragons,'' Berger-Levrault, 1893.
* Martial Lopez, [http://tableaudhonneur.free.fr/10eRD.pdf ''Historique du {{10e}} régiment de dragons résumé pendant les cinq campagnes contre l’Allemagne : 1914-1918,'' sur tableaudhonneur.free], éd. abrégée, Montauban, Georges Forestié, 1920.

=== Articles connexes ===
* [[Dragon (militaire)]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Mestre de camp général]]
* [[Régiment Mestre de Camp Général]]
* [[Régiment de cavalerie français]]
* [[Régiments français d'ancien régime]]

=== Liens externes ===

*[http://www.ancestramil.fr/index.php?page=cavalerie-controles 1756 : registre des Dragons composant le régiment Mestre de Camp Général » sur ancestramil.fr].


{{Portail|monde équestre|histoire militaire}}

{{DEFAULTSORT:Drag, 010}}
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Unité militaire de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Unité militaire de la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française]]

2e régiment de cuirassiers

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{{Ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{2e}} régiment de cuirassiers}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= {{2e}} Régiment de Cuirassiers
| image = Insigne régimentaire du 2e Régiment de Cuirassiers..jpg
| legende = insigne régimentaire du {{2e}} régiment de cuirassiers.
| taille image =
| creation=[[1635]]
| dissolution=[[1991]]
| pays={{france}}
| allegeance=
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Cuirassier]]s
| role= Cavalerie
| effectif=
| faitpartie=[[1re division blindée (France)|{{1re}} Division blindée]][[3e brigade mécanisée (France)|{{3e}} Division blindée]][[5e division blindée (France)|{{5e}} Division blindée]]
| enfaitpartie=
| garnison=
| ancien_nom='''Cardinal-Duc''''''Royal Cavalerie''''''Cuirassiers de la Reine''''''Régiment du Dauphin'''
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| couleurs=
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| devise='''nec pluribus impar'''Au-dessus de tous
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| mascotte=
| anniversaire=[[Georges de Lydda|Saint Georges]]
| inscriptions=''' [[bataille de Marengo|Marengo 1800]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[bataille de la Moskova|La Moskova 1812]] [[bataille de Vauchamps|Vauchamps 1814]] [[bataille de L'Ourcq|l'Ourcq 1914]] [[bataille de l'Avre|L'Avre 1918]] [[libération de Marseille|Marseille 1944]] [[Bataille d'Ulm|Ulm 1945]]'''
| batailles=[[Bataille de Hannut]]
| fourragere=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] Olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
| decorations=[[Croix de guerre 1939-1945]]Une palme
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''{{2e}} [[régiment]] de [[cuirassier]]s''' (ou '''{{2e}} RC''') est une unité de [[cavalerie]], puis de l’[[arme blindée-cavalerie]] de l’[[armée française]]. Le régiment Cardinal-Duc figurait en tête de la liste des douze régiments de cavalerie créés par la même Ordonnance du 16 mai [[1635]]. C'est pourquoi l'on peut dire que, par ses origines, le {{2e}} Cuirs était le plus ancien des régiments de l'armée blindé cavalerie actuels.

== Création et différentes dénominations ==
{{...}}

== Chefs de corps ==
=== Ancien régime ===
* [[Mestre-de-camp|Mestres-de-camp]] :
** [[1635]] : [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Cardinal De Richelieu]]
** [[1643]] : [[Louis XIII]]

* [[mestre de camp|Mestres de Camp]]-[[lieutenant (grade militaire)|lieutenants]]<ref name="Susane1874"/> :
{{début de colonnes}}
# '''16 mai [[1635]]''' : Montbas ([[François de Barthon]], vicomte de).
# '''13 janvier [[1654]]''' : Montpezat ([[Jean-François de Trémollet-Buccelli]], marquis de).
# '''23 janvier [[1654]]''' : Montpezat ([[Louis-François de Trémollet-Buccelli]], marquis de).
# '''avril [[1666]]''' : [[François VI de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld (François VI, duc de)]].
# '''[[1670]]''' : Estaing (N. du Saillant, comte d’).
# '''4 février [[1672]]''' : Plancy (Roger de Guénégaud (1645-1672), marquis de).
# '''avril [[1674]]''' : [[Chenoise]] (François-Philippe ''alias [[François-Pierre de Castille|François-Pierre'' de Castille]], {{2e}} marquis de).
# '''29 août [[1675]]''' : Montrevel ([[Nicolas-Auguste de La Baume]], marquis de), [[maréchal de France]] en [[1702]].
# '''22 juillet [[1677]]''' : [[Léonor Marie du Maine du Bourg|Bourg (Léonor-Marie du Maine, comte du)]], maréchal de France en [[1724]].
# '''décembre [[1701]]''' : Bourg (Claude Léonor du Maine, comte du), fils du précédent.
# '''19 décembre [[1706]]''' : Sully ([[Maximilien-Henri de Béthune]], duc de).
# '''[[1712]]''' : Épinoy ([[Louis II de Melun]], prince d’).
# '''[[1724]]''' : Épinoy ([[Jean Alexandre Théodose de Melun]]<ref>[[Jean Alexandre Théodose de Melun|Jean Alexandre Théodose]] [[Maison de Melun|de Melun]] ([[25 janvier]] [[1710]] † [[6 janvier]] [[1738]] - [[Paris]]), instituté son [[wikt:universel|légataire universel]], {{Citation|[[prince d'Épinoy]], {{subst:lien/Conversion automatique|fr=comte de Melun|lang=de|trad=Grafschaft Melun}}}}, seigneur [[Prévôt (Ancien Régime)|prévôt]] héréditaire de [[Douai]], [[Châtelain (titre)|châtelain]] de [[Bailleul]], [[connétable]] héréditaire de [[Comté de Flandre|Flandres]], [[mestre de camp]] commandant le [[régiment Royal Cavalerie]] ([[1724]])
; Source : {{ouvrage
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|prénom1=François-Alexandre
|nom1=Aubert de La Chesnaye des Bois
|lien auteur1=François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois
|titre=Dictionnaire de la noblesse
|sous-titre=contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France
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}} ;
* {{ouvrage
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|lien auteur1=Louis Moréri
|titre=Le Grand dictionnaire historique
|sous-titre=ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane
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|consulté le=
}} ;
</ref>, prince d’), [[cousin issu de germain]] du précédent.
# '''15 février [[1738]]''' : Beuvron ([[Anne-Pierre d'Harcourt]], comte de), [[maréchal de France]] en [[1775]].
# '''6 mars [[1743]]''' : [[Augustin Louis Hennequin d'Ecquevilly|Ecquevilly (Augustin-Louis Hennequin, marquis d’)]].
# '''10 février [[1759]]''' : [[Armand-Louis de Serent|Sérent (Armand-Louis, marquis de)]].
# '''15 février [[1771]]''' : [[Armand François Hennequin d'Ecquevilly|Ecquevilly (Armand-François Hennequin, comte d’)]].
# '''10 mars [[1788]]''' : Moyria ([[Ferdinand de Châtillon]], marquis de).
# '''21 septembre [[1788]]''' : Esclignac ([[Henri-Thomas-Charles de Preissac-Fézenzac]], duc d’).
{{fin de colonnes}}

=== Révolution et Empire ===
; [[Colonel]]s et chefs de brigade<ref name="napoleon-series"/> :
{{début de colonnes}}
* [[1792]] : Colonel. Louis de La Pinserie d'Hauboutet
* [[1792]] : Colonel. De Beaujeu Edmie-Henri
* [[1793]] : Chef De Brigade. De Marne Xavier-Frederic
* [[1793]] : Chef De Brigade. Magron Jacques
* [[1794]] : Chef De Brigade. Radal Jean-Antoine-Étienne
* [[1799]] : Chef De Brigade. Yvendor Jean-Frederic
* [[an VIII]] : Chef d'Escadron. [[Jean-Baptiste Alix|Alix Jean-Baptiste]]
* [[1805]] : Chef De Brigade. [[Louis-Claude Chouard|Baron Chouard Claude-Louis]]
* [[1811]] : Colonel. Baron Rolland Pierre
* [[1813]] : Colonel. Morin Léonard
* [[1814]] : Colonel. Baron de Labiffe Louis
* [[1814]] : Colonel. De Lacroix.
* [[1815]] : Colonel. Baron Grandjean Louis-Stanislas-Francois
* [[1815]] : Dissous.
{{fin de colonnes}}

=== Depuis 1815 ===
{{début de colonnes}}
* [[1816]] : Colonel. Marquis De Breuilpont.
* [[1821]] : Colonel. De Salomon de Feldeck Jean-Baptiste-Étienne-Ignace
* [[1828]] : Colonel. De Niceville François-Hyppolite-Théophile
* [[1839]] : Colonel. Reibell
* [[1848]] : Colonel. Dard d'Espinay Corneille-Albert
* [[1851]] : Colonel. d'Oullembourg Bertrand-Eugéne
* [[1854]] : Colonel. Taffin Victor-Marie-François
* [[1859]] : Colonel. Yvelin de Beville Charles-Alphonse-Aimé-Alexandre
* [[1864]] : Colonel. Baron Rossetti Gustave-Victor-Scipion-Marie
* [[1870]] : Colonel. Bore Verrier.
* [[1871]] : Colonel. Baron Rossetti Gustave-Victor-Scipion-Marie
* [[1873]] : Colonel. Comte de la Loyere Alberic-Ferdinand-Marie
* [[1880]] : Colonel. Braun A
* [[1886]] : Colonel Verdun
* [[1894]] : Colonel. De Clauzade de Mazieux Marie-Paul
* [[1899]] : Colonel. [[Famille de Rougé|de Rougé]] Casimir-Bonabes-Marie
* [[1905]] : Colonel. Lamy M-J-V-E
* [[1905]] : Colonel. Chabaud
* * [[1913]] : Colonel. du Fretay
* [[1914]] : Chef d'Escadron. Clolus
* [[1914]] : Colonel. De Mareuil
* [[1915]] : Colonel. De Canchy
* [[1917]] : Colonel. De Francolini
* [[1917]] : Colonel. de Canchy
* [[1918]] : Colonel. De France
* [[1918]] : Colonel. Chassou.
* [[1919]] : Dissous
* '''07/07/[[1939]] - 29/05/[[1940]]''': [[Jean Touzet du Vigier|Colonel '''Touzet du Vigier''']]
* [[1940]] : Dissous
* [[1943]] : Colonel. Durosoy Maurice-Armand
* [[1946]] : Colonel. De Montaudoin
* [[1950]] : Colonel. Ballot
* [[1951]] : Colonel. Oberlaender
* [[1953]] : Colonel. Jobelot
* [[1957]] : Colonel. De Cherge
* [[1959]] : Colonel. Deturbert
* [[1961]] : Colonel. De Favitski
* [[1963]] : Colonel. Boscals De Reals
* [[1965]] : Colonel. Perre
* [[1967]] : Colonel. Pelletier
* [[1969]] : Colonel. ROUGER
* [[1971]] : Colonel. De Galbert
* [[1973]] : Colonel. Jutel
* [[1975]] : Colonel. Loubens
* [[1977]] : Colonel. Nouan
* [[1979]] : Colonel. Aurousseau
* [[1981]] : Colonel. Rozier De Linage Maurice
* [[1983]] : Colonel. Mannin
* [[1985]] : Colonel. Denoncin
* [[1987]] : Colonel. Lenoir
* [[1989]] : Colonel. De Vaugrigneuse
* [[1991]] : Dissous
{{fin de colonnes}}
== Historique des garnisons, combats et batailles du {{2e}} RC ==
* Il tient successivement garnison à [[Nevers]] en avril 1817, à [[Vesoul]] et à [[Épinal]] en avril 1821.
* Il tient garnison dans le Nord [[Lille]] 1871 de 1873, à l'Est [[Commercy]], [[Lunéville]], à l'Ouest [[Niort]], en Région parisienne à [[Versailles]], puis enfin et surtout à [[Paris]] 1874 de 1876 et 1892 de 1914. En 1918 dirigé, après l'armistice, sur [[Sarrelouis]], il n'y reste que jusqu'au 25 novembre et revient bientôt en France à [[Héricourt]], puis à [[Lyon]].
* Il sera cantonné à Bellheim en [[Belgique]]. Puis à Manderscheid, il quittera l'Allemagne le 3 octobre 1945. En France, il s'installera à [[Châtellerault]], [[Angoulême]], puis [[Saint-Wendel]] et [[Reutlingen]] en Allemagne. En 1978 il engendrait l'escadron d'éclairage divisionnaire (E.E.D.5) stationné à [[Tubingen]], également créé.

=== Ancien Régime ===
* En 1635 à 1636, au début de la dernière phase de la guerre de Trente ans.
* L'une de ses compagnies est alors commandée par [[Abraham de Fabert d'Esternay|Fabert]], futur maréchal de France. Il est ensuite affecté à l'Armée de Flandre et va, pendant 23 ans, combattre les Espagnols dans le Nord de la France et le sud de la Belgique, ne quittant ce théâtre d'opérations que pour participer à la répression de troubles intérieurs à Caen, à Avranches 1639, à La Rochelle 1651 et dans la région parisienne 1652. Il s'illustre lors de multiples sièges de Corbie, Landrecies, Maubeuge, La Capelle, Aire Saint-Lys et de nombreuses batailles. En particulier, sous les ordres du [[Grand Condé]], il prend une part décisive à la victoire de [[Bataille de Rocroi|Rocroi]] 19 mai 1643, puis, sous ceux de Turenne, à la glorieuse [[Bataille des Dunes (1658)|bataille des Dunes]] de juin et juillet 1658 qui devait mettre un terme provisoire à la guerre contre L'Espagne et amener la paix des Pyrénées 1659. le Régiment avait pris le nom de « Royal-Cavalerie » 1643 qu'il devait conserver jusqu'à la Révolution. Le Régiment tient garnison dans le [[Boulonnais]] et participe en [[1662]] à la répression d'une révolte paysanne dans cette province.

* De 1756 à 1804 la guerre, entre la France, alliée cette fois à l'Autriche et à la Russie, contre la Prusse alliée à l'Angleterre.

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* En [[1792]], la France révolutionnaire déclare la guerre aux monarchies européennes. Son étendard sa première inscription : [[Bataille de Marengo|Marengo]].
* Les [[armée]]s [[française]]s se battent avec acharnement aux frontières du Nord et de l'Est, en Belgique, en Hollande, en Allemagne, en Suisse, en Italie et jusqu'en [[Égypte]]. Le {{2e}} de cavalerie ne cesse, durant cette période, d'être sur la brèche. Ses champs de bataille se situent surtout en Allemagne et en Italie.

* 1805
** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]

=== De 1815 à 1848 ===

* Réduit à un peu plus d'une centaine d'officiers et de cuirassiers, le Régiment quitte Neuîlly le 6 juillet 1815 et prend la route de Saumur. C'est sur les bords de la Loire en août 1815, puis à [[Rennes]] en février 1816, qu'il va panser ses blessures. Le 16 juillet lui a été conférée l'appellation de « Régiment du Dauphin ».
La France ayant été mandatée par le concert des puissances européennes pour aider le roi [[Ferdinand VII d'Espagne]] à consolider son trône, les "Cuirassiers du Dauphin" quittent le 8 février 1823 [[Épinal]] pour [[Bayonne]]. Fin mars, ils sont aux environs d'Orthez et franchissent la [[Bidassoa]] le 27 avril. Puis c'est pour le régiment une promenade militaire qui, par Vittoria, Burgos, Valladolid et Madrid, l'amène jusqu'à Tolède à la fin de mai. C'est ensuite par Madrid, Talaveyra et Aranjuez, le retour sur Bayonne.

=== Deuxième République ===

=== [[Second Empire]] ===
* Resté à l'écart des grandes campagnes extérieures de la monarchie et du {{2e}} Empire, (Algérie, Crimée, Italie, Mexique), le régiment participe en revanche à la première des empoignades franco-allemandes. La guerre éclate le 15 juillet [[1870]]. Le régiment appartient alors à la division de Cuirassiers du Général de Bonnemains, et forme brigade avec le [[1er régiment de cuirassiers]]. Il participe avec vaillance à la [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth|bataille de Froeschwiller]].
* Le Régiment y perd 6 officiers et 141 sous-officiers et hommes de troupe, ainsi que son colonel, qui tombe aux mains de l'ennemi. La bataille perdue et l'Alsace évacuée, le régiment est dirigé par [[Saverne]], [[Sarrebourg]], [[Blamont]], où le commandement reconstitue une armée destinée à dégager les forces françaises investies sous Metz. Mais la manœuvre de débordement entreprise par cette armée s'enlise à [[Sedan]]. Cernée par les Allemands, elle capitule, malgré de vaines tentatives pour rompre l'encerclement, victime beaucoup plus de l'inertie et de l'irrésolution de [[Napoléon III]] que de la supériorité de l'adversaire. Après avoir stoïquement subi toute la journée le feu des canons ennemis dans l'attente de la charge, le régiment est fait prisonnier et désarmé. La résistance se poursuit encore, mais c'est finalement la disparition de l'Empire, l'armistice de Versailles et le [[traité de Francfort]] le 10 mai 1871, où la France est obligée de consentir à la cession de l'[[Alsace]] et de la [[Lorraine]].

=== De 1871 à 1914 ===
* Reformé le 29 mars 1871 à [[Orange (Vaucluse)|Orange]], alors que la paix n'est pas encore revenue, le régiment va vivre pendant 40 ans, comme l'ensemble de l'armée, dans l'espoir de rendre à la France les provinces perdues d'Alsace et de Lorraine.
* Un détachement du régiment participe au maintien de l'ordre pendant les émeutes de [[Vigneux]] et de [[Villeneuve-Saint-Georges]] dans l'Essonne en juin 1908.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
* Casernement en 1914 : [[Paris]] à la {{2e}} brigade de cuirassiers, à la {{1er}} division de cavalerie d'août 1914 à novembre 1918. La [[bataille de Charleroi]]. Le corps de cavalerie, après s'être remis en condition, était en effet engagé depuis le matin du 7 septembre sur l'Ourcq la part que le régiment y prit lui valut d'ajouter sur son Etendard l'inscription « l'Ourcq » la bataille de l'Ourcq conclue victorieusement, le Corps de Cavalerie entame la poursuite au rythme permis par l'état de ses chevaux. Relevé le 31 octobre, le corps de cavalerie est jeté aussitôt dans la mêlée des [[Première bataille d'Ypres|Flandres]]. Le {{1er}} novembre, la {{1re}} division de cavalerie pousse par Bailleul vers le Mont Kemmel, au secours des Anglais en difficulté. Le 2 novembre, c'est l'engagement de Werlverghen sur le « croupe de l'enfer », suivi le 4 novembre, de combats de part et d'autre de la Douve et d'une attaque sur [[Messines]]. D'une façon générale, une partie des effectifs, mis à pied, occupe des secteurs réputés calmes, tandis que les chevaux sont maintenus en arrière. C'est ainsi que le corps de cavalerie est poussé dans la région de [[Vitry-le-Francois]] en février, puis dans celle de Verdun en avril. Lors de l'offensive alliée d'Artois de mai à juin 1915, il reste en réserve derrière la {{IIe}} Armée au Nord-Est d'[[Amiens]]. De même, lors de l'offensive de Champagne de septembre à octobre 1915, il est maintenu en Artois à la disposition de la {{Xe}} Armée. De juillet à novembre 1916, c'est l'offensive alliée de la Somme. Début mars 1917, alors que le régiment est au [[Hamel]] et à [[Contoire]], les Allemands entament un repli sur une position organisée plus en arrière, la ligne « Hîndenburg ». Le 31 mars, c'est la fin de cette deuxième bataille de Picardie, ou encore bataille de L'Avre, qui permit d'arrêter la poussée Allemande sur [[Amiens]]. Son héroïque comportement devait valoir au {{2e}} Cuirassiers une {{6e}} inscriptions sur son étendard « L'Avre ». [[Deuxième bataille de la Marne]] marque la fin des offensives Allemandes et la reprise de l'initiative par les armées Alliées. La conduite héroïque du régiment pendant cette période lui valut une « citation à l'ordre de l'Armée ».

{{Message galerie}}
<gallery>
Image:French heavy cavalry Paris August 1914.jpg|Cuirassiers à Paris, en août [[1914]].
Image:Cuirassier.jpg|Un cuirassier français.
</gallery>

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
le régiment est dissous le 15 août [[1919]] dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée et ses éléments versés au [[12e régiment de Cuirassiers]].

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
* Recréé peu après le début de la {{2e}} Guerre mondiale. Le {{2e}} Régiment de Cuirassiers, sous les ordres du Colonel du Vigier appelé à former avec le {{1er}} Cuirassiers la {{5e}} Brigade de Combat, elle-même dans la composition de la {{3e}} division légère mécanique. Équipé de [[Char Somua S-35]] armés de canon de {{Nombre|47|mm}} et de [[Hotchkiss H35]] armés du canon de {{Nombre|37|mm}}.

* Campagne de [[Belgique]], participe à la [[Bataille de Hannut]] et de [[France]] en 1940. Le {{1er}} août [[1940]] le {{2e}} cuirassiers est dissous. Il a reçu à la suite des combats de [[Belgique]] une citation à l'ordre de l'armée. Plus de détail : [http://www.tanaka-world.net/?p=431 Le 2e Cuirassiers en Belgique]

* Le 16 septembre [[1943]], est la renaissance du {{2e}} cuirassiers, à Mercier-Lacombe, en [[Oranie]], par dédoublement du [[2e régiment de chasseurs d'Afrique]]. Affecté à la division blindée, aux ordres du Général [[Vigier|Touzay du Vigier]], son ancien chef de corps de 1940, il constitue, avec le [[3e régiment de zouaves]] et le 1/[[68e régiment d'artillerie|68{{e}} RA]], le Combat-Command {{numéro}}1. Embarqué le 10 août 1944 à Oran, le {{2e}} cuirassiers, à un escadron de chars légers et à trois escadrons de chars moyens [[Sherman M4]], prend pied sur le sol de France à la Nartelle au milieu de la baie de [[Saint-Tropez]] le 16 août 1944. L'ensemble des troupes, avait opéré dans le cadre et au profit du {{6e}} Corps d'armée américain. Le 20 août, repassant aux ordres de la [[1re Armée (France, Seconde Guerre mondiale)|{{1re}}armée Française]] [[1re division blindée (France)|{{1re}} D.B]]. Le 23 août, {{4e}} Escadron en tête, le {{2e}} cuirassiers entre dans [[Marseille]] après plusieurs jours. Le 31 août il franchit le [[Rhône]], partie à [[Vallabrègues]], partie à [[Avignon]], et se regroupe le soir à [[Bagnols-sur-Cèze]]. Le [[Viviers]], [[La Voulte]], [[Tournon]], [[Annonay]], [[Saint-Étienne]]. Le 3 septembre 1944, le régiment participe à la libération de [[Lyon]]. La prise de [[Chalon-sur-Saône]]. [[Dijon]] le 11 septembre [[Is-sur-Tille]]. Le 13 [[Langres]] est à son tour libérée après un vif combat. Le même jour, la jonction est effectuée au Nord-Est de [[Chaumont (Haute-Marne)|Chaumont]] avec la [[2e division blindée|{{2e}} DB]] qui arrive de [[Paris]]. Obliquant à droite, la {{1re}} DB s'axe alors sur [[Colmar]]. La poussée vers les [[Campagne des Vosges (Seconde Guerre mondiale)|Vosges]], enlèvent Travexin, mais ne peuvent en déboucher. Les autres groupements ne sont pas plus heureux. Il est alors décidé de retirer la {{1re}} DB des Vosges. Elle se regroupe, à partir du 22 octobre, dans la région de Vesoul, et se prépare à s'engager dans la trouée de Belfort. Reposé, recomplété, le régiment pénètre en [[Alsace]] le 20 novembre en longeant la frontière [[Suisse]] et, le 21 novembre participe brillamment à la prise d'[[Altkirch]] et d'[[Illfurth]]. Prend part à l'occupation de [[Mulhouse]] Des combats acharnés vont alors s'engager pour la réduction de la poche de Colmar. Ils dureront trois semaines, au milieu d'un hiver rigoureux, du 20 janvier au 9 février [[1945]] et seront marqués notamment par les combats d'Illzach, de Kingersheim et Richwiller, le {{2e}} cuirassiers, agissant alors au profit de la [[9e division d'infanterie coloniale|{{9e}} DIC]]. Après avoir atteint le Rhin le 6 février à Chalampé, le régiment est ramené à Mulhouse, où il stationne jusqu'au 14 avril 1945. C'est enfin, le dernier assaut le 16 avril, poussé sur [[Strasbourg]], le régiment franchit le Rhin en face de Rastatt. C'est la poussée vers le Danube, avec au passage les prises de [[Messkirch]], de [[Krauchenwies]], de [[Mengen]], de [[Sigmaringen]]. Le 23 avril 1945, le {{2e}} cuirassiers pénètre dans [[Ulm]], puis s'orientant face au Sud, entre en [[Autriche]] le 30 avril par Immenstadt et Aach. Le 3 mai, dans le cadre d'un remaniement du dispositif, il reprend la route de Strasbourg, repasse le Rhin à Kehl le 9 mai et gagne à Rheinzabern, au sud-est de [[Landau]], son premier cantonnement du temps de paix. Le 18 juin 1945, l’[[Étendard (bannière)|étendard]] du régiment, que vont enrichir les nouvelles inscriptions de Marseille et d'Ulm. Il se voit accorder le droit au port de la [[Les fourragères françaises|fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec une olive aux couleurs du ruban de la [[Croix de Guerre 1939-1945]]. La citation à l'ordre de l'Armée qui lui est décernée le {{1er}} octobre 1945.

{{Message galerie}}
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Image:Insigne_Rhin_et_Danube-1èrearmée.jpg‎|Insigne (Rhin et Danube) {{1re}} Armée Française.
Fichier:Insigne 1° DB.JPG|Insigne de la {{1re}}division blindée.
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=== De 1945 à nos jours ===
Il est transféré en [[Bade-Wurtemberg]] (Allemagne) est marquera également son passage de la [[1re division blindée (France)|{{1re}} Division blindée]] à la [[3e brigade mécanisée (France)|{{3e}} Division blindée]]. Et c'est en 1978 dans le cadre d'une réorganisation des Forces Françaises en Allemagne que le régiment passe de la {{3e}} Division blindée à la [[5e division blindée (France)|{{5e}} Division blindée]] nouvellement reconstituée.

Équipé de [[Sherman M4|Sherman]], puis de 1952 à 1953, il reçoit des [[Char M47|Patton M47]]. De 1960 à 1969, son {{4e}} Escadron est doté de chars [[AMX-13]] [[Nord SS.11|SS11]] et sert en outre de support au « Centre d'Entretien des Tireurs de Missiles des [[Forces françaises en Allemagne|F.F.A]] ».Il est alors en garnison à Reutlingen avec le 73° régiment d'artillerie blindé.Avec ce régiment et le 12° régiment de cuirassiers et le 24° groupe de chasseurs portés,tous deux stationnés à Tübingen,il forme la 5° brigade blindée(PC à Tübingen)composante de la 3° division (PC à Fribourg). En 1969, ses structures sont modifiées en prévision de son équipement en [[AMX-30]]B: 4 escadrons à 13 chars, un escadron porté, un escadron des Commandements et Services. Les A.M.X.30B arriveront au printemps 1971. En 1984 dans le cadre de la réorganisation de l'Armée de terre, le régiment perd le {{4e}} escadron et l'escadron porté, les trois autres escadrons étant alignés à 17 chars. En 1985 pour son 350{{e}} anniversaire, le régiment reçoit de nouveaux matériels l'AMX 30B2. La chute du [[mur de Berlin]] le 9 novembre 1989 va entraîner la refonte des Forces Françaises en Allemagne. Le régiment sera parmi les premiers à être dissous en 1991. L'étendard et les Traditions du {{2e}} régiment de cuirassiers reposent désormais au musée de la cavalerie de Saumur.

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Fichier:Insigne 5° DB.JPG|Insigne de la {{5e}} D.B
Fichier:Insigne des forces françaises en Allemagne.gif|insigne F.F.A
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== Étendard ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

* [[bataille de Marengo|Marengo 1800]]
* [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]
* [[bataille de la Moskova|La Moskova 1812]]
* [[bataille de Vauchamps|Vauchamps 1814]]
* [[bataille de L'Ourcq|l'Ourcq 1914]]
* [[bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]
* [[libération de Marseille|Marseille 1944]]
* [[Bataille d'Ulm|Ulm 1945]]

== Décorations ==

''Sa cravate est décorée :

''De la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945.

* Cité à l'ordre de l'armée le {{2e}} régiment de cuirassiers le 7 mai 1919 : Le Maréchal de France [[Pétain]].
* Cité à l'ordre de l'armée La {{5e}} Brigade de combat ordre {{numéro}}15 « C » du 9 juin 1940 : Le Général Commandant en Chef [[Weygand]].
* Cité à l'ordre de l'armée décision {{numéro}}1215 du {{1er}} octobre 1945, la présente citation comporte l’attribution de la [[Croix de guerre 1939-1945]] avec palme. Fait à [[Paris]], le {{1er}} octobre [[1945]] [[Charles de Gaulle]].
* Deux escadrons le {{2e}} et {{3e}} ont été cités à l'ordre de l'armée en [[1945]] décision {{numéro}}1064.
* Le {{4e}} escadron cité à l'ordre de la division ordre général {{numéro}}1050 en 1945 : Le Général [[de Lattre de Tassigny]].

''(Il n’existe pas de [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 (vert et rouge dominant), la forme et les couleurs du ruban de celle de 1914-1918 sont maintenues (vert dominant et rouge), par contre une "olive" (vert et rouge dominant aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945) placée entre le ferret et le nœud à quatre tours permet de la différencier de celle obtenue en 1914-1918).
{{Article détaillé|Les fourragères françaises}}
{{Message galerie}}
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Fichier:Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939 1945.jpg|Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939 1945.
</gallery>

== Traditions et uniformes ==
{{...}}
=== Étendards utilisés ===
{{...}}

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Fichier:RC Royal cavalerie.png|[[Étendard]] du [[Royal-Cavalerie]]
</gallery>
{{message galerie}}
=== Insigne ===
Reprise de l'insigne de 1945 avec casque est banderole argentée. Fabriqué par la [[maison Arthus-Bertrand]] et homologué G 2861. Dans les dernières années, il a été réalisé par la maison Delsart avec une variante plaquée or et argent.

=== Devise ===
<center>'''nec pluribus impar'''"Au-dessus de tous"</center>
[[Fichier:Royal 4RC 1757.png|thumb|l' uniforme du régiment en 1757]]
=== Uniformes d’Ancien Régime ===

=== Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire ===
* Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie)

* Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu’à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d’épaule bleues [[passepoil]]ées de la couleur distinctive du régiment. Tenues reçues en [[1805]], ornées d'un plumet et d’épaulettes rouges, aux retroussis ornés de [[grenade (arme)|grenades]] bleues (symbole des armes d'élite).

* À partir de [[1806]], les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à revers. Les cuirasses étaient d’un modèle unique. Les casques, acquis par les régiments, différaient selon le fournisseur. Inspiré du casque des dragons, il avait la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours des bonnets de grenadiers. L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole, d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de buffle.

== Personnages célèbres ayant servi au {{2e}} RC ==
* [[Antoine Ernest de Rothwiller|Antoine Ernest, baron de Rothwiller]] : termine sa carrière comme général de brigade.
* [[Geoffroy Chodron de Courcel]] (1912-1992), diplomate français, ancien collaborateur du général de Gaulle, effectue son service militaire (par devancement d'appel, octobre 1932), au {{12e}} cuirs (2e Cuirs dissous en 1918) puis au [[1er bataillon de dragons portés|{{1er}} bataillon de dragons portés]]<ref name="Chodron de Courcel"/> ;

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2|références=
<ref name="Susane1874">{{Harvsp|Susane|1874}}.</ref>
<ref name="napoleon-series">{{Harvsp|Broughton|1995-2005}}.</ref>

<ref name="Chodron de Courcel">{{Harvsp|Ordre de la Liberation|2004|p=Chodron de Courcel}}.</ref>
}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* {{Lien web
|url=http://www.2emecuirassiers.com
|titre=2eme régiment de cuirassiers, 2eme cuirassiers, 2eme cuirs
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|date=6 avril 2006
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|site=www.2emecuirassiers.com
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|consulté le=12 avril 2012
}} ;
* {{pdf}} {{Lien web
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|titre=Régiment Royal
|id=Susane1874
|série=Histoire de la Cavalerie française (1874)
|auteur=Général Susane
|lien auteur=Louis Susane
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|consulté le=23 février 2012
}} ;
* {{en}} {{Lien web
|url=http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_cuirassiers.html#2nd
|titre=French Cuirassier Regiments and the Colonels who Led Them: 1792 to 1815
|id=Broughton1995-2005
|série=Part I: 1 - 7 Regiments
|auteur=Tony Broughton, FINS
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|consulté le=27 décembre 2011
}} ;
* {{Lien web
|url=http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/214.html
|titre=Geoffroy Chodron de Courcel
|id=Ordre de la Liberation2004
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|coauteurs=
|date=3 décembre 2004
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|site=www.ordredelaliberation.fr
|éditeur=[[Ordre de la Liberation]]
|page=
|citation=
|en ligne le=
|consulté le=12 avril 2012
}} ;

=== Autres sources ===
* Général de brigade Philippe Peress. 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]].
* Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.



{{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|monde équestre|France}}

{{DEFAULTSORT:CUIR, 002}}

[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de l'Armée de terre française]]
[[Catégorie:Histoire militaire de la France]]
[[Catégorie:Histoire de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1939-1945]]
[[Catégorie:Fondation en 1635|Regiment cuirassiers 002]]

Chevaliers-dragons de la couronne

2013-04-21T17:33:57Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= Chevaliers de la couronne
| image = Cavalerie noble.jpg
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| legende = Uniforme de la Cavalerie noble. Les Chevaliers de la couronne portent un casque.
| creation= {{Date|19|novembre|1791}}
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CET ARTICLE DOIT ÊTRE REORGANISE

Les '''Chevaliers de la couronne''' sont une unité de cavalerie de l'[[Armée des émigrés|Armée de Condé]]. Ils ont l'habit bleu liseré de rouge de la cavalerie noble, à une seule rangée de boutons dorés, gilet, ceinturon, culottes blanches, casque or couvert de peau de phoque de Kerguelen et fourrure de panthère, queue et pompons. Le premier nom exact de ce corps est ''Chevaliers-dragons de la couronne'' de 1791 à 1795<ref> Souvenirs du chevalier d'Hespel d'Hocron, volontaire à l'armée de Condée, 1794-1797: Accompagnés d'une notice sur la famille d'Hespel, Albéric Charles Henri d'Hespel d'Hocron, Hyrvoix de Landosle, Éditions P. Roger, 1927, p.32.</ref>.

== Histoire du régiment ==

[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] Formé à [[Worms (Allemagne)|Worms]], le {{Date|19|novembre|1791}}<ref> Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et les illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, P Louis Lainé, 1830, p.38. </ref>, cette unité est destinée à l’[[Armée des émigrés|Armée de Condé]]. C’est un corps de cavalerie de trois cents gentilshommes ou jeunes gens de bonne famille, désignés sous le nom de chevaliers-dragons de la couronne, que le comte de Bussy, gentilhomme émigré de Bourgogne, avec une somme assez considérable, met sur pied. Ils sont le premier noyau de l'armée que le prince a résolu de rassembler<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.12. </ref>. Le comte [[Louis de Frotté]] et [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle]] prennent du service aux Chevaliers de la couronne<ref> Louis de Frotté: le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore,1993, p.64.</ref>. Le chevalier de Puymaigre est lui aussi attaché aux Chevaliers de la couronne<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.31. </ref>. En {{Date||janvier|1792}} le régiment des Chevaliers de la Couronne va à Ettenheim, puis à Oberkirch. Condé n’a, à cette époque, que deux mille hommes sous ses ordres et ils l’accompagnent.

[[Image:Louis de Frotté.jpg|thumb|<center>Le comte [[Louis de Frotté]] prend fin [[1791]] du service aux Chevaliers-dragons de la couronne<ref name="Frotté 1993, p.64">Louis de Frotté: le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.64.</ref>. </center>]]

[[Image:PrincedeTalmont.jpg|thumb|<center> [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle]] fait une première campagne avec l’uniforme des Chevaliers-dragons de la couronne, mais il est aide de camp du comte d'Artois (futur [[Charles X de France]]).</center>]]

[[Image:Etienne Frederic Lignon Portrait of Richelieu.jpeg|thumb|<center>Le [[Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu|duc de Richelieu]] commande les chevaliers-dragons de la couronne, mais donne sa démission et est remplacé par le duc [[Marie-François d'Harcourt]], neveu de [[François-Henri d'Harcourt]].</center>]]

Le roi de Prusse retrouve à [[Germersheim]] le prince [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]], qui le reçoit à la tête d’un bataillon de gentilshommes dont S. M. fit la revue, ainsi que de quelques autres corps, tels que les chevaliers de la couronne et la [[légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas|Légion de Mirabeau]]<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.68. </ref>.

Les débuts de la campagne sont prometteurs. Les troupes de [[Theobald de Dillon]] sont chassées des Pays-Bas et ses soldats crient à la trahison et ils le massacrent le {{date|28|avril|1792}}. La pression des coalisés semble irrésistible<ref name="Frotté 1993, p.64"/>.

[[Louis de Frotté]] et les chevaliers-dragons de la couronne sont en colère de ne pas avoir combattu à la [[bataille de Valmy]] et de l’attitude de leurs alliés qui se replient sans raison. Cette retraite du fait de la boue, de l’eau des puits et des mares empoisonnée par les cadavres, de l’attitude des populations patriotes du Nord et l’Est est un cauchemar. Des civils royalistes craignant pour leurs vies aggravent cette débâcle. Le {{date|23|novembre|1792}} un ordre du jour des comte d'Artois (futur [[Charles X de France]]) et de Provence dissout les unités d’émigrés.

[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the Habsburg Monarchy.svg|30px]] Néanmoins les troupes de [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] continuent de combattre aux côtés des Autrichiens. En [[1793]], les hussards de Léopold-Toscane et les Chevaliers de la Couronne, qui sont à Sandern reçoivent ordre de se porter dans la plaine de Rilsheim, y arrivent en même temps qu’une brigade allemande, ayant à leur tête le duc de Bourbon et le duc d'Enghien. Le désordre de l'armée ennemie est tel dans cet instant, que sa cavalerie se précipite à toutes jambes, dans sa fuite, sur son infanterie, car celle-ci l'ayant prise « pour celle des émigrés et l’a fusillée. Il est résulté de cette méprise une perte considérable en hommes et en chevaux pour les ennemis. On estime celle qu'ils font dans cette journée à deux mille hommes, et elle eût été bien plus considérable si les deux avant-gardes d'Hotzé et de Viomesnil eussent pu se mettre à leur poursuite ; six mille hommes en eussent probablement repoussé trente mille jusqu'aux lignes; mais le [[Dagobert Sigmund von Wurmser|maréchal de Wurmser]], ne voulant sans doute rien compromettre, envoie ordre de ne point se porter au-delà de la position que précédemment l'on occupait<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.74 et 75. </ref>.

Le [[Dagobert Sigmund von Wurmser|maréchal de Wurmser]] multiplie les erreurs de tactique, mais M. de Salgues, parent du chef vendéen, [[Louis de Salgues de Lescure]], ayant été joint par un piquet de cavalerie, composé des [[Hussards de Salm-Kirburg]], des [[Uhlan]]s de Mirabeau et des chevaliers de la couronne, le projet qu'il annonce de reprendre la redoute, qui a été occupée sur le champ par les républicains, est accueilli avec transport par sa petite troupe, qu'il distribue en trois parties égales afin d'attaquer sur trois points. M. de Salgues prend le commandement d'une de ces colonnes, et les deux autres sont conduites par le vicomte de Cluny et par M. de Laureau. Cette valeureuse troupe se met en mouvement dans le plus grand silence, égorge les deux premières sentinelles et arrive près de la redoute, où elle essuie, sans tirer un seul coup, le feu des trois cents républicains qui l'occupent, et les gentilshommes ayant attaqué le poste, la baïonnette au bout du fusil, l'emportent, malgré l'extrême supériorité de ceux qui la défendaient, et y entrent en faisant retentir l'air des cris de ''vive le Roi !''<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.92. </ref>.

Au même moment, le général Puymaigre, du corps de Condé, qui se trouvait à cette aile droite à la tête de deux piquets de gentilshommes et de chevaliers de la couronne, chargea avec eux, aux cris de ''vive le Roi !'' un détachement de cavalerie républicaine qu'il repousse jusque sous le canon que l'ennemi avait sur le Galgenberg <ref name="Condé 1818, p.219">Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.219. </ref>!.

Les chevaliers de la couronne doivent souvent secourir d’autres unités. Ils soutiennent des carabiniers que le feu de l'artillerie des républicains a déjà mis en désordre et qui sont poursuivis par de la cavalerie fraîche<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1 </ref>. Les carabiniers hongrois les rejoignent et le lieutenant-colonel, commandant cette division, vient sur-le-champ leur faire ses remerciements. Il en adresse de particuliers au chevalier d'Arbaud, aide- major des chevaliers de la couronne qui, avec autant d'adresse que de courage, a sauvé un bas-officier de carabiniers. Je vis, dans cette circonstance, un exemple de la rage qu'avait, particulièrement inspiré aux Hongrois l'assassinat de notre reine, écrit Ecquevilly <ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.247. </ref>.

Les combats continuent malgré tout. Moreau bat en retraite, nullement suivi par les Autrichiens, mais vivement par l'avant-garde condéenne toujours menée par d'Enghien. On escarmouche à Aichach, on livre bataille le 30 septembre 1793 à Schussenried (300 tués ou blessés) et le 2 octobre à [[Biberach]] ou Moreau surprend complètement les Impériaux, les met en déroute et leur fait perdre plus de 4 000 hommes. Si la débâcle n'est pas une catastrophe, c'est uniquement grâce à l'armée de Condé. La petite artillerie condéenne, les compagnies du quartier général, les chevaliers de la couronne, s'y distinguent particulièrement et sauvent véritablement les Autrichiens<ref name="Condé 1818, p.219"/>.

[[Jean Victor Marie Moreau]] dira le lendemain d’une demi victoire : ''Sans cette poignée d'émigrés, l'armée autrichienne était à moi !''<ref> Revue de Rouen et de Normandie, Société des émules, Rouen, Au bureau de la Revue de Rouen, 1845, année 13 (1845), p.393 et Histoire de l'armée de Condé pendant la Révolution française (1791-1801): d'après les archives de l'État, les mémoires de l'émigration et des documents inédits, René Bittard des Portes, Slatkine-Megariotis Reprints, 1975, p.306 et Revue des études historiques, Société des études historiques, Société des études historiques, 1902, année 68 (1902), p.206. </ref>.

Les Chevaliers de la Couronne participent à la [[Bataille de Wissembourg (1793)]]. Cette unité ne compte à cette époque que {{formatnum:200}} hommes<ref> [http://66.102.9.132/search?q=cache:aCwf-hxRYFkJ:pageperso.aol.fr/lycornelia/index_fichiers/Page352.htm+%22Chevaliers+de+la+Couronne%22+cond%C3%A9&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=fr Armée de Condé] </ref>.

En [[1795]], l'ordre du licenciement du corps des chevaliers-dragons de la Couronne par le prince de Condé est proposé au roi, comme le seul moyen de mettre un terme à la dissension qui s'était élevée entre M. de Bussy, chef de ce corps et les chevaliers qui lui avaient su très mauvais gré d'avoir entamé, sans les consulter, des négociations avec l'empire pour le faire passer à sa solde. Les chevaliers-dragons de la Couronne sont recréés sur-le-champ sous le nom de chevaliers de la Couronne. Leur formation est absolument assimilée à celle des autres corps de cavalerie, et l'on profite de cette circonstance pour faire quelques changements nécessaires dans la composition des officiers<ref> Campagnes du corps sous les ordres de Son Altesse Sérénissime {{Mgr}} le prince de Condé, Armand François Hennequin Ecquevilly, Le Normant, 1818, v.1, p.377. </ref>.

[[Image:Flag of Royalist France.svg|30px]] [[Image:Flag of the United Kingdom (3-5).svg|30px]] En [[Angleterre]], [[Louis de Frotté]] sert dans le régiment des Chevaliers de la couronne du vicomte de Bussy et prépare l’insurrection de sa province natale. Voulant signaler son dévouement pour la cause des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbon]]s, il sollicite vivement à [[Londres]], en [[1794]], auprès de M. de [[Joseph de Puisaye|Puisaye]], chargé des intérêts du roi en [[Bretagne]], l'autorisation de passer en France pour faire insurger la [[Normandie]], où il a des intelligences. Les Chevaliers de la couronne sont l’un des quatre corps qui forment l'[[Armée des Royalistes de Normandie et de la lisière du Bas-Maine]] <ref> Louis de Frotté: le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.108. </ref>. Les Chevaliers de la Couronne rassemblent deux ou trois cents gentilshommes de seize à vingt ans<ref> Louis de Frotté: le lion de Normandie, Jean Silve de Ventavon, Fernand Lanore, 1993, p.109. </ref>. Lors d’une bataille Frotté reste toute la journée sur le champ de bataille, en montrant beaucoup de courage et de sang-froid. Les trois compagnies d'élite, les Chevaliers de la Couronne, sous les ordres de Mandat et de du Breuil ; les grenadiers de Saint-Jean, commandés par Moulin, et les transfuges, par Saint-Louis, sauvent les dernières colonnes en protégeant la retraite<ref> [http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf La chouannerie dans l'Avranchin / par Félix Jourdan] </ref>.

ÀS la [[bataille de Biberach (1796)]] nous retrouvons les Chevaliers de la Couronne et le [[régiment du Dauphin]] avec 300 autres cavaliers<ref> [http://66.102.9.132/search?q=cache:PuCxtOwFPOMJ:www.napoleon-online.de/html/biberach_6.html+%22Chevaliers+de+la+Couronne%22+cond%C3%A9&hl=fr&ct=clnk&cd=15&gl=fr Biberach (1796)] </ref>.

Le paysan allemand est plus dangereux que le républicain français pour le soldat de Condé. Il assomme, il dépouille tout Français isolé. L'émigré sabre ''cette canaille'' chasse sur les terres des moines, mène brusquement la galanterie avec les filles. Les jeunes Allemandes se pressent en troupes nombreuses autour des campements de l'armée de Condé. Elles rodent dans tes bois et près des feux de bivouac. Les torts ne sont pas toujours du côté des Allemands. Une fille s'étant avisée de se plaindre que des hussards l'avaient violée. [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|Condé]] fait ''donner de l’argent à la coquine''. Une autre fois, des chevaliers de la couronne courtisant une fille de paysan, ont une querelle avec le père, qui est tué<ref> Forneron, Henri (1834-1886), Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, E. Plon, Nourrit (Paris), t.II, p.17. </ref>.

== Notes et références ==
{{références|colonnes=3}}

=== Articles connexes ===
* [[Armée des émigrés]]
* [[Louis de Frotté]]

{{Portail|Révolution française|histoire militaire}}

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[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]

4e régiment de dragons

2013-04-21T17:27:38Z

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{{Titre mis en forme|{{4e}} régiment de dragons}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= {{4e}} régiment de dragons
| image = 4e régiment de dragon.jpg
| taille image = 200
| legende = Insigne régimentaire du {{4e}} régiment de dragons.
| creation= [[1667]]
| dissolution=[[1994]] Le 27 juillet [[2009]] recréation du régiment, par changement de dénominations du {{1er}}-{{11e}} régiment de cuirassiers'''.
| pays= {{france}}
| allegeance=
| branche= [[Armée de terre (France)|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Dragon (militaire)|dragons]]
| role= [[Cavalerie]]
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| faitpartie=[[7e brigade blindée|7e brigade blindée]]
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| garnison=[[Camp de Carpiagne]]-[[Aubagne]] Base de Défense de Marseille Aubagne
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| devise=''« Spes altera metis »'' « L'autre espoir de l'âme » « Je boute avant. »
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| inscriptions='''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]] [[Siège de Badajoz|Badajoz 1811]] [[Bataille de Mormant|Nangis 1814]] [[Bataille de la trouée de Charmes|La Mortagne 1914]] [[Bataille de L'Avre|L'Avre 1918]] [[Bataille de la Lys (1918)|Flandres 1918]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|L'Aisne 1918]] [[Guerre d'Indochine|Indochine 1947-1954]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]] [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Koweït 1990-1991]]'''
| anniversaire=
| guerres= [[Guerres napoléoniennes]] [[Première Guerre mondiale]] [[Seconde Guerre mondiale]] [[Guerre d'Indochine]] [[Guerre d'Algérie]] [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Guerre du Golfe]]
| batailles= [[Bataille de Valmy]] {{Lien|fr=Bataille d'Aldenhoven (1794)|lang=en|trad=Battle of Aldenhoven (1794)|texte=Bataille d'Aldenhoven}} [[Bataille d'Eylau]] [[Bataille de Medelin]]
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] deux palmes [[Croix de guerre 1939-1945]] une palme [[Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs|Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures]] deux étoiles de vermeil ([[Indochine]]) une palme ([[Irak]]) Croix de la vaillance vietnamienne Une étoile de vermeil
| equipement=[[Char AMX Leclerc|Chars Leclerc]]
| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''{{4e}} régiment de dragons''' (ou {{4e}} RD) est une unité de [[cavalerie]] de l'[[Forces armées françaises|armée française]], créé sous l'[[Ancien Régime]] en [[1667]].

== Création et différentes dénominations ==

* [[1667]] : création du '''{{4e}} régiment de dragons''' sous le nom de Beaupré-Cavalerie
* [[1684]] : Chartres-Cavalerie
* [[1724]] : Clermont-Prince-Cavalerie
* [[1771]] : Marche-Prince-Cavalerie
* [[1776]] : Conti-Dragons
* [[1791]] : {{4e}} régiment de dragons
* [[1814]] : {{2e}} régiment de dragons de la Reine
* [[1815]] : {{4e}} régiment de dragons
* [[1815]] : dissolution du régiment
* [[1816]] : création sous le nom de régiment des dragons de la Gironde
* [[1825]] : {{4e}} régiment de dragons
* [[1926]] : dissolution du régiment
* [[1929]] : création du régiment sous le nom de {{4e}} bataillon de dragons portés à partir de {{4e}} Groupe de Chasseurs cyclistes.
* [[1935]] : {{4e}} régiment de dragons portés
* [[1940]] : dissolution du régiment
* [[1947]] : création du régiment sous le nom {{4e}} bataillon de dragons portés
* [[1948]] : {{4e}} régiment de dragons portés
* [[1950]] : {{4e}} régiment de dragons
* [[1954]] : dissolution du régiment
* [[1955]] : création du {{4e}} régiment de dragons
* [[1962]] : dissolution du régiment
* [[1968]] : création du {{4e}} régiment de dragons
* [[1990]] : groupe d'escadrons {{4e}} régiment de dragons
* [[1994]] : dissolution du régiment.
* Le 27 juillet [[2009]] : recréation du {{4e}} régiment de dragons sur le site de [[camp de Carpiagne|Carpiagne]] par changement de dénominations du [[1er-11e régiment de cuirassiers|{{1er}}-{{11e}} régiment de cuirassiers]]. Ainsi les dragons menacés de disparition redeviennent des lourds. Le {{4e}} avait participé à la guerre du Golfe sur [[AMX-30]]B2.

== Chefs de corps ==
{{...}}
[[Image:Fourragère CG.png|right|110px|Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918]]
* 1773 - 1781 [[Jean Baptiste Camille de Canclaux|colonel de Canclaux]]
* 1800 [[Pierre Watier|colonel Watier]]
* 1809 - 1811 [[Pierre Joseph Farine du Creux|colonel Farine]]
* 1811 - 1814 [[Jean-Baptiste Bouquerot des Essarts|colonel des Essarts]]
* 1914 colonel de Mareuil
* 1914 colonel Dolfus
* 1914 - 1915 commandant Oré
* 1915 - 1918 lieutenant-colonel de la Font
* 1956 - 1958 colonel de Maupeou
* 1958 - 1960 colonel de Sevelinges
* 1960 - 1962 colonel Dumas
* 1962 - 1964 colonel Rapenne
* …
* …
* 1968 - 1970 colonel Mercier
* 1970 - 1972 colonel Caulery
* 1972 - 1974 colonel Robert
* 1974 - 1976 colonel Duquesne
* 1976 - 1978 colonel Chavanat
* 1978 - 1979 colonel de Rolland
* 1979 - 1981 colonel Maes
* 1981 - 1983 colonel Carlier
* 1983 - 1985 colonel Petit de Bantel
* 1985 - 1987 colonel Choué de la Mettrie
* 1987 - 1989 colonel Hablot
* 1989 - 1990 colonel Gallineau
* 1990 - 1992 colonel Bourret
* 1992 - 1994 colonel Marchand
* 2009 - 2011 colonel du Breil de Pontbriand
* 2011 - colonel Baudouin

== [[Étendard (bannière)|Étendard]] ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision {{numéro|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, « Bulletin officiel des armées », {{numéro|27}}, 9 novembre 2007</ref>:
[[Fichier:Etendard du 4e régiment de dragons.png|right|350px]]
* [[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]
* [[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]
* [[Siège de Badajoz|Badajoz 1811]]
* [[Bataille de Mormant|Nangis 1814]]
* [[Bataille de la trouée de Charmes|La Mortagne 1914]]
* [[Bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]
* [[Bataille de la Lys (1918)|Flandres 1918]]
* [[Bataille de l'Aisne (1918)|L'Aisne 1918]]
* [[Guerre d'Indochine|Indochine 1947-1954]]
* [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>
* [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Koweït 1990-1991]]<ref>"Édition Chronologique {{numéro|45}} du 29 octobre 2010". Le ministère de la Défense instruction {{numéro|1515}}/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des unités; décision {{numéro|010318}}/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant création d'une commission des emblèmes. Art {{1er}}. L'incription "Koweït 1990-1991" est attribuée aux drapeaux et étendards des formations des armées énumérées ci-dessous. {{2e}} REI, {{1er}} REC, {{6e}} REG, {{3e}} RIMa, {{1er}} RPIMa, {{11e}} RAMa, {{4e}} régiment de dragons, {{1er}} régiment de spahis, {{6e}} régiment de commandement et de soutien, {{1er}} RHC, {{3e}} RHC, puis les formations de l'Armée de l'Air les {{5e}}, {{7e}}, {{11e}} escadre de chasse, la {{33e}} escadre de reconnaissance et les {{61e}} et {{64e}} escadre de transport. Le présent arrêté sera publié au ''Bulletin officiel des armées'', Hervé Morin.</ref>

== Décorations ==
Sa cravate est décorée :

* De la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 2 palmes
* De la [[Croix de guerre 1939-1945]] avec 1 palme
* De la [[Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs|Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures]] avec 2 étoiles de vermeil ([[Indochine]]).
* De la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec 1 palme ([[Irak]])
* De la croix de la vaillance vietnamienne avec étoile de vermeil
* Elle porte en outre la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

=== Insigne ===
==== Insigne en Indochine ====
Un insigne totalement différent représentant le sanglier des Ardennes qui fut porté par le régiment jusqu'à son séjour en Indochine.
==== Insigne de 1968 à 1994 ====
Écu de dames aux armes de Choiseul (d'azur à une croix d'or cantonée de 18 billettes d'or) surmonté par un casque de dragons à plumet blanc. En pointe un listel avec la devise "Je boute avant" a été adopté lorsque le régiment était dans les Ardennes<ref>L'insigne a été homologué C 2166 en juillet 1968 à la demande du lieutenant-colonel Mercier.</ref>. Les armes de Choiseul rappellent sa filiation avec le régiment de cavalerie que leva [[Jacques-François de Choiseul|Jacques-François, marquis de Choiseul-Beaupré]] en 1667. Le casque des dragons est du modèle porté pendant l'Empire.

=== Devise ===
''« Spes altera metis »'',
« L'autre espoir de l'âme »,
« Je boute avant ».

== Historique des garnisons, combats et batailles ==
=== Ancien Régime ===
Il participe à toutes les campagnes de l’Ancien Régime :

* La [[Guerre de Hollande]] (1672-1678)
* La [[Guerre de la Ligue d'Augsbourg]] (1689-1697)
* La [[Guerre de Succession d'Espagne]] (1701-1713)
* La [[Guerre de la Quadruple-Alliance|Guerre contre l’Espagne (1719)]]
* La [[Guerre de Succession de Pologne]] (1733-1736)
* La [[Guerre de succession d'Autriche]](1740-1748)
* La [[Guerre de Sept Ans]] (1756-1763)

=== Guerres de la Révolution et de l’Empire ===
* [[1792]]
** [[Bataille de Valmy]]
** [[Ordre de bataille de l'armée de Moselle pour l'expédition de Trèves|Expédition de Trèves]]
* [[1796]]
** [[Armée de Rhin-et-Moselle]]
** {{Lien|fr=Bataille d'Aldenhoven|lang=en|trad=Battle of Aldenhoven (1794)|texte=Bataille d'Aldenhoven}}
* [[1805]] : [[Campagne d'Autriche (1805)|Campagne d'Autriche]]
** [[Bataille d'Ulm]]
** [[Bataille d'Austerlitz]]
* [[1806]] : [[Campagne de Prusse et de Pologne|Campagne de Prusse]]
** [[Bataille de Golymin]]
* [[1807]] : [[Campagne de Prusse et de Pologne|Campagne de Pologne]]
** [[Bataille d'Eylau]]
* [[1808]] : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Bataille de Medelin]]
* [[1809]]
** [[Bataille d'Alcantara]]
* [[1811]]
** [[Siège de Badajoz|Bataille de Badajoz]]
** [[Bataille d'Albuera]]
* [[1813]] : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
* [[1814]] : [[Campagne de France (1814)|Campagne de France]]
** [[Bataille de Bar-sur-Aube]]
** [[Bataille de Mormant]]

=== De 1815 à 1848 ===
Il devient le {{2e}} régiment des dragons de la Reine sous la première restauration, puis reprend son ancien numéro sous les [[Armée française pendant les Cent-Jours|Cent-Jours]]; après l’abdication de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]], il devient régiment des dragons de la [[Gironde (département)|Gironde]], puis reprend le numéro 4 en [[1825]].

=== [[Second Empire]] ===
Le régiment mène une vie de garnison sans histoires.

=== De 1871 à 1914 ===
En [[1870]] il participe aux combats de l’[[Armée de la Loire]]. Le régiment en [[1880]] est affecté à [[Chambéry]].

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Il rejoint en [[1913]] la {{12e}} brigade de dragons à [[Commercy]] et à [[Sézanne]] ({{2e}} division de cavalerie d'août 1914 à novembre 1918). La {{2e}} division de cavalerie est rattachée au corps de cavalerie du général Conneau jusqu'au {{1er}} septembre 1914.

* En [[1914]], il couvre les {{1er}} et {{2e}} armées du 4 au 15 août 1914. À [[Bataille de la trouée de Charmes|La Mortagne]] le 25 août, deux escadrons tiennent le bois de Lalau aux côtés des [[chasseurs à pied]]. Aux ordres du colonel Dolfus, le régiment s'empare des villages de [[Chazelles]] et [[Gondrexon]] le 2 novembre, et dix jours plus tard, ceux de [[Saint-Sauveur]] et [[Val-et-Chatillon]]. Après la [[Première bataille de la Marne|bataille de la Marne]], le régiment met pied à terre et rejoint les tranchées.
* En [[1915]] il se bat en [[Lorraine]].
* En [[1916]] en [[Alsace]] jusqu'en juin, puis dans la vallée de [[Somme (département)|la Somme]] à l’est d’[[Amiens]], prêt à exploiter à cheval le succès escompté. Après l’échec de l’offensive, il retrouve les tranchées.
* De novembre 1916 à janvier [[1917]] il rejoint les tranchées de [[Soissons]]. Au début du mois de mars, il est au camp de [[Mailly]]. Le 17 avril il assiste à la [[Bataille du Chemin des Dames]] sans y participer. Le régiment rejoint le secteur de [[Ludes]] à l’est de [[Reims]] jusqu’en janvier [[1918]]. Entre temps, en juin et en septembre, il est dans la banlieue de Paris pour parer aux troubles qu'auraient pu provoquer les menées allemandes à l'intérieur. En février 1918, il est amené pour les mêmes raisons à [[Valence (Drôme)|Valence]], puis à [[Saint-Étienne]].
* Après l’[[Offensive du printemps|offensive allemande]] fin mars sur Amiens, il se bat dans les Flandres au mont des Cats. Il écrit une page de gloire à [[Locre]] du 26 au 29 avril 1918, il perd 80% de son effectif et est cité à l’ordre de l’armée. Après une marche forcée de 200 kilomètres il se bat sur l’Ourcq et prend Montmarlet et Montemafroy. Le régiment se voit attribuer une deuxième citation à l’ordre de l’armée, et la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
De 1918 à [[1923]] il stationne à [[Castres]], puis à [[Carcassonne]] il est dissous en [[1926]]. Il renaît en [[1929]] sous l’appellation {{4e}} bataillon de dragons portés, il est formé à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] à partir d’éléments du {{4e}} groupe de chasseurs cyclistes. Le régiment est équipé de chenillettes [[Citroën]], d’[[automitrailleuse]]s AMR et de side-cars. En [[1935]] il devient {{4e}} régiment de dragons portés et stationne à [[Verdun (Meuse)|Verdun]].

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
[[Image:AMR35 parade.jpg|vignette|Un groupe de [[AMR 35]] armés d'une [[Mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm modèle 1929|mitrailleuse Hotchkiss de {{unité|13.2|mm}}]] du {{4e}} régiment de dragons portés de la [[1re division légère mécanique]]. Le véhicule de devant, {{n°|87347}}, est le deuxième produit et montre les grandes rosettes typiques de cette unité à partir de 1938.]]
Le {{date|10|mai|1940}}], le régiment, avec le reste de la [[1re division légère mécanique]] dont elle fait partie, se dirige vers la [[Hollande]], région de [[Tilburg]]. Le 12 et 13 mai après de très durs combats il décroche au sud du [[canal Albert]], puis retraite vers la France. Il se battra pendant toute la [[Bataille de France|campagne de France]]. Il est dissous le 8 juillet 1940, il est cité à l’ordre de l’armée, pour sa conduite pendant cette courte campagne.

=== De 1945 à nos jours ===
Recrée en février [[1947]] sous le nom de le {{4e}} bataillon de dragons portés, il est envoyé au [[Tonkin]] le 25 mars de la même année. Il est envoyé en [[Cochinchine]] en [[1948]], le {{1er}} novembre il redevient {{4e}} régiment de dragons portés. Le régiment devient {{4e}} régiment de dragons le 16 février [[1950]]. Le 30 juin [[1954]] il est dissous après sept ans de présence en [[Indochine]]. Le régiment est cité deux fois à l’ordre du corps l’armée, puis l’inscription Indochine 1947-1954 est apposée sur l’étendard. Le {{4e}} régiment de dragons est reformé à partir d’éléments de la [[5e division blindée (France)|{{5e}} division blindée]] le {{date|15|novembre|1955}} en [[Allemagne de l'Ouest|République fédérale Allemande]], puis il est envoyé en [[Algérie]] affecté à la [[19e division d'infanterie (France)|{{19e}} DI]]. Après sept ans de présence en Algérie, il est dissous le {{1er}} juin [[1962]] puis quitte [[Alger]] le 19 juin. le 28 avril [[1968]] à Olivet le régiment est recréé, il est équipé de chars [[AMX-13|AMX 13]] est composé de deux escadrons et de deux compagnies de VTT. Le 30 juin [[1979]] dissolution. Recréation le {{1er}} septembre [[1979]] à Mourmelon. Il est équipé de 54 AMX-30, remplacé par des AMX-30 B2. Le {{1er}} escadron du régiment est professionnalisé et participe au [[Tchad]] à l’[[opération Manta]] de janvier à juin 1984. Il est entièrement professionnalisé. Le {{4e}} dragons a été le régiment de [[Arme blindée et cavalerie|cavalerie]] lourde ([[char de combat|chars]] lourds [[AMX-30]]B2) de la [[division Daguet]] lors de la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|première guerre du Golfe]]. Il participe à l’attaque le 24 février 1991 et est chargé de l’effort principal de la division, en liaison avec le [[3e régiment d'infanterie de marine|{{3e}} RIMa]], l’objectif [[Villes d'Irak|As Salman]] est conquis le 26 février 1991. Le régiment est cité à l'ordre de l'armée et reçoit la croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs avec palme. Le régiment participe en septembre [[1992]] dans le cadre de la force de Protection des Nations unies ([[Force de protection des Nations unies|FORPRONU]]). Fort de 2 unités, il participe à la mise sur pied d’un bataillon d’infanterie agissant en [[Croatie]]. Dissous en [[1994]], le 28 juin [[2006]] la garde de l’[[Étendard (bannière)|étendard]] est confiée au Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly. Il a été recréé en [[2009]] par dissolution du {{1er}}-{{11e}} régiment de cuirassiers de Carpiagne, c'est un régiment équipé de [[char AMX Leclerc|chars Leclerc]]. Une partie de son effectif est déployé au [[Liban]] au sein de la [[Force intérimaire des Nations unies au Liban|FINUL]]<ref>[http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-4e-regiment-de-dragons-renait-au-liban Le {{4e}} régiment de dragons renaît au Liban] sur www.defense.gouv.fr</ref>. Il est une composante de la {{7e}} brigade blindée (PC à Besançon). Le {{4e}} RD, recréé le {{1er}} août 2009, succède au {{1er}}-{{11e}} régiment de cuirassiers sur le camp de Carpiagne à proximité de la ville de Marseille. Le régiment s'est restructuré à l'été 2009 passant d'une organisation bi-bataillonnaire à une structure à 4 escadrons de chars soutenu par la base de défense de [[Marseille]].

== Le régiment aujourd'hui ==

=== Subordinations ===

Le régiment est subordonné à la [[7e brigade blindée|{{7e}} brigade blindée]], elle-même composante des [[Armée de terre|forces terrestres]].

=== Composition ===
* quatre escadrons de chars [[char AMX Leclerc|Leclerc]] :
* un [[escadron]] de commandement et de logistique
* un escadron de réserve

=== Missions ===
En 2009, 70 % du régiment a été projeté au [[Liban]], au [[Kosovo]], au [[Sénégal]] et en [[Afghanistan]].

Le plan Vigipirate constitue également une part importante des missions du régiment, assurées tout au long de l'année à [[Paris]], à [[Strasbourg]] ou à [[Marseille]].

=== Matériels ===

==== Véhicules ====
Char Leclerc associé au [[véhicule blindé léger]] (VBL) dans le cadre de la nouvelle structure 3x3 de ses pelotons. Son personnel peut aussi bien servir sur Leclerc/VBL que sur VAB ou [[ERC-90 Sagaie]].

==== Armement ====
{{...}}

=== Stationnement ===
* {{4e}} régiment de dragons
* Camp de Carpiagne
* BP 81460
* 13785 [[Aubagne]] CEDEX
* Tél. 04 42 73 32 03
* Courriel : oci.4rd@terre-net.defense.gouv.fr

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
{{...}}

== Traditions et uniformes ==
L’[[ordonnance]] d’habillement de [[1786]] fixe les uniformes des régiments de dragons. Le fond de l’habit est vert foncé (vert dragon). La doublure et les retroussis sont de la couleur distinctive attribuée à chaque régiment. Pour le Conti : revers et parements chamois Conti, boutons blancs (avec numéro et armes du prince de Conti), poches en long<ref>[http://www.1789-1815.com/arfr4_drag_1789.htm « Dragons 1789 » sur 1789-1815.com.]</ref>.

== Personnages célèbres ayant servi au {{4e}} régiment de dragons ==
* Le général [[Maxime Weygand]] (1888), alors jeune lieutenant.

== Sources et bibliographie ==
* Général de brigade Philippe Peress, 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]]
* Musée des Blindés ou Association des amis du musée des Blindés 1043, route de [[Fontevraud-l'Abbaye|Fontevraud]], 49400 [[Saumur]]
* [http://books.google.fr/books?id=6FojCFezyk4C&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false Abel Hugo, ''France militaire'', 1838.]
* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6336299f ''Campagne 1914-1918 - Historique du 4e Régiment de Dragons.]

== Sources et références ==
<references />

== Articles connexes ==
* [[Liste de régiments français|Liste des régiments français]]
* [[Grades de l'armée française|Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Régiment de cavalerie français]]

== Liens externes ==
* [http://www.disparusdemourmelon.org Site officiel des appelés du {{4e}} dragon de Mourmelon disparus de Mourmelon]
* [http://lesapn.forumactif.fr/discussions-generales-f120/recreation-du-4e-regiment-de-dragons-t7034.htm lesapn.forumactif.fr Recréation du {{4e}} régiment de dragons.]
* [http://frisee1940.skyrock.com/ Le {{4e}} régiment de dragons portés en 1940.]



{{Palette Unités militaires françaises}}
{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Drag, 004}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1939-1945]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs]]
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[[Catégorie:Unité militaire française historique]]
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[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française]]

Armée catholique et royale de Vendée

2013-04-21T17:18:59Z

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{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= Armée catholique et royale
| image = Drapeau armée vendéenne 2.jpg
| legende = Type de drapeau de l'armée catholique et royale
| taille image =
| creation=[[1793]]
| dissolution= [[1800]]
| pays= [[France]], [[Poitou]], [[Anjou]], [[Bretagne]]: [[Vendée (département)|Vendée]], nord [[Deux-Sèvres]], sud [[Maine-et-Loire]], sud [[Loire-Atlantique]]
| allegeance=[[Fichier:Royal_Standard_of_the_Kingdom_of_France.svg|border|30px]] • [[Louis XVII de France]], puis • [[Louis XVIII de France]]
| branche=
| type=
| role=
| effectif= {{formatnum:80000}}
| faitpartie=[[Armées catholique et royale]]
| enfaitpartie=• [[Armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou|Armée d'Anjou et du Haut-Poitou]] • [[Armée catholique et royale du Centre|Armée du Centre]] • [[Armée catholique et royale du Bas-Poitou|Armée du Bas-Poitou et du Pays de Retz]]
| garnison=
| ancien_nom=
| surnom= ''La Grande Armée''
| couleurs= [[Blanc]]
| honneur=
| devise= « Pour Dieu et le Roi »
| marche=
| mascotte=
| inscriptions=
| anniversaire=
| guerres=[[Guerre de Vendée]]
| batailles=
| fourragere=
| decorations=
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique=• [[Jacques Cathelineau]], • [[Maurice Gigost d'Elbée]] • [[Henri de La Rochejaquelein]] • [[François-Athanase de Charette de La Contrie]]
}}
L''''Armée catholique et royale''', dite la ''Grande Armée'' est le nom de l'armée insurgée vendéenne pendant la [[guerre de Vendée]]. Elle regroupait les trois armées vendéennes bien que celle du Bas-Poitou ne s'y réunît qu'occasionnellement.

Ses principaux chefs sont : [[Jacques Cathelineau]], [[Charles Melchior Artus de Bonchamps]], [[Maurice Gigost d'Elbée]], [[François-Athanase de Charette de La Contrie]], [[Henri du Vergier de La Rochejaquelein]], [[Louis de Salgues de Lescure]], [[Jean-Nicolas Stofflet]], [[Jacques Nicolas Fleuriot de La Fleuriais]], [[Charles de Royrand]] et [[Charles Sapinaud de La Rairie]].

== L'origine du nom ==
[[File:Carte de la Vendée militaire.svg|left|thumb|300px|La [[Vendée militaire]]]]
Lorsque la Vendée se soulève, à la mi-{{date||mars|1793}}, les bandes angevines qui se placent sous les ordres de [[Charles Artus de Bonchamps|Bonchamps]] se baptisent « Armée chrétienne ». Dès la fin du mois, cependant, d'autres noms apparaissent: « Armée catholique et romaine » et « Armée catholique et royale ». Déjà, en [[1792]], alors qu'il préparait le troisième [[camps de Jalès]] dans la Bas-Languedoc, le [[François-Louis de Saillans|comte de Saillans]] avait pris le titre de « général de l'Armée chrétienne et royale de l'Orient ». Pour [[Claude Petitfrère]], on peut penser que ces appellations ne sont pas d'origine populaire, mais qu'ils ont été choisis par les chefs nobles de l'insurrection<ref name="Petitfrère">[[Claude Petitfrère]], « Armée catholique et royale », ''in'' [[Albert Soboul]] (dir.), ''Dictionnaire historique de la Révolution française'', Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 33-34).</ref>.

Au cours de l'année [[1793]], on prend l'habitude de distinguer plusieurs armées : l'« armée de Charette » dans le [[Marais breton]], l'« armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou », celle du « Bas-Poitou et du Pays de Retz » au sud de la [[Loire (fleuve)|Loire]]. Quant aux bandes chouannes qui, au nord de la Loire, se joignent au Vendéens, lors de la [[virée de Galerne]], elles prennent le nom d'« armée catholique et royale du Bas-Anjou et de la Haute-Bretagne »<ref name="Petitfrère"/>.

Malgré ces titres pompeux, il ne s'agit que d'un regroupement fluctuant de bandes autour d'un chef qui exerce son autorité sur les gens de sa mouvance ou de sa clientèle. Les seules unités à avoir une existence et une organisation quasi-permanentes sont les « compagnies de paroisse », rassemblant les membres de communautés rurales — parents, amis ou voisins — qui élisent leurs « capitaines ». Alors que les deux tiers des insurgés sont des paysans, ceux-ci ne représentent que la moitié des effectifs de ces compagnies, le reste se composant d'artisans, de boutiquiers, parfois de tisserands dans les [[Mauges]]<ref name="Petitfrère"/>.

Les points faibles de cette armée sont les services de santé et d'intendance, embryonnaires, ainsi que le manque de combattants permanents, malgré le renfort de déserteurs bleus, de gabelous, d'Allemands ou de Suisses. L'armement et l'approvisionnement en munitions sont également déficitaires. Quant à la cavalerie, elle ne comprend que les chefs nobles, quelques garde-chasse et employés des gabelles et des paysans en sabots montés sur des chevaux de trait. Enfin, l'artillerie n'est constituée que de vieilles [[couleuvrine]]s raflées dans les châteaux et de quelques canons pris aux républicains, ce qui la rend incapable de s'opposer en rase campagne à une forte armée républicaine, comme de percer les murs d'une ville, comme à [[Siège de Granville|Granville]]<ref name="Petitfrère"/>.

Après la [[bataille de Savenay]], l'armée, reconstituée sur le papier, à moins que jamais d'existence effective, l'insurrection dégénérant en [[chouannerie]]<ref name="Petitfrère"/>.

==Généraux vendéens==
<gallery>
File:Cathelineau.jpg|[[Jacques Cathelineau]]
File:Maurice d'Elbée.jpg|[[Maurice d'Elbée|Maurice Gigost d'Elbée]]
File:Bonchamps.jpg|[[Charles de Bonchamps]]
File:François-Athanase de Charette de La Contrie.jpg|[[François-Athanase Charette de La Contrie]]
File:Pierre-Narcisse Guérin Henri de la Rochejaquelin.jpeg|[[Henri de La Rochejaquelein]]
File:Louis de Lescure1.jpg|[[Louis de Salgues de Lescure]]
File:JeanNicolasStofflet.jpg|[[Jean-Nicolas Stofflet]]
File:PrincedeTalmont.jpg|[[Antoine-Philippe de La Trémoïlle|Antoine-Philippe de La Trémoïlle, Prince de Talmont]]

</gallery>

== Organisation des divisions ==
=== Mars-juin 1793<ref>''Histoire des guerres de la Vendée et des Chouans, depuis l'année 1792 jusqu'en 1815'', de Pierre Victor Jean Berthre de Bourniseaux, p.280. [http://books.google.com/books?id=HezQ7cgjvZEC&printsec=frontcover&dq=istoire+des+guerres+de+la+Vendée+et+des+Chouans,+depuis+l%27année+1792&hl=fr#PPP9,M1 1]</ref> ===
* '''Division de [[Saint-Florent-le-Vieil]]''', {{formatnum:12000}} hommes: Général : [[Charles Artus de Bonchamps]] Général : [[Jacques Cathelineau]]

* '''Division de [[Cholet]] et de [[Beaupréau]]''', {{formatnum:9000}} hommes: Général : [[Maurice Gigost d'Elbée]]

* '''Division de [[Maulévrier]]''', {{formatnum:3000}} hommes: Général : [[Jean-Nicolas Stofflet]]

* '''Division de [[Châtillon-sur-Sèvre]]''', {{formatnum:7000}} hommes: Général : [[Henri du Vergier de La Rochejaquelein]]

* '''Division de [[Bressuire]]''', {{formatnum:6000}} hommes: Général : [[Louis de Salgues de Lescure]]

* '''Division d'[[Argenton-les-Vallées]]''', {{formatnum:2000}} hommes: Général : de Laugrenière

* '''Division du [[Le Loroux-Bottereau|Loroux]]''', {{formatnum:3000}} hommes: Général : [[François de Lyrot de La Patouillère]]

* '''Cavalerie''': Général : [[Jean-Louis de Dommaigné]]

===Juin-juillet 1793===
* '''Armée catholique et royale de Vendée''': Généralissime : [[Jacques Cathelineau]] ( † 1793, mortellement blessé à la [[bataille de Nantes]]), puis Généralissime : [[Maurice Gigost d'Elbée]] Major-général : [[Jean-Nicolas Stofflet]]
** '''Cavalerie''': Général : [[Jean-Louis de Dommaigné]] ( † 1793, tué à la [[bataille de Saumur]]), puis Général: [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle|Antoine-Philippe de La Trémoïlle de Talmont]] Commandant en second: [[Henri Forestier]].
** '''Artillerie''': Général: [[Gaspard de Bernard de Marigny]].
** '''Division de l'[[Anjou]]''': Général : [[Charles Artus de Bonchamps]] Commandant en second : [[Charles Marie de Beaumont d'Autichamp|Charles de Beaumont d'Autichamp]]
** '''Division du [[Poitou]]''': Général : [[Louis de Salgues de Lescure]] Commandant en second : [[Henri du Vergier de La Rochejaquelein]]
** '''Division du Centre''': Général : [[Charles de Royrand]] Commandant en second : Chevalier de Cumont
** '''Division de la Basse-[[Vendée (département)|Vendée]]''': Général : [[Guy Joseph de Donnissan]]

===Juillet-octobre 1793===
* '''Armée catholique et royale de Vendée<ref>Étienne Aubrée, ''Les prisonniers de Malagra'', librairie académique Perrin, 1938, p.49.</ref>''': Général en chef: [[Maurice Gigost d'Elbée]] Major-général: [[Jean-Nicolas Stofflet]] Gouverneur-général: [[Guy Joseph de Donnissan]] Gouverneur en second: [[Charles de Royrand]]
** '''Cavalerie''': Général: [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle|Antoine-Philippe de La Trémoïlle de Talmont]] Commandant en second: [[Henri Forestier]].
** '''Artillerie''': Général: [[Gaspard de Bernard de Marigny]] Commandant en second: du Perrault
** '''Armée d'[[Angers]] et compagnies bretonnes''': Général: [[Charles Artus de Bonchamps]]
** '''Armée de l'[[Anjou]]''': Général: [[Louis de Salgues de Lescure]]
** '''Armée du [[Poitou]]''': Général: [[Henri du Vergier de La Rochejaquelein]]
** '''Armée du [[Bas-Poitou]] et du [[Pays de Retz]]''': Général: [[François-Athanase de Charette de La Contrie]]

===Novembre-décembre 1793===
* '''Armée catholique et royale de Vendée'''<ref>{{ouvrage|auteurs=Étienne Aubrée|titre=Le général de Lescure|éditeur=Perrin|année=édition de 1936}}, p.94</ref>{{,}}<ref>[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.334-335.</ref>: Général en chef: [[Henri de La Rochejaquelein]] Gouverneur général : [[Guy Joseph de Donnissan]] Major-général : [[Jean-Nicolas Stofflet]] Adjudant-général : [[Augustin Dehargues|Augustin de Hargues]] Adjudant en second: chevalier de Duhoux Trésorier général : de Beauvollier l'aîné Chef du génie : d'Obenheim Général divisionnaire : des Essarts Commandant en second : Chevalier de Beauvollier
** '''Cavalerie''': Général : [[Antoine-Philippe de La Trémoïlle|Antoine-Philippe de La Trémoïlle de Talmont]] Commandant en second : [[Henri Forestier]].
** '''Artillerie''': Général: [[Gaspard de Bernard de Marigny]] Commandant en second: de Perrault.
** '''Division d'[[Angers]] et compagnies bretonnes''': Général : [[Jacques Nicolas Fleuriot de La Fleuriais]] Commandant en second : [[Charles Marie de Beaumont d'Autichamp|Charles de Beaumont d'Autichamp]]
** '''Division de l'[[Anjou]]''': Général : [[Piron de La Varenne]] Commandant en second : de Baugé
** '''Division du Centre''': Général : [[Charles de Royrand]]

==Les Vendéens==
===Les soldats-paysans===
[[File:Le Vendéen.jpg|thumb|left|''Le Vendéen'', peinture de Julien Le Blant, XIXe siècle.]]
[[File:Vétérans vendéens.jpg|thumb|Portraits d'anciens combattants vendéens de l'armée de Bonchamps réalisés d'après nature par [[David d'Angers]] au début du {{XIXe siècle}}.]]

Les insurgés royalistes qui prirent le nom de Vendéens et que les Républicains surnommaient les « Brigands » étaient en fait originaires de quatre départements, le sud du [[Maine-et-Loire]], les deux-tiers nord de la [[Vendée (département)|Vendée]], le nord des [[Deux-Sèvres]], et le sud de la [[Loire-Atlantique]] situés dans les provinces du [[Poitou]], d'[[Anjou]] et de [[Bretagne]]. Le territoire insurgé prit le nom de [[Vendée militaire]].

[[Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière|Lucas de La Championnière]], officier dans l'[[armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz|armée Bas-Poitou et du Pays de Retz]] rend également compte de la différence de mentalité suivant les régions de la Vendée, ici entre les [[Pays de Retz|Paydrets]] et les Bas-Poitevins d'une part et les [[Anjou|Angevins]] et Haut-Poitevins de l'autre :

{{Citation bloc|L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée, était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles<ref>Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p.51</ref>.}}

La grande majorité des insurgés vendéens étaient des paysans, armés de [[faux (outil)|faux]] s'ils étaient dépourvus de fusils, mais on comptait également un grand nombre d'artisans et de tisserands, notamment dans les [[Mauges]].

En cas de menace directe, la mobilisation de la population des territoires insurgés pouvait être massive, ainsi à [[Chemillé]], l'âge des insurgés recensés lors de la [[bataille de Chemillé]] allait de 11 à 67 ans<ref name="Jobard">Manuel Jobard, Jacques Hussenet (dir.), ''« Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée'', La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p.161.</ref>. L'âge moyen des insurgés vendéens était cependant de 25 à 30 ans<ref>Claude Petitfrère, ''Les Vendéens d'Anjou'', 1981, p.231.</ref>{{,}}<ref name="Jobard"/>.

Quelques femmes combattaient également parmi les Vendéens, la plus célèbre fut [[Renée Bordereau]], dite ''l'Angevin''. L'armée de [[François-Athanase de Charette de La Contrie|Charette]] était notamment connue pour avoir quelques [[Guerrière amazone|amazones]] dans ses rangs parmi lesquelles [[Céleste Bulkeley]].

{{Citation bloc|Les Vendéens n'avaient aucune cocarde militaire; beaucoup mettaient à leur chapeau des morceaux d'étoffe blanche ou verte, d'autre du papier, des feuilles et plusieurs rien du tout. Mais tous les paysans avaient par dévotion et sans que personne en eût donné l'ordre, un Sacré-Cœur cousu à leur habit et un chapelet passé dans la boutonnière. Nos soldats ne portaient ni giberne, ni havresac, ni effets, quoiqu'ils en prissent en quantité aux républicains; ils trouvaient cela incommode, et préféraient mettre leurs cartouches dans leurs poches ou dans la ceinture de mouchoir, alors usitée dans le pays. L'armée avait une trentaine de tambours et point de trompettes. Les cavaliers attachaient à la queue de leurs chevaux des cocardes tricolores et des épaulettes enlevées à des Bleus; les officiers étaient un peu mieux équipés que les soldats, et n'avaient pas de marques distinctives<ref name="Rochejaquelein">[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.141.</ref>.|[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires''.}}

Cependant pendant la [[Virée de Galerne]] les officiers adoptèrent des signes distinctifs les généraux et officiers du conseil prirent des écharpes blanches portées à la ceinture avec des nœuds de différentes couleurs. Ainsi [[Henri de La Rochejaquelein|La Rochejaquelein]] et Donnissan portaient un nœud noir, [[Stofflet]] un rouge et [[Gaspard de Bernard de Marigny|Marigny]] un bleu. De leur côté les officiers avec un grade inférieur se mirent à porter une écharpe blanche au bras gauche<ref>{{ouvrage|auteurs=Étienne Aubrée|titre=Le général de Lescure|éditeur=Perrin|année=édition de 1936}}, p.95</ref>{{,}}<ref>[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.335.</ref>.

===La cavalerie===
Quelques insurgés, des meuniers principalement formèrent également une cavalerie, de valeur inégale, ces cavaliers vendéens étaient surnommés les « Marchands de cerises »<ref>{{ouvrage|auteurs=Émile Gabory|titre=Les Guerres de Vendée|éditeur=Robert Laffont|année=édition de 2009}}, p.219</ref>.

{{Citation bloc|Tous les autres cavaliers qui vinrent avec ces messieurs, n'avaient pas assurément une tournure militaire si distinguée; leurs chevaux étaient de toute taille et de toute couleur; on voyait beaucoup de bâts au lieu de selles, de cordes à lieu d'étriers, de sabots au lieu de bottes: ils avaient des habits de toutes les façons, des pistolets dans leur ceinture, des fusils et des sabres attachés avec des ficelles; les uns avaient des cocardes blanches, d'autres en avaient de noires ou de vertes<ref name="Rochejaquelein"/>.|[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires''.}}

L'état de la cavalerie n'est pas différent dans l'[[Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz|armée du Marais]] en août 1793 :

{{Citation bloc|Notre cavalerie présentait un spectacle encore plus ridicule; des hommes de toute taille et de tout âge, montés sur des chevaux souvent disproportionnés, avaient pour selles des bâts, pour étriers des cordes de foins et au lieu de bottes des sabots. Le mousqueton était une fourche ou un fusil fort long attaché derrière le dos, et le sabre un couteau de sabotier ou un briquet pris sur l'ennemi<ref>Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, ''Mémoires d'un officier vendéen'', {{p.}}31.</ref>.|Mémoires de [[Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière]]}}

[[File:Coeur-chouan.jpeg|thumb|200px|[[Sacré-Cœur]] vendéen.]]

===Les troupes régulières===
Quelques troupes régulières furent formées dans l'armée vendéenne où elles servirent de troupe d'élite. [[Charles de Bonchamps]] organisa notamment des compagnies d'infanterie et de cavalerie qu'il équipa à ses frais. Ces troupes furent même dotées d'uniformes, gris pour l'infanterie, vert pour la cavalerie.

Cependant les Vendéens n'aimaient pas quitter leurs foyers trop longtemps, au bout de quelques jours de combats ils « changeaient de chemise », ils quittaient l'armée pour rentrer dans leurs villages, ce qui fait que les Vendéens étaient incapables de tenir une garnison, plusieurs villes conquises comme [[Angers]], [[Saumur]], [[Thouars]] et [[Fontenay-le-Comte]] furent ainsi progressivement abandonnées et reprises par les Républicains sans coup férir.

Pour pallier ce désavantage, les troupes régulières étaient recrutées parmi des déserteurs républicains et les insurgés extérieurs à la Vendée militaire, principalement des [[Anjou|Angevins]] du nord du [[Maine-et-Loire]] et des [[Bretons]] de la [[Loire-Atlantique]], au nombre de {{formatnum:6000}} à {{formatnum:10000}} hommes<ref> {{ouvrage|auteurs=Tanneguy Lehideux|titre=Combat d'un Chouan, Terrien cœur de lion|éditeur=Geste éditions|année=2009}}, p.81.</ref>. Plusieurs futurs officiers chouans servirent dans ces corps, notamment [[Georges Cadoudal]], [[Pierre-Mathurin Mercier la Vendée|Pierre-Mathurin Mercier, dit ''la Vendée'']], [[Marie Paul de Scépeaux de Bois-Guignot|Scépeaux]], [[Jean Terrien]], [[Joseph-Juste Coquereau]] et [[Louis Courtillé dit Saint-Paul|Louis Courtillé dit ''Saint-Paul'']].

Les troupes régulières vendéennes comptaient en outre un grand nombre d'étrangers, en novembre 1793, au moment de la [[Virée de Galerne]], dans une lettre à la [[Convention nationale]], le [[représentant en mission]] républicain [[Jacques Léonard Laplanche]] écrit notamment que « Un citoyen qu'ils avaient fait prisonnier, et qui m'a donné une partie des détails que je vous transmets; il est resté assez longtemps avec eux pour avoir observé que le nombre des étrangers égale au moins celui des rebelles français; parmi leur armée il y a remarqué entre autres des Russes, des Polonais, des Allemands et beauooup de juifs<ref>[[#Archives|''Archives parlementaires de 1787 à 1860'', t. 79]], {{p.}}66.</ref>{{,}}<ref name="Gabory">{{ouvrage|auteurs=Émile Gabory|titre=Les Guerres de Vendée|éditeur=Robert Laffont|année=édition de 2009}}, p.218</ref>. »

Parmi les soldats étrangers qui rallièrent les Vendéens on compta des Allemands du [[Régiment de La Marck]] et de la [[Légion germanique]] ainsi qu'un bataillon de 600 [[Suisses]] et Allemands commandés par le baron de Keller, parmi lesquels d'anciens soldats des [[Gardes suisses (France)|Gardes suisses]]<ref name="Gabory"/>.

[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]] écrivit à ce propos:
{{Citation bloc|Dans les commencements, tous les déserteurs des troupes républicaines devenaient officiers ou cavaliers dans l'armée vendéenne; mais le nombre des fantassins étant devenu assez considérable, bien qu'il ne l'ait jamais été beaucoup, on en forma trois compagnies : l'une française, commandée par Monsieur de Fé, l'autre allemande, la troisième suisse. Chacune était forte de 120 hommes ou environs; elles faisaient une sorte de service régulier à Mortagne, ou étaient les magasins. La compagnie suisse était presque entièrement composée de fugitifs d'un détachement du malheureux régiment des gardes; ils étaient en garnison en Normandie, pendant qu'on massacrait leurs camarades au 10 août; ils respiraient la vengeance et chacun d'eux se battait héroïquement. Monsieur Keller, Suisse, un des plus courageux et des plus beaux hommes de l'armée, était leur commandant. Ces compagnies ne combattaient pas en ligne; elles se seraient fait écraser si elles ne s'étaient pas dispersées à la manière des paysans<ref>[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.235.</ref>.}}

===Les chouans de la petite Vendée===
{{Article détaillé|Chouans}}

Lors de la [[Virée de Galerne]] un certain nombre de [[Bretons]] de l'[[Ille-et-Vilaine]] et de [[Comté du Maine|Mainiots]] de la [[Mayenne (département)|Mayenne]] se joignirent aux Vendéens et prirent le nom de ''Petite Vendée''. Les Bretons étaient commandés par Hippolyte Putod. Un certain nombre de futurs chefs Chouans y participèrent tels que: [[Jean Chouan]], [[Aimé Picquet du Boisguy]], [[Jean-Louis Treton|Jean-Louis Treton, dit ''Jambe d'Argent'']], [[Michel Jacquet dit Taillefer|Michel Jacquet dit ''Taillefer'']], [[Robert Julien Billard de Veaux]] et [[Michel-Louis Lecomte]].

{{Citation bloc|Beaucoup de paysans manceaux et bretons vinrent se joindre à nous. J'en vis arriver une troupe qui criait: ''Vive le roi'' et qui portait un mouchoir blanc au bout d'un bâton. En peu de temps il y en eût plus de {{formatnum:6000}}: on donnait à ce rassemblement le nom de ''Petite-Vendée''. Tous les insurgés bretons étaient reconnaissables à leurs longs cheveux et à leurs vêtements, la plupart en peaux de chèvres garnies de leurs poils. Ils se battaient fort bien mais le pays ne se soulevait pas en entier<ref>[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.314.</ref>.|[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires''.}}

=== Les prêtres et la religion ===
Les [[prêtres réfractaires]] n'ont pas d'implication directe dans la guerre, un petit nombre siège dans les Conseils royalistes et s'occupent essentiellement des correspondances<ref>Roger Dupuy, ''Les Chouans'', p.207.</ref>. Les prêtres réfractaires servant d'officiers ou participant physiquement aux combats sont très rares, le fait qu'un prêtre porte les armes étant généralement mal vu par les Vendéens<ref>{{ouvrage|auteurs=Émile Gabory|titre=Les Guerres de Vendée|éditeur=Robert Laffont|année=édition de 2009}}, p.231</ref>.

{{Citation bloc|En même temps qu'on nous suppose livrés à tous les excès de la plus horrible débauche, on nous dit esclaves des prêtres et du fanatisme le plus absurde. Il s'en faut bien encore qu'on ait présumé la vérité dans ce cas-ci comme dans tous les autres.

Les officiers de Belleville, loin d'être conduits par des principes de religion, n'y conformaient guère leur conduite. Le Roi était leur seule divinité, et la mort un sacrifice que, dans les circonstances présentes, on lui devait ainsi qu'à l'Etat. A-t-il manqué à ce dévouement autre chose que le succès pour mériter le nom du plus pur patriotisme ?

Les paysans ne partagèrent point de pareilles opinions ; pieux par habitude, ils pratiquaient avec plaisir les exercices de la religion et se plaignirent quelquefois de l'impiété de ceux qui avaient l'indiscrétion de raisonner devant eux ; mais je n'en vis jamais d'assez aveugles pour ajouter foi à toutes les bêtises qu'on débite sur la facilité de leur croyance. La résurrection des morts au bout de trois jours, les balles de liège mises dans les fusils pour faire croire qu'un corps béni était invulnérable, les bannières portées au combat et des prêtres donnant la bénédiction à chaque pas, sont des bruits qui n'ont faits fortune que parce qu'on s'est habitué à regarder les Vendéens comme une espèce différente des Français.

Les paysans de notre armée, car je ne parle point des autres que je n'ai pas vus, ne tardèrent même pas à railler la conduite de quelques prêtres qui, en effet, ne fut pas toujours exempte de reproches. Un petit nombre de ceux-ci se tint éloigné de nos camps, comme d'un lieu où leur caractère et l'esprit qu'il professe ne leur permettait pas d'exister ; sans doute qu'ils vécurent comme les circonstances le leur permirent, et ne furent point exempts de misère. Quant à ceux qui voulurent nous suivre, les uns se mêlèrent parfois de marcher à la tête, d'autres firent le coup de fusil, et beaucoup cherchèrent à tirer parti de leur situation ; des plaintes en furent portées quelquefois au Général qui fut obligé d'y mettre ordre. Mais j'en connais aussi qui ne firent usage de la confiance que les paysans avaient en eux que pour sauver les prisonniers : on a donc tort de les comprendre dans une seule classe.

[[François-Athanase Charette de La Contrie|M. Charette]], en homme sage, n'agitait jamais la dispute de religion et n'y prenait point part ; il assistait toujours à la messe militaire que notre aumônier célébrait le dimanche : il s'y tenait avec décence, et le paysan le voyait encore avec plus de respect<ref>Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, ''Mémoires d'un officier vendéen'', {{p.}}157-158.</ref>.|Mémoires de [[Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière]], officier de l'[[Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz|armée du Marais]]}}

===Hôpitaux===
{{Citation bloc|Pour les hôpitaux, ils étaient réglés avec un soin particulier; tous les blessés royalistes et républicains étaient transportés à [[Saint-Laurent-sur-Sèvre]]. La communauté des [[Filles de la Sagesse|sœurs de la Sagesse]], qui sont une espèce de sœurs grises, avait là son chef-lieu. Les pauvres sœurs, renvoyées de partout, s'y étaient réfugiées en grand nombre; elles étaient plus de cent. Dans le même bourg, les [[Congrégation du Saint-Esprit|missionnaires du Saint-Esprit]] s'étaient aussi consacrés aux mêmes fonctions. Il y avait des chirurgiens qui suivaient l'armée; d'autres dirigeaient de petits hôpitaux en différents lieux<ref>[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848. p.158.</ref>.|[[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires''.}}

==Regard contemporain==
{{Citation bloc|M. du Theil, chargé des affaires de M. le [[Charles X de France|comte d'Artois]] à Londres, s'était hâté de chercher Fontanes : celui-ci me pria de le conduire chez l'agent des Princes. Nous le trouvâmes environné de tous ces défenseurs du trône et de l'autel qui battaient les pavés de [[Piccadilly]] d'une foule d'espions et de chevaliers d'industrie échappés de Paris sous divers noms et divers déguisements, et d'une nuée d'aventuriers belges, allemands, irlandais vendeurs de contre-révolution. Dans un coin de cette foule était un homme de trente à trente-deux ans qu'on ne regardait point, et qui ne faisait lui-même attention qu'à une gravure de la mort du [[James Wolfe|général Wolf]]. Frappé de son air, je m'enquis de sa personne : un de mes voisins me répondit : " Ce n'est rien ; c'est un paysan vendéen, porteur d'une lettre de ses chefs. "

Cet homme, qui n'était rien, avait vu mourir [[Jacques Cathelineau|Cathelineau]], premier général de la Vendée et paysan comme lui ; [[Charles Artus de Bonchamps|Bonchamp]], en qui revivait [[Pierre Terrail de Bayard|Bayard]] ; [[Louis de Salgues de Lescure|Lescure]], armé d'un cilice non à l'épreuve de la balle ; [[Maurice d'Elbée|d'Elbée]], fusillé dans un fauteuil, ses blessures ne lui permettant pas d'embrasser la mort debout ; [[Henri de La Rochejaquelein|La Rochejaquelein]], dont les patriotes ordonnèrent de vérifier le cadavre, afin de rassurer la Convention au milieu de ses victoires. Cet homme, qui n'était rien, avait assisté à deux cents prises et reprises de villes, villages et redoutes, à sept cents actions particulières et à dix-sept batailles rangées ; il avait combattu trois cent mille hommes de troupes réglées, six à sept cent mille réquisitionnaires et gardes nationaux ; il avait aidé à enlever cinq cents pièces de canon et cent cinquante mille fusils ; il avait traversé les [[colonnes infernales]], compagnies d'incendiaires commandées par des Conventionnels ; il s'était trouvé au milieu de l'océan de feu, qui, à trois reprises, roula ses vagues sur les bois de la Vendée ; enfin, il avait vu périr trois cent mille Hercules de charrue, compagnons de ses travaux, et se changer en un désert de cendres cent lieues carrées d'un pays fertile.

Les deux Frances se rencontrèrent sur ce sol nivelé par elles. Tout ce qui restait de sang et de souvenir dans la France des Croisades, lutta contre ce qu'il y avait de nouveau sang et d'espérances dans la France de la Révolution. Le vainqueur sentit la grandeur du vaincu. [[Louis Marie Turreau|Thureau]], général des républicains, déclarait que " les Vendéens seraient placés dans l'histoire au premier rang des peuples soldats ". Un autre général écrivait à [[Merlin de Thionville]] : " Des troupes qui ont battu de tels Français peuvent bien se flatter de battre tous les autres peuples. " Les légions de [[Probus (empereur)|Probus]], dans leur chanson, en disaient autant de nos pères. [[Napoléon Bonaparte|Bonaparte]] appela les combats de la Vendée " des combats de géants "

Dans la cohue du parloir, j'étais le seul à considérer avec admiration et respect le représentant de ces anciens [[Jacquerie|Jacques]], qui, tout en brisant le joug de leurs seigneurs, repoussaient, sous [[Charles V de France|Charles V]], l'invasion étrangère : il me semblait voir un enfant de ces communes du temps de [[Charles VII de France|Charles VII]], lesquelles, avec la petite noblesse de province, reconquirent pied à pied, de sillon en sillon, le sol de la France. Il avait l'air indifférent du sauvage ; son regard était grisâtre et inflexible comme une verge de fer ; sa lèvre inférieure tremblait sur ses dents serrées ; ses cheveux descendaient de sa tête en serpents engourdis, mais prêts à se dresser ; ses bras, pendant à ses côtés, donnaient une secousse nerveuse à d'énormes poignets tailladés de coups de sabre ; on l'aurait pris pour un scieur de long. Sa physionomie exprimait une nature populaire rustique, mise, par la puissance des mœurs, au service d'intérêts et d'idées contraires à cette nature ; la fidélité native du vassal, la simple foi du chrétien, s'y mêlaient à la rude indépendance plébéienne accoutumée à s'estimer et à se faire justice. Le sentiment de sa liberté paraissait n'être en lui que la conscience de la force de sa main et de l'intrépidité de son cœur. Il ne parlait pas plus qu'un lion ; il se grattait comme un lion, bâillait comme un lion, se mettait sur le flanc comme un lion ennuyé, et rêvait apparemment de sang et de forêts : son intelligence était du genre de celle de la mort.

Quels hommes dans tous les partis que les Français d'alors, et quelle race aujourd'hui nous sommes ! Mais les républicains avaient leur principe en eux, au milieu d'eux, tandis que le principe des royalistes était hors de France. Les Vendéens députaient vers les exilés ; les géants envoyaient demander des chefs aux pygmées. L'agreste messager que je contemplais avait saisi la Révolution à la gorge, il avait crié : " Entrez ; passez derrière moi ; elle ne vous fera aucun mal ; elle ne bougera pas ; je la tiens. " Personne ne voulut passer : alors [[Jacques Bonhomme]] relâcha la Révolution, et [[François-Athanase de Charette de La Contrie|Charette]] brisa son épée<ref>[[François-René de Chateaubriand]], ''Mémoires d'Outre-Tombe'', 451-454.</ref>.|[[François-René de Chateaubriand]]}}

===Voir aussi===
* Les [[Armées catholique et royale]]

==Sources==
* {{ouvrage|auteurs=[[Émile Gabory]]|titre=Les Guerres de Vendée|éditeur=Robert Laffont|année=édition de 2009}}.
* [[Claude Petitfrère]], « Armée catholique et royale », ''in'' [[Albert Soboul]] (dir.), ''Dictionnaire historique de la Révolution française'', Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005.
* Manuel Jobard, Jacques Hussenet (dir.), ''« Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée'', La Roche-sur-Yon, [[Centre vendéen de recherches historiques]], 2007.
* [[Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein]], ''Mémoires de Madame la marquise de la Rochejaquelein'', sixième édition, 1848, [http://books.google.com/books?id=jWwuAAAAMAAJ&pg=PP7&dq=Mémoires+de+la+Rochejaquelein&client=safari&hl=fr#v=onepage&q=&f=false 1].
* {{Ouvrage | langue = | prénom1 = | nom1 = | auteurs = | id = Archives| titre = Archives parlementaires de 1787 à 1860 | sous-titre = | numéro d'édition = | lien éditeur = | éditeur = | lieu = | tome =79 | année = | pages totales = | passage = | lire en ligne = | plume = oui}} [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49595v.r=%22Archives+parlementaires+de+1787+à+1860+%3B+52-61%2C+63-82+Convention+nationale+Série+1++Tome+79%22.langFR texte en ligne sur Gallica]

==Liens externes==
* [http://www.royet.org/nea1789-1794/notes/articles/article_vendee_armes.htm Du paysan catholique au soldat paysan - La Vendée en armes, par Christine Duranteau]
* [http://lescoeursdechouans.free.fr/les_drapeaux_dans_les_guerres_de.htm Drapeaux de l'armée vendéenne]
* [http://marquisien.free.fr/include/david/ Les vétérans des guerres de Vendée, 62 portraits dessinés par David d'Angers.]

==Références==
<references />

{{Portail|Histoire militaire|Royaume de France|Révolution française}}

[[Catégorie:Armée contre-révolutionnaire|Armée catholique et royale]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|Armée catholique et royale]]
[[Catégorie:Guerre de Vendée|Armée catholique et royale]]

10e régiment de cuirassiers

2013-04-21T17:06:11Z

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{{Ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{10e}} régiment de cuirassiers}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= {{10e}} Régiment de Cuirassiers
| image = Insigne régimentaire du 10e régiment de cuirassiers.GIF
| legende = alt=Insigne régimentaire du 10° régiment de cuirassiers
| legende = Insigne régimentaire du {{10e}} régiment de cuirassiers.
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| creation= [[1643]]
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| branche= [[Armée de terre (France)|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Cuirassier]]s
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| enfaitpartie=
| garnison=[[Lyon]] [[Moulins (Allier)|Moulins]] [[Provins]] [[Vesoul]] [[1846]]-[[Laon]]
| ancien_nom=Royal-Cravates Régiment de Découverte ( DLM ) en 1939.
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| devise="Tant qu'il en restera un"
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| guerres=[[guerres napoléoniennes]] [[guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] [[Première Guerre mondiale]] [[Bataille de France]]
| batailles= [[bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[bataille d'Eckmühl|Eckmülh 1809]] [[bataille de la Moskova|La Moskova 1812]] [[Première bataille d'Ypres|Ypres 1914]] [[Première bataille d'Ypres|Flandres 1914-1918]] [[bataille de Laon|Laonnais 1940]]
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] Deux palmes
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''{{10e}} régiment de cuirassiers''' est un ancien [[régiment]] de [[cavalerie]] de l'[[Forces armées françaises|armée française]] créé en [[1643]] sous le nom de Royal-[[Cravate]]s. Formé avec les débris des régiments [[croate]]s au service de la France, d'où son nom<ref>http://www.amb-croatie.fr/actualites/invalides.htm</ref>. Les maréchaux de Rochechouart, de Taillard et d'Allègre ont servi dans ses rangs.

== Création et différentes dénominations ==
* [[1643]] : création d’un régiment de Croates par le [[comte de Balthazard]] au service de l'armée royale<ref>'''''Histoire de l'armée française''''', [[Pierre Montagnon]], ''[[Pygmalion (maison d'édition)|éditions Pygmalion]]'' - 1997</ref>, qui prend le nom de '''Royal-Cravates'''.
* [[1791]] : renommé '''{{10e}} régiment de cavalerie'''.
* [[1803]] : renommé '''{{10e}} régiment de cuirassiers'''.
* [[1815]] : dissous.
* [[1825]] : recréation sous le nom de '''{{10e}} régiment de cuirassiers'''.
* [[1919]] : dissous.
* [[1940]] : recréation sous le nom de '''{{10e}} régiment de cuirassiers''' comme régiment de découverte d’une [[division légère mécanique]]
* [[1940]] : dissous.
* [[1971]] : recréé comme régiment de réserve.

{{...}}

== [[Colonel]]s/chef-de-brigade ==
* [[Louis Auguste de Bourbel de Montpinçon]]
* [[1857]] : colonel [[René Augustin Galand de Longuerue|René Augustin Galland de Longuerue]]
* …
* 1870 : colonel Yungker
* …

== Historique des campagnes, bataille et garnisons du {{10e}} RC ==

=== Ancien Régime ===

* 1667-1668 : [[Guerre de Dévolution]]
* 1672-1678 : [[guerre de Hollande]]
* 1684 : Roussillon
* 1688-1697 : [[guerre de la Ligue d'Augsbourg]]
* 1701-1713 : [[guerre de Succession d'Espagne]]
* 1719 : Espagne
* 1734 : [[guerre de Succession de Pologne]]
;Régiment de cavalerie Royal Cravattes
*1740-1748 : [[Guerre de succession d'Autriche]]
** [[1745]] :
*** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]
* 1756-1763 : [[guerre de Sept Ans]]

=== [[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|Guerres de la Révolution et de l'Empire]] ===
[[Fichier:Grande Armée - 10th Regiment of Cuirassiers - Colonel.jpg|thumb|right|250px|Colonel du {{10e}} dans la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]]]]
* 1792 : affecté à l’[[armée du Centre]]
*[[Ordre de bataille de l'armée de Moselle pour l'expédition de Trèves|{{1er décembre}} 1792]] : [[Armée de la Moselle]], expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]
* 1793-1794 : affecté à l’[[armée de la Moselle]]
* 1794-1797 : affecté à l’[[armée de Sambre-et-Meuse|armée de Sambre et Meuse]]
* 1799-1800 : affecté à l’[[armée du Rhin]]
* 1805-1807 : affecté à l’[[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]], dans le corps de réserve de cavalerie Murat, {{2e}} division de grosse cavalerie Hautpoul, brigade Saint-Sulpice :
* [[1805]] :
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
**1806 :
**[[bataille d'Iéna]]
* 1807 :
** [[Bataille d'Hoff]],
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
* 1808 :
**une {{précision nécessaire|compagnie}} est envoyée en Espagne : [[Bataille de Bailén|Bailén]]
* 1809 :
**Corps de réserve de cavalerie Bessières, {{2e}} division de grosse cavalerie Saint-Sulpice, brigade Guiton :
**[[bataille d'Eckmühl|Eckmühl]],
**[[Bataille d'Essling|Essling]],
**[[bataille de Wagram|Wagram]],
**[[Bataille de Znaïm|Znaïm]].
* 1812 : [[Campagne de Russie (1812)|Campagne de Russie]]
**réserve de cavalerie Murat, {{2e}} corps de cavalerie Montbrun, {{2e}} division de cuirassiers [[Pierre Watier|Wathier]], brigade Richter
**[[Bataille de la Moskova|Bataille de La Moskowa]],
**[[Bataille de la Bérézina|Borissov]],
**[[Bataille de Winkowo|Winkowo]].
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]] {{2e}} corps de cavalerie Sébastiani, {{2e}} division de grosse cavalerie Saint-Germain, brigade Thiry : Leipzig, Hanau, Hambourg (1 détachement).
* 1814 : [[Campagne de France (1814)]]
**réduit à 1 escadron : [[Bataille de Paris (1814)]].
* 1815 : [[Campagne de Belgique de 1815|Campagne de Belgique (1815)]]
**{{4e}} corps de cavalerie Milhaud, {{14e}} division de cavalerie Delort, brigade Farine :
**[[Bataille de Ligny|Ligny]],
**[[Bataille de Waterloo|Waterloo]].

* Chef de corps: Lataye (1797), L'Héritier (1806), Franck (1809), de Lahuberdière (1812).

=== De 1815 à 1848 ===
* 1832: Belgique

=== [[Second Empire]] ===
Au {{1er août}} 1870, le {{10e}} régiment de cuirassiers fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le {{7e}} régiment de cuirassiers du Cel NITOT, le {{10e}} forme la {{2e}} Brigade aux ordres du général DE GRAMONT, duc DE LESPARRE. Cette {{2e}} Brigade avec la {{1re}} Brigade du général Prince MURAT, constituent la {{3e}} Division de Cavalerie commandée par le général de division DE FORTON. Cette division de cavalerie évolue au sein de la Réserve de Cavalerie.
* 11 août : En place à Montigny-lès-Metz
* [[Siège de Metz (1870)]]

=== De 1871 à 1914 ===

* [[1907]] : en garnison à [[Lyon]], il est envoyé en maintien de l’ordre durant la [[révolte des vignerons du Languedoc en 1907]]. Le 19 juin, à [[Narbonne]], il charge les manifestants qui assiègent la [[sous-préfecture]]. Dans la fusillade, un cafetier non-manifestant est tué, et quinze personnes grièvement blessées<ref>G. Guiraudet, [http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article83 ''La Révolte des vignerons de 1907''], bulletin {{numéro|2}} de la SSH, 1992, en ligne, consulté le 3 août 2008</ref>.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Le {{10e}} régiment de cuirassiers est formé à [[Lyon]].

En août [[1914]], il fait partie, avec le [[7e régiment de cuirassiers|{{7e}} Cuirassiers]] de la {{5e}} Brigade, [[6e division de cavalerie (France)|{{6e}} Division de Cavalerie]].

{{...}}
==== 1914 ====
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==== 1915 ====
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==== 1916 ====
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==== 1917 ====
{{...}}
==== 1918 ====
{{...}}

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
[[Fichier:4e division de cuirassiers de réserve.jpg|100px|right|thumb|insigne de la {{4e}} DCR]]

La constitution d’une [[4e division légère mécanique|{{4e}}Division Légère Mécanique]] est prévue, à laquelle le {{10e}} RC aurait été affecté, au sein de la {{8e}} BLM, en étant équipé de 48 [[Panhard AMD-178|AMD Panhard]], comme régiment de découverte de la brigade.

L’avancée foudroyante de la [[Wehrmacht]] pendant la [[Bataille de France|campagne de France]] poussa le Quartier Général à équiper en urgence les éléments de la [[4e division cuirassée|{{4e}} division cuirassée]] ({{4e}} DCR) du colonel [[Charles de Gaulle|de Gaulle]] avec le matériel prévu pour la formation de la {{4e}} division légère mécanique.

Le {{10e}} RC en 1939 appartenait au type ''Régiment de découverte (DLM)'' :
* état major régimentaire (7 officiers, 77 h, 15 motos, 2 sidecars, 8 voitures de liaison, 1 automitrailleuse radio, 7 camionnettes) :
** 1 section d'éclaireurs
** 1 section de transmissions
** 1 section de commandement
** 1 section sanitaire
* 1 escadron hors-rang (4 AMD de remplacement, 200 h, 4 tracteurs de dépannage, 2 camions ateliers, 2 ambulances, 2 camions citernes) :
* 2 groupes d'escadrons avec
** état-major (1 auto-mitrailleuse de découverte (AMD) TSF, 8 motos, 1 sidecar, 5 voitures, 25 hommes)
** {{1er}} escadron équipés d’AMD (21 AMD Panhard 178, 153 hommes, 21 motos, 3 sidecars, 16 fusil mitrailleurs, 1 mortier de 60, 6 voitures de liaison, 4 camionnettes, 3 camions)
*** peloton de commandement (1 AMD, 9 motos, 3 side cars, 6 voitures de liaison, 4 camionnettes, 3 camions, 1 mortier de 60)
*** 4 pelotons d'AMD (5 AMD Panhard 178, 3 motos)
** 2 escadron : motocycliste (147h, 55 sidecars, 11 motos, 16 fusil mitrailleurs, 1 mortier de 60, 2 voitures, 4 camionnettes, 2 camions)
*** état-major (43 h, 3 sidecars, 11 motos, 2 voitures de liaison, 1 mortier de 60, 4 camionnettes, 2 camions)
*** 4 pelotons de fusiliers motocyclistes
**** groupe de commandement (7h, 3 sidecars, 1 moto)
**** 2 groupes de combat (10 h, 5 sidecars, 2 fusil mitrailleurs)

* Recapitulatif RD :
:::::67 officiers, 129 sous officiers, 753 hommes, 44(+4) AMD [[Panhard AMD-178|Panhard {{p.|178}}]], 223 sidecars et motos solos, 2 [[mortier (arme)|mortiers]] de {{unité|60|mm}}, 32 fusil mitrailleurs, une centaine de véhicules de tout type, dont 34 voitures de liaison, 38 camionnettes et 33 camions.

Du 16 mai au 25 juin 1940, le {{10e}} cuirassiers, régiment de découverte, rejoint dans la nuit du 17 au 18 mai la {{4e}} DCR. Du 16 mai au 6 juin, la division est commandée par le général de brigade à titre provisoire Charles de Gaulle. La {{4e}} DCR passe à l'offensive dans la région de [[Laon]], les 17 et 19 mai, elle attaque en direction de [[Montcornet (Aisne)|Montcornet]] et des ponts de la [[Serre (rivière)|Serre]] pour arrêter l'avance allemande en direction de la [[Manche (mer)|Manche]]. Dans la Somme, elle attaque les 28, 29 et 30 mai pour tenter de réduire la tête de pont d'[[Abbeville]]. À partir du mois de juin, durant la bataille et retraite de [[France]], elle lutte défensivement. D'une part, usée par les combats du mois de mai, elle n'a plus de force offensive suffisante. D'autre part, la pression ennemie oblige la division à de perpétuels engagements au profit des grandes unités, afin de les dégager, tenir le terrain et permettre leur décrochage.

Elle est en butte à des attaques sur son flanc gauche à [[Charroux (Vienne)|Charroux]], [[Champagne-Mouton]], Saint-Claude et Chasseneuil où le {{10e}} RC, avec ses dernières AM tient tête à de nombreux éléments ennemis. Mais la division a permis l'embarquement des troupes de l’armée de Paris et de la {{VIIe}} armée qui vont s'installer derrière la [[Vézère]]. Dans la nuit du 24 au 25, quand intervient l’armistice, la {{4e}} DCR fait front vers le Nord en direction de [[Confolens]], vers l'Ouest, en direction d'[[Angoulême]]. Elle se bat encore 20 minutes avant la fin. Du 5 au 25 juin la {{4e}} DCR a parcouru 700 kilomètres et livré d'innombrables combats.

=== De 1945 à nos jours ===
{{...}}

== Étendard ==
Il porte cousues de lettres d'or dans ses plis, les inscriptions<ref>DECISION {{numéro|12350}}/SGA/DMPA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées</ref>:
[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|100px|right]]

* ''' [[bataille de Valmy|VALMY 1792]]'''
* ''' [[Bataille de Fleurus (1794)|FLEURUS 1794]]'''
* '''[[bataille d'Austerlitz|AUSTERLITZ 1805]]'''
* '''[[bataille d'Eckmühl|ECKMÜHL 1809]]'''
* '''[[bataille de la Moskova|LA MOSKOVA 1812]]'''
* '''[[Première bataille d'Ypres|YPRES 1914]]'''
* '''[[Première bataille d'Ypres|FLANDRES 1914-1918]]'''
* '''[[bataille de Laon|LAONNAIS 1940]]'''

== Décorations ==

''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px|alt=Photo du recto de la Croix de guerre (1914-1918)]] avec deux palmes.

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

== Devise et uniformes ==
Lorsqu’ils furent transformés en cuirassiers, les régiments de cavalerie durent adapter leur habillement à la cuirasse. L’habit long et les revers ne convenaient plus, les régiments reçurent un habit court, sans revers et boutonnant jusqu’à la ceinture, et la transformation fut effective dès 1805.
Ce premier habit avait les pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive.
Bientôt, les régiments de cuirassiers, qualifiés de corps d’élite, prirent le plumet et l’épaulette rouge, et garnirent leurs retroussis de [[Grenade (arme)|grenades]] bleues.
Les régiments de cuirassiers avaient conservé la couleur distinctive des régiments de cavalerie : écarlate pour les six premiers régiments, jonquille pour les {{numéro}}7 à 12.
Les habits des régiments se distinguaient entre eux de la manière suivante, étant entendu que la couleur distinctive était l’écarlate pour les régiments de 1 à 6, et le jonquille pour les régiments de 7 à 12. Les {{4e}} et {{10e}}, collet, parements, pattes de parements de couleur distinctive, poches en long. À partir de 1806, les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à revers. Les [[cuirasse]]s étaient d’un modèle unique. Les casques, acquis par les régiments, différaient selon le fournisseur. Inspiré du [[casque]] des [[Dragon (militaire)|dragons]], il avait la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours des bonnets de grenadiers. L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole, d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de buffle. L’armement se composait d’un [[sabre]] du modèle de l’an IX ou de l’an XI, à fourreau de fer, et de pistolets.
La selle était recouverte d’une demi-chabraque de peau de mouton blanche, bordée de festons de drap de couleur distinctive, et d’une housse de drap bleu orné dans les angles d’une grenade blanche. Le portemanteau portait le numéro du régiment.

<center>Devise : '''"Tant qu'il en restera un"'''</center>

== Sources et bibliographie ==
* Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]].
* Édition heimdal {{numéro}}8058 De Gaule chef de guerre.

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Colors of the royal french cavalry|commons titre=Étendards de cavalerie royale}}
=== Articles connexes ===
* [[Liste de régiments français|Liste des régiments français]]
* [[Grades de l'armée française|Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
{{...}}


{{Portail|monde équestre|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}
{{DEFAULTSORT:Cuir, 010}}

[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]

14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste

2013-04-21T16:48:25Z

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{{ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{14e}} régiment parachutiste de commandement et de soutien}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite={{14e}} régiment parachutiste de commandement et de soutien
| image = Insigne du 14° RCP.jpg
| taille image = 150
| legende = alt=Insigne du 14e RCP
| legende = Insigne régimentaire du {{14e}} parachutiste de [[commandement]] et de [[Train (militaire)|soutien]].
| creation=[[1977]]
| dissolution=[[1999]]
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|armée de terre]]
| type= [[régiment]] du [[Régiment du train français|train]][[Parachutisme militaire|parachutistes]]
| role=commandement et de soutien
| faitpartie=[[11e brigade parachutiste|11e division parachutiste]].
| ancien_nom=[[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e}} R.I]] {{14e}} R.I.P.C [[14e régiment de chasseurs parachutistes|14{{e}} R.C.P]] {{14e}}R.C.T.P
| garnison=[[Toulouse]]
| devise='''Brave'''
| inscriptions='''[[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli]]''' '''[[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]]''' '''[[bataille d'Eylau|Eylau]]''' '''[[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol]]''' '''[[Première bataille de Champagne|Champagne]]''' '''[[bataille des Monts|Les Monts]]''' '''[[Picardie]]''' '''[[Seconde bataille de la Marne|La Marne]]'''
| fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] trois palmes une étoile de vermeil
| equipement=
| commandant=
| equipement=
}}
Le {{14e}} '''régiment parachutiste de commandement et de soutien''' est l’héritier du [[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e}} R.I]] puis du '''{{14e}} R.I.P.C régiment d'infanterie parachutistes de choc''' [[1951]], du [[14e régiment de chasseurs parachutistes|{{14e}} R.C.P]] [[1956]]. Lors des opérations d'[[Algérie]] et de [[Tunisie]] il s'imposera comme unité d'élite jusqu'à sa dissolution en 1961. Créé le {{1er}} août [[1977]] à partir du {{14e}} compagnie divisionnaire et du 61{{e}} B.C.T, le {{14e}} R.C.T.P devient le {{14e}} R.P.C.S. Le {{1er}} juillet [[1979]], unité de soutien de la [[11e brigade parachutiste|11e division parachutiste]]. Au cours de ces dernières années, il participe au [[Liban]], le [[Guerre du Golfe (1990-1991)|Golfe]], le [[Kurdistan]], le [[Tchad]], la [[Somalie]], le [[Rwanda]] ainsi que le [[Cambodge]] et l'[[Ex-Yougoslavie]]. Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction à [[Bayonne]], d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à [[Tarbes]], de la musique de la {{11e}}D.P. son lieu de garnison était [[Toulouse]] caserne [[Balma]] pour l'instruction et Niel pour le cantonnement. Dissolution en [[1999]]<ref>Musée des parachutistes à Pau (64) "Camp d'Astra"</ref>.

{{Message galerie}}

<gallery>
File:Béret rouge.jpg|<center>Béret rouge.</center>
Image:Insigne de béret Parachutiste métro et légion.jpg||L'insigne de béret parachutistes.
Fichier:Brevet Parachutiste.jpg|Brevet parachutiste de l'armée française.
Fichier:Insigne du 14° RCP.jpg|Insigne régimentaire du {{14e}} RPCS.
</gallery>

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|80px|left]]
[[Image:14e régiment parachutiste de commandement et de soutien - drapeau.svg|400px|alt=Drapeau du {{14e}} régiment parachutiste de commandement et de soutien]]
* [http://musique-militaire.fr/Chant_des_paras_du_14.html''Chant du {{14e}} RPCS'']

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Unités parachutistes françaises]]
* [[Guerre d'Algérie]]
* [[Troupe aéroportée]]
* [[Brevets parachutistes militaires français]]

=== Liens externes ===
*[http://www.amicale14.fr/le%2014rpcs/pages/0041.htm Du 14{{e}} RCTP au 14{{e}} RPCS]

{{Portail|France|histoire militaire|Haute-Garonne}}

{{DEFAULTSORT:Para inf, 014}}
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française]]
[[Catégorie:Unité de commandement française dissoute]]
[[Catégorie:Guerre d'Algérie]]

5e régiment de chasseurs à cheval

2013-04-21T16:47:02Z

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{{Titre mis en forme|{{5e}} régiment de chasseurs à cheval}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite={{5e}} Régiment de Chasseurs à Cheval
| image = 5e R.C.C.jpg
| taille image = 120
| legende =
| creation= '''1675'''
| dissolution= '''[[1994]]'''
| pays= {{france}}
| allegeance=
| branche= [[Armée de terre (France)|Armée de Terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Chasseur à cheval|Chasseurs à Cheval]]
| role= [[Cavalerie légère]]
| effectif=
| faitpartie=
| enfaitpartie=
| garnison=[[Périgeux]]
| ancien_nom= d'Audigeau-Dragons '''Chasseurs du Hainaut''' Chasseurs d'Angoulême Chasseurs du Cantal
| surnom=
| couleurs=
| honneur=
| devise= '''''Quoerit quem devoret'''''
| marche=
| mascotte=
| inscriptions='''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]''' '''[[bataille de Zurich|Zuricht 1799]] [[bataille d'Hohenlinden|Hohenlinden 1800]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[bataille de Friedland|Friedland 1807]] [[bataille de l'Ourcq|L'Ourcq 1914]] [[bataille de l'Avre|L'Avre 1918]] [[Seconde bataille de la Marne|La Marne 1918]]'''
| anniversaire= [[Georges de Lydda|Saint-Georges]]
| guerres= [[Guerres de la Révolution]] [[Guerres de l'Empire]] [[Première Guerre mondiale]]
| batailles=
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
| decorations= [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''{{5e}} Régiment de Chasseurs à Cheval''' est une unité de cavalerie légère de l'[[armée française]] créée en [[1675]] : ce régiment a été dissous en 1994 à Périgeux.

== Filiation ==

Au départ, il s'agit d'un corps de dragons, formé en [[1675]], par un gentilhomme gascon, d'Audigeau (ou peut-être d'Audijos), avec des bandes irrégulières dont il était le chef. Il devint un régiment régulier de dragons le 13 mars 1676. Refusant la discipline imposée par Louvois, M. d'Audigeau se révolta et partit en [[Sicile]]. Le régiment fut confié à Alexis Bidal, baron d'Asfeld pour l'épurer et le réorganiser.
De 1675 à 1787, il prit le nom des différents propriétaires de cette unité de dragons :
* 1676 : Alexis Bidal, baron d'Asfeld (1654-1689)
* 1678 : Benoìt Bidal, baron d'Asfeld (1658-1715)
* 1696 : chevalier d'Hautefort
* 1709 : comte de Saumery
* 1731 : comte de la Suze
* 1744 : Claude Etienne Bidal, marquis d'Asfeld (1719-1793)
* 1749 : vicomte de Thianges
* 1761 : chevalier de Chapt de Rastignac
* 1764 : comte de Belzunce
* 1782 : comte puis vicomte de Ségur en 1785

* En [[1788]], il fut transformé en régiment de chasseurs à cheval et prit le nom de '''Chasseurs du Hainaut'''.
* En [[1791]], il prit le nom de '''{{5e}} Régiment de Chasseurs''' et en 1814, devint le '''Régiment des Chasseurs d'Angoulême'''. Il reprit son nom de '''{{5e}} Chasseurs''' pendant les [[Cent-Jours]] et fut dissous à la fin de l'année [[1815]]
* Recréé en 1816, à [[Avignon]], sous le nom de '''Régiment de Chasseurs du Cantal''', il reprit le nom de '''{{5e}} Régiment de Chasseurs''' en 1825. Il fut transformé en régiment de lanciers ([[5e régiment de lanciers (France)|{{5e}} Lanciers]]) en 1831 et immédiatement recréé avec les éléments du [[10e régiment de chasseurs à cheval|{{10e}} Régiment de Chasseurs]].
* Le régiment fut dissous en 1927 avant d'être recréé en 1964 et être de nouveau dissous en 1994 à [[Périgueux]].

== Garnisons ==

* 1814-1815 : [[Libourne]]
* 1831-? : [[Chalons sur Marne]]
* 1838-? : [[Moulins (Allier)|Moulins]]
* 1896-1897 : [[Rambouillet]]
* 1898-1907 : [[Neufchâteau (Vosges)]]
* 1908-1919 : [[Chalons sur Marne]]
* 1919-1927 : [[Senlis (Oise)]]
* 1964-1994 : [[Périgueux]]

== Chefs de corps ==

{{...}}
* 1806 : [[Pierre Bonnemains]]
{{...}}

* 1907 : Boyer
* '''29/07/[[1911]] - 20/10/[[1914]]''': [[Edmond Charles Adolphe Hennocque|Colonel '''Hennocque''']]
* 1924 : Olivier RUFFIER d'EPENOUX
* 1964 : de Quatrebarbes
* 1965 : Bouyx
* 1968 : Rabany
* 1970 : Pierrard
* 1972 : Guinard
* 1974 : Berest
* 1976 : Beaussant
* 1978 : Merle
* 1980 : Urvoy
* 1982 : Gombeaud
* 1984 : Ceccaldi
* 1986 : Froissard de Broissia
* 1988 : Colonel de Courrèges
* 1990 : Colonel TARTINVILLE
* 1992 : [[Pierre Garrigou Grandchamp|Colonel '''GARRIGOU GRANDCHAMP''']]

== Étendard ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Fichier:5e régiment de chasseurs à cheval-drapeau.svg|400px]]

== Décoration ==
''Sa cravate est décorée :

* De la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]], avec 2 palmes.
* La [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]

== Insigne ==

Héraldique :
La transparence de l'émail laisse apercevoir la gravure du métal qui reproduit les armes du Hainaut pour rappeler le titre "Chasseurs du Hainaut" porté par le régiment de 1788 à 1791.
La licorne cabrée vient de l'ancien insigne du 5e dragons dont le centre d'instruction est devenu {{5e}} chasseurs en 1964.

== Historique des combats et batailles ==
{{...}}
=== Ancien Régime ===
* 1675-78: [[Guerre de Hollande|Sicile]]
* 1681: Siège de [[Strasbourg]]
* 1684: Siège de [[Siège de Luxembourg (1684)|Luxembourg]]
* 1688-1697: [[Ligue d'Augsbourg]]
* 1701-1713: [[Guerre de Succession d'Espagne]]
* 1733-1735: [[Guerre de Succession de Pologne]]
* 1740-1748: [[Guerre de succession d'Autriche]]
* 1756-1763: [[Guerre de Sept Ans]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
{{...}}
* 1792-1795 : [[Composition de l'Armée du Nord (Révolution française)|Armée du Nord]]
* 1796-1797 : [[Armée de Sambre-et-Meuse]]
* 1799 : [[Armée du Danube]]
* 1800 : [[Armée du Rhin]]
* 1805 : [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]]
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]

* 1808-1813 : [[Guerre d'indépendance espagnole|Espagne]]
* 1813 : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]], [[Campagne de France (1814)]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]

=== 1815 à 1848 ===
{{...}}
* 1823: [[Expédition d'Espagne]]
* 1845-49: [[Conquête de l'Algérie par la France|Algérie]]

=== Second Empire ===
*[[Guerre franco-prussienne de 1870]]
**[[Bataille de Forbach-Spicheren]]

=== 1871 à 1914 ===
{{...}}

=== Première Guerre mondiale ===
En 1914, le régiment a pour caserne Châlon sur Marne. Il fait partie de la {{5e}} brigade de cavalerie légère. Il est incorporé à la [[5e division de cavalerie (France)|{{5e}} division de cavalerie]] d'août 1914 à novembre 1918<ref>http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/5chasseursh2.html#chap1</ref>.
====1914====
*août : fait partie du [[Corps de cavalerie Sordet]], [[Bataille de Charleroi]], puis du Corps de cavalerie [[Louis Conneau|Conneau]].
*septembre : secteur de l'Oise.
*octobre - novembre : [[course à la mer]], région de la Somme de l'Artois et Flandre, [[Bataille de l'Yser]].
====1915====
*avril - décembre : secteur de l'Artois.
====1916====
*janvier - juillet : secteur d'Artois.
*août : secteur de la Marne.
*septembre - décembre : secteur de Lorraine.
====1917====
*[[Bataille du Chemin des Dames]].
====1918====
*avril - mai : secteur de Picardie, [[Offensive Michael]].
*juin - juillet : secteur de la Marne, [[Seconde bataille de la Marne|bataille de la Marne]].
*septembre - novembre : secteur de Champagne.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}
=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===

== Après 1945 à nos jours ==
== Personnalités ayant servi au {{5e}} de chasseurs ==
*[[Sous-lieutenant]] [[Hugues Antoine Calixte de Montmorin de Saint-Hérem]] fils d'[[Armand Marc de Montmorin Saint-Hérem]]
* [[Hercule Corbineau]] (1780-1823), incorporé au '''{{5e}} régiment de chasseurs''' le {{date|15|germinal|an VIII}}

== Voir aussi ==
* [[Régiment de cavalerie français]]

== Liens, sources et bibliographies ==

* ''Historique du {{5e}} Régiment de Chasseurs à Cheval pendant la guerre 1914-1918'', Paris, Berger-Levrault, s.d., 64 p.
* ''Historique des corps de troupe de l'armée française'', Ministère de la Guerre, 1900
* ''Encyclopédie des insignes de l'ABC,Tome II,Les chasseurs à cheval par les Chefs d'Escadrons R.JEHAN et J.P LECCE -Cheminements Editions -2008- ISBN 978-2-84478-708-8
* ANDOLENKO (général), ''Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie'', Paris, Eurimprim, 1968
* http://unabcc.free.fr/rgtdissous/5chasseurs.html
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II journal de marche 1914-1918]

== Notes et références ==
<references />


{{Portail|monde équestre|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Chas Che, 005}}
[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]

3e régiment de cuirassiers

2013-04-21T16:39:50Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|{{3e}} régiment de cuirassiers (France)}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite={{3e}} régiment de cuirassiers
| image = 3e R.C, ESCLAINVILLIERS, 1645.jpg
| legende = Insigne régimentaire du {{3e}} Régiment de Cuirassiers.
| taille image =
| creation='''[[1635]]'''
| dissolution='''[[1998]]'''
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|armée de terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Cuirassier]]s
| role= [[Cavalerie]]
| faitpartie={{8e}} Brigade Motorisée
| enfaitpartie=
| devise='''"Retrocedere Nescit"''' (« Il ne sait pas reculer »)
| anniversaire=[[Georges de Lydda|Saint Georges]]
| garnison=[[Lyon]] [[Reims]] [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] [[Algérie]](1956-1963) [[Sissonne (Aisne)|Sissonne]] [[Lille]] [[Chenevières]]
| inscriptions='''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Bataille de Marengo|Marengo 1800]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille de la Moskowa|Moskowa 1812]] [[bataille de Champaubert|Champaubert 1814]] [[Bataille de Belgique 1914-1918|Belgique 1914-1918]] [[Bataille de Picardie|Picardie 1918]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]'''
| guerres=[[Guerre de Trente Ans]] [[Guerre de Succession d'Espagne]] [[Guerres de la Révolution française]] [[guerres napoléoniennes]] [[Guerre de 1870]] [[Première Guerre mondiale]] [[Bataille de France]] [[Guerre d'Algérie]]
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] Une étoile de vermeil
| equipement=
| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''{{3e}} [[régiment]] de [[cuirassier]]s''' (ou '''{{3e}} RC''') est une unité de [[cavalerie]], puis de l’[[arme blindée-cavalerie]] de l’[[armée française]] créée en [[1635]], et actuellement dissoute depuis [[1998]].

== Création et différentes dénominations ==
: [[1635]] : création sous le nom de '''régiment d'Esclainvilliers'''
: [[1645]] : renommé '''régiment Commissaire général cavalerie'''
: [[1791]] : renommé dans le cadre de la réforme militaire selon son arme et son ancienneté '''{{3e}} régiment de cavalerie'''
: [[1803]] : à la recréation des unités de cuirassiers, est renommé '''{{3e}} régiment de cuirassiers'''
: [[1814]] : à la [[Restauration française|Restauration]], renommé '''{{3e}} régiment de cuirassiers-Le Dauphin'''
: [[1815]] : aux [[Cent-Jours]], renommé '''{{3e}} régiment de cuirassiers'''
: [[1815]] : à la seconde Restauration, dissous et absorbé par le [[6e régiment de cuirassiers|{{6e}} régiment de cuirassiers-Condé]]
: [[1816]] : recréation sous le nom de '''Cuirassiers d'Angoulême'''
: [[1824]] : renommé '''Cuirassiers de Bordeaux'''
: [[1919]] : dissolution
: [[1940]] : recréation et dissolution après la [[bataille de France]]
: [[1952]] : recréation
: [[1964]] : dissolution
: [[1968]] : recréation
: [[1998]] : ultime dissolution à ce jour

== Chefs de corps ==

[[Fichier:Lacarre tombe.jpg|thumb|alt=Colonel Lacarre|Tombe du colonel Henri de Lafutsun de Lacarre mort à [[Froeschwiller]] le 6 août 1870 lors de la [[charge dite de Reichshoffen]].]]

* [[1635]] : marquis d'Esclainvilliers
* [[1791]] : Alexandre Guillaume Morin de Montcanisy, colonel
* [[1792]] : [[Louis Charles de La Motte-Ango de Flers]], colonel
* [[1792]] : François Léger de Bellefonds, colonel
* [[1794]] : Jean-Baptiste Lefebvre, chef-de-brigade
* [[1794]] : Nicolas Sigisbert Mollard, chef-de-brigade
* [[1798]] : Jean-Baptiste Meunier, chef-de-brigade
* [[1801]] : [[Claude Antoine Hippolyte de Préval]], chef-de-brigade, puis colonel en 1803 (*)
* [[1806]] : [[Jean-Louis Richter]], colonel (*)
* [[1811]] : [[Charles Eugène Lalaing d'Audenarde]], colonel (*)
* [[1813]] : Jean-Guillaume Lacroix, colonel
{{ébauche section}}

* [[1830]] : [[Joseph-Nicolas Brice]]
* [[1870]] : [[Louis Lafutsun de Lacarre]], tué lors de la charge de Reichshoffen
* [[1909]] : [[colonel]] de l'Espée
{{ébauche section}}

* [[1940]] : Lieutenant-colonel François

{{ébauche section}}

* [[1962]]-14 juin [[1964]] : lieutenant-colonel Hannezo
* [[1978]] - [[1980]] : lieutenant-colonel Bosch (*)
* [[1980]]-[[1982]] : colonel Bonavita
* [[1982]]-[[1984]] : colonel de Conninck
{{ébauche section}}
* [[1989]]-[[1990]] : colonel Desrousseau de medrano
* [[1990]]-[[1992]] : colonel Toussaint
* [[1992]]-[[1994]] : colonel Chevre
* [[1994]]-[[1996]] : colonel kermorvant
* [[1996]]-[[1998]] : colonel Figuier

(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].
(**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{3e}} RC ==
=== Ancien Régime ===

* Régiment de Cavalerie créé sous le règne de [[Louis XIV]], il participe aux batailles de la monarchie d'abord sous le nom d'"Esclainvilliers Cavalerie" (son premier Colonel est le marquis d'Esclainvilliers), puis de "Commissaire Général" en 1656.

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===

* [[1792]] :
**[[bataille de Valmy]]
* [[1792]] :
**[[bataille de Kaiserslautern]]<ref>{{plume}}{{Fastes L-H
|1=I
|2=[[1842]]
|page=349-351
|notice=Hédouville (Gabriel-Marie-Théodore-Joseph, comte de)
|aut={{page h|Privat}}
|texte=[http://books.google.fr/books?id=gtlkAAAAMAAJ&pg=PA350&dq=Fastes+L%C3%A9gion+H%C3%A9douville&hl=fr#v=onepage&q&f=true lire en ligne]
}}</ref>
* [[1796]] [[Armée de Rhin-et-Moselle]]
* [[1800]] :
**[[bataille de Marengo]]
* [[1804]] :
**garnison à [[Saint-Germain-en-Laye]]<ref>[http://www.1789-1815.com/armee_fr_1804.htm 1789-1815 Armée française en 1804]</ref>
* [[1805]] :
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* [[1806]] :
**bataille d'[[Iéna]]
* [[1807]] :
**[[bataille d'Eylau]],
**[[bataille de Friedland]]
* [[1809]] :
**[[bataille d'Eckmühl]],
**[[bataille d'Essling]],
**[[bataille de Wagram]]
* [[1812]] : [[Campagne de Russie]]
**[[bataille de la Moskova]]
* [[1814]] : [[campagne de France (1814)]]
**[[Bataille de Champaubert]]
* [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)]]
**[[Bataille de Waterloo]]

;Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :

Officiers blessés ou tués en servant au {{3e}} Régiment de Cuirassiers entre 1808 et 1814 :
:Officiers tués : XX
:Officiers morts de leurs blessures : XX
:officiers blessés : XX

=== De 1815 à 1848 ===
* A la première restauration (1814) le régiment fut appelé le régiment de cuirassiers du dauphin. Au retour de [[Napoléon premier|Napoléon {{1er}}]] en 1815, le régiment est appelé le {{3e}} régiment des cuirassiers. Il se battit à [[Fleurus]] et [[Bataille de Waterloo|Waterloo]]. Il fut dissous à la [[Restauration française|Restauration]] le 25 novembre.
* Après l'exil de l'Empereur, le régiment est licencié puis reformé sous le nom de "Cuirassiers d'Angoulême n°3". En 1830, il redevient "{{3e}} Régiment de Cuirassiers".

=== Deuxième République ===
===[[Second Empire]]===

* De 1830 à 1869, le régiment est en garnison à [[Lyon]], [[Versailles]], [[Colmar]] et [[Lunéville]].

* Le 6 août 1870, le {{3e}} Régiment de Cuirassiers appartient à la division de Bonnemains et participe à la seconde phase de la fameuse charge de Reichshoffen ([[Bataille de Froeschwiller-Woerth]]), à [[Froeschwiller]]. Il y perd 62 hommes et son chef de corps, le colonel de Lacarre, décapité par un obus (sa cuirasse, légèrement abîmée au col, trône à présent au Musée de la cavalerie de [[Saumur]]).

=== De 1871 à 1914 ===
[[Fichier:La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870 morot.jpg|280px|thumb|Charge du 3e régiment de cuirassiers à [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth|Wœrth le 6 août 1870]]. En tête, le colonel Charles Henri de Lafutsun de Lacarre qui vient de se faire tuer et dont le cheval continue de galoper (en réalité il n'a plus de tête puisqu'il a été décapité par un éclat d'obus prussien).]]
* La guerre fut déclarée entre la France et la [[Prusse]] en [[1870]], le régiment est en garnison de [[Lunéville]]. le 2 août le régiment se porte à la Bataille de [[Haguenau]] puis le 6 août à la [[Bataille de Reichshoffen]], où il combat. Là, il prend part à la grande charge de cavalerie : le régiment perd dès le début de l’action son chef, le colonel de Lafutsun de Lacarre. Le reste du régiment se retire en bon ordre, et arrive à [[Saverne]], le 7 août et après un court repos, il marche pour rejoindre l'armée de [[Chalons-sur-Marne]] le 20 août 1870. Après être passé à [[Floing]] retraite à [[Sedan]] le {{1er}} septembre, avec le reste de sa division. Le 3 septembre 1870 toute l’armée capitule. Le {{3e}} régiment de cuirassiers n’existe plus mais l’étendard est sauvé par une astucieuse cantinière. En septembre 1870 à partir du dépôt du {{3e}} cuirassiers il est créé à Limoges le {{3e}} cuirassiers de marche qui est détaché à l’[[Armée de la Loire]]. Il combat dans l’Orléanais . Le 4 mars au soir, le régiment est envoyé à [[Paris]]. Le {{1er}} avril [[1871]] le l{{er}} régiment de marche redevient définitivement {{3e}} régiment de cuirassiers.

* En [[1904]], la portion centrale ([[Dépôt (militaire)|dépôt]], administration, [[Intendance militaire|intendance]]) est à [[Garnison de Reims|Reims]] et le reste à [[Verdun (Meuse)|Verdun]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5552582s/f7 Almanach de l'Action libérale populaire...]</ref>. Il appartient à la {{1re}} brigade de hussards de la [[4e division de cavalerie (France)|4e division de cavalerie]].

=== [[Première Guerre mondiale]] ===

* Le Régiment prend part à la [[bataille de guise]], puis en Belgique ([[Virton]], [[Cambron]], Petit-Morin, [[Pontavert]], Merville, Mercjem, Zarrenlinde, Clerckem), combat en Champagne, sur l'Avre, dans la [[Bataille de la Somme|Somme]] et sur [[Seconde bataille de la Marne|la Marne]]… Sa conduite lui vaut les inscriptions sur son étendard : "Belgique 1914-1918" et "Picardie 1918".

* Casernement: à [[Vouziers]], [[État-major]] à [[Reims]] il appartient à la {{3e}} Brigade de cuirassiers. À la {{4e}} D.C d'août 1914 à novembre 1918. Rattaché au corps de cavalerie du [[Louis Conneau|général Conneau]] du 3 au 18 septembre 1914.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===

* En [[1919]] : nouvelle dissolution du Régiment.

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===

N’étant pas utilisée dans cette nouvelle organisation, la {{1re}} Brigade de Cavalerie devient indépendante. Au cours du mois de mars, ces divisions sont renommées en Division Légère de Cavalerie. Toujours est-il qu’aux environs de [[1935]], la France (sur le territoire métropolitain) avait à sa disposition environ une cinquantaine de divisions d’active dont 5 Divisions de Cavalerie<ref>[http://www.tanaka-world.net/?p=245 Histoire des Divisions Légères Mécaniques]</ref>.

Par la suite, des plans furent mis en place pour basculer ces différentes unités au format Division Légère Mécanique, en commençant par la {{1re}} Division Légère de Cavalerie. Cette division aurait alors pris le numéro 4 dans l’ordre des Divisions Légères Mécaniques, et ainsi de suite…

Les unités constitutives de cette nouvelle division auraient été alors :
[[Fichier:4e division de cuirassiers de réserve.jpg|100px|right|thumb|insigne de la {{4e}} DCR]]

* '''{{4e}} Division Légère Mécanique''' :
*: {{7e}} Brigade Légère Mécanique :
*:: '''{{3e}} Cuirassiers'''
*:: {{7e}} Cuirassiers
*: {{8e}} Brigade Légère Mécanique :
*:: {{10e}} Cuirassiers équipé de 48 [[Panhard AMD-178|AMD Panhard]].
*:: {{7e}} Dragons Portés

Les événements firent que les matériels prévus pour la formation de la {{4e}} Division Légère Mécanique servirent à constituer en urgence les éléments de la [[4e division cuirassée|{{4e}} division cuirassée]] ({{4e}} DCR) chef de corps le colonel [[Charles de Gaulle|De Gaulle]], excepté le {{7e}} Cuirassiers inachevé (1 escadron Somua et 1 escadron [[Hotchkiss 1922/1926/1934|Hotchkiss]]) qui a été expédié à la {{7e}} armée en tant que " groupe de De Langle ". Le {{7e}} Dragons Portés a eu seulement deux bataillons et n’avait pas reçu d’escadron blindé.

Devant la situation qui allait en se dégradant, l’objectif de constitution fut encore modifié, le format Division Légère Mécanique fut appelé réduit, mais seules les {{1er}} et {{4e}} Divisions Légères de Cavalerie purent être constituées sur ce format "très approximatif " puisque la {{4e}} Division Légère de Cavalerie changea d’appellation le 6 juin 1940, alors que la {{1er}} Division le fut le 11 juin, avec un format très différent. Jusqu'au cessez-le-feu, le {{1er}} groupe d'escadron de chars [[Char Somua S-35|Somua]] le 18 mai 1940 ([[Laon]]), le {{2e}} groupe d'escadron de chars [[Hotchkiss H35|Hotchkiss]] le 25 mai 1940 ([[Somme-Suippe|Somme]]) du {{3e}} Cuirassiers aux ordres du Lieutenant colonel François. Le régiment se déplace sur [[Abbeville]], le 27 mai, où il résiste à la poussée de l'armée allemande, avant d'être forcé à la retraite à [[Beauvais]]. Au cours de sa retraite il combat d'arrière-garde des actions au Cormonville et de [[Cheverny]]. Les hostilités sont suspendues le 25 juin cessez-le-feu et les ordres sont donnés à toutes les unités, le régiment est dissous le 31 juillet 1940.

=== De 1945 à nos jours ===

* En [[1952]] : recréation du régiment à Trèves, en [[Allemagne]].

* Il arrive en [[Algérie]] en [[1956]], sur le port d'[[Oran]] pour prendre garnison à Sebdou (Elabed) région de Tlemcen pour garder la frontière [[Maroc]]aine. En 1962 il fait route sur Sainte-Barbe du Tlelat (il prendra part aux évènements d'Oran). Avec 3 escadrons et 1 ECS. Début 1963 le {{3e}} escadron reste à Sainte-Barbe du Tlelat, Les autres escadrons remontent sur la Senia (ECS et {{1er}} escadron) le deuxième rejoint Sidi-Chami. Il gardera le port de [[Mers-el-Kébir]]. Le {{3e}} cuirassiers est commandé par le Lieutenant Colonel Hannezo et le Commandant Bathelemy, Jacques Huet en est le médecin capitaine. Mars 1964, tout le régiment descend à Oran, à la caserne d’Eckmuhl ; puis embarque le 4 juin 1964 pour le [[Camp de Sissonne|Sissonne]], via [[Port-Vendres]] pour les blindés. Équipé de char [[M24 Chaffee]], d'automitrailleuse [[AMM8]] et d’[[Half-track]]s.

* Le 14 juin [[1964]] : nouvelle dissolution du Régiment, son étendard est confié au Centre d'instruction des Blindés de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]].

* En [[1968]] : le Régiment est recréé et s'installe sur une ancienne base américaine sur les hauteurs de [[Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle)|Saint-Clément]], entre [[Lunéville]] et [[Baccarat]] comme un régiment de blindés de la {{8e}} Brigade Motorisée. Equipé d'abord de chars [[AMX-13]], il reçoit ses [[AMX-30]] à partir de [[1973]] et devient un des régiments de chars de bataille des forces de manœuvre.

* Le régiment est réorganisé en [[1992]], lorsque certains régiments français de la Force en Allemagne, sont dissous après la chute du [[mur de Berlin]] et la fin de la Guerre froide. Le régiment absorbe le {{2e}} escadron du [[5e régiment de cuirassiers]] l'EED et de la 57{{e}} DB, un nouvel escadron est également créé et équipé de l'AMX-30B citernes.

* Un escadron est envoyé en [[ex-Yougoslavie]] en 1994 en tant que partie de la [[FORPRONU|Force de protection des Nations Unies]], il est de la [[Croatie]] pour ses quatre mois de déploiement. Le régiment a également détaché certains de ses agents en qualité d'observateurs de l'ONU au [[Sahara occidental]] en [[1997]].

* Le régiment est dissous pour la dernière fois en [[1998]] dans les réformes qui balaient l'[[armée française]].

== Etendard ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

* ''''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]'''
* '''[[Bataille de Marengo|Marengo 1800]]'''
* '''[[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]]'''
* '''[[Bataille de la Moskova|La Moskova 1812]]'''
* '''[[bataille de Champaubert|Champaubert 1814]]'''
* '''[[Bataille de Belgique 1914-1918|Belgique 1914-1918]]'''
* '''[[Bataille de Picardie|Picardie 1918]]'''
* '''[[AFN|AFN 1952-1962]]'''<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>

== Décorations ==

''Sa cravate est décorée:

* De la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec étoile de vermeil. (citation à l'ordre du corps d'armée)

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==

* [[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] (*)
* [[Bataille de Marengo|Marengo 1800]] (*)
* [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] (*)
* [[Bataille de la Moskova|La Moskova 1812]] (*)
* [[bataille de Champaubert|Champaubert 1814]] (*)

(*) Bataille portée à l'étendard du régiment.

== Traditions et uniformes ==
{{ébauche section}}

=== Insigne ===
{{ébauche section}}

=== Devise ===
<center>'''"Retrocedere Nescit"''' (« Il ne sait pas reculer »)</center>

=== Refrain ===
"Mademoiselle, voulez-vous savoir ? (bis)"

=== Uniformes d’Ancien Régime ===
{{ébauche section}}

=== Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire ===

Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie)

Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu’à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d’épaule bleues [[passepoil]]ées de la couleur distinctive du régiment. Tenues reçues en 1805, ornées d'un plumet et d’épaulettes rouges, aux retroussis ornés de [[grenade (arme)|grenades]] bleues (symbole des armes d'élite).

== Personnages célèbres ayant servi au {{3e}} RC ==

* [[Charles Guillaume Cousin-Montauban]], comte de Palikao
* [[Hugues Emile Krosche]].

== Sources et bibliographie ==
* Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]].
* Édition heimdal {{numéro}}8058 De Gaulle chef de guerre.
* Charles Maumené, ''Histoire du {{3e}} Régiment de Cuirassiers, ci-devant du Commissaire-Général, 1645-1892'', Boussod, Valadon et Cie, Paris, 1893. 1 volume grand in-4 broché, 379 pages, 8 planches hors texte.

=== Notes et références ===
<references/>

== Voir aussi ==
* [[Arthur Le Duc]], pour sa statue "La Bataille de Reischoffen" (sic) représentant le porte-étendard du 3{{e}} cuir blessé à mort sur son cheval

=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===



{{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|équidés|France}}
{{DEFAULTSORT:Cuir, 003}}
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de l'Armée de terre française]]
[[Catégorie:Histoire militaire de la France]]
[[Catégorie:Histoire de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Fondation en 1635|Regiment cuirassiers 003]]

47e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:20:57Z

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{{Titre mis en forme|{{47e}} régiment d'infanterie}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=47{{e}} Régiment d'Infanterie
| image = Insigne régimentaire du 47e Régiment d’Infanterie.jpg
| legende =
| legende = Insigne régimentaire du 47{{e}} Régiment d’Infanterie.
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| creation=[[1642]]
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| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| role= [[Infanterie]]
| garnison=[[Saint-Malo]]
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| inscriptions=[[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[bataille de la Corogne|La Corogne 1809]] [[Constantine (Algérie)|Constantine 1837]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1855]] [[bataille de l'Artois (1915)|Artois 1915]] [[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]] [[Seconde bataille de la Marne|La Marne 1918]] [[guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]
| guerres=
| batailles=
| fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] deux palmes
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
Le '''47{{e}} régiment d'infanterie de ligne''' est un [[régiment]] d'[[infanterie]] de l'[[armée de terre française]].

== Création et différentes dénominations ==
* [[1642]] : '''Garde du prince de Carignan'''
* [[1644]] : Le régiment fut incorporé dans '''les Troupes De Lorraine'''
* [[1659]] : '''[[Régiment de Carignan-Salières|Régiment français de Carignan Salière]]'''
* [[1709]] : [[Régiment du Perche (1776)|'''Régiment du Perche''']]
* [[1740]] : [[Régiment des Gardes-Lorraine|'''Régiment des Gardes-Lorraine''']]
* [[1766]] : [[1791]] : '''Régiment de Lorraine'''
* [[1792]] : '''47{{e}} Régiment d'Infanterie de ligne'''
* …
* …
* …
* [[1942]] : Dissous au [[Camp de Sissonne]]

{{...}}

== [[Colonel]]s / [[Chef de brigade]] ==
* [[1642]]-[[1656]] : [[Thomas de Savoie-Carignan|Prince de Savoie-Carignan Thomas François]]
* [[1656]]-[[1659]] : Prince de Carignan Emmanuel Philibert de Savoie Carignan
* [[1659]]-[[1676]] : Régiment du Roi
* [[1676]]-[[1690]] : Comte de Soissons, Louis-Thomas de Savoie
* [[1690]]-[[1704]] : Marquis de Lignerac
* [[1704]]-[[1705]] : Cotteron
* [[1706]]-[[1718]] : Marquis de Céberet
* [[1718]]-[[1738]] : Marquis de Rieux
* [[1738]]-[[1740]] : Marquis de Liory
* [[1740]]-[[1745]] : Comte de Moucan
* [[1745]]-[[1760]] : Chevalier de Beauvan-Craon
* [[1760]]-[[1774]] : [[Louis Bruno de Boisgelin de Cucé|Comte de Cucé de Boisgelin]]
* [[1774]]-[[1778]] : [[Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart de Mortemart|Duc de Montemart]]
* [[1778]]-[[1791]] : [[Antoine-César de Choiseul-Praslin|Comte de Choiseul-Praslin]]
* [[1791]]-[[1792]] : Vicomte d’Olonne

{{...}}

* {{date|1|floréal|an VII}} : [[Pierre Denis de La Châtre]] - Colonel
{{...}}
* ?-[[1814]] : Colonel Dein, tué à la [[bataille d'Orthez]]<ref>{{Ouvrage| prénom1=Alain| nom1=Pigeard| titre=Dictionnaire de la Grande Armée| éditeur=Tallandier| lien éditeur=Librairie Jules Tallandier|année=2002| mois=septembre| passage=731 |isbn=2-84734-009-2}}</ref>.
{{...}}
* 1837 : le colonel [[Michel Combes (militaire)|Combe]]
* [[1870]] : De Gramont - Colonel
{{...}}
* 1938-1939 : Colonel Voillot
* [[1939]]-[[1940]] : lieutenant-colonel Binet puis commandant Perier puis lieutenant-colonel de la Vernette.

== Historique des garnisons, combats et batailles du 47e RI ==
=== Ancien Régime ===
Le Prince Thomas de Savoie Carignan accepte en [[1642]] de rejoindre le camp des Français. 
En 1658 le Roi Louis XIV regroupe ses régiments et décide de réunir le Régiment de Carignan et celui de Salière, du fait que ces deux régiments étaient chargés de la protection du Roi et avaient donc même vocation. 
En 1659 il devient alors Régiment français de Carignan Salière. Le Régiment de monsieur de Salières était un régiment de Mousquetaires qui devient par la suite Régiment de Soissons. C' était donc bien un Régiment de valeur, apprécié par le Roi, complété par d'autres compagnies de plusieurs autres régiments qui fut envoyé en Nouvelle France. 
Retour du régiment, peu de Compagnie rentre en France, ce qui laisse à penser au Roi que seulement l'équivalent d'environ 2 compagnies du régiment de Carignan-Salières rejoignent leur unité. Le reste retournant dans leur régiment d'origine.
Plusieurs compagnies reformé reviendrons en Nouvelle France, en 1670, quelques-unes sous le nom du régiment, d'autre sous l'appellation de leur régiment d'origine, voir en compagnie Franche de la Marine. 
Il participe à toutes les guerres de [[Louis XIV]] et de [[Louis XV]], ainsi qu'à la [[Guerre d'indépendance des États-Unis|guerre d'Indépendance de l'Amérique]]. 
Un détachement envoyé en Amérique (1781). 
Le régiment est à Givet (1791).

*1740-1748 : [[Guerre de succession d'Autriche]]
** [[1745]] :
*** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
Le régiment reçoit le drapeau tricolore (1792). 
En 1792, où les régiments furent désignés définitivement par des numéros. Chacun prit le numéro qui lui avait été donné au dernier classement général fait en 1776. 
Devenu le 47{{e}} de Ligne il est présent à la bataille de Fleurus (1794, puis il est intégré à l'armée du Rhin et Moselle (1796) et en 1799 il est une des unités de l'armée des Alpes. 
De 1808 à 1814 il prend part à la guerre d'Espagne, et reçoit du maréchal Bessières une épée d'honneur.
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

* 1794 :
**[[bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]]
*1796 : [[armée du Rhin et de la Moselle]]
*1799 : [[Armée des Alpes]]
*1808 : [[Ordre de bataille de l'armée de Portugal|Armée de Portugal]] - [[Guerre d'indépendance espagnole]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]

=== 1815 à 1848 ===
Dissous en 1815, il est reconstitué en 1830 et participe à la conquête de l'Algérie de 1835 à 1839.
Le 15 octobre 1837, au cours de l'assaut de Constantine, après l'explosion qui se produit causant "La Brêche", le colonel Combes du 47{{e}} de Ligne se jettent devant les soldats qui reculent, fait battre la charge et franchit la "Brêche" à leur tête.
Atteint de 3 balles, il continue à marcher en tête de sa troupe dans les ruelles de Constantine. 

Ses forces l'abandonnant, il se retire lentement et regagne la "Bêche" afin de rendre compte au général en chef de la prise de la ville. 
Il termine son rapport par ces mots: " Ceux qui ne sont pas blessés à mort auront à se réjouir d'un aussi beau succès. Pour moi je suis heureux d'avoir pu encore, à ma dernière heure, faire quelque chose pour le Roy et pour la Patrie" 
Il succombe de ses blessures le lendemain et fut inhumé en face de la "Brêche", théâtre de sa gloire. 
Une rue de Constantine porta le nom, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, de "Rue du 47{{e}} de Ligne". 

=== Second Empire ===
En [[Crimée]] de 1855 à 1856, il participe au siège de [[Sébastopol]] et à la bataille de Tratkir.

=== 1870 à 1914 ===
En [[1870]], il combat à Froeschwiller, puis à [[Sedan]], il dépose les armes après la capitulation de [[Napoléon III]] . Son {{2e}} bataillon est envoyé en [[Tunisie]] en 1881.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En 1914 : casernement [[Saint-Malo]], [[Saint-Servan]], 40{{e}} brigade d'infanterie, [[20e division d'infanterie (France)|{{20e}} division d'infanterie]], {{10e}} corps d'armée.

== 1914 ==

* le 21 août, vers [[Charleroi]] à [[Falisolle]].
* le 28 août, [[Audigny]].
* Du 5 au 13 septembre, participe à la [[première bataille de la Marne]], vers [[La Villeneuve-lès-Charleville]], [[Bannay]], [[Champaubert]] et [[Épernay]].
* le 1 octobre, [[Course à la mer]], vers [[Arras]], [[Mercatel]] et [[Neuville-Vitasse]].
* du 4 au 10 octobre, combats au sud d'Arras.
* [[Artois]] (jusqu’en avril 1915) : [[Agny]], [[Achicourt]], [[Beaurains]] et [[Chanteclerc]].

== 1915 ==

* De mai à juillet dans l'[[Artois]], à [[Saint-Laurent-Blangy]], [[Chanteclerc]] et [[Roclincourt]].
* De septembre à novembre, en [[Champagne]], vers [[Servon-Melzicourt]].

== 1916 ==

* De janvier à juin vers [[Argonne]]{{où}}.
* De septembre à octobre, [[bataille de la Somme]], vers [[Chaulnes]], dans le fortin de Chilly et [[Chaules]].

== 1917 ==

* De janvier à février, dans la [[Somme (département)|Somme]], vers [[Tilloloy]].
* De avril à mai, dans la [[Marne (département)|Marne]] vers le [[Mont Cornillet]].
* D'août à octobre à [[Verdun (Meuse)|Verdun]], à la côte du Poivre et à la cote 344.
* En décembre, à [[Woëvre]], [[Bonzée]] et [[Haudimont]].

== 1918 ==

* De janvier à mai, à [[Verdun (Meuse)|Verdun]], vers Les Chambrettes, bois le Chaume et des Caurières.
* De mai à juin, à [[Ronchères (Aisne)]], [[Verneuil (Marne)]] et [[Dormans]].
* En juillet, dans la [[Marne (département)|Marne]], vers [[Comblizy]].
* En septembre dans le [[Vosges (département)|Vosges]], vers le [[Col de la Chapelotte]].

Le 15 octobre 1918 il pénètre en Alsace. Il apprend à Frizon la signature de l'armistice. 
Parti de Saint Malo, le 47{{e}} R.I finit la guerre à Starsbourg le 22 novembre 1918, après un début à Charleroi.

== [[Entre-deux-guerres]] ==
{{...}}
== [[Seconde Guerre mondiale]] ==
[[Fichier:Insigne régimentaire du 47e régiment d'infanterie (1939).jpg|150px|right|]]
Formé le 9 septembre [[1939]] sous les ordres du lieutenant-colonel Binet puis commandant Perier puis lieutenent-colonel de la Vernette, il appartient à la [[20e division d'infanterie (France)|{{20e}} division d'infanterie]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A type NE; il est mis sur pied par le CMI 44 [[Saint-Malo]].

== De 1945 à nos jours ==

En [[1955]] le 47{{e}} régiment d'infanterie est recrée et devient le 47{{e}} bataillon d'infanterie - unité de rappelés. Il rejoint Barika dans le secteur de Batna; 
En [[1956]] il est transféré à El Kantara et installe le PC à l’hôtel Bertrand dans les gorges et devient le "quartier nord", ZSC, 21{{e}} DI, secteur de Biska. 
La troupe se répartit dans les PK de surveillance de la voie ferrée Biskra - Batna par où transitent, outre les trains de voyageurs et de marchandises, les trains de pétrole brut. 
Secondé par un peloton cynophile stationné à la gare d'El Kantara, ne nombreuses mines seront neutralisées, néanmoins de nombreux convois ferroviaires seront victimes de ces mines à l'exception des .....trains de pétrole. 
En juin [[1959]], et par décision du général Boucher de Crèvecoeur commandant la 21{{e}} DI, la 3{{e}} Compagnie occupe Beni Ferrah, abandonné depuis [[1954]] et la 2{{e}} Compagnie stationne à Djémorah où elle remplace une unité de tirailleurs algériens. Le commando de chasse restera stationné à El Outaya sur la RN Biskra - Batna. 
[[Fichier:Insigne régimentaire du 47e Régiment d’Infanterie..jpg|right]]
Les chefs de bataillon ayant commandé l'unité en Algérie furent:

* Chef de bataillon Rubin
* Chef de bataillon Lagrange

De 1956 à 1962 le bataillon aura 43 morts et 78 blessés.

À la veille du cessez-le-feu (19/03/1962), 4 soldats seront assassinés au PK 159 par 3 déserteurs algériens.
Dès le 19 mars 1962 les PK 121, 131, 136, 139, 159, 169, 185, 193 de surveillance de la voie ferrée sont supprimés et le PK 123 - "col des juifs" le sera le 27 mars. 
En mai les 11 mulets du bataillon et les 23 chiens du 16{{e}} peloton cynophile sont reversés respectivement aux centres vétérinaires de Saint-Arnaud et Compiègne. 
En juillet [[1962]] le bataillon embarquera à Bône et sera dissous au [[camp de Sissonne]]. 

== Drapeau ==
''Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>:
[[Fichier:Fourragère CG.png|right|110px]]

[[Image:47e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==
* Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes.
* Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 (OG n°124/F du 16/09/1918).
* Le 47{{e}} Bataillon d'Infanterie gardera les décorations et insigne du 47{{e}} Régiment d'Infanterie. Il sera le dépositaire du drapeau jusqu'à sa dissolution en [[1962]]. Le drapeau faisant partie des "collections" est déposé au Fort de Vincennes.

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
* [[Victurnien Bonaventure de Rochechouart de Mortemart]] (° [[1753]] - † [[1823]]), [[militaire]] et [[homme politique]] [[France|français]] des {{s2|XVIII|e|XIX|e}}, [[capitaine]] dans le [[régiment de Lorraine]], dont son frère aîné était [[mestre-de-camp]].

== Sources et bibliographies ==
* {{Ouvrage|titre=[http://enenvor.fr/eeo_revue/numero_1/le_deuxieme_proces_de_rennes_trois_officiers_du_47e_regiment_d_infanterie_devant_le_conseil_de_guerre.html "Le deuxième procès de Rennes : trois officiers du 47e régiment d’infanterie devant le Conseil de guerre "]|éditeur=''En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne'', n°1, hiver 2013, en ligne.|auteur=Erwan Le Gall||volume=|titre volume= |langue=français|jour=|mois=|année=|lieu=|pages=|}}
* {{Ouvrage|titre=
[http://www.sahiv.fr/images/stories/le%20gall%2047e%20ri%20la%20pompelle%201914%20bmsahiv%202012.pdf "Investir la culture de guerre du premier conflit mondial? - Le 47e régiment d’infanterie au fort de la Pompelle, 13 au 17 septembre 1914 "]|éditeur=''Société Archéologique & historique d’Ille-et-Vilaine'', tome CXVI, 2012.|auteur=Erwan Le Gall||volume=|titre volume= |langue=français|jour=|mois=|année=|lieu=|pages=|}}
* {{Ouvrage|titre=[http://enenvor.fr/eeo_revue/numero_1/un_non_lieu_de_memoire_de_la_premi%C3%A8re_guerre_mondiale_la_bataille_de_guise.html "Un non-lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale : la bataille de Guise "]|éditeur=''En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne'', n°1, hiver 2013, en ligne.|auteur=Erwan Le Gall||volume=|titre volume= |langue=français|jour=|mois=|année=|lieu=|pages=|}}
* Archives militaires du Château de Vincennes.
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===

{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 047]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie de ligne 047]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 047]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 047]]

45e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:20:39Z

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{{Titre mis en forme|45{{e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=45{{e}} régiment d’infanterie
| image = Insigne régimentaire du 45e régiment d'infanterie.jpg
| taille image = 150
| legende = Insigne régimentaire du 45{{e}} régiment d’infanterie
| creation=[[1643]]
| dissolution=?
| pays={{france}}
| branche=[[Armée de terre (France)|Armée de terre]]
| role= [[Infanterie]]
| garnison=[[Laon]]
| devise='''''Tête haute, En avant'''''
| inscriptions= '''[[Bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[Campagne d'Italie (1796-1797)|Lodi 1796]] [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille de Friedland|Friedland 1807]] [[MAGENTA 1859|Magenta 1859]] [[Bataille de l'Aisne (1914)|Picardie 1914]] [[DEMIR-KAPOU 1915|Demir-Kapou 1915]] [[Bataille de Dobro Polje|Dobropolje 1918]]'''
| guerres= [[Première Guerre mondiale]]
| fourragere=aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] deux palmes
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
Le '''45{{e}} régiment d'infanterie''' (45{{e}} RI) est un régiment de l'[[armée de terre (France)|armée de terre]] française, il a pour origine le régiment de « La Couronne » créé en 1643.

Il fait partie des régiments créés à l'époque pour servir sur les bateaux et dans les colonies. En 1791, tous ces régiments ont été dotés d'un numéro dans l'ordre de bataille de l'infanterie de ligne. Ils peuvent historiquement être considérés comme les « ancêtres » des régiments d'[[infanterie de marine]].

Ce sont : 
* « La Marine », issu des « Compagnies ordinaires de la mer », créées en 1622 est devenu [[11e régiment d'infanterie|11{{e}} régiment d’infanterie]].
* « Royal-Vaisseaux » qui date de 1638 est devenu le [[43e régiment d'infanterie|43{{e}} régiment d’infanterie]].
* Le régiment de « La Couronne », créé en 1643, est devenu le 45{{e}} régiment d’infanterie.
* Le régiment « Royal-Marine », mis sur pied en 1669, est devenu le [[60e régiment d'infanterie|60{{e}} régiment d’infanterie]].
* « Amirauté » créé en 1669.
* « Cap », créé en 1766, est devenu [[106e régiment d'infanterie|106{{e}} régiment d’infanterie]].
* « Pondichéry », créé en 1772, est devenu [[107e régiment d'infanterie (France)|107{{e}} régiment d’infanterie]].
* « Martinique et Guadeloupe », créé en 1772, est devenu [[109e régiment d'infanterie|109{{e}} régiment d’infanterie]].
* « Port-au-Prince », créé en 1773, est devenu [[110e régiment d'infanterie|110{{e}} régiment d’infanterie]].

== Création et différentes dénominations ==
* 1643 : création du '''régiment de La Couronne'''.
* 1796 : Création : '''45{{e}} demi-brigade d’infanterie de ligne''' constituée à partir des :
** 100{{e}} demi-brigade d’infanterie de bataille
** 165{{e}} demi-brigade d’infanterie de Bataille
** Bataillon de volontaires des Basses-Alpes
* 1803 : devient le '''45{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* Pendant la {{1re}} Restauration il est renommé '''42{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* Pendant les Cent-Jours il redevient le '''45{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''
* Durant la seconde Restauration des éléments du 45{{e}} régiment d’infanterie de ligne sont envoyés en Martinique. Les troupes quittent leurs casernes le 10 octobre 1830, partent de Brest le 20 novembre 1830 et arrivent à Fort-Royal en Martinique le 18 mars 1831. Le retour s'effectue sur la Corvette La Loire qui quitte Fort-Royal le 6 mai 1832 pour arriver à Brest le 2 juillet 1832<ref>source Archives Nationales fichier Leonore</ref>.
* 1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le [[245e régiment d'infanterie|245{{e}} régiment d’infanterie]]

== Colonels / Chefs de brigade ==
* 1643 : Colonel [[Nicolas de L'Hospital|François Marie de l'Hôpital duc de Vitry et de Châteauvillain]]
* 1667 : Colonel Bruslart Marquis de Genlis
* 1673 : Colonel Bruslart marquis de Genlis de Bethencourt
* 1675 : Colonel Bruslart marquis de Genlis de Proyard
* mars 1677 : Colonel Hardoin Bruslart chevalier puis marquis de Genlis
* 1693 : Colonel Nicolas de Prunier marquis de Saint-André-Beauchêne
* 1698 : Colonel [[Famille de Polastron|Louis marquis de Polastron]]
* 1707 : Colonel [[René de Froulay de Tessé|René François de Froulay]] chevalier de Tessé
* février 1712 : Colonel [[Famille de Polastron|Jean-Baptiste comte de Polastron]]
* 10 mars 1734 : Colonel [[Armand Louis de Béthune|Armand Louis de Béthune marquis de Charrost]], colonel
* 1735 : Colonel Duc de Béthune
* décembre 1735 : Louis Ferdinand Joseph de Croy prince et duc d'Havré
* juin 1745 : Colonel Jean-François Gabriel marquis de Polastron
* mars 1758 : Colonel Alexandre Eléonor de Saint-Mauris comte et prince de Montbarrey
* 22 juin 1767 : Colonel Claude Antoine de Bésiade d'Avaray, marquis d'Avaray
* 1785 : Colonel comte de Lameth
* mars 1788 : Colonel Jean Baron de Spens d'Estignols
* septembre 1788 - 1791 : Colonel marquis de Lameth
{{...}}
* 4 mai 1800 : Chef de brigade, puis colonel [[Jean Léonard Barrié]] (14 floréal an VIII)
* …
* 1889 : Colonel Pierre Gustave Abadie
* …
* 1918 : Colonel Clément
* …
* 1939 - 1940 : Lieutenant-colonel Henri-Paul Desroche.

== Historique des garnisons, combats et batailles ==
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|120px|insigne de béret d'infanterie]]

=== Ancien Régime ===
* 1676 : [[Siège de Bouchain|Siège et prise de Bouchain]]
* 1677 : [[Bataille de la Peene|bataille de Cassel]]
* 1707 : [[bataille d'Almansa]]
*1740 - 1748 : [[Guerre de succession d'Autriche]]
** 1745 :
*** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] : [[Bataille de Fontenoy]]
* 1757 : [[Bataille de Hastenbeck]] et [[bataille de Rosbach]]
* 1758 : [[Bataille de Crefeld]], [[bataille de Sunderhausen]] et [[Bataille de Lutzelberg (1758)|bataille de Lutzelberg]]
* 1759 : [[bataille de Minden]]
* 1760 : [[bataille de Corbach]]
* 1761 : [[bataille de Roxel]]

=== [[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|Guerres de la Révolution et de l'Empire]] ===
[[Fichier:Richard Ansdell — The Fight For The Standard.jpg|thumb|320xp|droite|[[Richard Ansdell]] (1815–1885), Le sergent [[Charles Ewart]] des Royal North British Dragoons défendant l'aigle du 45e régiment d’infanterie de ligne français qu'il a capturé face à un lancier durant la bataille de Waterloo le 18 juin 1815.]]
* 1792 :
**[[Bataille de Valmy]]
* 1794 :
**[[Composition de l'Armée du Nord (Révolution française)|Armée du Nord]]
* 1796 :
**[[Bataille du pont de Lodi]]
*1805 :
**[[Bataille d'Austerlitz]]
* 1807 :
**[[Bataille de Friedland]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
**[[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
* 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]
**[[Bataille de Waterloo]] où son drapeau est capturé par les Scot Greys.

=== 1815 à 1848 ===
=== Second Empire ===
* 1859 : [[Bataille de Magenta]]
=== 1870 à 1914 ===
*[[Soulèvement du 18 mars 1871]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
==== 1914 ====

Casernement : [[Laon]], [[Hirson]] et [[Sissonne (Aisne)|Sissonne]]. 8{{e}} brigade d’infanterie, 4{{e}} division d’infanterie, 2{{e}} corps d’armée, en soutien au 1{{e}} corps de cavalerie.

Constitution en 1914 : 3 bataillons

* Le régiment part pour la [[Belgique]], est soutien au corps de cavalerie du général [[André Sordet]], et sous ses ordres directs durant tout le mois d’août : à [[Bouillon (Belgique)|Bouillon]], [[Alle (Belgique)|Alle]], [[Vresse]] (6 août), [[Rochefort (Belgique)|Rochefort]] (9 août), [[Maissin (Belgique)|Maissin]], (11 août) [[Houyet]] (14 août) et [[Hastière]] (15 août).
* [[Bataille de Charleroi]] (21-23 août) à [[Onhaye]] et [[Guise]]
* Le 31 août, le régiment passe en soutien au corps de cavalerie du général [[Louis Conneau]], et sous ses ordres directs : transporté par camions les 2 et 3 septembre : 1 bataillon au nord de [[Montmirail (Marne)|Montmirail]], les 2 autres à [[Provins]].
* [[première bataille de la Marne]] (5-13 septembre) : [[Montmirail (Marne)|Montmirail]] (3 septembre), [[Orbais]], [[Viffort]], [[La Fosse-au-Coq]], [[Chenoise]], [[Courtancon]] et [[La Ferté Gaucher]].
* Les 3 bataillons sont affectés séparément aux 4{{e}} (secteur de Bazoches), 8{{e}} (secteur de Courville) et 10{{e}} divisions de cavalerie (secteur de Mont-Saint-Martin) du corps Conneau.
* [[Bataille de l'Aisne (1914)]] à [[Berry-au-Bac]], [[Breny]], [[Hartennes]] (10 septembre), [[Branges]] (11 septembre), [[Amifontaine]], [[Corbeny]] et [[Pontavert]] (17 septembre)
* Le 17 septembre le corps de cavalerie, y compris le 45{{e}} RI, reçoit l’ordre de se replier sur [[Compiègne]].

==== 1915 ====

* [[Aisne (département)|Aisne]] (février) : [[Paissy]] et [[Hermonville]].
* [[Première bataille de Champagne]] (mai) : [[Prunay (Marne)|Prunay]].
* [[Aisne (département)|Aisne]] (juillet-octobre) : [[Hermonville]] et [[La Miette]].
* En novembre, embarquement de [[Sète]] et de [[Toulon]] vers [[Salonique]].
* [[Bataille de Demir Kapou]] ([[Serbie]])
* Armée d'Orient : retraite de Salonique : (novembre) : Le Vardar, Miletkovo, Vardarovci, Topcin.

==== 1916 ====

* Armée d'Orient : secteur de [[Salonique]] de janvier à mai.
* De mars à décembre, Ardjan et Lioumnita.

==== 1917 ====

* [[Serkra Di Legen]]
* Du 10 mai au 30 août, [[Barakli]].

==== 1918 ====

* [[Bataille de Dobro Polje]] ([[Macédoine (pays)|Macédoine]])
* [[Dobropolje]] et [[Le Sokol]]
* Septembre : [[Dobropolje]] en Serbie.

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Le 45{{e}} RI est formé le 3 septembre [[1939]] ; il est sous les ordres du lieutenant-colonel Desroche, il appartient à la [[4e division d'infanterie (France)|{{4e}} division d'infanterie]]. Région militaire, Centre mobilisateur d'infanterie; réserve A RI type NE ; il est mis sur pied par le CMI 21 [[La Capelle]] [[Hirson]]. 
Dans le secteur frontalier de l'[[Escaut]], à [[Bouchain (Nord)|Bouchain]], les hommes du 45{{e}} RI, sous le commandement du lieutenant-colonel Desroche, empêchent le franchissement du fleuve du 20 au 26 mai 1940. Ce fait d'armes provoque le 2 juin 1940 la venue de [[Hitler]] en personne. Courroucé, le Führer se fait expliquer du haut de la Tour de l'Ostrevant par le général commandant le {{8e}} Korps pourquoi ses unités ont été tenues en échec par un simple régiment d'infanterie.

== Drapeau ==

Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref> :

[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|90px|left]]
[[Image:45e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

* Ancien régime: drapeau d'ordonnance: bleu à la croix blanche brochant sur le tout.

* Face à la rapide avancée allemande et craignant d'être fait prisonnier le colonel Desroche brûla une partie du drapeau début juin 1940. Il ne garda que le numéro du drapeau qui resta longtemps dans sa famille avant que celle-ci ne l'offre au musée de Bouchain.

<center>[[Fichier:Drapeau bouchain.jpg|190px]]</center>

== Décorations ==
Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] [[Fichier:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]] avec deux citations à l'ordre de l'armée.

La [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 reçu le (23 mai 1919).

== Devise ==

'''''Tête haute, En avant'''''

== Insigne ==

* 45 bleu sur glaive séparant 2 tours couronne de laurier en dessous.

== Personnages célèbres ayant servi au 45{{e}} RI ==
* [[Claude Antoine de Bésiade]] (1740-1829), marquis puis {{2e}} [[duc d'Avaray]] (1817), [[colonel]] en 1767 jusqu'en 1784, chevalier de l'[[ordre royal et militaire de Saint-Louis]] en [[1770]], [[député aux États généraux de 1789]], lieutenant général le [[13 août]] [[1814]], pair de France en 1815, duc d'Avaray en 1817, [[chevalier des ordres du roi]] en 1820.
* [[Antoine Louis François de Bésiade]] (1759-1811), comte puis {{1er}} [[duc d'Avaray]] (1799), [[commandeur]] de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]], [[sous-lieutenant]] dans le [[régiment de la Couronne]] commandé par son père [[1774]], y fut nommé [[capitaine]] en [[1777]], [[colonel]] en second du [[régiment de Boulonnais]] ([[1782]], il le commanda en chef, en [[1788]], au [[camp de Saint-Omer]]), [[capitaine]] des gardes de Monsieur, [[maréchal-de-camp]] en [[1795]], et capitaine de la compagnie écossaise des [[gardes-du-corps du Roi]] en [[1796]].
* [[Théodore Augustin de Lameth|Théodore Augustin, comte de Lameth]], colonel en 1784 jusqu'en 1787, [[maréchal des camps et armées du roi]] en 1791, [[chevalier de Malte]].
* Jean Baron de Spens d'Estignols, mestre de camps et armées du roi en 1781, colonel du régiment de la Couronne en mars 1788, maréchal de camps et des Armées du roy en 1788, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1762
* [[Paul Maistre]], [[général de division]].
* Augustin Louis Charles marquis de Lameth, colonel en décembre 1788, maréchal de camps et armées du roy en 1792, membre du corps législatif de 1805 à 1810, [[chevalier de Malte]].
* Pierre Gustave Abadie, [[colonel]], Commandant le 45{{e}} d’infanterie de ligne, officier de la [[Légion d'honneur]], né à [[Montpellier]] le 11 octobre [[1838]], décédé à [[Laon]] le 12 septembre [[1893]], avait de beaux états de services. Entré à Saint-Cyr en [[1855]], il en sortait [[sous-lieutenant]] au 96{{e}} de ligne en [[1857]], lieutenant le 7 mars [[1861]], [[capitaine]] le 10 août [[1868]], [[chef de bataillon]] le 12 novembre [[1875]], [[Lieutenant-colonel]] le 28 décembre [[1881]], et enfin [[colonel]] du 45{{e}} de ligne le 28 décembre [[1889]]. Abadie prit part à 1a [[guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] et au siège de Paris. Il reçut trois blessures à [[Frœschwiller]]. Il prit part au siège de Strasbourg, et après la [[bataille de Sedan]], il fut interné à [[Szczecin|Stettin]] jusqu’au {{1er}} avril [[1871]] ; depuis il parcourut tous les grades depuis celui de capitaine, resta en Afrique comme chef de bataillon au {{2e}} tirailleurs algériens jusqu’en [[1887]], et commanda en qualité de lieutenant-colonel les bataillons de forteresse de [[Belfort]], lorsqu’il fut nommé colonel à Laon. Il était placé dans un bon rang sur le tableau d’avancement au grade de [[général de brigade]]. M. le colonel Abadie laisse à sa veuve et à ses huit enfants la mémoire d’une vie passée au service de la patrie et entièrement préoccupée du devoir<ref>{{Ouvrage
| titre = Almanach
| éditeur = Matot-Braine
| langue = fr
| année = 1894
| lieu = [[Reims]]
| commentaire = {{La vie rémoise}}
}}</ref>.

* Après sa reformation en [[1939]], le lieutenant-colonel Henri-Paul Desroche commande le 45{{e}} régiment d'infanterie. Il participe à la défense héroïque de Bouchain. Il est blessé au cours des combats. Il prend le commandement de la 4{{e}} division d'infanterie suite à la capture de ses chefs. Il organise ensuite l'embarquement des {{formatnum:2500}} hommes de la division qui ont pu gagner le littoral. Il rentre en France le 6 juin 1940 pour regrouper la 4{{e}} division d'infanterie en Normandie. Il est promu colonel le 25 mai 1940. Après son rétablissement, il ne songe qu'à reprendre contact avec ses hommes prisonniers en Allemagne, recensant les disparus, renseignant les familles. Il est appelé à prendre le commandement de la 3{{e}} demi-brigade de chasseurs à Chambéry à l'automne 1940. En désaccord avec la politique de Vichy, il prend sa retraite en février 1942. Il meurt quelques jours plus tard d'une maladie foudroyante le 28 février [[1942]]. Ses 5 fils entreront dans la Résistance dans les maquis du Beaufortain.

== Notes et références ==
<references />

== Sources et bibliographie ==
À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* [http://www.patrick-roy.fr/spip.php?article1021&debut_articles_rubrique=360 Commémoration des combats de mai 1940 sur l'Escaut : un réel devoir de mémoire - Patrick Roy, Député de la {{19e}} circonscription du Nord, Maire de Denain].
* [http://www.musee-ostrevant.fr site officiel du Musée d'Ostrevant].
* [http://www.45eme.com/history.html]
* [http://ivecorps-musketmod.forumgratuit.org Le 45e régiment d'infanterie de ligne est aussi dans le jeu Napoleonic Wars dans le IVe corps d'armée française].

{{Portail|France|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Infanterie, 045}}
[[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]

21e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:19:49Z

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{{Titre mis en forme|{{21e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
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| inscriptions= [[Bataille de Wagram|Wagram 1809]] [[Bataille de la Moskowa|Moskowa 1812]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]] [[Bataille de Solférino|Solférino 1859]] [[Bataille de Notre Dame De Lorette 1914|Notre-Dame De-Lorette 1914]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Bataille du Chemin des Dames|La Malmaison 1917]] [[SOMME-PY 1918|Somme-Py 1918]] [[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]
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| batailles= [[1914]] - [[Bataille du Donon]]
| fourragere=aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes [[Médaille d'or de la Ville de Milan]]
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
Le '''21{{e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' est un régiment de l'armée française créé en [[1589]]. Ancien '''régiment de Vaubécourt''' .

== Création et différentes dénominations ==
'''Filiation:'''
* Ancien régiment de Vaubécourt créé en [[1589]] (au début du règne d'Henri IV) par Henri de Nettancourt, Comte de Vaubécourt, gentilhomme lorrain. Admis au service de la France le 24 avril 1610.
* Dénommé [[Régiment de Guyenne]]: décembre 1762 à 1791.
(d'Espagny, Bandeville, Nettancourt, Mailly, Beuil, Boufflers, Pons, Marsan, Bouzols, Talaru, Chastellux, Guyenne)
* De 1616 à 1635 de nouveaux régiments devinrent permanents. On les surnomma les [http://vexil.prov.free.fr/regiment/couleurs%202.html "petits vieux"]. Comme les 21{{e}} R.I, [[13e régiment d'infanterie de ligne|{{13e}} R.I]], [[15e régiment d'infanterie de ligne|{{15e}} R.I]], [[17e régiment d'infanterie de ligne|{{17e}} R.I]], [[19e régiment d'infanterie de ligne|{{19e}} R.I]], [[48e régiment d'infanterie de ligne|48{{e}} R.I]].

* [[1646]]: Entragues
* [[1669]]: Vaubécourt
* [[1647]]: Espagny
* [[1669]]: Bandeville
* [[1677]]: Vaubécourt
* [[1695]]: [[Louis-Claude de Nettancourt-Haussonville|Nettancourt]]
* [[1704]]: Mailly-la-Houssaye
* [[1708]]: Bueil-Racan
* [[1712]]: La Brosse
* [[1713]]: Boufflers-Rémiancourt
* [[1717]]: Pons
* [[1735]]: Marsan
* [[1743]]: Bouzols
* [[1745]]: Mailly
* [[1758]]: Talaru-Chalmazel
* [[1761]]: Chatellux
* [[1763]]: '''Guyenne'''
{{confusion|Régiment de Guyenne (1746-1762)}}
* [[1791]]: 21{{e}} Régiment d'infanterie.
* [[1794]]: 21{{e}} Demi-brigade de bataille.
* [[1796]]: 21{{e}} Demi-brigade d'Infanterie de Ligne.
* [[1803]]: 21{{e}} Régiment d'Infanterie de Ligne.
* [[1816]]: Légion d'Ille et Vilaine.
* [[1882]]: 21{{e}} Régiment d'Infanterie.
* '''[[1914]]''': À la mobilisation, il donne naissance au [[221e régiment d'infanterie|221{{e}} Régiment d'Infanterie]]
* '''[[1919]]''': En décembre, il est renforcé par le {{3e}} bataillon du [[164e régiment d'infanterie|164{{e}} Régiment d'Infanterie]] qui vient d'être dissous
* [[1940]]: Dissous.
* [[1944]]: 21{{e}} Régiment d'Infanterie.
* [[1945]]: 21{{e}} Régiment d'Infanterie aéroporté.
* [[1946]]: Dissous.
* [[1956]]: 21{{e}} Régiment d'Infanterie.
* '''[[1959]]''': Son {{3e}} bataillon va former le [[8e régiment de zouaves|{{8e}} Bataillon de Zouaves]]
* [[1963]]: Dissous.

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]]. ==
* [[1805]]: [[Pierre Decouz|'''Decouz''']]
* [[1809]]: Ducrest
* [[1812]]: [[François Marie Cyprien Teullé|Chevalier Teullé]]
* [[1813]]: Guignard
* [[1814]]: Carré
* [[1815]]: Ledoux
* [[1815]]: Picot de Peccadeux
* [[1821]]: Chevalier Bérard de Gouttefrey
* [[1830]]: Lefol
* [[1831]]: François
* [[1839]]: Lebouterel
* [[1848]]: de Baillou
* [[1852]]: Avron
* [[1854]]: Lefèvre
* [[1859]]: de Fontanges de Couzan
* [[1862]]: Boyer
* [[1867]]: Morand
* [[1871]]: Gaday
* [[1876]]: Prudhomme
* [[1882]]: Buffenoir
* [[1888]]: Rosenwald
* [[1894]]: Michel
* 1894: Delrieu
 
 
* [[1914]]: colonel Frisch<ref>Grièvement blessé pors de combats du massif forestier de « la Chatte Pendue », [[Plaine (Bas-Rhin)]],vallée de la Bruche.</ref>
* [[1914]]: chef de bataillon Faivre<ref>Tué devant le Bois Sabot, en septembre 1914.</ref>
* 1914: chef de bataillon Gentelet
* 1914: lieutenant-colonel Lecoanet<ref>Grièvement blessé dans le bois d'Hardaumont, le 9 mars 1916.</ref>
* [[1916]]: chef de bataillon Sermage
* 1916: lieutenant-colonel de Riencourt
* [[1917]]: lieutenant-colonel Lardant
* [[1918]]: lieutenant-colonel Weiller

* [[1939]]: lieutenant-colonel Lambert

* [[1959]]-[[1960]]-[[1961]]-[[1962]] (Algérie) : Colonels Frison, Brunet, Louisot, Cosson.
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Historique des garnisons, combats et batailles du 21{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
Le régiment de Vaubécourt est de toutes les guerres de la Monarchie. Sous le nom de régiment de Bandeville, en 1675 il participe à la glorieuse campagne de Turenne en Alsace. À la bataille de Türkheim il oblige l'ennemi à repasser le Rhin. Devenu régiment de Guyenne en 1752, il entre dans la légende avec le célèbre "Fanfan la Tulipe".
=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
Il est dénommé 21{{e}} Demi-Brigade puis 21{{e}} Régiment d'Infanterie.
* [[1793]]: [[Landau]] (Allemagne)
* [[1796]]: [[Armée d'Italie]]
À la bataille de Lodi, aux cris de "Vive la République" les grenadiers traversent un pont sous une grêle de mitraille, culbutent les Autrichiens et prennent leur artillerie. A Novi (1799), le Sergent-Major Pauly, sommé de se rendre, prononce les paroles "Je passe quand même" qui sont devenues la devise du régiment (voir son insigne ci-dessus).
* [[21 juillet|3 thermidor]] [[1798|An VI]] : [[Bataille des Pyramides]]
* [[1806]]-[[1808]]: [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] - {{3e}} [[corps d'armée]].
** [[Bataille d'Auerstaedt]] une compagnie s'empare de Oüstrin et y désarme {{formatnum:4000}} Prussiens
*1807
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
* [[1809]]-[[1811]]: Armée d'Allemagne et du Rhin
**[[Bataille d'Eckmühl]]
**[[Bataille de Wagram]]
* [[1812]]: Grande Armée - [[Campagne de Russie]].
**[[Bataille de Smolensk (1812)]]
** Valoutina
** [[Bataille de la Moskowa]]
* [[1813]]:
**[[Bataille de Dresde]]
* [[1815]]: Armée du Nord - {{1er}} corps d'Armée
**[[Bataille de Waterloo]]

=== 1815 à 1848 ===
* [[1823]]: Espagne Couvian près Colunga ([[24 juin]] [[1823]]); les [[Asturies]]

En 1830, à la fin de la Restauration, les fantassins du 21{{e}} R.I. débarquent en Algérie, s'illustrent à la prise d'Alger et occupent Oran et Blida.

=== Second Empire ===
* [[1854]]-[[1856]]: [[Guerre de Crimée|Campagne d'Orient]] (siège de [[siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol]])
* [[1859]]: Campagne d'Italie (Melegnano, [[Bataille de Solférino|Solférino]])
* [[Guerre franco-allemande de 1870|France 1870-1871]]

Au {{1er}} août 1870, le 21{{e}} régiment d'infanterie fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le [[17e bataillon de chasseurs]] du commandant Merchier et le [[3e régiment d'infanterie]] du colonel Champion, le '''21{{e}}''' forme la {{1re}} brigade aux ordres du général Nicolaï. Cette {{1re}} Brigade avec la {{2e}} Brigade du général Maire, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la {{1re}} Division d'Infanterie commandée par le général de division Conseil-Dumesnil. Cette division d'infanterie évolue au sein du {{7e}} Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division [[Félix Douay]]. 
- 4 août 1870 - En place à Colmar. 
- 5 août 1870 - {{1re}} division, près d'Elsasshausen. 
- 6 août1870 - [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth]]. 
...Les têtes de colonnes de la 22{{e}} division prussienne franchissent de nouveau la Sauer à Spachbad et se portent à l'attaque du Niederwald, par sa lisière nord. Là se trouvaient le [[3e régiment de zouaves]] et le 21{{e}} de ligne, colonel Morand. Ces deux régiments tiennent tête à l'ennemi, mais, bientôt débordés, ils font demander des secours au maréchal de Mac-Mahon; hélas! il ne reste pas un bataillon disponible, et tout ce que peut faire le commandant du {{1er}} corps est de leur envoyer trois batteries, dont le feu ne peut d'ailleurs se soutenir plus de quelques minutes. Le colonel Morand se prodigue avec une énergie surhumaine:à ses côtés tombent mortellement frappés le lieutenant-colonel Doineau et le commandant de Labeaume; n'importe il tient toujours, et ce n'est qu' à la limite des forces de ses hommes qu'il se décide à les faire rétrograder jusqu'au ''Petit-Bois'', où le {{3e}} bataillon du {{3e}} zouaves les recueille... 
- 7 au 14 août 1870 - Retraite sur Châlons. 

Au 17 août 1870, le 21{{e}} régiment d'infanterie fait partie de l'[[Armée de Châlons]]. 

Avec le [[17e bataillon de chasseurs]] du commandant Merchieret le [[3e régiment d'infanterie]] du colonel Champion, le '''21{{e}}''' forme la {{1re}} Brigade aux ordres du général Nicolaï. Cette {{1re}} brigade avec la {{2e}} brigade du général Maire, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la {{1re}} Division d'Infanterie commandée par le général de division Conseil-Dumesnil. Cette division d'infanterie évolue au sein du {{7e}} Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division [[Félix Douay]]. 
- 23 au 26 août 1870 - Marche vers l'est. 
- 29 août 1870 - [[Bataille de Beaumont]]. 
- 31 août 1870 - Plateau de l'''Algérie'', du bois de la Garenne au village de [[Floing]]. [[Bataille de Sedan]]

** [[Siège de Strasbourg]]
** [[Chronologie du siège de Paris (1870)#Mercredi 5 octobre|Siège de Paris]]

=== 1870 à 1914 ===

De 1871 à 1914, le 21{{e}} R.I. s'installe à [[Langres]], ville qui deviendra sa garnison traditionnelle.

* [[1895]]-[[1896]]: [[expédition de Madagascar]] - détachement de 12 hommes.

=== [[Première Guerre mondiale]] ===

Durant 4 ans le régiment fait partie de la {{13e}} D.I.

==== [[1914]] ====
* août/septembre: ''[[massif des Vosges|Vosges]]'' - ''[[bataille des Frontières]]'' - vallée de la [[Bruche]] - [[Plaine (Bas-Rhin)|Plaine]] - [[Celles-sur-Plaine]] -
** [[25 août]] - [[4 septembre]] : [[Bataille du col de la Chipotte]]
** [[première bataille de la Marne|bataille de la Marne]] - [[camp de Mailly]] - [[Sommesous]] - [[Sompuis]] - Champagne: le bois Sabot -
* octobre/décembre: ''[[course à la mer|La Course à la mer]]'' - ''[[première bataille de l'Artois|Artois]]'' - ''[[Aix-Noulette]]'' - fosse {{numéro}}5 de Loos - ''[[Ablain-Saint-Nazaire|Notre-Dame-de-Lorette]]'' - le Rutoire - Fosse Calonne - bois de Bouvigny, de Berthonval.

==== [[1915]] ====
* janvier: '''Artois''' - Vermelles - Fosse Calonne.
* février/mars: repos Hersin-Coupigny - '''Artois'''.
* avril/mai: Bois de Bouvigny - Bois de la Faisanderie - Notre-Dame-de-Lorette.
* mai/juin: offensive du 9 mai - '''[[Bataille de l'Artois (1915)|deuxième bataille d'Artois]]'''.
* juillet/août: Notre-Dame-de-Lorette - repos Bailleul-les-Pernes.
* août/octobre: '''[[troisième bataille d'Artois]]''' - Notre-Dame-de-Lorette - Souchez - Bois de Givenchy
* octobre/novembre: Repos [[Verchin]].
* novembre/décembre: Artois - scteur Bois en Hache, Givenchy-en-Gohelle - repos Bernicourt.

==== [[1916]] ====
* janvier: repos [[Bermicourt]]
* février: instruction camp de Saint-Riquier (région d'[[Abbeville]])-
* mars: '''[[Bataille de Verdun (1916)|Verdun]]''': bois d'Hardaumont, bois du Thillat.
* avril: repos Juvigny-sur-Marne.
* avril/juillet: '''Champagne''': Savate, Tahure.
* juillet/août: '''[[Bataille de la Somme]]''': Estrées-Déniécourt, bois Soyécourt.
* octobre/novembre: repos [[Juvignies]]
* novembre/décembre: secteur [[Ablaincourt]] - sucrerie de Génermont.
* décembre: camp de [[Villersexel]], travaux secteur [[Dannemarie]].

==== [[1917]] ====
* janvier/mars: travaux secteur Dannemarie.
* mai/août: '''[[bataille du Chemin des Dames]]''': secteur du Moulin de Laffaux, [[la Malmaison]], ferme de Mennejean.
* août/octobre: instruction région [[Montgobert]], [[Vivières]].
* octobre/novembre: '''bataille de la Malmaison''' - [[Vaudesson]], femr de Rosay, vallée de [[l'Ailette]].
* novembre/décembre: repos région [[Faremoutiers]].
* décembre: travaux à la frontière suisse, entre [[Delle]] et [[Pfetterhouse]] - repos [[Villersexel]].

==== [[1918]] ====
* janvier/mai: '''Vosges''': vallée de la [[Fecht]], [[Metzeral]], [[Sondernach]].
* mai/juin: '''[[Bataille de l'Aisne (1918)|troisième bataille de l'Aisne]]''': camp Ville-en-Tardenois, [[Jonchery-sur-Vesle]], vallée de la [[Vesle]], Breuil - passages de [[Marne (rivière)|la Marne]] à [[Damery]], Reuil.
* juin/août: '''bataille défensive de Champagne''' - nord de Suippes - bois du Cameroun
* août/septembre: repos Vésigneul-sur-Marne - Omey.
* septembre: Champagne - le trou Bricot - camp est de Somme-Suippe.
* septembre/octobre: '''bataille offensive de Champagne''' - Somme-Suippe, crête d'[[Orfeuil]] - route Orfeuil-[[Liry]].
* octobre: repos région [[Sainte-Menehould]].
* octobre/novembre: Cernay-les-Reims
* novembre:''' [[Massif ardennais|Ardennes]]''' - [[Saint-Fergeux]], [[Wassigny]], Belval. Ouest Charleville-Mézières.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===

Le 21{{e}} R.I. participe à la Fête de la Victoire, à Paris, le 14 juillet [[1919]]; son drapeau, décoré de la Croix de Guerre avec 4 palmes et de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, passe sous l'Arc de Triomphe.

Après un séjour dans les territoires occupés de [[Rhénanie]], le 21{{e}} R.I. regagne sa garnison d'avant-guerre, Langres, une partie s'installant à [[Chaumont]].

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===

[[1939]] la déclaration de guerre trouve le régiment sous les ordres du lieutenant colonel Lambert il appartient à la [[13e division d'infanterie (France)|{{13e}} division d'infanterie]] il est en couverture dans le Haut-Rhin. Pendant tout l'hiver il sera employé à l'organisation défensive de l'extrémité Sud de la [[ligne Maginot]], prêt à combattre en liaison avec l'Armée Suisse dans le cas d'une violation de la neutralité helvétique.

L'Allemagne ayant attaqué brusquement en Belgique, le régiment s'engage dans la bataille de la Somme le 27 mai, face à [[Amiens]] occupé. 
Jusqu'au 7 juin, il s'oppose aux violents assauts d'un ennemi supérieur en nombre et en moyens. Puis commence la retraite de France au cours de laquelle les rescapés de la Somme s'arrêteront 4 fois pour tenter de ralentir l'avance de l'envahisseur (combat sur la rivière Poix 8 juin - Bataille de l'Oise, 10 et 12 juin - Combat sur l'Orge, 13 au 15 juin - Défense de la Loire à Loury, le 17 juin).

Le 7 août [[1940]] le régiment est dissous. Le régiment compte plus de 600 morts en moins d'un mois de campagne.

En mars [[1945]] des F.F.I. de l'Ouest reconstituent un nouveau 21{{e}} R.I. et participent à la réduction de la poche allemande de [[Saint-Nazaire]] sous le nom de 21{{e}} régiment d'infanterie aéroporté (21{{e}} RIAP).

La seconde Guerre Mondiale terminée, le régiment est à nouveau dissous en novembre 1945

=== Depuis 1945 ===
Les traditions du 21{{e}} régiment d'infanterie sont conservées par le groupement de camp de [[Canjuers]].

Reconstitué à Strasbourg en mai [[1956]] avec des rappelés, le régiment est envoyé d'urgence en [[Algérie]] où la situation s'aggrave. Débarqué à Oran en juin, il est dirigé sur la région de Sidi-Bel-Abbés. Le P.C. s'installe au Télagh.

À partir de [[1957]] le régiment prend la physionomie suivante : - P.C. et C.C.S. à Le Télagh. - P.C. du {{1er}} Bataillon à Bossuet (aujourd'hui Dhaya) puis à Bedeau (aujourd'hui Ras Elma) - P.C. du {{2e}} Bataillon à Zegla - P.C. du {{3e}} Bataillon à Slissen.

Le {{1er}} juin [[1959]], le {{3e}} Bataillon devient {{8e}} Bataillon de [[Zouaves]]. Le régiment est réorganisé à 11 compagnies, puis à 8.

Son secteur d'environ {{unité|8000|km|2}} correspond approximativement à l'Arrondissement du Télagh. Ses unités occupent, en outre des localités ci-dessus, depuis El Gor à l'Ouest jusqu'à Taoutmout à l'Est distantes d'une centaine de kilomètres, aussi les postes de Guet El Beida, de Krechba, d'Oued Sebaa, de Tefessour et, plus au Sud, ceux d'El Hammam et de Marhoum où la C.P. (Compagnie Portée), dotée de Jeeps et de camions, couvre une grande zone de hauts plateaux, quasi désertique où ne pousse que l'alfa (spart) qui s'étend, au Sud, jusqu'au Chott Ech Chergui.

À la fin de l'été [[1961]], tout le régiment fait mouvement vers Oran et ses compagnies s'y installent, sauf la C.P. à Aïn Tessa par Bou Tlélis, ainsi qu'à Sidi Bakhti et à M' Sabiah. En [[1962]], elle regagne [[Oran]] et va participer au maintien de l'ordre dans la ville à l'époque des attentats de l'l'O.A.S.

En [[1963]], année qui a suivi les [[accords d'Évian]] et le "cessez-le-feu", le régiment est dissous.

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>:

[[Image:Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire|100px|right]]

[[Image:21e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==
Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de Guerre 1914-1918]] avec 4 [[palme]]s [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]] puis de la [[Médaille d'or de la Ville de Milan]] [[Image:Médaille d'or de la ville de milan.jpg|20px]].

Il a le droit au port de la [[Fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

== Devise ==
''Je passe quand même.

=== Refrain ===

<center>'''''« Où, dis moi, s'illustra ton Drapeau ? A Wagram et à Solférino »'''''</center>

==Personnages célèbres ayant servi au 21{{e}} RI==
*Capitaine [[Marie Louis Joseph Vauchez]]

== Sources et bibliographie ==
* Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de Troupe de l'armée française 1569-1900, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, Paris, 1900, relié cuir 28,5 × {{unité|18.5|cm}}, 782 p.
* Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, {{2e}} édition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31,5 × {{unité|23.5|cm}}, 413 p.
* Yvick Herniou & Éric Labayle, ''Répertoire des [[Corps d'armée|corps]] de troupe de l'[[armée française]] pendant la grande guerre'', Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14 × 24 (ISBN|978-2-9519001-1-0)
* ''Historique sommaire du 21{{e}} Régiment d'infanterie au cours de la Guerre 1914-1918'', Imprimerie Moderne, Langres, 1920, 58 pages.
* Commandant Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871) Librairie Illustrée Paris

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Formation des 3 armées de Paris en 1870]]

=== Liens externes ===


{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Inf, 021}}

[[Catégorie:Unité militaire française historique]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]
[[Catégorie:Guerre d'Algérie]]

27e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:15:55Z

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{{Titre mis en forme|27{{e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite= 27{{e}} régiment d’infanterie
| image = 27e.jpg
| taille image = 180
| legende = Insigne régimentaire du 27{{e}} régiment d’infanterie.
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| inscriptions=[[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[bataille d'Hohenlinden|Hohenlinden 1800]] [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]] [[Siège de Sébastopol (1854)|Sébastopol 1854-55]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[LES MONTS 1917|Les Monts 1917]] [[L'AISNE 1918|L'Aisne 1918]] [[Gembloux|Gembloux 1940]] [[Donaueschingen|Donaueschingen 1945]]
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| fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
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| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''27{{e}} régiment d’infanterie''' est un [[régiment]] d'[[infanterie]] de l'armée de terre française.

== Création et différentes dénominations ==
* 1616 : création
* 1635 : [[régiment de Lyonnais]]
* 1791 : 27{{e}} régiment d’infanterie
* 1793 : 27{{e}} demi-brigade de bataille, formée des unités suivantes :
** {{1er}} bataillon du [[14e régiment d'infanterie de ligne|{{14e}} régiment d’infanterie]]
** {{1er}} bataillon des volontaires du Pas-de-Calais
** {{11e}} bataillon des volontaires des Fédérés
* 1796 : 27{{e}} demi-brigade d'infanterie de ligne, à partir des
** {{1er}} bataillon du [[8e régiment d'infanterie de ligne|{{8e}} régiment d’infanterie]]
** 40{{e}} demi-brigade de bataille
** {{3e}} bataillon des volontaires de l'Allier
** {{1er}} bataillon des volontaires de la Gironde
** {{4e}} bataillon des volontaires d'Indre-et-Loire
* 1803 : 27{{e}} régiment d’infanterie de ligne
* années 1880 : 27{{e}} régiment d’infanterie
* 1940 : renommé 27{{e}} régiment d’infanterie, régiment de Bourgogne<ref>Roger Picard, ''La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation'', Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. ISBN : 2-7171-0838-6, p. 41</ref>

== Batailles auxquelles il a participé ==
* 1793 : [[Bataille de Weissenburg|Weissenburg]]
* 1794 : [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus]] et [[Bataille de Breda|Breda]]
* 1799 : [[Bataille de Mannheim|Mannheim]], [[Bataille de Bruchsai|Bruchsai]], [[Bataille de Veisembach|Veisembach]] et [[Bataille d'Erbach|Erbach]]
* 1800 : [[Bataille de Brandenbourg|Brandenbourg]], [[Bataille de Hohenlinden|Hohenlinden]], [[Bataille de Neumakt|Neumakt]] et [[Bataille de Lambech|Lambech]]
* 1805 : [[Bataille de Guntzbourg|Guntzbourg]], [[Bataille d'Elchingen|Elchingen]], [[Bataille d'Ulm|Ulm]] et [[Bataille de Scharnitz|Scharnitz]]
* 1806 : [[Bataille d'Iéna|Iéna]] et [[Combat de Soldau|Soldau]]
* 1807 : [[Bataille de Waltersdorf|Waltersdorf]], [[Bataille d'Eylau|Eylau]], [[Bataille de Guttstadt|Guttstadt]] et [[Bataille de Friedland|Friedland]]
* 1808 : [[Bataille de Tudela|Tudela]]
* 1810 : [[Siège de Ciudad Rodrigo|Cuidad Rodrigo]], [[Bataille de Coa|Coa]], [[Siège d'Almeida (1810)|Almeida]] et [[Bataille de Buçaco|Buçaco]]
* 1811 : [[Bataille de Redhina|Redhina]], [[Bataille de Fos-de-Arona|Fos-de-Arona]] et [[Bataille de Fuentes de Oñoro|Fuentes-d'Oñoro]]
* 1813 : [[Bataille de Navarre|Navarre]], [[Bataille de Col-de-Maya|Col-de-Maya]] et [[Bataille de Saint-Pre|Saint-Pre]]
* 1813 : [[Bataille de Lützen (1813)|Lutzen]], [[Bataille de Dresde|Dresde]] et [[Bataille de Kulm|Kulm]]
* 1814 : [[Bataille d'Orthez (1814)|Orthez]] et [[Bataille de Toulouse (1814)|Toulouse]]
* 1815 : [[Bataille de Waterloo|Waterloo]]

== Chefs de corps ==
* 1772 : Colonel [[Henri-Georges-César de Chastellux]] (régiment du Lyonnais)
* 1791 : Colonel (**) [[Philippe André François de Montesquiou-Marsan|Philippe André François de Fezensac]]
* 1792 : Colonel [[Constantin Joseph Dumortier]]
* 1793 : Chef de brigade (**) [[François Emmanuel Dehaies de Montigny]] -
* 1796 : Chef de brigade (*) [[Claude Marie-Joseph Blanc|Claude Marie Joseph Leblanc]] -
* 1800 : Chef de brigade (*) [[Jacques Lefranc]]<ref>Il refusa le grade de général de division en 1804.</ref>
* 1803 : Colonel (**) [[Martial Bardet|Martial Bardet baron de Maison Rouge]]
* 1804 : Colonel (*) [[Jean-Baptiste Charnotet]]
* 1807 : Colonel (*) [[Jean-Baptiste Pierre Menne| baron Jean-Baptiste Pierre Menne]]
* 1811 : [[Pierre-Etienne-Simon Gaudin]]
* 1813 : Colonel Pierre François Deschamps (blessé en 1813)
* 20 avril [[1814]] : Colonel [[Alexandre Émeric de Durfort-Civrac]] (légion de Maine-et-Loire)
* 8 juin 1848 : Colonel (**) [[Famille de Passorio Peyssard|Anne-Joseph Théodore Peyssard (de Passorio)]]<ref>Courrier de Paris 22 avril http://www.memoireetactualite.org/presse</ref>
* 1854 : Colonel Adam (commandant le régiment pendant la campagne de Crimée)
* 1857 : Colonel (*) Louis Come Agard de Rouméjoux (commande le régiment pendant 9 ans)
* 1870 : Colonel Ernest Ezéchiel Marie Bon de Barolet
* 8 juillet 1904 : Colonel (**) [[Léon Raffenel]] (commande le régiment jusqu'en 1910)
* 1914 : Colonel (*) Valentin
* 1914 : Colonel Tisserand
* 1917 : Lieutenant-colonel Santini
* 1939 : Colonel Quantin (Jusqu'au 29 mai 1940)
* 1977 : Lieutenant-colonel Zeller

(*) officier devenu par la suite général de brigade 
(**) officier devenu par la suite général de division 

== Historique des garnisons, combats et batailles ==

===[[Chronologie des guerres de la Révolution et de l'Empire|Guerres de la Révolution et de l'Empire]]===
* 1794 :
**[[Composition de l'Armée du Nord (Révolution française)|Armée du Nord]]

*1805 : [[Campagne d'Autriche (1805)|Campagne d'Autriche]]
**[[Bataille d'Elchingen]]

* 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]
*1807 :
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]

*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]

=== [[Guerre franco-allemande de 1870]] ===
Au 1{{er}} août 1870, le 27{{e}} régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin.

Avec le [[19e bataillon de chasseurs à pied]] du commandant De Marqué et le [[17e régiment d'infanterie]] du colonel [[Valentin Weissemburger]], le 27e forme la 1re Brigade aux ordres du général [[Antoine Dominique Abbatucci]]. 
Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général [[Charles Louis de Fontanges de Couzan]], deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la [[3e division d'infanterie (France)|3e Division d'Infanterie]] commandée par le général de division [[Joseph Florent Ernest Guyot de Lespart]]. 
Cette division d'infanterie évolue au sein du [[5e corps d'armée (France)|5e Corps d'Armée]] ayant pour commandant en chef le général de division [[Pierre Louis Charles de Failly]].
*[[Siège de Bitche]]
*[[Bataille de Beaumont]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
[[Fichier:Aux offensives d'avril 1917.jpg|thumb|droite|321px|monument en hommage à la 8{{e}} armée, le poteau gris au premier plan est en méméoire du 27{{e}}.]]
[[Fichier:27e RI 1914.JPG|thumb|droite|320px|thumb|27{{e}} RI de 1914 exposé à l'hôtel des invalides]]

En 1914 : casernement [[Dijon]], 30{{e}} brigade d'infanterie, [[15e division d'infanterie|15{{e}} division d'infanterie]], [[8e armée (France)|{{8e}} corps d'armée]].

====1914====
A la 15{{e}} DI d'août 1914 à janvier 1917 puis à la 16{{e}} DI jusqu'en novembre 1918.

* Lorraine (août) : Charmes, Embermesnil, Fraimbois frontières : Herbeviller, Hablutz, St Georges, Foulcrey, Hesse, crête de Dolving
* La trouée de Charmes (août-septembre) : Rozelieures, La Mortagne, Vallois, Moyen, Seranville, Mare aux Vaches
* Saint-Mihiel (septembre) Sainte Menehould, Gizaucourt
* Apremont (21-22 septembre)
* Woëvre (novembre-décembre) Vaux lès Palameix, bois Bouchot, bois des Chevaliers, bois Baugny

====1915====

* Hauts de Meuse (janvier-septembre) : Bois d’Ailly (10 avril), forêt d’Apremont, saillant Beaulieu
* Opérations d'avril en Woëvre : Saint-Mihiel
* Champagne (septembre-décembre) : Somme Tourbe, cote 203, trou Bricot, Butte de Tahure (25 au 30 septembre), ravin des Mures

====1916====

* [[Saint-Mihiel]] (janvier-juin) : bois Brûlé, bois de la Louvière.
* [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]] (juillet-août) : bois de Vaux, ravin des Fontaines.
* Lorraine (septembre) : Reillon, Veho.
* [[Bataille de la Somme]] (décembre à janvier 1917) : Villers-Carbonnel, Dompierre, Belloy en Santerre.

====1917====

* [[Argonne (région)]] (janvier-avril) : La Harazée La Biesme
* Marne : Mont Blond ; Cornillet (avril mai), bois de la Grille.
* Champagne (juillet à juillet 1918) : Maison de Champagne, main de Massiges, mont têtu, ravin de l’étang, [[Ville-sur-Tourbe]]

====1918====

* [[Seconde bataille de la Marne|2{{e}} bataille de la Marne]] (septembre) : Sapicourt, Branscourt, La Vesle.
* Champagne (septembre-octobre) : moulin Cuissat, Prouilly, Marzilly, Hermonville, moulin de Loivre, ferme du Luxembourg, Orainville, Avaux, ferme du Tremblot<ref>http://chtimiste.com/regiments/ligne1-50.htm</ref>.

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
{{Article détaillé| Bataille de France }}
Régiment d'infanterie motorisé d'active, dépendant du centre mobilisateur d'infanterie 81, à la 8{{e}} région militaire, le régiment étant caserné à [[Dijon]]. Ce régiment fut commandé par le colonel Quantin (qui fut tué le 29 mai 1940) puis par le commandant Gaillache (qui fut fait prisonnier le 29 mai 1940).

Ce régiment faisait partie de la 15{{e}} division d'infanterie motorisée du [[général Juin]], assigné au 4{{e}} corps d'armée (1{{re}} armée). Côté organisation, on trouve 3 bataillons d'infanterie motorisée, ainsi qu'une compagnie d'artillerie anti char. Un 21{{e}} bataillon est affecté aux centres d'instruction (GUI 8). En septembre 1939 la division quitte son cantonnement de paix pour prendre position en Lorraine ([[secteur fortifié de Rohrbach]]), puis profite de la drôle de guerre pour peaufiner son instruction, le PC divisionnaire étant installé à [[Chauny]]. À la date du 10 mai 1940, le 27{{e}} RI était en manœuvre à Sissonne. Au début des hostilités, la division entre en Belgique ([[Plan Dyle|plan Dyle-Breda]]) et prend position entre [[Ernage]] et [[Gembloux]] le 12 mai. Le 27{{e}} RI arrive le 13 mai et se positionne entre les deux autres régiments de la division ([[134e régiment d'infanterie de ligne|134{{e}} RI]] et [[4e régiment d'infanterie de ligne|4{{e}} RI]]) dans le secteur de Gembloux-Beuzet. Le 15 mai, le 27{{e}} RI subit des attaques de chars ennemis au sud de Gembloux, ainsi que le 4{{e}} RI à Beuzet. Les attaques sont repoussées. Au soir, l'ordre de repli est donné en direction de Wavre/Charleroi. Le 16 mai, sur la ligne Brye/Saint-Amand/Fleurus, des chars attaquent à nouveau les deux régiments, et ils sont à nouveau repoussés. Le repli est effectué dans l'ordre, couverts par le 134{{e}} RI. Le 17 mai, suite à quelques attaques de faible ampleur, la division continue son repli en direction de [[Valenciennes]] par Mons. Le 18 mai, journée calme, le repli continue, la division est alors à l'est de [[Mons]]. Le 19 mai, la division s'installe en position défensive sur l'Escaut de Condé-sur-Escaut à Prouvy.

Le 20 mai, profitant de l'arrivée de la 1{{re}} DIM, le secteur défensif gauche est ramené à Bruay-sur-Escaut.

Jusqu'au 23 mai, les positions sont améliorées. Le 23 mai, forte attaque ennemie sur Anzin (repoussée), la destruction des ponts sur l’Escaut est effectuée. Le 24 mai, une violente attaque d'infanterie est repoussée par les 4{{e}} et 27{{e}} RI à [[Anzin]] et [[Trith-Saint-Léger]]. Le repli reprend le 26 mai en direction de [[Lille]]. On note ici une extrême confusion dans les éléments de la division, due à un fort encombrement des itinéraires. Le 28 mai, le gros de la division est encerclée dans les faubourgs sud de Lille. Une partie des unités parvient à s'échapper (ceux qui ont franchi la [[Deûle]] le 27 mai au soir) et se replie sur [[Dunkerque]]. Concernant le 27{{e}} RI, on trouve le 1/27{{e}}, une partie de la CDAC et quelques éléments disparates. Ces troupes s'embarquent à Dunkerque le {{1er}} juin et sont débarquées à Brest le 3 juin. (certains éléments du 27{{e}} RI se retrouveront dans le 123{{e}} bataillon qui deviendra ensuite III/ [[43e régiment d'infanterie de ligne|43{{e}} RI]] de la {{1re}} DLI) Les deux autres bataillons de la division sont intégrés dans le [[groupement Molinié]]. Le 27 mai vers 18 h 30 le III/27{{e}} est accroché à [[Templeuve]] par des patrouilles motorisées ennemies.

Au matin du 28 mai, le 27{{e}} RI doit défendre [[Wattignies]] et [[Templemars]]. Il tient bon. Vers 17 h, le 27{{e}} RI a ordre de repli sur le faubourg des postes, couvert par le 4{{e}} GRDI. La défense du faubourg des Postes continue jusqu'à 19 h 00, le 29 mai, moment auquel le général Juin donne l'ordre de cesser le feu. A 19 h 30 entrée des allemands dans le faubourg des Postes et capture des défenseurs.

La loi du 5 février 1941 ayant réglé l'organisation militaire générale du territoire dit zone libre, le 27{{e}} RI fut reconstitué à [[Montmorillon]] et le Blanc en tant que composant de l'armée d'armistice. Il fut dissous le 27 novembre 1942, après l'invasion de la zone libre par l'armée allemande, en riposte au débarquement allié en Afrique du Nord.

Le colonel [[Raymond Chomel|Chomel]] constitue avec des éléments du régiment favorables à la poursuite de la guerre contre les Allemands la ''27{{e}} demi-brigade'', commandant Fox (Lenoir), Saint-Cyr 1925-1926, au sein de la [[brigade Charles Martel]]. La 27{{e}} va combattre en 1944 contre les colonnes allemandes remontant vers l'est et participer aux opérations ayant permis d'obtenir la [[reddition de la colonne Elster]]. Elle suit le colonel Chomel, chargé de la réduction de la [[poche de Saint-Nazaire]] et redevient le 15 octobre 1944 le 27{{e}} RI. Le régiment comprend au 20 décembre 1944 648 hommes, avec 2 bataillons (commandants Moreau et Husband). Il restera au feu jusqu'à la reddition de la garnison allemande en mai 1945.

== Drapeau ==
[[Fichier:Fourragère CG.png|thumb|80px|right|Fourragère aux couleurs du ruban de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]]]]

''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Fichier:27e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|420px]]

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes une étoile de vermeil puis d'argent.

* Deux citations à l'ordre de l'armée.
* Une citation au corps d'armée.
* Une citation à la division.

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

== Devise ==
Devise du 27{{e}} RI « Vite et bien, sans peur de rien »

== Insigne ==
Ecu tour lion croix blanche cantonnée de bleu et de noir.

== Personnages célèbres ayant servi au régiment ==
*[[Hugues Alexandre Joseph Meunier]]
* [[Jean Loste]], [[Liste des as de la Première Guerre mondiale|as]] de la [[Première Guerre mondiale]].
* [[Georges Pernoud (animateur TV)|Georges Alexis Pernoud]], producteur de l'émission "Thalassa" de FR 3
* Le [[chanoine Kir]], député-maire de [[Dijon]].

== Sources et bibliographie ==
# ''Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à1815'', écrits par une société de militaires et de gens de lettres (1817).
# Les sites internet sur l’Empereur dont celui de Monsieur Ouvrard [http://www.histoire-empire.org/index.htm histoire-empire.org], le Bivouac…
# ''Les Français en Espagne (1808-1814)'', Just Jean Étienne Roy.
# ''Mémoires pour servir à l’histoire de France'' sous la dictée de Napoléon à Sainte-Hélène, tome IV, Rapport historique sur la 27{{e}} demi-brigade.
# Les revues ''Tradition Magazine'', ''Consulat et Empire'', etc.

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Régiment d'infanterie français]]

{{Portail|histoire militaire|Premier Empire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Infanterie, 027}}

[[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]

33e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:15:23Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|33{{e}} régiment d'infanterie de ligne}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=33{{e}} Régiment d'Infanterie
| image = 33RIDivis.jpg
| taille image = 180
| legende = Insigne régimentaire du 33{{e}} Régiment d'Infanterie Divisionnaire.
| creation=[[1625]]
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| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role= [[Infanterie]]
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| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
| inscriptions=[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille de Wagram|Wagram 1809]] [[Bataille de la Moskowa|Moskowa 1812]] [[Bataille de Solférino|Solférino 1859]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Flandres 1917]] [[Bataille de l'Aisne|L’Aisne 1918]]
| guerres=[[Campagne de Russie]] [[Première Guerre mondiale]]
| batailles=
| fourragere=aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] deux palmes
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| commandant=
| commandant_historique=
}}
Le '''33{{e}} régiment d’infanterie''' (33{{e}} RI) est une unité de l’[[armée française]]. Ancien régiment de réserve du (43{{e}} RI)

== Création et différentes dénominations ==
* 1625 : '''régiment du Plessis-Joigny'''
* 1625 à 1791: '''régiment de Touraine'''
{{...}}

== Chef de corps [[Colonel]]s ou [[Chef de brigade]] ==
* '''13/08/[[1863]] - 26/10/[[1870]]''': [[Colonel]] '''Bounetou'''
* .
* '''[[1911]] - [[1912]]''': [[Philippe Pétain|Colonel '''Pétain''']]<ref name="autogenerated">{{Ouvrage
| titre = De Gaulle, 1. L'appel du destin
| éditeur = Robert Laffont
| auteur = [[Max Gallo]] de l'[[Académie française]]
| langue =
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| isbn = 978-2-266-09302-6
| oclc =
| commentaire =
}}</ref>.

* [[Colonel]] '''Stirn'''<ref name="autogenerated"/>.
* '''06/12/[[1914]] - 10/01/[[1915]]''': [[Henri Edouard Claudel|Colonel '''Claudel''']]
* ''' janvier [[1915]] - juin [[1916]] [[Colonel]] '''Boud'hors ''' <ref name="autogenerated"/>.
{{...}}

== Historique des garnisons, combats et batailles du 33{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
;[[Régiment d’infanterie de Touraine]]
*1740-1748 : [[Guerre de succession d'Autriche]]
** [[1745]] :
*** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]
* [[Guerre d'indépendance des États-Unis]]: siège de [[bataille de Yorktown|Yorktown]].

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
*[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre 1805]] : [[Bataille d'Austerlitz]]

=== 1815 à 1848 ===
{{...}}

=== Second Empire ===
* [[1870]] : [[Guerre franco-prussienne de 1870]]
Au 1{{er}} août 1870, le 33e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le 15e régiment d'infanterie du Cel FRABOULET DE KERLÉADEC et le 2e bataillon de chasseurs du commandant LE TANNEUR, le 33e forme la 1ère Brigade aux ordres du général comte PAJOL. Cette 1ère Brigade avec la 2e Brigade du général BERGER, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3e Division d'Infanterie commandée par le général de division LATRILLE comte DE LORENCEZ. Cette division d'infanterie évolue au sein du 4e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division DE LADMIRAULT. 
* [[Bataille de Borny]]
* [[Bataille de Saint-Privat]]

=== 1870 à 1914 ===
* 1912-1914 : garnison à [[Arras]] à la caserne Schramm
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
1911 1912 Colonel PETAIN
En 1914: casernement à Arras, {{3e}} brigade d'infanterie, [[2e division d'infanterie (France)|{{2e}} division d'infanterie]], [[1er corps d'armée (France)|{{1er}} corps d'armée]].
==== 1914 ====
*15 août : [[Bataille de Dinant (1914)|Bataille de Dinant]]
*24 août : [[Bataille de Charleroi]]
*29 août : [[Bataille de Guise]]
*[[Première Bataille de la Marne|Bataille de la Marne]]

==== 1915 ====
*Bataille de Champagne
*Aisne
==== 1916 ====
*[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]]
*Somme
==== 1917 ====
*Chemin des Dames
*offensive des Flandres

==== 1918 ====
*Aisne
*Bataille de la Marne
*Alsace
*Oise

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
{{...}}

=== De 1945 à nos jours ===
Dans les années [[1980]] il porte le nom de 33{{e}}R.I.D (Régiment d'Infanterie Divisionnaire).
{{...}}

== Drapeau ==

''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:
[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|100px|right]]

[[Image:33e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==

Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

== Devise ==
{{...}}

== Personnalités ayant servi au 33{{e}} RI ==
* [[Martin Daudel]] alors [[lieutenant-colonel]].
* [[Charles de Gaulle]] y a servi au début de la [[Première Guerre mondiale]] (1914-1916)
* [[Eugène Alexandre Husson]] sous la [[monarchie de Juillet]], devint successivement [[lieutenant-colonel]] du 33{{e}} de ligne et [[colonel]] du 42{{e}} <ref>{{Ouvrage
| titre = Almanach
| éditeur = Matot-Braine
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| langue = fr
| jour =
| mois =
| année = 1869
| lieu = [[Reims]]
| publi =
| pages =
| isbn =
| oclc =
| commentaire = {{La vie rémoise}}
}}</ref>.
* [[Roger Salengro]], ministre de l'intérieur du Front populaire, y a combattu durant la Première Guerre mondiale.

== Notes et références ==
<references />

== Sources et bibliographie ==
* [[Charles de Gaulle]], ''Lettres, Notes et Carnets 1905-1918'', Paris, Plon, 1980.

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Arras]]

=== Liens externes ===
{{fr}} [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/ead.html?id=SHDGR__GR_26_N_II [[JMO]]] du 33{{e}} pendant la premiere guerre mondiale.

{{Portail|Révolution française|Premier Empire|Première Guerre mondiale|histoire militaire}}

{{DEFAULTSORT:INF, 033}}

[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 033]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 033]]
[[Catégorie:Unité militaire durant les Guerres de la Révolution française|INF, 033]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie 033]]

28e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:11:28Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|{{28e}} régiment d'infanterie}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
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}}
Le '''28{{e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' (28{{e}} R.I) est une unité de l’[[armée française]].

== Création et différentes dénominations ==
* '''[[1773]]''': Création du '''[[Régiment du Maine]]'''
* '''[[1791]]''': Renommé '''28{{e}} Régiment d'Infanterie'''
* '''[[1815]]''': Licencié
* '''[[1821]]''': Le '''28{{e}} Régiment d'Infanterie''' est reformé le 27 janvier
* '''[[1914]]''': À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve le [[228e régiment d'infanterie|'''228{{e}} Régiment d'Infanterie''']]
{{...}}

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]] ==
*1791: Le Prestre de Themericourt de Jaucourt (François-Charles) - Colonel
*1793: D'Heran (Claude) - Colonel
*1794: [[François Mabille|Mabille (François)]] - Chef-de-Brigade
*1795: Marguerie (Jean) - Chef-de-Brigade
*1796: Bergeron (Armand) - Chef-de-Brigade
*1797: Desaulnois (?) - Chef-de-Brigade
*1797: Ribeyre (Jean-Isaie) - Chef-de-Brigade
*1797: Valhubert (Jean-Marie-Melon Roger) - Chef-de-Brigade
*1803: [[Jean-François Clerc|Clerc (Jean-François)]] - Colonel
*1804: [[Jean-Georges Edighoffen|Edighoffen (Jean-George)]] - Colonel
*1806: [[Jean-François Toussaint (général)|Toussaint (Jean-François)]] - Colonel
*1813: de Capriol de Saint-Hilaire (Marie-Joseph-Andre-Augustin) - Colonel
*1815: De Saint-Michel (Marc-Antoine-Alexandre) - Colonel

{{...}}
* en août 1914 : Colonel André Allier.
* Du 2 septembre 1914 au 4 septembre 1914 : commandant Denvignes.
* Du 4 septembre 1914 au 14 septembre 1914 : Capitaine [[Gaston Potin]].
* Du 10 septembre au 19 novembre 1914 : Lieutenant-Colonel [[Ernest Capitant]].
* Du 19 novembre 1914 au 25 novembre 1914 : Commandant [[Maurice Henneton]].
* Du 25 novembre 1914 au 26 mai 1915 : Lieutenant-Colonel Ernest Capitant.
* Du 27 mai 1915 au 7 août 1917 : Lieutenant-Colonel [[Louis Roller]].
* Du 7 août 1917 au 11 novembre 1918 : Lieutenant-Colonel [[Jean de Gouvello]].
{{...}}

== Historique des garnisons, combats et batailles du 28e RI ==
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]

=== Ancien Régime ===
* 1778-1783: [[Guerre d'indépendance des États-Unis]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* 1792-1795: [[Armée d'Italie]]
* 1794-1796: [[Armée des Côtes de Brest]], de Cherbourg et de l'Océan
* 1799-1800: Armée du [[Danube]] et du Rhin
* 1800: [[Campagne d'Italie (1799-1800)]] :
** [[Bataille de Montebello (1800)|Bataille de Montebello]],
** [[Bataille de Montebello (1800)|Bataille de Pizzolo]]
* 1805 : [[Campagne d'Autriche (1805)]] :
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]
** [[Bataille de Lübeck]]
*1807 :
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
* 1815 : [[Campagne de Belgique (1815)]]
** [[Bataille de Waterloo]]

=== 1815 à 1848 ===
* 1823: [[Expédition d'Espagne]]
* 1830: [[Conquête de l'Algérie]]

=== Second Empire ===
* 1854-1855: [[Guerre de Crimée]]
** [[Siège de Sébastopol (1854)|Siège de Sébastopol]]

=== 1870 à 1914 ===
* 1870-1871 : [[Guerre de 1870]] :
** [[Bataille de Rezonville]]
** [[Bataille de Saint-Privat]]
** [[Siège de Paris (1870)]]
** [[Combats du Bourget]]

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En 1914 casernement : [[Évreux]] et [[Paris]] (fort [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], fort de [[Stains]], fort de [[Montmorency]], Montignon et Domont) {{11e}} brigade, [[{{6e}} division d'infanterie (France)|6{{e}} division d'infanterie]], [[3e corps d'armée (France)|{{3e}} corps d'armée]]. Le 28{{e}} régimentd'infanterie fait partie de la 6{{e}} division d'infanterie d'août 1914 à novembre 1918.

==== 1914 ====
*24 août : [[Bataille de Charleroi]]
*29 août : [[Bataille de Guise]]
* [[Première bataille de la Marne|Bataille de la Marne]]

==== 1915 ====
*Nord de Reims
*Offensive d'Artois

==== 1916 ====
*présence dans la Somme
*[[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]] en avril.

==== 1917 ====
*Bataille du Chemin des Dames

==== 1918 ====
*Champagne
*Picardie
*Bataille de l'Ailette.

==== Nombre d'officiers tués ====

{| bgcolor="#f7f8ff" cellpadding="2" cellspacing="0" border="1" style="font-size: 95%; border: gray solid 1px; border-collapse: collapse;"
|- bgcolor="#CCCCCC"
! Année
! Nombre
|-------
|1914<ref>Dont 5 à la Bataille de Charleroi et 8 à la Bataille de Guise</ref>
|<center>22</center>
|- bgcolor="#EFEFEF"
|1915
|<center>28</center>
|-
|1916
|<center>19</center>
|- bgcolor="#EFEFEF"
|1917
|<center>8</center>
|-
|1918
|<center>11</center>
|}

=== Entre-deux-guerres ===
{{...}}

=== Seconde Guerre mondiale ===
Formé le [[24 août]] [[1939]] comme 28{{e}} régiment d'infanterie de forteresse, il appartient au [[secteur fortifié de Colmar]] puis à la [[104e division d'infanterie|104{{e}} division d'infanterie de forteresse]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie ; réserve A RIF type bas rhin CMI 71 [[Neuf-Brisach]].
{{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}
{{...}}

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Image:Fourrgère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg|thumb|120px|right|fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918]]
[[Image:28e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|420px]]

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes. Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

* Deux citations à l'ordre de l'armée.

== Devise ==
'''''On ne passe pas'''''

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==

* [[René-Gustave Nobécourt]], journaliste et historien.

== Notes et références ==
<references />

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
* René-Gustave Nobécourt, ''Les Fantassins du Chemin des Dames'', Robert Laffont, Paris, 1965 ; Bertout, 447 p.

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
[http://vlecalvez.free.fr/Historique%2028e%20RI.html JMO du 28 RI pendant Première Guerre mondiale]
 [http://vlecalvez.free.fr/imagerie_folk4.jpg Drapeau du 28 RI]



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie 028]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 028]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 028]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 028]]

56e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:10:39Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|{{56e}} régiment d'infanterie}}
{{ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=56{{e}} régiment d’infanterie
| image = Insigne régimentaire du 56e Régiment d’Infanterie.jpg
| legende = Insigne régimentaire du 56{{e}} Régiment d’Infanterie.
| taille image =
| creation='''[[1635]]'''
| dissolution=
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] d'[[Infanterie]]
| role= [[Infanterie]]
| devise='''''Dignes de nos aînés'''''
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint Maurice]] Fête le 22 mai (1809, [[Bataille d'Essling|Essling]]).
| inscriptions='''[[bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[bataille de Caldiéro| Caldiéro 1805]] [[bataille d'Essling|Essling 1809]] [[bataille de Solférino|Solférino 1859]] [[bataille de la Mortagne|La Mortagne 1914]] [[bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[bataille de Picardie|Picardie 1918]] [[bataille de la Somme (1940)|La Somme 1940]]'''
| fourragere=aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
| guerres=Guerres sous l'ancien régime [[Guerre de Sept Ans]][[Guerres napoléoniennes]][[Guerre franco-allemande de 1870]][[Première Guerre mondiale]] [[bataille de France]]
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de Guerre 1914-1918]] deux palmes [[médaille d'or de la Ville de Milan]]
}}
La '''56{{e}} régiment d'infanterie de ligne''' (56{{e}} RI) est un régiment de l'[[armée de terre (France)|armée de terre]] française, créé en [[1635]].
== Création et différentes dénominations ==
* 1635 : régiment d'Enghien.
* 1686 : régiment de Bourbon.
* 1791 : 56{{e}} régiment d'Infanterie.
* 1794 : 56{{e}} demi-brigade de bataille.
* 1796: 56{{e}} demi-brigade de ligne.
* 1803 : 56{{e}} régiment d'infanterie de ligne.
* 1815 : Légion de la Seine-et-Marne.
* 1820: 56{{e}} régiment d'infanterie de ligne.
* 1870: 56{{e}} régiment d'infanterie.
* 1870: 56{{e}} [[régiment provisoire]] d'infanterie.
* 1882: 56{{e}} régiment d'infanterie.
* 1914 : à la mobilisation, donne naissance au [[256e régiment d'infanterie|256{{e}} régiment d'infanterie]]
* 1923 : dissous (traditions gardées par le [[134e régiment d'infanterie de ligne|134{{e}} RI]]).
* 1939 : 56{{e}} régiment d'infanterie.
* 1940 : Dissous.
{{...}}

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]] ==
* [[Louis II de Bourbon]] (Grand Condé) a mis sur pied et a commandé ce régiment de 1635 à 1646.
* [[Maréchal de France|Le maréchal de Montmorency-Laval]] a été trois fois blessé à sa tête.
* [[Jean Lannes|Le maréchal Lannes]] y a été tué (1809, Essling).
* Colonel Ména -1870-
* Lt-Colonel Billot -1870-

== Historique des garnisons, combats et batailles du 56{{e}} RI ==
{{...}}
=== Ancien Régime ===
* [[Guerre de Trente Ans]] 1618-1648
* [[Fronde (histoire)|La Fronde]] 1649-1653
* [[Guerre de Dévolution]] 1667-1668
* [[Guerre de Hollande]] 1672-1678
* [[Guerre de la Ligue d'Augsbourg]] 1688-1697
* [[Siège de Luxembourg (1684)|Siège de Luxembourg]] 1683-1684
* [[Guerre de Succession d'Espagne]] 1701-1714
* [[Guerre de Succession de Pologne]] en Italie 1733-1735
* [[Guerre de succession d'Autriche]] 1740-1748
* [[Guerre de Sept Ans]] 1756-1763

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
"Ce n'est point ici, c'est dans la redoute qu'il faut nous arrêter." Lieutenant Piat, 1793. 
"On doit des éloges à la 56{{e}} demi-brigade." Général Moreau, 1796. 
* [[1792]]-[[1794]] : [[Guerre franco-autrichienne (1792)|Guerre franco-autrichienne]]
* [[1793]]-[[1797]] : [[Première Coalition|Guerre de la Première Coalition]]
* [[1796]]-[[1797]] : [[Campagne d'Italie (1796-1797)]]
* [[1799]]-[[1800]] : [[Campagne d'Italie (1799-1800)]]
* [[1801]]-[[1803]] : [[Révolution haïtienne|Saint-Domingue]]
* [[1805]] : [[Troisième Coalition]]
** [[Bataille de Caldiero]]
* [[1807]] : [[Campagne de Pologne (1807)|Campagne de Pologne]]
* [[1808]]-1809 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
* [[1809]] : [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)|Campagne d'Allemagne]]
* [[1812]] : [[Campagne de Russie (1812)|Campagne de Russie]]
* [[1813]] : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Allemagne]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
* [[1814]] : [[Campagne de France (1814)|Campagne de France]]
* [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)|Campagne de Belgique]]

=== 1815 à 1848 ===
"Le duc de Reggio se loue beaucoup de la conduite du 56{{e}} de Ligne." [[Napoléon Ier|Napoléon]], 1812.

* Espagne 1826-1828
* Conquête de l'Algérie 1841-1848

=== Second Empire ===
* Pacification de l'Algérie 1856-1859
* [[Campagne d'Italie (1859)|Italie]] 1859
* [[Guerre franco-allemande de 1870|France 1870-1871]]
Au {{1er}} août 1870, le 56e régiment d'infanterie fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le 1er Bataillon de chasseurs du Cdt BUREAU et le 3e régiment de zouaves du Cel BOCHER, le 56e forme la 1ère Brigade aux ordres du général FRABOULET DE KERLÉADEC. Cette 1ère Brigade avec la 2e Brigade du général LACRETELLE, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 4e Division d'Infanterie commandée par le général de division DE LARTIGUE. Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le Maréchal DE MAC-MAHON,duc de Magenta. 

- 3 août 1870 - En place à Strasbourg. 
- 5 août 1870 - 4e division, en avant d'Eberbach, et couronnant les crêtes depuis le saillant N-E du Niederwald jusqu'en face du Bruck-Mühle. 
- 6 août1870 - [[Bataille de Frœschwiller-Wœrth]]. 
- 7 au 14 août 1870 - Retraite sur Châlons. 

Au 17 août 1870, le 56e régiment d'infanterie fait partie de l'Armée de Châlons. 

Avec le 1er Bataillon de chasseurs du Cne BRIATTE et le 3e régiment de zouaves du Cel BOCHER, le 56e forme la 1ère Brigade aux ordres du général FRABOULET DE KERLÉADEC. Cette 1ère Brigade avec la 2e Brigade du général CARRAY DE BELLEMARE, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 4e Division d'Infanterie commandée par le général de division DE LARTIGUE. Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le Général de division DUCROT. 

- 31 août1870 - [[Bataille de Sedan]]. 

=== 1870 à 1914 ===
* Décembre 1870 : Création à Langres du 2e bataillon du 56e régiment provisoire d'infanterie.
* 16 décembre 1870 : [[Combat de Longeau]]
* En 1900 casernement : Chalon-sur-Saône
{{...}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
* En 1914 casernement [[Chalon-sur-Saône]]; 29{{e}}Brigade d'Infanterie; [[15e division d'infanterie (France)|15{{e}} Division d'Infanterie]]; [[8e corps d'armée (France)|8{{e}} Corps d'Armée]].

==== 1914 ====
* Bataille de Sarrebourg
* Combat de Gosselming et de [[Saint-Jean-de-Bassel]]
* [[Bataille de la Mortagne]]
* Puis bien d'autres...

==== 1915 ====
Woëvre, la Louvière...Puis bien d'autres.

==== 1916 ====
* [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]] (juillet-août)
* Puis bien d'autres....

==== 1917 ====

==== 1918 ====
Champagne, Picardie, Bataille de Saint Quentin...Puis bien d'autres.

"Régiment d'élite." Citation, 1918.

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{...}}
=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|120px|insigne de béret d'infanterie]]
Formé le 07 septembre [[1939]] par le CMI n°82 à [[Macon]] (Centre Mobilisateur d’Infanterie) sous les ordres du Lieutenant-Colonel Bourquin puis le 10 juin 1940 sous les ordres du Commandant Chauveau de Quercise. Il appartient à la [[16e division d'infanterie (France)|16{{e}} Division d'Infanterie]], 8{{e}} région militaire de [[Dijon]], il est composé de trois bataillons puis de la 13{{e}} compagnie de pionniers. De février à mai 1940, il est sur le secteur fortifié d'haguenauDu [[24 mai]] au [[9 juin]] [[1940]] la '''16 Division d'Infanterie''' participe à la Bataille au sud d'Amiens en tenant le village de [[Saint Fuscien]]. La partie du secteur tenue par le 56{{e}} R.I s'étend entre la grande route d'Amiens à Paris incluse et celle d'Amiens à Mondidier exclue.La division pendant la bataille détruit plus de 136 [[Panzerkampfwagen III|panzers III]] et [[Panzerkampfwagen IV|IV]] sur les 196 chars.Le 26 juin 1940, les éléments de la Division, restants, sont rassemblés dans la région de [[Beaumont-du-Périgord]], et il est procédé à la démobilisation.

{{...}}

== Drapeau ==
[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|100px|right]]

''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Image:56e régiment d'infanterie de ligne.svg|400px]]

== Décorations ==
Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de Guerre 1914-1918]] avec deux palmes [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]], puis de la [[médaille d'or de la Ville de Milan]] [[Image:Médaille d'or de la ville de milan.jpg|20px]].

Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de Guerre 1914-1918.

== Devise ==
<center>'''''Dignes de nos aînés'''''</center>

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
{{...}}

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
(*) Bataille portée au drapeau du régiment.
{{...}}

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
* Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871) par le Commandant ROUSSET -Tome 1 et 2 L'Armée Impériale-

== Notes et références ==
<references/>

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
*[[Histoire militaire de la France]]
*[[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===
* [http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:u5D9qVpC_yQJ:atf40.forumculture.net/t1466-sur-les-traces-de-mon-grand-pere-au-56e-ri+56e+r%C3%A9giment+d'infanterie+en+1940&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr Sur les traces de mon grand-père au 56{{e}} R.I]



{{Portail|Révolution française|Premier Empire|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:INF, 056}}

[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 056]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 056]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 056]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF, 056]]

65e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:09:16Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|65{{e}} régiment d'infanterie de ligne}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=65{{e}} régiment d’infanterie
| image = 65e Régiment d’Infanterie.jpg
| legende = Insigne régimentaire du 65{{e}} Régiment d’Infanterie.
| taille image =
| creation='''[[1782]]'''
| dissolution=
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[régiment]] d'[[infanterie]]
| role= [[infanterie]]
| garnison= Caserne Cambronne à [[Nantes]]
| devise='''''N'a peur de rien et comme Cambronne il le dit bien'''''
| inscriptions='''[[STRALSUND 1807|Stralsund 1807]] [[RATISBONNE 1809|Ratisbonne 1809]] [[ANVERS 1832|Anvers 1832]] [[MAGENTA 1859|Magenta 1859]] [[SAINT-GOND 1914|Saint-Gond 1914]] [[Bataille de l'Artois (1915)|Artois]][[Bataille de Verdun (1916)|-Verdun 1915-1916]] [[Bataille du Chemin des Dames|L'Aisne]][[Seconde bataille de la Marne|-Reims 1917-1918]]'''
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| fourragere=Aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes trois étoiles de vermeil
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
Le '''65{{e}} [[régiment]] d'[[infanterie de ligne]]''' (ou 65{{e}} RI) est une unité militaire [[France|français]]e.

== Création et différentes dénominations ==
* [[1782]] à [[1791]] : '''régiment de Sonnenberg''' ([[suisse]]).
* …

* …
* [[1854]] : renommé '''{{65e}} régiment d’infanterie'''
* …
* …
* [[1914]] : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le [[265e régiment d'infanterie|265{{e}} régiment d'infanterie]], ces deux régiments étaient principalement composés de Bretons et de Vendéens à l'origine, ce régiment étant caserné à Nantes (44) en 1914.
* Le 20 mars [[1915]] création du [[411e régiment d'infanterie]] rattaché au 65{{e}} R.I et 265{{e}} R.I.
* …
* …

== [[Colonel]]s / [[Chef de brigade]] ==
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|150px|insigne de béret d'infanterie]]
* [[1803]]-[[1811]] : Colonel Coutard.
* …
* [[1870]] : Colonel Sée.
* …
* …
* [[1915]]-[[1917]] : Lieutenant-Colonel, puis Colonel De Vial.
* …
* …
* …
* …
{{ébauche section}}

== Historique des garnisons, combats et batailles du 65{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
{{ébauche section}}

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* [[1807]] : [[Bataille de Straslund|Straslund]], [[Bataille d'Allenstein|Allenstein]] et [[Bataille d'Heilsberg|Heilsberg]]
* [[1809]] : [[Bataille de Ratisbonne|Ratisbonne]], [[Bataille d'Essling|Essling]], [[Bataille de Wagram|Wagram]] et [[Expédition de Walcheren|Flessingue]]
* [[1810]] : [[Bataille d'Astorga|Astorga]], [[Bataille de Sobral|Sobral]] et [[Bataille de Rio-Mayor|Rio-Mayor]]
* [[1811]] : [[Bataille de Fuentes de Oñoro|Fuentes-de-Onoro]]
* [[1812]] : [[Bataille des Arapiles|Arapiles]]
* [[1813]] :
**[[Bataille de Castro|Castro]]
** [[Bataille de Vitoria|Vitoria]]
* [[1813]] : [[Campagne d'Allemagne (1813)|Campagne d'Allemagne]]
**[[Bataille de Lützen (1813)|Lutzen]],
** [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]],
**[[Bataille de Dresde|Dresden]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]], [[Campagne de France (1814)]]
**[[Bataille de Bayonne]],
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
**[[Bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]
**[[Bataille de Paris (1814)|Bataille de Paris]]
* [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)]]
**[[Bataille de Namur]]

=== 1815 à 1848 ===
{{ébauche section}}

=== Second Empire ===
{{ébauche section}}
=== 1870-1871 ===
[[File:Képi Infanterie de Ligne.png|thumb|Képi d'infanterie de ligne]]
Au {{1er}} août 1870, le {{65e}} régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le {{54e}} régiment d'infanterie du Cel Caillot, le {{65e}} forme la {{2e}} Brigade aux ordres du général Berger.
Cette {{2e}} Brigade avec la {{1ère}} Brigade du général comte Pajol, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3ème Division d'Infanterie commandée par le général de division Latrille comte de Lorencez.
Cette division d'infanterie évolue au sein du {{4e}} Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division DE LADMIRAULT. 

=== 1870 à 1914 ===
{{ébauche section}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
* En 1914 : casernement [[Nantes]], [[41e brigade d'infanterie]], [[21e division d'infanterie (France)|21e division d'infanterie]], {{11e}} corps d'armée.
* À la 21{{e}} D.I d'août 1914 à novembre 1917, puis à la 134{{e}} D.I jusqu'à novembre 1918.
* constitution en 1914 : trois bataillons.

==== 1914 ====
* Ardennes, sedan, Bouillon, combat de [[Maissin (Belgique)]], [[Première bataille de la Marne|bataille de la marne]] (6 au 13 sept.), [[Châlons-sur-Marne]].

==== 1915 ====
* La Boisselle puis Artois (jav.juill.), bataille de champagne (sept. oct.), [[La Courtine]].

==== 1916 ====
* Champagne, Tahure, Mont sans-nom, [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun]] (juill. août), [[Woëvre]] (sept.nov.).

==== 1917 ====
* Verdun (déc. 16 février 1917), cote 150, région [[Saint-Quentin]].
* ''René-Paul Trouillard était sous-Lieutenant au 65{{e}} régiment d'infanterie. Il est tombé pour la France à l'attaque du plateau d'Ailles, près [[Craonne]], le 5 mai 1917, dans sa 26{{e}} année. Cité quatre fois à l'ordre du jour. Doit apparaître pour 1917, sur le monument aux morts de [[Saint-Nazaire]] (44)''.

==== 1918 ====
* Secteur de [[Reims]] (janv.sept.) Chertres (fin oct.).

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{ébauche section}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
{{Article détaillé| Bataille de France }}
[[Fichier:Diplôme Médaille commémorative de la guerre 1939-1945.JPG|220px|thumb|right|Diplôme de la [[médaille commémorative de la guerre 1939-1945]]<ref>Diplôme de Joseph Nicolle ([[Montbert]] ([[Loire-Inférieure]]), 1912-1985), soldat au 65{{e}} R.I., fait [[prisonnier de guerre]] le {{date|19|juin|1940}} à [[Nantes]], en captivité au [[Stalag]] [[Stalag XIII-B|XIII-B]] ([[District militaire (Allemagne)|Wehrkreis]] XIII, [[Weiden in der Oberpfalz|Weiden/Oberpfalz]]) jusqu'en [[1945]].</ref>]]
; Mars 1940<ref>Archives de "Dunkerque 1940" livre historica n°80 de septembre 2004</ref> : le 65{{e}} R.I, le [[48e régiment d'infanterie de ligne|48{{e}} R.I]], le [[137e régiment d'infanterie de ligne|137{{e}} R.I]] composés la 21{{e}} division d'infanterie. (Colonels De Rosmorduc, Couturier et Menon). Division d'active originaire de la XI région militaire ([[Nantes]]). Elle est commandée par le général de brigade Pigeaud, puis, à partir du 13 octobre 1939, par le général de brigade Lanquetot.. D'abord affectée aux {{20e}} et {{5e}} corps d'armée ({{4e}} armée) en [[Lorraine]], elle quitte l'est de la France à partir du début du mois de novembre 1939. Le 13 novembre elle est rattachée au {{1er}} corps de la {{7e}} armée et établit son PC à [[Dunkerque]] puis, à partir du 21 novembre à [[Samer]].

Le 65{{e}} régiment d'infanterie a été cantonné durant l'hiver 1939-1940 dans le canton de [[Desvres]]. La majorité des hommes qui composaient ce régiment étaient originaire de [[Bretagne]]. Le 22 mai [[1940]], le 65{{e}} revient à Desvres sous les ordres du commandant Le Guevel, avec elle la {{10e}} batterie divisionnaire antichar. Les panzers attaquent la gare au petit matin. Rapidement, 200 hommes sont fait prisonniers dans les trains de transports de troupe. Les {{7e}} et {{8e}} compagnies tenteront en vain de reprendre position dans la ville.

{{ébauche section}}

=== De 1945 à nos jours ===
{{ébauche section}}

* Une rue de [[Nantes]] porte le nom de rue du 65{{e}} Régiment d'Infanterie.
* Une rue de [[Desvres]] porte de nom de rue du 65{{e}} Régiment d'Infanterie.

== Drapeau ==
[[Image:Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire|right|130px]]
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref> :

[[Image:65e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations décernées au régiment ==
''Sa cravate est décorée de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]] avec quatre citations à l'ordre de l'armée, puis trois à l'ordre du corps d'armée.[[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]]
''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

== Personnages célèbres ayant servi au 65{{e}} RI ==
* Général [[Pierre Berthezène]] en tant que [[lieutenant-colonel]]
* [[1838]] : Général de division [[Eugène Casimir Lebreton]] (1791-1876) en tant que [[lieutenant-colonel]].
* Général [[Félix de Vial]], [[colonel]] et chef de corps
* l'évêque [[Marius Maziers|Maziers]] y a effectué son service national

== Traditions et uniformes ==
<gallery>
File:65RI - Sonnenberg- 1791.png|Uniforme de regiment « Sonnenberg ».
</gallery>

=== Insigne ===
{{...}}

=== Devise ===
<center> '''''N'a peur de rien et comme Cambronne il le dit bien''''' </center>

=== Refrain ===
{{...}}

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Grades de l'armée française]]
* [[Régiment d'infanterie français]]

=== Liens externes ===



{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 065]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 065]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 065]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF, 065]]

9e régiment de cuirassiers

2013-04-21T16:08:59Z

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{{Ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{9e}} régiment de cuirassiers}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite={{9e}} Régiment de Cuirassiers
| image = Insigne régimentaire du 9e Régiment de Cuirassiers.jpg
| taille image = 150
| legende = Insigne régimentaire du {{9e}} cuirassiers.
| creation='''1666'''
| dissolution='''1946'''
| pays={{france}}
|
| branche=[[armée de terre française|armée de terre]]
| type= [[Régiment]] de [[Cuirassier]]s
| role=[[cavalerie]]
| faitpartie=
| enfaitpartie=
| garnison=
| inscriptions=[[Hohenlinden|Hohenlinden 1800]] [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille de la Moskova|La Moskowa 1812]] [[Fleurus]] 1815 [[Bataille du Chemin des Dames|L'Aisne 1917]] [[Matz|Le Matz 1918]] [[Offensive Meuse-Argonne|Argonne 1918]]
| anniversaire=Fête: le 16 juin (Fleurus, 1815)
| guerres=[[guerre de 1870]] [[Première Guerre mondiale]] [[Seconde Guerre mondiale]]
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
| decorations=[[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]]Deux palmes
}}
Le '''{{9e}} régiment de cuirassiers''' est un ancien [[régiment]] de [[cavalerie]] de l'[[armée française]] créé en 1666. Il a tenu garnison de 1889 à 1894 au Quartier Ordener de Senlis.

== Création et différentes dénominations ==
* [[1666]] : Choisy.
* [[1672]] : Courcel.
* [[1686]] : Anjou.
* [[1753]] : Aquitaine.
* [[1761]] : [[Artois]].
* [[1791]] : {{9e}} régiment de cavalerie.
* [[1803]] : {{9e}} régiment de cuirassiers.
* [[1815]] : Dissous.
* [[1825]] : {{9e}} régiment de cuirassiers.
* [[1870]] : s'est illustré par ses charges désespérées à [[Bataille de Froeschwiller-Woerth|Morsbronn]] au sein de la {{3e}} brigade général Michel, division de cavalerie du {{1er}} corps d'armée.
* [[1916]] : {{9e}} cuirassiers à pied.
* [[1919]] : {{9e}} régiment de cuirassiers.
* [[1939]] : Dissous. (1)
* [[1944]] : {{9e}} régiment de cuirassiers.
* [[1946]] : Dissous.
** (1)- Dissous pour former le {{20e}} Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée et les {{20e}}, 22{{e}} et 91{{e}} Groupes de Reconnaissance de Division d'Infanterie.
Les 22{{e}} et 91{{e}} G.R.D.I. ont été cités à l'ordre de l'Armée.

== [[Colonel]]s/chef-de-brigade ==
{{...}}
* Le régiment du [[Maréchal de Villars]].
{{vide}}
* 1791: Colonel [[Louis-Antoine-Paul de Bourbon-Busset|de Bourbon-Busset (Louis-Antoine-Paul)]]
* 1792: Colonel [[Gabriel Badda de Bodsalva|Badda de Bodsalva (Gabriel)]]
* 1792: Colonel [[Jean-Claude Loubat de Bohan|Loubat de Bohan (Jean-Claude)]], [[général de brigade]] : 20 mai [[1793]] ;
* 1793: Chef de brigade [[Étienne-Marie-Antoine Champion de Nansouty |de Nansouty (Étienne-Marie-Antoine Champion)]], [[général de division]] : 24 mars [[1803]] ;
* 4 septembre 1800 : Chef de brigade (colonel en 1803) [[Jean-Pierre Doumerc|Doumerc (Jean-Pierre)]], [[général de division]] : 30 novembre [[1811]] ;
* 31 décembre 1806 : Colonel [[Pierre Louis François Paultre de Lamotte|Paultre de Lamotte (Pierre-Louis-François)]], [[général de brigade]] : 6 août [[1811]] ;
* 7 septembre 1811 : Colonel [[Michel de Murat-Sistrières|de Murat-Sistrières (Michel)]]
* 3 septembre 1813 : Colonel [[Jean-Nicolas Habert|Habert (Jean-Nicolas)]]
* 9 septembre 1814 : Colonel [[François Bigarne|Bigarne (François)]]
{{vide}}
* [[1870]] : [[colonel]] Waternau.
* [[20 août]] [[1870]] - [[2 septembre]] [[1871]] : Colonel de Vouges de Chanteclair.
{{vide}}
* Ses chefs de corps successifs sur cette période furent: le colonel De Guizelin et le colonel Delannoy (1889 à 1894).
{{vide}}

== Historique des garnisons, combats et batailles du {{9e}} Cuirassiers ==
=== Campagnes de l'[[Ancien Régime]] ===
* [[Guerre de Dévolution]] 1667-1668
* [[Siège de Luxembourg (1684)]]
* [[Guerre de la Ligue d'Augsbourg]] 1688-1697
* [[Guerre de Succession d'Espagne]] 1701-1713
* [[Guerre de succession d'Autriche]] 1740-1748
* [[Guerre de Sept Ans]] 1756-1763

=== [[Révolution française|Révolution]] et [[Premier Empire|Empire]] ===
; Campagnes de la [[Première Coalition]] (1792-1797)
* [[1792]] :
** [[Combat de Limbourg]]
* [[1793]] :
** [[Oberflersheim]],
** [[Landau]],
** [[Gambsheim]]
* [[1794]] : [[La Rehutte]] et [[Schwegenheim]]
* [[1796]] ([[Armée de Rhin-et-Moselle]]) :
** [[Neresheim]]
** [[Bataille de Biberach (1796)|Bataille de Biberach]]
; [[Deuxième Coalition]] (1798-1800)
* [[1800]] :
** [[Bataille d'Höchstädt (1800)]]
** [[Bataille de Hohenlinden]]
; [[Troisième coalition]] (1803-1806)
* [[Campagne d'Autriche (1805)]]
** [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
; [[Quatrième coalition]] (1806-1807)
* [[Campagne de Prusse (1806)]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre 1806]] : [[Bataille d'Iéna]]
* [[Campagne de Pologne (1807)]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février 1807]] : [[Bataille d'Eylau]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Friedland|14 juin 1807]] : [[Bataille de Friedland]]
; [[Cinquième coalition]]
* [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eckmühl|22 avril 1809]] : [[Bataille d'Eckmühl]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Ratisbonne|19-23 avril]] : [[Bataille de Ratisbonne]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Wagram|5 et 6 juillet]] : [[Bataille de Wagram]]
**; " Les cuirassiers se sont, comme à l'ordinaire, couverts de gloire." Bulletin de la Grande Armée, 1809 ".
; [[Sixième coalition]] (1812-1814)
* [[Campagne de Russie (1812)]]
** [[Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de Russie|25 au 27 juillet]] : [[Bataille d'Ostrowno]]
** [[Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de Russie|7 septembre]] : [[Bataille de la Moskova]]/Borodino
** [[Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de Russie|7 septembre]] : [[Bataille de Winkowo]]
* [[Campagne d'Allemagne (1813)]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Lützen (1813)|2 mai]] : [[Bataille de Lützen (1813)|Bataille de Lützen]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Bautzen|20-21 mai]] : [[Bataille de Bautzen (1813)|Bataille de Bautzen]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Dresde|26-27 août]] : [[Bataille de Dresde]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig (1813)|16-19 octobre]] : [[Bataille de Leipzig (1813)|Bataille de Leipzig]]
* [[Campagne de France (1814)]],
** [[Combat de Saint-Dizier]],
** [[Bataille de Brienne]]-le-Château,
** [[Bataille de La Rothière]],
** [[Bataille de Champaubert]],
** [[Combat de Vauchamps]],
** [[Bataille de Craonne]],
** [[Bataille de Fère-Champenoise]],
** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Claye|28 mars]] : [[Bataille de Claye]] et [[Combat de Villeparisis]]
; [[Septième coalition]] (1815)
* [[Campagne de Belgique (1815)]]
** [[Bataille de Ligny]]
** [[Bataille de Waterloo]]
**; " Le {{9e}} cuirassiers a exécuté une charge qui a mis l'ennemi en déroute." [[Maréchal Soult]], 1815.

=== De 1815 à 1848 ===
* [[Campagne des Dix-Jours]] (1831)

=== Second Empire ===
* [[Guerre de Crimée]] 1854-1856

=== la guerre franco-prussienne de 1870 ===
{{Article détaillé|Guerre franco-prussienne de 1870}}
Le {{date|6|août|1870}}, il s'illustre par ses charges<ref>appelée à tort bataille de [[Reichshoffen]], village où ce régiment stationnait la veille </ref> désespérées au sein de la {{3e}} brigade du général Michel, division de cavalerie du {{1er}} corps d'armée, sur l'ennemi retranché dans le village de [[Bataille de Froeschwiller-Woerth|Morsbronn]]. Par son sacrifice il permet à la [[4e division d'infanterie (France)|{{4e}} Division d'infanterie]] du général [[Marie Hippolyte de Lartigue]] de battre en retraite en ordre.

=== De 1871 à 1914 ===
{{...}}

=== Première Guerre mondiale===
* [[Grande Guerre]] 1914-1918
{{...}}
==== 1914 ====
==== 1915 ====
==== 1916 ====
==== 1917 ====
* [[Bataille du Chemin des Dames]]

==== 1918 ====
* [[Bataille du Matz]]
* [[Offensive Meuse-Argonne]]

* " S'est porté à l'assaut avec un magnifique élan, a enlevé toute la première position ennemie, capturé un grand nombre de prisonniers, pris un matériel considérable." Général Humbert, 1917.
* " Régiment de première valeur, modèle de tenacité et d'énergie." [[Henri Joseph Eugène Gouraud|Général Gouraud]], 1918.

=== Entre-deux-guerres ===
{{...}}

=== Seconde Guerre mondiale ===
Le Groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des [[Groupes de Reconnaissance]]. Aussi, dès la déclaration de guerre, le {{9e}} Régiment de Cuirassiers disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à quatre Groupes de Reconnaissance:

* {{20e}} Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée ({{20e}} GRCA),
* {{20e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie ({{20e}} GRDI)
* 22{{e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie (22{{e}} GRDI)
* 91{{e}} Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie (91{{e}} GRDI)
* [[Libération de la France|Libération]] 1944-1945.

===De 1945 à nos jours===
{{...}}

== Étendard ==
; Règlement de 1804 :
En [[1804]], il est accordé à chaque escadron {{page h'|Aigle_(homonymie)#H.C3.A9raldique|une aigle}} et un étendard de {{Citation|type Challiot}}<ref name="Pouvesle"/>.
; Règlement de 1812 :
{{Encadré
| image =
| lien =
| largeur =
| titre =
| contenu = <center>[[Bataille d'Austerlitz|AUSTERLITZ]] [[Bataille d'Iéna|IÉNA]] [[Bataille d'Eylau|EYLAU]] [[Bataille de Friedland|FRIEDLAND]] [[Bataille d'Eckmühl|ECKMÜHL]] [[Bataille de Wagram|WAGRAM]]</center>
}}
En [[1812]], il est accordé au régiment un étendard avec les noms des batailles suivantes<ref name="Pouvesle"/> L'étendard fut perdu, le {{date|5|décembre|1812}}, à [[Vilna]]<ref name="Pouvesle"/>.
{{clr}}
; Étendard actuel
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref> :

* '''[[Bataille de Hohenlinden|Hohenlinden]] [[1800]]'''
* '''[[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz]] [[1805]]'''
* '''[[Bataille de la Moskova|Moskova]] [[1812]]'''
* '''[[Bataille de Ligny|Fleurus]] [[1815]]'''
* '''[[Bataille du Chemin des Dames|L'Aisne]] [[1917]]'''
* '''[[Matz|Le Matz]] [[1918]]'''
* '''[[Offensive Meuse-Argonne|Argonne]] [[1918]]'''

== Décorations ==

''Sa cravate est décorée de la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]] avec deux palmes.

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

<gallery>
Fichier:Photo Croix de guerre recto.jpg|[[Croix de guerre 1914-1918 (France)]]
Fichier:Fourragère CG.png|[[Fourragère]] aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
</gallery>
{{message galerie}}
== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
{{...}}

== Devise et uniformes ==
{{...}}

== Hommages, honneurs, mentions ==
* Une plaque commémorative des régiments ayant tenu garnison au Quartier Ordener de [[Senlis (Oise)|Senlis]].

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2|références=

<ref name="Pouvesle">{{Harvsp|Pouvesle|2011|p=9th Cuirassiers}}.</ref>
}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste de devises militaires françaises]]
* [[Régiment de cavalerie français]]
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons=Category:Colors of the royal french cavalry|commons titre=Étendards de cavalerie royale}}
* {{en}} {{Lien web
|url=http://empire.histofig.com/9e-Regiment-de-Cuirassiers,1235.html
|titre=9th Cuirassiers Regiment
|id=Pouvesle2011
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|auteur=Frédéric Pouvesle
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|coauteurs=
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|site=empire.histofig.com
|éditeur=
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|citation=
|en ligne le=
|consulté le=19 novembre 2011
}} ;
* {{en}} {{Lien web
|url=http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_cuirassiers1.html#9e
|titre=French Cuirassier Regiments and the Colonels who Led Them: 1792 to 1815
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|série=9e Regiment de Cuirassiers.
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|lien auteur=
|coauteurs=
|date=
|année=
|mois=
|site=www.napoleon-series.org
|éditeur=
|page=
|citation=
|en ligne le=
|consulté le=20 mars 2012
}} ;

=== Bibliographie ===
* Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 [[Saumur]].
* Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.

{{Portail|monde équestre|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Cuir, 009}}
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]

34e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:07:52Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Ébauche|militaire}}
{{Titre mis en forme|{{34e}} régiment d'infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=34{{e}} régiment d'infanterie
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| legende = Insigne régimentaire du 34{{e}} Régiment d'Infanterie.
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| inscriptions= [[Bataille de Fleurus (1794)|Fleurus 1794]] [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]] [[Bataille de Solférino|Solferino 1859]] [[Bataille de l'Aisne (1914)|L'Aisne 1914]]-[[Bataille du Chemin des Dames|1917]] [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun 1916]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|Picardie 1918]] [[Bataille de Vauxaillon|Vauxaillon 1918]]
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| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de Guerre 1914-1918]]quatre palmes[[Croix de Guerre 1939-1945]]une étoile d'argent[[Médaille d'or de la Ville de Milan]]
}}
Le '''34{{e}} régiment d’infanterie''' est une unité de l’[[armée française]], il est formé le 17 janvier [[1625]] par le baron Plessy-Joigny (Angers), le régiment reçoit le drapeau blanc en mai [[1636]] et devient régiment de Touraine. Par ordonnance du 26 avril [[1775]] il est partagé en deux régiments,'''Régiment de Touraine et Régiment de Savoie-Carignan'''.

== Création et différentes dénominations ==
* 17 [[janvier]] [[1625]] Formé par le baron Plessy-Joigny;
* [[1636]] il devient régiment Touraine;
* 26 avril [[1775]] : il est partagé en deux régiments : '''[[régiment de Touraine]] et [[régiment de Savoie-Carignan]]''';
* [[1785]]: il devient '''[[régiment d'Angoulême]]''';
* [[1791]] : il abandonne son nom pour garder son seul numéro d'ancienneté et devient le ''34{{e}} régiment d’infanterie'';
* Avril [[1794]] : La ''34{{e}} demi-brigade'' fut constituée:
** {{2e}} bataillon du [[17e régiment d'infanterie (France)|{{17e}} régiment d’infanterie de ligne]] (ex [[Régiment d'Auvergne|Auvergne]]);
** {{4e}} bataillon de volontaires de la [[Moselle (département)|Moselle]] ;
** {{3e}} bataillon de volontaires de la [[Meuse (département)|Meuse]] ;
* Octobre [[1803]], la 34{{e}} demi-brigade, alors à [[Mayence]], est renforcée de la 80{{e}} demi-brigade et reprend son ancienne appellation de régiment;
* le 34{{e}} Régiment d'Infanterie fut dissous comme tous les régiments d'infanterie pour laisser place à la légion départementale de l'Indre n° 34;
* Octobre [[1820]] il est reformé à nouveau à [[Lille]];
* [[1870]]: il sera détruit complètement au combat;
* [[1871]]: reconstitué à l'aide de ces anciens éléments, il fut envoyé dans le Sud-Ouest d'abord à Bayonne,
* En [[1876]] à Mont-de-Marsan où il va demeurer jusqu'en 1914;
* En [[1914]]: le 34{{e}} Régiment d'infanterie quitte Mont-de-Marsan;
* En [[1921]]: il est dissous mais ses traditions sont conservées dans la région par le 18{{e}} Régiment d'Infanterie;
* En [[1939]]: il est reformé , le régiment est affecté dans le secteur fortifié du Bas-rhin au secteur d'Erstein;
* Le 21 juin [[1940]]: le 1{{er}} Bataillon poursuit sa retraite vers Rothan où, englobé dans la reddition des armées, il doit déposer les armes le 24 juin.
* Il est dissous en juillet [[1940]].
* [[1945]] Recréé à [[Le Verdon|Verdon]],puis il sera dissous.
* Recréation en [[1978]], le ''34{{e}} régiment d’infanterie'' devient régiment de réserve.
* Le samedi 29 novembre [[1997]] le ''34{{e}} régiment d’infanterie'' est dissous.

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]] ==

* '''[[1790]]''' : [[Armand-Sigismond de Sérent|Armand-Sigismond, comte de Sérent]]
* '''[[1804]] - [[1807]]''': [[Pierre Dumoustier|Colonel '''Dumoustier''']]
* '''[[1830]] - ?''': [[Louis Marie Charles Hurault de Sorbée|Colonel ''' Hurault de Sorbée ''']]
* '''[[1888]] - [[1892]]''': [[Jean Edmond Dessirier|Colonel '''Dessirier''']]
[[File:INSIGNE DE l'AMICALE DU 34e R.JPG|180px|thumb|L'insigne évoque l'infanterie, la France combattante, les armes de Mont de Marsan et le lion léopardisé d'Aquitaine. Au centre se trouve un casque de poilu 1914-1918.]]
* '''24/12/[[1907]] - 21/09/[[1911]]''': [[Noël Jean-Baptiste Henri Alphonse Dumas|Colonel '''Dumas''']]
* '''27/03/[[1913]] - 13/09/[[1914]]''': [[François Henri Robert Jules Capdepont|Colonel '''Capdepont''']]
* [[1914]] : Colonel Olive.
* [[1915]] : Colonel Gladel.
* [[1915]] : Colonel Leduc.
* [[1916]] : Colonel Meurisse.
* [[1919]] : Colonel de Troyat.
* [[1919]] - [[1921]] : Colonel Wallon.
* [[1939]] - [[1940]] : Lieutenant-Colonel Brocard.
* [[1945]] : Lieutenant-Colonel Dussarat.
* [[1945]] : Lieutenant-Colonel Baril.
* [[1978]] : Colonel Lafenêtre.
* [[1982]] : Colonel Mule.
* [[1986]] : Colonel Bonifacj.
* [[1989]] : Colonel Garner.
* [[1992]] - [[1994]] : Colonel Tauzin.
* [[1994]] - [[1996]] : ?
* [[1996]] - [[1997]] : ?

== Historique des garnisons, combats et batailles du 34{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
Il est créé le 17 janvier [[1625]] par le baron Plessy-Joigny (Angers), en mai [[1636]] le régiment reçoit le drapeau blanc et devient régiment de Touraine. Il se bat en [[Italie]] (Pavie 1655), en Catalogne puis dans les Flandres, sous les ordres du [[prince de Condé]] puis du [[maréchal de Turenne]]. Il combat dans le Palatinat et se distingue le 1{{er}} juillet [[1690]] à la bataille de Fleurus. Le 11 mai 1745, il rejoint Fontenoy, aux côtés du régiment d'Auvergne, puis il combat au delà du Rhin. Il revient en France, il est partagé en deux régiments, le 26 avril 1775 Régiment de Touraine et de Savoie-Carignan (le prince Eugène de Savoie-Carignan comte de Villefranche).Un détachement de quatre cents hommes de Savoie-Carignan part pour l'[[Amérique]] en [[1779]]; il participe à la guerre d'Indépendance. il revient en France après la paix de Paris en [[1783]].

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
En [[1792]] il quitte la [[Basse-Normandie]] où il tenait garnison depuis le mois de mai [[1789]], il commençait les campagnes de la Révolution et de l'Empire.

Le 4 septembre [[1792]], des hommes du {{3e}} bataillon de volontaires de [[Seine-et-Oise]], de passage à [[Charleville-Mézières|Charleville]] exécutent le gouverneur de la place, le soupçonnant de trahison. C’est un épisode des [[massacres de Septembre]]<ref>[[Frédéric Bluche]], ''Septembre 1792. Logiques d'un massacre'', Paris, Robert Laffont, 1986, ISBN 978-2-221-04523-7, p 103</ref>.

*[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre 1805]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
* 1806 : [[Campagne de Prusse et de Pologne]]
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna|14 octobre]] : [[Bataille d'Iéna]]
** [[10 octobre]] [[1806]] : [[Bataille de Saalfeld]]

*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]

=== 1815 à 1848 ===
[[File:40-Mont-de-Marsan-Quartier régiment 34ème de ligne-ND.JPG|300px|thumb|Entrée de la caserne du 34{{e}} régiment de ligne de retour des manœuvres - année inconnue, environ 1910]]
* Campagne d'Espagne de [[1823]] à [[1828]]

=== Second Empire ===
* En [[1859]] Campagne d'Italie. [[24 juin]] : [[Bataille de Solférino]]

=== 1870 à 1914 ===
Il participe à la [[Guerre de 1870]].

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
Au début de la guerre, le régiment est caserné à Mont de Marsan, il appartient à la 71{{e}} brigade, [[36e division d'infanterie (France)|36{{e}} division d'infanterie]] au [[18e corps d'armée (France)|18{{e}} corps d'armée]]. Le régiment reste à la 36{{e}} division d'infanterie tout au long du conflit. 
Il obtiendra quatre citations à l'ordre de l'Armée, à Hurtebise en 1915, Californie en 1917, Assainvilliers et à Verneuil en 1918.

====1914====
*le 24 août : [[Bataille de Charleroi]]
*le 29 août : [[Bataille de Guise]]
*[[Première bataille de la Marne|Bataille de la Marne]]
*Aisne septembre-décembre : plateau de Craonne, Craonnelle
====1915====
*Aisne : chemin des dames, Hurtebise
====1916====
*mai : [[Bataille de Verdun (1916)|Bataille de Verdun]], bois de Vaux Chapitre, bois de la Caillette, bois Fumin, Douaumont.
*juin-août : secteur de la Marne, bois de la gruerie
*Somme
====1917====
* [[Ordre de bataille du G.A.R avant la Bataille du Chemin des Dames au 15 avril 1917|15 Avril]] : [[Bataille du Chemin des Dames]].

====1918====
*Picardie
*Verdun
*Chemin des Dames

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
En [[1921]], il est dissous mais ses traditions sont conservées dans la région par le [[18e régiment d'infanterie de ligne|18{{e}} régiment d'infanterie]].

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Il est recréé en août [[1939]]. Il est affecté dans le secteur fortifié du Bas-rhin au secteur d'Erstein. Le régiment appartient à la 103{{e}} Division d'Infanterie de Forteresse (D.I.F). Reserve A RIF type bas rhin; Centre Mobilisateur (CMI n°201). Il est composé de deux bataillons; puis de deux compagnies C.E.C ( la 5{{e}} et 6{{e}}).
Il doit déposer les armes le 24 juin, il est dissous en juillet [[1940]]. Il recevera une citation à l'ordre de la division.
=== De 1945 à nos jours ===
Il est recontitué en [[1945]] à [[Le Verdon|Verdon]], il combat à la [[Pointe de Grave]] en mars 1945. Il recevera la Croix de Guerre 1939-1945 avec une étoile d'argent. Le 2 avril 1945 le chef de bataillon Baril, reçoit des mains du Ministre de la Guerre Diethlem, en présence du [[Général de Gaulle]], le Drapeau du 34{{e}} R.I à Paris, Place de la Concorde. Ensuite il sera dissous dans la même année.
Il renait comme régiment de réserve en [[1978]].
Il sera dissous le samedi 29 novembre [[1997]].

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:
[[Image:Fourragère MM.png|150px|right]]

[[Image:34e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|420px]]

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de Guerre 1914-1918]] avec quatre palmes, de la [[Croix de Guerre 1939-1945]] avec une étoile d'argent puis de la Médaille d'or de la ville de Milan.
''Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

== Devise ==
{{...}}

== Insigne ==
L'insigne représente les armes de la maison du duc de Savoie, premier propriétaire du régiment. Ecu de gueules à la croix d'ivoire chargée du millésime 1775 d'or en abîme (date de sa création). Sur un chef d'émail blanc, inscription 34{{e}} RI d'or en abîme. Cet insigne est homologué le 2 avril [[1979]] sous le numéro G 2689.

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
* [[Louis Lebrun (1769-1853)]], [[chef d'escadron]], soldat le {{date|15|février|1791}} dans le 34{{e}} régiment d'infanterie (ci-devant {{Citation|[[régiment d'Angoulême|Angoulême]]}})
*[[Hugues Alexandre Joseph Meunier]]

== Sources et bibliographies ==
* Archives militaires du Château de Vincennes.
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Musée du 34e Régiment d'Infanterie]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Lien externe ===
* [http://www.amicaledu34ri.fr/ Site de l'amicale du 34{{e}} R.I]

{{Portail|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale|France}}

{{DEFAULTSORT:Inf, 034}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF, 034]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1939-1945|INF, 034]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 034]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 034]]

55e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:07:37Z

Bub's wikibot: Robot : Mise en forme de l'image

{{Titre mis en forme|{{55e}} régiment d'infanterie}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Introduction}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=55{{e}} Régiment d'Infanterie
| image = Insigne régimentaire du 55e Régiment d’Infanterie Alpine.jpg
| taille image = 120
| legende = Insigne régimentaire du 55{{e}} Régiment d’Infanterie Alpine.(1939)
| creation='''[[1644]]'''
| dissolution=
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role= [[Infanterie]]
| garnison=
| devise='''''France d'abord'''''
| inscriptions='''[[bataille de Valmy|Valmy 1792]] [[bataille de Gênes (1800)|Gênes 1800]] [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz 1805]] [[bataille d'Eylau|Eylau 1807]] [[bataille de Solférino|Solférino 1859]] [[bataille de Revigny|Revigny 1914]] {{page h'|Bataille de Verdun|Verdun 1916-1917}} [[bataille de Montdidier|Montdidier1918]] [[Bataille de Saint-Quentin (1918)|Saint-Quentin 1918]]'''
| guerres=
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].
| decorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] quatre palmes
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|150px|insigne de béret d'infanterie]]

== Création et différentes dénominations ==
* {{Confusion|Régiment noble à pied de Condé}}
* [[1644]]-1791 : '''Régiment de Condé'''
* [[1791]]-1793 : '''55{{e}} régiment d'infanterie''' ;
* [[1793]]-1796 : '''55{{e}} [[demi-brigade]] de bataille''', formée à partir des :
** {{1er}} bataillon du [[28e régiment d'infanterie]],
** {{2e}} et {{3e}} bataillons de volontaires [[département de l'Ardèche|de l'Ardèche]]<ref>{{Lien web
|url=http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/bataillons-de-lardeche.php
|titre=Les bataillons de volontaires nationaux de l'Ardèche 1792
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|série=
|auteur=
|lien auteur=
|coauteurs=
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|site=lesbataillonsdevolontaires.wifeo.co
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|en ligne le=
|consulté le=27 décembre 2011
}}</ref>
* [[1796]]-1803 : '''55{{e}} [[demi-brigade]] d'infanterie de ligne''', formée à partir des :
** {{1er}} bataillon du [[19e régiment d'infanterie de ligne|19e régiment d'infanterie]] ;
** {{1er}} bataillon du [[58e régiment d'infanterie]] ;
** {{2e}} bataillon de volontaires de la [[Haute-Vienne]] ;
** {{6e}} bataillon de volontaires de [[Seine-et-Oise]] ;
** {{1er}} bataillon de volontaires [[département de la Moselle|de la Moselle]] ;
** {{2e}} bataillon de volontaires de [[réserve (militaire)|réserve]] ;
* [[1803]] : '''55{{e}} régiment d'infanterie de ligne''' ;
* [[1939]] : '''53{{e}} régiment d'infanterie alpine'''

== Chef de corps<ref name="napoleon-series">{{en}} {{Lien web
|url=http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_frenchinf6.html#55th
|titre=French Infantry Regiments and the Colonels who Led Them: 1791 to 1815
|id=
|série=Part VI : 51e - 60e Regiments
|auteur=Tony Broughton, FINS
|lien auteur=
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|site=www.napoleon-series.org
|éditeur=
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|en ligne le=
|consulté le=27 décembre 2011
}}</ref> ==

{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
! Date
! Grade (au 55{{e}} RIL)
! Nom
! [[Général de brigade]]
! [[Général de division]]
! Tué ou blessé étant à la tête du 55{{e}} RIL
|-----

||[[1792]]
||Colonel
||[[Pierre Justin Marchand de Villionne]] (1740-1813)
||{{date|8|mars|1793}}
||
||
|-

||{{date|8|mars|1793}}
||Chef de brigade
||[[Emmanuel Gervais de Roergaz de Serviez]] (1755-1804)
||{{date|29|août|1793}}
||
||
|-

||[[1793]]
||Chef de brigade
||Anne-Gilbert La Val
||
||
||
|-

||[[1795]]
||Chef de brigade
||Marguerit (?)
||
||
||
|-

||[[1795]]
|Chef de brigade
|Ramand (?)
||
||
||
|-

||{{date|15|août|1796}}
||Chef de brigade<ref>Le {{date|10|novembre|1795}} à la [[37e demi-brigade d'infanterie|37{{e}} demi-brigade d'infanterie]] puis le {{date|15|août|1796}} à la [[55e demi-brigade d'infanterie]].</ref>
||[[Jean d'Argoubet]] (1762-1844)
||{{date|30|juin|1799}}
||
||
|-

||{{date|19|juin|1799}}
||Chef de brigade (Colonel en [[1803]])
||[[François-Roch Ledru des Essarts]] (1770-1844)
||{{date|24|décembre|1805}}
||{{date|31|juillet|1811}}
||
|-

||[[1805]]
||Colonel
||[[Jean-Baptiste Silberman]]
||
||
||Mort des suites de ses blessures le {{date|8|février|1807}}.
|-

||[[1807]]
||Colonel
||[[René Perier]]
||
||
||Tué le {{date|10|juin|1807}}
|-

||{{date|22|juin|1807}}
||Colonel
||[[Henri César Auguste Schwiter]] (1768-1839)
||{{date|4|septembre|1812}}
||
||Blessé le {{date|16|mai|1811}}
|-

||[[1813]]
||Colonel
||[[François Morin de Louvigné]]
||
||
||Blessé le {{date|28|juillet|1813}}
|-

||[[1815]]
||Colonel
||[[Jean-Pierre Monneret]]
||
||
||
|-
||
||
||{{vide}}
||
||
||
|-

||[[1821]]
||[[Colonel]]
||[[Famille Le Clerc de Juigné#Anne Léon Antoine Le Clerc de Juigné|Anne-Léon-Antoine Le Clerc de Juigné]]
||
||
||
|-

||
||
||{{vide}}
||
||
||
|-

||{{date|4|juin|1850}}
||[[Colonel]]
||[[François Achille Bazaine]] (1811-1888)
||{{date|28|octobre|1854}}
||{{date|22|septembre|1855}} [[Maréchal de France]] ({{date|5|septembre|1864}})
||
|-

||
||
||{{vide}}
||
||
||
|-

||[[1854]]
||[[Colonel]]
||[[Charles de Maleville]]<ref>{{pdf}}{{Lien web
|url=http://www.saint-cyr.org/fichiers/promotions-eteintes/1832-1835-15e-promotion-sans-nom.pdf
|titre=Historique de la {{15e}} promotionde l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr
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|série=(1832-1835 avril)
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|lien auteur=
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|site=www.saint-cyr.org
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|citation=
|en ligne le=
|consulté le=27 décembre 2011
}}</ref>
||
||
||Tué, le {{date|24|juin|1859}} à la ferme de Casanova, au cours de la [[bataille de Solférino]].
|-

||
||
||{{vide}}
||
||
||
|-

||[[1898]] à [[Aix en Provence]]
||[[Lieutenant-colonel]]
||[[Jean Baptiste Jules Carbillet]]
||29 juin 1906
||8 novembre 1910
||
|-

||
||
||{{vide}}
||
||
||
|-

||[[1939]]
||[[Lieutenant-colonel]]
||Cotinaus
||
||
||
|-
|}

== Historique des garnisons, combats et batailles du 55e RI ==
'''(*)''' Bataille portée au drapeau du régiment.

=== Ancien Régime ===
<gallery>
Fichier:Musée historique de Strasbourg-Régiment de Condé.jpg|Revue du régiment de Condé à [[Strasbourg]] entre 1779 et 1781 ([[Musée historique de Strasbourg]]).
</gallery>
=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
Au cours de cette période, le 55{{e}} eut<ref name="napoleon-series"/> :
* 36 officiers tués ;
* 10 officiers morts des suites de leur blessures ;
* 100 officiers blessés.

:Le {{date|1|juillet|1790}}<ref name="50à59">{{Lien web
|url=http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/regiments-de-ligne-de-50-a-59.php
|titre=Les régiments d'infanterie 50 à 59
|id=
|série=Le 55ème régiment d’infanterie ci-devant Condé
|auteur=
|lien auteur=
|coauteurs=
|date=
|année=
|mois=
|site=lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com
|éditeur=
|page=
|citation=
|en ligne le=
|consulté le=27 décembre 2011
}}</ref>, le régiment en entier est en garnison à [[Boulogne-sur-Mer]].
:Le {{date|1|janvier|1792}}<ref name="50à59"/>, le régiment est en garnison à [[Longwy]]. Il comprend un effectif de {{unité|1012|hommes}} et {{unité|503|manquants}}.
:En {{date||mars|1792}}<ref name="50à59"/>, il se trouve à [[Metz]]. Il quitte cette position pour se rendre à [[Montmédy]].

* [[1792]] :
**'''[[Bataille de Valmy]]''' '''(*)'''
** [[Ordre de bataille de l’armée de Moselle pour l’expédition de Trèves|1er décembre 1792]] : [[Armée de la Moselle]], expédition de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]
* [[1793]] :
** [[Combat d'Erchein]], près de [[Landau in der Pfalz]]
* [[1795]] :
** [[Bataille de Rosas (1795)|Bataille de Rosas]]
* [[1796]] :
** [[Siège de Mantoue (1796-1797)|Siège de Mantoue]]
* [[1797]] :
** [[Bataille de Rivoli (1797)|Bataille de Rivoli]],
** [[Siège de Mantoue (1796-1797)|Siège de Mantoue]],
**Valvassone
* [[1799]] :
** [[Bataille de la Trebbia (1799)|Bataille de La Trebbia]],
** [[Bataille de Novi]]
* [[1800]] :
**'''[[Siège de Gênes]]''' '''(*)'''
* [[1805]] :
**'''[[Bataille d'Austerlitz]]''' '''(*)'''
{{Article détaillé|Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d’Austerlitz}}
{{Article détaillé|Ordre de bataille français lors de la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807)}}
* [[1806]] :
** [[Bataille d'Iéna]],
** [[Bataille de Lübeck]]
{{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna}}
* [[1807]] :
**'''[[Bataille d'Eylau]] ''''''(*)''',
** [[Bataille d'Heilsberg]]
{{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau}}
{{Article détaillé|Ordre de bataille lors de la bataille d'Heilsberg}}
* [[1808]] :
** [[Bataille de Medina del Rio Seco]]
* [[1809]] :
** [[Bataille d'Almonacid]],
** [[Bataille d'Ocaña]]
* [[1811]] :
** [[Bataille d'Albuera]],
** [[Almendralejo]]
* [[1812]] :
**Campillo,
** [[Coín]],
** [[Combat de Borisow]],
** [[Bataille de Wilna]]
* [[1813]] :
** [[Bataille de Vitoria]],
** [[Bataille de Pampelune]],
** [[Bataille de Bautzen (1813)|Bataille de Bautzen]],
** [[Bataille de Dresde]],
** [[Bataille de Kulm]],
** [[Bataille d'Arnheim]]
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
** [[Bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]
{{Article détaillé|Armée française pendant les Cent-Jours}}
* [[1815]] : [[Campagne de Belgique (1815)]] ([[1re division d'infanterie (France)|{{1re}} division d'infanterie]])
** [[Bataille de Ligny]],
** [[Bataille de Waterloo]]

À la [[bataille de Waterloo]], [[Louis Bro]] ([[colonel]] du [[4e régiment de chevau-légers lanciers|{{4e}} lanciers]]) effectua une charge restée célèbre, écharpa la [[brigade]] [[Ponsonby]], sous les ordres du [[Major-General]] [[Sir]] {{Lien|trad=William Ponsonby|lang=de}}<ref>Le général major Ponsonby commandait une des brigades de cavalerie qui après avoir chargé le [[Armée française pendant les Cent-Jours#1er corps d'infanterie|{{Ier}} Corps français]] s'aventurèrent jusqu'à la position de la grande batterie où ils furent contre-attaqués par la cavalerie française. Il fut fait prisonnier mais lorsque ses hommes essayèrent de le délivrer, un lancier français n'hésita pas à le tuer et ses lieutenants furent massacrés également.</ref>, tua cet [[officier général]]<ref>Cet acte a été attribué à Louis Bro par Charles Mullié dont les écrits sont contestés par les historiens militaires modernes tels que Henri Bernard, Jacques Logie, Luc De Vos…</ref>, et reprit l'aigle du 55{{e}} régiment d'infanterie enlevée par les dragons de Ponsomby.

=== 1815 à 1848 ===

=== Second Empire ===
[[Fichier:Maleville1859.jpg|thumb|Le colonel Charles de Maleville, commandant du 55{{e}} régiment d'infanterie de la ligne, à [[Guidizzolo|Casa Nuova]] au cours de la bataille de Medole, pendant la grande [[bataille de Solférino]] et San Martino, le 24 juin 1859]].
* [[Campagne d'Italie (1859)]]
** [[1859]] : [[Bataille de Solférino]]
* [[Guerre franco-prussienne de 1870]]
** [[Bataille de Forbach-Spicheren]]

=== 1870 à 1914 ===
* ~ [[1906]] En [[Histoire d'Aix-en-Provence#Une ville de soldats|garnison à Aix-en-Provence]]
=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En [[1914]] casernement: [[Pont-Saint-Esprit]]; [[Aix-en-Provence]] {{60e}} Brigade d'Infanterie; [[30e division d'infanterie (France)|30{{e}} division d'infanterie]]; [[15e corps d'armée (France)|{{15e}} corps d'armée]]. 
À la {{30e}} DI d'août 1914 à juin 1915 puis à la [[126e division d'infanterie (France)|126{{e}} Division d'Infanterie]] jusqu'en novembre 1918.

==== 1914 ====
* [[1914]] : '''[[Bataille de Revigny]]''' '''(*)'''

==== 1915 ====

==== 1916 ====
* [[1916]]-[[1917]] : '''{{page h'|Bataille de Verdun}}''' '''(*)'''

==== 1917 ====

==== 1918 ====
* [[1918]] : '''[[Bataille de Montdidier]]''' '''(*)'''
* [[1918]] : '''[[Bataille de Saint-Quentin (1918)|Bataille de Saint-Quentin]]''' '''(*)'''

=== [[Entre-deux-guerres]] ===

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Formé le 6 septembre [[1939]] sous le nom de '''53{{e}} Régiment d'Infanterie Alpine''', il est sous les ordres du lieutenant-colonel Cotinaus, il appartient à la [[30e division d'infanterie (France)|30{{e}} Division d'Infanterie Alpine]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A ; il est mis sur pied par le CMI 154.

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:
[[Fichier:Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire|120px|right]]

[[Fichier:55e régiment d'infanterie de ligne.svg|400px]]

== Décorations ==

* ''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec quatre citations à l'ordre de l'armée.

* ''il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

== Personnages célèbres ayant servi au 55{{e}} RI ==
* Le général de division [[André Joseph Lemaire]] (1738-1802), engagé volontaire en [[1754]] au [[régiment de Condé]] ;
* [[Charles Marie de Beaumont d'Autichamp]] (1770-1859), capitaine au régiment de Condé (1789), [[lieutenant-général des armées du Roi]] (1814).
* [[Louis-Joseph Hugo]] (1777-1853), [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant en second]]. Le bataillon de Louis-Joseph Hugo fusionna avec le 55{{e}} de Ligne le [[26 mai]] [[1803]]. Il est envoyé avec sa [[Compagnie (militaire)|compagnie]] [[camp de Saint-Omer|à Saint-Omer]], sous le commandement de [[Nicolas Jean-de-Dieu Soult|Soult]], où sa compagnie faisait partie du {{1er}} bataillon de 55{{e}} RIL. Le régiment va suivre l'armée au [[camp de Boulogne]].
* Le général de brigade [[Charles Joseph Buquet]] (1776-1838), [[major]] du 55{{e}} de ligne le {{date|30|frimaire|an XII}} ;
* Le colonel [[Charles Ardant du Picq]] (1821-1870), lieutenant-colonel au 55{{e}} régiment d'infanterie de ligne ([[16 janvier]] [[1864]])
* Le futur peintre [[Charles Camoin]], soldat au 55{{e}} régiment d'infanterie de ligne ({{date||avril|1901}})
* Jean de Beco, aumônier militaire du 55e régiment d'infanterie de ligne et aumônier des FFII du secteur de la Sambre. Il disparut en portant secours aux soldats du [[33e régiment d'infanterie de ligne]] lors d'une contre-attaque le 11 avril 1945 près du pont de Spycker. Une rue de [[Brouckerque]] lui est dédiée.

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

== Notes et références ==
{{Références}}

== Articles connexes ==
* [[Régiments français d'Ancien Régime]]
* [[Régiment d'infanterie français]]
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]
* [[Liste de devises militaires françaises]]

{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|INF 055]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 055]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 055]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 055]]

87e régiment d’infanterie

2013-04-21T16:07:18Z

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{{Titre mis en forme|{{87e}} régiment d'infanterie}}
{{Ébauche|militaire}}
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite=87{{e}} régiment d’infanterie de Ligne
| image = Insigne régimentaire du 87e régiment d'infanterie de forteresse..jpg
| taille image = 120
| legende = Insigne régimentaire du 87{{e}} régiment d'infanterie de forteresse (1939)
| creation=
| dissolution=
| pays={{france}}
| branche=[[armée de terre française|Armée de terre]]
| type= [[Régiment]] d'[[infanterie]]
| role= [[Infanterie]]
| garnison=
| devise='''''J'y suis'''''
| inscriptions=[[CASTIGLIONE 1796|Castiglione 1796]] [[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli 1797]] [[DANTZIG 1807|Dantzig 1807]] [[bataille de Friedland|Friedland 1807]] [[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]] [[Bataille de l'Aisne (1918)|Picardie 1918]] [[MONTDIDIER 1918|Montdidier 1918]]
| guerres=[[Première Guerre mondiale]]
| fourragere=Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
| decorations=La [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]deux palmesune étoile de vermeil
| anniversaire=[[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]]
}}
[[Fichier:Infanterie.gif|thumb|right|120px|insigne de béret d'infanterie]]

Le '''87{{e}} régiment d’infanterie de Ligne''' est une unité de l’[[armée française]].

== Création et différentes dénominations ==

Le 87{{e}} régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76{{e}} et le 99{{e}}, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 87{{e}}, et le {{12e}} d’infanterie légère.

=== Historique du 87{{e}} RI ===
{{...}}

=== Historique du {{12e}} léger ===

* la {{12e}} demi-brigade d'infanterie légère de deuxième formation est mise sur pied en [[1796]] (18 nivôse an IV) par l'amalgame de la 2e demi-brigade légère et du 1er bataillon de la {{2e}} demi-brigade provisoire toutes deux formées en [[1794]], la première avec le 2e bataillon de chasseurs (ex-Royal-Dauphiné) le {{9e}} bataillon de l'Isère et le {{1er}} bataillon franc de la République, la seconde avec les {{1er}} et {{2e}} bataillons de grenadiers des Bouches-du-Rhône et le {{4e}} bataillon du Gard.
* Le {{1er}} vendémiaire an XII ([[24 septembre]] [[1803]]) la demi-brigade devient {{12e}} régiment d'infanterie légère. Au cours des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'unité participe à la campagne d'Italie de [[1796]]-[[1797]], à celle de [[1800]]-[[1801]], à la campagne d'Allemagne de [[1805]], à celle de [[1807]] en Pologne (siège de Dantzig) et à la guerre d'Espagne de [[1808]] à [[1813]]. Conservé à la première Restauration avec son chef de corps, le régiment est présent à Ligny le 16 juin 1815; il est licencié à Montmorillon en septembre.*Sous l'Empire, il a quatre chefs de corps : Laisné en [[1803]], Jeannin en [[1805]], Dulong de Rosnay en [[1809]] et Mouttet de [[1813]] à [[1815]].

=== Historique du 87{{e}} après la suppression de l’infanterie légère ===

* [[1855]] : l’infanterie légère est dissoute, et ses régiments sont convertis en unités d’infanterie de ligne, prenant un numéro à la suite des 75 déjà existants. Le {{12e}} prend le nom de '''87{{e}} régiment d’infanterie de ligne'''

== [[Colonel]]s/[[Chef de brigade]] ==
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* [[6 mars]] [[1867]] - [[27 septembre]][[1870]] : Colonel Blot.
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …
* …

== Historique des garnisons, combats et batailles du 87{{e}} RI ==
=== Ancien Régime ===
;[[Régiment Dillon]]
* [[1745]] :
** [[Ordre de bataille lors de la bataille de Fontenoy|11 mai]] [[Bataille de Fontenoy]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
* 1807 :
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[bataille d'Eylau]]
* 1808 : [[Ordre de bataille de l'armée de Portugal|Armée de Portugal]] - [[Guerre d'indépendance espagnole]]
* 1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Orthez (1814)|27 février 1814]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]

=== 1815 à 1848 ===
{{...}}

=== Second Empire ===
{{...}}

=== 1870 à 1914 ===
{{...}}

=== [[Première Guerre mondiale]] ===
En [[1914]] casernement : [[Saint-Quentin]], {{6e}} B.I., [[3e division d'infanterie (France)|{{3e}} D.I.]], {{2e}} corps d'armée.
À la {{3e}} DI d'août 1914 à novembre 1918.

==== [[1914]] ====
{{...}}

==== [[1915]] ====
{{...}}

==== [[1916]] ====
{{...}}

==== [[1917]] ====
{{...}}

==== [[1918]] ====
{{...}}

=== [[Entre-deux-guerres]] ===
{{Article détaillé|Régiment d'infanterie de forteresse}}
{{...}}

=== [[Seconde Guerre mondiale]] ===
Formé le [[23 août]] [[1939]] sous le nom de 87{{e}} Régiment d'Infanterie de Forteresse, il appartient à la [[101e division d'infanterie (France)|101{{e}} D.I.F]]. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; Réserve A type RIF [[Metz]] [[Lauter]] ; il est mis sur pied par le CMI 13 et CMCC 509.
==== Batailles et combats ====
* 1940 :
** [[Ordre de bataille lors de la Bataille de la poche de Lille|25 au 30 mai 1940]] [[Poche de Lille]]

== Drapeau ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007</ref>:

[[Image:Fourragère CG.png|Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918|left|90px]]

[[Image:87e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg|400px]]

== Décorations ==
''Sa cravate est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] [[Image:Photo Croix de guerre recto.jpg|20px]] avec deux citations à l'ordre de l'armée, puis une à l'ordre du corps d'armée.

''Il a le droit au port de la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

== Devise ==
<center>'''''J'y suis'''''</center>

== Refrain ==
{{...}}

== Insigne ==
Dans un écu à la bordure crénelée et surmonté d'une tourelle tirant, une tête de guerrier nervien, tribu gauloise du Nord.

== Uniformes d’Ancien Régime ==
{{...}}

== Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire ==
{{...}}

== Personnages célèbres ayant servi au {{12e}}léger ==
{{...}}

== Personnages célèbres ayant servi au 87{{e}} régiment d'infanterie ==
* [[Henri Désiré Landru]], un célèbre criminel français.

== Sources et bibliographie ==
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969)

== Notes et références ==

<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Liste des grades dans l'armée française]]

=== Liens externes ===


{{Portail|France|histoire militaire|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918|Infanterie INF, 087]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute|INF, 087]]
[[Catégorie:Unité de l'armée française|INF, 087]]
[[Catégorie:Unité militaire française historique|INF, 087]]